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Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
IDATE - MONTPELLIER
Laurent SORBIERConseiller Technique
Chargé de la société de l'informationCabinet du Premier ministre
Session 3 :
Quelle politique
pour le secteur des jeux vidéo français ?
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
Pourquoi soutenir le jeu vidéo?: les raisons invoquées par le Premier ministre au Futuroscope en avril dernier
Le soutien à l’industrie du jeu vidéo est l’une des facettes de la politique globale du gouvernement en faveur de la société de l’information et de l’innovation (plan RESO 2007)
1) Le jeu vidéo, une dimension importante, en tant que pratique et en tant qu’industrie, de la société de l’information
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
Pourquoi un soutien au jeu vidéo?
2) Un enjeu industriel: « le jeu vidéo est l’un des domaines où la créativité, la capacité d’innovation et l’excellence françaises se sont exprimées avec le plus de force ces dernières années ».
• Des fleurons français
TROIS FRANCAIS DANS LE TOP 10
Konami 1 920
Sega 1 760
Electronic Arts 1 700
VUG 794
Take 2 793
Activivision 786
Atari (ex - Infogrames) 770
Capcom 535
THQ 480
Ubisoft 369
CA en M€
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
Pourquoi un soutien au jeu vidéo?
• 3) Un enjeu culturel: place croissante qu’occupe le jeu vidéo dans le temps de loisirs et l’imaginaire des enfants.
• « les jeux vidéo vont façonner ou façonnent déjà une part non négligeable de la culture de nos enfants ».
• « Il est dès lors essentiel que la France ait sa place dans la production de ces univers ludiques ».
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
Pourquoi un soutien au jeu vidéo?
• 4) Un enjeu pédagogique: « Le jeu vidéo est l’un des moyens les plus simples, les plus séduisants et bien sûr les plus amusants de se familiariser avec les technologies les plus innovantes. »
• « Il s’agit d’un vecteur de familiarisation avec l’informatique, avec les réseaux dont on ne peut négliger l’importance dans une société où la maîtrise de ces outils est devenue une clef de l’accès au monde du travail et, de plus en plus, du savoir. »
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
Pourquoi un soutien au jeu vidéo?
• 5) Un support pédagogique prometteur: « Le rôle potentiel du jeu vidéo ne se limite pas à sa seule nature de loisir. Je ne néglige pas l’intérêt qu’il présente dans le domaine éducatif, l’efficacité de ce qu’on appelle le ludo-éducatif n’étant en effet plus à démontrer ».
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
La politique du gouvernement pour soutenir le secteur du jeux vidéo
Malgré sa forte croissance au niveau mondial, le secteur du jeu vidéo est confronté en France depuis plus de 2 ans à de sérieuses difficultés.
Constat : Une industrie fragilisée par l’évolution du marché
Rencontres régulières avec les organisations professionnelles du secteur (SELL, APOM) pour faire le point sur l’état du secteur et sur les attentes des acteurs.
Le 31 mars, l ’APOM a transmis ses « 10 propositions pour le développement durable des loisirs électroniques en France ».
État des lieux : un dialogue régulier avec les acteurs du secteur
Le 19 avril, en réponse à ces propositions, le Premier ministre a annoncé un plan national de soutien à l’industrie du jeu vidéo.
Action : Le Gouvernement s’engage
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
L’action du Gouvernement
Acteurs concernés : PME studios de moins de 8 ans d’âge consacrant au moins 15% de leurs dépenses à la recherche et développement.
Éligibilité des studios de développement de jeux vidéo au« Plan innovation »
Proposition des ministres déléguées à l’Industrie et à la Recherche, Mmes Nicole Fontaine et Claudie Haigneré
Avantages : Les studios bénéficieront des dispositions fiscales en faveur des jeunes entreprises innovantes.
- exonérations des charges sociales patronales,
- de l’impôt sur les sociétés,
- des taxes locales et sur les plus-values.
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Action du Gouvernement
Soutien de l’ANVAR
50 dossiers de jeux vidéo ont déjà été aidés sur 5 ans
Subvention de 4,24 millions d’euros soit 80 000 euros par projet en moyenne
Faciliter l’accès des studios de développement de jeux aux fonds d’aide et de financement publics
Soutien du RIAM
En 2002, le RIAM a soutenu 9 projets dans le domaine du jeux vidéo
Aide de 2,4 millions d’euros dont 1,9 M€ apportés par le ministère de l’Industrie
L’appel à projet 2003 intègre un thème spécifique au jeu vidéo
Seront particulièrement soutenus :- les outils de développement, d ’aide à la création, de modélisation et d ’animation 3D- les outils liés au déploiement et à l ’exploitation de jeux vidéo en ligne- les systèmes de protection contre le piratage
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Action du Gouvernement
Un effort exceptionnel a été consenti en 2003 :
-Une enveloppe de 4 millions d’euros a été réservée au jeu vidéo dans le FAEM
- Un appel à projets organisé par le CNC dans un temps record (mai – septembre)
- 3,6 millions d’euros attribués à 23 projets de jeu, sur 78 dossiers de candidatures soumis par 58 entreprises différentes.
Renforcer le soutien du Fond d’aide à l’édition multimédia
Le soutien prend la forme d’une avance remboursable en cas de succès du projet, qui doit être versée avant la fin de l’année 2003.
Le jeu vidéo fait partie des deux axes sur lesquels le Gouvernement souhaite que le FAEM concentre ses efforts, l’autre étant celui des contenus innovants pour les réseaux à haut débit.
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Action du Gouvernement
Mme Nicole FONTAINE, ministre déléguée à l'Industrie, a confié à M. Fabrice FRIES, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, une mission de réflexion sur la faisabilité d'une prolongation de l'action du FAEM par la mise en place d'un fonds de soutien spécifiques et de fonds d'investissement de proximité.
Lancement d’une mission d’étude et de proposition en vue d’établir un système de financement adapté au secteur des jeux vidéo
La mission de M. Fabrice FRIES consistera notamment : - à évaluer la faisabilité des dispositifs proposés aux pouvoirs publics, en concertation avec les organisations professionnelles du jeu vidéo et les administrations concernées - à formuler des propositions alternatives qui devront prendre en compte les dispositifs de soutien existants aux autres métiers de l'innovation et de l'image.
Une attention particulière aux studios de développement, qui sont les acteurs les plus fragiles de la filière, sera accordée.
Les conclusions de cette étude seront remises à la ministre de l'industrie avant la fin de l'année 2003.
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Action du Gouvernement
Le professeur Michel AVEROUS s’est vu confié par le Premier ministre une mission de réflexion sur la création d’une école nationale des médias interactifs à Angoulême, ayant vocation à constituer un pôle d’excellence européen, sur le modèle de ce qu’est la FEMIS pour les métiers de l’image.
Lancement d’une mission de réflexion sur la création d ’une école européenne du jeu vidéo
Il remettra ses propositions concrètes au ministre de l’éducation nationale, à la ministre déléguée aux nouvelles technologies et à la ministre déléguée à l’industrie avant la fin de l’année.
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Action du Gouvernement
Exemple d’un soutien public: à l'occasion de la fête de l'Internet en mars dernier, le ministère de la Recherche et des Nouvelles Technologies a parrainé le concours Jeu Libre 2003, doté de 30 000 euros de prix.
Participation annoncée à un « festival national du jeu vidéo » qu’il appartient au secteur privé d’organiser
Rencontres IDATE 2003 : Quelle politique pour le secteur des jeux vidéo français ?
Conclusion
Il faut continuer à améliorer l’environnement dont bénéficie le secteur en France afin que notre pays propose des avantages compétitifs plus marqués.
Le secteur du jeu vidéo est une industrie qui a l’attention du Gouvernement, dispose désormais d’interlocuteurs dans l’administration, et bénéficie d’une meilleure reconnaissance publique.