rapport activité
DESCRIPTION
Rapport activitéTRANSCRIPT
UNE ANNÉED’ACTIVITÉ
2011
2
SOMMAIRE 04 La Caf dans le département des Hauts-de-Seine
07 Les instances de pilotage
15 Les chiffres-clés
17 L’offre de service aux familles
43 Les agences
60 Les moyens
71 La politique de maîtrise des risques
77 Annexe
80 Sigles
Rapport annuel relatif à l’exercice 2011 présenté par
le directeur général en application de l’article
R 122-3 du code de la sécurité socialeL’année 2011, vingtième anniversaire de la
création de la Caf des Hauts-de-Seine, aura été marquée par les changements intervenus dans sa gouvernance avec le renouvellement de son conseil d’administration et la nomination d’un nouvel agent comptable.
Dans un contexte rendu parfois difficile par un renforcement de la demande sociale et des charges de travail importantes, la mobilisa-tion des équipes a permis de répondre aux engagements du socle de service. Les enquêtes réalisées en cours d’année, qui ont relevé un taux de satisfaction de 92 % pour les alloca-taires et de 90 % pour les bénéficiaires d’un accompagnement social, sont venues confirmer ces résultats.
La reconduction, sans réserve, de la certification à la norme Iso du système qualité de l’organisme, renforcée par l’obtention du label Marianne pour les aspects rele-vant de l’accueil et de la rela-tion avec les usagers, valide, par ailleurs, l’efficacité de la nouvelle organisation mise en place qui repose sur une implication renforcée de l’en-cadrement dans le pilotage des processus et le suivi de l’amélioration continue.
La mise en œuvre des projets portés par le plan de développement de la Caf s’est poursui-vie en 2011, avec notamment, l’ouverture au public, en fin d’année, d’une nouvelle agence à Boulogne. Cette opération s’inscrit dans le processus engagé pour le relogement dans des locaux en acquisition des six agences de la Caf en location. Deux nouveaux projets sur les communes de Gennevilliers et de Châtenay-Malabry, qui devraient se confirmer en 2012, sont actuellement en cours d’étude.
Dans un autre domaine, l’accent a été porté sur la rénovation du système qualité de la Caf, avec la redéfinition des instances, des outils et des missions, la mise en place de la cartographie nationale des processus et la formation des
pilotes. La transposi-tion de l’ancien vers le nouveau système sera achevée en 2012 et le renouvellement de la certification Iso, en avril 2012, sera demandé sur ces bases nouvelles.
Dans le cadre de la politique conduite en matière de maîtrise des risques, un chantier a été mené avec les rédacteurs juridiques pour l’optimisation du recouvrement contentieux, du traitement de l’ASFR et de la lutte contre la fraude. Ces travaux ont permis de définir une nouvelle organisation de ces fonctions qui sera rendue effective dans le courant de l’année 2012.
Enfin, afin de renforcer sa communication et de valoriser son image, la Caf des Hauts-de-
Seine sera progressivement présente sur les réseaux sociaux. Un travail
a ainsi, été initié pour l’ouverture en 2012, d’une page dédiée sous Wikipédia, d’un blog destiné aux partenaires et d’une page sous
un réseau social généraliste qui permettra une information plus
réactive et plus interactive des publics.
Je remercie l’ensemble du personnel de la Caf pour ces résultats et son investissement au service des familles ainsi que le conseil d’administration qui nous accompagne et nous soutient dans cette mission.
Le directeurCaroline Gugenheim
Cna
f
LA CAF DANS LE DÉPARTEMENT
5
LA CAF DANS LE DÉPARTEMENT
Les Hauts-de-Seine, un territoire attractif
D’une superficie de 175,6 km², le département des Hauts-de-Seine est constitué de seulement 36 communes, il est après Paris, le département le plus peuplé de la région Île-de-France avec 1 561 745 million d’habitants, soit 13,31 % de la population francilienne.
Vingt-six communes se sont regroupées en sept com-munautés (Cœur de Seine, Grand Paris Seine ouest, Hauts-de-Bièvre, Sud-de-Seine, Mont-Valérien et Seine-Défense, Châtillon-Montrouge). Il est à remar-quer que deux villes du
département de l’Essonne se sont jointes à communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre.
Près des deux tiers de la population est âgée de 20 à 64 ans (61,5 %). Quant au moins de vingt ans, ils représentent un quart de la population totale 25,1 %).
La répartition entre hommes et femmes montre que ces dernières représentent 52,3 % de la population. La proportion hommes/femmes, par tranche d’âge est similaire, si l’on excepte la population la plus âgée (plus de 75 ans) où les femmes représentent plus de 60 % de cette tranche d’âge.
Le taux de natalité est de 16,6 ‰, supérieur à celui de la région Île-de-France (15,5 ‰) et de la France entière (12,8 ‰). Pour sa part, le taux de mortalité est de 6,6 ‰, contre 6,4 ‰ pour la région et 8,5 ‰ pour la France entière.
On dénombre, dans le département, 399 954 familles dont 187 819 couples avec enfants (46,7 %), 144 480 sans enfant (36,1 %) et 67 655 familles monoparentales (17,2 %) dont 85 % de femmes seules et 15 % d’hommes seuls. Au plan régional, la répartition de ces mêmes catégories est identique.
Parmi les résidants des Hauts-de-Seine, 741 250, âgés de plus de quinze ans, ont un emploi. 21,6 % travaillent dans leur commune de résidence, 30,4 % ont leur emploi dans une autre commune du département, tandis que 46,9 % travaillent dans une commune d’un autre dépar-tement de la région.
En 2009, 75 % des foyers fiscaux du département étaient imposés, le taux d’imposition pour cette même année pour la région n’est que de 70,9 %. La médiane des revenus nets déclarés par foyer fiscal en 2009, est de 24 916 euros (21 457 euros pour la région).
Dans les Hauts-de-Seine, 689 130 logements constituent la résidence principale de leurs occupants, 649 367 sont situées en appartements et 92 011 en maisons.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale, est de 42,2 %, celle des locataires en HLM de 24,4 %, celle des locataires en privé de 30,3 %, (autres 3,1 %).
Concernant la scolarisation, 45,3 % de la population est titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur. A contrario, 14,3 % ne détient aucun diplôme.
36communes
1,561milliond’habitants
Le contextesocioéconomique
6
LA CAF DANS LE DÉPARTEMENT
La population allocataire dans les Hauts-de-Seine
La population allocataire dans les Hauts-de-Seine
D’une superficie de 175,6 km², le département des Hauts-de-Seine est constitué de seulement 36 communes, il est après Paris, le département le plus peuplé de la région Île-de-France avec 1,561 745 million d’habitants (document Insee « Populations légales des communes en vigueur à compter du 1er janvier 2012 – date de référence statistique : 1er janvier 2009 »), soit 13,29 % de la population francilienne.
Vingt-quatre communes se sont regroupées en six com-munautés d’agglomération (Cœur de Seine, Grand Paris Seine ouest, Hauts-de-Bièvre, Sud-de-Seine, Mont-Valérien et Seine-Défense), deux autres villes ont créé une communauté de communes (Châtillon-Montrouge). Il est à remarquer que deux villes du département de l’Essonne se sont jointes à communauté d’agglomération (Hauts-de-Bièvre).
Près des deux tiers de la popu-lation est âgée de 20 à 64 ans (62,4 %). Quant au moins de vingt ans, ils représentent plus d’un quart de la population totale 26,7 %).
La répartition entre hommes et femmes montre que ces dernières représentent 52,4 % de la population. La pro-portion homme/femme, par tranche d’âge est similaire, si l’on excepte la population la plus âgée (plus de 75 ans) où les femmes représentent plus de 65 % de cette tranche d’âge.
Le taux de natalité est de 16,6 %0, supérieur à celui de la région Île-de-France (15,5 %0) et de la France entière (13 %0). Pour sa part, le taux de mortalité est de 6,7 %0, contre 6,4 %0 pour la région et 8,7%0 pour la France entière.
Dans le département, on dénombre 400 232 familles dont 186 260 couples avec enfants (46,5 %), 146 045 sans enfant (36,5 %) et 67 927 familles monoparentales
(17 %) dont 57 828 femmes seules et 10 099 hommes seuls. Au plan régional, la répartition de ces mêmes catégories est semblable.
Parmi les résidants des Hauts-de-Seine, 735 331, âgés de plus de quinze ans, ont un emploi. 21,6 % travaillent dans leur commune de résidence, 30,5 % ont leur emploi dans une autre commune du département, tandis que 46,9 % travaillent dans une commune d’un autre dépar-tement de la région.
En 2009, 68,6 % des foyers fiscaux du département étaient imposés, le taux d’imposition pour cette même année pour la région n’est que de 63,9 %. Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal en 2009, est de 35 949 euros. La médiane du revenu fiscal des ménages
par unité de consommation en 2008, est de 24 916 euros, ce qui correspond au deuxième décile dans la répartition des revenus déclarés par unité de consommation.
Au 1er janvier 2009, on dénombrait 685 217 loge-ments constituant la résidence principale de leurs occupants, 645 778 sont situées en appar-tements et 91 447 en maisons.
La part des ménages pro-priétaires de leur résidence principale, pour cette même
année était de 41,7 %, celle des locataires en HLM de 24,6
%, celle des locataires en privé de 30,5 %, (autres 3,1 %).
Concernant la scolarisation, 30,8 % de la population est titulaire d’un diplôme d’un niveau supérieur à Bac + 2. A contrario, 14,5 % ne détient aucun diplôme.Ipis re reperatibus untis eaquatem as eius, sitae doluptia di officition explia sunt a velignate sequis re, etus ab ius dolupta temquodi ommodi odi ipsam eratur, endandae mo conessit volore, simaiore niendam ne preprerrum experovit, od et unt ape liquae ant faccaborest acipsus, Agnateni re, aut accusci muscitas rerit faci que repu-damusam laut exerum, que reptatque et qui velistia dipsanda qui nesenti tem esse cusanti aectis venis magni ad quibus doluptat fuga. Nam quiatus ciaestem fugit ad ut aceribust et hilisi quae voluptatur adipiet fugia eos et opti con commolecti consene ctatiur?
LES INSTANCESDE PILOTAGE
8
LES INTANCES DE PILOTAGE
La composition duconseil d’administration au 31 décembre 2011
Les représentants des assurés sociauxTitulaires Suppléants
CGT Mme Évelyne BinseM. Franck Haspot (2ème vice-président)
Mme Zaïna Embareck M. Frédéric Michaut
CGT-FO Mme Martine André-KaminskisM. Philippe Cullet
M. Philippe BessardMme Charlette Dragone
CFDT M. Bassem IsmailM. Jean-Luc Olivaux (1er vice-président)
CFTC Mme Nora Jamili M. André Accipe
CFE-CGC M. Marc de Condé Mme Laure Thibaut
Les représentants des employeursUPA Mme Patricia François Mme Marie-Claude Videira
MedefM. Hugo Dapino M. Fernand FerrerM. Didier Lesur (président)
Mme Brigitte Chardonnet
CGPME Mme Christine Martin-Formichella (3ème vice-présidente)
Mme Marie Guicheney-Roy
Les représentants des travailleurs indépendantsUPA M. Philippe Le Prévost M. Philippe Dupont
CGPME M. Jean-Louis Carou
UNAPL/CNPL M. Éric Nicolaï Mme Sabine Prou-Ceresole
Les représentants des associations familiales
UdafMme Anne ArrighiMme Dominique DebesseM. Jean-Loup KloecknerMme Marie-Noëlle Papouin-Senné
M. Antoine de Pins de CaucalièresMme Stéphanie PoppeM. Yan René
Les personnes qualifiéesMme Mara MaudetMme Annick Nguyen-Duc-LongM. Ernest NussbaumerM. Philippe Simond-Côte
Les représentants du personnel
Collège employés M. Walter RossiMme Odile Taupe
Mme Nadia BoscMme Marie-Solange Tagodoe
Collège cadres M. Stéphane Musialek Mme Karina Bleuse
9
LES INSTANCES DE PILOTAGE
Les commissions (constituées le 3 novembre 2011)
Commission des marchésPrésidente Mme Patricia François
Vice-présidente Mme Nora Jamili
TitulairesM. Jean-Louis Carou M. Philippe Cullet M. Hugo Dapino M. Marc de Condé
M. Bassem Ismail M. Jean-Loup KloecknerM. Philippe Le PrévostM. Frédéric Michaut
Suppléants
M. André Accipe Mme Martine André-Kaminskis Mme Évelyne Binse Mme Dominique Debesse M. Philippe Dupont
M. Didier LesurMme Christine Martin-Formichella M. Jean-Luc Olivaux Mme Laure Thibaut Mme Marie-Claude Videira
Commission de recours amiable
Titulaires M. Philippe Cullet M. Franck Haspot
M. Philippe Le Prévost Mme Christine Martin-Formichella
Suppléants M. Jean-Louis Carou M. Bassem Ismail
Mme Nora Jamili Mme Marie-Claude Videira
Commission des pénalités
Titulaires M. Philippe Cullet M. Franck Haspot
M. Philippe Le Prévost Mme Christine Martin-Formichella
Suppléants M. Jean-Louis Carou M. Bassem Ismail
Mme Nora Jamili Mme Marie-Claude Videira
10
LES INTANCES DE PILOTAGE
Commission d’action socialePrésident M. Jean-Loup Kloeckner
Vice-président M. Philippe Simond-Côte
Titulaires
Mme Anne Arrighi M. Jean-Louis Carou M. Philippe Cullet M. Hugo Dapino M. Franck Haspot Mme Nora Jamili
M. Philippe Le PrévostMme Christine Martin-Formichella M. Ernest Nussbaumer M. Jean-Luc OlivauxMme Sabine Prou-CeresoleMme Laure Thibaut
Commission d’attribution des prestations familialesPrésidente Mme Christine Martin-Formichella
Vice-président M. Bassem Ismail
Titulaires
M. André Accipe Mme Martine André-Kaminskis Mme Dominique Debesse Mme Zaïna Embareck M. Fernand Ferrer
M. Philippe Le Prévost Mme Mara Maudet Mme Sabine Prou-CeresoleMme Laure Thibaut Mme Marie-Claude Videira
Commission prestations informationPrésident M. André Accipe
Vice-présidente Mme Stéphanie Poppe
Titulaires
M. Philippe Bessard Mme Évelyne Binse M. Fernand Ferrer Mme Patricia François Mme Christine Martin-Formichella
Mme Mara MaudetM. Jean-Luc OlivauxMme Laure Thibaut Mme Marie-Claude Videira
Commission structures et travauxPrésident M. Marc de Condé
Vice-président M. Frédéric Michaut
Titulaires
Mme Martine André-Kaminskis M. Hugo Dapino M. Antoine de Pins de Caucalières M. Fernand Ferrer Mme Nora Jamili
M. Philippe Le Prévost Mme Christine Martin-Formichella M. Ernest Nussbaumer M. Jean-Luc Olivaux
Commission de coordination IrfafPrésidente Mme Évelyne Binse
Vice-président M. Jean-Luc Olivaux
Titulaires
M. Philippe Cullet M. Marc de Condé M. Antoine de Pins de CaucalièresM. Fernand Ferrer Mme Patricia François
Mme Nora Jamili M. Philippe Le Prévost Mme Christine Martin-Formichella Mme Mara Maudet
Commission financière et comptablePrésident M. Philippe Le Prévost
Vice-président M. Marc de Condé
Titulaires
M. André Accipe Mme Évelyne Binse M. Jean-Louis Carou Mme Charlette Dragone Mme Patricia François
M. Bassem Ismail M. Jean-Loup Kloeckner M. Didier Lesur Mme Annick Nguyen-Duc-Long
11
LES INSTANCES DE PILOTAGE
Les principales décisionsdu conseil d’administration
Séance du 1er février 2011
◗ Prise de fonction de Monsieur Latour en qualité d’agent comptable intérimaire de la Caf des Hauts-de-Seine à compter du 4 février 2011.
◗ Prise d’acte du bilan des marchés conclus par la Caf des Hauts-de-Seine en 2010 et des bilans d’activité 2010 de la commission des pénalités et de la commission de recours amiable.
◗ Désignation de Madame Debesse pour représenter la Caf auprès de l’office public de l’habitat de Bourg-la-Reine.
Séance du 22 mars 2011
◗ Régularisation de virements de crédits entre comptes d’investissement.
◗ Modifications des articles du règlement intérieur d’action sociale concernant :
✓ l’aide à l’insertion sociale et professionnelle, ✓ l’aide exceptionnelle, ✓ l’aide à la fonction parentale, ✓ l’aide à l’amélioration du cadre de vie, ✓ les aides en cas de naissances multiples.
◗ Désignation de Monsieur Ferrer pour représenter la Caf au sein de l’office public de l’habitat de Châtillon.
◗ Désignation de Madame Aubrun et de Monsieur Pauvert pour représenter la Caf auprès de la commis-sion consultative des gens du voyage.
Séance du 10 mai 2011
◗ Approbation des comptes annuels 2010 de la Caf des Hauts-de-Seine, de l’Irfaf et arrêté des comptes 2010 du fonds de solidarité logement.
◗ Régularisation de virements de crédits entre comptes d’investissement.
◗ Désignation de Madame Martin-Formichella pour représenter la Caf et participer à l’élaboration du pro-gramme local de l’habitat de la communauté d’agglo-mération du Grand Paris Seine-Ouest.
◗ Désignation de Monsieur Nussbaumer pour repré-senter la Caf au sein de l’office public départemental de l’habitat.
Séance du 14 juin 2011
◗ Prolongation de l’intérim de Monsieur Latour aux fonctions d’agent comptable de la Caf pour une durée de six mois.
◗ Régularisation de virements de crédits entre comptes d’investissement.
◗ Autorisation donnée au directeur de la Caf pour signer un avenant à la convention d’accompagnement social des bénéficiaires du revenu de solidarité active.
Séance du 7 juillet 2011
◗ Approbation de la décision du directeur de la Cnaf concernant la nomination de Madame Portal au poste d’agent comptable de la Caf.
◗ Désignation de Monsieur Le Prévost pour représenter la Caf auprès du Pact des Hauts-de-Seine.
Séance du 21 septembre 2011
◗ Mandat donné au directeur de la Caf pour négocier et signer avec les organisations syndicales un protocole d’accord relatif à la promotion de la diversité et de l’égalité des chances.
◗ Reconduction pour l’année 2011 de l’organisme col-lecteur pour le 1 % logement, Procilia.
◗ Régularisation de virements de crédits entre comptes d’investissement.
◗ Attribution au comité d’entreprise d’une dotation supplémentaire de 0,39 % affectée au financement des activités spécifiques en faveur du logement du personnel.
Séance du 18 octobre 2011
◗ Renouvellement de l’agrément des deux fondés de pouvoir de l’agent comptable.
12
LES INTANCES DE PILOTAGE
◗ Autorisation du transfert d’une somme de 250 000 euros du budget d’action sociale vers le budget unique de gestion pour la mise en conformité et les travaux d’aménagement de la salle d’accueil des allocataires de l’agence de Nanterre-Puteaux.
◗ Adoption pour l’année 2011, des budgets rectificatifs d’action sociale, de gestion administrative et de gestion mutualisée de la lecture automatique des documents.
◗ Adoption pour l’année 2012, des budgets initiaux de gestion administrative, de l’Irfaf et de gestion mutualisée de la lecture automatique des documents.
◗ Adoption pour l’année 2012, du plan immobilier et du plan d’équipement informatique.
Séance du 25 octobre 2011
◗ Installation du nouveau conseil d’administration par Monsieur Garro, responsable local de la mission natio-nale de contrôle et d’audit des organismes de sécurité sociale (MNC).
◗ Adoption des statuts de la Caf des Hauts-de-Seine.
◗ Renouvellement des délégations au directeur, au prési-dent, à la commission d’action sociale, à la commission de recours amiable et à la commission d’attribution des prestations familiales
Séance du 3 novembre 2011
◗ Désignation des administrateurs siégeant dans les commissions du conseil d’administration.
◗ Nomination des administrateurs représentant la Caf dans les OPH du département des Hauts-de-Seine et dans les autres instances partenariales.
◗ Nomination des administrateurs honoraires, ayant siégé sous la précédente mandature, et dont le mandat n’a pas été renouvelé.
Séance du 6 décembre 2011
◗ Nomination de Monsieur Lesur en qualité de président de la Caf des Hauts-de-Seine, de Monsieur Olivaux en qualité de premier vice-président, de Monsieur Haspot en qualité de deuxième vice-président et de Madame Martin-Formichella en qualité de troisième vice-présidente.
◗ Désignation du secrétaire de la commission de recours amiable.
◗ Autorisation donnée au directeur de la Caf pour signer la convention constitutive de groupement de commandes des Caf d’Île-de-France relatif à leur approvisionnement en papier reprographique.
◗ Régularisation de virements de crédits entre comptes d’investissement.
◗ Adoption pour l’année 2011, du budget rectificatif de l’Irfaf et du second budget rectificatif d’action sociale.
◗ Adoption pour l’année 2012, du budget initial d’ac-tion sociale.
Y. L
auna
y
Y. L
auna
y
Y. L
auna
y
Y. L
auna
y
Caf
92
Caf
92
DR
Caf
92
Caf
92
Y. L
auna
y
DR
Y. L
auna
y
DR
13
LES INSTANCES DE PILOTAGE
L’équipe de direction
✓ Traitement des prestations familiales
✓ Accueil, contrôle, contentieux✓ Coordination et soutien aux
agences✓ Relations avec le centre
informatique
✓ Pilotage et gestion de l’action sociale
✓ Coordination des équipes de travailleurs sociaux
✓ Soutien aux agences✓ Prêts et subventions aux
organismes extérieurs✓ Conseil aux partenaires✓ Interventions financières et
prêts/secours individuels✓ Prestation de service aux
équipements
✓ Paie personnel✓ Élaboration et suivi des
organigrammes✓ Relations sociales et conseils✓ Formation✓ Gestion des effectifs et des
compétences✓ Recrutement et mobilité✓ Service médicosocial
✓ Relations avec le conseil d’administration
✓ Communication, documentation
✓ Doctrine de la Caf✓ Unité d’intervention✓ Expertise juridique✓ Gestion informatique et
téléphonie✓ Suivi de la démarche
stratégique et coordination de la démarche qualité
✓ Élaboration et suivi des budgets
✓ Administration des moyens✓ Gestion immobilière
et mobilière✓ Interventions techniques✓ Achats
✓ Formation initiale et permanente
✓ Accompagnement des projets des Caf en matière de management et de ressources humaines
✓ Interface avec l’institution (Ucanss, Cnaf)
✓ Contrôle des prestations familiales et d’action sociale
✓ Contrôle budgétaire✓ Gestion financière et
comptable✓ Maîtrise des risquesFondé de pouvoir
Christine Cecchini
Directeur des ressources humaines Lorraine Canton
Fondé de pouvoirCatherine Garnier
Adjointe au directeurdes ressources humaines
Laetitia Vathelot
Directeur adjoint chargé des prestations
Pierre Pauvert
Adjointe au directeur des prestations
Michèle Servat
Directeur adjoint chargé de
l’action socialeFred Latour
Responsable de l’expertise conseil
José Pons
Responsable des interventions financières
Éric Souville
Responsable des aides aux famillesMarc Berson
Directeur Caroline Gugenheim
Agent comptable
Catherine Portal
Secrétaire généralVirginie Maury
Cna
f
Directeur de l’Institut régional de formation des allocations
familialesClaude Chumiatcher
Responsable de la gestion des moyensBrigitte Regnault
Caf
92
LES CHIFFRES-CLÉS
86,21
3,25
10,54
Prestations légales : 86,21e
Action sociale : 10,54e
Gestion administrativeet sociale : 3,25e
15
LES CHIFFRES-CLÉS
Nombred’allocataires
256 171, soit + 0,9 % par rapport à 2009
726 430 personnes couvertes, soit 2,48 % des personnes relevant de la branche famille
2,35 % des allocataires de France métropolitaine
Montants versés1,601 Mde
◗ Prestations légales : 1,29 Mde, soit 2,48 % de plus qu’en 2010
◗ Action sociale : 149,25 Me, soit 3,27 % de plus qu’en 2010
Structure des dépenses pour 100 e
Flux d’activité
La réponse aux engagements de service
L’indice pondéré de qualité de service 2011de la Caf des Hauts-de-Seine est de 90 %,pour une moyenne nationale de 83 %.
1 298 142 courriers
427 194 réceptions à l’accueil
346 434 connexions au site internet de la Caf
747 944 appels téléphoniques
86 587 connexions aux bornes interactives
77 423 courriels
Nos engagements
Nos résultats
Dossiers et courriers trai-tés en moins de 15 jours 85 % 92,20 %
Temps d’attentes inférieur à 20 mn 85 % 96,60 %
Accessibilité téléphonique 90 % 94,89 %
Taux de contrôle prestations (allocataires) 30 % 54,60 %
Taux de contrôle (sur place) action sociale 8 % 14,1 %
L’OFFRE DE SERVICE
AUX FAMILLES
Les faits marquants
17
L’OFFRE DE SERVICE AUX FAMILLES
En matière de pilotage
Les faits significatifs liés à l’activité 2011 du pôle pilo-tage de l’action sociale s’inscrivent dans le cadre de ses missions attitrées.
En ce qui concerne l’élaboration et le suivi du budget d’action sociale, il convient de retenir :
◗ la prise en charge de l’élaboration et de la finalisation de l’ensemble des documents et états budgétaires SF, ◗ la contribution à un atelier national pour l’expérimen-
tation d’un outil de prévision du fonds de roulement disponible ;
dans le domaine de la maîtrise des risques :
◗ l’accentuation du travail autour des opérations de recueil de données et la mise en place d’un club du site information enfance jeunesse (Siej) regroupant une trentaine de partenaires sur trois séances, ◗ la participation à plusieurs réunions nationales de
pilotage de Siej, ◗ la réalisation d’un outil de pilotage des prestations
de service, ◗ l’implication dans deux processus et un sous-proces-
sus du système de management des processus (SMP) ;
en matière de statistiques :
◗ la mise en place d’un circuit de recueil de statistiques en travail social et l’alimentation du questionnaire Cnaf idoine en étroite collaboration avec le département des aides aux familles, ◗ l’audit d’une session inscrite au plan de formation
national du réseau des chargés d’études ;
dans le cadre des formations de gestionnaires-conseil :
◗ la prise en charge de plusieurs modules de formation Vademécaf à destination de futurs gestionnaires-conseil en action sociale et comptabilité pour les Caf des Hauts-de-Seine et du Val-d’oise.
À noter également, la contribution d’agents du pôle pilotage à plusieurs ateliers nationaux, dans le cadre du projet d’observation mesure et gestion de l’action sociale (Omega).
Les mesures en faveurdes assistants maternels2011 fut la première année pleine pour les deux dispositifs financiers instaurés par la loi de finances 2010, visant à soutenir le métier d’assistant maternel.
D’un montant de 300 ou 500 euros selon la commune de résidence, 333 primes d’installation pour un assistant maternel nouvellement agréé, ont été versées pour un total de 126 300 euros.
Destiné à faciliter la mise aux normes des locaux et permettre d’obtenir ou de conserver l’agrément, le prêt à l’amélioration de l’habitat pour les assistants maternels a été modifié en prêt à l’amélioration du lieu d’accueil au 1er septembre 2011. Les conditions d’octroi étant assez restrictives, seuls six prêts, pour un montant global de 40 363 euros, ont été accordés en 2011.
Par ailleurs, les coordonnées de 2 252 assistants mater-nels exerçant dans le département figuraient sur le site www.mon-enfant.fr au 31 décembre 2011 (en hausse de 14 % par rapport à 2010).Une nouvelle version du site, livrée au cours de l’année et incluant un extranet partenaires, permet désormais aux assistants maternels qui le désirent, d’afficher directement leurs disponibilités d’accueil.
Le septième plan crèches pluriannuel d’investissement (PCPI)Au cours de l’année 2011, la commission d’action sociale a examiné 35 demandes partenariales concernant des
18
L’OFFRE DE SERVICE AUX FAMILLES
nouveaux équipements et services d’accueil du jeune enfant. 1 197 places nouvelles et trois relais assistants maternels ont été créés par l’octroi de subventions au titre du PCPI. Les sommes engagées s’élèvent à 9 867 955 euros. 14 projets étaient présentés par des collectivités locales et 21 par des entreprises de crèches.
La reconnaissance du service rendu par les équipes sociales
La Caf des Hauts-de-Seine a fait réaliser au cours des mois d’avril et de mai 2011, par la société TMO régions, une enquête de satisfaction auprès des bénéficiaires d’un accompagnement social par un travailleur social de la Caf.
L’enquête conduite en direct auprès des bénéficiaires portait notamment sur :
◗ l’image et la perception qu’ont les usagers des tra-vailleurs sociaux de la Caf des Hauts-de-Seine, ◗ le respect des engagements de service (délais de ren-
dez-vous) et la qualité de la réponse apportée, ◗ l’accessibilité téléphonique, la clarté et l’amabilité
des réponses, l’adéquation des interventions avec les besoins exprimés du public.
946 personnes ont été interrogées : 255 par une enquête en face à face, et 510 par téléphone, représentant trois profils de publics :
◗ les bénéficiaires d’un accompagnement effectué dans le cadre du RSA, ◗ les bénéficiaires d’un accompagnement dans le cadre
des ruptures familiales, ◗ les bénéficiaires d’un accompagnement dans le cadre
du projet insertion jeunes.
La qualité de l’accueil
98 % des personnes interrogées considèrent qu’elles ont été bien accueillies. Les personnels :
◗ apportent des réponses claires et facilement compré-hensibles pour 97 %, ◗ répondent dans les meilleurs délais pour 95 %, ◗ sont facilement joignables pour 90 %.
Les délais d’obtention du pre-mier rendez-vous
L’accueil des bénéficiaires du RSA (BRSA), malgré l’im-portance des flux, ne s’est pas traduit par une dégradation de la qualité du service rendu, ni l’accroissement des délais de prise en charge.Cependant, il était constaté au moment de la réalisation de l’enquête, une mise en tension réelle des services et une nécessaire optimisation de l’organisation et des moyens mis à disposition au regard des contraintes administratives induites par l’accompagnement des BRSA.
La satisfaction des bénéficiaires concernant l’accompagnement proposé
Les graphiques ci-après témoignent de la qualité de l’accompagnement social proposé et mis en œuvre par l’action sociale et la Caf.
◗ « Être accompagné par un travailleur social de la Caf, c’est pour vous quelque chose de… »
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Très positif
79 %
65 % 66 %
27 %19 %
24 %
1 % 4 %2 %1 %6 %6 %
Assez positif Assez négatif Très négatif
RSA
Jeunes
En situation de rupture familiale
◗ « L’accompagnement proposé par la Caf vous en êtes… »
0
10
20
30
40
50
60
70
80 76 %
63 % 63 %
27 %22 %
27 %
1 %5 %4 %
1 %5 %6 %
Totalement satisfait
En partiesatisfait
Assez satisfait Très satisfait
RSA
Jeunes
En situation de rupture familiale
Célestine Desplaces, assistante sociale au point d’action sociale de Châtenay-Malabry
« Depuis un an et demi, notre mission principale est centrée sur l’accompa-gnement des familles monoparentales bénéficiaires du RSA qui rencontrent des difficultés sociales et d’insertion profes-sionnelle ou qui sont très éloignées de l’emploi. »
19
L’OFFRE DE SERVICE AUX FAMILLES
◗ « De votre référent Caf, diriez-vous qu’il… »
Pour argumenter de leur satisfaction, les bénéficiaires ont relevé :
◗ la capacité des travailleurs sociaux à instaurer une relation de confiance et le respect qui leur est témoigné, ◗ la disponibilité et le temps qui leur est consacré, ◗ la capacité à prendre en compte leur situation dans sa
globalité et à proposer des parcours d’insertion adaptés, ◗ la réactivité face aux situations d’urgence, ◗ leur capacité à mobiliser les bénéficiaires et les remettre
dans une dynamique positive.
L’insatisfaction existe, même si elle reste faible (entre 2 % et 10 % des bénéficiaires, selon les profils des publics). Elle est liée à :
◗ un sentiment d’autonomie : « je n’ai pas besoin d’être accompagné », ◗ l’impossibilité d’accéder à un emploi durable, ◗ l’absence de solution pour lever les freins à l’emploi
(accès à une formation adaptée, à un logement, à une solution de garde d’enfant).
L’impact de l’accompagnement social
Les effets positifs les plus souvent évoqués par les béné-ficiaires sont la redynamisation, la confiance en soi, la réinscription dans une logique de projet.
Les explications suivantes ont été données par les per-sonnes qui ont déclaré que les objectifs du contrat d’en-gagements réciproques ont été faiblement ou pas du tout atteints : difficultés à accéder à un emploi, une formation qualifiante, mais aussi à mobiliser les ressources offertes en termes de logement et/ou de modes d’accueil d’enfant.
Cette démarche d’évaluation a permis de confirmer :
◗ l’adaptation professionnelle des travailleurs sociaux et des secrétaires à de nouvelles missions, ◗ le maintien d’une qualité de service élevée en dépit
d’un accroissement des flux générés par l’accompa-gnement social des bénéficiaires du RSA monoparents.
Elle a également mis en évidence la nécessité de redéfinir les publics bénéficiaires de l’offre d’accompagnement effectuée par les travailleurs sociaux de la Caf dans le cadre du RSA afin de maintenir les offres de service en direction des autres publics.Un avenant à la convention d’accompagnement social a été signé avec le Conseil général le 12 décembre 2011. Il précise, qu’à compter du 1er janvier 2012, le service social de la Caf-des-Hauts de Seine, en référence au socle national de travail social dans les Caf, accompagnera les familles monoparentales bénéficiaires du RSA percevant la majoration pour isolement (RSA majoré) de profil 1 et 2 dans les situations suivantes :
◗ parent isolé en situation de grossesse déclarée à la Caf, ◗ parent isolé ayant au moins un enfant à charge âgé
de moins de 3 ans au sens des prestations familiales, ◗ parent isolé à la suite d’une rupture familiale : divorce,
séparation, décès, incarcération, ayant au moins un enfant à charge au sens des prestations familiales.
Cette offre de service ne pourra excéder 35 accompagne-ments par équivalent temps plein de travailleur social et s’arrêtera aux trois ans du dernier enfant et à l’échéance du contrat d’engagements réciproques en cours.
L’investissement dans les chantiers nationaux
Maîtrise d’œuvre du site docu-mentaire @doc action sociale
En 2009, la Cnaf lançait officiellement le chantier natio-nal de création d’un site documentaire consacré aux aides financières collectives d’action sociale, dénommé @ doc action sociale aides financières collectives (AFC). La Caf des Hauts-de-Seine a été chargée de la maîtrise d’œuvre opérationnelle du projet. En continuité des travaux entrepris en 2010, l’année 2011 a été marquée par un fort investissement des services d’action sociale sur ce projet majeur, en lien direct avec la Cnaf, un ensemble de Caf représentatives du réseau et la mission nationale @doc. Le lot 1 concernant la petite enfance, a été validé et sera mis à disposition des Caf en juin 2012 sous l’applicatif national Sidoc.
0
20
40
60
80
100 91 %93 % 93 % 93 %
87 %89 %
82 % 80 %79 %85 % 84 %
88 %
66 %73 %76 %
58 %66 %68 %
28 %
55 %63 %
écoute
et c
ompre
nd
vos d
iffic
ultés
est d
isponib
le e
t consa
cre
le te
mps n
éces
saire
répond à
vos q
uestio
ns
ou vos d
eman
despro
pose u
n par
cours
ou
des a
ctio
ns adap
tées
amél
iore
votre
situ
atio
n
et ré
soud v
os diff
iculté
sfa
cilit
e vo
s dém
arch
espro
pose d
es ré
ponses d
ans
les s
ituat
ions d
’urg
ence
RSA
Jeunes
En situation de rupture familiale
20
L’OFFRE DE SERVICE AUX FAMILLES
Concilier vie familiale, professionnelle et sociale
L’accompagnement des familles au quotidien
Les aides au titre de l’action sociale : l’accompagnement social
4 669 bénéficiaires de l’accompagne-ment social Caf
◗ 4 399 familles ont été accompagnées par les tra-vailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 4 209 (soit 95 %) sont monoparentales (94 % en 2010).
On constate, par rapport à l’année 2010, une augmen-tation significative du nombre de familles suivies (448 familles en plus).
◗ 285 jeunes ont été accompagnés. Ils représentent 6,10 % du public accueilli.
On note, par rapport à l’année 2010, une diminution du nombre de jeunes accompagnés (403 en 2010). Le périmètre du règlement intérieur ayant évolué, les inter-ventions sociales sont dorénavant centrées en direction des familles en situation de précarité.
48 %
9 %
9 %
6 %
28 %
RSA profil 2 : 2 233
RSA profil 1 : 1 317
Ruptures familiales : 429
Loisirs vacances : 405
Insertion jeunes : 285
Les contacts
38 710 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011 (soit une augmentation de 14 854 par rapport à l’année 2010), résultant principalement des entretiens télépho-niques.
La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 8,29, contre 5,42 en 2010, augmentation liée à la multipli-
cation des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
52 %
7 %
2 %
39 %
Rendez-vous : 20 048
Entretiens téléphoniques : 15 209
Visites à domicile : 2 801
Courriers, courriels : 652
La contractualisation
On relève 3 420 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 3 072 en 2010, soit un taux de 73,25 % (70,01 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation sociale
On relève également un accroissement des bénéficiaires des aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale : 1 439 en 2011, contre 1 050 en 2010.
Les aides financières hors CafLes travailleurs sociaux ont instruit 1 938 demandes d’aides financières, contre 949 en 2010, soit une aug-mentation de près de 51 %. Cette augmentation est significative auprès des CCAS, de l’aide sociale à l’enfance et du fonds local de solidarité (FLS), révélatrice d’une précarité des bénéficiaires (ali-mentaire, maintien dans le logement, énergie, protection de l’enfance).
Le partenariatLes équipes sociales ont participé à 489 commissions partenaires locales (fonds de solidarité logement, équipes pluridisciplinaires RSA…).
Protection de l’enfance181 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf, contre 167 en 2010.67 situations ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.
21
L’OFFRE DE SERVICE AUX FAMILLES
La coordination avec les partenaires s’est encore ampli-fiée. Les travailleurs sociaux ont participé à 692 réunions de coordination au cours de l’année 2011.
Actions conduites en transversalitéprestation/action sociale
On compte 5 392 interventions liées à l’accès aux droits et fiches de liaisons (entre prestation et action sociale) contre 4 747 effectuées au cours de l’année antérieure. Les personnes en situation de précarité connaissent des variations fréquentes liées à la mobilité de leur position administrative (familles, professionnelles, logements) qui nécessitent une mise à jour fréquente de leurs droits.
Les interventions collectives14 interventions collectives, dont 9 projets de travail social, ont permis de recevoir 321 bénéficiaires.Les thèmes abordés sont les suivants : les temps libres, le budget, l’insertion sociale et professionnelle et vie familiale et parentalité.
L’accueil de la petite enfance
Le site internet mon-enfant.fr a continué sa montée en charge régulière et s’est enrichi de nouvelles rubriques, comme le calcul possible du droit à la Paje par les familles. Une circulaire globale concernant la prestation de service unique (PSU) est parue en juin 2011. Elle a fait l’objet d’une présentation commentée à l’ensemble des partenaires, collectivités territoriales, associations, entreprises, lors de trois réunions organisées spécifique-ment pour une mise en œuvre à l’aune des nouvelles conventions PSU à conclure au 1er janvier 2013. La nouvelle circulaire Cnaf sur les relais assistants maternels et l’extension de leurs missions à la garde à domicile, a aussi fait l’objet d’une présentation complète aux res-ponsables des Ram et aux gestionnaires. L’année 2011 a, par ailleurs, été marquée par la signature des contrats enfance et jeunesse de seconde génération.
Les loisirs et temps libres
Afin de mieux accompagner les familles dans le cadre de la politique du temps libre, les mesures adoptées en 2009 par le conseil d’administration de la Caf des Hauts-de-Seine (Vacaf et ticket temps libre enfant) ont été reconduites pour l’année 2011.
Les aides individuelles d’action sociale
Vacaf
1 487 familles ont bénéficié de l’aide aux vacances familiales (AVF) pour une dépense d’un montant de 843 882 euros, soit un nombre de familles bénéficiaires en hausse de 39 % par rapport à 2010 pour une dépense en augmentation de 26 %.L’aide moyenne par famille est de 567 euros.
Le ticket temps libre enfant
8 262 enfants ont bénéficié de cette aide, pour une dépense globale de 1 022 538 euros, en hausse de 41 % par rapport à l’année 2010.Devenu plus attractif grâce à sa revalorisation à un montant forfaitaire de 130 euros au 1er janvier 2011, le nombre d’utilisateurs du ticket temps libre a augmenté de 11 %.Il est principalement utilisé pour financer une activité de loisirs au quotidien.
Bafa CnafOn compte 270 dossiers de demande d’aide à la forma-tion Bafa – session d’approfondissement ou de qualifi-cation, pour un total de 25 739 euros versés.
Projet temps libre enfantCes différentes aides, instruites sur évaluation sociale, ont pour objet de promouvoir les loisirs et les vacances, afin de renforcer les liens entre parents et enfants.
◗ L’aide aux projets vacances : 373 interventions, pour 117 091 euros versés. ◗ L’aide aux projets loisirs : 128 interventions, pour
29 611 euros versés. ◗ Récréa’Caf : 28 projets sélectionnés, pour 64 286 euros
de prix attribués.
Les aides aux partenaires
Après la conclusion en 2011 de nouvelles conventions d’objectifs et de financement avec l’ensemble des ges-tionnaires d’accueils de loisirs sans hébergement, l’année 2011 a été consacrée à des ajustements et à d’ultimes négociations touchant aux participations financières des familles dont les enfants fréquentent les accueils de loisirs sans hébergement (ALSH).
Christiane Cousin, responsable des interventions fi nancières en action sociale
« Les aides individuelles sont versées direc-tement aux familles qui peuvent y prétendre. Une partie est traitée intégralement par les gestionnaires-conseil (aide à l’amélioration du cadre de vie, ticket temps libre, prêt à l’amélioration de l’habitat, aide au Bafa) et une seconde consiste en la liquidation de dossiers de prêts et de secours instruits par les travailleurs sociaux (logement, insertion des jeunes, accompagnement social des familles…) dans le cadre de l’offre de service globale
Les aides collectives sont quant à elles versées directement aux partenaires. Il s’agit en fait d’une aide indirecte en faveur des familles, dite prestation de service (PS). »
22
L’OFFRE DE SERVICE AUX FAMILLES
L’amélioration de l’habitat et du cadre de vie
L’accompagnement des familles au quotidien
Les aides financières individuelles en action sociale
Le prêt à l’amélioration de l’habitat 69 prêts ont été accordés, pour une dépense de 57 302 euros.
L’aide à l’amélioration du cadre de vie
Si le nombre de bénéficiaires (1 968) reste relativement stable d’une année sur l’autre, la dépense globale aug-mente de 37 % pour atteindre 1 471 714 euros. Cette hausse est liée au relèvement du plafond de l’aide accor-dée, intervenu en 2011.
Attribuée dans 80 % des cas sous forme de subvention, cette aide bénéficie aux familles les plus fragilisées.
L’implication de la Caf dans les dispositifs partenariaux
Le soutien aux FJT
La Caf a soutenu financièrement en 2011 les investisse-ments réalisés au bénéfice des résidences foyers de jeunes travailleurs. En 2010, elle avait alloué 1 872 328 euros à des opérations de réhabilitation/extension conduites, parfois, sur 2 ou 3 années consécutives. Achevée en 2011, celle d’Issy-les-Moulineaux a été saluée comme une réalisation innovante, lors de la réouverture au public qui a eu lieu en décembre 2011. La même année un foyer situé à Fontenay-aux-Roses fermait pour vétusté. En effet, de nouvelles normes de confort imposent des améliorations constantes.
Signature de la convention Ideal à Colombes, le 29 juin 2012. De gauche à droite : François Vacherat - directeur de l’OPH, Philippe Sarre - maire de Colombes, Monique Zanatta - présidente du conseil d’administration de la Caf, Caroline Gugenheim - directeur de la Caf
23
L’OFFRE DE SERVICE AUX FAMILLES
Le soutien aux familles fragilisées
L’accompagnement des familles au quotidien
Les aides au titre de l’action sociale
◗ L’aide à la fonction parentale (AFP) : 26 interventions, pour 10 593 euros versés.
◗ L’aide à l’insertion sociale et professionnelle (AISP) : 172 interventions, pour 91 877 euros versés.
◗ L’aide pour l’autonomie des jeunes (Apaj) : 94 interventions, pour 50 158 euros versés.
◗ L’aide exceptionnelle : 729 interventions, pour 281 355 euros versés.
Les prestations extra-légales
◗ L’aide en cas de décès du soutien de famille (ADSF) : 104 interventions, pour 215 969 euros versés.
◗ L’aide en cas de naissances multiples : 71 interventions, pour 130 865 euros versés.
◗ La prime aux parents médaillés : 54 primes, pour un total de 9 554 euros.
Marc Bersonreponsable du département des aides aux familles de l’action sociale
« L’action sociale de la Caf des Hauts-de-Seine poursuit quatre missions :
• aider les familles à concilier vie fami-liale, vie professionnelle et vie sociale,
• soutenir la fonction parentale et facili-ter les relations parents/enfants,
• accompagner les familles dans leurs relations avec l’environnement et le cadre de vie,
• créer les conditions favorables à l’autonomie, à l’insertion sociale et professionnelle des familles.
Les publics suivis sont principalement les familles monoparentales béné-ficiaires du RSA ayant des enfants à charge ou les personnes isolées à la suite d’une rupture familiale : sépara-tion, divorce, décès, incarcération, ainsi que les jeunes âgés de 18 à 24 ans en recherche d’insertion sociale et profes-sionnelle. »
24
Commune
Nombre de
ménages en 2008
Nombre de
ménages fiscaux en 2009
Part des ménages
fiscaux non- imposés en 2009
Revenu fiscal
2009 des ménages (médiane)
Part des familles
monopa-rentales
Part des sans-
diplôme
Part des moins
de 19 ans
Nombre de
bénéfi-ciaires du RSA
RSA en % des
ménages
Antony 25,3 %
Asnières-sur-Seine 2,3 %
Bagneux
Bois-Colombes
Boulogne-Billancourt
Bourg-la-Reine
Châtenay-Malabry
Châtillon
Chaville
Clamart
Clichy-la-Garenne
Colombes
Courbevoie
Fontenay-aux-Roses
Garches
La Garenne-Colombes
Gennevilliers
Issy-les-Moulineaux
Levallois-Perret
Malakoff
Marnes-la-Coquette
Meudon
Montrouge
Nanterre
Neuilly-sur-Seine
Le Plessis-Robinson
Puteaux
Rueil-Malmaison
Saint-Cloud
Sceaux
Sèvres
Suresnes
Vanves
Vaucresson
Ville-d’Avray
Villeneuve-la-Garenne
Hauts-de-Seine
île-de-France
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
25
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
26
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
Les faits marquants
27
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
28
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
Les faits marquants
29
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
30
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
Les faits marquants
31
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
32
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
Les faits marquants
33
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
34
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
Les faits marquants
35
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
36
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
Les faits marquants
37
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
38
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
Les faits marquants
39
L’OFFRE DE SERVICES AUX FAMILLES
LES AGENCES
41
LES AGENCES
Agence d’Antony
Les chiffres-clés de l’action sociale
79,59 %
2,94 %
15,79 %
0,47 %1,21 %
Prestation de service :15,34 Me
Subventions defonctionnement : 0,23 Me
Aide à l’investissement :0,90 Me
Aides aux familles :0,56 Me
CEJ : 3,04 Me
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités 177 319
Personnes reçues 46 560
Communications téléphoniques 8 059
Marie-Christine DupeuResponsable action sociale
Bourg-la-reine
Bagneux
Sceaux
Fontenay-aux-Roses
Le Plessis-Robinson
Châtenay- Malabry
Antony
Josiane KnappResponsable prestations
Les chiffres-clés des prestations
35 832bénéficiaires de prestations
13,99 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance Logement Revenus de
subsitution
Antony 5 582 2 551 3 495 1 353
Bagneux 4 289 2 101 4 598 2 007
Bourg-la-Reine 1 585 700 1 181 446
Châtenay-Malabry 3 136 1 544 3 439 1 114
Fontenay-aux-Roses 2 171 1 020 1 773 733
Le Plessis-Robinson 2 689 1 382 1 360 578
Sceaux 1 565 514 1 075 314
Total agence 21 017 9 812 16 921 6 545
% par rapport au département 14,14 % 14,13 % 14,56 % 12,76 %
20 millionsd’euros
42
LES AGENCES
14,5 %des bénéfi -ciaires du département
Le travail social
Les interventions individuelles
Les publics
677 bénéficiaires (630 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 650 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 640 (soit 98,46 %) sont mono-parentales (96 % en 2010).
◗ jeunes : 27 ont été accompagnés. Ils représentent 4,28 % du public accueilli, en diminution par rapport à l’année 2010 (66).
54,51 %
4,28 %
10,78 %
3,99 %
26,44 %
Profil 2 RSA : 369
Profil 1 RSA : 179
Loisirs vacances : 27
Ruptures familiales : 73
Insertion jeunes : 29
Les contacts
6 477 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 1 801 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des rendez-vous.La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 9,57, contre 6,72 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
51,92 %
6,39 %
1,44 %
40,25 %
Rendez-vous : 3 363
Entretiens téléphoniques : 2 607
Courriers, courriels : 414
Visites à domicile : 93
La contractualisation
On relève 457 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 504 en 2010, soit un taux de 67,50 % (72 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation socialeOn note 122 bénéficiaires d’aides inscrites au règle-ment intérieur d’action sociale, contre 148 en 2010.
Les aides financières hors CafLes travailleurs sociaux ont instruit en 2011, 392 demandes d’aides financières, contre 128 en 2010, soit une augmentation de 67,35 %. Cette augmentation est significative auprès des CCAS, de l’aide sociale à l’enfance et du FSL, ce qui est révélateur d’une précarité de nos bénéficiaires (alimentaire, main-tien dans le logement, énergie, protection de l’enfance).
Protection de l’enfance40 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf contre 36 en 2010. 5 situations ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.La coordination avec les partenaires s’est encore ampli-fiée. Les travailleurs sociaux ont participé à 98 réunions de coordination au cours de l’année 2011.
Actions conduites en transversalitéprestations/action socialePlusieurs actions ont été conduites, elles concernent la gestion des impayés de loyer, l’étude de situations complexes permettant l’accès ou le maintien aux droits, l’accueil des publics en grandes difficultés au guichet de l’agence.
Les faits marquants ◗ L’ouverture du point d’action sociale de Châtenay-
Malabry permet aux équipes sociales de disposer d’un lieu de réception du public de proximité bien identifié. ◗ Les équipes sociales participent aux actions de lutte
contre les impayés de loyer et à la mise en place de la Ccapex de la Caf sur la ville de Sceaux. ◗ À Fontenay-aux-Roses, est enregistré un très bon tra-
vail partenarial avec le CCAS de la ville qui a pris en considération les demandes d’hébergement des familles accompagnées par la Caf au titre du RSA en les inté-grant dans les logements passerelles de Saint-Prix. Les travailleurs sociaux sont ensuite associés au moment de la sortie de cette structure par le service logement de la ville. ◗ Le travail de concertation avec la Maison de l’emploi
et de l’entreprise (MDEE) a facilité l’insertion profession-nelle des familles suivies. ◗ Ouverture de l’espace insertion Sud-de-Seine com-
prenant quatre antennes dont celle de Bagneux et de Fontenay-aux-Roses : un travail de partenariat se met en place progressivement. ◗ À Antony, les équipes sociales ont été associées à :
✓ l’élaboration du projet pour la signature d’un avenant au Cucs,
✓ la création d’un centre social.
Boulogne-Billancourt
Chaville
Sèvres
Meudon
43
LES AGENCES
Agence de Boulogne
Les chiffres-clés de l’action sociale
80,22 %
1,34 %
1,71 %
1,55 %
15,17 %Prestation de service :15,16 Me
Subventions defonctionnement : 0,25 Me
CEJ : 0,32 Me
Aides aux familles :0,29 Me
Aide à l’investissement : 2,86 Me
Les chiffres-clés des prestations
29 594bénéficiaires de prestations
11,55 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance
Logement Revenus de subsitution
Boulogne 8 531 4 108 7 147 2 965
Chaville 1 786 871 1 141 454
Meudon 4 256 2 011 2 356 1 125
Sèvres 2 101 941 1 223 472
Total agence 16 674 7 931 11 867 5 016
% par rapport au département 11,22 % 11,42 % 10,21 % 9,78 %
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités 155 638
Personnes reçues 41 413
Communications téléphoniques 7808
Catherine ChanselResponsable prestations
Sophie AstierResponsable action sociale
18,8 millionsd’euros
44
LES AGENCES
Le travail social
Les interventions individuelles
Les publics395 bénéficiaires (400 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 359 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 347 (soit 96,66 %) sont mono-parentales (93 % en 2010).
◗ jeunes : 36 ont été accompagnés. Ils représentent 10,13 % du public accueilli, en diminution par rapport à l’année 2010 (69).
44,56 %
10,13 %
4,30 %
9,11 %
31,90 %
Profil 2 RSA : 176
Profil 1 RSA : 126
Ruptures familiales : 17
Insertion jeunes : 40
Loisirs vacances : 36
Les contacts
◗ 3 809 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 1 497 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des entretiens télépho-niques. La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 9,64, contre 5,78 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
47,62 %
2,02 %
7,66 %
42,69 %
Rendez-vous : 1 814
Entretiens téléphoniques : 1 626
Courriers, courriels : 292
Visites à domicile : 77
La contractualisationOn relève 289 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 458 en 2010, soit un taux de 73,16 % (56 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation socialeOn note 129 bénéficiaires d’aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale, contre 88 en 2010.
Les aides financières hors Caf
Les travailleurs sociaux ont instruit en 2011, 196 demandes d’aides financières, contre 121 en 2010, soit une augmentation de 38,27 %. Cette augmentation est significative auprès du FSL, ce qui est révélateur d’une précarité de nos bénéficiaires (maintien dans le logement, énergie).
Protection de l’enfance
14 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf contre 16 en 2010. 12 situations ont fait l’objet d’une évaluation appro-fondie.La coordination avec les partenaires s’est encore ampli-fiée. Les travailleurs sociaux ont participé à 14 réunions de coordination au cours de l’année 2011.
Actions conduites en transversalité prestation/action sociale
◗ Mise en place d’une commission d’étude des impayés de loyers afin d’étudier les situations signalées et proposer des orientations. ◗ Préparation du déménagement de l’agence pour
accompagner les équipes durant cette période. ◗ Une information des personnels sur le RSA et le
handicap a été organisée afin d’apporter une réponse globale aux travailleurs sociaux qui accompagnent des BRSA qui souhaitent effectuer des démarches en vue de la reconnaissance de leur statut de travailleur handicapé.
Les faits marquants ◗ Déménagement de l’agence et intégration de l’équipe du
point d’action sociale de Boulogne dans les nouveaux locaux, ce qui a favorisé le travail en transversalité avec le service des prestations techniques et l’ensemble de l’équipe tant au niveau de l’accompagnement au changement que de l’organisation. ◗ Ouverture du centre social de Boulogne-Billancourt sur
le Pont de Sèvres et mise en place d’un travail en partenariat avec cette structure afin de définir des interventions collectives communes à partir d’un diagnostic partagé (démarrage de l’action en novembre 2011). ◗ Rencontres de différents partenaires locaux par les respon-
sables de l’agence nouvellement nommés dont les CVS, EI, centres sociaux, Ase, FSL et certains CCAS. ◗ Développement des liens avec les principaux partenaires
extérieurs (FSL, CVS, bailleurs) sur les différentes communes, pour mieux répondre aux situations complexes et obtenir des informations complémentaires. ◗ Participation active aux commissions FSL et ASL. ◗ Mise en place d’une réunion trimestrielle avec la CVS de
Boulogne pour favoriser les échanges d’informations, les concertations et améliorer l’articulation entre les deux services. ◗ Développement d’un partenariat avec le système inté-
gré d’accueil et d’orientation (SIAO) (rencontre et échanges téléphoniques) pour faciliter la recherche de solutions d’hé-bergement.
8,5 %des bénéfi -ciaires du département
45
LES AGENCES
Agence de Colombes
Les chiffres-clés de l’action sociale
81,92 %
5,54 %
8,66 %
1,68 %2,20 %
Prestation de service :15,67 Me
Subventions defonctionnement : 0,23 Me
Aides aux familles :0,78 Me
Aide à l’investissement :0,31 Me
CEJ : 1,23 Me
Les chiffres-clés des prestations
34 814bénéficiaires de prestations
13,59 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance Logement Revenus de
subsitution
Asnières-sur-Seine 8 706 4 767 7 086 3 386
Bois-Colombes 2 689 1 374 1 666 853
Colombes 9 732 4 555 7 692 4 090
Total agence 21 127 10 696 16 444 8 329
% par rapport au département 14,21 % 15,41 % 14,15 % 16,24 %
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités 202 941
Personnes reçues 81 657
Communications téléphoniques 7 975
Christine AlliesseResponsable prestations
Sophie TougardResponsable action sociale
Bois-Colombes
Asnières-sur-Seine
Colombes
18,2 millionsd’euros
46
LES AGENCES
Le travail social
Les interventions individuelles
Les publics861 bénéficiaires (715 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 792 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 747 (soit 94,32 %) sont mono-parentales (95 % en 2010).
◗ jeunes : 69 ont été accompagnés. Ils représentent 8,36 % du public accueilli, en légère diminution par rapport à l’année 2010 (87).
49,25 %
8,83 %
5,46 %
8,35 %
28,11 %
Profil 2 RSA : 424
Profil 1 RSA : 242
Ruptures familiales : 47
Loisirs vacances : 76
Insertion jeunes : 72
Les contacts
6 612 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 3 524 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des entretiens téléphoniques.La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 7,68, contre 4,31 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
42,38 %
0,42 %
12,48 %
44,72 %
Rendez-vous : 2 802
Entretiens téléphoniques : 2 957
Courriers, courriels et autres : 825
Visites à domicile : 28
La contractualisation
On relève 531 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 488 en 2010, soit un taux de 61,67 % (70 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation socialeOn note 238 bénéficiaires d’aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale, contre 158 en 2010.
Les aides financières hors CafLes travailleurs sociaux ont instruit, 526 demandes d’aides financières, contre 227 en 2010, soit une augmentation de 56,84 %.Cette augmentation est significative auprès des CCAS, de l’aide sociale à l’enfance et du FSL, ce qui est révélateur d’une précarité de nos bénéficiaires (alimentaire, main-tien dans le logement, énergie, protection de l’enfance).
Protection de l’enfance26 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf contre 22 en 2010. 8 situations ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.La coordination avec les partenaires s’est encore ampli-fiée. Les travailleurs sociaux ont participé à 36 réunions de coordination au cours de l’année 2011.
Actions conduites en transversalité prestation/action sociale
Plusieurs actions ont été conduites, elles concernent la gestion des impayés de loyers, l’étude de situations complexes permettant l’accès ou le maintien aux droits, l’accueil des publics difficiles au guichet de l’agence.
Les faits marquants ◗ Poursuite de l’accompagnement des bénéficiaires
du RSA. ◗ Mise en place d’une permanence d’urgence en 2011 :
22 familles ont été reçues dans ce cadre. Les motifs principaux sont : la rupture alimentaire, les coupures EDF, la suspension des prestations familiales. Les permanences se tiennent tous les après-midis, les tra-vailleurs sociaux de l’équipe y participent à tour de rôle.
18,4 %des bénéfi -ciaires du département
47
LES AGENCES
Agence de Courbevoie
Les chiffres-clés de l’action sociale
5,30 %
92,60 %
0,19 %
0,03 %
1,88 %
Prestation de service :17,57 Me
Aide à l’investissement :0,005 Me
Aides aux familles :0,35 Me
Subventions defonctionnement : 0,36 Me
CEJ : 1 Me
Les chiffres-clés des prestations
34 204bénéficiaires de prestations
13,35 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance Logement Revenus de
subsitution
Courbevoie 7 487 3 611 5 441 2 162
La Garenne-Colombes 2 409 1 126 1 373 598
Levallois Perret 5 182 2 453 4 080 1 558
Neuilly-sur-Seine 4 544 1 562 2 457 971
Total agence 19 622 8 752 13 351 5 289
% par rapport au département 13,20 % 12,61 % 11,49 % 10,31 %
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités 171 942
Personnes reçues 39 426
Communications téléphoniques 8 239
Joëlle JaffeuxResponsable prestations
Catherine CailleuxResponsable action sociale
Neuilly-sur-Seine
Levallois-Perret
La Garenne-Colombes
Courbevoie
19,2 millionsd’euros
48
LES AGENCES
8,3 %des bénéfi -ciaires du département
Le travail socialLes interventions individuelles
Les publics388 bénéficiaires (327 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 374 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 362 (soit 96,79 %) sont monoparentales (90 % en 2010).
◗ jeunes : 14 ont été accompagnés. Ils représentent 4,12 % du public accueilli, en légère diminution par rapport à l’année 2010 (23).
50 %
7,99 %
11,34 %
4,12 %
26,55 %
Profil 2 RSA : 194
Profil 1 RSA : 103
Loisirs vacances : 16
Insertion jeunes : 44
Ruptures familiales : 31
Les contacts
3 228 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 1 322 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des entretiens téléphoniques.La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 8,32, contre 5,83 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
62,64 %
0,74 %
6,54 %
30,08 %
Rendez-vous : 2 022
Entretiens téléphoniques : 971
Courriers, courriels et autres : 211
Visites à domicile : 24
La contractualisation
On relève 319 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 258 en 2010, soit un taux de 82,22 % (79 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation sociale
On note 114 bénéficiaires d’aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale, contre 75 en 2010.
Les aides financières hors CafLes travailleurs sociaux ont instruit, 116 demandes d’aides financières, contre 78 en 2010, soit une augmentation de 32,76 %.Cette augmentation est significative auprès du FSL, ce qui est révélateur d’une précarité de nos bénéficiaires (accès et maintien dans le logement, énergie).
Protection de l’enfance44 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf contre 30 en 2010. 10 situations ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.La coordination avec les partenaires s’est encore ampli-fiée. Les travailleurs sociaux ont participé à 454 réunions de coordination au cours de l’année 2011.
Actions conduites en transversalitéprestation/action sociale
◗ De nouveaux axes de collaboration renforcent une dynamique déjà engagée. ◗ Le projet d’agence a été finalisé en juillet 2011 et pré-
senté aux équipes pour une mise en œuvre des premières actions en septembre (accueil commun des nouveaux collaborateurs). ◗ Mise en place d’une organisation, pour la concerta-
tion et le suivi des impayés de loyers signalés à l’agence (création d’un outil de recueil permettant d’évaluer le «profil logement» des allocataires en situation d’im-payé).
Les faits marquants ◗ Participation de la Caf à l’analyse des besoins sociaux
effectuée par le CCAS de Neuilly (mai 2011, thématique famille) et le CCAS de Courbevoie (novembre 2011). ◗ Signature, le 19 septembre 2011, d’une convention entre
la ville de Courbevoie et la fondation K d’Urgence permettant d’apporter aux familles courbevoisiennes, selon certains critères, une aide immédiate et ciblée en matière de mode de garde (assistantes maternelles), d’accueil périscolaire et de logement. ◗ Élaboration d’un projet en direction des monoparents à
la recherche d’un mode d’accueil pour leur jeune enfant : « L’assistante maternelle, un accueil accessible et familial ». ◗ Une offre de service est amorcée en étroite collaboration
avec le service expertise conseil (conception d’un livret support à destination du public accompagné) et avec la participation du secteur des prestations (préparation d’une information en coanimation sur la Paje). ◗ Développement du réseau partenarial dans différents
champs en lien avec l’insertion sociale et professionnelle. Le besoin de développer ou consolider des ressources pour travailler auprès des BRSA a amené l’équipe à rencontrer de nouveaux partenaires afin d’étendre son réseau dans le domaine du logement du système intégré d’accueil et d’orientation (Siao), du centre d’hebergement et de réinser-tion sociale (CHRS), de la santé, des structures d’insertion vers l’emploi (prestataires du programme départemental d’insertion et de retour à l’emploi (PDIRE), Pôle emploi)).
49
LES AGENCES
Agence de Gennevilliers
Les chiffres-clés de l’action sociale
84,33 %
7,38 %
2,60 %
4,15 %
1,54 %
Prestation de service :8,47 Me
Subventions defonctionnement : 0,15 Me
Aide à l’investissement :0,41 Me
CEJ : 0,26 Me
Aides aux familles :0,74 Me
Les chiffres-clés des prestations
26 302bénéficiaires de prestations
10,27 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance Logement Revenu de
subsitution
Clichy-la-Garenne 5 673 3 066 7 171 3 283
Gennevilliers 5 387 2 289 6 024 2 868
Villeneuve-la-Garenne 3 349 1 419 3 009 1469
Total agence 14 409 6 774 16 204 7 620
% par rapport au département 9,69 % 9,76 % 13,94 % 14,86 %
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités 160 621
Personnes reçues 69 602
Communications téléphoniques 6 458
Stéphane DuguayResponsable prestations
Sylvie LeverrierResponsable action sociale
Villeneuve-la-Garenne
Clichy-la-Garenne
Gennevilliers
10 millionsd’euros
50
LES AGENCES
13,7 %des bénéfi -ciaires du département
Le travail social
Les interventions individuelles
Les publics638 bénéficiaires (599 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 577 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 558 (soit 96,71 %) sont mono-parentales (97 % en 2010).
◗ jeunes : 61 ont été accompagnés. Ils représentent 10,03 % du public accueilli, en diminution par rapport à l’année 2010 (82).
40,91 %
5,17%
8,31 %
10,03 %
35,58 %
Profil 2 RSA : 261
Profil 1 RSA : 227
Loisirs vacances : 33
Ruptures familiales : 53
Insertion jeunes : 64
Les contacts4 872 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 2 170 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des rendez-vous.La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 7,64, contre 4,51 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
53,57 %
3,20 %1,13 %
42,10 %
Rendez-vous : 2 610
Entretiens téléphonique : 2 051
Courriers, courriels et autres : 156
Visites à domicile : 55
La contractualisationOn compte 533 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 373 en 2010, soit un taux de 83,54 % (62 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation socialeOn note 252 bénéficiaires d’aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale, contre 164 en 2010.
Les aides financières hors CafLes travailleurs sociaux ont instruit, 165 demandes d’aides financières, contre 58 en 2010, soit une augmentation de 64,85 %.Cette augmentation est significative auprès des CCAS, de l’aide sociale à l’enfance et du FSL, ce qui est révé-lateur d’une précarité de nos bénéficiaires (alimentaire, accès et maintien dans le logement, énergie, protection de l’enfance).
Protection de l’enfance7 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf contre 38 en 2010.3 situations ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.Les travailleurs sociaux ont participé à 9 réunions de coordination au cours de l’année 2011.
Actions conduites en transversalité prestation/action sociale
◗ Travail initié pour une meilleure complétude des fiches de liaison prestation/action sociale pour ainsi faciliter l’orientation des demandes des allocataires. ◗ Mise en place de réunions de concertation afin de
faciliter le traitement des impayés de loyers.
Les faits marquantsÀ Clichy-la-Garenne ◗ Mise en place d’un RSA jeunes par la municipalité de
Clichy. La Caf participe aux commissions d’attribution et de suivi de cette aide. Il s’agit d’une action expérimentale. ◗ Mise en place d’une permanence des travailleurs
sociaux référents RSA au sein de l’espace insertion en parallèle à une permanence effectuée par un gestion-naire-conseil pour l’ouverture des droits RSA à raison d’une demi-journée par semaine.
À Gennevilliers ◗ Projet d’ouverture d’un centre social Caf sur le quar-
tier du Luth. ◗ Création d’un service social municipal intégrant notam-
ment les assistantes sociales scolaires.
Stéphane Duguay, responsable prestations de l’agence de Gennevilliers
« La transversalité action sociale-prestations familiales est indispensable à une offre de service globale. Nos familles en grande diffi-culté ont souvent des dossiers de prestations et d’action sociale. De ce fait, il est naturel que nous fonctionnions ensemble autant du point de vue de l’analyse, que de l’expertise ou des techniques purement législatives. »
51
LES AGENCES
Agence d’Issy-les-Moulineaux
Les chiffres-clés de l’action sociale
81,22 %
2,62 %
14,88 %
0,46 %0,83 %
Prestation de service :17,39 Me
Subventions defonctionnement : 0,09 Me
Aides aux familles :0,56 Me
Aide à l’investissement :0,17 Me
CEJ : 3,18 Me
Les chiffres-clés des prestations
40 053bénéficiaires de prestations
15,64 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance Logement Revenus de
subsitution
Châtillon 3 063 1 634 2 246 828
Clamart 5 032 2 150 3 316 1 500
Issy-les-Moulineaux 5 524 2 734 4 146 1 513
Malakoff 2 606 1 337 2 993 1 294
Montrouge 3 623 1 873 3 929 1 385
Vanves 2 130 998 1 891 651
Total agence 21 978 10 726 18 521 7 171
% par rapport au département 14,78 % 15,45 % 15,94 % 13,98 %
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités 202 951
Personnes reçues 54 624
Communications téléphoniques 6 984
Jean-Jacques OrroResponsable prestations
Christine VandecasteeleResponsable action sociale
Malakoff
Issy-les-Moulineaux
Vanves
Clamart
Châtillon
Montrouge
21,3 millionsd’euros
52
LES AGENCES
Le travail social
Les interventions individuelles
Les publics658 bénéficiaires (763 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 635 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 571 (soit 89,92 %) sont monoparentales (92 % en 2010).
◗ jeunes : 23 ont été accompagnés. Ils représentent 3,50 % du public accueilli, en diminution par rapport à l’année 2010 (57).
42,70 %
12 %
18,09 %
3,50 %
23,71 %
Profil 2 RSA : 281
Profil 1 RSA : 156
Insertion jeunes : 23
Loisirs vacances : 119
Ruptures familiales : 79
Les contacts
6 190 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 2 406 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des rendez-vous.La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 9,41, contre 4,96 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
58,81 %
6,12 %
4,23 %
30,84 %
Rendez-vous : 3 640
Entretiens téléphoniques : 1 909
Courriers, courriels et autres : 379
Visites à domicile : 262
La contractualisation
On compte 541 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 432 en 2010, soit un taux de 82,22 % (57 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation sociale
On note 330 bénéficiaires d’aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale, contre 184 en 2010.
Les aides financières hors CafLes travailleurs sociaux ont instruit 184 demandes d’aides finan-cières, contre 109 en 2010, soit une augmentation de 40,76 %.
Cette augmentation est significative auprès des CCAS, de l’aide sociale à l’enfance et du FSL, ce qui est révélateur d’une précarité de nos bénéficiaires (alimentaire, accès et maintien dans le logement, énergie, protection de l’enfance).
Protection de l’enfance16 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf.11 situations ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.Les travailleurs sociaux ont participé à 35 réunions de coor-dination au cours de l’année 2011.
Les faits marquantsÀ Vanves ◗ Rénovation du centre social et ouverture de l’Escale :
développement du partenariat sur la ville. Une permanence par semaine est assurée par un travailleur social. ◗ Poursuite du projet partenarial avec le CCAS et la CVS
autour des vacances en famille. ◗ Mise en place d’un partenariat avec la PMI. ◗ Développement du travail avec le service jeunesse pour les
jeunes exclus du collège de quartier (collège Saint-Éxupéry).À Malakoff ◗ Ouverture de l’espace insertion (Clamart/Malakoff,
Fontenay-aux-Roses/Bagneux). ◗ Organisation en cours pour assurer la permanence dans
les locaux de l’accueil de Malakoff pour l’information de la recherche d’emploi (Amire) (bénéficiaires du RSA de profil 2). ◗ Aboutissement d’un projet relatif aux démarches admi-
nistratives.À Clamart ◗ Ouverture de l’espace insertion, organisation en cours pour
assurer des permanences à l’antenne de Clamart (bénéficiaires du RSA de profil 2). ◗ Développement du partenariat avec le théâtre Jean Arp, le
cinéma Jeanne Moreau, et la petite bibliothèque ronde dans le cadre du projet territorial : « L’art d’aller mieux ».À Issy-les-Moulineaux ◗ Les équipes de la Caf sont associées au projet d’ouverture
de l’espace Andrée Chedid (soutien à la fonction parentale). ◗ Aboutissement d’un projet d’intérêt collectif relatif à la
confiance en soi en direction des bénéficiaires du RSA.À Montrouge ◗ Retour d’un Clij et de l’observatoire Jeunesse avec l’Ase,
la mission locale, le service jeunesse, la CVS, le club de prévention. ◗ Participation aux Cil (avec la CVS, les bailleurs, et le CCAS). ◗ Aboutissement d’un projet collectif relatif au départ à la
mer pour des familles bénéficiaires du RSA ou en situation de rupture familiale avec leurs enfants.À Châtillon : ◗ Ouverture d’une micro-crèche ayant favorisé l’accès à un
mode de garde pour 2 bénéficiaires du RSA. ◗ Réunions entre les services de la Caf et de la CVS à l’oc-
casion de l’arrivée d’une nouvelle responsable de la CVS. ◗ Renforcement des liens avec les partenaires de la petite
enfance (service petite enfance de la mairie, PMI, Ram). ◗ Renforcement des liens avec les intervenants dans le
domaine de l’emploi (Arpeige, Aftam, Boutique de gestion). ◗ Nouveau partenariat avec la thérapeute familiale intervenant
au centre Guynemer (mise en place d’une orientation, liaison, et accompagnement à certaines premières consultations). ◗ Articulation avec le centre maternel Les Marronniers pour
améliorer la coordination. ◗ Plusieurs départs en vacances par Vacaf. ◗ Développement du partenariat avec la mission locale pour
quelques jeunes bénéficiaires du RSA.
14,1 %des bénéfi -ciaires du département
53
LES AGENCES
Agence de Nanterre-Puteaux
Les chiffres-clés de l’action sociale
77,17 %
5,12 %
14,32 %
0,79 %2,61 %
Prestation de service :10,03 Me
Aide à l’investissement :0,10 Me
Aides aux familles :0,66 Me
Subventions defonctionnement : 0,33 Me
CEJ : 1,86 Me
Les chiffres-clés des prestations
26 337bénéficiaires de prestations
10,28 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance Logement Revenus de
subsitution
Nanterre 11 079 4 950 10 966 6 133
Puteaux 3 705 1 905 2 851 1 269
Total agence 14 784 6 855 13 817 7 402
% par rapport au département 9,94 % 9,87 % 11,89 % 14,43 %
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités
158 714
Personnes reçues 53 383
Communications téléphoniques 6 675
Pascal MacéResponsable prestations
Sylvie SoingResponsable action sociale
Puteaux
Nanterre
12,9 millionsd’euros
54
LES AGENCES
14,1 %des bénéfi -ciaires du département
Le travail socialLes interventions individuelles
Les publics658 bénéficiaires (552 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 621 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 598 (soit 96,30 %) sont monoparentales (94 % en 2010).
◗ jeunes : 37 ont été accompagnés. Ils représentent 5,78 % du public accueilli, en diminution par rapport à l’année 2010 (44).
50,30 %
6,53%
12,77 %
5,78 %
24,62 %
Profil 2 RSA : 331
Profil 1 RSA : 162
Insertion jeunes : 38
Ruptures familiales : 84
Loisirs vacances : 43
Les contacts
4 354 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 1 332 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des rendez-vous.La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 6,62, contre 5,47 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
51,70 %
5,49 %
2,16 %
40,65 %
Rendez-vous : 2 251
Entretiens téléphoniques : 1 770
Courriers, courriels et autres : 239
Visites à domicile : 94
La contractualisation
On compte 440 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 346 en 2010, soit un taux de 66,87 % (63,00 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation socialeOn note 179 bénéficiaires d’aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale, de la Caf des Hauts de Seine contre 127 en 2010.
Les aides financières hors CafLes travailleurs sociaux ont instruit 160 demandes d’aides financières, contre 107 en 2010, soit une aug-mentation de 33,13 %.Cette augmentation est significative auprès du FSL, ce qui est révélateur d’une précarité de nos bénéficiaires (maintien dans le logement, énergie).
Protection de l’enfance20 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf contre 9 en 2010.5 situations ont fait l’objet d’une évaluation appro-fondie.Les travailleurs sociaux ont participé à 46 réunions de coordination au cours de l’année 2011.
Actions conduites en transversalité prestation/action sociale
◗ Concertation sur les impayés de loyer. ◗ Entretiens communs avec certains allocataires afin de
trouver des solutions à leurs situations problématiques.
Les faits marquants ◗ La présence des travailleurs sociaux Caf dans les
différents quartiers et sites (mairie de quartier et centres sociaux) permet de travailler avec l’ensemble des par-tenaires institutionnels et associatifs : ceci favorise éga-lement leur implication dans des actions collectives partenariales (vacances/loisirs, parentalité et emploi). ◗ Continuité des travaux de rénovation urbaine (Prus)
sur le quartier du petit Nanterre et Université. Les tra-vailleurs sociaux de la Caf et les cadres sont conviés aux réunions d’échanges sur l’avancée du programme et peuvent échanger avec les professionnels du Prus sur les situations qu’elles accompagnent. ◗ Les rencontres régulières entre les services de la CVS
et de la Caf concernant l’accompagnement des béné-ficiaires du RSA ont permis des échanges constructifs sur les situations de ces bénéficiaires, délicates et/ou difficiles, notamment, dans le cadre des équipe pluri-disciplinaire de proximité (EPP). ◗ Participation à une réunion inter partenariale organisée
par le CCAS en 2011 afin de réfléchir sur l’attribution des aides financières allouées aux familles de la commune. ◗ Les échanges sont réguliers dans le cadre des FSL. ◗ Puteaux-emploi : un réel travail partenarial s’est
engagé avec cette association para-municipale et les travailleurs sociaux de la Caf. Le partenaire apporte son soutien pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA. ◗ Deux rencontres ont eu lieu avec la nouvelle équipe
de l’Ase. Elles ont permis de faciliter les échanges, de mieux connaître les missions respectives et les organi-sations des services.
55
LES AGENCES
Agence de Suresnes
Les chiffres-clés de l’action sociale
Les chiffres-clés des prestations
28 231bénéficiaires de prestations
11,02 %des allocataires de la Caf
Le nombre de bénéficiaires
Famille Petite enfance Logement Revenus de
subsitution
Garches 1 866 660 636 271
Marnes-la-Coquette 151 30 27 14
Rueil-Malmaison 7 799 3 266 3 662 1 551
Saint-Cloud 2 660 1 074 1 168 501
Suresnes 4 611 2 184 3 040 1 322
Vaucresson 859 287 164 91
Ville-d'Avray 1 117 378 399 171
Total agence 19 063 7 879 9 096 3 921
% par rapport au département 12,82 % 11,35 % 7,83 % 7,64 %
Les flux d’activité
Courriers et dossiers traités 123 907
Personnes reçues 35 793
Communications téléphoniques 5 544
Sandrine MalassignéResponsable prestations
Ariel MathotResponsable action sociale
Suresnes
Vaucresson
Marnes-la-Coquette
Ville-d’Avray
Saint-CloudGarches
Rueil-Malmaison
87,79 %
1,84 %
9,44 %
0,14 %0,79 %
Prestation de service :14,51 Me
Aide à l’investissement :0,13 Me
Aides aux familles :0,30 Me
Subventions defonctionnement : 0,22 Me
CEJ : 1,56 Me
16,7 millionsd’euros
56
Le travail social
Les interventions individuelles
Les publics394 bénéficiaires (346 en 2010) de l’accompagnement social Caf se répartissent ainsi :
◗ familles : 391 ont été accompa-gnées par les travailleurs sociaux de la Caf. Parmi elles, 386 (soit 98,72 %) sont monoparentales (97 % en 2010).
◗ jeunes : 3 ont été accompagnés. Ils représentent 0,76 % du public accueilli, en diminution par rapport à l’an-née 2010 (19).
50,00 %
6,85%
11,42 %
0,76 %
30,96 %
Profil 2 RSA : 197
Profil 1 RSA : 122
Insertion jeunes : 3
Ruptures familiales : 45
Loisirs vacances : 27
Les contacts
3 168 contacts ont été dénombrés pour l’année 2011, soit une augmentation de 802 par rapport à l’année 2010 résultant principalement des rendez-vous.La moyenne de contacts par bénéficiaire s’établit à 8,04, contre 6,84 en 2010. Cette augmentation est liée à la multiplication des démarches effectuées au profit d’un public en grande précarité.
48,80 %
9 %
0,60 %
41,60 %
Rendez-vous : 1 546
Entretiens téléphoniques : 1 318
Visites à domicile : 19
Courriers, courriels et autres : 285
La contractualisation
On compte 310 contractualisations, y compris au titre du RSA, contre 213 en 2010, soit un taux de 78,68 % (62,00 % en 2010).
Les aides financières Caf avec évaluation sociale
On note 75 bénéficiaires d’aides inscrites au règlement intérieur d’action sociale, de la Caf des Hauts de Seine, contre 106 en 2010.
Les aides financières hors Caf
Les travailleurs sociaux ont instruit 199 demandes d’aides financières, contre 121 en 2010, soit une augmentation de 39 %.
Protection de l’enfance14 familles ont été accompagnées par les travailleurs sociaux de la Caf.13 situations ont fait l’objet d’une évaluation approfondie.
Actions conduites en transversalitéprestation/action sociale
◗ Étude de dossiers des situations suivies afin de favoriser l’accès aux droits et éviter les indus. ◗ Présence régulière de chaque travailleur social au
moins une journée à l’agence. ◗ Actions engagées pour la résorption des impayés de
loyers avec ou sans accompagnement social afin de prévenir le risque d’expulsion en articulant les missions et compétences, de participer aux instances partenariales et de mobiliser les bailleurs. ◗ Présentation des missions Caf aux partenaires pour
faciliter l’orientation des publics vers les services Caf compétents et développer le lien partenarial. ◗ Accueil des stagiaires Vademécaf afin de leur présenter
les missions Caf dans l’objectif de la réalisation de l’offre globale de service.
Les faits marquants ◗ Un recentrage du partenariat a été effectué. Ont été
privilégiés les contacts avec les partenaires pouvant répondre aux problématiques rencontrées dans le cadre de l’accompagnement RSA : ◗ Le développement des lieux de réception allocataires
avec les espaces insertion pour les travailleurs sociaux, conformément aux engagements pris par la Caf avec le Conseil général, aura aidé certains bénéficiaires du RSA. ◗ La participation Caf aux multiples instances de concer-
tation entre le RSA et le logement reste compliquée à assurer avec une augmentation du nombre des commis-sions sur le territoire de près de 40 %. ◗ L’agence de Suresnes reste soucieuse du maintien du
lien partenarial et propose une présence systématique d’un représentant de la Caf, cadre dans la majorité des cas et travailleur social pour des commissions jeunes ou FSL exceptionnellement.
LES AGENCES
8,4 %des bénéfi -ciaires du département
Sandrine Malassigné, responsable prestations de l’agence de Suresnes
« Nous travaillons en étroite collabora-tion avec nos collègues de l’action sociale, souvent pour des dossiers de bénéficiaires de RSA. Nous sommes aussi associés dans la procédure des impayés de loyer avec la création de la Ccapex. »
LES MOYENS
58
LES MOYENS
Les ressources humaines
La formation
Le bilan de l’activité formation pour l’année 2011 permet de souligner l’effort fourni en la matière, puisque 496 agents sur les 659 salariés de l’entreprise ont participé à une ou plusieurs actions de formation ou de perfec-tionnement, représentant 5 342 journées.
Le taux d’effort de formation en 2011 s’élève à 7,37 %, contre 7,38 % en 2010.
Le nombre d’heures consommées dans le cadre du droit individuel à la formation est de 1 652 heures.
Cinq agents ont bénéficié d’un accord de prise en charge dans le cadre du congé individuel de formation. Quatre d’entre eux ont suivi une formation diplômante et un, a utilisé ce congé pour effectuer un bilan de compétences.
Parmi les actions de formation organisées en 2011, on peut noter principalement :
◗ la mise en place d’une formation initiale Vademécaf, d’une formation de contrôleurs des situations indivi-duelles et d’une formation de cadres de proximité,
◗ la poursuite d’actions engagées en 2010, destinées aux travailleurs sociaux, telles que :
✓ la protection de l’enfance, ✓ l’accompagnement des publics en difficulté dans un projet d’insertion sociale et professionnelle,
◗ la formation sur le traitement des impayés de loyers suite à la création de la Ccapex destinée à l’ensemble des gestionnaires-conseil et l’encadrement,
◗ la formation à la gestion des situations difficiles à l’accueil pour les nouveaux gestionnaires-conseil,
◗ la formation à la sécurité incendie,
◗ enfin, de nombreux stages de formation relatifs à la sécurité sociale et à son environnement social et éco-nomique, au droit, à la communication et à la relation de service, à la bureautique et au développement des expertises métiers, réalisés par l’Irfaf et par des presta-taires extérieurs.
Brice PetremannFormateur à l’Irfaf
Ludovic Lévytechnicien budgets-achats à la gestion des moyens
Najette Elazharigestionnaire-conseil en action sociale
«En tant que formateur, je suis chargé de la partie professionnelle de la formation initiale Vademécaf, formation diplômante en alternance, d’une durée d’un an. Je dispense toutes les bases du métier de ges-tionnaire-conseil, notamment les procédures informatiques pour appli-quer la législation aux situations des allocataires. Je conduis les stagiaires jusqu’à l’examen national Ucanss.»
« Pour ma part, elle était orien-tée sur les rôles et missions des guides file/serres file ainsi que sur l’importance des missions qui leur sont confiées. Le guide file, repé-rable par un brassard vert, a pour but d’orienter les gens vers les sor-ties et le point de rassemblement ; quant au serre file (brassard jaune), il doit vérifier que tous les lieux sont vides.»
«Celle que j’ai suivie était axée sur le feu. Comment éteindre un feu ? Comment gérer une situation en cas d’incendie ? Savoir appréhen-der les différents types de feu. La formation nous a permis de nous familiariser avec les différents types d’extincteurs existants. Nous avons également pu les manipuler sur des feux réels (exercices réalisés avec un pompier professionnel).»
ont suivi la formation sécurité incendie
59
LES MOYENS
L’évaluation du person-nel et la politique de développement et de parcours professionnel
Le bilan de la campagne d’évaluation 2011 révèle que 96,2 % des entretiens annuels d’évaluation et d’accom-pagnement (EAEA) ont été réalisés au 31 août 2011 et 99,84 % au 31 décembre 2011.
Les 205 pas de compétences disponibles pour 2011 ont concerné en moyenne 29,7 % des salariés de niveaux 1 à 4 ; 30,3 % des salariés de niveaux 5 à 9, alors que le protocole du 30 novembre 2004 prévoit un minimum de 20 % pour chaque catégorie. 56,6 % des pas de compétences ont été attribués aux salariés de plus de 45 ans.
Enfin, l’année 2011 a aussi été marquée par la promotion de 37 salariés, dont :
◗ 13 gestionnaires-conseil à compétences élargies de niveau 4 :
✓ 8 aux prestations, ✓ 2 à l’agence comptable, ✓ 1 à la gestion des moyens, ✓ 1 à l’action sociale, ✓ 1 aux ressources humaines,
◗ 2 référents experts de niveau 5A (secrétariat général),
◗ 4 cadres de proximité de niveau 5A (2 aux prestations, 1 à la gestion des moyens, 1 à l’Irfaf),
◗ 5 cadres techniques de niveau 6 (action sociale).
La diversité et l’égalité des chances
En application de la loi du 9 novembre 2010, demandant aux entreprises d’adopter une série de mesures en faveur de l’égalité hommes-femmes, les partenaires sociaux et la direction se sont rencontrés trois fois entre novembre et décembre 2011.
Considérant que la diversité est une richesse pour l’orga-nisme, ils se sont entendus sur un accord allant au-delà de la stricte égalité hommes-femmes et portant sur la lutte contre toutes les discriminations.
Les actions à mener concernent en effet, et conformé-ment à l’accord signé au niveau de l’Ucanss, trois grands domaines (recrutement et insertion professionnelle, évo-lution professionnelle, conciliation vie professionnelle et vie personnelle) et portent une attention particulière aux salariés en situation de handicap ou revenant d’une absence de longue durée.
L’accord relatif à la diversité et l’égalité des chances a été signé le 21 décembre 2011. Il s’inscrit dans la continuité de l’accord du 23 décembre 2009 relatif à l’emploi des seniors. À ce titre, la direction des ressources humaines a proposé en 2010 et 2011 à l’ensemble des salariés de plus de 50 ans un entretien de seconde partie de carrière et a reçu 26 personnes.
Les effectifs appointés : 659 au 31 décembre 2011
480
30
149Gestion administrative
Action sociale
Irfaf
La structure du personnel
0
50
100
150
200
250
< 25 ans
de 25 à < 35 ans
de 35 à < 45 ans
de 45 à < 55 ans
de 55 et +
Femmes
Hommes
2
17
21
112
26
107
32
121
45
176
La structure du temps de présence
64,2 %
7,5 %
0,8 %3,2 %
4,1 %
20,2 %
Présence
Congés
Formation
Autres
Maladie
Maternité
60
LES MOYENS
Les faits marquants
61
LES MOYENS
La gestion financière
La répartition des dépenses de prestations et d’action sociale
Les prestations légalesOn note une progression globale de 2,48 % des dépenses de prestations, mais aussi l’augmenta-tion encore marquée des minima sociaux : 292 mil-lions d’euros (+ 5 %).La part des prestations attribuée sous condition de ressources continue de pro-gresser pour représenter 72,42 % du total des allocations.
86,21 %
3,25 %0,57 %
9,97 %Prestations
Action sociale
Gestion administrative
FSL
Les prestations socialesElles augmentent pour leur part de 3,27 %. Les dépenses pour l’accueil des jeunes enfants constituent l’essentiel des interventions de la Caf : 109 millions d’euros, dont les plans crèches : 1,6 million d’euros.
La certification des comptesLe dossier de clôture des comptes 2011 a conservé son homogénéité par rapport à 2010, même si quelques nouveautés lui ont été apportées, telles que la présentation des faits significatifs de l’exer-cice et l’introduction de données complémentaires sur les processus relatifs au personnel et aux prestations (AVPF, contrôles, indus).
Le système d’élaboration, de centralisation et de combi-naison des comptes de la branche (E3C) a été amélioré pour sécuriser plus encore les données comptables pro-duites et des contrôles supplémentaires ont été intégrés.La Caisse a fait l’objet d’une mission finale de la Cour des comptes dans le cadre de la démarche de certifi-cation des comptes 2011 de la branche.
Les comptes de la Caf ont été validés et une seule observation a été formulée, sans conséquence sur la qualité intrinsèque des comptes.Elle concerne les contrôles Rac (ressources, activité, contrôles) : la cible 43 « période de chômage incon-nue » n’a pas été activée comme prévu dans le plan de maîtrise des risques 2011 ; or les cibles Rac doivent toutes être ouvertes, a minima pendant toute la période d’acquisition de masse des ressources, et en particulier à partir du jour de l’échange avec la DGfip.
Au titre des engagements de progrès demandés par la Cnaf, la direction des prestations a mis en place un contrôle exhaustif de l’ouverture de l’intégralité des cibles et l’agence comptable, un contrôle de deuxième niveau.
1,298Mdede prestationslégales
149,2Mede prestationssociales
62
LES MOYENS
Notre performance économique
Les deux graphiques présentés ci-dessous permettent d’illustrer depuis 2004 les résultats obtenus par notre organisme qui, dans un cadre budgétaire contraint, poursuit deux objectifs principaux :
◗ améliorer sa qualité de service
◗ optimiser sa performance économique
L’évolution du coût global dépensé par allocataire en euros depuis 2004
Caf des Hauts-de-Seine
National
135
140
145
150
155
160
165
170
e
2004
166,28 163,44 163,96
157,42 158,3
163,07 163,84
159,02
157,45
148,88 148,06 148,49 147,43 149,29
2005 2006 2007 2008 2009 2010
158,17 158,93
2011
En 2011, la Caf des Hauts-de-Seine qui a maintenu son niveau de qualité de service, a diminué le coût global dépensé par allocataire de 4,82 euros par rapport à 2010. L’écart avec la moyenne nationale passe de 5,67 euros en 2010 à 1,57 euros en 2011 ce qui traduit le résultat de notre performance de gestion.
L’évolution de notre taux de gestion depuis 2004
Caf des Hauts-de-Seine
National
2004
3,68
3,46
3,32
3,07 3,11 3,01 3,00
2,83 2,81 2,82 2,83 2,9
3,03 3,15
2005 2006 2007 2008 2009 2010
2,74
2,86
2011 2,5
3,0
3,5
4,0
%
Le coût de gestion 2011 de l’organisme qui traduit l’en-gagement de la Caf des Hauts- de-Seine, dans la maîtrise de ses dépenses, affiche, comparé à celui de 2010, une baisse significative de 0,14 %, et une réduction de l’écart avec le taux de gestion national qui passe de 0,19 % en 2010 à 0,12 % en 2011.
La gestion budgétaire
63
LES MOYENS
La politique immobilière
La rénovation des locaux du siège
Les travaux de rénovation du siège se sont achevés en 2011, ils ont concerné :
◗ le remplacement des revêtements de sol et muraux,
◗ l’équipement des bureaux par des luminaires basse consommation et le changement des dalles de faux plafonds,
◗ l’installation d’une climatisation réversible visant à améliorer les conditions de travail des agents du siège notamment par le rafraîchissement de l’air,
◗ en collaboration avec l’unité informatique : la mise aux normes du câblage informatique selon les préconisations nationales et la pose de perches en remplacement de la distribution par goulottes au sol.
Ce chantier a pu être mené, en site occupé, grâce à la collaboration de tous les personnels de l’immeuble qui ont dû être déplacés durant l’intervention des différents corps d’état dans les locaux.
Le schéma directeur d’implantation des locaux de la Caf
Les points d’action sociale
La permanence d’action sociale de Châtenay-Malabry a été mise à disposition du personnel le 14 mars 2011 et inaugurée le 15 septembre 2011. Ce sont 170 m² de bureaux qui ont été rénovés.
Le projet d’acquisition des agences en location
L’ouverture de l’agence de Boulogne
L’agence de Boulogne, acquise en novembre 2010,a été mise à disposition des personnels le 28 novembre 2011 et ouverte au public le 5 décembre 2011.La rénovation et la mise aux normes des locaux en tant qu’établissement recevant du public a induit de gros travaux, notamment de démolition, de modification de façades et la pose d’un escalier réglementaire.
L’acquisition d’autres agences Les recherches d’acquisition pour d’autres agences se poursuivent avec les mêmes difficultés compte tenu de la rareté des offres répondant aux critères de recherches.La mobilisation de la présidence du conseil d’administra-tion en 2011, a permis de trouver une piste d’acquisition sérieuse sur la commune de Gennevilliers, pour laquelle un projet est en cours d’étude.
64
LES MOYENS
L’environnement informatique
L’unité informatique, composée de sept gestionnaires de réseaux, est chargée de la gestion du système d’informa-tion de la Caf et de son optimisation, de l’assistance et du conseil aux utilisateurs ainsi que de la sécurisation du système.
Les chiffres-clés
La hot line
Au cours de l’année 2011, les gestionnaires de réseau ont répondu, en moyenne, à 1 200 appels par mois.
La base de signalements
Cette base, mise à disposition en 2008, permet à l’en-semble des utilisateurs de formuler une demande de dépannage informatique ou téléphonique. Au cours de l’année 2011, 3 472 demandes ont été enregistrées et traitées, contre 1 804 en 2010. Plus de 80 % des demandes ont été clôturées le jour même et plus de 90 % en quatre jours au plus.
Les grands chantiers
Le pilotage de la politique de sécurité du système d’information
Le manager des sécurités du système d’information, désigné au sein de l’équipe, a pour mission de garantir la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale de sécurité du système d’information. À ce titre, il assure un rôle de conseil, d’assistance, d’information, de for-mation et d’alerte. Il contrôle l’ensemble des procédures et coordonne la mise en œuvre des actions identifiées par les différents plans de sécurité.
Au cours de l’année 2011, une revue de l’ensemble des procédures concernant le système d’information a été réalisée.
Elle a concerné : ◗ la gestion d’incidents informatiques, ◗ les règles de mise à disposition du matériel nomade, ◗ la liste des personnes à contacter en cas d’incident, ◗ la liste des applications et des personnes ressources, ◗ les consignes de sécurité et d’utilisation du système d’information,
◗ la gestion des habilitations sous Habtiers, ◗ la gestion des habilitations sous Habnims, ◗ le plan de sauvegarde de l’activité, ◗ la politique de sécurité du système d’information.
Trois nouvelles procédures ont été créées relatives aux circuits de gestion des postes et missions, des profils Progress ainsi qu’à l’utilisation de GRH Notes.
« Nous gérons le réseau informatique et téléphonique sur tout le département et plus précisément sur les 24 sites que compte la Caf des Hauts-de-Seine (agences et points d’action sociale). Cela représente environ 80 serveurs, 800 stations (micro-ordinateurs) et 200 impri-mantes. Aussi, nous assurons la gestion de la hot line (dépannage par téléphone), nous portons assistance à Dynapost (qui assure la numérisation des documents), à tous les utilisateurs de la Caf, sans oublier l’installation des applications locales et nationales, la sauvegarde et la restauration des données locales. »
Brigitte Boitte
Stéphane Joly
gestionnaires de réseau
65
LES MOYENS
Le suivi des opérations immobilières
L’unité informatique a assuré le suivi des opérations immobilières conduites sur l’année 2011 : travaux de rénovation du siège, installation de l’agence de Boulogne, aménagement des points d’action sociale de Châtenay-Malabry et de Nanterre.
Le remplacement des matériels de bureautique
Cette opération débutée en 2010, a été poursuivie simultanément aux travaux de rénovation menés sur les différents sites. Le remplacement des unités centrales des points d’action sociale de Courbevoie, Villeneuve-la-Garenne, Clichy-la-Garenne et Malakoff, ainsi que de l’ensemble du parc imprimantes a également été réalisé.
L’élaboration des marchés et contrats
La rédaction des cahiers des charges et l’analyse des offres ont été effectuées pour la mise en œuvre des
marchés suivants : traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques en fin de vie, déménagement du matériel informatique, fourniture et maintenance des logiciels et matériels anti virus, achat de licences Quark Xpress.
Le suivi du déploiement de Nims
Une aide active a été apportée aux secteurs des gestions techniques lors du déploiement de Nims et un suivi en direction des utilisateurs a été mis en place pour la résolution des dysfonctionnements.
La montée en charge dusystème de management par les processus
Les processus relatifs à la gestion des habilitations et à l’assistance des utilisateurs ont été écrits. Un tableau de bord et un plan d’amélioration leur ont été associés afin d’en assurer le suivi. Une base qualité, mise à disposition de l’ensemble du personnel, a été créée afin de faciliter la gestion et le suivi des indicateurs.
66
LES MOYENS
La politique de développement durable
La politique de communication
Les faits marquants de l’année 2011, qui s’inscrivent dans la poursuite du plan d’actions du volet environnemental du développement durable de l’organisme, sont :
◗ la communication d’informations lors de la réunion de l’encadrement du mois de septembre 2011, au cours de laquelle ont été présentés les objectifs 2011 et le nouveau plan cadre Ucanss 2011-2014,
◗ la poursuite des travaux du groupe de travail inter-branche lors de réunions semestrielles,
◗ la réalisation de diagnostics énergétiques dans le cadre de la démarche nationale pour les bâtiments dont la Caf est propriétaire, en vue de la détermination des travaux à inscrire dès les prochains plans nationaux immobiliers,
◗ le lancement d’une étude pour la mise en place du tri sélectif dans les bureaux et le recyclage du papier, pour une mise en œuvre à compter de 2012,
◗ l’engagement de tous dans la poursuite de la réduction des dépenses de fonctionnement : fournitures de bureau…
◗ l’annonce d’un outil national relatif à la collecte des résultats des actions mises en œuvre dans le cadre du développement durable, qui sera mis à disposition courant 2012.
Sandrine Vrillonneau,assistante de direction à la gestion des moyens
« Je suis l’interface de la branche en matière de communication et suis force de proposition, notamment en matière de développement durable, thème, qui me tient à cœur personnellement .»
Corinne Bastien,référente technique en secré-tariat à la gestion des moyens
« Mes missions, consistent entre autres, à la participation au groupe de travail inter-branche sur le développement durable. »
67
LA POLITIQUE DE MAÎTRISEDES RISQUES
68
LA POLITIQUE DE MAÎTRISE DES RISQUES
Le plan de contôle des prestations
Le plan de contôle de l’action sociale
Les services de l’action sociale ont, en 2011, poursuivi les actions de sécurisation des aides financières collec-tives, d’une part, par la mise en œuvre de procédures nationales de contrôle, et, d’autre part, par l’élévation du taux de contrôle sur place des équipements sociaux.
En 2011, 111 équipements ont été contrôlés, soit 12 % du total des établissements financés par la Caf des Hauts-de-Seine. Au final, ce sont plus de 16 millions d’euros qui ont pu être sécurisés.
Soizic Boishardy, Laurent Delacroix et Lionel Roblincadres experts au bureau d’études et d’intervention (BEI) de l’expertise conseil en action sociale,
« La Caisse nationale des allocations familiales impose un taux minimum annuel de contrôle des déclarations des gestionnaires. Pour l’exercice 2011, la Cnaf a fixé ce taux à 8 %, représentant 65 contrôles sur les 822 structures (établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE), accueils de loisirs sans hébergement (ALSH), foyers de jeunes travailleurs (FJT), centres sociaux (CS), animation locale (AL), contrat local d’accompagnement scolaire (Clas)…), que la Caf des Hauts-de-Seine subven-tionne. Notre objectif est de contrôler tous types d’accueil, ainsi que tous types de gestionnaires (département, commune, association et secteur « marchand ») et ce sur l’ensemble du département des Hauts-de-Seine. »
69
LA POLITIQUE DE MAÎTRISE DES RISQUES
Le recouvrement des indus
La lutte contre les fraudes
Malgré une légère baisse du taux global de recouvrement (62,50 % pour 2011 contre 62,99 % en 2010), le solde des indus sur prestations à recouvrer en fin d’exercice s’élève à 24 millions d’euros et diminue de 1,13 %.Cette situation repose sur la diminution de près de 1 % des indus constatés en 2011, alors même que les contrôles sont de plus en plus ciblés.
Le recouvrement amiable
Le nombre des dossiers examinés par les services comp-tables dans le cadre du recouvrement amiable est en augmentation de 19 %, et celui des dossiers transmis au service contentieux pour recouvrement forcé en hausse de 17 %.
Le recouvrement contentieux
texte PP
La Caf a poursuivi ses actions de prévention et de lutte contre les fraudes, en partenariat avec le réseau des Caf. 732 dossiers (219 en 2010) ont été analysés, conduisant à 158 dépôts de plainte (26 par la Caf et 132 par le Conseil général). Le préjudice financier est estimé à 2 millions d’euros et porte essentiellement sur les minima sociaux.
Outre ces dépôts de plainte, un dossier a fait l’objet d’une décision de pénalité et cinq dossiers d’un avertissement.
70
LA POLITIQUE DE MAÎTRISE DES RISQUES
La consolidation des sécurités informatiques
La rénovation de la démarche qualité/sécurité
Après la mise en place par l’ensemble du réseau du référentiel national de sécurité du système d’informa-tion, la Cnaf a défini en 2010 un socle commun des sécurités pour pérenniser les travaux engagés par les organismes. Pour 2011, seize bonnes pratiques devaient être acquittées : deux concernant la sécurité liée aux ressources humaines, deux portant sur la sécurité phy-sique et environnementale, cinq pour les sauvegardes, quatre sur le contrôle d’accès et trois sur la conformité.
L’évaluation réalisée en interne par le manager des sécurités du système d’information de la Caf a permis de constater la disponibilité des preuves exigées et atteste la mise en place effective de ces seize bonnes pratiques. L’objectif au 31 décembre 2011 a été atteint.
De plus, la Caf a fait l’objet d’une évaluation de type 2 réalisée par le Certi-Nord, qui a confirmé l’auto-évaluation faite par la Caisse.
La Caf des Hauts-de-Seine est engagée dans une démarche qualité et certifiée à la norme Iso depuis 1997. Elle met ainsi, en œuvre un management par les processus qui couvre l’ensemble des activités de l’organisme : gestion des prestations familiales, action sociale, gestion admi-nistrative (communication, formation, informatique, relations avec les fournisseurs…).
La démarche de certification constitue un outil de pilotage visant à satisfaire les attentes clients, alloca-taires et partenaires, dans le cadre de la réglementation en vigueur. Elle s’appuie sur l’analyse de tableaux de bord, la recherche d’indicateurs fiables permettant un suivi des résultats et la mise en œuvre d’actions correctives. Le dispositif en place constitue ainsi une garantie de la conformité permanente des processus de travail aux engagements pris en matière de qualité de service.
Sur la période de la convention d’objectifs et de gestion, la Caf s’est fixée comme objectif de conduire la rénova-tion de sa démarche qualité en étroite articulation avec les travaux menés au niveau national sur ce thème et d’obtenir la certification de son système qualité rénové lors de l’audit de renouvellement conduit par l’Afnor, en 2012.
Le plan d’action mis en place pour répondre à cet objectif dégage quatre axes d’amélioration portant sur la professionnalisation des métiers, la redéfinition des missions des acteurs et du rôle des instances de la qua-lité, l’ajustement de la structure du système et la mise en forme des outils.
Différentes actions ont été conduites à ce titre en 2011 : ◗ les 33 pilotes opérationnels et les 7 pilotes stratégiques
ont reçu une formation leur permettant, à l’issue, d’assu-rer le pilotage du processus dont ils ont la responsabilité,
◗ les 7 agents de l’unité d’intervention ont été formés à la pratique de l’audit permettant, désormais à la caf, de disposer d’un groupe d’experts en charge de la réalisation des audits de procédures et de processus,
◗ les fiches d’identité et les tableaux de bord rattachés à chacun des processus ont été construits par les pilotes,
◗ une base documentaire a été élaborée permettant un partage facilitée de l’information et des outils qualité,
◗ l’ensemble des procédures prévues par la norme ainsi que la méthode d’audit ont été révisés,
71
LA POLITIQUE DE MAÎTRISE DES RIQUES
◗ une version rénovée du tableau de bord du directeur prenant appui sur le modèle Perfcaf, a été élaborée,
◗ le manuel qualité et la procédure de gestion de la documentation ont été réécrits de manière à prendre en compte la nouvelle organisation du système de management des processus,
◗ les instances (conseil de direction qualité, revues de branche et de processus) dont le fonctionnement et la composition ont été redéfinis ont été mises en place
Un plan de communication a été élaboré pour accompagner le déploiement du projet intervenu le 19 septembre 2011. Ainsi, des confé-rences ont été organisées à l’intention de l’encadrement afin de présenter la démarche nationale et les engage-ments définis par le label Marianne. Une information régulière sur l’avancée du dispositif a été proposée par l’intermédiaire d’articles publiés sous l’intranet ou lors des réunions avec l’encadrement et le personnel.
Enfin, conformément, aux orientations nationales, les exigences décrites par le référentiel Marianne ont été intégrées, dans une démarche globale ayant permis à la Caf, en novembre 2011, d’obtenir la labellisation de son système qualité pour les aspects de la relation de
service relevant de l’accueil du public et de la relation écrite et téléphonique.
En complément de cette démarche, la Caf des Hauts-de-Seine a participé, en tant que Caf référente, à l’expérimentation du processus national portant sur la gestion des prestations légales et déléguées et
du référentiel rattaché au traitement de l’allocation de logement.
Elle est également impliquée dans le réseau qualité mis en place par un groupe de caisses dont l’ambition est de proposer un appui à la caisse nationale dans la conduite de son projet et d’apporter un soutien aux caf ayant fait le choix de s’engager dans une démarche de certification.
72
ANNEXE
74
ANNEXE
Les bénéficiaires de prestations légales au 31 décembre 2010
75
ANNEXE
LES SIGLES
77
LES SIGLES
Les sigles
AAAH : allocation aux adultes handicapésAEEH : allocation d’éducation de l’enfant handicapéAF : allocations familialesAFC : aides financières collectivesAfeama : aide à la famille pour l’emploi d’une assistante maternelle agrééeAged : allocation de garde d’enfant à domicileALSH : aide aux loisirs sans hébergementApre : aide personnalisée de retour à l’emploiAse : aide sociale à l’enfanceAssol : association de solidarité pour l’emploi, la formation et la créativité AVF : aide aux vacances des famillesAVVEJ : association vers la vie pour l’éducation des jeunes
BBEI : bureau d’études et d’interventionsBRSA : bénéficiaire du RSA
CCash : centre d’accueil et de soins de NanterreCcapex : commission de coordination des actions de prévention des expulsionsCCAS : centre communal d’action socialeCEJ : contrat enfance et jeunesseCFDT : confédération française démocratique du travailCFE-CGC : confédération française de l’encadrement - confédération générale des cadresCFTC : confédération française des travailleurs chétiensCGPME : confédération générale des petites et moyennnes entreprisesCGT : confédération générale du travailCGT-FO : confédération générale du travail - Force ouvrièreCHRS : centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS),CI-RMA : contrat d’insertion - revenu minimum d’activité Clas : contrat local d’accompagnement à la scolaritéCLCA : complément de libre choix d’activitéCMG : complément mode de gardeCMU : couverture maladie universelleCNPL : chambre nationale des professions libéralesColca : complément optionnel de libre choix d’activitéCPOG : contrat pluriannuel d’objectifs et de gestionCucs : contrat urbain de cohésion sociale
DDGME : direction générale de la modernisation de l’État
78
LES SIGLES
EEAEA : entretien annuel d’évaluation et d’accompagnementEAJE : établissement d’accueil de jeunes enfants E3C : élaboration, centralisation et combinaison des comptesEPP : équipe pluridisciplinaire de proximité
FFJT : foyer de jeunes travailleursFSL : fonds de solidarité logement
IIAPR : institut d’accompagnement psychologique et de ressourcesIdeal : intégration des demandes d’aide au logement
LLad : lecture automatique des documentsLean : méthode de gestion de la production
MMDEE : maison de l’emploi et de l’entrepriseMedef : mouvement des entreprises de FranceMRS : méthode de recrutement par simulation
NND : non déterminantNims : navigateur intranet multiservicesNS : non significatif
OOmega : observation mesure et gestion de l’action sociale
PPaje : prestation d’accueil du jeune enfantPAS : point d’action socialePLH : programme local de l’habitatPlie : plan local pour l’insertion et l’emploiPMI : protection maternelle et infantile
RRac : ressources activitéRéaap : réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parentsRSA : revenu de solidarité active
SSiao : système intégré d’accueil et d’orientationSias : système d’information action socialeSiej : site information enfance jeunesseSMP : système de management des processus
TTacite : traitement de l’acquittement du contrôle interne pour la certification de l’information, avec tableaux d’évaluationTiersi : module de gestion unique des tiers
UUcanss : union des caisses nationales de sécurité socialeUdaf : union départementale des associations familiales
79
UNALP/CNPL : union nationale des professions libérales - chambre nationale des professions libérales UPA : union professionnelle artisanale
VVacaf : vacances CafVAE : validation des acquis d’expérienceVademécaf : valorisation des métiers de la Caf
WWan III : win area network, version 3 : réseau étendu de la Cnaf
Caisse d’allocation familiales des Hauts-de-Seine70 à 88 rue paul Lescop - 92023 Nanterre Cedex
www.Caf.fr - tél 0810 25 92 10 (coût d’un appel local à partir d’un poste fi xe) Conc
eptio
n réa
lisati
on : c
ommu
nicati
on C
af 92
/EF
- Pho
tos : C
af92,
Jean
Fra
nçois
Der
ouba
ix - A
oût 2
012