Sarah Tinguely

       

Microéconomie 2

Rappel

Le marché mondial du pétrole (pindyck pp.65-69)  

     Prix du pétrole a tendance a augmenté car toujours moins de pétrole. Dès 2009 : Forte augmentation des prix 1990: Irak qui a envahit le koweit, pays occidentaux ont attaqué l’Irak 1970-1974: Organisation des pays exportateurs du pétrole ont fait un contrôle sur les quantités. Du jours au lendamain, moins de pétroles donc rareté. Ce qui a fait monté les prix. Ils ont limité les exportations. 1980: Hausse car l’Iran a cessé d’exporter du pétrole car révolution (monarchie à système hyper conservateur, dirigé par responsible religieux). En plus, avant année 80 à cause de l’Iran et l’Irak. Chaque fois que ya eu un problèmes, les prix ont augmenté. Prix réel tient compte de l’inflatation. On enlève l’effet inflation.        

    Sarah Tinguely

       

Suite  

  1 Baril = environ 159 litres Le golfe Persique n’est pas du tout stable. Tout économiste peut le dire : c’est une région qui produit beaucoup de pétrole mais est très instable. A court terme, il va augmenté beaucoup mais à long terme beaucoup moins (en cas de guerre dans la région). Le pétrole est toujours côté en dollars. OPEP : Pays exportateurs de pétrole (cartel arabe)  

 

Elasticités  

   Lorsque ca tend vers 0, très inélastique (court terme). Moins inélastique à long terme.  

 

    Sarah Tinguely

       

Fonctions d’offre et demande  

                     

    Sarah Tinguely

       

 

Analyse graphique  

     Graphique à court terme. Le déplacement est du à cause que le pays était en guerre (Arabie Saoudite).

Suite      

Arabie Saoudite en guerre. L’impact sur le prix est moins significatif car c’est dans le long terme. A long terme, moins fort car il y a eu le temps d’adaptation.  

Progression  • Microéconomie 1: (1er semestre)

– Analyse en terme d’offre et de demande – Fonctionnement d’un marché concurrentiel – Equilibre d’offre et de demande

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– Les différents déplacements  

Microéconomie 2: (3ème semestre) – Etude de la demande du consommateur

• Les préférences • Les contraintes • Les utilités

– Etude de la firme • Combinaisons des différents facteurs de production • Analyse des coûts • Maximisation du profit

   

Quelques principes utiles pour la suite…  

• Les individus font face à des arbitrages

– Travail vs temps libre (plus de travail ou plus de temps libre)

– Nourriture vs vêtements

– Coca vs Pizza

– …

• La notion de coût d’opportunité

– Quel est le coût de renoncer à qqch pour autre chose ? Qu’est ce que ça me coute de faire la HEG (travail en moins)

• Les individus rationnels raisonnent à la marge

– Avantages marginaux vs coûts marginaux

– Calcul relatif

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Le comportement du consommateur

Questions introductives

• Comment un consommateur contraint par un revenu limité, décide-t-il de l’achat de biens et de services?

• Comment les consommateurs allouent leur revenu à la consommation?

• Comment les variations de prix et de revenu ont une influence sur la demande?

3 étapes afin de comprendre le comportement du consommateur:  

1. Les préférences du consommateur =ce qu’il veux

2. Les contraintes budgétaires =ce qu’il peut

3. Les choix du consommateur

Les hypothèses du modèle 1. Rationalité: les consommateurs décident de manière rationnelle. Si

le produit est moins cher on va en acheter plus. 2. Complétude: Les préférences sont supposées être complètes… Soit il préfère A à B ou B à A, soit il est indifférent entre les deux. 3. Transitivité: Les préférences sont transitives. Si le consommateur

préfère A à B, et B à C, alors il préfère aussi le panier A à C. (c’est la logique)

4. Plus est préféré à moins: Les biens sont désirables, ce sont des biens. En conséquence, le consommateur préfère toujours plus de biens à moins. Les consommateurs n’éprouvent jamais de satiété. Plus est toujours mieux!

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Les paniers de biens

Le terme panier de biens fait référence au panier qu’utilise le consommateur pour faire ses courses ! En théorie économique, il s’agit avant tout d’un ensemble de biens. Il existe une infinité de paniers à la disposition des consommateurs.

Algébriquement, on peut ainsi définir les différents paniers de biens i :

un panier où xi/j représente la quantité de biens j contenue dans le panier

i.

Les préférences individuelles

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On peut avoir autant de point sur le graphique qu’il y a de gens. Point de vu A, il aurait des préférences dans le carré foncé et pas ce qu’il y a dans le carré clair car en dessous de ce qu’il souhaite. Le consommateur préfère toujours plus.

Une courbes d’indifférence

Les points sur la courbe me rapporte autant de satisfaction. La satisfaction

Plus est préféré à moins

Le consommateur est indifférent aux paniers A/B/D

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est identitique. La logique serait de porter son choix sur la courbe d’indifférence.  

Les courbes d’indifférence  

• Les courbes d’indifférence illustrent les préférences des consommateurs entre différentes combinaisons

• Une courbe d’indifférence est une courbe qui montre les paniers

de biens de consommation qui apportent le même niveau de satisfaction au consommateur.

Si on va au point D, plus satisfait car plus il y a, mieux c’est.

Une carte d’indifférence L’objectif serait sur le point A car il y a plus.

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Impossibilité Courbes d’indifférence ne se croisent jamais. A et B sont sur la même courbe et A et D (qui est inférieur à B) est aussi sur la même courbe que A. Donc c’est impossible que cela se croise.  

Taux marginal de substitution                                  

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     Elles ont toute la même courbe convexe. Pour les calculer, il faut faire la pente. En renonçant à 6 vêtement, je gagne 1 unité de produits alimentaires.

Taux marginal de substitution  

1. Vêtements=H Produits alimentaire=N

2. TMS= -△H/△N

3. A à B -(-6)/1=6

4. Les courbes d’indifférence sont convexes

5. La pente est donc croissante (la valeur absolue diminue) : 6 – 4 – 2 – 1

La pente devient de moins en moins pentue. Au départ, on est près à renoncer à beaucoup de vêtement et plus on descend moins on est d’accord de renoncer à des vêtements.

En résumé…  

• Le taux marginal de substitution (TMS)

– La pente de la courbe d’indifférence mesurée en n’importe quel point est appelée le taux marginal de substitution.

• Il représente le taux auquel le consommateur est prêt à échanger un bien contre un autre.

• Il mesure la quantité d’un bien que le consommateur exige afin de compenser la diminution de la consommation de l’autre bien.

• Les 4 propriétés des courbes d’indifférence

– Les courbes d’indifférence les plus hautes sont préférées aux courbes d’indifférence les plus basses.

– Les courbes d’indifférence sont décroissantes

– Les courbes d’indifférence ne se coupent pas

– Les courbes d’indifférence sont convexes

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Substituts et compléments parfaits

TMS = 1 à Substituts parfaits, Totalement indifférent TMS = infini à Complément parfait pour pied gauche TMS = 0 à pour pied droite Pour les chaussures, le consommateur n’est pas indifférent. C’est obligé d’être les points en bleu.

La notion d’Utilité  • L’observation des courbes d’indifférence ne permet de faire qu’une

analyse visuelle et pas numérique. = côté pratique • Cependant, il est utile d’associer à chaque courbe d’indifférence un

niveau numérique de satisfaction = Utilité • Utilité = Bien-être = Bénéfice • L’utilité représente la valeur numérique associée à la

satisfaction d’un individu consommant un panier de biens. • Exemple:   Si votre satisfaction est supérieure quand vous achetez 3 volumes

d’un livre d’économie plutôt qu’un pantalon = les ouvrages vous procurent plus d’utilité que le pantalon.

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Utilité et courbes d’indifférences  • Courbe d’indifférence = courbe d’iso-utilité = tous les points

procurant la même utilité. • Exemple: u (N,H) = NH

Utilité ordinale et Utilité cardinale  • Sur le graphique précédant, les 3 courbes d’indifférence

représentent un classement ordonné (ordinal), des paniers de biens.

= fonction d’utilité ordinale (U3 > U2 > U1) • Une fonction d’utilité qui désigne de combien un panier est préféré

à un autre = Fonction d’utilité cardinale (U1+2U = U2) Comment dire si notre utilité est 2X plus grande pour un bien plutôt

qu’un autre bien ? Comment dire si notre utilité est 2X plus grande que pour un autre

consommateur ? • Dans le cadre de la théorie du consommateur, les fonctions

d’utilité ordinale suffiront…

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Utilité totale et utilité marginale  • Utilité totale (U) : est la satisfaction totale issue de la

consommation d’un bien sur une période donnée. Exemple: Si je bois 10 tasses de café par jour, l’utilité totale est la

satisfaction provenant de cette consommation journalière. • Utilité marginale (Um) : est la satisfaction additionnelle qui

provient d’une unité supplémentaire d’un bien sur une période donnée.

Exemple: Lorsque j’augmente ma consommation de café de 3 à 4 tasses

par jour, l’Um correspond à l’accroissement de satisfaction qui est issu de cette augmentation.

Plus je mange des chips, moins ma satisfaction va augmenter. A partir de 5 paquets de chips, je ne serai plus satisfait.

• La courbe d’Um a une pente négative. C’est la conséquence du principe de décroissance de l’Um.

• La courbe d’U passe par l’origine. Une consommation nulle ne rapporte aucune utilité.

• La courbe d’U atteint son maximum lorsque l’Um est égale à 0. • L’Um peut être obtenue à partir de l’utilité totale. L’Um en un

point est égale à la pente de la droite tangente à la courbe d’U en ce point. (ex: 5 paquets)

• Il existe un lien très clair entre TMS et Um

    Sarah Tinguely

       

Article: La révolution marginaliste (Sloman p.99)

Introduction • Nous avons vu que les courbes d’indifférence représentent les

préférences des consommateurs.

• Plus la consommation se situe à un niveau élevé par rapport à l’origine, plus le consommateur est satisfait, plus son niveau d’utilité est élevé.

• Mais les choix effectifs des consommateurs ne dépendent pas uniquement de leurs préférences qui sont infinies, elles dépendent également de leur revenu qui est limité

Les contraintes budgétaires • La contrainte budgétaire représente la limite au panier de

consommation que le consommateur peut se permettre d’acheter

• Les individus consomment moins que ce qu’ils désirent parce que leur dépense est contrainte ou limitée par leur revenu.

• La contrainte budgétaire regroupe les paniers de consommation que le consommateur peut acheter étant donné son revenu et les prix des deux biens.

                                       

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Les contraintes budgétaires (1000 euros) 10 EUR la pizza et 2 EUR le litre de Pepsi

Prendre les deux extrêmes et ensuite tirer la droite ce qui donne la contrainte budgétaire.                          

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Les contraintes budgétaires (80 euros)

1. Budget = 80 euros 2. N = 1 euro 3. H = 2 euros 4. Fbudg. =

N + 2H = 80

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Les contraintes budgétaires-variation du revenu

Les contraintes budgétaires-variation de prix

    Sarah Tinguely

       

Les contraintes budgétaires-variation de prix et revenu • Cette analyse nous renseigne sur le pouvoir d’achat du consommateur,

c’est-à-dire sa capacité à augmenter son utilité en achetant des biens et services.

• Le pouvoir d’achat n’est pas seulement déterminé par le revenu, mais aussi par les prix.

    Sarah Tinguely

       

Choix du consommateur

de Le TMS est plus intéressant au A qu’au B, car la courbe d’indifférence est plus élevée. Prix

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Cas particulier: bien normal vs bien inférieur

• Si un consommateur consomme davantage d’un bien lorsque son revenu augmente, le bien est un bien normal.

• Si un consommateur consomme moins d’un bien lorsque son revenu augmente, le bien est un bien inférieur.

    Sarah Tinguely

       

igure 8 Un Bien Inférieur

En définitive… • Le consommateur voudrait aboutir à la combinaison qui se situe sur la

courbe la plus haute.

• Cependant, le consommateur doit aussi rester sous ou sur sa contrainte budgétaire.

• La courbe d’indifférence la plus haute que le consommateur peut atteindre est celle qui est juste en contact avec la contrainte budgétaire. Le point de contact / tangent entre ces deux courbes est appelé l’optimum.

• Le consommateur choisit de consommer les deux biens en proportion tel que le taux marginal de substitution est égal au prix relatif

• À l’optimum du consommateur, la valorisation des deux biens par le consommateur (mesuré par le taux marginal de substitution) est égale à la valorisation des deux biens par le marché.

    Sarah Tinguely

       

L’effet revenu et l’effet substitution  Une variation du prix: l’effet de substitution

• L’effet de substitution est la variation de la consommation qui résulte d’un déplacement sur la courbe d’indifférence et donc de la variation du taux marginal de substitution.

• L’effet de substitution est la variation de la consommation résultant d’une variation du prix qui fait évoluer le consommateur le long d’une courbe d’indifférence. Cette nouvelle position correspond à un taux marginal de substitution différent.

Une variation du prix: l’effet de revenu

• L’ effet de revenu est la variation de la consommation résultant d’une variation du prix qui amène la consommateur sur une courbe d’indifférence plus haute / plus basse.

• L’effet de revenu est la variation de la consommation qui résulte du mouvement vers une courbe d’indifférence plus élevée/plus basse.

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Cas particulier : les biens de Giffen • Il est possible que pour certains biens inférieurs, l’effet revenu

l’emporte sur l’effet substitution. Dans ce cas, on obtient le résultat paradoxal qu’une augmentation du prix du bien X entraîne une augmentation de la quantité demandée de ce même bien X.

• Exemples: Le pain, les pommes de terre…

F igure 12 Un Bien Giffen

Questions Représentez sur deux figures distinctes les effet revenu et substitution dans les deux cas suivants:

•Le prix du bien X diminue tandis que le prix de Y ne change pas. Si le prix du X baisse, il y aura plus de consommation de X et moins de Y. à effet de substitution Y n’a pas changé.

•Le prix du bien Y augmente tandis que le prix de x ne change pas. Même budget mais on doit se serrer la ceinture car mon bien-être va diminuer. Courbe d’indifférence sera inférieur.

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Optimum du consommateur – Fonction de Demande • Nous pouvons interpréter la courbe de demande d’un consommateur

comme un résumé de ses décisions optimales qui résultent de sa contrainte budgétaire et de ses courbes d’indifférence.

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Cas particuliers

Introduction • Nous avons utilisé la théorie du choix du consommateur afin

d’analyser comment un consommateur affecte son revenu à l’achat de deux biens.

• Utilisons la même théorie mais en l’appliquant à l’arbitrage temps de travail et temps libre

• Situation:

– Une personne est active 100 heure/semaine

– Elle consacre son temps entre loisir et travail

– Son revenu = 50 euros/heure

– Son revenu (travail) est dépensé en biens de consommation

– Arbitrage : consommation(travail) vs temps libre

Figure 13 Le Choix du Travail ou du Loisir Figure 14 L’Effet d’une Augmentation du Salaire

    Sarah Tinguely

       

    Sarah Tinguely

       

Conclusion  Comment les salaires influencent-ils l’offre de travail?

• Si l’effet de substitution l’emporte sur l’effet de revenu, l’individu travaillera plus.

• Si l’effet de revenu l’emporte sur l’effet de substitution, l’individu travaillera moins.

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Théorie de la production Progression • Dans cette partie, nous allons nous placer du côté de l’offre en

examinant le comportement du producteur.

• L’objectif est de décrire comment l’entreprise choisit le niveau d’output qui minimise ses coûts de production, et comment ces coûts évoluent en fonction du niveau de production.

• Tout comme dans la partie précédente sur la consommation, nous allons découper notre analyse en trois étapes:

– La technologie de production

• Facteurs de production

• Inputs et outputs

– Les contraintes de coûts

• Différentes catégories de coûts

– Le choix des facteurs de production

Objectifs Plus j’engage, plus je vais produire, mais au bout d’un moment ça se casse la figure. On a plus les infrastructures. Au bout d’un moment, un va rester à rien faire car plus de travail pour lui.

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Mélange de long terme et court terme. Economie d’échelle = économie de coût sur le long terme Rendement d’échelle ce n’est pas du tout la même chose. Rendement d’échelle : 1 tracteurs-1 agriculteurs. Si on achète un 2ème tracteur et 2 agriculteurs, si rendement déchelle croissant on va produire plus que 2x plus. Constant ca sera 2x plus et décroissant moins que 2x plus.

    Sarah Tinguely

       

Introduction

• La technologie de production indique la manière dont les facteurs de production sont transformés en output.

• Ici nous voyons en quoi la technologie de production ainsi que les prix des facteurs déterminent les coûts de production de l’entreprise.

• Avec une technologie donnée, le gestionnaire doit déterminer comment produire.

• La combinaison optimale des facteurs est celle qui minimise les coûts.

• Nous voyons également en quoi les coûts d’une entreprise dépendent de son niveau de production, et comment ses coûts sont susceptibles de varier dans le temps. (LT vs CT).

• Pourquoi les entreprises existent-elles? • Invention plutôt récente : milieu du 19ème s. • Coordination / efficacité • Moyen de gestion du travail

Technologie de production • Les entreprises transforment des inputs en outputs

• Les inputs = facteurs de production

– Travail (L)

– Capital (K)

– Matière première / terre

• Exemple avec une boulangerie:

– Employés(L)

– Fours, mixers… (K)

– Sucre, farine… (terre)  

La fonction de production = Relation entre inputs dans le processus de production et output qui en

résulte par une fonction de production.

• Chaque entreprise combine et transforme des inputs de la manière qu’elle veut afin d’obtenir des outputs.

• La relation entre inputs et outputs = fonction de production

    Sarah Tinguely

       

Q = F (K,L) Q=quantité d’outputs qui ont été produits

• Nous supposons que le niveau technologique est donné.

• Que se passe-t-il si la technologie progresse ? Ca va booster la production, tout en gardant le même capital travail et capital.

• Différencier le court et le long terme

– Court terme : il n’est pas possible d’ajuster les quantité d’inputs

– Long terme : les quantités d’inputs peuvent varier.  

Fonction de production avec un input variable (L) / ex : usine de vêtement

Capital est fixe, le facteur travail est variable. On sera le plus efficace quand on aura 3 employés (plus grande productivité marginale), à partir de 8, c’est négatif. A partir de 4 employés, ca se décline. Tant que la productivité marginale est supérieure à la productivité moyenne, on voit que le productivité moyenne tant à croître. Lorsqu’on est au maximum de

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la production total, la productivité marginale est égal à zéro. Ensuite, ca se décline.

Fonction de production avec un input variable

La fonction de production commence à 0. A 8 employés, on va devenir improductif. Point E, productivité marginale = productivité moyenne, point limite. A partir de C, pente va devenir décroissante.

 

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Productivité moyenne PML et marginale PmL • La productivité moyenne du travail mesure la quantité de bien par

unité d’inputs travail

– Elle mesure la productivité des travailleurs.

• La productivité marginale du travail mesure la quantité de bien supplémentaire produite (output) lorsque l’on augmente l’input travail de 1 unité.

• Travailler avec plus de 8 travailleurs n’est pas rationnel d’un point

de vue économique. • Pm est positive tant que la production totale est croissante.

o Pm atteint son maximum en B o Passé ce point les rendements marginaux apparaissent

• Pm coupe l’axe des X lorsque la production totale atteint son max. • Lorsque la Pm (marginale) > PM (moyenne), la productivité

moyenne est croissante. • PM = Pm lorsque la PM atteint son max. • Au delà du point D, la production totale diminue et Pm est négative.

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La loi des rendements marginaux décroissants • Cette loi stipule que lorsque l’utilisation d’un facteur de production

augmente par accroissements successifs égaux, il arrive finalement un moment où les suppléments de production obtenus se réduisent.

– Exemple la boulangerie

• Cette loi s’applique généralement à court terme, lorsqu’au moins un facteur de production est fixe.

• Il ne faut pas confondre la loi des rendement marginaux décroissant avec une baisse de la qualité de l’input!

• Cette loi s’applique pour une technologie de production donnée.

• = lien avec la croissance économique.

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La différence entre A, B et C est la différence de technologique, innovation technologique. A partir de ces points, la courbe va commencer à décroître. Productivité marginale devient négative. Sans travailleurs, il n’y a aucune production. A partir du point 3, la courbe devient toujours plus plate (A). Rendements marginaux décroissants.

Lecture: La vision du futur de Thomas Malthus (1766-1834)

La productivité du travail (étude de cas) • = sujet macroéconomique

• La productivité du travail est une notion qui permet de déterminer le niveau de vie offert par un pays à ses citoyens.

• La valeur des biens et services produits dans une économie est exactement égale à la rémunération des facteurs de production.

Y = Salaires + Profits + Dividendes + Intérêts

• La croissance de la productivité du travail est fortement influencée par la croissance du stock de capital.

– Quantité et qualité

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• Cette croissance de la productivité du travail est également influencée par le progrès technologique (utilisation plus efficace de l’input travail) .

Les isoquantes • Nous allons maintenant considérer la production à Long Terme, les

facteurs de production (K,L) sont donc variables.

• Chaque valeur du tableau représente la quantité maximale de biens qui peut être produite en une année grâce aux différentes combinaisons de facteurs K,L.

 

• Une isoquante est une courbe qui relie toutes les combinaisons de facteurs permettant d’obtenir le même niveau de production.

• La fonction de production d’une entreprise peut être représentée par une série d’isoquantes correspondant à différents niveaux de production.

• Lorsque plusieurs isoquantes sont représentées dans une même figure = carte d’isoquantes

• Tout comme les courbes d’indifférences, les isoquantes correspondent à un niveau de production. Et plus elles sont éloignées de l’origine, plus la production est importante.

    Sarah Tinguely

       

Les rendements marginaux décroissants

   

Taux marginal de substitution technique (TMST) Quelques définitions:

    Sarah Tinguely

       

• La pente de l’isoquante = TMST

• La pente de l’isoquante = quelle quantité d’un input peut être substituée à une quantité donnée de l’autre input tout en conservant le même niveau de production.

• Le TMST représente la réduction de la quantité d’input de capital/travail permettant de maintenir constant le niveau de production lorsqu’une unité supplémentaire de Capital/travail est utilisée.

TMST = - variation de K / variation de L

TMST = -△K / △L

             

La décroissance du TMST • Le TMST est décroissant = courbes d’isoquantes convexes et

décroissantes

• Cela signifie que la productivité d’un input est limitée.

– Plus la production est intensive en facteur travail, plus la productivité du travail diminue.

– Il en est de même pour le facteur capital.

2 cas particuliers

    Sarah Tinguely

       

Exemple de la fabrique de violon soit avec des machines ou alors avec des hommes.

2 cas particuliers                            

    Sarah Tinguely

       

Exemple pour casser du béton il faut un travailleur pour un marteau piqueur.

Les rendements d’échelle • Les rendements d’échelle sont le taux auquel la production augmente

lorsque les quantités d’inputs augmentent dans les mêmes proportions.

– Exemple d’un fermier qui récolte 80 quintaux de blé à l’hectare avec une moissonneuse batteuse, combien peuvent produire deux fermiers sur deux hectares avec deux machines?

• Rendement d’échelle croissant = production >x2 lorsque (K;L) x2

• Rendement d’échelle constant = production =x2 lorsque (K;L) x2

• Rendement d’échelle décroissant = production <x2 lorsque (K;L) x2

• = un lien très clair avec les rendemants marginaux décroissant

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Constant car cela double toujours. Croissant car tout d’abord cela double et ensuite cela fait plus de doubler.

deMesurer les coûts, quels coûts • Nous avons vu que selon la technologie de production, les dirigeants

doivent décider comment produire. Les inputs peuvent être combinés de diverses façons afin de produire une même quantité d’outputs,

• Dans cette partie nous traiterons de la quantité optimale des facteurs = celle qui minimise les coûts.

• Pour minimiser les coûts, nous devons définir qu’est-ce qu’un coût et comment le mesurer.

– Si une entreprise loue un local, elle paie un coût monétaire déterminé et reconnaissable.

– Comment tenir compte des coûts pour un local dont la firme est propriétaire ?

– Comment prendre en compte les sommes dépensées et qui ne peuvent pas être récupérée ?

Coûts économiques et coûts comptables • Le comptable : vision retrospective (basé sur le passé)

• L’économiste : vision tournée vers l’avenir.

– Coûts comptables

• Dépenses actuelles + amortissements (règles fiscales strictes)

• Coût explicite

– Coûts économiques

• Evolution des coûts dans l’avenir.

• Les coûts d’utilisation des ressources dans le processus de production

• Le concept de coût d’opportunité = coût implicite (= caché) et explicite

           

    Sarah Tinguely

       

 

Coûts d’opportunité • Le terme de coûts “économique” indique que nous devons distinguer

les coûts que l’entreprise peut contrôler de ceux qu’elle ne peut pas contrôler.

– Ici le concept de coût d’opportunité est très important

• Coût d’opportunité

– Il s’agit du coût des opportunités auxquelles l’entreprise a renoncé en n’assignant pas ses ressources à la meilleure utilisation alternative.

– Exemples :

• 300’000.- sur son épargne pour fonder son entreprise

– 5% sur le compte épargne = 15’000.-/an

– = coût d’oportunité “implicite” pour fonder une entreprise

– Pour le comptable, il n’y a aucun coût “implicite” car aucune sortie d’argent.

Profit économique vs comptable (mankiw p.336)

• Comme les économistes et les comptables mesurent les coûts différemment, ils mesurent le profit également de manière différente.

• Mais d’une manière générale, il mesure le profit de la manière suivante :

Π = TR – TC

Profit = recette totale – coût total (Economiste va prendre dans les coûts totaux les coûts implicites et

explicites)

    Sarah Tinguely

       

Les coûts irrécupérables Bien que les coûts d’opportunités soient souvent cachés, ils doivent être pris en compte dans les décisions économiques. L’inverse est vrai pour les coûts irrécupérables ou “sunk costs”.

• Coûts irrécupérables

– Dépenses effectives qui ne peuvent être récupérées

– Ne doivent pas influencer les décisions économiques futures de l’entreprise

• Exemple: Une entreprise achète un équipement qui ne peut être affecté à une autre utilisation

– Cette dépense est un coût irrécupérable

– Comme il n’y a pas d’alternative, il n’y a pas de coût d’opportunité (coût d’opportunité nul)

– Les décisions de l’entreprise ne devraient pas être affectées par des coûts irrécupérables.

• Coût irrécupérable éventuel : Exemple

– Une entreprise entend déplacer son siège

– Elle paie une option d’achat de CHF 500’000.- (pas avance d’achat) c’est les Sunk Costs

– Le coût de l’immeuble est de CHF 5 mios, donc un coût total de CHF 5.5 mios.

– Elle trouve un autre immeuble pour CHF 5,25 mios.

– Lequel doit-elle acheter ?

– Elle doit acheter celui à 5 mios, pourquoi?

– Les CHF 500’000.- sont irrécupérables, donc sans influence sur la décision de l’entreprise

– Que faut-il considérer

– Dépenser CHF 5.25 mios de plus ?

– Dépenser CHF 5 mios de plus ?

    Sarah Tinguely

       

Ils sont parti du principe qu’au centre ville ils avaient déjà le terrain. Mais enfait, ils auraient pu vendre le terrain au centre ville et acheter un en banlieu.

Les coûts fixes et les coûts variables • Certains coûts varient en fonction de la quantité d’output, d’autres ne

sont pas influencés.

• Les coûts totaux peuvent être divisés :

– Coûts fixes (énergie, salaires, assurances…)

• Ne varie pas avec le niveau d’output

– Les coûts variables (matières premières et certains salaires)

• Ces coûts varient lorsque l’output varie.

• Différencier les coûts fixes des variables = horizon temporel

– CT = “tous” les coûts sont fixes (varie très peu)

– LT = tous les coûts sont variables

    Sarah Tinguely

       

Coût marginal (Cm) et coût total moyen (CTM) • Distinguer :

– Coûts moyens

– Coûts marginaux

• Coût marginal (Cm)

– Coût dû à la production d’une unité supplémentaire

– Les coûts fixes n’ayant pas d’influence sur le niveau de production, on peut écrire

   

• Coût total moyen (CTM)

– Coût par unité d’output

– = Coût fixe moyen + Coût variable moyen

En résumé • Tous les types de coûts ont été résumés

• Il faut étudier leur variation dans le temps

• Les coûts fixes dans le court terme sont variables dans le long terme

• Les coûts variables, sont finalement aussi fixe dans le court terme.

Exemple Coût marginal c’est le plus important. Deux moyens de calculer :

1. augmentation du coût total / augmentation de l’unité (ex. 50/1) 2. augmentation du coût variable / augmentation de l’unitl (50/1)

Le plus juste est la 2ème. On ne devrait pas tenir compte des coûts fixes.

Cm  =  ΔCV/Δq=  ΔCT/  Δq

    Sarah Tinguely

       

Le côut variable moyen est à son minimum à 7. C’est l’optimum. Coût marginal commence à augmenter de 4 à 5. La colonne qui nous montre le rendement marginal est la colonne du coût marginal. Au début de ma production, on est de plus en plus productif, productivité marginale est croissante. Par contre, partir de 5, rendements marginaux décroissants. Les travailleurs commencent à se marcher dessus. Moins je suis productif, plus les coûts sont importants

Déterminants des coûts de CT (coût du travail) • Le taux de croissance des coûts dépend de la nature de la production

– La production induit des rendements décroissants

• Rendements marginaux décroissant du facteur travail

– Lorsque la productivité marginale du travail diminue.

• Si la production marginale du travail décroît au fur et à mesure de son utilisation :

– Les coûts de production augmentent rapidement

– De plus en plus de dépenses sont nécessaires pour produire plus.

• Si la production marginale du travail ne diminue que faiblement lorsque la quantité de travail augmente :

– Les coûts n’augmenteront pas aussi vite lorsque la production augmentera (marché concurrentiel = salaires fixes)

• Cm = ΔCV/Δq

• Taux de salaire = w

• ΔCV = wΔL (taux de salaire x variation des travailleurs)

• Donc: Cm = ΔCV/Δq = wΔL/Δq

    Sarah Tinguely

       

Courbes de coûts Jusqu’à quelle unité de production on peut aller : jusqu’à 7, quand le Cm croise le CVM. Le CVM va monter avant le CTM. Ce décalage est dû aux coûts fixes. Courbes de coûts • Lorsque le Cm est

en-dessous du CVM, le CVM diminue

    Sarah Tinguely

       

• Lorsque le Cm est en-dessus du CVM, le CVM augmente

• Lorsque le Cm est en-dessous du CTM, le CTM diminue

• Lorsque le Cm est en-dessus du CTM, le CTM augmente

• Conclusion, le Cm coupe le CTM et le CVM en leur minimum

Coût de LT • Dans le LT, la firme peut changer tous ses inputs.

• Dans une optique de minimisation des coûts, l’entreprise doit décider de la meilleure combinaison des facteurs.

•Le prix du travail est le taux de salaire w.

•Quel est le prix du capital? Les intérêts

Coût d’usage du Capital (K) • Le capital est soit loué soit acheté

– Nous supposons ici qu’il est loué.

• Supposons que Swiss achète un nouvel appareil Boeing pour CHF 150 mios.

– L’avion est amorti sur 30 ans

– 5 mios par an : dépréciation économique (equivalent à l’amortissement)

• Swiss doit comparer ses dépenses et revenus sur une base annuelle.

• Si elle n’avait pas acheté l’avion, elle aurait perçu un intérêt sur 150 mios (10%)

• Intérêt = coût d’opportunité                  

    Sarah Tinguely

       

Coût d’usage du Capital (K) Sous l’angle de l’économiste

• Le coût d’usage du capital doit être considéré comme : (mesure du capital)

– Coût de la dépréciation économique

– Intérêts perçus potentiellement sur les CHF 150 mios

• Coût d’usage du capital = Dépréciation économique + (Taux d’intérêt)*(Valeur du capital)

– Année 1 = CHF 5 mios + 10% sur 150 mios = CHF 20 mios

– Année 10 : CHF 5 mios + 10% sur 100 mios = 15 mios Le coût d’opportunité à diminué.

• Coût d’usage du capital peut-être donnée comme :

– r = taux par CHF de capital (intérêt)

– r = taux de dépréciation + taux d’intérêt

• Dans notre exemple :

– r = 3.33% + 10% = 13.33% (par an)

– 3.33% = 1/30 et 10% d’intérêt

Choix des facteurs et minimisation des coûts • Montrons comment à LT l’entreprise combine des facteurs qui

minimisent le coût de production d’une certaine quantité d’output, étant donné les informations sur les salaires et le coût d’usage du capital

• Hypothèses

– Deux inputs : L et K

– Prix du travail : taux de salaire w

– Prix du capital : r (coût d’usage du capital ou de location = similaire en concurrence parfaite)

Droite d’isocoût (contrainte pour l’entreprise) – Une ligne qui montre toutes les combinaisons de facteurs qui

peuvent être achetées pour le même coût.

– Coût total de production est la somme du coût du capital et du travail

C = wL + rK

    Sarah Tinguely

       

– Pour chaque niveau de coût on a une droite différente

• En réécrivant l’équation on a :

– K = C/r - (w/r)L

– La pente de la droite est donc :

• -(w/r) soit le ratio entre le coût du capital et du travail

• Montre le taux auquel le capital peut être substitué à du travail sans changer de coût.

Choix des facteurs • Combinons isoquants et isocoûts

• On choisit le niveau de production, puis comment le produire au coût minimum

– Isoquant : quantité produite SOUHAITEE

– Isocoût : combinaison de L et K donnant un même coût.

    Sarah Tinguely

       

Pour une entreprise, le but est C0, où le coût est le moins élevé. Sur la droite, le niveau des coûts est le même.

Si le salaire (W) augmente, il y a moins de travail par année et le capital augmente.

Minimisation des coûts lorsque le niveau de Y (prod. totale) varie

– Pour chaque niveau de production nous sommes capables de déterminer une droite d’isocoût

– Le chemin d’expansion de la firme décrit les combinaisons de K et L choisies par l’entreprise pour minimiser ses coûts à chaque niveau de production

– La pente = ΔK/DL

    Sarah Tinguely

       

• Le ChE donne la même information que la courbe de coût de LT. Le chemin d’expansion c’est la courbe de coût de long terme. L’entreprise va pouvoir faire des projections.

    Sarah Tinguely

       

A CT et à LT, les courbes ont exactement la meme forme.  

La relation entre coûts de CT et de LT • Lorsque la production augmente, le CM va diminuer pour les

raisons suivantes :

– A grande échelle, les ouvriers peuvent se spécialiser

– L’échelle de production peut amener la flexibilité. En variant les combinaisons d’input, on peut organiser la production de manière plus efficace.

– Le prix des facteurs est plus bas s’il est acheté en plus grande quantité.

• A partir d’un certain points, le CM augmente : 1. L’espace devient moins disponible. 2. Gérer une grande entreprise allourdit l’efficacité de la production 3. Les avantages des achats en gros peuvent disparaître lorsque

certaines quantités sont atteintes.

Economies et déséconomies d’échelle • Economies d’échelle:

– Production totale X2 et les coûts de production <X2

    Sarah Tinguely

       

- Ou, lorsque le CMTLT diminue alors que la production augmente

• Déséconomies d’échelle:

– Production totale X2 et les coûts de production >X2 - Ou, lorsque le CMTLT augmente avec la production

• Exemple:

– Ferme artisanale vs ferme moderne (auto-gestion) -Petite entreprise vs grande entreprise (coordination)

La relation entre coûts de CT et de LT

Les coûts marginaux sont au minimum des CMT. Pour ce niveau de production, mieux vaut rester une petite entreprise. Déséconomies d’échelle : l’entreprise devient critique, manque de communication. Il va falloir une restructuration. Il y a un problème d’organisation.

    Sarah Tinguely

       

Les firmes sur des marchés concurrentiels

Introduction • Une courbe de coût décrit le coût minimal auquel l’entreprise peut

produire diverses quantité d’output.

• Une fonction de production décrit les quantités et combinaisons optimales de facteurs de production.

• La question est maintenant: quelle quantité produire?

– Le but de cette partie est d’examiner le niveau de production, pour une entreprise, qui maximise son profit.

– Nous examinerons de quelle manière le choix du niveau de production détermine la courbe d’offre pour une branche dans son ensemble.

 

La concurrence pure et parfaite • Le modèle de pure concurrence est très utile à l’analyse de nombreux

marchés :

– marchés des produits agricoles, de l’essence, du logement, des services, et marchés financiers.

• Le modèle repose sur trois hypothèses fondamentales : (+ d’autres !)

– l’atomicité des acteurs ; (bcp de vendeur = bcp d’acheteurs !)

– l’homogénéité des produits ; (produits semblables)

– la libre entrée et sortie sur le marché. (aucune entrave ! ex : pharmaceutique, aéronotique ont des entraves)

• Peu de marchés sont parfaitement concurrentiels, mais beaucoup de marchés sont cependant hautement concurrentiels :

– libre entrée et sortie sur le marché ;

– demande très élastique.

• Il n’existe pas de règle stricte pour déterminer si un marché est proche de la pure concurrence :

    Sarah Tinguely

       

– Cela dépend du comportement des entreprises. .

La maximisation du profit • Les entreprises maximisent-elles leur profit ?

– PME vs grandes entreprises

• Les dirigeants d’entreprise peuvent avoir d’autres objectifs :

– maximisation des recettes (chiffre d’affaires) ;

– augmentation de la croissance (des recettes) ;

– maximisation des dividendes (pour les actionnaires) ;

– maximisation du profit de court terme (pour obtenir un bonus ou une promotion)… aux dépens du profit de long terme.

La Rm, le Cm et la maximisation du profit • On peut examiner le niveau de production qui maximise le profit de

n’importe quelle entreprise, qu’elle soit dans un environnement de pure concurrence ou non.

– q = niveau de production

– R = revenu total = R(q) = P*q

– C = coût total = C(q) (cf. chapitre précédent)

– π = profit = revenu total – coût total

• L’entreprise sélectionne le niveau de production pour maximiser la différence entre revenu et coût.

• On peut représenter le revenu, le coût et le profit sur un graphique.

• La pente de la courbe de revenu est le revenu marginal = variation de la recette totale due à une unité supplémentaire de production.

• La pente de la courbe de coût est le coût marginal = variation du coût total due à une unité supplémentaire de production.

)()()( qCqRq −=π

    Sarah Tinguely

       

Entre 0 et q0 les coûts sont supérieurs aux recettes. C’est lorsque j’ai le plus grand écart que je dois produire (Où le jaune est le plus haut). Les deux pentes de ces deux tangentes sont les mêmes. La pente B donne le coût marginal et la pente A donne la recette marginale. En bleu, c’est les coûts, en rose c’est les recettes. Q c’est la où il y a le maximum de profit, quand les deux courbes ont les mêmes pentes. Coûts marginales = Recettes marginales

• Le profit est négatif pour de faibles niveaux de production, car la recette est insuffisante pour couvrir les coûts fixes et variables.

• Lorsque la production augmente, la recette augmente plus vite que les coûts, si bien que le profit devient positif.

• Le profit continue à augmenter jusqu’à ce que la production atteigne le niveau q*.

    Sarah Tinguely

       

• Le profit est maximisé quand Rm(q) = Cm(q) = les pentes de R(q) et C(q) sont égales.

• Le profit est maximisé au point où une augmentation marginale de la production laisse le profit inchangé :

La demande pour une entreprise concurrentielle • L’entreprise concurrentielle est un price taker –

le prix du marché est déterminé par les courbes d’offre et de demande du secteur. Notons :

– Q = production de marché.

– q = production de l’entreprise.

– D = demande de marché.

– d = demande de l’entreprise.

• Puisque chaque entreprise dans un secteur concurrentiel ne vend qu’une petite fraction de la production totale du secteur, les ventes de l’entreprise n’auront aucun effet sur le prix.

    Sarah Tinguely

       

• L’entreprise concurrentielle vend chaque unité au prix d’équilibre du marché Pe, quel que soit son niveau de production. (horizontal)

• Rm = P : pour une courbe de demande horizontale.

– Lorsqu’elle vend une unité supplémentaire, sa recette augmente d’un montant égal au prix.

• RM = P : même logique

• Une entreprise parfaitement concurrentielle doit choisir son niveau de production de façon que :

Le choix du niveau de production dans le court terme • Lorsque la taille d’une usine est fixe dans le court terme, on peut

déterminer le niveau de production qui maximise le profit à partir d’informations sur les recettes et les coûts.

• À court terme, une entreprise opère avec une quantité fixe de capital et doit choisir la quantité de ses facteurs variables (travail), afin de maximiser son profit.

                      Courbe en bleu : CTM Rectangle bleu : la zone de profit La courbe Cm coupe le CVT et CVM au plus bas.

Le choix du niveau π dans le CT

RMoyenPRmqCm ===)(

    Sarah Tinguely

       

• Le profit est maximisé lorsque la production est telle que:

– Rm = Cm

– Q1 = perte de profit

– Q2 = perte de profit

• Une entreprise fait du profit sur le court terme tel que:

Π = (P – CM) * Q  

Les pertes de CT pour une entreprise concurrentielle • Mais une entreprise ne doit pas nécessairement faire un profit sur le

court terme

• Si P < CM, alors, l’entreprise subit une perte égale au profit négatif par unité (P – CM) multiplié par la quantité produite Q :

Π = (P – CM) * Q

                                 Grande marge entre CVM et CTM donc les coûts fixes sont élevés. Les coûts totaux sont trop élevés. Le rectangle ABCD représente les pertes. A moyen terme, faire en sorte de diminuer les CVM, et le tout va diminuer.

Produire ou ne pas produire dans le CT?

    Sarah Tinguely

       

• Pourquoi une entreprise continuerait-elle à produire en subissant une perte ?

– Elle s’attend peut-être à faire des profits plus tard.

– Fermer pour rouvrir plus tard est coûteux.

• L’entreprise a deux choix dans le court terme :

– continuer à produire ;

– fermer temporairement.

• Pour prendre une décision, elle comparera la profitabilité des deux options:

 

• Quand une entreprise devrait-elle fermer ?

– Si CMV < P < CM, alors, l’entreprise doit continuer à produire dans le court terme.

• Elle peut couvrir tous ses coûts variables et une partie de ses coûts fixes.

– Si P < CVM, alors, l’entreprise doit fermer.

• Elle ne peut pas couvrir ses coûts variables ni même une partie de ses coûts fixes.

La Courbe d’offre de CT d’une entreprise concurrentielle • La courbe d’offre nous indique quelle quantité produire pour chaque

niveau de prix.

    Sarah Tinguely

       

• Les entreprises concurrentielles déterminent le niveau de production en égalisant : P = Cm.

– Si P < CVM, alors, l’entreprise ferme.

• La courbe d’offre d’une entreprise concurrentielle est la portion de la courbe de coût marginal pour laquelle le coût marginal Cm est supérieur au coût variable moyen CVM.

D’accord de produire + pour autant que la différence soit couverte par le prix qui suit le coût marginal. L’entreprise est d’accord de produire au minimum entre CM et CVM. Courbe exponentielle, devient de plus en plus pentue.

• La courbe d’offre a une pente positive à cause des rendements décroissants (productivités marginales décroissantes pour un ou plusieurs inputs).

    Sarah Tinguely

       

• Un prix plus élevé compense l’entreprise pour un coût plus élevé d’unités supplémentaires, mais aussi le profit total, car il s’applique à toutes les unités produites.

Q1= quantité optimal Le seul moyen pour rétablir l’équilibre, diminuner les quantités. Si on le fait pas, perte de profit (zone jaune). Q2= diminue production    

La courbe d’offre de la branche à CT • La courbe d’offre de court terme de la branche indique la quantité que

la branche produit à court terme pour l’ensemble des prix possibles.

• Cette courbe peut être obtenue en additionnant les courbes d’offre de chaque entreprise (cf. graphique suivant).

    Sarah Tinguely

       

3 entreprises différentes. CM3, seule entreprise à produire à P1. Courbe rose = quantité produite par toutes les entreprises. Cela permet d’indiquer le nombre de quantité pour chaque prix.

• Lorsque le prix du bien produit augmente, les entreprises augmentent leur production.

• Cette hausse de la production conduit à une hausse de la demande pour les inputs, ce qui pourrait faire augmenter leur prix et ainsi provoquer un déplacement vers le haut de la courbe Cm.

• Cette hausse du coût marginal va réduire la quantité produite par chaque entreprise et rendre la courbe d’offre de la branche moins sensible à un changement des prix des facteurs qu’elle ne le serait autrement.

    Sarah Tinguely

       

Le monopole (Mankiw p.420)

Introduction • Le monopole :

– un producteur unique, mais une multitude d’acheteurs ;

– un produit spécifique (pas de biens substituables) ;

– barrière d’entrée sur le marché ;

– pouvoir de marché (price maker).

• Le monopole représente l’offre totale du marché et possède le contrôle complet de la quantité offerte à la vente.

• Le monopole contrôle le prix, mais doit tenir compte de la demande des consommateurs.

• Les profits sont maximisés au niveau de production tel que la recette marginale est égale au coût marginal.

La recette moyenne et marginale • La recette moyenne du monopole est le prix qu’il perçoit en

échange d’une unité vendue, correspondant exactement à la courbe de demande de marché.

• La recette marginale du monopole est la variation de la recette résultant de la vente d’une unité supplémentaire de bien.

• En tant que seul producteur, le monopole doit considérer la demande de marché pour déterminer le niveau de production et le prix.

– Il est le seul à faire face à la demande de marché qui est décroissante.

   

• Par exemple, supposons que la demande de marché soit représentée par :

P = 6 – Q

RT, RM et Rm

    Sarah Tinguely

       

Prix (P) Quantité (Q)

Recette totale (R)

Recette marginale (Rm)

Recette moyenne (RM)

$6 0 $0 — —

5 1 5 $5 $5

4 2 8 3 4

3 3 9 1 3

2 4 8 –1 2

1 5 5 –3 1

• La recette est nulle (rien n’est vendu) quand le prix est égal à 6 dollars.

• Lorsque les prix sont bas, la recette augmente avec la quantité vendue.

• Quand la courbe de demande est décroissante, le prix (la recette moyenne) est supérieur à la recette marginale :

– Pour que les ventes augmentent, le prix doit diminuer.

    Sarah Tinguely

       

Recette marginale n’est pas égal à la Recette moyenne.

Observations • Le monopole :

– Pour que les ventes augmentent, le prix doit diminuer.

– Rm < P

• La concurrence parfaite :

– pas de variation de prix => pas de variation de vente ;

– Rm = P.

Les décisions de production du monopole • Les profits sont maximisés au niveau de production tel que Rm =

Cm.      

    Sarah Tinguely

       

• Les fonctions de coût sont les mêmes :

• À des niveaux de production (Q1) inférieurs au niveau tel que Rm = Cm (Q*), la hausse de recette est supérieure à la hausse de coût (Rm > Cm) en augmentant la production : donc, l’entreprise augmente le niveau de production.

• À des niveaux de production (Q2) supérieurs au niveau tel que Rm = Cm (Q*), la hausse de coût est supérieure à la hausse de recette (Rm < Cm) en augmentant la production : donc, l’entreprise fait baisser le niveau de production.

                             C’est comme une entreprise standard. Ce qui change c’est Rm < RM. On prend le point d’intersection entre Rm et Cm. C’est à cette quantité qu’on va produire. Pour avoir le prix, on regarde le niveau de demande RM.

RmCmouRmCmQCQRQ

QCQRQ

=

−==ΔΔ−ΔΔ=ΔΔ

−=

0///)()()(

π

π

    Sarah Tinguely

       

Le monopole: un exemple

Pour calculer le coût marginal, il faut faire la dérivée.

Une fois la quantité trouvée, on cherche le prix d’équilibre.

€

Coût = C(Q) = 50 +Q2

Cm =ΔCΔQ

= 2Q

QQRRm

QQQQPQRQQPDemande

240

40)()(40)(:

2

−=Δ

Δ=

−==

−=

10404

2402

=

=

−=

=

QQ

QQRmCm

30)(1040)(

40)(

=

−=

−=

QPQP

QQP

    Sarah Tinguely

       

CPP Vs Monopole

    Sarah Tinguely

       

Les changements dans la demande • Sur un marché concurrentiel, la courbe d’offre est déterminée

par le coût marginal.

• Un marché monopolistique n’a pas de courbe d’offre : la décision de production du monopole dépend non pas seulement du coût marginal, mais aussi de la forme de la courbe de demande

• Les changements de la courbe de demande ne retracent pas les prix et les quantités qui correspondent à une courbe d’offre concurrentielle. Ils peuvent entraîner :

– des modifications de prix sans variation de production ;

– des modifications de quantité produite sans variation de prix ;

– des modifications de prix et de production.

    Sarah Tinguely

       

• Les changements de la courbe de demande ont le plus souvent comme conséquences des variations simultanées de prix et de quantités.

• Les graphiques précédents illustrent cependant une différence majeure entre une situation de monopole et une situation concurrentielle :

– Une branche concurrentielle produit une quantité spécifique pour chaque prix.

– Le monopole peut offrir des quantités différentes pour un même prix ou des quantités identiques pour des prix différents : cela dépend des variations de la demande.

    Sarah Tinguely

       

L’effet d’une taxe • Sur un marché concurrentiel, une taxe spécifique provoque une

augmentation du prix de marché, mais d’un montant moindre que la taxe : la charge de la taxe est supportée à la fois par les producteurs et par les consommateurs.

• Sur un marché monopolistique, le prix peut éventuellement augmenter plus que la taxe t :

– La décision de production (et de prix) est déterminée par : Rm = Cm + t.

– Mais le profit du monopole baisse avec une taxe. Une taxe aura un effet assez fort sur le marché, cela va plus que doubler les prix. C’est le contraire dans une CPP.

    Sarah Tinguely

       

Le monopole naturel  

Définition • Le monopole naturel est une entreprise qui peut produire à elle

seule des quantités suffisantes pour satisfaire l’intégralité de la demande, et ce pour un coût inférieur à celui auquel peuvent produire plusieurs entreprises :

– Fonction de coût décroissante (Cf. graphique ci-après)

– Présence d’importantes économies d’échelle.

– Si l’entreprise est scindée en deux, chacune fournissant la moitié du marché, le coût moyen de chacune serait supérieur au coût moyen du monopole originel.

Monopole qui est contrôlé par l’Etat. Coûts est décroissant. Cela coûte toujours moins cher de produire plus car je suis seul.

    Sarah Tinguely

       

L’efficience des marchés Le marché est-il efficace?

La notion de surplus • Le surplus du consommateur mesure le bien-être économique du

point de vue de l’acheteur.

• Le surplus du producteur mesure le bien-être économique du point de vue du vendeur.

• Le surplus du consommateur est le montant qu’un acheteur à la volonté de payer pour acquérir un bien moins le montant qu’il paie effectivement.

• Le surplus du producteur est le montant payé au vendeur du bien moins son coût.

• Le surplus du producteur mesure l’avantage retiré par les vendeurs de leur participation au marché.

 

    Sarah Tinguely

       

    Sarah Tinguely

       

    Sarah Tinguely

       

 

    Sarah Tinguely

       

         

   

    Sarah Tinguely

       

Résumé • Le surplus du consommateur est égal à la volonté de ayer des

acheteurs pour un bien moins le montant qu’ils paient effectivement pour ce bien.

• Le surplus du consommateur mesure l’avantage qu’un acheteur retire de la participation à un marché..

• Le surplus du consommateur peut être calculé en déterminant l’air comprise entre la courbe de demande et le niveau du prix.

• Le surplus du producteur est égal au montant que perçoit un vendeur pour son bien moins le coût de production pour ce bien.

• Le surplus du producteur mesure l’avantage qu’un vendeur retire de la participation au marché.

• Le surplus du producteur peut être calculé en déterminant l’aire comprise entre le prix et la courbe d’offre.