rapport 10 bonnes raisons de suivre une e-formation
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UNIVERSITE LUMIERE LYON 2
- DUFA -
Diplôme Universitaire pour la formation d’adultes
2004/2005
Rapport de stage
10 bonnes raisons de suivre une e-formation
octobre 2004- Mai 2005
Etudiante : Responsable du Stage :
Bernadette Marchetti Anna Rita Galiano
Sommaire
Première partie
1. Le GRETA : un environnement riche
1.1 Présentation Générale du GRETA NORD ISERE1.2 Domaines de formation1.3 Le GRETA et Internet 1.4 Services aux entreprises1.5 La promotion sociale
2. Former différemment : être plus performant
2.1 Composition de l’équipe
3. Le projet E-QUATOR : Le support du stage
3.1 Problématique du projet 3.2 Objectifs du projet 3.3 Actions du projet 3.4 Descriptif du projet 3.5 Le profil des bénéficiaires
Deuxième partie
1. De l’ambition à l’implication : nos objectifs de stage
1.1 Les objectifs Universitaires 1.2 Nos objectifs Personnels : implication et projet professionnel1.3 Les objectifs et missions confiés par notre tutrice
2. De la conception de module interactif multimédia à l’expérimentation
2.1 Les missions définies par le GRETA 2.2 Un stage à rebondissement 2.3 Les différentes étapes des missions réalisées
ConclusionGlossaireBibliographieSitographieAnnexes
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Remerciements
Ce stage a pu être mené à bien grâce à la contribution et à la participation de plusieurs
personnes. Notre reconnaissance et appréciation à toutes les personnes qui ont partagé leur
expertise et donné de leur temps de façon conséquente.
Pascale Macé-Barril, notre tutrice de stage, pour le temps que vous avez consacré afin
de nous orienter dans nos recherches et missions et pour votre regard expert sur la
méthodologie employée. Pour nous avoir permis d’assister à toutes les réunions et
séminaires relatifs au projet Européen E-QUATOR, permis de réaliser ce stage dans
les meilleures conditions.
Marie-Josée Chaléat, formatrice au GRETA, dans le cadre de l’étude terrain pour sa
disponibilité et ses conseils éclairés
L’ensemble des personnes rencontrées et interrogées dans le contexte de notre
expérimentation du module E-FOOD
Nous remercions collectivement les membres du Projet Européen pour les discussions
fructueuses que nous avons eues, pour nous avoir confronté à la diversité et la richesse des
travaux de recherche en e-formation.
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Introduction
Les principaux défis auxquels la France et l’Europe doivent faire face sont la production de
contenus de formation conçus à partir de nouveaux modèles d’apprentissages et la mise à
niveau de la population au regard des technologies de l’Information et de la Communication.
En Europe, comme ailleurs, les premières initiatives en matière d’apprentissage en ligne n’ont
pas toutes été couronnées de succès, loin de là. Elles laissaient souvent les apprenants isolés,
sans possibilités d’interaction, trop rigides. Elles n’étaient pas adaptées aux besoins des
apprenants. Aujourd’hui, le progrès des technologies et une meilleure connaissance de la
formation en ligne permet l’élaboration de produits de meilleure qualité, plus souples et
mieux adaptés aux besoins des utilisateurs.
Les TIC peuvent provoquer l’apparition d’une « fracture numérique ». En effet, la non
maîtrise des TIC peut constituer un véritable handicap pour l’intégration sociale et
professionnelle, et l’épanouissement personnel. C’est pourquoi il nous semble important de
promouvoir la culture du numérique.
Les TIC, la e-formation, sont des préoccupations très en vogue. Il suffit, pour s’en rendre
compte d’aller dans une bibliothèque, ouvrir un journal, les TIC y sont souvent exposés. Du
monde de l’éducation à la formation, de l’industrie au commerce, et des médias au social, tous
évoquent ces termes. La représentation que nous nous faisions de tous ces mots était vague et
il nous a fallu savoir ce qu’ils pouvaient signifier et recouvrir.
Nous entendons souvent de la part d’acteurs de la formation, d’étudiants, de chefs
d’entreprises, de formateurs, s’exprimer des interrogations sur leur utilisation. Aujourd’hui
peu d’individus développent une vision claire et construite de l’usage des TIC en formation.
Nous avons commencé par nous pencher sur ces définitions en première année de DUFA et
engagé un travail de recherche. Nous avons réalisé quelques diapositives PowerPoint intitulé
le B.A.BA de la formation ouverte et à distance car il nous semblait important de
3
communiquer et de mutualiser à ce moment là. Ce travail de recherche, d’investigation, nous
a permis d’éclaircir notre vision sur les nouvelles technologies, notamment la Formation
Ouverte et A Distance. Cette réalisation fut prétexte à réaliser notre dossier de cours TIC en
première année. Nous avons ensuite présenté notre dossier à deux groupes de personnes, le
premier était constitué de nos collègues étudiants formateurs de première année, le second de
quelques futurs formateurs en entreprise. Nous avons effectivement pu nous apercevoir que
les définitions véhiculées par les médias semblaient être approximatives voir inexactes tant la
confusion était grande dans l’esprit du public.
Notre stage de première année en organisme fut un véritable et excellent support pour
comprendre et continuer nos recherches. En effet, nos missions furent de développer la
Formation Ouverte et A Distance au sein d’un Atelier de Pédagogie Personnalisée et d’initier
un public de basse qualification à la recherche sur Internet afin de faciliter leur accès à
l’emploi. Nous demeurions sur un terrain d’investigation riche et nous nous posions des
questions sur les outils d’amélioration de la relation formation emploi. Au-delà de nos
motivations pour une reprise d’étude, nous fûmes aspiré par notre désir de connaître, de
rechercher, d’expérimenter un domaine inconnu pour nous jusque là.
A partir de toutes ces interpellations, il nous a semblé que l’utilisation de ces outils et
l’installation de ces nouveaux dispositifs devaient être … un questionnement fondamental à
propos de notre futur métier de tutrice, formatrice, accompagnatrice, conceptrice de contenus
de formation en ligne.
Nous vivons dans un bouleversement profond et durable de nos modes de communication,
d’échanges et de production. La formation n’y échappe pas. Comment dès lors mesurer ces
impacts, comprendre l’enjeu, découvrir les premières pratiques, identifier les nouvelles règles
du jeu et percevoir nos futures compétences nécessaires ?
Nous avons commencé par ouvrir un livre dont le titre semblait présager que le sujet serait
traité de manière générale. Il s’agissait de « e-formation 1» de Philippe Gil. Il stipule que pour
le terme e-formation, « deux acceptions plus ou moins larges sont possibles. La première
désigne un concept de formation dans lequel la technologie (e pour électronique) s’instille
dans tous les pans de l’activité formation. La seconde plus restrictive désigne comme e-
1 Gil .P, e-formation,NTIC et reengineering de la formation professionnelle,Paris,Dunod,2003,235 pages
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formation tout processus ou toute organisation de formation utilisant les technologies du
Web ».
Cette définition montre bien à quel point le domaine est vaste et complexe. Les TIC sont un
large champ où s’entrecroisent de nombreuses différences de sens. De ce fait, nous pouvons
déduire la difficulté de conceptualisation et de représentation des mots e-formation, e-
learning, formation ouverte et à distance. Nous nous apercevons que ces termes sont à la
mode, on parle plus rarement de formation ouverte et à distance. La signification de ces
termes, utilisés dans la presse généraliste et les publications spécialisées sont souvent très
différentes, et pourtant les lecteurs non avertis, ainsi que certains auteurs, pensent les termes
synonymes.
Nous avons pu trouver un lexique réalisé par un groupe de travail, tous membres du Forum
Français pour la Formation Ouverte et à Distance. Ils ont tenu à préciser que ce lexique ne
voulait avoir aucune prétention normative. Les définitions proposées n’ont pour seule
ambition une clarification des termes. Par TIC/NTIC, ils entendent donc ici principalement :
1) « L’informatique en général et ses champs d’application reconnus, comme la
robotique, la bureautique ou l’intelligence artificielle, mais aussi certains
développements plus récents de la numérisation de l’information comme l’opto-
éléctronique (CD-ROM), le multimédia et la réalité virtuelle.
2) Les télécommunications à base numérique : télématique, autoroutes de
l’information, communication interactive par fibre optique, par la
câblodistribution ou la téléphonie, transmission par satellite, etc2 ».
La circulaire DGEFP3 n° 2001/22 du 20 juillet 2001 relative aux formations ouvertes et à
distance définit la FOAD comme « un dispositif souple de formation organisé en fonction des
besoins individuels ou collectifs (individus, entreprise, territoires). Elle comporte des
apprentissages individualisés et l’accès à des ressources et compétences locales ou à distance.
Elle n’est pas exécutée nécessairement sous le contrôle permanent d’un formateur. » […]
« Les FOAD se distinguent des modalités de formation classique appelées communément
« formations présentielles ». Les FOAD recourent à des modalités de formation pouvant se
combiner ». Notons que ce lexique fait apparaître le terme e-formation comme un sous
ensemble de la FOAD, qui s’appuie sur les réseaux électroniques. Il n’existe pas encore de 2 Louis Berlinguet et al, Miser sur le savoir, Les Nouvelles Technologies de l’information, Conseil de la science et de la technologie, 1994, p.29.3 La circulaire DGEFP n°2001/22 du 20 juillet 2001 relative aux formations ouvertes et/ou à distance : http://ressources.algora.org/reperes/reglementation/textes/dgefp0122.asp
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définition savante voire politique de ce terme, la e-formation étant encore très peu ou pas
conceptualisée.
Ainsi, après un cheminement dans différents ouvrages, Nous avons retenu une définition qui
nous a permis de définir un objet d’étude pendant le stage. Le terme e-learning est définit
comme le terme anglophone de la e-formation : « e-learning définit tout dispositif de
formation qui utilise un réseau local, étendu ou Internet pour diffuser, interagir ou
communiquer. Ce qui induit l’enseignement à distance, en environnement distribué (autre que
l’enseignement par correspondance classique), l’accès à des ressources par téléchargement ou
en consultation sur le net. Il peut faire intervenir du synchrone ou de l’asynchrone, des
systèmes tutorés, des systèmes à base d’autoformation, ou une combinaison des éléments
évoqués 4». Cette définition nous paraissait plus fouillée, précise, celle-ci évoque le e-
learning comme un outil qui permet de multiplier les possibilités d’utilisation pour les
formateurs et apprenants.
Le but de ce stage consiste à nous intéresser à quels types d’apprentissages les TIC peuvent
être utiles ? Réfléchir aux changements apportés par l’évolution des documents hypermédias,
à la conception d’application multimédia pour aider les apprentissages. Nous allons nous
intéresser aux moyens de parvenir à un aboutissement qui réponde à cette question. Nous
allons tenter de répondre à la question : comment le e-learning peut être utilisé comme un
outil d’approche pédagogique et formative dans le but de faciliter l’apprentissage de publics
cibles?
Société de l’information, société de la connaissance, société du savoir. Ce rapport de stage
voudrait être un panorama transversal aussi d’une société où les TIC sont omniprésentes. Se
pose aussi la question de savoir quel est le rôle, la place de ce que nous appelons « en bon
français » e-learning. Le tableau qui en ressort, figé l’espace d’un instant, est forcément
incomplet, voire injuste, puisqu’il traite d’un champ extrêmement dynamique, caractérisé par
des processus très divers qui mettent au défi le pouvoir d’adaptation de tout système
d’éducation et de formation.
Se créent ainsi de nombreuses fractures, entre technophobes et technophiles, entre
générations, entre hommes et femmes, entre généralistes et spécialistes, entre recherche et
pratique, entre enseignement et apprentissage, entre école et société, entre enseignants et
décideurs, entre ….. et nous en passons. Alors, il s’agira en terme d’équité pour tous dans
cette hypothèse, devant certains changements paradigmatiques incontournables, de trouver
des aménagements pour laisser co-habiter différentes compétences acquises par les uns et les
4 Groupe de travail « conduire un projet de FOAD »: http://www.fffod.org/fr/frame.asp
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autres. Un système clé en main pour la reconnaissance individuelle des savoirs, des savoirs
faire et des savoirs être avec les TIC n’est pas pour demain. Mais il y a heureusement une
prise de conscience qui se fait lentement sur le besoin de répondre à cette demande. Et
certaines réponses existent, il reste à trouver le bon équilibre entre liberté d’usage et
réglementation de ce même usage.
Pour ce faire, nous nous sommes servi d’apports théoriques au travers de lectures. Notre
travail repose essentiellement sur la lecture d’auteurs contemporains puisque les recherches et
études dans ce domaine datent des trente dernières années. Nous remarquons que tous ces
auteurs ont souvent des points communs, notamment leur parcours très atypiques, de
chercheurs, formateurs, professeurs d’Université en sciences de l’éducation, consultants en
entreprise, responsables de formation ou chargé des technologies de formation. Leur longue
expérience professionnelle les a conduit au fur et à mesure sur les chemins de la recherche en
e-learning. Ils sont devenus expert grâce à leurs recherches et expérimentations et témoignent
des situations vécues. Leurs ouvrages sont souvent réalisés à partir d’études, d’expériences et
d’analyses menées tant dans les milieux éducatifs et universitaires qu’en entreprises.
En Juillet 2004, il nous semble opportun de nous intéresser aux enjeux d’un projet Européen
en cours sur le thème de la e-formation afin de bénéficier d’un terrain d’expérimentations. Ce
sera le support de travail de notre stage. Nos motivations sont aussi de pouvoir partager les
expérimentations des différents partenaires présents sur ce projet. Nous allons nous servir de
ce projet pour animer et accompagner des groupes de publics cibles afin de mener les
expérimentations. Nous avons pris aussi la décision de concevoir via un logiciel, un cours en
ligne ou sur cd-rom pour une des expérimentations afin de nous mettre à la place d’un
formateur concepteur de formation en ligne. Nous allons nous servir de l’apport théorique et
des évaluations de la mise en pratique des modules de e-formation dans le contexte du projet
pour mettre en évidence quelques critères susceptibles de légitimer les raisons de se former
différemment par l’utilisation de l’e-formation pour un public de basse qualification.
Nous n’allons pas donner dans ce travail de normes ou valeurs auxquelles nous attacher.
Nous allons nous contenter de rendre compte d’un travail de conceptualisation du mot e-
learning et d’une application possible dans la pratique professionnelle des formateurs. En
même temps, notre réflexion n’est qu’une étape dans notre travail de compréhension de
l’impact des outils multimédia et des TIC sur les processus d’apprentissages et nous
soulignons l’immensité du travail qu’il reste à faire pour qu’il ne soit pas utile de revenir sur
ce point.
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Première partie
1. Le GRETA : un environnement riche
1.1 Présentation Générale du GRETA NORD ISERE
Le GRETA Nord-Isère est un organisme public de formation continue.
Il fait partie du réseau de la Délégation académique de la Formation Continue
Le GRETA Nord-Isère est un groupement de 34 établissements d'enseignement (lycées,
lycées professionnels, collèges) du Nord-Isère fédérant leurs ressources humaines et
matérielles pour organiser des actions de formation continue pour adultes (sa vocation de
service public).
Le GRETA Nord-Isère, c'est un réseau décentralisé d'interlocuteurs : Conseillers en formation
continue, formateurs, établissements de proximité dotés d'équipements adaptés, des parcours
de formation personnalisés, adaptés à la demande
Le GRETA Nord-Isère, un réseau de proximité :
Bourgoin-Jallieu (lieu de notre stage)
Ville Nouvelle (Villefontaine, l'Isle d'Abeau, St Quentin Fallavier, La
Verpillière)
Pont de Chéruy - Crémieu
La Tour du Pin - Pont de Beauvoisin - Morestel - Montalieu
Le GRETA Nord-Isère en chiffres :
130 salariés permanents.
193 intervenants.
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3 549 stagiaires en 2005.
829 236 heures de formation / stagiaires en 2005
Le GRETA Nord-Isère : une réponse adaptée à des publics diversifiés.
Demandeurs d'emploi.
Jeunes de moins de 26 ans.
Salariés.
Responsables d'entreprises, de collectivités
1.2 Domaines de formation
Industriel
Bâtiment
Informatique - Services - Logistique
Information - Communication - Internet
Graphisme - Publication assistée
Formations générales
PREPARATION AUX DIPLOMES DE L'EDUCATION NATIONALE (du CAP au
BTS), validés par un examen traditionnel ou par unités capitalisables.
PREPARATION A DES CERTIFICATS DE QUALIFICATION (CQP) en partenariat
avec les branches professionnelles.
DES QUALIFICATIONS adaptées aux besoins et aux situations particulières des
entreprises, validées par une attestation de capacités acquises
DES REMISES A NIVEAU En français, mathématiques, sciences, anglais etc... pour
acquérir un diplôme, une qualification ou une promotion.
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LA VALIDATION DES ACQUIS DE L'EXPERIENCE
Une nouvelle possibilité pour obtenir un diplôme
POUR QUI ?
Toute personne ayant eu une activité salariée, non salariée ou bénévole pendant au
moins 3 ans, peut faire valider ses acquis. L'ensemble des diplômes technologiques
et professionnels de l'Education Nationale sont concernés (du CAP aux BTS) *. Un
dispositif est mis en place dans chaque académie pour accueillir les demandes.
* Les titres à finalité professionnelle et les certificats de qualification peuvent
également faire l'objet d'une validation.
COMMENT ?
Un jury composé d'enseignants et de professionnels peut décider de l'attribution du
diplôme complet, sur présentation d'un dossier par le candidat. A défaut, il peut
valider l'expérience pour une partie des connaissances aptitudes et compétences
exigées pour l'obtention du diplôme.
AVEC QUI ?
Une structure spécifique créée par le GRETA Nord Isère propose une aide
méthodologique pour constituer le dossier et met en place les formations
nécessaires pour les épreuves devant faire l'objet d'un examen.
1.3 Le GRETA et Internet
Les technologies de l'information et de la communication transforment les
relations et permettent une large ouverture sur le monde.
INTERNET est un immense réseau où il est parfois bien difficile de
trouver une information sans quelques connaissances de base.
Pour mieux appréhender cet univers nouveau, le cyberespace, le GRETA
Nord-Isère propose plusieurs modules de sensibilisation et de formation
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aux outils INTERNET.
Internet, c'est quoi ? Module de découverte, entièrement personnalisé
en fonction de la demande. Découverte du web, des news groups et du
courrier électronique. Modules personnalisés d'approfondissement des
connaissances : la recherche d'information avec les moteurs de recherche.
Pratique du courrier électronique.
Internet dans l'entreprise (sensibilisation) Pour qui ? Pour quoi faire ?
Quelles utilisations pratiques : publicité, marketing, informations, veille
concurrentielle etc... Personnalisé en fonction du contexte de l'entreprise et
des objectifs visés.
Création d'un site WEB : Nom de domaine, réalisation du cahier des
charges, composition des pages, notions de graphisme, gestion de
l'arborescence, hébergement du site, promotion du site, enregistrement sur
les principaux moteurs de recherche. Logiciels utilisés : Frontpage 2000 ou
Dreamweaver 3
Images et graphismes pour le web : Numérisation, retouche, création
d'images. Logiciels utilisés : PaintShop Pro 7 ou Photoshop
Voici quelques projets en FOAD au niveau du Greta Nord Isère :
BTS Informatique de Gestion, totalement en e-Learning (co-traitance avec un
organisme de formation spécialisé en e-Learning).
Projet sur 2001 et 2002 pour mettre en place des modules technologiques dans le
domaine agroalimentaire, réservés aux candidats éligibles à la promotion sociale.
Suivi de jeunes en contrat de qualification via la visio-conférence (l’éloignement
géographique entre le centre et l’entreprise d’accueil du jeune rendait le suivi sur le
lieu de l’entreprise difficile à organiser ; d’où, cette solution).
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1.4 Services aux entreprises
Des conseillers en formation continue
au service des entreprises
pour développer leurs ressources humaines et leur compétitivité
grâce
AU CONSEIL EN FORMATION
Aide à l'élaboration et mise en place du plan de formation.
Analyse d'activité - référentiel de compétences.
Étude de poste - référentiel des emplois.
Étude de l'organisation - le manuel qualité.
Formation des tuteurs d'entreprises.
Analyse - synthèse - résolution de problèmes.
Les outils de la qualité.
Les aides publiques aux entreprises (DRTEFP, DRIRE, DRE...)
1.5 La promotion sociale
SE FORMER EN DEHORS DU TEMPS DE TRAVAIL
Les cours de Promotion Sociale et Professionnelle sont financés en
partie par le Conseil Régional. Ils permettent de faire une démarche de
formation en dehors du temps de travail pour :
- Se prémunir contre les risques d'exclusion.
- Adapter ses connaissances à un nouvel environnement de travail.
- Accéder à une promotion.
- Se réinsérer dans un nouvel emploi.
- Acquérir des compétences transférables dans le secteur associatif ou
d'utilité sociale.
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PUBLIC CONCERNE
Salariés, commerçants, artisans, emplois jeunes
Bénévoles d'associations
Demandeurs d'emploi
Personnes en réinsertion professionnelle
LES ACTIONS INTERNATIONALES
Le GRETA Nord-Isère est engagé dans plusieurs actions internationales avec le Maroc,
l’Algérie et le Laos.
2. Former différemment : être plus performant
2.2 Composition de l’équipe
Cette équipe est composée de trois formatrices :
Pascale Mace-Barril : ma tutrice chargée de mission
Marie-josée Chaléat :formatrice
Catherine Chauvin : formatrice
Sylviane Biga : formatrice
Gilles Barbier : informaticien
Bernadette Marchetti : stagiaire formatrice
Tutrice : Madame Pascale Macé-Barril est Chargée de mission en Formation Continue pour
adultes appartenant à un réseau national, dépendant du Ministère de l’Education Nationale.
Elle travaille sur le secteur industriel, et plus particulièrement dans le secteur agroalimentaire.
Dans le cadre de son activité de développement et commercialisation de nouveaux produits de
formation, elle travaille sur le développement d’une offre modulaire en Formation Ouverte et
à Distance destinée au secteur agroalimentaire.
3. Le projet E-QUATOR : Le support du stage
Au sein du GRETA, et pour notre stage le support de travail fût un projet Européen nommé
« e-quator » (E-QUality Training Organization), ce qui signifie La technologie au service de
l’Insertion et notamment l’accès au marché de l’emploi. Ce projet dure 3 années et regroupe
une quinzaine de partenaires.
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Les technologies de l’information et de la communication permettent d’envisager des
solutions nouvelles à des problèmes anciens.
3.1 Problématique du projet
Quelles sont les solutions de la formation professionnelle face à la désaffection des métiers de
basse qualification dans les PME/PMI des secteurs industriel et rural ?
La e-formation paraît une solution adaptée car elle permet :
de mutualiser des ressources (personnel, locaux) ;
rassembler réellement ou virtuellement des personnes isolées géographiquement ou
socialement ;
proposer une nouvelle attractivité de ces secteurs en intégrant les nouvelles
technologies.
3.2 Objectifs du projet
L’objectif du Projet e-QUATOR est de créer et d’expérimenter des dispositifs
de e-formation qui permettront d’améliorer durablement les possibilités
d’emploi des publics en difficulté, en les qualifiant professionnellement. Ces e-
formations présentent l’avantage d’être innovantes, valorisantes, concrètes et
adaptées à chaque profil d’apprenant. Elles donnent l’envie et les moyens
d’apprendre.
3.3 Actions du projet
Le projet se décline en trois étapes :
Identification des besoins des différents publics au regard des TICE (technologies de
l’Information et de la Communication Educatives) et de leur environnement
(organismes, formateurs…).
Ingénierie et formation de formateurs pour l’intégration de nouvelles pratiques
pédagogiques, notamment les TICE.
Expérimentation des formations : recherche de solutions concrètes à travers les
différents dispositifs mis en place pour ces publics en difficultés. C’est sur cette
action en partie que nous intervenons lors du stage.
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Résultats attendus du projet : Repérer les bonnes pratiques et les freins rencontrés lors des
expérimentations pour parfaire ces formations, ce qui aura des conséquences sur :
Les apprenants, en leur donnant envie de se former, d’acquérir plus d’autonomie et
ainsi améliorer l’image de soi.
Les formateurs, en élargissant leurs compétences d’intégration des nouvelles
situations d’apprentissage par rapport aux systèmes de formation classique.
Les organismes, en leur montrant l’intérêt des nouvelles technologies dans les
formations professionnelles.
3.4 Descriptif du projet
Le projet e-quator est un projet européen dont l’objectif principal est de créer et
d’expérimenter des dispositifs de e-formation qui permettront d’améliorer durablement les
possibilités d’emploi des publics en difficulté, en les qualifiant professionnellement.
L’enjeu est clairement défini mais une question reste posée :
«Comment mettre en œuvre de tels dispositifs de formation intégrant les TICE ? Avec une
pédagogie, des acteurs de formation, des contenus et des modalités spécifiquement adaptés à
ce public en difficulté ? ».
Tout reste à inventer, la e-formation commence tout juste à être utilisée (à titre de
comparaison elle représente 60% des dépenses de formation aux Etats-Unis contre 2% en
France, source THOT), et concernant les publics en difficulté, très peu d’expérimentations ont
été faites et là encore aucune donnée concrète n’est disponible quant à la méthodologie de l’e-
formation qu’il faut utiliser pour atteindre l’objectif de qualification et de
professionnalisation.
Ce que nous savons aujourd’hui c’est que:
- les apprenant doivent être situés au centre de la problématique. Il faut porter attention
à leurs motivations, leurs représentations et leurs pratiques, c’est une condition
déterminante de l’efficacité des dispositifs médiatisés de formation ouverte et à
distance.
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- Le véritable défi des FOAD n’est pas un défi technologique, c’est un défi d’ingénierie
de formation et d’ingénierie pédagogique pour que chaque apprenant bénéficie du
parcours le plus efficient. C’est un nouveau métier ou c’est pour le moins une nouvelle
dimension du métier de formateur qui ne peut se concevoir qu’au sein d’une équipe
pédagogique et technique pluridisciplinaire et multi compétente.
- La FOAD doit évidemment former différemment et miser sur un suivi très réactif, tout
en gardant le lien privilégié entre le formateur et l’apprenant.
C’est sur ce constat que le projet E-quator s’est construit : mobiliser autour d’un objectif
d’insertion professionnelle de publics en difficulté, les acteurs de celle-ci, ceux de la
formation, ceux des TICE, les représentants d’entreprises… pour étudier, expérimenter,
valider ces nouvelles approches pédagogiques et formatives à destination de ceux qui
aujourd’hui en sont exclus.
Il paraît nécessaire de pouvoir définir un profil de publics afin de mieux déterminer ses
besoins et attentes au regards de ces nouvelles technologies de formation.
3.5 Le profil des bénéficiaires
Il est important de rappeler que l’objectif final du projet est d’améliorer la qualité et l’accès à
l’e-formation en levant les difficultés pédagogiques et organisationnelles identifiées. Il
profitera donc à l’ensemble des apprenants des organismes partenaires, tout en se concentrant
sur l’amélioration de la situation de certains publics en difficultés sur le marché du travail.
Le projet comprend plusieurs catégories de bénéficiaires:
- Les personnes peu ou non qualifiées et celles sans emploi.
- Les salariés en difficulté face à l’évolution rapide du secteur mais dont les conditions
de travail ne facilitent pas l’accès à la formation en mode classique.
- Les personnes dont la situation géographique éloignée des centres entrave l’accès à la
formation et aggrave de surcroît un déficit de qualifications.
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- Les personnes souffrant d’un handicap physique et moteur.
Le niveau de développement de l’e-formation ne permet pour l’instant d’exploiter toutes les
potentialités des TICE pour ces publics en difficulté. Les partenaires souhaitent donc
s’attacher à développer des méthodologies transversales à tous ces profils pour améliorer la
qualité de l’e-formation.
Le caractère innovant du projet est donc clairement posé.
Innovation
La e-formation revêt un caractère innovant qu’il est important de souligner. En effet les
partenaires conçoivent l’e-formation comme une méthode innovante pour la capacité
d’insertion professionnelle de certains publics qui ont difficilement accès à la formation ou
pour qui un apprentissage personnalisé s’impose. L’utilisation des TICE permet d’une part un
accès plus large et plus flexible à la formation, dispensée à distance elle permet, d’autre part,
de développer des méthodes d’apprentissage plus individualisée et adaptées aux difficultés de
la personne apprenante. L’acquisition de connaissance informatique par la manipulation
d’outils multimédias constitue également une importante plus-value de l’e-formation pour la
capacité d’insertion professionnelle.
Le projet peut également permettre de rétablir certaines inégalités sociales.
Egalité des chances
La e-formation c’est également un moyen de rétablir l’égalité des chances entre les hommes
et les femmes L’égalité des chances entre les hommes et les femmes est également une
préoccupation du projet. Les publics féminins en recherche de qualification sont des
bénéficiaires au même titre que les personnes peu ou non qualifiées cibles du projet et dont le
profil répond à différents critères. Il s’agit généralement de femme ayant interrompu leur
parcours professionnel ou leur formation initiale. Leur réinsertion socioprofessionnelle
nécessite le plus souvent une remise à niveau ou l’acquisition de nouvelles compétences. Il
s’agit également des femmes dont les conditions de travail et la situation familiale font
obstacle à leur accès à la qualification.
L’e-formation est donc particulièrement adaptée à leur situation car elle permet de concilier
plus facilement leur vie familiale et leur évolution professionnelle, en se formant à domicile et
« à la carte » sur des modules qualifiants, tout en manipulant des outils issus des TICE.
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Le projet sera considéré comme réussi si:
- Les partenaires auront élaboré des méthodologies sous forme de guides, aux fins de la
généralisation et de l’amélioration de la qualité de l’e-formation, transversales aux
organismes participants, transférables et spécifiques au public identifié.
- Un certain nombre de formateur auront pu acquérir la maîtrise des outils techniques
d’e-learning. Ils auront à leur disposition des référentiels métiers et des guides
pédagogiques.
- Les apprenants en difficulté auront constaté des améliorations apportées et auront été
convaincu par l’outil d’e-formation. Ils auront bénéficié de modules de formation au
cours de l’année 2003.
- Les statistiques produites par les outils d’e-learning sur l’utilisation faite de ces outils
par les apprenants (nombre d’heure) auront été exploitées pour évaluer le dispositif
d’e-formation et le modifier le cas échéant. Elles auront notamment renseigné sur le
taux d’abandon. Elles auront été suivies d’une enquête de satisfaction.
- Le nombre d’enseignement dispensé en mode ouvert et à distance aura augmenté
significativement à l’horizon de la rentrée de septembre 2005.
- Le personnel administratif sera opérationnel pour gérer les inscriptions et le suivi des
apprenants en ligne.
- Des solutions auront été trouvées au problème de l’accès au matériel informatique
éventuellement sous forme de mise à disposition ou par une étude avec les
collectivités locales compétentes et d’autres secteurs de la formation pour la
répartition territoriale des centres d’enseignement.
- De surcroît, l’avancement dans la réflexion aura permis aux partenaires de s’engager
dans une démarche de définition d’indicateurs et de repères de qualité pour la
formation
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- Des actions de communication en direction du grand public auront été menées par les
partenaires pour la reconnaissance de l’e-formation en tant que mode de formation au
même titre que le mode classique «en présence».
- Des actions de communication en direction du grand public auront été menées par les
partenaires pour la reconnaissance de l’e-formation en tant que mode de formation au
même titre que le mode classique «en présence».
- Des actions d’information sur le projet et de diffusion des guides méthodologiques
auront été menées auprès d’autres acteurs de la formation et de l’insertion, impliqués
ou non dans des démarches de développement de l’e-formation.
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Deuxième partie
1. De l’ambition à l’implication : nos objectifs de stage
1.1 Les objectifs Universitaires
- Concevoir des formations en réponse à une sollicitation sur le terrain de stage
- Animer des groupes
- Réaliser tout ou partie d’une séquence ou action de formation et l’évaluer
- Analyser un ou des problèmes liés à des questions de formation : enjeux des
pratiques éducatives au sein d’un organisation, dynamique d’un groupe de
formation.
1.2 Nos objectifs Personnels : implication et projet professionnel
Dans le cadre de ce projet, le GRETA a choisi de créer, de développer, et d’expérimenter
plusieurs modules de e-formation.
Module 1 Droit du travail
Module 2 Communication et Relation Clientèle
Module 3 Hygiène et Sécurité Sanitaire interne au Greta
Et dans le cadre d’un partenariat Européen, le module 4 « e-food » qui est un
module de sensibilisation et de formation à l’hygiène et à la sécurité sanitaire
destiné à toute personne amenée à travailler au contact direct ou non de produits
agricoles et alimentaires (agriculteurs, opérateurs de production des industries
alimentaires, restaurateurs, agents de distribution des produits alimentaires…)
mais aussi à tout consommateur que nous sommes.
Objectifs de stage par rapport à ces modules :
1. Participation à la réalisation des pages écran des modules 2 et 3 ;
2. Réalisation des pages écran sur logiciel (à partir du contenu de cours), création du cd-
rom et éventuellement de la mise en ligne de la ressource du module 2 ;
3. Participation aux expérimentations des quatre modules sur les différents publics cibles
en fonction de l’avancement des travaux de création des modules ;
4. Réalisation des questionnaires d’évaluation (et de la méthodologie d’évaluation) des
expérimentations
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5. Réalisation et conduite des évaluations d’un point de vue stagiaire et d’un point de vue
formateur
6. Formaliser et effectuer les retours d’expériences lors des séminaires organisés dans le
cadre du projet Européen.
Dans le cadre de ce projet et pour notre stage, notre intervention consiste donc essentiellement
à réaliser la scénarisation et la conception pédagogique du module 3 « hygiène et sécurité
alimentaire » en amont de la partie technique qui est réalisé par un webmaster. En ce qui
concerne le module 2 « Communication et relation clientèle », nous réalisons la partie
technique de conception interactive multimédia sur logiciel du module de formation. Ce
module est en lien avec notre domaine d’expertise, Madame Sylviane Biga (formatrice
GRETA) a produit le contenu du cours sous forme papier en amont.
Dans la réalité de notre stage, nous sommes nous-même une apprenante et de ce fait, nous
devons faire face aux mêmes problèmes que les apprenants. En tant qu’apprenant, nous
devons en premier lieu posséder une maîtrise de base des technologies de l’information et de
la communication. Il ne s’agit pas pour nous de devenir des hyper techniciens ou des mordus
de l’informatique. Nous pensons que nous devons plutôt être en mesure de comprendre
l’utilisation des TIC afin de les intégrer dans nos enseignements. C’est donc dans le contexte
de notre propre formation que nous devons vivre cette intégration de la technologie et de la
pédagogie : le stage doit être pour nous l’occasion de « vivre » les technologies à l’intérieur
de « notre » cours. Dans le cadre de notre formation de formateurs (DUFA), les compétences
technologiques doivent être apprises en contexte et non seulement de façon théorique. De ce
fait, il est nécessaire que notre formation stage comporte l’application de ce que nous devons
faire dans notre future pratique. L‘informatique est un outil au service de la pédagogie et non
le contraire. Notre objectif est de contrôler l’outil afin de mieux le mettre en œuvre au service
de la pédagogie.
Puis, pour nous le fait de créer des applications pédagogiques, c’est nous inviter à réfléchir
individuellement ou en groupe sur nos pratiques, devenir des praticiens réflexifs afin que nous
puissions développer et créer des produits pédagogiques adaptés au TIC et non l’inverse.
1.3 Les objectifs et missions confiés par notre tutrice
Participation à la réalisation des pages écran des modules 1 et 3 ;
Réalisation des pages écran du module 2 ;
21
Réalisation des questionnaires d’évaluation (et de la méthodologie d’évaluation) des
expérimentations
Participation aux expérimentations
Conduite des évaluations des expérimentations.
2. De la conception de module interactif multimédia à l’expérimentation : Des missions hétéroclites
2.1 Les missions définies par le GRETA dans le cadre du projet e-quator : synthèse du travail réalisé
1. E-QUATOR-Projet EuropéenResp. ouvrage :
Greta Nord Isère
Resp. opérationnel :
Pascale MACE-BARRIL tutrice de stage de Bernadette Marchetti
Conception pédagogique :
Sylviane BIGA – Bernadette MarchettiMarie-Josée CHALEATCatherine CHAUVIN
Réalisation média :
Gilles barbier et Marchetti bernadette et Gilles Pradon
2. Expression de la demande2.1 - Public cible :
Jeunes : Groupe de 8 à 12 apprenants.o Moins de 26 ans ;o Engagés dans un cursus de formation diplômante de niveau V ou IV,
dans le domaine du commerce alimentaire ;Jeunes : Groupe de 4 à 6 apprenants.
o Moins de 26 ans ;o En situation d’exclusion professionnelle (voir sociale) et relevant des
Missions Localeso Préparant une qualification de niveau V.
Adultes demandeurs d’emploi : Groupe de10 à 16 apprenants.o DELD et DE ; (demandeur d’emploi de longue durée)o Sans qualification reconnue ;o En stage d’Insertion et de Formation vers l’Emploi (SIFE) o Ou Préparant une qualification de niveau V (CAP).
2.2 – Besoin supposé :
Le contexte est le suivant :- les jeunes n’ont pas les moyens d’investir dans l’achat d’un ordinateur ;- ces jeunes n’ont pas beaucoup de mobilité géographique (et ils sont
souvent sans moyens de locomotion).En conséquence, le projet a pour objectifs de :- favoriser l’acquisition, le développement des compétences en NTIC ;- pallier les difficultés de déplacement par l’enseignement à distance ;- offrir une formation complémentaire à celle acquise sur le « terrain »
(l’entreprise ne dispose pas des moyens pour former aux NTIC) ;
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- aider l’apprenant à prendre l’avantage des ressources énormes de l’Internet pour servir leurs objectifs immédiats et à long terme ;
- généraliser la démarche de formation au NTIC ;- développer des nouvelles alternatives d’apprentissage par les technologies
éducatives multimédia.
2.3 – Effets attendus
- développement des compétences des apprenants dans l’utilisation des NTIC ;
- développement de l’autonomie des apprenants ;- sensibilisation des entreprises aux NTIC et accompagnement des tuteurs
dans l’intégration des NTIC dans leurs activités ;- renouvellement des pratiques pédagogiques des organismes de formation.
2.4 – Partenaires impliqués
- Education Nationale- Organisme paritaire collecteur agréé- Entreprises d’accueil des stagiaires de formation
3. Conception globale du dispositif3.1 – Modèle pédagogique global
- Auto-formation avec tutorat asynchrone (messagerie)- Tutorat synchrone (téléphone, …)- Regroupements en présentiel avec le formateur de la spécialité.
3.2 – Contenus détaillés
Pré-requis communs à tous les modules :- Niveau CAP en enseignement général ;- Connaissance du fonctionnement d’un ordinateur ;- Utilisation courant de l’environnement Windows
Module 1 : Le Droit du travailObjectifs : Le stagiaire doit être capable de :
Analyser un contrat de travail ;Nommer les caractéristiques de chaque type de contrat de travail ; Respecter les obligations en tant que salarié ;Connaître ses propres droits.
Contenus : Le contrat de travailLes obligations du salarié ;Les droits du salarié ;Le cadre juridique et institutionnel.
Durée : 21 heures
Module 2: Communication et relation clientèleObjectifs : Le stagiaire doit être capable de :
Mener un entretien d’achat ;Négocier un prix de vente / d’achat ;Respecter ses obligations en tant que fournisseur ;Imposer son cahier des charges à un fournisseur.
Contenus : en fin d’élaboration en mars 2005Durée : 21 heures
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Module 3: La sécurité sanitaire
Objectifs : Le stagiaire doit être capable de :
.appliquer les règles d’hygiènes obligatoires dans l’entreprise ;respecter les procédures de contrôle ;alerter en cas de problème d’ordre sanitaire ;nommer les risques encourus lorsqu’il n’y a pas eu respect des règles de sécurité sanitaire.
Contenus : Le contexte réglementaire et les principaux contrôles ;Les principaux dangers microbiologiques en lien avec les produits ;Les autres dangers : physique et chimique ;Etude de quelques mesures préventives : respect des températures – rangement des denrées alimentaires, …L’hygiène du personnel ;L’hygiène des locaux et du matériel.
Durée : 28heures
+ le module e-FOOD (version 2) est simplement expérimenté
Les modalités pédagogiques retenues sont :- de la formation à distance, via l’utilisation d’un CD-ROM ;- des temps de regroupements, en centre de formation ;de l’assistance technique et pédagogique, via le tutorat synchrone et asynchroneLes effets attendus sont :
o Le développement des compétences de l’apprenant au niveau des TICE
o Le développement de l’autonomie des apprenantso La sensibilisation des entreprise aux NTIC, et l’accompagnement
des tuteurs en entreprise dans ce domaineLe renouvellement des pratiques pédagogiques des organismes de formation
Méthodes pédagogiques
Outils Objectifs
Formation à distance Cd-rom (possibilité de l’utiliser en entreprise, chez soi ou dans un Centre de ressources)
Acquisition de connaissances théoriques avec la possibilité de tester ses connaissances (via des QCM, …)
Formation en présentieltravaux de groupe et en sous-groupes
Dossiers pédagogiquesEtudes de cas Epreuve « pratique »
Validation de connaissancesDéveloppement de compétences liées au savoir-faire et « savoir être »
Tutorat synchrone Téléphone Assistance technique et pédagogique
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Tutorat asynchrone Mail Assistance technique et pédagogique
2.2 Un stage à rebondissement
Le stage a commencé le premier septembre 2004 et se terminera le 30 mars 2005, pour un
nombre d’heure de cent quatre vingt. Le lieu du stage est :
Le transalpin 2,
33 avenue d’Italie, B.P 314,
38307 BOURGOIN-JALLIEU CEDEX
Tél : 04/74/28/04/86
Tutrice de stage : Mme Pascale MACE-BARRIL
Madame Pascale Macé-Barril est Chargée de mission en Formation Continue pour adultes
appartenant à un réseau national, dépendant du Ministère de l’Education Nationale. Elle
travaille sur le secteur industriel, et plus particulièrement dans le secteur agroalimentaire.
Dans le cadre de son activité de développement et commercialisation de nouveaux produits de
formation, elle travaille sur le développement d’une offre modulaire en Formation Ouverte et
à Distance destinée au secteur agroalimentaire. Mme Pascale Mace-Barril est chargée de
piloter toutes les missions du GRETA dans le cadre du projet Européen « e-quator ».
2.3 Les différentes étapes des missions réalisées
Le Module « e-food » : expérimentation, évaluation et retour d’expérience.
CONTEXTE : La demande formulée par le GRETA
Pilotage de l’expérimentation du module e-food
Réalisation des questionnaires d’évaluation (et de la méthodologie d’évaluation) de
l’expérimentation
Conduite des évaluations de l’expérimentation
Expérimentation du module e-food auprès d’adultes demandeurs d’emploi de longue
durée dans le cadre d’un stage d’Insertion et de Formation vers l’emploi, intitulé
« Découverte des métiers de l’agroalimentaire ».
Le stage dure 6 semaines : 4 semaines en centre de formation et 2 semaines de stage en
entreprise agroalimentaire.
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Objectifs :
Découvrir le secteur d’activité ;
Préparer une réinsertion professionnelle, notamment via le stage ;
Susciter la motivation pour ce secteur d’activité ;
Initier des demandes de qualification.
Les modules de formation du stage SIFE : Trois grandes parties
Première partie : Formation générale, communication et NTIC
Deuxième partie : Agroalimentaire :
Les secteurs d’activités
La fabrication des produits
Connaissances des produits alimentaires (durée totale des modules : 21 H)
Troisième partie : Maintenance de premier niveau
Electricité
Hydraulique- mécanique- pneumatique
Diagnostic de panne
Le module e-food prévue pour la formation a été expérimenté dans le cadre du module
« hygiène et sécurité alimentaire », en remplacement partiel d’une partie du cours en
présentiel. Nous comprenons aussi que nos objectifs sont de favoriser l’acquisition des
compétences des apprenants en NTIC, et développer leur capacité d’autonomie. C’est aussi
offrir une formation complémentaire à celle acquise sur le terrain, et développer des nouvelles
alternatives d’apprentissage par les NTIC et les généraliser. Avec cette modalité de formation
il faut aussi faire acquérir des connaissances théoriques avec la possibilité de tester ses
connaissances (via des QCM).Nous étions présents pour assister techniquement et
pédagogiquement. Nous savions également que ces personnes n’avaient pas les moyens
d’investir dans l’achat d’un ordinateur, et qu’ils n’avaient pas forcément beaucoup de mobilité
géographique (et souvent pas de moyens de locomotion).
Le module complet dans le cadre de ce SIFE était prévu de 35H, et lors de l’expérimentation
ce module avait été réalisé aux ¾. Ce public n’a quasiment pas de connaissances en NTIC, ils
ont bénéficié d’une initiation Internet de 5H.
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CARACTERISTIQUES DU PUBLIC
Il s’agissait d’un public de 14 personnes demandeurs d’emploi de longue durée (minimum 12
mois de chômage jusqu’à 30 mois). Une personne est absente, et sont présents 4 hommes et
10 femmes.
Informations relatives aux apprenants :
Age : 85% ont entre 40 et 60 ans et 15% entre 25 et 40 ans.
Tous résident en France.
Langue maternelle : 79% français, 7% Algérien, 7% Tunisien, 7% Portugais
Lieu de résidence : 65% campagne, 35% ville
Situation professionnelle : tous demandeurs d’emploi en stage SIFE Agroalimentaire
Expérience professionnelle sur une des étapes de la chaîne alimentaire :
- 71% OUI et 60% pour une période longue
- 29% Aucune
Informations relatives à la formation initiale des apprenants :
Niveau d’études :
79% collèges, lycées
7% primaire
7% Brevet de technicien supérieur
7% Universités
Connaissances des différentes modalités de formation :
APPRENTISSAGE /ALTERNANCE : 14%
FORMATION A DISTANCE : AUCUNE
FORMATION BASEE SUR L’UTILISATION DES NTIC : 7%
AUTODIDACTE : 7%
Avis des apprenants sur les différentes méthodes d’enseignement :
Méthode Très
insatisfaisante
Insatisfaisante Satisfaisante Très satisfaisante
Traditionnel/en centre
de formation 72% 28%
Formation à distance 7% 21% 51% 21%
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Utilisant les nouvelles
technologies
7% 14% 51% 28%
COMPETENCES DE L’APPRENANT A L’UTILISATION DE L’INFORMATIQUE
Utilisation : ordinateur personnel : 28 % Au travail : 7%
Connexion Internet : domicile : aucune Au travail : aucune
Les apprenants estiment leurs compétences :
Compétence Très insatisfaisante Insatisfaisante Satisfaisante Très satisfaisante
Bureautique 36% 22% 42% -
Navigation web 57% 22% 7% 14%
Autres outils Internet
chat,forum,webcam
58% 28% 7% 7%
CONNAISSANCES EN HYGIENE ET SECURITE ALIMENTAIRE
50 % des apprenants avaient déjà reçu une formation sur cette thématique
Hygiène dans leur environnement de travail :
Oui Non Sans
réponses
J’ai des consignes au travail 72% 14% 14%
J’ai une tenue spécifique obligatoire 85% - 15%
Je me lave des mains régulièrement 93% - 7%
Je réalise des contrôles sur produits 7% 79% 7%
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Connaissances de problèmes sanitaires dans
mon entreprise
- 86% 14%
Je respecte la chaîne du froid 100% - -
Je respecte la DLC 100% - -
Je nettoie mon réfrigérateur 100% - -
Je fais attention à la propreté des
locaux où je déjeune
100% - -
Caractéristiques sociales : c’est des personnes, pour la plupart, en situation d’exclusion
professionnelle mais aussi sociale. Elles ont besoin d’un accompagnement très fort tant au
niveau social que professionnel voire pédagogique. Elles manquent d’autonomie et de
confiance en soi.
Les pré requis :
Maîtrise de la langue française : écrite et orale
Quelques stagiaires sont avec une reconnaissance COTOREP (handicap surtout physique
donc des difficultés éventuelles pour certains gestes, une certaine lenteur)
E-FOOD : UN CD-ROM COMME OUTIL DE FORMATION
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Un élément pas comme les autres dans la communication
Figure 1 : fresque d’accueil du module e-food
Qu’est-ce que e-food ?
e-FOOD est le projet transnational de 6 partenaires impliqués dans un programme européen
appelé EQUAL, programme qui vise à lutter contre les discriminations et les inégalités dans le
monde du travail.
e-FOOD présente un outil de formation destiné à l’ensemble des acteurs de la chaîne
alimentaire (producteur, transformateur, distributeur, vendeur, restaurateur, consommateur). Il
a été conçu afin d’être accessible à des personnes de bas niveau de qualification (navigation
intuitive, texte simple, nombreuses illustrations, glossaire des termes techniques, tests de
compréhension, etc..). e-FOOD a deux objectifs :
Faire mieux connaître l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire et les liens
existants entre leurs pratiques au niveau de l’hygiène des produits ;
Faire prendre conscience des enjeux de la maîtrise de la sécurité sanitaire, de la qualité
des produits alimentaires et de la responsabilité de chacun des acteurs tout au long de
la chaîne.
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Figure 2 : page d’accueil de l’acteur producteur
Pourquoi un outil de formation destiné à l’ensemble des acteurs de la chaîne
alimentaire ?
Les partenaires des 5 pays européens impliqués dans ce projet font le même constat :
L’exigence de traçabilité concernant les produits alimentaires induit le renforcement
des liens existants entre les différents acteurs de la chaîne pour une meilleure qualité
des produits et des process ;
Les PME du secteur alimentaire rencontrent des difficultés dans le recrutement de
nouveaux salariés, notamment à cause d’une mauvaise image du secteur, des
conditions de travail difficiles… ; ces difficultés de recrutement sont accentuées par le
fait que les salariés travaillant sur la chaîne alimentaire sont d’une manière générale
peu qualifiés et peu enclins à recevoir des informations complémentaires.
Par conséquent, il a été décidé :
De travailler sur l’ensemble de la chaîne alimentaire pour :
Améliorer l’image de ce secteur d’activités et par conséquent attirer plus de personnes
dans ces entreprises ;
31
Renforcer la responsabilité des acteurs dans leurs tâches en leur offant plus d’estime
de soi, plus de confiance ;
Obtenir une meilleure communication entre les acteurs travaillant sur la chaîne
alimentaire, en agissant sur les particularités de chaque poste de travail, en les
sensibilisant à leurs responsabilités, en insistant sur les liens qui existent entre chaque
acteur ; pour ainsi améliorer la mobilité sur l’ensemble de la chaîne alimentaire et la
collaboration entre acteurs ;
Donner du sens aux lois et procédures en promouvant les bonnes pratiques de
production et leurs conséquences le long de la chaîne alimentaire ;
Favoriser l’implication de chaque acteur.
D’expérimenter un mode de formation utilisant les technologies de l’information et de la
communication pour :
Tester de nouveaux dispositifs avec des personnes qui habituellement ne suivent pas
de formations ;
Améliorer l’image et l’accessibilité de la formation e proposant des dispositifs plus
séduisants et mieux adaptés au public visé ;
Proposer des formations en dehors des créneaux horaires habituels, qui ne satisfont
pas des personnes qui ont des journées de travail souvent très longues ;
Eviter le déplacement de personnes en leur proposant une formation à domicile.
Pourquoi deux versions de e-FOOD ?
Le partenariat a créé et développer deux modules de formation e-FOOD :
Le premier module correspond à un niveau de sensibilisation des acteurs de la chaîne
alimentaire aux pratiques d’hygiène ;
Le deuxième module est davantage une initiation des différents acteurs de la chaîne
aux liens existants entre eux et aux bonnes pratiques à mettre en œuvre. Cette version
peut évoluer dans le temps.
Ces deux modules présentent deux approches méthodologiques différentes ; ils ont été testés
tous les deux auprès des différents publics : agriculteurs, salariés d’entreprise, restaurateurs,
consommateurs…
Difficultés et richesses d’un tel projet ?
32
Malgré les difficultés…. :
La langue anglaise utilisée dans nos échanges n’était pas bien maîtrisée par tous les
partenaires ;
Des approches de la formation professionnelle différentes entre partenaires,
notamment au niveau des démarches pédagogiques liées à la formation à distance ;
Des connaissances techniques hétérogènes sur l’e-learning ;
Des enjeux différents pour chacun des partenaires quant à l’utilisation d’e-FOOD par
les bénéficiaires des projets nationaux.
…..nous avons conduit un projet enrichissant :
Nous avons réussi à produire ensemble malgré les attentes, besoins et environnements
différents de chaque partenaire ;
Nous avons développé des nouveaux contacts avec de nouveaux partenaires pour
d’éventuels projets européens ;
Nous avons tous découvert de nouveaux secteurs : pour certains c’était la e-formation,
pour d’autres l’industrie agroalimentaire, l’agriculture, la formation ;
Les modules vont être utilisés sur LMS (Learning Management System : outil du
partenaire hollandais)
Nous avons amélioré notre anglais (langue de travail) et notre perception de l’Europe.
A quoi sert e-food pour notre session de formation ?
e-FOOD est ainsi un outil de sensibilisation à l’hygiène et à la sécurité sanitaire des aliments,
il aborde la responsabilité de tous les acteurs de la chaîne alimentaire, du producteur au
consommateur.
Quel est son langage ?
L’information qu’il présente est écrite dans un langage simple, accessible au plus grand
nombre. Des tests simples permettent de vérifier la compréhension des sujets abordés.
Que contient e-FOOD ?
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Les problèmes sanitaires sont abordés à travers les pratiques de chacun des acteurs
impliqués tout au long de la chaîne alimentaire :
– le producteur (ici, l’éleveur de vaches laitières)
– le transformateur (ici, le boucher)
– le logisticien (qui s’occupe du stockage et du transport)
– le restaurateur
– le distributeur ( petit ou grand magasin)
– le consommateur (comme nous le sommes tous).
Ces problèmes sont présentés selon 3 thèmes, eux-mêmes découpés en 4 parties :
– quelle est la nature de ces problèmes ?
– quelles sont leurs causes ?
– quelles pratiques de prévention peut-on mettre en œuvre
– et un test permettant d’évaluer la compréhension et la mémorisation
Noter que l’acteur « consommateur » est structuré différemment, et invite constamment le
lecteur à s’interroger sur ses propres pratiques.
En plus des considérations spécifiques à chaque acteur, des informations transversales sont
fournies :
Sur les 3 types de dangers nous guettent lors de l’absorption d’aliments :
– les dangers biologiques, liés à la contamination microbienne ;
– les dangers chimiques, liés à la présence de substances toxiques ;
– les dangers physiques, liés à la présence de corps étrangers.
Sur les principaux moyens de prévention contre ces dangers alimentaires sont présentés
les défenses suivantes :
– le respect de la chaîne du froid ;
– le nettoyage et la désinfection ;
– la traçabilité des produits.
Pour quelle utilisation pédagogique ?
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e-FOOD n’est pas un outil de formation à proprement parler. Il a pour vocation principale la
sensibilisation d’un large public aux efforts que doivent réaliser tous les acteurs de la chaîne
alimentaire pour préserver la sécurité sanitaire des aliments. Cependant, e-FOOD peut servir
de support pour l’animation de situations pédagogiques diverses.
CANAL ET CODE :
Le canal est un canal « numérique » ou visuel par CD-ROM. Il n’y a pas de son dans e-
food. Effectivement, le démarrage d’e-food peut se faire par l’ouverture d’un cd-rom dans le
lecteur ou par connexion à distance en lançant le navigateur Internet et en tapant l’adresse
www.ifapme.be/efood2. La langue est le français. Le vocabulaire est parfois technique,
c’est la raison pour laquelle un glossaire est disponible. Le matériel fonctionnait bien et les
connexions se sont réalisées correctement lors de la session de formation.
Une fois lancé, e-food propose une fresque d’accueil : cette fresque présente les différents
protagonistes en jeu. Les apprenants survolent l’image avec la souris et cliquent pour obtenir
des informations. Sur la partie droite de l’écran, des icônes permettent l’accès à
l’information (voir Manuel de l’utilisateur en Annexe).
Organisation de l’expérimentation E-FOOD
Lieu / APP de la Tour du Pin le 7 octobre 2004
Personnes présentes / Carole X (Chargée de projets Européens), Bernadette Marchetti
(formatrice Stagiaire GRETA),
14 apprenants au total
Premier temps de la journée : En salle non équipée de matériel informatique
Présentation des personnes, du programme et de l’organisation de la journée
Présentation de l’outil « e-food » à l’oral, de son contexte, des modalités de la
formation par Bernadette Marchetti
Il est fortement recommandé d’effectuer une présentation, une (démo) portant sur la
navigation entre les acteurs, les différents chapitres, la fresque et le glossaire en amont de la
session de formation à l’aide d’un vidéo projecteur devant l’ensemble du groupe.
Distribution du manuel utilisateur e-food
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Distribution des questionnaires apprenants avant le début de la session de formation ;
les apprenants ont apporté les réponses aux questions à ce moment là avec l’aide de la
formatrice.
Le temps de réponse au questionnaire a été assez long : certaines questions n’étaient pas
adaptées au public demandeur d’emploi en stage (questions sur l’hygiène dans leur
environnement de travail notamment) ; certains mots n’étaient pas compris par ce public
notamment « autodidacte, thématique, glossaire ». Besoin de la reformulation de la
terminologie.
Deuxième temps : Passage en salle équipée de matériel informatique
Installation des apprenants ; 2 personnes par poste
La première approche par binôme est un plus, les personnes échangent leur point de vue.
Etablissement de la connexion Internet sur le site www.ifapme.be/efood2 par les
apprenants et découverte de la fresque. Présentation de la fresque et des différents
protagonistes de celle-ci. J’ai demandé aux apprenants d’évoluer dans la navigation du
module selon l’ordre des thèmes proposé (problèmes, pourquoi, comment les éviter,
test). Nous nous sommes aperçues assez rapidement que les apprenants ne maîtrisaient
pas la navigation dans le module et sautaient des pages écrans, effectivement il aurait
été judicieux de faire une démonstration de navigation à l’aide du vidéo projecteur en
amont. Nous les avons laissés découvrir le module en naviguant seuls au départ. Les
apprenants pouvaient naviguer et apprendre à leur rythme, néanmoins nous avons
demandé d’aller à l’acteur « consommateur » du module au moins une fois et de
réaliser le test propre à celui-ci. En effet, ils devenaient acteurs à leur tour en tant que
consommateur actif. Tous ont pu faire le tour des thèmes de 3 acteurs différents
(producteur, transformateur et consommateur).
Les apprenants ont utilisé au départ le manuel utilisateur, on peut noter qu’ils l’ont assez vite
délaissé au profit d’une navigation « découverte » intuitive. Nous étions en soutien en
permanence, pour une éventuelle assistance technique, pour une aide pédagogique ou pour
renforcer l’apport du contenu du module. J’ai utilisé ce module en complément d’un cours sur
la sécurité alimentaire.
Le lexique
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La consultation du lexique n’a pas été spontanée, il a fallu la suggérer. Ce lexique a été
consulté essentiellement pour compléter les connaissances, parfois par curiosité. 70% des
apprenants disent avoir compris aisément les définitions.
Les Tests
Les apprenants ont trouvé certaines questions compliquées, parfois mal formulées, ambiguës.
Parvenus au stade du score, les apprenants et la formatrice ont constaté que si le nombre
d’erreurs apparaissait, en revanche leur nature n’était pas formulée. Ces tests nécessitent
d’être en partie reformulés, il faudrait face à chaque erreur faire apparaître de façon précise la
partie du cours correspondante. Les apprenants ont souligné l’adéquation entre le nombre de
questions du test et le temps imparti pour y répondre.
L’outil de formation e-food
93% disent avoir bien compris
le contenu était bien détaillé
Tous ont eu l’impression d’apprendre
42% ont souvent demandé de l’aide au formateur, 50% un peu, 8% pas du tout
Aucun ne s’est ennuyé
Tous sont intéressés par la consultation du cd-rom
72% d’entre eux voudraient suivre une formation comme celle-ci sur d’autres thèmes
Les commentaires des apprenants
Quelques uns de leurs mots de fin :
« Cette formation m’a apporté un plus »
« On a l’impression de disposer de plus d’informations que lors d’un cours magistral »
« Le module est sympa, facile en général, les illustrations sont évocatrices ».
« Cette modalité de formation nous implique plus que d’habitude »
« Intéressant »
« La formatrice était très présente, c’est mieux »
« On peut apprendre l’informatique en même temps »
« La formatrice s’est adaptée et a compris les stagiaires ».
« Ce n’était pas une journée comme les autres !!! »
« Je ne me suis jamais ennuyé »
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« Ça m’a apporté un plus, j’ai l’impression de disposer de plus d’informations que lors d’un
cours habituel »
« C’est sympa, facile, les illustrations sont évocatrices »
« Je me suis bien impliqué, j’ai appris plein de choses en m’amusant »
« La formatrice était là pour nous aider »
« En plus j’apprends l’informatique »
« La formatrice s’est adaptée et nous a compris »
La séance a été interrompue entre 12h00 et 13h30 pour le déjeuner.
Les apprenants sont restés près de 5H00 sur ordinateur sans signe de lassitude. Les apprenants
ont répondu au second questionnaire en fin de session.
Nous avons pris connaissance des questionnaires-réponses aussitôt après les avoir ramassés,
ce qui a permis une reformulation de certaines réponses. Pour ce type de public, il est plus
judicieux de poser des questions fermées afin de ne pas le mettre en difficultés par un écrit
trop élaboré.
EVALUATION DE L’OUTIL E-FOOD
Les différents acteurs ont été testé par les apprenants à hauteur de :
PRODUCTEUR 100%
TRANSFORMATEUR 100%
LOGISTICIEN 86%
RESTAURATEUR 86%
VENDEUR 58%
CONSOMMATEUR 100%
LES DANGERS 72%
LES DEFENSES 65%
Rôles du formateur : les apprenants ont fait appel à la formatrice
Pour de l’assistance technique 79%
Pour une aide pédagogique 64%
Pour renforcé l’apport du CD 36%
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A propos de l’outil de formation e-food Pas du
tout
Un peu Oui Oui beaucoup
J’ai bien compris 7% 50% 43%
Les infos étaient suffisantes 19% 21%
Le contenu était bien détaillé 100%
J’ai eu l’impression d’apprendre 14% 86%
J’ai consulté le lexique 21% 79%
Cela a complété mes connaissances 50%
J’ai consulté le lexique par curiosité 29%
J’ai compris les définitions 72%
Le niveau des tests était facile 44% 28% 28%
La durée des tests était correcte 28% 51% 21%
J’ai parcouru le module plusieurs fois 14% 57% 29%
J’ai souvent demandé de l’aide au formateur 8% 50% 28% 14%
Je me suis parfois ennuyé 100%
Je suis intéressé par la consultation du
cdrom
100%
Je parlerai de e-food 7% 93%
Je voudrais suivre une formation comme
celle-ci sur d’autres thèmes
28% 72%
Notre compte-rendu personnel de recherche
Pendant le déroulement de nos expérimentations, quelles sont les difficultés qu’ont
rencontré les apprenants ?
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Dans les difficultés relevées, on relève un premier inventaire qu’on peut qualifier de « méta
difficultés », liées aux problèmes de l’autoformation en général. Par rapport à notre public
cible, leur manque d’expérience de ce mode de formation, par sa nouveauté et la situation de
difficulté où il se trouve, pointe le peu d’autonomie des apprenants, et pour ceux qui sont en
entreprise, le peu de temps qu’ils ont à consacrer à cette formation. Ils ne sont pas en général,
mûrs pour gérer leur propre suivi, ce qui nécessite une disponibilité des tuteurs et un
relationnel à gérer important. Ceci étant posé, on retrouve également les difficultés classiques
liées à l’utilisation des matériels, tels que leur disponibilité et l’appréhension que les non
initiés ont face à l’ordinateur. Les problèmes matériels, comme la fiabilité des connexions, la
maîtrise de l’outil et des logiciels pourraient être relevées si le formateur ne prend pas le
temps au préalable de vérifier l’ensemble du matériel.
Comment nous les avons aidé à les résoudre ?
Pour répondre aux difficultés de ce type « Meta », on pointe la nécessité de les faire réfléchir
sur leur méthode de travail, ce qui n’est pas spécifique à ce type de formation. D’un point de
vue pratique, l’expérimentation débute par une formation préalable à l’utilisation de la
technique. Une attention particulière est apporté à la dimension affective du relationnel.
Quels sont les aspects positifs/réussites identifiés auprès des apprenants ?
Le point positif est lié au cadre pédagogique mis en place qui permet aux apprenants de
travailler à leur rythme, selon un parcours qui peut être individualisé. La nécessité de proposer
des contenus pertinents est également un aspect positif car cela impose aux formateurs d’être
clairs. Et enfin, l’usage de la technologie valorise l’apprenant, le désir de maîtriser l’outil
entretient la motivation et la maîtrise proprement dite est une satisfaction importante.
Quelles sont les conditions ou les facteurs qui ont permis ces réussites ?
Les conditions de réussites découlent des aspects positifs cités ci-dessus. On retiendra les
points suivants :
Une personnalisation des parcours,
La réalisation de contenus attractifs sur le fond autant que sur la forme,
Une planification sécurisante,
Une liberté qui n’effraie pas car encadrée.
Pendant le déroulement de notre expérimentation, quelles sont les difficultés rencontrées
en tant que formatrice dans notre rôle d’accompagnement ?
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Les premières difficultés citées sont encore d’ordre technique. Cet aspect récurrent de la
difficulté de maîtriser le matériel ou les logiciels est préoccupant, d’autant que personne n’est
à l’abri d’une défaillance ou d’une modification de paramétrage d’une machine.
Il est nécessaire de reconnaître l’activité d’accompagnement. Les contraintes particulières de
ces situations pédagogiques sont souvent sous évaluées et sont, dans la plupart des cas, levées
grâce à la bonne volonté et au professionnalisme du formateur.
Quels sont les aspects positifs/ réussites identifiés dans nos pratiques
d’accompagnement ?
On peut tirer des remarques précédentes quelques bonnes pratiques à mettre en œuvre lors de
la formation ouverte tutorée en présentiel ?
Faire une réunion préalable pour une démonstration sur la navigation dans le logiciel
Se mettre en situation de bien maîtriser l’outil et d’anticiper les situations problèmes
Repérer les apprenants qui décrocheraient trop souvent.
Les facteurs de réussites sont liés aux fonctions de tutorat, qu s’avèrent indispensables. Le
« savoir » étant la ressource, le formateur a une plus grande disponibilité pour
l’accompagnement.
La posture du formateur se modifie pour aller vers plus de « cote à cote » que de « face à
face ». Cette évolution constitue un changement majeur dans la pratique de formation.
Il est utile de mettre la pédagogie à sa juste place, car un des changements cité fait référence
au cœur de métier : la pédagogie. Les modifications portent sur la scénarisation des parcours,
et dans la capacité qu’à le formateur à proposer une progression et un suivi personnalisé. On
peut noter que cette modification n’a pas été considérée comme un souci ou un problème.
Pour conclure, ces situations particulières demandent aux formateurs de coiffer
successivement des casquettes différentes. Il faut être alternativement, concepteur, diffuseur,
tuteur, accompagnateur.
Il y a incontestablement un changement de métier impliquant des fonctions diverses, qui
mériterait une réflexion particulière. Les institutions, les formateurs pourraient travailler à a
définition de ce ou ces nouveaux profils de formateur.
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Une nouvelle mission pour les formateurs : la création de modules
interactifs multimédias
A notre initiative et correspondant à un besoin urgent relatif au projet européen en cours, nous
avons saisi l’opportunité de mener lors de ce stage une mission très particulière, innovante et
professionnalisante. En effet, le module Communication et relation clientèle existait sur
papier, une formatrice Sylviane Biga du GRETA a construit son contenu. Nous avons proposé
à notre tutrice de réaliser pédagogiquement et techniquement ce module sous forme
interactive et multimédia.
Le contenu correspondait à notre domaine d’expertise. Un objectif ambitieux et nourrit par
une envie de savoir comment médiatiser du contenu. Ainsi, ce contenu de cours est devenu
pour nous un support incroyable de formation durant quelques mois. Formée sur le logiciel
Dreamweaver et Photoshop par une personne Webmaster , nous avons pu réaliser le module
Communication et Relation Clientèle prévu par le GRETA pour le projet Européen. Cette
aventure a commencé le 10 novembre 2004 et nous la terminons fin Avril.
Figure 3 : Page d’accueil du module « communication et relation clientèle » . Module encore en cours de conception
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Cet objectif ambitieux correspondait à notre projet professionnel en cours. Cette expérience
permet d’apporter des éléments forts de la réalité des nouvelles compétences du formateur
aujourd’hui et d’apporter des réponses à nos recherches depuis deux années maintenant. Ce
module est terminé pour la fin de notre stage mais nous ne pourrons pas l’expérimenter dans
le cadre de notre stage. Cela est dû au retard pris sur le planning.
Figure 4 : exemple d’une page avec interactivité (au passage de la souris sur le point d’interrogation, le texte apparaît)
Il est appréciable de réfléchir sur le rôle de chacun dans les nouveaux dispositifs de formation.
Dans ce nouvel environnement technologique, les formateurs sont confrontés à une évolution
de leur métier dans deux directions :
Le développement de contenus de formation
Le tutorat, l’accompagnement.
Souvent peu rassuré par le e-learning, le formateur craint d’être un simple « pousseur de
souris » seul désormais devant l’écran. En fait, un nouveau challenge lui est donné : la
transmission du savoir est déléguée dans la mise en forme des contenus de formation et son
rôle consiste de plus en plus à se consacrer aux problématiques d’apprentissage des
apprenants. Il va certainement devoir se montrer plus conceptuel, révéler des talents de
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pédagogue par anticipation, avant même toute rencontre avec les apprenants parfois. Le
concepteur pourrait être défini comme un écrivain spécialisé dans l’écriture pédagogique
tenant compte des nouvelles technologies. En effet, il se doit d’écrire des modules de
formation à destination de l’écran, en intégrant les spécificités de lecture et d’apprentissages
inhérentes à cet environnement. Lorsque l’on parle de contenu de formation, il s’agit du
« savoir » mis à disposition des apprenants pour permettre l’apprentissage. Nous nous
sommes servis d’outils d’aide à la conception pédagogique du module (voir en annexes fiche
scénario et fiche séquences). A partir de ce projet Européen, nous pouvons remarqué que les
formateurs possèdent un minimum de compétences informatiques, mais qu’ils craignent de les
utiliser dans leur pratique pédagogique. Nous devons acquérir des habiletés technologiques de
notre propre initiative car le contexte change. Nous devons être très motivés à maîtriser les
TIC. Au cours du stage, nous nous sommes mis en situation d’utiliser les TIC dans notre vie
professionnelle.
Pour le soutien aux formateurs :
La réflexion en groupe sur la pratique des formateurs nous semble un aspect très important
pour concilier la technique, les TIC et la pédagogie. Le formateur doit être un coach et un
facilitateur. Il doit accompagner ses apprenants dans leur processus d’apprentissage et leurs
découvertes d’information, ce qui exige beaucoup d’énergie ; il doit aussi créer des
applications pédagogiques. Tout comme les apprenants, les formateurs ont intérêt à
développer le travail collaboratif entre eux. Les TIC sont un espace d’échange entre les
formateurs. Ainsi, ceux-ci sont en mesure de se mettre à jour dans leurs compétences
techniques en TIC, d’échanger et de communiquer leurs pratiques pédagogiques et d’élaborer
de nouvelles méthodes pédagogiques selon une approche constructiviste
CONCLUSION
Nous avons trouvé au sein de ce stage, des hommes et femmes, des outils, des moyens pour
affiner et mettre en place notre projet professionnel. Cette expérience aura également suscitée
des questions et des réflexions sur nos futures pratiques. Nous n’aurons pas la prétention
d’avoir répondu à la globalité de la problématique e-formation. Nous pensons d’ailleurs qu’il
est plus intéressant d’avancer dans cette voie avec d’autres formateurs, en continuant à
formaliser les expériences au fur et à mesure des projets réalisés. Cela dit, la quête ne consiste
pas à trouver la solution miracle, la modélisation type, le « mètre étalon » de la e-formation,
mais plutôt de tracer des chemins qui semblent aboutir à une issue efficiente. Nous disons
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bien « des chemins » et non « un chemin » car nous sommes persuadées que plusieurs sont
possibles et adaptés. Les moyens techniques vont encore évoluer, s’améliorer, amenant plus
de possibilités et de souplesse dans les futurs dispositifs d’e-formation. Nous comptons
beaucoup sur d’autres formateurs pour aider à découvrir les nouveaux chemins, les
débroussailler, et les rendre plus accessibles à tout un chacun.
En effet, pour que la e-formation permette aux apprenants d’améliorer la qualité de leur
apprentissage, pour qu’elle les incite à devenir « acteurs de leur formation », il faut aussi
permettre aux entreprises, aux responsables formation, aux directeurs opérationnels, aux
décideurs d’aborder cet objet non pas comme une bête rare mais comme une simple continuité
de la formation dite « traditionnelle ». Cela veut dire que notre rôle à tous, acteurs de cette
évolution permanente, est de « vulgariser » les concepts, les rendre compréhensibles par tout
le monde, en décomposer les méandres afin de théoriser et formaliser finalement des
méthodes et des outils.
Glossaire
SIFE : stage d’Insertion et de Formation vers l’emploi
NTIC : Nouvelles technologies de l’information et de la communication
Bibliographie
GIL, P(2003), e-formation,NTIC et reengineering de la formation professionnelle, Paris,
Dunod, 235 pages.
BERLINGUET, L(1994). Berlinguet et al, Miser sur le savoir, Les Nouvelles Technologies de l’information, Conseil de la science et de la technologie, p.29.
Sitographie
http://equator.isara.fr/ : site officiel du Projet Européen E-QUATOR
La circulaire DGEFP n°2001/22 du 20 juillet 2001 relative aux formations ouvertes et/ou à
distance : http://ressources.algora.org/reperes/reglementation/textes/dgefp0122.asp
Groupe de travail « conduire un projet de FOAD »: http://www.fffod.org/fr/frame.asp
Annexes
A/ Les 10 bonnes raisons pour suivre une e-formation : 2 documents de communication
marketing , un destiné aux apprenants et le second aux entreprises.
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B/ Document d’information générale relatif au Projet « e-quator »
C/ Document d’information générale relatif au partenariat du module « e-food »
D/ Questionnaire destiné aux apprenants lors de l’expérimentation e-food
E/ Questionnaire destiné aux formateurs lors de l’expérimentation e-food
F/ Manuel de l’utilisateur remis aux apprenants lors de l’expérimentation du module e-food
G/ Notre document « synthèse retour des questionnaires e-food apprenants » réalisé par
Bernadette Marchetti
H/ Compte rendu de notre première réunion en septembre 2004 entre Pascale Macé-Barril et
Bernadette Marchetti pour la définition des objectifs de stage (document réalisé par Pascale
Macé-Barril, tutrice de stage)
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