rapport relatif au prix et À la qualitÉ du service …

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AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE PUBLIC D'ASSAINISSEMENT RAPPORT RELATIF de Rennes Métropole 2018

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Page 1: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

AU PRIX ET À LA QUALITÉ

DU SERVICE PUBLIC

D'ASSAINISSEMENT

RAPPORT RELATIF

de Rennes Métropole

2018

Page 2: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …
Page 3: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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2018 restera une année charnière pour l'assainissement à l'échelle de Rennes Métropole : la stratégie tarifaire se déploie maintenant sur toutes les dimensions prévues et les schémas directeurs de capacité des stations d'épuration et de gestion des boues précisent désormais la feuille de route pour les décennies à venir.

En effet, plusieurs scénarios ont été étudiés afin d'être en capacité de traiter l'ensemble des eaux usées générées par le développement de l'agglomération et de gérer les boues produites par ces stations d'épuration. Pour chaque hypothèse, l'impact sur les cours d'eau, sur l'environnement ainsi que le coût global (investissement + fonctionnement) ont été étudiés. Le scénario retenu est à la fois cohérent avec le dynamisme métropolitain et ambitieux en termes de protection du milieu, de la gestion de l'énergie et du développement de l'économie circulaire.

D'ici 2035, 5 stations d'épuration seront étendues et 2 nouvelles stations d'épurations seront créées à Bruz et au Verger. Les boues seront traitées par épandage en priorité pour les stations de faible capacité. Le co-compostage sera développé pour les stations plus importantes et l'oxydation par voie humide restera la filière des boues du système rennais. Le nouveau site de traitement et de valorisation prévu à Bruz permettra de concrétiser la vision de développement durable du schéma directeur. Outre le traitement des eaux usées de Bruz, Chavagne, Le Rheu et d'une partie de St Jacques de la Lande, ce site accueillera une unité de méthanisation qui permettra de produire du biogaz à partir de boues et de biodéchets. Les boues résiduelles seront ensuite compostées avec les déchets verts collectés sur la métropole.

Deux projets sont déjà en cours : la nouvelle station d'épuration de Langan a pu être construite en 2018 et mise en service en 2019. L'extension de celle de St Erblon a été engagée en 2018 et se terminera en 2020.

L'harmonisation tarifaire s'est poursuivie en 2018 avec d'ores et déjà une économie annuelle de 46 € pour les foyers qui précédemment payaient le plus cher. La catégorisation des abonnés et la gratuité des 10 premiers m3 ont été déployées au cours de l'année sur l'intégralité des communes restantes. Enfin, les chèques Eau pour les bénéficiaires de la CMU-C ont pu être mis en œuvre pour la première fois.

La compétence assainissement de Rennes métropole s'inscrit donc pleinement dans une perspective de développement durable: accompagnement du développement de l'agglomération, préservation des milieux aquatiques, développement des énergies renouvelables et de l'économie circulaire et mise en œuvre de solidarités tant locales qu'internationales.

Bonne lecture,

ÉDITO

Pascal HERVÉVice-Président délégué

à l’eau, à l’assainissement et à la voirie

Page 4: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Page 5: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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SOMMAIRE

CHIFFRES CLEFS & FAITS MARQUANTS 2018

1. PRÉSENTATION DE LA RÉGIE

Présentation générale

Gouvernance et instances associées

La recherche de l'efficience du service public de l'assainissement

La préservation de l'environnement

L'accompagnement du développement urbain

La mise en œuvre de la réappropriation du service public

Assurer la cohérence territoriale technique et tarifaire

Organisation des services

Focus sur l'équipe d'agents contrôleurs des installations privatives d'assainissement

Bilan de la démarche Qualité, Sécurité et Environnement

Évaluation du service auprès des usagers

Actions de communication

Contribuer à la solidarité internationale et locale

Recherche et innovations

2. LE SERVICE PUBLIC D'ASSAINISSEMENT COLLECTIF

Présentation du réseau et des ouvrages d'assainissement collectif

La collecte et le transport des effluents

L'épuration des eaux usées

Traitement et valorisation des boues d'épuration

3. LE SERVICE PUBLIC D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Contrôles des installations d'assainissement non collectif

Indices pour l'assainissement non collectif

4. BILAN FINANCIER

Comptes administratifs

Redevance d'assainissement et tarifs divers

5. INDICATEURS RÉGLEMENTAIRES

6 > 7

8 > 43

44 > 55

56 > 57

58 > 63

64 > 67

Page 6: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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CHIFFRES CLEFS

454 931 habitants usagers du service répartis dans 43 communes

26millions de m3

d'eaux usées traités

171 789 abonnés à l'assainissement

collectif

6 720Tonnes de boues

produites

162 €pour 120 m3 soit 1,35 € par m3

(hors redevance AELB)

Tarif cible

9 454abonnés au Service Public

d'Assainissement Non Collectif

137agents travaillent pour la régie

de l'assainissement

1 504 kmde réseau

(unitaire ou séparatif) + 121 km de refoulement

25stations de traitement

des eaux usées

Page 7: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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FAITS MARQUANTS

2018

Reprise en régie directe de ChantepieDepuis le 1er janvier 2018, le service d'assainisse-ment de Chantepie est exploité en régie directe. Ce service comprend 45 km de réseau et 7 postes de refoulement pour 10 500 habitants. Il était au-paravant exploité par Véolia dans le cadre d'une délégation de service public.

STEU de Saint-ErblonLes travaux d'extension de la station d'épuration de St Erblon ont démarré en septembre 2018. Leur achèvement est prévu pour avril 2020.

Reprise en régie avec prestation de la commune d'AcignéCette commune était auparavant exploitée via une délégation de service public. Depuis le 1er janvier 2018, elle a intégré la régie.

4 incidents techniques importants ont eu lieu sur le périmètre de la régie en 2018Panne générale du poste des Logettes à Chante-pie, débordement du bassin d'aération à Pacé, multiples pannes sur les traitements anti-hy-drogène sulfuré sur le système de St Erblon et bouchage à Gévezé ayant entrainé une mortalité piscicole sur 4 km.

Les schémas directeurs STEP et Boues se sont achevés fin 2018Un programme de travaux a été arrêté afin d'ac-cueillir les nouvelles populations en respectant la qualité des rivières et avec une gestion fiable des boues. Ce programme s'étend jusqu'à l'ho-rizon 2035 et comprend une projection jusqu'à 2050.

La compétence GEMAPI a été transférée à Rennes Métropole au 1er janvier 2018C'est la régie d'assainissement qui a été chargée de l'entretien des ouvrages électromécaniques de gestion des crues.

En 2018, le dispositif des chèques-Eau, commun à Rennes Métropole et à la Collectivité Eau du Bassin Rennais est entré en application de manière globaleAprès l'envoi de Chèque-Eau de manière auto-matique et dématérialisée fin 2017, sur les fac-tures d'eau et d'assainissement et les décomptes de charges des bailleurs sociaux, les premiers chèques-Eau papier ont été envoyés. Ce sont donc environ 15 000 bénéficiaires de la CMUC qui étaient ainsi visés. L'ensemble du dispositif s'est déployé sur l'année avec application d'une multi-tude de modalités d'obtention de l'aide.

Page 8: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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DE LA RÉGIE

PRÉSENTATION

Partie 01

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

HistoriqueLa loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles a créé un nouveau statut pour les métropoles. Rennes Métropole a accédé à ce sta-tut et, de ce fait, exerce de plein droit la compé-tence assainissement depuis le 1er janvier 2015. Rennes Métropole a ainsi pris le relais des 33 col-lectivités qui s’en chargeaient auparavant.

A la prise de compétence, Rennes Métropole a défini et mis en place l'organisation nécessaire afin d'assurer la gestion de l'assainissement sur le territoire métropolitain.

La Direction de l'assainissement de Rennes Mé-tropole assure ainsi les principales missions sui-vantes :

• Exploitation et entretien des installations en régie,• Pilotage et suivi des contrats de Délégation de Service Public,• Contrôle et surveillance des installations col-lectives et individuelles,• Gestion du patrimoine,• Contrôle des performances.

La Direction des Infrastructures de Rennes Mé-tropole, quant à elle, assure la conduite des in-vestissements et la réalisation des opérations structurantes.

Les modes de gestionLes modes de gestion adoptés par les collectivi-tés précédemment compétentes sont de deux natures : gestion par délégation de service public ou gestion en régie.

Rennes Métropole s'est structurée pour assurer la continuité du service public et optimiser les modes de gestion.

En 2018, les modes de gestion sont les suivants :

• Régie directe pour 5 communes,• Régie avec prestation globale pour 24 com-munes,• Délégation de Service Public par Affermage pour 14 communes.

Les missions du Service Public d'Assainissement Non Collectif sont quant à elles assurées en régie directe par Rennes Métropole sur l'ensemble de son territoire.

Par ailleurs, le Conseil de Rennes Métropole a dé-cidé de retenir le principe d'un mode de gestion en régie, soit directe, soit avec marchés de pres-tation, à la suite de tous les contrats de déléga-tion de service public arrivés à leur terme.

Partie 01 Présentation de la régie

Page 9: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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MODES DE GESTION

EXPLOITANTS EAUX USÉES

2018

ACIGNE

BECHEREL

BETTON

RENNES

LE RHEU

ROMILLE

BOURGBARRE

BRECE

BRUZ

CESSON-SEVIGNE

CHANTEPIE

LA CHAPELLECHAUSSEE

LANGAN

MINIAC-SOUS-

BECHEREL

LA CHAPELLEDES

FOUGERETZ

LA CHAPELLETHOUARAULT

CHARTRES-DE-BRETAGNE

CHAVAGNE

CHEVAIGNE

CINTRE

SAINT-GREGOIRE

CLAYES

CORPS-NUDS

GEVEZE

L'HERMITAGE

LAILLE

MONTGERMONT

MORDELLES

NOUVOITOU

NOYAL-CHATILLON-SUR-SEICHE

ORGERES

PACE

ST JACQUESDE LA LANDE

PARTHENAY-DE-BRETAGNE

SAINT-ARMEL

SAINT-ERBLON

SAINT-GILLES

SAINT-SULPICE-LA-FORET

THORIGNEFOUILLARD

LE VERGER

VERN-SUR-SEICHE

VEZIN-LE-COQUET

PONTPEAN

Edité par : Réalisé par : Sources :

© Rennes Métropole -

Rennes Metropole - 2018Exploitants eaux usées - Modes de gestion

Rennes Métropole - Régie SAUR - D.S.P.SAUR - contrat prestation

VEOLIA - D.S.P.VEOLIA - contrat prestation

D.A.

R.M.T.R.

Novembre 2019 - Version : 1.0

D.A.

0 1 800900

Mètres

1:150 000Echelle :

ACIGNE

BECHEREL

BETTON

RENNES

LE RHEU

ROMILLE

BOURGBARRE

BRECE

BRUZ

CESSON-SEVIGNE

CHANTEPIE

LA CHAPELLECHAUSSEE

LANGAN

MINIAC-SOUS-

BECHEREL

LA CHAPELLEDES

FOUGERETZ

LA CHAPELLETHOUARAULT

CHARTRES-DE-BRETAGNE

CHAVAGNE

CHEVAIGNE

CINTRE

SAINT-GREGOIRE

CLAYES

CORPS-NUDS

GEVEZE

L'HERMITAGE

LAILLE

MONTGERMONT

MORDELLES

NOUVOITOU

NOYAL-CHATILLON-SUR-SEICHE

ORGERES

PACE

ST JACQUESDE LA LANDE

PARTHENAY-DE-BRETAGNE

SAINT-ARMEL

SAINT-ERBLON

SAINT-GILLES

SAINT-SULPICE-LA-FORET

THORIGNEFOUILLARD

LE VERGER

VERN-SUR-SEICHE

VEZIN-LE-COQUET

PONTPEAN

Edité par : Réalisé par : Sources :

© Rennes Métropole -

Rennes Metropole - 2018Exploitants eaux usées - Modes de gestion

Rennes Métropole - Régie SAUR - D.S.P.SAUR - contrat prestation

VEOLIA - D.S.P.VEOLIA - contrat prestation

D.A.

R.M.T.R.

Novembre 2019 - Version : 1.0

D.A.

0 1 800900

Mètres

1:150 000Echelle :

Page 10: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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STEP

BASSINS DE COLLECTE

Rennes Métropole

Partie 01 Présentation de la régie

STEU Rennes- Beaurade

STEU LeRheu

STEU St Jacquesde la Lande

STEU Bruz- LesChamps Geon

STEUChavagne

STEU Mordelles- Les Perrières

STEU Cintré- La Landed'Aviette STEU L'Hermitage

/ ChapelleThourault

STEU Pacé -Pont de Pacé

STEU StGilles

STEUClayes

STEU LaMézière

STEULangan

STEURomillé

STEU LaChapelleChaussée

STEU Bécherel- Le Prieuré

STEU Betton -La Noë Huet

STEU StSulpicela Forêt

STEU Cesson-Sévigné- Chemin de Bray

STEU Thorigné -La Marquerais

STEU StErblon

STEU Laillé- Le Cleux

STEUBrécé-Servon- Les Iles

STEU LeVerger

STEUDomloup

ACIGNE

BECHEREL

BETTON

RENNESLE RHEU

ROMILLE

BOURGBARRE

BRECE

BRUZ

CESSON-SEVIGNE

CHANTEPIE

LA CHAPELLECHAUSSEE

LANGAN

MINIAC-SOUS-BECHEREL

LA CHAPELLEDES FOUGERETZ

LA CHAPELLETHOUARAULT

CHARTRES-DE-BRETAGNE

CHAVAGNE

CHEVAIGNE

CINTRE

SAINT-GREGOIRE

CLAYES

CORPS-NUDS

GEVEZE

L'HERMITAGE

LAILLE

MONTGERMONT

MORDELLES

NOUVOITOU

NOYAL-CHATILLON-SUR-SEICHE

ORGERES

PACE

ST JACQUESDE LALANDE

PARTHENAY-DE-BRETAGNE

SAINT-ARMEL

SAINT-ERBLON

SAINT-GILLES

SAINT-SULPICE-LA-FORET

THORIGNEFOUILLARD

LE VERGER

VERN-SUR-SEICHE

VEZIN-LE-COQUET

PONTPEAN

LA MEZIERE

DOMLOUP

Edité par : Réalisé par : Sources :

© Rennes Métropole -

RENNES METROPOLEBassins de Collecte / STEP

LÉGENDE

Stations d'epuration (en E.H.)

CAPACITE200 - 20002001 - 10000

10001 - 100000

100001 - 360000

Postes de refoulement

0 1 750875

Mètres

1:140 000Echelle :

D.A.

Base de Données Topographique

Février 2018 - Version : 1.0

D.A.

Page 11: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

11

Les régies d'assainissement collectif et non collectifDébut 2016, deux régies (une pour l'assainisse-ment collectif et l'autre pour l'assainissement non collectif) à seule autonomie financière ont été créées. La dénomination des deux régies est identique soit "Rennes Métropole assainisse-ment". Sous l'autorité du Président de Rennes Métropole et du Conseil de Rennes Métropole, les deux régies sont administrées par un conseil d'exploitation et un Directeur de régie.

Compte tenu de la position des élus de Rennes Métropole de ne pas mettre en place de nou-veaux contrats de délégation de service public à la suite de contrats arrivés à leur terme, la ges-tion directe va s'étendre progressivement. Ainsi, le 31 décembre 2024, date à laquelle le dernier contrat de délégation de service public arrivera à son terme, le périmètre d'application de la régie d'assainissement collectif se confondra avec le périmètre de Rennes Métropole.

Pour ce qui concerne le service public d'assainis-sement non collectif, la gestion se fait en régie. La régie à autonomie financière est donc com-pétente sur l'intégralité du territoire de Rennes Métropole.

GOUVERNANCE ET INSTANCES ASSOCIÉES

Les régies étant à simple autonomie financière et sans personnalité morale, leur processus dé-cisionnel s'intègre pleinement dans celui de Rennes Métropole.

De nombreuses instances interviennent dans le processus décisionnel sur les sujets importants qui concernent la direction de l'assainissement. On retrouve :

• Le groupe de travail "eau et assainissement",• La commission "mobilité transport",• Le bureau de Rennes Métropole,• Le conseil de Rennes Métropole.

LA RECHERCHE DE L'EFFICIENCE DU SERVICE PUBLIC DE L'ASSAINISSEMENT

L'action de la direction de l'assainissement est motivée par la recherche permanente de l'effi-cience en assurant le meilleur service au meilleur coût. Cette volonté se traduit au quotidien par un souci de sobriété et au travers des pratiques d'achats publiques.

Les axes de la politique assainissement retenus par la direction pour améliorer son efficience sont :

• adapter les niveaux de service au plus près des enjeux du territoire et des contraintes écono-miques, • optimiser les infrastructures et moyens pour l'atteinte des niveaux de service.

Ainsi, la sensibilité des réseaux de collecte a été systématiquement identifiée dans les marchés de prestations de services. Cela a permis aux ex-ploitants d'adapter au plus juste leur plan de cu-rage et de proposer une offre plus compétitive.

Ce classement avait déjà été réalisé sur la ville de Rennes. Il a permis de développer des gammes de nettoyage et d'inspection des réseaux. Il reste à développer les outils nomades permettant aux opérateurs de saisir leurs interventions et ainsi ils pourront pleinement réduire les fréquences de curage à leur juste mesure.

Enfin, il faut rappeler que toutes les démarches environnementales visant à réduire nos consom-mations d'eau, d'énergie et de réactifs sont éga-lement des démarches d'économies puisqu'elles nous permettent de réduire nos coûts.

Page 12: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 01 Présentation de la régie

Nombre de déversements

Nombre de sites concernés

2016 2017 2018 2016 2017 2008

Par temps sec 21 20 55 3 5 41

Fréquent par temps de pluie

161 206 209 13 12 20

Occasionnel par temps de pluie

50 52 131 10 6 41

LA PRÉSERVATION DE L'ENVIRONNEMENT

La préservation de l'environnement, et tout particulièrement de la qualité des milieux aqua-tiques, est au cœur de l'activité de la direction de l'assainissement. La collecte et le traitement des eaux usées permettent en effet de limiter l'im-pact des activités humaines sur les masses d'eau.

Rennes Métropole étant doté de stations d'épu-ration performantes, les principaux axes d'amé-lioration sont à ce jour :

• limiter les impacts des rejets du système de col-lecte,

• lutter contre les raccordements non conformes.

Par ailleurs, la régie veille également à limiter les impacts environnementaux de ses process en :

• gérant de façon optimale les consommations d'eau, de réactif et d'énergie,

• limitant les impacts des déchets produits.

Limiter les impacts des rejets du système de collecteL'objectif est qu'aucun déversement n'ait lieu sur les réseaux séparatifs et qu'ils soient limités à 18 par an (12 pour Rennes) sur les réseaux unitaires. Pour cela, les actions suivantes sont réalisées :

• restructuration du système de collecte :- études en 2016 et 2017 sur la partie nord du

système de collecte de Rennes,- lancement d'une consultation fin 2018 afin

de créer le nouveau poste de refoulement Plaisance (+ bassin tampon), qui permettra de supprimer les postes Motte Brûlon et Ci-metière du Nord.

- lancement en 2018 des études de maîtrise d'œuvre en vue de la mise en séparatif du réseau unitaire de la Chapelle Chaussée. Les travaux ont démarré en mai 2019.

• création de bassins tampons : lancement en 2018 des études de maîtrise d'œuvre en vue de la créa-tion d'un bassin tampon rue Saint-Hélier à Rennes.

• réhabilitation des réseaux de la rue de la Car-rière et de la rue de Lorient à Rennes, sujets aux infiltrations.

En 2018, les performances des réseaux de col-lecte étaient les suivantes:

Globalement les déversements sont en hausses. Le régime des pluies de 2018 en est la principale raison car de nombreux événements intenses ont eu lieu: 16 mm le 03/06, 21 mm le 04/06, 16 mm le 11/06, 28 mm le 12/06, 13 mm le 29/08, 45 mm le 06/10, 13 mm le 7/10, 13mm le 23/11…

On note une forte augmentation des déverse-ments par temps sec en 2018. Une bonne partie d'entre eux est en fait due à des pluviométries fortes les journées précédentes et à un res-suyage du réseau (notamment le 12 juin 2018 responsable de 5 déversements le 13). Par ail-leurs, 4 sites responsables de 21 déversements par temps sec sont actuellement en travaux ou connaitront très prochainement des travaux.

Des aménagements sont prévus sur les secteurs suivants afin de diminuer la fréquence des rejets :

• Extension de la STEP de Saint Erblon (travaux 2020-2021)• Mise en séparatif de la Chapelle Chaussée (tra-vaux 2019)• Bassin tampon Plaisance (travaux 2020-2022)• Bassin tampon St Hélier (travaux 2021)• Déconnection lotissement des Fleurs à Vé-zin-le-Coquet (travaux 2020)• Déconnection sur le secteur unitaire rue de Fougères à Rennes (étude en cours)• Bassin tampon STEP Betton (étude 2021)

Lutter contre les raccordements non conformesLes mauvais raccordements d'immeuble parti-cipent à la pollution à deux titres :

• les raccordements d'eaux pluviales dans les ré-seaux d'eaux usées aggravent les déversements et peuvent avoir des impacts sur le fonctionne-ment des stations d'épuration,

• les raccordements d'eaux usées dans les ré-seaux d'eaux pluviales polluent directement le milieu naturel.

Depuis 2016 et la mise en place du diagnostic permanent, plus de 1 500 contrôles ont été réa-lisés sur les secteurs où des problèmes de pol-lution ont été identifiés. Ces contrôles viennent s'ajouter aux contrôles déjà disponibles sur ces secteurs prioritaires.

À fin 2018, environ 30 000 diagnostics d'installa-tions sont disponibles sur le territoire de Rennes Métropole. De ces diagnostics ressortent envi-ron 3 300 cas de non conformités au règlement de service. Ces non conformités sont classées en 4 niveaux de gravité.

La lutte contre les raccordements non conformes a été organisée de façon à traiter en premier lieu les non conformités de gravité 1 d'immeubles si-tués en secteur prioritaire. Ainsi plus de 300 dos-siers ont fait l'objet d'un suivi rigoureux compre-nant des mises en demeure, des relances écrites, des contacts téléphoniques et en dernier lieu

Page 13: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

13

STEU de Clayes, St Gilles et

Cintré

Réduction de 4  % des kWh consommés par kg de DCO

éliminés

STEU de Bruz, Pacé et Romillé

BRUZ cible = 0,90 kWh/KgDCO abattue

ROMILLÉ cible = 1,07 kWh/KgDCO abattue

PACÉ cible = 2,47 kWh/KgDCO abattue

Consommation d'électricité de la station de Beaurade (KWh)

Bruz - Consommation électrique - Cible = 0,9

Romillé - Consommation électrique - Cible = 1,07

Pacé - Consommation électrique - Cible = 2,47

10 500 000

10 000 000

9 500 000

9 000 000

8 500 000

8 000 000

7 500 0002009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

1,20

1,00

0,80

0,60

kWh

/kg

DC

O

0,40

0,20

0,00

Jan. Fev. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sep. Oct. Nov. Déc.

20172018

1,40

1,20

1,00

0,80

kWh

/kg

DC

O

0,60

0,40

0,00

0,20

Jan. Fev. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sep. Oct. Nov. Déc.

20172018

3,50

3,00

2,50

2,00

kWh

/kg

DC

O

1,50

1,00

0,00

0,50

Jan. Fev. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sep. Oct. Nov. Déc.

20172018

Xo : Demande chimique en oxygène mesure la pollution organique

une pénalisation financière. Pour 27 de ces dos-siers, la pénalisation financière a été effectuée en 2018. Enfin ce suivi systématique a permis la mise en conformité de 207 installations.

Gérer de façon optimale les consommations d'eau, de réactif et d'énergieLes systèmes d'assainissement sont très consommateurs d'énergie et particulièrement d'électricité. Ils représentent environ 30 % de la consommation des services publics sur une commune. Ainsi, La régie est vigilante sur ses consommations et intègre cet enjeu dans ses ré-glages du quotidien au même titre que la qualité du traitement.

Par ailleurs, chaque année des actions d'écono-mie d'énergie sont recherchées. En 10 ans, ces ac-tions ont permis d'économiser près de 2 millions de kilowattheures par an sur la station d'épura-tion de Beaurade.

Après la forte hausse de 2017, liée au traitement des jus de l'ATHOS, la consommation 2018 est re-venue à la normale.

On peut imaginer baisser encore cette consom-mation avec le remplacement des 44 moteurs des brosses d'aération. Ils constituent le premier poste de consommation de l'usine d'épuration de Beaurade et leur remplacement par des mo-teurs de nouvelle génération devrait pouvoir permettre une baisse d'environ 1%.

Par ailleurs, dans le cadre des marchés de pres-tation, un programme d'économie a été contrac-tualisé sur les stations d'épuration suivantes:

Page 14: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

14

Partie 01 Présentation de la régie

Volumes d'eau nécessaire au curage des réseaux (m3)

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

40 000

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

La consommation d'eau potable est également un enjeu important. De même que pour l'élec-tricité, de nombreuses actions ont été engagées sur le périmètre de la ville de Rennes avec un résultat significatif, notamment sur les volumes nécessaires au curage manuel des réseaux :

La poursuite des actions visant à réduire le cu-rage manuel des réseaux visitables (voir p.30 prise en compte de la sécurité dans les services) continuera à avoir un impact positif sur les consommations d'eau.

Pour les installations exploitées en régie avec prestataires, ces derniers devaient s'engager dans leur offre sur une réduction des consomma-tions d'eau potable sur la durée du contrat. Les actions proposées concernent uniquement les stations d'épuration en vue de réaliser les gains suivants :• 600 m³/an sur la STEU de Pacé (soit près de 60%

de la consommation initiale) en évoluant vers une préparation des polymères avec de l'eau industrielle. La mise en service de l’eau indus-trielle pour la préparation polymère a été réali-sée en novembre 2017. La consommation d'eau potable est ainsi passée de 1 162 m³ en 2017 à 145 m³ en 2018.

• 2000 m³/an sur la STEU Bruz par la mise en place d’une unité de conditionnement d’eau indus-trielle par filtration pour la préparation des polymères. Ces travaux n'ont pas encore été réalisés.

Limiter les impacts des déchets produitsLes systèmes d'assainissement produisent des déchets aussi appelés sous-produits. Les prin-cipaux déchets sont: les boues, les sables, les graisses et déchets de dégrillage. L'enjeu princi-pal concerne l'impact des boues (voir aussi p.51 Traitement et valorisation des boues).

La filière traditionnelle de traitement des boues est l'épandage agricole. En effet, les boues pro-duites par les stations d'épuration sont riches en matières organiques et en éléments fertilisants (azote et phosphore). L'épandage des boues per-met aux agriculteurs de limiter les apports en en-grais de synthèse. C'est donc une filière de l'éco-nomie circulaire en circuit court.

Cependant, la plupart des plans d'épandage sont aujourd'hui menacés ou insuffisants sur le ter-ritoire de Rennes Métropole. Les raisons princi-pales sont :

• Le manque de terres disponibles ;• La concurrence d'autres apports notamment

les lisiers ;• L'acceptation par les agriculteurs et surtout

par les riverains de ce type de produit (pro-blèmes d'odeurs).

Dans ce contexte et afin d'anticiper l'augmenta-tion de la production de boues en raison du dyna-misme de la métropole, une étude pour fiabiliser les filières boues et optimiser ses impacts envi-ronnementaux a été lancée dès 2017.La méthode d'étude a été innovante. En effet, un bilan des ca-pacités du territoire à accueillir de l'épandage de boues a été réalisé en tenant compte des secteurs d'exclusions (proximité des rivières, des habita-tions…), des pratiques culturales, des bilans de fer-tilisations et de la concurrence des autres apports de matières fertilisantes à l'échelle du secteur d'étude. Les résultats du diagnostic sont :

• Les secteurs Ouest et Sud sont d'ores et déjà arrivés à saturation pour des plans d'épan-dage classiques

• Il reste un peu de marge sur les secteurs Est et Nord, mais cette marge reste difficile à mobi-liser car l'acceptation des boues par les agri-culteurs n'est pas optimale.

Les freins à l'acceptation de l'épandage par les agriculteurs ont pu être identifiés au travers de réunions publiques et de questionnaires:

• Besoin d'une bonne qualité d'échange entre agriculteurs et collectivités (réunion d'infos, écoute des réclamations…)

• Besoin de soutien de la collectivité face au mé-contentement des riverains lors des épandages

• Souhait de connaitre encore plus la qualité des boues (présence éventuelle de micropol-luants notamment les antibiotiques).

• Forte demande pour l'enfouissement et le chaulage des boues.

En 2018, plusieurs scénarios ont été étudiés com-prenant notamment:

• Scénario 1 : Statu Quo, hausse de l’externalisa-tion des boues avec la hausse de la production

• Scénario 2 : Nouvelle plateforme de co-compos-tage pour limiter l’externalisation des boues, maintien des surfaces épandues au niveau actuel

Page 15: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

15

21%

61%11%

7%

Epandage

Externalisé

Co-compostage

OVH

12%

56%

3%

29%

Epandage

Externalisé

Co-compostage

OVH

Situation (2015) - 7000T/MS/an

Projection (2050) - 12 000T/MS/an

• Scénario 3 : Nouvelle plateforme de co-compos-tage pour limiter l’externalisation et réduire les épandages (-28%)

• Scénario 4 : Unité de pyrolyse des boues pâ-teuses, maintien des surfaces épandues au ni-veau actuel

Pour chaque scénario, deux sous-scénarios de mise en place de co-méthanisation boues et/ou biodéchets ont été étudiés.

Une analyse technique, économique et environ-nementale a été menée pour comparer les dif-férents scénarios. Enfin, ces scénarios ont été croisés avec les scénarios du schéma directeur des stations d'épuration (voir p.16) de manière à avoir une vision globale.

Le scénario retenu prévoit: • La systématisation de l'enfouissement (effectif

dès 2018) et du chaulage (notamment le chaulage des boues de la station d'épuration d'Acigné).

• Des réunions d'informations annuelles avec les agriculteurs. Les premières ont eu lieu en 2018, mais les modalités pratiques se sont avérées inefficaces et seront revues en 2019.

• L'analyse et la communication des micropol-luants présents dans les boues (p.41)

• Une priorisation des surfaces d'épandage (no-tamment les prairies) pour les boues liquides

• La création, sur le site de la nouvelle station d'épuration de Bruz, d'une unité de co-digestion permettant d'accueillir 900 TMS de bio déchets ainsi que des boues provenant d'autres sta-tions d'épuration.

• La création sur ce même site d'une unité de co-compostage traitant les boues du digesteur et 2800 TMS de déchets verts et d'une unité de compostage de 5600 TMS de déchets verts.

• La mise en place d'un chaulage des boues à la station d'épuration d'Acigné

• Le renforcement et la modernisation des fi-lières d'épaississement d'Acigné, de Bécherel, de Betton, de Brécé, de Cintré, de Laillé, de L'Hermitage, de Pacé, de Romillé et de St Gilles

• La construction de nouveaux silos de stockage à Bécherel, Brécé, Cintré, L'Hermitage et Romillé.

• L'extension de la plateforme de co-compostage de Betton à l'occasion de l'extension de la sta-tion d'épuration.

Page 16: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 01 Présentation de la régie

Date de saturation prévisionnelle

Saint-Jacques-de-la-Lande (aéroport)

saturée

Cintré 2020

Roimillé 2023

Chavagne 2023 > 2025

Brécé 2024

Bruz 2025

Le Verger 2029

Cesson-Sévigné 2029

Betton 2030

L'ACCOMPAGNEMENT DU DÉVELOPPEMENT URBAIN

L'agglomération rennaise est une des plus dy-namique en France. L'accroissement de la popu-lation et des activités augmentent la pollution à collecter et à traiter. Afin d'accompagner ces perspectives et de ne pas être un frein au déve-loppement urbain la régie doit donc:

• valider la capacité d'accueil de ses stations d'épuration et réseaux de transferts et anticiper leurs renforcements,

• définir les zonages d'assainissement collectif,• accompagner la réalisation des nouvelles in-

frastructures de collecte dans le cadre des opé-rations d'urbanisme,

• construire ou étendre les stations d'épuration nécessaires à court terme.

Schéma directeur des capacités de traitement25 stations d’épuration sont présentes sur le ter-ritoire de la métropole, avec une capacité nomi-nale cumulée de 574 000 équivalents habitants (EH) pour une pollution à traiter de 410 000 EH aujourd'hui.

Pour répondre aux enjeux en matière d'assai-nissement en anticipant les perspectives de dé-veloppement de la métropole et en assurant la protection des milieux aquatiques, la métropole a engagé une démarche de Schéma Directeur d'assainissement.

2 études, menées en parallèle, avaient pour objet de définir les capacités de traitement des eaux usées et des boues sur la métropole à horizon 2035.

Les perspectives d'évolution de population de l'AUDIAR ont été utilisées aux horizons 2035 et 2050 de manière à être cohérentes avec le PLUI en cours d'élaboration et le PLH. Ces projections font passer la pollution à traiter de 410 000 équi-valents habitants aujourd'hui à 500 000 EH en 2035 et 585 000 EH en 2050

Rennes Métropole présente la particularité d'être traversée par des cours d'eau au débit très faible par rapport à la population du territoire. Aussi, les contraintes de rejet sont très fortes. Pour chaque scénario permettant d'accueillir les nouvelles populations, l'impact sur le mi-lieu a fait l'objet de modélisations pour évaluer notre participation à la reconquête du bon état chimique des eaux.

Si on compare ces projections avec les capacités de traitement existantes, 9 stations d'épuration (sur les 25 existantes arriveront à saturation) avant 2025:

Aussi, si on ne veut pas bloquer l'urbanisation, il est nécessaire d'engager des travaux sur ces ter-ritoires, et notamment sur les territoires de Cin-tré, de Romillé, de Chavagne, de Brécé et de Bruz entre 2020 et 2025.

De nombreux scénarios ont été étudiés à l'échelle de la métropole avec des extensions sur site, ou des scénarios de transferts. Ces scénarios ont été étudiés en compatibilité avec la protection des milieux récepteurs (cf chapitre suivant) et en lien avec les scénarios de gestion et valorisation des boues.

Page 17: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Langan 2019Création d'un Filtre Planté 700

EH

Saint-Erblon

2020 Extension de 32 000 à 50 000 EH

Romillé 2023Extension de la station

d'épuration de 2500 à 3500 EH

Cintré 2023 Extension de 1 500 à 3 500 EH

Brécé 2024 Extension de 5 000 à 11 000 EH

Bruz 2025

Regroupement Bruz, St-Jacques-Aéroport

Possibilité de raccorder également Chavagne et le Rheu

Création STEU: de 30 000 EH à 50 000 EH

Le Verger 2029Création d'une nouvelle STEP de

1 200 EH

Cesson- Sévigné

2029Raccordement à Beaurade

(ou extension si raccordement sur Rennes non retenu)

Betton 2030Extension de 40 000 EH à 61

000 EH

Pacé 2034Raccordement Clayes – St-GillesExtension de 16 000 à 25 000 EH

La carte, ci-dessous, présente les aménagements retenus

Aménagements proposés

Le scénario retenu est présenté dans le tableau ci-dessous :

Page 18: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 01 Présentation de la régie

Impact sur la qualité des eaux - Hors schéma directeur Impact Horizon 2035

Zones de dégradation par rapport à l'état actuel en l'absence de mesure de réduction des impacts

Amélioration de l'état en compatibilité avec l'atteinte du bon état

Classification pour les paramètres physicochimiques : Phosphore (Pt), Nitrates (NH4+) et organiques (DBO5) avec :- débit d'étiage du mois le plus sec de l'année (août ou septembre)- bruit de fond correspondant à la qualité actuelle moyenne estivale mesurée sur chaque masse d'eau

Impact sur les milieux récepteurs

Ce schéma a été défini en conformité avec l'objectif de bon état sur l'ensemble des masses d'eau.

Une modélisation de l'impact des rejets des stations d'épuration sur la qualité des cours d'eau a été réalisée en situations actuelle et future avec et sans mise en œuvre du programme d'aménagement à horizon 2035.

Chaque projet est réalisé afin de permettre l'accueil de population et d'activité supplémentaires en compati-bilité avec l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau. Ainsi pour contribuer à l'atteinte du bon état, les aménagements suivant sont projetés :

• renforcement des normes de rejets (Romillé, Betton, Pacé, La Mezière, Le Verger, Cintré)

• suppression de points de rejets les plus impactant et transferts vers d'autres systèmes :

- Clayes, Saint Gilles vers Pacé, - Saint Jacques, Chavagne, Bruz, Le Rheu (rejet en Vi-laine)

Le niveau de traitement et les transferts d'eaux usées ont été définis pour rester compatibles avec l'objectif d'atteinte du bon état écologique sur l'ensemble des masses d'eau.

Page 19: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Révision des zonages d'assainissement collectifDans le cadre de l'élaboration du plan local d'ur-banisme intercommunal, une étude a été lancée fin 2016 afin de définir le zonage d'assainisse-ment de Rennes Métropole, sur la base des zo-nages précédemment établis par les communes. Ce document a vocation à déterminer les zones où seront développés les réseaux d'assainisse-ment collectif. Le choix entre assainissement col-lectif et maintien de l'assainissement individuel se fait notamment en raison de :

• l'état des installations individuelles et leur adé-quation avec la préservation du milieu naturel,

• la faisabilité et le coût de la réalisation d'un as-sainissement collectif, notamment par rapport au coût de mise aux normes des installations individuelles.

Le projet de zonage d'assainissement de Rennes Métropole a été finalisé en début d'année 2019. Il a fait l'objet d'une évaluation environnementale qui va être soumise à l'avis de l'Autorité Environ-nementale.

L'enquête publique devrait se dérouler au début de l'année 2020.

Accompagnement des nouvelles infrastructures de collecte réalisées dans le cadre des opérations d'urbanismeDe nombreuses infrastructures de collecte des eaux usées et pluviales sont réalisées dans le cadre de:

• Zones d'aménagement concertées (ZAC) ou zones d'activités économiques (ZAE) ;

• Permis d'aménager (PA ou lotissement) ;• Projet urbain partenarial.

Dans ce cadre, la direction de l'assainissement doit en amont des projets s'assurer que les in-frastructures permettent bien de réaliser la col-lecte et qu'elles s'intègrent bien dans le système existant. En phase conception, il convient de s'as-surer du respect des prescriptions techniques de Rennes Métropole mais aussi que l'entretien des ouvrages puisse se faire dans des conditions nor-males d'exploitation. Enfin, à l'achèvement des travaux, il est nécessaire de vérifier leur bonne exécution et d'organiser la prise en gestion.

En 2018 la direction de l'assainissement a émis un avis sur 50 permis d'aménager et est inter-venue sur environ 50 dossiers de ZAC. Il est à noter que la plupart des ZAC comportent plu-sieurs tranches et certaines sont multisites. Elles s'étalent généralement sur plusieurs années entre la conception et l'achèvement des travaux.

À titre d'exemple, on peut citer la ZAC de la Cour-rouze à cheval sur Rennes et Saint-Jacques-de-la-Lande, les Hauts de Sévigné à Cesson-Sévigné, la ZAC Beau Soleil à Pacé, la ZAC de la Touche à Lail-lé et la ZAC de la Gré à Bourgbarré.

Page 20: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Projets de construction et d'extension de stations d'épurations

Extension de la station d'épuration de Saint-Erblon

En 2018, le projet d'extension de la station d'épuration a connu plu-sieurs phases importantes:

• L'obtention, le 21 avril 2018, de l'autorisation préfectorale de rejet au titre du code de l'environnement ;

• La décision de l'agence de l'eau Loire Bretagne d'attribuer à Rennes Métropole une subvention de 2 100 000 € sur ce projet ;

• L'attribution du marché de travaux au groupement d'entreprises Saur / Eiffage Construction pour un montant de 5 645 011,00 €HT ;

• Le démarrage du chantier en septembre.

Pour rappel, cette opération consiste à augmenter la capacité de l’installation actuelle de 32 000 à 50 000 EH. Il s’agit d’ajouter une troisième file de traitement biologique par boues activées compo-sée d’un bassin d’aération de type faible charge et d’un clarifica-teur. En complément, pour limiter l’impact sur le milieu récepteur, un traitement tertiaire de type filtration mécanique sera mis en œuvre en aval du traitement biologique. L’installation existante sera remise à niveau et notamment les prétraitements qui seront entièrement reconstruits pour la capacité nominale. La filière boue existante sera conservée et complétée d’une étape d’épaississe-ment par table d’égouttage en amont de la centrifugation actuelle. La valorisation des boues s’effectuera comme actuellement par séchage solaire puis épandage agricole en été et par stockage en benne puis compostage extérieur en hiver. Le projet intègre éga-lement la réalisation d’une nouvelle désodorisation plus complète et plus performante de type physico-chimique en complément de la filière actuelle qui sera remise en état. Par ailleurs, les serres de séchage solaire seront équipées d’une cheminée de dispersion des rejets de 20 m de hauteur qui permettra de réduire le risque de nui-sances olfactives pour les riverains.

Les travaux se poursuivront en 2019 pour une mise en service pré-vue au printemps 2020.

Bassin d'aération et clarificateur de la 3e file en construction

Démarrage des terrassements

Démarrage du gros œuvre

3e file en construction

Premiers voiles du nouveau bâtiment

3e file en construction

Page 21: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Construction d'une nouvelle station d'épuration à Langan

En 2018, le projet de construction de cette nouvelle station d'épuration a connu plusieurs phases importantes:

• La décision de l'agence de l'eau Loire Bretagne d'attribuer à Rennes Métropole une subvention de 193 000 € sur ce projet ;

• L'attribution du marché de travaux au groupement d'en-treprise Sogea / PVE / BHD / Ecobird pour un montant de 592 000,00 €HT ;

• Le démarrage du chantier en septembre.

Pour rappel, cette opération consiste à construire une nouvelle station d’épuration en remplacement de l’instal-lation de lagunage existante qui n’est plus adaptée aux contraintes de qualité des eaux du bassin versant de la Flume. L’opération consiste à construire une installation de type FPR (Filtre Planté de Roseaux) avec en amont un prétraitement par dégrillage et en aval un traitement ter-tiaire de type filtration mécanique. Les lagunes existantes seront réutilisées en stockage d’appoint afin de limiter le rejet des eaux au milieu naturel lorsque la période n’est pas favorable (période d’étiage).

Les travaux doivent s'achever au printemps 2019.

Étape de terrassements

Étape de terrassements

Pose des cloisons des filtres

Poste de relèvement

Réseaux de drainage et remplissage des filtres

Construction du local

Page 22: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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STATION TERMINÉE

Le filtre 2e étage Ouvrage de siphonage

Le filtre 2e étage Filtre de roseaux 1er étage

Page 23: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Bruz

Saint-Jacques aéroport

Chavagne

Le Rheu

- Normes de rejet strictes

- Rejet en Vilaine

- Supression des rejets

UNITÉ DE TRAITEMENT 50 000 équivalents habitantsEAUX USÉES MILIEUX

AQUATIQUES PROTÉGÉS

BIODÉCHETS

Cantines

900 tonnes de matières sèches / an

PRODUCTION DE BIOGAZ

450 à 800 000 m3/an

1/3 pour les besoins de la station + consomma-tion 650 logements

MÉTHANISATION

COMPOSTAGE ET CO-COMPOSTAGE

BOUES

Issues d'autres stations métropolitaines

DÉCHETS VERTS

17 tonnes / an de déchets verts métropolitain

COMPOST NORMALISÉ

Nouvelle station Bruz - Chavagne - Saint-Jacques - Le Rheu

Construction d'une nouvelle station d'épuration à Bruz

Sur le secteur de Bruz, plusieurs scénarios ont été testés avec diverses options de transfert, d'extension des STEP existantes… Ces scénarios ont été étudiés sur les aspects technique, économique et environ-nemental. La solution retenue est la création d'une nouvelle station d'épuration en remplacement des stations de St Jacques, Chavagne, Bruz et le Rheu.

D'un point de vue environnemental, on supprime les rejets actuels dans les milieux les plus sensibles (très faible débit d'étiage) comme le Reynel, le Mortrais et le Meu et on crée un nouveau point de rejet en Vilaine. La filière de traitement des eaux sera donc particulièrement poussée afin d'atteindre les objec-tifs de qualité exigés pour un rejet en Vilaine. Cette stratégie fait suite aux modélisations de l'impact des rejets sur les milieux aquatiques.

D'un point de vue technique, les stations de Chavagne et de Bruz arrivent à saturation et sont vieillis-santes. Pour St Jacques, le process de lagunage naturel n'est pas compatible avec le maintien d'une bonne qualité du milieu récepteur sur le Reynel. Pour Le Rheu, une marge de 10 à 15 ans est disponible mais l'opportunité d'une nouvelle station à proximité permet de sécuriser l’avenir. Cela permet égale-ment d'atteindre une taille de station suffisante pour permettre le développement de la méthanisation et du compostage.

L'objectif est donc de réaliser une station de 50 000 EH particulièrement performante et capable de produire:

• du biogaz par méthanisation des boues d'épuration,• un compost normalisé issu du mélange de boues d'épuration et de végétaux.

Il est également souhaité de pouvoir intégrer une part de biodéchets dans le process de production du biogaz et de produire un second compost constitué uniquement de végétaux.

Page 24: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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-17 %Sur la facture

120m3, la plus élevée, depuis 2015

Part fixe 0 €

Logements individualisé -

0 à 10 m3 0 €

11 à 100 m3 1,429 €

101 à 150 m3 1,665 €

>150 m3 1,995 €

Immeubles collectifs 1,423 €

Autres abonnés 1,478 €

LA MISE EN ŒUVRE DE LA RÉAPPROPRIATION DU SERVICE PUBLIC

En avril 2015, le débat sur le choix du mode de gestion de l'assainissement s'est appuyé sur la volonté de renforcer le contrôle public du ser-vice. Cela s'est traduit par le choix d'un passage progressif en régie sur l'ensemble du territoire à l'échéance des contrats de délégation de service public.

En effet, ce mode de gestion permet un contrôle direct des élus métropolitains car la régie est pilotée par le conseil d'exploitation composé d'élus. Par ailleurs, ce mode de gestion permet une totale transparence puisque tous les élé-ments sont évoqués en conseil d'exploitation. D'autre part, les documents de la régie sont des documents publics.

Rennes Métropole n'est pas la seule collectivité en France à partager ces objec-tifs. Afin de mutualiser leurs expériences et de défendre leur vision des services pu-blics de l'assainissement, ces collectivités se sont regrou-

pées au sein de France Eau Publique. Cette asso-ciation regroupe aujourd'hui 80 membres com-pétents en eau potable ou en assainissement et représente un territoire desservant 11 millions d'habitants en eau potable et 6 millions en as-sainissement. Rennes Métropole est membre de France Eau Publique depuis septembre 2016.

La volonté métropolitaine de réappropriation du service public ne se limite pas à ses élus puisque dès la création de la régie, Rennes Métropole a voulu intégrer à son conseil d'exploitation 3 re-présentants de la société civile et un représen-tant des agents.

À l'avenir, la diffusion des données de la régie via la plateforme d'opendata de la régie sera déve-loppée.

D'un point de vue financier, le budget autonome de la régie permet de garantir qu'aucun excé-dent dégagé grâce aux redevances ne serve à ré-munérer des actionnaires ou à payer des impôts sur les sociétés.

D'un point de vue opérationnel, ses orientations se sont traduits en 2018 par :

• la reprise en régie avec prestation de la com-mune d'Acigné (réseau de collecte)

• la reprise en régie directe de la commune de Chantepie,

• le lancement d'une consultation pour une étude sur la stratégie d'externalisation (répartition entre régie directe et régie avec prestation).

ASSURER LA COHÉRENCE TERRITORIALE TECHNIQUE ET TARIFAIRE

En transférant la compétence assainissement des communes membres vers la Métropole la question de la cohérence territoriale s'est posée d'emblée. L'enjeu est de fournir un service de qualité, au même coût, à l'ensemble des abonnés de Rennes Métropole, et en particulier sur le pé-rimètre des régies.

Au 31 décembre 2014, sur le territoire de Rennes Métropole, ce sont effectivement 32 tarifs qui s'appliquaient correspondant aux 32 collecti-vités antérieurement compétentes sur le péri-mètre de Rennes Métropole.

Ce sont également 32 services d'assainissement, dont 11 régies, qui exploitaient ce service public avec des choix techniques et des stratégies de gestion très différentes.

Dans ce contexte, l'atteinte de la cohérence ter-ritoriale ne peut être obtenue que de manière progressive.

L'harmonisation tarifaire a fait l'objet d'une étude conjointe avec la collectivité Eau du Bas-sin Rennais pendant l'année 2015. Elle a abouti à un mécanisme d'harmonisation lissé sur 8 ans (2016-2023). La structure tarifaire retenue com-prend une catégorisation des abonnés, les 10 premiers m3 gratuits et un tarif progressif pour les logements individualisés.

Le tarif cible d'harmonisation est précisé ci-des-sous. Il n'est pas le reflet d'une programmation pluriannuelle des investissements et peut donc être réévaluer avant la fin de l'harmonisation.

Page 25: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Facture 120 m3 (part RM + délegataire + TVA)

Le choix retenu pour l'atteinte du tarif cible est une évolution linéaire sur chaque élément du tarif. On obtient la courbe ci-dessous pour la fac-ture type 120 m3:

L'évolution de ces tarifs pourra être revue dans le temps, en fonction notamment de la volonté d'accélérer la mise en place des 10 premiers m3 gratuits ou de fusionner plusieurs grilles. En 2018, la mise en place des 10 premiers m3 gra-tuits sera pratiquement généralisée, par ailleurs les tarifs de Cintré et Romillé ont été fusionnés.

Sur l'assainissement non collectif, une tarifica-tion homogène a pu être mise en place sur tout le territoire au même moment que le nouveau règlement de service.

D'un point de vue technique, plusieurs docu-ments cadres ont pu être mis en place dès 2016:

• Règlements des services d'assainissement collectif et non collectif applicable depuis le 01/01/16,

• Prescriptions techniques pour les réseaux d'as-sainissement gravitaire applicable depuis le 28 juin 2016,

• Prescriptions techniques pour la construction des branchements d'assainissement appli-cable depuis le 1er janvier 2018.

Il reste à définir les prescriptions suivantes:

• Prescriptions techniques pour les postes de pompage.

Par ailleurs, un cahier des charges type a été mis au point pour les prestations de service. À partir de 2017, ce document s'applique sur tout le terri-toire concerné par la régie.

Page 26: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 01 Présentation de la régie

DIRECTION1 directeur

1 assistante de direction

MARCHÉ1 responsable

4 acheteurs1 rédacteur chargédu suivi des DSP

2 agents comptables

JURIDIQUES ET FINANCES

1 chef de service

Patrimoine

Base patrimoniale1 responsable d’unité

4 assistants patrimoine

Diagnostic1 responsable d’unité

3 opérateurs ITV

Modélisation1 technicien modélisation

des réseaux

Unités territoriales

Secteur centre1 responsable de l’unité

1 technicien

Secteur nord1 responsable de l’unité

1 technicien

Secteur sud1 responsable de l’unité

1 technicien

MAÎTRISE D’OUVRAGE DU SYSTÈME

1 chef de service

Métrologie

1 responsable de l’unité2 techniciens

3 agents

Sécurité - Laboratoire

1 responsable de l’unité1 technicien laboratoire

Usagers1 responsable de l’unité

Pôle administratif1 responsable administratif

2 rédacteurs2 assistantes

Instruction PC, ANC, Raccordements

4 techniciens

Industriels1 technicienne

Contrôle1 agent de maîtrise

5 responsables de contrôlede confromité

2 assitants de contrôle

CONTRÔLE QUALITÉ1 chef de service

EXPLOITATION1 chef de service

Pôle administratif1 responsable administratif

1 assistante

Exploitation réseau de collecte1 responsable de l’unité

Véhicules hydrocureurs1 agent de maîtrise

10 chauffeurs manipulateur

Entretien manuel réseau de collecte1 agent de maîtrise

1 chef d’équipe égoutiers6 égoutiers

1 chef d’équipe exploit. réseau9 agents d’exploit. réseau

3 agents polyvalents

Maintenance réseau de collecte1 agent de maîtrise

6 maçons assainissement1 chef d’équipe

maintenance visitable6 agents de maintenance

du réseau visitable

Électromécanique1 agent de maîtrise

6 électromécaniciens

Stations exérieures1 agent de maîtrise

3 agents d’exploitation

Instrumentation1 technicien

Renouvellement1 technicien

Maintenance électromécanique1 responsable de l’unité

Exploitation STEU2 agents de maîtrise

7 agents d’exploitation3 agents de conduite de STEU

Exploitation système de traitement1 responsable de l’unité

4 techniciens exploitationet maintenance OVH

Exploitation OVH1 responsable de l’unité

1 responsable adjoint

Achats magasins moyens1 responsable de l’unité

Laverie1 linger

Magasins2 magasiniers

ORGANISATION DES SERVICES

Organigramme

Page 27: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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2017 2018

Agents statutaires – droit public 103 93

Salariés de droit privé 33 44

Effectif total 136 137

137agents au service de

l'assainissement

Les services propres à la direction de l'assainissement

Le service Exploitation, composé de 89 per-sonnes, regroupe l'ensemble des activités de col-lecte et de transport des eaux usées et des eaux pluviales, les activités de traitement des eaux et des sous-produits ainsi que la gestion des postes de refoulement. En 2018, la régie de Rennes Mé-tropole exploite les systèmes d'assainissement sur les communes de Rennes, Cesson-Sévigné, Chantepie et Vezin-le-Coquet et Laillé.

Le service Maîtrise d'ouvrage, constitué de 16 personnes, a en charge la mise en place et le sui-vi des contrats de prestations ou des contrats de délégation (par secteur), le suivi des opéra-tions nécessaires pour l'amélioration des sys-tèmes d'assainissement, le suivi des opérations d’aménagement, la gestion patrimoniale des infrastructures de collecte et de traitement (connaissance de l’existant et modélisation du fonctionnement du réseau).

Le service Contrôle Qualité, composé de 28 per-sonnes, gère les demandes des usagers et no-tamment l’autorisation et le contrôle des instal-lations d’assainissement, l’autosurveillance des systèmes d’assainissement et le diagnostic per-manent ainsi que la mise en place et l’animation du système de management Qualité, Sécurité et Environnement.

Le service juridique et financier comprend 4 agents qui assurent le suivi juridique et finan-cier des contrats de Délégation de Service Public (DSP), le suivi financier et budgétaire de la direc-tion, l'exécution comptable des marchés publics et plus généralement la comptabilité de toute la direction, la préparation des actes administra-tifs, la gestion des échanges avec la direction des Affaires Juridiques, le suivi des formations et la gestion des échanges avec la direction des Res-sources Humaines. Il a aussi en charge l'organisa-tion et le suivi du conseil d'exploitation.

L'unité Marchés est mutualisée avec la direction de la Voirie, elle comprend 5 personnes.

Les services supports

Le Pôle Ressources est un des 4 pôles de la Direc-tion générale commune à Rennes Métropole et à la Ville de Rennes. Ce pôle regroupe la Direction des Ressources Humaines, la Direction des Fi-nances et de la Commande Publique, la Direction des Systèmes d'Information, la Direction des Af-faires Juridiques, la Direction des Moyens et des Achats et la Direction du Contrôle de Gestion. Les directions et services du Pôle ressources participent à la mission de pilotage de l'action publique. Elles s'impliquent dans la politique des ressources humaines, la stratégie et la gestion financière, la politique d'achat responsable et de

restauration de qualité, la gestion et le dévelop-pement du système d'information, la sécurité ju-ridique et la commande publique, le contrôle de gestion et l'évaluation du risque des principaux partenaires de la collectivité, la stratégie immo-bilière.

Les services associés à ces directions ont des fonctions transversales et de support aux autres directions dont la direction de l'assainissement et plus particulièrement le service juridique et financier. Ces services ont donc pour objectif de faciliter le fonctionnement des services opé-rationnels dans une logique de dialogue de ges-tion et de culture de la relation à l'usager, d'ac-compagner l'animation managériale ou encore d'assister la maîtrise de la trajectoire financière de Rennes Métropole et de la Ville de Rennes.

Les services de la Direction de l'Espace public et des Infrastructures (DEI)

Le service Maîtrise d'œuvre Espace public et Infrastructures dispose d'une unité Assainis-sement qui réalise des missions de maîtrise d'œuvre (études et travaux). Le service Études Hydrauliques accompagne la direction de l'assai-nissement en ce qui concerne des études impor-tantes telle que l'étude capacité STEU. Le service Conduite d'opérations Espace public et Infrastruc-tures réalise les aménagements importants d'es-pace public ce qui inclut les travaux d'assainisse-ment inhérents. Il effectue également le suivi des extensions STEU comme, par exemple, le suivi de l'extension de la STEU de Saint-Erblon.

Bilan effectifDepuis la constitution des régies d'assainisse-ment le 1er janvier 2016, il n'est plus possible de recruter des fonctionnaires en son sein. En effet, les salariés d'une régie à autonomie financière ne peuvent être que de droit privé à l'exception du directeur des régies et du comptable public.

Ainsi, cohabitent au sein de la même structure des agents de droit public et des salariés de droit privé.

Si les premiers sont soumis au statut de la fonc-tion publique territoriale, les seconds se voient appliquer un régime juridique propre à la régie. Celui-ci est inspiré des régimes qui s'appliquent dans les grandes entreprises de l'eau et de ce qui a été mis en place au sein de la Société Publique Locale Eau du Bassin Rennais.

Au 31 décembre 2018, l'effectif des régies d'assai-nissement était le suivant :

Page 28: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

28

CONTRÔLEURS DES

INSTALLATIONS PRIVATIVES

D'ASSAINISSEMENT

L'ÉQUIPE D'AGENTS

Focus sur

© F

ran

ck H

amo

n

Focus sur l'équipe d'agents contrôleurs des installa-tions privatives d'assainissement

Les règlements des services publics d'assainisse-ment définissent les conditions et modalités aux-quelles sont soumises les installations d'assainis-sement privatives. Afin de s'assurer du respect de ces prescriptions, une équipe d'agents contrôleurs réalise des diagnostics chez les usagers.

En tout 8 personnes composent cette équipe : un agent de maitrise, 5 responsables de contrôle et 2 assistants contrôleurs.

L'agent de maitrise organise et suit les activités de contrôle, il instruit les demandes de raccordement et prépare les autorisations de travaux, il est l'inter-locuteur privilégié des entreprises en charge de la réalisation des branchements.

Les agents contrôleurs ont pour mission la prépara-tion et réalisation des contrôles et la rédaction du rapport de contrôle. Les responsables de contrôle sont polyvalents et en capacité de réaliser des contrôles aussi bien en assainissement collectif (tranchée ouverte ou contrôle au colorant) qu'en assainissement non collectif.

Concernant l'assainissement collectif, les contrôles sont principalement de 3 types :

• Contrôle du neuf : tout nouveau branchement doit faire l'objet d'un contrôle de conformité ;

• Contrôle des secteurs prioritaires : en cas de dé-sordre identifié sur un bassin versant dans le cadre du diagnostic permanent, des contrôles sont engagés ;

• Contrôle à la demande : principalement dans le cadre de mutation immobilière.

Concernant l'assainissement non collectif, les équipes de contrôle assurent les contrôles pério-diques visant à vérifier le bon fonctionnement des installations existantes.

L'unité administrative assure quant à elle la plani-fication des rendez-vous et le suivi des non-confor-mités. Les non-conformités sont classées selon différents niveaux de gravité, les propriétaires concernés peuvent se voir infliger une pénalité fi-nancière faute de mise aux normes de leur instal-lation.

Page 29: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

29

Données Ville de Rennes

RégieTransition

Régie Autonome

Indicateurs1 2014 2015 2016 2017 2018

Nombre d'Équivalents Temps Plein (ETP)

108,4 124,7 126,4 127 129,9

Nombre d'accidents de travail

16 17 7 13 21

Nombre d'accidents avec arrêt de travail

8 17 6 10 19

Nombre de jours d'arrêt 144 277 260 178 312

Taux de fréquence des accidents du travail2 48,46 87,54 30,51 50,56 93,50

Taux de gravité des accidents du travail3 0,87 1,43 1,32 0,90 1,54

Taux de présentéisme (en %)4 90,1 91,3 92,1 93,5 94

1 Ces indicateurs correspondent à l'ensemble des agents de la direction de l'assainissement, ces derniers travaillant pour le périmètre global de Rennes Métropole.

2 Le taux de fréquence des accidents de travail équivaut au nombre d’accidents avec arrêt de travail supérieurs à un jour, survenus au cours d’une période de 12 mois par million d’heures de travail.

3 Le taux de gravité des incapacités temporaires correspond au nombre de journées d’incapacité temporaire pour 1 000 heures de travail.

4 Le taux de présentéisme est égal au nombre total d’heures de présence exprimé en pourcentage des heures disponibles pour travailler.

2010 2011 2012 2013 20142009

Nb accidents avec arrêt de travail

Nb accidents sans arrêt de travail

10 8 9 12

2015 2016 2017 2018

3

10

8

36

3

8

8

17 6

1

10

3

17 21

Évolution du taux de fréquence des accidents de travail

0

30

20

10

40

50

6070

80

90100

2009 2010 2011 2012 2013 2014

57,86

73,74

87,54

50,56

48,46

30,51

2015 2016 2017 2018

Indicateurs ressources humaines

En 2018, les taux de fréquence et de gravité sont en hausse. Ces résultats marquent une dégrada-tion de la dynamique positive que nous consta-tions depuis plusieurs années. L'analyse des ac-cidents de travail indique un lien avec l'entretien des espaces verts (activité nouvelle depuis 2017) et l'arrivée de nouveaux agents sur l'hydrocu-rage. Des actions de formation et de sensibilisa-tion sont programmées en 2019 pour améliorer la sécurité. En 2018, ont été réalisées : 3 réunions du groupe de concertation, 13 audits sécurité (9 audits internes, 1 audit externe et 3 audits mé-tiers) et 133 quarts d'heures QSE.

Les risques psychosociaux sont pris en compte dans la politique QSE de la direction et plus gé-néralement au sein de Rennes Métropole. Au sein de la direction, une analyse de l'absentéisme est effectuée par métier et par classe d'âge et le taux de rotation est suivi. Au sein de Rennes Métro-pole, la médecine du travail est vigilante, lors des visites des agents, sur la qualité de travail dans les directions.

Page 30: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

30

Partie 01 Présentation de la régie

Linéaire de réseau visitable curé manuellement (km)

40 000

38 000

36 000

34 000

32 000

30 000

2013 2014 2015 2016 2017 2018

33 kmde réseau nettoyé

manuellement

© F

ran

ck H

amo

n

Prise en compte de la sécurité dans les servicesLa prévention des risques pour la santé et la sé-curité est une priorité pour la direction de l'as-sainissement.

En effet, les salariés des métiers de l’assainisse-ment peuvent être exposés à une grande variété de situations dangereuses (risques biologique, chimique, de noyade, électrique, mécanique, ceux liés à la manutention, la circulation, les chutes de hauteur, les risques d’incendie et d’ex-plosion...).

Aussi, une politique de prévention passant no-tamment par la limitation et la sécurisation des interventions les plus dangereuses, la mise en place de procédures, l’équipement en moyens de protection et la formation des salariés est en place.

Dans la pratique, un technicien Sécurité accom-pagne les agents et l'encadrement afin de veiller en permanence à la gestion de la sécurité au sein des services au travers de :

• la tenue à jour du document unique,• l'accueil et la formation des nouveaux agents,• la réalisation d'audits sécurité et l'analyse dé-

taillée de situations de travail,• l'analyse des accidents du travail,• le pilotage d'un groupe de travail sur la sécurité,• le rappel des bonnes pratiques et une mission

de conseil…

Un plan d'action sécurité pluriannuel a été mis en place à partir du document unique sur les risques ainsi que des échanges avec les agents. Ce plan comprend 4 axes:

• Réduire les risques liés au travail en espace confiné ;

• Rechercher en permanence les moyens de pro-tection adaptés aux tâches réalisées ;

• Améliorer la maitrise des risques liés aux circu-lations internes et externes ;

• Améliorer la connaissance des risques.

Les risques liés aux espaces confinés sont très importants et spécifiques aux activités de l'as-sainissement. En effet, les interventions dans les réseaux visitables, dans les bâches ou dans les regards induisent des risques d'intoxication, d'explosion, électriques, de chute et de noyade. L'équipe d'égoutiers en charge du nettoyage des réseaux visitable du centre de la Ville de Rennes est particulièrement concernée. L'un des prin-cipaux objectifs du plan est d'automatiser pro-gressivement le nettoyage de ces collecteurs de manière à réduire l'exposition aux risques des agents.

Lorsque l'automatisation n'est pas possible l'ob-jectif est de sécuriser les interventions des égou-tiers notamment au niveau des moyens d'accès. Ainsi, la bâche de réception des effluents du Sud de la ville de Rennes sur l'usine d'épuration de Beaurade a été équipée d'échelles et d'une plate-forme permettant de sécuriser la descente et la remontée des agents.

Page 31: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

31

5 Le taux de réalisation du plan de formation correspond au nombre de formations effectuées par rapport au nombre total de formations planifiées.

6 Le taux de départ en formation correspond au nombre d’agents partis au moins une fois en formation par rapport à l'effectif total de la direction.

dJuin 2018 a com

Présentation de l’unité exploitation des postes extérieurs Cette unité assure la surveillance et l’entretien de la soixantaine de postes de relevage, des déversoirs mécani-sés et des bassins tampons du système d’assainissement de Beaurade (Rennes, Chantepie, Vezin le Coquet...).

#25

Quatre personnes composent cette équipe : un agent de mai-trise et trois agents d’exploitation. L’agent de maitrise organise et suit les travaux d’entretien et de maintenance de niveau 1 (peinture, serrurerie…), prépare et planifie les opérations de maintenance préventive et cura-tive, s’occupe de l’exploitation du système de télésurveillance des ouvrages.

Les agents d’exploitations suivent l’exploitation quoti-dienne des ouvrages (surveillance générale, enlèvement des déchets…) et la réalisation des travaux de réparations cou-rants. Ils réalisent également les opérations de nettoyage des bâches. L’ensemble de l’équipe est amené à participer aux astreintes d’exploitation de la direction.

Gestion du renouvellement des infrastructuresLes infrastructures d’assainissement constituent un patrimoine collectif. Leur renouvellement est un enjeu important pour les collectivités.Nos infrastructures, n’échappent pas à l’usure ! Il faut alors prévoir un investissement pour les renouveler.Dans le cadre des contrats de prestations concluent par Rennes Métropole et sur les territoires exploités par la régie, la collecti-vité assume la définition des plans de renouvellement des systèmes d’assainissement, notamment pour les organes électromé-caniques. Ce travail est mené par le service maitrise d’ouvrage en étroite collaboration avec le service exploitation.

Le bien-être et la motivation des agents, en plus d'être une finalité importante en soi, est aussi un facteur de performance. L’enquête récente à laquelle près de 110 collègues de la direction ont répondu montre que si la situation actuelle est plutôt correcte, il existe néanmoins des marges de progrès non négligeables.

❚ POURQUOI AVOIR LANCÉ CETTE ENQUÊTE ?

Nous souhaitions recueillir le point de vue d’un maximum de collègues, et pouvoir mesurer assez finement les questions du bien-être sur le poste et de la motivation. Être «heureux» dans son travail, c’est un facteur évidemment important pour chacun… mais aussi pour la performance collective de la direction. Cette enquête est un baromètre, et les résultats ont donc vocation à être confrontés aux résultats de la pro-chaine enquête que nous passerons. Les données que nous présentons ici sont transparentes, ce qui permettra aussi à chacun d’en faire sa propre analyse, ou de poser des ques-tions à son responsable. L’enjeu étant bien évidemment d’agir au regard des éléments constatés. Pour ça, l’équipe de direc-tion a d’ores et déjà commencé à plancher !

❚ CETTE DÉMARCHE EST-ELLE LIÉE PLUS GLOBALEMENT AU DISPOSITIF «ANIMATION MANAGÉRIALE» DE LA COLLECTIVITÉ ?

En partie, oui. Ce dispositif lancé par la DGS a permis de conforter la réflexion de l’équipe de direction sur ces ques-tions, et de lui donner des orientations fortes. Il nous a semblé important, surtout, de pouvoir associer pleinement les enca-drants de terrain, qui sont un maillon essentiel. C’est égale-ment en lien avec notre démarche qualité et la notion de pro-grès continue : il ne s’agit pas de se concentrer uniquement sur des processus au détriment des aspects managériaux.

Suite >>

HORS-SÉRIE - SPÉCIAL MANAGEMENT

dAvril 2018 a com

Management, bien-être et motivation au travail :

le point avec Boris Guéguen Trois ans après le transfert de la compétence assainissement à l’échelon métropolitain, le défi proposé aux équipes

de la DA a été largement relevé. Le haut niveau de compétence des équipes y a largement contribué, mais c’est probablement grâce à la motivation et à l’implication de chacun qu’il a été possible d’accomplir un tel challenge.

Données Ville de Rennes

Régie Régie Autonome

Indicateurs 2014 2015 2016 2017 2018

Taux de réalisation du plan de formation5

66 % 36 % 54 % 74 % 71 %

Taux de départ en formation6

82 % 75 % 74 % 85 % 76 %

Transition

Communication interneLa diffusion des informations est réalisée à plu-sieurs niveaux : la direction du service, l'encadre-ment et certaines catégories d'agents. Les infor-mations diffusées sont variées, elles touchent aux grands dossiers d'actualité, aux objectifs an-nuels, aux perspectives d'évolution et aux ques-tions d'actualité professionnelle.

L'ensemble du dispositif de communication est formalisé au travers une procédure.

Les outils de communication sont assez nom-breux et peuvent prendre plusieurs formes (écrit ou oral) et ont des fréquences définies. Voici les principaux outils de communication interne existants et leurs fréquences :

• parcours d'accueil : réalisé au besoin,• panneaux d'affichage : mise à jour régulière, au

nombre de 5 répartis sur les lieux de travail,• quart d'heure QSE : 10 par an et par équipe,• forum QSE, Groupe de concertation : 1 par tri-

mestre,• bulletin d'information du service (DA.com) : 1

par trimestre.

Concernant les bulletins d'information DA.com, ils permettent aux agents de la direction d'être informés des actualités de la direction. De plus, chaque bulletin présente une équipe, ce qui per-met de valoriser les divers métiers présents au sein de la direction, ainsi que les nouveaux arri-vants.

Formation des agents

Le taux de réalisation du plan de formation est moins bon qu'en 2017, mais reste acceptable. Le travail collaboratif avec le service formation est à poursuivre afin d'affiner la définition des be-soins est d'améliorer le nombre et la qualité des formations.

Page 32: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 01 Présentation de la régie

La mission d'un service public d'assainissement est de collecter et évacuer à la rivière au moindre coût les eaux usées et pluviales, et ce, sans nuisance pour l’usager, la population, le personnel et la rivière, et dans le respect de la ré-glementation.

Dans le cadre de cette mission, la direction de l'assainissement, cer-tifiée ISO 9001, s'engage à : • Adapter les niveaux de service au

plus près des enjeux du territoire et des contraintes économiques,

• Optimiser les infrastructures et moyens pour l'atteinte de l'efficience,

• Harmoniser les conditions tarifaires et pratiquer le prix le plus juste,

• Organiser et diffuser les retours d'expériences,

• Développer la connaissance du patrimoine et mettre en place une politique de renouvellement adaptée,

• Associer et sensibiliser les habitants et usagers à la politique assainissement.

Les risques professionnels dans le domaine de l'assainissement sont nombreux. Soucieuse de garantir des conditions de travail sûres à ses agents et prestataires exté-rieurs, Rennes Métropole s'engage à exercer son activité avec le souci permanent d'améliorer la sécurité.

Consciente de cette réalité, la di-rection de l'assainissement, certi-fiée OSHAS 18001, s'engage à :• Réduire les risques liés au travail

en espaces confinés,• Améliorer la maitrise des risques

liés aux circulations internes et externes,

• Rechercher en permanence les moyens les plus adaptés aux tâches réalisées,

• Améliorer la connaissance des risques santé sécurité concernant les activités du service.

Il n'y a pas de tâche si urgente, ni de travail si important qu'on ne puisse les faire en sécurité.

Gestionnaire d'un réseau d'assai-nissement de plus de 1 600 km et de 24 unités de traitement, la di-rection de l'assainissement parti-cipe pleinement à la dynamique de protection de l'environnement de Rennes Métropole.

A la recherche permanente de pistes d'amélioration de sa perfor-mance environnementale, la direc-tion de l'assainissement, certifiée ISO 14001, s'engage à :• Réduire les impacts des rejets

des systèmes d'assainissement sur le milieu naturel,

• Lutter contre les raccordements non-conformes au règlement de service,

• Gérer de manière optimale les consommations d'eau et d'énergie,

• Favoriser l'infiltration des eaux pluviales à la parcelle,

• Développer des filières de traitement des boues fiables, pérennes et préservant l'environnement.

QUALITÉ SANTÉ / SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT

BILAN DE LA DÉMARCHE QUALITÉ, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT

La direction de l’Assainissement est engagée, depuis plus d’une douzaine d’années, dans la mise en place d’un système de management cer-tifié. Après extension du périmètre à l’ensemble des activités du service, intégration des normes Sécurité et Qualité puis récemment élargisse-ment du territoire, elle a obtenu début 2017 le renouvellement de la triple certification ISO 9001 (norme Qualité), ISO 14001 (norme Environ-nement) et OSHAS 18001 (norme Sécurité) pour 3 ans de plus.

La certification concerne toutes les activités de la direction et s'applique sur l'ensemble du terri-toire de Rennes Métropole.

Politique QSELa direction de l'assainissement de Rennes Mé-tropole a poursuivi cette démarche sur la base des engagements suivants : se conformer à la législation applicable et aux autres exigences auxquelles le service a souscrit, prévenir les lé-sions corporelles et atteintes à la santé, prévenir les risques de pollution et s'inscrire dans une dynamique d'amélioration continue. En 2016, un travail de révision de la politique QSE de la direc-tion a permis de redéfinir les axes de travail prio-ritaires à l'échelle du territoire métropolitain (cf. ci-dessous).

Page 33: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Audit interne Audit de certification

2016 (QSE)

2017 (QSE)

2018 (QSE)

2016 (QSE)

2017 (QSE)

2018 (QSE)

Nombre de non-conformités majeures

0 0 0 0 0 0

Nombre de non-conformités mineures

5 4 2 0 3 2

Nombre de points sensibles

12 20 17 5 19 19

Nombre d'axes d'amélioration

4 9 12 17 16 9

Nombre de points forts 3 3 3 10 24 13

2non conformités

mineures

13points forts

Audits et certificationsLes résultats des derniers audits ont mis en évi-dence que le système de management QSE de la direction est efficace et conforme aux normes.

L'audit de suivi de février 2018 a validé le main-tien des certifications Qualité, Sécurité et Envi-ronnement (QSE). Les certificats d'audits ont été délivrés à l'échelle du territoire global de Rennes Métropole.

Label Aquaplus Service Le service d'assainissement collectif de la ville de Rennes est lauréat depuis 2013 du label Aquaplus Service. Il est a noté qu'en 2013 la ville de Rennes était la première collectivité à acqué-rir le label concernant l'assainissement. Cette distinction est renouvelée tous les cinq ans.

L'adhésion à la charte du label Aquaplus com-prend les engagements : de préservation et d'amélioration de la qualité de l’eau et des mi-lieux; de maîtrise énergétique et de gestion op-timale des résidus; du respect des règles d'hy-giène, de sécurité et la formation appropriée des agents; d'information sur le fonctionnement, la sécurité et le niveau de qualité de l'eau; de res-pect des intérêts des usagers et de l’environne-ment; de pratique du juste prix et d'optimisation des coûts.

Page 34: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 01 Présentation de la régie

Huiles de vidange, graisses, huiles de friture, etc.

Elles bouchent les conduites et provoquent de mauvaises odeurs. Leur dégradation dans le réseau d’eaux usées génère un gaz mortel.

LE BON GESTE : apportez-les en déchèterie ou lors des points de collecte Tritout.

Vernis, essence, solvants, diluants, acide de batterie, produits de développement photo, produits de jardins, médicaments, etc.

Ils détériorent les tuyaux, peuvent intoxiquer les égoutiers et perturbent le fonctionnement de l’usine d’épuration.

LE BON GESTE : apportez-les en déchèterie ou lors des points de collecte Tritout. Les médicaments non utilisés, périmés ou non, doivent être rapportés en pharmacie.

LES PRODUITS CHIMIQUES

ET TOXIQUES

80 personnes travaillent tous les jours dans les réseaux et bassins collectant les eaux usées.

Les rejets toxiques mettent leur santé en jeu.

Le saviez-vous ?

LES HUILES ET MATIÈRES

GRASSES

Lingettes - même biodégradables, mégots, couches-culottes, protections hygiéniques, coton-tiges, lames de rasoir, collants, litières pour animaux, etc.

Ils gênent l’écoulement des eaux, bouchent les pompes et doivent être retirés à la main par les agents.

LE BON GESTE : jetez-les dans votre bac d’ordures ménagères.

LES OBJETS SOLIDES

NON, PAS TOUT !

TOUT À L’ÉGOUT ?

Fiche N°1

Les égouts ne sont pas des poubelles. Ils servent à évacuer nos eaux usées vers l’usine d’épuration. Chaque jour, des agents travaillent dans les égouts. Certains produits chimiques ou toxiques peuvent dégager des gaz et menacer leur santé. Adoptez les bons gestes ! Ne jetez jamais de produits toxiques, huiles, matières grasses ou objets solides dans les canalisations des WC, éviers ou lavabos.

ÉVALUATION DU SERVICE AUPRÈS DES USAGERS

Bilan réclamationsLe taux de réclamation s'élève à 1,26 ‰ pour l'année 2018 (il s'agit du nombre total de récla-mations écrites relatives au service de l'assainis-sement collectif rapporté au nombre d'abonnés divisé par 1 000).

Un peu plus d'un tiers des réclamations concerne des problèmes d’écoulement ou de déborde-ments (réseau obturé partiellement ou totale-ment), un autre tiers concerne des problèmes de tampons ou d'avaloirs défectueux et le dernier tiers concerne des problèmes d’odeurs ou de présence de rats.

Le traitement des réclamations est rapide, 90% sont traités rapidement (réclamations numé-riques (via mail ou l'application RenCitéZen) traités sous un délai de 5 jours et réclamations papier (courrier et fax) traités sous un délai de 20 jours).

Bilan de traitement des demandesRennes Métropole porte une attention toute particulière aux demandes des usagers, la quali-té de la réponse et l'efficacité dans le traitement. Cela passe par 3 engagements :

• Bien prendre en charge la demande et bien communiquer vis-à-vis des usagers,

• Traiter et suivre les demandes,• Apporter des réponses de qualité.

ACTIONS DE COMMUNICATION

Plusieurs outils de communication externe sont utilisés par la direction de l'assainissement :

• Organisation de visites de sites,• Mise à disposition de plaquettes d'information,• Présence sur le carrefour de l'eau de Rennes et

aux Aquadeiz,• Mise à disposition du rapport d'activité et

du Rapport sur la Qualité et le Prix du Service (RPQS).

• les factures eau et assainissement

Par ailleurs, un travail est en cours pour l'élabo-ration d'une nouvelle stratégie de communica-tion à l'échelle de Rennes Métropole.

Visites des sites (STEU) Chaque année, sont recensées environ 80 visites de la station d'épuration de Beaurade ce qui cor-respond à environ 1500 visiteurs. Des visites des autres stations sont également possibles sur simple demande.

Plaquettes de présentation/ Communication grand publicConcernant le site de Beaurade, deux plaquettes ont été éditées récemment, l'une concerne la sta-tion d'épuration et la seconde présente le procé-dé de traitement des boues par oxydation par voie humide (OVH).

Par ailleurs, une nouvelle fiche d'information, sur le sujet des prescriptions à connaitre en matière d'assainissement pour tout projet de construc-tion, a été rédigée en 2018 à l'attention des usa-gers.

En tout, neuf plaquettes sont téléchargeables sur le site internet de Rennes métropole à l'adresse suivante : https://metropole.rennes.fr/les-demarches-dassainissement

On retrouve également en téléchargement sur le site de Rennes Métropole le Rapport sur le Prix et la Qualité du Service (RPQS) qui est un document produit tous les ans par chaque service d'eau et d'assainissement pour rendre compte aux usa-gers du prix et de la qualité du service rendu sur l'année écoulée.

Page 35: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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le 24 mars 2018

suivez le fi l de l’eau !

Place de la Mairie à Rennes

Partenaires du Carrefour des gestions locales de l'eauLes 24 et 25 janvier 2018, le 19e carrefour des ges-tions locales de l'eau s'est tenu au parc exposi-tion de Saint Jacques de La Lande. Il est organisé comme chaque année par le réseau idéal et a comptabilisé pour cette édition environ 11 400 participants pour 450 exposants.

Comme chaque année, la direction de l'assainis-sement de Rennes Métropole et la Collectivité Eau du Bassin rennais y tenaient un stand. Des plaquettes ainsi que des offres d'emploi ont été distribuées.

Ce moment a été l'occasion d'aller à la rencontre des principaux partenaires et fournisseurs de Rennes Métropole dans le domaine de l'assainis-sement. Deux ateliers intitulés «Traitement des eaux usées : anticiper le développement urbain en protégeant les milieux aquatiques et en opti-misant les coûts» et «Tisser des liens Techniques et scientifiques entre les acteurs de l'Eau et de l'Urbanisme en Bretagne » ont été animés par des agents de Rennes métropole.

Participation à AquadeizLa région Bretagne a mis en place Aquadeiz en 2018. Il s'agit d'un évènement destiné à inciter le grand public à se réapproprier les enjeux de l’eau en valorisant l’ensemble des initiatives conduites à travers le territoire breton. Du sa-medi 17 au samedi 31 mars, plus d’une centaine d’actions locales se sont déroulées en Bretagne, autour de la journée Mondiale de l’eau (22 mars) et de la Semaine pour des Alternatives aux Pes-ticides (du 20 au 30 mars). En point d’orgue, une grande journée dédiée à l’eau dans le centre de Rennes, samedi 24 mars, organisée en partena-riat avec Rennes Métropole, Eau du bassin ren-nais et le Syndicat Mixte de Gestion pour l’ap-provisionnement en eau potable d’Ille-et-Vilaine (SMG35).

À cette occasion, la régie a organisé des visites de ses principales stations d'épuration.

Page 36: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 01 Présentation de la régie

CONTRIBUER À LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE ET LOCALE

La solidarité, qu'elle soit locale ou internatio-nale, prend différentes formes dans le domaine de l'assainissement.

Contribution au Fonds de Solidarité Logement (FSL)La mise en place d'un Fonds de Solidarité Loge-ment (FSL) dans chaque département a été ren-due obligatoire par la loi du 31 mai 1990, dite "loi Besson". Ce fonds est notamment destiné à aider les personnes rencontrant des difficultés pour accéder à un logement ou à s’y maintenir par l'octroi d'aides financières.

Le financement du FSL est assuré principale-ment par le Conseil départemental d'Ille et Vi-laine. Des contributions volontaires d'autres par-tenaires abondent ce fonds comme par exemple la Caisse d'Allocations Familiales, les organismes HLM, des collectivités locales et des fournisseurs d'énergie et d'eau.

Rennes Métropole, via son budget principal, abonde ce fonds depuis l'origine.

En 2015 et en 2016, suite au transfert de la com-pétence assainissement, le budget annexe régie assainissement collectif de Rennes Métropole a abondé le FSL à hauteur de 10 000 € / an en plus de la contribution du budget principal. Avec l'augmentation du périmètre de la régie en 2017, la contribution a évolué et a été fixée à 17 000 €. Elle a été maintenue à ce niveau en 2018 et est incluse à la convention globale conclue entre Rennes Métropole, la Caisse des Allocations Fa-miliales 35 et le Conseil Départemental 35.

Soutien à des projets internationauxEn 2018, la régie d'assainissement collectif a fi-nancé 2 projets au titre de la coopération inter-nationale, dans le cadre permis par la loi Oudin Santini du 9 février 2005.

La case de santé de Baré bari Le maire devant la case de santé de Douzou

14 547 €pour la coopération

décentralisée

3cases de santé

pour 150 nouveaux-nés

Projet 1 : association d'échanges solidaires Cesson DankassariLe premier projet est porté par l'association d'échanges solidaires Cesson-Dankassari (com-mune rurale du Niger). L'association a sollicité Rennes Métropole pour équiper en latrines et douches 3 des 17 cases de santé situées dans les villages de Douzou (760 habitants), Saourin Kaifi (1 272 habitants) et Baré Bari (999 habitants) de la commune rurale de Dankassari. Ces cases de santé permettent d'assurer l'hygiène des nou-veaux nés et de leur mère et sont un élément dé-terminant pour un changement des pratiques et une augmentation du nombre de naissance dans une structure de santé. Seulement 39 % des nais-sances dans le département de Dogondoutchi sont actuellement assistées.

Compte tenu du taux de naissance au Niger, on peut estimer à une centaine le nombre de nais-sances annuelles pour ces 3 villages.

Le montant demandé et attribué par Rennes Mé-tropole pour la création de ces 3 cases de santé en latrines et douches s'élevait à 12 073 €.

La subvention allouée Rennes Métropole a per-mis la réalisation des 3 cases de santé comme prévu. La réception des ouvrages a été pronon-cée en juillet 2019 sans aucune resserve. Dans le même temps, les actions de sensibilisation et d'information dans les communes bénéfi-ciaires ont été réalisées notamment pour ce qui concerne l'entretien des latrines.

En parallèle et en lien avec ce projet, l'état nigé-rien a installée 3 blocs de latrines dans 2 écoles de la commune de Soucoucoutane pour un budget de 11 951 € grâce à un financement de SwissAid.

Page 37: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Projet 2 : association vern à travers le mondeLe deuxième projet est porté par l'association Vern Tiers monde, maintenant dénommée Vern à Travers le Monde. Il concerne la réalisation de latrines dans l'école mixte de Lafoina située dans la banlieue de la capitale Tananarive dans laquelle 125 enfants sont scolarisés depuis l'équivalent de la grande section de maternelle jusqu'au CM2.

La subvention demandée et attribuée par Rennes Métropole s'est élevée à 2474 €. Comme l'atteste les photos, le projet est une réussite. Une formation de sensibilisation à l'hygiène des mains a été réalisée par les bénévoles de l'asso-ciation pour accompagner ce chantier.

125élèves ont bénéficié

de nouvelles toilettes

Avant les travaux

Les latrines terminées

Mise en place des fosses et puisage :

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Partie 01 Présentation de la régie

Bilan annuel du dispositif crédit eau famille nombreuse

Les tarifsAu-delà des contributions diverses que peut verser Rennes Métropole, une autre possibilité d'agir socia-lement est d'intervenir directement dans la tarifica-tion de l'assainissement.

Ainsi, plusieurs dispositifs ont été décidés par les élus de Rennes Métropole.

Il s'agit de :

• La maitrise du coût du service (voir p.11),• La gratuité des 10 premiers m3 à l'horizon 2019,• La mise en place du crédit eau famille nombreuse

dès 2016 pour une partie du territoire métropoli-tain,

• La création du chèque eau pour les bénéficiaires de la CMUc fin 2017.

La gratuité des 10 premiers m3 à l'horizon 2019 et la catégorisation de la tarification Par délibération du 17 décembre 2015, a été arrêté le principe d'aboutir à l'horizon 2023 à la mise en place d'un tarif cible unique pour tous les abonnés de Rennes Métropole en eau et en assainissement. Ce tarif comprend la gratuité des 10 premiers m3 consommés. Déjà en application sur la ViIle de Rennes, où il avait été décidé antérieurement, cette mesure sera déployée progressivement sur tout le territoire métropolitain et concernera l'ensemble des abonnés le 1er janvier 2019. Il vise à favoriser les petits consommateurs et rendre accessible le mini-mum vital en eau à chaque abonné.

Au-delà de cette mesure, une catégorisation asso-ciée à une progressivité des tarifs a été décidée. Elle repose sur la catégorie suivante :

• local à usage d'habitation (ménages disposant d'un abonnement individuel)

- 0 à 10 m3- 10 à 100 m3- 101 à 150 m3- Consommation supérieure à 150 m3- Collectifs non individualisés (- Autres abonnés

Cette tarification prévoit une augmentation des ta-rifs par tranche de consommation pour les abonnés individualisés. Plus la consommation est élevée plus le tarif est important.

Le déploiement de ces mesures sur la part assai-nissement est progressif et dépend de leur mise en œuvre sur la partie eau potable, conditionnée par la passation d'avenant aux contrats de délégation de service public eau potable. Une fois en place sur l'eau potable, elles sont instituées immédiatement sur la part assainissement lorsque le service public est exploité par les régies d'assainissement. Elles ne

peuvent être établies qu'après conclusion d'un ave-nant avec les délégataires assainissement lorsque la gestion du service public est déléguée.

Au 1er janvier 2018, les 10 1ers m3 gratuits ainsi que la catégorisation ne s'appliquaient que sur le nord de Rennes Métropole dans les communes suivantes : Bécherel et Miniac sous Bécherel, La Chapelle Chaussée, Langan, Gévezé, Parthenay de Bretagne, Clayes, Saint Gilles, La Chapelle Thoua-rault, L'Hermitage, Cintré, Le Verger, Pacé, Vezin Le Coquet, Rennes, La Chapelle des Fougeretz, Mont-germont, Saint Grégoire, Betton, Chevaigné, Saint Sulpice La Forêt, Cesson Sévigné et Acigné.

Comme l'a permis la loi n° 2013-312 du 15 avril 2013 visant à préparer la transition vers un système éner-gétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l’eau et sur les éoliennes, Rennes Mé-tropole, pour l'assainissement, et la Collectivité Eau du Bassin Rennais pour l'eau potable, ont été rete-nues pour participer à l’expérimentation en vue de favoriser l’accès à l’eau et de mettre en œuvre une tarification sociale de l’eau.

C'est dans ce contexte qu'ont été prises les deux me-sures présentées ci-après.

Le Crédit eau famille nombreuseAfin de compenser, pour les familles nombreuses (pour lesquelles la consommation élevée s'explique par le nombre de personnes au foyer), la mise en place de la catégorisation avec tarification progres-sive, le Crédit eau famille nombreuse a été mis en place dès 2015.

Il permet aux familles abonnées qui le demandent d'obtenir une déduction sur leur facture de 30€ par enfant et par an à partir du 3ème. Sur les 30 €, 15 € sont financés par le service de l'eau potable et les 15 € restants par le budget annexe assainissement.

Pour en bénéficier, les abonnés doivent en faire la demande auprès du délégataire eau potable qui après réception des pièces nécessaires, déduira au-tomatiquement 30 € de la facture.

En 2018, le crédit eau famille nombreuse était en vigueur sur le territoire des communes suivantes : Becherel, Betton, Cesson Sévigné, Chavagne, Che-vaigné, Cintré, Clayes, Gévezé, la Chapelle Chaussée, la Chapelle des Fougeretz, la Chapelle Thouarault, Langan, l'Hermitage, Miniac sous Becherel, Mont-germont, Mordelles, Le Rheu, Pacé, Parthenay de Bretagne, Rennes, Romillé, Saint Gilles, St Grégoire, Saint Sulpice La Forêt, Thorigné Fouillard, Vezin Le Coquet.

On constate qu'au démarrage de la mesure, le nombre de dossiers est assez faible. Cependant, au fur et à mesure, leur nombre double quasiment chaque année.

2015 2016 2017 2018

Communes concernées Rennes+ Pacé, Vezin-le-Coquet, Saint Gilles

+ Becherel, Betton, Cesson Sévigné, Chavagne, Chevaigné, Cintré, Gévezé, La Chapelle Chaussée, La Chapelle des Fouge-retz, la Chapelle Thouarault, Langan, l'Hermitage, Miniac sous Becherel, Montgermont, Mordelles, Saint Grégoire, Saint Sulpice La Forêt, Thorigné Fouillard,

+ Acigné, Clayes, Le Rheu, Le Verger, Parthenay de Bre-

tagne, Romillé

Nombre de dossiers 108 226 538 1038

Montant financé par Rennes Métropole (€)

2490 5400 12 075 21 795

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856161% 5438

39%

Bénéficiaires touchés par le dispositif(déduction automatique délégataireou bailleur social ou Chèque Eau papier utilisé)

Bénéficiaires non touchés par le dispositif(Chèque Eau envoyé non arrivé au destinataire,Chèque Eau arrivé au destinataire mais non utilisé)

444157%

99713%

186924%

3455%

160%

1081%

N°3 Chèque Eau papier utilisé auprés d’un bailleur social

N°3 Chèque Eau papier utilisé auprés d’un délégataireen paiement d’une facture d’eau et assainissement

N°3 Chèque Eau papier utilisé auprés d’un autre organisme(Agence immobilière à vocation sociale de Rennes Métropole)

N°4 Chèque Eau papier compensé directement(occupant du parc privé sans compteur individuel)

Chèque Eau papier non utilisé :envoi de la Collectivité retourné par La Poste

Chèque Eau papier non utilisé (envoi total)

En 2018, afin d'augmenter le nombre de crédits eau famille nombreuse octroyés, une campagne de publicité a été réalisée sur les communes concernées par un envoi de mails en masse vers les abonnés. La publicité a été fructueuse et le nombre de demande a bondi en fin d'année.

En 2019, la mesure s'appliquera sur la totalité du territoire métropolitain. La communication sera plus aisée même si, la mesure ne s'applique pas à toutes les familles nombreuses, mais seulement à celles étant abonnées au service public de l'eau et de l'assainissement.

Le chèque eau pour les bénéficiaires de la CMUcPar la délibération C 15-504, le Conseil de Rennes Métropole a approuvé les modalités de l'expé-rimentation relative à la mise en œuvre d'une tarification sociale sur le Bassin Rennais. Une des mesures consiste en l'attribution d'une aide automatique au paiement des charges d'eau et d'assainissement des eaux usées via l'envoi an-nuel d'un Chèque Eau de 30 € par an et par béné-ficiaire de la CMU-C. Le dispositif est co-financé à parts égales par la collectivité eau du bassin rennais et Rennes Métropole.

Afin de mettre en œuvre ce dispositif, Rennes Métropole et la Collectivité Eau du Bassin Ren-nais ont créé des partenariats avec la CPAM, dé-tentrice du fichier des bénéficiaires de la CMUC et les 3 délégataires du service public d'eau po-table sur le territoire, ainsi qu'avec les 4 bailleurs sociaux locaux.

Au démarrage, la mesure visait les environ 20 000 bénéficiaires de la CMUC sur le territoire.

Les différentes modalités d'attribution du chèque eau ont été mises en place afin de tenir compte de l'ensemble des cas possibles de bé-néficiaires de la CMUC : abonnés à l'eau en leur nom, occupants de logements sans compteur in-dividuel titulaire d'un bail chez un bailleur social, et tous les autres cas. La difficulté résidant dans l'existence d'un lien entre le chèque eau et une facture d'eau.

Ainsi, un bénéficiaire pouvait :

• obtenir une déduction automatique sur sa fac-ture d'eau et d'assainissement,

• une déduction automatique sur sa quittance de charge,

• recevoir un chèque eau papier, • bénéficier d'un virement sur son compte ban-

caire à titre dérogatoire.

Dans l'année 2018, seul le fichier des bénéfi-ciaires du mois de janvier 2018 de la CPAM a été pris en compte. Il s'agissait d'un fichier de 13 999 bénéficiaires.

Un premier bilan peut ainsi être dressé de cette phase.

Pour une première année d'application, on peut considérer que la mesure est une réussite dans la mesure où elle a touché 61 % des bénéficiaires de la CMUC compris dans le fichier de janvier 2018.

Cependant, si l'on regarde davantage dans le détail, on note que lorsque l'aide n'est pas attri-buée de manière automatique (hors déduction sur facture d'eau et d'assainissement et déduc-

tion sur charges par les bailleurs sociaux) le taux de recours est plus faible. Ainsi, sur les 7778 chèques eau papiers envoyés (une déduction au-tomatique n'étant pas possible), seuls 30 % des bénéficiaires ont retourné leur chèque eau. Sur le nombre de chèque eau envoyé, environ mille chèques ont été retourné par la poste en NPAI (n'habite pas à l'adresse indiquée).

Le faible taux d'utilisation du chèque eau s'ex-plique par la multitude de cas particuliers dans lesquels se trouvent les bénéficiaires et les diffi-cultés à relier un chèque eau à une facture d'eau.

En 2019, dans un second temps, le reste des béné-ficiaires 2018 a pu obtenir un chèque eau, selon les mêmes modalités.

Globalement, la mise en œuvre de la mesure a nécessité beaucoup de temps de gestion à la fois dans les collectivités à l'origine de la me-sure, mais également chez les délégataires eau potable et les bailleurs sociaux en particulier pour les tris de fichiers informatiques des bé-néficiaires de la CMUC à croiser avec ceux des abonnés et des locataires. De plus, le retour des chèques eau papier et leur prise en charge comp-table a nécessité du temps. Enfin, il a fallu gérer les nombreuses et chronophages sollicitations téléphoniques et électroniques des bénéficiaires qui du fait de la lourdeur du dispositif, ne sa-vaient pas comment y recourir.

Devant les difficultés et la lourdeur du dispositif, une réflexion s'est engagée entre les collectivi-tés et la CPAM sur une amélioration du dispositif afin en priorité d'augmenter le nombre de béné-ficiaires de la CMUC toucher par l'aide.

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RECHERCHE ET INNOVATIONS

Potentiel d'hydroélectricité sur la station d'épuration de BeauradeUne étude de gisement hydroélectrique a pu être réalisée en 2018 sur la station d'épuration de Beaurade. Plusieurs possibilités d'installation ont pu être identifiées au sein de l'installation. La production potentielle est d'environ 50 000 kWh/an.

Cependant l'installation de turbines nécessite-rait des travaux assez conséquents dans une usine qui n'a pas du tout été prévue pour cela. Il parait donc peu intéressant de poursuivre ce projet en l'état. Mais ces solutions pourraient mis en œuvre à l'occasion de travaux sur les ou-vrages.

Par ailleurs, l'étude a confirmé l'intérêt de ce type de technologie dans les stations d'épura-tion. Cela pourrait donc s'insérer dans de futurs projets de construction ou d'extension de sta-tion d'épuration.

Projet de réseau des acteurs bretons sur l'EauUn partenariat avec Brest Métropole, Agrocam-pus et L'Agence de l'Eau Loire Bretagne a été acté en 2018 afin d'étudier la création d'un réseau d'acteurs bretons sur l'Eau.

A l'instar du GRAIE en région Rhône-Alpes, l'objec-tif de ce réseau serait de coordonner les actions de recherches menées sur le territoire, d'animer des échanges techniques sur les retours d'expé-rience et d'informer plus généralement sur les problématiques de l'Eau.

Fin 2018, une personne a été recrutée par Agro-campus afin d'initier cette étude. Cette phase de préfiguration a réellement débutée en 2019, notamment à l'occasion des carrefours de l'Eau.

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Projet de chaire " Eau et Territoires "Dès l'automne 2018, des premiers contacts ont eu lieu entre la fondation Rennes 1, l'observa-toire des sciences de l'Université de Rennes (OSUR), Rennes Métropole et la collectivité Eau du Bassin Rennais dans la perspective de créer une chaire "Eau et Territoires".

L'objectif de cette chaire est d'initier des pro-grammes de recherche autour des probléma-tiques émergentes sur l'Eau à l'échelle du terri-toire Rennais. L'INRA, l'Agro-Campus, l'école de chimie ainsi que l'EHESP sont impliqués dans ce projet.

La chaire sera lancée de manière opérationnelle en 2019 avec deux problématiques prioritaires:

• L'impact du changement climatique sur l'hydro-logie locale

• Circulation et flux de micropolluant dans le cy-cle de l'Eau

Thèse sur l'impact des traitements sur la teneur en micropolluants organiques dans les boues de station d'épuration destinées à l'épandageÀ la suite du schéma directeur sur la gestion des boues, des contacts ont été pris avec l'école de Chimie de Rennes dans la perspective de mener une thèse sur la présence de micropolluants dans les boues destinées à l'épandage. L'objectif est de pouvoir apporter des réponses aux ques-tionnements et inquiétudes des agriculteurs. Le cas particulier des antibiotiques sera notam-ment étudié.

Le projet de Thèse a donc pu être mis au point et la candidate sélectionnée. Il s'agit de Camille Le Serrec ingénieur chimiste de l'école de Rennes et qui commencera donc sa thèse en 2019.

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Partie 02 Le service public

d'assainissement collectif

D'ASSAINISSEMENT COLLECTIF

LE SERVICE PUBLIC

Partie 02

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Dans une zone pour laquelle la population et les activités économiques sont suffisamment concentrées pour qu'il soit possible de collecter les eaux usées afin de les acheminer vers une sta-tion d'épuration, le service public d'assainisse-ment collectif a en charge la gestion du système d'assainissement (réseau de collecte, ouvrages de transport et station d'épuration) desservant les usagers.

Sur son territoire, le service public d'assainisse-ment collectif de Rennes Métropole gère tout ou partie de 25 systèmes d'assainissement.

LA POPULATION DESSERVIE ET LES ABONNÉS AU SERVICE

Tout immeuble desservi par un réseau public de collecte doit y être raccordé. Chaque personne, physique ou morale, autorisée, à déverser ses eaux usées dans le réseau d'assainissement est désignée comme un abonné du service, ce peut être : le propriétaire, le locataire, l’occupant de bonne foi ou la copropriété représentée par le syndic de l'immeuble.

Sur le territoire de Rennes Métropole, la popu-lation desservie par le service public d'assainis-sement collectif est estimée à 454 931 habitants. Par ailleurs, le nombre d'abonnés s'élève à 171 789 répartis sur le territoire de la façon suivante :

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PRÉSENTATION DU RÉSEAU ET DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT COLLECTIF

Les ouvrages d'assainissementEn quelques chiffres les ouvrages d'assainisse-ment collectif sont constitués :

• D'environ 1 500 km de réseau de collecte gravi-taire et 120 km de refoulement,

• D'environ 250 postes de relevage,• De 25 stations d'épuration.

Le réseau de collecteDans l'agglomération rennaise, le réseau est unitaire ou séparatif. Certains collecteurs ont été construits selon un mode "unitaire" qui mé-lange les eaux de pluie aux eaux usées dans une seule conduite. Les réseaux les plus récents sont conçus généralement selon le mode séparatif et comportent deux conduites spécialisées : une pour les eaux usées et l'autre pour les eaux de pluie.

La gestion patrimonialeL'unité patrimoine est en charge du Système d'In-formation Géographique (SIG). Elle gère et met à jour le SIG, suit les interventions sur le réseau existant, inspecte les ouvrages d'assainissement et modélise les réseaux, entre autres.

Rennes Métropole possède désormais une bonne connaissance de l'existence des réseaux d'assainissement, même si quelques enquêtes de terrain complémentaires ont toutefois été menées en 2018, particulièrement pour affiner la connaissance du patrimoine eaux pluviales.

Les données patrimoniales et celles issues des interventions sont saisies progressivement dans le logiciel GIMA, prioritairement pour les com-munes ayant fait l'objet d'un levé topographique.

Les données du SIG sont disponibles depuis fin 2017/début 2018 sur l'outil Géoportail, plus convi-vial et intuitif, ce qui a permis de gagner en effi-cacité dans l'accès aux données cartographiques et à une partie des données patrimoniales.

La construction du modèle hydraulique (logiciel CANOE) du système unitaire de Rennes a été ré-alisée en 2016 et la phase de calage finalisée fin 2017. Il a été utilisé pour affiner le dimen-sionnement du bassin Saint-Hélier à Rennes. La construction du modèle du système Saint-Erblon a été entamée en 2018.

La réponse aux DT-DICT doit se faire dans un dé-lai de 7 jours. En 2018, sur les 12 529 demandes reçues, 99,98% ont été traitées dans le délai de réponse réglementaire.

CommuneSystème

AssainissementNombre abonnés AC

2018

Acigné Acigné - Thorigné 2 547

Bécherel Bécherel 370

Betton Betton 4 967

Bourgbarré Saint-Erblon 1 543

Brécé Brécé - Servon 694

Bruz Bruz 7 923

Cesson-Sévigne Cesson-Sévigne 7 143

Chantepie Beaurade 5 002

Chartres-de-Bretagne Saint-Erblon 3 743

Chavagne Chavagne 1 785

Chevaigné Betton 819

Cintré Cintré 785

Clayes Clayes 284

Corps-Nuds Saint-Erblon 1 095

Gévezé La Mézière 2 037

La Chapelle-Chaussée La Chapelle-Chaussée 286

La Chapelle-des-Fouge-retz

Betton 1 901

La Chapelle-Thouarault L'Hermitage 820

Laillé Laillé 1 477

Langan Langan 246

Le Rheu Le Rheu

Le Verger Le Verger 394

L'Hermitage L'Hermitage 2 023

Miniac-sous-Bécherel Bécherel 131

Montgermont Betton 1 611

Mordelles Mordelles 3 054

Nouvoitou Domloup 942

Noyal-Chatillon-sur-Seiche

Saint-Erblon 2 707

Orgères Saint-Erblon 1 695

Pacé Pacé 4 581

Parthenay-de-Bretagne La Mézière 597

Pont-Pean Saint-Erblon 1 790

Rennes Beaurade 82 813

Romillé Romillé 1 207

Saint-Armel Saint-Erblon 811

Saint-Erblon Saint-Erblon 1 342

Saint-Gilles Saint-Gilles 1 900

Saint-Grégoire Betton 3 639

Saint-Jacques-de-la-Lande

Beaurade et Saint-Jacques

5 593

Saint-Sulpice-la-Forêt Saint-Sulpice-la-Forêt 482

Thorigne-Fouillard Acigné - Thorigné 3 605

Vern-sur-Seiche Saint-Erblon 3 193

Vezin-le-CoquetBeaurade et

Vezin-le-Coquet2 212

TOTAL 171 789

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Partie 02 Le service public

d'assainissement collectif

Système Assainissement

Identification

Linéaire de réseau (km) Ouvrages de maitrise des deversement en temps de

pluieSéparatif Unitaire Refoulement

Acigné - Thorigné 73,20 0,00 8,47

Beaurade 270,48 147,90 11,55 2 BT = 15 000

m3

Becherel 8,09 2,46 0,80

Betton 182,91 0,00 16,03

Brece - Servon 11,66 0,00 0,29

Bruz 96,63 0,00 8,57

Cesson-Sévigné 90,78 0,00 7,06

Chavagne 19,20 0,00 1,93

Cintré 11,31 0,00 0,57

Clayes 5,55 0,00 0,50

L'Hermitage 32,01 0,00 2,55

La Chapelle-Chaussée 4,32 1,74 0,10

La Mézière 40,25 0,00 2,08

Laillé 27,21 0,00 1,65

Langan 5,07 0,00 0,33

Le Rheu 39,78 0,00 5,82

Le Verger 6,03 0,10 0,40

Mordelles 31,00 0,00 1,30

Nouvoitou 12,02 0,00 1,41

Pacé 50,27 0,00 2,78

Romillé 17,85 0,00 0,51

Saint-Erblon 213,43 0,00 35,35

Saint-Gilles 18,75 0,00 0,93

Saint-Jacques 46,46 3,10 6,22

Saint-Sulpice-la-Forêt 9,94 0,00 0,84

Vezin-le-Coquet 22,92 2,20 2,98

TOTAL 1347,11 157,51 121,01

Données patrimoniales disponibles et outils associés

Données disponibles dans le logiciel Top Station (Diamètre, type d’effluent,

type d’écoulement, domanialité…)

Données disponibles dans le logiciel GIMA(Matériau, note ITV,

sensibilité, date de pose, interventions réalisées…)

Regroupement des donnéesRequêtes cartographiques

avec le logiciel ArcGis

Croisementdes données

Page 45: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Concernant l'inspection télévisée (ITV), la direc-tion de l'assainissement de Rennes Métropole procède quotidiennement à un diagnostic des ré-seaux d'assainissement via un matériel d'inspec-tion télévisée. Ce matériel se décompose d'une régie informatique embarquée dans un fourgon, de deux caméras et deux chariots automoteurs pour des réseaux allant de 100 mm à 1200 mm, le tout relié par un cordon dit ombilical.

Lors des inspections, des rapports sont établis par les opérateurs, l'analyse de ceux-ci permet d'établir un programme de réhabilitation. Pour l'année 2018, 81 300 mètres linéaires de réseaux (dont 7 600 m de réseaux d'eaux pluviales) ont été inspectés en ce qui concerne la régie directe. Dans le cadre de l'extension du périmètre de la régie, un second véhicule d'inspection télévisée est en cours d'acquisition.

Le renouvellement

Renouvellement des réseaux

Les principaux travaux de renouvellement réali-sés en 2018 sont les suivants :

• Brécé : dévoiement du réseau de la rue de Provence ;• Bruz : renouvellement des réseaux d'assainis-

sement dans le cadre de la requalification du centre-ville ;

• Cesson-Sévigné : renouvellement du réseau de la rue du Chêne Germain ;

• Langan : dévoiement du réseau d'alimentation de la STEU ;

• Rennes : renouvellement du réseau de la rue de la Carrière et réhabilitation du réseau de la rue de Lorient ;

• Rennes : pose d'un réseau provisoire dans les galeries techniques du centre Colombier en vue du retrait puis renouvellement des canalisa-tions amiante en 2019 ;

• Saint-Erblon : renouvellement du réseau de la rue de la Ruée ;

• Divers travaux de réhabilitation des réseaux sur le périmètre de Rennes Métropole (chantiers de faible linéaire).

En 2018 le taux de renouvellement des réseaux s'est élevé à 0.35 % sur le territoire de Rennes Métropole. En moyenne depuis 2015, ce taux s'élève à 0.26%.

Renouvellement des stations d'épuration

Les principaux travaux de renouvellement réali-sés en 2018 sont les suivants :

• STEU de Bruz : renouvellement de la bande si-phoïde du clarificateur ;

• STEU de Bruz : remplacement de l'agitateur de la zone anoxie ;

• STEU de Langan : travaux d'extension de la sta-tion d'épuration (finalisés en 2019)

• STEU de Rennes Beaurade : remplacement des goulottes d'un des quatre clarificateurs ;

• STEU de Saint-Erblon :- travaux d'extension de la station d'épuration (en cours)- renouvellement du système de distribution d'eau industrielle ;

Taux de renouvellement

des réseaux

0,35 %

• STEU de Saint-Sulpice-La-Forêt : modification du réseau interne de la STEU afin de modifier les étapes de traitement (déconnexion de la la-gune, désormais utilisée uniquement en cas de trop-plein).

LA COLLECTE ET LE TRANSPORT DES EFFLUENTS

Le diagnostic permanent Traditionnellement, les études de diagnostic sont réalisées tous les 10 ans. Elles ont pour objectifs d'identifier les points de dysfonction-nement du système d'assainissement et de construire un plan d'actions. Malheureusement ce type d'étude est trop espacé pour assurer un réel suivi de l'efficacité des actions. Par ailleurs, sur une période de 10 ans de nouveaux dys-fonctionnements apparaissent et ce mode de fonctionnement ne permet pas une révision des priorités. Pourtant les plans d'actions associés s'élèvent à plusieurs millions d'euros par an et mériteraient donc un suivi plus poussé.

L'arrêté du 21 juillet 2015 a rendu obligatoire le diagnostic permanent sur les systèmes d'assainis-sement de plus de 10 000 équivalents-habitants à l'horizon 2022. En 2016, Rennes Métropole a fait le choix d'anticiper cette échéance et de déployer le dispositif sur l'intégralité de son territoire.

Le principe est de valoriser l'importante quanti-té de données déjà disponible notamment grâce à l'autosurveillance. Cela permet d'identifier les bassins de collecte qui posent des difficultés. Des inspections complémentaires sont alors programmées: contrôles branchements, inspec-tions des réseaux, sectorisation des débits… Une fois la défaillance parfaitement identifiée, un programme de travaux est réalisé. Les années suivantes, l'efficacité des travaux pourra être ob-servée dans les résultats. Si ce n'est pas le cas, de nouvelles inspections ou de nouveaux travaux devront être programmés jusqu'à obtention d'un résultat satisfaisant. Totalement intégré au sys-tème de management de la régie, ce principe re-lève de l'amélioration continue.

En 2018, le diagnostic permanent s'est concentré sur les thématiques suivantes:

• Bassins de collecte présentant des déversements d'eaux usées au milieu naturel en temps sec,

• Bassins de collecte présentant des déverse-ments fréquents ou occasionnels d'eaux usées au milieu naturel en temps de pluie,

• Station d'épuration recevant un débit supérieur à leur débit nominal,

• Indicateur des eaux parasites d'infiltrations par bassin de collecte.

• Indicateur des eaux parasites de captage par bassin de collecte.

Page 46: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

46

Partie 02 Le service public

d'assainissement collectif

Bassin de collecte Motif Tendance

STEU St Erblon – Point A2 Déversement par temps sec =

Rennes– DO Tassigny Legrand Déversement par temps sec et fréquent par temps de pluie D

Vezin– DO Lotissement des Fleurs Déversement fréquent par temps de pluie )

Rennes– DO Metz-Lejean Déversement fréquent par temps de pluie )

Bécherel– DO Faubourg Berthaud Déversement fréquent par temps de pluie D

Rennes– PR Constant Veron Déversement fréquent par temps de pluie )

Rennes– Vanne St Hélier Déversement fréquent par temps de pluie )

Betton – PR Chevaigné Bourg Déversement fréquent par temps de pluie D

STEU Laillé – Point A2 Déversement fréquent par temps de pluie D

STEU Betton– Point A2 Déversement fréquent par temps de pluie )

La Chapelle Chaussée – DO La Chapelle Chaussée Déversement occasionnel par temps de pluie =

Cela a permis d'identifier les secteurs prioritaires d'intervention pour Rennes Métropole. Le principe de l'amélioration continue s'appliquera également au diagnostic permanent car les thématiques sui-vantes seront progressivement ajoutées:

• Présence d'eaux usées dans les collecteurs d'eaux pluviales.

Par ailleurs, afin de faire lien avec le schéma directeur, des études par système d'assainisse-ment seront menées à partir de 2020.

En 2018, les 10 bassins de collecte les plus problé-matiques étaient les suivants (voir ci-dessus)

Le contrôle des branchements et le contrôle des rejets

Cas des eaux usées domestiques

Rennes Métropole réalise en régie la majori-té des contrôles des installations privatives d'assainissement sur son territoire. Ce sont les agents de l'unité "Contrôle Usagers" qui ont pour rôle de vérifier que les canalisations raccordant les immeubles d'habitation aux réseaux d'as-sainissement sont en bon état et conformes à la réglementation. De l'instruction du permis de construire au contrôle de la réalisation sur le terrain les agents du service sont au contact des habitants pour apporter leur expertise. Ces contrôles comprennent la vérification de la bonne destination des rejets et, selon les cas, des tests à la fumée et/ou des inspections té-lévisées. Une hiérarchisation de la gravité des non-conformités ainsi qu'une procédure de pé-nalisation des dossiers non conformes sont en place. Par ailleurs, des contrôles à la demande (principalement dans le cadre de vente immobi-lière) sont réalisés par un prestataire extérieur et les délégataires assainissement peuvent être amenés à réaliser des contrôles dans la continui-té des contrats de délégation de service public en cours.

Bilan des contrôles 2016 2017 2018

Nombre total de contrôles effectués par la régie

1 070 1 078 1 372

Nombre de demandes d'autorisation de raccorde-ment instruites

179 218 233

Nombre d'installations privatives non conformes

148 277 1 009

1 372contrôles réalisés

Cas des Eaux Usées Non Domestiques

Sont classées comme Eaux Usées Non Domes-tiques, tous les rejets correspondant à une uti-lisation de l'eau autre que domestique, issus notamment de tout établissement à vocation industrielle, agricole, commerciale ou artisanale. Rennes Métropole est en droit d’accepter ou de refuser le raccordement de ces eaux au réseau public d’assainissement. En cas d'accord, un ar-rêté d’autorisation de déversement est délivré au demandeur.

Cette activité nécessite un suivi particulier et fait l'objet d'un rendu annuel. Ce suivi passe par la mise à jour de l'inventaire des "industriels" et la vérification régulière du respect des arrêtés et éventuelles conventions établies. Fin 2018, 234 usagers non domestiques ont été recensés sur le territoire de Rennes Métropole dont 190 ayant un arrêté et/ou une convention de déversement en cours de validité. Les activités de ces établisse-ments sont très variées, on retrouve en majorité le secteur d'activité de l'automobile – transport, les activités de soins à la personne, les activités de traitement des déchets, l'agroalimentaire…

Page 47: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

47

L'entretien, la maintenance et la surveillance du réseau de collecteL'exploitation du réseau comprend le suivi et l'entretien régulier des ouvrages de collecte et de transport des eaux. Elle inclut ainsi le contrôle visuel des ouvrages, l'entretien manuel des ou-vrages, l'hydrocurage préventif et curatif des ou-vrages, la dératisation des réseaux, entre autres.

La maintenance et la réhabilitation des ouvrages de collecte et de transport des eaux englobent la réalisation de travaux de maçonnerie sur le réseau ainsi que la mise en œuvre et le suivi de marchés de travaux ponctuels. La maintenance des postes extérieurs, quant à elle, correspond plus particulièrement à la surveillance et l'entre-tien des équipements du réseau (station de re-lèvement, déversoirs mécanisés et bassins tam-pons), la réalisation des actions de maintenance préventive programmées via la GMAO , le dépan-nage des installations électromécaniques, etc.

Les opérations d'hydrocurage du réseau

Des campagnes préventives d'hydrocurage sont réalisées afin d'assurer la continuité de l'écoule-ment des effluents, d'anticiper et d'éviter les dé-sobstructions d'urgence.

Hydrocurage préventif (ml) 2017 2018

Réseaux des territoires en régie 139 144 124 394

Réseaux des territoires en marché de prestations

90 500 73 868

Réseaux des territoires en délégation

71 012 50 138

Nombre d'interventions de maintenance

2017 2018

Par la régie 342 307

Par les prestataires 74 64

Par les délégataires 150 154

8. GMAO : Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur

Les interventions de maintenance sur le réseau

Les opérations de maintenance permettent d'en-tretenir ou de rétablir un groupe fonctionnel, équipement, matériel, dans un état donné ou de lui restituer des caractéristiques de fonctionne-ment spécifiées.

L'ÉPURATION DES EAUX USÉES

Les ouvrages d'épuration On retrouve sur le territoire de Rennes Métro-pole trois principaux types de station d’épura-tion en fonction de la taille de la collectivité, de la nature, qualité et sensibilité du milieu récep-teur, des caractéristiques du réseau d’assainisse-ment, des coûts d’investissement et de fonction-nement puis enfin des contraintes d’exploitation et contraintes liées au site d’implantation.

• Les boues activées assurent le traitement bio-logique des eaux usées. Ce procédé consiste à favoriser le développement de bactéries épura-trices, les boues, dans un bassin brassé et aéré, alimenté en eau à épurer.

• Le lagunage naturel est un procédé d'épuration naturelle qui a pour principe d'utiliser la lu-mière, les algues et les bactéries comme agent épurateur des eaux polluées stockées dans des bassins artificiels pendant plus de 60 jours.

• Les filtres plantés de roseaux utilisent les capa-cités épuratrices d'un sol reconstitué à partir de matériaux comme les graviers, l'argile expansé et le sable. L'originalité de ces filtres réside dans la présence de roseaux qui, grâce à leurs rhi-zomes, aèrent le massif filtrant et évitent aussi les colmatages.

Page 48: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

Système Assainissement

IdentificationLocalisation STEU Caractéristique STEU

Capacité STEU (EH)

Volume eaux épurées en 2018

(m3/j)

Quantité de boues

produites en 2018 (TMS)

Acigné - ThorignéAcigné, La Marquerais

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement & déshydratation (centrifugation)

14 000 1 965 195,7

BeauradeRennes, La Prévalaye

File Eau : Boues activées faible chargeFile Boue : Epaississement & déshydratation thermique (OVH)

360 000 43 202 3 981

BecherelLongaulnay, Le Prieuré

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement statique gravitaire

4 000 265 22

BettonBetton, Noê Huet

File Eau : Boues activées et membranesFile Boue : Epaississement & compostage

40 000 4 743 487,2

Brece - ServonServon sur Vilaine, RD286

File Eau : Boues activéesFile Boue : Epaississement

5 000 839 65,4

Bruz Bruz, MativalFile Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Filtration à bandes

20 000 3 002 285,2

Cesson SévignéCesson Sévigné, Le Bray

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaissisement & déshydratation mécanique

30 000 3 398 350,1

ChavagneChavagne, La Robinais

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement statique gravitaire

5 000 640 50,7

CintréCintré, La Lande d'Aviette

File Eau : Boues activéesFile Boue : Epaississement

1 500 241 20,6

ClayesClayes, Le Feu des Osiers

File Eau : Filtres plantés, lagunage puis saulaie 1 200 81 -

L'HermitageMordelles, Route de Cintré

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement

7 000 858 72,5

La Chapelle Chaussée

La Chapelle Chaussée, RD80

File Eau : Lagunage 1 000 - -

La MézièreLa Mézière, Les Mottais

Ouvrage géré par le Syndicat Intercommunal d’Assainissement (SIA) de la Flume et du Petit Bois

LailléLaillé, Le Cleux

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement mécanique & sé-chage solaire

5 500 680 42,2

Langan Langan, RD25 File Eau : Lagunage 500 - -

Le Rheu Le Rheu, RD129File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement

10 000 1 405 161

Le Verger Le Verger, RD69 File Eau : Lagunage puis saulaie 1 000 - -

MordellesMordelles, Les Perrières

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement

10 000 1 085 102,4

NouvoitouDomloup, Allée de l'Etang

Ouvrage géré par le Syndicat Intercommunal de la Station d'Epuration de Montgazon (SISEM)

PacéPacé, Le Champ du Pont

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement & chaulage

16 000 1 400 218,2

RomilléRomillé, Route de Bédée

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Déshydratation par lits plantés

2 500 312 39,6

Saint ErblonSaint Erblon, Le Perry

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaissisement mécanique & séchage solaire

32 000 5 345 550,4

Saint GillesSaint Gilles, Le Bas Vivier

File Eau : Boues activées aération prolongéeFile Boue : Epaississement mécanique

5 000 654 75,9

Saint JacquesSaint Jacques, Le Reynel

File Eau : Lagunage 1 900 212 -

Saint Sulpice la Forêt

Chasné sur Illet, RD97

File Eau : Filtres plantés, lagunage puis saulaie 1 950 233 -

Vezin le CoquetVezin le Coquet, Rue du Lozeret

File Eau : Lagunage 400 109 -

48

Partie 02 Le service public

d'assainissement collectif

Page 49: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

49

DE LA STATION D'ÉPURATION

DE BRUZ

LA FILIÈRE EAU

Focus sur

ARRIVÉE EAU BRUT 1. PRÉTRAITEMENT 2. TRAITEMENT Élimination du Carbone, de l’Azoteet du Phosphore

Égout Dégrillage

Dessableurdégraisseur

Recirculationdes boues

Puitsboues

Orduresménagères

Bassind’aération

Clarificateur

Capacité de traitement20 000 équivalents-habitants

Débit de pointe300 m3/h

Capacité nominale de la stationDébit journalier : 5 500 m3/jDBO5 : 1 200 kg/jDCO : 3 000 kg/jMES : 1 400 kg/jNTK : 300 kg/jPT : 60 kg/j

Filièreboues

Canal de sortie

3. REJET EAU TRAITÉE DANS LE MILIEU RÉCEPTEUR

Sulfatede fer

Page 50: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

50

Partie 02 Le service public

d'assainissement collectif

Système Assainissement

Identification

Performance Moyenne

MES DBO5 DCO NTK Pt

rd e s rd e s rd e s rd e s rd e s

% mg/l mg/l % mg/l mg/l % mg/l mg/l % mg/l mg/l % mg/l mg/l

Acigné - Tho-rigné

98,2% 300,4 4,9 98,9% 254,2 2,3 95,3% 560,3 23,4 95,2% 75,2 3,0 91,5% 8,3 0,6

Beaurade 99,5% 314,6 1,4 99,4% 276,7 1,8 96,7% 648,7 21,7 96,4% 74,6 2,6 92,7% 9,1 0,7

Becherel 98,1% 318,3 5,5 99,3% 495,0 3,3 96,7% 1179,2 37,4 96,7% 111,0 3,7 94,5% 15,8 0,8

Betton 98,7% 362,7 4,1 98,9% 238,5 2,3 96,3% 621,1 21,3 96,9% 79,1 2,3 93,8% 8,4 0,5

Brece - Servon 98,1% 265,0 4,2 97,8% 197,2 3,3 96,2% 662,8 18,2 84,8% 78,7 11,2 92,2% 8,2 0,5

Bruz 97,5% 424,6 9,0 98,4% 293,7 4,4 96,0% 782,6 29,5 92,5% 82,9 5,9 92,4% 9,8 0,7

Cesson Sévigné 98,8% 423,8 4,0 98,7% 271,8 3,2 96,9% 714,0 19,4 97,1% 84,4 2,1 94,3% 9,4 0,5

Chavagne 96,4% 350,0 12,7 98,1% 272,5 4,9 95,2% 675,8 31,5 92,0% 99,0 7,6 87,4% 10,0 1,2

Cintré 97,3% 390,0 10,0 97,6% 225,0 5,5 94,2% 660,0 38,5 87,3% 88,0 10,6 41,7% 13,5 7,3

Clayes 94,3% 210,0 10,0 97,7% 250,0 4,5 92,3% 686,0 40,0 55,0% 105,0 37,0 90,5% 10,8 6,7

L'Hermitage 98,5% 376,3 5,1 98,7% 294,0 3,4 95,3% 721,8 29,2 93,8% 93,3 5,4 89,2% 10,1 0,9

La Chapelle Chaussée

98,4% 340,0 25,0 99,5% 190,0 4,0 97,9% 456,0 42,0 90,5% 40,0 17,0 88,4% 5,1 2,6

Laillé 97,8% 306,7 6,3 98,1% 218,5 3,6 94,8% 595,5 28,5 94,9% 63,6 3,3 86,2% 9,0 1,0

Langan 91,0% 710,0 64,0 98,2% 330,0 6,0 93,8% 1060,0 66,0 59,2% 130,0 53,0 36,6% 13,7 8,7

Le Rheu 97,0% 255,9 4,6 97,8% 212,0 2,8 94,7% 557,6 19,4 94,6% 78,8 3,0 92,1% 8,3 0,5

Le Verger 92,7% 280,0 69,0 96,4% 190,0 23,0 97,5% 632,0 53,0 91,8% 80,0 22,3 84,4% 8,5 4,5

Mordelles 98,0% 417,3 7,5 98,9% 331,7 3,0 95,8% 728,1 27,1 94,1% 82,8 4,5 93,9% 9,8 0,5

Pacé 99,2% 302,9 2,1 98,7% 250,3 3,0 97,5% 669,0 15,3 98,7% 84,9 1,0 94,0% 9,5 0,5

Romillé 98,2% 520,8 8,3 98,6% 384,9 4,7 96,1% 1000,7 35,4 95,9% 101,0 3,4 92,8% 12,3 0,8

Saint Erblon 98,2% 544,6 7,7 98,4% 285,6 3,7 96,0% 831,2 27,4 93,6% 91,0 5,1 93,5% 11,1 0,6

Saint Gilles 97,5% 500,0 9,4 98,6% 336,7 3,9 96,0% 924,2 31,1 93,8% 73,8 3,6 93,0% 10,6 0,6

Saint Jacques 89,9% 450,0 31,0 97,3% 205,0 5,0 93,9% 2313,5 58,0 30,5% 74,0 51,5 28,5% 12,9 7,8

Saint Sulpice la Forêt

99,1% 290,0 2,5 98,6% 210,0 3,0 93,2% 500,0 34,5 92,0% 74,5 6,3 32,0% 8,2 5,6

Vezin le Coquet 100,0% 1200,0 3,0 99,9% 410,0 3,0 99,6% 956,0 37,0 99,7% 110,0 3,4 96,8% 15,5 5,4

Saint Sulpice la Forêt

100,0 % 275,0 13,0 100,0 % 245,0 7,0 99,9 % 596,0 40,5 99,9 % 80,0 8,1 99,4 % 8,4 4,4

Vezin le Coquet 99,9 % 260,0 5,0 100,0 % 250,0 3,0 99,8 % 732,0 41,0 99,9 % 86,0 2,1 99,2 % 10,4 2,6

Performance moyenne des systèmes de traitement :

Les performances d'épurationRennes Métropole assure en régie directe ou indirecte (marchés de prestations) le fonctionnement et l'entretien de 16 stations d'épuration dont l'usine de Beaurade à Rennes. Des contrôles régu-liers permettent un suivi des rendements d'épuration. Ces bilans viennent confirmer le niveau de performance de ces ouvrages qui dépasse les exigences attendues. Le volume total traité en 2018 par ces ouvrages est d'environ 22 000 000 m³ dont 16 000 000 m³ pour l'usine de Beaurade.

22millions

de m3 traités

Page 51: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

51

L'autosurveillance L'autosurveillance des systèmes d'assainissement est une obligation règlementaire. Elle consiste principalement en la mesure quantitative et quali-tative des entrées et sorties des systèmes d'assai-nissement. La fréquence de surveillance dépend de la capacité des systèmes d'assainissement. Ce suivi peut également concerner le milieu naturel sur le volet qualitatif. Le principe de l’autosurveil-lance des systèmes d'assainissement repose sur la responsabilisation des maîtres d’ouvrage quant au respect des règles environnementales qui leurs sont applicables. L’autosurveillance a pour finali-té une meilleure maîtrise des rejets des effluents et des déchets y compris dans les circonstances exceptionnelles.

L’autosurveillance des ouvrages d’assainisse-ment des collectivités est inscrite dans la régle-mentation nationale depuis 1994. Cette régle-mentation a évolué avec la publication de l’arrêté ministériel du 21 juillet 2015 relatif à l’assainisse-ment des collectivités. Ce texte précise les dis-positions à mettre en œuvre et s’intéresse plus particulièrement à la problématique des points de déversement, au travers du suivi régulier des rejets directs des réseaux de collecte.

Les analyses physico-chimiques pour le système de traitement de Rennes-Beaurade sont effec-tuées par le laboratoire de la régie sur les matrices eau, boues, sables et graisses. Ceci répond aux exigences d'autosurveillance évoquées ci-dessus. Chaque semaine, des dizaines d'analyses sont réa-lisées. Le laboratoire est également amené à réali-ser ponctuellement d'autres analyses : pour l'OVH, pour la STEU de Laillé, dans le cadre du suivi des Indices Biologiques Diatomées… Pour les autres stations d'épuration en régie, les mesures et ana-lyses sont effectuées par un prestataire.

TRAITEMENT ET VALORISATION DES BOUES D'ÉPURATION

Description des boues Les boues de stations d'épuration sont des sous-produits du traitement des eaux usées domestiques en station d'épuration. Les boues produites par les stations d'épuration sont es-sentiellement des particules solides non rete-nues par les prétraitements de l'eau en amont de la station d’épuration (dégrillage, dessablage, dégraissage) et par les procédés de traitement de l'eau en station. Ces boues se composent de matières organiques non dégradées, de matières minérales, de micro-organismes et d'eau (à 99%).

Nature des boues :

• Les boues liquides proviennent du traitement primaire des eaux et de l'étape d'épaississe-ment de la filière de traitement des boues. Les boues liquides produites en sortie de déshy-dratation par centrifugation peuvent être en-voyées sur une plateforme de compostage qui permettra au terme du processus d'obtenir un produit hygiénisé et stabilisé, humide et riche en sels minéraux et en micro-organismes.

• Les boues pâteuses, à l’origine liquides, sont obte-nues après épuration des eaux usées d’origine do-mestique ou industrielle dans des stations d’épu-ration par des procédés biologiques. Les boues initialement liquides sont épaissies par des pro-cédés physiques. Le taux d’humidité pour ce type de boue se situe entre 10 et 30 % de matière sèche.

• Les boues chaulées sont issues de la filière de traitement des boues en sortie de l'étape de dés-hydratation mécanique, elles subissent une sta-bilisation chimique à la chaux pour être hygiéni-sées et stabilisées. Leur consistance pâteuse ou solide fait qu'elles sont faciles à manipuler.

• Les boues transformées en Technosables®, grâce au procédé d'oxydation par voie humide présent à l'usine de Beaurade, sont ensuite prises en charge dans une installation de stoc-kage des déchets non dangereux à Rennes.

Sur le plan technique, l’autosurveillance passe par :

• la mise en place d’équipements permettant d’assurer un recueil de données fiables,

• la tenue et la mise à disposition d’un dispositif documentaire (manuel d’autosurveillance),

• la réalisation par le maître d’ouvrage ou son mandataire d’opérations prévues dans le ma-nuel et par la réglementation.

Cette démarche s'inscrit dans une démarche qualité visant :

• pour l'exploitant à vérifier, en continu, l'adé-quation entre les objectifs fixés et les résul-tats obtenus,

• pour les services de police de l’eau, à limiter leurs contrôles directs, et à disposer de don-nées fiables sur le fonctionnement des sys-tèmes d'assainissement.

Page 52: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

52

Partie 02 Le service public

d'assainissement collectif

1 303MWH

4 893tonnes de matières

séches reçues

Étape de digestion des boues

Production d'électricité par la cogénération du biogaz

récupéré par l'étape de digestion des boues

1 554tonnes à une siccité

de 67 %

4 059MWH

Production de Technosables®

après passage dans le réacteur Athos

Consommation totale d'électricité de l'installation

Le procédé d'Oxydation par Voie Humide (OVH) permet de minéraliser des boues d'épuration sans étape de déshydratation en amont, tout en limitant l'impact environnemental. Le procédé ATHOS® est la technologie OVH développée par le constructeur OTV pour le traitement des boues de stations d'épuration urbaines. Il consiste à détruire la matière organique par une réaction d'oxydation en phase aqueuse, sous haute température (245°C), sous haute pression (50 bars) et en présence d'oxygène. Les boues épaissies sont ainsi dégradées, produisant un résidu minéral d'une siccité supérieure à 55% (appelé Technosable®), réduisant significativement le volume à évacuer.

DES BOUES PAR L'OVH

DE LA STATION DE RENNES

LE TRAITEMENT

Zoom sur

CHIFFRES CLEFS 2018

Page 53: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

53

Contrôle analytique des bouesLes tonnages destinés au recyclage agricole sont l'objet d'analyses réalisées par un laboratoire extérieur, portant particulièrement sur la valeur fertilisante, les éléments traces métalliques, les PCB, et les autres micropolluants organiques. Tous les contrôles ont confirmé la bonne qualité des boues. En effet, les valeurs des concentra-tions maximales mesurées sur les échantillons sont toujours inférieures aux limites réglemen-taires.

Filières de valorisationLes boues ont la plupart du temps une valeur agronomique non négligeable, aussi les pouvoirs publics estiment que la meilleure valorisation de ces boues réside dans leur épandage sur des terrains agricoles. L’épandage est en effet la solution la plus économique mais aussi la plus écologique pour traiter ces déchets. Toutefois, l'épandage n'est possible que quelques mois par an avec des conditions météo favorables ce qui nécessite de bonnes capacités de stockage.

Un effort soutenu est développé par les services de Rennes Métropole afin d'optimiser les filières de valorisation.

Rigoureusement contrôlées, de bonne valeur agronomique, les boues contiennent des ferti-lisants nécessaires aux cultures (phosphore et azote notamment) et leur épandage permet de réduire l'utilisation des engrais minéraux. De plus, leur richesse en matière organique permet de lutter efficacement contre l'appauvrissement des sols. Le recyclage agricole des boues d'épu-ration est soumis à un plan d'épandage préci-sant les multiples paramètres des opérations, sur un espace strictement défini. Ce sont en tout 603 tonnes de matière sèche, provenant des sta-tions gérées en régie, qui ont été évacuées en épandage agricole en 2018 sur environ 362 hec-tares de surface épandue.

100 %des boues conformes

Page 54: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

54

Partie 02 Le service public

d'assainissement collectif

DE LA STATION D'ÉPURATION

DE BRUZ

LA FILIÈRE BOUES

Focus sur

Page 55: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

55

Page 56: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

56

Partie 03 Le service public

d'assainissement non collectif

NON COLLECTIF

D'ASSAINISSEMENT

LE SERVICE PUBLIC

Partie 03

L’assainissement non collectif (ANC) désigne la méthode d'évacuation et de traitement des eaux usées domestiques par un équipement indivi-duel. Cela concerne les habitations qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et pour lesquelles un dispositif de traitement autonome des eaux usées doit être mis en place avant le rejet au milieu naturel.

L'une des premières missions du Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC) est l'in-formation des usagers. Le SPANC a également en charge le contrôle de conception, qui valide le projet de travaux d'assainissement non collectif, et le contrôle de réalisation, qui vérifie la bonne exécution des travaux et évalue leur conformité par rapport au projet validé. De plus, les agents du SPANC ont pour mission de contrôler périodi-quement les installations d'assainissement non collectif afin de s'assurer de leur bon fonctionne-ment. Le SPANC intervient également pour four-nir un rapport de contrôle de moins de trois ans à l'occasion de la vente d'un bien immobilier.

Page 57: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

57

CONTRÔLES DES INSTALLATIONS D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Les premiers contrôles périodiques de fonction-nement des installations d'assainissement non collectif ont été engagés au début de l'année 2016 par Rennes Métropole. Deux postes de res-ponsables de contrôles ont été créés et pourvus pour assurer cette activité.

Le règlement du service public d'assainissement non collectif de Rennes Métropole, applicable depuis le 1er janvier 2016, définit au chapitre 3 les modalités du contrôle périodique de bon fonctionnement. Il présente notamment les fré-quences de contrôles synthétisées dans le ta-bleau ci-dessous :

INDICES POUR L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

En 2018, le service public d'assainissement non collectif de Rennes Métropole gérait en régie toutes les communes de son territoire.

L'augmentation du nombre de contrôles de bon fonctionnement réalisés permet de consolider la base de données. Cela se traduit par une baisse du nombre d'abonnés et une baisse du taux de conformité.

Filière Age1er contrôle

après réalisationFréquence

Contrôle

Installation dépourvue d'organes électriques, mécaniques, électroniques ou pneumatiques

≤ 10 ans1 an

10 ans

> 10 ans 5 ans

Installation comportant des organes électriques, méca-niques, électroniques ou pneumatiques

/ 1 an 5 ans

Autres cas / 1 an 10 ans

Types de contrôle 2016 2017 2018

Contrôles périodique de bon fonctionnement

352 343 622

Contrôles de vente 139 215 187

Contrôles de conception 167 248 225

Contrôles de réalisation 134 152 139

2017 2018

Estimation du nombre d’habitants en ANC

25 000 25 000

Nombre d'abonnés au SPANC (régie)

9 595 9 454

Indice de mise en œuvre de l'ANC

100/140 100/140

Taux de conformité 97,95 % 95,2 %

Réparti en : - Non conformités légères

sans délai pour réaliser les travaux

- Absence de non conformité

33,5 %

64,5 %

43,4 %

51,8 %

Bilan des contrôles privatifs réalisés :

Page 58: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

58

Partie 04 Bilan financier

BILAN FINANCIER

Partie 04

Charges générales9 284 K€

DÉPENSES RECETTES

Produitdes services

23 756 K€

Autres recettes d’exploit.713 K€

Autofinancement7 578 K€

Personnel5 619 K€

Frais financiers1 319 K€

Autres dépenses669 K€

Autofinancement7 578 K€

Variation du fondsde roulement

7 778 K€

Remboursement d’emprunt

3 104 K€

Excédent de clôture 201810 345 K€

Déficitd’investissement 2017

1 382 K€

Excédent d’exploitation2017

3 949 K€

EX

PLO

ITA

TIO

N24

469

K€

INV

ES

TIS

SE

ME

NT

19 1

45 K

€R

ÉS

ULT

AT

11 7

27 K

Dépenses d’équipement8 263 K€

Autres recettes d’invest.5 608 K€

FCTVA : 959 K€

Emprunts 5 000 K€

Variation fonds de roulement : 7 778 K€

© F

ran

ck H

amo

n

L'année 2018 est la troisième année d'existence des trois budgets distincts en matière d'assai-nissement. L'un est dédié aux opérations bud-gétaires intervenues sur le territoire des com-munes dont le service public est exploité par un délégataire de service public (budget 16), les deux autres correspondent au périmètre des ré-gies, l'un pour l'assainissement collectif (budget 18), et le second pour l'assainissement non col-lectif (budget 19).

COMPTES ADMINISTRATIFS

Compte administratif du budget annexe régie assainissement collectif 2018

Présentation CA 2018

Données en K€

Page 59: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Personnel5,61933%

Charge àcarctère général

9,28455%

Frais financier1,319

8%

Dotation auxprovisions

0,2992%

Chargesexceptionnelles

0,2992%

Répartition des dépenses d'exploitation (en Millions d'euros)

Section d'exploitation : le coût du service

Le compte administratif 2017 du budget annexe régie assainissement collectif présente en fonc-tionnement un montant total de dépenses de 16,891 millions d'euros et un montant total de recettes de 24,468 millions d'euros.

Les dépenses d’exploitation s'élèvent à 16,891 M€ au CA 2018. Elles progressent de 8,3 % par rapport à 2017 du fait de l'augmentation du périmètre de la régie (Acigné pour la partie collecte et Chante-pie) et de la constatation d'une provision pour risque pour le recouvrement de la redevance as-sainissement.

Ces dépenses sont principalement constituées des charges à caractère général et des dépenses de personnel.

Les charges à caractère général, de 9,284 M€, constituent 55 % des dépenses d'exploitation. Elles retracent majoritairement les dépenses d'eau et d'énergie (2,147 M€), de sous-traitance générale (3,282 M€), de produits de traitement (réactifs : 0,713 M€), de fournitures d'entretien et de petit équipement (0,747 M€), d'entretien et de maintenance des installations (0,815 M€), de ré-munération des délégataires d'eau potable pour le recouvrement auprès des usagers et le verse-ment auprès de Rennes Métropole de la rede-vance assainissement (0,497 M€). S'ajoutent éga-lement des études (0,181 M€ notamment pour le schéma directeur de la gestion des boues, la ré-vision des zonages assainissement, les capacités d'épuration des eaux usées et le diagnostic unité de traitement biologique des effluents issus de l'OVH), des remboursements de frais (0,332 M€, essentiellement au budget principal de Rennes Métropole pour le carburant et la maintenance des véhicules et engins réalisée par Parc Auto et au syndicat de la Flume pour le transport et le traitement des effluents) ainsi que le paiement de taxes foncières pour les stations d'épuration (0,074 M€).

Les dépenses de personnel de 5,619 M€ (similaires au CA 2017) représentent 33 % des dépenses d'ex-ploitation. Le budget de la régie centralise les charges de personnel pour l'ensemble de la com-pétence assainissement. Un remboursement de 0,541 M€ de ces charges est opéré par, le budget annexe assainissement d'une part et par le budget régie assainissement non collectif d'autre part.

Les charges financières s'établissent à 1,319 M€ et concernent le remboursement des intérêts des emprunts.

Les charges exceptionnelles de 0,299 M€, connaissent une baisse importante par rapport à 2017, année au titre de laquelle Rennes Métro-pole a procédé au versement exceptionnel d'une indemnité de 0,371 M€ à OTV titulaire du marché de traitement des boues à l'usine d'épuration de Beaurade. En 2018, elles comprennent les dé-penses liées à des politiques de solidarité locale à travers la tarification sociale assainissement (cré-dit eau pour les familles nombreuses, chèque eau et participation au fonds de solidarité logement).

Enfin, une provision pour risque de 0,370 M€ a été constituée en 2018 pour le remboursement à Véolia, d'un montant de redevance assainisse-ment prétendument trop perçu sur le périmètre de la Ville de Rennes sous l'égide du contrat de DSP eau potable qui s'est terminé le 31 mars 2015.

En parallèle, les recettes d'exploitation s'éta-blissent à 24,468 M€ et sont composées pour une part très significative des produits des services (97 %) et principalement par les redevances d'as-sainissement.

Les produits des services retracent la percep-tion des redevances assainissement et en par-ticulier la redevance pour l'assainissement collectif (19,672 M€) et la participation pour le financement de l'assainissement collectif (0,950 M€) pour 20,637 M€. ils comprennent également le remboursement par le budget principal des dépenses d'exploitation des réseaux d'eaux pluviales réalisés par ce budget annexe pour 1,517 M€. En effet, la gestion des eaux pluviales relève de la compétence « voirie » et doivent donc être remboursées par le budget principal au budget annexe assainissement qui porte ces dé-penses par commodité de gestion. À ces recettes s'ajoutent 0,541 M€ pour le remboursement de la mise à disposition de personnel, 0,580 M€ pour le remboursement de frais (notamment pour l'utilisation des hydrocureurs par les services de la Ville de Rennes) et 0,262 M€ pour des produits d'activités annexes.

Le solde des recettes de fonctionnement est constituée principalement de produits de gestion courante (0,177 M€), de subventions (0,069 M€) en provenance de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et de recettes exceptionnelles (0,449 M€ consta-tant essentiellement le reversement par les com-munes de Saint-Armel, Bourgbarré et Romillé de leur excédent de fonctionnement).

Page 60: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

60

Partie 04 Bilan financier

2017 2018

Encours de la dette au 31 décembre

41 042 397 € 46 676 716 €

Remboursements au cours de l’exercice

4 018 405 € 4 393 371 €

dont en intérêts 1 216 990 € 1 289 580 €

dont en capital 2 801 415 € 3 103 791 €

Section d'investissement : les dépenses d'investissement

Les dépenses d'investissement s'établissent à 11,366 M€ contre 8,760 M€ en 2017.

Pour près de 73 %, il s'agit de dépenses d'équi-pement (8,263 M€) intervenues pour des tra-vaux de renouvellement et de de réhabilitation de réseaux (3,673 M€), l'extension des réseaux (0,661 M€), l'extension des stations d'épuration (notamment celles de de Langan : 0,707 M€ et de Saint-Erblon : 1,584 M€).

Le remboursement des emprunts représente 27 % des dépenses d'investissement et s'est élevé à 3,103 M€. Ce montant inclut le remboursement des avances de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne.

Les recettes d'investissement atteignent 11,567 M€ et sont en très forte progression par rapport à 2017 du fait de la mobilisation d'un emprunt de 5 M€ auprès d'Arkéa banque et de l'affectation d'une partie du résultat de fonctionnement à la section d'investissement à hauteur de 3,449 M€.

Les dotations correspondent, outre à l'affecta-tion du résultat de fonctionnement, au verse-ment du FCTVA pour 0,959 M€ et au reversement par les communes de Saint-Armel, Bourgbarré et Romillé de leur excédent d'investissement pour 0,250 M€.

Les subventions de 0,850 M€ ont été perçues de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne (0,771 M€) no-tamment dans le cadre des travaux des stations d'épuration de Saint-Gilles et de Langan, de Terri-toires et Développement (0,050 M€) pour les tra-vaux de réseaux d'assainissement rue de l'Alma et du Conseil Régional (0,028 M€).

Enfin, les "autres recettes d'investissement" cor-respondent à la refacturation par le budget prin-cipal des dépenses d'investissement des réseaux d'eaux pluviales réalisées par ce budget an-nexe pour 0,973 M€ ainsi qu’au remboursement d'avances sur marchés pour 0,085 M€.

Endettement

L'état de la dette du budget annexe régie assai-nissement collectif fait apparaitre les éléments suivants au 31 décembre 2018 :

Au 31 décembre 2018, la durée de vie résiduelle de l'emprunt du budget 18 est de 12 ans et 11 mois (sans les prêts Agence de l'Eau).

Compte administratif du budget annexe assainissement 2018Le budget annexe assainissement retrace l'ensemble des flux fi-nanciers qui concernent les communes dont la gestion de l'assai-nissement a été déléguée à une entreprise privée à l'exception de certaines dépenses transversales non individualisables et affec-tées en totalité au budget annexe régie assainissement collectif.

Présentation du compte administratif 2018

Données en k€

Autofi1 964 K€

Personnel321,5 K€

Produit des services2 571 K€

EX

PLO

ITA

TIO

N

DÉPENSES RECETTES

Charges générales196 K€

Frais financiers 42K€Autres dépenses 47K€

Variation du fondsde roulement

4 373 K€

Dépenses d’équipement441 K€

Autres dépensesd’investissement 272K€

Autres dépenses 47K€

INV

ES

TIS

SE

ME

NT

Remboursementd’emprunt 233K€

Autres recettesinvestissement

2 169 K€

Remboursementeaux pluviales

1 186 K€

Autofinancement1 964K€

Section de fonctionnement

Les dépenses d’exploitation s'élèvent à 0,608 M€ au CA 2018 en dimi-nution de plus de 43 % par rapport à 2017. Cette évolution est due à la diminution des dépenses de personnel et des charges financières.

Les dépenses de personnel représentent 53 % des dépenses d'ex-ploitation et sont en baisse de 33 % par rapport à 2017. Cette baisse globale s'explique par la réduction du périmètre d'application de

Page 61: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

61

Charges générales27 K€

Personnel220 K€

Autres dépenses 2 K€

Produit des services271 K€

Autres recettesd’exploitation

56 K€

Autofinancement78 K€

Variation du fondsde roulment

78 K€

Excédent de clôture 201875 K€

EX

PLO

ITA

TIO

NR

ÉS

ULT

AT

DÉPENSES RECETTES

Autofinancement78 K€

Variation du fondsde roulment

78 K€

INV.

Déficit exploitation 201743 K€

Excédentd’investissement 2017

40 K€

ce budget : les contrats de délégation de service public des communes de Chantepie et de d'Acigné (partie collecte) étant arrivés à leur terme le 31 dé-cembre 2017. Ces dépenses de personnel sont por-tées par le budget régie assainissement et font l'objet d'un remboursement inter-budget.

Les charges à caractère général, de 0,196 M€, re-présentent 32 % des dépenses d'exploitation. Elles retracent l'ensemble des prestations né-cessaires à la réalisation de la compétence as-sainissement (prestations de services, études de zonage pour diverses communes, annonces et insertions) ainsi que le remboursement de frais au Syndicat Intercommunal de la Station d'épu-ration de Montgazon (Sisem) pour le traitement des effluents de la commune de Nouvoitou, la re-facturation de frais généraux globalisés au bud-get régie et le paiement de taxes foncières.

Les charges financières s'établissent à 0,042 M€ en diminution de 88% et concernent le rembourse-ment des intérêts des emprunts. (En 2017, la régula-risation de pertes de changes relatives au rembour-sement par anticipation d'un emprunt en devises transféré avait été constaté à hauteur de 120 K€).

Les charges exceptionnelles de 0,048 M€ tra-duisent l'annulation de titres émis sur exercice antérieur.

Les recettes d’exploitation sont composées de produits des services (2,571 M€) constitués par les redevances et participations pour l'as-sainissement collectif. Elles sont en baisse de près de 25 % par rapport à 2017 du fait de la fin des contrats de délégation de service public (Chantepie et Acigné). Les redevances assainis-sement prélevées aux usagers de ces communes jusqu'au 31 décembre 2017 ont été affectées au budget annexe régie assainissement collectif à compter du 1er janvier 2018.

Section d'investissement

Les dépenses d'investissement s'établissent à 0,946 M€ et diminuent de 74 % par rapport à 2017 du fait de la baisse des dépenses d'équipement (les travaux de la rue de Rennes à Betton pour 2,447 M€ en 2017 étant achevés).

Pour 47 %, il s'agit de dépenses d'équipement (0,441 M€) intervenues pour des travaux de réha-bilitation et de renouvellement des réseaux (prin-cipalement rue des petits Champs à St-Grégoire : 0,089 M€, centre bourg à Saint-Grégoire : 0,196 M€ et impasse de la sablonnière à St-Jacques de la Lande : 0,109 M€).

Le remboursement des emprunts représentent 25 % des dépenses d'investissement et s'est élevé en 2017 à 0,233 M€ (contre 0,541 M€ en 2017). Cette baisse est liée au transfert d'emprunts entre ce budget et le budget régie assainissement.

Le poste des immobilisations financières de 0,272 M€ correspond à l'annulation d'un titre relatif à une récupération de droits à déduction de TVA.

Les recettes d'investissement atteignent

3,356 M€ et sont en très forte progression par rapport à 2017 du fait de l'affectation d'une par-tie de l'excédent d'exploitation à la section d'in-vestissement à hauteur de 1,735 M€.

La rubrique "autres recettes d'investissement" correspond à la refacturation, par le budget principal, des travaux relatifs aux eaux pluviales (1,186 M€).

Les immobilisations financières sont consti-tuées des recettes de TVA obtenues via le trans-fert de droit à déduction des exploitants de DSP (0,430 M€).

Compte administratif du budget annexe régie assainissement non collectif 2018

Présentation CA 2018

Données en k€

Page 62: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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Partie 04 Bilan financier

Section d'exploitation: le coût du service

Les dépenses d’exploitation s'élèvent à 0,249 M€ au CA 2018, en diminution de près de 26 % par rap-port à 2017 du fait essentiellement du moindre volume des charges à caractère général.

Ces charges à caractère général d'un total de 0,028 M€ (montant similaire à 2016 ; 2017 ayant constaté des études de sols à Orgères et Bourg-barré) constituent près de 12 % des dépenses d'exploitation. Elles ont trait à la rémunération des délégataires des services publics d'eau po-table pour leur prestation de recouvrement de la redevance d'assainissement non collectif (0,018 M€) et à la refacturation de frais généraux globalisés au budget régie (0,009 M€).

Les dépenses de personnel de 0,220 M€ repré-sentent 88 % des dépenses d'exploitation, en baisse de 7 % par rapport à 2017. Ces dépenses sont réalisées au sein du budget régie assainis-sement centralisant les dépenses de personnel de la compétence. Le niveau de remboursement correspond aux charges de personnel affectées au SPANC en 2018.

Les autres charges de gestion courante sont constituées du reversement d'un trop perçu en 2016/2017 (0,001 M€) de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne dans le cadre de la convention de man-dat relatif à la réhabilitation de 7 dispositifs d'assainissement collectifs.

Les recettes d’exploitation s'établissent à 0,327 M€ et sont composées pour l'essentiel des redevances pour l'assainissement non collectif (0,272 M€) et de subventions en provenance de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, reversées aux usagers éligibles (0,054 M€).

Le budget annexe régie pour l'assainissement non collectif a pour particularité de ne pas com-prendre de dépenses réelles d'investissement, les opérations réalisées étant des opérations fi-nancières d'ordre.

Endettement

Le budget annexe régie assainissement non col-lectif n'est pas endetté.

REDEVANCE D'ASSAINISSEMENT ET TARIFS DIVERS

Redevance d'assainissement collectifLes redevances d'assainissement collectif et non collectif sont votées annuellement par le Conseil de Rennes Métropole après avis du Conseil d'ex-ploitation. Pour 2018, la délibération tarifaire a été approuvée le 21 décembre 2017.

D'autres redevances d'assainissement collectif s'appliquent de manière identique sur la totali-té du territoire de Rennes Métropole. Elles sont indépendantes du volume d'eau facturé. Il s'agit des redevances suivantes :

• redevance destinée à couvrir les charges du contrôle de fonctionnement des installations privatives d'assainissement collectif à l’ini-tiative de l’usager prévu à l'article 30-2 du rè-glement de service d'assainissement collectif. Cette redevance est facturée spécifiquement lors du contrôle au propriétaire de l'installa-tion. (101,2 €) ;

• redevance ponctuelle destinée à couvrir les charges de déplacement sans intervention pré-vu aux articles 10, 29 et 30 du règlement de ser-vice d'assainissement collectif. Cette redevance est facturée spécifiquement lorsqu'un contrôle n'a pas pu être mené à bien du fait du proprié-taire de l'installation. (35,4 €).

Redevance d'assainissement non collectifÀ compter du 1er janvier 2018, les redevances re-latives au service public de l'assainissement non collectif sont les suivantes :

• redevance annuelle destinée au financement du service public de l'assainissement non col-lectif (SPANC). Elle inclut les frais d'accueil, d'assistance et de conseils techniques ainsi que le contrôle de bon fonctionnement prévu au chapitre 3 du règlement de service d'assai-nissement non collectif. Cette redevance est facturée annuellement sur la facture d'eau, ou sur titre par le trésor public, à l'occupant ou à la copropriété de l'immeuble raccordé à l'installa-tion et titulaire de l'abonnement à l'eau. (25 €) ;

• redevance ponctuelle destinée à couvrir les charges du contrôle de vérification de la concep-tion prévu au chapitre 1 du règlement de service d'assainissement non collectif. Cette redevance est facturée spécifiquement lors du contrôle au propriétaire de l'installation. (50,6 €) ;

Page 63: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

63

• redevance ponctuelle destinée à couvrir les charges du contrôle de vérification de l'exé-cution prévu au chapitre 2 du règlement de service d'assainissement non collectif. Cette redevance est facturée spécifiquement lors du contrôle au propriétaire de l'installation. (81 €) ;

• redevance ponctuelle destinée à couvrir les charges du contrôle au moment d'une vente prévu au chapitre 4 du règlement de service d'assainissement non collectif. Cette redevance est facturée spécifiquement lors du contrôle au propriétaire vendeur de l'installation. (101,2 €) ;

• redevance ponctuelle destinée à couvrir les charges au titre d'une contre-visite prévue aux chapitres 2 et 4 du règlement de service d'as-sainissement non collectif. Cette redevance est facturée spécifiquement lors du contrôle au propriétaire de l'installation. (45,5 €) ;

• redevance ponctuelle destinée à couvrir les charges de déplacement sans intervention pré-vu aux articles 7 et 11 du règlement de service d'assainissement non collectif. Cette redevance est facturée spécifiquement lorsqu'un contrôle n'a pu être mené à bien du fait du propriétaire de l'installation. (35,4 €).

Autres redevances Conformément à la délibération tarifaire pour l'an-née 2018, d'autres redevances étaient applicables en 2018 à la station d'épuration de Beaurade.

Il s'agit des redevances:

• pour le dépotage des matières de vidange et des résidus graisseux :

- 14,6 € / m3 pour les matières de vidange,- 64,6 € / m3 pour les résidus graisseux,

• pour le traitement des sables de curage des ré-seaux d'égouts : 65.90 € / tonne,

• pour la réalisation de branchement provisoire :- établissement d'un devis, suivi des travaux et

gestion administrative,- coût des travaux sous-traités par application

des prix unitaires du marché à bons de com-mande en cours.

Recouvrement des redevances d'assainissement collectif et non collectifSur les communes dont le service public d'assai-nissement est exploité en régie, le système de recouvrement des redevances d'assainissement collectif s'appuie sur le délégataire eau potable, l'assiette de facturation de l'assainissement étant commune à celle de l'eau potable. Pour ce qui concerne l'assainissement non collectif, même si la facturation est indépendante de la consomma-tion, les abonnés étant les mêmes, il est souhai-table de la confier au délégataire eau potable.

Au moment du transfert de la compétence assai-nissement à Rennes Métropole, de nombreuses

conventions s'appliquaient sur le territoire, pré-voyant des prestations et des calendriers diffé-rents. Certaines conventions étaient même ca-duques.

Dès 2016, tout un processus de rationalisation du système de facturation et de recouvrement de la redevance assainissement a été institué afin en particulier de garantir la perception des recettes. Dans ce contexte, de nouvelles conventions ont été conclues avec les exploitants eau potable du territoire de Rennes Métropole. La conclusion de ces conventions a été l'occasion, lorsque cela était planifié sur la partie eau potable, de prévoir la mise en place de la catégorisation tarifaire ain-si que la tarification sociale. À chaque évolution du périmètre de la régie, des avenants sont pas-sées aux conventions existantes. À terme, le ter-ritoire de Rennes Métropole devra être couvert par 3 conventions : une part le délégataire SPL Eau du Bassin Rennais, une par Le délégataire SAUR et une part le délégataire VEOLIA.

Les tarifs appliqués par chacun restent cepen-dant distincts selon les délégataires.

La participation pour le financement de l'assainissement collectif (PFAC) et la PFACAD (Assimilés Domestiques)La PFAC répond à un double objectif :

• faire participer les nouveaux raccordés aux finan-cements d'ouvrages qu'ils utilisent (réseaux de collecte et station d'épuration) et qui ont été ré-alisés avant leur arrivée, parfois il y a longtemps,

• financer une partie des extensions de réseaux, et ainsi diminuer leur impact sur l'endettement et sur le niveau de la redevance assainissement.

Par ailleurs, elle se justifie par le fait que l'usa-ger, grâce à la présence d'un réseau de collecte, fait "l'économie d'une installation d'évacuation ou d'épuration individuelle réglementaire ou de la mise aux normes d'une telle installation" (art. 1331-7 du code de la santé publique).

La participation au financement de l'assainisse-ment collectif des assimilés domestiques (PFA-CAD ou PACAD) a été créée en même temps que la PFAC. Son objectif est identique, mais elle s'ap-plique à une autre catégorie d'usagers, celles des "assimilés domestiques": restaurants, pressings, bureaux, hébergements.

Une délibération du 19 novembre 2015 est venue instituer la PFAC et la PFACAD homogène sur le territoire desservi par les collecteurs d'eaux usées appartenant à Rennes Métropole à comp-ter du 1er janvier 2018 aux tarifs suivants :

• pour la PFAC : 6,88 € le m² de surface de plancher créée ou réaménagée,

• pour la PFACAD (assimilés domestiques) selon les modalités suivantes : 5,85 € le m² de surface de plancher créée ou réaménagée.

Page 64: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

64

Partie 04 Bilan financier

Prix de l'assainissement 2018 (pour une consommation de 120 m3)

Part Exploitant (en €) Part collectivité (en €)Part

Agence de l'eau (en €)

TVA (en €)

TOTAL (en €)

Prix au m3

(en €)Part fixe

Part proportionnelle

Totale Part fixe

Part proportionnelle

Totale0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

Tarif Cible 0 0,00 0,00 0,00 0,00 1,429 1,665 161,91 21,60 0 183,51 1,53

Acigné 6,62 0,31 43,82 12,98 0,00 0,86 0,91 108,58 21,60 17,40 191,40 1,60

Bécherel 25,30 0,61 98,50 1,76 0,00 1,07 1,08 119,66 21,60 23,98 263,74 2,20

Betton 31,32 0,61 104,52 0,00 0,00 0,55 0,67 62,90 21,60 18,90 207,92 1,73

Bourgbarré 0,00 0,00 0,00 20,24 1,59 211,04 21,60 0,00 232,64 1,94

Brécé 26,30 0,83 125,90 12,00 0,80 108,00 21,60 21,47 276,97 2,31

Brécé (hameau) 0,00 0,00 0,00 42,30 1,76 253,50 21,60 0,00 275,10 2,29

Bruz 0,00 0,00 0,00 7,36 1,40 175,36 21,60 0,00 196,96 1,64

Cesson-Sevigné 0,00 0,00 0,00 10,00 0,00 1,20 1,22 142,40 21,60 0,00 164,00 1,37

Chantepie 0,00 0,00 0,00 17,06 1,53 200,66 21,60 0,00 222,26 1,85

Chartres-de-Bre-tagne

0,00 0,00 0,00 0,00 1,55 186,00 21,60 0,00 207,60 1,73

Chavagne 11,88 0,77 104,28 0,00 0,00 0,39 0,49 44,90 21,60 17,08 187,86 1,57

Chevaigne 31,32 0,61 104,52 0,00 0,00 0,55 0,67 62,90 21,60 18,90 207,92 1,73

Cintré 0,00 0,00 0,00 36,00 0,00 2,13 2,20 271,70 21,60 0,00 293,30 2,44

Clayes 0,00 0,00 0,00 32,32 0,00 1,35 1,40 181,82 21,60 0,00 203,42 1,70

Corps-nuds 0,00 0,00 0,00 20,24 1,54 205,04 21,60 0,00 226,64 1,89

Gévezé 0,00 0,00 0,00 35,90 0,00 2,21 2,21 279,00 21,60 0,00 300,60 2,51

La Chapelle- Chaussée

0,00 0,00 0,00 11,26 0,00 1,74 1,80 203,86 21,60 0,00 225,46 1,88

La Chapelle- des-Fougeretz

31,32 0,61 104,52 0,00 0,00 0,55 0,67 62,90 21,60 18,90 207,92 1,73

La Chapelle- Thouarault

12,14 0,00 0,79 0,80 99,24 0,00 0,00 1,10 1,16 122,20 21,60 24,30 267,34 2,23

Laillé 0,00 0,00 0,00 22,50 1,26 173,70 21,60 0,00 195,30 1,63

Langan 0,00 0,00 0,00 27,76 0,00 1,39 1,39 180,66 21,60 0,00 202,26 1,69

Le Rheu 15,52 0,20 0,55 0,65 79,90 0,00 0,00 0,70 0,71 77,34 21,60 17,88 196,72 1,64

Le Verger 0,00 0,00 0,00 30,42 0,00 1,13 1,26 157,32 21,60 0,00 178,92 1,49

L'Hermitage 12,14 0,00 0,79 0,80 99,24 0,00 0,00 1,10 1,16 122,20 21,60 24,30 267,34 2,23

Miniac-sous- Bécherel

25,30 0,61 98,50 1,76 0,00 1,07 1,08 119,66 21,60 23,98 263,74 2,20

Montgermont 31,32 0,61 104,52 0,00 0,00 0,55 0,67 62,90 21,60 18,90 207,92 1,73

Mordelles 8,49 0,43 0,55 0,56 73,49 0,00 0,00 0,67 0,66 73,50 21,60 16,86 185,45 1,55

Nouvoitou9 0,00 0,00 0,00 12,98 1,14 149,78 21,60 5,65 177,03 1,48

Noyal-Chatillon-sur-Seiche

0,00 0,00 0,00 0,00 1,55 186,00 21,60 0,00 207,60 1,73

Page 65: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

65

Prix de l'assainissement 2018 (pour une consommation de 120 m3)

Part Exploitant (en €) Part collectivité (en €)Part

Agence de l'eau (en €)

TVA (en €)

TOTAL (en €)

Prix au m3

(en €)Part fixe

Part proportionnelle

Totale Part fixe

Part proportionnelle

Totale0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

Orgères 0,00 0,00 0,00 0,00 1,55 186,00 21,60 0,00 207,60 1,73

Pacé 0,00 0,00 0,00 15,00 0,00 1,64 1,67 196,00 21,60 0,00 217,60 1,81

Parthenay-de- Bretagne

0,00 0,00 0,00 35,90 0,00 2,21 2,21 279,00 21,60 0,00 300,60 2,51

Pont-Péan 0,00 0,00 0,00 0,00 1,55 186,00 21,60 0,00 207,60 1,73

Rennes 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,29 1,47 145,50 21,60 0,00 167,10 1,39

Romillé 0,00 0,00 0,00 36,00 0,00 2,13 2,20 271,70 21,60 0,00 293,30 2,44

Saint-Armel 0,00 0,00 0,00 20,24 1,66 219,44 21,60 0,00 241,04 2,01

Saint-Erblon 0,00 0,00 0,00 0,00 1,55 186,00 21,60 0,00 207,60 1,73

Saint-Gilles 0,00 0,00 0,00 32,80 0,00 1,56 1,67 206,60 21,60 0,00 228,20 1,90

Saint-Grégoire 31,32 0,61 104,52 0,00 0,00 0,55 0,67 62,90 21,60 18,90 207,92 1,73

Saint-Jacques- de-la-Lande

6,36 0,09 0,27 0,30 37,11 0,00 0,00 0,97 0,96 106,05 21,60 16,48 181,24 1,51

Saint-Sulpice-la-Forêt

0,00 0,00 0,00 52,00 0,00 1,33 1,35 198,70 21,60 0,00 220,30 1,84

Thorigné-Fouillard 11,72 0,45 65,72 4,98 0,00 0,61 0,70 73,88 21,60 16,12 177,32 1,48

Vern-sur-Seiche 0,00 0,00 0,00 37,62 1,95 271,62 21,60 0,00 293,22 2,44

Vezin-le-Coquet 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,61 1,65 177,90 21,60 0,00 199,50 1,66

* Hors part SISEM

Page 66: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

66

Partie 04 Bilan financier

Prix de l'assainissement 2019 (pour une consommation de 120 m3)

Part Exploitant (en €) Part collectivité (en €)Part

Agence de l'eau (en €)

TVA (en €)

TOTAL (en €)

Prix au m3

(en €)

Evolu- tion

entre2018

et 2019(en %)

Part fixe

Part proportionnelle

Totale Part fixe

Part proportionnelle

Totale0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

Tarif Cible 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,429 1,665 161,91 18,00 0 179,91 1,50 -1,96%

Acigné 7,20 0,00 0,34 0,36 45,00 8,94 0,00 0,89 0,96 108,24 18,00 11,55 182,79 1,52 -4,50%

Bécherel 18,87 0,00 0,85 0,80 111,37 0,00 0,00 0,87 0,96 97,50 18,00 22,69 249,56 2,08 -5,38%

Betton 19,65 0,00 0,79 0,80 106,75 0,00 0,00 0,50 0,64 57,80 18,00 18,26 200,81 1,67 -3,42%

Bourgbarré 0,00 0,00 0,00 20,23 0,00 1,65 1,68 202,33 18,00 0,00 220,33 1,84 -5,29%

Brécé 26,46 0,93 138,06 12,15 0,00 0,70 0,65 88,15 18,00 24,42 268,63 2,24 -3,01%

Brécé (hameau) 0,00 0,00 0,00 42,30 1,76 253,50 18,00 0,00 271,50 2,26 -1,31%

Bruz 0,00 0,00 0,00 7,36 0,00 1,52 1,56 175,36 18,00 0,00 193,36 1,61 -1,83%

Cesson-Sevigné 0,00 0,00 0,00 8,00 0,00 1,25 1,31 146,70 18,00 0,00 164,70 1,37 0,43%

Chantepie 0,00 0,00 0,00 17,05 0,00 1,67 1,67 200,75 18,00 0,00 218,75 1,82 -1,58%

Chartres-de-Bre-tagne

0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,68 1,68 184,80 18,00 0,00 202,80 1,69 -2,31%

Chavagne 9,33 0,00 1,18 1,18 139,13 0,00 0,00 0,02 0,12 4,20 18,00 16,13 177,46 1,48 -5,53%

Chevaigne 19,65 0,00 0,79 0,80 106,75 0,00 0,00 0,50 0,64 57,80 18,00 18,26 200,81 1,67 -3,42%

Cintré 0,00 0,00 0,00 28,72 0,00 2,02 2,16 253,72 18,00 0,00 271,72 2,26 -7,36%

Clayes 0,00 0,00 0,00 25,84 0,00 1,37 1,45 178,14 18,00 0,00 196,14 1,63 -3,58%

Corps-nuds 0,00 0,00 0,00 20,23 0,00 1,65 1,68 202,33 18,00 0,00 220,33 1,84 -2,78%

Gévezé 0,00 0,00 0,00 28,72 0,00 2,02 2,16 253,72 18,00 0,00 271,72 2,26 -9,61%

La Chapelle- Chaussée

0,00 0,00 0,00 9,00 0,00 1,68 1,77 195,60 18,00 0,00 213,60 1,78 -5,26%

La Chapelle- des-Fougeretz

19,65 0,00 0,79 0,80 106,75 0,00 0,00 0,50 0,64 57,80 18,00 18,26 200,81 1,67 -3,42%

La Chapelle- Thouarault

9,62 0,00 0,82 0,82 99,82 0,00 0,00 0,94 1,04 105,40 18,00 22,32 245,54 2,05 -8,16%

Laillé 0,00 0,00 0,00 22,50 0,00 1,34 1,50 173,10 18,00 0,00 191,10 1,59 -2,15%

Langan 0,00 0,00 0,00 22,20 0,00 1,40 1,45 177,20 18,00 0,00 195,20 1,63 -3,49%

Le Rheu 12,26 0,00 0,60 0,60 78,26 0,00 0,00 0,61 0,63 67,85 18,00 16,41 180,52 1,50 -8,24%

Le Verger 0,00 0,00 0,00 24,34 0,00 1,19 1,34 158,24 18,00 0,00 176,24 1,47 -1,50%

L'Hermitage 9,62 0,00 0,82 0,82 99,82 0,00 0,00 0,94 1,04 105,40 18,00 22,32 245,54 2,05 -8,16%

Miniac-sous- Bécherel

18,87 0,00 0,85 0,80 111,37 0,00 0,00 0,87 0,96 97,50 18,00 22,69 249,56 2,08 -5,38%

Montgermont 19,65 0,00 0,79 0,80 106,75 0,00 0,00 0,50 0,64 57,80 18,00 18,26 200,81 1,67 -3,42%

Mordelles 9,17 0,00 0,59 0,60 74,27 0,00 0,00 0,65 0,77 73,90 18,00 16,62 182,79 1,52 -1,44%

Nouvoitou9 0,00 0,00 0,00 12,95 0,00 1,03 0,99 125,56 18,00 4,74 148,30 1,24 -16,23%

Noyal-Chatillon-sur-Seiche

0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,68 1,68 184,80 18,00 0,00 202,80 1,69 -2,31%

Page 67: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

67

Prix de l'assainissement 2019 (pour une consommation de 120 m3)

Part Exploitant (en €) Part collectivité (en €)Part

Agence de l'eau (en €)

TVA (en €)

TOTAL (en €)

Prix au m3

(en €)

Evolu- tion

entre2018

et 2019(en %)

Part fixe

Part proportionnelle

Totale Part fixe

Part proportionnelle

Totale0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

0 à 10 m3

10 à 100 m3

100 à 150 m3

Orgères 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,68 1,68 184,80 18,00 0,00 202,80 1,69 -2,31%

Pacé 0,00 0,00 0,00 12,00 0,00 1,60 1,67 189,40 18,00 0,00 207,40 1,73 -4,69%

Parthenay-de- Bretagne

0,00 0,00 0,00 28,72 0,00 2,02 2,16 253,72 18,00 0,00 271,72 2,26 -9,61%

Pont-Péan 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,68 1,68 184,80 18,00 0,00 202,80 1,69 -2,31%

Rennes 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,32 1,51 149,00 18,00 0,00 167,00 1,39 -0,06%

Romillé 0,00 0,00 0,00 28,72 0,00 2,02 2,16 253,72 18,00 0,00 271,72 2,26 -7,36%

Saint-Armel 0,00 0,00 0,00 20,23 0,00 1,76 1,80 214,63 18,00 0,00 232,63 1,94 -3,49%

Saint-Erblon 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,68 1,68 184,80 18,00 0,00 202,80 1,69 -2,31%

Saint-Gilles 0,00 0,00 0,00 20,23 0,00 1,65 1,68 202,33 18,00 0,00 220,33 1,84 -3,45%

Saint-Grégoire 19,65 0,00 0,79 0,80 106,75 0,00 0,00 0,50 0,64 57,80 18,00 18,26 200,81 1,67 -3,42%

Saint-Jacques- de-la-Lande

5,06 0,00 0,30 0,30 38,06 0,00 0,00 0,91 1,02 102,60 18,00 15,87 174,53 1,45 -3,70%

Saint-Sulpice-la-Forêt

0,00 0,00 0,00 41,60 0,00 1,35 1,41 191,30 18,00 0,00 209,30 1,74 -4,99%

Thorigné -Fouillard

11,23 0,00 0,52 0,55 69,03 2,54 0,00 0,63 0,74 74,04 18,00 16,11 177,18 1,48 -0,08%

Vern-sur-Seiche 0,00 0,00 0,00 37,62 0,00 2,02 2,06 260,62 18,00 0,00 278,62 2,32 -4,98%

Vezin-le-Coquet 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,57 1,65 174,30 18,00 0,00 192,30 1,60 -3,61%

* Hors part SISEM

Page 68: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

68

Partie 05 Indicateurs

réglementaires

RÉGLEMENTAIRES

INDICATEURS

Partie 05

ASSAINISSEMENT COLLECTIF

TARIFS

D 204.0 Prix TTC du service au mètre cube pour 120m3 183,5 € soit 1,53 €/m3

DéfinitionPrix du service de l'assainissement collectif toutes taxes comprises pour 120m3 au 01/01/2017

Finalité Indicateur descriptif de service.

RÉSEAU

D 202.0Nombre d'autorisations de déversement d'effluents d'établissements industriels

190

Définition

Nombre d'arrêtés autorisant le déversement d'eaux usées non domes-tiques au réseau de collecte, signés par la collectivité responsable du service de collecte des eaux usées en application du Code la santé publique.

FinalitéPermet d'apprécier le degré de maîtrise des déversements d'eaux usées non domestiques dans le réseau de collecte.

D 202.2BIndice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux de collecte des eaux usées

86

DéfinitionIndice de 0 à 120 attribué selon la qualité des informations disponibles sur le réseau d'eaux usées (plan des réseaux, inventaire des réseaux, etc.)

FinalitéÉvaluer le niveau de connaissance des réseaux d'assainissement, s'assu-rer de la qualité de la gestion patrimoniale et suivre leur évolution

P 252.2Nombre de points du réseau de collecte nécessitant des interventions fréquentes de curage (pour 100km)

4,98

Définition

On appelle point noir, tout point structurellement sensible du réseau de collecte des eaux usées (unitaire ou séparatif) nécessitant au moins 2 interventions par an. Ce nombre est rapporté à 100km de réseau de réseau de collecte des eaux usées hors branchements.

FinalitéInformation sur l'état et le bon fonctionnement du réseau de collecte des eaux usées

Page 69: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

69

P 253.2 Taux moyen de renouvellement des réseaux d'eaux usées0,26 %

(moyenne depuis 2015)

DéfinitionQuotient du linéaire moyen du réseau de collecte hors branchements renouvelé sur les cinq dernières années par la longueur du réseau de collecte hors branchements

FinalitéCompléter l'information sur la gestion du service donnée par l'indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux

COLLECTE

P 203.3Conformité de la collecte des effluents aux prescriptions réglementaires

Conforme

Définition L'indicateur décrit la conformité du réseau de collecte

Finalité Évaluer la performance du réseau de collecte

P 255.3Indice de connaissance des rejets au milieu naturel par le réseau de collecte des eaux usées

110

DéfinitionIndice de 0 à 120 attribué selon l'état de la connaissance des rejets au milieu naturel par les réseaux d'assainissement

FinalitéMesurer le taux d'investissement du service dans la connaissance des rejets au milieu naturel

ÉPURATION

P 204.3Conformité des équipements d'épuration aux prescriptions réglementaires

Conforme

Définition L'indicateur décrit la conformité des installations d'épuration

FinalitéÉvaluer la capacité des équipements du service à traiter les eaux usées au regard de la charge de pollution

P 205.3Conformité de la performance des ouvrages d'épuration aux prescriptions réglementaires

ConformesSauf STEU de Bécherel,

Brécé – Servon, St Erblon, Pacé et

St Jacques de la Lande Non Conformes

DéfinitionConformité de la performance à l'échelle du service des ouvrages appar-tenant à la collectivité

FinalitéÉvaluer la performance de dépollution des réseaux d'eaux usées par les STEU du service

P 254.3 Conformité des performances des équipements d'épuration au regard des prescriptions de l'acte individuel pris en application de la police de l'eau

Voir détails ci-après(STEU > 2 000 EH)

DéfinitionPourcentage de bilans sur 24h réalisés dans le cadre de l'auto-surveil-lance conformes à la réglementation

Finalité S'assurer de l'efficacité du traitement des eaux usées

Acigné – Thorigné 100 %Beaurade 100 %Bécherel 92 %Betton 100 %Brécé-Servon 100 %Bruz 100 %Cesson-Sévigné 100%Chavagne 100 %L'Hermitage 100 %Laillé 100 %Le Rheu 92 %Pacé 96 %Romillé 96 %Saint-Erblon 98 %Saint-Gilles 92 %

Page 70: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

70

Partie 05 Indicateurs

réglementaires

BOUES

P 203.0 Quantité de boues issues des ouvrages d'épuration 4 700,9 TMS

DéfinitionLes boues prises en compte sont celles issues de la filière boue des sta-tions d'épuration, les sous-produits ne sont pas pris en compte

FinalitéQuantifier les quantités de pollution extraite des eaux usées par les stations d'épuration

P 206.3Taux de boues d'épuration évacuées selon des filières conformes à la réglementation

100 %

DéfinitionLe transport des boues est effectué conformément à la réglementation en vigueur, la filière de traitement est autorisée ou déclarée selon son type et sa taille.

FinalitéMesurer le niveau de maîtrise de l'opérateur dans l'évacuation des boues d'épuration

ABONNÉS

D 201.0Estimation du nombre d'habitants desservis par un réseau de collecte des eaux usées unitaire ou séparatif

430 000 habitants

DéfinitionPopulation permanente et saisonnière des communes (ou parties de communes) raccordée ou pouvant être raccordée au réseau public d'as-sainissement collectif

FinalitéMettre en perspective les résultats mesurés avec les indicateurs de performance

P 201.1 Taux de desserte par des réseaux de collecte des eaux usées 99,9 % (estimation)

DéfinitionQuotient du nombre d'abonnés desservis par le service d'assainisse-ment collectif sur le nombre potentiel d'abonnés de la zone relevant de ce service

FinalitéApprécier l'état d'équipement de la population et suivre l'avancement des politiques de raccordement

P 251.1 Taux de débordement des effluents dans les locaux des usagers 0,039 %

Définition

Estimation à partir du nombre de demandes d'indemnisation présen-tées par des tiers, usagers ou non du service, ayant subi des dommages dans leurs locaux résultant de débordements d'effluent causés par un dysfonctionnement du service public. Ce nombre de demandes d'indem-nisation est divisé par le nombre total d'habitants desservis

FinalitéMesurer un nombre d'évènements ayant un impact direct sur les habi-tants.

P 258.1 Taux de réclamations 1,26 ‰

Définition

Réclamations écrites de toute nature relatives au service de l'assai-nissement collectif, à l'exception de celles relatives au prix. Elles comprennent les réclamations réglementaires y compris celles liées au règlement de service. Le nombre de réclamations est rapporté au nombre d'abonnés divisé par 1000.

FinalitéTraduire synthétiquement le niveau d'insatisfaction des abonnés au service d'assainissement collectif

GESTION FINANCIÈRE

P 207.0Montants des abandons de créances ou versements à des fonds de solidarité

17 000 €

Définition Implication citoyenne du service

Finalité Mesurer l'impact du financement des personnes en difficultés

P 256.2 Durée d'extinction de la dette (année) 12 ans et 11 mois

DéfinitionDurée théorique nécessaire pour rembourser la dette du service d'as-sainissement collectif si la collectivité affecte à ce remboursement la totalité de l'autofinancement dégagé par le service

FinalitéApprécier les marges de manœuvre de la collectivité en matière de financement des investissements et d'endettement.

P 257.0 Taux d'impayés sur les factures d'eau de l'année précédente 0,91 %

DéfinitionTaux d'impayés au 30 décembre de l'année N sur les factures émises au titre de l'année N-1

Finalité Mesurer l'efficacité du recouvrement

Page 71: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

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ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

SERVICE

D 301.0 Nombre d'habitants desservis25 000 habitants

(estimation)

DéfinitionNombre de personnes desservies par le service y compris les résidents saisonniers.

FinalitéMettre en perspective les résultats mesurés avec les indicateurs de performance

D 302.0 Indice de mise en œuvre de l'assainissement non collectif 100

DéfinitionIndice de 0 à 140 attribué en fonction de l'avancement de la mise en œuvre de l'ANC

Finalité Apprécier l'étendue des prestations assurées en ANC

CONFORMITÉ

P 301.3 Conformité des dispositifs ANC 95,21 %

Définition

Ratio correspondant à la somme du nombre d'installations neuves ou à réhabiliter contrôlées conformes à la réglementation et du nombre d'installations existantes qui ne présentent pas de danger pour la santé des personnes ou de risque avéré de pollution de l'environnement, rapporté au nombre total d'installations contrôlées

FinalitéTraduire la proportion d'installations d'assainissement non collectif ne nécessitant pas de travaux urgents à réaliser

Page 72: RAPPORT RELATIF AU PRIX ET À LA QUALITÉ DU SERVICE …

CONTACTSDirection de l'Assainissement de Rennes Métropole

4, avenue Henri Fréville | CS 9311135207 RENNES Cedex 2

[email protected]

02 23 62 24 10 ~

POUR ALLER PLUS LOINDocuments disponibles sur demande :

Synthèse des bilans annuels de fonctionnementDiagnostic permanent

Tableau de bord de la Direction Rapport annuel de l'OVH

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