Réchauffement climatique :

les nouveaux résultats des modèles français

Contexte général

Le prochain rapport du GIEC paraîtra en 2007.

Les résultats publiés dans le précédent rapport montrent que les incertitudes sur le réchauffement planétaire sont pour moitié dues aux scénarios et pour moitié dues aux modèles.

Les incertitudes liées aux modèles proviennent de la difficulté de représenter tous les processus, leurs échelles de temps et d'espace et les interactions qui modulent le climat de la planète.

Projections des variations de la température moyenne planétaire en surface (°C)

(GIEC, 2001)

Contexte général

Le prochain rapport du GIEC paraîtra en 2007.

Les résultats publiés dans le précédent rapport montrent que les incertitudes sur le réchauffement planétaire sont pour moitié dues aux scénarios et pour moitié dues aux modèles.

Le GIEC a recommandé à la communauté scientifique la réalisation d’un ensemble de simulations du climat passé et du climat futur.

La Mission Interministérielle de l’Effet de Serre a recommandé aux équipes françaises de participer à cet exercice.

Les scénarios de base …

19 vert. levels

30 vert. levels

Les modèles français

Atmosphère et surf. continentale(LMDZ ou ARPEGE)

Océan et glace de mer(ORCA-LIM)

coupleur(OASIS)

Evolution de la température globale pour les différents scénarios

Période de référence 1961-1990

Les deux modèles français par rapport aux autres modèles :

température de surface

scenario A2 scenario B1

Les deux modèles français par rapport à aux autres modèles :

précipitations

scenario A2 scenario B1

Température pour 2 scénarios extrêmes

A2

B1

CNRM IPSL

Précipitations pour 2 scénarios extrêmes

A2

B1

CNRM IPSL

Résultats-Conclusion

Les résultats à l'échelle planétaire renforcent les conclusions du rapport 2001, mais des incertitudes demeurent malgré l'amélioration des modèles.

Mais les résultats sont souvent différents à l’échelle d’une région de la planète, permettant ainsi de mieux appréhender la question des incertitudes à partir des résultats de plusieurs modèles.

Les 2 modèles français ont un comportement satisfaisant vis-à-vis de nombreux critères climatologiques et produisent un réchauffement légèrement plus forte que la moyenne.

Le réchauffement moyen planétaire calculé pour un même scénario est comparable avec les 2 modèles.

African monsoon representation in CMIP2 simulationsClimatology of rainfall 10S - 20N

Source : D’Orgeval et al. (2005)