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Relevés WGS84 Note explicative V1 16/12/2015 Relevés WGS 84 Note explicative sur les spécifications techniques relatives aux relevés géographiques sur aérodromes DSNA/DO/SIA

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    Relevés WGS 84 Note explicative sur les spécifications

    techniques relatives aux relevés géographiques sur aérodromes

    DSNA/DO/SIA

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    Sommaire 1 Qu’appelle-t-on communément « relevés WGS 84 » ? ................................................................... 2 2 Notions générales et référentiels .................................................................................................... 3

    2.1 Géodésie .................................................................................................................................. 3 2.2 Altitude et hauteur .................................................................................................................. 4 2.3 Systèmes de référence utilisés ................................................................................................ 5

    2.3.1 Le système de référence géodésique .............................................................................. 5 2.3.2 Les systèmes de référence altimétriques ........................................................................ 6

    3 Historique du « Programme WGS 84 » dans l’aviation civile .......................................................... 7 3.1 A l’international ....................................................................................................................... 7 3.2 En France ................................................................................................................................. 7

    3.2.1 De 1995 à 2008 ................................................................................................................ 7 3.2.2 Depuis 2008 ..................................................................................................................... 8

    4 Points relevés : exigences requises ................................................................................................. 9 4.1 Document d’exigences DSNA/DO/SIA ..................................................................................... 9 4.2 Le repère principal et le réseau d’appui d’aérodrome ............................................................ 9 4.3 Les points d’infrastructure .................................................................................................... 10

    5 Quand faire un relevé ? Qui doit le faire ? .................................................................................... 12 6 Le stockage national et la publication des données WGS84 ......................................................... 13

    6.1 Base de données WGS-84 du SIA .......................................................................................... 13 6.1.1 Accès aux données ........................................................................................................ 13 6.1.2 Contenu de la base WGS84 ........................................................................................... 13 6.1.3 Consultation des données ............................................................................................. 14

    6.2 Bases de données WGS84 et base de données AIP .............................................................. 16 6.2.1 Points publiables à l’AIP ................................................................................................ 16 6.2.2 Mode d’alimentation des 2 bases ................................................................................. 16

    6.3 Intervenants DSNA ............................................................................................................... 17 6.3.1 Le correspondant WGS84 du SIA .................................................................................. 17 6.3.2 Le correspondant WGS84 d’un SNA .............................................................................. 17 6.3.3 Le correspondant Information Aéronautique d’un SNA.............................................. 17

    7 Les références règlementaires et techniques ............................................................................... 18 7.1 OACI ....................................................................................................................................... 18 7.2 Europe ................................................................................................................................... 18 7.3 Bibliographie/webographie ................................................................................................... 18

    Annexe 1 – Glossaire ............................................................................................................................. 19 Annexe 2 – Nomenclature SIA ............................................................................................................... 20

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    1 Qu’appelle-t-on communément « relevés WGS 84 » ? Lorsque l’on parle d’effectuer des « relevés WGS84 », il s’agit en réalité de faire, sur un aéroport ou autour d’un moyen de radionavigation, un relevé des points caractéristiques utiles pour :

    • la publication de données dans l’AIP (exploitant d’aérodrome), • le calcul des procédures d’approche aux instruments (DSNA (SIA, SNA ou prestataire non

    DSNA), • la validation des procédures d’approche aux instruments (DSNA/DTI - Contrôle en Vol), • la calibration des moyens de radionavigation (DSNA/DTI - Contrôle en Vol)

    Ce type de relevé est réalisé par une société spécialisée ou un géomètre.

    Les coordonnées spatiales des points relevés peuvent être fournies dans différents référentiels planimétriques et altimétriques, dont le référentiel WGS 84 (World Geodetic System 1984) adopté par l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale).

    Le référentiel géographique WGS 84 est aujourd’hui le plus universel. C’est notamment ce référentiel qui sert de base au système GPS (Global Positioning System).

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    2 Notions générales et référentiels

    2.1 Géodésie La géodésie est l’étude de la forme de la terre et de la mesure de ses dimensions.

    Il est possible d’approximer la surface terrestre en utilisant un modèle basé sur une sphère, un ellipsoïde local ou global et un géoïde.

    Un géoïde est, intuitivement, le niveau moyen des mers prolongé sous les continents. Il existe de nombreux modèles de géoïdes, notamment en raison du choix arbitraire de l’altitude 0 (ci-dessous une représentation graphique d’un modèle de géoïde exagéré 10 fois).

    Un référentiel géodésique est un ensemble minimal de paramètres nécessaires à la détermination de la position et de l'orientation du système local par rapport au système / réseau de référence mondial.

    Une information géographique doit toujours être considérée vis-à-vis d’un référentiel donné. En particulier, la notion de hauteur/altitude est profondément dépendante du référentiel.

    Géoïde Ellipsoïde global

    Ellipsoïde local

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    2.2 Altitude et hauteur Il ne faut pas confondre l’altitude mesurée par rapport au géoïde, avec la hauteur ellipsoïdale, qui se calcule par rapport à l’ellipsoïde de référence.

    L’ellipsoïde, forme mathématique pure, ne ressemble qu’approximativement au géoïde réel : celui-ci « ondule » tantôt au-dessus de l’ellipsoïde (et l’ondulation est positive), tantôt en dessous (et l’ondulation est négative).

    En France l’ondulation est de l’ordre de + 50 mètres, et elle peut varier de +100 à -100 mètres à l’échelle du globe. Si on appelle h la hauteur ellipsoïdale, on définit l’ondulation du géoïde (ou GUND pour geoid undulation) algébriquement par la formule : GUND = h – altitude

    Parce que la terre réelle est un géoïde et non un ellipsoïde, ce sont les altitudes qu’on continue à porter sur les cartes. Le GUND est indiqué sur certaines cartes aéronautiques (cartes d’aérodrome) parce que le récepteur GPS de base se positionne, lui, dans le repère WGS84 et considère donc la hauteur ellipsoïdale et non l’altitude. En revanche, la plupart des GPS modernes disposent d’une grille du géoïde permettant la conversion en altitude.

    Attention à ne pas confondre la hauteur ellipsoïdale avec la hauteur/sol – cf. schéma ci-dessous) :

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    2.3 Systèmes de référence utilisés

    2.3.1 Le système de référence géodésique

    Le système géodésique mondial WGS 84 (World Geodetic System 1984), adopté par l’OACI, a été défini en 1984 (d’où son nom) et révisé en 1987.

    Il s'est imposé au niveau international notamment grâce au développement du GPS, qui utilise ce référentiel.

    L'origine du repère est le centre des masses de la Terre, avec pour axes :

    • X, l'intersection du plan méridien avec le plan de l'équateur ; • Z, la direction du pôle conventionnel tel que défini par l'Observatoire de Paris ; • Y, complète le système orienté.

    L'ellipsoïde WGS 84 est centré et ses axes sont confondus avec le repère ainsi défini.

    Paramètres de l’ellipsoïde WGS 84 :

    • Demi-grand axe, a = 6378137,000 m • Aplatissement, f = 1/298,257 223 563

    Nb : le succès du WGS84 est fondamentalement lié au succès de l’instrument de mesure qui lui est

    associé, le système dit GPS (Global Positioning System) composé initialement de 24 satellites à 20000 kilomètres d’altitude. Il ne faut pas confondre l’instrument de mesure avec le système géodésique. Le système WGS84 a été défini quand le GPS n’était encore qu’un projet. On peut donc mesurer sa position

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    géographique en WGS84 par d’autres instruments que le GPS, y compris par des outils topographiques classiques (théodolite, par exemple). Le succès technique du GPS est largement dû à la rapidité extrême et la précision des mesures de n’importe quel endroit sur terre. Avec un relevé GPS, il s’agit de faire de la triangulation comme dans les mesures classiques, non plus entre les sommets des collines, mais entre le point d’observation (récepteur GPS) et les satellites en mouvement.

    2.3.2 Les systèmes de référence altimétriques

    Depuis quelques années, un modèle mondial pour l’altimétrie, appelé EGM 96 est recommandé pour l’aéronautique par l’OACI et devrait être mis en œuvre par les Etats membres pour les besoins de la navigation aérienne.

    En France métropolitaine, le système altimétrique de référence est le Nivellement Général de la France adopté en 1969 par l’IGN (institut Géographique National) : NGF-IGN 69. Il est constitué d'un réseau dense de repères dont le zéro de référence est le niveau moyen des mers à Marseille.

    La France – comme un grand nombre d’autres pays – a choisi d’opter pour la conservation de son système de référence altimétrique national pour toutes les applications liées à l’aviation civile. Toutefois, l’IGN est capable de fournir une grille de conversion entre l’EGM 96 et l’IGN 69.

    L’altitude exprimée dans le système NGF-IGN 69 est assimilable à l’altitude AMSL (Above Mean Sea Level). Ce système constitue la meilleure référence française pour déterminer des altitudes par rapport au niveau moyen des mers.

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    3 Historique du « Programme WGS 84 » dans l’aviation civile

    3.1 A l’international Déjà dans les années 1960, la cartographie radar avait fait apparaître le problème lié au choix du référentiel en navigation : par exemple le VOR de Diekirch au Luxembourg a des coordonnées différentes selon qu’elles sont exprimées dans la NTF, l’ED50, le système luxembourgeois ou le système belge. L’écart peut être de l’ordre de la centaine de mètres, ou pire. Selon les systèmes comparés au WGS84, l’écart en latitude peut être de l’ordre d’une à deux secondes, l’écart en longitude peut aller jusqu’à 4 secondes.

    L’OACI a adopté, en juillet 1994, une proposition d’amendement aux Annexes à la Convention sur l’Aviation Civile Internationale préconisant l’utilisation du Système Géodésique Mondial de 1984 (WGS 84) comme référence géodésique commune pour l’aviation civile.

    Cette proposition venait en réponse à l’adoption, en mars 1989, d’une Recommandation de son Comité Spécial sur les Systèmes de Navigation Futurs. La date de mise en vigueur du WGS 84 a été fixée, pour tous les Etats membres de l’OACI, au 1er janvier 1998.

    Depuis cette date, le référentiel WGS 84 doit donc être utilisé par les Etats membres pour la publication des coordonnées géographiques des points importants pour l’aéronautique tels que les seuils et extrémités de piste ainsi que les aides radioélectriques à la navigation (VOR, ILS, NDB, etc.).

    3.2 En France

    3.2.1 De 1995 à 2008

    Afin de répondre à ses obligations internationales, la France a donc décidé des mesures nécessaires à la mise en œuvre de ce système géodésique et en particulier de détermination, dans le système WGS 84, des coordonnées géographiques des aides à la navigation aérienne situées sur son territoire.

    La Direction Générale de l’Aviation Civile a alors chargé le Service de l’Information Aéronautique des travaux nécessaires à la mise en œuvre du WGS 84 au niveau national.

    Les campagnes WGS 84 ont donc commencé en 1995 en vue d’une publication des coordonnées au 1er janvier 1998 selon la norme géographique préconisée par l’OACI. Environ 120 aérodromes civils ont été mesurés à cette occasion et une trentaine d’aérodromes militaires. Dès 1998-1999, une mise aux normes WGS 84 des aérodromes des départements et territoires d’outre-mer était entreprise dans la foulée.

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    Entre 1998 et 2001, en ce qui concerne les aérodromes métropolitains, il y eut une période de battement, sans marché, où il est apparu assez vite que des mesures nouvelles étaient constamment nécessaires principalement pour la maintenance des ILS à l’usage du contrôle en vol de la DTI. Certains aérodromes ont donc fait l'objet de relevés ponctuels afin de tenir compte des évolutions de l'infrastructure de navigation aérienne : allongements de pistes, création de nouveaux aérodromes IFR, déplacements d'aides radioélectriques, etc.

    A partir de 2001, le SIA a décidé d’établir un cahier des charges pour les opérations de maintenance et de mesure initiale progressive des terrains VFR et des hélistations.

    En 2001, un nouveau marché SIA a été mis en place pour couvrir les relevés WGS-84 en France pour 3 ans, au cours desquels une vingtaine d’opérations de maintenance par an fut constatée comme de première urgence. Ce marché a été renouvelé en 2005 pour continuer la maintenance

    Tous les relevés effectués sur demande du SIA ont été enregistrés sa base de données géographiques (base WGS84) et mis à disposition des agents DGAC par le SIA via un serveur web.

    3.2.2 Depuis 2008

    Depuis l'arrêté du 3 juin 2008 relatif aux services d'information aéronautique, le recueil et la fourniture des données aéronautiques à publier à l’AIP est du ressort de l'exploitant de l’aérodrome.

    Cette responsabilité est reprise dans l’arrêté de 2015 portant organisation de l’information aéronautique qui précise que « lorsqu’il recueille des données aéronautiques auprès de tiers, un fournisseur de données aéronautiques dans le champ d’application du règlement (UE) n°73/2010 établit avec ces tiers les accords écrits nécessaires à ce recueil. Ces accords écrits sont conformes aux prescriptions établies le cas échéant par le fournisseur de services d’information aéronautique, notamment pour assurer le respect des dispositions du règlement (UE) n°73/201. »

    Un premier document «Exigences relatives à la réalisation de relevés WGS84 sur les aérodromes » daté du 27/09/2010, a été mis à la disposition des exploitants d’aérodromes par le SIA sur le site SIA (Rubrique Espace réservé).

    Ce document a fait l’objet d’une réactualisation en 2015 de manière à devenir un moyen de conformité aux exigences du règlement (UE) n°73/2010 en matière de création de données.

    La DSNA (SIA) s’est réservé la possibilité d’effectuer les mesures de données critiques pour l’élaboration des procédures IFR ou les contrôles des aides radioélectriques (VOR, ILS) et continue à enregistrer ces données dans sa base nationale de données géographiques (base WGS84).

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    4 Points relevés : exigences requises

    4.1 Document d’exigences DSNA/DO/SIA Le relevé de données géographiques critiques (seuils et extrémités de pistes) et des systèmes d’atterrissage aux instruments (ILS) doit satisfaire les exigences WGS 84 explicitées dans le document d’exigences mis à disposition par DSNA/DO/SIA sur le site SIA (Rubrique Liens utiles/Espace réservé).

    Pour tous les autres relevés, qui doivent également être fournis dans le système WGS 84 avec la précision requise par les normes internationales, il est recommandé d’appliquer les exigences mentionnées précédemment.

    Les exigences portent sur la précision des données, mais également sur la matérialisation des points et la nomenclature à utiliser (voir Annexe 2) en vue de leur stockage dans la base nationale WGS84 (voir § 6). Certaines de ces exigences sont rappelées ci-dessous.

    4.2 Le repère principal et le réseau d’appui d’aérodrome Sur chaque aérodrome IFR un point matérialisé par une borne de type particulier (borne R01) constitue le point de repère principal de l’aérodrome. Ce point de repère est l’élément primordial d’un maillage défini autour de l’aérodrome que le géomètre utilise ensuite afin d’optimiser la qualité des mesures des autres points. Ce maillage est appelé réseau d’appui d’aérodrome.

    Les points R01 ont été déterminés dans le cadre d'une campagne unique couvrant l'ensemble du territoire. Toutes les bornes R01 ont été intégrées dans un réseau géodésique de référence. Les rattachements géodésiques ont permis de déterminer les coordonnées des bornes R01 avec une précision inférieure à 5 centimètres dans le système WGS 84.

    Le point principal R01 de chaque aérodrome est également rattaché au réseau de Nivellement Général de la France (NGF-IGN 69). Ce rattachement consiste à mesurer l’altitude du point dans le référentiel NGF-IGN 69. Les altitudes des bornes sont connues avec une précision inférieure à 20 centimètres.

    Sauf contre-indication, un point du réseau est matérialisé par un clou d'arpentage (voir photo ci-dessous) scellé dans un massif de béton existant.

    Afin de déterminer la position des installations de navigation à proximité des pistes des aérodromes IFR, un réseau de points d'appui est établi sur chacun de ces aérodromes en plus du point de repère principal. Chaque réseau comprend au moins 4 points d'appui dont le point principal. Deux des points du réseau d’appui doivent être visibles à partir de chacun des points du réseau. Ainsi, le réseau d’appui offre une redondance suffisante en cas de perte de la matérialisation de l’un des points.

    Ces points sont situés, dans la mesure du possible, hors des zones de servitude de piste de manière à assurer la pérennité des repères, à ne pas constituer d'obstacles à l'exploitation de l'aérodrome et à permettre des relevés ne gênant pas celle-ci.

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    Ce réseau d'appui est déterminé avec une précision relative à R01 meilleure que 3 centimètres.

    Les points du réseau d'appui sont généralement matérialisés par des bornes préfabriquées de type Tellubloc (voir photo ci-dessous). Ces bornes (0,5 m x 0,5 m pour le point principal et 0,3 m x 0,3 m pour les autres) sont ancrées dans le sol par quatre tiges non arrachables.

    Le réseau d’appui ainsi constitué devient la référence permanente qui facilite la mise à jour les coordonnées lors des modifications des installations.

    Il est utilisé par les géomètres pour améliorer la précision de leurs relevés et atteindre ainsi les exigences réglementaires. Il permet de faire de nouvelles mesures géographiques sur l’aérodrome sans stationner pendant des heures sur la piste quand il faut y faire de nouvelles mesures.

    Ce réseau n’a pas de fonction aéronautique directe, mais sa fonction indirecte est évidente, elle permet de mesurer un point sur la piste en n’y stationnant que quelques minutes (cf. illustration).

    4.3 Les points d’infrastructure Les mesures demandées dans le cadre de l’activité WGS 84 ont pour objet principal la connaissance dans le référentiel WGS 84 de coordonnées géographiques de points utiles à la navigation aérienne.

    Les coordonnées requises sont fournies dans les trois dimensions de ce repère (latitude, longitude et hauteur ellipsoïdale). L’altitude par rapport au niveau de la mer (référentiel NGF-IGN 69) est aussi demandée.

    Types de points (voir nomenclature associée en Annexe 2) : • point de référence altimétrique • point de référence de l’aérodrome (ARP) • plate-forme hélicoptère • éléments de piste

    o Extrémités de piste o Seuils décalés o Points axiaux de marques de seuil (ou « points intermédiaires de peigne ») o Prolongements d'arrêt o Prolongements dégagés

    • éléments relatifs à l’ILS o Pied de l’antenne centrale du Localizer o Plate-forme théodolite du Localizer o Plate-forme GPS du Localizer

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    o Axe du pied du mât du Glide o Plate-forme théodolite du Glide o Plate-forme GPS du Glide o Centre antenne DME co-implanté : o Travers du Glide

    • éléments relatifs au VOR o Centre de l’antenne o Plate-forme

    • tout autre type antenne que celles précédemment définies • points de stationnement • points divers (exemple : prolongement dégagé)

    nb : les distances déclarées (TORA/TODA/ASDA/LDA) de chaque piste sont calculées à partir des coordonnées des éléments de piste (seuils, seuils décalés, prolongements d’arrêt et prolongement dégagés).

    Pour pouvoir calculer et publier à l’AIP des distances déclarées à partir d’intersections de piste et de taxiway, la mesure des points d’intersection est nécessaire.

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    5 Quand faire un relevé ? Qui doit le faire ?

    • Toute nouvelle installation ou modification d’infrastructure (exemple : allongement de piste, resurfaçage…) doit faire l’objet d’un relevé pris en charge par l’exploitant de l’aérodrome.

    Pour les aérodromes ayant déjà fait l'objet de mesures, l’intervention comprendra au moins un contrôle du réseau d'appui (voir § 4.2), le relevé des points d’infrastructure ayant fait l’objet de modifications ou nécessitant un contrôle, et si besoin un contrôle complet de la piste.

    • Toute modification d’infrastructure concernant un ILS/MLS ou la piste associée doit faire l’objet d’un relevé préalable aux opérations de Contrôle en Vol. Pour les ILS dont la maintenance est assurée par la DSNA, les relevés WGS-84 sont pris en charge par le SIA, avec lequel une coordination préalable est indispensable.

    A compléter : Mesures obligatoires/facultatives. Exemples…

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    6 Le stockage national et la publication des données WGS84 Les données WGS-84 relatives aux aérodromes sont stockées et consultables dans la base de données géographiques du SIA (base WGS84). Voir §6.1.

    Certaines de ces données sont en outre publiées à l’AIP. Voir §0

    6.1 Base de données WGS-84 du SIA Depuis le début du programme WGS 84, les données relevées par le SIA – y compris celles concernant certains points non publiés à l’AIP – sont stockées dans une base de données géographiques.

    6.1.1 Accès aux données

    La base de données WGS 84 est accessible à tous les usagers autorisés. L’accès à cette base se fait directement via une interface web.

    Adresse du serveur : https://nopia-wgs84.sia.aviation-civile.gouv.fr

    Des paramètres de connexion (login/password) en lecture ont été attribués à chaque entité de la DGAC (principalement pour les opérateurs SIA/IPE, les concepteurs de procédures, les responsables des contrôles en vol effectués par la DTI).

    Des login/password peuvent être créés sur demande pour des entités hors DGAC (notamment géomètre prestataire du marché de relevés).

    Une fonction d’export des données est disponible sur le serveur.

    6.1.2 Contenu de la base WGS84

    Cette base (module WGS84 de l’outil NOPIA du SIA) est indépendante de la base des données statiques AIP (module AIXM+ de l’outil NOPIA) utilisée pour les publications AIP et les exports de données AIP.

    La résolution de stockage des données peut également être différente entre ces 2 bases.

    Cette base est alimentée par les rapports numériques des géomètres. A cet effet, les livrables demandés aux géomètres lors de la réalisation de relevés sont :

    - un rapport permettant de vérifier la bonne prise en compte des exigences liées à ces relevés,

    - un fichier de données, au format spécifié par le SIA, directement importable dans la base de données NOPIA/SIA,

    - des photos de points relevés. Pour un aérodrome standard, le nombre de points répertoriés peut aller de moins de 20 à plus de 100Les données WGS 84 d’aérodromes sont parfois complétées par des données concernant des aides radioélectriques éventuellement situées hors des aérodromes.

    Les données du réseau d’appui n’ont pas de fonction aéronautique directe mais sont utilisées par les géomètres (voir § 4.2).

    Le repère-VOR et le repère-piste ont une fonctionnalité aéronautique également indirecte et invisible dans l’AIP. Cependant, ils ont des applications aéronautiques directes puisqu’ils sont nécessaires au contrôle en vol des VOR et des ILS.

    La base WGS84 est une base de données mesurées, mais pas forcément publiées. De nombreux points sont mesurés sans être destinés à la publication à l’AIP. Exemples : points intermédiaires sur

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    la piste qui déterminent son profil, points de stationnement non répertoriés dans l’AIP, plateformes de calibration auprès des antennes d’ILS, etc.

    6.1.3 Consultation des données

    Voir le Guide d’utilisation disponible en page d’accueil de l’application.

    La consultation des données s’effectue par aérodrome et par « campagne » : il faut toujours consulter la campagne la plus récente (sauf en cas de recherche de l’historique d’un point).

    Nb : l’import des données de l’ancien serveur vers le nouveau serveur NOPIA/WGS84 en novembre 2011 et le ré-import des données des aérodromes IFR de France métropolitaine sont enregistrés comme des campagnes.

    A clarifier : quid si l’exploitant utilise 1 réseau d’appui différent de celui utilisé par le SIA….

    A rajouter :

    - Orientations de pistes : valeurs indépendantes dans la base WGS84 et dans l’AIP (calcul IPE)

    - Changement d’identification de piste sans nouvelles mesures - Cas des AD VFR pour lesquels on reçoit des nouvelles mesures mais non conforme au

    document de Spécifications techniques WGS84 (saisie d’une pseudo-campagne en base WGS 84 ?)

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    6.2 Bases de données WGS84 et base de données AIP

    6.2.1 Points publiables à l’AIP

    Parmi les points ayant fait l’objet de relevés WGS84, les points aéronautiques publiables sont les suivants :

    - ARP (points de référence d’aérodrome), publiés sans décimale et sans altitude - extrémités de piste et seuils décalés, publiés avec deux décimales - aides radioélectriques, publiées avec une ou deux décimales - points de stationnement INS, publiés avec deux décimales - point le plus haut de l’aire d’atterrissage (seule l’altitude en est publiée).

    6.2.2 Mode d’alimentation des 2 bases

    Le principe d’alimentation des 2 bases est représenté sur le schéma ci-dessous :

    La base de données WGS84 est alimentée dès que possible au fil des campagnes de relevés (en principe dans le mois qui suit la réception du rapport définitif d’une campagne).

    La base de données AIP (données SDO : Static Data Operations) est mise à jour en fonction des besoins de publication (cycles AIRAC).

    Il en résulte que les données publiables ne correspondront pas forcément dans les deux bases de données : il peut s’écouler de quelques semaines à plus d’une année entre la saisie d’une donnée géographique dans le serveur et sa publication effective dans l’AIP.

    C’est le cas notamment des données requises immédiatement par le contrôle en vol bien avant la publication. L’avion du contrôle en vol va vérifier la fiabilité de ces données et permet de statuer sur leur validation. Il faut néanmoins que le contrôleur en vol puisse accéder à ces données. C’est un des rôles du serveur.

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    D’autre part, la mise à jour de l’AIP ne s’effectue que sur demande formelle du fournisseur de données pour une date de mise en vigueur spécifiée et en s’assurant que de la cohérence des publications AIP (exemple : prise en compte de l’impact éventuel sur les procédures de navigation).

    A l’inverse, il peut exister des cas où l’information dans l’AIP est en avance sur la base WG84, notamment lorsque l’exploitant a fait mesurer lui-même ses pistes et que le rapport de mesures n’a pas été communiqué au SIA (*).

    (*) le SIA a procédé fin 2014 à une vérification de cohérence entre les des 2 bases de données pour les données pistes (THR/DTHR) des aérodromes IFR : ceci a permis les actions nécessaires à la mise en cohérence des 2 bases, même dans les cas où les derniers relevés WGS84 effectués sur demande des exploitants d’aérodrome n’ont pas été transmis au SIA.

    Pour éviter les incohérences entre les 2 bases, des exigences concernant les livrables et leur communication au SIA sont incluses dans le document d’exigences de création des données, en conformité avec le règlement (UE) 73/2010, mis à disposition des exploitants par le SIA sur son site (Rubrique Liens utiles/Espace réservé).

    Nb : certaines données précédemment stockées dans la base de données WGS 84 (points INS, données des aérodromes VFR) ne sont plus mises à jour dans cette base.

    6.3 Intervenants DSNA

    6.3.1 Le correspondant WGS84 du SIA

    Dans le cadre de relevés opérés par la DSNA, le correspondant WGS 84 du SIA assure la coordination entre les SNA (Services de la Navigation Aérienne) et le cabinet de géomètres de manière à faciliter l’ensemble des opérations et de fournir des données à jour avant le passage du Contrôle En Vol sur l’aéroport concerné. Un de ses rôles est donc de planifier les interventions du géomètre à partir des informations dont il dispose.

    Dans le cadre d’un relevé opéré par l’exploitant, le correspondant du SIA peut être sollicité à titre d’expert.

    Il est, dans tous les cas, responsable de l’intégration des données en base WGS 84.

    Mail de contact : [email protected]

    6.3.2 Le correspondant WGS84 d’un SNA

    Dans le cadre de relevés opérés par la DSNA, le correspondant WGS 84 du SNA participe à la coordination des intervenants : géomètre, service de maintenance, exploitant.

    6.3.3 Le correspondant Information Aéronautique d’un SNA Il transmet au SIA les demandes de mises à jour de l’AIP.

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    7 Les références règlementaires et techniques

    7.1 OACI • Annexe 11 de l’OACI : Services de la circulation aérienne ; • Annexe 14 de l’OACI : Aérodromes, Volume I - Conception des aérodromes et

    fonctionnement ; • Annexe 14 de l’OACI : Aérodromes, Volume II - Hélistations • Annexe 4 de l’OACI : Cartes aéronautiques ; • Annexe 15: Services d'information aéronautique ; • Manuel WGS 84 de l’OACI – DOC 9674.

    7.2 Europe • Règlement (UE) n°73/2010 relatif à la qualité des données aéronautiques (« ADQ ») • EUROCONTROL Specification for the Origination of Aeronautical Data

    - Volume 1: Compliance Material for Commission Regulation (EU) 73/2010 - Volume 2: Guidance Material

    7.3 Bibliographie/webographie Site IGN :

    - http://www.ign.fr/sites/all/files/geodesie_coordonnees.pdf - http://www.ign.fr/sites/all/files/geodesie_projections.pdf - http://geodesie.ign.fr/contenu/fichiers/GrillesConversionAltimetrique.pdf - http://geodesie.ign.fr/contenu/fichiers/

    http://www.ign.fr/sites/all/files/geodesie_coordonnees.pdfhttp://www.ign.fr/sites/all/files/geodesie_projections.pdfhttp://geodesie.ign.fr/contenu/fichiers/GrillesConversionAltimetrique.pdfhttp://geodesie.ign.fr/contenu/fichiers/

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    Annexe 1 – Glossaire

    Sigle Signification ADQ Aeronautical Data Quality

    AIP Aeronautical Information Publication (AIP France, AIP CAR/SAM/NAM, AIP PAC-P, AIP PAC-N, AIP RUN) AIRAC Aeronautical Information Regulation And Control AIS Aeronautical Information Service (SIA en français) AMSL Above Mean Sea Level DGAC Direction Générale de l’Aviation Civile DSNA Direction des Services de la Navigation Aérienne DTI Direction de la Technique et de l’Innovation (DSNA) EGM 96 Earh Gravitational Model - 1996 Eurocontrol Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne IA Informateur Aéronautique IFR Instrument Flight Rules IGN Institut Géographique National NGF-IGN 69 Nivellement Général de la France adopté en 1969 par l’IGN NOPIA Nouvel Outil de Production de l’Information Aéronautique SNA Service de la Navigation Aérienne VFR Visual Flight Rules WGS84 World Geodesic System 1984

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    Annexe 2 – Nomenclature SIA

    Chaque point relevé est identifié par un code de 5 ou 6 caractères alphanumériques élaboré par le SIA : - les 2 premiers caractères de ce code correspondent aux 2 dernières lettres de l'indicatif

    d'emplacement de l’aérodrome. Par exemple pour Bordeaux-Mérignac (LFBD), le code d’un point sera du type BDxxx.

    - les 3 derniers caractères du code sont 3 caractères alphanumériques codés, tel que ci-dessous, en fonction du type de points :

    • R01 à R09 : réseau d’appui • 010 : point de référence altimétrique • 050 : point de référence de l’aérodrome (ARP) • 050 à 059 : plate-forme hélicoptère • 100 à 199 : éléments de piste

    o Extrémités de piste : 100 et 105 pour première piste, 110 et 115 pour la seconde puis 120 et 125 et ainsi de suite

    o Seuils décalés : 106 et 107 pour première piste, 116 et 117 pour la seconde, ... o Points axiaux de marques de seuil : 101 et 104 puis 111 et 114… o Prolongements d'arrêt : 108 et 109, puis 118 et 119...

    • 200 à 299 : éléments relatifs à l’ILS o Pied de l’antenne centrale du Localizer : 200 puis 210 et ainsi de suite o Plate-forme théodolite du Localizer : 201 puis 211… o Plate-forme GPS du Localizer : 202 puis 212… o Axe du pied du mât du Glide : 203 puis 213 et ainsi de suite o Plate-forme théodolite du Glide : 204 puis 214… o Plate-forme GPS du Glide : 205 puis 215… o Centre antenne DME co-implanté : 206 puis 216 o Travers du Glide : 207 puis 217...

    • 300 à 349 : éléments relatifs au VOR o Centre de l’antenne : 300 o Plate-forme : 301

    • 350 à 499 : tout autre type antenne que celles précédemment définies • 500 à 599 : points de stationnement • 600 à 799 : points divers (exemple : prolongement dégagé) • 800 à 899 : hélistations hors aérodromes

    1 Qu’appelle-t-on communément « relevés WGS 84 » ?2 Notions générales et référentiels2.1 Géodésie2.2 Altitude et hauteur2.3 Systèmes de référence utilisés2.3.1 Le système de référence géodésique2.3.2 Les systèmes de référence altimétriques

    3 Historique du « Programme WGS 84 » dans l’aviation civile3.1 A l’international3.2 En France3.2.1 De 1995 à 20083.2.2 Depuis 2008

    4 Points relevés : exigences requises4.1 Document d’exigences DSNA/DO/SIA4.2 Le repère principal et le réseau d’appui d’aérodrome4.3 Les points d’infrastructure

    5 Quand faire un relevé ? Qui doit le faire ?6 Le stockage national et la publication des données WGS846.1 Base de données WGS-84 du SIA6.1.1 Accès aux données6.1.2 Contenu de la base WGS846.1.3 Consultation des données

    6.2 Bases de données WGS84 et base de données AIP6.2.1 Points publiables à l’AIP6.2.2 Mode d’alimentation des 2 bases

    6.3 Intervenants DSNA6.3.1 Le correspondant WGS84 du SIA6.3.2 Le correspondant WGS84 d’un SNA6.3.3 Le correspondant Information Aéronautique d’un SNA

    7 Les références règlementaires et techniques7.1 OACI7.2 Europe7.3 Bibliographie/webographie

    Annexe 1 – GlossaireAnnexe 2 – Nomenclature SIA