recherche et enseignement supÉrieur · la ministre de l’enseignement supérieur et de la...

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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E MISSION INTERMINISTÉRIELLE RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2012 RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

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  • R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

    M I S S I O N I N T E R M I N I S T É R I E L L E

    R A P P O R T S A N N U E L S D E P E R F O R M A N C E S

    A N N E X E A U P R O J E T D E L O I D E R È G L E M E N T

    D E S C O M P T E S E T R A P P O R T D E G E S T I O N P O U R 2012

    RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

  • NOTE EXPLICATIVE

    Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2012 est prévue par l’article 54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2012, tant en termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et d’analyse des coûts et des charges. Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) et les emplois utilisés en 2012 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie. La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour 2012. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2011 peuvent avoir été retraitées. La mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes. Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants :

    La présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des charges et des dépenses fiscales :

    – les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2012, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés ;

    – les crédits 2011 ; – les charges du programme, évaluées par action ; – les dépenses fiscales rattachées au programme.

    Le rapport annuel de performances qui regroupe :

    – le bilan stratégique du programme ; – pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces

    résultats ; – la justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu

    physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté ;

    – une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés ; – la présentation des coûts complets, prévus et constatés, associés.

    Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT). On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents. A titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80 % correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.

    L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/

  • TABLE DES MATIÈRES

    Mission RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 7 Bilan de la deuxième année de la programmation pluriannuelle 8 Récapitulation des crédits et des emplois 13 Programme 150 FORMATIONS SUPÉRIEURES ET RECHERCHE UNIVERSITAIRE 21 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22 Objectifs et indicateurs de performance 25 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 58 Justification au premier euro 68 Opérateurs 122 Analyse des coûts du programme et des actions 197 Programme 231 VIE ÉTUDIANTE 205 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 206 Objectifs et indicateurs de performance 208 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 213 Justification au premier euro 221 Opérateurs 235 Analyse des coûts du programme et des actions 243 Programme 172 RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES PLURIDISCIPLINAIRES 247 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 248 Objectifs et indicateurs de performance 250 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 262 Justification au premier euro 272 Opérateurs 298 Analyse des coûts du programme et des actions 347 Programme 187 RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA GESTION DES MILIEUX ET DES RESSOURCES 355 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 356 Objectifs et indicateurs de performance 359 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 366 Justification au premier euro 373 Opérateurs 383 Analyse des coûts du programme et des actions 415 Programme 193 RECHERCHE SPATIALE 421 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 422 Objectifs et indicateurs de performance 425 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 430 Justification au premier euro 436 Opérateurs 446 Analyse des coûts du programme et des actions 454

  • Programme 190 RECHERCHE DANS LES DOMAINES DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’AMÉNAGEMENT DURABLES 459 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 460 Objectifs et indicateurs de performance 464 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 474 Justification au premier euro 487 Opérateurs 516 Analyse des coûts du programme et des actions 529 Programme 192 RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN MATIÈRE ÉCONOMIQUE ET INDUSTRIELLE 533 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 534 Objectifs et indicateurs de performance 538 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 545 Justification au premier euro 552 Opérateurs 571 Analyse des coûts du programme et des actions 581 Programme 191 RECHERCHE DUALE (CIVILE ET MILITAIRE) 585 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 586 Objectifs et indicateurs de performance 587 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 589 Justification au premier euro 594 Opérateurs 606 Analyse des coûts du programme et des actions 609 Programme 186 RECHERCHE CULTURELLE ET CULTURE SCIENTIFIQUE 613 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 614 Objectifs et indicateurs de performance 617 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 620 Justification au premier euro 625 Opérateurs 637 Analyse des coûts du programme et des actions 642 Programme 142 ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE AGRICOLES 645 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 646 Objectifs et indicateurs de performance 648 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 651 Justification au premier euro 657 Opérateurs 672 Analyse des coûts du programme et des actions 681

  • MISSION Recherche et enseignement supérieur

    MISSION

    RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Bilan de la deuxième année de la programmation pluriannuelle 8 Récapitulation des crédits et des emplois 13

  • 8 PLR 2012Recherche et enseignement supérieur Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

    BILAN DE LA DEUXIÈME ANNÉE DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

    BILAN STRATÉGIQUE DE LA MISSION

    Le deuxième semestre de l’exercice 2012 a été marqué par plusieurs réorientations de la politique nationale de recherche et d’enseignement supérieur. En particulier, la consultation nationale des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche a permis de dégager les orientations et les mesures du projet de loi d’orientation présenté en conseil des ministres le 20 mars 2013. La préparation du budget 2013 et la notification des moyens alloués aux opérateurs du programme ont permis de préparer un rééquilibrage du financement récurrent de la recherche par rapport au financement compétitif et d’engager la réforme du premier cycle dans l’enseignement supérieur en attribuant les 1 000 emplois créés par le budget 2013 sur la base d’engagements pédagogiques pris par les établissements.

    Le deuxième semestre a également permis de remettre en perspective les financements extrabudgétaires de la MIRES avec le déblocage et la mise au point de plusieurs des conventions attachées au programme des investissements d’avenir (IDEX, SATT et IRT notamment) et la relance des opérations Campus préparée tout au long des mois de juillet à décembre 2012 pour autoriser les porteurs de projets à recourir aux montages de leur choix sur la base en fonction des réalités locales.

    LES ASSISES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a lancé, le 11 juillet 2012, les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, espace de dialogue territorial et national destiné à alimenter la réflexion dont s’est nourri le projet de loi d’orientation sur l’enseignement supérieur et la recherche.

    Trois thématiques ont été au cœur de la consultation : – agir pour la réussite de tous les étudiants ; – donner une nouvelle ambition pour la recherche ; – contribuer à la définition du nouveau paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    Présidé par la prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi, le comité de pilotage des Assises a mené plus d'une centaine d'auditions d'organisations nationales et de personnalités, a participé aux Assises territoriales, et a analysé près de 1300 contributions écrites et 25 rapports territoriaux.

    À partir de ces éléments, le comité a établi une liste de 121 propositions qui ont été soumises au débat lors des Assises nationales des 26 et 27 novembre 2012. Le rapport de synthèse réalisé par le comité de pilotage des Assises a été remis au Président de la République le 17 décembre dernier.

    En outre, Jean-Yves Le Déaut, député de Meurthe-et-Moselle, a été chargé d'une mission visant à tirer les conclusions législatives des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il a depuis remis son rapport « refonder l’université, dynamiser la recherche » au Premier ministre lundi 14 janvier 2013.

    Ces deux rapports constitueront le socle de la future loi sur l'enseignement supérieur et la recherche préparée par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.

    EN CE QUI CONCERNE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, LE GOUVERNEMENT A VOULU PRIORISER SON ACTION SUR LA RÉUSSITE ÉTUDIANTE

    Cette volonté d’agir sur la réussite étudiante s’est traduite dès le second semestre 2012 par quatre mesures ou ensembles de mesures.

    L’attribution prioritaire à la rentrée 2012 des places vacantes en STS aux bacheliers professionnels et des places vacantes en IUT aux bacheliers technologiques, anticipant sur une disposition majeure du projet de loi d’orientation. La question de l’orientation, identifiée comme un facteur clé de la réussite, a aussi déterminé la mise en place du Service public territorial de l’orientation et la révision de la procédure d’admission post bac. Enfin, un vaste processus de

  • PLR 2012 9Recherche et enseignement supérieur

    BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

    simplification des intitulés des formations en licence et en master a été adopté par le premier comité interministériel pour la modernisation de l’action publique en décembre 2012 et sera mené à bien à partir de la rentrée 2013.

    La poursuite de l’objectif d’amélioration des conditions de vie des étudiants s’est traduite par la revalorisation des bourses sur critères sociaux à la rentrée 2012. Dans cette optique, les droits d’inscription ont été simplement revalorisés au niveau de l’inflation. Le logement étudiant a par ailleurs donné lieu à plusieurs mesures immédiates et donnera lieu à la préparation d’un dispositif national de cautionnement solidaire, en lien avec le ministère du logement. Enfin, la mise en place de 30 centres de santé universitaires en tiers payant, en lien avec le ministère de la santé et les établissements, a commencé fin 2012 et se poursuivra au cours des exercices suivants.

    L’innovation et la rénovation pédagogiques constituent le troisième ensemble de mesures, avec notamment la création de 1 000 emplois nouveaux dans les établissements d’enseignement supérieur dès l’année 2013. Les premiers jalons du développement de l’université numérique et d’un doublement de l’alternance dans les formations supérieures ont également été posés. La réforme de la formation des enseignants et la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’enseignement (ESPE), au cœur des universités, a été préparée au deuxième semestre 2012 pour un dispositif opérationnel dès la rentrée 2013.

    En dernier lieu, l’ouverture internationale de l’enseignement supérieur a été érigé en priorité, avec en premier lieu l’abrogation de la circulaire du 31 mai 2011 restreignant le travail des étudiants et chercheurs étrangers, l’engagement volontaire dans le programme « Erasmus pour tous », dont le lancement est prévu en 2014, avec pour objectif de doubler le nombre de bénéficiaires actuels, afin de parvenir à l’objectif de 20 % d’étudiants en mobilité et enfin le renforcement de l’apprentissage des langues étrangères.

    S’AGISSANT DE LA POLITIQUE DE RECHERCHE, TROIS CHANTIERS ONT ÉTÉ ENGAGÉS AU DEUXIÈME SEMESTRE 2012 :

    – la coordination des organismes de recherche au travers d’alliances centrées sur cinq grands axes thématiques ; – la restructuration de la gouvernance des très grandes infrastructures de recherche de recherche (TGIR) ; – le renforcement des liens entre la recherche et le tissu économique.

    Les cinq alliances d’organismes de recherche (AVIESAN, ANCRE, ALLENVI, ALLISTENE, ATHENA) ont continué à être des moteurs de réflexions coordonnées sur les enjeux de leurs domaines scientifiques et forces de propositions pour la recherche en amont des politiques publiques. En témoignent notamment :

    – le rôle de l’alliance AVIESAN (sciences de la vie et de la santé) qui est celui d’un interlocuteur majeur lors des crises sanitaires, d’un facilitateur du transfert des connaissances et d’un vecteur de visibilité de la France en Europe et à l’international ; grâce à son organisation thématique très structurée, elle devient un acteur de coordination des politiques de sites dans son champ ;

    – les travaux de l’alliance ANCRE (énergie) qui a été partie prenante de la préparation de la future stratégie de recherche sur l’énergie en contribuant activement à l’élaboration d’état des lieux technologiques sur les différentes filières énergétiques ; ce travail alimentera préalablement les débats sur la transition énergétique ; l’alliance a également contribué à deux études prospectives du Comité d’analyse stratégique, « Énergies 2050 » et « Des technologies compétitives au service du développement durable » (août 2012).

    Les organisations internationales (OI) et les très grandes infrastructures de recherche (TGIR) sont des outils fondamentaux pour la production des connaissances. Une illustration en est l’annonce de la découverte du boson de Higgs à l’été 2012 au CERN, couronnant une longue quête de plusieurs décennies dans laquelle les équipes françaises ont joué un rôle majeur. La France et l’Union Européenne ont intégré cette dimension essentielle à leur politique de recherche et apportent, dans un environnement de plus en plus concurrentiel (avec la montée en puissance de puissances émergentes comme la Corée, l’Inde, le Brésil et surtout la Chine), une attention toute particulière aux TGIR, sources d’innovation et de retombées scientifiques, technologiques et économiques. En 2012, de façon à disposer d’une vision stratégique d’avenir, la France a achevé la rédaction de sa feuille de route nationale des infrastructures de recherche. Le pilotage de cette politique est désormais assuré par un Comité directeur des TGIR (CD-TGIR) chargé de préparer des positions et des décisions du Gouvernement. Ce comité va s’appuyer sur un Haut conseil des TGIR, instance consultative mise en place fin 2012 pour émettre des orientations scientifiques avec une vision pluridisciplinaire.

  • 10 PLR 2012Recherche et enseignement supérieur Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

    Le renforcement des liens entre la recherche et le monde socio-économique a fait l’objet de plusieurs mesures, notamment avec l’annonce de 15 dispositions en faveur d’une politique plus active en matière de transfert. La programmation 2013 de l’ANR prévoit ainsi la création de 100 laboratoires communs entre organismes publics et PME-ETI, tandis qu’étaient renforcés le réseau des 34 instituts Carnot qui opèrent plus de la moitié des contrats de R&D commanditée par les entreprises à ces organismes ; un quart de ces contrats sont issus de PME ou d’ETI.

    Le rééquilibrage du financement de la recherche entre dotations récurrentes et appels compétitifs à projets, qui a constitué une revendication forte des Assises évoquées ci-dessus, est amorcé à partir de 2013 avec le redéploiement d’environ 60 M€ de crédits de l’ANR vers les dotations de base des organismes.

    LES INVESTISSEMENTS D’AVENIR

    Dans le cadre du programme investissements d’avenir, 430 projets ont été sélectionnés au cours des 2 vagues successives d’appels à projets lancés en 2010 et 2011, sur la base de critères définis conjointement par le MESR et le Commissariat général aux investissements, dont le processus de contractualisation s’achèvera début 2013.

    L’action « Initiatives d’excellence » a sélectionné huit pôles universitaires à visibilité mondiale : IDEX Bordeaux, Paris Sciences et Lettres*, UNISTRA (Strasbourg), A*MIDEX (Aix-Marseille), Sorbonne Université, Université Sorbonne Paris Cité, Université Paris Saclay, UNITI (Toulouse) qui percevront entre 24 M€ et 32 M€ par an. Les projets de Lyon-Saint Etienne (PRES Université de Lyon) et de Paris Novi Mundi Université (PRES HESAM), ne sont pas labellisés « IDEX » mais la qualité de leur dossier a justifié un soutien particulier pour les 3 prochaines années avant une « éventuelle labellisation IDEX ».

    Dans le cadre de l’appel à projets IDEX, le projet spécifique ISTEX (Initiative en Information Scientifique et Technique) a été doté de 60 millions d’euros. Il porte sur un vaste programme d’acquisition d’archives scientifiques pour créer une bibliothèque numérique aux meilleurs standards internationaux et de construction d’une plateforme d’accès dédié permettant l’optimisation des moyens de recherche sur cet immense corpus.

    L’action « Laboratoires d’excellences » (LABEX) a sélectionné 171 projets dont plus de la moitié sont intégrés au sein des IDEX. De nature très variée, ces projets, portés le plus souvent par des laboratoires en réseau ou coopératifs, permettent de construire une politique intégrée de recherche, de formation et de valorisation de très haut niveau et d’attirer des chercheurs et enseignants-chercheurs de renommée internationale. Ces projets bénéficient aux chercheurs, ainsi qu’au tissu industriel au travers de partenariats entre les laboratoires de recherche publics et les entreprises.

    Pour soutenir des projets innovants en matière de formation dans l’enseignement supérieur, l’action « Initiatives d’excellence en formations innovantes » (IDEFI) a sélectionné 37 projets dont 29 sont extérieurs aux IDEX pour une durée maximale de 8 ans. Ces projets préconisent de nouvelles démarches de formation, développent de nouveaux contenus, tout particulièrement fondés sur les résultats de la recherche et les approches pluridisciplinaires, et de nouvelles méthodes d’enseignement.

    Dans le domaine de la santé, 6 Instituts hospitalo-universitaires (IHU) permettant le regroupement dans une structure innovante d’équipes de chercheurs et de médecins français et étrangers ont été retenus pour leurs qualités exceptionnelles. Ils vont permettre de développer les liens entre la recherche fondamentale et ses applications cliniques et industrielles.

    Le programme « Projets thématiques d’excellence » se décline notamment au travers des actions « Équipements d’excellence » et « Santé et biotechnologies ».

    L’action « Equipements d’excellence » (EQUIPEX) vise l’acquisition d’équipements scientifiques de pointe au sein des laboratoires français. 93 projets ont été sélectionnés permettant ainsi le financement d’équipements de taille « méso » (entre 1 et 20 M€) qui s’insèrent entre les très grandes infrastructures de recherche (TGIR) et l’équipement de base des laboratoires

    Les projets en santé-biotechnologies renforcent le développement d’innovations basées sur l’ingénierie du vivant en favorisant les partenariats de recherche public-privé. Au terme des deux vagues de sélection, 70 projets ont été financés : 10 cohortes, 23 infrastructures nationales en biologie-santé, 4 démonstrateurs préindustriels en biotechnologies, 13 projets bioressources, 8 projets nano-biotechnologies, et 13 projets bioinformatiques.

  • PLR 2012 11Recherche et enseignement supérieur

    BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

    Par ailleurs, pour accroître l'efficacité du dispositif français de valorisation de la recherche publique, l’État a retenu 8 Instituts de recherche technologique (IRT) et 9 Instituts d’excellence sur les énergies décarbonées (IEED) pour favoriser des partenariats stratégiques public-privé. 11 Sociétés d’Accélération de Transfert de technologies (SATT) ont été labellisées regroupant ainsi l’ensemble des équipes de valorisation d’un site universitaire pour financer la maturation des projets et développer des prestations de services de valorisation. Les projets de SATT Grenoble et Saclay sont en cours de réingénierie. Des consortiums de valorisation thématiques (de l'ordre de cinq), pour proposer des services de valorisation à forte valeur ajoutée aux structures de valorisation de site sur des thématiques données ont été soutenus à hauteur de 50 M€. L'activité de France Brevets consacrée à l'achat et à l'entretien de droits de propriété intellectuelle issus de la recherche publique nationale et à leur commercialisation, en particulier au sein de grappes, sera également financée.

    INDICATEURS LES PLUS REPRÉSENTATIFS DE LA MISSION

    OBJECTIF : Répondre aux besoins de qualification supérieure Cet objectif central du système de formation supérieure se décline principalement à travers deux indicateurs :

    - le premier, qui en pointe l’enjeu socio-économique, traduit l’ambition formulée en 2005 dans la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école de conduire 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur ;

    - le second souligne l’inscription au cœur de la formation de l’objectif d’insertion professionnelle, nouvelle mission explicitement assignée au service public de l’enseignement supérieur par la loi LRU.

    Indicateur 150-1.1 : Pourcentage d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur

    Sous-indicateur (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 150)

    Unité 2005 Réalisation2006

    Réalisation2007

    Réalisation2008

    Réalisation2009

    Réalisation 2010

    Réalisation 2011

    Réalisation2012

    Prévision

    Pourcentage d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur

    % 42,5 43,8 44,4 44,7 46,4 46,8 nd 48

    Indicateur 150-1.2: Taux d’insertion professionnelle des jeunes diplômés

    Sous-indicateur (voir le détail dans le programme concerné)

    Unité Réalisation 2010

    Réalisation 2011

    Réalisation 2012

    Prévision 2013

    % des titulaires de L, M et D employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous domaines de formation) trois ans après leur sortie de formation initiale (P150)

    % 71

    Sans objet

    Sans objet 82

    dont CDI % 69 Sans objet Sans objet 72 % niveau Licence (tous domaines de formation) % 55 Sans objet Sans objet 67 % niveau Master (tous domaines de formation) % 79 Sans objet Sans objet 86 % niveau Doctorat (tous domaines de formation) % 91 Sans objet Sans objet 90 % domaine de formation lettres et sciences humaines (tous niveaux : L/M/D) % 59

    Sans objet Sans objet 71

    % domaine de formation sciences et techniques (tous niveaux : L/M/D) % 81 Sans objet Sans objet 89 % domaine de formation droit éco. et gestion (tous niveaux : L/M/D) % 69 Sans objet Sans objet 85 Taux d’insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l’obtention du diplôme (P192) % 90

    Sans objet Sans objet 92

    Taux d’insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l’obtention du diplôme (P142) % 73,3

    Sans objet Sans objet 74

    Les 8 premiers sous-indicateurs ci-dessus proviennent de l’indicateur 1.2 du programme 150. Les données sont issues des « enquêtes génération » réalisées par le CEREQ tous les trois ans ; l’indicateur offre ainsi une observation triennale et les valeurs affichées correspondent en conséquence à la prévision 2013.

  • 12 PLR 2012Recherche et enseignement supérieur Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

    Il convient de souligner que les taux d’insertion retracés par ces sous-indicateurs sont observés trois ans après la sortie de la formation initiale, dès lors qu’elle procure le grade de référence (L, M ou D) et ce quel que soit l’établissement d’enseignement supérieur qui assure une telle formation : le périmètre ne se limite donc pas aux établissements d’enseignement supérieur du programme 150 qui sont dans ce cas ; il s’étend à toutes les formations supérieures qui confèrent le grade de référence. La méthodologie utilisée pour les 2 sous-indicateurs relevant des programmes 192 et 142 est différente puisque la mesure est effectuée dans les 3 à 15 mois suivant l’obtention du diplôme (cf. précisions méthodologiques afférentes à ces indicateurs) et que seuls les établissements d’enseignement supérieur relevant du programme sont concernés, que le diplôme qu’elle délivre confère ou non un grade L, M ou D. Les valeurs affichées correspondent aux prévisions 2012. Compte tenu de la diversité des méthodologies employées, toute comparaison directe entre les valeurs des 8 premiers et des 2 derniers sous-indicateurs est à éviter.

    OBJECTIF : Production scientifique des opérateurs des programmes de la mission Indicateur : Production scientifique des opérateurs des programmes de la mission

    Sous-indicateur (voir le détail dans le programme

    concerné) Unité 2005 Réalisation

    2006 Réalisation

    2007 Réalisation

    2008 Réalisation

    2009 Réalisation

    2010 Réalisation

    2011 Réalisation

    Part des publications de référence internationale des opérateurs des programmes dans la production scientifique européenne (UE 27)

    % 13,3 13,2 13,0 12,9 12,8 12,9 12,7

    Part des publications de référence internationale des opérateurs des programmes dans la production scientifique mondiale

    % 4,5 4,4 4,2 4,2 4,1 4,1 3,9

    Cet indicateur agrégé porte sur la France entière. L’évolution au cours du temps constituant le signal le plus important, ce sont avant tout les données réalisées qu’il convient d’observer.

    OBJECTIF : Participer activement à la construction de l’Europe de la recherche Indicateur : Taux de présence des opérateurs des programmes de la mission dans les projets

    financés par le PCRD de l’Union Européenne

    Sous-indicateur (voir le détail dans le programme

    concerné) Unité

    5e PCRD

    (1998-2002)

    6 e PCRD

    (2002-2006)

    7 e PCRD

    2008 Réalisation

    7 e PCRD

    2009 Réalisation

    7 e PCRD

    2010 Réalisation

    7 e PCRD

    2011 Réalisation

    7 e PCRD

    2012 Réalisation

    Taux de participation des opérateurs des programmes dans les projets financés par le PCRD de l’Union européenne

    % 5,7 5,0 5,9 5,2 4,9 4,2 4,8

    Taux de coordination des opérateurs des programmes dans les projets financés par le PCRD de l’Union européenne

    % 6,8 8,7 8,4 8,3 8,4 7,4 8,3

    « Réalisation 2010 » : données du 7E PCRD (programme cadre de recherche et développement) de l’Union européenne arrêtées au printemps 2010 : le décompte est fait sur l’ensemble des projets en cumul depuis le début du 7e PCRD, y compris les actions Marie Curie, Personnes et Idées. L’indicateur est calculé sur les projets financés du 7ème programme cadre (2007-2013), mis à jour en avril 2012 pour la réalisation 2012. Le décompte est fait sur l’ensemble des projets en cumul depuis le début du PCRD, y compris les actions Marie Curie, Personnes et Idées. Cet indicateur porte sur les programmes 150, 172, 187, 190 et 193, qui regroupent l’ensemble des opérateurs de recherche dont la participation au PCRD est significative. L’évolution au cours du temps constituant le signal le plus important, ce sont avant tout les données réalisées qu’il convient d’observer.

  • PLR 2012 13Recherche et enseignement supérieur

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS PAR PROGRAMME

    Avertissement La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante :

    - la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2012 et des transferts d’ETPT prévus en gestion ;

    - l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2012 sur le périmètre de gestion du ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels).

    Programme

    Crédits

    Autorisations d’engagement

    Crédits de paiement

    ETPT (*)

    Formations supérieures et recherche universitaire

    Exécution 12 778 046 485 12 545 289 712 12 414

    Prévision 13 422 520 554 12 576 824 839 17 299

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 12 764 855 447 12 511 247 419 17 298

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 657 665 107 65 577 420

    Transferts d’ETPT prévus en gestion 1

    Vie étudiante

    Exécution 2 323 120 891 2 318 719 024

    Prévision 2 333 626 816 2 326 205 980

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 2 171 203 845 2 168 623 845

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 162 422 971 157 582 135

    Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

    Exécution 5 097 084 544 4 959 395 067

    Prévision 5 102 262 171 4 961 183 908

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 5 121 883 472 5 121 883 472

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -19 621 301 -160 699 564

    Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources

    Exécution 1 239 649 027 1 239 649 027

    Prévision 1 239 649 027 1 239 649 027

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 250 149 388 1 250 149 388

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -10 500 361 -10 500 361

    Recherche spatiale

    Exécution 1 375 691 958 1 375 691 958

    Prévision 1 375 691 958 1 375 691 958

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 398 540 042 1 398 540 042

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -22 848 084 -22 848 084

    Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de l’aménagement durables

    Exécution 1 283 268 546 1 245 493 342

    Prévision 1 320 811 947 1 254 071 947

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 423 341 869 1 352 341 869

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -102 529 922 -98 269 922

  • 14 PLR 2012Recherche et enseignement supérieur Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

    Programme

    Crédits

    Autorisations d’engagement

    Crédits de paiement

    ETPT (*)

    Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

    Exécution 965 339 102 998 310 502 1 279

    Prévision 984 366 517 998 864 903 1 314

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 005 803 108 982 016 489 1 314

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -21 436 591 16 848 414

    Recherche duale (civile et militaire)

    Exécution 177 672 832 177 672 832

    Prévision 177 673 745 177 673 745

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 192 868 745 192 868 745

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -15 195 000 -15 195 000

    Recherche culturelle et culture scientifique

    Exécution 118 822 181 118 805 092

    Prévision 119 423 156 119 644 461

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 123 464 117 124 071 102

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -4 040 961 -4 426 641

    Enseignement supérieur et recherche agricoles

    Exécution 298 625 318 300 115 543 2 663

    Prévision 298 764 813 300 255 038 2 676

    Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 305 520 801 307 042 801 2 676

    Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -6 755 988 -6 787 763

    Total Exécution 25 657 320 884 25 279 142 099 16 356

    Total Prévision 26 374 790 704 25 330 065 806 21 289

    (*) Répartition indicative par programme du plafond ministériel d’emplois

  • PLR 2012 15Recherche et enseignement supérieur

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION

    Autorisations d’engagement Crédits de paiement

    Numéro et intitulé du programme ou de l’action

    Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

    2011 2012 2011 2012

    12 541 310 441 12 808 355 447 12 343 593 804 12 571 047 419 150 Formations supérieures et recherche universitaire 12 384 941 648 12 778 046 485 12 365 962 943 12 545 289 712

    2 700 179 268 2 692 605 257 2 700 179 268 2 692 605 257 01 Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence 2 730 327 711 2 702 968 796 2 732 480 183 2 704 833 713

    2 328 977 108 2 330 406 822 2 328 977 108 2 330 406 822 02 Formation initiale et continue de niveau master 2 276 763 839 2 348 464 112 2 276 751 273 2 348 437 130

    337 145 658 336 651 917 337 145 658 336 651 917 03 Formation initiale et continue de niveau doctorat 333 864 973 344 301 026 333 864 973 344 351 192

    84 405 852 89 405 852 84 405 852 89 405 852 04 Établissements d’enseignement privés 94 211 618 93 444 879 94 211 618 93 444 879

    371 212 754 430 288 871 371 212 754 430 288 871 05 Bibliothèques et documentation 441 319 179 418 501 737 441 318 049 418 504 146

    861 873 870 756 878 621 861 873 870 756 878 621 06 Recherche universitaire en sciences de la vie, biotechnologies et santé 704 040 477 791 028 137 704 040 477 791 028 137

    374 746 551 365 952 251 374 746 551 365 952 251 07 Recherche universitaire en mathématiques, sciences et techniques de l’information et de la communication, micro et nanotechnologies 353 457 847 369 056 428 353 457 847 369 056 428

    533 035 887 548 205 389 533 035 887 548 205 389 08 Recherche universitaire en physique, chimie et sciences pour l’ingénieur 528 633 091 548 951 671 528 647 993 548 951 671

    14 754 967 12 777 226 14 754 967 12 777 226 09 Recherche universitaire en physique nucléaire et des hautes énergies 10 926 186 11 362 433 10 926 186 11 362 433

    139 364 235 163 986 354 139 364 235 163 986 354 10 Recherche universitaire en sciences de la terre, de l’univers et de l’environnement 180 613 432 171 018 501 180 611 613 171 020 119

    908 717 507 968 418 615 908 717 507 968 418 615 11 Recherche universitaire en sciences de l’homme et de la société 1 019 844 474 945 899 996 1 019 844 474 945 899 996

    992 279 233 927 755 125 992 279 233 927 755 125 12 Recherche universitaire interdisciplinaire et transversale 877 846 320 899 186 883 877 869 277 899 163 035

    82 862 411 107 789 060 82 862 411 107 789 060 13 Diffusion des savoirs et musées 95 699 903 102 802 240 95 699 903 102 802 240

    1 472 124 057 1 592 425 343 1 274 407 420 1 355 117 315 14 Immobilier 1 314 780 387 1 545 814 770 1 292 084 050 1 311 521 231

    1 339 631 083 1 484 808 744 1 339 631 083 1 484 808 744 15 Pilotage et support du programme 1 422 612 211 1 485 244 876 1 424 155 027 1 484 913 362

    2 089 046 559 2 178 203 845 2 088 799 549 2 174 123 845 231 Vie étudiante 2 164 685 555 2 323 120 891 2 176 922 547 2 318 719 024

    1 665 351 224 1 750 115 954 1 665 351 224 1 750 115 954 01 Aides directes 1 790 079 374 1 886 009 533 1 791 407 427 1 885 947 854

    273 375 625 283 218 615 273 128 615 279 138 615 02 Aides indirectes 228 441 159 295 042 225 233 780 508 290 703 036

    61 320 902 61 670 168 61 320 902 61 670 168 03 Santé des étudiants et activités associatives, culturelles et sportives 55 358 014 60 720 192 60 927 604 60 719 193

    88 998 808 83 199 108 88 998 808 83 199 108 04 Pilotage et animation du programme 90 807 008 81 348 941 90 807 008 81 348 941

  • 16 PLR 2012Recherche et enseignement supérieur Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

    Autorisations d’engagement Crédits de paiement

    Numéro et intitulé du programme ou de l’action

    Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

    2011 2012 2011 2012

    5 124 607 129 5 121 883 472 5 124 225 228 5 121 883 472 172 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires 5 035 421 238 5 097 084 544 5 033 314 886 4 959 395 067

    181 124 416 169 228 304 181 124 416 169 228 304 01 Pilotage et animation 188 802 598 175 420 132 186 696 246 175 430 655

    771 858 491 759 854 491 771 858 491 759 854 491 02 Agence nationale de la recherche 686 659 755 746 342 533 686 659 755 609 842 533

    1 180 041 251 1 174 686 181 1 180 041 251 1 174 686 181 05 Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie, biotechnologies et santé 1 179 609 492 1 173 082 935 1 179 609 492 1 173 082 935

    509 205 095 509 352 814 509 205 095 509 352 814 06 Recherches scientifiques et technologiques en mathématiques, sciences et techniques de l’information et de la communication, micro et nanotechnologies

    509 205 095 509 352 836 509 205 095 509 352 836

    615 452 846 616 528 889 615 452 846 616 528 889 07 Recherches scientifiques et technologiques en physique, chimie et sciences pour l’ingénieur 615 452 846 616 528 889 615 452 846 616 528 889

    338 719 875 334 787 870 338 719 875 334 787 870 08 Recherches scientifiques et technologiques en physique nucléaire et des hautes énergies 358 307 144 356 729 250 358 307 144 355 529 250

    299 777 946 300 719 534 299 777 946 300 719 534 09 Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la terre, de l’univers et de l’environnement 299 633 866 299 630 034 299 633 866 299 630 034

    312 473 710 313 195 869 312 473 710 313 195 869 10 Recherches scientifiques en sciences de l’homme et de la société 312 408 979 313 098 192 312 408 979 313 098 192

    60 892 135 60 974 485 60 892 135 60 974 485 11 Recherches interdisciplinaires et transversales 60 892 135 60 974 485 60 892 135 60 974 485

    74 143 510 75 187 004 74 143 510 75 187 004 12 Diffusion, valorisation et transfert des connaissances et des technologies 73 717 714 75 187 004 73 717 714 75 187 004

    286 340 000 304 351 372 286 340 000 304 351 372 13 Grandes infrastructures de recherche 276 283 377 304 351 372 276 283 377 304 351 372

    494 577 854 503 016 659 494 195 953 503 016 659 14 Moyens généraux et d’appui à la recherche 474 448 237 466 386 882 474 448 237 466 386 882

    1 244 058 803 1 250 149 388 1 243 966 157 1 250 149 388 187 Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources 1 237 308 892 1 239 649 027 1 237 308 892 1 239 649 027

    271 989 993 272 930 717 271 989 993 272 930 717 01 Recherches scientifiques et technologiques sur les ressources, les milieux et leur biodiversité 271 989 993 272 930 717 271 989 993 272 930 717

    272 865 874 273 862 369 272 865 874 273 862 369 02 Recherches scientifiques et technologiques sur les systèmes de production et de transformation associés 272 865 873 273 862 369 272 865 873 273 862 369

    86 206 670 86 493 777 86 206 670 86 493 777 03 Recherches scientifiques et technologiques sur les systèmes socio-économiques associés 86 206 671 86 493 777 86 206 671 86 493 777

    71 450 186 71 740 822 71 450 186 71 740 822 04 Recherches scientifiques et technologiques sur l’alimentation, ses produits et leurs effets sur le bien-être 71 450 185 71 740 822 71 450 185 71 740 822

    169 609 796 170 240 931 169 609 796 170 240 931 05 Recherches scientifiques et technologiques pour la sécurité alimentaire, sanitaire, environnementale et sur les risques naturels 169 609 796 170 240 931 169 609 796 170 240 931

    73 461 773 73 624 696 73 461 773 73 624 696 06 Diffusion, valorisation et transfert des connaissances et des technologies 73 461 773 73 624 696 73 461 773 73 624 696

    51 841 000 53 875 000 51 841 000 53 875 000 07 Grandes infrastructures de recherche 51 841 000 53 875 000 51 841 000 53 875 000

    246 633 511 247 381 076 246 540 865 247 381 076 08 Moyens généraux et d’appui à la recherche 239 883 601 236 880 715 239 883 601 236 880 715

    1 392 128 045 1 398 540 042 1 392 024 372 1 398 540 042 193 Recherche spatiale 1 376 465 289 1 375 691 958 1 376 465 289 1 375 691 958

    174 941 554 178 337 212 174 941 554 178 337 212 01 Développement de la technologie spatiale au service de la science 174 941 554 178 337 212 174 941 554 178 337 212

    269 851 861 278 130 985 269 851 861 278 130 985 02 Développement de la technologie spatiale au service de l’observation de la terre 269 851 861 278 130 985 269 851 861 278 130 985

    108 630 748 113 652 768 108 630 748 113 652 768 03 Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l’information et de la communication 108 630 748 113 652 768 108 630 748 113 652 768

    485 042 084 493 678 152 485 042 084 493 678 152 04 Maîtrise de l’accès à l’espace 485 042 084 493 678 152 485 042 084 493 678 152

    218 993 292 219 473 372 218 993 292 219 473 372 05 Maîtrise des technologies orbitales et de l’innovation technologique 218 993 292 219 473 372 218 993 292 219 473 372

  • PLR 2012 17Recherche et enseignement supérieur

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

    Autorisations d’engagement Crédits de paiement

    Numéro et intitulé du programme ou de l’action

    Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

    2011 2012 2011 2012

    95 448 506 84 567 553 95 344 833 84 567 553 06 Moyens généraux et d’appui à la recherche 81 944 750 61 719 469 81 944 750 61 719 469

    39 220 000 30 700 000 39 220 000 30 700 000 07 Développement des satellites de météorologie 37 061 000 30 700 000 37 061 000 30 700 000

    1 332 106 807 1 573 341 869 1 371 185 467 1 502 341 869 190 Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de l’aménagement durables 1 409 555 671 1 283 268 546 1 444 433 885 1 245 493 342

    661 546 363 661 298 805 661 496 947 661 298 806 10 Recherche dans le domaine de l’énergie 647 814 021 630 350 214 647 814 021 630 350 214

    221 515 365 220 125 956 221 498 869 220 125 956 11 Recherche dans le domaine des risques 218 823 399 209 907 321 218 823 399 209 907 321

    112 776 002 112 261 703 112 767 604 112 261 703 12 Recherche dans le domaine des transports, de la construction et de l’aménagement 111 535 388 107 717 662 111 535 388 107 717 662

    52 367 539 48 836 809 58 359 020 52 824 259 13 Recherche partenariale dans le développement et l’aménagement durable 45 954 466 -181 470 170 57 592 272 -152 213 397

    114 901 538 341 818 596 148 063 027 266 831 145 14 Recherche et développement dans le domaine de l’aéronautique civile 216 428 397 327 763 519 239 668 805 260 731 542

    169 000 000 189 000 000 169 000 000 189 000 000 15 Charges nucléaires de long terme des installations du CEA 169 000 000 189 000 000 169 000 000 189 000 000

    1 088 271 121 1 005 803 108 1 077 307 218 982 016 489 192 Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle 1 118 326 339 965 339 102 1 090 752 879 998 310 502

    305 583 690 307 976 489 306 583 690 308 976 489 01 Organismes de formation supérieure et de recherche 299 266 279 302 043 046 300 266 037 302 983 046

    418 981 386 419 070 800 418 981 386 360 470 800 02 Soutien et diffusion de l’innovation technologique 429 445 458 366 225 317 424 414 687 371 183 935

    363 706 045 278 755 819 351 742 142 312 569 200 03 Soutien de la recherche industrielle stratégique 389 614 602 297 070 739 366 072 155 324 143 521

    196 709 760 192 868 745 196 695 111 192 868 745 191 Recherche duale (civile et militaire) 188 741 435 177 672 832 188 741 435 177 672 832

    12 097 650 11 807 428 12 096 750 11 807 428 01 Recherche duale en sciences du vivant 11 531 706 11 007 644 11 531 706 11 007 644

    3 934 195 3 537 375 3 933 902 3 537 375 02 Recherche duale en sciences et techniques de l’information et de la communication 3 636 015 3 167 760 3 636 015 3 167 760

    162 285 552 159 416 714 162 273 466 159 416 714 03 Recherche duale dans le domaine aérospatial 155 550 243 121 484 966 155 550 243 121 484 966

    18 392 363 18 107 228 18 390 993 18 107 228 04 Autres recherches et développements technologiques duaux 18 023 471 42 012 462 18 023 471 42 012 462

    125 579 645 123 709 117 125 270 844 124 316 102 186 Recherche culturelle et culture scientifique 123 485 228 118 822 181 123 588 911 118 805 092

    9 583 049 9 578 272 9 583 049 9 578 272 01 Recherche culturelle 8 606 278 9 179 413 8 999 617 8 591 759

    115 996 596 114 130 845 115 687 795 114 737 830 03 Culture scientifique et technique 114 878 950 109 642 768 114 589 294 110 213 333

    297 525 091 305 520 801 300 036 004 307 042 801 142 Enseignement supérieur et recherche agricoles 295 498 093 298 625 318 297 928 851 300 115 543

    258 862 064 268 155 701 261 372 977 269 677 701 01 Enseignement supérieur 259 326 437 264 003 807 261 757 195 265 454 032

    38 663 027 37 365 100 38 663 027 37 365 100 02 Recherche, développement et transfert de technologie 36 171 656 34 621 511 36 171 656 34 661 511

  • 18 PLR 2012Recherche et enseignement supérieur Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE

    Autorisations d’engagement Crédits de paiement

    Numéro et intitulé du programme ou du titre

    Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

    2011 2012 2011 2012

    12 541 310 441 12 808 355 447 12 343 593 804 12 571 047 419 150 / Formations supérieures et recherche universitaire 12 384 941 648 12 778 046 485 12 365 962 943 12 545 289 712

    1 592 911 187 1 127 335 691 1 592 911 187 1 127 335 691 Titre 2. Dépenses de personnel 1 487 570 878 845 961 078 1 487 570 878 845 961 078

    10 948 399 254 11 681 019 756 10 750 682 617 11 443 711 728 Autres dépenses : 10 897 370 770 11 932 085 407 10 878 392 065 11 699 328 634

    10 282 814 127 10 955 176 070 10 282 814 127 10 955 176 070 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 10 380 083 093 11 197 588 207 10 400 401 183 11 220 313 062

    122 422 666 114 315 666 196 139 566 175 334 858 Titre 5. Dépenses d’investissement 54 994 823 73 748 741 125 643 138 103 769 864

    100 350 561 100 367 061 100 350 561 100 367 061 Titre 6. Dépenses d’intervention 137 189 877 142 744 140 136 383 697 138 681 509

    442 811 900 511 160 959 171 378 363 212 833 739 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 325 102 977 518 004 319 215 964 047 236 564 199

    2 089 046 559 2 178 203 845 2 088 799 549 2 174 123 845 231 / Vie étudiante 2 164 685 555 2 323 120 891 2 176 922 547 2 318 719 024

    407 718 252 321 643 818 407 718 252 321 643 818 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 363 088 193 339 580 963 363 352 432 339 551 958

    19 200 000 27 042 990 18 952 990 22 962 990 Titre 5. Dépenses d’investissement 964 292 16 958 624 8 914 751 8 481 046

    1 658 128 307 1 743 884 037 1 658 128 307 1 743 884 037 Titre 6. Dépenses d’intervention 1 798 070 089 1 880 259 953 1 795 155 681 1 887 596 330

    4 000 000 85 633 000 4 000 000 85 633 000 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 2 562 981 86 321 351 9 499 683 83 089 690

    5 124 607 129 5 121 883 472 5 124 225 228 5 121 883 472 172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires 5 035 421 238 5 097 084 544 5 033 314 886 4 959 395 067

    3 891 214 845 3 924 271 652 3 890 832 944 3 924 271 652 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 3 854 431 350 3 881 399 410 3 854 727 940 3 879 401 031

    Titre 5. Dépenses d’investissement 0 0 46 584 46 584

    1 233 392 284 1 197 611 820 1 233 392 284 1 197 611 820 Titre 6. Dépenses d’intervention 1 180 989 888 1 215 685 134 1 178 540 362 1 079 947 452

    1 244 058 803 1 250 149 388 1 243 966 157 1 250 149 388 187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources 1 237 308 892 1 239 649 027 1 237 308 892 1 239 649 027

    1 244 058 803 1 250 149 388 1 243 966 157 1 250 149 388 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 237 308 892 1 239 649 027 1 237 308 892 1 239 649 027

    1 392 128 045 1 398 540 042 1 392 024 372 1 398 540 042 193 / Recherche spatiale 1 376 465 289 1 375 691 958 1 376 465 289 1 375 691 958

    597 908 045 597 804 372 597 804 372 597 804 372 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 584 404 289 574 956 288 584 404 289 574 956 288

    794 220 000 800 735 670 794 220 000 800 735 670 Titre 6. Dépenses d’intervention 792 061 000 800 735 670 792 061 000 800 735 670

  • PLR 2012 19Recherche et enseignement supérieur

    RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

    Autorisations d’engagement Crédits de paiement

    Numéro et intitulé du programme ou du titre

    Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

    2011 2012 2011 2012

    1 332 106 807 1 573 341 869 1 371 185 467 1 502 341 869 190 / Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de l’aménagement durables 1 409 555 671 1 283 268 546 1 444 433 885 1 245 493 342

    1 178 145 109 1 192 778 908 1 179 269 959 1 193 576 440 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 156 559 968 874 353 044 1 163 027 637 899 836 394

    94 014 313 94 493 677 129 774 460 107 638 479 Titre 6. Dépenses d’intervention 104 269 836 147 726 994 141 343 476 168 209 236

    59 947 385 286 069 284 62 141 048 201 126 950 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 148 725 867 261 188 508 140 062 772 177 447 712

    1 088 271 121 1 005 803 108 1 077 307 218 982 016 489 192 / Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle 1 118 326 339 965 339 102 1 090 752 879 998 310 502

    99 752 400 100 675 510 99 752 400 100 675 510 Titre 2. Dépenses de personnel 98 921 666 100 606 018 98 921 666 100 606 018

    988 518 721 905 127 598 977 554 818 881 340 979 Autres dépenses : 1 019 404 673 864 733 084 991 831 213 897 704 484

    251 680 279 218 057 613 251 680 279 218 057 613 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 239 379 556 196 924 068 239 425 624 196 924 068

    736 838 442 687 069 985 724 874 539 662 283 366 Titre 6. Dépenses d’intervention 780 025 117 667 809 016 751 455 589 699 840 416

    1 000 000 1 000 000 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 0 0 950 000 940 000

    196 709 760 192 868 745 196 695 111 192 868 745 191 / Recherche duale (civile et militaire) 188 741 435 177 672 832 188 741 435 177 672 832

    196 709 760 33 452 031 196 695 111 33 452 031 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 188 741 435 56 187 866 188 741 435 56 187 866

    159 416 714 159 416 714 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 121 484 966 121 484 966

    125 579 645 123 709 117 125 270 844 124 316 102 186 / Recherche culturelle et culture scientifique 123 485 228 118 822 181 123 588 911 118 805 092

    120 512 152 118 641 624 120 203 351 119 248 609 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 119 101 288 106 264 360 119 066 710 113 105 979

    384 652 384 652 384 652 384 652 Titre 5. Dépenses d’investissement 464 508 750 290 520 483 380 231

    4 682 841 4 682 841 4 682 841 4 682 841 Titre 6. Dépenses d’intervention 3 919 432 4 370 531 4 001 718 4 299 063

    Titre 7. Dépenses d’opérations financières 7 437 000 1 019 819

    297 525 091 305 520 801 300 036 004 307 042 801 142 / Enseignement supérieur et recherche agricoles 295 498 093 298 625 318 297 928 851 300 115 543

    178 521 272 186 279 134 178 521 272 186 279 134 Titre 2. Dépenses de personnel 180 923 968 184 229 639 180 923 968 184 229 639

    119 003 819 119 241 667 121 514 732 120 763 667 Autres dépenses : 114 574 125 114 395 679 117 004 883 115 885 904

    69 319 150 69 563 127 71 830 063 71 085 127 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 70 992 168 68 831 092 73 422 926 69 128 694

    49 684 669 49 678 540 49 684 669 49 678 540 Titre 6. Dépenses d’intervention 43 581 957 45 564 587 43 581 957 46 757 210

    Total des crédits prévus 25 431 343 401 25 958 375 834 25 263 103 754 25 624 330 172

    Total des crédits consommés 25 334 429 388 25 657 320 884 25 335 420 518 25 279 142 099

    Dont :

    1 871 184 859 1 414 290 335 1 871 184 859 1 414 290 335 Titre 2. Dépenses de personnel 1 767 416 512 1 130 796 735 1 767 416 512 1 130 796 735

    23 560 158 542 24 544 085 499 23 391 918 895 24 210 039 837 Autres dépenses : 23 567 012 876 24 526 524 149 23 568 004 006 24 148 345 364

    18 240 080 522 18 681 538 603 18 242 814 615 18 684 465 120 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 18 194 090 232 18 535 734 325 18 223 879 068 18 589 054 367

  • 20 PLR 2012Recherche et enseignement supérieur Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

    Autorisations d’engagement Crédits de paiement

    Numéro et intitulé du programme ou du titre

    Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

    2011 2012 2011 2012

    142 007 318 141 743 308 215 477 208 198 682 500 Titre 5. Dépenses d’investissement 56 423 623 91 457 655 135 124 956 112 677 725

    4 671 311 417 4 678 523 631 4 695 107 661 4 666 881 814 Titre 6. Dépenses d’intervention 4 840 107 196 4 904 896 025 4 842 523 480 4 826 066 886

    506 759 285 1 042 279 957 238 519 411 660 010 403 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 476 391 825 994 436 144 366 476 502 620 546 386

  • PROGRAMME 150 Formations supérieures et recherche universitaire

    PROGRAMME 150

    FORMATIONS SUPÉRIEURES ET RECHERCHE UNIVERSITAIRE MINISTRE CONCERNÉ : GENEVIÈVE FIORASO, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22 Objectifs et indicateurs de performance 25 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 58 Justification au premier euro 68 Opérateurs 122 Analyse des coûts du programme et des actions 197

  • 22 PLR 2012Formations supérieures et recherche universitaire Programme n° 150 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

    BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

    Simone BONNAFOUS Directrice générale pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle Responsable du programme n° 150 : Formations supérieures et recherche universitaire

    L'année 2012 a été une année de transition qui a permis de réorienter les priorités du gouvernement en matière d'enseignement supérieur. L’objectif poursuivi est une priorisation des performances du programme 150 vers la réussite des étudiants, avec des outils rénovés et par un accompagnement renforcé des opérateurs du système.

    Amélioration de la réussite des étudiants

    Le Président de la République a décidé de placer le premier cycle de l’enseignement supérieur au cœur des priorités de l’action du Gouvernement.

    Le bilan réalisé en 2012 du plan pluriannuel pour la réussite en licence a montré que malgré de très nombreuses initiatives de la part des établissements bénéficiaires des aides, des progrès restaient à accomplir, notamment au regard de :

    - la faiblesse du suivi des crédits et des initiatives, notamment au-delà de la première année du plan ; - l’absence de changement dans les méthodes pédagogiques ; - une orientation insatisfaisante des lycéens et des étudiants.

    Les démarches lancées dès l’été 2012 ont été définies en cohérence avec ce bilan.

    S’agissant de la démarche d’orientation active, les efforts du ministère à la rentrée 2012 ont visé à permettre au maximum de jeunes titulaires des baccalauréats technologiques et professionnels de bénéficier d'une place adéquate dans l'enseignement supérieur. Au-delà d’un rappel du rôle de la commission de coordination académique des formations post-baccalauréat, une action spécifique auprès des recteurs sur la gestion des places vacantes dans les formations post-bac a permis d'agir au plus près du terrain.

    Enfin, le ministère a lancé, dès l’automne 2012, une réflexion de fond sur l'architecture des formations post-bac. Des groupes de travail ont été constitués dans la perspective d’un rapprochement, au-delà du seul cursus licence mis en œuvre par les universités, de l'ensemble des formations post-bac : le cycle Licence (incluant la licence universitaire mais aussi le BTS, le DUT et la formation en CPGE).

    Initialisation de la politique de site A l’automne 2012, le MESR a expérimenté la conclusion d’un contrat de site unique à l’échelle des grands sites universitaires avec le contrat quinquennal (2013-2017) des établissements de l’Alsace et de la Lorraine. Cette initiative a depuis été reprise par le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et la recherche. La politique de site ainsi initiée constitue un second axe stratégique pour le MESR. Elle vise à accroître le rayonnement scientifique et technologique des établissements français en adoptant une approche consolidée à l’échelon régional. La politique de site sert une vision stratégique intégrée des priorités nationales et régionales de formation, de recherche, d’innovation et de transfert, et permet à l’Etat de mieux réguler le système en repensant les équilibres au sein des territoires et entre eux. La vision stratégique des collectivités territoriales impliquées (régions et métropoles) sera à l’avenir articulée avec celle de l’Etat à travers les schémas régionaux d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, institués par le projet de loi de décentralisation.

  • PLR 2012 23Formations supérieures et recherche universitaire

    RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 150

    A terme, cette réforme pourrait permettre au MESR de conclure entre trente et quarante contrats de site, auxquels seront associés les organismes de recherche, au lieu des quelques 160 contrats bilatéraux des établissements d’enseignement supérieur qui sont aujourd’hui en vigueur.

    Le déblocage des opérations du plan Campus et de nouvelles libertés laissées aux sites dans le montage de leurs projets Les opérations Campus lancées en 2008 n’ont encore donné lieu à aucune livraison effective. Aussi, dès son arrivée, la ministre a souhaité confier à un panel d’experts le soin d’effectuer un constat précis de l’état d’avancement des opérations, d’en identifier les points de blocage et d’en analyser les difficultés en vue de lui proposer les modalités permettant d’en faciliter et accélérer la réalisation. Cette mission dont la présidence a été confiée à Monsieur Roland Peylet, conseiller d’Etat, président-adjoint de la section des travaux publics du Conseil d’Etat, a rendu visite à l’ensemble des sites entre juillet et octobre 2012 et remis son rapport le 29 octobre dernier à la ministre. Elle a, dans certains cas, recommandé le maintien du contrat de partenariat et, dans d’autres, considéré que ce mode de commande publique n’était pas adapté à la nature et à la taille des opérations prévues. Elle a aussi proposé des mesures pour remédier aux insuffisances qu’elle avait constatées sur certains sites dans la définition et le pilotage des projets.

    La ministre s’est appuyée sur les recommandations de la mission pour proposer au Gouvernement diverses mesures en vue de lever les difficultés rencontrées, notamment des modalités de financement permettant d’adapter le mode de réalisation (contrat de partenariat ou maîtrise d’ouvrage publique traditionnelle) aux caractéristiques des opérations.

    Passage à la « phase 2 des RCE » L’année 2012 a été la dernière année avant le passage de l’ensemble des universités au régime des responsabilités et compétences élargies. Ce processus s’est en effet achevé le 1er janvier 2013 avec les universités d’Antilles-Guyane, de La Réunion et de Polynésie. Pour pallier certaines difficultés budgétaires et économiques rencontrées par certains établissements en sus du dispositif dit de « double déficit », le ministère a mis en place en 2012 un dispositif de suivi, d’alerte et d’accompagnement. Un comité d’accompagnement reposant sur l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche est chargé d’établir des diagnostics « flash » de la situation financière de ces établissements, et, dans le cas de difficultés structurelles, des audits approfondis, visant à analyser le fonctionnement de l’établissement en rapport avec l’allocation des ressources et les activités de formation et de recherche. Une quinzaine d’établissements a ainsi bénéficié d’un audit en 2012. En outre un dispositif de formation-action associant les équipes dirigeantes des établissements et les contrôleurs budgétaires correspondants complète ce dispositif d’accompagnement. Celui-ci doit encore évoluer dans la perspective d’un dispositif global et dans une optique de soutenabilité générale. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

    OBJECTIF 1 Répondre aux besoins de qualification supérieure INDICATEUR 1.1 Pourcentage d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur INDICATEUR 1.2 Insertion professionnelle des jeunes diplômés (L/M/D) trois ans après leur sortie de formation

    initiale INDICATEUR 1.3 Pourcentage d’une classe d’âge diplômée aux différents niveaux de diplôme de

    l’enseignement supérieur

  • 24 PLR 2012Formations supérieures et recherche universitaire Programme n° 150 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

    OBJECTIF 2 Améliorer la réussite à tous les niveaux de formation INDICATEUR 2.1 Jeunes sortant de l’enseignement supérieur sans diplôme post-bac INDICATEUR 2.2 Réussite au DUT et BTS INDICATEUR 2.3 Réussite en L INDICATEUR 2.4 Réussite en M INDICATEUR 2.5 Réussite en D

    OBJECTIF 3 Faire de l’enseignement supérieur un outil performant de formation tout au long de la vie

    INDICATEUR 3.1 Evolution du nombre de diplômés en formation continue INDICATEUR 3.2 Nombre des validations des acquis de l’expérience

    OBJECTIF 4 Accroître l’attractivité internationale INDICATEUR 4.1 Part des étudiants étrangers inscrits en Master et en Doctorat INDICATEUR 4.2 Nouveaux inscrits pour une thèse en co-tutelle INDICATEUR 4.3 Proportion d’étrangers dans les recrutements d’enseignants-chercheurs

    OBJECTIF 5 Optimiser l’accès aux ressources documentaires pour la formation et la recherche INDICATEUR 5.1 Mesure de la disponibilité hebdomadaire des places de bibliothèque INDICATEUR 5.2 Fréquentation des bibliothèques par lecteur inscrit

    OBJECTIF 6 Optimiser l’offre de formation et la gestion des établissements de l’enseignement supérieur

    INDICATEUR 6.1 Part des mentions à faibles effectifs (L et M) INDICATEUR 6.2 Part des ressources propres liées à des prestations de services sur les recettes totales des

    établissements INDICATEUR 6.3 Pourcentage de sites secondaires dont le nombre d’étudiants est inférieur à 1000 INDICATEUR 6.4 Taux d’occupation des locaux

    OBJECTIF 7 Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international et accroître le dynamisme des équipes de recherche

    INDICATEUR 7.1 Production scientifique des opérateurs du programme INDICATEUR 7.2 Reconnaissance scientifique des opérateurs du programme INDICATEUR 7.3 Dynamisme des équipes de recherche

    OBJECTIF 8 Améliorer le transfert et la valorisation des résultats de la recherche INDICATEUR 8.1 Part des ressources apportées aux opérateurs par les redevances sur titre de propriété

    intellectuelle INDICATEUR 8.2 Part des contrats de recherche passés avec les entreprises dans les ressources des

    opérateurs

    OBJECTIF 9 Consolider l’Europe de la recherche INDICATEUR 9.1 Taux de présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de

    l’Union Européenne INDICATEUR 9.2 Part des articles co-publiés avec un pays membre de l’Union européenne (UE 27) dans les

    articles des opérateurs du programme

  • PLR 2012 25Formations supérieures et recherche universitaire

    OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 150

    OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

    OBJECTIF n° 1 : Répondre aux besoins de qualification supérieure

    INDICATEUR 1.1 : Pourcentage d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission

    Unité 2010 Réalisation

    2011 Réalisation

    2012 Prévision PAP 2012

    2012 Prévision mi 2012

    2012 Réalisation

    2013 Cible

    PAP 2012

    Pourcentage d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur

    % 46,8 46,9 48 48 nd 50

    Commentaires techniques Source des données : MESR/DGESIP-DGRI/Sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques -SD-SIES

    Mode de calcul : Il s’agit d’un « synthétique » dont la valeur est obtenue en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge et en faisant la somme de ces taux par âge, dans une tranche d'âge de 17 à 33 ans. La valeur intégrant les diplômés de la session n n’est disponible qu’en décembre n+1 et n’apparaît donc qu’au RAP n+1. La valeur 2011 qui intègre les diplômés de la session 2011 n’a été disponible qu’en décembre 2012. Commentaires : Le champ observé est plus large que celui de l’indicateur 1.3 dont il ne peut être rapproché sans précaution. Les diplômes retenus sont les premiers diplômes de l'université (DUT), la licence (lorsque c'est le premier diplôme dans le supérieur), les BTS et les autres diplômes : diplômes des formations paramédicales et sociales, des écoles supérieures d'enseignement artistique et culturel, des écoles d'ingénieurs, diplômes des établissements couverts par l'enquête sur les écoles d'enseignement supérieur non rattachées aux universités (commerce, administratives, de journalisme, juridiques, vétérinaires...), ces derniers diplômes au prorata des entrants issus des CPGE ou titulaires du baccalauréat seul, pour ne pas compter deux fois dans les diplômés les étudiants y entrant sur titre. Limites et biais connus C’est un indicateur conjoncturel qui mesure le taux d’accès d’une population fictive. Il ne s’agit pas du taux d’accès d’une population réelle, qui ne peut être constaté qu’annuellement et ne pourrait être obtenu que par un recensement de la population. La répartition par âge des DUT et licence est connue mais la répartition par âge pour les autres diplômes n'est pas connue et des répartitions théoriques sont appliquées La cible 2013 reprend en anticipant son échéance celle qui est inscrite dans la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 et qui sous-tend le projet de loi d’orientation sur l’enseignement supérieur et la recherche présenté en conseil des ministres le 20 mars 2013 : « 50 % d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur d’ici 10 ans ». L’objectif de porter 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur, soit au moins un diplôme bac+2 (BTS ou DUT) ou bac +3 a été fixé aux niveaux national et européen. Il suppose à la fois d’augmenter le taux de poursuite d’études après le baccalauréat, notamment technologique, et d’améliorer la réussite dans le cursus licence. Historique des valeurs de l’indicateur

    unité réalisé 2005 réalisé 2006

    réalisé 2007

    réalisé 2008

    réalisé 2009

    réalisé 2010

    réalisé 2011

    Pourcentage d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur

    % 42,5 43,8 44,4 44,7 46,4 46,8 46,9

  • 26 PLR 2012Formations supérieures et recherche universitaire Programme n° 150 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

    INDICATEUR 1.2 : Insertion professionnelle des jeunes diplômés (L/M/D) trois ans après leur sortie de formation initiale

    (du point de vue de l’usager) indicateur de la mission

    Unité 2010 Réalisation

    2011 Réalisation

    2012 Prévision PAP 2012

    2012 Prévision mi 2012

    2012 Réalisation

    2013 Cible

    PAP 2012

    % des titulaires de L, M et D employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous domaines de formation)

    % 71 sans objet sans objet sans objet 82

    dont CDI % 69 sans objet sans objet sans objet 72

    % niveau Licence (tous domaines de formation)

    % 55 sans objet sans objet sans objet 67

    % niveau Master (tous domaines de formation)

    % 79 sans objet sans objet sans objet 86

    % niveau Doctorat (tous domaines de formation)

    % 91 sans objet sans objet sans objet sans objet 90

    % domaine de formation lettres et sciences humaines (tous niveaux : L/M/D)

    % 59 sans objet sans objet sans objet 71

    % domaine de formation sciences et techniques (tous niveaux : L/M/D)

    % 81 sans objet sans objet sans objet 89

    % domaine de formation droit éco. et gestion (tous niveaux : L/M/D)

    % 69 sans objet sans objet sans objet 85

    Commentaires techniques Source des données : CEREQ – Centre d’études et de recherche sur les qualifications

    Mode de calcul Les valeurs de l’indicateur résultent d’une observation triennale réalisée par le CEREQ dans le cadre des « enquêtes génération » qui s’intéressent à l’entrée dans la vie active des jeunes (moins de 35 ans) sortis du système éducatif. L’enquête interroge un échantillon de ces jeunes sur leur situation trois ans après leur sortie de formation initiale. L’année de référence pour les valeurs de l’indicateur est celle de la réalisation de l’enquête mais ces valeurs ne sont pas disponibles au moment de l’élaboration du RAP de l’année de référence. Ainsi, concernant la génération 2010 (sortie de formation initiale 3 ans avant la réalisation de l’enquête), les valeurs définitives sont disponibles au RAP 2012. Le champ global de l’enquête est donc celui des élèves, étudiants ou apprentis, inscrits dans un établissement en n-4/n-3, et n'ayant pas repris leurs études pendant l'année qui a suivi leur entrée sur le marché du travail. On retient pour le renseignement de cet indicateur les étudiants diplômés en L, M ou D l’année n-3. Sont donc exclus des niveaux de sortie observés pour le supérieur, les BTS, DUT, ainsi que les formations post-DUT ou post-BTS qui ne délivrent pas la licence. Limites et biais connus - Le renseignement de l’indicateur n’est possible que tous les trois ans en raison du caractère triennal de l’enquête Génération : il y a donc deux

    années blanches sur trois au PAP/RAP. Le MESR s’est donc employé à construire avec l’ensemble des universités une enquête homogène sur l’insertion des diplômés L /M réalisable annuellement par opérateur et consolidable de même au niveau du programme. Ce nouveau dispositif d’enquête est opérationnel au PAP 2013 pour l’insertion professionnelle des BTS, DUT, Licence professionnelle et Master, l’enquête CEREQ couvrant toujours les Doctorats. - Malgré son intitulé, l’indicateur ne mesure pas l’insertion professionnelle en elle-même mais seulement la qualité de cette insertion en ne

    considérant que les emplois occupés au niveau cadre ou profession intermédiaire, niveau de débouché présumé normal d’un diplômé LMD ; - Cet indicateur est particulièrement sensible à la conjoncture du marché du travail dont les évolutions ne peuvent être correctement anticipées sur

    une durée triennale. L’exercice de prévision et de fixation de cible est donc très difficile surtout à un horizon de 3 ans. Commentaires Même si les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur sont moins exposés que les autres aux aléas de la conjoncture, l’état du marché du travail est également pour eux un facteur déterminant de l’insertion professionnelle. Pour comprendre l’évolution défavorable des valeurs de 2007 à 2010 (cf. infra l’historique des valeurs) ainsi que les écarts aux cibles anticipées, il convient de souligner le caractère brutal, en lien avec la crise bancaire de 2008, du retournement de conjoncture essuyé par la génération 2007 (jeunes sortis au cours ou à la fin de l’année 2006/2007 et enquêtés en 2010) ainsi que son fort impact sur l’insertion professionnelle des jeunes en sortie de formation initiale. Trois années après la fin de leurs études et dans un contexte de marché du travail dégradé, le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur demeure cependant inférieur de moitié à celui de l’ensemble de leur génération (respectivement 9 % et 18 %). Leur taux d’emploi qui se dégrade marginalement de 87 à 85 %, ne recule que de 2 points contre 4 au global (avec un repli de 5 points pour les diplômés du secondaire et 7 pour les non-diplômés). En revanche, on observe une déqualification relative des emplois occupés puisqu’ils ne sont plus que 71 % contre 77 % pour la génération précédente à s’insérer au niveau cadre ou profession intermédiaire. Mais plus le niveau de diplôme est élevé moins le phénomène est sensible : au niveau D on observe même au contraire une hausse de 3 points. Des contrastes sont également observables sur ce plan selon les domaines de formation. Mais, on peut noter que la baisse de l’insertion au niveau cadre ou profession intermédiaire ne s’accompagne pas d’un accroissement de la précarité : si l’insertion baisse la part relative des emplois stables se maintient.

  • PLR 2012 27Formations supérieures et recherche universitaire

    OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 150

    Historique des valeurs de l’indicateur

    RÉALISATIONS 2004 RÉALISATIONS

    2007 RÉALISATIONS

    2010

    % DES TITULAIRES DE L M D EMPLOYÉS AU NIVEAU CADRE OU PROFESSION INTERMÉDIAIRE (TOUS TYPES D'EMPLOIS, TOUS DOMAINES : ENSEMBLE)

    78 77 71

    DONT CDI 69 70 69

    % DES TITULAIRES DE L EMPLOYÉS AU NIVEAU CADRE OU PROFESSION INTERMÉDIAIRE (TOUS TYPES D'EMPLOIS, TOUS DOMAINES)

    63 62 55

    % DES TITULAIRES DE M EMPLOYÉS AU NIVEAU CADRE OU PROFESSION INTERMÉDIAIRE (TOUS TYPES D'EMPLOIS, TOUS DOMAINES)

    80 82 79

    % DES TITULAIRES DE D EMPLOYÉS AU NIVEAU CADRE OU PROFESSION INTERMÉDIAIRE (TOUS TYPES D'EMPLOIS, TOUS DOMAINES)

    87 88 91

    % DES TITULAIRES DE L M D EMPLOYÉS AU NIVEAU CADRE OU PROFESSION INTERMÉDIAIRE (TOUS TYPES D'EMPLOIS, LETTRES ET SCIENCES HUMAINES)

    69 65 59

    % DES TITULAIRES DE L M D EMPLOYÉS AU NIVEAU CADRE OU PROFESSION INTERMÉDIAIRE (TOUS TYPES D'EMPLOIS, SCIENCES ET TECHNIQUES)

    83 85 81

    % DES TITULAIRES DE L M D EMPLOYÉS AU NIVEAU CADRE OU PROFESSION INTERMÉDIAIRE (TOUS TYPES D'EMPLOIS, DROIT, ÉCONOMIE, GESTION)

    81 77 69

    INDICATEUR 1.3 : Pourcentage d’une classe d’âge diplômée aux différents niveaux de diplôme de l’enseignement supérieur

    (du point de vue du citoyen)

    Unité 2010 Réalisation

    2011 Réalisation

    2012 Prévision PAP 2012

    2012 Prévision mi 2012

    2012 Réalisation

    2013 Cible

    PAP 2012

    de niveau DUT et BTS % 19,2 19,7 19,1 nd 19

    de niveau licence % 16,6 17,1 19,8 nd 22

    de niveau master % 10,8 13,1 10,7 nd 11

    de niveau doctorat % 0,7 1,0 1,2 nd 1,5

    Commentaires techniques Source des données : MESR/DGESIP-DGRI/Sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques – SD-SIES

    Mode de calcul Ce pourcentage est obtenu en calculant, pour chaque âge, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge et en faisant la somme de ces taux par âge (indicateur synthétique), sur une tranche d'âge allant de 17 à 33 ans. La donnée millésimée n intègre les lauréats de la session de diplômation de l’année n. Elle n’est disponible qu’en décembre n+1 et communiquée au RAP de l’année n+ 1. Le champ observé est différent de l’indicateur 1.1 dont il ne peut être rapproché : on dénombre les individus qui, l’année d’observation, ont obtenu un diplôme d’enseignement supérieur des niveaux L / M / D. Les diplômes retenus ici sont les brevets de techniciens supérieurs, les diplômes universitaires de technologie ainsi que tous les diplômes délivrés dans les universités en fin de cursus L (y compris licences professionnelles), M ou D (y compris DU). Limites et biais connus Cet indicateur conjoncturel mesure le taux de diplômés d'une population fictive. Un taux de diplômés pour une véritable génération ne peut être calculé annuellement : il serait fourni par un recensement de la population. Il peut rester des doubles comptes de diplôme. Tous les diplômés pour un niveau d'étude sont recensés ici et non uniquement les primo-diplômés. Les différents taux ne peuvent être sommés puisque les étudiants des niveaux les plus élevés ont pour la plupart déjà obtenu un autre diplôme du supérieur. La valeur 2011 de l’indicateur de niveau master est impactée par la « mastérisation » des formations aux métiers d’enseignement. Commentaires Pour les niveaux DUT, BTS et licence, les cibles fixées expriment, en cohérence avec l’objectif de porter 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur, à la fois la volonté d’accroître le taux de poursuite d’études des bacheliers technologiques (cibles BTS et DUT) et d’augmenter le taux des sorties au niveau bac+3.

  • 28 PLR 2012Formations supérieures et recherche universitaire Programme n° 150 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

    Historique des valeurs de l’indicateur

    unité Réalisé 2005 Réalisé 2006

    Réalisé 2007

    Réalisé 2008

    Réalisé 2009

    Réalisé 2010

    Réalisé 2011

    Pourcentage d'une classe d'âge accédant aux différents niveaux de diplôme de l'enseignement supérieur de niveau DUT et BTS

    % 18,1 17,8 17,7 18,4 19,1 19,2 19,7

    Pourcentage d'une classe d'âge accédant aux différents niveaux de diplôme de l'enseignement supérieur de niveau licence à l'université

    % 17,9 18,3 17,8 17,1 16,9 16,6 17,1

    Pourcentage d'une classe d'âge accédant aux différents niveaux de diplôme de l'enseignement supérieur de niveau master à l'université

    % 9,3 10,0 10,3 10,0 10,1 10,8 13,1

    Pourcentage d'une classe d'âge accédant aux différents niveaux de diplôme de l'enseignement supérieur de niveau doctorat à l'université

    % 1,0 0,9 0,9 0,9 0,9 0,7 1,0

    ANALYSE DES RÉSULTATS

    Dans le contexte d’une économie du savoir, marquée par une concurrence internationale de plus en plus vive, il est impératif d’accroître le niveau général de connaissances et de compétences des générations montantes et de répondre aux besoins de la société en termes de qualification supérieure mais aussi aux besoins des étudiants en termes d’insertion professionnelle (cf. indicateur 1.2 : cet indicateur dont la source triennale ne permet pas un renseignement annuel, est remplacé au PAP 2013 par un indicateur dont les résultats seront observés annuellement).

    C’est sur ce fondement qu’a été fixé l’objectif de porter à 50 % d’une classe d’âge le taux de diplômés de l’enseignement supérieur (indicateur 1.1) L’atteinte de cet objectif est directement commandée par trois éléments : l’augmentation du taux de poursuite d’études des bacheliers, en particulier des bacheliers technologiques et professionnels puisque la quasi-totalité des bacheliers généraux s’engagent déjà dans des études supérieures ; l’amélioration des taux de réussite dans l’ensemble des filières ; le décloisonnement de celles-ci pour faciliter des réorientations réussies. C’est en considération de ces exigences qu’ont été mis en place et se développent les dispositifs d’information et d’orientation des élèves des classes terminales, notamment dans le cadre du portail Admission Postbac. C'est également dans ce contexte qu'a été mis en place le Plan pluriannuel pour la réussite en licence (2008-2012). Cependant, ce plan, malgré les nombreuses initiatives proposées par les universités en matière d'innovation et d'encadrement pédagogique, n'a pas permis d'atteindre tous les objectifs affichés. Depuis plusieurs années, l'accroissement du nombre de bacheliers est pour l’essentiel celui des bacheliers professionnels, qui sont les moins bien préparés à une entrée dans l'enseignement supérieur. Un travail spécifique doit donc être entrepris sur cette population de bacheliers non seulement d’accompagnement mais aussi et surtout dans la phase d'orientation active pour leur donner les meilleures chances de réussite dans un parcours d’enseignement supérieur adapté. Ainsi seulement pourra être garantie l’atteinte de l’objectif des 50 %, car après une augmentation continue de 42,5 % en 2005 à 46,8 % en 2010, la dynamique positive d’évolution de l’indicateur semble marquer le pas à 46,9 % en 2011.

    En complément de cette approche macroscopique, l’indicateur 1.3 procure une observation de la diplômation par niveaux. Pour ce qui concerne les diplômes des cursus professionnels courts (DUT, BTS), la progression observée depuis 2007 se poursuit et la cible fixée pour 2013 est, dépassée depuis 2009. Ces chiffres témoignent de la capacité de ces filières à accueillir et faire réussir des publics diversifiés, notamment en BTS. On constate en revanche qu'après une baisse continue depuis 2006 de l’indicateur relatif à l’accès au niveau licence, l'indicateur montre une remontée sur l'année 2011. S’agissant d’un cursus en trois ans, les effets du Plan pluriannuel pour la réussite en licence engagé à la rentrée 2008, bien que contrastés au vu des différentes enquêtes menées lors de sa mise en œuvre, peuvent être une des contributions majeures de la progression de cet indicateur. Si cette hypothèse se confirme, cela montrera toute l'importance d'adapter l'appareil de mesure à la réalité des constantes de temps inhérentes à des processus forcément longs. En ce qui concerne le master, la réalisation 2011 marque une hausse significative dans la progression de cet indicateur depuis 2005 qui est due à la fois à une poursuite de la croissance continue depuis 2005 du nombre de diplômés à ce niveau et à la mise en œuvre de la mastérisation des formations d’enseignement dont les premiers diplômés sont comptabilisés en 2011. Dans ce contexte, il est envisageable de dépasser l'objectif 2013 visé, ce diplôme ayant définitivement trouvé sa place dans l’architecture des formations et ayant conquis sa pleine légitimité. Pour le doctorat, la relative modestie des flux de diplômés concernés (10 000 par an) rapportés à la population d’une tranche d’âge ne permet pas de tirer une conclusion définitive de l'augmentation observée. La baisse de 2010 n'a cependant été qu'un événement ponctuel