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Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
Septième session Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
Rapport
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à
la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
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1. Ouverture de la session ....................................................................................................... 6
1.1 Adoption de l’ordre du jour et organisation des travaux ...................................................... 7
1.2 Pouvoirs des Parties ............................................................................................................. 7
2. Demande du statut d’observateur à la Conférence des Parties ...................................... 8
3. Intervenant invité ................................................................................................................ 8
4. Allocution du Chef du Secrétariat de la Convention et rapport sur les progrès
mondiaux réalisés dans la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’oms pour la
lutte antitabac : rapport du Secrétariat de la Convention, suivi d’un débat général .. 8
5. Instruments d’application du traité et questions techniques ........................................ 11
5.1 État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du
tabac…. .............................................................................................................................. 11
5.2 Évaluation de l’impact de la Convention-cadre de l’oms : rapport du groupe d’experts ... 12
5.3 Application de l’article 5.3 de la Convention-cadre de l’oms............................................ 13
5.4 Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour l’application des articles 9 et 10
de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac : « Réglementation de la
composition des produits du tabac » et « Réglementation des informations sur les produits
du tabac à communiquer » : rapport du groupe de travail et rapport de l’OMS ................ 15
5.5 Lutte contre les produits apparus récemment dans le monde............................................. 16
5.5.1 Lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau : rapport de l’OMS ............................. 16
5.5.2 Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques ne contenant pas de
nicotine : rapport de l’OMS ............................................................................................... 18
5.6 Activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables (en relation
avec les articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’oms pour la lutte antitabac) .......... 19
5.7 Application de l’article 19 de la Convention-cadre de l’OMS : « Responsabilité » : rapport
du groupe d’experts ............................................................................................................ 20
5.8 Prise en compte des risques sexospécifiques lors de l’élaboration des stratégies de lutte
antitabac (point proposé par une Partie) ............................................................................. 21
5.9 Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage : représentation du tabac dans les
médias du divertissement (point proposé par une Partie) .................................................. 21
6. Notification, aide à la mise en œuvre et coopération internationale ............................ 22
6.1 Dispositifs de notification au titre de la Convention-cadre de l’OMS : rapport du groupe
d’experts ............................................................................................................................. 22
6.2 Coopération internationale pour la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS,
incluant la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, les
cibles mondiales liées aux maladies non transmissibles et les droits de l’homme ............ 23
6.3 Coopération Sud-Sud et coopération triangulaire .............................................................. 24
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
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6.4 Mesures durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS : rapport du groupe de travail ................................................................................ 25
6.5 Ressources financières et mécanismes d’assistance .......................................................... 25
6.6 Questions liées à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’oms et règlement des
différends concernant la mise en œuvre ou l’application de la Convention ...................... 26
6.7 Questions relatives au commerce et à l’investissement, accords compris, et problèmes
juridiques en relation avec la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS .............. 27
7. Questions budgétaires et institutionnelles ...................................................................... 28
7.1 Rapport sur l’exécution du plan de travail et du budget 2014-2015 .................................. 28
7.2 Rapport intérimaire sur l’exécution du plan de travail et du budget 2016-2017 ............... 28
7.3 Paiement des contributions volontaires évaluées et mesures visant à réduire le nombre de
Parties ayant des arriérés de contributions ......................................................................... 29
7.4 Projet de plan de travail et de budget pour l’exercice 2018-2019 ..................................... 31
7.5 Collecte de fonds par le Secrétariat de la Convention et collaboration ............................. 35
7.6 Processus et méthode d’évaluation des performances des chefs du Secrétariat de la
Convention actuel et futurs : rapport du Bureau de la Conférence des Parties ................. 36
7.7 Examen de l’accréditation des organisations non gouvernementales en qualité
d’observateur à la Conférence des Parties ......................................................................... 36
7.8 Examen de l’accréditation des organisations intergouvernementales dotées du statut
d’observateur auprès de la Conférence des Parties ............................................................ 36
7.9 Assurer une transparence maximale des délégations des Parties, des organisations
intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des groupes de la
société civile présents lors des sessions de la Conférence des Parties et des réunions de ses
organes subsidiaires ........................................................................................................... 37
7.10 Amendements au Règlement intérieur de la Conférence des Parties à la Convention-cadre
de l’OMS….. ..................................................................................................................... 39
7.11 Renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et l’Assemblée mondiale de
la Santé…… ....................................................................................................................... 39
7.12 Relations entre le Secrétariat de la Convention et d’autres entités internationales : statut
d’observateur ..................................................................................................................... 40
7.13 Arrangements relatifs à l’hébergement conclus entre le Secrétariat de la Convention et
l’OMS……… .................................................................................................................... 41
8. Date et lieu de la huitième session ordinaire de la Conférence des Parties ................. 42
9. Élection du président et des vice-présidents de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS ........................................................................................... 42
10. Adoption du rapport provisoire de la septième session de la Conférence des Parties 43
11. Clôture de la session ......................................................................................................... 43
Annexe 1: Ordre du jour............................................................................................................. 45
Annexe 2: Liste des documents .................................................................................................. 48
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
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Annexe 3 : Allocution de Shri J. P. Nadda, ministre de la Santé et de la Protection de la
famille, gouvernement de l’Inde .............................................................................. 52
Annexe 4 : Déclaration du Dr Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation
mondiale de la Santé, lue par M. Derek Walton, conseiller juridique ................. 55
Annexe 5 : Allocution de S.E. M. Maithripala Sirisena, président de la République socialiste
démocratique de Sri Lanka ...................................................................................... 58
Annexe 6 : Allocution du Dr Vera Luiza da Costa e Silva, chef du secrétariat de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ............................................. 62
Annexe 7 : Allocution du Dr Oleg Salagay, président de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ............................................. 66
Annexe 8 : Décisions .................................................................................................................... 67
FCTC/COP7(1) Demande du statut d’observateur à la Conférence des Parties ..................... 69
FCTC/COP7(2) Élection du président et des vice-présidents des Commissions A et B ........ 70
FCTC/COP7(3) Pouvoirs des Parties ...................................................................................... 70
FCTC/COP7(4) Lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau ....................................... 71
FCTC/COP7(5) Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage : représentation du
tabac dans les médias du divertissement ....................................................... 72
FCTC/COP7(6) État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce illicite des
produits du tabac ........................................................................................... 74
FCTC/COP7(7) Évaluation de l’impact de la Convention-cadre de l’OMS ........................... 75
FCTC/COP7(8) Protection des politiques de santé publique en matière de lutte antitabac face
aux intérêts commerciaux et autres de l’industrie du tabac .......................... 76
FCTC/COP7(9) Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques ne
contenant pas de nicotine .............................................................................. 77
FCTC/COP7(10) Activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables
(en relation avec les articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’OMS pour
la lutte antitabac) ........................................................................................... 79
FCTC/COP7(11) Application de l’article 19 de la Convention-cadre de l’OMS :
« Responsabilité » ......................................................................................... 81
FCTC/COP7(12) Prise en compte des risques sexospécifiques lors de l’élaboration des
stratégies de lutte antitabac ........................................................................... 83
FCTC/COP7(13) Mesures destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention par la
coordination et la coopération ....................................................................... 84
FCTC/COP7(14) Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour l’application des
articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
(Réglementation de la composition des produits du tabac et des informations
sur les produits du tabac à communiquer) .................................................... 87
FCTC/COP7(15) Processus et méthode d’évaluation des performances des Chefs du
Secrétariat de la Convention actuel et futurs ................................................ 94
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
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FCTC/COP7(16) Examen de l’accréditation des organisations non gouvernementales en
qualité d’observateur à la Conférence des Parties ........................................ 95
FCTC/COP7(17) Examen de l’accréditation des organisations intergouvernementales dotées
du statut d’observateur auprès de la Conférence des Parties ........................ 96
FCTC/COP7(18) Renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et l’Assemblée
mondiale de la Santé ..................................................................................... 98
FCTC/COP7(19) Relations entre le Secrétariat de la Convention et d’autres entités
internationales : statut d’observateur ............................................................ 99
FCTC/COP7(20) Arrangements relatifs à l’hébergement conclus entre le Secrétariat de la
Convention et l’OMS ................................................................................. 100
FCTC/COP7(21) Questions relatives au commerce et à l’investissement, accords compris, et
problèmes juridiques en relation avec la mise en œuvre de la Convention-
cadre de l’OMS........................................................................................... 100
FCTC/COP7(22) Amendement au plan de travail et au budget pour l’exercice 2016-2017 .. 101
FCTC/COP7(23) Paiement des contributions volontaires évaluées et mesures visant à réduire
le nombre de Parties ayant des arriérés de contributions ........................... 103
FCTC/COP7(24) Plan de travail et budget pour l’exercice 2018-2019 .................................. 104
FCTC/COP7(25) Collecte de fonds par le Secrétariat de la Convention et collaboration ...... 129
FCTC/COP7(26) Coopération internationale pour la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS, en tenant compte des droits de l’homme ....................................... 131
FCTC/COP7(27) Contribution de la Conférence des Parties à la réalisation de la cible
mondiale pour les maladies non transmissibles concernant la réduction du
tabagisme .................................................................................................... 132
FCTC/COP7(28) Amendements au Règlement intérieur de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS....................................................................... 134
FCTC/COP7(29) Déclaration de Delhi ................................................................................. 139
FCTC/COP7(30) Élection du président et des vice-présidents de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS....................................................................... 142
FCTC/COP7(31) Date et lieu de la huitième session ordinaire de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS....................................................................... 142
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
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1. OUVERTURE DE LA SESSION
1. La septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac a eu lieu à l’India Exposition Mart (IEML) à Noida, en Inde, du 7 au 12 novembre 2016. Les
représentants de 134 Parties à la Convention y ont participé. Les représentants de quatre organisations
intergouvernementales, de 13 organisations non gouvernementales et de cinq États non-Parties accrédités
en qualité d’observateurs étaient également présents1.
2. La session a été ouverte par le Dr Oleg Salagay (Fédération de Russie), Président de la Conférence
des Parties, qui a remercié le gouvernement indien, organisateur de l’événement, au nom de l’assemblée.
Le Zimbabwe a ratifié la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, ce qui porte le nombre de
Parties à 180.
3. M. Jagat Prakash Nadda, ministre de la Santé et de la Protection de la famille de l’Inde, a souhaité
la bienvenue aux participants dans son pays et a brièvement évoqué les défis que doit relever l’Inde en
matière de lutte antitabac. Depuis avril 2016, des mises en garde sanitaires illustrées sont appliquées sur
85 % de la surface des emballages de tabac. Le gouvernement a également pris des mesures en vue de
réglementer la consommation de tabac sans fumée et de pénaliser la vente de produits du tabac aux
mineurs. La déclaration de M. Nadda figure à l’annexe 3 du présent rapport.
4. M. Derek Walton, Conseiller juridique auprès de l’OMS, s’est exprimé au nom du Dr Margaret
Chan, Directeur général de l’organisation. Les efforts de la lutte antitabac face aux puissants industriels
commencent enfin à porter leurs fruits : les ventes de tabac reculent petit à petit et les États parviennent à
s’imposer devant les tribunaux malgré le lobbying et les tentatives de propagande de l’industrie.
M. Walton a invité les organisations de la société civile à s’impliquer dans le rétablissement des faits. Le
Secrétariat de l’OMS pourrait en outre conseiller les États membres sur le plan juridique et technique. La
déclaration de M. Walton figure à l’annexe 4 du présent rapport.
5. Le Dr Oleg Salagay, Président de la Conférence des Parties, s’est brièvement adressé à l’assemblée
(voir l’annexe 7 du présent rapport). Il a remercié le Bureau pour le travail effectué entre les deux
sessions, ainsi que le Secrétariat de la Convention pour son aide. Il a invité les Parties à travailler sans
relâche pour protéger la population de l’impact sanitaire du tabagisme en tenant compte des nouveaux
défis et menaces tels que les nouveaux produits du tabac et les nouveaux inhalateurs de nicotine. Il a
conclu son discours en insistant sur la nécessité de renforcer la diplomatie en matière de santé publique
pour mieux lutter contre le tabagisme.
6. Après la projection d’une courte vidéo sur l’organisation de la Conférence en Inde dans laquelle
figuraient des jeunes militants de la lutte antitabac, M. C. K. Mishra, Secrétaire du ministère de la Santé et
de la Protection de la Famille de l’Inde, a salué les nombreux efforts du Secrétariat de la Convention et
des équipes du pays hôte, chargés de préparer cette session. Il a remercié en particulier les responsables
1 Pour accéder à la liste des participants, consultez le document FCTC/COP/7/DIV/Rev2, disponible à l’adresse :
http://www.who.int/fctc/cop/cop7/Final-list-participants-COP7.pdf?ua=1
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
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locaux et les forces de police de l’État d’Uttar Pradesh ainsi que les représentants des médias de masse,
qui ont été au cœur de la lutte contre la propagande de l’industrie du tabac.
1.1 Adoption de l’ordre du jour et organisation des travaux
Documents FCTC/COP/7/1 Rev.1 et FCTC/COP/7/Rev.1 (annoté)
7. La Conférence des Parties a adopté l’ordre du jour provisoire qui figure dans le
document FCTC/COP/7/1 Rev.1, sans amendement. L’ordre du jour et la liste des documents figurent
respectivement aux annexes 1 et 2 du présent rapport.
8. S’agissant de l’organisation de ses travaux, la Conférence des Parties a convenu lors de sa première
séance plénière que la Commission A serait chargée des travaux correspondant aux points 5 et 6 de l’ordre
du jour et que la Commission B examinerait les questions visées au point 7 de l’ordre du jour. Les autres
points de l’ordre du jour seraient examinés en séance plénière.
9. Lors de sa quatrième réunion plénière, la Conférence des Parties a accepté que les points 6.2, 6.6 et
6.7 de l’ordre du jour, relevant initialement de la compétence de la Commission A, soient examinés par la
Commission B.
10. Les représentants suivants ont été élus à la présidence et à la vice-présidence des Commissions A
et B, conformément à l’article 28 du Règlement intérieur de la Conférence des Parties
(décision FCTC/COP7 (2)) :
Commission A :
Président : M. Caxton Masudi Ngeywo (Kenya)
Vice-Présidents : Dr Pekka Puska (Finlande) et M. Behzad Valizadeh (République islamique d’Iran)
Commission B :
Présidente : Dr Nuntavarn Vichit-Vadakan (Thaïlande)
Vice-Présidents : Mme Suzy McDonald (Canada) et Dr Nestor Santiago (Philippines)
1.2 Pouvoirs des Parties
Document FCTC/COP/7/2
11. Conformément à l’article 19 du Règlement intérieur de la Conférence des Parties, la Conférence a
convenu à sa première séance plénière que le Bureau de la Conférence, avec l’aide du Secrétariat de la
Convention, examinerait les pouvoirs des délégués et ferait rapport à la Conférence pendant la session. Le
rapport a été dûment présenté sous la cote FCTC/COP/7/2, le 9 novembre 2016. La Conférence des Parties
a adopté la décision correspondante (FCTC/7COP7 (3), Pouvoirs des Parties) à sa troisième séance
plénière, le 9 novembre. Par ailleurs, la Conférence des Parties a convenu d’accepter les pouvoirs de
l’Ukraine et du Pakistan, qui avaient été remis en bonne et due forme.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
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2. DEMANDE DU STATUT D’OBSERVATEUR A LA CONFERENCE DES PARTIES
Document FCTC/COP/7/3
12. La septième session de la Conférence des Parties a remarqué que la Palestine participait à la
conférence en qualité d’observateur, tout comme elle l’avait fait lors de la première session.
13. La Conférence des Parties a été priée d’examiner les candidatures au statut d’observateur d’une
organisation intergouvernementale, la Communauté d’Afrique de l’Est, et des 16 organisations non
gouvernementales suivantes : All India Bidi Industry Federation, Aman-Saulyk, American Cancer
Society, Childlink Foundation, Consumer Packaging Manufacturers Alliance, Federation of All India
Farmer Associations, InterAmerican Heart Foundation, Kelab Integrasi Komuniti dan Sosial, Lega Italiana
Anti Fumo, Philippine Tobacco Institute Inc., Polish Cancer Patient Coalition, Sarhad Chamber of
Agriculture, Tobacco Vapor Electronic Cigarette Association, Virginia Tobacco Farmers Associations,
Vision mondiale de la santé et Organisation mondiale des agriculteurs.
14. À la demande de deux Parties de la Région africaine, il a été convenu que la décision relative à la
Communauté d’Afrique de l’Est serait reportée à la prochaine session.
15. La Conférence des Parties a décidé d’accorder le statut d’observateur à l’American Cancer Society,
l’InterAmerican Heart Foundation et Vision mondiale de la santé conformément à l’article 31.2 du
Règlement intérieur. Les demandes des autres organisations ont été rejetées.
16. La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(1) à sa première séance plénière, le
7 novembre 2016.
3. INTERVENANT INVITE
17. Le président de Sri Lanka, M. Maithripala Sirisena, était au nombre des intervenants invités. Dans
son discours, il a évoqué des questions particulièrement importantes pour son pays, à savoir, l’utilisation
du tabac sans fumée, les cigarettes électroniques et les pipes à eau, les activités économiques viables de
substitution à la culture du tabac ainsi que les risques sexospécifiques liés à la lutte antitabac. Son
gouvernement a adopté une loi conjointe sur le tabac et l’alcool unique en son genre en 2006 et nommé
une Équipe spéciale présidentielle chargée de surveiller la situation en matière de drogues et de
stupéfiants. Les mesures antitabac prises par Sri Lanka s’inscrivent dans le cadre général de la lutte contre
les maladies non transmissibles et de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
18. La déclaration du président Sirisena figure à l’annexe 5 du présent rapport.
4. ALLOCUTION DU CHEF DU SECRETARIAT DE LA CONVENTION ET
RAPPORT SUR LES PROGRES MONDIAUX REALISES DANS LA MISE EN
ŒUVRE DE LA CONVENTION-CADRE DE L’OMS POUR LA LUTTE
ANTITABAC : RAPPORT DU SECRETARIAT DE LA CONVENTION, SUIVI
D’UN DEBAT GENERAL
Documents FCTC/COP/7/4 et FCTC/COP/7/DIV/3
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
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19. Dans son allocution (voir l’annexe 6), le Dr da Costa e Silva, Chef du Secrétariat de la Convention,
a indiqué que l’inclusion de la cible 3.a dans les objectifs de développement durable supposait de
renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. Le plaidoyer mené
par le Secrétariat en partenariat avec l’OMS lors de la troisième Conférence internationale des Nations
Unies sur le financement pour le développement (qui s’est tenue à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet 2015)
a permis de parvenir à un accord, selon lequel la taxation du tabac devait constituer l’une des principales
sources de financement des activités menées en vue de la réalisation des objectifs. Ces progrès ont placé la
Convention-cadre de l’OMS et les travaux de la présente session au cœur du programme mondial de santé
et de développement pour les dix années à venir. Ils représentent une occasion exceptionnelle pour la
communauté internationale de s’accorder sur les mesures communes à adopter.
20. De nombreuses Parties ont pris des mesures audacieuses au cours des deux dernières années. Les
normes et le traité adoptés par la Conférence des Parties ont protégé les décisions des gouvernements
contre les recours juridiques, montrant ainsi que le commerce international ne pouvait poursuivre son
essor aux dépens de la santé et des droits de l’homme. Rares ont été les Parties à la Convention s’opposant
aux mesures légitimes de santé publique, et bon nombre d’entre elles ont refusé d’inclure des membres de
l’industrie du tabac dans les délégations présentes à la session. Le nombre de Parties au Protocole pour
éliminer le commerce illicite des produits du tabac est passé à 24. Ce texte entrera probablement en
vigueur avant la 8e session de la Conférence des Parties, qui se tiendra en 2018.
21. Le Secrétariat a appuyé de nombreux travaux, tels que 11 missions d’évaluation des besoins et de
suivi ultérieur menées dans les États Parties depuis la session précédente, l’adoption de mesures en vue de
la mise en œuvre de l’article 5.3 de la Convention sur la protection des politiques de santé publique contre
l’ingérence de l’industrie du tabac, et des actions visant à améliorer la transparence. De nouveaux projets
de création de Pôles de connaissances destinés à fournir une expertise mondiale sur la taxation du tabac,
l’utilisation des pipes à eau et du tabac sans fumée, les contentieux liés au tabac, la recherche et la
surveillance, la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire, et de mise en place d’Observatoires
ayant pour mission de surveiller le comportement de l’industrie du tabac à l’échelle internationale ont vu
le jour.
22. Le respect des dispositions de la Convention par les Parties s’est amélioré, notamment en ce qui
concerne la fixation des prix, l’adoption de mesures fiscales ou encore la responsabilité juridique. Un
quart des Parties ayant présenté un rapport n’ont toutefois pas confirmé la mise en œuvre des mesures
assorties de délais prévues par l’article 8 (protection contre l’exposition à la fumée du tabac), et 40 %
d’entre elles n’ont pas mis en place d’interdiction globale de la publicité. Le Secrétariat de la Convention
a été appelé à renforcer les mesures de lutte contre les risques sexospécifiques en matière de politique de
lutte antitabac, à consolider la mise en œuvre des articles 17 (culture du tabac et fourniture d’un appui à
des activités de remplacement économiquement viables) et 18 (protection de l’environnement et de la
santé des personnes) et à bâtir des relations en dehors du secteur de la santé.
23. Le Secrétariat a été un membre actif de l’Équipe spéciale interorganisations pour la prévention et la
maîtrise des maladies non transmissibles (UNIATF) et a participé au mécanisme mondial de coordination
de l’OMS pour la lutte contre les maladies non transmissibles. Les dispositions actuelles en matière
d’hébergement conclues avec l’OMS gagneraient toutefois à être précisées, et les relations entre la
Conférence des Parties et l’Assemblée mondiale de la Santé devraient être resserrées. La Conférence des
Parties devrait prendre en compte les modestes propositions relatives aux contributions volontaires
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
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évaluées, compte tenu de l’augmentation de 80 % du nombre de Parties depuis l’entrée en vigueur de la
Convention. Le Mozambique s’apprête à devenir le 181e État Partie à la Convention.
24. Lors du débat qui a suivi, l’Inde a été vivement remerciée pour son hospitalité. Les participants ont
souligné l’importance de la Convention en tant que premier traité international dans le domaine de la santé
publique négocié sous l’égide de l’OMS, ainsi que son rôle dans la lutte contre l’impact sanitaire, social,
économique et environnemental de la consommation de tabac. Les représentants des régions de l’OMS ont
attiré l’attention des participants sur d’importants événements ou tendances, tels que le nombre croissant
de pays ratifiant le Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac, l’exclusion des
représentants de l’industrie du tabac des délégations nationales, l’adoption de mesures de lutte contre
l’utilisation des pipes à eau et du tabac sans fumée, et l’approbation de l’Appel à l’action d’Alger sur la
lutte antitabac. Plusieurs régions ont adopté des feuilles de route ou des plans visant à renforcer la mise en
œuvre de la Convention. De nombreux exemples d’actions prises par les Parties pour renforcer les
mesures financières et fiscales (article 6), renforcer la protection contre l’exposition à la fumée du tabac
(article 8), mettre en œuvre de nouvelles mesures de conditionnement et d’étiquetage des produits du
tabac (article 11) et interdire la publicité en faveur du tabac, la promotion et le parrainage (article 13) ont
été avancés.
25. Si la santé publique était au cœur des débats, il ne faut pas pour autant négliger d’autres aspects
relatifs à la lutte antitabac, tels que l’appui à des moyens de subsistance de remplacement. Il convient
notamment de traiter avec humanité la question de l’article 17 et des liens avec les cultivateurs de tabac.
De nombreuses Parties ont insisté sur une dimension particulière de la lutte antitabac : la question des
droits de l’homme. D’autres ont souligné la nécessité de trouver un équilibre entre les droits concurrents,
de garantir le respect de la souveraineté des États et de comprendre les circonstances spécifiques aux États
relatives à l’application de la Convention. Les obstacles à la mise en œuvre, y compris l’absence de
ressources suffisantes et durables et l’ingérence de l’industrie du tabac, qui continue d’engager des
poursuites judiciaires, ont été soulignés. S’il a été pris bonne note des travaux menés par le Secrétariat de
la Convention afin de promouvoir les principes de l’article 5.3, des restrictions plus sévères ont été
réclamées pour prévenir l’infiltration de l’industrie du tabac dans les travaux de la Conférence des Parties.
Certaines Parties ont demandé des informations supplémentaires sur les innovations en matière de produits
du tabac et des orientations sur la meilleure stratégie à adopter pour lutter contre ce phénomène.
26. Les pays observateurs présents à la session ont été invités à devenir des Parties à part entière. Les
Parties ont quant à elles été exhortées à ratifier le Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits
du tabac, si elles ne l’avaient pas déjà fait. Toutes les Parties ont été encouragées à faire intervenir leurs
ministères compétents afin de mettre en œuvre la Convention de façon exhaustive et multisectorielle.
L’importance de la coopération internationale a également été soulignée. Le Secrétariat de la Convention
et celui de l’OMS ont été priés de renforcer leur collaboration afin de fournir un appui coordonné aux
Parties. Sur le plan de la gouvernance, une région a exprimé son inquiétude quant au nombre croissant de
documents et de questions à l’ordre du jour des sessions de la Conférence des Parties, et le Bureau a été
invité à conseiller au Secrétariat de la Convention d’envisager la possibilité de fusionner certaines
questions afin d’améliorer la cohérence des discussions. Il a également été demandé que tout soit mis en
œuvre pour éviter les réunions simultanées, car cela désavantage les délégations plus restreintes.
27. Une Partie a annoncé que son gouvernement allait verser US $ 19 millions supplémentaires
d’ici 2021 pour appuyer la mise en œuvre de la Convention dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
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28. Un représentant d’une organisation non gouvernementale a exhorté la Conférence des Parties à
maintenir l’industrie du tabac en dehors du processus décisionnel relatif à la santé publique et à l’exclure
des travaux, à prendre de nouvelles mesures pour promouvoir l’article 5.3 de la Convention et à demander
des comptes à l’industrie du tabac vis-à-vis des dispositions de l’article 19.
29. Lors de sa deuxième réunion plénière, la Conférence des Parties a décidé d’organiser ses réunions
sous forme de séances ouvertes, conformément à l’article 32 de son Règlement intérieur, empêchant ainsi
la participation du public, avec effet immédiat.
30. Au cours de sa troisième séance plénière, la Conférence des Parties a examiné une proposition
visant à ouvrir la clôture de la session au public, laquelle a été accueilli favorablement par quelques
délégations estimant que cela favoriserait la transparence. D’autres Parties préféraient s’en tenir à la
décision précédente qui interdit au public l’accès aux procédures de la Conférence. Un mécanisme de
sélection a été proposé, qui permettrait d’exclure tout membre du public représentant ou cherchant à
défendre les intérêts de l’industrie du tabac. La Conférence des Parties a également été invitée à envisager
la possibilité de faire signer à tous les membres des délégations une déclaration de conflit d’intérêts.
31. Il a été décidé que la réunion se tiendrait sous forme de séance ouverte au public conformément à
l’article 32 du Règlement intérieur.
5. INSTRUMENTS D’APPLICATION DU TRAITÉ ET QUESTIONS TECHNIQUES
5.1 État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du
tabac
Document FCTC/COP/7/5
32. Le Secrétariat de la Convention a présenté son rapport sur l’état d’avancement du Protocole, ainsi
que les activités menées par le Secrétariat depuis la sixième session de la Conférence des Parties
concernant la promotion de la ratification et l’entrée en vigueur du Protocole. Il a demandé à la
Conférence de lui fournir des indications supplémentaires sur les étapes futures, notamment les diverses
options envisageables si le Protocole devait entrer en vigueur bien avant la huitième session de la
Conférence des Parties.
33. Les Parties ont remercié le Secrétariat de ses efforts en faveur de la ratification du Protocole et de
l’adhésion à celui-ci, ainsi que de son aide dans la mise en place des mécanismes et des capacités
nécessaires à sa mise en œuvre. Elles l’ont vivement encouragé à poursuivre ces activités, en particulier
l’aide au renforcement des capacités. Les Parties ont souligné l’importance d’élargir la ratification et
l’adhésion au Protocole, au vu de l’ampleur mondiale du commerce illicite des produits du tabac et de la
nécessité d’une coopération internationale pour parvenir à le neutraliser. Les représentants de plusieurs
Parties ont signalé les efforts consentis par leur gouvernement pour permettre la ratification du Protocole
ou l’adhésion à celui-ci, notamment la mise en place des dispositions légales requises. Plusieurs ont
souligné que, même avant de devenir Partie au Protocole, leur gouvernement avait déjà pris des mesures
pour lutter contre le commerce illicite.
34. De nombreuses Parties ont souhaité prolonger le mandat du tableau d’experts créé conformément à
la décision FCTC/COP6(6). S’agissant des options envisageables si le Protocole devait entrer en vigueur
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
12
bien avant la huitième session de la Conférence des Parties, et bien qu’il ait été convenu de le mettre en
œuvre le plus tôt possible après son entrée en vigueur, notamment les systèmes de suivi et de traçabilité, la
proposition d’organiser conjointement la première Réunion des Parties et une session extraordinaire de la
Conférence des Parties (voir FCTC/COP/7/5, paragraphe 29) n’a suscité que peu d’assentiment. La
majorité lui a préféré les propositions du paragraphe 28, qui prévoit la création d’un groupe de travail
intergouvernemental (ou autre organe subsidiaire) pour mener les préparations essentielles à la première
Réunion des Parties. Ces dernières se sont déclarées favorables à la réaffectation des fonds octroyés à la
première session de la Réunion des Parties et non dépensés pendant l’exercice biennal en cours pour
financer des activités relatives au Protocole, y compris le groupe de travail intergouvernemental.
35. Une Partie a invité les États limitrophes à miser sur la collaboration et l’échange de données de
manière à limiter les coûts de mise en œuvre du Protocole. Une autre Partie s’est inquiétée des possibles
conséquences de la mise en œuvre de la Convention et du Protocole sur son économie, fortement tributaire
de la culture du tabac.
36. En réponse aux points évoqués, le Chef du Secrétariat de la Convention a indiqué que la part du
budget actuel initialement destinée à financer la première Réunion des Parties pourrait servir à l’embauche
d’un nouveau collaborateur en vue d’aider les États Parties à résoudre leurs difficultés techniques.
37. La Commission A a examiné un projet de décision proposé par l’une des Parties. Elle a amendé le
texte de façon à ce qu’il prévoie l’élaboration de l’ordre du jour provisoire de la première Réunion des
Parties ainsi que d’autres mesures préparatoires. À l’issue des débats, la Commission a convenu que, pour
maintenir les coûts au strict minimum, la réunion préparatoire serait organisée à Genève en présence de
deux Parties de chaque région ayant adhéré au Protocole ou l’ayant ratifié. Un paragraphe visant à éviter
la présence de tout système de traçabilité instauré ou influencé par l’industrie du tabac a également été
ajouté. Un représentant de l’Organisation mondiale des douanes a déclaré que les interactions avec
l’industrie du tabac étaient inévitables, puisque cette dernière continue de faire partie du commerce légal,
mais qu’il était toutefois important d’assurer une collaboration appropriée avec le secteur et de l’empêcher
d’exercer une influence indue sur le processus décisionnel.
38. Un groupe de rédaction informel a de nouveau révisé le projet de décision afin de garantir la prise
en compte des inquiétudes soulevées par certaines Parties quant aux interactions avec l’industrie du tabac.
Il a été convenu que ces interactions ne devaient avoir lieu qu’en cas de stricte nécessité et que les Parties
devaient être instamment priées, conformément aux obligations leur incombant en vertu de la Convention,
de n’envisager aucune proposition d’assistance de la part de l’industrie du tabac, ou en son nom, en ce qui
concerne le suivi ou la traçabilité, notamment au cours du déploiement d’activités préparatoires pour la
première Réunion des Parties au Protocole.
39. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7/(6) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.2 Évaluation de l’impact de la Convention-cadre de l’OMS : rapport du groupe
d’experts
Document FCTC/COP/7/6
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
13
40. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait décidé de procéder à l’évaluation de
l’impact et demandé au Bureau de la Conférence des Parties de choisir à cette fin des experts indépendants
nommés par les Parties et les observateurs (décision FCTC/COP6(13)). Le rapport de ce groupe
(document FCTC/COP/7/6) fournit une synthèse des conclusions de l’étude et invite la Conférence des
Parties à fournir des orientations supplémentaires. Le président du groupe d’experts a présenté son
rapport.
41. Certaines Parties ont suggéré de mener des évaluations d’impact tous les six à dix ans, même s’il
n’est pas utile d’organiser, pour l’instant, de nouvelles missions nationales. Certaines Parties ont remarqué
l’absence de données dans le rapport concernant certaines questions comme l’utilisation des produits du
tabac sans fumée. D’autres ont demandé que les outils et la méthodologie soient partagés et que des
indicateurs quantitatifs et qualitatifs soient définis de façon à permettre aux Parties de mener leurs propres
évaluations. Les Parties ont largement salué le rapport du groupe d’experts et ont relevé les importantes
conclusions de l’évaluation d’impact.
42. La Commission A a approuvé un projet de décision sur l’évaluation de l’impact de la Convention-
cadre de l’OMS proposé par une Partie au nom de la Région européenne. Ledit projet de décision a été
soumis à la Conférence des Parties pour adoption et figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(7) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.3 Application de l’article 5.3 de la Convention-cadre de l’OMS
Document FCTC/COP/7/7
43. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait adopté la décision FCTC/COP6(14) et
prié le Secrétariat de la Convention de mener diverses activités et d’en présenter les conclusions lors de la
septième session. Le rapport, figurant dans le document FCTC/COP/7/7, résume les progrès réalisés par
les Parties dans l’application de l’article 5.3 et détaille les travaux menés par le Secrétariat de la
Convention en collaboration avec l’OMS, d’autres partenaires et des experts internationaux. Un
représentant du Secrétariat de la Convention a présenté le rapport, faisant remarquer que l’article 5.3 en
particulier rendait difficile la mise en application par un certain nombre de Parties.
44. Les Parties se sont montrées favorables à la collaboration du Secrétariat de la Convention avec des
organisations internationales concernées en vue de renforcer l’application de l’article 5.3 et à la création
de centres de surveillance (Observatoires) de l’industrie du tabac et d’un Pôle de connaissances pour aider
les Parties à mettre en œuvre les dispositions de l’article. De même, la mise en place d’un panel d’experts
chargé d’accompagner les Parties dans l’élaboration des politiques et le renforcement des capacités a été
accueillie favorablement. D’aucuns ont toutefois recommandé d’exploiter au maximum les mécanismes
existants tels que le groupe de travail sur les mesures durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la
Convention. Le Secrétariat de la Convention a également été prié de faciliter le partage des bonnes
pratiques et la coopération internationale, en particulier la coopération Sud-Sud et la coopération
triangulaire.
45. Certaines Parties ont estimé que l’article 5.3 n’autorisait en aucun cas l’exclusion des représentants
gouvernementaux légitimes des délégations et ont invoqué à ce titre le droit souverain qu’ont les États de
choisir les membres de leur délégation. Certains représentants se sont dits particulièrement inquiets de la
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
14
pratique d’envoi de notes verbales qui, selon eux, risque d’aboutir, au moindre soupçon, à l’exclusion des
membres des délégations suspectés d’entretenir des liens avec l’industrie du tabac. D’autres représentants
ont déclaré que, par souci de transparence, l’ensemble des parties prenantes devrait être autorisé à prendre
part à l’élaboration des politiques, en veillant à ce qu’aucun groupe n’abuse de son influence. D’autres
enfin se sont inquiétés de l’exclusion des membres du public et des médias des sessions de la Conférence,
une mesure qu’ils jugent préjudiciable à la transparence.
46. Plusieurs délégations ont déclaré que si l’article 5.3 exigeait des Parties qu’elles protègent leurs
politiques des intérêts commerciaux et autres intérêts puissants de l’industrie du tabac conformément à
leur législation nationale, elles n’étaient pas tenues de la modifier pour autant. En outre, la Convention
n’interdit pas aux gouvernements d’interagir avec l’industrie du tabac.
47. D’autres délégations ont plaidé pour la prise de mesures supplémentaires de renforcement de
l’application de l’article 5.3. Selon elles, la Convention cherche avant tout à endiguer l’influence de
l’industrie du tabac ; la conformité avec l’article 5.3 est donc essentielle à la mise en œuvre de la
Convention et à la réussite de ses objectifs. Ces mêmes délégations ont rappelé que les Parties avaient opté
pour une mise en œuvre sans réserve de la Convention. Elles estiment que les directives pour l’application
de l’article 5.3 sont suffisamment détaillées pour permettre aux Parties d’en appliquer les dispositions
conformément à leur législation nationale. L’un des représentants était d’avis d’imposer aux Parties des
sanctions appropriées en cas d’insuffisance de la loi les exposant à l’influence de l’industrie du tabac.
48. Un représentant du Secrétariat de la Convention a précisé les rôles respectifs des Observatoires et
du Pôle de connaissances : les premiers ont pour principale fonction de surveiller les pratiques de
l’industrie du tabac et de diffuser des informations auprès des Parties ; le second interviendra plus
directement auprès des Parties via différentes activités d’appui (formation, renforcement des capacités,
documentation technique, etc.). Ces deux réseaux de connaissances agiront de concert pour aider les
Parties à appliquer l’article 5.3. Idéalement, ils seront basés au sein d’institutions universitaires (ou autres)
dans les États Parties, qui les épauleront bénévolement pour assurer leur durabilité.
49. La Commission A a examiné un projet de décision proposé par plusieurs Parties. Certaines Parties
ont manifesté leur inquiétude vis-à-vis des possibles conséquences budgétaires de la création d’un Pôle de
connaissances et de l’élaboration de stratégies médiatiques mondiales, compte tenu de la décision de
principe de la Commission B concernant la croissance nominale nulle du budget. D’autres ont insisté sur
le fait que la Convention reposait sur la mise en œuvre de l’article 5.3 et la lutte contre l’influence de
l’industrie du tabac, qui devaient par conséquent être considérées comme des priorités budgétaires. Les
Parties ont également débattu pour savoir qui des Parties ou du Secrétariat de la Convention devaient être
appelés à réviser les directives relatives à la coopération entre le secteur privé et les Nations Unies. Il a été
suggéré d’introduire davantage de souplesse dans le texte, afin que celui-ci reflète le droit souverain des
Parties à fixer leurs propres politiques de lutte antitabac.
50. La Commission A a repris l’examen du projet de décision après avoir procédé à des consultations
informelles, en précisant qu’il revenait au Secrétariat de la Convention, et non aux Parties, de créer le Pôle
de connaissances proposé, afin de maintenir la cohérence avec certaines décisions antérieures similaires et
les pratiques de travail du Secrétariat de la Convention. Il revient également à ce dernier plutôt qu’aux
Parties d’étudier les directives relatives à la coopération entre le secteur privé et les Nations Unies et de
soumettre ses conclusions à la huitième session de la Conférence des Parties. Un alinéa du préambule a été
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
15
révisé de façon à réaffirmer l’obligation des Parties à mettre en œuvre l’article 5.3 en vertu de la
Convention.
51. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(8) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.4 Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour l’application des articles 9 et
10 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac : « Réglementation de la
composition des produits du tabac » et « Réglementation des informations sur les
produits du tabac à communiquer » : rapport du groupe de travail et rapport de
l’OMS
Documents FCTC/COP/7/8, FCTC/COP/7/9 et FCTC/COP/7/INF.DOC/1
52. Le rapport du groupe de travail figurant dans le document FCTC/COP/7/8 a été rédigé
conformément au mandat accordé dans la décision FCTC/COP6(12) adoptée lors de la sixième session de
la Conférence des Parties. L’un des principaux facilitateurs du groupe de travail a proposé un projet de
décision priant la Conférence d’envisager l’adoption de la nouvelle version des directives partielles pour
l’application des articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS proposée par le groupe de travail.
53. Certains représentants ont approuvé les modifications apportées aux directives (annexes 1 à 3 du
rapport) tandis que d’autres ont pointé du doigt le manque de preuves scientifiques pour les étayer. La
notion de pouvoir addictif, notamment, ne fait en effet l’objet d’aucune définition scientifique détaillée.
Quelques Parties ont proposé d’inclure l’annexe 4 sous forme de rapport de situation. Selon des
représentants, il est nécessaire de prendre en compte la conception des produits du tabac (en particulier les
cigarettes fines destinées aux femmes) ainsi que les nouveaux produits du tabac (produits du tabac sans
fumée, etc.). S’exprimant au nom des Parties de la Région africaine, un représentant a invité l’OMS à
fournir une aide technique en vue d’améliorer les travaux de laboratoire et les capacités d’analyse, les
seuls laboratoires disponibles étant souvent ceux de l’industrie du tabac. L’importance d’impliquer les
pouvoirs locaux dans la mesure de la composition et des émissions des cigarettes a également été
soulignée.
54. La Conférence a également pris acte des rapports figurant dans les documents FCTC/COP/7/9 et
FCTC/COP/7/INF.DOC/1 préparés par l’OMS à l’invitation du Secrétariat de la Convention, sur demande
de la Conférence lors de sa sixième session. Les Parties ont salué les progrès accomplis dans la validation
des méthodes d’analyse chimique pour tester et analyser les constituants des cigarettes et leurs émissions.
Un représentant a déclaré qu’en cas d’interdiction des cigarettes fines ou superfines, les éventuels conflits
avec l’Accord sur les obstacles techniques au commerce de l’Organisation mondiale du commerce
devraient être étudiés.
55. Un projet de décision concernant la poursuite de l’élaboration des directives partielles pour
l’application des articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS a été débattu par la Commission A.
L’une des Parties s’est inquiétée du statut et des activités des diverses parties prenantes auxquelles le texte
fait référence ; une autre a estimé que les organisations non gouvernementales devraient figurer parmi les
parties prenantes. Il a été suggéré d’exclure la notion de pouvoir addictif du projet de décision. Un groupe
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
16
de rédaction informel à composition non limitée a été mis en place pour étudier le texte plus avant. Le
groupe de rédaction a également passé en revue les annexes du document FCTC/COP/7/9 et les a
amendées.
56. Lors d’une réunion ultérieure, la Commission a examiné une version révisée du projet et des
annexes et a décidé d’adopter les nouvelles directives partielles figurant dans les annexes 2 et 3 et portant
sur les caractéristiques et les constituants du produit (informations à communiquer). Elle a par ailleurs
décidé de conserver l’annexe 1 relative au pouvoir addictif de la version révisée du projet, malgré
l’absence de consensus au sein du groupe de rédaction sur des directives à propos de ce terme, et d’en
prendre note avec satisfaction. Une Partie a avancé qu’une mention explicite du pouvoir addictif
détournerait l’attention des autres effets néfastes du tabagisme.
57. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption. La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(14) sur
la poursuite de l’élaboration des directives partielles à sa cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.5 Lutte contre les produits apparus récemment dans le monde
5.5.1 Lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau : rapport de l’OMS
Document FCTC/COP/7/10
58. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait demandé à l’OMS, via le Secrétariat
(décision FCTC/COP6(10)), de préparer un rapport (voir document FCTC/COP/7/10) présentant les
options politiques et les bonnes pratiques en matière de lutte contre l’utilisation des produits du tabac pour
pipe à eau à la lumière de la Convention-cadre, et à fournir des indications supplémentaires sur les moyens
de renforcer les réponses face à cette nouvelle épidémie mondiale. Le rapport a été présenté par un
représentant de l’OMS.
59. Les Parties ont estimé qu’une réglementation des produits du tabac pour pipe à eau était nécessaire
à l’instar des autres produits du tabac et que la Convention devrait les inclure dans ses dispositions. Les
options politiques et l’action proposée dans le rapport ont été accueillies favorablement. Deux Parties se
sont toutefois étonnées que l’importation, la vente et la distribution des produits du tabac pour pipe à eau
n’y soient pas incluses. Plusieurs inquiétudes ont été évoquées à ce propos : l’augmentation de l’utilisation
des pipes à eau dans le monde, en particulier chez les jeunes ; les idées fausses concernant l’innocuité de
ces produits par rapport aux autres produits du tabac ; leur contenu et leurs émissions et les risques de
santé associés. Le casse-tête réglementaire dû à la diversité des produits et des contextes de consommation
et de préparation a été reconnu, de même que le droit souverain qu’ont les États de décider du niveau de
protection de la santé de leurs citoyens. Selon l’une des Parties, le tabac pour pipe à eau ne devrait pas être
soumis à la même fiscalité que les cigarettes. Les Parties ont convenu que l’article 6 de la Convention-
cadre devait s’appliquer au tabac destiné aux pipes à eau. L’une d’entre elles a expliqué que le
gouvernement était impliqué dans la fabrication des produits du tabac, ce qui crée un conflit d’intérêts
manifeste entre la santé publique et d’autres secteurs. Le Secrétariat de la Convention a été prié de fournir
des orientations pour aider les pays à remédier à cette situation.
60. Un certain nombre de Parties ont souligné les efforts consentis par leur gouvernement, à savoir des
exigences d’étiquetage pour le tabac pour pipe à eau identiques à celles des autres produits du tabac,
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
17
l’interdiction de la consommation de ce type de tabac dans les lieux publics et l’augmentation du prix. La
création d’un Pôle mondial de connaissances sur l’utilisation des pipes à eau à l’Université américaine de
Beyrouth a été accueillie favorablement. Le Secrétariat de la Convention et l’OMS ont été chargés de
promouvoir le partage d’expériences et de bonnes pratiques. Il sera également nécessaire de mettre au
point des méthodes normalisées de mesure de l’impact sanitaire des nouveaux produits du tabac et du
tabac sans fumée, de fixer les priorités d’action, de vérifier les méthodes d’essai et de combler les lacunes
de la recherche scientifique.
61. Le Président du Groupe d’étude de l’OMS sur la réglementation des produits du tabac a indiqué que
la taxation relevait de la compétence des Parties, ajoutant que, dans certains pays, le tabac pour pipe à eau
et le tabac sans fumée n’étaient pas soumis à la même fiscalité que les cigarettes. De très nombreuses
données existent déjà sur l’impact sanitaire, les besoins de recherche et les propositions d’action, y
compris dans la note consultative 2015 du groupe d’étude sur l’utilisation de la pipe à eau.
62. La Commission A a débattu d’un projet de décision sur la lutte contre les produits pour pipe à eau et
y a apporté plusieurs amendements avant de l’approuver. Lors d’une réunion ultérieure, l’Union
européenne et un groupe de Parties de la région Europe ont demandé le réexamen du paragraphe 1(g) de la
décision, qui ne reflétait pas fidèlement, selon eux, les directives relatives à l’article 6 adoptées par la
Conférence des Parties. L’UE et le groupe de Parties concerné ont proposé d’amender le texte comme
suit : « de mettre pleinement en œuvre les dispositions de l’article 6 de la Convention ainsi que ses
directives relatives au tabac pour pipe à eau ».
63. Plusieurs Parties s’étant prononcées en faveur de cette demande, le débat sur un sous-paragraphe a
été rouvert. Un certain nombre de Parties ont invoqué l’article 48 du Règlement intérieur pour contester la
réouverture de ce point à l’ordre du jour, selon lequel une proposition adoptée ou repoussée ne peut être
réexaminée au cours de la même session, à moins que la Conférence des Parties n’en décide ainsi à la
majorité des deux tiers. L’une d’entre elles a avancé en particulier que l’amendement proposé était
admissible, mais que le précédent lié à la réouverture du débat sur un point à l’ordre du jour posait
problème. D’autres ont remarqué qu’elles s’étaient retenues de demander la réouverture d’autres points au
nom du consensus et de la conduite efficace des activités de la Commission.
64. Un représentant du Bureau du Conseiller juridique de l’OMS a clarifié un certain nombre de
questions liées au Règlement intérieur. Selon l’article 50.3, si tous les efforts pour parvenir à un consensus
restent vains, la Conférence des Parties procède en dernier ressort à un vote. La réouverture du point à
l’ordre du jour ayant été décidée par consensus entre les Parties présentes, il n’a pas été nécessaire de
recourir à un vote. Conformément à l’article 25.3, les dispositions relatives à la Conférence des Parties
s’appliquent également mutatis mutandis aux délibérations de tout organe subsidiaire, y compris la
Commission.
65. Les Parties pouvaient, si elles le souhaitaient, appliquer l’article 40 à l’ajournement du débat, qui
prévoit qu’un vote soit organisé immédiatement après que deux Parties ont parlé en faveur de la
proposition et deux contre celle-ci. Elles pouvaient également rouvrir le débat sur un point à l’ordre du
jour en réunion plénière ; l’adoption sans débat supplémentaire par la Conférence des Parties des projets
de décision recommandés par les Commissions découle toutefois d’une longue tradition.
66. Après un débat approfondi sur la question, l’Union européenne et un groupe de Parties de la région
Europe ont retiré, compte tenu des informations fournies par le Chef du Secrétariat de la Convention et par
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
18
le Conseiller juridique de l’OMS, leur proposition d’amendement selon laquelle les décisions de la
Conférence des Parties ne sont pas juridiquement contraignantes pour ces dernières, et la décision en
question n’imposerait par conséquent aucune obligation aux États membres de l’Union européenne
concernant la taxation du tabac.
67. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le premier rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/1). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(4) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.5.2 Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques ne contenant pas de
nicotine : rapport de l’OMS
Document FCTC/COP/7/7
68. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait demandé à l’OMS, via le Secrétariat
(décision FCTC/COP6(9)), de préparer un rapport d’expertise. Ce rapport (voir
document FCTC/COP/7/11) fournit des données actualisées sur les conséquences sanitaires des
inhalateurs électroniques de nicotine et des inhalateurs électroniques ne contenant pas de nicotine, leur
rôle potentiel dans le sevrage tabagique et leur impact sur la lutte antitabac. Le rapport propose également
une liste non exhaustive des options réglementaires envisageables pour atteindre les objectifs énoncés au
paragraphe 2 du document FCTC/COP6(9). La Conférence des Parties a été priée de fournir des
orientations supplémentaires.
69. Les Parties ont appelé à la tenue de nouveaux travaux de recherche afin de mesurer précisément
l’impact sanitaire général et les risques de santé publique à long terme imputables aux inhalateurs
électroniques et de déterminer leur responsabilité dans le déclenchement et l’arrêt du tabac. À noter que
cette recherche doit être indépendante, objective et fondée sur des données scientifiques. Certaines Parties
se sont inquiétées de l’utilisation d’allégations sanitaires pour inciter à l’achat d’inhalateurs. La multitude
de ces produits et leur évolution constante rendent difficile leur réglementation ; la liste des options
réglementaires envisageables est donc utile à ce titre. La plupart des mesures réglementaires déjà prises
par les Parties pour atteindre leurs objectifs relatifs aux inhalateurs étaient conformes à celles proposées
dans le rapport. Quelques-unes ont estimé que les pays devraient créer des lois pour réglementer
l’utilisation des inhalateurs au même titre que les produits alimentaires, les médicaments ou les produits
du tabac. D’autres préféreraient une interdiction pure et simple. L’OMS pourrait aussi promouvoir la
poursuite des recherches scientifiques fondées sur des données factuelles et soumettre un rapport
d’expertise lors de la huitième session de la Conférence.
70. La Commission A a examiné un projet de décision remis par l’une des Parties, qui propose de
soumettre les inhalateurs à des mesures de réglementation telles que celles évoquées dans le rapport, qu’ils
soient considérés comme des produits du tabac, des produits médicinaux, des produits de consommation,
etc. Une autre Partie a proposé que les Parties n’ayant pas prohibé l’importation, la vente et la distribution
des inhalateurs envisagent de les interdire ou de les réglementer, conformément aux options de
réglementation énumérées dans le rapport. Cette proposition a été appuyée par plusieurs autres Parties.
L’un des représentants a néanmoins fait remarquer que l’adoption de réglementations divergentes par des
pays limitrophes risquerait de saper les efforts de lutte antitabac et d’accroître le commerce illicite
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
19
transfrontalier. Il a suggéré de convenir d’une réglementation des inhalateurs identique à celle des produits
du tabac.
71. Un débat approfondi sur le projet a eu lieu, et plus précisément sur la portée des termes
« réglementation », « interdiction » et « restriction » des interactions avec l’industrie du tabac et
l’opportunité qu’offre la référence explicite à la recherche et aux preuves scientifiques. Il a été souligné
que le texte devait faire preuve de suffisamment de souplesse pour embrasser différentes situations
nationales et observé que des mesures s’inscrivant dans la lignée d’autres obligations, telles que celles
prévues par les accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), devaient être prises, que les
produits soient réglementés ou interdits. Certaines Parties ont demandé à ce que cette réglementation soit
fondée sur des faits scientifiques, et ont insisté sur la nécessité d’ajouter le terme « science » ou « fondé
sur des faits scientifiques » au paragraphe 2 de la décision. Cette proposition a été rejetée par certains, et
n’a pas été reprise dans la décision.
72. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(9) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.6 Activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables (en relation
avec les articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac)
Document FCTC/COP/7/7
73. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait adopté des dispositions et
recommandations politiques concernant les activités de remplacement de la culture du tabac
économiquement viables (en relation avec les articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac). Celles-ci figurent dans la décision FCTC/COP6(11). Le rapport du Secrétariat figurant
dans le document FCTC/COP/7/12 résume les progrès enregistrés dans la mise en œuvre de la décision et
prie la Conférence de fournir des orientations supplémentaires. Un représentant du Secrétariat a présenté
le rapport, faisant remarquer que, selon les rapports de mise en œuvre nationaux, les Parties étaient de plus
en plus nombreuses à s’investir auprès des cultivateurs de tabac pour les aider à adopter des moyens de
subsistance de remplacement viables.
74. Lors du débat qui a suivi, les représentants ont reconnu que les articles 17 et 18 étaient
indispensables à la mise en place de politiques de lutte antitabac qui soient exhaustives. Ils ont remercié le
Brésil d’avoir présenté ses stratégies de diversification agricole dans les zones de culture du tabac.
S’exprimant au nom de la Région africaine, un représentant a proposé au Secrétariat de mettre en place
des projets pilotes dans au moins deux pays d’Afrique pour tester de nouveaux moyens de subsistance
pour les cultivateurs de tabac, en collaboration avec le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.
L’échange des bonnes pratiques en matière de nouvelles cultures et la sensibilisation des cultivateurs de
tabac aux problèmes sanitaires, environnementaux et sociaux liés à la production de tabac seront
également nécessaires. L’un des représentants a demandé que les travailleurs du secteur du tabac soient
impliqués dans les décisions relatives aux cultures de substitution, en veillant cependant à empêcher toute
ingérence de l’industrie du tabac.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
20
75. Un certain nombre de représentants de Parties ont cité la dépendance de leur économie vis-à-vis de
la culture du tabac. Un autre a cependant fait remarquer que les effets de la culture du tabac sur la santé et
l’environnement seraient bien plus coûteux sur le long terme.
76. La Commission A a examiné un projet de décision proposé par plusieurs Parties. Au cours des
débats, il a été souligné que les Parties devaient être incitées à ne pas commencer la culture du tabac et que
des activités de remplacement viables aux niveaux économique, social et environnemental devaient être
encouragées.
77. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(10) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.7 Application de l’article 19 de la Convention-cadre de l’OMS : « Responsabilité » :
rapport du groupe d’experts
Document FCTC/COP/7/13
78. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties a prolongé le mandat du groupe d’experts
conformément à la décision FCTC/COP6(7). Le Président du groupe d’experts a présenté son rapport final
(document FCTC/COP/7/13), qui fournit des détails sur les progrès accomplis et propose une boîte à outils
servant de mécanisme d’assistance aux Parties dans le cadre de l’application de l’article 19. Il a remarqué
que la boîte à outils se voulait être un document dynamique, évoluant à mesure du développement des
pratiques juridiques. Cette ressource en ligne serait accessible aux Parties via la plateforme d’information
de la Convention-cadre de l’OMS.
79. Lors du débat qui a suivi, les représentants ont reconnu la nécessité de renforcer les capacités des
Parties à faire valoir la responsabilité de l’industrie du tabac, qui, selon plusieurs d’entre eux, s’appuie
depuis longtemps sur la menace d’intenter des actions en justice pour saper la lutte antitabac menée par le
gouvernement. Certains d’entre eux ont également souligné que les actions en justice contre l’industrie du
tabac avaient peu de chances de freiner la consommation, et qu’une réglementation solide pouvait s’avérer
plus efficace que les actions en justice pour l’élaboration de politiques de lutte antitabac.
80. La boîte à outils pourra potentiellement favoriser le partage d’informations et aider les parties à
renforcer leurs capacités en matière de responsabilité civile ; d’aucuns ont toutefois souligné qu’elle devait
davantage être considérée comme un outil de référence et non comme un ensemble de lignes directrices ou
de recommandations, puisque les systèmes juridiques nationaux présentent de nombreuses différences et
qu’aucune approche unique ne peut fonctionner pour l’ensemble des Parties. Le Secrétariat devrait, à
mesure que de nouvelles informations et ressources sont disponibles, mettre à jour la boîte à outils.
81. Les Parties ont considéré que le groupe d’experts avait rempli son mandat et devait être dissolu ;
tout travail supplémentaire relatif à l’application de l’article 19 devra être effectué par le Secrétariat de la
Convention ou par les Parties elles-mêmes.
82. La Commission A a examiné un projet de décision proposé par l’une des Parties. La décision a été
révisée par un groupe de rédaction informel, qui a accepté d’ajouter un paragraphe introductif
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
21
reconnaissant que de nombreuses preuves scientifiques prouvaient que la consommation de tabac et
l’exposition à la fumée de cigarette étaient cause de décès, de maladies et de handicap, et prenant note que
l’article 19 reconnaissait la possibilité pour les Parties de prendre différents types de mesures pour
promouvoir la lutte antitabac et la coopération internationale ;
83. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(11) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.8 Prise en compte des risques sexospécifiques lors de l’élaboration des stratégies de lutte
antitabac (point proposé par une Partie)
Document FCTC/COP/7/14
84. Ce point de l’ordre du jour a été proposé par une Partie conformément à l’article 7 du Règlement
intérieur de la Conférence des Parties. Les principes directeurs de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac, tels qu’énoncés à l’article 4, font état de la nécessité d’un « engagement politique fort »
pour élaborer des mesures plurisectorielles, et soulignent la nécessité de prendre en compte les « risques
sexospécifiques » lors de l’élaboration des stratégies de lutte antitabac. C’est la première fois que la
Conférence des Parties traite cette question. Le Secrétariat a présenté le rapport figurant dans le
document FCTC/COP/7/14.
85. Les représentants ont identifié un certain nombre de risques spécifiques aux femmes, tels que le
tabagisme passif ou les campagnes marketing ciblées. Les femmes vivant dans les pays à revenu faible et
intermédiaire, notamment celles de statut socio-économique inférieur, même dans les pays où le taux
global de tabagisme féminin est faible, sont également confrontées à certains risques particuliers.
86. Un représentant d’un groupe régional a affirmé qu’il était important de consolider les informations
et recommandations ayant une pertinence pour les questions de genre émises par les autres organes de la
Convention-cadre de l’OMS, y compris les différents groupes d’experts. La collecte et l’utilisation des
données relatives à la consommation de tabac doivent s’appuyer sur les indicateurs tenant compte des
facteurs sexospécifiques.
87. La Commission A a examiné un projet de décision, qui priait le Secrétariat de la Convention
d’inviter l’OMS à rédiger une étude et à la soumettre à la huitième session de la Conférence des Parties.
L’inclusion du terme « groupes vulnérables », qui ne figure pas dans la Convention-cadre de l’OMS pour
la lutte antitabac, a alimenté le débat.
88. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(12) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
5.9 Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage : représentation du tabac dans
les médias du divertissement (point proposé par une Partie)
Document FCTC/COP/7/38
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
22
89. Ce point de l’ordre du jour a été proposé par une Partie conformément à l’article 7 du Règlement
intérieur de la Conférence des Parties. Le rapport, qui figure dans le document FCTC/COP/7/38, examine
la représentation du tabac dans les médias du divertissement par rapport aux directives pour l’application
de l’article 13, identifie les lacunes dans la mise en œuvre des politiques, souligne le problème croissant
de la publicité, de la promotion et du parrainage transfrontaliers, et fournit des indications sur les travaux
futurs.
90. Des représentants ont souligné les problèmes émergents associés à l’utilisation accrue des
technologies mobiles, notamment par les jeunes. La préoccupation majeure porte sur la réglementation de
la publicité transfrontières. Une Partie s’est déclarée prête à organiser deux réunions du groupe d’experts.
91. La Commission A a examiné un projet de décision rédigé par une Partie, qui a par la suite été
amendé afin de faire preuve d’une plus grande flexibilité en matière de signalement et de suivi de la
publicité transfrontières conformément à la législation et aux priorités nationales, et compte tenu des
expériences acquises pour limiter les doubles emplois.
92. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le premier rapport de la Commission A
(document FCTC/COP/7/A/R/1). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(5) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
6. NOTIFICATION, AIDE À LA MISE EN ŒUVRE ET COOPÉRATION
INTERNATIONALE
6.1 Dispositifs de notification au titre de la Convention-cadre de l’OMS : rapport du
groupe d’experts
Document FCTC/COP/7/15
93. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties a créé un groupe d’experts chargé d’examiner
les dispositifs de notification au titre de la Convention-cadre dans sa décision FCTC/COP/6(15). Le
rapport du groupe d’experts, qui figure dans le document FCTC/COP/7/15 et a été présenté par le
Président du groupe, expose le résultat des travaux du groupe d’experts et notamment la recommandation
adressée à la Conférence des Parties relative à la création d’un Comité d’évaluation de la mise en œuvre
de la Convention-cadre de l’OMS et à l’élaboration de ses éventuels statuts, en vue de leur examen par la
Conférence des Parties.
94. Les Parties ont reconnu l’importance de l’établissement de rapports pour l’identification des lacunes
dans la mise en œuvre et des difficultés à relever. Certaines Parties ont salué la proposition de création
d’un Comité d’évaluation de la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, qui devrait, selon elles,
être entièrement financé à partir des ressources de base. Bon nombre d’autres Parties ont manifesté leur
inquiétude vis-à-vis de la création d’un tel organe subsidiaire de la Conférence des Parties. Les questions
soulevées ont notamment porté sur la légalité, ce Comité n’ayant pas le statut d’organe
intergouvernemental, le nombre de rapports de mise en œuvre à examiner et la façon dont ils seraient
sélectionnés. Plusieurs Parties ont souligné la nécessité d’examiner les dispositifs de notification en
conjonction avec d’autres points à l’ordre du jour portant sur les différents types d’aide à la mise en œuvre
à la disposition des Parties, notamment les points 6.3 (coopération Sud-Sud et triangulaire), 6.4 (mesures
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
23
durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS : rapport du groupe de
travail) et 6.5 (ressources financières et mécanismes d’aide) afin d’éviter les doubles emplois. Il a été
suggéré que la Conférence des Parties cherche des stratégies pour améliorer le processus de notification :
réduire la longueur des rapports, améliorer l’accessibilité des rapports en ligne et les rendre plus
conviviaux, ou encore faciliter la modification des rapports précédents en vue de leur utilisation dans les
cycles de notification suivants.
95. Suite à l’intervention du représentant du Bureau du Conseiller juridique de l’OMS concernant la
légalité de l’organe subsidiaire, la Commission a accepté de prendre en considération les points 6.3, 6.4 et
6.5 de l’ordre du jour avant de mettre sur pied un groupe de rédaction chargé de produire un projet de
décision sur les quatre points à l’ordre du jour. Pour consulter l’issue des délibérations de la Commission
sur ces questions, voir les paragraphes 106 à 110.
6.2 Coopération internationale pour la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS,
incluant la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030,
les cibles mondiales liées aux maladies non transmissibles et les droits de l’homme
Document FCTC/COP/7/16
96. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait prié le Secrétariat, dans sa
décision FCTC/COP6(16), de faire état des mesures antitabac prises par les Parties et de renforcer la
collaboration internationale afin de soutenir la lutte mondiale contre les maladies non transmissibles. Le
rapport figurant dans le document FCTC/COP/7/16 fait état des progrès enregistrés dans l’adoption et la
mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, des avancées de la lutte
antitabac dans le cadre de la lutte mondiale contre les maladies non transmissibles, ainsi que de
l’importance des droits de l’homme s’agissant de la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS. Un
cadre de coopération internationale a été remis à la Conférence des Parties pour examen.
97. Au sein de la Commission A, les Parties ont salué les efforts du Secrétariat de la Convention en
faveur de la collaboration internationale. La proposition de recueillir des données sur les interventions
menées par les entités internationales pour faire progresser la mise en œuvre de la Convention a été
accueillie favorablement. L’une des Parties a demandé la mise en place d’un seuil de référence afin de
mesurer les progrès de la lutte contre les maladies non transmissibles, qui vise une réduction relative de
30 % de la prévalence du tabagisme actuel. Si plusieurs Parties ont rappelé l’importance des droits de
l’homme dans la lutte antitabac, l’une d’elles a toutefois fait remarquer que la Conférence des Parties
n’était pas le lieu le plus indiqué pour débattre de ces questions. Par ailleurs, la lutte antitabac rejoint
plusieurs cibles des objectifs de développement durable (pas seulement la cible 3.a) et les Parties doivent
pouvoir fixer elles-mêmes leurs priorités dans le cadre des objectifs.
98. Suite à la réorganisation des travaux des deux commissions, ce point a été porté à l’attention de la
Commission B. Celle-ci a examiné deux projets de décision, l’un sur la coopération internationale en vue
de la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, y compris sur la question des droits de l’homme, et
l’autre sur la contribution de la Conférence des Parties à la réalisation de l’objectif de réduction du
tabagisme.
99. Le projet de décision sur les droits de l’homme visait à garantir l’harmonie et la cohérence entre la
Convention-cadre de l’OMS et les activités du groupe de travail intergouvernemental à composition non
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
24
limitée du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur les sociétés transnationales et autres
entreprises à l’égard des droits de l’homme. Une Partie a proposé de modifier le dernier paragraphe du
dispositif du projet de décision afin d’en élargir le champ d’application et de couvrir ainsi les mécanismes
et processus des Nations Unies consacrés aux questions des entreprises et des droits de l’homme.
100. Le projet de décision sur les maladies non transmissibles avait été proposé par une Partie compte
tenu de l’absence totale de mécanisme permettant aux Parties d’informer la Conférence des Parties des
efforts déployés en vue de définir des objectifs nationaux de réduction du tabagisme dans la lignée des
cibles mondiales volontaires liées aux maladies non transmissibles. Dans la deuxième partie du projet de
décision, le Secrétariat de la Convention a été prié de prendre différentes mesures, notamment de profiter
des occasions offertes par le statut de membre du mécanisme mondial de coordination pour la prévention
et la lutte contre les maladies non transmissibles de l’OMS et de l’UNIATF. Les Parties ont suggéré de
mentionner le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et le Plan d’action mondial de
l’OMS pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020 dans le projet de décision. Celui-ci
devrait par ailleurs inviter les Parties à élaborer des plans de mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac ou à mettre l’accent sur ces derniers dans les politiques ou plans nationaux
multisectoriels de lutte contre les maladies non transmissibles, lorsque cela est jugé approprié au contexte
national.
101. La Commission B a approuvé le projet de décision amendé, qui a ensuite été soumis à l’approbation
de la Conférence des Parties pour adoption. La Conférence des Parties a adopté la
décision FCTC/COP7(26) à sa cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
6.3 Coopération Sud-Sud et coopération triangulaire1
Document FCTC/COP/7/17
102. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait prié le Secrétariat d’œuvrer à la
promotion de la coopération Sud-Sud dans le cadre des échanges de connaissances et de compétences
scientifiques, techniques et juridiques utiles à la mise en œuvre de la Convention (voir
décision FCTC/COP6(27) intitulée Plan de travail et budget). Le rapport de situation, qui figure dans le
document FCTC/COP/7/17, examine les progrès accomplis, souligne l’importance de la coopération Sud-
Sud et triangulaire dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention et prie la Conférence de fournir des
orientations supplémentaires.
103. Les Parties considèrent la coopération Sud-Sud et triangulaire comme un outil important qui leur
permet d’échanger leurs expériences et leurs bonnes pratiques, et de promouvoir la mise en œuvre de la
Convention. Plusieurs Parties ont rappelé les avantages obtenus grâce à ces échanges. Les Parties ont
appuyé le renforcement des Pôles de connaissances existants dans la limite des ressources disponibles.
1 Pour consulter l’issue des délibérations de la Commission sur ces questions, voir les paragraphes 106 à 110.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
25
6.4 Mesures durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS : rapport du groupe de travail1
Document FCTC/COP/7/18
104. Dans la décision FCTC/COP6(17) adoptée lors de sa sixième session, la Conférence des Parties
avait prolongé le mandat du groupe de travail créé conformément à la décision FCTC/COP5(17) adoptée
lors de la cinquième session. Le rapport du groupe de travail, qui propose des axes stratégiques concernant
l’aide à la mise en œuvre, a été présenté par l’un des principaux facilitateurs et remis à la Conférence des
Parties. Il figure dans le document FCTC/COP/7/18.
105. Les Parties ont convenu d’accélérer la mise en œuvre de la Convention. La priorité doit être
accordée aux mesures évoquées dans le rapport afin d’aider les Parties à mettre en œuvre des politiques
antitabac. Il a été proposé d’octroyer au Secrétariat un mandat qui permette de faire concorder les besoins
des Parties avec l’aide disponible. La Conférence a en outre été invitée à valider la liste restreinte des
priorités de mise en œuvre. La proposition de création d’un cadre stratégique à moyen terme destiné à
orienter l’élaboration des plans de travail et des budgets biennaux de la Conférence a été accueillie
favorablement.
6.5 Ressources financières et mécanismes d’assistance
Document FCTC/COP/7/19
106. Le rapport rédigé par le Secrétariat figurant dans le document FCTC/COP/7/19 examine les
ressources et les mécanismes d’aide déployés dans trois domaines : (i) les ressources destinées à soutenir
la mise en œuvre des plans de travail et des budgets ; (ii) les mécanismes d’aide grâce auxquels le
Secrétariat de la Convention peut appuyer la mise en œuvre des plans de travail et des budgets validés par
la Conférence des Parties ; et (iii) l’aide apportée aux Parties à travers la coordination et la collaboration
avec des entités extérieures en vue de tirer le meilleur parti des ressources disponibles.
107. Certaines Parties ont estimé que les fonds et les mécanismes d’aide devaient être utilisés en priorité
au niveau national. D’autres propositions ont été avancées, à savoir : le maintien de l’aide à la mise en
œuvre par le Secrétariat et l’OMS, notamment au niveau financier ; la collaboration du Secrétariat de la
Convention avec d’autres organismes des Nations Unies, y compris la Banque mondiale, en vue de
mobiliser les fonds nécessaires à la mise en œuvre, sur demande de la Conférence ; et l’appui des Parties
aux travaux du Secrétariat au moyen de ressources extrabudgétaires, une mesure qui devrait être
encouragée par la Conférence.
108. La Commission A a examiné un projet de décision relatif aux points 6.1, 6.3, 6.4 et 6.5 de l’ordre
du jour, qui proposait trois solutions : 1) créer immédiatement un Comité d’évaluation de la mise en
œuvre pour aider les Parties à respecter leurs obligations en vertu de la Convention, conformément aux
recommandations du document FCTC/COP/7/15 ; 2) créer un groupe de travail ayant pour fonction de
finaliser le mandat du futur Comité d’évaluation de la mise en œuvre et d’orienter d’autres activités liées à
l’aide à la mise en œuvre, y compris l’élaboration d’un cadre stratégique à moyen terme tel qu’énoncé
1 Pour consulter l’issue des délibérations de la Commission sur ces questions, voir les paragraphes 106 à 110.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
26
dans la décision FCTC/COP7(13) ; ou 3) se passer de comité d’évaluation, compte tenu que l’examen de
la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS relève de la compétence exclusive de la Conférence
des Parties. Le groupe de travail serait composé de 18 membres au maximum. Chaque région aurait la
possibilité de nommer jusqu’à deux membres représentant les Parties par le biais de coordonnateurs
régionaux, afin d’assurer une participation régionale équitable.
109. La plupart des Parties ont estimé que le projet actuel de mandat du Comité d’évaluation de la mise
en œuvre (document FCTC/COP/7/15, annexe 1) n’était pas admissible en l’état et nécessitait de
nombreuses modifications. Elles ont par conséquent appuyé les deux autres solutions. La plupart d’entre
elles se sont prononcées en faveur d’un groupe de travail restreint. Certaines d’entre elles ont manifesté
leur inquiétude quant aux implications financières des deux options, et d’autres leurs préoccupations sur le
plan juridique.
110. La Commission A a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission A
(FCTC/COP/7/A/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(13) à sa cinquième
séance plénière, le 13 novembre 2016.
6.6 Questions liées à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS et règlement des
différends concernant la mise en œuvre ou l’application de la Convention
Document FCTC/COP/7/20
111. La Conférence des Parties a été priée d’examiner et de fournir des orientations supplémentaires
concernant le rapport contenu dans le document FCTC/COP/7/20, qui étudie les problèmes identifiés dans
la décision FCTC/COP6(18) et définit les modes de règlement des différends relatifs à l’interprétation ou à
l’application de la Convention à suivre en plus ou au lieu des procédures mentionnées à l’article 27. Ce
document traite également de questions liées spécifiquement aux procédures envisageables pour régler les
différends conformément à l’article 27. Un représentant du Secrétariat de la Convention a présenté le
rapport, faisant remarquer l’existence de plusieurs affaires très médiatisées dans lesquelles les Parties
avaient gagné contre l’industrie du tabac.
112. Lors du débat qui a suivi, il a été suggéré que ces affaires soient étudiées dans le but d’en extraire
des enseignements d’application générale. Les Parties ont été invitées à tout mettre en œuvre pour éviter le
recours abusif aux instruments internationaux relatifs au commerce et à l’investissement par l’industrie du
tabac pour contrer les actions de lutte antitabac. Un représentant a indiqué que l’article 27 de la
Convention ne devait être déclenché qu’en dernier ressort et ce uniquement dans le cadre de différends
liés à l’interprétation ou à l’application de la Convention concernant deux Parties ou plus. Un autre
représentant a manifesté son désaccord vis-à-vis de la présentation de la procédure prévue à l’article 27
figurant dans le document FCTC/COP/7/20. Les autres conflits doivent être gérés par le Secrétariat de la
Convention et par le Comité d’évaluation de la mise en œuvre faisant l’objet d’une proposition.
113. Il a été estimé que les règles de procédure applicables à l’arbitrage ad hoc qu’il conviendra
d’élaborer devaient traiter du champ d’application de la procédure d’arbitrage, du choix des arbitres et des
modalités de mise en œuvre ou d’exécution des sentences arbitrales. Un représentant a fait remarquer qu’il
n’était pas vraiment nécessaire d’élaborer des règles de procédure pour l’arbitrage, seul un nombre
restreint de Parties ayant manifesté leur volonté d’être liées par une décision arbitrale telle que prévue par
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
27
l’article 27.2. Un autre représentant a souligné que les Parties avaient clairement privilégié le règlement
diplomatique des différends, quelques-unes seulement ayant accepté d’être liées par un arbitrage ad hoc.
Selon lui, une procédure arbitrale ne devrait être définie qu’en cas d’échec des moyens diplomatiques à
l’avenir. En effet, l’élaboration d’une telle procédure nécessite des ressources, qu’il serait préférable
d’investir dans le renforcement des stratégies de lutte antitabac. Le représentant a par ailleurs insisté sur le
fait que toute procédure d’arbitrage finalement définie ne devra en aucun cas être utilisée par les Parties
comme un moyen d’imposer leur législation aux autres.
114. Les questions abordées au titre de ce point et du point 6.7 étant similaires, il a été proposé que la
Conférence des Parties examine un projet de décision commun aux deux éléments. Une décision proposée
par une Partie a été examinée par un groupe de rédaction informel ; aucun consensus n’ayant été atteint
concernant un projet de décision commun, le projet a été révisé de façon à n’inclure que le point 6.7.
L’examen de la question 6.6 a été conclu sans que la Commission B, à qui elle avait été soumise, ne
parvienne à prendre une décision.
6.7 Questions relatives au commerce et à l’investissement, accords compris, et problèmes
juridiques en relation avec la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS
Document FCTC/COP/7/21
115. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties a prié le Secrétariat de la Convention de
préparer un rapport sur l’impact potentiel des nouvelles dispositions relatives au commerce et à
l’investissement sur la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS dans les pays en développement
(décision FCTC/COP6(19)). Le rapport du Secrétariat (document FCTC/COP/7/21) a étudié les
principales caractéristiques des nouveaux accords sur le commerce et l’investissement et les difficultés de
mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac relatives aux accords
d’investissements internationaux, et a proposé différentes options stratégiques.
116. Un représentant a expliqué que, selon lui, l’OMC devait résoudre l’ensemble des différends
commerciaux, y compris ceux liés au tabac, puisqu’elle dispose du mandat et de l’expertise nécessaires.
Un autre a déclaré que les accords commerciaux en vigueur permettaient déjà aux Parties d’imposer des
limites au commerce des produits du tabac, à condition que leurs actions soient proportionnées et non
discriminatoires. Plusieurs Parties ont estimé que la politique proposée dépassait le mandat confié au
Secrétariat. Un troisième représentant a attiré l’attention des participants sur les conflits potentiels avec la
loi nationale. D’autres encore ont estimé que le tabac était un cas spécial et ne devait pas être traité au
même titre que d’autres produits moins mortels.
117. Un représentant a prié le Secrétariat de la Convention et l’OMS d’élaborer des outils et de mobiliser
des ressources pour renforcer les capacités des Parties en matière de droit international du commerce et de
l’investissement. Deux autres ont appuyé la suggestion visant à créer un groupe d’experts. D’autres
encore, proposant la création d’un groupe d’experts, ont estimé que les questions relatives au commerce et
aux investissements, entre autres, ne relevaient pas de la compétence de la Conférence des Parties, mais de
l’OMC, qui est le seul organe international compétent pour prendre une décision dans le cadre de litiges
commerciaux. D’autres ont estimé que les informations que le Secrétariat de la Convention avait fournies
étaient suffisantes. Un participant a estimé que les recherches décrites dans le rapport présentaient
d’importantes lacunes méthodologiques et s’est interrogé sur la nécessité d’une décision sur cette
question.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
28
118. Un groupe de rédaction informel a examiné un projet de décision portant à l’origine sur les
points 6.6 et 6.7 puis révisé pour ne traiter que de ce dernier point, qui a par la suite été étudié par la
Commission B lors de sa huitième réunion.
119. La Commission B a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission B
(document FCTC/COP/7/B/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(21) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
7. QUESTIONS BUDGÉTAIRES ET INSTITUTIONNELLES
7.1 Rapport sur l’exécution du plan de travail et du budget 2014-2015
Document FCTC/COP/7/22
120. La Conférence des Parties a été invitée à prendre note du rapport dans le
document FCTC/COP/7/22, qui décrit l’exécution du plan de travail et du budget sur toute la période
biennale actuelle, notamment les activités prescrites par la Conférence des Parties dans certaines de ses
décisions auxquelles le plan de travail ne faisait pas directement référence. Le rapport fournit également
des précisions quant à l’exécution financière.
121. Le rapport a été bien accueilli par les Parties, qui ont salué les efforts du Secrétariat en matière de
transparence. Certaines souhaiteraient toutefois que les états financiers des prochains exercices soient
présentés dans un seul document sous forme de tableaux aussi détaillés que ceux des rapports du
Secrétariat de l’OMS à l’Assemblée mondiale de la Santé. Selon le rapport, les fonds mobilisés sont
inférieurs d’environ US $ 3 millions par rapport au budget adopté et les dépenses, de US $ 2 millions par
rapport au montant total des fonds disponibles. De plus amples informations quant à l’impact des recettes
et dépenses réelles sur l’exécution du plan de travail 2014-2015 seraient donc souhaitables, afin que la
Conférence des Parties puisse affiner les prévisions budgétaires du prochain exercice.
122. En réponse à une question concernant le système de contrôle des activités du Secrétariat, ce dernier
a indiqué que la Convention figurait dans la vérification extérieure des comptes de l’OMS. L’une des
Parties a suggéré d’avancer la publication des résultats de ladite vérification.
123. La Conférence des Parties a pris note du rapport figurant dans le document FCTC/COP/7/22.
7.2 Rapport intérimaire sur l’exécution du plan de travail et du budget 2016-2017
Document FCTC/COP/7/23
124. À sa sixième session, la Conférence des Parties avait demandé que soit rédigé un rapport intérimaire
sur l’exécution du plan de travail et du budget 2016-2017. La Conférence a été invitée à prendre note du
rapport figurant dans le document FCTC/COP/7/23 et à fournir des orientations supplémentaires quant à
l’utilisation éventuelle des US $ 300 000 non dépensés initialement destinés à financer la première session
de la Réunion des Parties au Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac. Celle-ci a
dû être ajournée, le Protocole n’étant pas encore entré en vigueur.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
29
125. Les Parties ont salué les progrès de l’exécution du plan de travail et réitéré leur souhait de recevoir
un unique rapport financier lors de la prochaine session de la Conférence. L’une des Parties a demandé
des explications détaillées concernant la couverture des frais de participation aux réunions des groupes
d’experts et des groupes de travail, la répartition des coûts entre le Secrétariat et les participants n’étant
pas claire. Le Secrétariat a accepté de rédiger une note explicative concernant les modalités financières
pour les différents groupes d’experts et de travail, qui sera remise aux Parties lors de la Conférence.
126. Selon plusieurs Parties d’une même région, les US $ 300 000 non dépensés devraient servir à
soutenir les États Parties au Protocole de plus en plus exposés aux influences de l’industrie du tabac, en
attendant l’entrée en vigueur du document. Une Partie a proposé d’utiliser une part des fonds disponibles
pour prolonger le mandat du groupe d’experts afin que ce dernier puisse examiner les dispositifs de
notification. Une autre a suggéré de fournir un appui technique aux Parties n’ayant pas les capacités de
recueillir et analyser les données sur le tabagisme. D’autres souhaitaient reporter les fonds et les orienter
vers la préparation et la tenue de la première session de la Réunion des Parties. Au titre du point 5.1 de
l’ordre du jour, la Commission A pourrait étudier la proposition de création d’organes d’appui pour la
préparation de ladite session. Le cas échéant, les fonds devraient vraisemblablement être affectés à leur
mise en place.
127. Suite aux discussions informelles, les Parties ont donné leur feu vert à une proposition selon
laquelle les fonds en question seraient affectés à des activités en lien avec le Protocole entre les deux
sessions. La section 2.1 de la Partie II du plan de travail et du budget pour l’exercice 2016-2017 a par
conséquent été amendée dans une décision visant à réaffecter les fonds initiaux à l’organisation de la
première Réunion des Parties et ainsi au soutien d’activités liées à l’entrée en vigueur et à la mise en
œuvre du Protocole.
7.3 Paiement des contributions volontaires évaluées et mesures visant à réduire le nombre
de Parties ayant des arriérés de contributions
Document FCTC/COP/7/24
128. Lors de sa sixième session, la Conférence des Parties avait prié le Secrétariat de la Convention
d’examiner l’état et les causes des arriérés et de proposer des solutions en collaboration avec le Bureau
(voir la décision FCTC/COP6(21)). La Conférence des Parties a été invitée à se pencher sur la proposition
de projet de décision du Bureau figurant à l’annexe 1 du document FCTC/COP/7/24, qui vise à inciter les
Parties (et plus particulièrement celles dont le non-respect des obligations financières ne repose sur aucune
raison valable) à respecter leurs obligations découlant du traité.
129. Le fait que 82 Parties soient redevables d’arriérés de contributions volontaires évaluées et que
21 Parties n’aient jamais versé leurs contributions depuis l’entrée en vigueur de la Convention a soulevé
des inquiétudes. L’obtention de financements prévisibles au moyen de mesures incitatives et dissuasives
est essentielle. Le Secrétariat a été prié de faciliter au maximum le paiement des contributions par les
Parties (affichage détaillé des informations relatives au paiement sur son site, coordination plus étroite
avec les missions permanentes et les bureaux nationaux de l’OMS) avant de recourir aux sanctions
prévues dans le projet de décision. La suspension du droit de vote des Parties risquerait de profiter à
l’industrie du tabac en lui donnant l’occasion de faire valoir ses intérêts. Par conséquent, certaines Parties
ont proposé de supprimer le paragraphe 2(a) du projet de décision et de modifier le paragraphe 3 de façon
à ce que les privilèges et les services accordés aux Parties leur soient réattribués par le Bureau sitôt les
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
30
contributions payées. Un nouveau paragraphe (5(c)) devrait être ajouté, demandant de « communiquer
avec les Parties, par l’intermédiaire de leur mission permanente à Genève, pour leur rappeler le non-
paiement de leurs contributions ainsi que les modalités de paiement des contributions volontaires
évaluées ». D’autres Parties ont estimé en revanche que l’imposition d’une quelconque sanction en cas de
non-paiement des contributions volontaires évaluées était répréhensible d’un point de vue juridique.
D’autres encore ont appuyé le projet de décision du Bureau tout en proposant d’organiser les sanctions
énoncées au paragraphe 2, de les classer par priorité et d’en préciser les conditions d’application.
130. Les avis divergeaient également quant à l’utilisation de l’adjectif « volontaire ». Certaines Parties
jugeaient le terme trompeur étant donné que le paiement de ces contributions est obligatoire, ce que les
ministères des Finances doivent prendre en compte. D’autres souhaitaient le conserver, la Convention ne
prévoyant aucune disposition pour d’éventuelles « contributions évaluées ». En outre, tout changement
d’ordre terminologique exigerait de créer ou modifier des lois au niveau national. Le Chef du Secrétariat
de la Convention a fait remarquer que les plans de travail et les budgets officiellement adoptés par la
Conférence des Parties spécifiaient les coûts d’activité devant être couverts par les contributions
volontaires évaluées et les fonds extrabudgétaires.
131. À la reprise des échanges sur ce point, le lendemain, le Chef du Secrétariat de la Convention a
décrit la procédure actuelle de perception des contributions volontaires évaluées. Les Parties ont émis
plusieurs propositions d’amélioration à la suite desquelles il a été convenu que le Secrétariat adopterait
immédiatement les pratiques suivantes :
Envoi d’une note verbale à la Mission permanente, au point focal de la Convention chargé
des traités à Genève, aux ministères des Affaires étrangères et de la Santé, au point focal de la
Convention chargé des questions techniques et au bureau de pays de l’OMS, avant le début
de la période biennale ;
Envoi par le biais d’un site protégé de la note verbale contenant la facture en dollars US,
l’échéance de paiement, les coordonnées bancaires et le barème ;
Envoi de plusieurs rappels de paiement (période biennale en cours et arriérés éventuels) à la
Mission permanente, au point focal de la Convention chargé des traités à Genève, aux
ministères des Affaires étrangères et de la Santé, au point focal de la Convention chargé des
questions techniques et au bureau de pays de l’OMS ;
Règlement par virement bancaire ou par l’intermédiaire du bureau de pays de l’OMS ;
Envoi d’un reçu par note verbale à la Mission permanente, au point focal de la Convention
chargé des questions techniques et au bureau de pays de l’OMS ;
Les Parties doivent préciser que le paiement correspond à leur contribution volontaire
évaluée à la Convention-cadre de l’OMS.
132. Les Parties ont émis plusieurs propositions innovantes pour inciter au paiement des arriérés de
contributions volontaires évaluées. Les financements de l’OMS octroyés aux pays ne pourront toutefois
pas être utilisés à cette fin. Ni le Règlement intérieur ni la Convention ne fournissent d’indications quant
aux méthodes de perception des arriérés.
133. Une Partie a indiqué que pour avancer dans l’examen de cette question, il convenait d’éliminer la
notion de « volontaire » du terme « contributions volontaires évaluées », à condition que cela se fasse dans
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
31
le cadre d’un ensemble de mesures comprenant des sanctions en cas de non-paiement. Le projet de
décision a été amendé en ce sens puis présenté sous forme d’un document de conférence
(FCTC/COP7/B/Conf.Paper No.4).
134. Un représentant du Bureau du Conseiller juridique de l’OMS a expliqué que le projet de décision
amendé commence en indiquant que la Conférence des Parties exhorte les Parties ayant des arriérés à
procéder au remboursement intégral avant le 31 décembre 2017. Le terme « contributions volontaires
évaluées » a été modifié en « contributions évaluées » dans le deuxième paragraphe du dispositif. Le
troisième paragraphe du dispositif établit un processus et une méthodologie applicables à une Partie ayant
des arriérés de contributions évaluées égalant ou surpassant le montant des contributions dues au titre des
deux années calendaires précédant l’ouverture de la Conférence des Parties. Si une Partie n’a pas présenté
de plan de paiement satisfaisant, le Bureau peut recommander, et la Conférence des Parties peut décider,
que la Partie en question ne sera pas éligible au statut de membre du Bureau et ne pourra ni nommer un
membre du Bureau ni présider un organe subsidiaire ou un groupe de travail. Au cours des années
suivantes, si le plan de paiement n’a pas été établi ou pleinement mis en œuvre, le Bureau pourra
recommander, et la Conférence des Parties décider, la suspension du droit de vote de la Partie concernée.
Ces mesures cesseront de produire leurs effets une fois le paiement des arriérés effectué par la Partie
concernée dans la mesure fixée ci-dessus. Le quatrième paragraphe du dispositif prévoit que la Conférence
des Parties peut réviser la procédure et la méthodologie lors de sa dixième session. Dans le cinquième
paragraphe du dispositif, le Secrétariat de la Convention est prié d’inviter le Secrétariat de l’OMS et les
organisations intergouvernementales ayant le statut d’observateurs à la Conférence des Parties à appuyer
le suivi mené auprès des Parties pour collecter les contributions évaluées. Dans le sixième et dernier
paragraphe du dispositif, le Secrétariat de la Convention est prié de communiquer la décision à l’ensemble
des Parties redevables d’arriérés, et de communiquer l’état des contributions évaluées lors de chaque
session de la Conférence des Parties.
135. La Commission B a approuvé le projet de décision amendé, qui a ensuite été soumis à l’approbation
de la Conférence des Parties pour adoption. Deux Parties ont émis des réserves concernant la modification
du terme « contribution volontaire évaluée » en « contribution volontaire » et la recevabilité juridique des
sanctions pour non-paiement des contributions volontaires. Elles n’ont toutefois pas souhaité faire obstacle
au consensus obtenu au sein de la Commission. Le Canada a manifesté son inquiétude vis-à-vis du
processus complexe et de longue haleine que supposerait l’élimination du mot « volontaire », qui rendrait
difficile la mise en œuvre de cette décision dans ce pays. Le Brésil a quant à lui indiqué qu’il « n’était pas
en mesure de suivre le consensus sur cette question, mais ne ferait pas non plus entrave au consensus
obtenu en faveur de l’adoption de cette décision ».
136. La Commission B a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission B
(document FCTC/COP/7/B/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(23) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
7.4 Projet de plan de travail et de budget pour l’exercice 2018-2019
Documents FCTC/COP/7/25 et FCTC/COP7/INF.DOC./2
137. Conformément à l’article 23 de la Convention, il a été demandé à la Conférence des Parties
d’adopter un budget pour l’exercice financier prenant fin à sa session ordinaire suivante. Lors de ses
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
32
deuxième, cinquième, sixième et septième réunions, la Commission B a débattu du projet de plan de
travail et de budget pour l’exercice 2018-2019 (document FCTC/COP/7/25), ainsi que des informations
détaillées figurant dans la note explicative relative au plan de travail et au budget
(document FCTC/COP/7/INF.DOC./2).
138. La Conférence des Parties a été invitée à envisager une contribution supplémentaire de
US $ 707 933 au titre des contributions volontaires évaluées, ce qui correspond à une croissance nominale
de 8 % par rapport au budget des contributions volontaires évaluées adopté par la Conférence des Parties
dans le cadre du plan de travail 2014-2015 et une augmentation de 4,5 % par rapport au budget des
contributions volontaires évaluées adopté pour l’exercice 2016-2017 (au cours duquel une contribution
exceptionnelle de US $ 300 000 a été versée). La Conférence des Parties a été priée d’examiner la
proposition de plan de travail et de budget pour 2018-2019 et d’en envisager l’adoption.
139. Lors du débat qui a suivi, les Parties ont salué le fait que la documentation pertinente avait été
soumise en temps voulu, ainsi que les efforts déployés par le Secrétariat de la Convention pour déterminer
les économies possibles. Compte tenu du climat d’austérité qui règne et de la tendance générale vers une
croissance nominale nulle du budget au sein du système des Nations Unies, plusieurs Parties se sont
opposées à toute croissance nominale des contributions volontaires évaluées, et le Secrétariat a été invité à
adapter ses priorités en conséquence et à éviter autant que possible les doubles emplois. Il serait possible
de faire davantage d’économies en confiant à l’OMS la responsabilité de certains domaines du plan de
travail. Une Partie a proposé que la Conférence des Parties élabore un plan à moyen terme exposant ses
priorités et fusionnant les activités le cas échéant, qui servira de guide au Secrétariat de la Convention ;
une autre a suggéré qu’un rapport intérimaire sur la mise en œuvre du budget faciliterait la prise de
décision de la Conférence des Parties sur les questions budgétaires. Une troisième a fait valoir que la
proposition d’augmentation des contributions volontaires évaluées était justifiée, en soulignant que cette
hausse ne représentait, en termes absolus, qu’un montant négligeable pour les Parties. Des précisions ont
été demandées sur les raisons sous-tendant la proposition d’augmenter les contributions volontaires
évaluées de 8 %, alors même que certaines Parties étaient encore redevables d’arriérés.
140. Certains participants ont manifesté leur inquiétude concernant, d’une part, la proposition de
recrutement de deux juristes supplémentaires, les services juridiques pouvant être fournis par le Bureau du
Conseiller juridique de l’OMS, et, d’autre part, la reclassification à la hausse de certains postes au sein du
Secrétariat de la Convention. Il a été suggéré de soumettre des documents moins nombreux et plus courts
à la Conférence des Parties, tout en gardant à l’esprit que le volume de documents allait inévitablement
augmenter lors de l’entrée en vigueur du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du
tabac. Différents points de vue ont été exprimés sur le fait de savoir si la politique de la Conférence des
Parties relative aux déplacements et aux indemnités journalières devait être harmonisée avec celle de
l’OMS afin de permettre une réduction des contributions volontaires évaluées. Une Partie a exhorté le
Secrétariat de la Convention à ne pas réduire la couverture des frais de voyage pour les pays à faible
revenu et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.
141. Le Chef du Secrétariat de la Convention, soulignant que le budget global était restreint compte tenu
de la charge de travail requise pour maîtriser l’épidémie de tabagisme et défendre la Convention contre les
attaques incessantes de l’industrie du tabac, a déclaré qu’une revue de gestion indépendante avait été
menée et il en a exposé les conclusions : le Secrétariat de la Convention fonctionne désormais à pleine
capacité et doit revoir le niveau de ses effectifs. Elle a également précisé qu’une étude menée à titre
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
33
gracieux par une agence de publicité avait recommandé que le Secrétariat s’emploie à améliorer la
visibilité de la Convention. La revalorisation de plusieurs postes a été proposée comme alternative à la
nomination d’un chef adjoint, afin d’augmenter le nombre de cadres supérieurs disponibles pour
représenter la Convention à l’occasion d’autres forums. Concernant le recrutement d’un juriste hors classe,
le Chef du Secrétariat de la Convention a expliqué que ce dernier étant hébergé par l’OMS, celle-ci se
chargeait des questions juridiques et administratives, bien que certaines missions techniques de nature
juridique liées à la mise en œuvre de la Convention n’aient pas été menées par le Bureau du Conseiller
juridique de l’OMS ; de même, c’est le Secrétariat qui a fourni un soutien aux Parties confrontées à des
recours de la part d’entreprises de l’industrie du tabac. Les deux postes supplémentaires de juristes sont
actuellement occupés de manière temporaire, et l’on espère qu’ils seront transformés en postes
permanents. Le Conseiller juridique principal a ajouté que, sans ces deux membres du personnel, le
Secrétariat de la Convention devra réduire considérablement ses activités juridiques, entre autres.
142. La Commission a été invitée à examiner de plus près le projet de plan de travail figurant à
l’annexe 1, et a été informée que les chiffres présentés dans ce document n’englobaient pas les dépenses
d’appui aux programmes. La Commission A a décidé qu’il n’était pas nécessaire d’instituer un panel
d’experts sur l’évaluation de l’impact, qui serait par conséquent retiré du plan de travail. Il a été convenu
que plusieurs activités prévues dans le projet de plan de travail soient fusionnées afin d’éviter les
chevauchements entre les lignes budgétaires 2 et 3 et de réaliser ainsi quelques économies potentielles. Si
certaines Parties ont estimé que le plan de travail et le budget auraient dû être mieux préparés en amont
des sessions de la Conférence des Parties et être davantage approfondis, d’autres ont considéré au
contraire qu’il n’était pas nécessaire de mettre sur pied un groupe de conseillers à cette fin. Les
considérations budgétaires relèvent de la compétence du Bureau, tandis que les décisions relatives au plan
de travail et au budget relèvent, elles, de la compétence de la Conférence des Parties. Après de plus
amples discussions, les Parties ont convenu de retirer cet élément du plan de travail et d’amender le projet
de décision de façon à ce que les Parties soient consultées de façon informelle avant la présentation de la
proposition de budget et de plan de travail lors des futures Conférences des Parties. Une Partie a souligné
que toute proposition de décision présentée à la Conférence des Parties devait s’accompagner d’une
évaluation des implications financières et budgétaires.
143. Une stratégie média et communication chiffrée et plus détaillée devra être préparée en vue de la
prochaine Conférence des Parties. Ces dernières ont demandé à ce que davantage d’informations soient
fournies sur les circonstances dans lesquelles les agences de communication externes sont engagées, ainsi
que sur la composition et les fonctions de l’« espace presse de l’Organisation des Nations Unies sur la
lutte antitabac ». Le Chef du Secrétariat de la Convention leur a expliqué qu’en l’absence de mandat
spécifique confié par la Conférence des Parties, le Secrétariat n’était pas en mesure de faire une promotion
suffisante du traité et de ses dispositions et avait des difficultés à concurrencer les campagnes marketing et
d’information à grande échelle menées par l’industrie du tabac. Si le Secrétariat de l’OMS fournit un
appui technique (impression de documents et de publications par exemple), la Convention-cadre est un
organisme hébergé et doit en conséquence financer ses propres campagnes d’information. Les agences
externes ne sont utilisées que de manière ponctuelle pour promouvoir certains événements particuliers, de
la même façon que l’OMS a recours à de telles agences pour certaines campagnes comme la Journée
mondiale sans tabac. D’autres informations sur ces campagnes peuvent être fournies à la demande de la
Commission. L’« espace presse » a été mis en place en tant que plateforme virtuelle d’informations
pratiques, mises à jour quotidiennement et présentées sous forme d’images, d’infographies et de vidéos.
Le budget de cet « espace presse » comprend les coûts des technologies de l’information, et englobe les
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
34
aspects techniques coordonnés par le Secrétariat de la Convention, tandis que d’autres aspects seront gérés
par des agences externes.
144. Après examen approfondi de la question, les Parties ont approuvé la croissance nominale nulle des
contributions volontaires évaluées pour l’exercice 2018-2019 et convenu qu’il fallait laisser le soin au
Secrétariat de la Convention de décider de la répartition des fonds disponibles dans le plan de travail en
tenant compte des décisions de la septième session de la Conférence des Parties.
145. Le Chef du Secrétariat de la Convention a souligné que la croissance nominale nulle constituerait en
réalité une baisse des fonds disponibles, puisque le budget 2018-2019 ne concernait pas les US $ 300 000
que les Parties avaient exceptionnellement versés en 2014-2015 et 2016-2017 pour financer les frais de
déplacement des représentants de pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire de la tranche inférieure à
la septième session de la Conférence des Parties. Les postes budgétaires relatifs à l’administration
générale, au personnel et à la gestion financière ont été financés à partir des contributions volontaires
évaluées, la mobilisation de ressources extrabudgétaires à des fins d’administration et de gestion du
personnel pouvant se révéler problématique. La réduction factuelle des contributions volontaires évaluées
causée par une croissance nominale nulle aurait un impact grave sur la gestion du personnel et
l’administration. Sans ces fonds, la participation aux réunions diminuerait en raison d’une absence de
fonds dédiés aux déplacements et le quorum requis pour la Conférence des Parties risquerait par
conséquent de ne pas être atteint. Le Chef du Secrétariat de la Convention a par conséquent demandé aux
Parties si elles souhaitaient réfléchir à la possibilité de réitérer l’exception de US $ 300 000 pour le
prochain exercice biennal.
146. À la demande de la Commission B, le Secrétariat de la Convention a proposé un scénario de
croissance nominale nulle des contributions volontaires évaluées, dans lequel les fonds couvrant les frais
de déplacement des représentants de pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire de la tranche
inférieure ne seraient plus disponibles. Plusieurs Parties se sont opposées à cette proposition, qui
empêcherait plusieurs Parties d’une région donnée de participer à la Conférence des Parties ; le quorum
requis risquerait par conséquent de ne pas être atteint, et les efforts déployés par ces Parties pour mettre en
œuvre la Convention en seraient gravement affectés. Compte tenu de ces préoccupations, le scénario a été
révisé de façon à réinstaurer le financement des frais de déplacement des pays à faible revenu ou à revenu
intermédiaire de la tranche inférieure, et à réduire les coûts de dotation en personnel de US $ 200 000.
Cela suppose que les fonds destinés au recrutement d’un juriste hors classe devront essentiellement
provenir d’une source autre que les contributions volontaires évaluées. Les Parties se sont dites
préoccupées par l’absence de garantie entourant les fonds finançant un poste aussi important.
147. Le Secrétariat a obtenu du temps supplémentaire pour produire un plan de travail et un budget
révisés pour l’exercice 2018-2019 sur la base d’une croissance nominale nulle, qui a été remis aux
membres de la Commission sous forme de livre blanc. Les Parties ont manifesté leur soutien au plan de
travail et au budget révisés.
148. La Commission B a accepté d’approuver le projet de décision, à condition toutefois de pouvoir
réexaminer le projet de budget et de plan de travail suite aux éventuelles implications financières et
budgétaires des décisions de la Commission A. Le Secrétariat a été prié de procéder aux modifications
nécessaires afin de finaliser le plan de travail et le budget provisoires conformément aux débats et
décisions prises au sein des deux Commissions.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
35
149. La Commission B a transmis le projet de décision, qui figure dans le deuxième rapport de la
Commission B (document FCTC/COP/7/B/R/2), à la Conférence des Parties. La Conférence des Parties a
adopté la décision FCTC/COP7(24) à sa cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016, étant entendu
que le Secrétariat adapterait le plan de travail en fonction des débats et décisions prises au sein des deux
Commissions.
7.5 Collecte de fonds par le Secrétariat de la Convention et collaboration
Document FCTC/COP/7/26
150. Le Secrétariat de la Convention a présenté un rapport (figurant dans le document FCTC/COP/7/26)
reflétant ses discussions avec le Bureau de la Conférence des Parties et proposant trois mécanismes
destinés à la collecte de fonds extrabudgétaires : des recettes affectées spécifiquement à la lutte antitabac,
la création d’un fonds international pour la lutte antitabac, et un dialogue sur le financement. La
Conférence des Parties a été invitée à prendre note du projet de politique relative à la collecte de fonds
élaboré par le Secrétariat de la Convention et figurant en annexe du document, et à fournir des indications
supplémentaires.
151. Les Parties ont insisté sur la nécessité de se concentrer sur les activités de collecte de fonds les plus
à même de produire des résultats. Un rapport sur les activités de collecte de fonds doit être annexé à
chaque plan de travail et budget biennal. Certains ont recommandé que le Secrétariat de la Convention axe
sa stratégie de collecte de fonds sur le budget et le plan de travail de la Conférence des Parties, tandis que
d’autres l’ont encouragé à jouer un rôle accru dans la collecte de fonds à l’échelle nationale. Concernant le
premier mécanisme décrit dans le rapport, plusieurs Parties ont rappelé que les pays prenaient des
décisions souveraines concernant l’utilisation des recettes et que la Conférence des Parties avait déjà traité
cette question au cours de l’élaboration des directives pour l’application de l’article 6. L’idée d’envisager
la création d’un fonds international financé à l’aide de contributions volontaires avait également été
abordée précédemment, et la viabilité, la pérennité et la rentabilité d’une telle proposition devaient être
étudiées. Les Parties ont manifesté leur soutien à la mise en place d’un dialogue sur le financement, à
condition que les synergies avec les efforts déployés par l’OMS en matière de collecte de fonds soient
optimisées. Elles ont appelé au lancement prochain de travaux préparatoires dans le but de lever des fonds
à utiliser au cours de la période 2017-2018. Un tel dialogue pourrait également servir à sensibiliser les
donateurs. En réponse à la suggestion d’une Partie, le Chef du Secrétariat de la Convention a expliqué
qu’il convenait de faire la distinction entre un dialogue sur le financement de la Convention-cadre de
l’OMS et le dialogue sur le financement de l’OMS. Le Secrétariat de la Convention a des besoins bien
particuliers qui ne seront pas nécessairement satisfaits en se joignant au dialogue sur le financement de
l’OMS, même si cette option peut être envisagée.
152. Si l’initiative du Secrétariat visant à élaborer un projet de stratégie relative à la collecte de fonds a
été saluée, les Parties ont toutefois remarqué que le Cadre de collaboration avec les acteurs non étatiques
(FENSA) de l’OMS avait désormais été adopté, le Secrétariat de la Convention étant tenu, en sa qualité
d’organisme hébergé, d’en respecter les dispositions. Remarquant que le projet de stratégie avait été
rédigé avant l’approbation du FENSA, les Parties ont demandé à ce qu’il soit simplifié de façon à
n’inclure que les éléments spécifiques à la Convention et non couverts par le FENSA, et qu’il soit
considéré comme une stratégie plutôt que comme une politique.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
36
153. La Commission B a examiné et approuvé le projet révisé de décision, qui a ensuite été soumis à
l’approbation de la Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la
Commission B (document FCTC/COP/7/B/R/2). La Conférence des Parties a adopté la
décision FCTC/COP7(25) à sa cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
7.6 Processus et méthode d’évaluation des performances des chefs du Secrétariat de la
Convention actuel et futurs : rapport du Bureau de la Conférence des Parties
Document FCTC/COP/7/27
154. Dans sa décision FCTC/COP6(22), à sa sixième session, la Conférence des Parties a chargé le
Bureau d’émettre des propositions sur le processus et la méthode d’évaluation des performances du Chef
du Secrétariat de la Convention actuel et de ses successeurs. La Conférence des Parties a été invitée à
examiner le projet de décision du Bureau figurant en annexe du document FCTC/COP/7/27.
155. Après examen de la question en séance restreinte lors de sa troisième réunion, la Commission B a
approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la Conférence des Parties pour
adoption et qui figure dans le premier rapport de la Commission B (document FCTC/COP/7/B/R/1). La
Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(15) à sa cinquième séance plénière, le
12 novembre 2016.
7.7 Examen de l’accréditation des organisations non gouvernementales en qualité
d’observateur à la Conférence des Parties
Document FCTC/COP/7/28
156. Dans sa décision FCTC/COP5(22), à sa cinquième session, la Conférence des Parties a adopté le
processus décrit dans le document FCTC/COP/5/27 en vue de l’examen futur de l’accréditation des
organisations non gouvernementales en qualité d’observateurs, conformément à l’article 31.3 du
Règlement intérieur. Lors de sa sixième session, par décision FCTC/COP6(23), elle s’est mise d’accord
sur un questionnaire standard à utiliser lors de cet examen.
157. Sur les 20 ONG accréditées, 19 ont répondu à la demande de remise de rapports du Secrétariat de la
Convention. Ces informations ont été étudiées par le Bureau de la Conférence des Parties, qui a formulé
des propositions à l’intention de la Conférence des Parties, comme le montre le
document FCTC/COP/7/28, qui recommande le maintien du statut d’observateur pour 17 ONG et la
suspension de ce statut pour trois autres.
158. La Commission B a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le deuxième rapport de la Commission B
(document FCTC/COP/7/B/R/2). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(16) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
7.8 Examen de l’accréditation des organisations intergouvernementales dotées du statut
d’observateur auprès de la Conférence des Parties
Document FCTC/COP/7/29
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
37
159. Le Bureau de la Conférence des Parties et le Secrétariat de la Convention ont examiné les questions
relatives à l’accréditation des organisations intergouvernementales (OIG) ayant le statut d’observateur,
comme l’explique le document FCTC/7/29, qui traite des potentiels conflits d’intérêts et liens entre
certaines OIG et l’industrie du tabac. Vingt-deux OIG ont été accréditées en qualité d’observateurs lors
des précédentes sessions de la Conférence des Parties sans aucun processus de demande, et huit autres ont
déposé un dossier en vue de leur accréditation. Compte tenu de l’absence de procédure formelle d’examen
de l’accréditation des OIG en qualité d’observateurs, la Conférence des Parties a été invitée à adopter le
projet de décision proposé à l’annexe 1 et le questionnaire figurant à l’annexe 2 dudit document.
160. Les Parties ont convenu que le processus d’examen devait être mené à titre exceptionnel dans le
premier cas. Le paragraphe 1(a) du projet de décision doit donc être amendé en conséquence, et une
phrase doit être ajoutée à la fin du paragraphe 1(b), invitant la Conférence des Parties à décider si elle
souhaite ou non renouveler l’enquête à l’avenir, et à quelle fréquence. Le paragraphe 2 devrait ainsi
commencer par « inviter toutes les OIG (…) » et se conclure sur « (…) conformément à leur règlement
intérieur et aux procédures établies ». Le paragraphe 3 devrait être supprimé. Les conditions à remplir
pour les OIG ne doivent pas être trop strictes et doivent être revues en lien avec l’enquête.
161. Un représentant de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) a fait une courte déclaration
réitérant sa position d’organisation partenaire et précisant la nature spécifique du rôle et des
responsabilités des douanes. L’industrie du tabac continue de faire partie du commerce légal et ne peut par
conséquent être exclue des régimes douaniers. Les plus hautes instances décisionnelles de l’OMC ont
toutefois décidé que l’Organisation ne pouvait accepter de fonds provenant d’entreprises du secteur du
tabac ni mener d’opérations dirigées par d’autres agences internationales susceptibles d’être financées par
de telles entreprises.
162. La Commission B a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le premier rapport de la Commission B
(document FCTC/COP/7/B/R/1(Corr.1)). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(17)
à sa cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
7.9 Assurer une transparence maximale des délégations des Parties, des organisations
intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des groupes de la
société civile présents lors des sessions de la Conférence des Parties et des réunions de
ses organes subsidiaires
Document FCTC/COP/7/30
163. Conformément au mandat qui lui a été conféré par la sixième session de la Conférence des Parties,
le Bureau a débattu, lors de ses deuxième et troisième réunions, des mesures visant à maximiser la
transparence des délégations à la Conférence des Parties et d’autres organes subsidiaires, et a présenté des
recommandations pour examen par la Conférence des Parties dans le document FCTC/COP/7/30. La
Conférence des Parties a été invitée à prendre note du rapport et à fournir des indications supplémentaires.
164. Une Partie a soumis un projet de décision qui a été diffusé le 11 novembre 2016, puis a présenté une
version révisée le lendemain au moment de l’examen de cette question. Après avoir invoqué l’article 33
du Règlement intérieur de la Conférence des Parties, qui prévoit que du temps supplémentaire soit alloué
pour examiner un projet de décision amendé, les Parties ont accepté d’examiner le premier projet diffusé
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
38
le 11 novembre 2016. Plusieurs Parties ont déclaré qu’il était regrettable qu’un projet de décision relatif à
une question aussi importante soit soumis si tardivement, ne donnant pas suffisamment de temps aux
consultations.
165. Si les efforts déployés pour améliorer la transparence de la Conférence des Parties sont louables, les
États jouissent, conformément au droit international, du droit souverain de désigner leurs représentants
aux réunions internationales. Plusieurs Parties se sont dites particulièrement préoccupées par la remise en
cause de la souveraineté nationale que représenterait la possibilité pour le Secrétariat, le Bureau ou la
Conférence des Parties d’interdire à certains délégués de participer aux réunions de la Conférence des
Parties. Aucune autre organisation internationale n’a demandé aux délégations nationales de soumettre
une déclaration d’intérêts, et l’imposition de restrictions à la participation violerait non seulement la
Charte des Nations Unies, mais également le principe de bonne foi ayant incité les États à devenir Parties
à la Convention. La volonté des États de mettre en œuvre la Convention qu’ils ont délibérément ratifiée ne
doit pas être remise en question.
166. Cela dit, et conformément aux directives relatives à l’article 5.3, certains représentants ont avancé
que les intérêts de l’industrie du tabac et ceux de la santé publique divergent grandement, et il est par
conséquent fondamental que les représentants de l’industrie du tabac ne puissent pas participer aux
réunions de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. Dès lors, même s’il n’existe aucun
précédent en matière de déclarations d’intérêts préalables à la participation des représentants nationaux
aux réunions, il convient de signaler qu’aucune autre réunion internationale n’a jamais non plus été
systématiquement sapée par une industrie donnée. Certaines Parties estiment donc que le contrôle des
pouvoirs des délégués avant la Conférence des Parties ne constitue pas une violation de la souveraineté
des États : les Parties ont toujours le droit de nommer leurs représentants, et n’ont aucune raison de
s’inquiéter s’ils n’ont rien à cacher. Le Secrétariat et le Bureau de la Conférence des Parties peuvent se
réserver le droit de veiller à ce qu’aucun participant à la réunion de la Conférence des Parties ne soit affilié
à l’industrie du tabac. Quatre délégations (Brésil, Équateur, Panama et Uruguay) ont soumis leur
déclaration d’intérêts avant de participer à la septième session de la Conférence des Parties. Les
déclarations d’intérêts ne doivent pas se limiter aux délégations des Parties, mais doivent concerner
également le public et les médias, les États ayant le statut d’observateurs et non de Parties, ainsi que les
observateurs issus d’OIG et d’ONG. Elles doivent être présentées suffisamment tôt pour permettre au
Secrétariat d’effectuer toutes les vérifications préalables nécessaires. Tout conflit d’intérêts doit être
identifié et rendu public, afin d’être exposé au grand jour et soumis à des sanctions sociales. Il convient de
rappeler leurs obligations aux Parties dans leurs lettres d’invitation à la Conférence. La déclaration
d’intérêts doit faire l’objet d’un document formel distinct.
167. Toute modification de la procédure de soumission des pouvoirs doit être dûment introduite dans le
Règlement intérieur de la Conférence des Parties. Une Partie a demandé à ce qu’une conférence de presse
soit organisée à la fin de la présente Conférence des Parties.
168. Un groupe de rédaction a été créé pour rechercher un consensus sur cette question. Après des
discussions approfondies, le président du groupe de rédaction a indiqué qu’aucun consensus n’avait été
trouvé sur aucun des points de la décision.
169. La Conférence des Parties a décidé, lors de sa cinquième réunion plénière le 12 novembre 2016, de
remettre l’examen de cette question à l’ordre du jour de la huitième session de la Conférence des Parties
en vue d’un examen plus approfondi.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
39
170. L’Uruguay a exprimé son regret quant au fait qu’aucune décision n’ait été prise sur une question
aussi importante.
7.10 Amendements au Règlement intérieur de la Conférence des Parties à la Convention-
cadre de l’OMS
Document FCTC/COP/7/31
171. La sixième session de la Conférence des Parties a chargé le Bureau de réviser et clarifier le
Règlement intérieur. La Conférence des Parties a été invitée à envisager l’adoption des amendements
proposés par le Bureau, tels que figurant en annexe du document FCTC/COP/7/31.
172. Lors de l’étude du document par la Commission B, une Partie a exprimé des réserves concernant la
proposition d’ajout d’un nouvel article 24 (quinquies) relatif aux commissions de la Conférence des
Parties, avançant qu’il n’était pas conseillé de fonder des règles de procédure sur des pratiques
insatisfaisantes et suggérant qu’elles demeurent telles quelles sont jusqu’à la tenue d’un débat sur la façon
d’améliorer leur fonctionnement. La session actuelle de la Conférence des Parties a été marquée par de
multiples cas de non-respect des articles 33 et 59 et la création simultanée de nombreux groupes de
rédaction ; or, les contraintes de temps qui en ont découlé ont compromis les efforts pour atteindre le
consensus. Le Conseiller juridique principal a expliqué que le nouvel article proposé était basé sur ceux
utilisés dans le cadre de l’Assemblée mondiale de la Santé, qui avait également créé deux commissions
pour l’aider dans son travail, et qu’il reflétait les pratiques établies de la Conférence des Parties.
173. Étant entendu que le Règlement intérieur peut être amendé par la Conférence des Parties à tout
moment, les Parties ont accepté d’ajouter un nouvel article 24 (quinquies), à condition que le sous-
paragraphe 7 correspondant soit amendé comme suit : « La procédure régissant la conduite des débats et le
vote par les commissions se conforme mutatis mutandis aux articles relatifs à la conduite des débats et au
vote en réunions plénières. » Les Parties ont également accepté d’amender les articles 1, 2.10, 4.5, 5, 21,
24.1, 60, 62, 63 et 64, sous réserve de quelques révisions.
174. Il a été suggéré que le Bureau organise une réunion intersessions, possiblement à Genève, pour
aborder les points suivants : (a) rationaliser le nombre de points à l’ordre du jour des sessions de la
Conférence des Parties ; (b) demander à ce que l’ensemble des projets de décisions soient diffusés dans
toutes les langues en amont d’une session ; (c) limiter le nombre de groupes de rédaction pouvant être
établis simultanément ; et (d) préciser le rôle joué par les présidents des commissions pour aider les Parties
à atteindre un consensus.
175. La Commission B a recommandé que la Conférence des Parties adopte les amendements au
Règlement intérieur proposés par le Bureau et tels que révisés.
176. La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(28) à sa cinquième séance plénière, le
12 novembre 2016.
7.11 Renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et l’Assemblée mondiale
de la Santé
Document FCTC/COP/7/32
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
40
177. Le document FCTC/COP/7/32 aborde les points suivants : mise à jour concernant l’inscription de la
mise en œuvre de la Convention à l’ordre du jour de l’Assemblée mondiale de la Santé ; explication du
besoin de renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et l’Assemblée ; présentation aux
Parties des propositions de l’Assemblée concernant le partage des rapports. La Conférence des Parties a
été invitée à prendre acte du document FCTC/COP/7/32 et à fournir des orientations supplémentaires.
178. Les Parties se sont montrées très favorables aux mesures de renforcement des synergies entre la
Conférence des Parties et l’Assemblée mondiale de la Santé, l’occasion d’encourager la tenue de débats
politiques de haut niveau sur les questions relatives à la lutte antitabac. La mise en œuvre de la
Convention contribue de manière essentielle à la réussite des objectifs du Cadre de suivi mondial pour les
maladies non transmissibles et des objectifs de développement durable. Le soutien de l’OMS est donc
indispensable, en particulier à l’échelle régionale. Un système de notification mutuelle entre la Conférence
des Parties et l’Assemblée mondiale de la Santé améliorerait la visibilité de la Convention. Les mandats
respectifs de la Conférence des Parties et de l’Assemblée mondiale de la Santé doivent être respectés, en
particulier le droit de décision exclusif dont jouit la Conférence quant à la mise en œuvre de la
Convention.
179. La Commission B a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le premier rapport de la Commission B
(document FCTC/COP/7/B/R/1). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(18) à sa
cinquième séance plénière le 12 novembre 2016.
7.12 Relations entre le Secrétariat de la Convention et d’autres entités internationales :
statut d’observateur
Document FCTC/COP/7/33
180. Le Bureau de la Conférence des Parties a conclu que l’accréditation par le Secrétariat de la
Convention d’entités internationales dont les domaines de travail font double emploi pouvait se révéler
une méthode efficace pour renforcer la coopération. La Conférence des Parties a été invitée à prendre note
du document FCTC/COP/7/33 et à examiner le projet de décision figurant à l’annexe 2, qui liste
12 organisations gouvernementales internationales auprès desquelles le Secrétariat pourrait déposer sa
candidature au statut d’observateur au sein de leurs instances dirigeantes.
181. Les Parties ont manifesté leur soutien en faveur de la proposition visant à solliciter le statut
d’observateur auprès des instances dirigeantes des 12 organisations, qui leur semble être un excellent
moyen de promouvoir la coopération et de favoriser une approche multisectorielle à la lutte antitabac, à
condition qu’il n’y ait aucune conséquence financière pour le Secrétariat de la Convention. Les
organisations octroieront probablement le statut d’observateur au Secrétariat sous réserve de réciprocité. Il
convient de garder à l’esprit à tout moment l’article 5.3 de la Convention, certaines des organisations
internationales figurant sur la liste pouvant entretenir des liens avec l’industrie du tabac. Une Partie s’est
interrogée sur le fait de savoir si l’OMS bénéficiait déjà du statut d’observateur auprès des instances
dirigeantes des organisations concernées, et s’il était possible d’en tirer parti le cas échéant. Les Parties
ont convenu que le Secrétariat de la Convention devait être autorisé à déposer les candidatures au statut
d’observateur selon qu’il convient et conformément aux directives du Bureau, plutôt que de simplement
entamer des discussions et solliciter la Conférence des Parties pour consultation future, ce qui pourrait
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
41
retarder le processus. La liste ne devrait pas être exhaustive, le Secrétariat pouvant souhaiter déposer une
candidature auprès d’autres organisations à l’avenir.
182. Le Chef du Secrétariat de la Convention a précisé que l’obtention du statut d’observateur et la
participation aux réunions n’entraîneraient pas de dépenses supplémentaires. Si l’OMS jouit déjà du statut
d’observateur auprès des instances dirigeantes de ces organisations, son mandat très large ne lui permet
pas toujours d’aborder la question de la lutte antitabac. La participation du Secrétariat de la Convention
offrirait une excellente opportunité de promouvoir le programme de lutte antitabac et de favoriser la
coopération. L’obtention du statut d’observateur permettrait au Secrétariat de la Convention de rester
informé sur le travail de ces organisations et de se tenir au courant de leurs activités.
183. La Commission B a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le premier rapport de la Commission B
(document FCTC/COP/7/B/R/1). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(19) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
7.13 Arrangements relatifs à l’hébergement conclus entre le Secrétariat de la Convention
et l’OMS
Document FCTC/COP/7/34
184. Le rapport figurant dans le document FCTC/COP/7/34, élaboré à la demande du Bureau de la
Conférence des Parties, décrit le contexte et le cadre institutionnel de l’hébergement du Secrétariat de la
Convention au siège de l’OMS et formule plusieurs recommandations concernant la conclusion d’un futur
arrangement relatif à l’hébergement. La Conférence des Parties a été invitée à envisager de charger son
Bureau de superviser la préparation du projet d’arrangement relatif à l’hébergement.
185. En réponse aux questions soulevées par les Parties, le Chef du Secrétariat de la Convention a
précisé que la Convention-cadre de l’OMS avait le statut d’entité hébergée par l’OMS, et qu’en tant que
telle, les secrétariats de la Convention et de l’OMS entretenaient des liens étroits. La Convention-cadre de
l’OMS est unique dans la mesure où il s’agit d’une organisation de traité et que le Chef du Secrétariat de
la Convention rend des comptes à la fois au Directeur général de l’OMS et à la Conférence des Parties.
Conformément au règlement financier de l’OMS, des frais couvrant les dépenses d’appui aux programmes
ont été prélevés au taux de 13 % sur tous les fonds reçus par la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac, sous la forme de contributions volontaires évaluées mais également de ressources
extrabudgétaires. Ce montant a été utilisé pour financer l’appui juridique et administratif dans des
domaines tels que la gestion des contrats, la comptabilité et les services financiers, les ressources
humaines et les infrastructures (bureaux, services, sécurité, etc.).
186. Les Parties ont approuvé les principaux éléments du futur arrangement relatif à l’hébergement
comme le document le prévoit. Elles ont plaidé pour une approche pragmatique fondée sur les dispositions
relatives aux partenariats hébergés, afin de garantir que l’arrangement profite à la fois au Secrétariat de la
Convention et plus généralement à l’OMS, optimisant ainsi l’efficacité et l’efficience des efforts déployés
pour appuyer la mise en œuvre de la Convention, y compris par une meilleure collaboration technique et
administrative. Les arrangements relatifs à l’hébergement constituent une question administrative interne
ne relevant pas, en temps normal, de la compétence des instances dirigeantes des organisations. Afin de
garantir transparence et redevabilité, le Canada a demandé à ce que l’accord d’hébergement conclu avec
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
42
l’OMS contienne une clause sur la gestion et la redevabilité financières prévoyant la remise à la
Conférence des Parties d’états financiers et de rapports d’audit distincts conformément au Règlement
financier et aux Règles de gestion financière de l’OMS.
187. La Commission B a recommandé que la Conférence des Parties charge le Bureau, d’une part, de
superviser et guider la préparation du projet d’arrangement relatif à l’hébergement entre le Secrétariat de
la Convention et l’OMS et, d’autre part, d’accompagner le processus jusqu’à sa conclusion.
188. La Commission B a approuvé le projet de décision, qui a ensuite été soumis à l’approbation de la
Conférence des Parties pour adoption et qui figure dans le premier rapport de la Commission B
(document FCTC/COP/7/B/R/1). La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(20) à sa
cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
8. DATE ET LIEU DE LA HUITIÈME SESSION ORDINAIRE DE LA
CONFÉRENCE DES PARTIES
Document FCTC/COP/7/35
189. La Conférence des Parties a dû examiner une proposition (figurant dans le
document FCTC/COP/7/35) portant sur l’organisation de sa huitième session au cours du dernier
trimestre 2018 au siège du Secrétariat de la Convention, à Genève, conformément aux articles 3 et 4 de
son Règlement intérieur.
190. La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(31) à sa cinquième séance plénière, le
12 novembre 2016, reflétant ainsi l’accord susmentionné.
9. ÉLECTION DU PRÉSIDENT ET DES VICE-PRÉSIDENTS DE LA CONFÉRENCE
DES PARTIES À LA CONVENTION-CADRE DE L’OMS
Document FCTC/COP/7/36
191. La Conférence des Parties a élu les membres suivants pour siéger au Bureau de la Conférence des
Parties pour la période allant de la fin de la septième session à la fin de la huitième session :
Président : M. Chandra Kishore Mishra (Inde)
Vice-présidents : Dr Reina Roa (Panama)
M. Cedric Alependava (Îles Salomon)
Dr Vinyo Kodzo Kumako (Togo)
Dr Jawad Al-Lawati (Oman)
M. Kari Paaso (Finlande)
192. La Conférence des Parties a également décidé que le Dr Vinyo Kodzo Kumako exercerait les
fonctions de Rapporteur.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
43
193. Conformément à l’article 24.2 du Règlement intérieur de la Conférence des Parties, il a été procédé
à un tirage au sort pour déterminer l’ordre dans lequel les vice-présidents seront appelés à remplacer le
président le cas échéant. Un tirage au sort a également eu lieu pour déterminer quel vice-président
exercerait les fonctions de rapporteur. La liste des vice-présidents ci-dessus reflète l’ordre donné par le
tirage au sort.
194. La Conférence des Parties a adopté la décision FCTC/COP7(30) à sa cinquième séance plénière, le
12 novembre 2016.
10. ADOPTION DU RAPPORT PROVISOIRE DE LA SEPTIÈME SESSION DE LA
CONFÉRENCE DES PARTIES
Document FCTC/COP/7/37
195. Le rapport provisoire présenté à la Conférence contenait une synthèse des procédures et conclusions
relatives à chaque point à l’ordre du jour en date du jeudi 10 novembre 2016. Un livre blanc contenant une
synthèse des procédures à jour en date du vendredi 11 novembre après-midi a été diffusé dans la salle de
conférence. Il était prévu que les procédures restantes soient intégrées à une version finale révisée du
rapport provisoire, à laquelle seraient annexées toutes les décisions adoptées par la septième session de la
Conférence des Parties. Le rapport provisoire complet allait être mis à la disposition des Parties pour
d’éventuelles corrections, pendant une période de 15 jours suivant la Conférence des Parties,
conformément à l’article 62 du Règlement intérieur.
196. Lors de sa cinquième réunion plénière, le 12 novembre 2016, la Conférence des Parties a adopté le
rapport, sous réserve de sa finalisation par le Secrétariat de la Convention, y compris l’ajout de toute
correction apportée par les Parties dans le délai de 15 jours prévu à cet effet.
11. CLÔTURE DE LA SESSION
197. La délégation de l’Inde a présenté un projet de Déclaration de Delhi, qui attire l’attention sur la
nécessité de prévenir l’ingérence de l’industrie du tabac dans les efforts menés à tous les niveaux pour
mettre en œuvre la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ; cela peut prendre la forme de
mesures législatives et réglementaires visant à informer les ministères autres que celui de la santé de leurs
obligations en vertu de l’article 5.3 de la Convention. La Déclaration de Delhi souligne par ailleurs
l’importance de promouvoir des moyens de subsistance de remplacement pour les cultivateurs de tabac, de
feuilles de tendu et de feuilles de cigare, ainsi que pour les travailleurs de ce secteur, en réponse à la
réduction progressive escomptée de la consommation mondiale de tabac. Par ailleurs, la déclaration invite
les Parties à mener des efforts concrets pour la réalisation de la cible 3.a des objectifs de développement
durable et le renforcement de la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, et prie à cette fin le
Secrétariat de la Convention de coordonner les efforts de soutien envers les Parties, en collaboration avec
l’OMS et d’autres organisations intergouvernementales, et à faire tous les efforts nécessaires pour
promouvoir les cibles connexes relatives notamment à l’égalité des sexes et à la réduction des inégalités ;
198. La Conférence des Parties a adopté la Déclaration de Delhi en tant que décision FCTC/COP7(29) à
sa cinquième séance plénière, le 12 novembre 2016.
199. Un représentant a fait une déclaration finale, manifestant son inquiétude concernant la décision
d’inscrire des procédures qui n’ont pas porté leurs fruits au cours de cette Conférence des Parties,
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
44
mentionnant pour illustrer ses dires les groupes de rédaction. Il aurait été préférable d’effectuer un examen
plus exhaustif du Règlement intérieur avant d’adopter les amendements s’y rapportant. Son pays a
toutefois accepté l’amendement afin de faire preuve d’un esprit constructif.
200. Après les remerciements d’usage, le Président a déclaré close la septième session de la Conférence
des Parties.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
45
ANNEXE 1
ORDRE DU JOUR
1. Ouverture de la session
1.1. Adoption de l’ordre du jour et organisation des travaux
Documents FCTC/COP/7/1 Rev.1 et FCTC/COP/7/1 Rev.1 (annoté)
1.2. Pouvoirs des Parties
Document FCTC/COP/7/2
2. Demande du statut d’observateur à la Conférence des Parties Document FCTC/COP/7/3
3. Intervenants invités
4. Rapport sur les progrès mondiaux réalisés dans la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS, suivi d’un débat général Documents FCTC/COP/7/4 et FCTC/COP/7/DIV/3
5. Instruments d’application du traité et questions techniques
5.1. État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac
Document FCTC/COP/7/5
5.2. Évaluation de l’impact de la Convention-cadre de l’OMS : rapport du groupe d’experts
Document FCTC/COP/7/6
5.3. Application de l’article 5.3 de la Convention-cadre de l’OMS
Document FCTC/COP/7/7
5.4. Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour l’application des articles 9 et 10 de la
Convention-cadre de l’OMS « Réglementation de la composition des produits du tabac » et
« Réglementation des informations sur les produits du tabac à communiquer » : rapport du
groupe de travail et rapport de l’OMS
Documents FCTC/COP/7/8 ; FCTC/COP/7/9 ; FCTC/COP/7/INF.DOC/1
5.5. Lutte contre les produits apparus récemment dans le monde
5.5.1 Lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau : rapport de l’OMS
Document FCTC/COP/7/10
5.5.2 Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques ne contenant pas de
nicotine : rapport de l’OMS
Document FCTC/COP/7/7
5.6. Activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables (en relation avec
les articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac)
Document FCTC/COP/7/7
5.7. Application de l’article 19 de la Convention-cadre de l’OMS : « Responsabilité » : rapport du
groupe d’experts
Document FCTC/COP/7/13
5.8. Prise en compte des risques sexospécifiques lors de l’élaboration des stratégies de lutte
antitabac (point proposé par une Partie)
Document FCTC/COP/7/14
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
46
5.9. Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage : représentation du tabac dans les
médias du divertissement (point proposé par une Partie)
Document FCTC/COP/7/38
6. Notification, aide à la mise en œuvre et coopération internationale
6.1. Dispositifs de notification au titre de la Convention-cadre de l’OMS : rapport du groupe
d’experts
Document FCTC/COP/7/15
6.2. Coopération internationale pour la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, incluant
la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, les cibles
mondiales liées aux maladies non transmissibles et les droits de l’homme
Document FCTC/COP/7/16
6.3. Coopération Sud-Sud et coopération triangulaire
Document FCTC/COP/7/17
6.4. Mesures durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS :
rapport du groupe de travail
Document FCTC/COP/7/18
6.5. Ressources financières et mécanismes d’assistance
Document FCTC/COP/7/19
6.6. Questions liées à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS et règlement des
différends concernant la mise en œuvre ou l’application de la Convention
Document FCTC/COP/7/20
6.7. Questions relatives au commerce et à l’investissement, accords compris, et problèmes
juridiques en relation avec la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS
Document FCTC/COP/7/21
7. Questions budgétaires et institutionnelles
7.1. Rapport sur l’exécution du plan de travail et du budget 2014-2015
Document FCTC/COP/7/22
7.2. Rapport intérimaire sur l’exécution du plan de travail et du budget 2016-2017
Document FCTC/COP/7/23
7.3. Paiement des contributions volontaires évaluées et mesures visant à réduire le nombre de
Parties ayant des arriérés de contributions
Document FCTC/COP/7/24
7.4. Projet de plan de travail et de budget pour l’exercice 2018-2019
Documents FCTC/COP/7/25 ; FCTC/COP/7/INF.DOC./2
7.5. Collecte de fonds par le Secrétariat de la Convention et collaboration
Document FCTC/COP/7/26
7.6. Processus et méthode d’évaluation des performances des chefs du Secrétariat de la
Convention actuel et futurs : rapport du Bureau de la Conférence des Parties
Document FCTC/COP/7/27
7.7. Examen de l’accréditation des organisations non gouvernementales en qualité d’observateur à
la Conférence des Parties
Document FCTC/COP/7/28
7.8. Examen de l’accréditation des organisations intergouvernementales dotées du statut
d’observateur auprès de la Conférence des Parties
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
47
Document FCTC/COP/7/29
7.9. Assurer une transparence maximale des délégations des Parties, des organisations
intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des groupes de la société
civile présents lors des sessions de la Conférence des Parties et des réunions de ses organes
subsidiaires
Document FCTC/COP/7/30
7.10. Amendements au Règlement intérieur de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de
l’OMS
Document FCTC/COP/7/31
7.11. Renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et l’Assemblée mondiale de la
Santé
Document FCTC/COP/7/32
7.12. Relations entre le Secrétariat de la Convention et d’autres entités internationales : statut
d’observateur
Document FCTC/COP/7/33
7.13. Arrangements relatifs à l’hébergement conclus entre le Secrétariat de la Convention et l’OMS
Document FCTC/COP/7/34
8. Date et lieu de la huitième session ordinaire de la Conférence des Parties Document FCTC/COP/7/35
9. Élection du président et des vice-présidents de la Conférence des Parties Document FCTC/COP/7/36
10. Adoption du rapport provisoire de la septième session de la Conférence des Parties Document FCTC/COP/7/37
11. Clôture de la session
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
48
ANNEXE 2 LISTE DES DOCUMENTS
FCTC/COP/7/1 Rev.1 Ordre du jour provisoire
FCTC/COP/7/1 Rev.1 (annoté) Ordre du jour provisoire (annoté)
FCTC/COP/7/2 Rapport sur la vérification des pouvoirs
FCTC/COP/7/3 Demande du statut d’observateur à la Conférence des Parties
FCTC/COP/7/4 Progrès mondiaux réalisés dans la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
FCTC/COP/7/5 État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce
illicite des produits du tabac
FCTC/COP/7/6 Évaluation de l’impact de la Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP/7/7 Application de l’article 5.3 de la Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP/7/8 Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour
l’application des articles 9 et 10 de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac
FCTC/COP/7/9 Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour
l’application des articles 9 et 10 de la Convention-cadre de
l’OMS
FCTC/COP/7/10 Lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau
FCTC/COP/7/11 Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques
ne contenant pas de nicotine
FCTC/COP/7/12 Activités de remplacement de la culture du tabac
économiquement viables (en relation avec les articles 17 et 18 de
la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac)
FCTC/COP/7/13 Application de l’article 19 de la Convention-cadre de l’OMS :
« Responsabilité »
FCTC/COP/7/14 Prise en compte des risques sexospécifiques lors de l’élaboration
des stratégies de lutte antitabac
FCTC/COP/7/15 Dispositifs de notification au titre de la Convention-cadre de
l’OMS
FCTC/COP/7/16 Coopération internationale pour la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, incluant la
mise en œuvre du Programme de développement durable à
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
49
l’horizon 2030, les cibles mondiales liées aux maladies non
transmissibles et les droits de l’homme
FCTC/COP/7/17 Coopération Sud-Sud et coopération triangulaire
FCTC/COP/7/18 Mesures durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP/7/19 Ressources financières et mécanismes d’assistance
FCTC/COP/7/20 Questions liées à la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS et règlement des différends concernant la mise en œuvre
ou l’application de la Convention
FCTC/COP/7/21 Questions relatives au commerce et à l’investissement, accords
compris, et problèmes juridiques en relation avec la mise en
œuvre de la Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP/7/22 Rapport sur l’exécution du plan de travail et du budget 2014-
2015
FCTC/COP/7/23 Rapport intérimaire sur l’exécution du plan de travail et du
budget 2016-2017
FCTC/COP/7/24 Paiement des contributions volontaires évaluées et mesures visant
à réduire le nombre de Parties ayant des arriérés de contributions
FCTC/COP/7/25 Projet de plan de travail et de budget pour l’exercice 2018-2019
FCTC/COP/7/26 Collecte de fonds par le Secrétariat de la Convention et
collaboration
FCTC/COP/7/27 Processus et méthode d’évaluation des performances des Chefs
du Secrétariat de la Convention actuel et futurs
FCTC/COP/7/28 Examen de l’accréditation des organisations non
gouvernementales en qualité d’observateur à la Conférence des
Parties
FCTC/COP/7/29 Examen de l’accréditation des organisations
intergouvernementales dotées du statut d’observateur auprès de la
Conférence des Parties
FCTC/COP/7/30 Assurer une transparence maximale des délégations des Parties,
des organisations intergouvernementales, des organisations non
gouvernementales et des groupes de la société civile présents lors
des sessions de la Conférence des Parties et des réunions de ses
organes subsidiaires
FCTC/COP/7/31 Amendements éventuels au Règlement intérieur de la Conférence
des Parties
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
50
FCTC/COP/7/32 Renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et
l’Assemblée mondiale de la Santé
FCTC/COP/7/33 Relations entre le Secrétariat de la Convention et d’autres entités
internationales : statut d’observateur
FCTC/COP/7/34 Arrangements relatifs à l’hébergement conclus entre le
Secrétariat de la Convention et l’OMS
FCTC/COP/7/35 Date et lieu de la huitième session ordinaire de la Conférence des
Parties
FCTC/COP/7/36 Élection du président et des cinq vice-présidents de la Conférence
des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP/7/37 Projet de rapport de la septième session de la Conférence des
Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
FCTC/COP/7/38 Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage :
représentation du tabac dans les médias du divertissement
DOCUMENTS D’INFORMATION
FCTC/COP/7/INF.DOC./1 Progrès accomplis dans la validation des méthodes d’analyse
chimique pour caractériser et doser les constituants des cigarettes
et de leurs émissions
FCTC/COP/7/INF.DOC./2 Projet de plan de travail et de budget pour l’exercice 2018-2019
FCTC/COP/7/INF.DOC./3 État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce
illicite des produits du tabac Possible mécanisme
intergouvernemental de préparation de la première Réunion des
Parties
DOCUMENTS DIVERS
FCTC/COP/7/DIV/1_Rev.1 Liste des participants
FCTC/COP/7/DIV/2_Rev.1 Guide à l’usage des participants à la Conférence des Parties
FCTC/COP/7/DIV/3 Allocution du Dr Vera Luiza da Costa e Silva, Chef du
Secrétariat de la Convention
FCTC/COP/7/DIV/4 Allocution de Shri J. P. Nadda, ministre de la Santé et de la
Protection de la Famille, gouvernement de l’Inde
FCTC/COP/7/DIV/5 Allocution du Dr Oleg Salagay, Président de la Conférence des
Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
FCTC/COP/7/DIV/6 Allocution de S.E. M. Maithripala Sirisena, président de la
République socialiste démocratique de Sri Lanka
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
51
FCTC/COP/7/DIV/7 Déclaration du Dr Margaret Chan, directrice générale de
l’Organisation mondiale de la Santé, lue par M. Derek Walton,
conseiller juridique
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
52
ANNEXE 3 ALLOCUTION DE SHRI J. P. NADDA, MINISTRE DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION
DE LA FAMILLE, GOUVERNEMENT DE L’INDE
Dr Oleg Salagay, Président de la Conférence des Parties, Dr Vera Luiza da Costa e Silva, Chef du
Secrétariat de la Convention, honorables Ministres, éminents Délégués et Participants, Membres du
Secrétariat de la Conférence des Parties, Membres de l’OMS, Observateurs à la Conférence des Parties,
Représentants de la société civile, Mesdames et Messieurs.
C’est avec un immense plaisir que je souhaite la bienvenue, au nom du gouvernement indien, aux
participants du monde entier, à l’occasion de cette septième session de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. Je suis heureux de vous annoncer que l’honorable
président de Sri Lanka, Son Excellence Maithripala Sirisena, a accepté de se joindre à nous. Je suis
convaincu que sa participation contribuera à enrichir les débats qui se tiendront tout au long de cette
conférence.
Le fait que celle-ci ait lieu en Inde représente en effet un événement historique. Je suis fier de
rappeler que l’Inde a été l’un des premiers pays à ratifier la Convention en février 2004. En 2016, c’est
donc pour nous un grand honneur que d’accueillir la septième session de la Conférence des Parties. Nous
vous remercions tous de nous donner cette chance.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Les défis auxquels est confrontée l’Inde en matière de lutte antitabac sont à la fois nombreux et
complexes. Cependant, malgré la difficulté, les investissements substantiels réalisés au titre de la mise en
œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac permettent d’améliorer progressivement la
situation.
2016 est une année décisive pour les activités de lutte antitabac en Inde. Depuis avril, nous
appliquons avec succès les mises en garde sanitaires illustrées de grand format qui couvrent 85 % de la
face principale des paquets et sont présentes sur toutes les formes de tabac.
Nous continuons à prendre d’importantes mesures en faveur de la réglementation des produits du
tabac sans fumée, et avons interdit la production, la vente, le transport et le stockage de certaines formes
de produits du tabac sans fumée en vertu de la réglementation relative à la sécurité alimentaire. Désormais,
une interdiction complète vise la fabrication et la vente de Gutka et de Pan Masala contenant du tabac ou
de la nicotine, une forme de tabac à chiquer. Récemment, la Cour suprême indienne a exigé de tous les
États et territoires de l’Union qu’ils déposent des affidavits sur le respect de l’interdiction imposée quant à
la fabrication et à la vente de Gutka et de Pan Masala contenant du tabac ou de la nicotine. En
collaboration avec le Secrétariat de la Convention, nous avons mis en place le « Pôle international de
connaissances dédié au tabac sans fumée » qui servira de base de données mondiale sur le tabac sans
fumée. L’Inde a ouvert avec succès une ligne de téléphone gratuite et des services mobiles d’aide au
sevrage tabagique dans le cadre de l’initiative « Be Healthy Be Mobile ».
À la faveur d’une loi qui a récemment fait date, la « Juvenile Justice (Care and Protection of
Children) Act » de 2015, la vente de produits du tabac à des mineurs est désormais passible d’une peine de
sept ans de travaux forcés et d’une amende de 100 000 roupies.
Le gouvernement indien joue également un rôle précurseur en réglementant la promotion de la
consommation du tabac dans les films et les programmes télévisés. Nos réglementations prévoient la
diffusion de spots d’information sanitaire, d’avertissements ou de messages antitabac dans les films
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
53
contenant des scènes de tabagisme. Nous jouons un rôle de premier plan dans ce domaine, et les films
indiens étant regardés dans le monde entier, ce message revêt une importance cruciale.
Toutefois, il nous reste encore un long chemin à parcourir, ici en Inde, mais aussi dans de nombreux
autres pays, pour éviter que cette pratique dangereuse qu’est le tabagisme ne provoque des milliers de
décès évitables. Nous avons de nombreux défis à relever. De nouveaux produits arrivent sur le marché.
Les produits existants prolifèrent à l’échelle locale et internationale, dans de nouvelles régions. Avec les
progrès réalisés dans les secteurs du transport et des technologies, le monde a rétréci et est aujourd’hui
plus interconnecté. Les produits du tabac, leur consommation et le comportement humain ne s’arrêtent pas
aux frontières physiques des pays et des Parties.
La prévalence du tabagisme, quelle que soit sa forme, reste à un niveau inacceptable. La morbidité
et la mortalité dues à la consommation de tabac sont également extrêmement élevées. Les effets néfastes
sur la santé représentent un fardeau économique difficile à porter pour les peuples et les gouvernements.
Certaines régions du monde, y compris l’Inde, comptent une multitude de produits du tabac. Ici comme
ailleurs, le tabagisme fait souvent partie du tissu socioculturel, et la consommation de certaines formes est
considérée comme « normale » dans la société. Leur contrôle et leur réglementation constituent un défi de
taille.
Nous ne pouvons le relever seuls. Outre la volonté et les ressources nationales à notre disposition,
nous avons également besoin de l’appui d’une collaboration internationale afin d’alléger le fardeau
croissant des coûts sanitaires, sociaux et économiques du tabac.
À l’heure actuelle, l’Inde et d’autres pays en développement en Asie du Sud-Est, en Afrique et en
Amérique latine supportent une double charge : d’une part, celle de maladies infectieuses telles que le
paludisme et la tuberculose et les nouvelles menaces sanitaires comme le virus Zika et la dengue, et
d’autre part, celle de maladies non transmissibles telles que le cancer, les pathologies cardiovasculaires, le
diabète, etc. Tous les pays se mobilisent et œuvrent de concert pour renforcer leurs systèmes de santé afin
de faire face à ces défis. Pour cela, nous devons adopter des mesures multisectorielles, de même que des
approches intégrées au niveau des programmes de santé et des objectifs sanitaires.
La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac est notre instrument le plus puissant pour
enrayer les maladies non transmissibles émergentes. Celles-ci ne peuvent pas être combattues par la seule
construction de nouveaux hôpitaux et instituts du cancer, et la seule formation de nouveaux médecins et
professionnels de santé. Nous devons prévenir les facteurs de risque, en premier lieu le tabac, car ils sont
les précurseurs des maladies de demain.
Le gouvernement indien en a plus que jamais conscience. Dans le cadre des objectifs de
développement durable pour l’après-2015, nous sommes déterminés à renforcer les programmes et
interventions de lutte contre les maladies non transmissibles, de même que la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
En 2013, l’Inde est devenue le premier pays à adopter des cibles volontaires nationales pour la
prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles. Plus tôt cette année, nous avons publié un plan
d’action multisectoriel en vue d’atteindre ces cibles d’ici à 2025. Nous avons également lancé le deuxième
volet de l’Enquête mondiale sur le tabagisme chez les adultes, dont les résultats devraient être disponibles
avant la fin de l’année ou au début de l’année prochaine.
L’Inde compte actuellement près de 275 millions de consommateurs de tabac. Chaque année, le
tabagisme actif ou passif coûte la vie à près d’un million de personnes. Le coût économique pour l’Inde,
c’est-à-dire les coûts engendrés par le traitement de maladies liées au tabagisme, est colossal : il se chiffre
à US $ 22 milliards. Dès lors, atteindre une réduction relative du tabagisme de 30 % n’est plus un choix,
mais une nécessité.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
54
Le tabagisme est néfaste dans tous les aspects de la vie et nuit aux personnes à un âge où elles sont
les plus productives. Nous devons inverser cette tendance. Pour ce faire, nous devons cibler nos enfants
très jeunes et les sensibiliser aux méfaits du tabagisme.
La Conférence des Parties est une plateforme unique grâce à laquelle les pays peuvent démontrer
leur engagement collectif en faveur de la réduction du fardeau mondial que constitue le tabagisme. Les
gouvernements, la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, l’OMS et les autres organismes des
Nations Unies, la société civile ainsi que les cultivateurs de tabac et les travailleurs du secteur du tabac
sont nos partenaires et parties prenantes dans l’élaboration et l’application de politiques de lutte antitabac
efficaces à l’échelle nationale et internationale. Nous pouvons ensemble examiner la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac afin d’identifier et de saluer les meilleures pratiques
dans les pays, et d’établir une feuille de route de notre action. Ce faisant, nos pensées doivent aller aux
personnes démunies, vulnérables et pauvres vivant et travaillant dans les rues et les champs, et à nos
enfants, dont le destin et l’avenir sont en jeu. En formulant nos politiques et en prenant nos décisions dans
le cadre de la Conférence des Parties, nous devons toujours et avant tout garder à l’esprit leurs intérêts.
Suivons les sages paroles de Helen Keller pour qui « mieux vaut allumer une chandelle que maudire
l’obscurité ».
Je remercie la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et l’Organisation mondiale de la
Santé pour leur engagement en faveur de la lutte antitabac et pour l’assistance technique précieuse qu’elles
apportent aux États membres. Je félicite les Parties à la convention et les alliances issues de la société
civile pour la détermination sans faille dont elles font preuve dans la promotion de la lutte antitabac, et ce
malgré les défis rencontrés. Je souhaite également saluer les efforts déployés par les membres du
gouvernement indien pour l’organisation de cet événement et leur grand souci du détail.
Je vous souhaite tous mes vœux de réussite lors des délibérations de cette septième session de la
Conférence des Parties. Je suis convaincu qu’ensemble, nous allons œuvrer à l’élaboration d’une réponse
unifiée et efficace à l’épidémie mondiale de tabagisme.
Je vous souhaite un séjour mémorable en Inde et vous invite à découvrir la richesse de sa culture et
de son héritage, ainsi que ses trésors naturels extraordinaires. L’Inde saura plaire à tous par ses multiples
facettes : ses déserts dorés, ses baies tranquilles, ses magnifiques collines, ses plages à la beauté fascinante,
la richesse de ses monuments historiques, la diversité de sa faune et ses fêtes colorées qui sauront vous
envoûter. Je ne sais si vous aurez le temps de tout voir lors de ce séjour. Mais je vous invite à revenir, en
tant que touristes, afin d’explorer les incroyables splendeurs de notre pays. Je peux vous assurer que
l’hospitalité indienne, avec sa gastronomie diversifiée et l’accueil chaleureux de ses habitants, rendra votre
expérience réellement inoubliable.
Je vous remercie de votre attention.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
55
ANNEXE 4
DÉCLARATION DU DR MARGARET CHAN, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE
L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, LUE PAR M. DEREK WALTON,
CONSEILLER JURIDIQUE
Excellences, honorables Ministres, distingués Délégués, Représentants de la société civile,
Mesdames et Messieurs,
Cette conférence antitabac est la plus importante du monde. Nous remercions le gouvernement
indien d’accueillir cet événement. Un geste qui en dit long sur la capacité des mesures antitabac à sauver
des vies, que ce soit dans un pays aussi grand et peuplé que l’Inde ou dans le reste du monde.
La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac a été adoptée en 2003 et est rapidement
devenue l’un des traités les plus populaires de l’Histoire des Nations Unies.
Avec 180 Parties engagées dans la mise en œuvre des articles et obligations du traité, nous
disposons d’un moyen légal unifié pour combattre ce qui ne relève pas d’un choix personnel, mais bien
d’une addiction puissante et mortelle.
Dans un monde où pullulent nouvelles et anciennes menaces, la lutte antitabac est
incontestablement le meilleur moyen, et le plus sûr, de sauver des millions de vies.
Nos travaux en la matière ont atteint un moment critique.
La tendance en matière de consommation du tabac est en train de s’inverser. Depuis des décennies,
les Big Tobacco visent les pays à revenu faible ou intermédiaire et leurs bénéfices ne font qu’augmenter
d’année en année. Mais les ventes de tabac commencent à décliner.
Guidés par la Convention-cadre, de nombreux pays adoptent des lois plus sévères pour réduire la
demande en produit du tabac, qui étaient encore inenvisageables il y a de cela quelques années.
Des pays de toutes tailles ont bravé l’industrie du tabac en mettant en place des conditionnements
neutres ou des mises en garde sanitaires graphiques de grand format. Et les sociétés de l’industrie du tabac
perdent les actions juridiques menées contre ces mesures.
Cette année a en effet été riche en victoires juridiques.
La Cour de justice de l’Union européenne a rendu applicable la directive européenne sur les
produits du tabac de 2014, qui s’inspire de la Convention-cadre.
Après avoir été harcelé pendant six ans par l’industrie du tabac et son armée d’avocats, l’Uruguay,
dont la population ne s’élève qu’à 3,5 millions d’habitants, a réussi à vaincre la plus grande société de
l’industrie du tabac au monde.
En juillet, une cour d’arbitrage de la Banque mondiale a confirmé le droit de l’Uruguay à
poursuivre la mise en œuvre de ses vigoureuses politiques antitabac, et enjoint Philip Morris à rembourser
près de US $ 7 millions de frais juridiques.
Une victoire historique, car elle affirme le droit d’un gouvernement souverain de protéger ses
citoyens de produits mortels et addictifs. Cette décision accorde préséance à ce droit par rapport aux
obligations définies dans les accords commerciaux ou aux violations des droits de propriété intellectuelle.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
56
Ainsi s’achève la tentative cynique d’un riche Goliath multinational de faire ployer un petit pays
aux ressources limitées. Un récit édifiant pour le monde entier. Cette fois-ci, les gentils ont gagné.
Et ils ont également gagné en Australie. Un tribunal y a débouté une plainte de Philip Morris
concernant les conditionnements neutres, en considérant que celle-ci constituait un abus de procédure.
De même, le Royaume-Uni a également remporté le premier round d’une véritable bataille autour
de sa loi en faveur d’un conditionnement neutre « normalisé » lorsque la Haute Cour de justice
d’Angleterre et du Pays de Galles a débouté les 17 contestations judiciaires du cigarettier.
Dans leur combat, ces pays ont pu bénéficier du soutien de l’OMS. Dans les cas de l’Uruguay et du
Royaume-Uni, l’OMS, en partenariat avec le Secrétariat de la Convention, a fait des propositions qui ont
été prises en compte par les tribunaux.
Néanmoins, malgré ces signes évidents de progrès, l’industrie du tabac a clairement démontré
qu’elle n’avait aucune intention d’abandonner un modèle commercial reposant sur la séduction de millions
de nouveaux consommateurs, particulièrement les femmes et les jeunes, pour les rendre dépendants à ses
produits mortels.
L’OMS œuvre à améliorer la capacité des pays à résister aux efforts de l’industrie visant à interférer
avec la lutte antitabac et à limiter la mise en œuvre de la Convention-cadre.
Nous aidons les pays à recueillir des données sur la consommation de tabac et à en mesurer les
conséquences sur la santé. Nous offrons des conseils sur les questions juridiques, notamment en ce qui
concerne les lois internationales sur le commerce et l’investissement. Nous avons aidé plus de 40 pays à
rédiger des politiques efficaces en matière de taxation du tabac.
L’OMS a dédié sa Journée mondiale sans tabac au conditionnement neutre, une mesure de la
Convention-cadre déjà mise en œuvre en Australie. La France et le Royaume-Uni ont commencé à
instaurer des lois en faveur du conditionnement neutre, et la Nouvelle-Zélande et la Hongrie ont adopté de
mêmes lois il y a peu. De nombreux autres pays leur emboîtent le pas.
Avec le conditionnement neutre, le tabagisme est tombé en dessous d’un seuil historique en
Australie. Les premiers retours de ce pays confirment que le conditionnement neutre, en parallèle à une
stratégie globale de lutte contre le tabac, réduit l’attrait pour les produits du tabac, augmente l’efficacité
des mises en garde sanitaires et diminue la capacité de l’emballage à induire le consommateur en erreur.
Des preuves irréfutables pour tous les ministères de la Santé. Mais l’histoire racontée par l’industrie
du tabac aux ministères des Finances, du Commerce et des Affaires étrangères est bien différente. Selon
l’industrie, le conditionnement neutre ne fonctionne pas. Il contribue à la contrebande, alimente le marché
noir, finance le crime organisé et soutient le terrorisme international.
Cette conférence a déjà fait l’objet d’une large propagande, fondée entre autres sur ces arguments
qui ne s’appuient sur aucune preuve.
Ces six dernières semaines, des groupes de pression et des lobbyistes financés par l’industrie du
tabac ont présenté presque quotidiennement de nouvelles histoires de ce genre, remettant souvent
directement en cause la pertinence de l’action de l’OMS ou l’efficacité de la Convention-cadre.
En réalité, le commerce illicite de tabac sape les progrès des gouvernements dans leur lutte
antitabac en mettant à disposition du grand public des produits non régulés à bas coût. Il est encourageant
de voir de plus en plus d’États devenir Parties au nouveau protocole visant à éliminer le trafic de produits
du tabac.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
57
Plus tôt ce mois-ci, les gouvernements ont été appelés à exclure les représentants de l’industrie du
tabac de leurs délégations à cette conférence. Une sage précaution, et non un manque de transparence de la
part de l’OMS.
Dans cette bataille, les camps sont clairement définis. Profitons de cette conférence sur la lutte
contre le tabac, la plus grande au monde, pour infléchir le cours de l’Histoire de la santé publique, et
rentrer chez nous avec une détermination renouvelée à mettre totalement en œuvre la Convention-cadre de
l’OMS.
À tous nos alliés de la société civile, nous voulons dire ceci : criez plus fort que l’industrie du tabac
pour communiquer des faits et preuves tangibles aux parlementaires et au grand public.
Le tabagisme tue six millions de personnes par an. Chacune de ces morts est une tragédie qui aurait
pu être évitée.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
58
ANNEXE 5 ALLOCUTION DE S.E. M. MAITHRIPALA SIRISENA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
SOCIALISTE DÉMOCRATIQUE DE SRI LANKA
Bonjour à toutes et à tous ! Ayubowan !!
Dr Salagay, Président de la Conférence des Parties, M. Jagat Prakash Nadda, ministre de la Santé,
Dr Vera Luiza da Costa e Silva, Chef du Secrétariat de la Convention.
Excellences, distingués délégués, représentants de la Convention-cadre pour la lutte antitabac et
d’autres organisations, mesdames et messieurs.
Je souhaite tout d’abord remercier les docteurs Salagay et Vera da Costa e Silva d’avoir eu la
générosité de m’inviter à prendre la parole lors de cette importante conférence. C’est un honneur et un
privilège pour moi et, par extension, pour l’ensemble de mon pays. Dr Vera, nous sommes profondément
reconnaissants du travail considérable que vous et vos équipes avez réalisé ces derniers mois afin que cette
réunion voie le jour. J’aimerais également vous féliciter pour ces dix années hautement productives de la
Convention-cadre pour la lutte antitabac et vous souhaiter tous mes vœux de réussite pour l’avenir.
C’est avec une grande gratitude que je tiens également à remercier le gouvernement indien de son
hospitalité et du profond intérêt dont a fait preuve son Premier ministre, M. Narendra Modi. Un intérêt qui
démontre clairement un réel engagement vis-à-vis du thème de cette conférence. Nous nous devons
également de saluer la générosité du gouvernement indien qui accueille cette session de la Conférence des
Parties.
Nous avons également le plaisir d’accueillir le Dr Asamoa-Baah, directeur général adjoint de
l’OMS, et notre cher ami, le Dr Poonam Singh, directeur régional de l’OMS.
Le nombre de Parties à la Convention n’a cessé de croître ces dix dernières années pour
compter en ce jour d’ouverture de la septième session 180 États, soit 90 % de la population
mondiale. Une preuve, s’il en est, de la puissance et de l’influence de la Convention-cadre pour
la lutte antitabac et de l’impact que vous pouvez avoir sur la santé de la population mondiale. Sri
Lanka a grandement bénéficié des informations et des données que vous avez communiquées au
fil des ans pour mettre en place ses politiques et ses réglementations.
Les dernières sessions organisées à Moscou ont été particulièrement importantes et efficaces. Les
décisions qui y ont été prises nous ont aidés à faire grandement progresser la mise en œuvre des politiques
internationales de lutte antitabac. Le programme des débats qui se tiendront à l’occasion de cette septième
Conférence des Parties revêt également un intérêt tout particulier pour nous tous. Les sujets tels que le
contrôle des nouveaux produits, par exemple les cigarettes électroniques et les pipes à eau, les activités de
remplacement de la culture du tabac économiquement viables et les risques sexospécifiques de la lutte
antitabac, sont d’une importance singulière
À Sri Lanka, nous avons accepté de nombreuses recommandations de la Convention-cadre pour la
lutte antitabac depuis que nous l’avons ratifiée en 2005. Sri Lanka a été l’un des premiers pays de l’Asie
du Sud-Est à signer, puis à ratifier, la Convention-cadre pour la lutte antitabac. Dans sa lignée, nous avons
depuis adopté notre propre loi sur le tabac et l’alcool, et mis en place une autorité régissant l’alcool et le
tabac, communément connue sous le nom de NATA. Je pense que notre NATA est unique, que ce soit
dans la région ou dans le reste du monde, car il s’agit peut-être du seul organisme de ce type à traiter aussi
bien du tabac que de l’alcool. Ce dernier a vu le jour pour des raisons aussi bien historiques que
techniques.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
59
Depuis mon investiture en tant que Président, début 2015, le tabac et l’alcool sont tout en haut de
mon programme national. J’ai constitué un groupe de travail présidentiel dont la mission consiste à suivre
l’évolution de la situation en matière de drogues et de narcotiques. J’organise également une réunion de
synthèse mensuelle pour évaluer les progrès réalisés en la matière et invite des représentants de tous les
secteurs de sorte à pouvoir œuvrer à la mise en place de politiques et de plans multisectoriels.
Dans la lignée des recommandations de la Convention-cadre pour la lutte antitabac, nous avons
également révisé nos politiques de taxation du tabac, ce qui a résulté, il y a de cela seulement un mois, en
une augmentation de 10 % des taxes sur le tabac.
Autre mesure importante, mon ministre de la Santé œuvre à la mise en place de conditionnements
neutres dans un avenir proche, et nous tenons ici encore à remercier la Convention-cadre pour la lutte
antitabac de l’efficacité remarquable de son soutien technique. Nous nous inspirons librement des leçons
et des expériences de certains pays qui ont déjà introduit des emballages neutres sur leur territoire.
Nous abordons également la question du tabac de nombreuses autres manières, par l’adoption,
notamment, de lois sévères relatives à la lutte contre la pollution de l’air et en interdisant la cigarette dans
les lieux publics clos. La publicité en faveur du tabac est strictement interdite, bien que, comme dans bien
d’autres pays, l’industrie du tabac mette en œuvre d’habiles tactiques pour promouvoir le tabac auprès des
groupes vulnérables, tout particulièrement les écoliers. Dans le cadre de l’ensemble de nos travaux, nous
avons pu nous appuyer sur les conseils judicieux et enthousiastes de la Convention-cadre pour la lutte
antitabac et de l’OMS.
Avec le soutien de l’OMS et de la Convention-cadre pour la lutte antitabac, nous surveillons
assidûment les tendances en matière de prévalence de la consommation de tabac parmi notre population.
Plus tôt cette année, Sri Lanka a rempli l’Enquête mondiale sur le tabagisme chez les jeunes et nous avons
eu le plaisir de découvrir que la prévalence de la consommation de tabac parmi cette population a
significativement diminué depuis l’enquête précédente. Le questionnaire STEPS de l’OMS qui vient
d’être réalisé a également révélé que la prévalence du tabagisme est également moindre chez les adultes.
Si ces résultats se montrent encourageants, nous ne sommes pas entièrement satisfaits, car nous pensons
que beaucoup trop de personnes fument encore à Sri Lanka. Nous espérons qu’avec votre collaboration,
Sri Lanka sera en mesure de devenir l’un des pays en développement à avoir réussi à éliminer le problème
de santé publique que représente le tabac.
Lors de la sixième session de la Conférence des Parties, le Dr Margaret Chan a insisté sur la
nécessité de résister aux tentatives de l’industrie du tabac de saper la lutte antitabac en engageant des
poursuites et en s’ingérant dans le processus d’élaboration de politiques gouvernementales. Lorsque j’étais
encore ministre de la Santé, soit jusqu’en début 2015, j’ai essayé de mettre en œuvre plusieurs mesures
répondant aux directives de la Convention-cadre afin de limiter la menace que pose le tabac, tout
particulièrement auprès des enfants. J’ai pu moi-même faire l’expérience du problème en tant que ministre
de la Santé lorsque nous avons essayé de recouvrir 75 % des paquets de cigarettes de mises en garde
sanitaires graphiques. À l’époque, j’ai dû passer des journées entières au tribunal pour faire face aux
nombreuses actions intentées par l’industrie du tabac afin d’empêcher cette mesure de voir le jour. Le
tribunal a finalement réduit ce pourcentage à un maximum de 60 %. Ces mesures ont également pris
énormément de temps, si bien que mon ministre de la Santé a dû faire passer une nouvelle Loi du
Parlement pour étendre ces mises en garde à 80 % des paquets.
Notre longue expérience prouve que l’industrie du tabac a l’habitude de déformer et de remettre en
question les avis scientifiques les plus avisés, et d’avancer des arguments malhonnêtes bien loin de la
réalité. Nous savons qu’elle cherche à influencer de nombreuses manières les décideurs politiques, qu’elle
soutient les pétitions remettant en cause les législations gouvernementales et tente de persuader les médias
de masse. Il s’agit pour moi d’une ingérence directe dans les questions de politique interne de tous les
pays. Nous ne devons faire aucun compromis, quel qu’il soit, avec l’industrie du tabac.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
60
Nous devons également faire face au commerce illégal des produits du tabac, tout particulièrement
lorsque nous renforçons nos politiques et réglementations en la matière, notamment en augmentant les
taxes. Ce trafic pose un sérieux problème de santé publique, et perturbe sérieusement nos politiques
nationales antitabac, en permettant de contourner certaines mesures visant à réduire la demande, telles que
l’augmentation des taxes. Tous ces points impliquent que nous ne serons pas en mesure de mettre
efficacement en œuvre les provisions du traité et d’en tirer tous les avantages. Il est donc de la plus haute
importance qu’un plus grand nombre de Parties ratifient rapidement ce protocole afin qu’il puisse faire
force de loi.
Je dois également porter à votre attention le problème grandissant que représentent les produits du
tabac sans fumée à Sri Lanka et dans la région. La chique de bétel est profondément inscrite dans notre
mode de vie, et les préparations commerciales gagnent également en popularité parmi la jeune génération
sri lankaise et les communautés urbaines et semi-urbaines. De nombreuses données scientifiques
soulignent le lien étroit entre l’utilisation des produits du tabac sans fumée et de nombreux problèmes de
santé, principalement le cancer de la bouche. J’aimerais inviter instamment la Convention-cadre pour la
lutte antitabac à se pencher sérieusement sur les produits du tabac sans fumée dans les années à venir.
Toute négligence en la matière pourrait avoir de lourdes conséquences.
Enfin, j’aimerais replacer la menace posée par le tabac dans une perspective plus large. La
population de Sri Lanka est déjà dans une phase avancée de transition en matière de vieillissement et de
maladie. Les maladies non transmissibles constituent maintenant la principale charge de morbidité de Sri
Lanka, responsables de la plupart des problèmes de santé, des handicaps et des morts prématurées. Ainsi,
les facteurs de risque tels que l’obésité, le tabagisme, l’alcoolisme et les excès de sel et de sucre sont
aujourd’hui les plus grandes problématiques de santé à traiter à Sri Lanka. Mon gouvernement est à la tête
des efforts nationaux entrepris pour endiguer le problème des maladies non transmissibles. Le thème
central de notre programme en la matière est la promotion et la prévention de la santé.
Sri Lanka s’inquiète également beaucoup des questions plus vastes touchant à la santé, et nous
prenons très au sérieux le programme des objectifs de développement durable. En plus des politiques en
matière de santé, les cadres réglementaires d’autres domaines, tels que l’éducation, le commerce,
l’alimentation, l’agriculture et l’environnement ont également un impact majeur sur les facteurs de risque
relatifs aux maladies non transmissibles. Nous avons donc mis en œuvre une politique intégrée adaptée et
pris des dispositions réglementaires pour réduire le niveau d’exposition aux facteurs de risque courants et
modifiables des maladies non transmissibles.
Tout en cherchant à améliorer la santé et le bien-être de notre population, nous gardons également
en tête nos obligations plus larges vis-à-vis des objectifs de développement durable. Nous avons ainsi
organisé, il y a deux semaines, une table ronde internationale sur le rôle de la production et de la
consommation durables dans l’atténuation des changements climatiques. Celle-ci s’inscrit dans le projet
« Sri Lanka Next – Blue Green Era », dont le but est de favoriser les progrès vers la réalisation de
l’ODD 12 en Asie. Depuis 2014, ce projet sri lankais en faveur de l’énergie renouvelable a contribué à
réduire de près de 3 000 tonnes par an les émissions de gaz à effet de serre en favorisant la diffusion des
systèmes à biogaz. Mon gouvernement a pour objectif d’augmenter la demande en énergie renouvelable
de 20 % d’ici à 2020. Nous continuerons à jouer notre rôle et à remplir nos obligations à l’échelle
mondiale sans aucune réserve.
Enfin, M. le Président, distingués délégués, je pense que notre ambition commune doit être de
garantir la mise en œuvre pleine et entière de la Convention-cadre pour la lutte antitabac, afin de voir sa
force exploitée au maximum pour éliminer les méfaits du tabac et du tabagisme passif partout dans le
monde.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
61
Et pour mener à bien toutes ces tâches, le monde entier attend avec intérêt les recommandations et
les orientations de la Convention-cadre pour la lutte antitabac, de l’OMS et des institutions mondiales
similaires.
Je vous remercie de votre attention et souhaite un grand succès à ces sessions.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
62
ANNEXE 6 ALLOCUTION DU DR VERA LUIZA DA COSTA E SILVA, CHEF DU SECRÉTARIAT DE LA
CONVENTION-CADRE DE L’OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC
Bonjour à tous et à toutes, Son Excellence le président de la République socialiste démocratique
de Sri Lanka, M. le président de la Conférence, mesdames et messieurs les ministres, les représentants de
l’OMS, délégués, collègues et amis, soyez les bienvenus à cette septième session de la Conférence des
Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. C’est un plaisir de voir réunis ici un si
grand nombre d’experts et de représentants des 180 Parties à la Convention, et ce, grâce à la générosité et
à l’hospitalité du gouvernement indien.
Nous voici arrivés au terme d’une période extraordinaire depuis notre dernière rencontre à
Moscou. Les progrès accomplis à l’échelle internationale se sont succédé à un rythme frénétique et nous
devrions saluer avec enthousiasme la détermination du monde entier à faire du développement durable un
objectif toujours plus important.
L’année dernière, le Secrétariat de la Convention et plusieurs Parties, ONG et OIG ont lancé une
campagne réussie qui a abouti à l’inclusion de la cible 3.a dans les objectifs de développement durable,
exigeant le renforcement de l’application de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. Un
autre plaidoyer en ce sens mené l’année dernière en partenariat avec l’OMS a porté ses fruits lors de la
réunion d’Addis-Abeba sur le financement du développement, avec l’obtention d’un accord selon lequel la
taxation du tabac devrait être l’une des principales sources de fonds utilisées pour la mise en œuvre des
ODD.
Ces progrès placent la Convention-cadre de l’OMS et les travaux de cette Conférence des Parties
au cœur du programme mondial de santé et de développement pour les dix années à venir. Cette
conjoncture nous donne une formidable occasion de convenir d’une action commune contre les entreprises
du secteur du tabac et leur soif de profit, qui ne laissent derrière elles qu’un flot de maladies et de misère.
Je suis ravie de voir ici réunis les représentants des Parties et des États non-Parties, ainsi que des
organisations intergouvernementales et non gouvernementales qui sont venus en qualité d’observateurs et
qui jouent un rôle capital dans la mise en œuvre du traité.
Un autre observateur se trouve également parmi nous, même si ses représentants ne portent pas
toujours de badges. L’industrie du tabac s’intéresse vivement aux réunions de la Conférence des Parties et
s’efforce autant que possible de s’immiscer dans les délégations et les délibérations. Si quelqu’un doute de
l’importance de ce que nous faisons ici, n’oubliez jamais l’omniprésence malveillante de l’industrie et
notre grand besoin de transparence.
Nous sommes également surveillés de près par les fabricants de sucre et de produits alcoolisés,
qui considèrent le mouvement de lutte antitabac comme un précurseur des menaces auxquelles ils sont
aujourd’hui confrontés dans le cadre des campagnes de santé publique. Ces industries craignent que la
communauté internationale s’unisse pour agir au nom des consommateurs. Dans les prochains jours,
j’espère qu’ils verront leurs craintes pleinement fondées à mesure que nous prenons des décisions
supplémentaires pour mettre fin à l’épidémie de tabagisme.
Cette rencontre est l’aboutissement d’un effort considérable. La septième Conférence des Parties
passera en revue le plus grand nombre de documents jamais étudiés au cours de ses quelque 12 années
d’existence, qui sont le fruit d’organes subsidiaires établis sous son autorité. Dans les mois qui ont précédé
cette Conférence, des réunions préparatoires ont été organisées au niveau régional en étroite collaboration
avec l’OMS. Je tiens à remercier toute l’équipe technique de l’OMS, en particulier les membres des
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
63
bureaux régionaux et des bureaux de pays de l’OMS, de leur précieux soutien. Et, bien évidemment, le
Bureau de la Conférence des Parties a travaillé sans relâche pendant la période intersessions. Je tiens donc
à souligner l’appui inestimable offert par le président du Bureau, le Dr Oleg Salagay, ainsi que par ses
excellents vice-présidents et coordonnateurs régionaux.
On ne peut qu’applaudir les mesures audacieuses prises par de nombreuses Parties ces deux
dernières années. Il est rassurant de constater que le traité et les normes adoptées par la Conférence des
Parties vous ont aidé à faire valoir vos décisions face aux contestations judiciaires. Pour ne citer que
quelques exemples, l’Australie, la France, l’Inde, le Kenya, le Royaume-Uni, la Thaïlande et l’Uruguay
ont fait preuve d’une approche cohérente face aux poursuites judiciaires engagées par l’industrie du tabac,
montrant ainsi que le commerce international ne peut poursuivre son essor aux dépens de la santé et des
droits de l’homme. L’Union européenne a adopté une directive ferme en matière de lutte antitabac et a
adressé un signal au monde entier en mettant fin à un accord conclu avec une entreprise du secteur du
tabac. Il est également réjouissant de constater que l’Ukraine, État Partie au traité, a mis un terme à sa
contestation du conditionnement neutre contre l’Australie à l’OMC. Il s’agissait de l’un des derniers États
Parties à s’opposer aux mesures légitimes de santé publique. C’est aussi avec satisfaction que nous avons
constaté que le Monténégro, l’Ouganda, le Viet Nam, et bien d’autres États ont refusé d’inclure des
membres de l’industrie du tabac dans leurs délégations à la septième Conférence des Parties. En outre, bon
nombre d’entre vous, à commencer par le Panama, demandez à vos délégués de signer des déclarations
volontaires de divulgation de conflits d’intérêts. Nous vous félicitons de promouvoir volontairement
l’esprit de votre traité, du traité que vous avez négocié, que vous mettez en œuvre et que vous protégez
envers et contre tout.
Ces deux dernières années ont été particulièrement bien remplies. Le Secrétariat a travaillé avec
de nombreux autres intervenants afin de faire avancer le Protocole pour éliminer le commerce illicite des
produits du tabac. Lors de la sixième Conférence des Parties, ce protocole ne comptait que quatre États
Parties. Il en recense aujourd’hui 24. Compte tenu du nombre croissant d’adhérents, il est probable que ce
protocole entre en vigueur avant que nous nous retrouvions pour la huitième Conférence des Parties,
en 2018.
Le Secrétariat a pris en charge un large éventail d’activités, se traduisant notamment par une
assistance adaptée aux Parties : une quarantaine de missions d’évaluation des besoins et de suivi ultérieur
ont été effectuées ces dernières années, dont 11 depuis la dernière Conférence des Parties.
Nous avons ainsi contribué à l’application de l’article 5.3, relatif à l’ingérence de l’industrie du
tabac. Pour la première fois, nous avons publié, sous la direction du Bureau, des notes verbales demandant
aux Parties d’exclure de leurs délégations les représentants d’entreprises du secteur du tabac appartenant
partiellement ou entièrement à l’État. Ce faisant, le Secrétariat s’acquitte du mandat que vous lui avez
conféré pour mettre en œuvre l’article 5.3 et ses directives. Nous ne remettons pas en question le droit des
États souverains à choisir leurs représentants nationaux, mais nous tenons à leur rappeler qu’il existe un
conflit d’intérêts fondamental et inconciliable entre l’industrie du tabac et les politiques de santé publique.
Le Secrétariat de la Convention a également fait des efforts pour accroître la transparence de la
Conférence des Parties, en encourageant de nouvelles formes de participation, à travers notamment un
mur Twitter. Tout au long de la semaine, nous publierons des communiqués de presse et tiendrons des
séances d’information.
Nous avons œuvré à de nouvelles initiatives, conformément à vos décisions, comme la création de
Pôles de connaissances destinés à fournir une expertise mondiale. Nous avons également contribué à la
création d’Observatoires destinés à servir de sentinelles à l’échelle mondiale en surveillant le
comportement de l’industrie du tabac.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
64
Il nous faut aussi évoquer le rôle de la révolution numérique, qui a offert à l’industrie du tabac de
nouvelles opportunités de publicité et d’influence par-delà les frontières. On ne peut pas permettre à
l’industrie de prendre les devants. Je vous demande d’étudier attentivement les propositions visant à
surveiller cette menace et à y faire face.
Je suis certaine que la Conférence des Parties se réjouira de l’importance grandissante de la
coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire, à travers lesquelles les Parties sont invitées à
collaborer et à se porter assistance, tout en échangeant des conseils et des ressources.
Le rapport de situation mondial révèle que l’observation du traité par les Parties s’est améliorée
dans des domaines importants. Les taux de mise en œuvre ont considérablement augmenté en ce qui a trait
aux prix et aux taxes, ainsi qu’à la responsabilité.
Nous avons de quoi être fiers. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Permettez-moi
d’aborder quelques-unes des questions sur lesquelles nous nous pencherons pendant la présente
Conférence des Parties.
Environ les trois quarts de nos Parties nous transmettent des rapports de mise en œuvre. Toutefois,
parmi elles, un quart n’ont pas encore confirmé la mise en œuvre des mesures assorties de délais prévues à
l’article 8, tandis que 40 % n’ont pas encore adopté une interdiction globale de la publicité. Nous
cherchons activement à renforcer l’engagement de ces Parties et nous espérons que la Conférence des
Parties approuvera la recommandation du groupe d’experts visant à établir des moyens pratiques de faire
rapport sur les mécanismes d’évaluation et de soutien.
À mesure que l’épidémie de tabagisme évolue, les hommes et les femmes ne sont pas ciblés ni
touchés de la même manière par la consommation de tabac. De nombreuses Parties ont à juste titre
demandé à la Conférence des Parties de renforcer les interventions visant à traiter les risques
sexospécifiques dans sa politique de lutte antitabac.
Au cours des dernières décennies, l’industrie du tabac a déplacé une grande partie de sa
production vers l’hémisphère sud, où elle exploite les agriculteurs. Je vous invite à visiter, dans ce
bâtiment, l’exposition photographique qui montre les dures conditions de vie de ces derniers. Les
articles 17 et 18 de la Convention figurent parmi ceux qui sont les moins appliqués et requièrent de plus
grands efforts de notre part.
La Convention arrive à maturité et nous devons nous adapter en conséquence. Cela signifie que
nous devons resserrer les liens existants et en tisser de nouveaux en dehors du seul secteur de la santé. Le
fait d’obtenir le statut d’observateur, notamment auprès d’organisations intergouvernementales de défense
des droits de l’homme, nous offre la possibilité d’élargir la stratégie de la lutte antitabac.
Le Secrétariat de la Convention a également développé des relations avec plusieurs partenaires
clés, y compris des observateurs de la Conférence des Parties. Nous avons activement participé à l’Équipe
spéciale interorganisations pour la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles et sommes
devenus membres du mécanisme mondial de coordination de l’OMS pour la prévention et la lutte contre
les maladies non transmissibles. Et, bien sûr, nous avons étendu nos relations avec l’OMS, la « mère » de
la Convention, dont les bureaux à tous les niveaux sont de précieux alliés dans la lutte contre l’épidémie
de tabagisme.
Comme dans toute organisation en plein épanouissement, le Secrétariat cherche à préciser
davantage l’ampleur des travaux à accomplir. Il conviendrait, dans le cadre de nos arrangements relatifs à
l’hébergement au sein de l’OMS, d’apporter quelques précisions quant aux domaines d’intervention de
nos deux entités, afin de consolider l’autorité du Secrétariat de la Convention sur les questions concernant
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
65
le traité, gage de notre étroite collaboration, de notre respect mutuel et d’une utilisation rentable des
ressources.
Il me semble que cette relation pourrait également être renforcée en resserrant les liens entre la
Conférence des Parties et l’Assemblée mondiale de la Santé. L’impact de la mise en œuvre de la
Convention sur la santé de la population devrait constamment être reconnu et mis à l’ordre du jour
politique, et les décisions de la Conférence des Parties devraient être régulièrement transmises aux
décideurs de l’Assemblée mondiale de la Santé et vice-versa.
Cette semaine, nous étudierons également les finances de la Convention. Je vous demande de
garder à l’esprit certains éléments clés au cours de cette discussion.
La Convention s’est énormément développée depuis sa création. Le nombre de Parties est passé
d’environ 100 à la première Conférence des Parties à 180 à la septième, tandis que les contributions
volontaires évaluées ont augmenté d’un peu plus de 10 %. Notre charge de travail s’est accrue et
continuera à augmenter lorsque le Protocole entrera en vigueur. Soyez assurés que nous veillons à la
responsabilité, à la transparence, à l’utilisation responsable des fonds et à la rentabilité de nos opérations.
Nous sommes conscients des pressions financières auxquelles les Parties sont confrontées. Nous
avons cherché à réduire les coûts, en travaillant avec un nombre limité de personnes, tout en répondant
aux demandes des Parties. Nous avons réussi à lever des fonds et avons été grandement aidés par les
contributions discrétionnaires généreuses de certaines Parties, à tel point que les recettes extrabudgétaires
dépassent désormais les revenus des contributions volontaires évaluées. Néanmoins, un tiers des Parties
sont redevables d’arriérés de contributions volontaires évaluées. Nous n’avons d’autre choix que de vous
demander d’envisager des sanctions à l’encontre des Parties qui ne verseraient pas leur contribution, étant
donné que nous avons épuisé toutes les autres possibilités.
Je vous demande de bien vouloir tenir compte de nos modestes propositions concernant les
contributions volontaires évaluées. Pour de nombreuses Parties, la contribution n’augmente que très
sensiblement mais, ensemble, ces augmentations font la différence. Sans ces ressources, la capacité du
Secrétariat à intervenir sera limitée et les moyens de défense du traité seront affaiblis. Nous ne pouvons
pas baisser la garde, ou l’industrie du tabac gagnera rapidement du terrain.
L’admission de nouvelles Parties contribuera également à nos progrès futurs. Je profite de cette
occasion pour sensibiliser nos alliés parmi les États non-Parties, dont plusieurs sont venus ici en tant
qu’observateurs. Soyez assurés que vous serez les bienvenus. Je suis fière de vous annoncer que le
Mozambique est sur le point de devenir le 181e État Partie au traité.
En guise de conclusion, je tiens à remercier le bureau de pays de l’OMS en Inde, le bureau
régional pour l’Asie du Sud-Est et le siège de l’OMS de leur soutien aux préparatifs de la présente
Conférence des Parties. Je tiens également à mentionner les efforts exceptionnels du personnel du
Secrétariat de la Convention. Nous travaillons avec passion pour une grande cause internationale et nous
nous efforçons de servir de référence à d’autres initiatives mondiales. Mon équipe a fourni un soutien
formidable aux Parties et je tiens à féliciter chacun de ses membres pour le dévouement et la patience dont
ils ont fait preuve à mon égard.
Il vous incombe à vous, Parties à cette Conférence, de décider cette semaine des mesures à
adopter, de leur rythme de mise en œuvre et des objectifs à atteindre à l’horizon de la huitième Conférence
des Parties. Je suis convaincue que la septième Conférence des Parties marquera un tournant décisif dans
notre marche vers un monde sans tabac.
Je vous remercie.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
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ANNEXE 7 ALLOCUTION DU DR OLEG SALAGAY, PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES PARTIES
À LA CONVENTION-CADRE DE L’OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC
Mesdames et messieurs les ministres, ambassadeurs et délégués,
Avant de poursuivre le travail de la séance, permettez-moi de prononcer quelques mots.
Tout d’abord, je souhaite remercier la Conférence des Parties de m’avoir donné l’honneur de
présider cette rencontre de haut niveau et de diriger les activités du Bureau entre chaque session.
Dernièrement, le Bureau a tenu quatre réunions afin de débattre des nombreux problèmes cruciaux
rencontrés dans le cadre de la mise en place des moyens politiques mentionnés par la Conférence des
Parties. J’aimerais également profiter de cette occasion pour remercier les membres du Bureau avec
lesquels j’ai eu le plaisir de collaborer pour leur énergie, leurs échanges constructifs, leur engagement en
faveur de la santé publique et le zèle dont ils ont fait preuve dans la recherche de solutions, même
longtemps après l’heure de fin de leur journée de travail.
Je tiens tout particulièrement à remercier le Secrétariat de la Convention et son Chef, le Dr Vera
Luiza da Costa e Silva, pour leur aide précieuse et le haut niveau de compétence dont ils ont fait preuve à
tous les égards.
Chers collègues,
L’an dernier, nous avons célébré le dixième anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention,
le traité international le plus réussi à ce jour en matière de santé publique. Aujourd’hui, 181 pays sont
Parties à la Convention, et pour nombre d’entre eux, les dispositions de cette dernière font désormais
partie intégrante de la législation, mais également de l’esprit, des valeurs et de la philosophie nationaux.
Par la même occasion, je souhaite la bienvenue au Mozambique et au Zimbabwe, deux États qui
ont rejoint la Convention depuis la sixième session de la Conférence des Parties. Soyez les bienvenus !
Toutefois, chers collègues, le monde évolue. Ces derniers temps, nous avons mis au point de
meilleures pratiques, obtenu des résultats de recherches basées sur des données probantes, et trouvé des
solutions aux nombreuses missions antitabac menées aux niveaux national et international. Mais dans le
même temps, de nouvelles menaces émergent qui nécessitent une réaction immédiate et résolue, sans quoi
nous risquons d’être confrontés à de nouveaux types de produits du tabac et d’inhalateurs de nicotine, qui
rendront la population encore plus dépendante.
L’avenir de la santé publique se joue aujourd’hui ; il ne peut attendre demain. Voilà la raison pour
laquelle nous devons constamment nous efforcer d’améliorer, pas à pas, les moyens de protéger la
population de la fumée du tabac, en tenant compte des nouveaux obstacles et des nouvelles menaces, et
sans prendre le risque de voir reculer la performance de la diplomatie en matière de santé publique. Je suis
convaincu qu’à force de persévérance et d’engagement, nous obtiendrons de bons résultats, même si à
l’heure actuelle, les objectifs que nous nous sommes fixés peuvent sembler incertains, voire
invraisemblables. Le grand poète indien Rabindranath Tagore a très justement relevé que ce n’est pas le
marteau, mais la danse de l’eau qui façonne les galets à la perfection. Faisons tout ce qui est en notre
pouvoir pour atteindre la perfection.
Je vous remercie.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
67
ANNEXE 8 DÉCISIONS
La Conférence des Parties a adopté les décisions suivantes, qui suivent l’ordre de la présente liste.
FCTC/COP7(1) Demande du statut d’observateur à la Conférence des Parties
FCTC/COP7(2) Élection du président et des vice-présidents des Commissions A et B
FCTC/COP7(3) Pouvoirs des Parties
FCTC/COP7(4) Lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau
FCTC/COP7(5) Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage : représentation du tabac
dans les médias du divertissement
FCTC/COP7(6) État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits
du tabac
FCTC/COP7(7) Évaluation de l’impact de la Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP7(8) Protection des politiques de santé publique en matière de lutte antitabac face aux
intérêts commerciaux et autres de l’industrie du tabac
FCTC/COP7(9) Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques ne contenant
pas de nicotine
FCTC/COP7(10) Activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables (en
relation avec les articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac)
FCTC/COP7(11) Application de l’article 19 de la Convention-cadre de l’OMS :
« Responsabilité »
FCTC/COP7(12) Prise en compte des risques sexospécifiques lors de l’élaboration des stratégies
de lutte antitabac
FCTC/COP7(13) Mesures destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention par la
coordination et la coopération
FCTC/COP7(14) Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour l’application des
articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
(Réglementation de la composition des produits du tabac et des informations sur
les produits du tabac à communiquer)
FCTC/COP7(15) Processus et méthode d’évaluation des performances des Chefs du Secrétariat de
la Convention actuel et futurs
FCTC/COP7(16) Examen de l’accréditation des organisations non gouvernementales en qualité
d’observateur à la Conférence des Parties
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
68
FCTC/COP7(17) Examen de l’accréditation des organisations intergouvernementales dotées du
statut d’observateur auprès de la Conférence des Parties
FCTC/COP7(18) Renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et l’Assemblée
mondiale de la Santé
FCTC/COP7(19) Relations entre le Secrétariat de la Convention et d’autres entités internationales :
statut d’observateur
FCTC/COP7(20) Arrangements relatifs à l’hébergement conclus entre le Secrétariat de la
Convention et l’OMS
FCTC/COP7(21) Questions relatives au commerce et à l’investissement, accords compris, et
problèmes juridiques en relation avec la mise en œuvre de la Convention-cadre
de l’OMS
FCTC/COP7(22) Amendement au plan de travail et au budget pour l’exercice 2016-2017
FCTC/COP7(23) Paiement des contributions volontaires évaluées et mesures visant à réduire le
nombre de Parties ayant des arriérés de contributions
FCTC/COP7(24) Plan de travail et budget pour l’exercice 2018-2019
FCTC/COP7(25) Collecte de fonds par le Secrétariat de la Convention et collaboration
FCTC/COP7(26) Coopération internationale pour la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS, en tenant compte des droits de l’homme
FCTC/COP7(27) Contribution de la Conférence des Parties à la réalisation de la cible mondiale
pour les maladies non transmissibles concernant la réduction du tabagisme
FCTC/COP7(28) Amendements au Règlement intérieur de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP7(29) Déclaration de Delhi
FCTC/COP7(30) Élection du président et des cinq vice-présidents de la Conférence des Parties à
la Convention-cadre de l’OMS
FCTC/COP7(31) Date et lieu de la huitième session ordinaire de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
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FCTC/COP7(1) Demande du statut d’observateur à la Conférence des Parties
La Conférence des Parties,
Ayant examiné les demandes de statut d’observateur soumises par une organisation
intergouvernementale et 16 organisations non gouvernementales figurant dans le
document FCTC/COP/7/3, dont une nouvelle demande de l’Organisation mondiale des agriculteurs qui
s’est vu refuser le statut d’observateur lors de la sixième session de la Conférence des Parties ;
Rappelant la décision FCTC/COP6(2) point (b) qui reportait l’examen de la demande de statut
d’observateur soumise par la Communauté de l’Afrique de l’Est à la septième session de la Conférence
des Parties ;
DÉCIDE, conformément aux articles 30 et 31 de son Règlement intérieur :
(a) d’accorder le statut d’observateur à :
American Cancer Society
InterAmerican Heart Foundation
Vision mondiale de la santé (World Health Vision) ;
(b) de reporter l’examen de la demande de statut d’observateur soumise par la Communauté de
l’Afrique de l’Est à la huitième session de la Conférence des Parties afin de permettre à cette
dernière de fournir des informations complémentaires ;
(c) de refuser le statut d’observateur aux 13 organisations suivantes :
All India Bidi Industry Federation
Aman-Saulyk
Childlink Foundation
Consumer Packaging Manufacturers Alliance
Federation of All India Farmer Associations
Kelab Integrasi Komuniti dan Sosial ;
Lega Italiana Anti Fumo ;
Philippine Tobacco Institute Inc. ;
Polish Cancer Patient Coalition
Sarhad Chamber of Agriculture
Tobacco Vapor Electronic Cigarette Association ;
Virginia Tobacco Farmers Associations
Organisation mondiale des agriculteurs ;
(Première séance plénière, 7 novembre 2016)
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
70
FCTC/COP7(2) Élection du président et des vice-présidents des Commissions A et B
Ont été élus à la présidence et à la vice-présidence des Commissions A et B, en vertu de l’article 28
du Règlement intérieur de la Conférence des Parties :
Commission A : Président M. Caxton Masudi Ngeywo (Kenya)
Vice-Présidents Dr Pekka Puska (Finlande)
M. Behzad Valizadeh (République islamique d’Iran)
Commission B : Président Dr Nuntavarn Vichit-Vadakan (Thaïlande)
Vice-Présidents Mme Suzy McDonald (Canada)
Dr Nestor Santiago (Philippines)
(Première séance plénière, 7 novembre 2016)
FCTC/COP7(3) Pouvoirs des Parties
La Conférence des Parties,
RECONNAÎT la validité des pouvoirs des représentants des Parties suivantes :
Afghanistan, Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Angola, Arabie Saoudite, Arménie, Australie, Autriche,
Bahreïn, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Bénin, Bhoutan, Bolivie, Botswana, Brésil, Bulgarie, Burkina
Faso, Cabo Verde, Cambodge, Canada, Chine, Colombie, Comores, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Croatie,
Chypre, Danemark, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Espagne, Estonie, Éthiopie, Ex-
République yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Fidji, Finlande, France, Gabon, Gambie,
Géorgie, Ghana, Guatemala, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Guyana, Honduras, Hongrie, Îles
Cook, Îles Salomon, Inde, Iran (République islamique d’), Iraq, Irlande, Italie, Jamaïque, Japon, Jordanie,
Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Lesotho, Liban, Libéria, Lituanie, Luxembourg, Madagascar, Malaisie,
Maldives, Mali, Mauritanie, Mexique, Micronésie (États fédérés de), Mongolie, Monténégro, Myanmar,
Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Niger, Nigéria, Norvège, Oman, Ouganda, Palaos, Panama, Pays-Bas,
Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Qatar, République arabe syrienne, République de Corée,
République démocratique du Congo, République de Moldova, République populaire démocratique de
Corée, République démocratique populaire lao, République tchèque, République-Unie de Tanzanie,
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Samoa, Sénégal, Seychelles, Singapour,
Slovaquie, Soudan, Sri Lanka, Suède, Suriname, Swaziland, Tadjikistan, Tchad, Thaïlande, Togo, Tunisie,
Turquie, Tuvalu, Union européenne, Uruguay, Vanuatu, Venezuela, Viet Nam, Yémen, Zambie et
Zimbabwe.
(Troisième séance plénière, 9 novembre 2016)
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
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FCTC/COP7(4) Lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau
La Conférence des Parties,
Prenant note du rapport du Secrétariat de la Convention sur la lutte contre les produits du tabac pour
pipe à eau (document FCTC/COP/7/10) ;
Rappelant la décision FCTC/COP6(10) sur la lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau ;
Reconnaissant le besoin de mettre pleinement en œuvre la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac en ce qui concerne tous les aspects de la lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau ;
Tenant compte des difficultés auxquelles sont confrontées les Parties en matière de lutte et de
réglementation de l’utilisation des produits du tabac pour pipe à eau, particulièrement dans les lieux
publics ;
Consciente de la nécessité, pour les Parties, de disposer d’appuis techniques et politiques
supplémentaires afin de lutter contre l’utilisation des produits du tabac pour pipe à eau et de faire face aux
difficultés associées ;
Préoccupée par l’utilisation accrue des produits du tabac aromatisé pour pipe à eau chez les jeunes
et par l’influence de plus en plus grande de l’industrie du tabac sur la réglementation, la production et
l’utilisation de la pipe à eau ;
Soulignant le besoin de coordination entre les États et entre les régions pour partager les
expériences et les connaissances en matière de lutte contre l’utilisation des produits du tabac pour pipe à
eau ;
1. INVITE les Parties :
(a) à considérer la pleine application de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac à
tous les aspects de l’utilisation de la pipe à eau, notamment au tabac et aux accessoires
associés, comme indiqué dans le document FCTC/COP/7/10 ;
(b) à continuer de surveiller l’utilisation des produits du tabac pour pipe à eau à travers les
systèmes de surveillance nationaux en prenant en compte toutes les tranches d’âge et tous les
aspects politiques dans une approche intégrée, et de faire part des conclusions du suivi à la
Conférence des Parties à travers l’instrument de notification de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac ;
(c) à se conformer aux termes de l’article 5.3 et aux directives associées en ce qui concerne les
politiques et la lutte contre les produits du tabac pour pipe à eau ;
(d) à envisager l’inclusion de la sensibilisation à l’utilisation de la pipe à eau dans toutes les
campagnes et activités de sensibilisation nationales ;
(e) à inclure toute utilisation de la pipe à eau dans l’interdiction de la consommation de tabac
dans les lieux publics conformément à l’article 8 de la Convention et de ses directives ;
(f) à interdire l’utilisation de produits du tabac aromatisé pour pipe à eau, conformément aux
directives partielles formulées dans les articles 9 et 10 ;
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
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(g) à augmenter régulièrement les impôts applicables aux produits du tabac pour pipe à eau et à
appliquer des taux et des calendriers similaires aux produits du tabac combustibles,
notamment aux cigarettes ;
(h) à envisager l’interdiction ou la restriction de la vente et/ou du commerce de produit du tabac
pour pipe à eau ;
(i) à promouvoir la recherche sur : les interventions culturellement pertinentes visant la pipe à
eau pour dissuader de consommer des produits du tabac pour pipe à eau, ainsi que pour
inciter à arrêter de fumer ; l’épidémiologie de l’utilisation des produits du tabac pour pipe à
eau et les risques de maladies aiguës ou chroniques ; les pratiques culturelles et la propension
à commencer ou à continuer à utiliser ces produits ; l’influence des arômes dans le fait de
commencer, continuer ou augmenter l’utilisation de ces produits ; le risque de dépendance
aux produits du tabac à faible teneur en nicotine ; et les politiques efficaces s’appuyant sur
des cadres conceptuels tels que les technologies de l’information et de la communication.
2. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de documenter et transmettre aux États des exemples de réglementation fondés sur les
données probantes ainsi que de pratiques efficaces en matière de réglementation de
l’utilisation de la pipe à eau, en collaboration avec le Pôle de connaissances pertinent de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS) et d’autres partenaires des Nations Unies ;
(b) de mettre en place une base de données et une plateforme en vue du partage d’informations et
de la coordination entre les Parties à cet égard ;
(c) de renforcer davantage l’instrument de notification de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac afin de prendre en compte tous les aspects dans leur totalité, y compris
l’utilisation, les tendances et les politiques relatives aux produits du tabac pour pipe à eau ;
(d) d’élaborer, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé et avec la contribution
d’experts compétents, un rapport de la huitième session de la Conférence des Parties incluant
des analyses de la situation, les difficultés et des recommandations visant à améliorer la lutte
contre l’utilisation des produits du tabac pour pipe à eau.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(5) Publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage :
représentation du tabac dans les médias du divertissement
La Conférence des Parties,
Tenant compte du rapport du Secrétariat de la Convention intitulé « Publicité en faveur du tabac,
promotion et parrainage : représentation du tabac dans les médias du divertissement »
(document FCTC/COP/7/38) ;
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
73
Reconnaissant les obstacles rencontrés par les Parties dans le contrôle et la lutte contre la publicité
transfrontières, y compris la publicité en faveur du tabac, la promotion et le parrainage du tabac dans les
médias du divertissement ;
Reconnaissant que les Parties ont besoin de davantage de conseils techniques concernant
l’application, dans leur globalité, de l’Article 13 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
et des directives associées à la publicité transfrontières et à la publicité en faveur du tabac, la promotion et
le parrainage dans les médias du divertissement, en vue de combler les lacunes actuelles en matière de
mise en œuvre ;
Réaffirmant les besoins en matière de coordination et de collaboration internationales pour contrôler
et lutter efficacement contre la publicité transfrontières et la publicité en faveur du tabac, la promotion et
le parrainage dans les médias du divertissement ;
Reconnaissant l’importance de la lutte contre la publicité transfrontières à partir d’une approche
globale qui comble toute lacune affectant la mise en œuvre aux échelles nationale, régionale et
internationale ;
Tenant compte des différences entre les Parties quant à l’existence de publicités transfrontières et de
publicités en faveur du tabac, promotion et parrainage dans les médias du divertissement ;
Reconnaissant que certains pays ont réussi à interdire la publicité transfrontières et la publicité en
faveur du tabac, la promotion et le parrainage dans les médias du divertissement ;
1. INVITE les Parties à envisager :
(a) l’élargissement de la mise en œuvre de l’Article 13 de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac et les directives associées de façon à obtenir une couverture globale en matière
de publicité transfrontières et de publicité en faveur du tabac, promotion et parrainage dans
les médias du divertissement ;
(b) le contrôle régulier de l’utilisation de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du
parrainage dans les médias du divertissement dans le cadre de la législation et des priorités
nationales ;
2. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de mettre en place, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un
groupe d’experts qui soit représenté à l’échelle régionale, en vue de fournir des
recommandations quant à l’application concrète de l’Article 13 et des directives associées à
la publicité transfrontières et à la publicité en faveur du tabac, à la promotion et au parrainage
dans les médias du divertissement, de recenser les réussites nationales et régionales en la
matière, et de rédiger un rapport à soumettre à la prochaine Conférence des Parties sur les
propositions et l’orientation à suivre. Le Secrétariat de la Convention coordonnera
l’instauration de ce groupe et en établira le mandat sur les conseils du Bureau ;
(b) de présenter les progrès réalisés en matière de lutte contre la publicité transfrontières et la
publicité en faveur du tabac, la promotion et le parrainage dans les médias du divertissement
à l’occasion de la huitième session de la conférence des Parties.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
74
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(6) État d’avancement du Protocole pour éliminer le commerce illicite
des produits du tabac
La Conférence des Parties,
Reconnaissant les travaux effectués par le Secrétariat de la Convention dans le cadre du suivi de la
sixième session de la Conférence des Parties ;
Rappelant les articles 8.2, 8.12 et 8.13 du Protocole, qui disposent que les obligations assignées aux
Parties ne doivent pas être réalisées par ou déléguées à l’industrie du tabac ;
Rappelant la création d’un panel d’experts sur le Protocole pour éliminer le commerce illicite des
produits du tabac (le panel d’experts) ;
1. DÉCIDE d’intensifier les travaux du panel d’experts, qui doit se réunir au moins tous les six mois et
poursuivre ses travaux entre chaque réunion par voie électronique ;
2. DEMANDE au panel d’experts :
(a) de présenter à la huitième session de la Conférence des Parties et, le cas échéant, à la
première Réunion des Parties au Protocole, un rapport sur l’avancement de ses travaux et les
éventuelles conclusions auxquelles elle a abouti ;
(b) d’orienter ses travaux selon les priorités suivantes :
i. aide au Secrétariat de la Convention pour la préparation d’un projet d’ordre du jour et,
le cas échéant, des documents pertinents pour la première Réunion des Parties au
Protocole ;
ii. mise en place d’un forum d’échange de bonnes pratiques entre les Parties ;
iii. fourniture d’une assistance technique aux Parties à l’aide de : a) la documentation des
échanges de bonnes pratiques ; et b) la cartographie des nouveaux systèmes de
traçabilité ;
iv. aide aux Parties appartenant à des zones de libre-échange dans le cadre de la mise en
œuvre du Protocole ;
v. conseil aux Parties concernant les régimes de licence ;
vi. élaboration de propositions à soumettre pour examen à la première Réunion des Parties
au Protocole concernant les travaux qui seront menés dans le domaine de la lutte contre
le commerce illicite, présentant notamment les premières réflexions sur la structure
d’un point focal mondial pour l’échange d’informations ;
3. CHARGE le panel d’experts de s’appuyer, si nécessaire, sur l’expertise de spécialistes
intergouvernementaux, gouvernementaux et non gouvernementaux afin de mener à bien sa mission.
4. DÉCIDE QUE le projet d’ordre du jour et les préparations pertinentes pour la première Réunion des
Parties au Protocole devront être débattus et validés lors d’une réunion préparatoire où toutes les
régions devront être représentées par au maximum deux Parties qui ont adhéré au Protocole ou qui
l’ont ratifié. La politique en matière de déplacements adoptée par la Conférence des Parties devra
être appliquée. En outre, les autres Parties qui ont adhéré au Protocole ou qui l’ont ratifié peuvent
participer à la réunion à leurs propres frais. Cette réunion préparatoire devra être précédée et
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
75
soutenue par des consultations régionales qui pourront être réalisées par des moyens de
communication électronique et n’ont aucune implication financière pour le Secrétariat.
5. DÉCIDE EN OUTRE QUE, à l’exception des interactions strictement nécessaires, les Parties à la
Convention sont instamment priées de n’envisager aucune proposition d’assistance de la part de
l’industrie du tabac, ou en son nom, en ce qui concerne le suivi ou la traçabilité, notamment au
cours des activités préparatoires pour la première Réunion des Parties au Protocole, conformément à
leurs obligations définies par la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(7) Évaluation de l’impact de la Convention-cadre de l’OMS
La Conférence des Parties,
Rappelant la décision FCTC/COP6(13), laquelle demandait une évaluation de l’impact de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et appelait à la mise en place d’un groupe d’experts
indépendant pour mener ladite évaluation ;
Notant avec satisfaction les résultats des travaux du groupe d’experts décrits dans le
document FCTC/COP/7/6 et saluant le travail réalisé par le groupe d’experts, ainsi que la coopération des
12 Parties ayant participé à l’évaluation ;
Reconnaissant que les évaluations d’impact, en encourageant des mesures fortes et une mise en
œuvre exhaustive de la Convention à l’échelle nationale, peuvent constituer un élément important pour le
travail des Parties à tous les stades de leur mise en œuvre de la Convention ;
Rappelant les autres activités, mises en œuvre dans le cadre du plan de travail de la Conférence des
Parties, aidant les Parties à mettre en œuvre la Convention, ainsi que les liens possibles entre une
évaluation d’impact et le cadre d’assistance par pays élaboré par la Conférence des Parties,
1. INVITE les Parties :
(a) à envisager une évaluation régulière de l’impact de la mise en œuvre de la Convention-cadre
au sein de leur territoire, dans le cadre de leur mise en œuvre globale de la Convention ;
(b) à mesurer, lors de l’évaluation de l’impact de leurs mesures de lutte antitabac, les progrès
réalisés dans l’application totale des dispositions de la Convention-cadre de l’OMS ;
(c) à envisager la nécessité de mener une autre évaluation d’impact de la Convention-cadre de
l’OMS dans cinq à dix ans, ainsi que des évaluations régionales, s’il y a lieu ;
2. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de diffuser plus largement les conclusions de l’évaluation d’impact en encourageant la
rédaction d’articles et de publications scientifiques, le cas échéant ;
(b) de publier une série de fiches d’information synthétisant les enseignements tirés par le groupe
d’experts au cours de la visite de 12 pays dans le cadre de leur préparation de l’évaluation
d’impact ;
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
76
(c) de permettre l’accès aux informations détaillées sur la méthode utilisée pour l’évaluation
d’impact afin d’aider les Parties à mener leurs propres évaluations nationales, et de mettre
une assistance technique à disposition, sur demande des Parties, pour la réalisation de ces
évaluations nationales ;
(d) d’évaluer l’impact de la Convention-cadre de l’OMS sur les mesures globales de lutte
antitabac des Parties au cours des exercices d’évaluation demandés.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(8) Protection des politiques de santé publique en matière de lutte
antitabac face aux intérêts commerciaux et autres de l’industrie du
tabac
La Conférence des Parties,
Rappelant sa décision FCTC/COP6(14) intitulée « Protection des politiques de santé publique en
matière de lutte antitabac contre l’influence des intérêts commerciaux et autres de l’industrie du tabac », et
reconnaissant l’importance de la mise en œuvre de l’article 5.3 de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac à l’échelle mondiale comme à l’échelle locale ;
Reconnaissant que l’industrie du tabac continue d’être une entrave importante à la mise en œuvre de
la Convention, comme indiqué dans le rapport 2016 sur les progrès mondiaux réalisés en matière de mise
en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ;
Constatant avec inquiétude que les stratégies de l’industrie du tabac à l’échelle internationale
affectent la mise en œuvre de l’article 5.3 à l’échelle nationale ;
Reconnaissant que la lutte contre les ingérences de l’industrie du tabac à l’échelle internationale
implique une plus grande sensibilisation aux stratégies de l’industrie du tabac au niveau mondial, une
meilleure visibilité de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, et, par conséquent, davantage
d’appui à la mise en œuvre de la Convention à l’échelle nationale ;
Reconnaissant également que les directives pour l’application de l’article 5.3 ont été adoptées dans
le cadre de la décision FCTC/COP3(7) de la Conférence des Parties lors de sa troisième session ;
Réaffirmant l’obligation des Parties à mettre en œuvre l’article 5.3 de la Convention-cadre pour la
lutte antitabac ;
Tenant compte du travail réalisé par le Secrétariat de la Convention en ce qui concerne la mise en
place de centres de suivi de l’industrie du tabac (Observatoires) et de Pôles de connaissances spécialisés
dans plusieurs domaines pour faciliter la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac ;
1. PRIE INSTAMMENT les Parties d’intensifier la coopération et les actions multisectorielles pour
contrer les efforts de l’industrie du tabac visant à saper ou dénaturer les efforts de lutte antitabac et
la nécessité d’être informé des activités de l’industrie du tabac qui ont des répercussions négatives
sur les efforts de lutte antitabac ;
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
77
2. INVITE les Parties à s’appuyer au besoin sur les directives associées à l’article 5.3 et sur les autres
ressources disponibles pour renforcer la mise en œuvre de l’article 5.3, tout en restant vigilantes vis-
à-vis des efforts employés par l’industrie du tabac pour entraver la mise en œuvre de la Convention-
cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ;
3. PRIE le Secrétariat de la Convention d’établir un Pôle de connaissances consacré à l’article 5.3 qui :
(a) coordonne les travaux des experts sur l’article 5.3 pour renforcer la coopération internationale,
y compris la coopération avec d’autres Pôles de connaissances, le cas échéant, et avec les
Observatoires ;
(b) tienne compte des groupes économiques régionaux dans le cadre de la conception de moyens
innovants d’impliquer les secteurs ne relevant pas de la santé aux échelles nationale,
régionale et mondiale ;
(c) aide, sur demande, les Parties à élaborer des stratégies de lutte contre l’ingérence de
l’industrie du tabac dans les relations bilatérales, régionales et mondiales en ce qui concerne
la sensibilisation internationale à l’article 5.3 ;
(d) aide les Parties à élaborer des stratégies de lutte contre la diffusion, par l’industrie du tabac,
d’informations trompeuses au sujet de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
et de la lutte contre le tabagisme ;
(e) promeut des mécanismes, notamment une assistance et des outils techniques, contribuant à la
mise en œuvre de l’article 5.3 à l’échelle nationale.
4. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de mettre au point et de diffuser les meilleures pratiques en ce qui concerne l’adoption et la
mise en œuvre de l’article 5.3 et des directives associées, y compris, mais non exclusivement,
des codes de conduites spécifiques à l’article 5.3 ;
(b) de continuer à promouvoir le recours à la politique modèle visant à prémunir les
organisations du système des Nations Unies contre l’ingérence de l’industrie du tabac, mise
au point par l’Équipe spéciale interorganisations des Nations Unies pour la prévention et la
maîtrise des maladies non transmissibles ;
(c) d’intégrer des stratégies médiatiques mondiales visant à sensibiliser la population à
l’ingérence de l’industrie du tabac dans la stratégie de communication mondiale ;
(d) d’analyser si les directives relatives à la coopération entre le secteur privé et les Nations
Unies sont compatibles avec l’article 5.3 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac, et d’en faire rapport à la huitième session de la Conférence des Parties ;
(e) de sensibiliser aux outils existants de mise en œuvre l’article 5.3 de la Convention-cadre pour
la lutte antitabac ;
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(9) Inhalateurs électroniques de nicotine et inhalateurs électroniques ne
contenant pas de nicotine
La Conférence des Parties,
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
78
Rappelant sa décision FCTC/COP4(14), dans laquelle elle a prié le Secrétariat de la Convention
d’établir conjointement avec l’Initiative de l’OMS pour un monde sans tabac un rapport exhaustif, fondé
sur l’expérience des Parties, sur la question des inhalateurs électroniques de nicotine, pour examen à la
cinquième session de la Conférence des Parties ;
Rappelant sa décision FCTC/COP/5(10), dans laquelle elle a prié le Secrétariat de la Convention
d’inviter l’OMS à recenser les options en matière de lutte contre les inhalateurs électroniques de nicotine
et à examiner les nouvelles données sur les effets de ces dispositifs sur la santé ; et de présenter les
résultats de ces travaux à la sixième session de la Conférence des Parties ;
Rappelant en outre sa décision FCTC/COP6(9) dans laquelle elle a prié le Secrétariat de la
Convention d’inviter l’OMS à établir un rapport d’experts en vue de la septième session de la Conférence
des Parties en présentant les toutes dernières données concernant les effets sur la santé des inhalateurs
électroniques contenant ou non de la nicotine ;
Notant que le rapport présenté par l’OMS à la Conférence des Parties lors de sa septième session
(document FCTC/COP/7/11) comporte des informations récentes sur les effets de l’utilisation des
inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine sur la santé ainsi que sur leur rôle potentiel dans
le sevrage tabagique et dans la lutte antitabac, et évalue les options stratégiques suivantes : éviter que les
non-fumeurs et les jeunes ne se mettent à utiliser des inhalateurs électroniques contenant ou non de la
nicotine ; réduire dans toute la mesure possible les risques sanitaires potentiels que présentent les
inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine pour les utilisateurs ; protéger les non-
utilisateurs de l’exposition à leurs émissions ; empêcher le recours à des allégations sanitaires infondées au
sujet des inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine ; et veiller à ce que les activités de lutte
antitabac ne soient pas influencées par les intérêts commerciaux et autres liés aux inhalateurs
électroniques contenant ou non de la nicotine, y compris les intérêts de l’industrie du tabac ;
Notant également que les organismes de normalisation régionaux et internationaux ont commencé
des travaux concernant les méthodes employées pour caractériser et doser les constituants des inhalateurs
électroniques contenant ou non de la nicotine et de leurs émissions, dont l’achèvement est prévu dans les
trois à cinq années à venir ;
Constatant que les Parties ont adopté diverses stratégies de réglementation des inhalateurs
électroniques contenant ou non de la nicotine, comme l’interdiction complète de leurs fabrication,
importation, distribution et vente, l’adoption d’une réglementation analogue à celle applicable à la
commercialisation des médicaments, leur contrôle en tant que produits du tabac ou en tant que produits de
consommation soumis à des mesures de contrôle similaires à celles du tabac, voire aucun contrôle du tout ;
1. ACCUEILLE AVEC SATISFACTION le rapport figurant dans le document FCTC/COP/7/11 ;
2. INVITE les Parties à envisager l’application de mesures telles que celles décrites dans le
document FCTC/COP/7/11 pour interdire ou limiter la fabrication, l’importation, la distribution, la
remise, la vente et l’utilisation des inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine, en
fonction de leurs lois nationales et de leurs objectifs en matière de santé publique ;
3. PRIE le Secrétariat de la Convention d’inviter les Parties à surveiller et notifier les évolutions
scientifiques, réglementaires et du marché, comme l’initiation au tabagisme, le sevrage, la publicité
et la promotion, et d’inviter l’OMS à rendre compte des méthodes utilisées par les organismes de
normalisation régionaux et internationaux afin de caractériser et de doser les constituants de ces
produits et de leurs émissions, lors de la huitième ou de la neuvième session de la Conférence des
Parties, le cas échéant.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
79
4. PRIE EN OUTRE le Secrétariat de la Convention d’inviter l’OMS à continuer de fournir, à la
demande des Parties ou du Secrétariat de la Convention, une assistance technique et scientifique sur
les inhalateurs électroniques contenant ou non de la nicotine.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(10) Activités de remplacement de la culture du tabac économiquement
viables (en relation avec les articles 17 et 18 de la Convention-cadre
de l’OMS pour la lutte antitabac)
La Conférence des Parties,
Prenant en considération les articles 17 (Fourniture d’un appui à des activités de remplacement
économiquement viables) et 18 (Protection de l’environnement et de la santé des personnes) de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (Convention-cadre de l’OMS) ;
Réaffirmant sa décision FCTC/COP/6(11) sur l’adoption des dispositions et recommandations
politiques sur les activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables ;
Réitérant que la Convention-cadre de l’OMS demande aux Parties de promouvoir des activités de
remplacement de la culture du tabac économiquement viables pour les travailleurs, les cultivateurs et, le
cas échéant, les vendeurs ;
Rappelant que la Convention-cadre de l’OMS invite instamment les Parties à tenir dûment compte,
pour ce qui est de la culture du tabac et de la fabrication de produits du tabac sur leur territoire respectif,
de la protection de l’environnement et de la santé des personnes eu égard à l’environnement ;
Considérant que les politiques favorisant les activités de remplacement de la culture du tabac
viables aux niveaux économique, social et environnemental, ont un impact transversal et à plusieurs
niveaux s’inscrivant dans les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ;
Consciente que l’article 17 de la Convention-cadre pour la lutte antitabac vise à promouvoir les
options alternatives de subsistance
Considérant que la diminution progressive de la consommation de tabac due à l’efficacité de la mise
en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS donne le temps de mettre en œuvre des politiques de soutien
aux cultivateurs de tabac et travailleurs du secteur dans leur transition vers d’autres agricultures ou
activités ;
Rappelant que la décision FCTC/COP/6(11) priait le Secrétariat de la Convention d’appuyer
l’élaboration de projets pilotes et d’autres initiatives visant à appliquer les dispositions et
recommandations des articles 17 et 18 de la Convention-cadre pour la lutte antitabac et, qu’à ce jour, les
progrès en la matière sont limités ;
Prenant note, comme indiqué dans le document FCTC/COP/7(4), que les articles 17 et 18 font
partie des articles les moins appliqués de la Convention-cadre pour la lutte antitabac ;
1. DÉCIDE :
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
80
(a) d’encourager les Parties ne cultivant pas le tabac à ne pas en commencer la culture ;
(b) d’inviter instamment les Parties, lors de la mise en œuvre des articles 17 et 18, d’adopter des
approches pangouvernementale et participative, en gardant à l’esprit l’article 5.3 pour
promouvoir les solutions de remplacement de la culture du tabac et empêcher l’ingérence de
l’industrie du tabac dans les programmes de protection et de diversification ciblant les
cultivateurs de tabac et les travailleurs du secteur, ainsi que pour la protection de
l’environnement, selon qu’il convient dans le contexte national ;
(c) d’inviter instamment les Parties à appeler à une cohérence politique dans le cadre des
mandats des organes directeurs des organisations intergouvernementales concernées ;
(d) d’inviter instamment la communauté internationale à soutenir la mobilisation de ressources
pour la promotion de solutions de remplacement économiquement viables à destination des
cultivateurs de tabac et des travailleurs du secteur.
2. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de collaborer avec les organisations intergouvernementales et de la société civile dotées
d’une expertise en la matière pour apporter un appui aux Parties intéressées pour
l’élaboration de projets pilotes, en mettant l’accent sur les initiatives, politiques et approches
pangouvernementales ;
(b) d’élaborer, en coopération avec les Parties, une boîte à outils destinée à accompagner la mise
en œuvre de la Méthode de subsistance ;
(c) d’inviter l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à
inclure la promotion des activités de remplacement de la culture du tabac économiquement
viables dans son programme de développement rural durable ;
(d) de créer et renforcer les collaborations avec ONU-Femmes, le Fonds des Nations Unies pour
l’enfance (UNICEF), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les organisations non
gouvernementales, comme l’International Network of Women Against Tobacco (INWAT),
en vue de mettre au point des stratégies de protection des femmes, des filles et des enfants
contre les effets néfastes de la culture du tabac ;
(e) de collaborer avec la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
(CCNUCC) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) afin de mener
des études d’évaluation des impacts environnementaux de la culture et de la production de
tabac ;
(f) de promouvoir la coopération internationale et l’échange d’informations entre les parties
intéressées, dont la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire ;
(g) de continuer à documenter les expériences et les leçons tirées sur les moyens de subsistance
de remplacement, d’organiser et de mettre à jour périodiquement la base de données
internationale, créée au sein de la plateforme de coordination de la Convention-cadre de
l’OMS, compilant les ressources, les bonnes pratiques, les instruments et les mesures, afin de
soutenir la mise en œuvre des dispositions et recommandations politiques ;
(h) d’améliorer l’accessibilité de la base de données internationale et de ses outils au sein de la
plateforme d’information de la Convention-cadre de l’OMS répertoriant les bonnes pratiques ;
(i) de renouveler sa demande auprès de l’OMS d’apporter un appui aux Parties intéressées pour
l’élaboration de directives concernant la surveillance, la prévention et le diagnostic précoce
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
81
des problèmes et risques professionnels spécifiquement liés à la culture et à la fabrication des
produits du tabac ;
(j) d’inviter l’OMS, ainsi que les autres organisations internationales pertinentes, notamment le
PNUE, à préparer un rapport pour la huitième session de la Conférence des Parties qui
documente l’impact environnemental du tabac à travers ses cycles de vie, réunit des
connaissances techniques quant aux stratégies permettant d’éviter et de réduire ces impacts,
recommande des options politiques et des orientations pratiques à cet effet, et identifie les
interventions favorables à la santé publique et à l’environnement.
(k) à appuyer les Parties pour faire avancer, le cas échéant, les initiatives sensibilisant aux
risques professionnels et environnementaux liés à la culture du tabac, au vu du Programme de
développement durable à l’horizon 2030 ;
(l) de prendre les dispositions nécessaires, y compris sur le plan budgétaire, pour le
développement des points 2(a), 2(b), 2(f), 2(i) et 2(k) de cette décision.
3. PRIE EN OUTRE le Secrétariat de la Convention :
(a) de surveiller les progrès réalisés par les Parties dans la mise en œuvre des articles 17 et 18 ;
(b) de rendre compte des progrès réalisés lors de la huitième session de la Conférence des Parties.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(11) Application de l’article 19 de la Convention-cadre de l’OMS :
« Responsabilité »
La Conférence des Parties,
Rappelant le rapport du Secrétariat de la Convention sur la responsabilité figurant dans le
document FCTC/COP/5/11 ;
Se félicitant du rapport final du groupe d’experts sur la responsabilité établi en vertu de la décision
figurant dans le document FCTC/COP/7/13 ;
Reconnaissant que de nombreuses preuves scientifiques prouvent que la consommation de tabac et
l’exposition à la fumée de cigarette sont cause de décès, de maladies et de handicap, prenant note que
l’article 19 reconnaît la possibilité pour les Parties de prendre divers types de mesure pour promouvoir la
lutte antitabac et la coopération internationale ;
Reconnaissant que, comme il est indiqué dans les principes directeurs de la Convention-cadre pour
la lutte antitabac de l’OMS (article 4.5), « les questions relatives à la responsabilité, telles que déterminées
par chaque Partie dans les limites de sa compétence, sont un élément important d’une lutte antitabac
globale » et que l’article 19 offre aux Parties la possibilité de tenir l’industrie du tabac juridiquement
responsable des dommages qu’elle cause ;
Reconnaissant également qu’il sera probablement nécessaire d’adapter les systèmes juridiques afin
de faire valoir la responsabilité de l’industrie du tabac ;
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
82
Rappelant le rapport du groupe d’experts figurant dans le document FCTC/COP/6/8, selon lequel
seules quelques rares Parties ont pris des mesures juridiques contre l’industrie du tabac afin d’obtenir le
remboursement total ou partiel des frais médicaux et des coûts sociaux et autres liés au tabagisme au sein
de leur juridiction, et que les Parties ont besoin d’orientations supplémentaires pour faire progresser la
mise en œuvre ;
Notant que, comme rapporté par le Secrétariat de la Convention au sujet de la mise en œuvre de la
Convention-cadre pour la lutte antitabac de l’OMS dans le document FCTC/COP/7/4, l’article 19 fait
partie de ceux qui sont les moins appliqués de la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l’OMS ;
Notant par ailleurs le « manque d’informations claires concernant les différents mécanismes
d’assistance, les ressources disponibles et les modalités d’accès à celles-ci », décrit par le groupe de travail
sur les mesures durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS dans le
document FCTC/COP/7/18.
1. ADOPTE le rapport du groupe d’experts, y compris la boîte à outils, en tant que mécanisme
d’assistance à destination des Parties ayant besoin d’aide pour mettre en œuvre l’article 19 ;
2. ENCOURAGE les Parties à étudier les possibilités qui s’offrent à elles, y compris, si besoin, en
élaborant leur législation ou leurs procédures de responsabilité et en améliorant leur coopération
internationale, afin de renforcer leur mise en œuvre de l’article 19 ;
3. PRIE le Secrétariat de la Convention, conformément à son mandat, comme indiqué dans le
document FCTC/COP6(7) :
(a) de mettre à disposition la boîte à outils sur la plateforme d’information de la Convention-
cadre pour la lutte antitabac de l’OMS et de la tenir à jour, en intégrant les informations et les
documents pertinents, y compris les données transmises par les Parties, conformément au
respect de leurs obligations en matière de notification en vertu de la Convention ;
(b) de mettre au point une base de données d’experts et d’institutions aptes à fournir aux Parties,
sur demande, une assistance technique en ce qui concerne la responsabilité de l’industrie du
tabac, la création d’une plateforme numérique de coopération internationale et la mise à
disposition de ressources associées qui soient régulièrement mises à jour ;
(c) de dresser, tenir à jour et mettre à la disposition des Parties une liste exhaustive des
ressources juridiques existantes pouvant aider les Parties à traiter les questions relatives à
toute forme de responsabilité et autres recours judiciaires, le cas échéant.
4. PRIE EN OUTRE le Secrétariat de la Convention :
(a) d’étudier les possibilités de mobilisation de ressources, mécanismes d’assistance et autres
formes de coopération pour garantir que les Parties aient un accès suffisant aux informations
et à l’expertise nécessaires pour mettre en œuvre l’article 19 ;
(b) de surveiller les progrès réalisés par les Parties dans la mise en œuvre de l’article 19 via les
mécanismes de notification de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac qui sont
déjà en place ;
(c) de faire état de toute progression lors de la huitième session de la Conférence des Parties.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
83
FCTC/COP7(12) Prise en compte des risques sexospécifiques lors de l’élaboration des
stratégies de lutte antitabac
La Conférence des Parties,
Rappelant que le Préambule de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac reconnaît
l’augmentation du tabagisme chez les femmes et les jeunes filles partout dans le monde, ainsi que la
nécessité d’une pleine participation des femmes à tous les niveaux de l’élaboration et de la mise en œuvre
des politiques, et le besoin de stratégies sexospécifiques de lutte antitabac ;
Rappelant en outre que les principes directeurs de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac, tels qu’ils sont énoncés à l’article 4, soulignent la nécessité de prendre en compte les risques
sexospécifiques lors de l’élaboration des stratégies de lutte antitabac ;
Notant que certains problèmes de santé liés au tabagisme sont propres aux femmes, ou touchent
plus fréquemment les femmes ;
Tenant compte des effets nocifs du tabagisme pendant la grossesse et de l’importance de
l’information et de la protection des femmes enceintes contre les effets nocifs du tabagisme et de la fumée
environnementale ;
Tenant compte des risques spécifiques auxquels sont exposées les femmes et les filles qui travaillent
dans la culture et la fabrication du tabac dans les pays à revenu faible et intermédiaire ;
Tenant compte du fait que les stratégies sexospécifiques doivent bénéficier à toutes les catégories de
la population ;
Tenant également compte du fait que les stratégies de l’industrie du tabac sont susceptibles de cibler
particulièrement les filles et les femmes, notamment celles appartenant aux couches sociales et
économiques inférieures de la population ;
Préoccupée par le fait que l’absence de données concernant les effets des politiques de lutte contre
le tabac sur les deux sexes risque d’entraver la pleine mise en œuvre par les Parties de la Convention-
cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et des objectifs de développement durable, notamment en ce qui
concerne l’amélioration de la santé maternelle,
1. ACCUEILLE AVEC SATISFACTION le rapport du Secrétariat de la Convention
(document FCTC/COP/14) abordant les axes de travail des mesures et politiques de lutte antitabac
tenant compte des facteurs sexospécifiques ;
2. PRIE le Secrétariat de la Convention d’inviter l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à
préparer et à soumettre à la huitième session de la Conférence des Parties un document portant sur :
(a) les dernières informations relatives au tabagisme et à ses conséquences parmi les femmes et
les filles tout comme parmi les hommes et les garçons, avec une attention spéciale portée aux
groupes vulnérables eu égard aux déterminants sociaux de la santé ;
(b) les expériences des Parties, y compris les possibilités et les obstacles en matière de mise en
œuvre des stratégies sexospécifiques de lutte antitabac ;
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
84
(c) les mesures politiques à envisager par les Parties lors de l’élaboration et de la promotion de
politiques nationales de lutte antitabac sexospécifiques, conformément aux dispositions de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(13) Mesures destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention par
la coordination et la coopération
La Conférence des Parties,
Rappelant l’article 23.5 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, qui dispose que la
Conférence des Parties examine régulièrement l’application de la Convention et prend les décisions
nécessaires pour en promouvoir la mise en œuvre efficace ;
Rappelant les décisions FCTC/COP1(13), FCTC/COP2(10), FCTC/COP4(17) et FCTC/COP5(14)
sur les ressources financières, les mécanismes d’assistance et la coopération internationale ;
Rappelant également la constitution, par la décision FCTC/COP5(14), d’un groupe de travail sur les
mesures durables destinées à renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac ainsi que la prorogation, par la décision FCTC/COP6(17), du mandat de ce dernier ;
Ayant examiné les rapports présentés par le groupe de travail aux sixième et septième sessions de la
Conférence des Parties (respectivement, documents FCTC/COP/6/19 et FCTC/COP7/18), lesquels
recommandaient notamment d’élaborer un plan d’action détaillé relatif à la mise en œuvre d’une
assistance à soumettre pour examen à l’occasion de la huitième Conférence des Parties ;
Prenant note du rapport du Secrétariat de la Convention sur les progrès mondiaux réalisés dans la
mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, la coopération internationale pour la mise en œuvre de
la Convention-cadre de l’OMS, la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire, l’échange
d’informations, les ressources financières et les mécanismes d’assistance, soumis à la septième session de
la Conférence des Parties (document FCTC/COP/7/4) ;
Prenant également note que le rapport du groupe d’experts chargé d’examiner les dispositifs de
notification au titre de la Convention-cadre de l’OMS, soumis à la septième session de la Conférence des
Parties, recommande la création d’un Comité d’évaluation de la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac ;
Se félicitant des progrès accomplis, mais restant préoccupée par les multiples problèmes auxquels
les Parties sont toujours confrontées dans la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, notamment
pour accéder aux mécanismes d’assistance existants, pour les adapter à leurs besoins spécifiques et pour
obtenir des ressources en vue de soutenir la mise en œuvre du traité par les Parties à faible revenu et à
revenu intermédiaire ;
Reconnaissant que les mécanismes de coopération internationale, la coopération Sud-Sud et la
coopération triangulaire, sont essentiels pour promouvoir la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS dans le monde ;
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
85
Reconnaissant par ailleurs le rôle des pôles de connaissances spécialisés dans la facilitation de
l’échange d’informations et de la coopération entre les Parties et la fourniture d’une assistance technique ;
Soucieuse d’encourager l’accélération de la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS ;
Assurant que le soutien aux Parties dans la pleine mise en œuvre de la Convention répond
directement aux besoins de ces dernières.
1. PRIE INSTAMMENT les Parties et le Secrétariat de la Convention, et invite également
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) à prendre les dispositions voulues pour donner suite aux mesures et
recommandations proposées dans le rapport du groupe de travail sur les mesures durables destinées
à renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS ;
2. DÉCIDE :
(a) de créer un groupe de travail ayant pour mission d’élaborer un projet de cadre stratégique à
moyen terme, destiné à être étudié lors de la Conférence des Parties, qui aurait pour objet
d’orienter la conception des plans de travail et des budgets biennaux ainsi que le soutien à la
mise en œuvre, et qui :
i. comprendrait une vision, des buts et des objectifs à atteindre ;
ii. identifierait les lacunes, les limites et les besoins des Parties au niveau mondial,
régional et national, en s’appuyant sur les travaux actuels à réviser au moyen d’un
mécanisme d’examen systématique des rapports des Parties, des évaluations des
besoins et de la récente évaluation d’impact de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac (il sera possible de prendre en considération si ce mécanisme doit être
un comité d’évaluation de la mise en œuvre, en s’appuyant sur le rapport du groupe
d’experts sur les dispositifs de notification au titre de la Convention-cadre de l’OMS
[selon le document FCTC/COP7/15]) ;
iii. fournirait des directives concernant les priorités en matière de soutien à la mise en
œuvre pour la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, en s’appuyant sur
une analyse des lacunes, des limites et des besoins des Parties et du rapport sur les
orientations stratégiques du groupe de travail sur les mesures durables destinées à
renforcer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS. Celles-ci devront traiter
des points suivants :
(i) toutes les activités d’assistance à réaliser par le Secrétariat,
(ii) projets et activités de coopération triangulaire et Sud-Sud,
(iii) projets et activités de coopération internationale,
(iv) ressources financières,
(v) mécanismes d’assistance,
iv. prendrait en considération les contributions apportées par les Parties par le biais d’une
consultation en ligne ou de tout autre moyen jugé approprié et économique, et toute
recherche ou participation élargie du groupe de travail jugé nécessaire pour informer
de ses travaux ;
v. tiendrait compte du suivi et de l’évaluation des activités en rapport avec la mise en
œuvre de la Convention ;
vi. veillerait à la complémentarité des différentes activités d’assistance du Secrétariat, et
identifierait les opportunités de synergie entre les travaux du Secrétariat de la
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
86
Convention, de l’OMS et des autres organismes des Nations Unies afin d’optimiser le
soutien à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ;
vii. tiendrait compte de la nécessité de garantir la cohérence et la continuité des plans de
travail et budgets successifs du Secrétariat de la Convention ;
viii. comprendrait un plan d’évaluation et de suivi axé sur les résultats, dans le cadre du
cadre stratégique à moyen terme, avec des indicateurs clairs et limités dans le temps en
ce qui concerne les buts et les objectifs à atteindre ;
ix. évaluerait les recommandations du groupe d’experts sur les dispositifs de notification
au titre de la Convention-cadre de l’OMS ainsi que les propositions de statuts pour la
création d’un comité d’évaluation de la mise en œuvre (document FCTC/COP7/15)
afin de formuler des recommandations sur un mécanisme continu d’évaluation
systématique des besoins des Parties en soutien et en assistance, pour examen par la
Conférence des Parties ;
(b) que le Groupe de travail soit composé :
i. de 18 membres maximum. Les régions peuvent nommer jusqu’à deux membres pour
représenter les Parties via des coordinateurs régionaux pour assurer une participation
régionale égale. Le Secrétariat de la Convention devra inviter jusqu’à trois membres
supplémentaires du groupe représentant les organisations non gouvernementales dotées
du statut d’observateur à la Conférence des Parties, et jusqu’à trois membres
supplémentaires du groupe représentant les organisations intergouvernementales dotées
du statut d’observateur à la Conférence des Parties et possédant l’expertise nécessaire
et une bonne connaissance des sujets liés à la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac.
ii. que le Secrétariat de la Convention devra prendre les dispositions nécessaires, y
compris sur le plan budgétaire, pour la réalisation des travaux par le groupe de travail,
conformément à la politique en matière de déplacements de la Conférence des Parties
applicable aux groupes de travail. Au moins une réunion en personne du groupe de
travail devra être organisée ; en outre, les travaux du groupe de travail pourront être
réalisés par voie électronique, afin de promouvoir la rationalisation des coûts.
(c) que le groupe de travail devra présenter les résultats de ses travaux lors de la huitième
session de la Conférence des Parties ;
3. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) d’entreprendre les mesures décrites dans le rapport du groupe de travail sur les mesures
durables (FCTC/COP/7/18), y compris dans le mandat de la plateforme de coordination
recommandée par le groupe de travail ;
(b) d’apporter son soutien et de prendre les dispositions nécessaires, y compris sur le plan
budgétaire, pour assurer le bon fonctionnement du groupe de travail.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
87
FCTC/COP7(14) Poursuite de l’élaboration des directives partielles pour l’application
des articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac (Réglementation de la composition des produits du tabac et
des informations sur les produits du tabac à communiquer)
66
La Conférence des Parties,
Tenant compte de l’article 7 (Mesures autres que financières visant à réduire la demande de tabac),
de l’article 9 (Réglementation de la composition des produits du tabac) et de l’article 10 (Réglementation
des informations sur les produits du tabac à communiquer) de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac ;
Rappelant sa décision FCTC/COP1(15) de créer un groupe de travail chargé d’élaborer des
directives pour l’application de l’article 9 et de l’article 10 de la Convention-cadre de l’OMS, et sa
décision FCTC/COP2(14) d’étendre le mandat du groupe de travail en incluant les caractéristiques de
produit, dont celles de la conception, dans la mesure où elles influent sur les objectifs de la Convention-
cadre de l’OMS ;
Rappelant également sa décision FCTC/COP4(10) d’adopter des directives partielles pour
l’application des articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, de charger le
groupe de travail de poursuivre ses travaux en élaborant des directives par un processus étape par étape, et
de présenter pour examen le projet de directives concernant le pouvoir addictif et la toxicité lors des
prochaines sessions de la Conférence des Parties ;
Rappelant en outre sa décision FCTC/COP5(6) d’adopter le complément aux directives partielles ;
Reconnaissant sa décision FCTC/COP6(12) de charger le groupe de travail de poursuivre ses
travaux en élaborant des directives par un processus étape par étape, de présenter un projet de directives
partielles ou un rapport de situation sur le test et la mesure du contenu et des émissions, et sur les
informations à communiquer à ce sujet, ainsi que sur les caractéristiques spécifiques des cigarettes
(fines/ultra fines, ventilation du filtre et innovations en matière de conception du filtre) à la prochaine
session de la Conférence des Parties, d’étudier les possibilités de définition du terme « constituant » et de
continuer à surveiller les domaines tels que le risque de dépendance et la toxicologie, y compris pour les
produits du tabac sans fumée et pour pipe à eau ;
Prenant également note du rapport présenté par le groupe de travail à la septième session de la
Conférence des Parties (FCTC/COP/7/8), lequel comporte trois annexes que la Conférence des Parties est
invitée à examiner pour adoption ;
Reconnaissant également le manque de consensus au sein du groupe de travail dans la définition du
terme « constituant » comme indiqué lors de la sixième session de la Conférence des Parties1 ;
Reconnaissant en outre que le groupe de travail, comme il l’a fait précédemment, invite toutes les
Parties, les Pôles de connaissances sur le tabac et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à poursuivre
le renforcement des capacités en vue d’exiger de l’industrie du tabac qu’elle teste la composition et les
émissions des produits du tabac, et communique les informations à ce sujet aux organismes de régulation,
et à partager avec les autres Parties les connaissances et l’expertise technique nouvellement acquises ;
1 http://www.who.int/tobacco/publications/prod_regulation/nicotine-reduction/en/
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
88
Prenant note de la publication, en 2015, d’une note consultative du Groupe d’étude de l’OMS sur la
réglementation des produits du tabac, intitulée « Global nicotine reduction strategy »,
1. ADOPTE les nouvelles directives partielles pour l’application des articles 9 et 10 de la Convention-
cadre de l’OMS pour la lutte antitabac figurant dans les annexes 2 et 3 à la présente décision ;
2. PREND NOTE AVEC SATISFACTION de l’Annexe 1 à la présente décision en tant que
contribution importante du groupe de travail, dans le cadre d’un processus étape par étape ;
3. ACCUEILLE AVEC SATISFACTION le rapport présenté par l’OMS à la Conférence des Parties
sur les travaux en cours concernant les articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac (document FCTC/COP/7/9) et remercie à la fois l’OMS et les laboratoires
participants des progrès considérables qu’ils ont accomplis dans la validation des méthodes
d’analyse chimique pour caractériser et doser les constituants des cigarettes et de leurs émissions
(document FCTC/COP/7/INF.DOC./1) ;
4. DEMANDE au Secrétariat de la Convention d’organiser, en collaboration avec l’OMS, une réunion
en personne avec un groupe d’experts et de parties prenantes concernées de différentes régions
dotés d’une expertise dans différents domaines (par exemple des experts du pouvoir addictif du
tabac et la dépendance, des travailleurs sociaux, des médecins, des experts en santé publique, des
spécialistes de la réglementation, des experts en phytotechnologie, des agronomes et spécialistes
assimilés, des spécialistes du commerce illicite, des experts en marketing, des experts en éthique,
des universitaires d’autres domaines, et des représentants des Parties et d’organisations non
gouvernementales pertinentes) afin d’étudier/examiner et de discuter de mesures visant à réduire le
pouvoir addictif du tabac, en tenant compte de la base de connaissances actuelle et émergente, y
compris des preuves scientifiques et empiriques, et de présenter un rapport à la huitième session de
la Conférence des Parties portant sur les aspects suivants :
(a) les éventuelles conséquences individuelles et sociétales positives et négatives liées à
l’application de mesures visant à réduire le pouvoir addictif du tabac, ainsi que les conditions
favorables à l’application réussie de mesures visant à réduire le pouvoir addictif du tabac ;
(b) les obstacles à l’application de mesures visant à réduire le pouvoir addictif du tabac ;
(c) toute expérience nationale pertinente ;
(d) toute autre question qui, de l’avis de ce groupe diversifié, doit être portée à l’attention de la
Conférence des Parties ;
5. DEMANDE au Secrétariat de la Convention qu’il invite l’OMS à mener les travaux suivants :
(a) continuer à suivre et examiner les évolutions du marché et l’utilisation des produits du tabac
nouveaux et émergents, tels que les dispositifs qui chauffent le tabac au lieu de le brûler.
Cette étude peut couvrir les données disponibles sur l’attractivité, le pouvoir addictif et la
toxicité du tabac ; une analyse d’impact de ces produits en matière de risque pour la santé ;
leur rôle potentiel dans le fait de commencer ou d’arrêter de fumer ; la collecte
d’informations scientifiques supplémentaires, en particulier sur la nicotine et les autres
substances toxiques, y compris celles provenant des émissions, et de rendre compte des
progrès réalisés lors des futures sessions de la Conférence des Parties ;
(b) collaborer avec le Pôle de connaissances sur les produits du tabac sans fumée en aidant les
laboratoires d’analyse du tabac aux fins suivantes :
i. recueillir des données scientifiques sur les produits chimiques contenus dans les
produits du tabac sans fumée et leurs émissions qui contribuent à leur toxicité, à leur
pouvoir addictif et leur attractivité, sur les méthodes d’analyse utilisées pour les doser,
et sur les niveaux trouvés dans les produits disponibles sur le marché ;
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
89
ii. finaliser les modes opératoires standardisés relatifs à la mesure de la nicotine et des
nitrosamines spécifiques du tabac, conformément aux exigences de la
décision FCTC/COP6(12), paragraphe 2b.ii ;
iii. donner des conseils sur le champ d’application des modes opératoires standardisés du
Réseau OMS de laboratoires du tabac (TobLabNet) pour mesurer les humectants et
l’ammoniaque contenus dans les produits du tabac sans fumée ;
iv. identifier les approches techniques disponibles afin de réduire les substances toxiques
contenues dans les produits du tabac sans fumée ;
v. rendre compte des progrès réalisés lors de la huitième session de la Conférence des
Parties ;
(c) achever la validation des méthodes d’analyse chimique pour les aldéhydes et les composés
organiques volatils dans les émissions des cigarettes, conformément au rapport de situation
présenté par l’OMS à la Conférence des Parties à sa septième session
(document FCTC/COP/7INF.DOC.1) ;
(d) aider à renforcer, en synergie avec les autres travaux de la Convention-cadre de l’OMS pour
la lutte antitabac sur l’application/le renforcement des capacités, et à la demande des Parties,
leur capacité à tester les produits du tabac, y compris par l’intermédiaire du Réseau OMS de
laboratoires du tabac ;
(e) identifier, en synergie avec les autres travaux de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac sur l’application/le renforcement des capacités, les approches et stratégies
permettant de renforcer les capacités des Parties qui souhaitent suivre les caractéristiques et
les tendances du marché par le biais de l’homologation, de l’octroi de licences ou de la
notification des produits du tabac afin d’éclairer l’élaboration des politiques ;
(f) évaluer l’applicabilité des modes opératoires standardisés du Réseau OMS de laboratoires du
tabac pour analyser la nicotine et les humectants des produits du tabac pour pipe à eau ;
(g) évaluer la disponibilité de méthodes analytiques validées sur la liste élargie des substances
toxiques contenues dans les produits du tabac et leurs émissions, comme indiqué dans le
Tableau 4 du document FCTC/COP/6/14 ;
6. DÉCIDE de charger le groupe de travail de :
(a) poursuivre ses travaux en élaborant des directives selon un processus étape par étape et de
présenter un projet de directives partielles ou un rapport de situation conformément aux
décisions précédentes ;
(b) examiner les informations fournies dans la consultation des experts et parties prenantes
comme indiqué au paragraphe 4 et de l’OMS comme indiqué au paragraphe 5 lors d’une
future réunion consécutive à la huitième session de la Conférence des Parties et de présenter
un projet de directives partielles ou un rapport de situation lors d’une future session de la
Conférence des Parties ;
7. DÉCIDE que dans le cadre des articles 9 et 10 :
(a) la définition du tabac pour pipe à eau n’inclut pas les produits pour pipe à eau sans tabac ;
(b) les prochains travaux concernant « la composition et les émissions » doivent tenir compte des
caractéristiques, y compris celles relatives à la conception, du dispositif de pipe à eau et de
tous les éléments qui le composent, lors de l’évaluation des émissions provenant de ces
produits ;
(c) les prochaines recommandations devront porter, le cas échéant, sur l’impact de la
disponibilité et de la consommation de produits pour pipe à eau sans tabac ;
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
90
8. INVITE les Parties, après notification par le Secrétariat de la Convention, à confirmer au Secrétariat
de la Convention, jusqu’au 31 janvier 2017 au plus tard, leur intention de rejoindre le groupe de
travail ou de continuer à en faire partie ;
9. DÉCIDE, conformément à la décision FCTC/COP4(10) :
(a) de prier le Secrétariat de la Convention d’apporter son aide et de prendre les dispositions
nécessaires, y compris des dispositions budgétaires, pour que le groupe de travail poursuive
ses travaux et de veiller, en consultation avec le Bureau de la Conférence des Parties, à ce
que les Parties aient accès au projet de texte (par exemple sur un site web protégé) et
puissent formuler des observations avant la distribution du projet de directives à la
Conférence des Parties ;
(b) d’adopter le calendrier ci-dessous :
Le Secrétariat met les projets de directives,
s’il en existe, à la disposition des Parties pour
qu’elles puissent formuler des observations
Au moins six mois avant la date d’ouverture d’une
future session de la Conférence des Parties
Soumission au Secrétariat du rapport définitif
du groupe de travail
Au moins trois mois avant la date d’ouverture d’une
future session de la Conférence des Parties
Distribution à la Conférence des Parties Au moins 60 jours avant la date d’ouverture d’une
future session de la Conférence des Parties,
conformément à l’article 8 du Règlement intérieur de
la Conférence des Parties = = =
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
91
ANNEXE 1
OBJECTIFS – POUVOIR ADDICTIF
REMPLACER 1.2.1.2 Pouvoir addictif (risque dépendogène) par le texte suivant :
1.2.1.2 Pouvoir addictif
Le caractère dépendogène des produits du tabac est établi. Il est reconnu dans les travaux de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac qui, dans son préambule, indique clairement que les
produits du tabac engendrent et entretiennent la dépendance. En outre, l’Article 5.2 de la Convention-
cadre pour la lutte antitabac de l’OMS prévoit que les Parties doivent « adopte[r] et applique[r] des
mesures législatives, exécutives, administratives et/ou autres mesures efficaces et coopère[r], le cas
échéant, avec d’autres Parties afin d’élaborer des politiques appropriées pour prévenir et réduire la
consommation de tabac, l’addiction nicotinique et l’exposition à la fumée du tabac ».
La modification des produits du tabac en réglementant leurs contenus seuls, ou leurs contenus et
leurs émissions, peut aider à prévenir l’addiction nicotinique/la dépendance à l’égard du tabac. De telles
modifications peuvent également aider les consommateurs de tabac dépendants dans leurs efforts pour
arrêter de fumer.
Toute réduction du pouvoir addictif des produits du tabac résultant de la réglementation de leurs
contenus, ou de leurs contenus et émissions, ne permet aucunement de penser que les produits du tabac en
question sont moins dangereux pour la santé humaine.
EMPLOI DES TERMES – POUVOIR ADDICTIF
INSÉRER sous « 1.3 Emploi des termes » :
Le terme « Pouvoir addictif », parfois désigné sous les termes de risque dépendogène ou de
potentiel de dépendance, désigne le potentiel pharmacologique revêtu par une substance ou un produit de
provoquer la dépendance. Le pouvoir addictif est un processus complexe qui varie en fonction des
caractéristiques chimiques des émissions des produits du tabac, les éléments clés comprenant le dosage, la
vitesse d’absorption, le métabolisme, et les caractéristiques physiques et chimiques du produit. Bien que les
concepts de « pouvoir addictif » et d’« addiction nicotinique/dépendance à l’égard du tabac » soient liés,
ils ont différentes significations1.
1 Le terme « addiction nicotinique » est employé aux articles 5 et 22 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
tandis que le terme « dépendance à l’égard du tabac » est employé à l’article 14. Les Directives pour l’application de l’Article 14
de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac offrent une définition de la « dépendance à l’égard du tabac ou addiction
tabagique » dans la section intitulée « Emploi des termes ».
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
92
ANNEXE 2
CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT – INFORMATIONS À COMMUNIQUER
AJOUTER sous 3.3.1.1 « Généralités » après le premier paragraphe :
En outre, associées aux chiffres liés à la vente, ces informations aideront les Parties à analyser les
tendances du marché.
AJOUTER sous ANNEXE 2 « Caractéristiques de la conception des cigarettes » :
Description et explication des fonctions de l’ensemble des composants innovants ajoutés à la
cigarette, comme les capsules.
CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT – RÉGLEMENTATION
INSÉRER : 3.3.2.2 Produits du tabac – Réglementation relative à l’attractivité
(i) Généralités
L’industrie du tabac s’efforce continuellement de rendre les produits du tabac plus attrayants en
modifiant les caractéristiques existantes de la conception des produits ou en en introduisant de nouvelles.
Il peut s’agir par exemple de la fabrication de cigarettes de plus petite circonférence (fines, super fines,
ultra-fines), ou du placement dans les filtres de cigarettes de capsules qui libèrent des arômes lorsqu’elles
sont écrasées.
L’industrie du tabac utilise les caractéristiques de la conception des produits pour développer des
stratégies visant à accroître l’attractivité des produits vis-à-vis de différents segments de la société, une
approche connue sous le nom de segmentation du marché. Ces segments peuvent reposer sur l’âge, le sexe,
le contexte ethnique ou culturel, le statut socioéconomique et les préoccupations relatives à la santé.
L’industrie du tabac cible alors ces segments en élaborant des caractéristiques de la conception des
produits qui répondent à leurs attentes et intérêts au niveau de la santé, du style, de la nouveauté, de
l’image de soi, de la perte de poids, de la commodité et de la facilité d’utilisation, de l’expérience
sensorielle, etc.
La réglementation des caractéristiques de la conception des produits en vue de diminuer
l’attractivité des produits du tabac peut contribuer à réduire la prévalence du tabagisme.
(ii) Recommandations
En conformité avec l’article 3.1.2.2, les Parties devraient réglementer toutes les caractéristiques de
la conception des produits du tabac qui augmentent leur attractivité, en vue de la réduire.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
93
ANNEXE 3
CONSTITUANTS – INFORMATIONS À COMMUNIQUER
REMPLACER l’article 3.1.3 Constituants (informations à communiquer) PAR le texte suivant :
3.1.3 Constituants (informations à communiquer aux autorités gouvernementales)
Le présent article énonce les exigences que les Parties pourraient introduire concernant les
informations à communiquer aux autorités gouvernementales par les fabricants et les importateurs de
produits du tabac sur les constituants de ces produits.
3.1.3.1. Généralités
Étant donné le grand nombre de substances toxiques et addictives contenues dans les produits du
tabac, les autorités gouvernementales ayant accès aux informations relatives aux constituants du tabac sont
mieux à même de comprendre la nature de leur marché des produits du tabac. De telles informations
peuvent ensuite être utilisées par les autorités gouvernementales pour appuyer l’élaboration de politiques et
réglementations relatives à l’attractivité, au pouvoir addictif ou à la toxicité des produits du tabac. Par
exemple, étant donné que la nicotine est la principale substance dans le tabac impliquée dans le processus
addictif, les Parties pourront juger utile d’obtenir des informations sur la quantité de nicotine présente
dans les différents produits du tabac disponibles sur leur marché intérieur.
Pour les aider à collecter de telles informations, les autorités gouvernementales peuvent exiger
l’utilisation de méthodes d’analyse de laboratoires pour tester et analyser les constituants des produits du
tabac, développées sous l’égide de l’OMS1. Le Groupe d’étude de l’OMS sur la réglementation des
produits du tabac a identifié une liste non exhaustive de constituants et d’émissions toxiques prioritaires de
produits du tabac à réglementer en vertu des articles 9 et 10 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac2. Ces méthodes peuvent être adoptées par un large éventail de laboratoires. Des méthodes ont
également été élaborées par différentes autorités gouvernementales et organisations internationales.
3.1.3.2 Recommandations
i. Les Parties devraient envisager d’exiger des fabricants et importateurs de produits du tabac qu’ils
communiquent aux autorités gouvernementales à intervalles déterminés des informations sur les
constituants de leurs produits du tabac, par type de produit et pour chaque marque à l’intérieur d’un
groupe de marques.
ii. Lorsqu’elles exigent le test et l’analyse des constituants, les Parties devraient envisager, le cas
échéant, de spécifier que les normes convenues par les Parties à la Convention ou les recommandations du
Réseau OMS de laboratoires du tabac pourraient être utilisées par les laboratoires effectuant les tests au
nom des fabricants ou des importateurs de produits du tabac. Concernant la nicotine, les Parties devraient
envisager de spécifier que la méthode officielle SOP 04 du Réseau OMS des laboratoires du tabac
intitulée Standard operating procedure for determination of nicotine in cigarette tobacco filler, de l’OMS3,
1 Consultez la liste des méthodes de l’OMS disponibles sur http://who.int/tobacco/publications/prod_regulation/en/
2 Pour accéder à la liste complète, consultez la Série n° 989 des rapports techniques de l’OMS, WHO Study Group on Tobacco
Product Regulation: report on the scientific basis of tobacco product regulation, disponible à l’adresse :
http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/161512/1/9789241209892.pdf?ua=1&ua=1
3 Voir : http://apps.who.int/fctc/implementation/database/article/article-10/resources
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
94
soient utilisée par les laboratoires effectuant les tests au nom des fabricants et des importateurs de produits
du tabac.
iii. Les Parties devraient envisager d’exiger que chaque fabricant et importateur fournisse aux autorités
gouvernementales un exemplaire du rapport de laboratoire portant sur le produit testé et indiquant les
résultats des tests et de l’analyse réalisés sur le produit. Les Parties devraient également envisager de
demander une preuve d’accréditation ou d’adhésion au Réseau OMS de laboratoires du tabac ou
l’approbation par les autorités compétentes des Parties en question concernant le laboratoire qui a effectué
les tests et l’analyse.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(15) Processus et méthode d’évaluation des performances des Chefs du
Secrétariat de la Convention actuel et futurs
La Conférence des Parties,
Rappelant les décisions FCTC/COP4(6), FCTC/COP5(20), FCTC/COP5(21) et FCTC/COP6(22) ;
Prenant note des recommandations du sixième Bureau de la Conférence des Parties figurant dans le
document FCTC/COP7(27) ;
DÉCIDE : d’établir le processus et la méthode suivants pour l’évaluation du Chef du Secrétariat de
la Convention :
(a) Compte tenu de la double responsabilité du Chef du Secrétariat, comme précisée dans la
décision FCTC/COP1(10), les performances du Chef du Secrétariat de la Convention doivent
être évaluées, d’une part par un comité composé des membres du Bureau actuel et du dernier
Bureau en date, en ce qui concerne l’exécution des activités conventionnelles et techniques,
et d’autre part par le Directeur général de l’OMS en ce qui concerne les questions relevant de
la gestion administrative et du personnel ainsi que, le cas échéant, les activités techniques,
comme indiqué aux paragraphes (2), (3) et (4) de cette décision.
(b) L’évaluation des performances par le panel doit comprendre
une matrice devant être remplie par tous les membres du comité, et qui prend en
compte les responsabilités du Chef du Secrétariat de la Convention relatives à
l’exécution des activités conventionnelles et techniques. La matrice se fonde sur
l’article 24.3 de la Convention et sur d’autres dispositions pertinentes, sur l’article 15
du Règlement intérieur, sur la description du poste de Chef du Secrétariat de la
Convention, et sur le rapport sur l’exécution du plan de travail présenté par le Chef du
Secrétariat de la Convention à la Conférence des Parties qui précède l’évaluation de ses
performances ;
un entretien avec le Chef du Secrétariat de la Convention, qui sera mené par le comité
ou les membres qui auront été désignés, comme en aura décidé le comité.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
95
(c) Le comité d’évaluation doit effectuer ses travaux dans le cadre des ressources budgétaires
actuelles du Secrétariat de la Convention et utiliser, dans la mesure du possible, des moyens
de communication électroniques afin de réduire les coûts.
(d) Une matrice modèle, comprenant des mesures qualitatives et quantitatives, reflétant les
éléments figurant au paragraphe 2, doit être élaborée par le Bureau. Elle servira à évaluer les
performances des Chefs du Secrétariat de la Convention actuel et futurs.
(e) La matrice modèle et tous les autres éléments du processus d’évaluation effectué par le
Bureau et le Directeur général doivent être mis à la disposition de la Conférence des Parties.
Un compte rendu complet de chaque évaluation doit être conservé par le Secrétariat de la
Convention.
(f) Le Directeur général doit veiller à ce que l’évaluation des performances comprenne les
éléments essentiels de l’évaluation des performances du personnel de l’OMS, comme indiqué
dans le règlement en vigueur, en tenant compte de la double responsabilité du Chef du
Secrétariat de la Convention, et de la nature particulière de l’évaluation qui en résulte.
(g) Le Directeur général soumet au Bureau, au plus tard 12 mois avant l’expiration du contrat du
Chef du Secrétariat de la Convention, les copies des évaluations régulières des performances.
Suite à cela, le Bureau soumet au Directeur général, au plus tard six mois avant la fin du
contrat, une copie du rapport d’évaluation du comité.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(16) Examen de l’accréditation des organisations non gouvernementales
en qualité d’observateur à la Conférence des Parties
La Conférence des Parties,
Rappelant les 17 et 18e alinéas du préambule et l’article 5.3 de la Convention ;
Rappelant les décisions FCTC/COP2(6), FCTC/COP4(23), FCTC/COP5(22) et FCTC/COP/6/26 ;
Ayant examiné les propositions figurant dans le document FCTC/COP/7/28 ;
DÉCIDE, conformément à l’article 31.3 de son Règlement intérieur :
(a) de maintenir le statut d’observateur des 17 organisations non gouvernementales (ONG)
suivantes ayant présenté un rapport :
Alliance internationale des femmes ; Campaign for Tobacco-Free Kids ; Conseil international
des infirmières ; Corporate Accountability International ; Fédération dentaire internationale ;
Fédération internationale des Étudiants en pharmacie ; Fédération internationale
pharmaceutique ; Fédération mondiale des Associations de la Santé publique ; Fédération
mondiale du Cœur ; Framework Convention Alliance on Tobacco Control ; Industrie
mondiale de l’Automédication responsable ; International Network of Women Against
Tobacco ; Réseau européen de Prévention du tabagisme ; Southeast Asia Tobacco Control
Alliance ; Union internationale contre la Tuberculose et les Maladies respiratoires ; Union
internationale contre le Cancer ; World Medical Association ;
(b) de retirer le statut d’observateur à deux ONG (Fédération internationale de l’Industrie du
Médicament et Association internationale des Femmes médecins), puisque leurs activités
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
96
relatives à la Convention-cadre de l’OMS sont minimes. En outre, la Fédération
internationale de l’Industrie du Médicament a signalé un conflit d’intérêts.
(c) d’annuler le statut d’observateur de Consumers International pour les raisons avancées au
paragraphe 5 de la décision FCTC/COP/7/28. L’organisation a expliqué dans une lettre
adressée au Chef du Secrétariat de la Convention qu’elle ne menait plus de travaux sur cette
question et qu’elle souhaitait renoncer à son statut d’observateur.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(17) Examen de l’accréditation des organisations intergouvernementales
dotées du statut d’observateur auprès de la Conférence des Parties
La Conférence des Parties,
Eu égard aux 16e et 18
e alinéas du préambule et aux articles 5.3 et 22 de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac ;
Reconnaissant l’importante contribution des organisations intergouvernementales dotées du statut
d’observateur auprès de la Conférence des Parties dans la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS aux niveaux mondial, régional et national ;
Prenant note de la participation et de la contribution des organisations intergouvernementales dotées
du statut d’observateur auprès de la Conférence des Parties aux travaux et aux résultats de la Conférence
des Parties ;
Rappelant la résolution A/RES/66/2 de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui reconnaît
l’existence d’un conflit d’intérêts fondamental entre l’industrie du tabac et la santé publique ;
Soulignant le besoin pour la Conférence des Parties d’être informée des activités menées par les
OIG dotées du statut d’observateur auprès de la Conférence des Parties ;
Ayant examiné le rapport FCTC/COP/7/29 soumis par le Secrétariat de la Convention ;
DÉCIDE :
1. de prier le Secrétariat de la Convention :
(a) de réaliser une étude auprès des organisations intergouvernementales dotées du statut
d’observateur auprès de la Conférence des Parties, à l’aide du questionnaire figurant en
annexe 2 du document FCTC/COP/7/29, afin d’identifier les approbations de la part des
organes directeurs, les activités pertinentes de mise en œuvre du traité, les conflits d’intérêts
perçus, réels ou non résolus avec l’industrie du tabac, ainsi que les liens directs ou indirects
avec cette dernière, qui pourraient favoriser l’éventuelle ingérence de l’industrie du tabac
dans la mise en œuvre de la Convention, d’informer la huitième session de la Conférence des
Parties de ses activités de mise en œuvre du traité et des problèmes soulevés quant aux
conflits d’intérêts ; d’informer la huitième session de la Conférence des Parties de ses
activités de mise en œuvre du traité et des problèmes soulevés quant aux conflits d’intérêts ;
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
97
(b) d’informer la huitième session de la Conférence des Parties de ses activités visant à appuyer
la mise en œuvre du traité et des problèmes soulevés quant aux conflits d’intérêts, et ce afin
que la huitième session de la Conférence des Parties puisse déterminer s’il est nécessaire
d’envisager de nouvelles mesures ;
2. d’inviter toute organisation intergouvernementale ayant été identifiée par l’étude comme n’ayant
pas reçu l’approbation officielle de leur organe directeur à solliciter cette approbation et à soumettre
de nouveau leur demande, conformément à sa réglementation interne et aux procédures établies ;
3. d’inviter les organisations intergouvernementales dotées du statut d’observateur auprès de la
Conférence des Parties de soutenir la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS et
d’envisager l’adoption de leur propre politique de prévention de l’ingérence de l’industrie du tabac ;
4. d’encourager les organisations intergouvernementales dotées du statut d’observateur auprès de la
Conférence des Parties à participer aux sessions de la Conférence des Parties, comme principal
moyen d’exercer leur droit d’observateur.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
98
FCTC/COP7(18) Renforcement des synergies entre la Conférence des Parties et
l’Assemblée mondiale de la Santé
La Conférence des Parties,
Ayant examiné la décision WHA69(13) sur le renforcement des synergies entre l’Assemblée
mondiale de la Santé et la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ;
Ayant également examiné le document FCTC/COP/7/32 sur le renforcement des synergies entre la
Conférence des Parties et l’Assemblée mondiale de la Santé ;
Déterminée à promouvoir activement l’adhésion universelle à la Convention et l’accélération de sa
mise en œuvre, y compris dans l’ensemble des instances multilatérales concernées, notamment
l’Assemblée mondiale de la Santé ;
1. PRIE le Président de la Conférence des Parties :
(a) de présenter, pour information, les conclusions de la septième session de la Conférence des
Parties à la 70e Assemblée mondiale de la Santé dans le cadre du point de l’ordre du jour
provisoire consacré au suivi de la décision WHA69(13) afin de favoriser des discussions
politiques de haut niveau ;
(b) de fournir, dans le rapport destiné à l’Assemblée mondiale de la Santé, une vue d’ensemble
des progrès mondiaux réalisés dans la mise en œuvre de la Convention et de son impact en
tant qu’outil de réduction de la consommation du tabac et de la prévalence du tabagisme, de
promouvoir l’accélération de la mise en œuvre de la Convention par les Parties, d’encourager
les États membres de l’Organisation mondiale de la Santé n’ayant pas encore adhéré à la
Convention d’y procéder au plus vite, et d’encourager tous les acteurs non étatiques
pertinents à poursuivre la promotion du respect universel des normes de la Convention ;
2. INVITE l’Assemblée mondiale de la Santé :
(a) à envisager de demander à la Conférence des Parties de charger son Secrétariat d’élaborer un
rapport sur les conclusions de chacune des prochaines sessions de la Conférence des Parties à
l’intention de la prochaine session de l’Assemblée mondiale de la Santé, à titre d’information
et dans le cadre de la documentation fournie à cette dernière en vertu du point de l’ordre du
jour consacré à la prévention et à la lutte contre les maladies non transmissibles ;
(b) à prier le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, en vertu de la
décision WHA69(13), de poursuivre l’élaboration régulière de rapports d’information
destinés à la Conférence des Parties sur les résolutions et décisions de l’Assemblée mondiale
de la Santé relatives à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
99
FCTC/COP7(19) Relations entre le Secrétariat de la Convention et d’autres entités
internationales : statut d’observateur
La Conférence des Parties,
Rappelant l’article 24.3(e) de la Convention et l’article 34.2(e) du Protocole, qui incluent parmi les
fonctions du Secrétariat de la Convention la coordination avec des organisations intergouvernementales
(OIG) internationales et régionales et d’autres instances compétentes ;
Reconnaissant que l’accréditation du Secrétariat de la Convention en qualité d’observateur auprès
des instances dirigeantes des organisations concernées peut être un moyen efficace de renforcer cette
coordination ;
1. PRIE le Secrétariat de la Convention d’entamer des discussions avec les secrétariats des
organisations suivantes, en vue d’examiner la possibilité de solliciter le statut d’observateur auprès
de leurs instances dirigeantes, conformément aux Règlements intérieurs applicables, et au regard de
l’article 5.3 :
(a) Programme de développement des Nations Unies (PNUD),
(b) Banque mondiale,
(c) Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF),
(d) Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA),
(e) Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED),
(f) Organisation mondiale des douanes (OMD),
(g) Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO),
(h) Organisation internationale du Travail (OIT),
(i) Université des Nations Unies (UNU),
(j) Organisation mondiale du commerce (OMC),
(k) Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme,
(l) ONU-Femmes
(m) Autres organisations intergouvernementales, le cas échéant
2. DEMANDE au Secrétariat de la Convention en consultation avec le Bureau de commencer
l’examen de candidatures, le cas échéant, et de faire état des progrès accomplis auprès de la
Conférence des Parties, à sa huitième session, concernant les conclusions de ces discussions.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
100
FCTC/COP7(20) Arrangements relatifs à l’hébergement conclus entre le Secrétariat de
la Convention et l’OMS
La Conférence des Parties,
Prenant note du rapport du Secrétariat de la Convention figurant dans le document FCTC/COP/34 ;
PRIE le Bureau de la Conférence des Parties de superviser et orienter la préparation du projet
concernant les arrangements relatifs à l’hébergement entre le Secrétariat de la Convention et
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ainsi que sa conclusion ultérieure.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(21) Questions relatives au commerce et à l’investissement, accords
compris, et problèmes juridiques en relation avec la mise en œuvre de
la Convention-cadre de l’OMS
La Conférence des Parties,
Réitérant qu’elle est résolue à donner la priorité au droit des Parties de protéger la santé publique ;
Réaffirmant le droit de tous de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible ;
Rappelant les Déclarations de Punta del Este et de Séoul sur la mise en œuvre de la Convention-
cadre de l’OMS pour la lutte antitabac respectivement adoptées à la quatrième et à la cinquième session de
la Conférence des Parties, dans lesquelles ces dernières ont exprimé leur engagement en faveur de
mesures destinées à maîtriser la consommation de tabac sur leur territoire respectif et à empêcher que
l’ingérence de l’industrie du tabac n’entrave la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac ;
Rappelant que la Convention-cadre de l’OMS est le premier instrument international et multilatéral
consacré à la lutte antitabac qui est juridiquement contraignant pour tous les États Parties ;
Reconnaissant que les produits du tabac sont les seuls produits de consommation qui tuent jusqu’à
la moitié de leurs consommateurs lorsqu’ils sont utilisés conformément à l’usage prévu et qu’ils diffèrent
des autres produits de consommation en ce que, comme l’ont établi des données scientifiques de manière
irréfutable, la consommation de tabac et l’exposition à la fumée du tabac sont cause de décès, de maladie
et d’incapacité ;
Reconnaissant également la nécessité de faire preuve de vigilance face aux efforts éventuels de
l’industrie du tabac visant à saper ou dénaturer les efforts de lutte antitabac et la nécessité d’être informé
des activités de l’industrie du tabac qui ont des répercussions négatives sur les initiatives de lutte
antitabac ;
Rappelant que l’article 2 de la Convention prévoit, entre autres, que les dispositions de la
Convention et de ses protocoles n’affectent en rien le droit d’une Partie de conclure des accords bilatéraux
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
101
ou multilatéraux, y compris des accords régionaux ou sous-régionaux, sur les questions ayant trait à la
Convention et à ses protocoles ou s’y rattachant, à condition que ces accords soient compatibles avec leurs
obligations au titre de la Convention et de ses protocoles ;
Prenant note avec intérêt des évolutions récentes et des décisions rendues par les tribunaux
internationaux affirmant le droit souverain des États à adopter des mesures de santé publique pour la lutte
antitabac ;
Reconnaissant que les mesures visant à protéger la santé publique, notamment les mesures de mise
en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS et de ses directives, relèvent du droit souverain des États ;
Tenant compte de l’importance de préserver un espace réglementaire pour les objectifs de santé
publique, y compris les politiques de lutte antitabac, lors de la conclusion d’accords de commerce et
d’investissement ;
Prenant note du rapport sur les « questions relatives au commerce et à l’investissement, accords
compris, et problèmes juridiques en relation avec la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS »
(document FCTC/COP/7/21) ;
1. INVITE les Parties à renforcer, le cas échéant, la coordination et la coopération entre les
départements en charge de la santé et ceux en charge du commerce et de l’investissement,
notamment dans le cadre de la négociation d’accords relatifs au commerce et à l’investissement ;
2. PRIE le Secrétariat de la Convention, en coopération avec l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS) et les pôles de connaissances concernés :
(a) de recueillir et documenter les pratiques en matière de promotion et de protection des
mesures de santé publique, y compris les mesures de lutte antitabac, dans le cadre des accords
de commerce et d’investissement et conformément aux engagements internationaux, et d’en
informer les Parties, le cas échéant ;
(b) de documenter les évolutions récentes et les décisions rendues par les instances et les
tribunaux internationaux concernant les mesures de lutte antitabac mises en œuvre par les
Parties conformément à la Convention-cadre de l’OMS et ses directives en vue de protéger la
santé publique ;
(c) de documenter les mesures de lutte antitabac le plus souvent prises pour cible par l’industrie
du tabac, et d’informer les Parties, le cas échéant, sur les moyens de protéger leur capacité
réglementaire en la matière ;
(d) d’informer la huitième session de la Conférence des Parties à ce sujet.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(22) Amendement au plan de travail et au budget pour l’exercice 2016-
2017
La Conférence des Parties,
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
102
Rappelant le plan de travail et le budget pour l’exercice 2016-2017 que la Conférence des Parties a
adoptés à sa sixième session par la décision FCTC/COP6(27) ;
Reconnaissant que 40 Parties sont nécessaires pour l’entrée en vigueur du Protocole pour éliminer
le commerce illicite des produits du tabac et qu’on ne compte que 24 Parties au Protocole à la clôture de la
septième session de la Conférence des Parties ;
Reconnaissant par conséquent que la première session de la Réunion des Parties au Protocole pour
éliminer le commerce illicite des produits du tabac ne se déroulera pas pendant le cycle budgétaire en
cours,
DÉCIDE :
(a) d’amender la section 2.1 de la Partie II du plan de travail et du budget pour l’exercice 2016-
2017 pour refléter l’absence d’allocation de fonds à la première session de la Réunion des
Parties ;
(b) d’ajouter un nouveau paragraphe à la Partie II, section 2, 2.1, pour refléter la répartition du
montant de US $ 300 000 reçu au titre des contributions volontaires évaluées, comme suit :
Domaine d’activité* Coût des activités
(en milliers de US $)
Dépenses de personnel
(en équivalent temps plein)
Principales
composantes/activités
Résultats
escomptés et
indicateurs
Couvert par
les
contributions
volontaires
évaluées
Couvert par des
fonds
extrabudgétaire
s
2. Protocoles, directives et autres instruments possibles
pour la mise en œuvre de la Convention1
2.1 iii) Promotion
de l’entrée en
vigueur du
Protocole
300 000 Activités liées à l’entrée
en vigueur et la mise en
œuvre du Protocole
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
1 Conformément à l’article 7, à l’article 23.5 f) et h), à l’article 24.3 a) et g) et à l’article 33, et aux décisions pertinentes de la
Conférence des Parties.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
103
FCTC/COP7(23) Paiement des contributions volontaires évaluées et mesures visant à
réduire le nombre de Parties ayant des arriérés de contributions
La Conférence des Parties,
Rappelant les décisions FCTC/COP4(22), FCTC/COP5(17) et FCTC/COP6(21), ainsi que le
rapport du Secrétariat de la Convention FCTC/COP/7/24 ;
Notant avec inquiétude que 87 Parties sont redevables d’arriérés de contributions relatifs à un ou
plusieurs exercices biennaux ;
Se félicitant de l’esprit général d’engagement des Parties à respecter leurs obligations financières
pour appuyer la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS ;
1. PRIE INSTAMMENT les Parties ayant des arriérés de contribution de verser la totalité de leurs
contributions d’ici le 31 décembre 2017 ;
2. DÉCIDE qu’au cours des années à venir, les contributions des Parties seront qualifiées de
contributions évaluées et que toute référence aux contributions volontaires évaluées inclura les
contributions évaluées, et inversement ;
3. DÉCIDE d’établir le processus et la méthodologie suivants, applicables à une Partie ayant des
arriérés de contributions évaluées égalant ou surpassant le montant des contributions dues au titre
des deux années calendaires précédant l’ouverture de la Conférence des Parties, quelle que soit
l’année :
(a) À la fin de l’année précédant chaque Conférence des Parties, le Chef du Secrétariat invitera
chaque Partie dont les arriérés de contribution, sauf mesures correctives, égalent ou dépassent
le montant spécifié ci-dessus, à soumettre au Bureau un plan de paiement de ces arriérés.
(b) Le Bureau examinera le plan soumis par chaque Partie et émettra une recommandation lors
de la Conférence des Parties. S’il n’est pas satisfait du plan soumis par la Partie concernée,
ou si aucun plan ne lui est soumis au terme du délai fixé par le Chef du Secrétariat, le Bureau
pourra recommander l’exécution des mesures suivantes : la Partie ne pourra pas devenir ou
nommer un membre du Bureau de la Conférence des Parties, ni présider un organe
subsidiaire ou groupe de travail.
(c) La Conférence des Parties examinera les recommandations du Bureau et, sauf circonstances
exceptionnelles justifiant des mesures différentes, prendra les mesures recommandées.
(d) Par le biais du Bureau de la Conférence des Parties, le Secrétariat présentera un rapport sur la
mise en œuvre du Plan de chaque Partie concernée lors de toutes les Conférences des Parties
à venir. Si le Plan n’est pas pleinement mis en œuvre, ou si aucun plan n’a été établi, la
Conférence des Parties prendra la mesure suivante, sauf circonstance exceptionnelle justifiant
des mesures différentes : la suspension du droit de vote de la Partie concernée.
(e) Si les arriérés de contributions de la Partie n’égalent ou ne dépassent plus le montant spécifié
ci-dessus, les mesures indiquées aux paragraphes C et D ne seront pas appliquées.
4. DÉCIDE de revoir le processus et la méthodologie indiqués au paragraphe 3 ci-dessus lors de sa
dixième session.
5. PRIE le Secrétariat de la Convention :
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
104
(a) d’inviter le Secrétariat de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en particulier via ses
bureaux régionaux et nationaux, à aider le Secrétariat de la Convention à assurer un suivi
auprès des Parties dans le but de recouvrer les contributions évaluées ;
(b) d’inviter les organisations intergouvernementales dotées du statut d’observateur à la
Conférence des Parties, et plus particulièrement le Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) par le biais des coordonnateurs résidents des Nations Unies, à aider
le Secrétariat de la Convention à assurer un suivi auprès des Parties dans le but de recouvrer
les contributions volontaires évaluées dans les pays ne disposant pas d’un bureau de pays de
l’OMS ;
6. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de communiquer la présente décision à l’ensemble des Parties redevables d’arriérés de
contributions évaluées ;
(b) de présenter, à chaque session de la Conférence des Parties, l’état des contributions évaluées.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(24) Plan de travail et budget pour l’exercice 2018-2019
La Conférence des Parties,
Réaffirmant sa décision FCTC/COP1(9) sur l’adoption du Règlement financier de la Conférence
des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ;
Rappelant sa décision FCTC/COP6(27) sur le plan de travail et le budget pour l’exercice 2016-
2017 ;
Ayant examiné le plan de travail et le budget pour l’exercice 2018-2019 soumis par le Secrétariat de
la Convention dans le document FCTC/COP/7/25 ;
DÉCIDE :
(a) d’adopter le budget pour l’exercice 2018-2019 comme suit :
Partie I – Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac Coût des activités US $
1. Conférence des Parties 2 113 900
2. Protocoles, directives et autres instruments d’application de la Convention éventuels 234 800
3. Dispositifs de notification prévus par la Convention 1 019 000
4. Aide aux Parties pour la mise en œuvre de la Convention, et plus particulièrement aux
pays en développement Parties et aux Parties à économie en transition 1 602 050
5. Coordination avec les organisations intergouvernementales régionales et
internationales et d’autres organismes 660 000
6. Administration et gestion, et autres dispositions et activités 684 800
Total partiel partie I 6 314 550
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
105
Partie II – Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac : coût des
activités
US $
1. Préparation de l’entrée en vigueur du Protocole 688 100
2. Réunion des Parties au Protocole 894 700
3. Administration et gestion, et autres dispositions et activités 82 800
Total partiel partie II 1 665 600
Coûts salariaux 9 356 201
Dépenses d’appui aux programmes (13 %) 2 253 725
Total 19 590 076
(b) d’adopter le plan de travail pour l’exercice 2018-2019 figurant à l’annexe 1 de la présente décision,
compte tenu des décisions prises par la Conférence des Parties à sa septième session ;
(c) de fixer le montant total des contributions volontaires évaluées des Parties pour l’exercice 2018-
2019 à US $ 8 800 522 ;
(d) de prier le Secrétariat de la Convention, en coordination avec le Bureau, de communiquer le barème
des contributions volontaires évaluées pour 2018-2019 aux Parties, suite à l’adoption du barème des
quotes-parts par l’Assemblée générale des Nations Unies fin 20171 ;
(e) de financer les frais de voyage et l’indemnité journalière de voyage des pays les moins avancés à
l’aide des contributions volontaires évaluées jusqu’à la huitième session de la Conférence des
Parties comprise ;
(f) de financer, en outre, les frais de voyage des pays à revenu faible et à revenu intermédiaire de la
tranche inférieure à l’aide des contributions volontaires évaluées, et de financer l’indemnité
journalière correspondante à l’aide des fonds extrabudgétaires disponibles, jusqu’à la huitième
session de la Conférence des Parties comprise ;
(g) d’autoriser le Secrétariat de la Convention à demander le règlement des contributions volontaires
évaluées, y compris aux pays susceptibles de devenir Parties à la Convention entre la septième et la
huitième session de la Conférence des Parties, conformément au barème des contributions, comme
indiqué au paragraphe 4 de la présente décision ;
(h) de prier le Chef du Secrétariat d’exécuter le budget et le plan de travail adoptés par la Conférence
des Parties et de soumettre à la Conférence des Parties :
i. un rapport intérimaire d’exécution du plan de travail et du budget pour l’exercice 2018-2019,
ainsi qu’un rapport final d’exécution du plan de travail et du budget pour l’exercice 2016-
2017, à sa huitième session ;
ii. un rapport final d’exécution du plan de travail et du budget pour l’exercice 2018-2019, à sa
neuvième session ;
(i) d’autoriser le Secrétariat de la Convention à solliciter et recevoir des contributions volontaires
extrabudgétaires pour des activités conformes au plan de travail ;
1 Sur la base du barème des contributions correspondant de l’OMS pour 2018-2019 et en tenant compte de la différence entre les
États membres de l’OMS et ceux de la Convention.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
106
(j) d’encourager les Parties à la Convention à verser des contributions extrabudgétaires pour atteindre
les objectifs du plan de travail ;
(k) de demander au Chef du Secrétariat de tenir le Bureau régulièrement informé de l’exécution des
budgets et des plans de travail approuvés par la Conférence des Parties ;
(l) de consulter les Parties de manière informelle avant présentation du budget et du plan de travail lors
de la prochaine Conférence des Parties.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
107
ANNEXE 1
PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET POUR L’EXERCICE 2018–2019
Partie I : CONVENTION–CADRE DE L’OMS POUR
LA LUTTE ANTITABAC
1. Conférence des Parties
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
1.1 Conférence des Parties
(a) Préparer et convoquer la huitième
session de la Conférence des Parties et
fournir l’appui nécessaire, notamment aux
Parties.
(a) Huitième session de la Conférence des
Parties préparée et convoquée dans les délais.
1 675 000 231 500 1 906 500
(b) Élaborer, modifier, traduire et diffuser
les documents de la Conférence des
Parties.
(b) Documents officiels mis à la disposition
des Parties dans les six langues au plus tard
60 jours avant l’ouverture de la session.
Appui fourni aux Parties dans les délais en
réponse aux demandes.
(c) Élaborer, modifier, traduire et diffuser
les rapports, les décisions et autres
documents.
(c) Rapport, décisions et actes officiels à la
disposition des Parties au plus tard quatre mois
après la clôture de la séance.
(d) Élaborer et diffuser les actes officiels. (d) Actes officiels mis à la disposition des
Parties au plus tard quatre mois après la clôture
de la session.
(e) Examiner les demandes de statut
d’observateur et établir les rapports à
soumettre à l’examen du Bureau et la
Conférence des Parties.
(e) Rapports soumis au Bureau et à la
Conférence des Parties dans les délais.
(f) Procéder à l’examen des accréditations
des organisations intergouvernementales
(OIG) et des organisations non
(f) Rapport sur l’examen des accréditations des
OIG et des ONG soumis au Bureau et à la
Conférence des Parties.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
108
gouvernementales (ONG) en consultation
avec le Bureau.
(g) Sensibiliser et aider les Parties et les
observateurs dans leur participation à la
Conférence des Parties.
(g) Améliorer le profil de la Conférence des
Parties, augmenter la participation par le biais
du site du Secrétariat et des réseaux sociaux.
Créer une application de la huitième session de
la Conférence des parties et la mettre à
disposition.
(h) Utiliser la Conférence des Parties pour
renforcer les capacités et favoriser la
diffusion d’informations sur les questions
techniques et de mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac en tenant dûment compte des
articles 4.2 et 5.3.
(h) Organiser un minimum de cinq rencontres
parallèles pendant la huitième session de la
Conférence des Parties en présence des Parties
et des observateurs (y compris l’OMS).
(i) Promouvoir la Conférence des Parties
par la communication et la couverture
médiatique.
(i) Amélioration du profil de la Conférence des
Parties et promotion de la couverture
médiatique.
1.2 Bureau de la Conférence des Parties, y compris les coordinateurs régionaux, le cas échéant
(a) Préparer et convoquer les réunions du
Bureau et fournir l’appui nécessaire pour
ses activités
(a) Trois réunions intersessions du Bureau
convoquées, notamment sous la forme de
visioconférences/téléconférences ;
Réunions du Bureau immédiatement avant et
pendant la huitième session de la Conférence
des Parties.
167 400 0 167 400 (b) Élaborer les documents pour les
réunions du Bureau et les mettre à la
disposition des Parties.
(b) Documents mis à la disposition au Bureau
au moins deux semaines avant les réunions et
postés pour les Parties sur un site web protégé.
(c) Tenir le Bureau régulièrement informé
de l’état d’avancement de l’exécution du
plan de travail et du budget pour l’exercice
conformément à la demande de la
Conférence des Parties, ainsi que des
(c) Rapports présentés au Bureau à chaque
réunion intersessions du Bureau et
informations fournies dans les délais.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
109
1 Il est fait référence ici aux protocoles en général ; le Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac est examiné dans la deuxième partie de la présente annexe.
2 Conformément à l’article 7, à l’article 23.5 f) et h), à l’article 24.3 a) et g) et à l’article 33, et aux décisions pertinentes de la Conférence des Parties.
questions spéciales.
(d) Établir les procès-verbaux des réunions
intersessions du Bureau.
(d) Procès-verbaux des réunions intersessions
du Bureau mis à la disposition des Parties.
(e) Mettre en œuvre les décisions de la
septième session de la Conférence des
parties qui doivent faire l’objet d’une
consultation avec le Bureau en dehors des
réunions régulières.
(e) Décisions de la septième session de la
Conférence des Parties mises en œuvre avec la
contribution du Bureau.
(f) Impliquer le Bureau et les coordinateurs
régionaux dans les célébrations du
15e anniversaire de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac et dans toutes
les autres rencontres, le cas échéant.
(f) Participation du Bureau aux célébrations du
15e anniversaire et aux autres rencontres.
(g) Évaluation du Chef du Secrétariat. (g) Entretiens en face à face conduits par les
anciens membres et membres actuels du
Bureau.
40 000 0 40 000
Sous-total pour le domaine d’activité 1 1 882 400 231 500 2 113 900
2. Protocoles1, directives et autres instruments possibles pour la mise en œuvre de la Convention
2
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)**
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
2.1
Groupes de travail ou groupes d’experts intergouvernementaux
(a) Groupe de travail sur les articles 9 et
10 : une réunion du groupe de travail après
la huitième session de la Conférence des
Parties et les activités intersessions des
(a) Rapport d’avancement présenté à la
Conférence des Parties. 0 84 900 84 900
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
110
1 Conformément à l’article 20.5, à l’article 21, à l’article 23.5 a), b) et d) et à l’article 24.3 b) et c), et aux décisions pertinentes de la Conférence des Parties.
principaux facilitateurs et du Secrétariat de
la Convention.
(b) Groupe de travail sur le renforcement
de la mise en œuvre de la Convention.
(b) Une réunion du groupe de travail sur le
renforcement de la mise en œuvre de la
Convention.
Rapport présenté par le groupe de travail à la
huitième session de la Conférence des Parties.
0 79 800 79 800
(c) Groupe d’experts sur l’article 13, la
publicité transfrontières et la publicité en
faveur du tabac, la promotion et le
parrainage dans les médias du
divertissement.
(c) Une réunion du groupe de travail, en
association avec les activités intersessions des
principaux facilitateurs, des experts et du
Secrétariat de la Convention.
Rapport du groupe d’experts présenté à la
huitième session de la Conférence des Parties.
0 70 100 70 100
Sous-total pour le domaine d’activité 2 0 234 800 234 800
3. Notification et échange d’informations1
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
3.1 Appui aux Parties pour qu’elles s’acquittent de leurs obligations en matière de notification et rapports sur les progrès mondiaux réalisés
dans la mise en œuvre de la Convention
(a) Suivre le cycle de notification biennal
en 2018.
(a) Rapports reçus et confirmés et résultats
communiqués aux Parties ;
Base de données en ligne des rapports
maintenue et actualisée ;
0 100 000 100 000
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
111
Outil interactif en ligne d’auto-apprentissage
avec instructions sur l’exécution des
obligations de notification des Parties.
(b) Analyser les rapports des Parties et
élaborer le rapport sur les progrès
mondiaux 2018 (dégager les tendances, les
domaines de progrès, les problèmes de
mise en œuvre et les domaines/articles de
la Convention à étudier plus en
profondeur).
(b) Rapport sur les progrès mondiaux 2018
publié et diffusé aux parties prenantes.
0 50 000 50 000
(c) Diffusion des conclusions de
l’évaluation de l’impact.
(c) Rédiger des articles scientifiques et publier
une série de fiches d’information synthétisant
les enseignements tirés ainsi que la méthode
utilisée pour l’évaluation d’impact.
0 15 000 15 000
(d) Renforcer les capacités de notification
des Parties.
(d) Profiter des ateliers régionaux et sous-
régionaux ayant eu lieu avant la période de
notification 2020 pour renforcer les capacités.
Conseil et assistance fournis à la demande de
chaque Partie, principalement par le biais de
moyens de communication électroniques.
Utilisation de la plateforme en ligne et d’autres
outils (y compris le recueil d’indicateurs de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac, un outil d’apprentissage de la
notification en ligne) encouragée.
0 186 000 186 000
3.2 Échange d’informations, et notamment transfert de compétences et de technologie
(a) Promouvoir, maintenir et améliorer
toutes les composantes de la plateforme
d’information, y compris
1. Base de données de mise en œuvre
2. Plateforme de réseautage
3. Plateforme du Pôle de
(a) Plateforme maintenue et améliorée, s’il y a
lieu. Nouveau contenu publié, le cas échéant.
Création d’un outil d’apprentissage en ligne sur
le Protocole et d’un autre outil pour empêcher
l’ingérence de l’industrie du tabac.
0 31 500 31 500
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
112
connaissances
4. Outils d’apprentissage en ligne
5. Aide aux Parties
(b) Étudier les connaissances existantes
relatives aux mesures visant à réduire le
pouvoir addictif du tabac.
(b) Réunion en personne avec les experts et les
parties prenantes compétences en collaboration
avec l’OMS, et rapport à la huitième session de
la Conférence des Parties.
0 66 500 66 500
(c) Donner des exemples de réglementation
fondés sur les données probantes ainsi que
de pratiques nationales efficaces en matière
de réglementation de l’utilisation de la pipe
à eau, partager les données probantes
existantes et élaborer un rapport à
l’intention de la huitième session de la
Conférence des Parties.
(c) Étude réalisée en coordination avec les
Pôles de connaissances compétents de la
Convention-cadre de l’OMS et d’autres
partenaires ; création d’une base de données et
d’une plateforme de partage des informations
et élaboration d’un rapport à l’intention de la
huitième session de la Conférence des Parties.
0 20 000 20 000
3.3 Gestion des connaissances
(a) Pôles de connaissances : coordonner et
appuyer les Pôles de connaissances
existants et créer jusqu’à six nouveaux
Pôles (dont l’un dédié à la mise en œuvre
de l’article 5.3), arrêter des plans de travail
conformément aux décisions de la
Conférence des Parties et assurer la mise à
jour des pages web.
(a) Appui aux Pôles de connaissances existants
et mise en place d’un maximum de six
nouveaux Pôles de connaissances selon les
besoins identifiés par les Parties. Définition du
plan de travail et réalisation des activités
conformément au plan de travail, avec des
rapports annuels fournis au Secrétariat de la
Convention.
0 300 000 300 000
(b) Observatoires de l’article 5.3 :
Coordonner et appuyer les activités des
Observatoires, définir des plans de travail
conformément aux décisions de la
Conférence des Parties, identifier de
nouveaux plans de travail et assurer
l’actualisation des pages web.
(b) Cinq centres de suivi de l’article 5.3
entièrement fonctionnels, plan de travail défini
et activités réalisées conformément au plan de
travail, avec des rapports annuels fournis au
Secrétariat de la Convention.
0 250 000 250 000
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
113
Sous-total pour le domaine d’activité 3 0 1 019 000 1 019 000
4. Aide aux Parties pour l’application de certaines dispositions de la Convention et plus particulièrement aux pays en développement et aux
Parties à économie en transition
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
4.1 Aide aux Parties
(a) Promouvoir l’établissement de
mécanismes de coordination.
(a) Actualiser et distribuer les boîtes à outils
pour l’application de l’article 5. 0 30 000 30 000
(b) Définir les réalisations, les difficultés et
les meilleures pratiques pour améliorer la
coopération et fournir une aide pour la
mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS à l’intérieur des Régions et entre les
Régions
(b) Au moins trois ateliers régionaux sur la
mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS organisés par le Secrétariat ou co-
organisés avec les bureaux régionaux de
l’OMS ou d’autres agences de l’Organisation
des Nations Unies.
Liste d’experts des questions relatives à la
Convention-cadre mise à jour, aide individuelle
fournie à la demande de chaque Partie.
0 249 950 249 950
4.2 Évaluations des besoins et promotion de l’accès aux ressources disponibles et aux mécanismes d’aide
(a) Procéder à des évaluations des
besoins, notamment à une évaluation de
l’impact de la Convention-cadre de l’OMS
pour la lutte antitabac, ainsi qu’à d’autres
formes d’aide ciblée, pour renforcer la
mise en œuvre de la Convention au niveau
national.
(a) Missions d’évaluation des besoins ou autres
formes d’assistance technique menées à bien à
la demande d’au moins dix Parties.
Outil d’évaluation des besoins à l’usage des
Parties promu et évalué.
0 319 000 319 000
(b) Fournir un appui aux Parties dans les
domaines où l’inventaire des besoins a été
(b) Jusqu’à 10 Parties aidées pour la mise en
œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, plus 0 300 000 300 000
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
114
dressé. spécialement concernant les obligations en
vertu des articles 4.2, 5.1, 5.2 et 5.3, et pour
l’harmonisation de la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS avec les
stratégies/politiques nationales de
développement et de santé et son inclusion
dans les plans-cadres des Nations Unies pour
l’aide au développement.
4.3 Appui aux Parties engagées dans des actions en justice, notamment en vertu de l’article 19, et obstacles liés au commerce et aux
investissements et autres obstacles juridiques à la mise en œuvre de la Convention.
(a) Fournir une assistance directe aux
Parties sur simple demande et tenir une
liste d’experts en commerce, responsabilité
criminelle et autres problèmes juridiques
qui pourrait être diffusée pour aider les
Parties en collaboration avec les Pôles de
connaissance compétents.
(a) Aide fournie à un minimum de cinq Parties
sur simple demande.
Liste actualisée de ressources existantes sur la
plateforme d’information.
Mise à jour de la boîte à outils relative à
l’article 19.
Rapport à la huitième session de la Conférence
des Parties.
0 36 000 36 000
(b) Suivre les questions relatives au
commerce et aux investissements liées à la
mise en œuvre de la Convention.
(b) Rapport annuel publié sur le site web et
diffusé.
0 20 000 20 000
(c) Formation sur les questions juridiques
en collaboration avec les Pôles de
connaissances.
(c) Contribuer à trois à cinq sessions de
formation sur des questions juridiques. 0 24 000 24 000
4.4 Aider les Parties à mener des activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables (en relation avec les articles 17 et 18
de la Convention-cadre de l’OMS)
(a) Apporter un appui aux Parties
intéressées pour l’élaboration de projets
pilotes et d’autres initiatives visant à
appliquer les dispositions et
(a) Un minimum de quatre pays appuyés pour
élaborer des projets pilotes.
0 120 000 120 000
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
115
recommandations des articles 17 et 18.
(b) Un atelier mondial organisé pour les
articles 17 et 18.
(b) Un atelier mondial organisé en vue de
l’élaboration d’un rapport sur l’impact
environnemental du cycle de vie du tabac.
0 81 500 81 500
(c) Créer un outil visant à orienter la mise
en œuvre de l’article 17.
(c) Outil élaboré en consultation avec les
Parties. 0 50 000 50 000
(d) Partage d’expériences et de bonnes
pratiques.
(d) Soumission à la huitième session de la
Conférence des Parties d’un rapport sur les
progrès de la mise en œuvre, faisant appel à
l’expérience et à des études de cas réalisées
avant et après la septième session de la
Conférence des Parties.
0 20 000 20 000
4.5 Aider les Parties à appliquer l’article 5.3
(a) Suivre l’application de l’article 5.3 en
collaboration avec les Observatoires de
l’article 5.3.
(a) Rapport trimestriel sur l’ingérence de
l’industrie du tabac publié sur le web et diffusé
aux Parties.
0 24 000 24 000
(b) Fournir une formation en coordination
avec les Observatoires aux experts
désignés des Parties sur l’article 5.3.
(b) Contribuer à trois à cinq sessions de
formation sur l’article 5.3.
0 20 800 20 800
(c) Organiser une consultation informelle
pour appuyer les activités du Secrétariat de
la Convention et la création du Pôle de
connaissances relatif à l’article 5.3.
(c) Une consultation informelle organisée pour
discuter des questions relatives à l’ingérence de
l’industrie du tabac.
Et appui à la création du Pôle de connaissances
relatif à l’article 5.3.
0 49 000 49 000
(d) Tenir une liste d’experts sur
l’article 5.3, qui pourraient être déployés
pour aider les Parties sur simple demande.
(d) Liste actualisée et aide sur place et à
distance fournie aux Parties sur simple
demande.
0 18 800 18 800
(e) Mettre au point et diffuser les
meilleures pratiques en ce qui concerne la
mise en œuvre de l’article 5.3.
(e) Réalisation et publication d’une étude
portant entre autres questions sur les codes de
conduite spécifiques à l’article 5.3. 0 10 000 10 000
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
116
(f) Réaliser une étude et rédiger un rapport
sur les directives relatives à la coopération
entre les Nations Unies et le secteur privé.
(f) Étude et rapport sur les directives relatives à
la coopération entre les Nations Unies et le
secteur privé.
0 5 000 5 000
(g) Sensibiliser aux outils pour la mise en
œuvre de l’article 5.3.
(g) Production et publication d’une brochure
sur les outils existants. 0 10 000 10 000
4.6 Aider les Parties à appliquer l’article 4.2 (c) et (d)
(a) Dispenser une formation aux Parties
afin de renforcer l’application de
l’article 4.2.
(a) Inclure une séance sur la sexospécificité
dans les ateliers régionaux.
0 15 600 15 600
(b) Organiser un atelier mondial spécialisé
et créer une boîte à outils sur les politiques
sexospécifiques dans la mise en œuvre de
la Convention-cadre de l’OMS.
(b) Un atelier mondial spécialisé sur la
sexospécificité et une boîte à outils créée,
conformément à la décision FCTC/COP7(12). 0 99 200 99 200
(c) Organiser un atelier mondial spécialisé
et créer une boîte à outils avec la
participation de personnes et de
communautés autochtones afin de
promouvoir la mise en œuvre du traité en
tenant compte de points de vue appropriés
sur le plan culturel.
(c) Un atelier mondial spécialisé sur les
populations autochtones et une boîte à outils
créée.
0 99 200 99 200
Sous-total pour le domaine d’activité 4
0 1 602 050 1 602 050
5. Coordination avec les organisations intergouvernementales internationales et régionales et d’autres organismes
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
117
5.1
Promouvoir la coopération internationale, notamment avec les observateurs (OIG et ONG) auprès de la Conférence des Parties.
(a) Amélioration de la coopération et de la
communication avec les OIG, notamment
sensibilisation, diffusion d’informations
sur les activités relatives à la Convention-
cadre de l’OMS pour la lutte antitabac des
OIG ayant le statut d’observateur auprès de
la Conférence des Parties par le biais d’un
espace dédié sur la plateforme
d’information.
(a) Les OIG sont invitées à participer aux
activités pertinentes du Secrétariat de la
Convention.
Participation du Secrétariat de la Convention à
un minimum de trois grandes réunions
mondiales et régionales organisées par les
OIG.
Collaboration avec les OIG renforcée.
Rapport à la huitième session de la Conférence
des Parties.
0 31 200 31 200
(b) Examiner et promouvoir la coopération
avec les départements compétents de
l’OMS.
(b) Un séminaire annuel organisé avec tous les
conseillers régionaux et les départements
compétents de l’OMS pour trouver des
mécanismes à l’appui de la mise en œuvre de
la Convention-cadre de l’OMS.
Collaboration avec les divers départements de
l’OMS sur des thèmes spécifiques.
0 66 400 66 400
(c) Renforcement de la coopération et de la
communication avec les organisations de la
société civile (en particulier les
observateurs auprès de la Conférence des
Parties) pour les activités pertinentes aux
niveaux national, régional et mondial.
(c) Société civile invitée à participer aux
activités pertinentes du Secrétariat de la
Convention.
Réunions d’information informelles pour les
organisations de la société civile accréditées en
qualité d’observateurs à la Conférence des
Parties convoquées annuellement dans le cadre
d’une rencontre mondiale.
Participation du Secrétariat de la Convention à
au moins six importantes réunions mondiales et
régionales sur la lutte antitabac organisées par
la société civile
0 62 400 62 400
(d) Suivre le cycle de notification pour les
observateurs des ONG.
(d) Promouvoir le cycle de notification,
analyser les soumissions des ONG et diffuser
le rapport de la septième session de la
Conférence des Parties.
0 30 000 30 000
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
118
(e) Diffuser des informations sur les
activités relatives à la Convention-cadre de
l’OMS des ONG accréditées auprès de la
Conférence des Parties, notamment par le
biais d’un espace dédié sur la plateforme
d’information.
(e) Informations diffusées par le biais de la
plateforme.
0 10 000 10 000
5.2 Promotion de la coopération Sud-Sud pour l’échange de compétences scientifiques, techniques et juridiques utiles pour la mise en œuvre de
la Convention.
(a) Aider les partenaires intéressés et
faciliter la collaboration Sud-Sud et la
collaboration triangulaire.
(a) Une réunion de coopération Sud-Sud et
triangulaire réalisée. 0 105 900 105 900
(b) Examiner l’expérience acquise avec les
projets de démonstration et dresser la liste
des nouveaux projets nécessaires.
(b) Au moins trois nouveaux projets retenus et
mis en œuvre. 0 120 000 120 000
(c) Encourager l’utilisation de la
plateforme de réseautage Sud-Sud sur la
plateforme de coordination de la
Convention-cadre de l’OMS.
(c) Nombre de visiteurs et d’activités de
collaboration engagées.
Rapport sur les progrès soumis à la huitième
session de la Conférence des Parties.
0 10 000 10 000
5.3 Cadre de suivi mondial de la cible tabac pour les maladies non transmissibles - coordination avec l’Équipe spéciale interorganisations pour
la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles.
(a) Continuer à mener des activités d’aide
multisectorielle aux Parties en coopération
avec les membres de l’Équipe spéciale
interorganisations pour la prévention et la
maîtrise des maladies non transmissibles et
du mécanisme mondial de coordination
pour la lutte contre les maladies non
transmissibles.
(a) Participation à au moins quatre réunions de
l’Équipe spéciale et du mécanisme mondial de
coordination pour la lutte contre les maladies
non transmissibles, coordination de deux
sessions annuelles spécifiques de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac et contribution au rapport du
Secrétaire général au Conseil économique et
social et aux rapports du mécanisme mondial
de coordination.
0 20 800 20 800
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
119
(b) Contribuer au plan d’action de l’Équipe
spéciale interorganisations pour la
prévention et la maîtrise des maladies non
transmissibles et du mécanisme mondial de
coordination pour la lutte contre les
maladies non transmissibles.
(b) Un plan de travail commun développé pour
l’Équipe spéciale interorganisations pour la
prévention et la maîtrise des maladies non
transmissibles et contribution aux aspects
pertinents du mécanisme mondial de
coordination pour la lutte contre les maladies
non transmissibles. Au moins deux réunions
informelles de l’Équipe spéciale
interorganisations pour la prévention et la
maîtrise des maladies non transmissibles et du
mécanisme mondial de coordination pour la
lutte contre les maladies non transmissibles
pour faire suite aux activités de mise en œuvre
de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac.
0 10 400 10 400
(c) Entretenir des relations de travail en
matière d’échange de données relatives au
tabac avec les agences des Nations Unies
pour contribuer au suivi et à l’évaluation
des progrès réalisés dans la mise en œuvre
de la Convention-cadre de l’OMS pour la
lutte antitabac.
(c) Au moins trois accords d’échange régulier
de données relatives au tabac conclus avec le
Secrétariat de la Convention, l’OMS et
d’autres agences des Nations Unies et
partenaires.
0 10 000 10 000
(d) Coopérer avec les OIG et les
organismes dotés de compétences
techniques, notamment les organes
conventionnels des Nations Unies,
pour renforcer la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS.
(d) Au moins deux nouveaux projets de
collaboration mis en œuvre.
Échange régulier d’informations entre les
organisations compétentes. 0 30 000 30 000
5.4
Coordination en matière de droits de l’homme avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
(a) Amélioration de la coopération et de la
communication avec les organes
conventionnels des Nations Unies,
(a) Collaboration avec les organes
conventionnels des Nations Unies renforcée. 0 20 000 20 000
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
120
1
Conformément à l’article 24.3 d), f) et g) et aux décisions pertinentes de la Conférence des Parties
notamment les traités sur les droits de
l’homme.
5.5 Action de soutien de la cible 3.a des Objectifs de développement durable
(a) Sensibilisation et mobilisation des
ressources en faveur de la cible 3.a
des Objectifs de développement
durable et du programme d’action
sur le financement du
développement.
(a) Supports de communication sur les
cas d’investissement dans la lutte
antitabac. 0 30 000 30 000
(b) Suivi des ODD. (b) Organiser une réunion annuelle
d’experts pour suivre et promouvoir les
progrès dans l’atteinte de la cible 3.a des
objectifs de développement durable.
0 102 900 102 900
Sous-total pour le domaine d’activité 5
0 660 000 660 000
6 Administration et gestion, et autres dispositions et activités11
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
6.1 Administration générale et gestion
(a) Administration générale, personnel et
gestion financière.
(a) Plans de travail et dispositions
administratives spécialement conçus dans le
Système mondial de gestion de l’OMS.
60 000 0 60 000
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
121
1 Les activités relatives à cette section seront étudiées dans le cadre d’un plan de communication qui sera soumis à l’examen de la huitième session de la Conférence des Parties.
Près de 100 % des contributions volontaires
évaluées perçues à la fin de l’exercice biennal.
(b) Mobilisation de ressources. (b) De 30 à 40 % des fonds extrabudgétaires
recueillis.
Liste de propositions de subventions intégrant
un éventail de sujets, de valeurs et de lieux
géographiques établi.
14 000 0 14 000
6.2 Sensibilisation, publications, site web, applications web et mise en œuvre d’un plan de communication1
(a) Diffuser des informations aux
points focaux techniques et officiels
de la Convention-cadre de l’OMS
pour la lutte antitabac et aux
observateurs auprès des points
focaux de la Conférence des Parties.
(a) Deux réunions par an en moyenne
organisées avec les missions permanentes des
Parties à Genève.
Bulletins et publications diffusés aux points
focaux des Parties et aux observateurs auprès
de la Conférence des Parties et site web
régulièrement actualisé.
0 15 200 15 200
(b) Actualiser le site web de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac dans les six langues officielles de
l’OMS.
(b) Informations sur le site web en six langues.
0 50 000 50 000
(c) Remanier et produire de nouveaux
numéros du Bulletin de la Convention-
cadre pour la lutte antitabac (bulletin en
version imprimable).
(c) Bulletin publié.
0 40 000 40 000
(d) Alimenter les voies de communication
sociales de la Convention-cadre de l’OMS
pour la lutte antitabac sur Facebook,
(d) Convention-cadre pour la lutte antitabac
présente sur les réseaux sociaux. 0 50 000 50 000
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
122
Twitter et YouTube.
(e) Imprimer et diffuser les publications
générales et techniques de la Convention-
cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
(e) Documents imprimés et diffusés.
0 40 000 40 000
(f) Améliorer le profil et la visibilité de la
Convention à l’échelle internationale lors
de conférences et d’autres rencontres.
(f) Participer et avoir un stand à la Conférence
mondiale sur le tabac et la santé et à un autre
événement.
0 84 000 84 000
(g) Journée mondiale sans tabac. (g) Soutenir la campagne en faveur de la
Journée mondiale sans tabac. 0 47 600 47 600
(h) Organiser le 15e anniversaire de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac.
(h) Événements organisés pour le
15e anniversaire du traité. 0 64 000 64 000
(i) Imprimer et diffuser le Règlement
intérieur s’il a été modifié par la
Conférence des Parties.
(i) Règlement intérieur imprimé.
0 20 000 20 000
(j) Espace presse de l’Organisation des
Nations Unies pour la lutte antitabac.
(j) Mise à jour régulière de l’espace presse en
anglais (uniquement). 0 200 000 200 000
Sous-total pour le domaine d’activité 6 74 000 610 800 684 800
Coût total pour tous les domaines d’activité – Partie I 1 956 400 4 358 150 6 314 550
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
123
Partie II : PROTOCOLE POUR ÉLIMINER LE COMMERCE ILLICITE DES PRODUITS DU TABAC
1
Préparation de l’entrée en vigueur du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac.
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
1.1 Promouvoir l’entrée en vigueur du Protocole
(a) Organiser six ateliers multisectoriels
sous-régionaux relatifs au Protocole.
(a) Participation d’au moins 48 Parties à la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac aux ateliers sous-régionaux.
0 297 600 297 600
(b) Surveiller et évaluer la page web du
Protocole et la reconfigurer au besoin.
(b) Nombre accru d’accès à la page web du
Protocole. 0 20 000 20 000
(c) Mobiliser les capacités des
organisations internationales
compétentes.
(c) Liens de coopération établis et maintenus
avec les organisations internationales dotées
de compétences particulières concernant les
questions relatives au Protocole.
0 68 000 68 000
(d) Promouvoir l’utilisation de la liste
récapitulative d’auto-évaluation.
(d) Liste récapitulative d’auto-évaluation
évaluée et son utilisation encouragée. 0 20 000 20 000
1.2 Assistance technique à la préparation de la mise en vigueur
a) Mener des études et diffuser les
meilleures pratiques sur des sujets
relatifs au Protocole.
(a) Jusqu’à cinq études réalisées et au moins
six meilleures pratiques retenues et diffusées. 0 160 000 160 000
(b) Fournir une assistance technique sur
des sujets relatifs au Protocole.
(b) Aide fournie au moyen de réunions et de
communications en ligne. 0 19 200 19 200
(c) Faciliter et appuyer les activités du
panel d’experts conformément à la
sixième session de la Conférence des
Parties.
(c) Assistance technique et juridique fournie
en fonction de la demande des Parties. Une
réunion du groupe d’experts. Aide fournie au
Secrétariat concernant la préparation de
l’ordre du jour provisoire et d’autres
0 103 300 103 300
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
124
documents en vue de la première session de
la Réunion des Parties.
Sous-total pour le domaine d’activité 1 0 688 100 688 100
2 Réunion des Parties
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
évaluées
Fonds
extrabudgétaires
Total
2.1 Première session de la Réunion des Parties
(a) Préparer et convoquer une réunion
préparatoire en vue de la première
session de la Réunion des Parties.
Chaque région est représentée à cette
occasion par deux Parties au maximum.
(a) Réunion préparatoire en vue de la
première session de la Réunion des Parties
organisée et tenue de discussions sur le projet
d’ordre du jour et les autres documents en
vue de la première session de la Réunion des
Parties.
0 98 200 98 200
(b) Préparer et convoquer la première
Réunion des Parties (immédiatement
avant ou après la huitième session de la
Conférence des Parties, dans l’attente de
l’entrée en vigueur du Protocole) et
diffuser les actes officiels.
(b) Première Réunion des Parties convoquée
et documents officiels et actes officiels mis à
la disposition des Parties dans les délais. 306 000 490 500 796 500
Sous-total pour le domaine d’activité 2 306 000 588 700 894 700
3
Administration et gestion, autres dispositions et activités
Principales composantes/activités Résultats escomptés et indicateurs Coût des activités (en US $)
Contributions
volontaires
Fonds
extrabudgétaires
Total
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
125
évaluées
3.1 Administration générale et gestion
(a) Mobilisation de ressources. (a) 60 % des fonds extrabudgétaires
recueillis. 0 14 000 14 000
(b) Administration générale, personnel et
gestion financière.
(b) Plans de travail et dispositions
administratives spécialement conçus dans le
Système mondial de gestion de l’OMS.
0 30 000 30 000
3.2 Sensibilisation, publications et site web
(a) Élaborer et appliquer un plan de
communication pour promouvoir
l’entrée en vigueur du Protocole.
(a) Au moins une réunion par an organisée
avec les missions permanentes des Parties
éventuelles à Genève, publications diffusées
et exposées dans au moins six réunions
internationales au cours de l’exercice biennal.
0 38 800 38 800
Sous-total pour le domaine d’activité 3 0 82 800 82 800
Coût total pour tous les domaines d’activité – Partie II 306 000 1 359 600 1 665 600
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
126
ANNEXE 2 – VENTILATION DES COÛTS SALARIAUX BRUTS (US $)1
Administrateurs Coût biennal
1. D2 (un poste) 820 000
2. P5 (deux postes à 80 % + un poste à 25 %) 1 240 148
3. P4 (deux postes) 1 102 900
4. P3 (deux postes) 906 100
Sous-total (huit postes) 4 504 875
Services généraux
1. G6 (un poste) 398 725
2. G5 (trois postes) 1 057 800
Sous-total (quatre postes) 1 456 525
Total (12 postes, dont deux postes clés financés à 80 % et un poste clé financé
à 25 % à partir de sources extrabudgétaires) 5 525 673
Coûts salariaux supplémentaires (financement extrabudgétaire en attente,
détachements et entrée en vigueur du protocole pour éliminer le commerce
illicite des produits du tabac)
Administrateurs
1. P5 (coûts de deux postes à 20 % + coûts d’un poste à 75 %) 770 903
2. P3 (quatre postes) 1 812 200
3. P2 (deux postes) 717 500
Sous-
total
(six postes, dont coûts de deux postes à 20 % + coûts d’un poste à
75 %)
2 864 875
Services généraux
1. G4 (un poste) 308 525
2. G2 (un poste) 221 400
Sous-total (deux postes) 529 925
Total (huit postes, dont coûts de deux postes clés à 20 % + un poste clé à 75 %) 3 830 528
Total 9 356 201
1 Les coûts indicatifs pour le personnel de base du Secrétariat de la Convention se fondent sur les derniers coûts salariaux types
disponibles pour 2016-2017 ; les changements éventuels qui se produiront en 2018-2019 seront communiqués lorsqu’ils seront
disponibles dans une nouvelle ventilation des coûts salariaux qui sera diffusée aux Parties par note verbale.
Comme indiqué ci-dessus, les contrats en cours du personnel sont financés par les contributions volontaires évaluées ; les coûts
des postes supplémentaires proposés seront financés par des contributions extrabudgétaires. La réalisation du plan de dotation en
personnel et les ajustements éventuels dépendront de la disponibilité effective des fonds et de l’évolution de la charge de travail.
Le plan de dotation en personnel ne comprend pas d’éventuelles affectations à court terme et détachements qui seraient fondés sur
les besoins réels et les ressources disponibles.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
127
ANNEXE 3 – Comparaison des lignes budgétaires entre le plan de travail et le budget adoptés 2016-
2017 et le projet de plan de travail et de budget 2018–2019 (US $)
Couvert par les
contributions volontaires
évaluées
Couvert par des fonds
extrabudgétaires Total
2016-2017 2018-2019 2016-2017 2018-2019 2016-2017 2018-2019
1. Coût des
activités 2 768 000 2 262 400 3 429 000 5 717 750 6 197 000 7 980 150
Convention-
cadre de l’OMS
pour la lutte
antitabac
2 292 000 1 956 400 2 635 000 4 358 150 4 927 000 6 314 550
Activités liées au
Protocole 476 000 306 000 794 000 1 359 600 1 270 000 1 665 600
2. Coûts
salariaux 5 285 000 5 525 673 5 088 000 3 830 528 10 373 000 9 356 201
Convention-
cadre de l’OMS
pour la lutte
antitabac
5 285 000 5 525 673 4 563 000 3 830 528 9 848 000 9 356 201
Activités liées au
Protocole 0 0 525 000 0 525 000 0
3. Total
des dépenses
directes 8 053 000 7 788 073 8 517 000 9 548 278 16 570 000 17 336 351
Convention-
cadre de l’OMS
pour la lutte
antitabac
7 577 000 7 482 073 7 198 000 8 188 678 14 775 000 15 670 751
Activités liées au
Protocole 476 000 306 000 1 319 000 1 359 600 1 795 000 1 665 600
4. Dépenses
d’appui aux
programmes 1 047 000 1 012 449 1 107 000 1 241 276 2 154 000 2 253 725
Convention-
cadre de l’OMS
pour la lutte
antitabac
985 000 972 669 936 000 1 064 528 1 921 000 2 037 197
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
128
Activités liées au
Protocole 62 000 39 780 171 000 176 748 233 000 216 528
5. Total
général (3 + 4) 9 100 000 8 800 522 9 624 000 10 789 554 18 724 000 19 590 076
Convention-
cadre de l’OMS
pour la lutte
antitabac
8 562 000 8 454 742 8 134 000 9 253 206 16 696 000 17 707 948
Activités liées au
Protocole 538 000 345 780 1 490 000 1 536 348 2 028 000 1 882 128
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
129
FCTC/COP7(25) Collecte de fonds par le Secrétariat de la Convention et collaboration
La Conférence des Parties,
Soulignant la nécessité pour le Secrétariat de la Convention de collecter des fonds, étant donné que
plus de la moitié du coût des activités figurant dans les plans de travail et les budgets adoptés par la
Conférence des Parties, notamment l’assistance aux Parties et le travail collaboratif entre pays, doit être
financée par des fonds extrabudgétaires ;
Reconnaissant que le Secrétariat de la Convention a accordé le temps et les ressources nécessaires
pour lever les fonds requis pour mettre en place ces activités ;
Notant que la Conférence des Parties n’a pas fourni de directives sur la manière dont la collecte de
fonds par le Secrétariat de la Convention doit être structurée, et qu’elle a n’a pas non plus défini
d’orientation claire concernant ces travaux ;
Considérant le rapport du Secrétariat de la Convention sur la collecte de fonds et la collaboration
(document FCTC/COP/7/26), lequel a été examiné par le Bureau ;
Reconnaissant le droit souverain dont jouissent les Parties de déterminer et de fixer leur politique
fiscale,
1. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de considérer, en outre, plusieurs solutions de financement, qui soient viables, durables et
rentables, y compris la possibilité de créer un fonds international pour la lutte antitabac ;
(b) d’étudier la possibilité d’ouvrir un dialogue sur la question du financement, si possible
immédiatement après le dialogue sur le financement de l’Organisation mondiale de la Santé,
en vue de faciliter la collecte de fonds extrabudgétaires pour le plan de travail et le budget
établis par la Conférence des Parties, et de sensibiliser aux besoins des Parties pour la mise en
œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac afin de mobiliser des
ressources au niveau national ;
(c) d’aligner la stratégie de collecte de fonds du Secrétariat de la Convention sur le Cadre de
collaboration avec les acteurs non étatiques (FENSA) de l’Organisation mondiale de la Santé,
lequel sera complété par des dispositions adaptées aux spécificités du Secrétariat de la
Convention. Par conséquent, il est proposé au Secrétariat de la Convention de mettre en
œuvre les paragraphes suivants figurant dans le document FCTC/COP/7/26, en complément
et en conformité avec le FENSA. En cas de conflit, les dispositions du FENSA prévalent :
1. Cette stratégie vise en premier lieu à assister le Secrétariat de la Convention et la Convention-cadre
de l’OMS à achever la mise en œuvre complète du plan de travail adopté par la Conférence des
Parties dans les délais impartis, en mobilisant pour cela les fonds nécessaires, sans compromettre
sa réputation ni sa crédibilité.
2. L’ensemble de cette stratégie s’applique à l’ensemble des personnes travaillant pour le Secrétariat
de la Convention, dénommées ci-après « les membres du personnel », et cela, quels que soient le
type et la durée de leur mandat.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
130
3. Cette politique s’applique aux dons dédiés à la mise en œuvre des plans de travail adoptés par la
Conférence des Parties, et tout particulièrement ceux dont la réalisation est conditionnée à
l’obtention de contributions extrabudgétaires, ainsi que les dons n’étant pas spécifiquement
affectés à certaines activités et qui pourraient par conséquent être utilisés par le Secrétariat de la
Convention pour mener à bien les fonctions généralement afférentes à sa charge (par exemple,
communication, campagnes de sensibilisation, promotion en faveur de la ratification de la
Convention auprès des États n’en étant pas Parties, aspects techniques dont l’utilité apparaît au
cours de la mise en place de certaines décisions prises par la Conférence des Parties, etc.).
4. Les différents types de contributions pouvant être mobilisées sont présentés ci-dessous :
Flexibles : les fonds n’étant pas dédiés à une activité spécifique du plan de travail adopté par
la Conférence des Parties ;
Affectées à des fins particulières : les fonds distribués pour financer un type de projet en
particulier, ou des éléments/activités spécifiques du plan de travail.
5. Les groupes suivants peuvent être inclus dans la liste des donateurs potentiels :
les Parties ;
les organisations des Nations Unies ;
les organisations non gouvernementales et notamment celles accréditées en qualité
d’observateurs à la Conférence des Parties ;
les fondations philanthropiques ;
les entreprises du secteur privé ;
les institutions universitaires ;
les organisations intergouvernementales n’appartenant pas au système des Nations Unies ;
les personnes.
6 Le Secrétariat de la Convention doit agir conformément à l’esprit de l’article 5.3 de la Convention
et aux modalités dictant sa mise en œuvre.
16. En l’absence d’exigences spécifiques de la part des donateurs quant aux remerciements adressés
pour les financements accordés, les remerciements pour les contributions destinées aux produits,
aux résultats et aux activités doivent dans la mesure du possible être formulés comme suit :
« Le Secrétariat de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac remercie vivement [nom
du donateur] pour sa contribution financière en faveur de [description du projet ou de l’activité]. »
18. Si les donateurs ont émis des exigences spécifiques concernant la reconnaissance des dons, le
Secrétariat de la Convention doit se conformer à ces dernières, à condition qu’elles respectent les
politiques internes en vigueur. Si ce n’est pas le cas, le Secrétariat devra se mettre en relation avec
les donateurs et trouver un accord mutuel pour formuler de manière cordiale ses remerciements.
23. Le Secrétariat de la Convention va encourager l’OMS et les organisations intergouvernementales,
ainsi que les organisations non gouvernementales et les fondations philanthropiques, à soutenir les
Parties pour répondre aux besoins identifiés lors des évaluations conjointes menées par le
Secrétariat de la Convention et fournir d’autres types d’assistance technique pouvant être sollicitée
par les Parties.
24. En sus des ressources provenant des acteurs non étatiques comme indiqué dans le FENSA, les
contributions extrabudgétaires provenant d’organisations intergouvernementales (qu’elles soient
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
131
ou non membres des Nations Unies) doivent être étudiées en fonction des activités adoptées dans
le plan de travail et le budget établis par la Conférence des Parties.
36. Les courriers adressés à des entités du secteur privé en vue de solliciter des fonds ou d’accepter des
dons doivent toujours être rédigés en consultation avec le Bureau du Conseiller juridique de
l’OMS, cela afin de garantir le respect des points ci-dessus et des politiques et des règles
applicables de ladite organisation.
37. La présente stratégie est conforme aux directives encadrant la mise en œuvre de l’article 5.3 de la
Convention-cadre, et aux directives de l’OMS à l’égard des demandes émises par l’industrie du
tabac en vue de rencontrer des membres du personnel.
38. Le Bureau veille à la bonne mise en œuvre de la stratégie de collecte de fonds et propose des
révisions de celle-ci. Toute révision du FENSA ou des politiques et des procédures de l’OMS
pertinentes doit également être communiquée au Bureau pour information et examen en vue de
prendre d’éventuelles mesures nécessaires.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(26) Coopération internationale pour la mise en œuvre de la Convention-
cadre de l’OMS, en tenant compte des droits de l’homme
La Conférence des Parties,
Reconnaissant que l’industrie du tabac entrave continuellement la mise en œuvre de la Convention-
cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et l’entrée en vigueur du Protocole pour éliminer le commerce
illicite des produits du tabac ;
Soulignant que la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac est un traité fondé sur les
données factuelles qui réaffirme le droit de toutes les personnes de jouir du meilleur état de santé possible,
ainsi que les exemples au niveau mondial de sociétés transnationales tenues responsables d’abus ;
Rappelant les droits de l’homme figurant dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac
et reconnaissant le lien entre le tabagisme et les droits de l’homme ;
Prenant note des travaux du groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée du
Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur les sociétés transnationales et autres entreprises à
l’égard des droits de l’homme créé par la résolution A/HRC/RES/26/9, et de l’harmonie qui existe entre le
travail du Conseil et l’esprit de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ;
1. ENCOURAGE les Parties à coopérer au niveau international afin de traiter la question de la
consommation accrue de tabac qui est exacerbée par les stratégies des cigarettiers pour pénétrer les
économies des marchés émergents, tout particulièrement dans les pays à faible revenu, en établissant un
lien entre le cadre et le développement des droits de l’homme afin de lutter contre l’épidémie mondiale de
tabagisme ;
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
132
2. INVITE le Secrétariat de la Convention à collaborer avec les mécanismes et processus des Nations
Unies travaillant sur les questions des entreprises et des droits de l’homme afin de protéger les intérêts en
matière de santé publique des intérêts commerciaux et autres intérêts particuliers de l’industrie du tabac.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(27) Contribution de la Conférence des Parties à la réalisation de la cible
mondiale pour les maladies non transmissibles concernant la
réduction du tabagisme
La Conférence des Parties,
Rappelant sa décision FCTC/COP6(16) sur les mesures destinées à renforcer la contribution de la
Conférence des Parties à la réalisation de la cible mondiale pour les maladies non transmissibles
concernant la réduction du tabagisme ;
Tenant compte des nombreuses avancées internationales dans la réalisation des cibles mondiales
volontaires liées aux maladies non transmissibles et de la mise en œuvre de la Déclaration politique de la
Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la prévention et la maîtrise des maladies non
transmissibles ;
Saluant le Programme de développement durable à l’horizon 2030, et notamment l’ODD 3
(Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge), et réaffirmant ses
cibles spécifiques et étroitement liées les unes aux autres, y compris les cibles 3.4 et 3.a ;
Inquiète des faibles progrès nationaux dans la réalisation de la cible liée aux maladies non
transmissibles visant la réduction du tabagisme ;
Prenant note de ces évolutions et de ces engagements, et reconnaissant le rôle de la Conférence des
Parties en tant qu’organe directeur mondial chargé de la lutte antitabac dans le cadre du mandat de la
Convention-cadre pour la lutte antitabac de l’OMS ;
Tenant compte de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévue
pour 2018, laquelle étudiera les progrès de la mise en œuvre de la Déclaration politique des Nations Unies
sur les maladies non transmissibles, et de la nécessité pour les pays de réaliser des progrès en la matière ;
Soulignant la nécessité, pour la Conférence des Parties, de suivre étroitement les progrès de ses
Parties dans la réalisation de la cible mondiale volontaire visant une réduction relative de 30 % de la
prévalence du tabagisme actuel chez les personnes de 15 ans ou plus, ce qui correspond aux objectifs et
aux buts de la Convention-cadre de l’OMS.
Rappelant que le Plan d’action mondial de l’OMS pour la prévention et la lutte contre les maladies
non transmissibles de 2013-2020 propose que les États membres de l’OMS élaborent et mettent en œuvre,
lorsque cela est jugé approprié au contexte national, une politique et un plan nationaux multisectoriels de
lutte contre les maladies non transmissibles qui tiennent compte des priorités et circonstances nationales ;
1. INVITE les Parties :
(a) à élaborer des plans de mise en œuvre ou à mettre l’accent sur la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac dans les politiques ou plans nationaux
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
133
multisectoriels de lutte contre les maladies non transmissibles, lorsque cela est jugé approprié
au contexte national ;
(b) à faire état, lors de la prochaine Conférence des Parties et par le biais du Secrétariat de la
Convention en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), des efforts
déployés en vue de définir des objectifs nationaux de réduction du tabagisme dans la lignée
des cibles mondiales volontaires liées aux maladies non transmissibles, et à rendre compte de
leur progression en matière de réduction du tabagisme ;
2. PRIE le Secrétariat de la Convention :
(a) de promouvoir la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac comme une stratégie essentielle à fort impact pour atteindre la cible 3.4 des
ODD ;
(b) d’assurer le suivi du document technique, rédigé en collaboration avec l’OMS, sur la
contribution et l’impact de la mise en œuvre de la Convention-cadre pour la lutte
antitabac sur la réduction de la prévalence actuelle du tabagisme, et de soumettre aux
Parties un rapport sur les évolutions en la matière à l’occasion de la huitième session
de la Conférence des Parties ;
(c) de profiter des occasions offertes par le statut de membre du mécanisme mondial de
coordination pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles de
l’OMS et de l’Équipe spéciale interorganisations pour la prévention et la maîtrise des
maladies non transmissibles, afin d’identifier les mesures à prendre par la Conférence
des Parties et le Secrétariat de la Convention pour renforcer les efforts déployés en vue
d’atteindre la cible liée aux maladies non transmissibles visant la réduction du
tabagisme ;
(d) de tenir la huitième session de la Conférence des Parties informée de l’état
d’avancement des travaux ;
(e) d’étudier les différentes possibilités de collaboration avec les organisations
intergouvernementales régionales ;
(f) de collaborer avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD),
l’OMS et d’autres membres du Groupe des Nations Unies pour le développement
(GNUD) afin d’intégrer l’appui à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS
pour la lutte antitabac dans les efforts nationaux des Parties en vue de la réalisation des
ODD, notamment en faisant de cette mise en œuvre une priorité des nouveaux plans-
cadres des Nations Unies pour l’aide au développement.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
134
FCTC/COP7(28) Amendements au Règlement intérieur de la Conférence des Parties à
la Convention-cadre de l’OMS
La Conférence des Parties,
Rappelant qu’elle a adopté son Règlement intérieur à sa première session en 2006 et qu’elle l’a
amendé à sa sixième session en 2014 ;
Ayant examiné les propositions figurant dans le document FCTC/COP/7/31 ;
ADOPTE les propositions d’amendements au Règlement intérieur de la Conférence des Parties qui
figurent à l’annexe 1 de la présente décision.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
135
ANNEXE 1
Amendements proposés au Règlement intérieur
Article/Sujet Amendement proposé Raisons
Article 1
Champ d’application
Ajouter à la fin du paragraphe : « Ce
Règlement intérieur s’applique mutatis
mutandis aux Réunions des Parties à
tout protocole si cela est prévu dans
ledit protocole, ou si la Réunion des
Parties à ce protocole en décide ainsi. »
Aligner le Règlement
intérieur sur l’article 33.4 du
Protocole pour éliminer le
commerce illicite des
produits du tabac, et fournir
une base juridique à
l’application du Règlement
intérieur aux Réunions des
Parties à de futurs protocoles
de la Conférence des Parties à
la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac.
Article 2.10
Définition de « séances
ou réunions publiques »
Amender comme suit (nouveaux
éléments en caractères gras) : « on
entend par séances ou réunions
‘publiques’, des séances ou réunions
auxquelles peuvent assister les Parties,
les États et les organisations
d’intégration économique régionale qui
ne sont pas Parties à la Convention, le
Secrétariat, les organisations
intergouvernementales (OIG) et non
gouvernementales (ONG) accréditées
par la Conférence des Parties
conformément aux articles 30 et 31,
respectivement, et les membres du
public ; »
Fournir une base juridique à
la participation d’OIG
(article 30) ainsi que d’ONG
(article 31) aux séances
publiques, et aligner ainsi cet
article sur l’article 2.11 relatif
aux séances ou réunions
« ouvertes ». Les termes
actuels se réfèrent
uniquement à l’article 31.
Article 4.5
Tenue des sessions
extraordinaires de la
Conférence des Parties
Amender comme suit (nouveaux
éléments en caractères gras) :
« Lorsqu’une session extraordinaire se
tient à la demande écrite d’une Partie,
elle a lieu au plus tard quatre-vingt-dix
jours après la date à laquelle la demande
a été appuyée par un tiers au moins des
Parties, conformément au paragraphe 3
ci-dessus. »
Stipuler le même délai pour
les sessions extraordinaires et
pour les sessions ordinaires,
conformément à une
approche commune aux
traités et aux organisations
internationales (également
suivie par l’article 2 du
Règlement intérieur de
l’Assemblée mondiale de la
Santé).
Article 5
Délai de communication
de la date et du lieu des
sessions de la
Amender comme suit (nouveaux
éléments en caractères gras) : « Le
Secrétariat avise toutes les Parties des
dates et du lieu des sessions ordinaires
et extraordinaires au moins soixante
Stipuler le même délai pour
les sessions ordinaires et
extraordinaires,
conformément à une
approche commune aux
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
136
Conférence des Parties jours à l’avance. » traités et aux organisations
internationales.
Article 21
Mandats
Nouveau paragraphe 3b : « Aucune
Partie ne peut être représentée au
Bureau pendant plus de deux mandats
consécutifs, sauf si les Parties de la
Région de l’OMS concernée en
décident autrement. »
Encourager le roulement au
sein de chaque Région tout en
se montrant souple à cet
égard, et assurer une certaine
cohérence avec l’article 28.1
relatif aux mandats des
membres des organes
subsidiaires.
Article 24.1
Membres se trouvant
dans l’impossibilité de
terminer leur mandat
Ajouter à la fin du paragraphe : « Si
aucun représentant de la même Partie ne
peut être identifié, il convient de
désigner un représentant d’une Partie de
la même Région de l’OMS. »
Se montrer encore plus
souple grâce à la possibilité
de désigner un représentant
de la même Région plutôt que
de la même Partie pour
remplacer un membre du
Bureau se trouvant dans
l’impossibilité de terminer
son mandat.
Article 24
quinquies (nouveau)
Commissions de la
Conférence des Parties
Ajouter à la suite de l’article 24 quater :
« COMMISSIONS DE LA
CONFÉRENCE DES PARTIES
Article 24 quinquies
1. Les commissions de la Conférence
des Parties sont :
(a) la Commission A, généralement
chargée des travaux sur les
instruments conventionnels et
les questions techniques ;
(b) la Commission B, généralement
chargée des travaux sur les
rapports, l’assistance à la mise
en œuvre, la coopération
internationale et les questions
institutionnelles et budgétaires.
En plus de ces deux commissions, la
Conférence des Parties peut en créer
d’autres si elle le juge nécessaire.
2. Chaque délégation est habilitée à se
faire représenter au sein de chaque
commission par un ou plusieurs de
L’historique des négociations
du Règlement intérieur de la
Conférence des Parties à la
Convention-cadre de l’OMS
pour la lutte antitabac montre
que la section sur les organes
subsidiaires (articles 25-28)
repose sur les sections
correspondantes du
Règlement intérieur d’un
certain nombre de traités
portant sur des organes
subsidiaires indépendants de
la Conférence des Parties, et
qu’elle a été établie par la
Conférence des Parties pour
développer un aspect
particulier de ses travaux à
travers des réunions
spécifiques disposant de leur
propre mandat, budget, plan
de travail et Bureau. Cette
interprétation est étayée par
le libellé des articles 25-281.
1 Par exemple, l’article 25.2 aborde « le mandat, les objectifs, la durée et le budget » des organes subsidiaires, et se réfère donc
clairement à des organes distincts de la Conférence des Parties. L’article 27.1 prévoit que la Conférence des Parties « arrête la
date et le lieu des réunions des organes subsidiaires », avec la possibilité de les tenir « parallèlement aux » sessions de la
Conférence des Parties.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
137
ses représentants et conseillers.
3. Au début de chaque session,
l’assemblée plénière, à la
recommandation du Bureau, répartit
les points de l’ordre du jour aux
deux commissions, de façon à ce
qu’elles abordent les questions
relevant d’un même thème et
assurent ainsi un véritable partage
équilibré de leurs tâches. Après
quoi le Bureau, sur la
recommandation des présidents des
commissions, peut apporter les
modifications nécessaires.
4. Chaque commission élit un
président et deux vice-présidents,
en tenant dûment compte de la
représentation de chaque Région de
l’OMS. Le Bureau peut faciliter le
processus de désignation à cet
égard.
5. S’agissant des réunions de la
commission concernée, les
présidents ont les mêmes pouvoirs
et devoirs que le Président de la
Conférence des Parties à l’égard des
réunions plénières.
6. Les réunions des commissions sont
publiques, à moins que la
commission concernée ne décide
qu’elles seront ouvertes ou
restreintes. Le présent article sera
appliqué conformément à
l’article 5.3 de la Convention.
7. Sous réserve d’une décision de la
Conférence des Parties
La procédure régissant la conduite
des débats et le vote par les
commissions se conforme mutatis
mutandis aux articles relatifs à la
conduite des débats et au vote en
réunions plénières.
8. Chaque commission peut
constituer tout groupe de rédaction
qu’elle juge nécessaire. Le
président de chaque groupe de
rédaction n’est tenu d’appliquer,
dans le cadre de travail de ces
comités, le règlement applicable
La Conférence des Parties à
la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac
a, dès le départ, réparti ses
travaux entre deux
commissions. Contrairement
aux organes subsidiaires,
celles-ci font partie des
modalités de travail de la
Conférence des Parties. Les
commissions ne sont
actuellement pas abordées
dans le Règlement intérieur.
Le but de l’amendement
proposé est d’introduire un
ensemble d’articles adaptés et
s’appliquant explicitement
aux commissions de la
Conférence des Parties. Le
libellé proposé prend en
compte les sections
pertinentes du Règlement
intérieur de l’Assemblée
mondiale de la Santé
(articles 32-39 ; 83-84), ainsi
que la pratique actuelle de la
Conférence des Parties en ce
qui concerne ses
commissions.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
138
aux commissions que dans la
mesure où il/elle le juge opportun
en vue d’accélérer l’expédition des
affaires. »
Article 60
Remplacer le libellé actuel par le libellé
suivant : « Les comptes rendus des
réunions plénières de la Conférence des
Parties, ainsi que les rapports de chaque
session de la Conférence des Parties et
de ses organes subsidiaires sont établis
dans les six langues de travail. Les
rapports, rédigés par le Rapporteur avec
le soutien du Secrétariat, détaillent la
procédure suivie et intègrent toutes les
décisions et résolutions ; ils sont
adoptés provisoirement avant la fin de
la session ».
Dans le cadre des mesures
d’efficacité adoptées par
décision FCTC/COP5(19),
les comptes rendus
analytiques des commissions
ont été remplacés, à partir de
la sixième session de la
Conférence des Parties, par
un rapport de réunion adopté
à la fin des sessions de la
Conférence des Parties et de
ses organes subsidiaires,
tandis que le compte rendu de
la session plénière a été
conservé. Les articles 60 et
62-64 ne reflètent
actuellement pas ce
changement de pratique, ni la
différence entre les séances
publiques, ouvertes et les
séances restreintes au sens
des articles 2.10-2.12. Ils
omettent également de définir
la fonction du Rapporteur.
Les amendements proposés
visent à remédier à ces
incohérences.
Article 62 Remplacer le libellé actuel par le libellé
suivant : Le texte provisoire des
rapports mentionnés à l’article 60 est
adressé dès que possible aux
délégations, qui informent le Secrétariat
par écrit dans un délai maximum de
quinze jours après la date de réception
dudit texte de toute correction qu’elles
désirent y voir apporter.
Article 63 Remplacer le libellé actuel par le libellé
suivant : « Dès que possible après la
clôture de chaque séance ou réunion
publique ou ouverte, le Secrétariat
transmet le rapport à l’ensemble des
Parties et observateurs. Les comptes
rendus des séances privées sont
transmis aux seuls participants à ces
séances. »
Article 64 Remplacer le libellé actuel par le libellé
suivant : « Les rapports de toutes les
séances ou réunions publiques ou
ouvertes et les comptes rendus des
réunions plénières de la Conférence des
Parties sont publiés ».
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
139
FCTC/COP7(29) Déclaration de Delhi
Ayant à l’esprit l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le préambule de
la Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui prévoit que la possession du meilleur
état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain ;
Rappelant la décision FCTC/COP6(26) par laquelle elle a adopté la Déclaration de Moscou, la
décision FCTC/COP5(5) par laquelle elle a adopté la Déclaration de Séoul et la décision FCTC/COP4(5)
par laquelle elle a adopté la Déclaration de Punta del Este sur la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac ;
Réaffirmant que la protection de la santé publique est un droit souverain des Parties qui passe par
l’adoption de politiques nationales prévues à cet effet, au titre des conventions et des engagements de
l’OMS, notamment la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, et se félicitant des évolutions
récentes et des décisions rendues par les tribunaux internationaux réaffirmant ce droit souverain ;
Se félicitant de l’adoption de la résolution « Transformer notre monde : le Programme de
développement durable à l’horizon 2030 »1 de l’Assemblée générale des Nations Unies, notamment la
cible 3.a, « Renforcer dans tous les pays, selon qu’il convient, l’application de la Convention-cadre de
l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac » des objectifs de développement durable
(ODD) ;
Se félicitant également du Programme d’action d’Addis-Abeba, adopté à l’occasion de la troisième
Conférence internationale sur le financement du développement et approuvé par l’Assemblée générale des
Nations Unies en tant que cadre applicable au financement du développement pour l’après-2015, qui
reconnaît que les mesures financières2 et fiscales appliquées au tabac contribuent à la prévention des
maladies non transmissibles ;
Tenant compte de l’importance de préserver un espace réglementaire pour les objectifs de santé
publique, y compris les politiques de lutte antitabac, lors de la conclusion d’accords de commerce et
d’investissement ;
Rappelant la Déclaration politique de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des
Nations Unies sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles3 et soulignant le rôle crucial
de la Convention-cadre de l’OMS dans le cadre de la mise en œuvre de ladite Déclaration ;
Prenant note du rapport du Secrétariat de la Convention sur les progrès mondiaux réalisés dans la
mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS (document FCTC/COP/7/4), ainsi que des observations
présentées dans les rapports des groupes intersessions de travail et d’experts, notamment celles identifiant
les priorités des Parties ;
La Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac :
1 Résolution A/RES/70/1, 2015.
2 Résolution A/RES/69/313, 2015, paragraphe 32.
3 Résolution A/RES/66/2, 2014.
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
140
1. RÉAFFIRME que la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, de ses directives et de ses
protocoles facilite la réalisation du droit de toute personne à jouir du meilleur état de santé physique
et mentale possible, qui est reconnu par la Constitution de l’OMS, par le droit international relatif
aux droits de l’homme et par la législation nationale de l’ensemble des États ;
2. PREND NOTE du fait que ce sont les groupes de population les plus défavorisés qui, aujourd’hui
encore, supportent la plus lourde charge de morbidité liée au tabagisme, une charge qui s’avère
extrêmement disproportionnée dans les pays à faible revenu ;
3. S’INQUIÈTE de voir l’industrie du tabac et ses filières poursuivre la promotion des produits du
tabac et s’ingérer toujours plus dans les activités des instances internationales et dans les politiques
nationales de santé publique ;
4. PREND NOTE du fait que la mise en œuvre au niveau des pays requiert un examen et une
assistance essentiels à un meilleur respect des dispositions de la Convention ;
5. SOULIGNE à nouveau le besoin :
(a) de s’opposer aux efforts de l’industrie du tabac et d’autres acteurs non étatiques qui
s’attachent à promouvoir les intérêts de l’industrie du tabac visant à saper ou à dénaturer les
politiques gouvernementales relatives à la lutte antitabac ;
(b) de promouvoir des mesures de financement innovantes ou toute autre mesure de manière à
garantir une assistance efficace et durable à la mise en œuvre de la Convention-cadre de
l’OMS, et à permettre une utilisation optimale des ressources existantes ;
(c) de soutenir l’entrée en vigueur rapide et la mise en œuvre efficace du Protocole pour éliminer
le commerce illicite des produits du tabac en encourageant les Parties à prendre les mesures
qui s’imposent à cette fin ;
(d) de promouvoir des moyens de subsistance de remplacement pour les cultivateurs de tabac, de
feuilles de tendu et de feuilles de cigare, ainsi que pour les travailleurs de ce secteur, en
réponse à la réduction progressive escomptée de la consommation mondiale de tabac, et
d’encourager à cette fin la coopération régionale et internationale ;
(e) de s’opposer à la menace que représente la prolifération de toute forme d’usage du tabac,
notamment les produits du tabac sans fumée, ainsi que les produits émergents à base de tabac
ou de nicotine susceptibles de favoriser le tabagisme et l’addiction ;
6. INVITE les Parties :
(a) à mener des efforts concrets pour la réalisation de la cible 3.a des objectifs de développement
durable et le renforcement de la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS, à prier à
cette fin le Secrétariat de la Convention de coordonner les efforts de soutien envers les Parties,
en collaboration avec l’OMS et d’autres organisations intergouvernementales, et à faire tous
les efforts nécessaires pour promouvoir les cibles connexes relatives notamment à l’égalité
des sexes et à la réduction des inégalités ;
(b) à renforcer les efforts déployés pour la prévention de l’ingérence de l’industrie du tabac à
tous les niveaux, conformément aux dispositions de l’article 5.3 de la Convention-cadre de
l’OMS, par le biais de mesures législatives et réglementaires, et à informer les ministères
autres que ceux de la santé de leurs obligations en vertu de l’article 5.3 ;
(c) à renforcer, le cas échéant, la coordination et la coopération entre les départements en charge
de la santé et du commerce ou de l’investissement, notamment dans le cadre de la
négociation d’accords relatifs au commerce et à l’investissement ;
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
141
(d) à participer à la coopération internationale afin de veiller à la mise en œuvre efficace de la
Convention-cadre de l’OMS et à promouvoir des formes de coopération nouvelles et
innovantes, notamment la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire ;
(e) à renforcer, le cas échéant, les efforts visant à accroître les ressources financières, techniques
et humaines, en particulier pour et dans les pays en développement, afin d’aider les Parties à
remplir leurs obligations et à soutenir le renforcement des capacités techniques nationales ;
(f) à renforcer les capacités nationales relatives aux taxes sur le tabac conformément aux
dispositions de l’article 6 de la Convention-cadre de l’OMS afin de réduire la consommation
de produits du tabac et d’augmenter les recettes fiscales et la mobilisation des ressources
nationales pour honorer les engagements pris au titre du Programme d’action d’Addis-Abeba
et soutenir la mise en œuvre des objectifs de développement durable ;
(g) à continuer de promouvoir la ratification, l’acceptation et l’approbation du Protocole pour
éliminer le commerce illicite des produits du tabac, de façon à faciliter l’entrée en vigueur
rapide de ce dernier ;
(h) à s’assurer que la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS fait partie intégrante des
plans multisectoriels et des cadres de suivi à l’échelle nationale, destinés à la prévention et à
la maîtrise des maladies non transmissibles ;
(i) à promouvoir la mise en œuvre de dispositions et de recommandations concernant les
activités de remplacement de la culture du tabac économiquement viables, en relation avec
les articles 17 et 18 de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac ;
(j) à promouvoir une collaboration renforcée avec les Nations Unies et une collaboration
bilatérale entre les organisations aux niveaux national, régional et international afin de
contribuer à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS ;
(k) à utiliser les plateformes existantes, telles que la base de données sur la mise en œuvre de la
Convention-cadre de l’OMS, et à mettre au point de nouveaux mécanismes en tant que de
besoin pour mettre en commun et échanger les meilleures pratiques, les enseignements tirés
et les problèmes relatifs à la mise en œuvre, notamment celles et ceux liés à la mise en œuvre
de politiques et de mesures pour interdire, restreindre ou réduire la consommation de produits
du tabac sans fumée, ainsi que les produits nouveaux et émergents à base de tabac ou de
nicotine susceptibles d’inciter à commencer à fumer et de favoriser le tabagisme continu et
l’addiction ;
(l) à employer les ressources et mécanismes d’aide disponibles, comme ceux proposés par les
Pôles de connaissances et les Observatoires de l’industrie du tabac, et à contribuer activement
à l’assistance et à la mobilisation des ressources, en s’appuyant sur les recommandations
provenant des mécanismes mis en place par la Conférence des Parties ;
(m) à intégrer les mécanismes de suivi et d’évaluation de la Convention, tels que le système de
notification régulièrement actualisé, les enseignements tirés lors des exercices d’évaluation
des besoins, ainsi que les conclusions et la méthodologie qui ressortent des travaux du groupe
d’experts sur l’évaluation de l’impact, afin de faciliter la mise en œuvre ;
7. DEMANDE au Secrétariat de la Convention de soutenir la mise en œuvre de la Convention-cadre
de l’OMS, ainsi que celle de la présente Déclaration. = = =
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
Rapport de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS
142
FCTC/COP7(30) Élection du président et des cinq vice-présidents de la Conférence des
Parties à la Convention-cadre de l’OMS
La Conférence des Parties, conformément à l’article 21 de son Règlement intérieur,
1. ÉLIT le Bureau de la Conférence des Parties composé comme suit :
Président : M. Chandra Kishore Mishra (Inde)
Vice-présidents1 : Dr Reina Roa (Panama)
M. Cedric Alependava (Îles Salomon)
Dr Vinyo Kodzo Kumako (Togo)
Dr Jawad Al-Lawati (Oman)
M. Kari Paaso (Finlande)
2. DÉCIDE que, parmi les cinq vice-présidents, le suivant exercera les fonctions de Rapporteur2 :
Rapporteur : Dr Vinyo Kodzo Kumako (Togo)
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)
FCTC/COP7(31) Date et lieu de la huitième session ordinaire de la Conférence des
Parties à la Convention-cadre de l’OMS
La Conférence des Parties,
Attendu que, selon l’article 3 du Règlement intérieur, les sessions de la Conférence des Parties ont
lieu au siège du Secrétariat, à moins que la Conférence des Parties n’en décide autrement ;
Attendu également que la première session de la Réunion des Parties au Protocole pour éliminer le
commerce illicite des produits du tabac (le Protocole) sera convoquée immédiatement avant ou
immédiatement après la prochaine session ordinaire de la Conférence des Parties suivant l’entrée en
vigueur dudit Protocole, conformément à son article 33.1 ;
Attendu que les dates suivantes ont été proposées pour l’organisation de la huitième session de la
Conférence des Parties :
Option A : 26 novembre1 décembre 2018
1 Conformément à l’article 24 du Règlement intérieur de la Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte
antitabac, il a été procédé à un tirage au sort pour déterminer l’ordre dans lequel les vice-présidents seront appelés à remplacer le
président. La liste des vice-présidents reflète l’ordre donné par le tirage au sort.
2 Un tirage au sort a également eu lieu pour déterminer quel vice-président exercerait les fonctions de Rapporteur.
Delhi (Inde), 7-12 novembre 2016
143
Option B : 16 octobre 2018
1. DÉCIDE que la huitième session de la Conférence des Parties sera organisée au siège du
Secrétariat, à Genève ;
2. DEMANDE au Bureau de fixer les dates de la huitième session de la Conférence des Parties,
en concertation avec le Secrétariat ;
3. DEMANDE également au Bureau de fixer, en concertation avec le Secrétariat, les dates de la
première Réunion des Parties, qui aura lieu immédiatement avant ou immédiatement après la
huitième session de la Conférence des Parties, sous réserve de l’entrée en vigueur du
Protocole conformément à son article 45.
(Cinquième séance plénière, 12 novembre 2016)