rapport - enquete de fin de projet (endline)
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RAPPORT - ENQUETE DE FIN DE PROJET (ENDLINE)
PROJET D’ASSISTANCE AUX PERSONNES DEPLACEES INTERNES (PDI) ET AUX COMMUNAUTES
D'ACCUEIL DE LA REGION DE L’EXTREME-NORD DANS LES DEPARTEMENTS DU MAYO-SAVA ET DU
MAYO-TSANAGA.
Projet
Assistance aux Personnes Déplacées Internes (PDI) et aux communautés
d'accueil de la région de l’Extrême-Nord
Activité Enquête de fin de projet - ENDLINE
Période 7-10 mars 2021
Zones de
l’évaluation
Département : Mayo Sava
Site : PDI de Mémé
Département : Mayo Tsanaga
Site : PDI de Zamai
Participants
Chef de projet
Assistant chef de projet FICR Maroua
Responsable comité départemental CRC Mayo-Sava
Responsable comité départemental CRC Mayo-Tsanaga
Assistants suivi-évaluation FICR
Assistants suivi-évaluation CRC (2)
Partenaire d’appui FICR
CR Suédoise
Rédacteurs
ESSOUGA Jeanne (Suivi-évaluation CRC)
ETONO Rodrigue (Suivi-évaluation CRC)
PENDJO Arouna (Suivi-évaluation FICR)
SKJØNSBERG Maïka (Suivi-évaluation CRS)
2
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION ET CONTEXTE………………………………………………………………………………………… 3
II. OBJECTIFS ............................................................................................................................. 3
III. METHODOLOGIE .................................................................................................................. 4
IV. RESULTATS DE L’ENQUETE ................................................................................................... 7
Partie 1 : Satisfaction quant au soutien apporté par la CRC……………………………………………. 8
Partie 2 : Eau, hygiène et assainissement (WASH)…………………………………………………………. 13
Partie 3 : Coronavirus……………………………………………………………………………………………………. 25
V. CONCLUSIONS ................................................................................................................... 41
VI. ANNEXES
Questionnaire enquête Endline………………….……………………………………………………………….. 43
3
I. INTRODUCTION ET CONTEXTE Lancé au Cameroun depuis 2017, le projet « Assistance aux Personnes Déplacées Internes (PDI) et
aux communautés d'accueil de la région de l’Extrême-Nord » financé par l’agence de développement
Suédoise (SIDA1) via la Croix-Rouge suédoise (CRS), vise à soutenir la Croix-Rouge camerounaise (CRC)
par l'intermédiaire de son partenaire dans le pays, la Fédération Internationale des Sociétés de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), dans l’assistance tant aux populations déplacées internes
fuyant les zones de conflit qu'aux communautés hôtes qui les accueillent. Le projet couvre trois
départements de la région de l’Extrême-Nord, à savoir : le Diamaré, le Mayo-Sava et le Mayo-
Tsanaga, dans lesquels la Croix-Rouge camerounaise est présente, par l'intermédiaire d'un Comité
Départemental.
Ce projet est axé sur les besoins les plus urgents non satisfaits des populations cibles dans les
domaines suivants :
- Eau, hygiène et assainissement (WASH) ;
- Premiers secours psychologiques et Premiers secours avancés ;
- Moyens de subsistance ;
- Riposte Covid-19 (depuis juillet 2020).
En effet, avec la survenue de la pandémie du Covid-19 au Cameroun en début mars 2020, le projet a
réorienté ses objectifs – ainsi le volet préparation et riposte au Covid-19 est devenu un axe prioritaire
pour la phase 2020.
Dans sa phase 2020, le projet a principalement axé ses activités sur plusieurs domaines prioritaires, au
rang desquels le WASH (eau, hygiène et assainissement), la CREC (Communication des Risques et
Engagement Communautaire), ainsi que l’appui en Moyens de Subsistance.
C’est dans ce cadre, et afin de mesurer l’impact des activités mises en œuvre par le projet jusque-là et
le degré de satisfaction des bénéficiaires, que la CRC a, conjointement avec la FICR et la CRS, mené une
enquête Endline (enquête de fin de projet) dans les sites IDPs et communautés hôtes de Mémé (Igawa
1, Igawa 2, Djamakia et Bia) dans le Mayo Sava et de Zamaï dans le Mayo Tsanaga, sur la période allant
du 7 au 10 mars 2021.
Les données de cette enquête ont été comparées avec celles de la Baseline (enquête de base) pour
relever l’évolution des conditions de vie des populations bénéficiaires des deux départements
concernés et mesurer l’impact du projet.
II. OBJECTIFS
L’objectif général de cette enquête était de mesurer le degré de satisfaction des populations bénéficiaires et évaluer leurs connaissances, attitudes et pratiques quant aux actions menées en leur
1 The Swedish International Development Cooperation Agency
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faveur dans les domaines de l’eau, hygiène et assainissement, des moyens de subsistance et du Coronavirus.
Il s’agissait spécifiquement de :
▪ Mesurer le degré de satisfaction des populations assistées quant à la qualité de l’appui reçu ;
▪ Evaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques des bénéficiaires dans les domaines
ciblés par le projet ;
▪ Evaluer l’impact et la pertinence du projet dans l’amélioration des conditions de vie des
bénéficiaires.
III. METHODOLOGIE
L’enquête de fin de projet est basée sur une approche quantitative : administration de 346 questionnaires d’enquête Endline à l’aide de l’outil Kobo Collect (collecte de données via téléphones portables) auprès des ménages des sites de IDPs de Mémé (Igawa 1, Igawa 2, Djamakia et Bia) et des sites de Zamaï.
Localités
Hôtes Total
Hôtes
IDPs
Total
IDPs
Total
général
Féminin Masculin Féminin Masculin
MEME 21 12 33 79 84 163 196
5
ZAMAI 31 14 45 61 44 105 150
Total général 52 26 78 140 128 268 346
Le nombre de questionnaires individuels à administrer a été défini par rapport à la population cible du
projet et le nombre de personnes interviewées pendant la Baseline. De manière générale,
l’échantillonnage de la population enquêtée a été élaboré au prorata du nombre de bénéficiaires de
chacune des zones. Ainsi, étant les plus nombreux et les bénéficiaires premiers de ce projet, les IDPs
constituent 77,5% de la population enquêtée tandis que les populations hôtes constituent 22,5% de la
population enquêtée. Les ménages et les personnes interrogées ont été sélectionnés selon la méthode
d’échantillonnage aléatoire.
Hôtes IDPs Total
Féminin 15,0% 40,5% 55,5%
Masculin 7,5% 37,0% 44,5%
Total général 22,5% 77,5% 100,0%
Les questionnaires d’enquête ont repris les mêmes questions posées pendant l’enquête Baseline afin
de pouvoir mesurer le changement apporté par le projet. Il était important de poser exactement les
mêmes questions (et de donner les mêmes options de réponses) que lors de la Baseline afin que les
changements soient attribués au projet et non pas à la manière dont étaient formulées les questions.
L’enquête Baseline 2020 repose sur les trois questionnaires suivants :
- Enquête d’Évaluation des capacités et de la vulnérabilité (VCA) de novembre 2019 ;
- Enquête des Connaissances, attitudes et pratiques (KAP) autour du coronavirus de juillet 2020 ;
- Distribution Post-Monitoring de février 2020.
A partir de ces trois questionnaires administrés, nous avons défini les données Baseline (rentrées dans
le tableau des indicateurs ITT) ce qui a permis de fixer les objectifs (=cibles à atteindre) pour le projet
2020. L’enquête Endline permet maintenant de voir si le projet a atteint les objectifs fixés pour l’année
2020 (période de projet de mai 2020 à mars 2021).
Les collectes des données Endline ont été faites de manière numérique, à l’aide de 11 smartphones
dotés de crédit de connexion Internet - dont 5 pour le Mayo Tsanaga et 6 pour le Mayo Sava, à raison
d’un smartphone par binôme d’enquêteurs (Volontaires Secouristes du projet) et deux pour le suivi
des activités par les superviseurs terrain dans les deux localités. Le logiciel utilisé pour cette opération
est KoBoCollect v1.25.1.
Pour chaque question, les données ont été analysées en regardant s’il y avait une différence entre :
- Les hommes et les femmes
- Les IDPs et les hôtes
- Les répondants des zones de Mémé et de Zamaï.
6
Pour la réalisation de cette enquête, un total de 22 volontaires a été mobilisé, sous la supervision de 2
superviseurs venus du Siège. Les équipes étaient donc réparties de la manière suivante : 10 volontaires
(5 binômes) et 1 superviseur dans le Mayo Tsanaga ainsi que 12 volontaires (6 binômes) et 1
superviseur dans le Mayo Sava. La plupart des binômes étaient composés d’au moins une femme et
celle-ci était responsable de s’adresser seule aux répondants femmes pour les questions relatives à
l’hygiène menstruelle.
Limites :
• Cette enquête est purement quantitative et il y a plusieurs raisons à cela :
- de nombreux groupes de discussions ont déjà été menés dans le cadre de ce projet et l’évaluation
de 2019 était essentiellement qualitative. Cette dernière a mis l’accent sur de nombreux
problèmes liés à ce projet et a permis de réorienter celui-ci en 2020. Durant les années
précédentes, les enquêtes qualitatives étaient privilégiées et avaient pour objectif d’améliorer le
projet. En revanche, cette enquête-ci a été réalisée principalement afin de pouvoir montrer
quantitativement les résultats de cette dernière année du projet. L’année 2020 est la première
année où le projet essaie de mesurer des indicateurs d’impact.
Ainsi, nous avons décidé de supprimer les groupes de discussion et de plutôt intégrer certaines
questions dans le questionnaire qui menaient à une analyse qualitative. Pour chaque question où
l’option « Autre » ou « Pourquoi ? » était une possibilité, nous avons analysé qualitativement ces
données en prenant en compte les explications de chaque répondant.
• Une limite majeure de l’enquête est le nombre de différentes langues parlées. Dans le Mayo Sava,
les langues utilisées sont le mandara, le kanouri et l’arabe choa. Dans le Mayo Tsanaga ce sont: le
mafa, le fufulde et le hausa. Il a été fait en sorte d’avoir des volontaires qui parlent toutes les
langues locales, mais le contexte rend les choses extrêmement compliquées. Lors de la formation
avec les volontaires, il était impossible pour les formateurs de vérifier qu’il y avait une traduction
adéquate dans toutes les langues locales. Ceci repose entièrement sur les volontaires et il est
certainement inévitable qu’il y ait eu certaines incohérences de traduction.
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• Lors de l’enquête Endline, la distribution cash n’avait pas encore eu lieue (cette activité a en effet
eu beaucoup de retard et la distribution s’est faite lors des toutes dernières semaines du projet).
IV. RESULTATS DE L’ENQUETE
Cette partie présente tout d’abord les caractéristiques sociodémographiques des répondants avant
d’analyser les réponses et de les comparer avec les données de l’enquête de base (Baseline).
Les résultats de l’enquête sont ensuite divisés de la manière suivante :
- Partie 1 : Satisfaction quant au soutien apporté par la CRC
- Partie 2 : Eau, hygiène et assainissement (WASH)
- Partie 3 : Coronavirus
❖ Caractéristiques sociodémographiques des répondants
Au total, 346 ménages ont été interrogés, avec un pourcentage de 55,5% de femmes et 45,5%
d’hommes. La majorité des répondants (= le chef de ménage) se trouve dans la tranche de 15-49 ans
(67%), suivie de la tranche 50-69 ans.
Hôtes IDPs
Total > 69 15-49 50-69 > 69 15-49 50-69
Féminin 3 36 13 3 110 27 192
Masculin 1 15 10 8 73 47 154
Total 4 51 23 11 183 74 346
-100 -50 0 50 100
0-5
6_14
15-49
50-69
> 69
Pyramide des âges
Hommes
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❖ Connaissance de la Croix-Rouge
La totalité des enquêtés (100%) affirme connaître la Croix-Rouge.
PARTIE 1 : SATISFACTION QUANT AU SOUTIEN APPORTÉ PAR LA CRC
L’enquête Endline par rapport à l’enquête de base (Baseline) montre que les ménages ciblés sont beaucoup plus satisfaits de l’aide reçue en 2020/2021 comparé aux années précédentes :
- 96% des personnes interviewées ont bénéficié d’une forme de soutien de la part de la CRC ;
- 95% estiment que leurs conditions de vie ont été améliorées grâce à l’aide reçue ;
- 88% disent que l’aide perçue a répondu à leurs besoins prioritaires (Baseline : 69%) ;
- 79% des personnes connaissent les critères de sélection pour être bénéficiaires (Baseline :
44%) ;
- 91% de ces personnes sont satisfaites des critères de sélection ;
- 95% des bénéficiaires sont très satisfaits (62%) / satisfaits (33%) des actions menées par la CRC.
Soutien reçu de la Croix-Rouge
96% des personnes interviewées ont indiqué avoir reçu un soutien de la Croix-Rouge. Ceci concerne
aussi bien les hôtes que les IDPs et les femmes que les hommes.
Nature du soutien reçu
L’assistance distribuée par la Croix-Rouge a été multiforme, et parmi les répondants, certains ont reçu
plus d’un type de soutien. De ce fait, les réponses des répondants avaient la possibilité d’être multiples.
- 70% des répondants ont reçu des kits NFI composés de tapis, de couvertures, de
moustiquaires, de morceaux de savon et de jerrycan.
- 85% des répondants font référence à des kits d’hygiène composés de jerrycan, saut et savon.
Ces kits ont été distribués durant les années précédentes. En 2020, ce kit est devenu le kit NFI
mentionné ci-dessus. Il y a une certaine confusion entre ces deux kits car de nombreuses
personnes ont dit avoir reçu ces deux kits alors qu’un seul kit a été distribué par ménage.
- 69% des femmes menstruées ont reçu des kits d’hygiène menstruelle.
9.5
% 13
.0%
47
.1%
30
.3%
M A Y O - S A V A M A Y O - T S A N A G A
R E P A R T I T I O N D E S E N Q U E T E S P A R D E P A R T E M E N T E T P A R S T A T U T
Hôte
IDPs
9
- 26% des répondants ont également touché de l’aide pour l’agriculture et 24% de l’aide pour le
bétail. Cela fait référence à l’aide perçue en 2018 et 2019.
- 38% des personnes ont aussi évoqué qu’elles avaient obtenu une assistance cash. Or au
moment de l’évaluation, la distribution n’avait pas encore eu lieu. Cependant, les bénéficiaires
avaient déjà été sélectionnés. Il se peut également que les bénéficiaires fassent référence à
l’assistance cash du CICR dans la zone de Mémé en 2018/2019.
- 6% des répondants disent avoir bénéficié « d’un autre type d’assistance ». Ces personnes-là
ont fait référence à l’assistance reçue pour les latrines, les forages ou à de l’assistance en soutien
psychologique. Quelques-unes des personnes semblent en outre faire référence à uniquement
certains éléments isolés du kit NFI (« un morceau de pagne », « une natte », « une couverture »)
ce qui selon l’équipe projet s’explique par le fait que les bénéficiaires ont été très solidaires entre
eux et que ceux qui ont obtenu des kits ont souvent partagé avec leurs voisins.
Réponse aux besoins prioritaires des bénéficiaires
88% des ménages ayant bénéficié d’une assistance de la Croix-Rouge ont répondu « oui » à la question
de savoir si l’aide reçue a répondu aux besoins prioritaires des populations. Lors de la Baseline, ce
chiffre était de 69%.
85%
70%
53%
38%
26%
24%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Kit hygiénique (jerrycan, saut, savonetc.)
Kit NFI (nattes, couvertures,moustiquaires, savons, jerricans)
Kit menstruel (serviette hygiéniqueetc.)
argent/cash/mobile money
Aide pour l’agriculture
Aide pour le bétail
Qu’avez-vous reçu de la Croix Rouge Camerounaise ?
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Il n’y a pas de différence significative entre hommes/femmes et hôtes/IDPs.
Lors de la Baseline, la majorité des réponses négatives venaient de Mémé. A la fin de projet, les 12%
qui estiment que l’aide perçue n’a pas répondu à leurs besoins prioritaires sont également répartis
entre Mémé et Zamaï.
Ceux qui ont indiqué que l’aide touchée n’avait pas répondu à leurs besoins prioritaires ont
principalement reçu les kits d’hygiène et le soutien pour l’agriculture. En 2020, des nattes et des
couvertures ont été ajoutées aux kits d’hygiène afin de mieux répondre aux demandes des
bénéficiaires. Ces kits sont maintenant appelés kits NFI. De plus, le soutien en agriculture a été
supprimé en 2020 suites aux nombreuses difficultés rencontrées lors des années précédentes. Cette
année l’assistance en moyens de subsistance s’est transformée en assistance cash afin de mieux
répondre aux besoins des populations cibles. Nous pouvons donc déduire que les améliorations
apportées au projet durant l’année 2020 ont permis de mieux répondre aux besoins prioritaires des
bénéficiaires.
Amélioration des conditions de vie des bénéficiaires grâce à l’aide reçue
Parmi ceux qui disent avoir obtenu une aide, 95% affirment que l’aide reçue a amélioré de façon
significative leurs conditions de vie. A contrario, 5% estiment que leurs conditions de vie n’ont pas été
améliorées.
45%
12%
69%
88%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
BASELINE ENDLINE
Considérez-vous que l'aide reçue a répondu à vos besoins prioritaires?
Non Oui
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Connaissances des critères de sélection pour recevoir l’aide
Lors de l’enquête de base, seuls 44% des personnes interviewées connaissaient les critères de sélection
pour recevoir une assistance de la part de la CRC. Ce chiffre est maintenant passé à 79%.
Parmi les mauvaises réponses données lors de la Baseline, la majorité des personnes avait répondu
« tout le monde ». Cette réponse n’a jamais été donnée lors de l’enquête Endline - ce qui confirme que
la communication autour des critères de sélection a été bien mieux réalisée cette année. Cependant,
une personne a répondu « les personnes qui sont proches des leaders du site » (IDP Zamaï). Ce n’est
heureusement qu’une seule personne mais c’est tout de même à prendre en considération.
La majorité des personnes ayant répondu « je ne sais pas » lors de l’enquête de fin sont principalement
des hôtes et essentiellement des femmes.
Satisfaction vis-à-vis des critères de sélection
Par rapport à la satisfaction concernant les critères de sélection des bénéficiaires, 91% des personnes
qui connaissent les critères sont satisfaits. Il n’y a pas d’écarts majeurs en hommes/femmes,
hôtes/IDPs. A noter cependant, la grande majorité des personnes n’étant pas satisfaites se trouvent à
Zamaï.
95%
5%
Est ce que vos conditions de vie ont été améliorées grâce a cette aide?
OUI NON
44%
79%
37%
20.50%19%
0.50%0%
20%
40%
60%
80%
100%
BASELINE ENDLINE
Critères de sélection
Réponses correctes « Je ne sais pas » Mauvaises réponses
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Perception de la Croix-Rouge et de ses actions
Lors de la Endline, 62% des répondants se sont dits très satisfaits des actions de la Croix-Rouge et 33%
satisfaits.
Ce sont les répondants de Zamaï qui sont le moins satisfaits – principalement des hôtes masculins2.
2 Lors de la Baseline, c’était l’inverse. Les hommes de Mémé étaient les moins satisfaits. Ce problème semble avoir été résolu.
48%
62%
43%
33%
7% 5%2% 0%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Que pensez-vous de la Croix Rouge Camerounaise et de ses actions ?
Très satisfait Satisfait Pas Satisfait Je ne sais pas
0.0
%
0.9
%
6.6
%
7.5
%
1.2
%
11
.6%
27
.7%
0.3
% 2.3
%
2.0
%
2.9
%
0.6
%
12
.4%
24
.0%
P A S D E R É P O N S E
P A S S A T I S F A I T
S A T I S F A I T T R È S S A T I S F A I T
P A S S A T I S F A I T
S A T I S F A I T T R È S S A T I S F A I T
H Ô T E I D P S
Q U E P E N S E Z - V O U S D E L A C R O I X R O U G E C A M E R O U N A I S E
Féminin Masculin
13
PARTIE 2 : EAU, HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT (WASH)
Dans l’ensemble, cette enquête de fin de projet démontre une très grande amélioration au niveau des conditions d’hygiène des populations cibles :
- Les maladies diarrhéiques ont fortement diminué ;
- 80% des personnes interviewées expliquent se laver les mains avec de l’eau et du savon et
connaissent les moments critiques de lavage de main ;
- Le pourcentage des ménages qui ont une station de lavage de mains à côté des latrines a
augmenté de 60% ;
- L’accès à l’eau s’est accru et moins de 1% des personnes continue à collecter leur eau depuis
un cours d’eau ou une rivière ;
- Le pourcentage des ménages ayant accès à une source d’eau tel qu’un puits ou un forage à
moins de 500 mètres de leur domicile a augmenté de 34 % ;
- Le pourcentage des ménages qui déclarent traiter leur eau avant de la boire est passé de 51%
à 71% ;
- Le pourcentage des ménages qui se servent d’un récipient à cou étroit pour collecter l’eau a
augmenté de 34% ;
- Chez 86% des répondants, les récipients utilisés pour la collecte de l’eau sont propres ;
- Le pourcentage des ménages ayant recours à un récipient couvert pour conserver l’eau a
atteint 94% dans les zones ciblées à présent;
- Chez 93% des répondants, les récipients utilisés pour conserver l’eau sont propres ;
- 99,7% des personnes ont accès à une latrine et pour 98% la latrine est à moins de 500 m ;
- L’état des latrines s’est fortement amélioré, cependant encore 20% déclarent que leur latrine
est pleine (alors que le projet est censé avoir fermé toutes les latrines pleines dans la zone) ;
- Le pourcentage de personnes qui jettent les excréments de leurs enfants dans la nature/dans
un cours d’eau est passé de 17% à 3% ;
- Le pourcentage des ménages dispersant leurs ordures dans la nature/dans un cours d’eau est
passé de 13 à 8% ;
- 63% des femmes utilisent maintenant des protections hygiéniques adaptées (contre 17% lors
de la Baseline).
Le projet qui a permis la réhabilitation des latrines ainsi que la construction et la réparation des forages
a amélioré les infrastructures WASH de Mémé et Zamaï. De plus, les kits d’hygiène distribués ont
permis aux populations d’améliorer leurs conditions de santé et d’hygiène. Les sensibilisations ont
également sans aucun doute contribué à l’amélioration des connaissances et des pratiques en ce qui
concerne la collecte et le stockage d’eau, ainsi qu’à l’assainissement de l’environnement (habitations,
latrines et lieux de déversement des ordures).
Par contre, malgré les distributions de moustiquaires, le taux de malaria ne semble pas avoir baissé.
❖ La maladie la plus fréquente
Lors de l’enquête de base de novembre 2019, 17% des personnes interviewées ont déclaré que la
maladie la plus fréquente était la diarrhée. Dans l’enquête de fin de projet (Endline), ce chiffre est
passé à 3% ce qui semble indiquer une amélioration significative des conditions d’hygiène dans les
14
zones du projet. En effet, les sensibilisations à l’hygiène, la distribution des kits d’hygiène contenant
jerrycan et savon, la fermeture des latrines dégradées/pleines, la construction de nouvelles latrines, la
construction et la réhabilitation des forages dans les zones etc. semblent avoir grandement amélioré
les conditions d’hygiène et donc réduit les maladies diarrhéiques. Les 3% qui déclarent que la maladie
la plus fréquente est la diarrhée sont tous des IDPs – ce qui est logique étant donné que leurs
conditions de vie sont moins bonnes que celles des populations hôtes.
Cependant, il est important de mentionner que l’enquête de base s’est déroulée en novembre 2019
juste après la saison des pluies, tandis que l’enquête de fin a été menée en mars 2021 pendant la
saison sèche. Cela peut évidemment impacter les réponses. Toutefois, si tel était le cas, nous verrions
aussi une diminution de la malaria – ce qui n’a pas eu lieu.
Dans les kits NFI (Non Food Items) distribués, il y avait environ trois moustiquaires par ménage. De
plus, avec l’amélioration de l’hygiène dans les camps (fermeture des latrines pleines/dégradées) etc.
aurait dû voir une diminution de la malaria dans les zones. Ceci n’a pas été le cas. Ainsi, cela pourrait
indiquer qu’il n’y ait pas eu assez de sensibilisation au niveau de l’utilisation correcte des moustiquaires
ou alors que celles-ci ont été vendues et/ou utilisées pour autre chose. Selon l’équipe projet cela
s’expliquerait surtout par le fait que les kits NFI ont été distribués pendant la saison sèche en
janvier/février et que ce n’était ainsi pas une priorité pour le ménage de les utiliser immédiatement.
Une autre tendance à noter est que le nombre d’infections des voies respiratoires semble avoir fortement augmenté (de 9%) et les 10% qui ont répondu « Autre » parlent majoritairement de rhume ou de grippe. Il pourrait s’agir du coronavirus. Mais cette enquête-là ne permet pas de le dire.
❖ Lavage des mains Près de 80% des répondants ont déclaré se laver les mains avec de l’eau et du savon ET ont su identifier au moins trois moments critiques de lavage de main (avant de faire à manger, avant de manger, après le repas, après avoir été aux toilettes etc.).
Ces bonnes pratiques de lavage de mains sont adoptées par les hommes autant que par les femmes.
17%
3%
73% 71%
2%
11%
0% 0%
8%5%
0%
10%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
BASELINE ENDLINE
La maladie la plus fréquente
Diarrhée Paludisme
Infection des voies respiratoires Blessure due a un accident/à des violences
Maux de tête Autre (autres maladies ou infections)
15
9% de la population enquêtée se lavent les mains avec de l’eau et de la cendre et 6% avec de l’eau
uniquement (principalement les populations déplacées se lavent les mains avec uniquement de l’eau
– elles expliquent cela par le manque de moyens pour acheter du savon).
Si 98% des personnes interviewées déclarent se laver les mains avant de manger, seuls 85% le font
après avoir été aux toilettes. Il est ainsi essentiel d’insister encore davantage sur l’importance du
lavage des main après le passage aux toilettes.
Cependant, l’amélioration n’est pas négligeable puisque seuls 16% des ménages questionnés en 2019
disposaient d’une station de lavage des mains à proximité des latrines contre 76% aujourd’hui (=
augmentation de 60%).
Il faut noter que cette absence de station de lavage des mains pour les latrines est davantage
perceptible dans les communautés hôtes que dans les camps IDPs. Ceci certainement parce que la
sensibilisation à l’hygiène s’est énormément focalisée sur les personnes déplacées.
❖ Accès à l’eau
Source d’approvisionnement en eau
Le nombre de personnes qui s’approvisionnent en eau dans des forages ou puits couverts (= safe water
sources) est passé de 78 à 85%. Ceci est dû aux deux forages construits par ce projet en 2019 et au 5
forages réhabilités durant l’année 2020.
16%
76%84%
24%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Station de lavage des mains à côté des latrines
Oui Non
16
La proportion des personnes qui s’approvisionnent en eau dans des cours d’eau ou lac a diminué de
5% à 1%. Les quelques personnes qui continuent de s’approvisionner dans des cours d’eau ou lac sont
exclusivement des IDPs de la zone de Mémé. Ceci n’est pas très surprenant dans la mesure où deux
des forages à Mémé ne peuvent pas être réparés (3 forages ont été réhabilités à Mémé dans le cadre
de ce projet en 2020 mais avec les deux irréparables cela fait 8/10 forages qui fonctionnent
actuellement – contre 5/5 à Zamaï).
Distance entre le point d’eau et les ménages
Le pourcentage de personnes ayant accès à un point d’eau à moins de 500 mètres est passé de 51% à
85% (= augmentation de 34%). Ceci est également expliqué par le volet WASH de ce projet qui a
construit deux forages et a réhabilité 5 autres forages qui étaient en panne dans les deux zones
d’intervention.
Les personnes devant parcourir plus d’un km pour atteindre le point d’eau sont principalement des
déplacés.
78%85%
17% 14%
5%1%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Source d'approvisionnement en eau
Forage et puits couvert Puits à ciel ouvert Cours d'eau ou lac
51%
85%
32%
9%
18%
6%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
A quelle distance se situe le point d'eau que vous fréquentez?
A moins de 500 M 1 km A plus d'1 km
17
❖ Traitement de l’eau
Le pourcentage des ménages qui traitent l’eau avant de la boire a augmenté de 20 %.
Mode de traitement de l’eau
Parmi ceux qui traitent l’eau, le pourcentage des ménages qui le font en la laissant au soleil a fortement
diminué (de 27% à 4%). Les volontaires ont en effet expliqué que ce n’était pas une manière efficace
de traiter l’eau.
Le pourcentage de ceux qui la filtrent, la font bouillir, utilisent du chlore ou des Aquatabs a lui
augmenté. Souvent les répondants ont recours à plusieurs méthodes de traitement – ce qui est très
positif.
Le pourcentage de personnes qui utilisent des Aquatabs a doublé – pourtant le projet n’en a pas
distribué cette année. Mais il a été montré aux populations comment faire si jamais ils peuvent se
procurer des Aquatabs.
51%
71%
49%
29%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
BASELINE ENDLINE
Traitez-vous habituellement l'eau avant de la boire?
Oui Non
15%
30%
6%
14%
27%
4%
41%
30%
11%
22%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Méthodes de traitement de l’eau
aquatabs chlore Autre (soleil) ebulition Filtre (seul)
18
❖ Transport de l’eau
Récipient de transport de l’eau
Le pourcentage des personnes se servant de récipients à cou étroit est passé de 26% à 73%. Ceci est
une très grande avancée puisque les récipients à cou étroit réduisent le risque de contamination par
rapport aux récipients ouverts.
Il n’y a aucune différence significative entre les IDPs/hôtes ou Mémé/Zamaï.
Dans le cadre de ce projet, 400 ménages (dont 375 IDPs et 25 familles hôtes) ont reçu des jerrycans de
20L (contenus dans les kits d’hygiène) en 2020. Ce projet a également distribué des jerrycans dans les
zones du projet en 2018 et 2019.
Un autre aspect primordial pour l’amélioration des conditions d’hygiène est la propreté des récipients.
Pour cela nous avons demandé aux volontaires de juger eux-mêmes si les récipients de collecte de
l’eau des personnes interviewées étaient propres.
Propreté du récipient de transport de l’eau – observations des volontaires
Les enquêteurs ont jugé que 86,50% des récipients étaient propres.
36%
73%
64%
27%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Quel récipient utilisez-vous pour transporter l’eau du point de collecte à chez vous ?
Récipient a cou étroit Récipient ouvert
19
Cet état de choses montre que les différentes sensibilisations liées à ce volet ont un effet relativement
positif sur la population et que le message qui leur est porté atteint ses objectifs.
Ce sont surtout les ménages IDPs qui ont des récipients sales. Les ménages interviewés ayant une
femme à leur tête ont plus souvent des récipients propres que ceux qui sont gérés par les hommes.
❖ Conservation de l’eau
Récipient de conservation de l’eau à boire
En ce qui concerne la conservation de l’eau, les ménages qui utilisent un récipient couvert est passé
de 67% à 94%. Lors de la Endline, 41% utilisent des jerrycans, 50% des seaux/canaris3 couverts et 1,2%
des bouteilles.
3 Dans ces zones, les communautés conservent surtout l’eau dans des canaris, qui sont des récipients faits d’argile cuite et qui servent à maintenir l’eau à bonne température.
86.50%
13.50%
Est-ce que le récipient pour transporter l'eau est propre?
OUI NON
0.3%
14.7%
6.6%
33.8%
1.2% 6.4% 5.5%
31.5%
NON OUI NON OUI
HÔTES IDPS
Récipient de collecte de l'eau propre
Féminin Masculin
20
Propreté du récipient de conservation de l’eau
La quasi-totalité des récipients de conservation de l’eau des répondants sont dans un état propre et
soigné (93%), d’après l’observation effectuée par les volontaires.
Les 7% de récipients sales appartiennent exclusivement aux familles de déplacés.
Hôtes IDPs Total général
Oui Non Oui
Féminin 15,0% 3,8% 36,7% 55,5%
Masculin 7,5% 2,9% 34,1% 44,5%
Total général 22,5% 6,6% 70,8% 100,0%
67%
94%
33%
6%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Quel récipient utilisez-vous pour conserver l’eau chez vous ?
récipient couvert (Jerrycan/bouteille/seau ou canaris couvert) récipient ouvert
93%
7%
Est-ce que le récipient pour conserver l'eau est propre?
OUI NON
21
Utilisation du même récipient pour conserver l’eau à boire et celle des autres besoins
Le pourcentage de ménages enquêtés utilisant le même récipient pour conserver l’eau à boire et l’eau
pour les autres besoins (cuisine, linge etc.) a diminué de 61% à 39%.
Ainsi, 61% des personnes interviewées ont maintenant (au moins) deux récipients dont un pour l’eau
à boire et l’autre pour le reste de leurs besoins en eau. Les personnes qui utilisent un seul et même
récipient sont majoritairement des déplacés.
❖ Accès aux latrines Lors de l’enquête de base, 98% des répondants ont affirmé avoir accès à une latrine et 2% ont expliqué
ne pas avoir accès à une latrine. Lors de l’enquête de fin seul 0,3% a indiqué ne pas avoir accès à une
latrine. Ces quelques personnes sont des déplacés.
Durant les années 2018 and 2019, le projet a construit énormément de latrines dans les zones
d’intervention (d’où le fait que 98% des personnes avaient déjà une latrine lors de la Baseline 2019),
En 2020, l’accent a surtout été mis sur la fermeture des latrines pleines et effondrées qui étaient
39%
61%61%
39%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Utilisez-vous le même récipient pour conserver l’eau à boire et l’eau pour vos autres besoins ?
Non Oui
98% 99.70%
2% 0.30%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
ACCES A UNE LATRINE
OUI NON
22
devenues un danger (179 latrines ont été fermées en 2020) et la réhabilitation de celles qui étaient en
mauvais état (50 latrines ont été réhabilitées).
Distance entre la latrine la plus proche et le ménage
Près de 98% des ménages disposent maintenant d’une latrine en son sein ou encore d’une latrine
voisine à moins de 500m. 1% a des latrines à environ 1km, 0,7% a des latrines à plus d’1km et 0,3% dit
ne pas avoir de latrines accessibles.
89%
98%
5%1%4% 0.70%2% 0.30%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
La latrine la plus proche
A moins de 500 metres A 1KM A plus d'1 KM Pas de latrines accessible
23
Etat des latrines
En ce qui concerne l’état des latrines, 59% déclarent avoir une latrine en bon état et le pourcentage
de ménages avec des latrines sales a diminué de 25% à 9%. Cependant encore 32% des personnes
interrogées évoquent avoir une latrine pleine ou avec une structure abimée. Le projet ayant fermé et
sécurisé 179 latrines en 2020, une diminution bien plus importante sur ce point aurait dû être
constatée.
En ce qui concerne les latrines avec une superstructure abimée, l’équipe projet explique que cette
année seules 50 latrines ont été réhabilitées et que d’autre part beaucoup de latrines individuelles
sont en matériel local qui ne résiste pas bien aux intempéries et qui est souvent rongé par les termites.
Les latrines avec une superstructure abimée sont principalement présentes dans les camps IDPs.
Toutefois, 20% des personnes interviewées déclarent avoir une latrine pleine et ceci ne devrait pas
être le cas étant donné que le projet visait à fermer et sécuriser les latrines pleines.
❖ Excréments des enfants
A cette question : « S’il y a un enfant de moins de 5 ans dans le ménage : la dernière fois que l'enfant
a fait des selles où est-ce que ses excréments ont été jetés ? », 95% ont répondu que les excréments
étaient jetés dans les toilettes. Ceci représente 15% de plus que lors de l’enquête de base. Lors de la
Baseline, 19 % expliquaient se débarrasser des excréments dans la nature (17%) ou dans un cours d’eau
(2%). Aujourd’hui, c’est le cas pour uniquement 3% des personnes interviewées – ces personnes sont
principalement des déplacés.
41%
59%
25%
9%
34% 32%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Etat des latrines
Bon état Sales Pleines/structure abîmée
24
❖ Ordures ménagères
Lors de l’enquête de base, seuls 23% des personnes interviewées brûlaient leurs ordures ménagères.
A la fin du projet, 74% indiquent à présent brûler leurs ordures.
Le pourcentage de personnes qui jettent leurs ordures dans la nature a diminué de 13 à 8 %.
17
%
1%2%
2%
2%
2%
80
%
95
%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
B A S EL I N E EN D L I N E
Où sont jetés les excréments des enfants ?
Dans la nature Dans un cours d'eau
Ils ont été enterrés/couverts Latrines/toilettes
23%
74%
64%
18%13%
8%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
BASELINE ENDLINE
Comment vous débarrassez-vous des ordures ménagères?
Je les brûle
Dans un trou/décharge en dehors du camps/zone
Dans la nature/dans la rivière
25
❖ Hygiène menstruelle
69% des femmes interviewées4 durant la Endline ont reçu des produits d’hygiène menstruelle (=
serviettes lavables) de la Croix-Rouge (aussi bien femmes déplacées que les femmes issues des
communautés hôtes). Lors de la Baseline, 30% des femmes interviewées avaient bénéficié d’un kit
hygiénique. En 2020, 200 kits menstruels ont été distribués (troisième année de distribution dans le
cadre de ce projet). Afin de voir si les femmes utilisaient les produits donnés, nous avons également
inclus une question relative au type de produit utilisé lorsqu’elles avaient leurs règles. Lors de
l’enquête de base 30% des femmes avaient indiqué avoir reçu un kit, mais seules 13% disaient utiliser
des serviettes jetables. Ceci pouvait laisser penser que les kits étaient non utilisés ou vendus. Ce
problème semble être résolu cette année.
Types de produits d’hygiène menstruelle utilisés par les femmes réglées
Lors de cette étude, 55% des femmes ont affirmé utiliser des serviettes hygiéniques lavables.
Le pourcentage de femmes utilisant des serviettes hygiéniques jetable est passé de 4% à 8%.
Cependant, il se peut qu’il y ait une confusion au niveau de la traduction entre serviettes jetables et
serviettes lavables car la plupart de ces femmes ont indiqué avoir reçu un kit de la Croix Rouge. Or, ce
projet ne distribue que des serviettes hygiéniques lavables.
PARTIE 3 : CORONAVIRUS
Le projet a clairement amélioré les connaissances et les pratiques autour du coronavirus, mais il y a également eu une mobilisation nationale pour diffuser des messages de sensibilisation donc tous ces résultats positifs ne peuvent pas être uniquement attribués au projet. Toutefois, il est évident que le projet et les volontaires se sont concentrés sur les insuffisances de connaissances observées lors de l’enquête de base (juillet 2020) pour combler le manque d’information et combatte les fausses idées
4 Nous avons exclu de ce calcul les femmes qui ont indiquées avoir atteint la ménopause.
83%
37%
4%8%
13%
55%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
BASELINE ENDLINE
Types de produits d’hygiène menstruelle utilisés par les femmes réglées
Tissus Serviettes jetables Serviettes lavables
26
reçues et les rumeurs qui circulaient. 91% des personnes interviewées ont expliqué avoir reçu des informations sur le coronavirus de la part des volontaires de la Croix-Rouge.
- Lors de la Baseline, la majorité des personnes interviewées avait entendu parler des mesures
de prévention du coronavirus mais très peu avait entendu parler des symptômes, modes de
transmission et de la conduite à adopter en cas d’infection. La Endline montre d’une part que les
volontaires ont largement diffusé des informations sur les symptômes, modes de transmissions et
que faire en cas de contagion et que d’autre part ces informations ont bien été intégrées par les
communautés.
- Le pourcentage de personnes qui pensent que le Covid-19 est très dangereux a augmenté de
71% à 89%.
- Il y a une nette amélioration au niveau des connaissances des modes de transmission (de 60%
à 84%).
- Lors de la Baseline, 21% ne connaissait pas les symptômes du coronavirus. Aujourd’hui seul 1%
de la population interviewée n’est pas capable de nommer les symptômes du Covid-19.
- Le pourcentage de personnes qui estiment que le meilleur moyen de se protéger du virus est
de se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon est passé de 75% à 93%.
- 91% des personnes interviewées ont reçu du savon de la part de la CRC.
- Il y a une augmentation de 20% de personnes qui pensent qu’il est important de respecter les
mesures barrières (de 72% à 92%).
- Les personnes interviewées ont une bien meilleure connaissance de la conduite à tenir en cas
de symptômes.
- 71% des personnes connaissent maintenant la période d’incubation du coronavirus.
- En juillet, 84% des personnes faisaient encore des accolades ou serraient la main pour saluer
des personnes extérieures à leur foyer. Aujourd’hui, seuls 3% des enquêtés pratiquent encore ses
moyens de salutations à risque.
- Il y a moins de fausses rumeurs au niveau de la communauté.
- Le pourcentage de personnes qui comprennent que tout le monde peut contracter le virus a
augmenté de 45% à 55%. Toutefois, 26% des personnes interviewées ne pensent pas être à risque
de contracter le virus.
❖ CONNAISSANCES SUR LE CORONAVIRUS
99% de la population enquêtée sait que le coronavirus est une maladie. Lors de la Baseline, 88% ont
déclaré que le coronavirus était une maladie mais 7% ont répondu « je ne sais pas » et 5% ont expliqué
que le coronavirus était une campagne tv ou un programme gouvernemental.
27
Les rares personnes qui n’ont pas entendu parler du coronavirus (1%) sont situées à Zamaï.
Informations autour du coronavirus
L’enquête de base a révélé que beaucoup de personnes avaient entendu les messages de prévention
du Covid-19 en juillet 2020. En revanche, moins de la moitié avait entendu parler des symptômes, des
modes de transmission et de la conduite à tenir en cas d’infection. En conséquence de quoi le projet
avait décidé de diffuser plus d’informations autour de ces thèmes. La Endline confirme que les
répondants sont maintenant mieux informés sur les symptômes, les modes de transmission et
comment agir en cas de symptômes.
Ainsi, il y a eu une large communication autour des symptômes et des modes de transmissions comme
il avait été recommandé dans le rapport de Baseline. Par contre, malgré une nette amélioration au
niveau du pourcentage de personnes qui ont entendu parler de ce qu’il faut faire en cas de symptômes,
le niveau reste en dessous de 50%.
88%
99%
7%1%5%
0%0%
20%
40%
60%
80%
100%
BASELINE ENDLINE
Que savez-vous du coronavirus ?
C’est une maladie
« Je ne sais pas »
Mauvaises réponses (campagne de tv, programme gouvernemental)
80%
92%
46%
83%
31%
75%
16%
46%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Qu'avez-vous entendu dire sur le Coronavirus ?
La prévention Les symptomes Modes de transmission Conduite a tenir si infection
28
Sources d’informations sur la maladie
Baseline: 34% des répondants ont entendu parler du Covid-19 par un volontaire de la Croix-Rouge.
Endline: 91% des personnes interviewées ont entendu parler du coronavirus par un volontaire de la
Croix-Rouge et 47% par un leader communautaire.
Cela prouve que le projet a atteint ses objectifs : les volontaires de la Croix-Rouge ont informé les
populations cibles et les 77 leaders communautaires à Mémé et à Zamaï qui ont été briefés/formés
sur le Covid-19 en 2020 ont également fait circuler les informations sur la maladie.
De manière générales, les répondants ont entendu parler du coronavirus par beaucoup de différents
canaux (73% ont entendu parler de la maladie par une autre ONG ou organisation communautaire,
10% par la radio etc.) ce qui montre que la Croix-Rouge est loin d’être le seul acteur à parler du Covid-
19 dans les zones d’intervention.
Ces statistiques montrent en effet la multiplicité des sources d’information auxquelles les bénéficiaires
ont accès, et par lesquelles ils acquièrent des connaissances sur le Coronavirus. Le tableau ci-dessous
montre que les répondants selon qu’ils soient un homme ou une femme ou un hôte ou un déplacé,
ont des canaux d’informations très différents (écouter la radio ou pas etc.)
Les populations hôtes ont été moins touchées par les séances de sensibilisation de la Croix Rouge.
91.0%
73.4%
47.1%
39.9%
33.5%
31.2%
28.3%
23.4%
19.4%
12.1%
10.1%
9.0%
8.4%
8.4%
3.5%
3.5%
2.9%
2.0%
1.4%
0.0% 20.0% 40.0% 60.0% 80.0% 100.0%
Volontaires de la Croix Rouge /
Autre organisation communautaire/ONG
Leaders communautaires
Agent de la santé communautaire (ASC)
Amis
Chefs religieux
Membres de la famille
Toute autre personne de la communauté
Une annonce publique mégaphone
Unité de santé
Radio
Le crieur public (Griot)
Agent de santé (médecin, Infirmier, Sage…
Télévision
Sages-femmes traditionnelles/Matrones
Presse écrite/journaux
Réseaux sociaux
Guérisseurs traditionnels
Autre
Répartition des répondants selon les canaux par lesquels ils ont entendu parler du coronavirus
BASELINE ENDLINE
29
Hôtes (total: 22,5%)
IDPs (total:77,5%)
TOTAL Féminin Masculin Féminin Masculin
Radio 4,0% 3,5% 0,6% 2,0% 10,1%
Télévision 5,8% 1,4% 0,6% 0,6% 8,4%
Réseaux sociaux 2,0% 0,3% 0,6% 0,0% 2,9%
Presse écrite/journaux 1,4% 0,6% 0,3% 1,2% 3,5%
Unité de santé 3,2% 2,3% 1,7% 4,9% 12,1%
Membres de la famille 6,4% 2,6% 11,8% 7,5% 28,3%
Amis 4,9% 2,3% 14,2% 12,1% 33,5%
Agent de la santé communautaire (ASC) 7,2% 3,5% 15,9% 13,3% 39,9%
Volontaires de la Croix Rouge 11,3% 4,3% 39,6% 35,8% 91,0%
Autre organisation communautaire/ONG 10,4% 4,3% 31,5% 27,2% 73,4%
Leaders communautaires 7,5% 2,9% 21,1% 15,6% 47,1%
Chefs religieux 6,1% 2,3% 14,2% 8,7% 31,2%
Guérisseurs traditionnels 0,3% 0,3% 0,9% 0,6% 2,0%
Agent de santé (médecin, Infirmier, Sage femmes etc) 2,6% 1,2% 1,4% 3,2% 8,4%
Sages-femmes traditionnelles/Matrones 0,6% 0,6% 1,4% 0,9% 3,5%
Le crieur public (Griot) 0,3% 2,0% 1,7% 4,9% 9,0%
Une annonce publique mégaphone 4,0% 2,6% 5,2% 7,5% 19,4%
Toute autre personne de la communauté 4,9% 2,9% 8,1% 7,5% 23,4%
Autre 0,0% 0,0% 1,2% 0,3% 1,4%
30
Opinion sur le coronavirus
Lors de la Baseline, 10% des répondants ont déclaré que le coronavirus n’était pas dangereux.
Heureusement, seul 0,5% des répondants pense aujourd’hui encore la même chose. Le pourcentage
de personnes qui considèrent que le Covid-19 est très dangereux est passé de 71% à 89%.
Modes de transmission du coronavirus
Le pourcentage de personnes qui ne savent pas comment le virus est transmis a diminué de 19% à 4%.
Le pourcentage de personnes qui ont cité au moins un mode de transmission erroné (=piqûres de
moustiques, transfusion sanguine ou autre) a diminué de 21% à 12%. Les personnes qui ne connaissent
pas les modes de transmission du virus sont surtout localisées à Zamaï. Toutes les personnes
persuadées que le coronavirus se transmet par transfusion sanguine se trouvent par contre à Mémé.
Le pourcentage de personnes qui connaissent au moins un mode de transmission du Covid-19 est passé
de 60% à 84%.
- 84% de répondants croient que le Coronavirus se transmet par des gouttelettes d’éternuement
ou de la toux ;
- 57% disent que pour contracter le coronavirus, il faut toucher des objets/surfaces
contaminées ;
- 71% pensent que cela se transmet par contact avec les personnes infectées.
Etrangement, 45% des personnes interviewées pensent également que le coronavirus se transmet au
contact d’animaux contaminés. Nous n’avons pas compté cela comme un mode de transmission erroné
puisque les messages diffusés à la radio expliquent qu’il ne faut pas toucher les animaux selon l’équipe
projet sur le terrain. Cependant, il n’y a pas encore eu de cas de transmission allant des animaux vers
les humains.
71%
89%
16.50%10%10%
0.50%2.50% 0.50%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Que pensez-vous du coronavirus ?
Très dangereux Plus ou moins dangereux N'est pas dangereux Je ne sais pas
31
Symptômes de la maladie
Au niveau des symptômes du coronavirus, 21% ne les connaissaient pas lors de la Baseline. Aujourd’hui
moins de 1% méconnaissent pas les symptômes de la maladie.
Prévention du Coronavirus
Lors de l’enquête de base, 10% des répondants ne connaissaient pas les gestes barrières. Aujourd’hui
seuls 4% les ignorent. Ces personnes sont majoritairement des familles hôtes - ce qui confirme que les
sensibilisations ont surtout eu lieu dans les camps IDPs.
Le pourcentage de mauvaises réponses a également diminué (= dormir sous une moustiquaire,
éliminer l’eau stagnante, ne boire que l’eau traitée etc.). Ce sont principalement les femmes IDPs qui
continuent de donner des mauvaises réponses. Ces femmes n’ont pas donné que des réponses
erronées : elles ont indiqué que toutes ces mesures de prévention étaient valables. Cependant, même
si elles confondent les différentes maladies et comment celles-ci sont transmises, il est très positif
qu’elles aient intégré les différents messages.
21%12%
19%4%
60%
84%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
BASELINE ENDLINE
Quels sont les modes de transmission/propagation du Coronavirus que vous connaissez?
Ont cités au moins un mode de transmission erroné (transfusion sanguine,Piqûres de moustiques etc.)Ne savent pas
Bonnes réponses
45%
88%
64%
90%
16%
49%
21%
72%
11%
54%
39%
67%
6%
20%21%
0.8%1% 1%0%
20%
40%
60%
80%
100%
BASELINE ENDLINE
Symptômes du coronavirus
Fièvre Toux Essoufflement
Difficultés respiratoires Douleurs musculaires Maux de tête
Diarrhée Je ne sais pas Autre (mauvaise réponse)
32
Les répondants considèrent que le meilleur moyen de prévenir la maladie est se laver les mains
régulièrement avec du savon et de l’eau (93%) (Baseline= 75%).
93%
81%
60%
45%
27%
13%
6%
6%
4%
4%
2%
75%
39%
23%
8%
10%
15%
14%
16%
12%
10%
15%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Laver les mains régulièrement avec du savon et de l’eau
Couvrir la bouche et le nez lorsque vous toussez ou…
Éviter tout contact étroit avec toute personne qui a de…
Laver les mains régulièrement avec de gel…
Éviter tout contact direct non protégé avec les animaux…
Faire bien cuire la viande et les œufs.
Éliminer de l'eau stagnante
Autre (cache-nez)
Ne boire que de l'eau traitée
Je ne sais pas
Dormir sous la moustiquaire
Savez-vous comment faire la prévention du coronavirus ?
BASELINE ENDLINE
0.0
%
0.0
%
3.6
%
2.3
%
94
.2%
92
.3%
92
.9%
93
.8%
55
.8%
34
.6%
57
.9%
65
.6%
1.9
%
0.0
% 7.9
%
5.5
%
84
.6%
76
.9%
84
.3%
81
.3%
55
.8%
46
.2%
76
.4%
61
.7%
0.0
%
3.8
%
20
.7%
0.8
%
3.8
% 11
.5%
32
.1%
7.0
%13
.5% 23
.1%
40
.7%
30
.5%
5.8
%
7.7
%
2.1
%
0.8
%
F É M I N I N M A S C U L I N F É M I N I N M A S C U L I N
H O T E I D P S
P R EVENT ION C O VID
Dormir sous la moustiquaire
Laver les mains régulièrement avec du savon et de l’eau
Laver les mains régulièrement avec de gel hydroalcoolique
Ne boire que de l'eau traitée
Couvrir la bouche et le nez lorsque vous toussez ou éternuez
Éviter tout contact étroit avec toute personne qui a de la fièvre et de la toux
Éliminer de l'eau stagnante
33
❖ ATTITUDES ET PRATIQUES
Mesures prises en famille pour prévenir la maladie
Afin de voir si les connaissances étaient mises en pratique, nous avons demandé quelles mesures ils
avaient pris en famille pour se protéger du coronavirus ces derniers jours. Les réponses sont
extrêmement similaires à celles de la question précédente ce qui montre que leurs connaissances sont
mises en pratique.
Ainsi, en moyenne 94% des enquêtés disent se laver les mains régulièrement avec du savon et de
l’eau ; 72% se couvrent la bouche et le nez en toussant ou en éternuant ; 65% évitent tout contact avec
toute personne qui a de la fièvre ou de la toux ; 41% gardent de la distance avec toute personne
étrangère.
Encore une fois, une grande partie des femmes IDPs appliquent absolument tout (mesures de
prévention du coronavirus + éliminer l’eau stagnante, bien faire cuire la viande et les œufs, dormir
sous une moustiquaire).
Appui en savon de la Croix-Rouge
91% de la population affirme avoir reçu du savon de la Croix-Rouge. Les familles hôtes semblent avoir
reçu moins de savon que les IDPs.
94%
72%
61%
42%
41%
24%
12%
5%
4%
4%
80%
34%
20%
7%
31%
11%
14%
11%
5%
16%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Se laver les mains régulièrement avec du savon et de…
Couvrir la bouche et le nez en toussant ou en éternuant
Évitez tout contact étroit avec toute personne qui a de…
Se laver les mains régulièrement avec un gel pour les…
Je garde au moins un mètre de distance avec toutes les…
Évitez tout contact direct non protégé avec les animaux…
Faites bien cuire la viande et les œufs
Élimine l'eau stagnante
Je ne sais pas
Autres (cache-nez)
Quels types de mesures avez-vous prises, vous ou votre famille, pour prévenir le coronavirus ces derniers jours ?
BASELINE ENDLINE
34
Présence de dispositifs de lavage de mains dans la communauté
S’agissant des dispositifs de lavage de mains, 78% de la population enquêtée affirment qu’il y a au
moins un dispositif de lavage des mains dans la communauté (tandis que 20% déclarent qu’il n’y a pas
de dispositif présent et 2% disent ne pas savoir).
Le projet a distribué 200 dispositifs de lavage des mains. Proportionnellement, il semble y avoir moins
de dispositifs de lavage de main installés dans la communauté hôte que dans les camps IDPs.
Possibilité d’infection au Covid-19 sans présentation des symptômes
59% des répondants considèrent qu’une personne peut être infectée du coronavirus et ne pas
présenter de symptômes de la maladie, mais 18% pensent que les symptômes sont obligatoirement
présents et 23% ne savent pas. Ainsi, il semblerait que l’accent n’ait pas été assez mis sur le fait que
de nombreuses personnes sont asymptomatiques.
Ce sont surtout les IDPs qui sont mal informés à ce sujet.
0.3
%
5.8
% 9.0
%
1.4
% 6.4
%
32
.7%
0.3
% 3.2
%
4.0
%
0.0
% 4.6
%
32
.4%
J E N E S A I S P A S N O N O U I J E N E S A I S P A S N O N O U I
H Ô T E I D P S
P R E S E N C E D I S P O S I T I F L A V A G E D E M A I N S D A N S L A C O M M U N A U T E
Féminin Masculin
59%18%
23%
Est-ce qu'une personne peut être infectée du Covid-19 sans présenter de symptômes ?
Oui Non Je ne sais pas
35
Importance de prendre des mesures pour empêcher la propagation en communauté
Le pourcentage de personnes qui estiment important de prendre des mesures barrières pour
empêcher la propagation de la maladie en communauté a augmenté de 20%.
Il reste toutefois 4% qui jugent que ce n’est pas important et 4% qui ne savent pas. Ceux qui ne voient
pas l’importance des mesures barrières sont principalement des hommes.
Réaction à la survenance d’un cas
Le pourcentage de personnes qui vont appeler le 1510 est passé de 8% à 40%. Quant au pourcentage
de personnes qui vont s’assurer que la personne reste en isolement, celui-ci a augmenté de 23%.
90% disent qu’ils vont se référer à l’hôpital ou au dispensaire.
Le pourcentage de personne qui font appel à un guérisseur traditionnel, font des décoctions à base de
plantes médicinales ou achètent des médicaments au marché a fortement diminué ce qui indique que
les populations cibles sont mieux au courant de la maladie et de ses risques de contamination.
72%
92%
11%4%
17%
4%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Importance des mesures barrières
OUI NON NE SAIS PAS
36
Connaissance d’un numéro vert pour l’assistance psychologique
60% des répondants ont dit connaître un numéro de téléphone gratuit qui permet de recevoir une
assistance psychologique. Cependant, seuls 84% d’entre eux ont réussi à nommer le « 1511 » lorsqu’on
leur a demandé quel était le numéro.
Ainsi, 51% des personnes interviewées à Mémé et Zamaï sont au courant de ce numéro. Il y a une
répartition égale entre les hommes/femmes et hôtes/IDPs.
Par contre, parmi les personnes qui connaissaient ce numéro, 75% sont situées à Mémé (133/177) et
25% (44/177) à Zamaï. Ceci pourrait être expliqué par le fait qu’il y a plus de volontaires CRC ainsi que
de volontaires communautaires à Mémé5 (10 volontaires CRC + 12 volontaires communautaires à
Mémé contre 6 volontaires CRC + 8 volontaires communautaires à Zamaï). Les volontaires portaient
des t-shirts avec le numéro 1511.
Période d’incubation du Covid-19
Concernant la période d’incubation du virus qui est de 14 jours, 20% connaissait cette période
d’incubation lors de la Baseline contre 71% aujourd’hui.
5 Les populations sont relativement similaires entre les deux zones mais il y a beaucoup plus d’IDPs à Mémé (1590 ménages déplacés) qu’à Zamaï (380 déplacés).
90%
40%
24%
20%
8%
5%
4%
3%
2%
1%
65%
8%
1%
10%
16%
21%
21%
17%
1%
21%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Je vais à l'hôpital / au dispensaire
Je vais appeler le 1510
Je vais m’assurer qu’il reste en isolement le temps que …
Je recherche un parent plus expérimenté pour me…
Je vais chez l'infirmière du quartier
Je vais acheter des médicaments au marché
Je vais juste prier pour lui
Je vais faire des décoctions à base de plante médicinale
Autre
Je vais chercher le guérisseur traditionnel
Conduite lorsqu’un proche présente des symptômes du Coronavirus
BASELINE ENDLINE
37
Mode de salutation actuelle
Lors de la Baseline, 84% des personnes interviewées persistaient à serrer la main et à faire des
accolades pour saluer des personnes hors de leur ménage. Ceci étant une pratique extrêmement
dangereuse au regard du Covid-19, l’accent a été mis sur la nécessité de stopper tout contact direct
avec des personnes extérieures au foyer et de privilégier des modes de salutation où l’on ne se touche
pas.
Aujourd’hui seul 1% des personnes interviewées continue de serrer la main (uniquement des hommes)
et 2% maintiennent les accolades (uniquement des femmes).
20%
71%
80%
29%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Connaissez-vous la période d’incubation du Covid-19 ?
Oui (= ceux qui ont répondu 14 jours) Non (= ceux qui ont répondu autre chose)
38
NB : Cette question est à choix multiples.
Dans une question séparée, 87% des personnes interviewées ont expliqué avoir changé leurs pratiques
de salutation depuis l’arrivée du Covid-19. Ceci confirme les résultats ci-dessus.
L’enquêté comme personne à risque de contracter le virus
Il y a une amélioration quant à la perception du risque de contracter le virus : aujourd’hui 55% des
personnes se considèrent comme étant à risque de contracter le virus. Cependant, 19% ne savent pas
et 26% ne pensent pas être à risque. Or, tout le monde peut contracter le coronavirus. Ainsi, il est
nécessaire de mettre l’accent sur le fait que personne n’est à l’abri du virus.
75%
63%
59%
42%
2%
1%
1%
66%
13%
35%
16%
18%
68%
0%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
En saluant verbalement
Avec le coude
En faisant un geste de la main
En s’inclinant
En faisant des accolades
En leur serrant la main
Pas de réponse
Pratiques de salutation
BASELINE ENDLINE
39
Il y a un taux plus élevé des femmes qui ont répondu « non » ou « je ne sais pas ». Le taux est également
légèrement plus élevé parmi les populations hôtes. De surcroît, il y a une moins bonne connaissance à
Zamaï qu’à Mémé.
Hôtes IDPs
Total
général
Je ne sais pas Non Oui Je ne sais pas Non Oui
Féminin 2,6% 8,1% 4,3% 10,1% 9,0% 21,4% 55,5%
Masculin 0,6% 2,6% 4,3% 5,5% 6,4% 25,1% 44,5%
Total
général 3,2% 10,7% 8,7% 15,6% 15,3% 46,5% 100,0%
45%
55%
38%
26%
17% 19%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Vous considérez-vous comme une personne à risque de contracter le coronavirus ?
Oui Non Je ne sais pas
40
❖ RUMEURS ET CROYANCES
Groupe spécifique responsable de la propagation de la maladie
Le pourcentage des personnes ne pensant pas qu’un groupe spécifique est responsable de répandre
le coronavirus est passé de 86% à 92%.
Il n’y a pas de différence significative entre hommes/femmes, IDPs/hôtes ou Mémé/Zamaï.
2.6
%
8.1
%
4.3
%
10
.1%
9.0
%
21
.4%
0.6
% 2.6
% 4.3
%
5.5
%
6.4
%
25
.1%
J E N E S A I S P A S
N O N O U I J E N E S A I S P A S
N O N O U I
H Ô T E I D P S
V O U S C O N S I D E R E Z - V O U S C O M M E P E R S O N N E À R I S Q U E D E C O N T R A C T E R L E C O V I D
Féminin Masculin
1% 1%
86%92%
13%7%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
BASELINE ENDLINE
Pensez-vous qu'un groupe spécifique est responsable de répandre le Covid-19 dans votre communauté?
OUI NON JE NE SAIS PAS
41
Trois personnes, toutes des IDPs de Zamaï, ont répondu « oui ». Deux d’entre elles ont affirmés : « les
étrangers » et une personne a répondu : « Nos enfants qui sortent de Yaoundé, les blancs qui viennent
ici ».
A la question de savoir s’il existait des rumeurs dans la communauté, les répondants ont expliqué
qu’effectivement il y avait certaines rumeurs qui circulaient selon lesquelles c’était une maladie de
blancs ou de riches, mais qu’ils n’y croyaient pas eux-mêmes. Lors de la Baseline, 25% ont déclaré que
les rumeurs répandaient que c’était une maladie de blancs ou de riches. Au moment de la Endline, 16%
ont fait part de ces rumeurs.
Baseline Endline
Maladie de blancs 15% 9%
Maladie de riches / «vieux riches» 10% 7%
N’existe pas ici 7% 2%
Maladie inventée 4% 3%
Maladie très dangereuse/contagieuse 0% 29%
Durant la Endline, 29% des personnes interviewées ont indiqué que le coronavirus était « dangereux »
/ « très contagieux » (question ouverte). Il n’y avait aucune réponse allant dans ce sens lors de la
Baseline.
Voici quelques exemples : « C’est une mauvaise maladie qui empêche toutes les activités dans le
monde » ; « Avant les gens pensaient que ça n’existait pas, mais maintenant beaucoup savent que la
maladie existe » ; « Maladie réelle et très dangereuse » « Je suis très inquiète car on dit que cette
maladie tue plus que le choléra ». Une autre personne dit : « plus que le Sida ».
V. CONCLUSIONS
Dans l’ensemble, les résultats de la Endline montrent une nette amélioration par rapport aux données
de la Baseline. La grande majorité des objectifs fixés par le projet pour l’année 2020 ont été atteints
(voir tableau de suivi des indicateurs – ITT).
Satisfaction des bénéficiaires : Les ménages enquêtés estiment que leurs conditions de vie ont été
améliorées grâce à l’aide reçue et que celle-ci a répondu à leurs besoins prioritaires. 95% des
bénéficiaires se disent très satisfaits/satisfaits des actions menées par la CRC dans leurs communautés.
Les critères de sélections des bénéficiaires sont maintenant connus par plus des trois-quarts de la
population cible.
Eau, hygiène et assainissement (WASH) : L’enquête Endline montre une nette progression des
conditions d’hygiène des populations cibles se sont nettement améliorées. Les ménages ont acquis de
meilleures connaissances en termes d’hygiène grâce aux actions de sensibilisation menées par les
volontaires et ils ont à présent accès au matériel nécessaire (jerrycan, savon, kits menstruels etc.) afin
de mettre leurs connaissances en pratique. De plus, le projet a amélioré les infrastructures WASH sur
42
place au niveau des points d’eau et des latrines. Le taux de maladies diarrhéiques a fortement diminué
selon les populations.
En revanche, le projet n’a pas réussi à faire baisser le taux de malaria malgré les moustiquaires
distribuées. De surcroît, le nombre de latrines qui sont pleines et/ou délabrées reste encore très élevé.
Coronavirus: Le projet a clairement amélioré les connaissances et les pratiques autour du coronavirus,
mais il y a également eu une mobilisation nationale pour diffuser des messages de sensibilisation donc
tous ces résultats positifs ne peuvent pas être uniquement attribués au projet. Toutefois, il est évident
que le projet a contribué à combler certaines informations lacunaires et à combatte les fausses idées
reçues et les rumeurs qui circulaient en juillet 2020. 91% des personnes interviewées ont expliqué
avoir reçu des informations sur le coronavirus de la part des volontaires de la Croix-Rouge. Les
personnes interviewées ont ce jour une bien meilleure compréhension des mesures barrières à
respecter, des symptômes, des modes de transmission et de la conduite à tenir en cas de symptômes.
De manière générale, il n’y a pas de différences majeures entre les hommes et les femmes ce qui
montre que le projet a touché la population dans son ensemble. Par contre, les résultats montrent que
les populations déplacées ont souvent plus bénéficié des activités du projet que les populations hôtes,
mais ceci est logique puisque les critères de vulnérabilités établis dans le cadre du projet ont surtout
permis de cibler des familles déplacées.
Il y a une également une différence en termes de connaissances et de bonnes pratiques mesurées
entre les populations de Mémé et de Zamaï – les résultats sont souvent légèrement meilleurs à Mémé.
43
VI. ANNEXES
VII. ANNEXE – questionnaire enquête Endline
QUESTIONNAIRE ENQUETE DES MENAGES
Introduction (Commencer à parler au chef de ménage ou à son représentant âgé de 18 ans au
moins ou plus et résident depuis au moins 6 mois dans le ménage).
Bonjour, nous sommes de la Croix Rouge. Nous avons fait certaines activités dans cette localité et nous aimerions avoir votre avis sur les actions menées par la Croix Rouge. Ces renseignements vont nous aider à évaluer vos connaissances, attitudes et pratiques sur plusieurs aspects liés à la santé, l’hygiène et le Coronavirus et à améliorer nos actions. Tous les renseignements que nous allons recueillir vont rester strictement confidentiels et vos réponses ne seront jamais identifiées. En outre, vous n'êtes pas obligé de répondre aux questions pour lesquelles vous n’avez pas de réponse et vous pouvez vous retirer de l'entretien à tout moment. Consentement du Répondant :
Acceptez-vous de nous accorder un peu de temps pour répondre à nos questions ?
1. Oui ➔ Consentement 2. Non ➔ Si non pourquoi ? (Enquêteur notez la raison et en parler avec le superviseur puis
faire une substitution de ce ménage) (Fin de l’enquête pour ce Ménage). Informations Générales
Date de collecte des données……………………………………………………….
Noms des volontaires…………………………………………………………………………………
Nom du superviseur………………………………………………………………………………….
Département : (sélectionner une option) ©
MAYO-TSANAGA
MAYO-SAVA
Localité : (sélectionner une option)
ZAMAI
MEME
Heure de début de l’entretien………………………………………Heure de fin de l’entretien
Coordonnés GPS----------------------------------------------
Données démographiques
Identité du chef de ménage ©
ENQUETE DE FIN DE PROJET – QUESTIONNAIRE ENDLINE IDPs EXTREME NORD
44
Sexe : Masculin Féminin
Statut : (sélectionner une option) ©
Hôte
Déplacé interne
Retourné
Langue principale parlée :
Fufulde
Mafa
Kanuri
Arabe Choa
Mandara
Autre (préciser)
Age du répondant …………….. ©
Q1. Connaissez-vous la Croix Rouge Camerounaise ? (une seule réponse possible) © Oui Non Pas de réponse
PARTIE 1 : EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT
SECTION 1.A : EAU ET HYGIENE
Q2. Quelles est la maladie la plus fréquente ? (1 seule réponse possible !) © Diarrhée Paludisme Infection des voies respiratoires Blessure due à un accident/à des violences Maux de tête Autre
Q3. A quel moment vous lavez-vous les mains ? (plusieures réponses possibles – ne pas citer les réponses ! C’est une question ouverte) Avant de faire à manger Avant de manger Après manger Avant de changer les enfants
45
Après avoir été aux toilettes Autre Si autre, préciser Q4. Comment vous lavez-vous les mains ? (1 seule réponse possible – ne pas lire les options). Eau uniquement Eau et savon Eau et cendre Autre Si autre, préciser
Q5. Quelle source d'approvisionnement en eau utilisez-vous? (plusieures réponses possibles) © Forage Puits couvert Puits à ciel ouvert Cours d'eau ou lac Autre (préciser) Q6. A quelle distance se situe le point d'eau que vous fréquentez? (1 seule réponse possible) © Moins de 500 m 1 Km Plus de 1 Km Q7. Traitez-vous habituellement l'eau avant de la boire ? (1 seule réponse possible) © Oui Non Q8. Comment traitez-vous l'eau avant de la boire? (plusieures réponses possibles) © Aquatab Chlore Filtre Ebullition Autre Autres (Préciser) Q9. Quel récipient utilisez-vous pour transporter l'eau du point de collecte a chez vous ? (1 seule réponse possible) © Récipient à cou étroit Récipient ouvert Autre
46
Q10. Quel récipient utilisez-vous pour conserver l'eau à boire chez vous ? (1 seule réponse possible) © Seau couvert Jerrycan Bouteilles Récipient ouvert Autre Q11. Utilisez-vous le même récipient pour conserver l'eau à boire et l'eau pour vos autres besoins (faire le linge, la cuisine etc.) ? (1 seule réponse possible) Oui Non OBSERVATIONS DES VOLONTAIRES = NE PAS POSER LA QUESTION, MAIS DEMANDEZ A VOIR LE(S) RECIPIENT(S) ET JUGER VOUS-MÊME. (= GENEVIEVE DEVRA DEFINIR LORS DE LA FORMATION AVEC LES VOLONTAIRES CE QU’EST UN RECIPIENT PROPRE) Observation 1. Est-ce que le récipient pour transporter l’eau est propre ? Oui Non Observation 2. Est-ce que le récipient pour conserver l’eau est propre ? Oui Non Le ménage utilise le même récipient pour transporter l’eau et conserver l’eau Observation 3. Est-ce que le récipient pour conserver l’eau a un couvercle ? Oui Non
SECTION 1.B : LATRINES Q. 12 Où faites-vous vos besoins à l'heure actuelle ? (1 seule réponse possible) © Latrines Champ de défécation Air libre autre que champ de défécation Sac plastique Autre Q.13 S’il y a enfant de moins de 5 ans dans le ménage : la dernière fois que l'enfant a fait des selles où est-ce que ses excréments ont été jetés ? (1 seule réponse possible) © Latrines/toilettes Dans la nature Dans un cours d'eau Ils ont été enterrés/couverts
47
Je ne sais pas Q.14 Où se trouvent la latrine la plus proche ? (1 seule réponse possible) © A moins de 500 m A 1 Km A plus d'1 Km Pas de latrines accessibles Q.15 Etat des latrines ? (plusieurs réponses possibles) © Bon état Sales Pleines Superstructure abîmée Q.16 Station de lavage des mains à côte des latrines? (1 seule réponse possible) © Oui Non Q.17 Comment vous débarrassez-vous de vos ordures ménagères? © Dans un trou Dans un trou/décharge en dehors du camps/zone Je les brûle Je les enterre Autres
PARTIE 2 : KITS NFI ET ASSISTANCE CASH Q.18 Avez-vous reçu un soutien de la CR ? (1 seule réponse possible) Oui Non Q.19 Si oui, qu’avez-vous reçu ? (ne pas lire les réponses, selon ce que la personne répond, rentrez la bonne réponse. Plusieures réponses possibles)
a. Kit hygiénique (jerrycan, saut, savon etc.) b. Kit menstruel (serviette hygiénique etc.) c. Kit NFI (nattes, couvertures, moustiquaires, savons, jerricans) d. Argent/Cash/mobile money e. Aide pour l’agriculture f. Aide pour le bétail g. Autre h. Si autre, préciser
48
Q.20 Considérez-vous que l’aide reçue a répondu à vos besoins prioritaires ? (1 seule réponse possible)
a. Oui b. Non c. Je ne sais pas
Q.21 Est-ce que vos conditions de vie ont été améliorées grâce à cette aide ? (1 seule réponse possible)
a. La personne a répondu qu’elle n’avait pas reçu d’aide la part de la Croix Rouge b. Oui c. Non d. Je ne sais pas
Q.22 Savez-vous quels étaient les critères de sélection pour recevoir cette aide ? (ne pas lire les réponses, selon ce que la personne répond, rentrez la bonne réponse) ©
a. Je ne sais pas
b. Ménages dépendants de la solidarité communautaire pour satisfaire leurs besoins
alimentaires
c. Les ménages de grande taille avec un nombre élevé de personnes vulnérables (petits enfants, vieillard, femmes enceintes/ allaitantes et personnes présentant un handicap) qui ne disposent pas de la nourriture suffisante
d. Femme chef de ménage avec enfants à sa charge
e. Autre Si autre, précisez Q.23 Etes-vous satisfait de ces critères de sélection? (1 seule réponse possible)
a. La personne a répondu qu’elle ne connaissait pas les critères de sélection b. Oui c. Non
PARTIE 3 : CORONAVIRUS
Section 3A : Connaissance Coronavirus
Nous allons maintenant parler du Coronavirus. Ceci est la dernière partie de cet entretien.
Q24. Que savez-vous du coronavirus ? (Une seule réponse possible. Ne pas lire les réponses) ©
1. Je ne sais rien 2. C'est une maladie 3. C'est un programme gouvernemental 4. C'est une campagne Télévision / radio 5. Autre: _______________________________
Si Autre, préciser
49
Q25. Qu'avez-vous entendu dire sur la maladie à Coronavirus ? (Une ou plusieurs options
possibles) ©
a. Prévention b. Symptômes c. Modes de transmission d. Quoi faire si j'ai des symptômes e. Autre: ____________
Si Autre, préciser
Q26. De qui / où par quelle source avez-vous entendu parler de la maladie ? (Une ou
plusieurs options possibles) ©
a. Radio b. Télévision c. Réseaux sociaux d. Presse écrite/journaux e. Unité de santé f. Membres de la famille g. Amis h. Agent de la santé communautaire (ASC) i. Volontaires de la Croix Rouge / j. Autre organisation communautaire/ONG k. Leaders communautaires l. Chefs religieux m. Guérisseurs traditionnels n. Agent de santé (médecin, Infirmier, Sage femmes etc) o. Sages-femmes traditionnelles/Matrones p. Le crieur public (Griot) q. Une annonce publique mégaphone r. Toute autre personne de la communauté s. Autre________________________ Si Autre, préciser
Q27. Que pensez-vous du coronavirus ? (Une seule réponse possible) ©
1. Très dangereux 2. Plus ou moins dangereux 3. N'est pas dangereux 4. Autre: ______________________ Si Autre, préciser
Q28. Quels sont les modes de transmission/propagation du Coronavirus que vous
connaissez (une ou plusieurs options possibles) [Ne pas lire les réponses] ©
a. Transfusion sanguine b. Gouttelettes d'éternuement/Toux c. Contact direct avec des personnes infectées. d. Toucher des objets / surfaces contaminés e. Contact sexuel
50
f. Contact avec des animaux contaminés g. Piqûres de moustiques h. Je ne sais pas i. Autre: _______________
Si Autre, préciser …………………………
Q29. Quels sont les symptômes de la maladie à coronavirus que vous connaissez ? (une ou
plusieurs options possibles) [Ne pas lire les réponses] ©
a. Fièvre, b. Toux, c. Essoufflement d. Difficultés respiratoires. e. Douleurs musculaires, f. Maux de tête g. Diarrhée. h. Je ne sais pas i. Autre : _______________ Si Autre, préciser …………………………
Q30. Savez-vous comment faire la prévention du coronavirus ? (une ou plusieurs options
possibles) [Ne pas lire les réponses] ©
a. Dormir sous la moustiquaire b. Laver les mains régulièrement avec du savon et de l’eau ; c. Laver les mains régulièrement avec de gel hydroalcoolique ; d. Ne boire que de l'eau traitée e. Couvrir la bouche et le nez lorsque vous toussez ou éternuez ; f. Éviter tout contact étroit avec toute personne qui a de la fièvre et de la toux ; g. Éliminer de l'eau stagnante h. Faire bien cuire la viande et les œufs. i. Éviter tout contact direct non protégé avec les animaux vivants et les surfaces en contact
avec les animaux. j. Je ne sais pas k. Autre : ________________________ Si Autre, préciser
Section 3B : Attitudes et pratiques Coronavirus
Q31. Quels types de mesures avez-vous prises, vous ou votre famille, pour prévenir le coronavirus ces derniers jours ? (une ou plusieurs options possibles) [Ne pas lire les réponses]
©
a. Se laver les mains régulièrement avec du savon et de l'eau
b. Se laver les mains régulièrement avec un gel pour les mains à base d'alcool
c. Couvrir la bouche et le nez en toussant ou en éternuant d. Évitez tout contact étroit avec toute personne qui a de la fièvre et de la toux
51
e. Élimine l'eau stagnante f. Je garde au moins un mètre de distance avec toutes les personnes qui ne vivent pas sous le
même toit que moi g. Faites bien cuire la viande et les œufs h. Évitez tout contact direct non protégé avec les animaux vivants et les surfaces en contact
avec les animaux. i. Je ne sais pas j. Autres Si Autre, préciser
Q32. Est-ce que vous/votre ménage avez reçu du savon de la part de la Croix Rouge Camerounaise ? (une seule réponse possible)
a. Oui b. Non c. Je ne sais pas
Q33. Est-ce qu’il y a des dispositifs de lavage de main dans la communauté ? (une seule réponse possible)
a. Oui b. Non c. Je ne sais pas
Q34. Est-ce qu'une personne peut être infectée du Covid-19 sans présenter de symptômes ? (une seule réponse possible) ©
a. Oui b. Non c. Je ne sais pas
Q35. Estimez-vous important de prendre des mesures pour empêcher la propagation du nouveau coronavirus dans votre communauté ? (une seule réponse possible) ©
1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas
Q36. Comment réagirez-vous si un membre de votre famille présente des symptômes de
coronavirus ? (Une ou plusieurs options possibles) ©
a. Je recherche un parent plus expérimenté pour me conseiller b. Je vais à l'hôpital / au dispensaire c. Je vais chez l'infirmière du quartier d. Je vais acheter des médicaments au marché e. Je vais chercher le guérisseur traditionnel f. Je vais faire des décoctions à base de plante médicinale g. Je vais juste prier pour lui h. Je vais appeler le 1510 i. Je vais m’assurer qu’il reste en isolement le temps que ça passe j. Autre __________________________________ Si Autre, préciser
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Q37. Avez-vous connaissance d’un numéro de téléphone gratuit qui permet de recevoir une assistance psychologique ?
a. Oui b. Non
Q.38 Si la personne a répondu « oui », demander quel est ce numéro ? (Ne pas lire les réponses. Soit la personne répond le « 1511 », soit elle répond un autre numéro et vous rentrez « autre »). a. La personne répond le « 1511 » b. « Autre » : La personne cite un autre numéro de téléphone
Q39. Connaissez-vous la période d’incubation du Covid-19 ? (Nombre de jours) ©
Q40. Comment saluez-vous les proches actuellement ? (Une ou plusieurs options possibles) ©
1. En leur serrant la main 2. En faisant des accolades 3. En faisant un geste de la main 4. En saluant verbalement 5. En s’inclinant 6. Avec le coude 7. Pas de réponse 8. Autre Si Autre, préciser
Q41. Saluez-vous vos proches de la même manière qu’avant l’apparition du Covid-19 ? (une seule réponse possible)
a. Oui b. Non
c. Je ne sais pas Q42. Pensez-vous qu’un groupe spécifique est responsable de répandre le Covid-19 dans votre
communauté ? (une seule réponse possible) ©
a. Oui
b. Non
c. Je ne sais pas
Q43. Si oui, quel groupe en particulier ? (Question ouverte)
……………………………
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Q44. Vous Considérez-vous comme une personne à risque de contracter le coronavirus ? (une
seule réponse possible) ©
1. Oui
2. Non 3. Je ne sais pas
Q45. Commentaires de la communauté : quelles sont les principales rumeurs / croyances,
préoccupations, questions que vous entendez dans votre communauté (Question ouverte) ©
………………………………………………………………………………..
Q46. Que pensez-vous de la Croix Rouge Camerounaise et de ses actions ? (une seule réponse
possible) ©
1. Pas Satisfait
2. Satisfait
3. Très satisfait
4. Je ne sais pas
5. Pas de réponse
6. Refus
PARTIE 4: HYGIENE MENSTRUELLE – POUR LES FEMMES INTERVIEWEES UNIQUEMENT Q.47 Pour les femmes uniquement : Quels types de produits d'hygiène menstruelle utilisez-vous? © Tissus Serviettes jetables Serviettes lavables Autres Le répondant est un homme Q.48 Pour les femmes uniquement : Avez-vous reçu des produits d’hygiène menstruelle de la part de la Croix Rouge ? Oui Non Je ne sais pas
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Merci beaucoup pour votre temps. GPS : Géo localisation du ménage : ……………………………………………
GPS. Géo localisation (Coordonnées GPS du point d’enquête ‘’Ménage’’) /__/__//__/__//__/__/