rapport annuel risq 2013-2014

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25 ans RAPPORT ANNUEL 2013-2014

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Rapport annual du RISQ 2013-2014

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Page 1: Rapport Annuel RISQ 2013-2014

25ansRAPPORT ANNUEL 2013-2014

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SOMMAIRE

LE RISQ EN UN COUP D’ŒIL

REVUE DE L'ANNÉE

REVUE FINANCIÈRE

NOTRE RÉSEAU D'UN BOUT À L'AUTRE

Le RISQ d’hier à demainMot du président et du directeur général

L'organisation et sa missionVos ambassadeursLa direction du RISQLes services du RISQ

Évolution du réseauNos réalisationsGenAP : un outil puissant

Rétrospective 2013-2014

Nos membres et partenairesCarte du RISQCarte de l'Alliance des réseaux évolués

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3RISQ | Rapport annuel 2013-2014

Sommaire

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4 25 ans de transport du savoir

Le RISQ est né au milieu des années 80 de visionnaires des services informatiques des différentes universités. À cette époque, les dirigeants des TI, dont Alan Greenberg, Hubert Manseau, Jean-François Grégoire, Gérard Pelchat et Steve Bush, des universités McGill, UQAM, de Montréal, Laval et Concordia, et d’autres directeurs informatiques comme Louis Granger de Polytechnique et Gérald Lizée de l’UQ, se rencontraient régulièrement pour échanger sur ce qu’ils vivaient et ce qu’ils voyaient venir au loin.

Déjà, les besoins en matière de TI évoluaient très rapidement en raison de la pression exercée par les impératifs auxquels les chercheurs faisaient face. Ils commençaient à avoir de plus en plus d’exigences en matière de transferts de données et les infrastructures existantes ne répondaient plus à leurs besoins. Ce qui a fait dire à l’un d’eux : « Dans mon université, si on n’est pas passé à un niveau supérieur d’ici un an, on ne pourra plus retenir certains chercheurs chez nous ». Comme ces derniers jouaient un rôle clé dans la crédibilité et la notoriété des universités et que ces dernières devaient se battre pour attirer les chercheurs les plus talentueux, leurs besoins ont accéléré l’avènement d’Internet au Québec. Internet est devenu le sujet central au cours des périodes d’échanges des experts TI des universités.

Une union puissanteLa création d’un réseau reliant à la fois les ordinateurs au sein d’une même université et les universités entre elles est rapidement devenue le grand projet de ces gestionnaires en informatique. La création d’un tel réseau était un projet ambitieux qui en cachait un autre encore plus spectaculaire dont ils n’étaient même pas encore conscients et qui fera d’eux les pionniers au Québec de l’une des plus grandes innovations technologiques qu’allait connaître l’humanité : Internet.

À cette époque, les universités québécoises accusaient un retard face aux universités américaines qui avaient déjà commencé à se relier entre elles grâce à un programme subventionnaire de la National Science Foundation (NSFNet) lancé en 1987. Déjà, les universités québécoises étaient reliées entre elles en utilisant des protocoles précurseurs d’Internet. Mais le plus important était le protocole IP (Internet Protocol) que plusieurs experts voyaient comme la voie de l’avenir. C’est précisément ce protocole qui fut adopté par les universités québécoises en 1989.

Les universités du Québec se sont alors associées au Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM) pour la mise sur pied du réseau et pour assurer sa gestion et son évolution. Le financement proviendra essentiellement des budgets opérationnels des membres; ce qui évitait à certains d’entre eux d’avoir à convaincre la haute direction de leur institution respective à voter de nouveaux budgets pour un projet dont le retour sur investissement n’était pas garanti. Fait à noter : aucun gouvernement n’a été approché, contrairement à la situation prévalant aux États-Unis.

Après quelques discussions bien appuyées, le groupe de dirigeants a décidé d’opter pour un modèle de gouvernance sous forme de coopérative sans but lucratif; un modèle qui existe encore aujourd’hui. Vu la concurrence naturelle entre les membres, l’idée est née de créer un organisme neutre dont le rôle consisterait à gérer le réseau. On a d’abord pensé à appeler le réseau, le RIQ ou « Réseau interordinateurs du Québec », quand l’un des participants lança cette boutade : « On devrait l’appeler RISQ, parce que c’est exactement ce que nous prenons tous ensemble actuellement : un beau risque ». Le Réseau interordinateurs scientifique québécois venait de naître.

Avec peu d’infrastructures physiques à mettre en place, le déploiement a été facilement exécuté : le réseau utilisait les lignes téléphoniques de fournisseurs commerciaux. Chaque partenaire n’avait qu’à fournir un mini-ordinateur pour servir de passerelle. C’est ainsi que le tout premier réseau Internet au Québec est né.

L’HISTOIRE DU RISQ, C’EST AUSSI L’HISTOIRE D’INTERNET AU QUÉBEC

4 25 ans de transport du savoir

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5RISQ | Rapport annuel 2013-2014

Un catalyseur du développement numérique au QuébecNon seulement le RISQ a permis la mise en place d’une véritable autoroute de l’information, l’organisation a également joué un rôle déterminant dans le développement initial de l’économie numérique québécoise. L’organisme a fait la promotion d’Internet dans le milieu et il a même aidé techniquement les premiers fournisseurs de service Internet privés à démarrer. Ce maillage technologique a permis de rendre Internet disponible pour les particuliers et les entreprises à partir de 1995. La même année, le RISQ créait le QIX qui demeure encore aujourd’hui le seul point d’échange Internet neutre et public au Québec. Dès lors, la mission du RISQ s’affirme et ses activités prennent de l’ampleur. En 1998, le réseau devient un organisme à but non lucratif légalement constitué et change son nom pour « Réseau d’informations scientifiques du Québec (RISQ) ».

En 2000, le ministère de l’Éducation octroi une subvention en immobilisation qui permet au RISQ d’acquérir de la fibre optique sur la majeure partie du territoire et raccorder les campus des universités et des cégeps.

En 2002, le gouvernement québécois lance le programme « Villages branchés du Québec », permettant ainsi aux commissions scolaires de raccorder leurs écoles et de se connecter entre elles par le biais du réseau du RISQ.

Au fil des ans, le RISQ a modernisé et étendu son réseau, si bien que celui-ci couvre à l’heure actuelle une distance de plus de 6000 km et connecte 149 institutions. Au-delà de ses impressionnantes infrastructures physiques, le RISQ est aujourd’hui reconnu pour son expertise en matière de télécommunications, son infrastructure numérique et pour la relation privilégiée qu’il entretient avec ses membres et partenaires.

Vingt-cinq ans après sa création, le RISQ peut être fier de ce qu’il a accompli : son réseau est robuste et sécuritaire et il permet à une quantité considérable de données de transiter. Une variété de projets de recherche, culturels ou d’autres natures, nécessitent une bande passante réservée et dotée d’une sécurité accrue. À titre de transporteur, le RISQ contribue à l’avancement de la science en donnant accès à CANARIE et en permettant l’installation de circuits optiques dédiés.

L’histoire du RISQ est riche et, avec l’évolution qu’est appelé à connaître Internet, son futur risque d’être tout aussi passionnant, car la philosophie du RISQ a toujours été d’être à l’avant-garde sur le plan technologique, tout en étant à l’écoute des besoins de ses membres.

« On devrait l’appeler RISQ,parce que c’est exactementce que nous prenons tousensemble actuellement :un beau risque ».

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6 25 ans de transport du savoir

« C’est avec fierté que j’ai accepté le poste de président du conseil d’administration du RISQ en novembre dernier. Je remercie les membres de m’avoir confié cette responsabilité. Je salue le travail effectué par mon prédécesseur. Je mets un point d’honneur à poursuivre son œuvre et à mener le RISQ à bon port ».

Marc DenoncourtPrésident du conseil d’administration

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7RISQ | Rapport annuel 2013-2014

MOT DU PRÉSIDENTET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Vingt-cinq ans après sa création, le RISQ est en meilleure condition que jamais auparavant et très bien positionné pour relever les défis des prochaines années. Notre organisme est autonome puisqu’il s’autofinance, tant pour ses opérations que pour le remplacement de ses équipements. La situation financière enviable dans laquelle le RISQ se trouve s’est traduite par des baisses de tarification et de cotisation cumulatives ces dernières années, tout en maintenant un important programme d’immobilisation. Les investissements majeurs réalisés au niveau de l’infrastructure rendent le réseau plus fiable que jamais; il se compare par ailleurs avantageusement avec les meilleurs réseaux de recherche et d’éducation du monde. Nous avons bonifié notre offre de service et favorisé encore davantage la mise en commun des ressources informationnelles, procurant des gains importants à nos membres. Certains des services dont bénéficient les établissements connectés au RISQ, comme le service Internet redondant, sont uniques et nous placent en avance parmi les réseaux régionaux du Canada.

Sur le plan de la gouvernance, Jacques a toujours eu à cœur que les cégeps, qui se sont joints au RISQ de 2000 à 2004, se sentent chez eux, qu’ils s’approprient le réseau tout comme les universités l’ont fait avant eux. C’est maintenant un acquis. Jacques s’est aussi fait le champion de l’intégration des commissions scolaires au RISQ pour que notre organisme soit véritablement au service de l’éducation. Vingt-cinq ans plus tard, le RISQ dessert les deux tiers des commissions scolaires. Il a su piloter avec doigté et dans le respect de tous les délicates questions de partage des charges de la corporation entre les différents ordres d’enseignement et des établissements de taille et de vocation très différentes. En résumé, les avancées ont été majeures par rapport à la situation qui prévalait. Merci Jacques pour ton implication exemplaire et ton appui indéfectible à la mission de notre organisme.

EN PLUS DE DRESSER L’ÉTAT DE LA SITUATION DU RISQ, LE CHANGEMENT À LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION INTERVENU À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2014 NOUS FOURNIT L’OCCASION DE RENDRE HOMMAGE À JACQUES A. PLAMONDON QUI ASSURAIT AVEC BRIO LA PRÉSIDENCE DEPUIS MAI 2004.

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9RISQ | Rapport annuel 2013-2014

Cette année revêt une signification particulière, puisqu’elle marque le 25e anniversaire d’existence du RISQ. Il y a 25 ans de cela, en 1989, des visionnaires issus des universités et du CRIM ont donné vie à un grand rêve en créant le RISQ, ce qui a marqué l’arrivée d’Internet au Québec. La suite du développement d’Internet a dépassé toutes les attentes et débordé ce pour quoi le RISQ a été créé. Nous pouvons à juste titre être fiers de cette contribution majeure au développement d’Internet au Québec. N’oublions pas que le RISQ continue de jouer un rôle essentiel dans le développement de l’économie numérique du Québec.

Vous trouverez dans le présent rapport les principales réalisations de l’exercice 2013-2014 prévues au plan triennal. Vous serez à même de constater le dynamisme qui nous anime pour répondre aux défis sans cesse renouvelés que nous pose le secteur de l’éducation et de la recherche.

« L’esprit de collaboration, de respect et d’équité que Jacques a instauré a permis des avancées majeures entre 2004 et 2014. Il a été un guide solide pour le RISQ ».

Michel Vanier Directeur général

MARC DENONCOURTPrésident du conseil d’administration

MICHEL VANIERDirecteur général

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10 25 ans de transport du savoir

Le RISQ en un coup d’œil

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NOTRE MISSION

LE RISQOrganisme sans but lucratif, le Réseau d’informations scientifiques du Québec (RISQ) est un réseau privé de télécommunication desservant le secteur de l’éducation et de la recherche au Québec depuis 1989.

Doté d’une infrastructure de très grande capacité à l’avant-garde d’Internet, son réseau à large bande s’étend sur environ 6000 kilomètres à travers le Québec. Créé pour offrir des solutions innovatrices et adaptées aux besoins de ses membres, le RISQ fait bénéficier ses membres des meilleurs tarifs que procure le partage de ressources et de services, conformément à son statut d’OBNL.

Le RISQ agit également en tant que lieu d’information, de coordination et d’expertise. En favorisant les échanges et la collaboration entre établissements d’éducation et de recherche, tant du point de vue régional, national, qu’international, le RISQ est une ressource précieuse pour le Québec.

Développer, opérer et entretenir un réseau de télécommunication lui permettant de fournir l’Internet à large bande passante principalement dédiée en matière de recherche, d’enseignement et de formation;

Répondre aux besoins des utilisateurs de son réseau de télécommunication en matière d’accès et de service de télécommunication incluant l’Internet;

Faciliter et encourager la concertation et la collaboration en matière de développement d’infrastructures et d’application de son réseau de télécommunication, principalement pour les activités de recherche, d’enseignement et de formation.

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12 25 ans de transport du savoir

De gauche à droite, 1re rangée : François Paradis, François Coallier, Yvon Pépin, Serge Fortier, Richard Labrie, Louis Martin, Marc Denoncourt, Gérard Turcotte. 2e rangée : Michel Vanier, Jacques A. Plamondon, René Lacroix. Absents de la photo : Yves Bouchard, Pierre Boutet, Pâquerette Gagnon, Claude Harvey, Ghilaine Roquet.

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

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13RISQ | Rapport annuel 2013-2014

M. Jacques A. Plamondon (président)ProfesseurÉcole nationale d’administration publique (ENAP)

M. René Lacroix (vice-président)Vice-recteur adjoint aux systèmes d’informationUniversité Laval

M. Marc Denoncourt (secrétaire)Vice-recteur associé, Systèmes d’Information & Dirigeant principal de l’informationUniversité Concordia

Mme Ghilaine Roquet (trésorière)Dirigeante principale de l’informationUniversité McGill

M. Yves Bouchard (administrateur)Directeur général, DGTICUniversité de Montréal

M. Michel Vanier (ex officio)Directeur généralRéseau d’informations scientifiques du Québec (RISQ)

M. François Coallier (administrateur)Directeur du développement technologique et des services académiquesÉcole de Technologie Supérieure (ÉTS)

Mme Pâquerette Gagnon (administrateur)Directrice généraleFédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ)

M. Serge Fortier (administrateur)Directeur général, Service des technologies de l’informationUniversité de Sherbrooke (UdeS)

M. Louis Martin (administrateur) Vice-recteur aux systèmes d’informationUniversité du Québec à Montréal (UQAM)

M. Claude Harvey (administrateur)Directeur généralCégep de La Pocatière

M. Richard Labrie (administrateur)Directeur du service informatiquePolytechnique Montréal

M. Yvon Pépin (administrateur)Directeur des services financiersCollège Ahuntsic

M. François Paradis (administrateur)Directeur – Systèmes d’information et technologieCollège Dawson

M. Gérard Turcotte (administrateur)Directeur, Centre des services communsUniversité du Québec

M. Pierre Boutet (observateur)Directeur général du financement et de l’équipementMinistère de l’Éducation, du Loisir et du Sport Québec (MELS)

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NANCY RANCOURTDirectrice, Service aux membreset Exploitation

ÉLYSELEMIEUXDirectrice, Finances et Administration

MICHELVANIERDirecteur général

LA DIRECTION DU RISQ

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15RISQ | Rapport annuel 2013-2014

RICHARD CORBEILDirecteur technique

LÉHATHAIContrôleur

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16 25 ans de transport du savoir

SERVICE INTRARISQService principal du RISQ, l’IntraRISQ est un véritable centre nerveux. Il offre toute la sécurité et la robustesse nécessaires pour satisfaire les besoins les plus exigeants de nos membres et partenaires afin de faciliter le transfert des données et offrir une infrastructure fiable qui supporte aisément les applications en temps réel comme la vidéoconférence, la téléprésence, la voix sur IP, etc.

L’IntraRISQ permet l’échange de trafic IP à des niveaux de performance hors normes sur l’ensemble du réseau, et ce, grâce à des liens de très grande capacité et des délais de transmission excessivement courts. Seule la capacité de l’équipement d’accès est généralement le facteur limitatif.

LANX (LOCAL AREA NETWORK EXTENSION)Ce service offre à l’établissement un réseau privé qui relie entre eux plusieurs emplacements (campus). La direction des technologies de l’information peut appliquer ses propres politiques de sécurité sur l’ensemble de ses emplacements comme s’il s’agissait d’un seul. Il permet également l’utilisation de plusieurs réseaux virtuels (Vlan); il peut donc segmenter ses services intercampus selon ses besoins.

CANARIELe service CANARIE donne un accès au réseau évolué de la recherche et de l’innovation du Canada. Il s’agit d’un réseau de fibres optiques à très haute vitesse qui relie entre eux les réseaux de recherche provinciaux, nationaux et internationaux. Le RISQ est la seule porte d’entrée au réseau CANARIE pour le Québec.

CIRCUITS OPTIQUES DÉDIÉS (COD)Certains projets de recherche, culturels ou d’autres natures, nécessitent une bande passante dédiée et sécuritaire. Le service de circuits optiques dédiés du RISQ permet de créer un ou des réseaux privés à des fins de collaboration régionale ou internationale. Grâce aux ententes entre le RISQ et CANARIE, ce service est sans frais pour l’utilisation des circuits hors Québec.

LES SERVICES DU RISQ

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17RISQ | Rapport annuel 2013-2014

INTERNET COMMERCIALPour répondre aux besoins de ses membres et partenaires, le RISQ offre un accès Internet à débit symétrique sans politique d’étranglement différenciée selon le type de trafic ni limitation quant au volume mensuel transmis, et ce, même en période de pointe. Cette offre de service est grandement rehaussée grâce aux multiples branchements redondants et robustes du réseau du RISQ. Elle est uniquement constituée des meilleurs fournisseurs (TIER I) afin de garantir une performance maximale pour les communications hors RISQ. En agissant comme coopérative d’achats regroupés, le RISQ est en mesure d’offrir des tarifs avantageux à ses utilisateurs.

LE SERVICE CONTENU Complémentaire au service Internet commercial, le Service Contenu procure une plus grande flexibilité et permet d’alléger l’utilisation de la bande passante du service Internet commercial. Il offre un accès privilégié à plusieurs fournisseurs de contenu d’intérêt pour la formation et la recherche présents au Québec. Par ailleurs, le RISQ est le seul réseau de télécommunication au Québec qui distingue l’accès à des fournisseurs de contenu de l’accès à Internet commercial.

SERVICE R-SÉCURITÉ En matière de sécurité, aucun service ne peut garantir une protection complète, mais il est possible d’adapter des solutions novatrices afin d’être le mieux protégé possible. C’est exactement ce que le RISQ vous propose avec le Service R-Sécurité.

Ce service s’adresse aux utilisateurs qui désirent se prévaloir d’un service de protection contre les attaques par déni de service. De telles attaques peuvent rendre un service ou même une infrastructure indisponible en surchargeant les liens du réseau ou en saturant ses ressources, permettant l’installation de circuits optiques dédiés.

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Revuede l’année

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20 25 ans de transport du savoir

É VO L U T I O N D E L’U T I L I S AT I O N D U R É S E A UAu cours des cinq dernières années, le trafic enregistré sur le réseau du RISQ a connu une croissance de 328 %, soit 35 % d’augmentation cumulative par année. Le service de base du RISQ, l’IntraRISQ a connu, de son côté, une augmentation de 100 % de son utilisation au cours de la dernière année seulement. Cette croissance remarquable démontre clairement un intérêt marqué de la part de nos utilisateurs pour les nouveaux services offerts.

Nous sommes très fiers de cette progression qui s’explique à la fois par un besoin grandissant de nos membres et partenaires de recourir au réseau du RISQ pour leurs activités de formation et de recherche et par la fiabilité et la robustesse de nos infrastructures. Cette croissance dénote aussi l’importance que revêt l’existence d’un réseau à large bande comme celui du RISQ, et ce, pour toutes les activités de notre clientèle.

Si ce résultat témoigne de la bonne performance de nos installations, du professionnalisme et de la détermination de nos employés, il reflète surtout la relation de confiance qui existe entre le RISQ et ses utilisateurs.

NOS MEMBRES ET PARTENAIRES :UNE RELATION DE RESPECTET DE COLLABORATION

Des résultats significatifs

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21RISQ | Rapport annuel 2013-2014

328 %en 5 ans

35 %par année

L’IntraRISQ 100 %

d’augmentationau cours de la dernière année

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22 25 ans de transport du savoir

Des efforts concertéset une année réussie

LA MISE À JOUR DE NOS INFRASTRUCTURES : UN AXE DE DÉVELOPPEMENT STRATÉGIQUELes équipements de la nouvelle dorsale IP-MPLS offrent aujourd’hui une meilleure performance, plus de fonctionnalités et une plus grande robustesse. « La réalisation de ce projet était essentielle pour le RISQ. Les besoins des établissements d’enseignement et de nos autres utilisateurs vont sans cesse croissants et nos infrastructures doivent soutenir leurs activités », révèle le directeur général du RISQ, Michel Vanier. Fait important à noter : le rajeunissement de l’infrastructure a permis des économies substantielles pour le RISQ qui ont été répercutées à nos membres et partenaires.

Historique du projetLancé en janvier 2012, le projet de remplacement des équipements a duré deux ans. Cet important déploiement avait débouché sur la sélection d’un nouveau fournisseur. Ce projet majeur a engendré des investissements de plusieurs millions de dollars et mobilisé une équipe de six personnes presque à temps complet au cours de la première année et presque autant la seconde et dernière année du projet. Rappelons que le RISQ avait été un des tout premiers

L’ACTIVITÉ DE NOS UTILISATEURSSUR NOTRE RÉSEAU POURRAITRESSEMBLER À CECI...

EN 2013-2014, LE TRAFIC TOTAL DE L’ENSEMBLE DE NOS MEMBRES ET PARTENAIRES À L’HEURE DE POINTE ÉTAIT D’ENVIRON 80 GB/S OU 600 GO/MIN.

Si on part du principe qu’une session de vidéoconférence en haute définition requiert un débit de 5 Mb/s :

Si on transposait le trafic du réseau lors des périodes de pointe en 2013-2014 en nombre de mélomanes :

Cela voudrait direque notre trafic totalen 2013-2014se comparait à la diffusionsimultanée de 16 000 sessionsde vidéoconférences HD.

Nous pourrions affirmerqu’à chaque seconde,417 000 mélomanesécoutaient simultanémentde la musiquesur notre réseau.

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23RISQ | Rapport annuel 2013-2014

réseaux au monde à déployer la technologie IP-MPLS, et ce, dès 2001. Or, ces équipements bien qu’ils aient été rehaussés à plusieurs reprises étaient en fin de vie utile et ne nous permettaient pas d’offrir à nos utilisateurs la qualité de service grâce à laquelle différentes applications peuvent coexister sur un même réseau sans que les unes nuisent au passage prioritaire des autres.

Ce changement a aussi permis d’optimiser les ressources du réseau, de sorte que nous pourrons, dans un futur rapproché, implanter et offrir la qualité de service (QoS) à nos membres et partenaires. Ce nouveau service permettra d’améliorer et de standardiser les formats ainsi que la qualité du débit pour le téléchargement et la diffusion vidéo, le délai pour les applications de téléphonie (voix sur IP) et le taux de pertes de paquets critiques pour le téléchargement (sans que cela influence le rendu de la voix ou de la vidéo).

Ce projet, qui constituait la clé de voûte de la transformation de l’infrastructure a pu, notamment, être réalisé grâce à une subvention de CANARIE. Il s’agissait d’un élément fondamental de l’architecture de réseau, optimisé pour de hautes performances. Le défi était important

pour notre équipe, qui a dû composer avec plusieurs éléments complexes, et pour nos membres et partenaires que nous avons sollicités tout au long du processus.

RENFORCEMENT ET DE DIVERSIFICATION DES ROUTES ET DE L’INFRASTRUCTURE D’APPROVISIONNEMENT DU SERVICE INTERNET COMMERCIAL ET DU SERVICE CONTENU Parallèlement aux travaux de remplacement des équipements de la dorsale, nos employés se sont affairés à un projet de renforcement et de diversification des routes et de l’infrastructure d’approvisionnement du service Internet Commercial et du Service Contenu, entre autres, par l’implantation d’un point de présence à Toronto. L’ajout de ces nouveaux liens a augmenté considérablement la robustesse de cette portion de notre infrastructure.

TESTS DE FAISABILITÉ ET IMPLANTATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE (QoS) : DES TRAVAUX QUI VONT BON TRAINAprès une période d’attente de près de deux ans, les premiers tests d’implantation de la qualité de service (QoS) ont commencé dans le premier quart de 2014. Des tests sont réalisés en mode pilote à partir d’une grille préétablie. Dans les prochains mois, la conformité des commandes sera validée et mise à l’épreuve. Nous remercions par ailleurs les membres qui collaborent depuis le début au projet pilote avant la mise en œuvre officielle qui nous permettra d’offrir ce nouveau service à la carte.

Le RISQ, c’est aussi750 000 utilisateurset plus plus de40 pétaoctectsde données.

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Au cours de la dernière année deux nouvelles commissions scolaires ont joint la grande famille du RISQ.

Le RISQ est une grande famille. Les membres et les partenaires sont dévoués et très impliqués au sein de leur réseau. C’est pourquoi nous leur vouons un tel respect. Leur collaboration assure le bon déroulement de nos activités et elle est essentielle pour l’accomplissement de la mission du RISQ. Cette relation privilégiée a permis d’enrichir le réseau de nouveaux membres et d’ajouter à notre offre un nouveau service.

Cette année, deux nouvelles commissions scolaires, De La Jonquière et des Portages-de-l’Outaouais, ont jointle RISQ portant le nombre des commissions scolaires partenaires à 45. Nous sommes très heureux de les compter parmi nos rangs.

En mettant un réseau de qualité à la disposition des écoles, le RISQ offre un soutien à la scolarisation des élèves des niveaux primaire et secondaire. Cette aide indirecte contribue à la persévérance et à la réussite scolaire.

45commissions

scolairespartenaires

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25RISQ | Rapport annuel 2013-2014

Un nouveau service taillé sur mesure pour nos membres et partenaires.

« La taille et la complexité croissante des attaques par déni de service requièrent des solutions spécialisées pour les contrer. À l’heure actuelle, les pare-feux et autres équipements d’infrastructure de réseau usuels ne peuvent plus contrer ces menaces », explique Nancy Rancourt, directrice du Service aux membres et de l’exploitation.

Sachant qu’une attaque volumétrique peut rendre inopérant la plupart des réseaux locaux, la mise en opération d’un service de sécurité efficace et capable de freiner ce type d’attaques n’est plus une option, mais un impératif. L’année 2013-2014 a servi à l’analyse de faisabilité et au développement d’un tout nouveau service RISQ+ : le Service R-Sécurité. Ce service à la carte a été offert graduellement aux membres et partenaires à partir du mois d’avril 2014.

Le 22 mai dernier, le RISQ annonçait la mise en vigueur d’une nouvelle procédure de soutien technique afin de satisfaire les attentes des utilisateurs du réseau, de simplifier et d’optimiser ce processus.

Le nouveau processus prévoit seulement deux étapes simples à réaliser. Les membres et partenaires qui sont à l’extérieur de la région de Montréal ont maintenant accès à un numéro sans frais. Pour plus d’information sur cette procédure, il vous suffit de communiquer avec notre service aux membres.

« Afin de répondre plus adéquatement aux besoins de nos membres et partenaires, nous avons simplifié notre processus de soutien technique ».

Richard CorbeilDirecteur technique

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27RISQ | Rapport annuel 2013-2014

COLLOQUE DU RISQ 2014

Vingt-cinq ans de transport du savoir : un vecteur de réussite

Le RISQ a tenu la 24e édition de son colloque annuel le mercredi 19 novembre 2014 à l’hôtel Marriott Château Champlain à Montréal. Le colloque 2014 soulignait les 25 ans d’existence du RISQ. Au total, 177 personnes ont assisté au colloque, pour un taux de présence de 83 %.

Le colloque 2014 a permis de tracer un portrait de l’évolution des TI au Québec au cours des 25 dernières années et de se remémorer les périodes charnières qui ont marqué l’histoire du RISQ. Cette 24e édition a également été l’occasion de rappeler le rôle prépondérant qu’a joué le RISQ dans l’arrivée d’Internet au Québec et la place qu’occupe aujourd’hui le RISQ dans l’économie numérique.

Encore cette année, si le débat sur l’utilisation des TI par les natifs numériques s’est inscrit parmi les activités préférées des participants, la conférence d’ouverture prononcée par Clément Laberge, vice-président marketing et développement de marché chez De Marque, a soulevé un grand intérêt de la part des participants. Les conférences sur la cybercriminalité, les services infonuagiques de l’Université Laval et le projet Hacking Health présenté par le CHU Ste-Justine ne sont pas en reste, puisqu’ils ont reçu un excellent pointage de la part des répondants au sondage de satisfaction administré dans les jours suivants l’événement.

L’année 2015 sera riche en développement et le prochain colloque du RISQ sera l’occasion idéale pour partager les objectifs du prochain plan d’affaires et faire le point sur les sujets qui vous préoccupent. Nous espérons que vous serez nombreux à assister à notre prochaine édition à l’automne 2015.

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GENAP : UN OUTIL PUISSANT

La bio-informatique au service de la génétique et de la génomique : des avancées technologiques et scientifiques insoupçonnées sur le réseau du RISQ.Pour la recherche comme pour la formation, la performance d’un réseau est un élément primordial. Le RISQ offre une connectivité à haute vitesse et à haut rendement. En plus de pouvoir échanger des données d’un bout à l’autre de la province, le RISQ est la porte d’entrée à l’Internet académique mondial grâce à son interconnexion avec le réseau CANARIE. « Être connecté au réseau du RISQ comporte plusieurs avantages », nous dit le directeur général du RISQ, Michel Vanier. « Notre réseau supporte des protocoles avancés qui permettent d’acheminer dans les meilleures conditions les données de plus en plus imposantes de différents secteurs de la recherche. De plus, notre réseau est robuste et redondant, ce qui minimise les interruptions de sessions ».

Les données de masse, bien que considérées comme la matière première de demain, restent l’un des grands défis de ce siècle pour les technologies de l’information. Elles sont une telle source d’information qu’elles permettent des avancées que nous n’aurions jamais cru possibles auparavant. Certains affirment même qu’elles pourraient relancer l’économie mondiale de demain.

Depuis les deux ou trois dernières décennies, le domaine de la biologie, comme bien d’autres secteurs d’activités, se trouve confronté au phénomène des mégadonnées. Les activités de recherche générant de plus en plus de données, le recours à des logiciels spécialisés et à des superordinateurs en grappe est absolument nécessaire. Tandis que le développement d’outils informatiques de plus en plus sophistiqués a permis d’augmenter de façon spectaculaire la rapidité de traitement de ces données, les réseaux de télécommunications privés à haut débit comme celui du RISQ permettent leur transport de façon sécuritaire, stable et à un débit plus élevé que jamais.

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GENAP : UN OUTIL PUISSANT

Dans les sciences de la vie, plus particulièrement en biologie, en plus d’une forte croissance des données, les chercheurs sont confrontés à des analyses de plus en plus complexes. Selon Guillaume Bourque, professeur au département de génétique humaine à l’Université McGill et directeur de la bio-informatique au Centre d’innovation Génome Québec et de l’Université McGill, « nous sommes au tout début de la connaissance en ce qui a trait au génome humain. Les nouvelles techniques conçues par la bio-informatique nous permettent de mieux comprendre la génétique et l’épigénétique. Comprendre les fonctions de l’ARN, c’est-à-dire la façon dont les cellules reçoivent les ordres de comportement ou de fonctionnement et dans quel contexte cela a lieu, est primordial pour le traitement de certaines maladies ».

La bio-informatique fournit donc des outils qui simplifient le processus de traitement de données en fournissant aux chercheurs des bases de données ou des logiciels qui leur permettent de schématiser, rechercher, analyser et interpréter l’information dans des domaines particuliers. C’est dans cette optique que le projet de développement de la plateforme d’analyse en génétique et génomique (GenAP) , facilitant l’analyse de données issues du séquençage d’ADN, a été lancé par deux chercheurs québécois, les professeurs Guillaume Bourque de l’Université McGill et Pierre-Étienne Jacques de l’Université de Sherbrooke. Depuis son lancement, le projet profite d’une étroite collaboration entre deux équipes membres de Calcul Québec (dont l’une est située à l’Université de Sherbrooke et l’autre à l’Université McGill) pour sa conception et son développement. Au total, plus de 15 personnes sont impliquées dans l’implémentation de cet outil.

GenAP : un outil pour la recherche qui facilite l’explorationde données« Le projet GenAP vise autant les biologistes que les bio-informaticiens. Par le biais de la plateforme d’analyse, les biologistes ont accès à un portail web qui leur offre une série d’outils spécialisés intégrés aux ressources de grands centres de calculs. De leur côté, les bio-informaticiens bénéficient de services conçus selon les règles de l’art tels que

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des pipelines automatisés d’analyse de données gérés par un système centralisé », explique Pierre-Étienne Jacques, professeur aux départements de biologie et d’informatique et directeur scientifique au Centre de calcul scientifique de l’Université de Sherbrooke.

GenAP permet donc de diminuer l’impact de l’étape limitante qu’engendre le traitement des données, il met à la disposition des chercheurs canadiens des outils d’analyse performants permettant de concrétiser le potentiel des recherches en génétiques et génomiques et offre à l’ensemble de la communauté des sciences de la vie (qui ne sont pas nécessairement des experts en calcul de haute performance) la possibilité d’explorer leurs données d’une nouvelle façon.

Selon Marc Parizeau, professeur en génie informatique à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval et directeur scientifique de Calcul Québec, « dans un futur rapproché les chercheurs en génomique, une discipline émergente, vont dépasser la quantité de données générées par les chimistes jusqu’ici. On est rendu là. On va devoir de plus en plus créer des environnements logiciels pour faciliter la vie des chercheurs. Le Québec se positionne d’ailleurs avantageusement relativement au reste du Canada ». Pour sa part, Florent Parent, chef de division – calculs haute performance à la direction des technologies de l’information de l’Université Laval explique que « nous avons la chance d’avoir des infrastructures de qualité et un support important de nos institutions et du RISQ. Ces éléments sont essentiels au développement de nouvelles plateformes qui permettent aux chercheurs d’utiliser efficacement les ressources de calcul et de stockage disponibles ». Le traitement de telles données nécessite des infrastructures performantes, dont certaines, comme le réseau du RISQ, sont presque invisibles aux yeux des utilisateurs, mais n’en demeurent pas moins cruciales dans le processus.

La plateforme GenAP, financée par le réseau CANARIE ainsi que Génome Québec et intégrée aux ressources de Calcul Canada, est si innovante qu’un consortium international de chercheurs sur l’épigénome humain, l’International Human Epigenome Consortium (IHEC), l’a adoptée comme base de son portail de données mis à la disposition d’une communauté mondiale de chercheurs en génétique. Le personnel de Calcul Québec et de Calcul Canada joue donc un rôle important dans le soutien offert aux chercheurs qui utilisent GenAP.

L’ensemble de pipelines d’analyse inclus dans la plateforme logicielle a déjà permis de diffuser et d’analyser des données associées à plus de 800 projets en génétique et en génomique. GenAP facilite la consultation, la visualisation et l’analyse des données par le biais de centres de calcul de haute performance (CHP) comme

« S'il s'agissaitd'un livre, le génome représenterait l'équivalentde 800 dictionnaires.Pourtant, toutesces informationssont contenues dansle noyau microscopiqued'une toute petite cellule! »2

2 Génomique 101, http://www.genomequebec.com/genomique-101.html

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Guillimin situé à l’Université McGill, Colosse à l’Université Laval, Briarée à l’Université de Montréal ou Mammouth à l’Université de Sherbrooke.

« CANARIE reconnaît que les logiciels permettent à la communauté de recherche canadienne d’être “sur un pied d’égalité”, car ils réunissent les données, le réseauet les ressources de calcul et les mettent à la portée d’une grande gamme d’utilisateurs, techniques ou non », explique Jim Ghadbane, président et chef de direction de CANARIE. En soutenant le développement de logiciels, CANARIE cherche à éviter la superposition des efforts, promouvoir l’utilisation des fonds de recherche pour la recherche (plutôt que le développement d’outils logiciels) et accélérer la découverte.

La réponse au tsunami de données en génomique Au cours des dernières années, le développement du séquençage à haut débit a révolutionné l’ensemble de la discipline en offrant de puissants leviers technologiques, mais un génome séquencé comporte tellement d’informations qu’il est nécessaire de recourir à l’informatique pour pouvoir les traiter. Face à ce tsunami de données, la bio-informatique et le calcul de haute performance prennent ici tout leur sens. À quoi toutecette information sert-elle? À connaître comment fonctionnent les organismes vivants, à identifier,

diagnostiquer et potentiellement trouver des traitements à des maladies comme le cancer. On s’en sert aussi pour la classification des espèces (plantes, animaux et autres organismes vivants).

Les enjeux et défisBien qu’on reconnaisse qu’il répond à un enjeu majeur de société, le développement d’outils sophistiqués comme GenAP fait face à plusieurs défis; le financement, la disponibilité de ressources spécialisées, la performance et l’accès par le plus grand nombre de chercheurs possibles sont autant d’obstacles à surmonter. Pour qu’un logiciel comme GenAP soit pleinement fonctionnel, il doit pouvoir rouler de façon identique dans tous les centres de calculs hébergeant un site GenAP. Si a priori, cela semble simple, pour les développeurs de logiciels, cela comporte plusieurs défis qui vont au-delà de l’aspect logiciel. Les infrastructures matérielles doivent être de qualité, pouvoir communiquer entre elles et un réseau de grande capacité doit pouvoir transporter toutes ces données dans un délai raisonnable.

De la plateforme à son utilisateur Pour Arnaud Droit, professeur en bio-informatique à l’Université Laval, l’utilité d’un logiciel comme GenAP est incontestable. Le logiciel fournit un système centralisé permettant à une immense quantité de données d’être

7nouvelles

plateformesde recherche

21serviceslogiciels

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32 25 ans de transport du savoir

traitées. L’utilisation d’un tel logiciel permet aussi d’ouvrir les frontières et d’échanger avec d’autres chercheurs; un avantage énorme pour l’avancement de la science. « GenAP permet de tirer parti de supercalculateurs comme Colosse, Mammouth ou Guillimin. Le fait de regrouper l’information permet aussi d’accélérer l’analyse. C’est un outil puissant ».Le maillage entre les différentes structures technologiques devient donc essentiel. Tous les éléments impliqués dans le processus de traitement des données ont des répercussions sur les résultats et le succès des opérations. Le maillon le plus faible devient le goulot d’étranglement. Ainsi, il est primordial de maintenir un équilibre à partir du premier élément de la chaîne, le poste de travail du chercheur dans son laboratoire, en passant par le réseau du campus et le réseau extérieur, et ce, jusqu’au dernier élément de cette chaîne : le centre de calcul de haute performance.

D'ici la fin du mois de mars 2015, grâce au soutien de CANARIE, la communauté de recherche canadienne bénéficiera de 7 nouvelles plateformes de recherche et de 21 services logiciels. D'autres feront leur apparition dans les mois à venir. GenAP confirme le rôle du Canada comme chef de file dans l'utilisation de l'infrastructure numérique – du calcul de haute performance, des réseaux évolués et des logiciels, pour accélérer les découvertes qui ont un impact sur nos vies.

Un futur prometteurDiscipline relativement jeune encore, la bio-informatique est indéniablement une science du futur. Les données biologiques qu’elle permet de traiter seront de moins en moins coûteuses, elles seront plus faciles à entreposer, à interpréter et à sécuriser, mais leur quantité ira en augmentant. Le développement d’outils informatiques adaptés à un ou des secteurs spécifiques sera d’autant plus important que les chercheurs ne sont pas en mesure de traiter et d’interpréter de grandes quantités de données dans des délais raisonnables sans de tels logiciels. L’utilisation de logiciels spécialisés comme GenAP a un impact important sur la connaissance, sur l’environnement, sur la santé et sur la société en général; leur utilisation permet aux spécialistes d’intervenir plus tôt et mieux.

Enfin, le RISQ, comme tous les autres réseaux à très large bande au Canada et ailleurs dans le monde, s’assurera de continuer à offrir de la robustesse et de la redondance afin de soutenir la recherche et transporter des quantités de données de plus en plus massives.

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33RISQ | Rapport annuel 2013-2014

Revuefinancière

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34 25 ans de transport du savoir

L’année 2013-2014 s’est révélée une année d’importantes réalisations sur le plande la mise à niveau et du développement des infrastructures avec un investissementde 2 393 648 $ en immobilisation. Le RISQ continue d’augmenter la capacité de son réseauafin de répondre aux défis que rencontre la communauté de l’éducation et de la recherche du Québec.

« Les compétences et la rigueur de l’équipe de direction du RISQ assurent à ses administrateurs d’avoir des informations financières complètes et fiables et leur permettent de prendredes décisions éclairées pour assurer le développement du RISQ et répondre aux besoins de ses membres et partenaires ».

Yvon PépinPrésident du comité de vérification du RISQ

« Le RISQ s’assure de réaliser les investissements nécessaires au maintien de la performance de votre réseau selon une approche rigoureuse et concertée ».

Élyse LemieuxDirectrice des Finances et de l’administration

Malgré la croissance constante du nombrede membres, les revenus totaux diminuent.La bonne nouvelle est que cette diminution s’explique principalement par une baisse de la tarification. Ainsi,nous sommes fiers de la gestion rigoureuse de nos dépenses et cela se reflète directement dans la facturede nos membres et partenaires.

Nous demeurons fidèles à notre mission qui consiste à assurer la pérennité du réseau à long terme, comme le démontre le montant de 1 225 214 $ versé dans les différents fonds affectés au remplacement futur des équipements, en plus des investissements de l’exercice.

RÉTROSPECTIVE2013-2014

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35RISQ | Rapport annuel 2013-2014

3 500 000 $

3 000 000 $

2 500 000 $

2000 000 $

1 500 000 $

1 000 000 $

500 000 $

0 $6

2014

2 393 648 $

Séries 2

Séries 1

1

2009

1 431 622 $

2

2010

2 975 617 $

3

2011

1 597 896 $

4

2012

2 326 026 $

5

2013

1 442 475 $

INVESTISSEMENTS

INVESTISSEMENTS DANS LES IMMOBILISATIONS

2009 $ 1 431 622

2010 $ 2 975 617

2011 $ 1 597 896

2012 $ 2 326 026

2013 $ 1 442 475

2014 $ 2 393 648

Total $ 12 167 284

Moyenne $ 2 027 881

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36 25 ans de transport du savoir

Notre réseaud'un boutà l'autre

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37RISQ | Rapport annuel 2013-2014

CÉGEPSCégep André-Laurendeau Cégep Beauce-AppalachesCégep de Baie-ComeauCégep de ChicoutimiCégep de DrummondvilleCégep de Granby Haute-YamaskaCégep de JonquièreCégep de La PocatièreCégep de Lévis-LauzonCégep de MataneCégep de RimouskiCégep de Rivière-du-LoupCégep de Saint-FélicienCégep de Sainte-FoyCégep de Saint-HyacintheCégep de Saint-JérômeCégep de Saint-LaurentCégep de Sept-ÎlesCégep de SherbrookeCégep de Sorel-TracyCégep de ThetfordCégep de Trois-RivièresCégep de Victoriaville Cégep de l’Abitibi-TémiscamingueCégep de l’Outaouais (campus Gabrielle-Roy)Cégep de la Gaspésie et des Îles Cégep du Vieux Montréal

Cégep LimoilouCégep Marie-VictorinCégep régional de LanaudièreCégep Saint-Jean-sur-RichelieuChamplain Regional CollegeCollège AhuntsicCollège d’AlmaCollège de Bois-de-BoulogneCollège de MaisonneuveCollège de RosemontCollège de ValleyfieldCollège Édouard-MontpetitCollège François-Xavier-GarneauCollège Gérald-GodinCollège Lionel-GroulxCollège MontmorencyCollège ShawiniganDawson CollegeHeritage CollegeJohn Abbott CollegeVanier College

LES MEMBRES ET PARTENAIRES DU RISQ

UNIVERSITÉSÉcole de technologie supérieure (ÉTS)École nationale d’administration publique (ENAP)HEC MontréalInstitut national de la recherche scientifique (INRS)Polytechnique MontréalTÉLUQUniversité Bishop'sUniversité ConcordiaUniversité de Montréal (UdeM)Université de Sherbrooke (UdeS)

Université du Québec (siège social) (UQSS)Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)Université du Québec à Montréal (UQAM)Université du Québec à Rimouski (UQAR)Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)Université du Québec en Outaouais (UQO)Université LavalUniversité McGill

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38 25 ans de transport du savoir

COMMISSIONS SCOLAIRESCommission scolaire Central QuebecCommission scolaire de CharlevoixCommission scolaire de LavalCommission scolaire de Porneuf Commission scolaire de Rouyn-NorandaCommission scolaire de Sorel-TracyCommission scolaire des AffluentsCommission scolaire des Bois-FrancsCommission scolaire des ChênesCommission scolaire des Chics-ChocsCommission scolaire des Hauts-Bois-de-l’OutaouaisCommission scolaire des Hauts-CantonsCommission scolaire des Hautes-RivièresCommission scolaire des Îles (CSÎ)Commission scolaire des NavigateursCommission scolaire des PatriotesCommission scolaire des Portages-de-l'OutaouaisCommission scolaire des Rives-du-SaguenayCommission scolaire des SommetsCommission scolaire des Trois-LacsCommission scolaire du Chemin-du-RoyCommission scolaire du Lac-AbitibiCommission scolaire du Lac-Témiscamingue

Commission scolaire du Pays-des-BleuetsCommission scolaire de l’ÉnergieCommission scolaire de l’EstuaireCommission scolaire de l’Or-et-des-BoisCommission scolaire de la Baie-JamesCommission scolaire de la Beauce-EtcheminCommission scolaire de la Côte-du-SudCommission scolaire De La JonquièreCommission scolaire de la Région-de-SherbrookeCommission scolaire de la Seigneurie-des-Milles-ÎlesCommission scolaire de la Vallée-des-TisserandsCommission scolaire Eastern TownshipsCommission scolaire English-MontréalCommission scolaire HarricanaCommission scolaire Lester B. PearsonCommission scolaire Marguerite-BourgeoysCommission scolaire Marie-VictorinCommission scolaire René-LévesqueCommission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier

CENTRES DE RECHERCHEAgriculture et Agroalimentaire Canada (AAFC)

• Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures (Québec)

• Centre de recherche et de développement sur le bovin laitier et le porc (Lennoxville)

Agence spatiale canadienne (ASC)• Centre Spatial John H. Chapman

Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO)Centre de recherche en informatique de Montréal (CRIM)Conseil national de recherches du Canada (CNRC)

• Centre des technologies de l’aluminium• Usine pilote pour cellules animales• Technologie de fabrication en aérospatiale• Installations de dispositifs médicaux

Hydro-Québec • Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ)• Laboratoire des technologies de l'énergie (LTE)

Institut de la statistique du Québec (ISQ)Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)

AUTRES ÉTABLISSEMENT DE FORMATIONMinistère de l’Agriculture, des Pêcheries, et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)

• Institut de technologie agroalimentaire (ITA)

OuranosMinistère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)Ministère de l’Environnement Service météorologique du Canada

• Centre de prévision des intempéries du Québec – Donnacona et Montmagny

• Météo CanadaMinistère des Ressources naturelles (MRN)

• Centre d’information topographique (MRNCIT)Société des arts technologiques (SAT) FPInnovations

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39RISQ | Rapport annuel 2013-2014

CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES (CHU)Centre de santé et de services sociaux de Trois-Rivières (CSSSTR)Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHUSJ)Institut de Cardiologie de Montréal (ICM)Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM)

ORGANISMES CULTURELSBibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)Institut Canadien de Québec (ICQ) Office nationale du film du Canada (ONF)Orchestre Symphonique de Montréal (OSM)Société de la Place des Arts de Montréal (PDA)Société Radio-Canada (SRC)Télé-Québec

ORGANISMES DE SERVICESAgence universitaire de la Francophonie (AUF)Assemblée nationale du Québec (ASSNAT)Bureau de Coopération Interuniversitaire (BCI) Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD)Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal (CGTSIM)Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec Fédération des cégepsMinistère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)Service régional d'admission du Montréal métropolitain (SRAM)Société d'habitation du Québec (SHQ) Société GRICS – Gestion du réseau informatique des commissions scolaires

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40 25 ans de transport du savoir

Kirkland-Lake

NOTRE RÉSEAU

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41RISQ | Rapport annuel 2013-2014

Kirkland-Lake

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42 25 ans de transport du savoir

CARTE DE L'ALLIANCEDES RÉSEAUX ÉVOLUÉS

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Le rapport d’activités 2013-2014 du RISQ est produit par l’équipe du RISQ.

Conception : RISQRédaction : RISQ

Image de marque : RISQDesign graphique : Denault Communications S.E.N.C.

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