rapport de stage ambassade - sciences po aix

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WATANABE Noémie Sciences Po Aix-en-Provence Année universitaire : 2016-2017 RAPPORT DE STAGE L’Ambassade de France au Japon 10 janvier – 28 février 2017 Ambassade de France au Japon : 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku, Tokyo 106-8514 Institut Français du Japon –Tokyo : 15 Ichigayafunagawaramachi, Shinjuku, Tokyo 162-0826 1

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WATANABE

Noémie

!

Sciences Po Aix-en-Provence

Année universitaire : 2016-2017

RAPPORT DE STAGE

L’Ambassade de France au Japon 10 janvier – 28 février 2017

!

! Ambassade de France au Japon : 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku, Tokyo 106-8514

Institut Français du Japon –Tokyo : 15 Ichigayafunagawaramachi, Shinjuku, Tokyo 162-0826

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« L’IEP n’entend donner aucune approbation ou improbation aux opinions émises dans ce

mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme propres a leur auteur. »

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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier chaleureusement mon tuteur de stage David-Antoine Malinas, attaché

du pôle universitaire, pour m’avoir reçue, soutenue et guidée avec bienveillance tout au long

de ma présence à l’ambassade. Je m’estime très chanceuse d’avoir pu vivre ma première

expérience professionnelle à ses côtés.

Je suis également reconnaissante envers Chihiro Inoue, l’assistante du pôle avec qui je

partageais mon bureau, qui m’a accompagnée dans mon travail, me conseillant avec

gentillesse dès que j’en avais besoin.

J’ai une pensée particulière également pour Fanny Delorme et toutes les collaboratrices du

bureau Campus France, dont la sympathie et l’énergie étaient toujours au rendez-vous.

Je remercie à Sarah Vandy et Yuki Nishiguchi pour m’avoir fait confiance lors de ma

contribution aux projets du pôle Débat d’Idées. De même, grâce à Bérangère Parmentier, j’ai

pu mieux entrevoir la nature des tâches au Pôle Livre.

Un grand merci à toutes les personnes du service culturel qui m’ont accueillie, et ont rendue

riche et agréable cette expérience au sein de l’ambassade. Je n’oublierai pas non plus les

Volontaires Internationaux et stagiaires que j’ai pu rencontrer à l’ambassade, qui ont été une

présence précieuse tout au long de ce stage.

J’adresse également toute ma reconnaissance au Bureau des Relations Internationales de

Sciences Po Aix, qui ont validé mes choix de stages.

Enfin, je remercie ma famille pour leur soutien inconditionnel en ma faveur.

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SOMMAIRE

Remerciements..........................................................................................................................3

Sommaire...................................................................................................................................4

Introduction...............................................................................................................................5

Partie 1 : Présentation de l’organisme d’accueil……………………………………………7

A. Présentation générale de l’Ambassade……………………………………………………7

B. Le service culturel…………………………………………………………………………10

C. Le pôle universitaire…………………………………………………………………… .12

Partie 2 : Missions confiées....................................................................................................15

A.Missions au sein du pôle universitaire..................................................................................15

B.Missions en collaboration avec d’autres pôles du service culturel.......................................18

C. Compétences acquises au cours de cette première expérience professionnelle...................20

Partie 3 : Perspectives pour le pôle universitaire.................................................................23

A.Préserver l’attraction mutuelle entre les cultures japonaise et française...............................23

B.Une adaptation aux enjeux actuels........................................................................................26

Conclusion…………………………………………………………………………………28

Table des matières.....................................................................................................................29

Annexes.....................................................................................................................................31

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INTRODUCTION

Dès lors que j’ai appris que la 3ème année du cursus de Sciences Po Aix offrait la

possibilité d’un stage en France ou à l’étranger, j’ai assez rapidement pris la décision de

profiter de cette opportunité qui s’offrait à moi. Après deux ans studieux en classe

préparatoire littéraire, et une année à Sciences Po Aix, l’envie était grande de faire une courte

coupure dans mon parcours étudiant, pour vivre une expérience concrète en milieu

professionnel.

Par cette première véritable plongée dans le monde du travail, l’occasion m’était

donnée d’enrichir et de nourrir mes réflexions sur la poursuite de mes études et de mes projets

professionnels. Mais il s’agissait également d’un défi personnel plus profond, puisque j’avais

décidé de partir au Japon, pays dont mon père est originaire. Territoire familier de par

l’influence permanente de la culture japonaise depuis mon enfance, et mes fréquentes visites à

ma famille tokyoite, le Japon me semblait aussi terriblement lointain, parce que j’avais

toujours vécu en France. Par le biais du stage au Japon, je faisais ainsi coup double :

m’enrichir d’une expérience professionnelle pour préciser mes projets futurs, et mieux

comprendre la culture, du travail notamment, du pays dont je suis partiellement originaire ,

grâce à une immersion totale dans la société.

De fait, après un semestre à l’université Seinan Gakuin à Fukuoka, je suis montée vers

la capitale pour y effectuer mes deux stages. De nature complètement différente l’un et

l’autre, ils promettaient à niveau égal des expériences intéressantes au sein de la société

japonaise. Le premier se déroule à l’Ambassade de France au Japon, le second dans une ONG

environnementale équivalente aux Amis de la Terre (Friends of the Earth Japan).

Ainsi, pendant deux mois, j’ai eu la chance de pouvoir m’insérer au cœur de la

diplomatie française au Japon. La « chance » est littéralement ce qui m’a amenée à

l’Ambassade. Au moment où je cherchais un stage, je focalisais plutôt mes recherches sur les

ONG au Japon, ou sur des missions culturelles, et faisais part de mes motivations à tous ceux

qui, dans mon entourage, étaient susceptibles de me mettre sur une piste. Les choses se sont

accélérées lorsque j’ai pu dialoguer avec des membres de l’Institut Français du Kyushu, lors

de la cérémonie de bienvenue des étudiants internationaux à Seinan Gakuin à Fukuoka. Une

! 5

lettre de motivation à l’Institut du Kyushu, un entretien et quelque temps plus tard, le pôle

universitaire m’offrait un stage à l’Ambassade de France. J’ai saisi cette opportunité, car cela

restait inespéré, pour un premier stage, de voir les portes de la prestigieuse institution s’ouvrir

à moi. Il n’en reste pas moins que je n’ai pas abandonné mon projet initial de l’expérience

d’une ONG, et je reste reconnaissante à l’IEP de m’avoir autorisée à combiner deux mois en

Ambassade, et trois en ONG.

Comme j’effectuais un stage pour la première fois, tout était très nouveau pour moi :

tant la nature des tâches que l’on allait me confier et l’environnement professionnel dans

lequel j’allais évoluer, que le rythme de vie cadencé par des horaires de travail fixes. En tant

qu’étudiante en sciences politiques, il va sans dire qu’un stage en Ambassade est une occasion

privilégiée pour observer et discerner les enjeux de la diplomatie française à l’étranger. Plus

précisément, mon stage s’est déroulé au pôle universitaire du service culturel : relié à l’Institut

Français du Japon (IFJ), ses quartiers se trouvent à l’Ambassade. Cette coexistence et

proximité physique des structures est intéressante, notamment au niveau des rencontres et des

collaborations, puisque j’ai pu travailler, et même me lier d’amitié avec des personnes

travaillant dans d’autres services de l’Ambassade.

En m’insérant au sein du service culturel, c’est toute l’articulation des relations culturelles

franco-japonaises que j’ai pu appréhender au cours de mon stage.

Je commencerai par décrire l’Ambassade, sa structure, et ses différents services de

manière générale. Ensuite, je détaillerai la nature et la diversité des missions qui m’ont été

confiées, avant d’analyser plus précisément les perspectives d’évolution du pôle. En

conclusion, je reviendrai sur ce que m’a apporté ce stage, et les impacts qu’il aura eu sur mes

projets professionnels.

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Partie 1 : L’Ambassade de France au Japon et l’Institut Français du Japon-Tokyo

Il conviendra de présenter les différentes strates de l’Ambassade de France au Japon. De la

présentation du réseau diplomatique français au pôle universitaire du service culturel, en

passant par le service économique, l’Ambassade est sans conteste un mille-feuille

administratif.

A. Présentation générale de l’Ambassade

a. Rôles et missions du réseau diplomatique français

Le réseau diplomatique français est

composé par l’ensemble des ambassades,

consulats et représentations permanentes –

auprès de divers organismes internationaux

tels que l’Union Européenne (UE),

l’Organisation des Nations Unis (ONU) ou

encore l’Organisation de Coopération et de

Développement Économiques (OCDE).

Le réseau dépend du Ministère des Affaires

é t r a n g è r e s e t d u D é v e l o p p e m e n t

international, et remplit plusieurs missions.

D’une part, il est chargé de représenter la France, défendre et promouvoir ses intérêts dans

tous les domaines.

D’autre part, il agit dans le monde pour la paix, la sécurité et les droits de l’Homme. Par

ailleurs, il a pour mission de contribuer à l’organisation de la mondialisation pour un

développement durable et équilibré. Enfin, il a la charge d’administrer et de protéger les

Français résidant à l’étranger.

Avec 163 ambassades, la France dispose du troisième réseau d’ambassades et de consulats au

monde après les Etats-Unis et la Chine.

! 7

Ministère des Affaires étrangères et du Développement international (Quai d'Orsay)

Une ambassade est une représentation diplomatique permanente de l’État auprès d’un État

étranger. Son rôle principal est d’entretenir des relations diplomatiques avec le pays hôte. Une

ambassade occupe également une fonction de veille informative dans tous les domaines de

l’actualité du pays de résidence. En tant que représentation de l’État, elle participe aussi à la

défense des intérêts et positions de la France et de ses entreprises : promotion de la culture

française et de la francophonie, développement de partenariats et de coopérations dans les

domaines scientifique, technique, culturel ou universitaire, services consulaires aux Français

et aux étrangers.

b. L’Ambassade de France au Japon, et la diversité de ses services 1

La présence diplomatique française au Japon ne se résume pas seulement à l’Ambassade de

France et sa section consulaire, situées à Tokyo. Il existe également un consulat général à

Kyoto, ainsi que sept consulats honoraires basés dans différentes grandes métropoles

japonaises. L’Ambassadeur de France au Japon est actuellement Thierry Dana, en poste

depuis juin 2014.

L’Ambassade de France au Japon compte environ

deux cents salariés, et représente à ce titre une des plus

grandes ambassades françaises dans le monde. Elle est

organisée en une multiplicité de services, eux-mêmes

subdivisés en pôles.

La chancellerie diplomatique est le service qui

assiste directement l’Ambassadeur dans ses fonctions

de représentant officiel de l’État. Ses principales

missions sont d’informer les autorités françaises de la

situation au Japon et d’être l’intermédiaire entre les

autorités françaises et japonaise.

La section consulaire assure l’administration et la

protection des français de sa circonscription. Elle

La plupart des informations proviennent du site de l’Ambassade de France au Japon (http://www.ambafrance-1

jp.org/)

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Entrée principale de l'Ambassade de France au Japon

procède notamment à l’inscription au registre des Français établis hors de France, délivre les

papiers d’identités, organise les scrutins pour les élections présidentielles et européennes…

Elle délivre également aux ressortissants étrangers des visas pour la France.

Le service de presse est l’interlocuteur privilégié des médias japonais et des correspondants

de la presse française au Japon. Il assure un suivi constant de l’actualité japonaise et de la

perception de la France par les médias japonais, présente les positions françaises et s’emploie

à mieux faire connaitre la France dans tous ses aspects. Il conseille également l’Ambassadeur

et l’ensemble des services de l’ambassade dans leurs relations avec les médias.

Le service nucléaire est en charge de la politique nucléaire à l’international. Il assure

l’interface développe les relations entre les acteurs-clefs du Japon et de la France. Il

représente également le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies

Alternatives) au Japon. Il est l’interlocuteur privilégié de la communication et de

l’information touchant aux aspects nucléaires en cas de crise, et en situation de post-crise.

La mission militaire a en charge la promotion de la politique française de Défense et anime

les relations bilatérales entre les forces armées des deux pays. Il contribue aussi au soutien de

l’industrie de l’armement française pour la promotion des hautes technologies militaires sur le

marché japonais.

Le Service pour la science et la technologie (SST) de l’Ambassade de France au Japon a

pour mission de promouvoir les partenariats scientifiques et technologiques entre acteurs

français et japonais de la recherche. Il assure également la veille et l’analyse sur les politiques

scientifique et technologique, sur les développements de l’innovation et sur les stratégies de

recherche et développement (R&D) au Japon. Il est composé de trois pôles : Sciences et

technologies de l’information et de la communication, Sciences de l’ingénieur, énergie,

environnement, et Sciences de la vie.

La mission du bureau du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) consiste à

accompagner et à intensifier la coopération spatiale entre les deux pays. Il est intégré au

service pour la science et la technologie de l’Ambassade de France.

Le Service économique assure l’animation des relations économiques, financières et

commerciales bilatérales avec les pays, le suivi des questions économiques et financières

japonaises, et l’analyse de politiques sectorielles japonaises.

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Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie

française, et a une double mission. D’une part, elle favorise le développement international

des entreprises françaises et leurs exportations. D’autre part, elle promeut l’image et

l’attractivité de la France, de ses entreprises et de ses territoires et favorise l’accueil et

l’accompagnement des investisseurs internationaux.

Atout France est chargé d’assurer le développement du secteur touristique français et de

l’ensemble de ses acteurs.

La tenue de réunions interservices de façon quotidienne et hebdomadaire permet de faire

remonter régulièrement les informations au niveau de la chancellerie. Ces réunions renforcent

également la coordination et la communication entre les différents services.

B. Le service culturel de l’Ambassade et l’Institut Français du Japon – Tokyo

a. Une position particulière au sein de l’Ambassade

Depuis 2013, les instituts français du Japon sont rattachés au service culturel de

l’Ambassade. Celui-ci est devenu la direction générale de l’ensemble des instituts: Tokyo,

Yokohama, Kansai, Kyushu. La direction générale est assurée par le Conseiller Culturel et ses

attachés.

Au fil des années, l’Institut Français de Tokyo a su s’imposer comme lieu très particulier à

la croisée des cultures française et japonaise. Promouvoir la francophonie au Japon,

encourager l’enseignement de la langue française, assurer les échanges universitaires entre les

deux pays...sont autant de missions qui incombent à l’établissement.

Originairement appelé « Institut franco-japonais de Tokyo », l’Institut est fondé en 1952 à

l’initiative notamment de Paul Claudel, qui était Ambassadeur de France au Japon à ce

moment. L’institut devient très rapidement un lieu incontournable à Tokyo pour les

francophones et japonais passionnés de culture française.

On peut distinguer cinq grande phases qui ont marqué l’Institut :

• Une phase de fondation et d’extension, qui s’étend de 1952 à 1969, durant laquelle

l’activité culturelle, au sens qu’elle a pris aujourd’hui, occupe encore une place

! 10

marginale. L’Institut est visité par André Malraux, Roland Barthes... Ce dernier

reviendra en France avec le projet de L’Empire des signes.

• Une phase de consolidation (1969-1981)

• Une phase d’ouverture et de diversification des activités culturelles, de 1981 à

1989, avec un accent croissant mis sur l’organisation de spectacles théâtraux et

musicaux, ainsi que la danse Butô et les arts visuels.

• Une phase de rénovation et de transformation des espaces de 1989 à

2001.L’institut rénove sa salle de cinéma et transforme sa bibliothèque en

médiathèque. La projection de films, à l’occasion desquels l’Institut accueille acteurs

et metteurs en scène, est au coeur des activités de l’Institut. Un Institut à Yokohama

voit le jour à cet même époque.

• Une phase de développement important dans le domaine culturel de 2001 à 2011,

tout en connaissant une érosion du nombre d’étudiants à partir de 2007. La promotion

de la culture française, de la littérature et du cinéma s’implante avec de plus en plus

d’ampleur à l’Institut. C’est aussi à cette période que les actions dans les domaines de

la gastronomie et de la bande dessinée commencent à prendre une place plus

importante que par le passé.

D’André Malraux à Philippe Garrel, en passant par Charlotte Gainsbourg ou Isabelle

Huppert, l’Institut a vu passer une gigantesque quantité de personnalités de qualité, françaises,

francophones et japonaises depuis ses débuts il y a plus de 60ans. L’importance du réseau

d’instituts français localisés hors de Tokyo à Yokohama, Kansai, Kyushu exemplifient

l’influence grandissante qu’a prise la culture française dans l’archipel.

b. La diversité de pôles au service culturel

Au service culturel de l’ambassade se trouvent donc une multitude de bureaux et de pôles,

que complètent les pôles de l’IFJ (voir Annexe 1, Organigramme). Chaque pôle a son/ses

! 11

propre(s) bureau(x), composé de l’attaché, d’un ou plusieurs assistants/traducteurs, et parfois

de chargés de missions et/ou de Volontaires Internationaux.

-le bureau du Conseiller Culturel et Secrétaire Général de l’Institut Français du Japon (Pierre

Colliot, en poste depuis septembre 2016), et de la Directrice Adjointe.

-le pôle Gestion, qui supervise l’aspect financier et comptable de l’Institut.

-le pôle Audiovisuel, en charge de la promotion des arts visuels et du cinéma français. La

projection de films est notamment l’opportunité d’accueillir les metteurs en scène et acteurs

parmi les plus renommés du cinéma français.

-le pôle Communication et Mécénat

-le pôle Livre, Enseignement et Francophonie, qui promeut l’apprentissage du français, mais

qui met aussi en valeur la littérature française par le biais d’événements et d’organisations de

rencontres avec les écrivains contemporains. Dernièrement, la bande-dessinée à connu un

essor particulièrement considérable.

-pôle Débat d’Idées : ayant vu le jour récemment, le pôle a connu son essor suite à « La nuit

de la philo » en 2013. Depuis, les événements tels « Digital Choc », sont devenus des rendez-

vous emblématiques organisés par le pôle.

-enfin, le pôle Universitaire, où j’ai effectué mes deux mois de stage.

C. Le pôle universitaire

a. Missions principales : la promotion des études en France et le renforcement des

collaborations universitaires franco-japonaises

Le pôle universitaire est emblématique de la volonté de l’IFJ de faire rayonner la culture

française au Japon et constitue un pivot important de la politique de coopération culturelle

avec le pays. Le pôle universitaire est un service de l’ambassade. L’attaché universitaire est

membre du conseil de direction de l’Institut Français Japon, avec le Conseiller Culturel, et le

Conseiller Culturel adjoint, et travaille donc en étroite collaboration avec l’Institut Français

du Japon.

! 12

Le pôle universitaire a pour but principal la promotion de l’offre universitaire française

auprès du public japonais, et le développement des relations avec des enseignants et

chercheurs dans l’optique d’intensifier les relations franco-japonaises. En effet, les études à

l’étranger, qu’elles soient effectuées en licence, master, ou doctorat, enrichissent les individus

d’expériences et de découvertes culturelles, et ouvrent également à une multiplicité

d’opportunités professionnelles dans le pays d’accueil. Une fois la décision prise de partir en

France, la mission du pôle est de permettre aux étudiants de partir dans les meilleures

conditions possibles, notamment grâce à l’accès à des bourses du gouvernement français.

De manière plus exhaustive, voici les principales missions du pôle universitaire:

-les questions de mobilité étudiante, principalement du Japon vers la France.

- l’aide aux échanges de professeurs ou de chercheurs, ou aux contacts entre établissements.

- l’aide au développement et au fonctionnement des accords interuniversitaires.-

l’organisation d’événements d’information sur l’offre universitaire française.

- le dialogue avec les partenaires universitaires, la veille universitaire et l’information sur le

système universitaire japonais et français. (source : site de l’Ambassade de France)

Le secteur universitaire travaille en collaboration avec Campus France, qui promeut

l’enseignement supérieur français au Japon, et qui est situé également à l’ambassade. Campus

France est en charge de l’information et de la promotion de l’offre universitaire française

auprès du public japonais, ainsi que du suivi des étudiants en partance pour la France. On peut

distinguer les deux structures par le fait que Campus France est en charge des questions

logistiques, et les procédures à suivre concernant les départs pour la France. Il sera donc plus

directement en contact avec les étudiants, afin de les informer et les guider dans leurs

démarches et leurs recherches d’université. En parallèle, le pôle universitaire supervise et

coordonne l’ensemble et donne l’impulsion aux directions à prendre concernant les relations

avec les différents acteurs. On peut considérer que ces deux structures, complémentaires,

travaillent main dans la main, visant des objectifs communs.

! 13

b. Les bourses du gouvernement français (BGF), élément-clef du programme du pôle.

Les bourses du gouvernement français (BGF) sont la clef de voûte du pôle, parce qu’elles

symbolisent l’engagement du gouvernement français donner lieu à des échanges universitaires

entre les deux pays.

Mises en place en 1933 par l’Ambassade de France, les bourses du gouvernement sont des

bourses d’excellence qui ont permis à des étudiants japonais, sélectionnés sur dossier par un

jury franco-japonais, d’effectuer plusieurs années d’études supérieures en France. On

distingue les BGF culturelles, sous la charge du service culturel, et les BGF scientifiques,

dont le service scientifique à la responsabilité. Les bourses culturelles du pôle universitaire

concernent les étudiants japonais en langues et lettres, droit, sciences humaines et sociales,

arts et culture, économie et politique. On peut recenser 1770 anciens boursiers culturels

japonais de 1933 à aujourd’hui, autant de bénéficiaires qui constituent une élite intellectuelle

francophone importante dans le domaine des sciences humaines et sociales au Japon. C’est

avec les plus jeunes promotions de boursiers que j’allais être amenée à collaborer au cours de

mon stage.

Les BGF ont également une place de choix dans les activités du pôle, parce qu’elles

représentent un engagement financier important pour le service culturel de l’ambassade, en

constituant une part conséquente du budget.

Depuis 2016, un nouveau dispositif, initié par l’ambassade et le réseau des Instituts

Français, a été créé: la BGF Partenaire. Le pôle est entré en partenariat avec 19 universités

sélectionnées dans tout le Japon, pour faciliter encore davantage l’accès à des bourses.

! 14

Partie 2 : Missions confiées

A. Missions et initiatives au sein du pôle universitaire

a. Missions ponctuelles

Au quotidien, mes tâches ont été de soutenir les activités du pôle universitaire :

-Actualisation de bases de données.

J’ai été en charge d’enregistrer tous les contacts associés au pôle universitaire sur une

plateforme en ligne récemment créée. Appelée «Plateforme de gestion des contacts », le site

répertorie en catégories très précises tous les contacts associés aux membres de l’IFJ. J’ai été

amenée à coopérer plusieurs fois avec le responsable informatique de l’Institut, Cyril Triay,

afin d’ajuster les besoins du pôle à la plateforme : création de nouvelles catégories de

contacts, modifications des options de la plate-forme... Ce travail a été long, quelques fois

laborieux, car ce sont environ 200 personnes dont j’ai dû entrer les coordonnées sur la

plateforme (nom, prénom, organisme, adresse mail, nature de la relation avec l’Ambassade...)

à partir de simples cartes de visite. Mais j’ai ainsi pu apprendre quelques bases en

informatique, et ai pu comprendre, par ce classement ordonné et rigoureux de toutes les

personnes ayant été antérieurement rencontrées, combien chacune d’entre elles représente une

relation de travail précieuse, susceptible d’être sollicitée à tout moment.

-Note sur le Programme Exploration Japon

Le pôle universitaire a ouvert pour la première fois cette année le Programme Exploration

Japon, et propose à des chercheurs français, préalablement sélectionnés, de mener des

missions exploratoires au Japon dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Mis en place pour la première fois en 2016 par le SST pour des missions scientifiques, le

programme permet à des chercheurs qui travaillent pour des laboratoires rattachés à des

établissements d’enseignement supérieur, ou qui sont rattachés à des organismes de recherche

(maîtres de conférence, directeurs de recherche...), de recevoir une aide financière pour des

missions exploratoires.

! 15

Après avoir étudié les dossiers reçus pour le domaine des sciences humaines et sociales, j’ai

pu établir une note qui informe sur le programme et les attentes quant aux dossiers de

candidatures. Il me fallait résumer la nature des candidatures reçues (profil des chercheurs,

domaine de recherche...), dresser un tableau de chiffres et d’informations-clefs pouvant être

utiles aux futurs candidats. J’ai donc réalisé cette courte note, d’une page environ, qui sera

destinée à être publiée sur le site de l’Ambassade pour orienter les futurs candidats.

b. Missions sur le long terme

La mission principale dont j’étais en charge sur cette période de deux mois était celle

d’entrer en contact avec les jeunes promotions d’anciens boursiers culturels et scientifiques du

Gouvernement Français (2005-2015) afin d’organiser une réunion qui les rapproche des

Associations d’Anciens Boursiers et donner un nouvel élan à ces dernières.

L’octroi de bourses du gouvernement français constituant une des missions principales du

pôle universitaire, et le nombre de jeunes anciens boursiers entre 2005 et 2015 s’élevant à 185

personnes côté culturel, et 170 côté scientifique, c’était là un réel projet à responsabilité qui

m’était confié. Après discussion et concertation avec l’attaché scientifique et ses

collaboratrices, nous avons décidé de mener ce projet en commun pour y intégrer les anciens

boursiers scientifiques et l’ABSCIF.

On compte deux associations d’anciens boursiers :

(les informations viennent principalement des sites des associations et de l’ambassade : http://

www.ambafrance-jp.org/ABC-l-Association-des-Anciens; http://www.ambafrance-jp.org/

ABSCIF-l-Association-Japonaise-des)

-l’Association des Anciens Boursiers Scientifiques du Gouvernement Français (ABSCIF),

soutenue par le SST de l’Ambassade, a vu le jour en 1979. Bien que l’octroi des bourses ait

commencé en 1931, l’ABSCIF compte seulement les anciens boursiers qui sont partis en

France après 1968, année de la création du SST. Il n’en reste pas moins que l’ABSCIF compte

environ 1000membres à l’heure actuelle.

! 16

-l’Association des Anciens Boursiers Culturels du Gouvernement Français (ABC), créée en

2002 en collaboration avec le Service culturel de l’Ambassade. L’association compte 600

membres, répartis dans tout le Japon, ayant reçu une formation spécifiquement dans le

domaine des Lettres, Sciences humaines et sociales, et Arts.

Ces deux structures ont pour but de resserrer les liens d’amitié entre les anciens boursiers

culturels et scientifiques du Gouvernement Français et de contribuer aux relations amicales

franco-japonaises. Peu à peu, c’est ainsi tout un réseau d’élite intellectuelle qui s’est mis en

place. Les deux associations ont leur bureau basé à la Maison Franco-Japonaise à Ebisu

(Tokyo).

A la tête de l’ABC et l’ABSCIF, d’anciens boursiers s’occupent de gérer ce réseau d’élite

grandissant, et d’entretenir des projets qui réunissent France et Japon. Cependant, les projets

professionnels de chacun des membres prenant parfois le dessus sur l’engagement associatif,

les activités de l’ABSCIF et l’ABC sont menées avec un entrain irrégulier, alors même que

les anciens boursiers du gouvernement français au Japon représentent une communauté

précieuse de par ses ressources et ses potentialités. Par ailleurs, les bureaux sont composés des

mêmes membres depuis des années, ce qui peut rendre difficile la mise en place de nouvelles

actions.

Par le biais de l’organisation d’une rencontre entre les jeunes anciens boursiers et les

associations, de multiples objectifs étaient visés :

-à court terme, la diffusion d’information sur les différentes activités de l’ABC et de

l’ABSCIF, du service culturel de l’Ambassade et de Campus France ; certains allant peut-être

rencontrer les membres de ces structures pour la première fois, il fallait mettre l’accent sur les

avantages à un adhésion aux associations.

Il s’agissait également d’établir un premier contact avec les jeunes en vue d’une grande

réunion d’octobre 2017 qui réunirait tous les anciens boursiers mobilisables, toutes

promotions confondues.

-à plus long terme, était visée l’intégration d’un ou plusieurs jeune(s) dans les bureaux des

associations, afin d’amener une nouvelle dynamique à leurs projets, notamment concernant

! 17

l’actualisation du site internet, des modalités d’adhésion et de cotisation... Après la réunion,

l’idéal était d’être en mesure de leur envoyer un mail pour leur exposer le projet.

Ma mission s’est déroulée en plusieurs étapes :

-Une mise à jour des coordonnées des jeunes générations d’anciens boursiers était nécessaire,

surtout du côté des données des anciens boursiers culturels, car les données côté scientifique

avaient déjà été actualisées. J’ai donc plongé dans les archives pour actualiser les coordonnées

afin de préparer une prise de contact.

-J’ai été en charge de contacter les présidents et vice président des associations pour proposer

le projet, et fixer une date de réunion pour en discuter. Tout le mail devait être écrit en

japonais, mais à partir d’une base en français. J’ai également préparé la lettre qui allait

pouvoir être envoyée aux anciens boursiers: c’était en réalité plus rhétorique et stratégique

qu’il n’y paraissait, puisqu’il fallait amener l’événement sous un beau jour, et donner envie de

revenir ensuite.

- la réunion en elle-même. Nous avons pu proposer une multiplicité d’idées aux associations,

et tenté de définir les modalités de prise de contact avec les jeunes promotions : parrainages

ou mentoring entre les jeunes anciens boursiers adhérents et les jeunes promotions qui

s’apprêtent à partir en France, avec la possibilité de les faire se rencontrer lors de la

cérémonie de félicitation des lauréats BGF, proposition d’adhésion gratuite aux boursiers

avant qu’ils ne partent vers la France...

Trois objectifs guidaient cette mission : le renforcement des liens entre anciens boursiers, le

rapprochement avec le réseau français au Japon (associations, ambassade, entreprises), le

développement des relations entre anciens et futurs boursiers. (cf annexe 2 « Compte-rendu de

la réunion»).

B. Missions en collaboration avec d’autres pôles du service culturel

Avec l’accord et les encouragements de mon tuteur de stage, j’ai pu effectuer une diversité

de tâches au sein du service culturel. Le noyau de mes actions restait le pôle universitaire,

! 18

bien sûr, mais j’ai pu avoir une expérience de travail aux côtés du Pôle Livre et du Pôle Débat

d’Idées, ce qui a contribué à richement compléter ma vision du service.

a. Avec le Pôle Livre, Enseignement et Francophonie

L’Attachée du pôle m’a demandé d’effectuer des recherches quant aux statistiques de

l’enseignement d’une seconde langue et du plurilinguisme au lycée et dans les universités, en

s’intéressant plus particulièrement sur le français. Il me fallait également étudier les mesures

du gouvernement qui avaient été prises pour approfondir la diffusion de langues étrangères

dans le secondaire au Japon. L’essentiel de mes recherches s’est basé sur le site internet

mext.go.jp, le site officiel du Ministère de l’Education, des Sports, de la Culture, de la

Science et de la Technologie.

Ces recherches m’ont pris un certain temps, puisque le site était en japonais, mais cela m’a

permis de travailler mes capacités de lecture dans la langue. J’ai également en apprendre

davantage sur le système éducatif au Japon dans le secondaire et le supérieur, ce qui m’a été

bénéfique pour mon projet de mieux comprendre la société japonaise.

b. Avec le Pôle Débat d’Idées

L’Attachée du Pôle m’a proposé une diversité de missions, qui m’ont beaucoup appris.

J’ai réalisé un flyer (voir annexe 3) pour un débat franco-japonais qui allait se tenir dans

Tokyo, au sujet de la robotique. En effet, l’IFJ était co-organisateur du festival Digital Choc.

Dans le cadre de l’année de l’innovation franco-japonaise, et dans un contexte global qui

donne de plus en plus de place aux nouvelles technologies, une série d’installations

numériques et artistiques interrogeant notre vision du futur a été mise en place. Le débat en

question faisait intervenir une diversité d’intervenants, de chercheurs, d’artistes ; j’ai pu

contribuer à établir une petite biographie sur chacun d’eux, qui allait être insérée sur le flyer.

L’exercice du flyer étant nouveau pour moi, j’ai pu ainsi apprendre à mieux utiliser les

logiciels appropriés, tout en collaborant avec l’Attachée du pôle débat d’idées, et également le

pôle Communication, qui a eu le fin mot sur quelques modifications. La collaboration avec

Sarah Vandy du pôle débat d’idées était très agréable, car elle m’a laissé beaucoup de liberté

! 19

de choix pour faire ce flyer. Il y a eu beaucoup de modifications de la première à la dernière

version, peut-être une dizaine environ, mais elles venaient surtout des panelistes par rapport à

des détails esthétiques, le fond n’ayant pas été fondamentalement changé.

Dans le cadre des JO 2020 à Tokyo, j’ai été en charge d’effectuer des recherches

préliminaires sur des thèmes possibles de débats d’idées. J’ai ainsi préparé environ 10 thèmes

différents mêlant sports, arts, société, en proposant pour chaque thème quelques noms de

panelistes susceptibles d’intervenir au moment de ces débats. Ce travail a été très stimulant,

en mettant à contribution créativité et travail de fond, me laissant une grande liberté de

réflexion.

C. Compétences acquises et remarques sur cette première expérience professionnelle

a. Compétences acquises

Même si la durée de ce stage était seulement de deux mois, j’ai appris beaucoup au cours de

cette première confrontation au monde professionnel, mais aussi sur moi-même et sur mes

compétences.

J’ai pu développer différentes qualités : de l’autonomie, en particulier lorsqu’il m’a été

donné l’opportunité d’aller m’entretenir avec mes collègues de travail. Ces entrevues auront

été fructueuses, puisqu’elles m’ont menée à prendre en charge des petites tâches pour les

pôles correspondants. La polyvalence qui en a découlé a été une expérience formatrice, car à

un certain moment, je travaillais simultanément pour trois pôles différents.

J’ai pu apprendre une diversité de tâches techniques qui me seront sûrement favorables à

l’avenir : gestion d’une plateforme de données, utilisation d’Excel, création d’un flyer...

J’ai dû observer une certaine rigueur également, parce que le travail que j’effectuais était

toujours objet à modifications, corrections. Cela a été le cas lors de mon travail sur le flyer,

par exemple, qui a demandé une dizaine de versions différentes. J’ai ainsi pu prendre

conscience de toute la complexité de la hiérarchie, et des procédés de communication et de

négociation entre les différents pôles du service culturel, et entre les services.

! 20

Ces expériences ont surtout été l’opportunité de développer mon sens de l’écoute, et de

l’observation : en tant que stagiaire pour la première fois, tout était nouveau pour moi, et je

me devais d’être ouverte à ce qui m’entourait, et d’agir en conséquence.

b. Remarques

Ce que j’ai apprécié, était la mise en pratique de mes capacités en japonais, notamment au

cours de ma mission concernant les associations d’Anciens Boursiers.

C’était une étape intéressante, puisque j’ai dû préparer en japonais le mail destiné à

l’ABSCIF et l’ABC. Avec un niveau de japonais tel que le mien, intermédiaire et encore en

devenir, travailler dans la langue était un challenge que j’approchais avec appréhension, et

curiosité. J’ai d’abord travaillé en français avec mon tuteur de stage, avec une validation par

l’attaché scientifique, pour formuler avec précision le projet et ses objectifs. La rédaction d’un

mail est toujours minutieuse, et rigoureuse, et il faut veiller à exprimer clairement les

intentions. Puis, il m’a fallu traduire le texte en japonais, cette fois en collaboration avec

l’assistante, japonaise, du pôle universitaire, avec de nouveau une validation des assistantes

de l’Attaché scientifique. Cette procédure m’a montré la longueur du processus lors d’une

collaboration inter-services, dans le souci d’obtenir l’accord de toutes les parties au moment

du lancement d’un projet.

J’ai également apprécié le fait de collaborer avec une multiplicité de personnes différentes :

que cela ait été dans le cadre de mon travail pour les attachées des pôles Livre et Débat

d’Idées, ou bien lors de ma mission pour le pôle universitaire. Lors de cette mission, il fallait

en effet collaborer avec le service scientifique, les associations, et préparer en amont la prise

de contact avec les boursiers. Néanmoins, l’aspect le plus délicat a sans doute été le rapport à

entretenir avec les associations.

L’ABC et l’ABSCIF ayant vu le jour grâce aux services culturel de l’Ambassade, il

paraissait légitime que le service culturel puisse soumettre aux associations de nouvelles

perspectives de développement. Mais dans le même temps, il était important de considérer

que tout ce dont nous avions réfléchi à l’Ambassade restait au rang de proposition, les

! 21

associations disposant de leur autonomie et de leur liberté de décision par rapport à ces

nouvelles perspectives.

Il est dommage que la réunion n’ait pas abouti à ce qui était voulu : les présidents se sont

montrés très attentifs aux propositions, mais n’ont pas formulé de réel engagement par rapport

à celles-ci. Il reste qu’il était intéressant d’avoir organisé et participé à la réunion, même si ses

aboutissants ne seront visibles que dans une période postérieure à celle de ma présence à

l’Ambassade.

! 22

Partie 3 : Perspectives pour le pôle universitaire

Les objectifs du pôle sont bien de continuer à faire rayonner la culture française et

d’entretenir de bonnes relations avec les différents partenaires. Quelles que soient leurs

différences ou similarités culturelles, la France et le Japon ont toujours alimenté des liens très

étroits, aux tournures spécifiques selon l’époque dans laquelle ils s’inscrivaient.

Cette mission implique aussi une adaptation aux enjeux actuels, que peuvent représenter la

décentralisation, l’internationalisation, ou encore les contraintes budgétaires.

A. Préserver l’attraction mutuelle entre les cultures française et japonaise

a. Une relation au long cours

Des missionnaires chrétiens menés par Francois Xavier, en passant par la route de la soie de

Yokohama à Lyon ou l’ouverture du pays à l’ère Meiji, depuis le début, les relations entre la

France et le Japon sont multiformes : spirituelles, culturelles, économiques, politiques...

Les échanges culturels entre les deux pays s’intensifient réellement à l’aube du 20ème siècle ;

dans les années 20. Paul Claudel se fera grand défenseur de la culture française au Japon, et à

ce titre l’Institut et la Maison Franco-Japonaise en sont les incarnations. Mais l’âge d’or de la

vague francophone est celui des années d’après-guerre jusqu’aux années 70-80 : les auteurs

existentialistes, structuralistes sont amenés au public japonais et hautement considérés ; la

littérature française séduit, Sartre étant un des plus connus. La pensée politique de l’époque

trouve également écho auprès du public japonais: critique du stalinisme, mouvement de mai

68,...tout un pan de la jeunesse est influencé par l’aspiration à la liberté. C’est aussi le cinéma

de la Nouvelle Vague, ou encore la chanson française qui marquent considérablement ces

générations. Dans ce contexte d’effervescence, les demandes de cours de langue, dans les

Instituts notamment, est florissante.

La fascination pour la France est toujours de mise, par l’image « chic », élégante que tous

les Japonais associent au pays. Il n’est pas rare de trouver des boutiques et résidences aux

noms français, même si le choix des mots reste parfois très aléatoire... Néanmoins, on peut

! 23

dire en toute objectivité que l’engouement pour la langue et la culture s’est assagi depuis

quelques années.

Et inversement, la culture japonaise s’est immiscée aujourd’hui dans la vie quotidienne des

Français, par la gastronomie, les arts... La « pop culture » japonaise, et l’univers des mangas

et anime, est le premier élément qui vient à l’esprit, mais le cinéma japonais, les arts

traditionnels et contemporains, la littérature, les sports...sont également parvenus à se faire

une place de choix en France. Tout est tellement différent de la culture française, que les

gestes les plus banals et quotidiens des Japonais peuvent interpeller : le sens du devoir et de la

dignité, l’importance du respect d’autrui et de la collectivité, mais aussi la discipline, la

propreté... Dans les années 1990 et 2000, la France a été très impliquée dans les échanges

avec le Japon. Sous l’impulsion des gouvernements, la Maison de la culture du Japon voit par

exemple le jour au pied de la Tour Eiffel à Paris...

Du côté économique, les relations économiques entre les deux pays sont assez

déséquilibrées, et ce au profit du Japon : les grands investisseurs industriels français exportent

tard (dans les années 80) et peu vers le Japon, et si le pays représente la première destination

des investissements français en Asie, seules quelques grandes entreprises y sont installées.

A l’inverse, la présence japonaise en France est conséquente : économiquement, la France est

la 2ème destination des IDE (Investissements Directs Etrangers) japonais en Europe, après les

Pays-Bas et le Royaume-Uni, et 400 entreprises japonaises y sont implantées.

Les chiffres de la présence française et japonaise dans chaque pays peut être révélateur de

ce déséquilibre: on compte 8 000 expatriés au Japon, quand 45 000 Japonais vivent en

France. Cela peut s’expliquer en partie par la difficulté à s’insérer dans la société japonaise,

surtout si la langue n’est pas maîtrisée. Même si cela est en cours de changement, le pays

reste assez hermétique aux étrangers, et vivre en société requiert la compréhension et

l’intégration de certains codes de communication et de conduite.

! 24

b. Les difficultés actuelles des rapports à la culture française

Même si une certaine image, quelque peu idéalisée, de la France subsiste encore dans les

esprits des Japonais, il est certain que le regard sur la culture française est en évolution. Celle-

ci tend à être considérée avec plus de réalisme, par le biais de films actuels, d’expositions, de

reportages... Les récentes attaques terroristes ont pu contribuer à refroidir les départs pour la

France, mais le processus était déjà présent auparavant. L’engouement pour la culture

française qui s’est tenu il y a quelques années s’est assagi, et la concordance si particulière

qu’il y avait entre celle-ci et l’état d’esprit des Japonais en recherche d’inspiration culturelle

s’est peu à peu affaiblie. Aujourd’hui, l’image de la France, demande à être redéfinie,

revalorisée, pour mieux correspondre aux attentes du jeune public japonais.

Mais le mouvement ne doit pas être unilatéral. Les efforts pour diffuser la culture française

auraient plus d’impact si le Japon faisait aussi un pas vers la différence culturelle, et mettait

en place un terreau propice à la découverte de nouveaux horizons.

Ainsi, l’enseignement du français a perdu de son rayonnement, en partie parce que

l’apprentissage d’une seconde langue dans le supérieur n’est pas obligatoire au Japon, et que

d’autres cultures (espagnol, coréen...) sont à leur tour objet de curiosités.

Le Japon pourrait gagner à l’internationalisation de sa culture, et à encourager à

l’expérience hors de ses frontières. La valorisation des séjours à l’étranger peut en être un

exemple. Alors qu’en France, et dans les pays occidentaux de manière générale, l’expérience

à l’international est fortement appréciée et encouragée, l’image n’est pas la même au Japon.

Le calendrier scolaire japonais étant différent de celui occidental, avec une année universitaire

qui commence en avril et finit en février, partir à l’étranger implique un décalage de 6mois

dans la scolarité. Par ailleurs, la majorité des Japonais décrochent leur premier travail avant

l’obtention de leur diplôme, partir pour 6mois ou un an peut ralentir la recherche d’un emploi.

Cet élément est une des difficultés à gérer pour le pôle universitaire et sa mission de

promouvoir les études en France.

Plus globalement, le Japon est isolé, géo politiquement et économiquement, et connaît une

intégration régionale faible. Cet aspect contribue à ralentir une dynamique d’expansion et

d’ouverture des frontières culturelles.

! 25

A ce titre, les Jeux Olympiques de 2020 seront particulièrement intéressants : avec la visite

estimée de 20millions de touristes, et de la création de 15 000 emplois directs et indirects, il

est certain que l’événement va re-configurer tout un pan de l’économie japonaise, et aussi,

certainement, des rapports du pays à la différence culturelle. Les relations franco-japonaises

pourraient y trouver une nouvelle impulsion pour re-dynamiser leurs rapports culturels.

B. Une adaptation aux enjeux actuels

a. Accentuer l’influence du pôle en dehors de la capitale

Alors que les universités japonaises les plus prestigieuses sont basées dans la capitale, le

défi du pôle universitaire est bien celui de ne pas limiter son influence à Tokyo. En effet,

nombre d’étudiants en partance pour l’étranger viennent des meilleurs universités. Mais

l’objectif est de permettre aux étudiants d’universités des autres régions d’accéder à la même

qualité d’information et de leur permettre également de bénéficier de cette expérience.

C’est ainsi que la « tournée » des universités en automne dans tout le Japon pour

promouvoir les études en France, a toute son importance. L’attaché universitaire et ses

collaborateurs de Campus France partent chaque automne à la rencontre des étudiants de tout

le Japon pour promouvoir les études en France. C’est également stratégique : à leur retour, les

étudiants pourront faire rayonner à leur tour la culture française dans leur région d’origine.

Ces actions s’inscrivent dans le projet plus large d’une décentralisation, d’une projection

culturelle orientée vers toutes les régions du Japon, et non plus seulement tournée vers la

capitale.

b. Intensifier les relations avec les partenaires du pôle

Le pôle universitaire a pour responsabilité de veiller au bon maintien des relations avec les

instances déjà partenaires, mais également d’initier de nouveaux programmes, ou partenariats.

Ainsi, le Programme « Exploration Japon », qui promeut le développement des relations entre

chercheurs français et japonais. Mis en place pour la première fois en 2016 par le SST de

l’ambassade de France, le programme permet à des chercheurs français d’approfondir leurs

! 26

recherches menées au Japon dans leur domaine d’expertise et de développer leurs liens avec

des partenaires japonais. Ouvert désormais au domaine des Sciences Humaines et Sociales,

l’objectif est de donner de l’élan à des collaborations institutionnelles franco-japonaises. Le

programme est accessible aux chercheurs de laboratoires d’établissements d’enseignement

supérieur, des maîtres de conférences…

Ce programme symbolise la volonté d’approfondissement des relations entre les deux pays,

le domaine de la recherche et de l’innovation étant un secteur-clef qui ouvre un panel de

possibilités en termes de projets et de collaborations futurs.

Il s’inscrit dans ce projet plus large qui reste toujours la ligne directrice du pôle et de l’Institut

depuis sa création : comment faire rayonner la culture française au Japon ?

! 27

Conclusion

J’ai eu la chance inestimable d’avoir pu vivre ma première expérience professionnelle à

l’Ambassade, et être si bien entourée et soutenue a rendu le stage encore plus enrichissant.

Il est certain que cette expérience m’aura apporté beaucoup, tant professionnellement que

humainement, et j’en garderai autant des bons souvenirs, que des apprentissages, qui pourront

m’aiguiller dans mes expériences à venir. Autonomie, polyvalence, rigueur, telles ont été les

qualités que j’ai pu mettre en pratique au cours de mon stage. De plus, mes collaborations

avec d’autres pôles au sein du service culturel ont été un atout de grande valeur m’a permis

d’enrichir ma vision des différentes activités du service.

En tant que franco-japonaise, il s’agissait d’une opportunité de taille de m’être placée à la

frontière de l’échange entre ces deux cultures. L’Ambassade reste ce lieu très particulier où

cultures française et japonaise se mêlent en permanence, nourrissant de continuels projets qui

font rayonner les deux pays. Les deux mois sont passés avec beaucoup de rapidité, et je ne

doute pas que le service culturel aurait pu encore m’apprendre encore beaucoup sur le monde

professionnel et m’apporter encore de belles rencontres. Il n’en reste pas moins qu’il m’est

désormais possible d’évoquer plus aisément, et avec plus de concret, le monde diplomatique à

l’étranger et son fonctionnement. Avoir fait connaissance avec une diversité de personnes, du

service culturel aux Volontaires Internationaux d’autres services, aura contribué à me donner

une plus large vision de l’Ambassade.

Surtout, je ne mets pas de côté la possibilité d’être amenée à travailler une nouvelle fois en

Ambassade dans le domaine culturel, car il me plairait de m’orienter professionnellement

dans le développement des relations biculturelles, que ce soit par exemple en stage ou en

Volontariat International.

! 28

Table des matières

Remerciements..........................................................................................................................3

Sommaire...................................................................................................................................4

Introduction...............................................................................................................................5

Partie 1 : Présentation de l’organisme d’accueil....................................................................7

A. Présentation générale de l’Ambassade...................................................................................7

a. Rôles et missions du réseau diplomatique français................................................................7

b.L’Ambassade de France au Japon et la diversité de ses services...........................................8

B. Le service culturel................................................................................................................10

a.Une position particulière au sein de l’Ambassade................................................................10

b.La diversité de pôles du service culturel................................................................................11

C. Le pôle universitaire.......................................................................................................... .12

a.Missions principales : la promotion des études en France et le renforcement des

collaborations universitaires franco-japonaises......................................................................12

b.Les bourses du gouvernement français (BGF), élément-clef du programme du pôle...........14

Partie 2 : Missions confiées....................................................................................................15

A. Missions au sein du pôle universitaire..........................................................................15

a. ponctuelles : mise à jour des bases de données, rédaction de note, compte-rendu..............15

b sur le long terme : prise de contact avec les jeunes anciens boursiers du Gouvernement

Français....................................................................................................................................16

B.Missions en collaboration avec d’autres pôles du service culturel.......................................18

a. Avec le Pôle Livre................................................................................................................ 19

b. Avec le Pôle Débat d’Idées...................................................................................................19

! 29

C. Compétences acquises au cours de cette première expérience professionnelle...................20

a. Compétences.........................................................................................................................20

b. Remarques............................................................................................................................21

Partie 3 : Perspectives pour le pôle universitaire.................................................................23

A. Préserver l’attraction mutuelle entre les cultures japonaise et française.......................23

a. Une relation au long cours............................................................................................23

b. ...qui connaît certaines difficultés.................................................................................25

B. Une adaptation aux enjeux actuels................................................................................26

a. Accentuer l’influence du pôle en dehors de la capitale........................................................26

b. Intensifier les relations avec les partenaires du pôle...........................................................26

Conclusion………………………………………………………………………..………….28

Table des matières...................................................................................................................29

Annexes……………………………………………………..……………………………….31

Annexe 1 : Organigramme de la direction générale de l’Institut Français du Japon…..…….31

Annexe 2: Compte-rendu de la réunion ABC-ABSCIF...........................................................33

Annexe 2 : Flyer........................................................................................................................35

! 30

Annexes

ANNEXE 1: Organigramme de la direction générale de l’Institut Français du Japon

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ANNEXE 2: Compte-rendu de la réunion ABC-ABSCIF

Compte-rendu de la réunion ABC-ABSCIF Propositions aux associations au sujet des jeunes anciens boursiers

Au cours de la réunion du 7 février, à laquelle ont participé M. Tetsuya Shiokawa (Pdt, ABC), M. Tatsuya Maruyama (VP, ABSCIF), M. Jacques Maleval (Conseiller Scientifique), M. David-Antoine Malinas (Attaché Universitaire), Chihiro Inoue (en charge de bourses culturelles), Kumiko Uehara (en charge de bourses scientifiques), Naoko Hirasawa (en charge de bourses scientifiques), Noémie Watanabe (stagiaire, au pôle universitaire); et qui avait comme objet de réfléchir à renforcer les liens avec les jeunes anciens boursiers scientifiques et culturels du Gouvernement Français, les propositions suivantes ont été faites : 1. Visibilité des associations

-Adhésion gratuite. Au moment du départ vers la France, proposer aux boursiers de manière systématique, à titre gratuit, une adhésion aux associations, afin qu’ils soient tenus informés de l’existence et des événements des associations. A leur retour, cette gratuité pourrait être prolongée ; ou ils pourraient devenir membres à un tarif avantageux, ou ils pourraient devenir membres à un tarif normal. Pour information, l’ABC et l’ABSCIF proposent respectivement une adhésion annuelle de 2000¥.

-Présence sur internet. Gagner en visibilité pour les associations en faisant appel de manière privilégiée aux jeunes anciens boursiers afin d’animer le site internet, la présence sur les réseaux sociaux, un forum ou la mailing list. Mettre en avant cet engagement par l’intégration des responsables dans le bureau de l’association ou créer un comité ad-hoc (par exemple : Comité information digitale).

2. Renforcer l’attractivité des associations

-Idée d’une cotisation dont une partie, ou l’ensemble (au choix de l’adhérent), pourrait financer un projet renforçant le programme BGF, à l’exemple de l’initiative prise par la JSPS. Exemple : collaboration Ambassade/Associations pour cofinancer une bourse ou « prix de l’ABC (ou de l’ABSCIF)» pour les meilleurs lauréats BGF.

-Intégrer des jeunes anciens boursiers dans les bureaux des associations, ou bien créer des comités de jeunes anciens boursiers pour les mettre en valeur. A l’ABC, seuls deux membres gèrent l’association, et rencontrent des difficultés pour recruter des jeunes. La situation est plus ouverte côté ABSCIF, mais avec un enjeu similaire.

3. Mise en valeur des jeunes anciens boursiers adhérents

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-Parrainages ou mentoring entre les jeunes anciens boursiers adhérents et les jeunes promotions qui s’apprêtent à partir en France, avec la possibilité de les faire se rencontrer lors de la cérémonie de félicitation des lauréats BGF.

-Mettre en avant les jeunes anciens boursiers adhérents lors des événements distincts ou communs de l’ABSCIF et l’ABC. Exemples : prise de parole, retours d’expérience lors des événements proposés par les associations lors de la remise des diplômes.

-Invitation à des événements organisés par l’Ambassade (SST et SCAC) Mise à disposition pour les associations d’un certain nombre d’invitations.

Prochaines rencontres et actions

Cérémonie de félicitation des lauréats BGF : en avril à l’Ambassade ABC et Service culturel : le 15 avril 2017 à l’Assemblée générale de l’ABC ABSCIF et Service scientifique : courant juin à l’Assemblée générale de l’ABSCIF

L’Ambassade envisage de prendre contact avec les jeunes anciens boursiers culturels et scientifiques (au nombre de 357 au total entre 2005 et 2015) afin d’organiser une rencontre dans les prochains mois en présence de l’ABC et de l’ABSCIF.

Commentaires

Tous les sujets abordés sont à considérer comme des propositions aux associations. Nous remercions les présidents pour leur temps et leur écoute.

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ANNEXE 3: Flyer réalisé pour le Pôle Débat d’Idées

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