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Magazine. Actualité. Economie. Développement international Bimestriel Prix : 1000 F cfa CEMAC • Europe 2 • Canada : $2,50 Aménagement urbain Gilbert TSIMI EVOUNA et les espaces verts... La vraie histoire du bois Sainte Anastasie L’on ne saurait regretter le choix d’un idéal surtout quand celui- ci prend la forme d’une ville propre, coquette, intelligente... N° 1 Mars 2010 p. 21 Shelly PEREZ Présidente du club Tourisme Bambinos P. 33 Zoom sur le jardin du Luxembourg de Paris P. 28 France : Sénat, Interview de M. Jean-Marie Houlbert P. 27 Président du CNOSC Dixiade 2010 à Ngaoundéré P. 32

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Cameroun, La Rafale Media, votre jeune journal que vous tenez en main voudrait plus que jamais être fidèle à ses engagements et se démarquer dans le contexte sociétal qui est le notre entant que journal responsable. Notre objectif est d’apporter une contribution éducative à l’édification d’une culture à la citoyenneté. Notre souci majeur est d’informer le grand public sur les questions qui touchent l’environnement et le social.

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Magazine. Actualité. Economie. Développement internationalBimestriel Prix : 1000 F cfa CEMAC • Europe 2 € • Canada : $2,50

Aménagement urbain

Gilbert TSIMI EVOUNA et les espaces verts... La vraie histoire du bois Sainte Anastasie

“L’on ne saurait regretter le choix d’un idéal surtout quand celui- ci prend la forme d’une ville propre, coquette, intelligente...”

N° 1Mars 2010

p. 21

Shelly PEREZPrésidente du club Tourisme Bambinos P. 33

Zoom sur le jardindu Luxembourgde Paris P. 28

France : Sénat, Interview deM. Jean-Marie Houlbert P. 27

Président du CNOSCDixiade 2010à Ngaoundéré P. 32

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HORIZON 2020 J’arrive !

Tous au Cameroun, l’Afrique en miniature avec Shelly Perez

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Sommaire

L’EditoLaissez-vous transporter ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Actualité politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Haiti en quête de reponsesun pays d’une très grande vunerabilitéreconstruire Haiti une affaire de tous... peut être le déclic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Profil hautles chantiers de YANG Philemon . . . . . . . . . . . . . . . 11

Les microfinancesles CEPI BANK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Les ONG au camerounDEUSTCHE - KAMERUN HILFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Rafale santéAllo docteur MAX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Développement urbainune ville en pleine mutation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18TSIMI EVOUNA et les espaces verts . . . . . . . . . . . 21Interview Arnaud P NDZANA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22La vraie histoire du bois ste Anastasie . . . . . 24Interview de J. M HOULBERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Le Jardin de LUXEMBOURG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Interview de Mme CARMINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

RafaletteChampions polution ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

SportOn parle encore de l’Egypte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Dixiades 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

CultureBambinos Cameroun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Les enfants et le monde artistique . . . . . . . . . . . 34

HaïtiUn pays d’une trèsgrande vulnérabilité.

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18 Yaoundéune villeen pleinemutation

Bois Sainte AnastasieYaoundé

Jardin du LuxembourgParis

2824

AllodocteurMax !

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possibilité de parrainage scolaire

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 20105

Edward Wills Scripps, fondateur du groupe depresse Scripps a dit un jour que « le rôle de lapresse en Amérique est de réconforter ceux quisont affligés et d’affliger ceux qui jouissent duconfort ». Mais en fait, peut-on réconforter ouaffliger les gens qu’on laisse dans l’ignorance ?

La Rafale Media, votre jeune journal que voustenez en main voudrait plus que jamais êtrefidèle à ses engagements et se démarquer dansle contexte sociétal qui est le notre entant quejournal responsable. Notre objectif est d’appor-ter une contribution éducative à l’édificationd’une culture à la citoyenneté. Notre soucimajeur est d’informer le grand public sur lesquestions qui touchent l’environnement et lesocial. Aussi, avons-nous bâti notre confianceen ceux qui respectent la vie et œuvrent inlas-

sablement pour le développement et la paix. Vous comprendrez donc pourquoi dans ce premier numéro,nous avons accordé une place de choix à l’aménagementurbain de la cité capitale Yaoundé. Gilbert TSIMI EVOUNA leDélégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaineveut rompre avec les anciens clichés des villes sales des payssous developpés. “Au sage on parle en proverbe et non enprose, mais le langage de la nature est plus complexe”.

Sous d’autres cieux comme en Guadeloupe ou en Martinique,les populations ont perpétué la tradition du jardinage. C’estce qu’on appelle là bas “ les jardins créoles”. Nous avons ledroit d’espérer qu’un jour chacun dans son pays se reveille enun Eden merveilleux. Et cela ne sera possible que si chaquehabitant de la terre s’y attèle dès à présent.

Laissez-vous donc transporter !

L’édito

La Rafale MédiaLe magazine bimensuel d’information généraled’actualité économique, développement internationalRécépissé n°ooo621/RDDJ/06/BASCDirecteur de publication : ChinesVilde Jeanne OTIDirecteurs de la rédaction :Didier OTI - Mathieu Dominique NDOUGUESSARédacteur en chef : Gilbert NDEBIRédacteurs : Patrice Djomo, Vincent Etoundi Oscar YebgaConseillers à la rédaction : Laurent PratConception/réalisation : 3L - www.3L.frInfographie : Moushine Berada, Juliette Kendo Photographie : Abdouraman HAHAPartenariat : MailwatcherImpression : PATONDistribution : MESSA PRESSTirage : 10 000 ex.Contact CamerounSiège : Yaoundé Efoulan descente LacBP 13889 - Tél : +237 99 86 41 70Contact Paris : 21, rue Jules Ferry 92100 Boulogne-Bill. +33 6 15 23 14 12E-mail : rafalemedia@hotmail. fr

Par Chinesvilde Jeanne OTI

Laissez-vous transporter !

Page 6: RAFALE MEDIA MARCH 2010

Tél : +237 22214002 / Fax : +237 22216070e-mail : info@hotel-montfebe. com

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Haïti en quête de réponsesPar nos correspondants à St Domingue et Port-au-PrinceBEBI QEREN, Vincent de Paul ETOUNDI et François de la SOIREE

Haïti était déjà à genoux avantle violent séisme qui l’a foudroyéle 12 janvier 2010 à 16h53minutes, laissant derrière lui,plus de 300 000 morts et 300000 blessés, un véritable désas-tre au niveau planétaire.

« Peut être ces morts auraient puêtre évités » mais comment ? Enattendant la conférence interna-tionale sur la reconstructiond’Haïti prévue en mars prochain,il y a lieu de s’interroger présen-tement sur la plus difficile desquestions qui hante encore notreesprit : Pourquoi ?

Un pays d’une trèsgrande vulnérabilité

Parlant en scientifiques habitués àprendre le poul de la terre, PascalBernard et Jean Pierre Vilotte, cher-

cheurs au laboratoire de sismologie de l’ins-titut de physique du globe de Paris (IPGP)s’accordent sur un fait : « le séisme d’Haïtin’est pas exceptionnel si la secousse a étéaussi dévastatrice et meurtrière, c’est parcequ’elle a frappé un pays d’une très grande

vulnérabilité dans ses constructions, sesinfrastructures et ses moyens de secours »Au cours des vingt dernières années, unedizaine d’évènements de force égale ousupérieure se sont produits dans le monde,(un tremblement de terre d’une magnitude7, 0 à 7, 3 à l’échelle de Richter). Toutefois,la gestion des catastrophes nécessitant unéquipement adéquat, l’Etat haïtien a accusé

d’emblée un déficit, contrairement au Japonet aux USA qui, bien que vivant sous lamenace d’un séisme majeur, développentdes systèmes d’alertes précoces. Entre le déclenchement d’un séisme et lechoc des ondes destructrices, peuvents’écouler quelques dizaines de secondes voirequelques minutes, ce bref répit pourrait êtremis à profit pour arrêter les trains, couperl’électricité afin de parer aux courts circuits etaux incendies, localiser les quartiers mena-cés et peut être aussi sauver des vies. Selon les premiers bilans, le séisme haïtienpour tous ces manquements, s’est avérédésastreux.

Sur le plan humainPlus de 200 000 haïtiens ont perdu la viecomme l’a annocé le Premier Ministre JeanMax BELLERIVE à l’AFP, révisant à la hausse

Une population totalement en détresse

LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010

CTUALITÉ POLITIQUEA

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 20108

un précédent bilan de 170 000 morts. Il aégalement parlé de 300 000 blessés dont4000 amputés. L’ONU a également payé un lourd tribut où40 de ses employés ont été tués et 330portés disparus, peut être ensevelis sousles décombres du quartier général de l’or-ganisation. Entre temps au Cameroun, etselon un point de presse du Ministre de lacommunication, ISSA TCHIROMA Bakary,sur les dix fonctionnaires camerounaisdétachés auprès des Nations Unies enHaïti, une dame est portée disparue, lanommée Roseline NGUEKEU. L’autrecamerounais dont l’identité n’a pas étérévélée a été gravement blessé, avec lesdeux jambes broyées. Il a été évacué dansun hôpital à Saint Domingue où il est soussoins intensifs.

Sur le plan matériel et infrastructurelQuelque 60% du PIB haïtien a été détruit en35s. A l’évidence, le séisme du 12 janvier qui

a dévasté de nombreuses villes haïtiennes,marque également un arrêt brutal à l’ensei-gnement où 75% des écoles seraientdétruites; l’Université d’Etat est tombée engrande partie en ruine. L’Ecole NormaleSupérieure qui formait les enseignants n’estplus qu’un tas de gravats ainsi que denombreuses facultés.

Mieux comprendre les séismesEn fait si séisme, raz de marée et éruptionvolcaniques se produisent, c’est parce quela planète Terre contrairement à d’autresplanètes est vivante et a beaucoup d’éner-gies. La terre est constituée de plaques quise déplacent les unes par rapport auxautres. Ainsit, distingue t-on trois types delimites qui constituent des zones defaiblesses de l’écorce terrestre -les zones decréation de la matière- les zones dedestruction des plaques et les zones demouvement horizontal des plaques. Ces

deux derniers constituent les zones deprédilection des séismes. Le 12 janvier 2010, un seul petit morceaude faille a cédé et dans un an ou dansquelques dizaines d’années se produira unautre séisme de magnitude égale ou supé-rieur, encore plus proche de Port-au Princepréviennent les experts. Ce qui, le temps de la reconstruction venu,exigera de prendre en compte ce risque.Mais Haïti en a-t-elle les moyens ?

“Ces bâtiments peu adaptés, n’ont pu résister aux secousses”

“On peut mesurer ici

l’ampleur du drame”

Un nouveau séisme dans les prochaines années n’est pas à exclureCatastrophe

CTUALITÉ POLITIQUEA

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 20109

Dans une interview accordée àl’AFP, le Premier Ministre Jean MaxBELLERIVE s’est montré rassurant

quant à la capacité du gouvernementhaïtien à maîtriser les évènements etcontrôler la situation.

Pourtant, de l’avis des centaines de mani-festants qui défilent près de Port-au-Prince,nous sommes loin de la sérénité. AnthonyCHAN, Directeur adjoint de l’agencegouvernementale américaine d’aide audéveloppement (USAID) a estimé qu’il étaitnaturel que les haïtiens se sentent ainsiaprès un séisme de cette magnitude et apromis l’embauche de 20 000 personnesd’ici un mois pour distribuer de l’aide.

Déjà, près de 500 000 haïtiens ont fuit Port-au-Prince. Devant les Ambassades étran-gères, ils sont encore nombreux à attendresans savoir si leur demande de visa pourraêtre examinée. Vraisemblablement, les sinis-trés vivent

toujours dans les conditions extrêmementprécaires, malgré le déploiement de l’équipeOnusienne. Le Secrétaire Général des

Nations Unies BAN KIMOON a demandé à l’exPrésident des USA BILLClinton de « jouer un rôledirecteur » dans la coordi-nation de l’aide internatio-nale étroitement avecl’administratrice duProgramme de l’ONU pourle développement, HelenCLARK et Edmond MULET,le Chef par intérim de lamission de l’ONU. Clintonest sensé mobiliser et

coordonner l’aide provenant du secteurprivé, des gouvernements et des ONG dansles domaines de la reconstruction et de lafourniture d’abris avant la saison des oura-gans. « Nous sommes convenus que l’unedes plus urgente nécessité actuellement en

Haïti est la fourniture d’abris » expliquaitBAN KI MOON. Bien plus, un appel de fondsd’urgence a été lancé pour financer l’efforthumanitaire pour le reste de l’année. Cetappel dont le montant n’est pas connu, vien-dra compléter celui de 575 millions dedollars d’aide d’urgence lancé le mois dernierpar le Bureau de coordination des affaireshumanitaires de l’ONU, pour une période desix mois.

C’est dans ce contexte que des milliers detonnes de vivres ont été partagés ainsi quedes médicaments sans oublier la construc-tion des camps de logement pour les sinis-trés. Cet élan de cœur continue et sevérifie dans les discours des hommesd’Etat, cas de la Présidente libérienne ELENJohnson qui déclare qu’elle est prête àaccueillir les haïtiens sinistrés dans son

RECONSTRUIRE HAÏTI UNE AFFAIRE DE TOUS ET POUR TOUT...

Jean Max BELLERIVEl’homme aux idées novatrices

Au-delà des élans de solidarité observés ici et là qui riment parfois avecl’exhibitionnisme, quelqu’un l’a dit avant « le développement des payspauvres viendra de partout sauf des pays riches car eux-mêmes le savent.

DynamiqueUne volonté internationnale

CTUALITÉ POLITIQUEA

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pays. Bien avant elle, le Président sénéga-lais Me Abdoulaye WADE avait déjàemboîté le pas dans ce sens. Des dons sontattribués par tous les pays, des aides multi-formes et où le Cameroun s’est montréparticulièrement généreux.

Veiller sur les populationsvulnérablesLa reconstruction des familles et la récupé-ration des enfants orphelins constituentune grande préoccupation pour les autori-tés haïtiennes qui veulent éviter le traficd’enfants. L’histoire des dix ressortissants

américains soupçonnés d’avoir enlevé unetrentaine de petits haïtiens montre àsouhait qu’il faut rester vigilant à l’égarddes couches vulnérables qui constituent lesenfants et les femmes. La Secrétaire d’Etataméricaine Hilary CLINTON a qualifié cetteaffaire de malencontreuse et souligne quel’administration OBAMA avait fait en sorteque seuls puissent voyager vers les USA, lesenfants dont l’éligibilité à l’adoption avaitété parfaitement établie par les autoritéshaïtiennes. Par ailleurs, la Ministre chargée des femmesMarjorie MICHEL a fait observer que lesComités de quartiers avaient fait état d’une

augmentation du nombre de viols dans lescamps ces derniers jours, sans fournir d’in-dications chiffrées estimant que les victimesrefusent de se faire connaître car ellesconsidèrent cela comme une atteinte à lapudeur.

Pour le futur, solidarité oblige

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de se mettredéfinitivement au chevet du malade ? Pour certains dessurvivants, la catastrophe du 12 janvier pourrait non seule-

ment servir de déclic pour le développement du plus vieil Etat noirindépendant, mais aussi permettre aux haïtiens de repartir dans lebon sens. Reconstruire Haïti, voilà un objectif noble que s’est fixéla communauté internationale. A ce sujet, une première rencon-tre des Pays Amis de Haïti a déjà eu lieu à Montréal au Canada,question de préparer le terrain. Un autre rendez-vous a été pris, cesera en mars prochain au siège des Nations Unies à New York. D’icilà les haïtiens ont l’obligation d’établir eux-mêmes un bon diag-

nostic de la maladie dont ils souffrent afin de trouver le médica-ment adéquat. Il s’agit ni plus ni moins de revoir les fondamentauxdu développement du pays entre autres, le renforcement de lagouvernance démocratique d’Haïti dont les institutions politiquesétaient jugées défaillantes avant le 12 janvier, bâtir une véritablesécurité sociale tout en revoyant le système économique, judi-ciaire, de la sécurité et de l’Etat de droit. En somme, « il faut fairedifféremment pour sauver le pays qui s’écroule ». Pour certain, déplacer la capitale haitienne serait une solutionenvisageable. Ce faisant, les autres Etats pauvres de la planètepourraient en tirer des leçons par rapport à ce drame.

Tous au chevet du malade

ACTION

CTUALITE POLITIQUEA

PEUT ETRE LE DECLIC

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010

YANG YUNDJI Philémon, 62 ans,originaire du Nord-Ouest, estmembre du Rassemblement

Démocratique du Peuple Camerounais(RDPC- parti au pouvoir). Il a été procu-reur de la République à Buéa, Vice Ministrede l’Administration Territoriale, ancienMinistre de l’Elevage et des IndustriesAnimales, ancien Ministre des Mines et del’Energie, ancien Haut Commissaire duCameroun au CANADA, ancien SecrétaireGénéral Adjoint de la Présidence Républiqueet depuis le 30 Juin dernier, Premier Minis-tre Chef du Gouvernement. A l’évidence, le Premier Ministre est unhomme sobre, dynamique. Il est au four etau moulin, mettant sur pied les instructionsdu Président de la République Paul BIYA. Jusqu’à présent, bien que restant concen-tré sur ses objectifs, il bénéficie encore dela période de confiance que lui accordentles camerounais, la communauté interna-tionale et bien entendu, le Président de laRépublique Paul BIYA.

La lutte contre la corruptionLa lutte contre la corruption étant soncheval de bataille, il s’attèle autour de cecentre d’intérêt vital pour le Cameroun,mettant sur pied des stratégies pourcombattre ce fléau. C’est une lutte acharnée

que mène le Premier Ministre contre lacorruption. Tout porte à croire que ce magis-trat de carrière va réussir sa mission, les acti-vités du Gouvernement ayant pris del’ampleur depuis sa nomination à ce poste.Cependant, en raison d’un système ancré,ces efforts méritants sont contrariés par lacorruption et la malveillance de quelquesuns. Le Premier Ministre a dit que l’inertie tant

décriée par le Président de la Républiquen’est pas une fatalité, à cet effet, il ainstruit les Chefs de Départements Minis-tériels de reprendre en main leurs person-nels par la restauration de la morale et del’éthique au sein de leurs administrationsrespectives, et la célérité dans le traite-ment des dossiers. Des valeurs cardinales du service public :

L’assiduité, la ponctualité, le respect desprocédures. Il a également prescrit ledépart effectif dans les formes normalesdes personnels admis à la retraite, uncompte rendu devant lui être transmissous quinzaine. Le Chef du Gouvernementa fini son propos, en recommandant plusde discipline dans la gestion des affairesde l’Etat, en particulier les missions àl’étranger, il a aussi demandé de limiter austrict minimum indispensable le nombrede voyages pour tous les maillons de lachaîne.

Les chantiersde Yang Yundji Philémon

Depuis le 30 juin 2009, il est nommé Premier Ministre, Chef de Gouvernementpar le le Président Paul BIYA. Dès lors, il s’attèle au travail, exécutant fidèlement

les instructions du Chef de l’Etat. Aucun chantier n’est oublié.

Immeuble de la Primature.

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ROFIL HAUTP

“l’inertie n’estpas une fatalité

” La Rafale média

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Page 12: RAFALE MEDIA MARCH 2010

CREATION D’EMPLOIS

Concernant la lutte contre le chômage, leMinistre Chargé de l’Emploi a indiquéque les instruments stratégiques y affe-

rentes sont déjà disponibles et connaissent mêmeun début d’exécution. Au regard du programmed’investissement prioritaires de promotion del’emploi, du programme d’amélioration de l’of-fre de formation profession pour l’emploi(PAMOFPE); du plan d’action nationale pourl’emploi des jeunes ainsi que la stratégie deformation professionnelle; l’objectif d’amélio-ration des performances du Projet Intégré d’Ap-pui aux Acteurs du Secteur Informel (PIASSI) aété atteint grâce à la création de quelques 9960emplois directs et indirects au courant de l’an-née 2008, en enregistrant une augmentation de60% par rapport à l’année 2007. En ce quiconcerne la réforme des Sections Artisanales etRurales (SAR-SAM), Monsieur PEREVETZacharie, Ministre de l’Emploi et de la Forma-tion Professionnelle a annoncé qu’elle aboutiraen 2010 à leur transformation en Centre deFormation aux métiers (CFM) avec une diversi-fication de l’offre de formation par la prépara-tion aux métiers porteurs au sein des filièresagro-pastorales, tourisme, bois et bâtiment. Enprenant acte de ce compte rendu, le PremierMinistre, Chef du Gouvernement a demandé auMinistre Chargé de l’Emploi de finaliser l’éla-boration des référentiels des filières agro-pasto-rales dans les sections artisanales et rurales(SAR-SM), définir l’extension du maillage duFonds National pour l’Emploi dans les régionsdu Nord et du Nord-Ouest et de parfaire lesystème de recouvrement des prêts octroyés parle PIASSI pour aborder le Fonds de roulement.

Le Ministre Délégué à la présidence de laRépublique Chargé du Contrôle Supé-rieur de l’Etat a donné son compte rendude l’exécution de la directive tendant auxrenforcements des capacités opération-nelles des Inspections générales ministé-rielles. Il a dit que des efforts ont été faitsen matière de formation aux Technologiesde vérification, et de déplorer l’insuffi-sance des ressources humaines maté-rielles et financières allouées à la fonctioncontrôle interne dans les ministères.

Le Premier Ministre a donné les grandsaxes de la politique gouvernementale, enindiquant que l’accent doit être mis surl’accroissement des capacités énergé-tiques, par l’utilisation des ressourcesthermiques et gazières, en attendantl’aboutissement des projets hydroélec-triques en cours, le développement quan-titatif des productions agro-pastorales,ainsi que le démarrage de l’exploitationdes produits miniers et l’accélération desprojets infrastructurels. Parallèlement à la mise en route de ces

actions urgentes, le Chef du Gouverne-ment a demandé la poursuite des autreschantiers de la politique gouvernemen-tale : L’éducation, la santé, l’habitat,l’accès à l’eau potable, avec pour objec-tif, le passage du statut de pays pauvretrès endetté à celui de pays émergent, envalorisant pleinement ses potentiels pourl’amélioration des conditions de vie despopulations. Le Chef du Gouvernement a instruit auxMinistres de reprendre les valeurs quifont la force des gouvernements perfor-mants, spécialement la solidarité, laresponsabilité, le sens élevé de l’intérêtgénéral, la bonne gouvernance ainsi quela communication permanente avec lepublic dans le cadre d’une communica-tion gouvernementale précédant etaccompagnants les actions engagées ouréalisées. En somme, pour un travail programméet suivi, le Premier Ministre a prescritune feuille de route à chaque Départe-ment Ministériel.

Par Mathieu Dominique NDOUGUESSA

UNE NECESSITELE RENFORCEMENT DES CAPACITES

Le Premier Ministre YANG Philemontrès préocupé par les grands projetsdu développement

ROFIL HAUTP

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201013

Le Partenaire solide qui apportetoujours des solutions flexibles;telle est la devise des CEPI (Caisses

d'Epargne pour l'Investissement). Cettesociété anonyme créée par des Camerou-nais en Mars 2004 s'illustre au fil desannées par des actions très appréciéesauprès des entreprises, et des particuliers dupaysage économique répartis dans lessecteurs primaire, secondaire et tertiaire. Dynamiques et fiers d'appuyer le dévelop-pement économique du pays pour l'émer-gence du secteur privé dans le domaine desaffaires, les CEPI peuvent compter enpermanence sur un actionnariat populaireainsi que la coopération active du secteurprivé. A l'instar d'un athlète avide de perfor-mances, les CEPI ont pris le départ sur lesstarting-blocks avec un capital de 500 000000 Fcfa. Aujourd'hui, ce chiffre est passé àplus de 1 000 000 000 F Cfa grâce à unelogique de visibilité et de viabilité institu-tionnelle qui permettent à cette jeune

société de diversifier ses activités, stimulerla collecte de l'épargne et dynamiser lesecteur informel en vue de favoriser l'assai-nissement de leurs excédents de caisse. Dans ce processus délicat d'épargne et d'in-vestissement, les CEPI travaillent en étroitecollaboration avec les opérateurs écono-miques et les promoteurs de l'auto-emploi,pour la lutte contre la misère et la pauvretédes populations. Jeune loup aux dents trèslongues, les CEPI ambitionnent de bâtir àcourt, moyen et à long terme, une saineexpansion basée sur la maîtrise de sesproduits, la sécurisation renforcée desdépôts de la clientèle et la mise en placed'une politique nouvelle d'octroi des crédits.Ceci constitue un véritable défi pour ladirection générale qui poursuit simultané-ment la modernisation de l'outil de produc-tion d'où l'acquisition d'un parcinformatique à la pointe de la technologie.Sur le plan commercial et des stratégies dedéveloppement, les CEPI offrent les produitset services classiques de banque parmi

lesquels : l'ouverture des comptes en toutgenre; l'octroi des crédits aux particuliers;aux Pme, Pmi, GIC… et au monde rural. Enoutre, les CEPI mettent à la disposition descitoyens les services de Messagerie finan-cière, de change manuel, de transfert desfonds, de mutualisation, de location descoffres-forts ainsi que du conseil etmontage des projets. Il faut bien évidem-ment signaler que les ressources humainesconstituent le bras séculier des CEPI avec unpersonnel qualifié et compétent composédes cadres de banques et de jeunes diplô-més motivés dynamiques et intelligentspour qui le succès individuel et collectif estun vrai challenge. Fort de cet atout majeur,les CEPI pourraient à l'horizon 2020 occuperune place de leader parmi les acteurs dedéveloppement (banques) et justifier ainside façon pérenne et historique ses 7 vertusqui sont : la qualité du service, le respect dela clientèle, la discrétion, la proximité, l'in-novation, l'assistance et bien sûr l'efficacité.

Marie Bernard

PUBLI-REPORTAGE LES CEPI BANK

Dynamiques et fiers d'appuyer le développementéconomique du pays pour l'émergence du secteur privé

ES ETABLISSEMENTS DE MICRO-FINANCESL

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201014

ŒUVRE POUR LE DÉVELOPPEMENT ET SÈME

LA JOIE DANS LES CŒURS À LOBO.

En effet, cette Ong dirigée par l'ancien Lion IndomptableYombi a fait tomber la manne du ciel pour les femmeset jeunes filles de la localité de Lobo située dans le dépar-

tement de la Lékié au cœur de la forêt équatoriale. Un don consti-tué de 10 ordinateurs, 10 machines à coudre, 1 imprimante et dumatériel accessoire pour la couture, la broderie etc.Il n'en faillait pas plus pour déclencher la liesse des sujets de SaMajesté Mana Jean Marie (Tchanga Manga VI) présent sur leslieux de la cérémonie. Visiblement fier de cette action citoyenne,Sa Majesté n'a pas manqué de remercier avec emphase le bien-faiteur du jour avant d'appeler les populations censées utiliser cematériel à en faire bon usage. Il a également couvert de bénédic-tion, l'association Deustche - Kamerun Hilfe et son promoteurtout en les invitant à réitérer de telles actions dans l'avenir. Le maire de Lobo quant à lui s'est dit ému par ce geste d'un filsdu terroir qui a pensé à apporter un plus à la formation de sessœurs. C'est la 1ère fois que nous célébrons un tel évènement àLobo a-t-il confié à l'assistante, pour évoquer le caractère excep-tionnel de la cérémonie. Un des speechs les plus attendus était bien sûr celui de M. Yombià Yakan, président et fondateur de Deustche-Kamerun Hilfe. CetteOng n'a pas l'air d'être très connue et pourtant, elle fonctionne belet bien en Allemagne avec une représentation active dans le trian-gle national légalement reconnue par le gouvernement came-rounais. Le Président Yombi a d'emblée remercié toutes lesautorités et les populations de Lobo pour l'accueil ô combienchaleureux réservé à toute son équipe et à lui-même. Avanttoute chose, je vous demanderai de remercier Sa MajestéMana Jean Marie qui a personnellement fait la demande ànotre Ong pour l'équipement de ce centre de formation flam-

bant neuf construit par le ministère de la promotion de lafemme et de la famille. C'est en ces termes que le présidentYombi dévoile la génèse de cette action citoyenne qui ouvre unnouvel horizon radieux à la jeunesse de Lobo. D'autres actionsvont certainement suivre en l'occurrence le don de matériel d'ap-pui et des médicaments aux hôpitaux de cette localité. Maistoutefois, l'orateur précise que la gestion de ces outils doit êtrerationnelle et qu'un rapport adressé à Deustche - Kamerun Hilfeest exigé à la fin de chaque année. A la fin de son allocution, une salve d'applaudissement nourriel'accompagne jusqu'à à son siège, discours très apprécié partoutes les autorités administratives, traditionnelles et religieusesde Lobo, tous présents sur le lieux de la cérémonie. Il importe de signaler que les élites ont répondu présent avecenthousiasme et satisfaction à cette manifestation. La preuve :la joie des uns et des autres avec surtout le geste très ovationnéde la princesse Stella Engama qui a offert 30 000 Fcfa (trentemille francs) en espèce sonnante et trébuchante aux associa-tions des femmes pour le rafraichissement. A la fin de la céré-monie, une photo de famille autour du sous-préfet, de S. M. lechef supérieur et du maire de Lobo en présence des pension-naires du centre de formation ainsi que des membres de l'ONGDeustche Kamerun Hilfe a clôturé la cérémonie. Rendez-vous aété pris très prochainement dans la perspective d'autres actionsencore plus efficaces pour le développement.

Patrice Djomo

DEUSTCHE - KAMERUN HILFE

ES ONG AU CAMEROUNL

Remise solennelle des ordinateurs

Il y a plus de plaisir à donner qu'à recevoir. Les membres de Deustche - KamerunHilfe sous la conduite de son président Yombi à Yakam ont su prendre à leur compte(et de la plus belle manière), cette maxime le 27 octobre 2009 à Lobo.

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201016

Allo docteur Max !

L'organisation mondiale de la santéa élaboré quelques lignes direc-trices. Elle a d'abord indiqué les

mesures à prendre pour réduire le risquedes maladies et la propagation des infec-tions. Elle a ensuite expliqué comment faireun meilleur usage des antimicrobiens. Entoute logique la meilleure protection contreles maladies et leur propagation est de fairetout son possible de rester en bonne santé.

Comment ne pas tombermalade ?1) Trois choses sont essentielles : un régimealimentaire équilibré, de l'exercice et dusport en quantité suffisante

2) Veillez a votre hygiène corporelle. Lemoyen le plus efficace de ne pas tombermalade est de ne pas transmettre une infec-tion et de se laver les mains avec du savon 3) Veillez à la salubrité de la nourriture quevous et votre famille consommez. Assurezvous surtout que vos mains et que l'endroitoù vous préparez les repas sont propres.Assurez vous aussi que l’eau avec laquellevous lavez les mains et nettoyez lesaliments est propre. Etant donné que lesmicrobes prolifèrent dans la nourriture,cuisez bien la viande, conservez et réfrigé-rez les aliments correctement 4) Restez le moins possible dehors la nuittombée ou tôt le matin au moment où lesinsectes sont plus actifs. utilisez des mous-tiquaires 5) des vaccins peuvent aider votre systèmeimmunitaire à combattre certains microbesrépandus dans votre région

Mode d’emploi pour antimicrobiens 1) avant d’acheter un antibiotique ou anti-microbien, consultez un professionnel de lasanté. Les offres promotionnelles grandpublic profitent souvent plus au vendeurqu'a l'acheteur

2) n'insistez pas auprès de votre médecinpour qu’il vous prescrive un antibiotique. Sivous le faites ? il accèdera a votre demandesimplement par peur de perdre client. Lerhume par exemple est provoqué pas unvirus, il ne se soigne donc pas par antibio-tique. Si vous prenez un antibiotique alorsque vous avez un virus, vous risquez dedétruire des bactéries utiles et de faire proli-férer des bactéries résistantes 3) N’insistez pas pour avoir le dernier médi-cament en date il ne vous conviendra force-ment pas et vous coûtera peut êtrebeaucoup plus cher qu’il ne faut 4) renseignez vous sur tout médicamentauprès d’une source fiable : A quoi sert-il ?Quels peuvent être ses effets secondaires ?Quels sont les risques d’interaction avecd’autres médicaments et les autres facteurssusceptibles de rendre ce médicamentnocif ?5) si un traitement antibiotique est vrai-ment approprié dans votre cas, il est géné-ralement conseillé de le suivre jusqu'au boutmême si vous vous sentez mieux entretemps. Les dernières doses permettrontd'enrayer complètement l’infection.

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201018

AYaoundé désormais les auto-mobilistes réfléchissent deuxfois avant de garer. Le caphar-

naüm d’hier à cédé la place à un centreurbain à la circulation plus fluide, lesespaces d’arrêt de ramassage des passa-gers pour les taximen, les autobus et degarage pour les autres usagers sont clai-rement matérialisés sur les chaussées.Sinon le sabotage vous guette avec detrès lourdes amandes. Les grands carre-fours de Yaoundé, rond point Nlonkak,poste centrale, carrefour Vogt, place an2000, trois statuts hippodrome, etc. sontdevenus des espaces récréatifs touris-

tiques et donnent en grandeur nature unzeste de fierté à la cité capitale. Le boisSainte Anastasie grand lieu d’évasion etdes rencontres intimes apparaît commeun fleuron des réalisation du DéléguéTsimi Evouna. La place Charles Atangana elle, ne désem-plie pas, amoureux, pique-niqueurs,promeneurs isolés en quête d’un endroitcalme et paisible prennent d’assaut cetespace ombragé, les routes sur lesquellesaucun véhicule n’a circulé depuis 20 ansont été rouvertes. Yaoundé respire duneuf, du frais et du beau. Et ça ce n’estqu’un constat à mi-parcours.

YaoundéUne ville enpleine mutation

Depuis pratiquement trois ans, le Délégué du Gouvernementauprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé entreprend unvéritable défi d’enbellissement de la cité aux “Sept colines”.amménagement des espaces verts carrefours relookés... Voyageau coeur d’une ville fleurie.

Par Rémy ONANA

Yaoundé, Capilale politique du CamerounEn chantier... petit à petit ville coquetteVivement la livraison

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010

La description paradisiaque qui fûtfaite de YAOUNDE dans un ouvragealors dans les programmes de nos

cours moyens, il y a trois décennies. Et puisvint un autre YAOUNDE, celui-là hideux, auxrues endommagées envahies de poubelles, àl’éclairage public inexistant une véritableplaie au cœur même de notre politiqued’urbanisation. Situation délétère imputa-ble peut-être à une crise économique quin’a épargné aucun secteur social, peut-êtreaussi à une carence d’une politique claire-ment définie à même de projeter YAOUNDEdans une vision futuriste. Peut-être s’est-ilagi par ailleurs d’un problème d’homme, lesstructures ne valant dit-on que ce valent leshommes qui les dirigent. Une chose estsûre, Yaoundé a sérieusement fané, et safierté de capitale fut sérieusement entaméeau point ou elle hérita du sobriquet très peuflatteur de ville poubelle. L’amorce d’un changement est perceptibleavec l’arrivée à la tête de la communautéurbaine de Nicolas AMOUGOU NOMAfauché très tôt par la mort. Un frémisse-ment qui va prendre de l’allure, transfor-mant YAOUNDE en vaste chantier depuisl’arrivée aux commandes de Gilbert TSIMIEVOUNA.

L’ère TSIMI EVOUNA

L’actuel délégué du gouvernement semblearriver aux affaires avec consigne spécialede la haute hiérarchique républicaine. Des

sources très introduites disent que le chefde l’Etat en personne lui aurait instruitd’aménager Yaoundé à l’instar de certainesgrandes capitales d’Afrique de l’Ouest. A-t-il par la suite bénéficié des circonstancesparticulières notamment des dotationsbudgétaires conséquentes; ou alors laconjoncture économique lui a-t-il été favo-rable au point de réaliser en quelquesannées seulement ce que bien de ses illus-

tres prédécesseurs n’ont pas pu pendantplusieurs décennies ? La réponse à cesinterrogations se trouve surement dansl’équation personnelle de l’homme. Celui-làque la rue appelle respectueusement JackBAUER n’a pas en effet tardé d’imprimer sesmarques. Lui qui, juste –là officiait commedélégué du gouvernement adjoint depuis14 ans. A-t-il observé alors qu’il était dansl’ombre des failles liées aux politiquesmanagériales de ses prédécesseurs ? proba-blement, puisque ses choix stratégiquesvont s’avérer efficaces, innovateursYaoundé va opérer dès lors une véritablemue, et donner du répondant à ceux quiestiment que l’inertie qui a gangréné laplupart de nos administrateurs était uncancer incurable. Et la capitale politique duCameroun se revêtit de nouveaux atours, auprix de bien des batailles, dont la plusfarouche est celle du remodelage descomportements.

Yaoundé : une ville en pleine mutation

Ministère des Postes et Télécommunication

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EVELOPPEMENT URBAIND

Rues et avenues rénovés, trottoirs pavés, carrefours relookés, espaces vertsfoisonnants, places publiques réaménagées… la cité capitale subit depuisquelques temps une véritable métamorphose.

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201021

Gilbert Tsimi Evouna et les espaces verts

Imaginez une ville sans espaces verts, une ville minérale ! La vie serait toutaussi froide et insipide. Yaoundé a échappé à cette éventualité et le boomdes espaces verts observé ces derniers temps est signe d’une renaissance.

Comment peut-on échapper au stress inhé-rent à la vie urbaine ? à la pression liée auxexigences professionnelles, au trianglevicieux qu’on peut traduire ici par taxiboulot-Dodo ? La ville vaste étendue auxpopulations hétéroclites et aux usagesparticuliers offre déjà en elle même uncadre de dépaysement, tellement la naturey est malmenée, pour laisser la place auxinfrastructures. La nécessité de recréer lessanctuaires où les amoureux de la naturepeuvent se recueillir et se ressourcer appa-raît alors comme une évidence logique. Lecas de Yaoundé, à lui illustre tout seul àmerveille cette pluralité de rôles attribués àl’existence des espaces verts.

Au plan de la salubrité publique, les espacesmarécageux et autres nomen’s land jadisenvahis par la mauvaise herbe et servantparfois de gîte pour les fumeurs de canna-bis et autres délinquants primaires, ont ététransformés en jardins fleuris en lieux saintsoù il fait bon d’y séjourner.

Yaoundé devient la ville la plus photogé-nique du Cameroun, ceci grâce à ses grandscarrefours aménagés et à ses sous-bois quifont mourir de jalousie et surtout d’envie defaire pareil, les autres communautés denotre République. Tous les Week-ends, cesvéritables petits jardins d’éden sont envahispar les Yaoundéens, Jeunes et moins jeunesdes familles entières parfois pour les photossouvenirs. Un secteur photographique lui-même en plein essor, avantage collatéral deces espaces verts. Les bois de la cité capitaleaccueillent des citadins en quête de médi-tation et d’introspection, ce qui est d’ungrand apport au plan humain. On quittegénéralement ces endroits là, revitalisé prêtà mieux affronter les défis de la grande ville.

Encourager les choix stratégiques aupremier magistrat de YAOUNDE GilbertTSIMI EVOUNA devient ici un devoir. Lui quia compris que sans espaces verts bien entre-tenus, PARIS ne serait certainement pas laville la plus visitée du monde. L’intérêt s’endégage donc de facto, prouvant qu’il estpossible de souvent joindre l’utile à l’agréa-ble. Bien plus, au plan écologique et didac-tique, la petite industrie florale en pleineexpansion à YAOUNDE participe à la vulga-risation des espèces que nos jeunes appre-nants étudient qu’à travers les photos deleur manuel de sciences naturelles. Lesespaces verts constituent des espaces de vie.Une vie végétale qui elle-même participe àl’épanouissement total des habitants d’unecité à leur bien être et à leur bien vivre.

Par Jeanne OTI

Hôtel de ville de Yaoundé

EVELOPPEMENT URBAIND

Gilbert Tsimi Evouna, le très efficacedélégué du gouvernement auprès de la

communauté urbaine de Yaoundé

Les espaces verts pourquoi en faire ?

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201022

Interview d’Arnaud Philippe Ndzana• Directeur des services techniques de la CUY •

NOUVEAUTÉS

TSIMI EVOUNA, jusqu’ou veut-il- aller ?

Depuis quelques années, la CUYentreprend un véritable défid’embellissement de la ville

Monsieur le Directeur, la structure quivous emploie est engagée depuisquelques temps dans d’importantstravaux de constructions, de réaména-gements et d’innovations. Quel est lerôle d’une direction comme la votredans ce processus ?Je vous remercie pour l’intérêt que vousaccordez à la communauté urbaine deYaoundé. Le rôle de la direction desservices techniques est d’essayer de suivretous les aspects techniques qui sont liésaux instructions du délégué. Il s’agit en faitde suivre la traduction dans les faits desinstructions du délégué du Gouvernement.

Pouvez-vous récapituler les grandschantiers que vous avez jusqu’ici menéstout en nous donnant leurs intérêts auplan esthétique et au plan usuel ?

Les grands chantiers ont porté surtout sur

les actions d’embellissement comme la

création d’espaces verts et le fleurissement

de jardins.

Il y a eu aussi l’aménagement des trottoirs

pour améliorer le confort des piétons en plein

centre ville, notamment à l’avenue Kennedy,

la montée âne rouge, l’avenue Conrad.

Des actions d’assainissement ont étémenées. Surtout pour essayer de dégagerdes zones inadaptées ou des constructionsqui avait été faite dans des zones impro-pres à l’habitat. C’est ainsi qu’on a procédéau déguerpissement dans la vallée duCEPER, sur le mont Mbankolo. Récemmentla rénovation des quartiers a été engagéedans des zones insalubres et inadaptéescomme les quartiers Ntaba et Briqueterie. A coté de ces actions qui portaient sur desquartiers, il y a eu une grande opérationd’assainissement dans le centre ville deYaoundé pour lui donner son lustre d’an-tan. Ceci en dégageant toutes les occupa-tions anarchiques qu’il y avait sur lestrottoirs et sur les abords des chaussées

La construction d’une ville étant unecontinuité, qu’est ce qui fait croire queles innovations d’aujourd’hui ne serontpas obsolètes d’ici très peu de temps ?Vous disiez tantôt que la construction d’uneville est une œuvre en perpétuelle évolutionet les technologies évoluent. Et tout ce quiest fait l’est pour que ce soit définitif. Le Délé-gué, chaque fois qu’il parle, exige qu’on fasse

EVELOPPEMENT URBAIND

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201023

les choses de manière définitive et non pas faire du provisoire qui peutpousser à revenir sur ce que l’on a déjà fait.

Quels sont les principaux problèmes que vous rencontrez avecles populations de Yaoundé ?Les problèmes qu’on a avec les populations sont des problèmes dediscipline et de sensibilisation. La ville a des règles d’urbanisme qu’ilfaut respecter et que parfois les populations ne maîtrisent pas. Lesautorités municipales devraient s’employer à le leur enseigner. C’estparfois lorsque ces règles ne sont pas respectées que les popula-tions peuvent vivre certains désagréments. Sinon à notre niveau,la sensibilisation est permanente bien qu’elle ne soit pas toujourssuivie de résultat probant. Toute fois il s’agit d’une œuvre qui doitse poursuivre.

Comment se passe la collaboration avec le Ministère de la villequand on sait que ce département ministériel et la commu-nauté ont souvent eu des conflits d’intérêts ?La division du travail n’est pas étanche. Plusieurs directions desdépartements ministériels interviennent dans la gestion urbaine. LeMinistère du développement urbain et de l’habitat est aussicompétent en matière de gestion urbaine pour le compte de l’Etatcentral et joue son rôle dans la mesure où en terme de décentra-lisation il coordonne ce qui se fait au niveau central. Mais il y aune coordination permanente qui fait que le Délégué et le Minis-tre s’entendent toujours pour savoir ce que chacun fait. Dans

plusieurs choses faite à la communauté, les financements appor-tés par l’Etat sont inscrits dans le budget du MINDUH. Dans certaincas le MINDUH transfère les crédits à la communauté Urbaine pourles mettre en œuvre.

En votre qualité de technicien en chef, avez vous un derniermot au moment où nous allons clôturer cet entretien ?Mon dernier mot est qu’on est dans une ville où il y a encore beau-coup à faire au plan technique. Plusieurs projets peuvent se mettreen œuvre et on devrait évoluer en fonction des moyens disponi-bles. Nous sommes donc à l’affût des crédits et des moyens definancement pour continuer à mettre en œuvre les projets retenuspar Monsieur le Délégué du Gouvernement.

par Ngota Biby et Djomo Patrick.

Rond point Nlonkak

Faites-nous part de vos suggestions à l’adresse : E-mail : rafalemedia@hotmail. fr

ou à la boîte postale : 13889 Yaoundé Cameroun

Yaoundé Ville fleurie

Ra

fale

media

EVELOPPEMENT URBAIND

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Par Eunice DESCHAMPS

La vraie histoire du Bois Sainte Anastasie

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Il est 8 heures du matin. À l’Est sur l’ho-rizon, le soleil ressemble à un immenseet splendide joyau pourpre. Ses rayons

qui annoncent l’aube d’un jour radieux,pénètre les vitres de notre petite voiture deservice, une Toyota grise" petit pays", en lesteintant d’un doré magnifique. Nous avonsdécidé de faire une promenade originale cesamedi dans le bois Sainte Anastasie. Nousfranchissons paisiblement le portail de l’en-trée principale du bois pour trouver uneplace encore libre. Abdouraman, notre photographe maison,armé de tout son arsenal, descend lepremier assurément, il ne voudrait pas raterune seule occasion pour immortaliser cecadre célèbre qui recèle autant de merveillesfleuries qui vous invitent à une histoire quise construit et s’enrichit perpétuellement. -Prof ! ne te laisse pas trop distraire, luilance le chauffeur…. je sais qu’il’y’a du beaumonde cela signifie aussi affaires. -Ne t’inquiète pas mon grand, ce quicompte c’est le résultat En un jeux de va et vient, on arpente cejardin depuis 4 h. Au début, par hasard, maisplus par passion aujourd’hui. Plus près denous, un allemand nous aborde dans unfrançais approximatif

-Je suis chercheur, et ce jardin produit unetelle exubérance de fleurs, d’herbes, d’arbreset d’arbustes entremêlés qu’il peut être aussidense qu’un sous bois de forêt tropicale. -Je rencheris en disant…. Vous avez tout àfait raison ! Comme la végétation envahitchaque espace libre, on pourrait d’abordcroire qu’il règne une ravissante pagaille. - En réalité reprend notre compagnon defortune... le jardin est bien arrangé etpartagé en quartier par des allées étroites,couvertes de pavés… j’aime surtout ses

petites haies de « duranta » qui permettentmême aux jeunes maries d’atteindre sansdifficultéleurs objectifs …. Quelle est sa superficie ?.... Nul ne vous ledira avec précision pour le moment…. MêmeJACK BAUER…. Eclats de rire partagés. -Attend ! Attend ! Voilà Sita qui arrive elleva sûrement nous en dire d'avantage. Bonjour Sita, comment Le délégué dugouvernement à t-il fait tout ceci ?- Il ne s'est pas passé un jour sans qu'il ne fassele tour complet du bois, il circulait même sur lesespaces marécageux il passait au chantier aumoins 4 fois par jours. Je me souviens unDimanche après avoir fait la messe de 11heures a la Cathédrale, en longeant par la placeWarda, je vois la voiture banalisée sous le bois.Comme un loup accompagne de sa femelle,vêtu de blanc je reconnais le pas leste du BaronHaussman. J'ai donc le plaisir de me joindre aeux pour une bouffée d'air frais. Quel battant!Dis-je intérieurement. Et, dès le lendemain matin, notre hommeaccélère les orientations, il donne de nouvellesconsignes. Il faisait toujours vibrer le chantierà son rythme. Car, tout était dans sa tête. il luifallait tout transmettre et au plus vite, surtouton sent en lui la détermination de faire, lavolonté d'agir avec obligation de résultat. Toutceci a pris du temps, beaucoup de temps.Semaines après semaines, mois après mois,c'était le même scénario; pendant trois annéesdurant. Un vrai pro !Fatigués mais très satisfaits intérieurement,après échange d’adresses avec nos compa-gnons du jour, nous prenions trois heuresaprès le chemin du retour et peut être pourun autre rendez-vous.

LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201025

Il était une fois, Balade au Bois Sainte Anastasie

UNE FORET TROPICALE EN MINIATUREFaut- il inscrire à tout prix le bois Sainte Anastasie parmi les jardinsqu’il faut voir dans sa vie ou à connaitre absolument ? Pour ceux quiaiment voyager, ils auront du mal à se situer entre un patio luxuriant,un jardin "réveil de sens", voire un jardin écologique ! Une chose estvraie, le bois Sainte Anastasie conserve bien ses couleurs tropicales.

EVELOPPEMENT URBAIND

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010

DU BON CAFE CAMEROUNAISLe département du Mungo nous avait déjàhabitué à nous produire du bon caféARABICA et ROBUSTA. Mais on peut prendredu plaisir à savourer un café toujours fraî-chement moulu au restaurant du Bois SteAnastasie. . Le café est lune des boissons lesplus appréciées par les touristes. . Les puristeschoisissent « Expresso » sous sa forme clas-sique appelée couramment "petit noir " c'est-à-dire qu’il n’y ajoute rien, sauféventuellement un peu de sucre. D’autres enrevanche y ajoutent du lait chaud pour réali-ser l’une de ses nombreuses déclinaisons telque « le cappuccino ». Aujourd’hui, les bois-sons à base d’Expresso représentent 90% devente en tout genre. Il n’y a pas de doute; uneconversation détendue autour d’une bonnetasse de café et de thé selon votre goût est unplaisir simple de la vie, surtout en pleinesaison de pluies à Yaoundé. Une boissonsavoureuse rapproche les gens, c’est peut êtrelà aussi, son côte le plus savoureux. par NZIMA BRICE

Made in « Oyom Abang »C’est sa propre création : en ce momentpersonne ne peut le suivre réellement,on ne voyait pas où est ce qu'il veut envenir. Ce sont ses multiples visites quinous font comprendre que c'est enfinà son goût. C’est alors pour lui lemoment de féliciter ses équipes. Laconstruction des boukarous a suivi lemême schéma, le branchement d'eauainsi que l'installation de lumière qu’ila importée lui même. Je n’oublie pas lajolie clôture qui vient courôner le disignde toute cette architecture paysagère.Un vrai homme du terrain !

Oui ! C’est un bijou !

Les plantes poussent, les chosesprennent forme, les ponceaux,comme les appelle notre existentia-

liste, sont en place, le marécage est drainé lefleurissement ajoute son décor, bref : toutest sous contrôle et toute la ville en parle.Les yaoundéens et ses visiteurs commencentà partager cette joie jusqu'au jour où ! ! !Charlie m'appelle "la mère vient vite le chefde l'Etat est ici au parc avec toute sa famille." Le confort visuel est un début du bonheur.Akiéé ! ONGOLA EWONDO vient de faire sonhistoire ! Thank you mister président…Qu’importe, nous l’aimons et l’acceptons tel,avec ses grands boukarous aux toits, verts,

nous prenons aussi duplaisir jour après jour, aumilieu des crotonschatoyants, de rosiersrouge, orange et blanc, debougainvilliers longeant lesponceaux sur les étangs et la rivièreOkozoa, « d’allamandas » jaunes et or, d’hi-biscus ou viennent flirter les colibris, le toutdominé par de jeunes eucalyptus.

Vous y trouverez votre compte !On soupçonne depuis longtemps que lecontact avec la nature réduit le stress, génèredes sentiments positifs, et apaise la souffrance.C’est ce que confirme une étude recente."Pendant leur période de rétablissement postopératoire, explique le quotidien en ligneSciences Daily, les patients en présence devégétaux soufraient moins, prenaient beau-coup moins d’antidouleur; avaient un meilleur

rythme cardiaqueet une meilleurtension artérielle93 % d’entre euxont affirmé que lesplantes consti-tuaient l’aspect leplus positif de leurenvironnement.Sans doute n’est-ce pas là, une pisteà explorer pourcombattre lamorbidité dans

notre cité capitale ?On pourrait imaginerfacilement dans un

premier temps et mêmepour les jours à venir, un

partenariat entre le bois SainteAnastasie, représentant tous les horti-

culteurs de la ville, et tous les centres hospi-taliers en l’occurrence : l"hôpital central,l’hôpital général, l’hôpital gynéco -obstétriqueet pédiatrique, le CHU; l’hôpital de la caisse...qui, pour l’amélioration rapide de l’état desanté de leurs patients, commanderaient desbouquets de fleurs naturels le matin, aux finsd’orner chaque chambre des internés, qu’est-ce que ça ferait très beau et utile !

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EVELOPPEMENT URBAIND

Il était une fois, Balade au Bois Sainte-Anastasie

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Le Jardin du Luxembourg

Superficie totale 23 haPérimètre intérieur 2 kmNombre d’arbres : Arbres d’allignement 2800Arbres d’ombrage 600Nombres d’arbustes 35000Des bassins 2800 m2

Des pelouses 54000 m2

Massifs d’arbustes 17700 m2

Massifs floraux 6000 m2

Jardin fruitier 2100 m2

LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010

Mr. Houlbert vous êtes directeur du servicede l’architecture du sénat à Paris, Vu l’en-vergure de votre poste quelles sont lesresponsabilités dont vous avez la charge ?Par définition notre service s’occupe àdonner l’essentiel pour les sénateurs :l’eau, la lumière, la télé, la climatisation, leréseau informatique etc.

Quels sont vos rapports avec la tutelle ?Notre juridiction va jusqu’aux grilles dujardin et jusqu’aux versants extérieurs desgrilles du jardin. Le sénat est dans sesdroits en ce qui concerne l’enceinte dujardin.

Parlant d’architecture, dites nous commentca se passe avec le jardin de Luxembourg,vous arrive-t-il de faire la conception pourle jardin et dans quoi ?Les jardins sont le service annexe. Nousavons une division qui s’en occupe. Cepen-dant nous avons un regard à ce que le jardi-nage soit bien fait donc à la hauteur desattentes de tout le monde qui y va : destouristes, des tournages de films, desfamilles.

En regardant l’harmonie paysagée on diraitque tout est fait d’une même main et d’unmême esprit vous arrive-t-il de travailleravec le secteur privé et comment cela sepasse-t-il ?C’est rare. Nos œuvres d’art sont parfois

commandées aux privés. Laplupart sont des œuvresanciennes du xixème siècle;nous avons aussi des dons destatus.

Dans l’ensemble qui décide deschangements et des aménage-ments qui s’opèrent dans vosservices ?Tous les travaux sont autoriséspar les questeurs. Lorsque lenouveau président à été éluune nouvelle politique s’estmise en place. Nous avonsmodernisé les programmes desalle de réunion à la demandedu président après un accordavec le bureau.

Qui finance ?Pour ce qui est des moyens

financiers, le sénat a une dotation qui estfinancée dans le cadre de la loi desfinances. S’il n’y a pas assez, on fait appelà une dotation spéciale. Mais c’est à éviter.

Mr. Houlbert parlez-nous de vos rapportsavec votre hiérarchie les sénateurs; est cequ’ils leurs arrivent de vous commanderdes modèles de travaux précis ?Ce n’est pas le rôle des sénateurs. Dans sonhistoire le jardin est un héritage des char-treux avec un verger et notamment lespommiers. Le jardin a une collection d’or-chidées qui est de renommé international.Nous le faisons vivre en entretenant lepatrimoine du jardin du luxembourg.

Quels sont vos rapports avec le public pari-sien, vos réalisationssont elles les biensvenus ?Le public parisien estcourtois. Nous mettonsen place une politiqueculturelle. Nos portessont ouvertes au publicqui veut manifester desévènements à caractèreculturel; nous deman-dons une participationen rapport avec desaménagements faits etau prorata de la durée.

Pour ce qui est des expositions photos, lesénat ne met pas d’argent. L’exposant s’or-ganise avec des sponsors. Cette politiqueculturelle a été arrêtée. C’est ce qui est lecas de l’opéra en plein air.

Comment ça se passe avec la mairie du6eme arrondissementLes questeurs du sénat donnent les auto-risations des travaux aux personnes quidemandent à faire des travaux, comme unpermis de bâtir dans, le jardin pour leurcompte et pour leur exploitation sousréserve de l’environnement. Les études quisont soumis à notre appréciation restententièrement à la charge de l’exploitantprivé en question. C’est l’autonomie de l’assemblée parle-mentaire.

par Eunice DESCHAMPS

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enat, Zoom sur... S

Interview de Monsieur Jean Marie HoulbertDirecteur du service de l’architecture batiment et jardin du sénat à Paris

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201028

NOTRE REPORTAGE PHOTOS : Le jardin du Luxembourg en quelques vues...

Débridez votre créativité et profitez d'une source d'inspirationinépuisable que vous offre voilà bientôt 4 siècles (1611-2010) leJARDIN Du LUXEMBOURG à travers son patrimoine botanique

et architectural uniques ! Ceux qui se sont laissés transporter par ce cadre,savent assurément comment rester en première ligne pour tirer le meil-leur parti d'un environnement intelligent. C'est ce qui explique une idéecomparative entre le"LUCO"et le Bois sainte Anastasie de Yaounde. La reineMARIE DE MEDECIS l'avait voulu vaste tranquille et salubre, les héritiersl'ont accommodé aux exigences du futur, une autre manière de travailler. Situé dans le sixième arrondissement de Paris, le JARDIN DELUXEMBOURGest un jardin privé ouvert au public. Il reste un site au service des citoyens dontles installations servent de support à diverses activités : jeux, curiosités....

Par Verseau Verane

Un Paradis A Ciel OuvertLe futur tel qu'on rêve !

enat, Zoom sur... S

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201029

Madame Carmine vous êtes ingénieur encharge du jardin du Luxembourg, quelest exactement votre rôle sur le plantechnique ?

Mon rôle n’est pas uniquement technique :j’élabore et valide les choix techniques prispour tout ce qui concerne la vie du jardin,les serres de production et de collectionsvégétales qui y sont attachées, mais je gèreégalement une équipe de 80 personnes.

Pouvez vous récapituler le nombre depersonnes que vous avez sous votreresponsabilité et quelles sont leursdifférentes fonctions ?Le personnel qui assure l’entretien duJardin du Luxembourg, la production deplantes, la gestion des collections végé-tales et la décoration florales du Palais etdes réceptions est composé de 77 jardi-niers et aides-jardiniers, d’un mécanicien,de deux assistants techniques et de deuxingénieurs, dont moi-même.

Parfois on a tendance à croire que le jardinest une affaire de femme qu’en dites vous ?Absolument pas, un jardin est certes unlieu où la personnalité de celui qui le créeou l’entretient s’exprime mais où la tech-nique prime tout autant. Que la sensibilitésoit masculine ou féminine, nous avonsbesoin de la technique pour assurer lapérennité du jardin.

Pouvez vous nous direqui décide desaménagements à faireà travers le jardin, duchoix des fleurs et descouleurs ?

Je décide, en collabora-tion avec mon adjointeet le chef jardinier desaménagements à faire(replantation d’arbreset d’arbustes par exem-

ple). Les massifs de fleurs, dont je donneles grandes orientations, sont conçus parun des assistants techniques qui mesoumet pour validation ses projets.

Recevez vous régulièrement les de la partdes sénateurs pour les innovations ?Les sénateurs en tant que tels ne sont paspartie prenante dans les décisions qui sontprises concernant la vie et le devenir dujardin. Ces décisions sont du ressort desQuesteurs, trois sénateurs élus pour troispar leurs pairs pour gérer l’ensemble del’administration du Sénat, administrationdont dépend également le Jardin duLuxembourg

Au niveau du jardin rencontrez vous desdifficultés avec des visiteurs, quellessont leurs principales préoccupations ?Nous avons la chance d’avoir un publicparticulièrement respectueux du jardindans lequel il se promène et qui est trèsattentif au travail réalisé par les jardiniers.Nous avons également la chance d’êtreaidés très efficacement par les surveillantsdu jardin qui savent avec beaucoup dedoigté gérer le public lorsque cela estnécessaire.

Dans le souci d’améliorer les services deparcs et jardins à travers le monde,comment imaginez-vous une ville fleurie ?Le fleurissement n’est pas une fin en soi. Ildoit être vu comme un des élémentspermettant au citoyen de mieux vivre dansun environnement urbain où tout ce quiest entrepris doit mis en oeuvre dans lerespect de l’environnement et du dévelop-pement durable (gestion de l’eau et desdéchets verts, choix de matériaux écolo-giques, réduction des nuisances dues aubruit, etc.).

Par Daniel Louboutin

INTERVIEW DE MADAME CARMINE Ingénieurresponsable DU JARDIN Du LUXEMBOURG DE PARIS

enat, Zoom sur... S

Le Jardin du Luxembourg de Paris

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La destruction de l'environnementest un problème d’une telleampleur qu'il faudrait la coopéra-

tion de tous les acteurs nationaux et inter-nationaux pour le résoudre. Et il estvraiment temps que les entreprises réflé-chissent à la façon dont elles se débarras-sent de leurs produits. A mon avis, ellesdevraient envisager leurs activités soustrois aspects : la production, l’utilisation etl’élimination. Regardons autour de nous !Nous sommes capables de fabriquer desproduits, et de nous servir, mais malheu-reusement nous ne les jetons pas correc-tement. Parfois nous ne savonssimplement pas comment le faire en toutesécurité. La découverte au début du mois d'octobre2009 d'un dépotoir dans une cacaoyère deNkometou, une localité du département de

la Lekié vient davantage enrichir mesinquiétudes Au haut du podium, l’hopitalgynéco-obstétrique et pédiatrique deNgousso, d'ou sont partis les déchets,entendez par là les ordures ordinaires, maisaussi et surtout les éléments biomédicaux(parties du corps humain, poches de sang,objets tranchants et piquants), et lesEtablissements MANGA BESSALA ET FILS,prestataires de services pour la collecte, lepesage, le tri et l'enlèvement des ditsdéchets. Un tour dans les formationshospitalières de la cite capitale montreclairement que très peu possède un inci-nérateur tandis que les autres se remettentà la nature pour se débrouiller toute seule. Il y a un autre sujet qui fâche ! Et je ne suispas le seul à me plaindre contre la pollu-tion sonore ! Et cette fois, notre sacréchampion c'est le PMUC, qui gagne

chaque week-end le pari des décibels.Non... non... non. Nous ne sommes pasopposés à votre toute puissance média-tique à la télévision, à la radio et, même àla presse écrite, Mais seulement nous nesommes pas d’accord avec le grand bruitqui accompagne vos caravanes : çadéranges, ça perturbe, et ça gène... la tran-quillité des citoyens.Peut être, ne saviez vous pas que cettepollution est inquiétante, car elle entraînela surdité, le stress, l’hyper tension, l'in-somnie et une perte de productivité. Nospauvres enfants qui fréquentent desétablissements scolaires situés dans lesmilieux bruyants éprouvent parfois desdifficultés dans l'apprentissage de lalecture. Il reste maintenant à me convain-cre si ces décibels sont une thérapie pourles malades mentaux !

La chronique de Gilbert Ndebi

"Champions" Pollution ! “Il est vraiment temps que les entreprises réfléchissent à la façon dont elles se

débarrassent de leurs produits. A mon avis, elles devraient envisager leursactivités sous trois aspects : La production, l’utilisation et l’élimination”.

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 201031

On parle encore de l’Egypte

La vingt-septième édition de laCoupe d’Afrique des Nations s’estachevée dimanche 31 janvier

dernier en Angola. L’Egypte s’est sacréechampion d’Afrique pour la septième fois etsigne ainsi sa troisième victoire consécutivedans cette compétition en battant le Ghanapar 1 but à zéro. Avec cette 3ème victoired’affilée, l’Egypte a fait un exploit qui jusquelà n’avait été atteint par aucune autre sélec-tion du continent. Elle conservera ainsi défi-nitivement le trophée mis en jeu.

Tout compte fait, l’Egypte a su marquer sasupériorité. En 6 matches, elle a marqué 16buts et n’a pas connu de défaite tout au longde la compétition. Les statistiques sont claires,la sélection Egyptienne était la meilleure dece championnat. L’attaquant égyptien Moha-med Nagy Gedo, qui ne disputait en Angolaque sa première compétition internationaleavec les pharaons a été sacré meilleur buteur

de cette édition de la CAN 2010 avec à sonactif 5 buts marqués en 6 matches.

Rétrospective surl’organisationde cette CANL’on pourrait dire que l’organisation de la27ème édition de la CAN 2010 a connu denombreux couacs dans la mesure où elle acommencé de la pire des manières avec lemitraillage du bus du Togo qui a causé lamort de 2 togolais. Force est de constaterque l’opinion internationale se demandaitdéjà si le continent africain serait prêt pourrecevoir la coupe du monde en juinprochain. Sur le terrain, les pelouses n’étaient pas toutà fait prêtes. Il suffisait d’un tir violent pourque celles-ci s’arrachent. L’arbitrage quant àlui a été des plus calamiteux. De nombreuxerreurs d’arbitrage ont été légion dans cetteCAN, avec notamment des buts refusés ouaccordés injustement. Nous avons espoirque l’Afrique du Sud saura s’inspirer des

erreurs commises en Angola durant cetteCAN pour peaufiner l’organisation de laCoupe du Monde.

La prestation desMondialistesLes mondialistes sur lesquels tous lespronostics étaient ciblés sont passés à côtéde cette CAN. Le Cameroun et la d’Ivoire sont restés en quart de finale, l’Al-gérie et le Nigeria ont atteints les demifinale. Le Nigeria a bénéficié de la troisièmeplace et le Ghana quant à lui a obtenu lamédaille d’argent en améliorant sa classifi-cation de 2008.

par Madeleine ATEBA

L’Egypte, triple tenante du titre est entrée définitivement dans l’histoire du football africain à l’issue de la CAN 2010 en Angola

La joie après le but libérateur de GEDO

Faites-nous part de vos suggestionse-mail : rafalemedia@hotmail. frou B. P. 13889 Yaoudé Cameroun

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LA RAFALE MEDIA N°001 MARS 201032

Dixiades 2010En Décembre prochain, Ngaoundéré.

Dans la première moitié du mois de Décembre 2010 se dérouleront les deuxièmesjeux nationaux à Ngaoundéré. Occasion de revenir sur les objectifs de ceux-ci.

Le Comité Nationale Olympique et Sportif du Cameroun, encollaboration avec les fédérations sportives, s’est battu aurasoir pour guider les premiers pas de son nouveau né l’an-

née dernière. Le Colonel KALKABA MALBOUM n’a pas lésiné sur lesmoyens pour ce faire. En effet, la Jeunesse Sportive Camerounaise a déjà intégré dans soncalendrier la compétition dénommée « DIXIADES », une sorte de jeuxolympiques nationaux dont la première édition s’est déroulée enDécembre 2008 à Yaoundé. Avec un succès certain. Malgré lespetites courses enregistrées. Les Dixiades en 2008 c’était dix (10) jours de compétition regrou-pant les dix (10) régions du Cameroun. Les athlètes, cent quatre vingt(180) par région, compétissent dans dix (10) disciplines sportives. Cesont l’athlétisme, le basket-ball, la boxe, la gymnastique, le football,le handball, le judo, la lutte, le tennis de table et le volleyball. Pour laprochaine édition à Ngaoundéré deux (02) disciplines vont êtreaugmentés à la liste à savoir le cyclisme et l’haltérophilie. En outre,le football féminin viendra compléter le tableau à la grande satis-faction des passionnés du sport féminine, donc douze (12) disci-plines au total. Le nombre d’athlètes passera de 1800 à 1920 avec120 officiels, hormis les membres et encadreurs du Comité NationaleOlympique et Sportif du Cameroun (CNOSC). Le compte à reboursquand à lui a été lancé par le CNOSC le 12 Décembre 2009 à

Ngaoundéré. A Yaoundé, 1800 (mille huit cent) athlètes y ont prisactivement part en Décembre dernier. Quels sont les objectifs poursuivis par le Comité National Olympiqueet Sportif du Cameroun dans cette entreprise ? En fait le CNOSC àla tête duquel se trouve le Colonel KALKABA voudrait favoriserl’émulation au sein de la jeunesse sportive camerounaise. Ensuite, ilse propose de détecter, par l’organisation des Dixiades, des jeunestalents pour le sport d’élite. Enfin, faire bénéficier aux talents émer-gents d’un suivi et d’un encadrement leur permettant de mieuxdévelopper leur qualité si les jeux de Yaoundé en 2008 ont été placésous le signe de « l’émulation des jeunes et de la détection destalents », ceux de Ngaoundéré en 2001 seront sous le signe de « L’Ex-cellence », après deux (02) ans de travail acharné. Les Dixiades ne constituent pas seulement un évènement sportif.Les jeux nationaux sont aussi une parade d’expression culturellecalquée sur le riche patrimoine que compte le Cameroun en lamatière. Vivement les prochaines Dixiades, du 12 au 19 décembre 2010.

Colonel KALKABA MALBOUMPrésident du CNSOC

10 REGIONS 1 NATION

PORTS

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LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010

"BAMBINOS CAMEROUN"

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C’est en 2009 qu’a eu lieu la finaledes élections des miss et master"bambinos Cameroun" cérémonie

organisée par le centre culturel IBRAHIMA SAFRICOLOR et placée sous le haut patronagedu ministère du tourisme. Au départ près d’une centaine d’élèves âgésde 4 à 12 ans des écoles primaires et mater-nelles et même des centres sociaux tel queESSEDA ont pris part à cette compétitionceci sous la base des critères de l’excellenceet de l’attrait physique. Au finish, FadimatouNASSINA représentant le nord Camerounet NGUI Tassaré, pour le compte de larégion de l’Est ont été primés. Animés parles enfants eux mêmes, plusieurs autresactivités culturelles ont accompagné cetévènement, en l’occurrence les specta-cles de danse, de théâtre, de défilé demode, sans oublier l'intervention detonton “djoundjou” un as de l’humour.Petits originaires des différentes régions duCameroun, à l'instar du Parlement desenfants qui réunit chaque année 182 députesjuniors pour une socialisation politique, " bambi-nos Cameroun" se veut surtout culturel et artis-tique. Raisonnablement, ce nouveau conceptmérite d’être compris car au jour d’aujourd’hui, leCameroun a besoin des enfants qui portent en euxl'esprit de l'excellence, de l'éthique et du fair-play tout

en maitrisant leur pays dans ses aspects artis-tique, culturel et touristique.

L’objectif est de voir d’ici 2020 des fils etdes filles du Cameroun devenir des véri-

tables opérateurs culturel et touris-tique, oeuvrant pour la promotion duCameroun. Le public venu nombreux

pour la circonstance, composépour la plus part d'enseignants etparents, a été tenu en haleine.De l’avis du PDG du centre culturelIBRAHIMA'S AFRICOLOR Mr Ibra-

himDavid MOYOPO, compte tenu desmoyens limités, la sélection a été faite

uniquement dans les écoles deYaoundé. A l’avenir, elle se feradans les différentes régions du

pays ceci avec le concours desautorités publiques impli-

quées dans le projet etmême de certaines entre-

prises citoyennes. Assuré-ment, le palais polyvalent des

sports qui abritera la 3ème

édition nous réserve pleind’innovations.

Par AMSTRONG DJOU

La belle aventure se poursuit

Shelly PEREZ Présidente du club “Bambinos

Opération 300 000 jeunes pour 2020

ULTUREC

Page 34: RAFALE MEDIA MARCH 2010

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Le P DG du centre culturel et touristiqueMrs IBRAHIMA DAVID MOYOPO,reste optimiste quant à l’issue de son projet.

LES ENFANTS ET... le monde artistique

RAFALE : Qu'est qui peut justifier la création d’un club touriste bambinos ?

PDG : Ayant constaté que les enfants du Cameroun pour la plus part, étaientdéconnectés de leur culture d'origine, mais aussi avaient une connaissanceapproximative de leur pays, (236 langues parmi lesquelles une centainestandardisation) nous avons estimé qu’il fallait attaquer le mal a la racineet agir conséquemment.

RAFALE : Quel est le contenu de vos activités ?

PDG : Il est question de déceler les aptitudes chez les tout- petits et de les accom-pagner à devenir des artistes et des stars de demain. Notre travail est basésur des modules de formation bien adaptés avec des supports tels que lamusique traditionnelle, le théâtre, la danse, les travaux sur l'argile, lespeaux, les écorces et les lianes. Le mannequina trouve ici une place de choix en plus de ce qu’il comportecomme exigences

RAFALE : Et ou en êtes vous avec votre partenariat avec l’école internationale" SERGEET LES ANGES" ?

PDG : Effectivement cette institution qui est située au quarter Efoulan s'est inté-ressée très vite à se projet. Je me réjouis aujourd'hui de savoir que la prési-dente du club bambinos du CAMEROUN en FRANCE sort de cette structureElle s'appelle SHELLY PEREZ, une petite fille assez vaillante et pleine d'initia-tives malgré son petit age. Elle joue le rôle d'ambassadeur des enfants duCAMEROUN en France, avec mission de faire du CAMEROUN une destina-tion touristique pour les tout- petits pendant les vacances d’où le concept :

« TOUS AU CAMEROUN L’AFRIQUE EN MINIATURE »

Par ALAIN ZOGO

SCÈNE

ULTUREC

Je m’abonne pour ❏ 1 an (6 numéros) : 10000 F cfa ❏ 2 ans (12 numéros) : 19000 F cfaNom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Page 35: RAFALE MEDIA MARCH 2010

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Centre Médical de MeyomessalaMeyomessala Medical CentreMeyomessaIaTél' (237) 22 28 81 44Fax: (237) 22 28 81 44

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