risques environnementaux et sanitaires associes a l
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RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES
ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR
DE PETITES RETENUES D’EAU : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU
MASTER EN INGENIERIE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT OPTION : EAU ET ASSAINISSEMENT
------------------------------------------------------------------
Présenté et soutenu publiquement le 13/10/2014 par
Désiré Hermann OHUI
Travaux dirigés par : Dr. Sandrine BIAU LALANNE
Enseignante-Chercheure
Laboratoire Eau, Dépollution, Ecosystème et Santé (LEDES)
Jury d’évaluation du stage :
Président : Dr. Maïmouna BOLOGO
Membres et correcteurs : Dr. Sandrine BIAU LALANNE
Dr. Lynda SAWADOGO
M. Boukary SAWADOGO
Promotion [2013/2014]
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CITATIONS
« Mieux vaut prévenir que guérir ! »
Anonyme
« Un problème ne peut être résolu en réfléchissant
de la même manière qu’il a été créé.»
Albert Einstein1
1 Physicien et philosophe américain d’origine allemande (1879-1955), célèbre pour ses théories de la relativité,
restreinte et générale. Prix Nobel de physique en 1921. Extrait de Comment je vois le monde (1934)
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REMERCIEMENTS
Ce mémoire de Master et sa soutenance marquent la fin de 2 années d’études et d’expériences
personnelles, avec le soutien de différentes personnes qui m’ont accompagnée tout au long de ce
parcours de combattant. Je tiens donc ici à remercier sincèrement :
tout le personnel enseignant et administratif de l’institut 2iE, pour la formation de qualité
exceptionnelle qu’ils nous ont livré, mais aussi pour leurs disponibilités et conseils ;
Dr. S. BIAU LALANNE, pour m’avoir sélectionné pour ce stage et suivi avec attention
malgré mon inexpérience dans le domaine de la Recherche Scientifique ;
L’Assistant-doctorant Edouard LEHMANN, pour sa rigueur, son enthousiasme et sa
proximité vis à vis de chacun de nous. Votre énergie à contribuer à la construction d’une
équipe soudée, très performante et bien équipée ;
M. TIENDREBEOGO Marcel, pour m’avoir chaleureusement accueillie dans la zone
d’étude en tant que frère, et pour avoir assuré avec maestria le rôle de guide tout au long de
cette étape d’enquête et de collecte de données : étape sans laquelle on n’aurait pu aboutir à
la rédaction de ce mémoire ;
Les maraîchers des villages de Koubri, Naaba Zana, Wedbila, Nagbangré, les revenderus de
pesticides de Koubri, et le personnel des centres de santé de Koubri et du Monastère, pour
leur collaboration sans pareil lors de la collecte des données d’enquêtes ;
M. le Secrétaire Général de la Mairie de Koubri et le Chef du service de l’agriculture de
Kourbi, pour leur parfaite collaboration qui a permis d’obtenir les informations authentiques
sur la zone d’étude ;
mes ami(e)s au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire pour n’avoir cessé de m'encourager ;
mes frères et sœurs Bernan, Rachou, Natha, Marcelle, tous les membres de ma famille, de
ma belle famille et tous mes proches pour m’avoir toujours donné le maximum de soutiens
et d’encouragements.
Je fais mention spéciale à ma mère ATTIN N’Guessan Henriette pour m’avoir toujours comblé de
son amour et de ses bénédictions, à mon frère Môgô Piss pour son soutien indéfectible dans les
moments les plus difficiles de ma vie, et à ma douce moitié Indy pour son soutien affectueux sans
oublier notre fils Evan-Uriel, ma source de motivation.
GRAND MERCI A TOUS !!!
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RESUME
La pression parasitaire exercée sur les cultures maraîchère au Burkina Faso entraine une
diminution de la production et conséquemment des revenus des maraîchers. Ces derniers ont trouvé
comme solutions à ces contraintes l’application massive de produits phytosanitaires, parfois
prohibés, et qui, à terme, pose des problèmes environnementaux et sanitaires.
Dans ce contexte, les objectifs de notre étude étaient de tenter de répondre à la problématique
suivante: Quels sont les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides
dans le bassin de Nariarlé ?
Dans cette optique, nous avons articulé ce travail autour de deux principaux axes de recherche. Le
premier axe a consisté à mener des investigations sur les pratiques d’utilisation des produits
phytosanitaires dans le bassin de Nariarlé, par la réalisation d’une enquête sur le terrain. Le
deuxième axe a consisté à faire des analyses d’échantillons de diverses matrices environnementales
(sol, eau, sédiments) prélevés dans la zone d’étude, afin d’en déterminer les niveaux de
contamination.
Les résultats des enquêtes ont mis en évidence l’application de divers produits phytosanitaires
appartenant principalement aux familles des Pyréthrinoïde (43,79%), des Néonicotinoïdes (21,24%)
et des Organophosphorés (16,99%). Les non conformités recensées dans cette enquête concernent
également le niveau de protection des maraîchers qui est très faible dans l’ensemble.
Ainsi, le modèle d’évaluation des risques sanitaires de l’Organisation Mondiale de la Santé a permis
de mettre en évidence des risques sanitaires inacceptables. En effet, les quantités de pesticides
absorbées par les maraîchers dépassent les seuils de toxicité des six (06) matières actives les plus
utilisées à savoir : Lambda cyhalotrhine, Cyperméthrine, Emamectine benzoate, Profenofos,
Imidaclopride, Dimethoate.
Les analyses des échantillons d’eau, de sol et de sédiments prélevés dans la zone d’étude, ont
permis d’avoir des résultats montrant des niveaux de contamination environnementale, notamment
des échantillons d’eau et de sol avec la détection de certaines molécules actuellement appliquées.
Les teneurs détectées dans l’eau et le sol pour l’acetamiprid, l’imidacloprid et le chlorpyriphos-ethyl
comparées aux concentrations létales des organismes susceptibles de vivre dans ces compartiments,
relève des risques faibles. Cependant, même à faible dose la présence de pesticides dans les
compartiments de l’environnement n’est pas justifiée. Car il ne faut pas exclure la possibilité
d’effets d’une exposition à des mélanges de faibles doses de pesticides.
Mots Clés :
1 - Pesticides
2 - Maraîchage
3 - Risques
4 - Bassin versant
5 - Nariarlé
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ABSTRACT
Parasite pressure on vegetable crops in Burkina Faso resulted in a decreased production and
consequently the income of vegetable growers. They have found solutions to these constraints as
the massive application of pesticides, sometimes prohibited and which ultimately poses
environmental and health problems.
In this context, the objectives of our study were to attempt to answer the following question:
What are the health and environmental risks associated with pesticide use in the basin of Nariarlé?
With this in mind, we have based the work on two main areas of research. The first area was to
investigate the practices of use of pesticides in the basin of Nariarlé by conducting field surveys.
The second focus has been to sample analyzes various environmental matrices (soil, water,
sediments) collected from the study area to determine the levels of contamination.
Survey results have shown the application of various pesticides mainly belonging to the families
of pyrethroid (43.79%), the Neonicotinoids (21.24%) and Organophosphates (16.99%).
Nonconformities identified in this survey also affect the level of protection of market gardeners
which is very low overall. Thus, the model of health risk assessment of the World Health
Organization has helped to highlight the unacceptable health risks. Indeed, the amount of pesticide
absorbed by farmers exceeds toxicity thresholds of six (06) the most widely used active ingredients
namely: Lambda cyhalotrhine, cypermethrin, emamectin benzoate, Profenofos, imidacloprid,
Dimethoate.
Analyses of samples of water, soil and sediments collected in the study area were used to obtain
results showing levels of environmental contamination in water and soil samples with the detection
of certain molecules currently applied. The levels detected in water and soil for acetamiprid,
imidacloprid and chlorpyrifos-ethyl compared to lethal concentrations of organisms that can live in
these compartments, falls low risk. However, even at low doses the presence of pesticides in
environmental systems is not justified. Because, we must not exclude the possibility of effects of
exposure to mixtures of low doses of pesticides.
Key words:
1 - Pesticides
2 - Market Gardening
3 - Risks
4 - Watershed
5 - Nariarlé
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LISTE DES ABRÉVIATIONS
ATDSR: Agency for Toxic Substances and Disease Registry
CL50 : Concentration létale 50%
CILSS : Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel
CIRC : Centre International de Recherche sur le Cancer
CNCP : Commission Nationale de Contrôle des Pesticides
CSP : Comité Sahélien des Pesticides
DDT: Dicholodiphényltrichloroéthane
DJA : Dose Journalière Admissible
DL50 : Dose Létale 50%
DRfA : Dose de Référence Aiguë
DSE : Dose Sans (aucun) Effet
DSENO : Dose Sans Effet Nocif Observable
DT : Temps de démi-vie
EC : Emulsionnant Concentré
GC : Chromatographie en Phase Gazeuse
HCH: Hexachlorocyclohexane
HLB : Balance Hydrophile Lipophile
IPCS : International Programme on Chemical Safety
JMPR : Réunion conjointe FAO/OMS sur les Résidus de Pesticide
LC: Chromatographie en phase liquide
LOAEL: Lowest Obersable Adverse Effect Level
NOAEL: No Observable Adverse Effect Level
m.a. : matières actives
NOEL: No Observable Effect Level
p.c. : poids corporel
PES: polyethersulfone
POCIS: Polar Organic Chemical Integrative Sampler
PDMS: Polydiméthylsiloxane
PRC: Performance Reference Compounds
RTE: Ratio Toxicité - Exposition
SPE: Extraction sur phase solide
WHO: World Health Organization
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SOMMAIRE
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1
I- GENERALITES SUR LES PESTICIDES..................................................................................... 1
I.1- Définition ................................................................................................................................... 1
I.2- Classification des pesticides ....................................................................................................... 2
I.3- Nature et propriétés des pesticides ............................................................................................. 2
I.4-Méthodes d’évaluation du risque d’exposition aux pesticides .................................................... 6
I.4.1- Evaluation des risques sanitaires ......................................................................................... 6
I.4.2- Evaluation des risques environnementaux........................................................................... 8
I.5- Implications sanitaires et environnementales des pesticides au Burkina Faso .......................... 9
I.6- Législation et règlementation des pesticides .............................................................................. 9
II- MATERIEL ET METHODES .................................................................................................... 11
II.1- Caractéristiques de la zone d’étude : Bassin versant de Nariarlé .......................................... 11
II.2- Collecte de données : enquête terrain ..................................................................................... 12
II.3- Prélèvement, préparation et analyse des échantillons ............................................................. 13
II.4- Evaluation des risques sanitaires et environnementaux des pesticides .................................. 19
II.4.1- Evaluation des risques sanitaires pour les maraîchers ...................................................... 19
II.4.2- Evaluation des risques environnementaux ....................................................................... 21
III- RESULTATS ET DISCUSSION ............................................................................................... 23
III.1- Résultats des enquêtes ........................................................................................................... 23
III.1.1- Résultats d’enquête auprès des maraîchers ..................................................................... 23
III.1.2- Résultats d’enquête auprès des revendeurs ..................................................................... 26
III.1.3- Résultats d’enquête auprès des centres de santé ............................................................. 27
III.2- Risques sanitaires pour les maraîchers .................................................................................. 28
III.3- Résultats d’analyses des échantillons prélevés ..................................................................... 33
III.4- Risques pour les organismes environnementaux ................................................................... 36
CONCLUSION .................................................................................................................................. 37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .......................................................................................... I
ANNEXE ........................................................................................................................................... VI
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Classification de quelques insecticides organiques de synthese ........................................ 2
Tableau 2: Comparaison entre l'exposition aiguë ou chronique et l'effet aigü ou chronique .............. 7
Tableau 3: Caracteristiques des parcelles de prelevement d’echantillon de sols ............................... 16
Tableau 4: Liste de molecules recherchées dans les echantillons prélevés ....................................... 18
Tableau 5: Niveau de protection des enquetés ................................................................................... 25
Tableau 6: Risques pour les organismes aquatiques .......................................................................... 36
Tableau 7: Risques pour les vers de terre et autres maro-organismes non cibles du sol ................... 36
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LISTE DES FIGURES
Figure 1: Cadre reglementaire europeen des pesticides ....................................................................... 1
Figure 2: Devenir des pesticides dans l’environnement ...................................................................... 4
Figure 3: Etapes et scenarios d’exposition aux pesticides ................................................................... 8
Figure 4: Carte du bassin versant de Nariarle .................................................................................. 12
Figure 5: Echantillons de sediments et d’eau prélevés ...................................................................... 13
Figure 6: Représentation des cinétiques d’accumulation d’un capteur passif ................................... 14
Figure 7: Vue schematique et photographiee d’un POCIS ................................................................ 15
Figure 8: POCIS disposé en cage et fixé sur barre de fer à beton avant immersion ......................... 15
Figure 9: Décharge de pesticide echantillonnée ................................................................................ 16
Figure 10: Schema descriptif des differentes étapes pouvant être mises en œuvre lors d’une
extraction sur phase solide . ........................................................................................................ 17
Figure 11: Matières actives et famille chimiques des formulations de pesticides recensés .............. 24
Figure 12: Niveau de protection des maraîchers ................................................................................ 25
Figure 13: Pesticides entreposés avec les produits pétroliers, pulverisateur à dos sur etagère .......... 26
Figure 14: Pesticide avec etiquette redigée en anglais, pesticide perimé depuis plus d’un an. ......... 27
Figure 15: Niveau d'exposition des maraîchers à la lambda cyhalothrine ......................................... 28
Figure 16: Niveau d'exposition des maraîchers à la cypermethrine .................................................. 29
Figure 17: Niveau d'exposition des maraîchers à l'acetamipride ....................................................... 29
Figure 18: Niveau d'exposition des maraîchers à l'emamectine benzoate ......................................... 30
Figure 19: Niveau d'exposition des maraîchers au profenofos .......................................................... 31
Figure 20: Niveau d'exposition des maraîchers à l'imidaclopride ..................................................... 31
Figure 21: Niveau d'exposition des maraîchers au dimethoate .......................................................... 32
Figure 22: Pesticides detectés dans les echantillons d'eau par LC-MS ............................................. 33
Figure 23: Pesticides detectés dans les echantillons d'eau après analyse par GC-MS ....................... 33
Figure 24: Pesticides detectés sur les capteurs pocis après analyse par GC-MS ............................... 34
Figure 25: Pesticides detectés dans les echantillons de sol/sediments après analyse par LC-MS ..... 35
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INTRODUCTION
La réduction de la pauvreté est l’objectif-premier des États membres de l’Organisation des
Nations Unies (ONU) en général et du Burkina Faso en particulier (PNUD, 2006). Dans cette
optique, l’Etat burkinabè à travers le Ministère de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources
Halieutiques (MAHRH) réalise des barrages et retenues d’eau pour favoriser les cultures de contre-
saison entre les mois d’octobre et d’avril (BCRGA, 2011). Le maraîchage constitue une importante
activité de contre-saison au Burkina Faso, et est considéré comme une activité secondaire après les
cultures pluviales (DDC-BF, 2008; BCRGA, 2011). Il ressort de l’Instrument d’Analyse et de
Programmation (IAP) que la production maraichère représente de 8 à 9% de la production de
l’agriculture et 3% du PIB total (CPF et SOS FAIM, 2011). Les grandes zones de production
bénéficient de points d’eau permanents favorisant l’activité (CPF et SOS FAIM, 2011).
Ces périmètres hydro-agricoles (barrages, retenues d’eau, périmètres irrigués) entraînent
inévitablement la recrudescence des ennemis des cultures. L'augmentation de l'humidité dans ces
zones crée des conditions favorables au développement de certains agents pathogènes
(champignons, bactéries). Ainsi, la période d'hivernage provoque la recrudescence des maladies
fongiques et bactériennes sur les cultures maraichères et fruitières (PAFASP, 2014). Au Burkina
Faso, ces maladies et ravageurs des cultures causent des dégâts considérables pouvant engendrer
dans certains cas des pertes en production s’élevant à plus de 30% (PAFASP, 2014).
Au regard de cette forte pression parasitaire que connaissent ces cultures, les agriculteurs ont
recours à l'utilisation de produits phytosanitaires pour atténuer ce problème. En 1997, on estimait au
Burkina Faso l’utilisation des pesticides à environ 2533 tonnes de produits formulés avec une valeur
sur le marché de 12,7 milliards de FCFA et ce uniquement sur les cultures de coton, de la canne à
sucre et par les services de protection des végétaux (Van Der Valk et Diarra, 2000). Le taux de
croissance de l’utilisation des pesticides par an atteint 11% (Toé, 2007).
Cependant les contraintes d’accès aux intrants agricoles de qualité pour ceux qui ne produisent
pas de coton ont très souvent conduit ces derniers à utiliser des produits phytosanitaires
inappropriés notamment pour la protection des cultures maraichères. Des études ont montrées que
plus de 60% des pesticides utilisés dans le maraîchage ne sont pas adaptés, les produits utilisés sont
en majorité destinés à la protection du cotonnier (Bassolé et Ouedraogo, 2007), beaucoup d’autres
sont interdits d’usage (Ouattara et al., 2013). Le problème est aggravé par les stratégies agressives
de vente, lorsque les détaillants ciblent les maraîchers qui savent à peine lire et écrire pour leur
vendre des produits phytosanitaires de qualité douteuse (Tamò, 2012). Aussi, les produits
phytosanitaires sont généralement appliqués sans prise de précautions élémentaires de sécurité
(Tamò, 2012), le manque de suivi et de formation des agriculteurs donne lieu à l’utilisation de
substances variées et en quantité souvent très différentes d’un site à l’autre (Bassolé et Ouedraogo,
2007). Une autre étude a aussi mis en exergue le non respect des Bonnes Pratiques Agricoles (BPA)
par les producteurs (Toé et al., 2004). Les populations riveraines de barrage pratiquent le
maraîchage sur les rives et avancent dans le lit du barrage au fur et à mesure que la saison sèche
s’installe (Ouattara et al., 2013).
S’il est vrai que les produits phytosanitaires sont un moyen efficace pour la protection des
cultures et la réduction des dégâts dus aux ravageurs des cultures, l’hypothèse générale considère
qu’ils représentent de réels dangers et ce à trois (3) niveaux :
toxicité pour les utilisateurs en milieu agricole (Toé 2007; Toé et al. 2000; Toé et al. 2002) ;
toxicité pour le consommateur, liée à la présence de résidus de pesticides sur les produits de
récolte (Fournier et Bonderef, 1983) ;
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pollution de l’environnement, particulièrement des eaux de surface (Ouattara et al., 2013) et
des sols (Savadogo et al., 2006).
Ces effets sont bien documentés et constituent une problématique majeure qui soulève beaucoup de
questions au niveau national, régional et mondial. Il existe donc un réel besoin d’identification de la
nature de ces produits phytosanitaires (pesticides autorisés ou prohibés), de leur mode d’utilisation
(doses et fréquences d’application) et de leurs concentrations résiduelles dans l’écosystème afin de
pouvoir établir un diagnostic sur la problématique des pesticides en zone maraichère et les effets
environnementaux et sanitaires de ces polluants.
Notre étude constitue donc la phase préliminaire d’un projet qui vise :
- à acquérir les données de bases nécessaires à l’évaluation de l’exposition des populations et
de l’environnement aux pesticides utilisés au Burkina Faso, particulièrement lorsqu’elles
sont utilisées autour des petites retenues (barrages, cours d’eau, etc.) ;
- à développer de nouvelles méthodes de suivi et d’analyses des pesticides, adaptées au
contexte agricole Burkinabè.
Les objectifs spécifiques de l’étude sont :
- le recensement auprès des différents acteurs (revendeurs, maraîchers et agents des centres de
santé), des formulations de pesticides disponibles et utilisées;
- l’évaluation de l’exposition des maraîchers aux pesticides, à travers la connaissance du
milieu de l’étude, des pratiques agricoles et la prise en compte des risques sanitaires liés à
l’utilisation des pesticides ;
- la réalisation d’un état des lieux de la pollution, notamment la quantification de substances
cibles dans des échantillons de sols, de sédiments et d’eau afin d’évaluer les concentrations
résiduelles de pesticide en saison sèche.
Afin de répondre au mieux aux objectifs visés, ce travail de recherche s'articule autour de trois
parties essentielles :
- la première partie s'attache à présenter les généralités sur les pesticides. A ce titre les
pesticides sont définis, ainsi que les notions connexes telles que leurs caractéristiques
toxicologiques, écotoxicologiques et leurs comportements dans l’environnement. A cela
s’ajoute une présentation des méthodes d’évaluation des risques sanitaires et
environnementaux liées aux pesticides, des implications sanitaires et environnementales des
pesticides au Burkina Faso, et de la législation et la réglementation des pesticides au niveau
international et au niveau national ;
- la deuxième partie est consacrée aux matériels et méthodes de travail. Tout d'abord, une
présentation de la zone d’étude est faite, suivi de la description de la méthode de collecte de
données (enquête et échantillonnage), de leurs analyses et traitements puis d’une
présentation de la méthode qui a servi à l’évaluation des risques sanitaires et
environnementaux ;
- la troisième partie est consacrée à la présentation des différents résultats et à leurs
interprétations.
Ce travail de recherche s'achève par une conclusion qui reprend les principaux points développés
dans ce Mémoire et les différentes perspectives de recherches qui pourraient être développées à
l’avenir.
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I- GENERALITES SUR LES PESTICIDES
I.1- Définition
La définition précise et la classification des pesticides sont diverses en fonction des contextes
d’utilisation et des réglementations (Afsset, 2010).
Selon la directive européenne 91/414/CE du 15 juillet 1991 abrogée par le règlement (CE) n°
1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phytosanitaires, on distingue les pesticides
utilisés principalement pour la protection des végétaux que l’on appelle produits phyto-
pharmaceutiques ou plus communément produits phytosanitaires, d’autres dénommés biocides
(définis notamment dans la directive 98/8/CE). Par exemple, un insecticide sera un produit
phytosanitaire s’il est utilisé sur du blé mais un biocide dès lors qu’il est utilisé sur du bois de
charpentes (Devillers et al., 2005). Une autre catégorie est constituée par les produits utilisés
comme médicaments vétérinaires ou pour la santé humaine.
Dans ce contexte, pas moins de quatre cadres réglementaires distincts régissent aujourd’hui les
pesticides sur le marché européen : la directive 91/414/CEE abrogée par le règlement (CE)
n°1107/2009 pour les produits phytopharmaceutiques, la directive 98/8/CE abrogée par le
règlement (UE) n°528/2012 pour les produits biocides et les directives 2004/27/CE et 2004/28/CE
pour les produits antiparasitaires à usages humains et vétérinaires (figure 1).
Dans ce document, et dans un souci d’allégement du vocabulaire, le terme de « pesticide » sera pris
au sens restreint de « produit phyto-pharmaceutique ».
Figure 1: Cadre réglementaire Européen des pesticides (source : ORP)
Un pesticide comprend une ou plusieurs matières actives et des matières additives. La
présentation sous laquelle un pesticide est vendu et utilisé est appelée « formulation ». Une
formulation peut se présenter sous trois principales formes (solide, liquide et gazeuse). Les matières
additives peuvent être du talc sous forme de poudre ou du distillat de pétrole sous forme de
concentré émulsionnable. Elles n’ont, en principe, aucune action pesticide (inactives sur les
organismes cibles), seules les matières actives sont responsables de l’effet et de la toxicité
intrinsèque d’un pesticide (OPEP, 2011).
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I.2- Classification des pesticides
Selon leurs natures chimiques, il existe trois catégories de pesticides que sont les pesticides
inorganiques (dérivé de minéraux : cuivre, sels, soufre, etc.), les pesticides organométalliques et les
pesticides organiques dont les pesticides organiques naturels et les pesticides organiques de
synthèse. Ces derniers (Tableau 1) constituent, de loin, le groupe le plus important et représentent
l’essentiel des pesticides utilisés en agriculture (Diop, 2013).
Les pesticides sont généralement classés en fonction de leur cible, en tant qu’insecticides (lutte
contre les insectes), herbicides (lutte contre les plantes indésirables), acaricides (lutte contre les
acariens) ou fongicides (lutte contre les champignons indésirables), et d’autres catégories moins
souvent évoquées.
Selon leurs structures moléculaires et leurs propriétés, les pesticides appartiennent à différentes
familles chimiques. Ces propriétés conditionnement, en partie, leur devenir dans l’environnement
mais également leurs propriétés toxicologiques.
Tableau 1: Classification de quelques insecticides organiques de synthèse (apieee.org, 2014)
Natures chimiques Familles chimiques Caractéristiques
INSECTICIDES
ORGANIQUES
DE SYNTHESE
Organochlorés
Neurotoxiques très stables, très persistants
et bio-accumulables, classés POP par la
Convention de Stockholm du 22 mai 2001.
Organophosphorés
Neuro-toxiques pour les insectes, les
animaux et l'homme. Moins stables dans
l'environnement; persistant cependant dans
l'eau et bio-accumulables tout au long de la
chaine alimentaire.
Carbamates
Stables, peu solubles dans l'eau et neuro-
toxiques. Rapidement détruits dans le sol.
Toxiques pour les poissons et les abeilles.
Pyréthrynoïdes
Stables à la lumière que les pyréthrines
naturelles, neurotoxiques pour les insectes,
poissons et abeilles, peu toxiques pour les
homéothermes. Pas bio-accumulables.
Néonicotinoïde Neuro-toxique pour les insectes avec une
toxicité inférieure chez les mammifères.
I.3- Nature et propriétés des pesticides
I.3.1- Propriétés physiques et chimiques
Les propriétés physiques et chimiques des matières actives des pesticides vont conditionner non
seulement leurs devenirs, leurs concentrations finales ou temporaires dans chaque compartiment de
l’environnement, mais également ses propriétés toxicologiques et de danger (ex : corrosivité,
explosivité, etc.) (Afsset, 2010). Quelques propriétés physico-chimiques des matières actives des
pesticides sont ci-dessous présentées:
- Coefficient de partage octanol/eau (désigné par P ou Kow) est un indicateur arbitraire de la
liposolubilité d'une substance. Si log P ≥ 3, la substance active est susceptible de
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s’accumuler dans les graisses et il existe un risque de bioamplification dans la chaîne
alimentaire si la substance est persistante.
- Constante de Henry (H en Pa/m3/mol) caractérise l'aptitude d'une substance active en
solution à se volatiliser. Il a été montré que les pesticides ayant une pression de vapeur très
élevée (supérieure à 2,5.10-5
Pa/m3/mol) se volatilisent plus facilement (Bidleman, 1988).
- Le coefficient d’adsorption sur le carbone organique (Koc en ml/g) caractérise l’affinité des
molécules non ioniques pour les sols. Plus un pesticide possède un KOC élevé, plus il est
susceptible d’être retenu sur les particules du sol (Voltz et Louchart, 2001).
- Vitesse de dégradation (DT50 en jour) évalue le temps de dégradation de 50 % de la quantité
initiale de matière active dans le sol. Cette valeur dépend en particulier de l’humidité et de la
température (Barriusi et al., 1996).
Ainsi, la prise en compte de l’ensemble des propriétés physico-chimiques des pesticides permet
de déterminer, à priori, le comportement d’une molécule dans l’environnement. Toutefois, ces
constantes et le devenir des molécules sont modulés par les caractéristiques du sol, le climat de la
région concernée et les conditions d’usage de ces produits phytosanitaires (Diop, 2013).
I.3.2- Comportement et devenir des pesticides dans l'environnement
Dès qu'ils ont atteint le sol ou la plante, les pesticides commencent à disparaître : ils sont
dégradés ou sont dispersés. En effet, les matières actives peuvent se volatiliser dans l’atmosphère,
ruisseler vers les eaux de surface ou être lessivées (infiltration) et atteindre les eaux souterraines,
être absorbées par des plantes ou des organismes du sol ou adsorbées par les particules du sol. Le
ruissellement emporte en moyenne 2% d'un pesticide appliqué sur le sol, rarement plus de 5 à 10%
(Léonard, 1990; Schiavon et al., 1995) ; les pertes par lessivage sont généralement moins
importantes (Schiavon et al., 1995; Taylor et Spencer, 1990). En revanche, on a parfois constaté des
pertes par volatilisation de 80 à 90% du produit appliqué, quelques jours après le traitement
(Glotfelty et al., 1984; Taylor et Spencer, 1990).
Le taux de dégradation des pesticides dans le sol, augmente généralement avec la température et
avec la teneur en eau du sol (Walker, 1976). La persistance des matières actives peut être très
longue dans un sol sec. Il faut cependant prendre aussi en compte les produits de dégradation de la
matière active (métabolites) car ils peuvent avoir eux aussi des effets nocifs (Kookana et Aylmore,
1994). La mobilité de la matière active est réduite par son adsorption sur les particules du sol, et ce
dans une mesure qui dépend des propriétés physiques et chimiques du sol et des caractéristiques
moléculaires de la matière active. C'est la matière organique du sol essentiellement qui retient les
matières actives non ioniques (Goring et Hamaker, 1972). Une proportion importante (20 à 70%)
d'un pesticide (ou de ses métabolites) peut persister dans le sol liée aux colloïdes (Calderbank,
1989). Dans cet état, les molécules actives sont difficiles à extraire et à caractériser et elles ont
tendance à perdre leur activité biologique. Beaucoup de pesticides qu'on croyait dégradés
rapidement ont été retrouvés dans cet état lié. Cela n'a pu être prouvé, mais on pense que ces
composés peuvent être relargués et absorbés par les plantes ou lixiviés vers les nappes (Schiavon et
al., 1995).
L'absorption des pesticides du sol par les plantes est probablement une des voies majeures qui
conduisent à leur accumulation le long des chaînes trophiques et, partant, à leur mise en contact
avec l'homme et les animaux (Paterson et al., 1990). L'absorption foliaire des substances volatilisées
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à partir du sol pourrait contribuer plus à l'accumulation de résidus dans les plantes que l'absorption
par les racines (Topp et al., 1986).
L'eau peut entraîner la dispersion des pesticides dans le milieu par lavage des feuilles,
ruissellement et lixiviation. Le ruissellement contribue à la pollution des eaux de surface tandis que
la lixiviation contribue surtout à celle des eaux profondes (Van der Werf, 1997). Bien qu'on
considère souvent séparément les eaux de surface et les eaux souterraines, elles sont liées presque
partout par le cycle hydrologique. En fonction des gradients hydrauliques c'est l'eau de surface qui
alimente les aquifères ou les aquifères qui alimentent les eaux de surface (Leonard et Cheng, 1990).
En conséquence, les taux de pesticides dans les eaux superficielles pourront affecter les eaux
souterraines ou dépendre d'elles (Leonard et Cheng, 1990).
Figure 2: Devenir des pesticides dans l’environnement (Diop, 2013)
I.3.3- Écotoxicité des pesticides
On note les effets nocifs des pesticides sur la microflore du sol, laquelle est essentielle au
maintien de sa fertilité. En effet, les vers de terre sont des agents actifs de la fertilité des sols et
forment un maillon important des réseaux trophiques édaphiques. Les pesticides les atteignent
principalement via l'eau contaminée qui imbibe le sol. Une forte pluie juste après un traitement est
dangereuse pour eux (EPPO, 1993a). On ne dispose pas de données sur la toxicité de la plupart des
matières actives des pesticides pour les vers de terre (Linders et al., 1994).
Les pesticides, et tout particulièrement les insecticides, peuvent être dangereux pour les
antagonistes (compétiteurs, prédateurs et parasites) des ravageurs cibles. Les données
toxicologiques ne sont disponibles que pour peu d'espèces d'insectes, hormis l'Abeille domestique
pour laquelle, en raison de son importance économique, on possède ces données pour la plupart des
pesticides (Linders et al., 1994).
Les oiseaux sont certainement un des éléments les plus appréciés de la faune sauvage. Dès le
début des années 50, on a rapporté des mortalités d’oiseaux dans des champs traités au DDT ou
avec d'autres produits (Madhun et Freed, 1990). Il s'agissait d'empoisonnements secondaires, les
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oiseaux ayant mangé des insectes handicapés par les effets de l'insecticide. La pratique, à cette
époque, du traitement des graines aux organo-chlorés a tué des quantités d'oiseaux granivores.
Quand la dose ingérée est insuffisante pour causer la mort, il peut apparaître des effets sublétaux.
Ainsi le DDT affecte les capacités de reproduction (Leblanc, 1995) et peut entraîner la ponte d'œufs
à la coquille très mince: c'est là l'effet adverse des pesticides le plus important sur les oiseaux (Hall,
1987). Si l'on dispose des données relatives à la toxicité aiguë de la plupart des pesticides sur les
oiseaux, elles manquent le plus souvent en ce qui concerne la toxicité chronique (effets sublétaux).
Les morts de mammifères imputables aux pesticides sont généralement la conséquence de
l'ingestion d'une nourriture contaminée.
Les pesticides peuvent provoquer des dégâts importants dans la faune aquatique, les mortalités
de poissons étant les plus spectaculaires. On estime qu'entre 1977 et 1987, aux États-Unis, 6 à 14
millions de poissons sont morts, chaque année, à cause des pesticides (Pimentel et al., 1993). Les
épreuves de toxicité aquatique portent sur les algues, les crustacés (daphnies) et les poissons,
représentant 3 niveaux trophiques majeurs. On dispose de données sur la toxicité aquatique pour la
plupart des matières actives (Linders et al., 1994).
On voit bien qu'il est compliqué de mesurer l'écotoxicité d'une substance, car il faudrait prendre en
compte des milliers d'espèces d'êtres vivants qui toutes réagissent différemment à l'exposition du
polluant.
I.3.4- Toxicité des pesticides pour l’Homme
Pour ce qui est de l'impact de la toxicité des pesticides sur l'homme, on note des effets
cancérogènes, immunodépresseurs, mutagènes, neurotoxiques et tératogènes (Hayesw, 1991). Il
existe deux types principaux de substances cancérogènes: les cancérogènes «génotoxiques», qui
exercent leurs effets par des modifications au niveau de l’ADN, considérés sans dose seuil, et des
cancérogènes non-génotoxiques agissant par des mécanismes «épigénétiques» considérés avec une
dose seuil lorsque la démonstration des mécanismes d’action est reconnue par la communauté
scientifique. Les cancérogènes génotoxiques sont inacceptables et ils ne sont pas autorisés comme
substances phytopharmaceutiques (Afsset, 2010).
On a montré récemment que les pesticides étaient capables de perturber les régulations
hormonales, tant chez l'homme que chez l'animal, provoquant des symptômes variés (Leblanc,
1995). De manière générale, les perturbateurs endocriniens sont de substances chimiques d’origine
naturelle ou artificielle qui peuvent interférer avec le fonctionnement des glandes endocrines,
organes responsables de la sécrétion des hormones (ANSES, 2014). In fine, en perturbant le
système endocrinien, ces substances peuvent altérer différents processus tels que la production,
l’utilisation et le stockage de l’énergie et plus largement la régulation du métabolisme et le
développement. Certaines de ces substances peuvent par ailleurs avoir d’autres effets toxiques,
notamment sur la reproduction, et nuire à la fertilité ou perturber le développement du fœtus
(ANSES, 2014).
Si on dispose des données sur la toxicité aiguë pour l'homme (à partir de tests sur des
mammifères) pour presque toutes les matières actives pesticides, nos connaissances sur leur toxicité
chronique sont insuffisantes pour beaucoup de substances. Soulignons qu'il aura fallu plusieurs
décennies pour mettre en évidence les effets de perturbation des régulations hormonales que
possèdent quelques-uns des pesticides les plus employés (ou leurs métabolites) (Van der Werf,
1997).
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I.4-Méthodes d’évaluation du risque d’exposition aux pesticides
Les évaluations des risques liés aux substances chimiques comportent trois étapes (WHO, 2011):
a) l'évaluation des dangers : l'évaluation des risques comprend l'identification des dangers et la
caractérisation des dangers, à savoir l'identification des effets possibles de la toxicité d'une
substance, les niveaux de dose/exposition auxquelles ces effets se produisent, et les niveaux de
dose/d'exposition au-dessous duquel aucun effet indésirable n’est observé.
b) l’évaluation de l'exposition : l’évaluation de l'exposition peut concerner les opérateurs de
pesticides (applicateurs), les utilisateurs des endroits traités, les passants, les animaux domestiques,
la faune et l’environnement. Toutes les voies d'exposition doivent être couvertes. On peut
généralement estimer l’exposition sur base d’un « scénario d’exposition » plus ou moins réaliste.
On peut beaucoup plus rarement et difficilement la mesurer par des essais de terrain.
c) la caractérisation des risques : dans l'étape de caractérisation des risques, les estimations de
l’exposition sont comparées à des niveaux d'exposition acceptables auparavant défini dans
l'évaluation des risques (dangers) dans toutes les situations d'exposition pertinentes.
I.4.1- Évaluation des risques sanitaires
Évaluation des dangers
Le danger est un article, une substance ou une situation qui a le potentiel de causer un préjudice
corporel ou matériel, un effet néfaste avéré sur la santé. En ce qui concerne les pesticides par
exemple, le « danger » renvoie à la toxicité du produit (celle de la substance active ou de la
formulation) (coleacp, 2014). Les études de toxicité chronique permettent de définir des niveaux de
concentration d’un produit toxique dans l’organisme, qui ne provoquent pas d’effets néfastes. Grâce
aux résultats des essais, on peut établir une dose sans (aucun) effet (DES ou NOEL - No Observable
Effect Level), et une dose sans effet nocif observable (DSENO ou NOAEL - No Observable Adverse
Effect Level). En pratique, on détermine dans les essais sur animal le LOAEL (Lowest Obersable
Adverse Effect Level), qui est la dose la plus faible pour laquelle un effet (réponse) a pu être observé
au cours de l’essai, pour fixer le NOAEL à l’incrément juste en dessous (WHO, 2011). Dans le cas
des substances génotoxique cancérogènes, la relation dose-réponse est considérée comme étant
linéaire, ce qui signifie que le risque ne peut être exclu à tout niveau d'exposition (WHO, 2011).
C’est aussi le cas des certaines substances perturbatrices du système endocrinien (coleacp, 2014).
A partir de la valeur de la DSENO issue de l'étude la plus appropriée sur une espèce animale
sensible et représentative et d'un facteur de sécurité (FS), on peut fixer la dose journalière
admissible (DJA) à partir de la formule suivante :
𝑫𝑱𝑨 (𝒆𝒏 𝒎𝒈 𝒎. 𝒂. 𝒌𝒈 𝒑𝒄 𝒋𝒐𝒖𝒓) = 𝑫𝒐𝒔𝒆 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒕 𝒐𝒃𝒔𝒆𝒓𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆
𝑭𝑺 (WHO, 2011)
La DJA est la quantité maximale de substance toxique qui peut être ingérée quotidiennement,
pendant toute la vie, sans provoquer de troubles physiologiques (coleacp, 2014; WHO, 2011).
Le facteur de sécurité (FS) tient compte de la variabilité intra et inter-espèce et de la nature des
effets de la substance :
- un facteur spécifique de 10 est appliqué en supposant que l’espèce humaine est 10 fois plus
sensible que l’espèce animale testée la plus sensible ;
- un facteur de sécurité individuel de 10, en supposant que dans un groupe humain, tous les
individus n’ont pas la même sensibilité; certains peuvent être plus sensibles que la moyenne
(enfants, femmes enceintes, personnes âgés,…)
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Le facteur de sécurité est donc conventionnellement de 100 pour une étude de 2 ans et pour les
composés non cancérigènes, de 500 pour une étude de 90 jours et, s’il y a le moindre doute, ce
coefficient est porté à 1000 (coleacp, 2014; WHO, 2011).
La dose de référence aiguë (DRfA) est définie comme la quantité d'un produit chimique,
exprimé sur une base de poids corporel, qui peut être ingérée au cours d'une courte période de
temps, comme une journée, sans risque appréciable pour la santé (JMPR, 1998). Il est obtenu de
manière similaire à la DJA, à partir de dosage aiguë ou à court terme (WHO, 2011).
Ces doses admissibles ou de référence (DJA et DRfA) sont établies par les autorités
réglementaires au niveau national ou international (OMS, CIRC, IPCS, US-EPA, ATSDR etc.),
conformément aux normes modernes et de bonnes pratiques de laboratoire (BPL), en utilisant des
protocoles internationalement acceptées pour des tests toxicologiques (WHO, 2011). Leurs valeurs
sont disponibles dans les bases de données et les monographies des instances scientifiques et
réglementaires (JPRM FAO/OMS, ATSDR).
Évaluation de l’exposition
Dans l’évaluation de l’exposition aux substances actives des pesticides, on distingue les
situations d’exposition aiguë, pour les substances susceptibles d’induire des effets à court terme, et
les situations d’exposition chronique, pour les substances susceptibles de présenter des effets sur le
long terme (FAO/WHO, 1997). Cependant, la distinction entre exposition aiguë et effet aigu ainsi
qu’entre exposition chronique et effet chronique est souvent difficile à faire. Certains effets sont
également difficiles à classer dans une catégorie, puisqu’une exposition aiguë peut causer un effet
chronique. Ainsi, le pronostic entre l’exposition et l’effet n’est pas nécessairement prévisible
(coleacp, 2014) (Tableau 2).
Tableau 2: Comparaison entre l'exposition aiguë ou chronique et l'effet aigu ou chronique
Source : (coleacp, 2014)
Passer de l’exposition à la manifestation d’un effet nocif requiert 4 étapes (figure 3). Parler de
l’«exposition », c’est s’intéresser tout d’abord aux sources possibles de contamination et aux
circonstances de contact avec les substances toxiques : les « scénarios » explicitant ces
circonstances. Définir ces « scénarios », c’est décrire de façon détaillée les modalités d’application
des pesticides : produit utilisé, doses employés, surfaces traitées, nombre et durée des traitements,
matériel d’application, volume/ha, protections portées, etc. Sur la base de chaque scénario, les
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quantités de pesticide auxquelles un organisme peut être raisonnablement exposé sont estimées :
c’est la détermination du « risque potentiel » (figure 3). La caractérisation ou « quantification du
risque » dépend donc en grande partie de l’évaluation qui est faite de l’exposition aux pesticides.
Aussi la nature et l’intensité du risque varient d’un «scénario d’exposition » à l’autre (coleacp,
2014).
Figure 3: Étapes (à gauche) et scénarios (à droite) d’exposition aux pesticides (coleacp, 2014)
Plusieurs méthodes de mesures de l’exposition aux produits phytosanitaires existent. Elles sont
soit quantitatives, soit qualitatives, soit basées sur la modélisation. Les méthodes quantitatives et
qualitatives sont coûteuses et lourdes à mettre en œuvre. Les modèles mathématiques apparaissent
donc comme un moyen d’approche plus simple pour estimer l’exposition (ANSES, 2012). On se
base sur un (ou plusieurs) scénario(s) établi(s) par observation des pratiques habituelles des
opérateurs (type de culture, type de pulvérisateur et de formulation), des personnes présentes et les
résidents sur les sites de traitement et des consommateurs afin de générer une estimation de
l’exposition potentielle totale. Pour l’estimation de l’exposition, les modèles mathématiques
utilisent des valeurs et des mesures obtenues expérimentalement, en reproduisant un scénario
d’exposition similaire. La modélisation et les études terrain estiment donc une «dose externe»
susceptible de pénétrer par les voies d’exposition (cutanée, inhalation, ingestion), la dose externe est
traduite en «dose interne» (ANSES, 2012).
Caractérisation des risques
Le risque sanitaire est évalué en comparant le danger, c'est-à-dire les valeurs toxicologiques de
référence (DJA, DRfA) pour les sous-populations cibles (applicateurs, consommateurs, etc.), à
l’exposition, c'est-à-dire la quantité inhalée, en contact ou ingérée (Devillers et al., 2005).
I.4.2- Évaluation des risques environnementaux
L'évaluation des risques pour l'environnement est complexe et multiforme. Il n'existe pas encore
à l'échelle mondiale de système d'évaluation des risques environnementaux (WHO, 2011).
Toutefois, tout comme dans l'évaluation des risques pour la santé humaine, l'évaluation des risques
pour les écosystèmes terrestres et aquatiques est évalué en comparant le danger, c'est-à-dire les
doses seuils (DL50 ou CL50) établies pour des groupes taxonomiques représentatifs de la faune
sauvage terrestre et aquatique, à l’exposition, c'est-à-dire à la contamination potentielle des milieux
(sol, eau de surface et eau souterraine, sédiments, air) (Devillers et al., 2005).
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I.5- Implications sanitaires et environnementales des pesticides au Burkina Faso
En dépit de sa faible part dans le commerce mondial de pesticides (4%), l’Afrique reste l’une des
régions où les pesticides causent le plus de problèmes, totalisant la moitié des empoisonnements
accidentels et plus de 75 % des cas mortels (Thiam et Sagna, 2009). Ce nombre élevé de décès est
dû à un déficit de prise en charge correcte des cas d’intoxication lié à l’insuffisance voire
l’inexistence de structures spécialisées. Les cas d’intoxications chroniques (cancers, atteintes
nerveuses, stérilité et malformations…) ne sont pas pris en compte dans ces données (Diop, 2013).
De nombreux facteurs socio-économiques permettent d’expliquer cette situation : taux
d’analphabétisme élevé, le faible niveau économique, l’absence d’équipements de protection
individuelle, de lieux de stockage inadéquats, le non respect des bonnes pratiques (Toé et al., 2004;
Doumbia et Kwadjo, 2009; Sougnabé et al., 2010; Kanda et al., 2013). Quelques exemples puisés
de la littérature permettent d’avoir une indication sur la situation au Burkina Faso.
Une enquête d’orientation effectuée dans la province du Mouhoun au Burkina Faso durant la
campagne cotonnière 1996 a permis de recensée 14 cas d’intoxications sur une période de 5ans
(Toé et al., 2000). Les données sur la contamination des eaux superficielles ont été relevées dans
une étude menée sur le barrage de Ziga. Elle fait apparaître que cinq (5) pesticides organochlorés
ont été détectés dans les eaux brutes de ce barrage. Il s’agit de l’aldrine (0,056 μg/L), de
l’endosulfan sulfate retrouvé à l’état de trace, du alpha endosulfan (0,68 μg/L), du beta HCH (0,19-
0,019 μg/L), et du o,p- DDE (0,028 μg/L) (Ouattara et al., 2013).
Les données disponibles sur la contamination de sols par les produits phytosanitaires révèlent une
réelle contamination. L’évaluation de la pollution des sols dans sept sites de la zone cotonnière du
Burkina Faso a montré une contamination des sols par l'endosulfan variant de 1 à 22 μg/kg aussi
bien en milieu paysan qu'en station expérimentale (Savadogo et al., 2006).
Les niveaux de contamination rapportés dans la littérature pourraient constituer une source
d’intoxication pour l’Homme et les organismes vivants dans ces compartiments de l’environnement.
Un cadre règlementaire se justifie donc pour une limitation de ces impacts néfastes des pesticides.
I.6- Législation et règlementation des pesticides
Le contrôle des pesticides est réglementé par plusieurs textes législatifs et réglementaires au
niveau international et national (Burkina Faso).
Au niveau international
On peut noter :
- le code international de conduite pour la distribution et l’utilisation des pesticides de la FAO
qui stipule que : « Les gouvernements doivent prendre des mesures pour introduire la
réglementation nécessaire des pesticides, notamment en matière d’homologation, et prendre
des dispositions pour assurer son application effective » (FAO, 2002) ;
- la Convention de Rotterdam sur certains produits chimiques et pesticides dangereux, ratifiée
par la Burkina Faso le 14 mars 2002. Elle a pour but d’encourager le partage des
responsabilités et la coopération entre Parties dans le domaine du commerce international de
certains produits chimiques et pesticides dangereux (FAO/PNUE, 1998);
- la Convention de Stockholm sur les Polluants organiques persistants (POPs), ratifiée par le
Burkina Faso le 20 juillet 2004. Elle a pour objectif principal de protéger la santé humaine
ou animale et l’environnement des effets néfastes des POPs (PNUE, 2001).
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- la Réglementation commune aux États membres du Comité permanent Inter-États de Lutte
contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) sur l’homologation des pesticides (CILSS,
1999). Elle a pour objectif la mise en commun des moyens humains, techniques et matériels
des neufs (09) pays du CILSS en matière de réglementation des pesticides.
Au niveau national : Burkina Faso
Conformément à la réglementation commune aux états membres du CILSS sur l’homologation
des pesticides (CILSS, 1999), le Burkina Faso, tout comme les autres pays du CILSS ne doit pas
disposer d’une structure autonome d’homologation des pesticides. Les opérations d’homologation
sont assurées par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP), secrétariat d’exécution du CILSS. Aucun
pesticide ne peut être vendu ni utilisé au Burkina Faso tant qu’il n’est pas autorisé par le CSP
(CNCP, 2011). A cet effet, le Burkina Faso a crée en août 2000, une Commission Nationale de
Contrôle des Pesticides (CNCP) chargée d’appliquer au niveau national les décisions du CSP à
l’issue de ses sessions. Elle est placée sous la tutelle du ministère en charge de l’agriculture. Le
CNCP est vraiment devenue fonctionnelle qu’en 2007 avec des activités :
- d’information/sensibilisation des acteurs ;
- d’examen et d’adoption des avant projets de textes réglementaires sur les procédures de
contrôle des pesticides ;
- d’élaboration d’un manuel de contrôle et d’inspection des pesticides au Burkina Faso.
Pour ce qui concerne la gestion sécurisée des pesticides, le Gouvernement a promulgué plusieurs
lois avec des décrets d’application (CNCP, 2011). On peut citer le :
- Décret N° 2008-679/PRES/PM/MAHRH/MCPEA du 27 octobre 2008 portant conditions
de délivrance d’agrément pour le formulateur, le reconditionneur, le vendeur grossiste, le
vendeur détaillant et l’applicateur prestataire de service de pesticides ;
Décret N° 2008-627/PRES/PM/MAHRH/MRA/MCPEA/MEF/MECV du 13 octobre 2008 portant
contrôle aux différents stades du cycle de vie, au transit et au reconditionnement des pesticides.
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II- MATERIEL ET METHODES
II.1- Caractéristiques de la zone d’étude : Bassin versant de Nariarlé
Situé dans le centre du Burkina Faso au sud de la capitale Ouagadougou, le bassin versant de
Nariarlé (figure 4) couvre une superficie d’environ 1000 km2 et est caractérisé par un dénivelé
d’une centaine de mètres, une largeur moyenne du nord au sud de 25km et une longueur de l’est à
l’ouest de 50km (Moiroux, 2006).
Koubri est la plus grande commune du bassin tandis que la plus forte densité de population se
trouve dans la partie nord du bassin versant, qui comprend la périphérie résidentielle de
Ouagadougou (De Bruin et al., 2012). La densité de population (75 hab. /km²) y est très supérieure à
la moyenne nationale (50 hab. /km²) (Moiroux, 2006). Ce bassin héberge la plus forte densité de
réservoirs connue à ce jour en Afrique de l’Ouest, avec plus de 50 petits réservoirs (Cecchi et al.,
2007) de moins de 0,1 hectare (Evans et al., 2012). Cet ensemble de réservoirs constitue, pour
l’agglomération de Ouagadougou, une source non négligeable de produits alimentaires (Moiroux,
2006).
Le climat est de type tropical soudanien et caractérisé par l’alternance de deux (2) saisons
contrastées :
- une saison sèche de Novembre à Mai,
- une saison pluvieuse de cinq (5) mois de Juin à Octobre.
La moyenne pluviométrique est estimée à 700 mm d’eau par an avec des variations notables (CM.
Koubri, 2008).
La commune rurale de Koubri abrite 44% des barrages répertoriés dans le bassin de Nariarlé
(CM. Koubri, 2008). En matière d’infrastructures hydro-agricoles, on dénombre dans la commune 6
barrages, environ 40 retenues d’eau, 8 plaines aménagées et 9 vergers. Les principaux plans d’eau
sont localisés dans les villages de Didri, Kouba, Koubri, Mogtédo, Moincé, Tanvi-Nakamtenga,
Noungou, Péelé, Sinsinguéné, Tansablogo et Wedbila (annexe I). Le capital eau retenue par ces
ouvrages sert entre autres, à la culture maraîchère avec des aménagements opérés sur les barrages
de Wedbila, Nabazana et de Noungou. Les ressources en terre aménagées se situent autour des
barrages, en amont et en aval des bas-fonds.
L’accroissement de la population (1,6% par an) est en partie responsable de la pression sur les
ressources naturelles que l’on observe au niveau de ce bassin : surexploitation des bas-fonds et des
abords des barrages et retenues d’eau. La superficie occupée pour la production des légumes est
passée de 172 ha en 2004 à 536 ha en 2008. A titre illustratif les productions de la campagne
2007/2008 sont consignées en annexe I. Ces productions sont essentiellement destinées aux
marchés locaux (Koubri, Péelé, Didri, Nakamtenga et Kiendpalogo) et au marché national
(Ouagadougou). Les femmes sont fortement impliquées dans la commercialisation des légumes.
Comme la commune de Koubri est traversée par la route nationale RN°5 Ouaga-Pô frontière du
Ghana et qu’elle est à proximité de Ouagadougou (30 km environ), cela facilite l’écoulement des
légumes vers les marchés de Ouagadougou.
Aussi, les plans d’eau constituent les équipements halieutiques du bassin. Les productions
halieutiques annuelles contrôlées sont estimées à environ 10 tonnes par an, constituant ainsi des
sources de revenus monétaires importantes. Les zones de pêche sont principalement, les barrages de
Péelé, Boussouma, Nabazana et de celui de Nagbangré situé à Koubri. Les principales espèces
halieutiques fauniques sont les carpes, les silures et les crevettes. Les crevettes constituent la
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principale ressource halieutique qui génère d’importants revenus pour les femmes (CM. Koubri,
2008).
Figure 4: Carte du bassin versant de Nariarlé (Moiroux, 2006)
II.2- Collecte de données : enquête terrain
Afin de collecter les données concernant les usages des pesticides dans la zone d’étude, une
enquête d’une durée d’un (01) mois (mars-avril) a été réalisée sur le terrain. Cette enquête à couvert
les barrages de Naaba Zana, Wedbila et Nagbangré (pour l’enquête auprès des maraîchers), le
marché de Koubri (pour l’enquête auprès des revendeurs), les centres de santé de Koubri et du
Monastère (pour l’enquêtes auprès des agents de santé). Le choix des barrages a été motivé par la
forte présence de maraichers en raison de la disponibilité de l’eau en cette période sèche de l’année.
Les données ont été collectées par la méthode d’enquête individuelle. Elle a été complétée dans
certains cas (notamment chez les agents d’un même centre de santé), par des discussions de groupe
« focus group ». Cette approche de l’enquête individuelle permet de comprendre les connaissances,
les attitudes, les pratiques et perceptions des groupes cibles par rapport aux questions posées
(Dawson et al., 1993). Sur chaque site, les concernés (maraîchers, revendeurs de pesticides et agents
de santé) ou à leurs représentants présents et favorables au questionnaire ont été enquêtés sur la base
d’entretiens semi-dirigés. Certaines réponses ont fait l’objet de vérification par l’observation
directe. Les différents sites enquêtés ont été localisés par GPS (Annexe XVIII). Un questionnaire a
donc été conçu pour chaque groupe cible :
- pour les maraîchers, les questions ont portés sur l’identité de l’enquêté, les caractéristiques
de la parcelle cultivées, les cultures pratiquées, la gestion des ressources en eau, le mode
d’usage des pesticides, les pesticides utilisés, les accidents et intoxication liés à l’usage des
pesticides, la gestion des risques et des déchets liés à l’usage des pesticides, la connaissance
des biopesticides ;
- pour les revendeurs, les questions ont portés sur l’identité du revendeur, les sources
d’approvisionnement en pesticides, les formulations commercialisées, le mode de stockage
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et gestion des pesticides, la connaissance de la réglementation en vigueur au Burkina Faso
en matières de pesticides, le circuit de commercialisation, la connaissance des biopesticides ;
- pour agents des centres de santé, les questions ont portés sur l’identification du centre de
santé, la connaissance des pesticides, les cas d’intoxication (liés aux pesticides) enregistrés,
la gestion des ces cas d’intoxication.
Les données collectées ont été dépouillées sous Microsoft Office Excel et Trideux, un logiciel libre
de dépouillement d'enquête. Leur traitement a été effectué en fonction des variables notées sur le
terrain. Les paramètres statistiques (pourcentages) ont été calculés et utilisés pour la construction de
graphiques à barre pour la comparaison des différentes valeurs obtenues pour chacune des variables.
II.3- Prélèvement, préparation et analyse des échantillons
Afin de réaliser l’état des lieux de la pollution sur les sites étudiés, il a été effectué des
prélèvements de diverses matrices environnementales (sol, eau et sédiments). A cet effet le site de
Naaba Zana a été choisi pour ces prélèvements. Le choix de ce site a été motivé par la forte
présence des maraîchers.
II.3.1- Plan d’échantillonnage d’eau et des sédiments
Deux points distincts du lac Naaba Zana ont fait l’objet d’échantillonnage d’eau et de sédiments
(Annexe II-2). Des prélèvements ponctuels d’eau et de sédiments ont été effectués sur le lac, ainsi
qu’un échantillonnage d’eau à l’aide de capteurs passifs.
- Prélèvements ponctuels d’eau et de sédiments
Pour chaque point d’échantillonnage, 3 échantillons de 1 litre d’eau (chacun) ont été prélevé. Les
prélèvements ont été réalisés à l’aide de bouteilles en borosilicate de 1 litre, puis transportés en
laboratoire à l’intérieur d’une glacière (à 4°C). Ils ont été stockés dès que possible au congélateur
(4°C) en laboratoire, en attendant la phase d’extraction des pesticides.
Les échantillons de sédiments ont été prélevés aux mêmes points de prélèvements d’eau (à
environ 10 mètres de la berge et 40-50 cm de profondeur), puis placés dans des barguettes en
aluminium. Une fois au laboratoire, ils ont été séchés à l’air (pendant 24 h à 35-40°C), broyés,
pesés, tamisés (tamis de 2 mm), pesés à nouveau et emballés dans les barguettes en aluminium en
attendant la phase d’extraction des pesticides.
Figure 5: Échantillons de sédiments et d’eau prélevés
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- Échantillonnage d’eau à l’aide de capteurs passifs: POCIS et PDMS
Ces capteurs sont des outils de choix pour le contrôle des quantités de micropolluants dans les
cours d’eau. Le caractère continu de l’échantillonnage par ces capteurs permet par ailleurs des
comparaisons spatio-temporelles, ce qui les rend particulièrement intéressants pour la recherche de
sources de pollution. Les échanges d’analytes entre le milieu aquatique et les capteurs peuvent être
décrits par une équation du premier ordre:
𝐶𝑠 𝑡 = 𝐶 𝑤𝑘𝑢
𝑘𝑒 (1 − 𝑒−𝑘𝑒𝑡) (Vrana et al., 2005)
Où 𝐶𝑠 𝑡 représente la concentration sur le capteur au temps t, 𝐶𝑤 la concentration dans l’eau, t la
durée d’exposition du capteur et 𝑘𝑢 et 𝑘𝑒 , respectivement les constantes d’accumulation et de
désorption des analytes par le capteur.
L’accumulation par diffusion passive de l’eau vers la phase réceptrice du capteur peut suivre
différents régimes cinétiques en fonction de la durée d’immersion du capteur. Le régime
d’accumulation est d’abord intégratif (ou linéaire), puis pseudo-linéaire et finalement stationnaire
(équilibre thermodynamique) (Figure 6). Lorsque le régime d’accumulation est intégratif, le capteur
peut permettre de déterminer une concentration moyenne pondérée en fonction du temps. Il est
primordial que la durée d’exposition se situe dans cette phase de linéarité et reste très éloignée de la
situation d’équilibre. L’un des points fort de ces dispositifs est leur propriété de concentration in
situ des polluants, permettant la détection de traces infimes de pollution et une manipulation
simplifiée en laboratoire. Ils présentent aussi une grande facilité logistique pour des mesures
continues à des fins comparatives. Un autre moyen de réaliser ce type de mesure est en effet de
procéder à des prélèvements d’eau répétés à des intervalles les plus courts possibles. Cela se fait
habituellement avec des préleveurs automatiques et peut s’avérer compliqué et coûteux si l’on
désire sonder plusieurs points d’un cours d’eau.
Figure 6: Représentation des cinétiques d’accumulation d’un capteur passif
(Camilleri et al., 2012)
Pour capter les différentes classes de polluants sur la zone étudiée, deux types de capteurs ont été
utilisé : les capteurs de type POCIS et de type PDMS.
- Les POCIS (Polar Organic Chemical Integrative Sampler) sont constitués d’une phase
réceptrice (un adsorbant solide) prise en sandwich entre deux membranes microporeuses en
polyethersulfone (PES), elles mêmes assemblées entre deux anneaux en acier inoxydable de
5.4 cm de diamètre interne (figure 7). Appropriés pour l’échantillonnage de composés
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polaires dont les coefficients de partition octanol-eau (log Kow) sont inférieurs à 4 (Alvarez
et al., 2004), les POCIS fonctionnent en régime intégratif pour une durée de 21 jours au
moins (Mazzela et al., 2007). De ce fait la durée de leur immersion dans le lac de Naaba
Zana a donc été à trois (3) semaines (du 26 mars au 16 Avril 2014). Ainsi, après leur
préparation en laboratoire, deux (02) POCIS ont été disposés dans des cages en aluminium
perforées (figure 8). Ces dernières (cages) ont été fixées sous le niveau de l’eau à l’aide de
fers à béton plantés dans le lit du lac Naaba Zana.
(a)
(b) Figure 7: Vue schématique (a) et photographiée (b) d’un POCIS, inspiré de (Morin et al., 2012)
- Les capteurs de type PDMS (Polydiméthylsiloxane) sont composés d’une membrane en
bande de silicone (ou polyorganosiloxanes) et sont adaptées à l’extraction de composés
hydrophobes de polarité moyenne (log Kow >3), qui se fixent plus particulièrement sur les
matrices solides. Ils ont été utilisés dans cette étude comme un outil de screening pour
déceler la présence éventuelle et la nature de polluants. Ces polymères d’épaisseur 0,5 à 1
mm et de 40 cm de long ont été fixés sur une barre de fer à béton (figure 8), elle même
plantée dans le lit du lac de Naba Zana à deux endroits différents (dont un à côté des POCIS)
(Annexe II.2). Le suivi de l’évolution relative de pesticides s’est déroulé sur la période
s’étalant du 26 mars au 29 avril 2014 (soit une durée d’immersion d’un peu plus d’un mois).
Pour les deux types de capteurs (POCIS et PDMS), des blancs de terrain ont été emportés sur place
lors de leur installation et de leur récupération afin de tenir compte de la concentration de polluant
dans l’atmosphère environnant. Lors de cette dernière phase de récupération, les capteurs ont été
transportés en laboratoire à l’intérieur d’une glacière (à 4°C). Ils ont été stockés dès que possible au
congélateur (4°C) en laboratoire, en attendant la phase d’extraction des pesticides.
Figure 8: POCIS disposé en cage et fixé sur barre de fer à béton avant immersion (a), PDMS fixé sur barre de fer
à béton avant immersion (b), POCIS retiré de cage après immersion (c), PDMS après immersion (d).
(a) (b) (c) (d)
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II.3.2- Plan d’échantillonnage de sols
Afin d’obtenir une estimation de la concentration moyenne en pesticides sur une surface cultivée
et pour un type de traitement donnés (type de pesticides, nombre d’aspersion, quantité, etc.), trois
(03) échantillons composites ont été constitués à partir de trois (03) différentes parcelles. Ces
parcelles ont été choisies pour l’utilisation excessive et variée de pesticides sur ces sites (Tableau
3). Un autre échantillon composite a été constitué à partir d’une décharge de pesticides située sur
une des parcelles échantillonnées (parcelle de piment). Le principe de l’échantillonnage réside dans
l’exécution d’un certain nombre de prélèvements élémentaires dans une zone présumée homogène
(même culture, même type de traitement). Le protocole d’échantillonnage est présenté en annexe II-
1. Tableau 3: Caractéristiques des parcelles échantillonnées
Numéro de
l’échantillon
Superficie
Parcelles (m * m)
Cultures /
Caractéristiques Pesticides utilisés
N° 321 10 * 25 Gombo
Capt 88 EC,
Attack, Lambda
Master, Cymetox,
Lambda Super,
Curacron.
N° 322 31 * 8 Aubergine
Attackan, Poytrine,
Dursban,
Lamdacal, Lambda
best.
N° 323 36 * 11 Piment
Hicel, Top cop,
Titan 25 EC,
Lambda Best,
Attack.
N°324 -
Décharge
d’emballages de
pesticides
Hicel, Top cop,
Titan 25 EC,
Lambda Best,
Attack, curacron,
cymethox.
Figure 9: Décharge d’emballages de pesticides (échantillon N° 324)
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Ainsi, des échantillons constitués de 500 g de sol chacun ont été acheminés au laboratoire où ils
ont été broyés, séchés à l’air (pendant 24 h à 35-40°C), pesés, tamisés (tamis de 2 mm), pesés à
nouveau et emballés dans les bargettes en aluminium en attendant la phase d’extraction des
pesticides. Notons qu’afin de ne pas « contaminer » les échantillons par un matériel préalablement
utilisé, le matériel de prélèvement et de préparation des sols à été nettoyé (à l’acétone puis à
l’hexane) lors du passage d’un échantillon à un autre.
II.3.3- Extraction des pesticides des échantillons
Extraction des pesticides dans les échantillons d’eau
L’extraction des pesticides dans les 3 échantillons d’eau a été réalisée à l’aide de la méthode
d’extraction sur phase solide (Solid Phase Extraction : SPE). Cette méthode a été développée
comme méthode alternative à l’extraction liquide-liquide. Elle est basée sur le partage des solutés
entre une phase mobile, l’échantillon, et une phase stationnaire, l’adsorbant (Humbert, 2010). Les
solutés sont retenus sur la phase stationnaire et la matrice de l’échantillon est éliminée ; les solutés
sont élués avec un faible volume de solvant d’extraction de forte force éluante. Cette technique
apparaît plus sensible en termes de limite de détection pour un plus grand nombre de molécules
mais aussi la seule capable d’extraire des composés plus polaires (Humbert, 2010). Elle permet de
réaliser des purifications et une concentration efficace de l’échantillon avant l’analyse par des
techniques de chromatographie en phase liquide et en phase gazeuse équipées de tout type de
détecteurs. Elle permet à la fois d’extraire de façon beaucoup plus ciblée quelques composés
d’intérêt pour des dosages spécifiques ou d’extraire de façon très large un grand nombre de
substances dans le cadre de recherche non ciblée de substances (Humbert, 2010). Le choix d’un
support SPE est une étape clef dans l’élaboration du procédé d’extraction, ce choix est évidemment
orienté suivant le type de matrice à analyser et la nature des analytes à extraire. Une très grande
diversité de phases est disponible auprès de nombreux fournisseurs. Dans le cadre de notre
extraction le support Oasis HLB (volume de la cartouche : 6mL, masse d’adsorbant : 200mg,
diamètre des particules : 30µm) a été sélectionné. En effet, les autres supports, bien que donnant
dans le cas de quelques molécules de meilleurs rendements, ne présentent pas des résultats aussi
performants que ceux fournis par les cartouches d’oasis HLB (Augustin et al., 2010). C’est donc ce
type de support qui a été utilisé par la suite pour réaliser les extractions sur phase solide. Une
procédure d’extraction sur phase solide se déroule en quatre étapes, comme illustré sur la figure 10 :
Figure 10: Schéma descriptif des différentes étapes pouvant être mises en œuvre lors d’une extraction sur phase
solide (Augustin et al., 2010).
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1. la cartouche est équilibrée ou conditionnée pour mouiller l'adsorbant avec un solvant
organique (ici l’acétate d’éthyle + le méthanol) puis par un solvant dont les
caractéristiques ioniques et le pH sont les plus proches possibles de l’échantillon (ici
l’eau minérale) ;
2. la solution à analyser est ensuite percolée à travers la phase solide (ici le HLB).
Idéalement, l'analyte et certaines impuretés sont retenus sur l'adsorbant ;
3. la cartouche est ensuite lavée pour éliminer ces impuretés (interférents) ;
4. l'analyte est collecté au cours de l'étape d'élution.
Cette méthode d’extraction SPE n’a concernée que les échantillons d’eau. L’extraction de la phase
réceptrice des POCIS a été réalisée sur des cartouches SPE vides (sans HLB, la phase réceptrice des
POCIS étant déjà composée de HLB). Les protocoles d’extraction sont présentés en annexe III.
L’analyse des capteurs PDMS a aussi été réalisée.
Extraction des pesticides dans les échantillons de sol et sédiments
Une fois au laboratoire, les échantillons de sol et sédiments ont été broyés, séchés à l’air
(pendant 24 h à 35-40°C), pesés, tamisés (tamis de 2 mm), pesés à nouveau. Pour extraire les
pesticides des sols et des sédiments, nous avons appliqué l’extraction solide liquide par ultrason
avec purification sur colonne de florisil. Il s'agit d'extraire une substance présente dans un solide
pour la faire passer dans un solvant liquide. Ces extractions ont été réalisées selon le protocole en
annexe III-1.
II.3.4- Analyses instrumentales
L’analyse des molécules extraites et purifiées constitue la dernière étape de l’analyse des pesticides.
A partir des extraits, les molécules actives des pesticides sont identifiées et quantifiées. La
séparation est réalisée par chromatographie soit en phase gazeuse (GC), soit en phase liquide (LC) :
- la GC est plus adaptée aux molécules volatiles, dont la masse molaire est inférieure à 450
g/mol, thermostables, de polarité faible à moyenne. L’identification est obtenue à partir de la
spectrométrie de masse (MS) qui reste le détecteur le plus fiable pour l’identification des
analytes et leur dosage (Afssa, 2004) ;
- la LC permet l'analyse des molécules polaires thermo instables, sans limite de masse
molaire. L’identification a aussi été réalisée par détection à la spectrométrie de masse (MS).
Dans notre étude nous avons recherché 25 molécules (Tableau 4). Ces molécules seraient les plus
utilisées selon le croisement des résultats d’études antérieures menées au Burkina Faso (Toé et al.,
2002; Toé et al., 2004; Toé, 2007; Ouattara et al., 2013; Savadogo et al., 2006) et les résultats
d’enquêtes de notre étude. Tous les résultats obtenus ont été traités à l’aide de l’outil « EXCEL ».
Tableau 4: Liste de molécules recherchées dans les échantillons prélevés
Molécules recherchées Familles chimiques Méthode d’analyse
Acetamipride Néonicotinoide GC-MS
Acetochlore Chloroacétamides GC-MS
Aldrin Organochloré GC-MS
Alpha-cypermethrine Pyrethroide GC-MS
Atrazine* Triazine LC-MS
Azadirachtine Limonoïde GC-MS
Carbofuran Carbamate GC-MS
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Chlorpyrifos-ethyl Organophosphate GC-MS
Cypermethrine Pyrethrinoide GC-MS
DDT* Organochloré GC-MS
Deltamethrine Pyrethrinoide GC-MS
Diazinon Organophosphate LC-MS
Dieldrin Organochloré GC-MS
Diuron Phenylurea LC-MS
Emamectine Benzoate Avermectin GC-MS
Endosulfan* Organochloré GC-MS
Heptachlor Organochloré GC-MS
Imidaclopride Neonicotinoide GC-MS
Lambda-cyhalothrine Pyrethrinoide GC-MS
Lindane* Organochloré GC-MS
Linuron Urea LC-MS
Ométhoate Organophosphate LC-MS
Profenofos Organophosphate GC-MS
Thirame Dithiocarbamate GC-MS
Triazophos Organophosphate GC-MS
* + métabolites
II.4- Évaluation des risques sanitaires et environnementaux des pesticides
Le modèle générique d’évaluation des risques liés aux insecticides, de l’OMS a été utilisé pour
cette évaluation. Ce modèle générique est utilisé pour l’évaluation du risque d'exposition à des
produits insecticides appliqués comme traitement d'espace intérieur et extérieur (WHO, 2011).
C’est un modèle destiné à un premier niveau d’évaluation des risques liés aux insecticides.
Cependant ce modèle ne prend pas en compte les mauvaises utilisations accidentelles car très
difficiles à estimer. En outre, le modèle ne tient pas compte de l'utilisation simultanée des
insecticides (cocktail de matières actives) car l’importance des interactions d’ordre toxicocinétique
(facteurs susceptibles d’entrainer un effet infra ou supra additif des matières actives) est plus
difficile à prévoir (Commission Européenne, 2010; Cravedi et al., 2012).
II.4.1- Évaluation des risques sanitaires pour les maraîchers
L’évaluation du risque sanitaire a porté uniquement sur les maraîchers (applicateurs). Pour la
caractérisation des risques, une estimation de l'exposition totale de l’applicateur a été calculée en
additionnant toutes les voies d'exposition pertinentes (cutanée et inhalation).
- Algorithme utilisé pour estimer l'exposition de l’applicateur (WHO, 2011)
Lors de la préparation de la bouillie et du chargement du pulvérisateur, l'exposition par inhalation
n'est pas considérée comme significative. L'exposition cutanée est estimée à l’aide de la formule
suivante :
𝐷𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é𝑒 = 𝑉𝐹𝑐𝑢𝑡𝑎𝑛 é𝑒 × 𝐶𝐹 × 𝐸𝑃𝐺 × 𝐴𝑏𝑠𝐶 × 𝐹𝐸
𝑃𝐶 × 𝑇𝑀
Où:
Dose estimée = dose systémique due à l'exposition cutanée au liquide de la formulation (en mg de
matière active / kg de poids corporel par jour) ;
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VF cutanée = volume de formulation sur les mains en mL (0.01 mL) × le nombre d’opération de
chargement du pulvérisateur par jour ;
CF = concentration (g / L) de matière active (m.a.) dans la formulation ;
EPG = protection fournie par les gants (0,1 pour le scénario de ligne directrice de l’OMS et 1,0 pour
le scénario standard laxiste) ;
FE = fréquence d'exposition de l’applicateur (nombre de jours / semaine sur une période de 6
mois) ;
AbsC = absorption cutanée de la formulation non diluée (valeur par défaut est de 10%) ;
PC = poids corporel (62 kg) ;
TM = temps moyen de l’évaluation, 1 an (365 jours).
Lors de l’application, du lavage et maintien des équipements de pulvérisation :
- l'exposition par inhalation est définie par la formule suivante :
𝐷𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é𝑒 = 𝐶𝑃 × 𝐶𝐴 × 𝐸𝑃𝑅 × 𝑉𝑅 × 𝐴𝑏𝑠𝐼 × 𝐹𝐸
𝑃𝐶 × 𝑇𝑀
Où:
Dose estimée = dose systémique due à l'exposition par inhalation de l'aérosol (mg m.a. / kg de poids
corporel par jour) ;
CP = concentration de la m.a. dans la pulvérisation en mg / mL, dérivée de la concentration de la
m.a. dans la formulation et sa dilution dans le pulvérisateur ;
CA = concentration de la pulvérisation dans l'air inhalé: la pulvérisation est supposée être
uniformément distribué dans l’air, c'est à dire 1 mL/m3 ;
EPR = protection fournie par l'équipement de protection respiratoire (0,1 pour le scénario de ligne
directrice de l’OMS et 1,0 pour le scénario standard laxiste) ;
VR = volume respiratoire, quantité totale d'air inhalé au cours de l’exposition (activités modérées) :
adultes = 1,9 m3 / h ;
AbsI = absorption par inhalation (valeur par défaut est de 100%)
FE = fréquence d'exposition de l’applicateur (nombre de jours / semaine sur une période de 6
mois) ;
PC = poids corporel (62 kg) ;
TM = temps moyen, 1 an (365 jours).
- l'exposition cutanée est définie par la formule suivante:
Dans un scénario standard laxiste, certaines parties du corps sont exposées à la pulvérisation
pendant l'application et au cours du lavage et entretien de l’équipement.
𝐷𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚é𝑒 = 𝑉𝑆𝑐𝑢𝑡𝑎𝑛 é𝑒 × 𝐶𝑃 × 𝐸𝑃𝐼 × 𝐹𝐸 × 𝐴𝑏𝑠𝐶
𝑃𝐶 × 𝑇𝑀
Où:
Dose estimée = dose systémique due à l'exposition cutanée, mg m.a. / kg de poids corporel par
jour ;
VS cutanée = volume de pulvérisation sur les parties du corps exposées en mL / m² par jour ;
CP = concentration de la m.a. dans la pulvérisation en mg/mL, dérivée de la concentration de
l'ingrédient actif dans la formulation et sa dilution dans le pulvérisateur ;
EPI = protection fournie par l'équipement de protection (0,1 pour le scénario de ligne directrice de
l’OMS et 1,0 pour le scénario standard laxiste) ;
FE = fréquence d'exposition de l’applicateur (nombre de jours / semaine sur une période de 6
mois) ;
AbsC = absorption cutanée de la pulvérisation (formulation diluée; défaut = 10%)
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PC = poids corporel (62 kg)
TM = temps moyen, 1 an (365 jours)
- L'évaluation globale de l'exposition : Dose systémique globale (DSG)
La dose systémique globale (DSG) est calculée en additionnant la contribution des doses
systémiques des différents voies d’exposition (cutanée et inhalation). Pour l'estimation de la dose
systémique quotidienne maximale (DSQm) de l'applicateur, la dose systémique globale (DSG) est
multiplié par TM / FE.
- Caractérisation des risques
Le but de la caractérisation des risques est d'évaluer la probabilité d'effets indésirables qui se
produisent dans les conditions d'exposition définies. Dans sa forme la plus simple, elle consiste en
la comparaison des doses systémiques estimées DSG et DSQm respectivement à la dose journalière
admissible (DJA) et à la dose de référence aigüe (DRfA) fixées par la réunion conjointe FAO/WHO
sur les résidus de pesticides (JMPR) pour la matière active étudiée.
L’évaluation de l’exposition aigüe (exposition à court terme) de l’applicateur est donc définie par le
rapport R1:
𝑅1 = 𝐷𝑜𝑠𝑒 𝑠𝑦𝑠𝑡é𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 (𝐷𝑆𝑄𝑚)
𝐷𝑜𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑖𝑔ü𝑒 (𝐷𝑅𝑓𝐴)
L’évaluation de l’exposition chronique (exposition à long terme) de l’applicateur est définie par le
rapport R2:
𝑅2 = 𝐷𝑜𝑠𝑒 𝑠𝑦𝑠𝑡é𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 (𝐷𝑆𝐺)
𝐷𝑜𝑠𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖è𝑟𝑒 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 (𝐷𝐽𝐴)
Si R1 et R2 sont < 1, le risque pour la santé de l’applicateur est considéré comme acceptable ;
Si R1 ou R2 > 1, il existe des risques possibles pour la santé de l’applicateur (risque inacceptable).
II.4.2- Évaluation des risques environnementaux
Comme pour l'évaluation des risques pour la santé humaine, l'évaluation des risques pour
l'environnement compare l'exposition estimée à une valeur seuil de référence. Toutefois,
l'évaluation des risques pour l'environnement vise à caractériser le risque pour les populations
d'organismes plutôt que pour les humains (WHO, 2011).
- Évaluation du risque pour les organismes du compartiment eau/sédiment
L’évaluation du risque associé au compartiment eau/sédiment a consisté à caractériser
l’exposition aiguë des organismes qui y vivent et pour lesquels les résultats des tests de toxicité
aiguë sont disponibles (notamment les poissons et les invertébrés vivants dans le compartiment
eau/sédiments). La technique d'évaluation mesure une marge de sécurité exprimée par un rapport
pour la plupart des espèces sensibles testées (WHO, 2011) : le ratio toxicité - exposition (RTE). Il
est calculé en divisant la concentration de pesticide obtenue dans l’eau de surface (ou dans les
sédiments) par la plus faible CL50 (concentration tuant 50 % des organismes) ou CE50
(concentration ayant un effet sur 50 % des organismes) signalé pour ces espèces :
si RTE < 0,1 alors le risque aigu est faible, aucune considération n’est accordée ;
si 0,1< RTE <1 alors le risque aigu est moyen ;
si RTE > 1 alors le risque aigu est élevé.
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- Évaluation du risque pour les organismes du sol
L'évaluation des risques pour les organismes du sol est identique à celle pour les organismes
aquatiques, on compare la concentration de polluant mesurée dans le sol aux résultats des tests de
toxicité aiguë pour les organismes du sol. Les vers de terre sont les espèces les plus susceptibles
d'avoir été testés (WHO, 2011). C’est donc ces derniers qui ont été considérés dans cette évaluation.
Les tests étant le plus souvent menés dans des sols artificiels, pour tenir compte des différences de
teneur en matière organique entre les sols artificiels et sols naturels un facteur de correction de 2 est
appliqué à la CL50 signalée (WHO, 2011). Le RTE pour la toxicité aiguë pour les vers de terre est
donc une comparaison entre la concentration mesurée dans le sol et la plus faible CL50 signalée
pour les vers de terre (corrigé avec un facteur de 2).
Si RTE > 0,2 alors la toxicité aiguë pour les vers de terre est source de préoccupation.
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III- RESULTATS ET DISCUSSION
III.1- Résultats des enquêtes
Les graphiques à barre obtenus après analyse des données d’enquête pour ce qui concerne les
maraîchers, sont présentés en annexe IV. Ils concernent les caractéristiques sociodémographiques,
les caractéristiques des parcelles cultivées, les pratiques agricoles des maraîchers, l’usage et la
gestion des pesticides, les accidents et malaises rencontrés, ainsi que les formulations de pesticides
utilisées. La répartition des enquêtés par site est présentée dans le tableau 6.
Tableau 6: Répartition des enquêtés par site
Sites enquêtés Nombre d’enquêtés
Barrage de Naaba Zana 49 maraîchers
Barrage de Nagbangré 1 maraîcher
Barrage de Wedbila 11 maraîchers
Marché de Koubri 6 revendeurs de pesticides
CSPS de Koubri 2 agents de santé
CSPS du Monastère (Koubri) 4 agents de santé
III.1.1- Résultats d’enquête auprès des maraîchers
Les réponses des 61 maraîchers enquêtés (tous de sexe masculin), aux 55 questions de notre
questionnaire (annexe IV) ont été jugées exploitables. Les enquêtés dans l’ensemble (72,13%) n’ont
aucun niveau d’instruction, cela suppose qu’ils ne sont pas capable de lire les modes d’application
des pesticides qu’ils utilisent. Aussi, 85,25% de enquêtés déclarent n’avoir reçu aucune formation
quant à l’utilisation des pesticides. Cette situation est proche de celle décrite par Toé (2007), dans
une enquête menée dans la région de l’Est du Burkina Faso, où 100% des producteurs de tomates et
pastèques déclarent n’avoir reçu aucune formation.
L’enquête a permis d’identifier les types de traitements appliqués dans la zone d’étude par les
maraîchers. Les plus fréquents concernaient les traitements insecticides (67,37% des 51
formulations recensés auprès des maraîchers), les traitements insecticides-acaricide (11.54% des
formulations). Cette situation corrobore celle décrite de façon générale au Burkina Faso (Toé, 2007;
Paré et Toé, 2011). Les traitements herbicides (7,69%) sont plus rares, car le désherbage se fait de
façon manuelle dans la zone.
Les formulations de pesticide les plus couramment utilisées sont de types émulsionnant
concentré (EC) pour 82,69% des formulations recensées, car plus pratique à utiliser. Les autres
types de formulations sont très peu utilisés soit 9,62% pour les poudre mouillable (WP), 1,92%
pour les granulés mouillables (WG), 1,92% pour les poudres solubles (SP), 1,92% pour les poudres
dispersibles (DP) et 1,92% pour les solutions de type SE.
Les familles chimiques des matières actives les plus utilisées sont les Pyréthrinoïde (43,79%),
les Néonicotinoïdes (21,24%), les Organophosphorés (16,99%), les Avermectines (9,80%). Les
principales matières actives utilisées sont le Lambda cyhalotrhine (que l’on retrouve à 22,88%
dans les formulations recensées), Cyperméthrine (18,95%), Acétamipride (12,75%), Emamectine
Benzoate (9,80%), Profenofos (8,50%), Imidaclopride (8,50%), Dimethoate (4,58%). Des résultats
assez proches sont retrouvés de façon générale au Burkina Faso où les Pyréthrinoïdes et les
Organophosphorés constituent les principales familles des matières actives en circulation (environ
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65%) (Paré et Toé, 2011). Notons que 60,78% de l’ensemble des 51 formulations recensées ne sont
pas homologuées par le CSP, d’où le doute qui règne sur leurs provenances et leurs compositions
réelles.
Figure 11: Matières actives et familles chimiques des formulations de pesticides recensés auprès des maraîchers
La préparation et l’application des pesticides sont réalisées pour la plupart par le maraîcher
responsable de la parcelle (77,05% des enquêtés) ou avec l’aide de son fils (16,39% des enquêtés),
de son enfant dont l’âge varie entre 15 et 18 ans (3,28% des enquêtés) ou d’un voisin (1,64%). Ces
résultats sont superposables à ceux rapportés par Toé (2007), sur l’utilisation des pesticides
chimiques en cultures maraîchères et cotonnières dans la région Est du Burkina Faso où la
préparation de la bouillie et les pulvérisations sont presque toujours réalisées par les producteurs
responsables eux même des parcelles. L’appareil de traitement cité par l’ensemble des maraîchers
enquêtés (100%) est le pulvérisateur à dos à pression (16 Litres). Ce résultat est identique à celui
rapporté dans la même étude menée par Toé (2007). Les doses de pesticides appliquées par
traitement varient d’un maraîcher à l’autre car selon eux, elle est fonction de la phytopathologie
rencontrée sur les cultures (annexe IV).
Pour 49,18% d’entre elles, les superficies traitées sont comprises entre 100-200 m², 24,59%
d’entres elles sont comprises entre 201-300 m², des superficies supérieures à 300 m² ont été
constatées (24,60%). Ces résultats sont différents de ceux trouvés par Toé (2007), où les superficies
étaient comprises entre 0.25 et 0.5 ha pour les producteurs de tomates et de choux.
La durée d’un traitement par jour et par maraîcher est difficilement identifiable par ces derniers,
car étant fonction de la superficie traitée par jour. En absence de cette donnée, elle a été estimée
pour chaque maraîcher en considérant 1,8 h de travail par jour et par opérateur pour une surface
traitée correspond à 0,14 ha et pour une pulvérisation manuelle à l’aide de pulvérisateurs à dos
(ANSES, 2012). Cela en considérant que toute la parcelle est traitée en seule fois.
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La fréquence des traitements est de 2 à 3 jours pour 11,48% des maraîchers, 4 à 7 jours pour
42,62 % des maraîchers, 8 à 10 jours et 11 à 14 jours pour respectivement 19,67% et 18,03% des
maraîchers. Certains maraîchers vont à plus de 14 jours (6,56%), pour d’autres par contres la
fréquence de traitement est fonction de l’apparition de la pathologie ou des ravageurs (1,64%).
Le port d’équipement de protection individuel (EPI) et les vêtements de travail recensés ont
permis de définir des niveaux de protection pour les maraîchers enquêtés.
- Niveaux de protection identifiés
Le niveau de protection des maraîchers enquêtés est très faible dans l’ensemble (Tableau 5),
l’enquête a permis de définir 3 niveaux de protection :
Niveau 1 constitué de vêtement en manche courte et de short, représente 32,79% des enquêtés, dont
2 sous-niveaux, le sous-niveau 1a : sans équipement de protection (29,51%), et le sous-niveau 1b :
avec protège-nez (3,28%).
Niveau 2 constitué de vêtement en manche courte et de pantalon représente 31,15% des enquêtés,
dont 3 sous-niveaux, le sous-niveau 2a : sans équipement de protection (27,87%), le sous-niveau 2b
: avec protège-nez (1,64%) et le sous-niveau 2c : avec protège nez + gants (1,64%).
Niveau 3 constitué de vêtement en manche longue et de pantalon représente 36,07% des enquêtés,
dont 3 sous-sous-niveau, le sous-niveau 3a : sans équipement de protection (18,03%), le sous-
niveau 3b : avec protège-nez (8,20%) et le sous-niveau 3c : avec protège nez + gants (9,84%).
Les niveaux de contaminations correspondants aux niveaux de protection des enquêtés sont
présentés en annexe VII. Tableau 5: Niveau de protection des enquêtés
EPI / Vêtements 1) MC+S* 2) MC+P* 3) ML+P* Total
a)Aucune protection 29.51% 27.87% 18.03% 75.41%
b) Protège-nez (PN) 3.28% 1.64% 8.20% 13.11%
c) PN+Gant 0.00% 1.64% 9.84% 11.48%
Total 32.79% 31.15% 36.07% 100.00%
*: MC+S: Manche courte + Short; MC+P : Manche courte + Pantalon ; ML+P : Manche longue + Pantalon
Figure 12: Niveau de protection des maraîchers (niveau de protection 1a à gauche et 2a à droite)
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III.1.2- Résultats d’enquête auprès des revendeurs
Cette enquête a portée uniquement sur les revendeurs de pesticides de la commune rurale de
Koubri, principale lieu d’approvisionnement des maraîchers enquêtés. Sur les 8 revendeurs que
comptent ce site, seulement 6 ont acceptés de répondre à notre questionnaire.
Aucun de ces derniers ne disposent d’agrément de vendeur (grossiste ou détaillant) comme le
prévoit la loi sur les pesticides au Burkina Faso (CNCP, 2011). Trois (03) de ces revendeurs
déclarent avoir reçu une formation quant à la gestion des pesticides, de la part d’une structure
dénommée « AGRODJA », association qui selon eux est sous le contrôle de l’Etat et lutte contre la
fraude au niveau des pesticides et subventionne les pesticides à des fins de distribution.
Le circuit d’approvisionnement pour trois (03) de ces revendeurs, se fait uniquement auprès de
grossistes au marché de Ouagadougou. Quant aux trois (03) autres, en plus de s’approvisionner
auprès de grossistes au marché de Ouagadougou, ils déclarent s’approvisionner au Ghana (pays
voisin du Burkina Faso).
Le stockage des pesticides chez un des revendeurs, se fait avec les produits pétroliers alors que
certains pesticides ont des propriétés inflammables (Nations Unies, 2013). Chez quatre (04) autres
revendeurs, les pesticides sont entreposés avec les matériaux de construction, les pièces détachées
de véhicules, les semences, les engrais et les aliments pour le bétail. Seulement un revendeur
dispose d’un magasin de stockage destiné uniquement aux pesticides.
Tous les six (06) revendeurs enquêtés vendent les pulvérisateurs à dos 16 Litres. Les
équipements de protection (protège-nez et gants) sont vendus par trois enquêtés. Toutefois ces
derniers déclarent que la demande de ces équipements est très faible par rapport à celle des
pesticides et des pulvérisateurs à dos. Cela confirme le faible niveau de protection des maraîchers
enquêtés et la disposition de pulvérisateur par l’ensemble des maraîchers enquêtés.
Aucun des revendeurs enquêtés n’a connaissance des pesticides biologiques et des pesticides
autorisés de vente au Burkina Faso (homologués par le CSP).
Figure 13:Pesticides entreposés avec les produits pétroliers (à gauche), pulvérisateur à dos sur étagère d’un
revendeur (à droite)
Sur les 44 formulations de pesticides recensées auprès des revendeurs enquêtés, 27 formulations
ne sont pas homologuées par le CSP (soit 61,36% des formulations recensées), donc ne devraient
pas être autorisées de vente au Burkina Faso (CNCP, 2011). Pour 59,09 % des formulations
recensées, les étiquettes sont rédigées uniquement en anglais alors que l’OMS recommande que ces
dernières soit rédigées dans la langue locale de façon à être compréhensible pour les utilisateurs
(Antonnela et al., 2004). Certains pesticides trouvés sur les étagères des revendeurs sont périmés
depuis plus d’un an ou sont arrivés à expiration.
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Figure 14: Pesticide avec étiquette rédigée en anglais (à gauche), pesticide périmé depuis plus d’un an toujours
sur l’étagère d’un revendeur (à droite, photo prise le 08/04/2014).
III.1.3- Résultats d’enquête auprès des centres de santé
L’enquête auprès des deux principaux centres de santé de la zone d’étude (CSPS de Koubri et
CSPS du Monastère) à permis de recenser des cas d’intoxication aux pesticides, d’identifier les
facteurs étiologiques et les symptômes liés à ces intoxications, d’évaluer les traitements administrés
par les agents de santé lors de la prise en charge de ces intoxications.
Deux cas d’intoxication accidentelle ont été signalés au CSPS de Koubri dans le mois de mars
2014, les personnes intoxiqués étaient des enfants de 1 an et 3 ans (tous deux de sexe masculin).
Selon les informations recueillies auprès de l’infirmier breveté, les enfants ont déterrés les
pesticides cachés sur une parcelle et l’on ingérés en pensant à du lait ou un jus quelconque.
L’identification des formulations ingérées n’a pas été faite. Les symptômes recueillis étaient le
ballonnement, la somnolence et le vomissement. Les traitements administrés étaient constitués
d’antibiotique (Coti), de Furozemide, de charbon végétal (pour le pansement gastrique) et
d’atropine. L’un des enfants (celui de 3 ans) s’en est en sorti après une journée d’hospitalisation,
l’autre a été transféré au CMA du secteur 30 à Ouagadougou où (d’après les informations recueillir
auprès de l’infirmier major) il est décédé avant qu’on puisse procéder à un lavage gastrique. Les
autres cas d’intoxication mentionnés dans les registres consultés ne donnaient pas plus
d’information que « intoxication alimentaire ». Ce qui rendait difficile la distinction avec ceux liés
aux pesticides.
Au niveau du CSPS du Monastère, quatre cas d’intoxications ont été enregistrés de 2010 à 2012
dont trois cas volontaires (suicides) et un cas accidentel. Un des trois cas volontaires c’est soldé par
le décès d’une fille de 18 ans avant son arrivée au centre de santé. Les symptômes présentés par les
autres intoxiqués étaient des vomissements et des étourdissements. Les traitements administrés
étaient constitués des premiers soins, notamment pour le pansement gastrique (charbon végétal),
puis du transfert au CMA du District de Bogodogo à Ouagadougou quand les cas nécessitaient des
lavages gastriques. Les circonstances des intoxications ainsi que les pesticides ingérés n’ont pas été
mentionnés dans les registres consultés.
Comme on peut le constater, les deux centres de santé enquêtés ne dispensent que les premiers
soins constitués principalement de pansement gastrique (charbon végétal). Les équipements pour le
lavage gastrique ne sont pas disponibles, d’où le transfèrement des intoxiqués quand cela est
nécessaire. Cela confirme le déficit de prise en charge des cas d’intoxication (lié à l’insuffisance
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
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voire l’inexistence de structures spécialisées), décrit par Toé et al. (2002) lors de l’enquête menée
sur la prise en charge des intoxications par les pesticides chez des agriculteurs dans la zone
cotonnière du Mohoun au Burkina Faso.
III.2- Risques sanitaires pour les maraîchers
L’évaluation du risque sanitaire selon le modèle générique de l’OMS (WHO, 2011), a porté
uniquement sur les maraîchers et non les sur résidents des sites traités (enfants, femmes, etc.). Pour
cette évaluation nous avons considéré les matières actives qui sont les plus utilisées sur le site,
notamment celles ayant une fréquence de plus 4% (cf. figure 11), à savoir : Lambda cyhalothrine
(22,88%), Cypermetrine (18,95%), Acétamipride (12,75%), Emamectine Benzoate (9,80%),
Profenofos (8,50%), Imidaclorprid (8,50%) et Dimethoate (4,58%). Les concentrations considérées
pour ces matières actives sont celles indiquées sur l’étiquette de la formulation dans laquelle elles
étaient présentes (ex. : Selon son étiquette, Lambda Super 2.5 EC contient 25mg/L de lambda
cyhalothrine). Les formulations considérées sont de type EC (recensé à plus de 80%). Ces
formulations ainsi que les concentrations des matières actives qu’elles contiennent sont répertoriées
en annexe IV. Ainsi l’évaluation de l’exposition des maraîchers (applicateurs) a été faite pour
chacun d’eux selon les niveaux d’exposition propres à lui (formulations utilisées, dose
d’application, durée du traitement qui est fonction de la taille de la parcelle à traitée, fréquence de
traitement, niveau de protection selon le scénario auquel il appartient). Les graphiques suivants
présentent les résultats de cette évaluation. Les tableaux de calcul sont présentés en annexe IX.
Figure 15: Niveau d'exposition des maraîchers à la Lambda cyhalothrine
La figure 15 indique un dépassement de la DJA (0.002 mg/kg pc) et de la DRfA (0.002 mg/kg
pc) fixées par la JMPR FAO/OMS de 2007 pour la Lambda cyhalothrine (Wolterink et Ray, 2007),
respectivement par la DSG et la DSQm estimées pour les maraîchers. Le risque sanitaire au niveau
des maraîchers qui utilisent la Lambda cyhalothrine (68,85% des enquêtés) est donc inacceptable
dans 53,57% des cas d’exposition répertoriés. Notons qu’un même maraîcher peut utiliser plusieurs
formulations contenant la Lambda cyhalothrine à des concentrations différentes.
Une fois dans l’organisme, on observe une forte concentration de la Lambda cyhalothrine (L.C.)
dans les graisses, le foie et les reins (Wolterink et Ray, 2007). Cependant la L.C. a un faible
potentiel d’accumulation et son excrétion de l’organisme est rapide : 70% dans les fèces et urines en
24 heures (Wolterink et Ray, 2007). Les effets sanitaires que pourraient causer le dépassement des
valeurs seuils sont pour ce qui concerne les effets aigus : une irritation des yeux, de la peau, le
rhume et la toux (ce qui pourrait aussi expliquer certains malaises enregistrés chez 54,10% des
enquêtés : cf. annexe IV-10). A court terme la L.C. est neurotoxique (ataxie, tremblement,
convulsion occasionnelle). A long terme le L.C. n’est ni cancérogène, ni génotoxique, et n’a aucun
0
0.02
0.04
0.06
0.08
0.1
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55
Do
se e
n m
g d
e m
.a./
kg p
c/ jo
ur
Maraîchers (applicateurs)
Doses DSG et DSQm comparées à la DJA et DRfA
(Lambda cyhalothrine)
DSG
DSQm
DJA
DRfA
RISQUE
INACCEPTABLE
53,57%
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
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effet sur la reproduction et le développement mais pourrait plutôt provoquer une diminution du gain
de poids corporel (Wolterink et Ray, 2007).
Figure 16: Niveau d'exposition des maraîchers à la Cypermethrine
La figure 16 indique un dépassement de la DJA (0.02 mg/kg pc) et de la DRfA (0.04 mg/kg pc)
fixées par la JMPR FAO/OMS de 2006 pour la Cypermethrine (Mueller et al., 2006),
respectivement par la DSG et la DSQm estimées pour les maraîchers. Le risque sanitaire au niveau
des maraîchers qui utilisent la Cypermethrine (55,74% des enquêtés) est donc inacceptable dans
72,73% des cas d’exposition répertoriés.
Une fois dans l’organisme, la Cypermethrine se distribue partout dans le corps avec un taux
élevé dans les graisses principalement sous la forme de ses isomères (Mueller et al., 2006). Le
temps d’élimination de la moitié de la concentration de cyperméthrine dans les graisses est de
l’ordre de 20 à 25 jours a partie de la première absorption. Une absorption répétée entraine une
accumulation dans les graisses et la peau. Cependant son excrétion de l’organisme est rapide : >
95% en 48 heures (Mueller et al., 2006). Les effets sanitaires que pourraient causer le dépassement
des valeurs seuils sont pour ce qui concerne les effets aigus, une sensibilisation cutanée (ce qui
pourrait aussi expliquer certains malaises enregistrés chez 54,10% des enquêtés : cf. annexe IV-
10). A court terme la Cypermethrine est neurotoxique. A long terme elle n’est ni cancérogène, ni
génotoxique, et n’a aucun effet sur la reproduction mais pourrait plutôt provoquer une diminution
du poids du fœtus (Mueller et al., 2006).
Figure 17: Niveau d'exposition des maraîchers à l'Acetamipride
La figure 17 n’indique aucun dépassement de la DJA (0.07 mg/kg pc) et de la DRfA (0.1 mg/kg
pc) fixées par la JMPR FAO/OMS de 2011 pour l’Acetamipride (Kanungo et Solecki, 2011),
0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55
Do
se e
n m
g d
e m
.a./
kg p
c/jo
ur
Maraîchers (applicateurs)
Doses DSG et DSQm comparées à la DJA et DRfA
(Cypermethrine)
DSG
DSQm
DJA
DRfA
0
0.05
0.1
0.15
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34
Do
se e
n m
g d
e m
.a./
kg p
c/
jou
r
Maraîchers (applicateurs)
Doses DSG et DSQm comparées à la DJA et
DRfA
(Acetamipride)
DSG
DSQm
DJA
DRfA
RISQUE
INACCEPTABLE
72,73%
RISQUE
ACCEPTABLE
100%
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
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respectivement par la DSG et la DSQm estimées pour les maraîchers. Le risque sanitaire au niveau
des maraîchers utilisant l’Acetamipride (40,98% des enquêtés) est donc acceptable dans 100% des
cas d’exposition répertoriés. Le risque acceptable (observé à 100%) pour l’Acetamipride, pourrait
s’expliqué pas sa faible concentration dans les formulations utilisées par les maraîchers
(concentration moyenne est de 21 g/L avec une concentration maximale de 32 g/L et une
concentration minimale de 16 g/L), mais aussi par sa faible toxicité : valeurs seuils élevées (DJA =
0.07 mg/kg pc et DRfA = 0.1 mg/kg pc). Cependant, plus de 80% des enquêtés, effectuant des
mélanges complexes de formulations de matières actives (annexe IV), on pourrait donc observer des
effets additifs, voire supra-additifs (par addition de dose) de l’acetamipride en mélange (Cravedi et
al., 2012).
Du faite de ce mélange en cas de dépassement des valeurs seuils, une fois dans l’organisme,
l’acetamipride se distribue partout dans le corps avec des taux élevés dans le foie et les reins
(Kanungo et Solecki, 2011). Aucun potentiel d’accumulation n’a été mis évidence, son excrétion de
l’organisme est rapide : plus de 90% en 96 heures, principalement via les urines (Kanungo et R.
Solecki, 2011). Pour ce qui est des effets sanitaires, l’acetamipride n’est ni irritant pour les yeux, ni
irritant pour la peau, et non sensibilisant au niveau cutané. A court terme, l’acetamipride a des effets
sur l’augmentation du cholestérol et la diminution du poids corporel. A long terme, il n’est ni
cancérogène, ni génotoxique, ni neurotoxique, ni immunotoxique et n’a aucun effet sur la
reproduction et le développement (Kanungo et Solecki, 2011).
Figure 18: Niveau d'exposition des maraîchers à l'Emamectine Benzoate
La figure 18 indique un dépassement de la DJA (0.0005 mg/kg pc) et de la DRfA (0.03 mg/kg
pc) fixées par la JMPR FAO/OMS de 2011 pour l’Emamectine benzoate (Wolterink et al., 2011),
respectivement par la DSG et la DSQm estimées pour les maraîchers. Le risque sanitaire au niveau
des maraîchers utilisant l’Emamectine benzoate (44,26% des enquêtés) est donc inacceptable dans
86,67% des cas d’exposition répertoriés. Une fois dans l’organisme, l’Emamectine benzoate (E.B.)
se distribue largement dans le corps, cependant son potentiel d’accumulation est faible (Wolterink
et al., 2011). Le taux d’excrétion est de plus de 90% en 72 heures (pour 0,5 mg/kg pc),
principalement via les fèces (le flux de l’E.B. est transporté du sang aux intestins). A cette
concentration (0,5 mg/kg pc), le temps d’élimination de la moitié de la concentration d’E.B. dans le
plasma est de l’ordre de 20 à 51 jours (Wolterink et al., 2011). Les effets sanitaires que pourraient
causer le dépassement des valeurs seuils sont pour ce qui concerne les effets aigus : une faible
irritation pour la peau, une irritation modérée pour les yeux (ce qui pourrait aussi expliquer certains
malaises enregistrés chez 54,10% des enquêtés : cf. annexe IV-10). A court terme l’E.B. a des
effets sur le système nerveux (lésions au niveau du cerveau, de la moelle épinière et du nerf
sciatique). A long terme elle n’est ni cancérogène, ni génotoxique mais sur la reproduction on note
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Maraîchers (applicateurs)
Doses DSG et DSQm comparées à la DJA et DRfA
(Emamectine Benzoate)
DSG
DSQm
DJA
DRfA
RISQUE INACCEPTABLE
86,67%
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
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des effets de diminution de la fécondité. Au niveau des effets sur le développement on observe une
diminution du poids du fœtus, un retard dans la formation des os (Wolterink et al., 2011).
Figure 19: Niveau d'exposition des maraîchers au Profenofos
La figure 19 indique un dépassement de la DJA (0.03 mg/kg pc) et de la DRfA (1 mg/kg pc) fixées
par la JMPR FAO/OMS de 2007 pour le profenofos (Shah et Ray, 2007), respectivement par la
DSG et la DSQm estimées pour les maraîchers. Le risque sanitaire au niveau des maraîchers
utilisant le profenofos (36,07% des enquêtés) est donc inacceptable dans 43,33% des cas
d’exposition répertoriés. Une fois dans l’organisme, le profenofos se distribue largement dans le
corps, cependant son potentiel d’accumulation est faible (Shah et Ray, 2007). Le taux d’excrétion
est de 94% dans les urines en 24 heures (Shah et Ray, 2007).
Les effets sanitaires que pourraient causer le dépassement des valeurs seuils sont pour ce qui
concerne les effets aigus : une faible irritation pour les yeux, une irritation modérée pour la peau,
une sensibilisation cutanée (ce qui pourrait aussi expliquer certains malaises enregistrés chez
54,10% des enquêtés cf. annexe IV-10). A court terme, le Profenofos a des effets d’inhibition de
l’activité acétylcholinestérase. A long terme il n’est ni cancérogène, n’a aucun potentiel
génotoxique, n’a aucun effet sur la reproduction et le développement (Shah et Ray, 2007).
Figure 20: Niveau d'exposition des maraîchers à l'Imidaclopride
La figure 20 indique un dépassement de la DJA (0.06 mg/kg pc) et de l’DRfA (0,4 mg/kg pc)
fixées par la JMPR FAO/OMS de 2007 pour l’Imidaclopride (Banasiak, 2001), respectivement par
la DSG et la DSQm estimées pour les maraîchers. Le risque sanitaire au niveau des maraîchers
utilisant l’Imidacloprid (45,90% des enquêtés) est donc inacceptable dans 17,24% des cas
d’exposition répertoriés. Une fois dans l’organisme, l’Imidaclopride est largement distribué mais
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c/jo
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Maraîchers (applicateurs)
Doses DSG et DSQm comparées à la DJA et DRfA
(Profenofos)
DSG
DSQm
DJA
DRfA
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Do
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kg
pc/
jou
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Maraîchers (applicateurs)
Doses DSG et DSQm comparées à la DJA et DRfA
(Imidaclopride)
DSG
DSQm
DJA
DRfA
RISQUE
INACCEPTABLE
43,33%
RISQUE
INACCEP
TABLE
17,24%
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
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des niveaux élevés de résidus sont retrouvés dans le foie, reins, poumon et la peau 48 heures après
son administration. Aucun potentiel d’accumulation n’a été mise en évidence pour l’Imidaclopride,
le taux d’excrétion est de 73-75% dans les urines en 48 heures, 20-25% dans les fèces et > 36%
pour l’excrétion biliaire (AGRITOX, 2014). Pour ce qui est des effets aigus, l’Imidaclopride n’est
ni irritant pour les yeux, ni irritant pour la peau, et non sensibilisant au niveau cutané. A court terme
l’Imidaclopride a des effets sur le système nerveux central (tremblements et ataxie). A long terme, il
n’est n’a pas de potentiel cancérogène, n’a pas de potentiel génotoxique, n’a aucun effet sur la
reproduction mais au niveau du développement, on note un retard d'ossification (AGRITOX,
2014).
Figure 21: Niveau d'exposition des maraîchers au Dimethoate
La figure 21 indique un dépassement de la DJA (0.002 mg/kg pc) et de la DRfA (0,02 mg/kg pc)
fixées par la JMPR FAO/OMS de 2003 pour le Dimethoate (Pfeil, 2003), respectivement par la
DSG et la DSQm estimées pour les maraîchers. Le risque sanitaire au niveau des maraîchers
utilisant le Dimethoate (19,67% des enquêtés) est donc inacceptable dans 100% des cas
d’exposition répertoriés. Une fois dans l’organisme, le Dimethoate est largement distribué, de fortes
concentrations sont retrouvées dans le foie. Le taux d’excrétion est de 90% en 24 heures
(AGRITOX, 2014). Pour ce qui est des effets aigus, le Dimethoate est modérément irritant pour les
yeux et pour la peau mais non sensibilisant au niveau cutané. A court terme, le Dimethoate a des
effets sur le système nerveux (diminution de l'activité de la cholinestérase). A long terme, il n’a pas
de potentiel cancérogène, n’a pas de potentiel génotoxique et n’a aucun effet sur la reproduction
mais au niveau du développement, on observe une diminution de l'activité de la cholinestérase dans
le cerveau et hématies chez le fœtus (AGRITOX, 2014).
Notons que les risques inacceptables observés concernaient aussi bien les niveaux de protection
1a que 3c (annexe VII). Cela confirme bien le faite que l’exposition ne dépend pas seulement du
niveau de protection, mais aussi d’autres facteurs tels que les niveaux de pollution (forte
concentration de matières actives), auxquels chaque maraîcher est exposé ainsi que de la durée
d'exposition à ces niveaux (Afssa, 2004). En effet les fortes concentrations de dimethoate dans les
formulations utilisées par les maraîchers (concentration moyenne est de 357 g/L avec une
concentration maximale de 400 g/L et une concentration minimale de 250 g/L), ainsi que sa toxicité
élevée : valeurs seuils faibles (DJA = 0.002 mg/kg pc et DRfA = 0.02 mg/kg pc) seraient à la base
de ce risque inacceptable dans tout les cas d’exposition répertoriés.
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Maraîchers (applicateurs)
Doses DSG et DSQm comparées à la DJA et DRfA
(Dimethoate)
DSG
DSQm
DJA
DRfA
RISQUE INACCEPTABLE
100%
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III.3- Résultats d’analyses des échantillons prélevés
Les résultats des analyses par LC-MS et GC-MS des cartouches SPE pour les échantillons d’eau
sont indiqués respectivement sur les figures 22 et 23.
Figure 22: Pesticides détectés dans les échantillons d'eau par LC-MS
Sur les vingt-cinq (25) molécules recherchées, huit (8) ont été détectées dans les trois (03)
échantillons d’eau, par la méthode d’analyse LC-MS (figure 22). Il s’agit de :
l’atrazine et ses métabolites DIA et DEA trouvés dans les trois échantillons à des
concentrations respectives de 2,98 ng/L, 0,23 ng/L et 2,67 ng/L dans l’échantillon NAR
320 ; de 24,80 ng/L, 7,48 ng/ et 23,53 ng/L dans l’échantillon NAR 326 ; de 11,97 ng/L,
3,90 ng/L et 11,56 ng/L dans l’échantillon NAR 325 ;
le diuron trouvés dans deux échantillons à savoir NAR 326 à 2,80 ng/L et NAR 325 à 1,01
ng/L ;
l’acétamipride, l’imidaclopride, le profenofos et le triazophos trouvés uniquement dans
l’échantillon NAR 320 à des concentrations respectives de 15,57 ng/L, 44,82 ng/L, 13,83
ng/L et 0,68 ng/L.
Figure 23: Pesticides détectés dans les échantillons d'eau après analyse par GC-MS
La méthode d’analyse GC-MS a permis de détecter treize (13) molécules sur les vingt-cinq (25)
molécules recherchées dans les trois (03) échantillons d’eau (figure 23). Il s’agit de :
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Pesticides détectés
Résultats d'analyse par LC des cartouches SPE pour
les échantillons d'eau
NAR 320
NAR 326
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Echantillons d'eau
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Co
nce
ntr
atio
n e
n n
g/L
Pesticides détectés
Résultats d'analyse par GC des cartouches SPE pour les
échantillon d'eau
NAR 320
NAR 326
NAR 325
Echantillons d'eau
< LQ
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
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l’acetochlor et le profenofos trouvés uniquement dans l’échantillon NAR 320
respectivement à 6,28 ng/L et 39,38 ng/L ;
l’heptachlor trouvé dans les échantillons NAR 320 et 326 à des concentrations respective de
4,71 ng/L, 2,92 ng/L.
l’endosulfan II trouvé uniquement dans l’échantillon NAR 326 à 24,45 ng/L ;
lamdba cyhalothrine trouvé à l’état de traces dans les trois échantillons (concentration
inférieure à la limite de quantification : < LQ) ;
l’atrazine, DIA, DEA, chlordane cis alpha, chlordane trans-gamma, chlopiryphos-ethyl,
HCH-alpha, HCH-beta dont les valeurs sont consignées dans le tableau en annexe XX.
Tout ces résultats sont différents de ceux obtenus par Ouattara et al. (2013) dans son étude menée
sur les eaux brute du barrage de Ziga (au Burkina Faso). Les pesticides détectés dans cette étude
étaient l’aldrine (0.056 μg/L), l’endosulfan sulfate (détecté à l’état de trace), l’alpha endosulfan
(0,68 μg/L), le beta HCH (0,19 μg/L) et le o,p- DDE (0,028 μg/L).
Figure 24: Pesticides détectés sur les capteurs POCIS après analyse par GC-MS
L’analyse des 2 capteurs POCIS par la méthode GC-MS à permis de détecter 15 molécules (figure
24). Les concentrations déterminées sur les POCIS (annexe XX) ont permis de dégager l’évolution
de pesticides détectés sur la période d’immersion des capteurs. Notons que l’endosulfan II et le
pentachlorbenzene ont été trouvé à l’état de traces sur les deux capteurs (concentrations inférieures
à la limite de quantification : < LQ).
Les faibles teneurs de pesticides détectés dans les échantillons d’eau pourraient s’expliquer en
partie par la très forte température (~ 35-40°C) en cette période de l’année (Mars-Avril). La voie de
dégradation pourrait donc être la photolyse des composés dans l’eau. Cependant, en comparant les
résultats des masses d’analytes accumulées sur les POCIS avec les concentrations de pesticides
dans les échantillons d’eau, on remarque que la tendance pour les POCIS indique « assurément »
une source de pollution plus élevée dans la région située en amont du lac Naaba Zana (reflétant
l’activité maraîchères importante qui s’y trouve). En l’état, la concentration précise dans l’eau ne
semble donc pas pouvoir être déterminée de manière absolument fiable avec les POCIS. Il reste
donc préférable de s’en tenir aux estimations obtenues dans les échantillons d’eau. En revanche, les
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Pesticides détectés
Résultats d'analyses des POCIS en GC
POCIS NAR 1
POCIS NAR 2
< LQ < LQ
Capteurs POCIS
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POCIS restent très prometteurs pour comparer divers points de mesure et tenter de localiser
d’éventuelles sources de pollutions par des composés polaires.
Les résultats d’analyse des capteurs POCIS en LC-MS, ne sont pour l’instant pas disponibles. La
méthode d'analyse des capteurs PDMS ne donne pas encore de résultats suffisants et demande
encore des mises au point avant l’analyse des capteurs.
L’analyse des échantillons de sols et de sédiments par la méthode LC-MS à permis de trouver 04
molécules (figure 25). Il s’agit de :
l’acetmiprid trouvé dans l’échantillon de sol NAR 323 (parcelle de piment) à 0,024 ng/g et
l’état de trace dans l’échantillon de sol NAR 324 (décharge d’emballages de pesticides) ;
l’atrazine trouvé dans l’échantillon de sol NAR 324 à l’état de trace ;
l’imidacloprid trouvé à l’état de trace dans l’échantillon de sédiments NAR 325 ainsi que
dans les échantillons de sols NAR 323 et NAR 324 à des concentrations respectives de 2,22
ng/g, 80,70 ng/g ;
Profenophos trouvé à l’état de trace dans l’échantillon de sol NAR 323 ainsi que dans
l’échantillon de sol NAR 324 à 1,54 ng/g.
Figure 25: Pesticides détectés dans les échantillons de sol/sédiments après analyse par LC-MS
Notons qu’aucune molécule n’a été détectée dans l’échantillon de sédiment NAR 326. Aussi la
méthode d’analyse par GC-MS n’a permis de détecter aucune molécule dans les échantillons de sol
et de sédiments.
Les résultats obtenus au niveau des échantillons de sol sont différents de ceux obtenus par .
Savadogo et al. (2006) lors de son étude menée sur les sols en zone cotonnière du Burkina Faso. Les
pesticides détectés dans cette étude étaient l’aldrine (0,20 à 20 μg/kg), l’endosulfan (0,20 à 16,54
μg/kg), le parathion éthyle (2 μg/kg) et le dimethoate (1,70 μg/kg à 5μg/kg).
Les faibles teneurs des pesticides détectés dans les échantillons de sol pourraient s’expliquer en
partie par une forte dégradation des composés avec la température (~ 35-40°C en cette période de
l’année) et avec la teneur en eau du sol (Walker, 1976). Aussi, sachant qu’une proportion
importante (20 à 70%) d'un pesticide (ou de ses métabolites) peut persister dans le sol liée aux
colloïdes (Calderbank, 1989), le faible nombre de pesticides détectés (04) dans les échantillons de
sol serait en partie dû à cet état lié des molécules actives dans le sol, rendant difficiles leur
extraction et leur caractérisation.
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20
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Co
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de
so
l
Pesticides détectés
Résultats d'analyses des échantillon de sol en LC
NAR 323 (piment)
NAR 324 (décharge)
NAR 325 (sédiment)
NAR 326 (sédiment)
Echantillon de sol
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III.4- Risques pour les organismes environnementaux
L’évaluation du risque aigu associé aux organismes vivants dans les compartiments
environnementaux échantillonnés, a consisté à caractériser l’exposition aiguë des organismes
susceptible d’y vivent et pour lesquels les résultats des tests de toxicité aiguë sont disponibles.
Parmi les 18 molécules détectées dans les échantillons d’eau analysés, seulement 3 molécules ont
des tests de toxicité aigüe disponibles. Il s’agit de l’acetamipride, l’imidaclopride et le chlorpyrifos-
ethyl. Les tableaux 6 et 7 indiquent les résultats de l’évaluation du risque aigu pour les organismes
exposés à ces molécules.
Tableau 6: Risque aigu pour les organismes aquatiques
Valeurs de RTE
Organismes aquatiques
CL50/CE50
(ng/L)* Acetamipride Imidaclopride Chlorpyrifos-ethyl
Risque
aigu**
Oncorhynchus mykiss 100000000 1.55705E-07 - - Faible
Daphnia magna 49800000 3.12661E-07 - - Faible
Cyprinodon variegatus 161000000 - 2.78384E-07 - Faible
Chironomus riparius 55200 - 0.000811953 - Faible
Poisson 540 - - 0.009717542 Faible
Invertébré aquatique 100 - - 0.052474726 Faible
* : Source Union Européenne (http://www.agritox.anses.fr/)
** : Risque aigu faible : RTE < 0.1
Tableau 7: Risque aigu pour les vers de terre et autres macro-organismes non cibles du sol
Valeurs de RTE
Organismes terrestres CL50/CE50 (ng/g)* Acetamipride Imidaclopride Risque aigu**
Eisenia foetida 4500000 5.41981E-09 - Faible
Ver de terre 5350000 - 1.65796E-05 Faible
* : Source Union Européenne (http://www.agritox.anses.fr/)
** : Risque aigu faible : RTE < 0.2
Les concentrations relevées dans les compartiments de l’environnement (sol et eau) sont très faibles
et ne sont donc pas susceptibles de poser un risque aigu pour les organismes susceptibles d’y vivent
(tableau 6 et 7). Cependant, cela reste très inquiétant de retrouver ces molécules à une telle période
de l’année (période sèche). Ce qui laisse donc penser que si on faisait les mêmes analyses en saison
des pluies ou en début de la saison sèche nous devrions en trouver beaucoup plus. Ils persistent
donc quand même très longtemps dans l’environnement si on est capable de les détecter en période
sèche. Un risque de toxicité chronique est plutôt à craindre pour ces organismes.
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
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CONCLUSION
L’étude des risques sanitaires et environnementaux consécutifs à l’utilisation des pesticides
autour des petites retenues à permis de mettre en évidence les mauvaises pratiques maraîchères, le
niveau d’exposition des maraîchers aux pesticides ainsi que le niveau de contamination des
compartiments de l’environnement. En effet, le maraîchage dans le bassin de Nariarlé est une
activité, pratiquée essentiellement par des producteurs illettrés livrés à eux-mêmes dans cette
région. Les sites de production sont situés à proximité des sources d’eau d’irrigation que sont les
bas-fonds et les lacs artificiels. Les dispositions réglementaires en vigueur au Burkina Faso, sur la
distribution des pesticides ne sont pas appliquées ; ce qui favorise la circulation de pesticides
appartenant à toutes les grandes familles chimiques. Aussi, les traitements ne sont pas suffisamment
maîtrisés. Tous ces facteurs exposent les maraîchers à des risques sanitaires inacceptables, selon les
seuils de toxicité prescrits conjointement par l’OMS et la FAO. La pollution environnementale
décelée, ne semblent pas indiquer de risques aigus pour les organismes terrestres et aquatiques.
Cependant cette évaluation du risque environnemental n’est basée que sur un échantillon ponctuel
dans une période de saison sèche lorsque les activités agricoles sont réduites au minimum.
On voit bien que les pesticides peuvent devenir un danger pour la santé humaine et pour
l’environnement quand leur utilisation devient accrue et incontrôlée. Il importe donc de renforcer la
réglementation existante quant à la formulation, l’importation, la distribution, le stockage et
l’utilisation des pesticides. Cela passe aussi par :
la formation adéquate des applicateurs quant aux précautions d’usage des pesticides et aux
bonnes pratiques agricoles ;
la production de formulation moins concentrées en matière actives toxiques à faibles doses ;
l’incitation des applicateurs à s’approvisionner auprès des commerçants agréés et en
produits homologués ;
la formation des agents de santé spécifique à la prise en charge des intoxications liés aux
pesticides, ainsi que la dotation de leurs services en équipements adéquats à la prise en
charges de ces intoxications ;
la dotation de services compétents avec des moyens leur permettant une mise en application
des réglementations sous-régionales, nationales ainsi que les conventions internationales
auxquelles le Burkina Faso a adhéré ;
la promotion et l’encouragement des recherches sur les méthodes alternatives à la lutte
chimique.
Toutefois, un grand problème reste encore à résoudre : il s’agit de l’évaluation des risques pour
l’Homme et l’Environnement provenant d’expositions aux mélanges de pesticides, généralement
pas prise en compte dans les évaluations des risques liés aux pesticides. Traditionnellement, la
toxicité des contaminants est étudiée individuellement, molécule par molécule. Cette approche
analytique est indispensable pour connaître le profil toxicologique d’un élément isolé et déterminer
les seuils de toxicité. En revanche cette approche ne permet pas d’apprécier les dangers et les
risques de mélanges, notamment ceux de substances n’ayant aucune activité délétère propre mais
qui peuvent être révéler lorsqu’elles sont ajoutées à une ou plusieurs substances toxiques.
Ainsi, la question posée par les mélanges de pesticides est de savoir si les seuils de toxicité sont
valables lorsque la population est exposée, comme dans la réalité, à des cocktails complexes de
composés chimiques. Il importe donc de développer des approches originales destinées à
caractériser les effets additifs, synergiques ou inhibiteurs des pesticides en mélange. Cela aidera à
mieux connaître l’exposition humaine et environnementale aux mélanges de pesticides, car les
connaissances à ce niveau sont pour l’instant fragmentaires, rendant leur prise en compte délicate.
C’est dans ce grand projet de recherche que s’inscrit notre étude qui sert de base préliminaire.
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ANNEXE
ANNEXES
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ANNEXE I : DONNEES SUR LA ZONE D’ETUDE
TABLEAU 1 : SUPERFICIES DES PLAINES AMENAGEES AU NIVEAU DE LA COMMUNE
Wedbila Koubri Naba
zana
Boussouma Noughou Péelé Nakamtenga Beng-
bili
Superficie
occupée
(ha)
44
17
8.5
21.5
31
60
15
20
Source : ZAT koubri et Synthèse groupe de travail ASP hydraulique et piste rurale, Juin 2008
TABLEAU 2 : SUPERFICIES EMBLAVEES EN MARAICHER CULTURE
Choux Oignon Toma-
te
Poi-
vron
Piment Auber-
gine
Cour-
gette
Con-
combre
Haricot
vert
Total
Superfi-
cie (ha)
50 71 5.5 7 2.5 18.75 5.5 5.25 4 172
Source : ZAT koubri et Synthèse groupe de travail ASP hydraulique et piste rurale, Juin 2008
Graphique 1 : Estimation de la production maraichère par rapport aux superficies emblavée
TABLEAU 3 : PRODUCTION MOYENNE DES CULTURES MARAICHERES EN TONNE
Spéculations
Choux Oignon Tomate Poi-
vron Piment Auber-
gine
Courgette Concombre Haricot
vert
Production 5490 4600 225 168 16 444 800 96 50
Source : Synthèse groupe de travail ASP hydraulique et piste rurale, Juin 2008
30%
42%
3%
4%
2% 11%
3%
3% 2%
14 sites de production Choux
Oignon
Tomate
Poivron
Piment
Aubergine
Gourgette
Concombre
Haricot vert
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Tableau 4 : Caractéristiques de quelques barrages et retenues d’eau de la zone d’étude
Nom de la
Retenue d’eau
Localisation
(village)
Année de
réalisation
Superficie
(ha)
Volume
(x1000 m3)
Utilisation
(Ordre
Priorité)
Didri 1 Didri 1983 15 150 HU/AG/AP
Didri 2 Didri 1986 - 3 HU/AP
Pinse Didri - - - -
Pissi Didri 1985 2 10 HU/AP
Toegtenga Didri 1984 10 150 HU/AP
Zangha Didri - - - -
Zerda Didri - - - -
Mougounissin Kouba 1983 5 55 HU/AP
Koubri 2
(Nabazana)
Koubri 1972 600 7200 HU/AG/AP
Nagbangré (PK2) Koubri 1962 135 2000 HU/AG/AP
Poédogo Koubri 1982 30 400 HU/AP
Koutoumtore Koubri 1980 8 300 -
Toyoko Mogtédo 1978 - 400 HU/AP
Tampouré Moincé 1984 3 30 HU/AP
Ardjouma Nongou - - - -
Boussouma Nongou 1984 - - -
Gonsé Nongou - - - -
Rawanigomdé Nongou 1984 - - HU/AP
Bouminyé Péelé - - - -
Ouapassi 2 Péelé - - - -
Wintobarka Péelé 1982 4 45 HU/AP
Péelé Péelé 1978 400 5000 -
Nandré Sinsinguéné - - - -
Séguéné Sinsinguéné - - - -
Snserné Sinsinguéné - - - -
Tansablogo 1 Tansablogo 1990 50 700 -
Tansablogo 2 Tansablogo - - - -
Koutomtouré Tanvi-Nakam 1986 10 110 HU/AP
Magda Tanvi-Nakam - - - -
Malga (Tanvi 2) Tanvi-Nakam 1977 - 100 HU/AP
Manéga Tanvi-Nakam 1978 15 250 HU/AG/AP
Napagbtenga Tanvi-Nakam 1962 60 2000 HU/AP
Sudbanka Tanvi-Nakam - - - -
Tanvi Tanvi-Nakam - - - -
Ouedbila Wedbila 1978 100 2080 AG/AP
Source : DGIRH, 2005
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ANNEXE II : PLAN D’ECHANTILLONNAGE SOL/SEDIMENT ET EAU
Annexe II.1- Plan d’échantillonnage sols
Dispositif de prélèvement
Répartition pseudo-aléatoire (en zizag) :
Répartition en diagonale et le long des bords de l’unité d’échantillonnage (parcelle).
Répartition des prélèvements sur la parcelle (Pauwels J.M. et al. 1992)
Type d’échantillon
Cet échantillon composé est formé à partir de plusieurs échantillons uniques dont le nombre sera
fixé par l’opérateur en fonction de la taille de la parcelle prélevée.
Quantité à prélever
Chaque unité d’échantillonnage fera l’objet d’un prélèvement élémentaire de 200 à 300 g de terre.
L’échantillon composé final pour l’analyse en laboratoire (trié et réduit) aura une masse d’environ 1
kg.
Profondeur de prélèvement
Les prélèvements de sol sont réalisés dans la couche superficielle du sol entre 0 et 20 cm. Les
pesticides sont appliqués par aspersion et ont tendance à se dégrader sous l’effet de la lumière, des
microorganismes contenus dans les sols, etc. Au niveau du sol, c’est donc dans la couche
superficielle que les concentrations maximales sont susceptibles d’être observées.
Mode opératoire : Echantillonnage de sol
Matériel
OUTILS DE PRELEVEMENT OU DE PREPARATION DE L'ECHANTILLON
Echantillonneurs (tarière Riverside)
Cuillère, spatule, truelle (en acier inoxydable)
Récipient en acier inoxydable (échantillon composé)
Tamis
MATERIEL DE CONSERVATION ET D'IDENTIFICATION DES ECHANTILLONS
Bargette en aluminium
Etiquettes autocollantes et crayons à encre indélébile
Formulaires (échantillonnage, demande d'analyse, etc.)
Glacières et contenants réfrigérants ou glace en quantité suffisante
× × × × × ×
×
×
×
×
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INSTRUMENTS ET PRODUITS NECESSAIRES AU LAVAGE DES INSTRUMENTS
Eau de qualité compatible aux analyses envisagées
Eau purifiée
Solvants organiques : acétone et hexane
Chiffons de coton
Essuie-tout
Brosse
Seau ou tout contenant permettant le nettoyage à l'intérieur
Contenant permettant de récupérer les résidus de lavage
Papier d'aluminium
Identification des échantillons
Chaque échantillon est étiqueté selon le modèle suivant:
Projet: 3E-Pesticides/ 2iE-EPFL Lieux: …………………………………………………………………… Date : …………………………………………………………………… Parcelle n°: …………………………………………………………………… Echantillon n°: …………………………………………………………………… Culture: …………………………………………………………………… Profondeur: …………………m Remarque : …………………………………………………………………… …………………………………………………………………… Opérateur: ……………………………………………………………………
Prélèvement des échantillons et préparation des échantillons composés
NETTOYAGE DU MATERIEL
La première étape du nettoyage doit suivre la séquence suivante :
- rincer l'outil d'échantillonnage à l'eau de qualité compatible aux analyses envisagées pour
enlever les résidus majeurs;
- nettoyer les surfaces avec une brosse, de l'eau.
Une deuxième étape du nettoyage consiste à :
rincer à l'acétone puis à l'hexane;
rincer de nouveau à l'acétone et laisser égoutter.
Le nettoyage du matériel est effectué à chaque changement d’unité d’échantillonnage (parcelle).
L'outil nettoyé est enveloppé dans un papier d'aluminium neuf afin de le protéger des risques de
contamination entre le moment du nettoyage et le prélèvement de l'échantillon.
ECHANTILLONNAGE ET CONSTITUTION DE L’ECHANTILLON COMPOSITE FINAL
Dans chaque zone de prélèvement :
- Effectuer XX prélèvements élémentaires de 200 à 300 g par unité d’échantillonnage;
- Placer l’ensemble de ces prélèvements dans un récipient en acier inoxydable;
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Préparation de l’échantillon composite final
Homogénéisation
- Mélanger à l’aide d’une truelle jusqu’à obtention d’un mélange homogène (échantillon
global);
- Procéder à l’homogénéisation : écarter les éléments grossiers (>2 cm, i.e. cailloux, feuilles
racines, coquilles d’escargots, etc.)
Réduction de l’échantillon global trié
- Entasser l’échantillon sous forme de cône
- Diviser en quatre parties équivalentes selon deux axes perpendiculaires
- Rejeter à l’aide de la truelle deux quartiers opposés et reconstituer un cône avec ce qui reste
- Répéter l’opération jusqu’à l’obtention de la quantité désirée : ~1 kg
PRELEVEMENT HOMOGENEISATION REDUCTION
Principe de la réduction (réduction par quartage) :
Division d’un tas conique, on prélève les deux secteurs
opposés (en gris)
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Annexe II.2- Localisation des sites de prélèvement et emplacement des capteurs passifs
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ANNEXE III : PROTOCOLE D’EXTRACTION DES PESTICIDES DANS LES
ECHANTILLONS DE SOL/SEDIMENT, D’EAU ET DES CAPTEURS PASSIFS POCIS
Annexe III.1- Extraction des pesticides dans les échantillons de sol/sédiment
Stockage des échantillons
- Les échantillons doivent être stockés à 4°C
Lavage de la verrerie et du matériel
- Nettoyer la verrerie successivement à l’acétone et à l’hexane.
- Dans un ballon cœur, réaliser un blanc de vaisselle composé des reliquats d’acétone et
d’hexane utilisés pour le rinçage de la verrerie.
- Rincer un tamis (2mm) en acier inoxydable à l’eau
Remarque : dans le bac de nettoyage, on veillera à séparer le verre du plastique
Préparation de l’échantillon
- Sécher l’échantillon pendant 12-24h à maximun 40°C
- Tamiser l’échantillon à analyser sous hotte aspirante
- Prélever 10 g d’échantillon à l’aide d’une spatule et les introduire dans un tube à centrifuger
de 30 ml.
Extraction
- Ajouter 15 ml d’un mélange cyclohexane (n-hexane) : acétone 80 :20.
- Refermer le tube et agiter
EXTRACTION ULTRASONS
- Placer le tube dans l’appareil à ultrason pendant 10 min
- Si nécessaire, centrifuger 10 min à 3000 tours
- Placer de la laine de verre préalablement lavée (24 h par Soxhlet) en évitant tout contact
avec les mains (couper à l’aide d’une pince et d’un ciseau) dans un entonnoir
- Ajouter environ 3 spatules de sulfate de sodium anhydre.
- A l’aide d’une pipette Pasteur, passer l’échantillon à travers le sulfate de sodium en
récupérant l’extrait organique dans un ballon cœur de 100 ml.
- Répéter l’opération (ultrason, filtration sur sulfate de sodium anhydre) 2 fois
EXTRACTION SOXHLET
- Mettre en place les Soxhlet et les cartouches
- Effectuer un nettoyage du système avec 150 ml de mélange cyclohexane (n-hexane) :
acétone 80 :20, 3-4 h à 70°C (ébullition).
- Changer de ballon et effectuer un nettoyage avec ~50 ml d’hexane : acétone (utiliser ces
solvants pour laver tous les Soxhlet) et faire un blanc.
- Ajouter ~0.5 - 1 cm de sulfate de sodium anhydre sur la cartouche
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- Placer l’échantillon dans la cartouche et laisser ~12 h à ébullition
Concentration
- Rincer à l’hexane les éléments du Rotavapor susceptibles d’entrer en contact avec
l’échantillon
- Régler la température du bain-marie sur 40°C
- Ajuster le vide en fonction des solvants à évaporer en commençant par la pression la plus
élevée
- Concentrer l’échantillon jusqu’à environ 1 ml (~30 min)
- Si nécessaire ajuster la concentration sous flux d’azote (à 40°C)
Purification sur colonne de Florisil
PREPARATION DE L’ADSORBANT
- Peser 20 g de Florisil (mesh 100-200) par échantillon + 20 g supplémentaires dans un
récipient en porcelaine
- Placer le Florisil au four à moufle pendant 3 h à 650 °C (activation)
- Refroidir le Florisil activé: 1 h en étuve à 180°C (enclenchée à l’avance) et 1 h à
température ambiante dans un dessiccateur (avec silica-gel)
- Transférer le Florisil dans un flacon étanche et peser
- Désactiver le Florisil avec 2% d’eau milliQ (2% massique)
- Agiter pendant 20-30 min et laisser reposer 1 h
Remarque : le Florisil ainsi préparé peut-être conservé 24 h.
PREPARATION DE LA COLONNE
- Placer un bouchon de laine de verre et le réservoir sur la colonne
- Remplir la colonne de n-hexanne aux ¾
- Peser et ajouter 10 g de Florisil dans la colonne en le saupoudrant au-dessus du réservoir et
en tapotant le long de la colonne afin d’éviter les bulles d’air, rincer les parois du réservoir
avec du n-hexane
- Ajouter 1 cm de sulfate de sodium anhydre et laver les parois au n-hexane et laisser couler
jusqu’à ce que le niveau atteigne 0.5 cm du haut du sulfate de sodium.
ELUTION DE L’ECHANTILLON
- Ajouter l’échantillon à l’aide d’une pipette Pasteur et éluer ce dernier jusqu’au sulfate de
sodium anhydre.
- Laver le ballon 1 fois avec 1 ml de n-hexane issu des 40 ml de l’éluant de la fraction 1
- Eluer le solvant comme suit :
- 40 ml de n-hexane qui formeront la fraction 1, recueillie dans un ballon cœur de 100
ml
- 40 ml de mélange n-hexane/diéthylether 9 :1 (fraction 2)
- 40 ml de mélange n-hexane/diéthylether 5 :5 (fraction 3)
- 60 ml de diéthylether (fraction 4)
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- Ajouter 0.5 ml d’isooctane (2,2,4-triméthylpentane) dans chaque ballon
- Concentrer les fractions au Rotavapor (850 mbar, puis 330 mbar) jusqu’à ce qu’il ne reste
plus que le néoisooctane
- A l’aide d’une pipette Pasteur, transférer quantitativement dans des vials de 1.5 ml, rincer le
ballon avec de l’hexane et récupérer dans le vial.
Annexe III.2- Extraction des pesticides dans les échantillons d’eau
Stockage des échantillons
- Les échantillons doivent être stockés à 4°C
Lavage de la verrerie et du matériel
- Nettoyer la verrerie successivement à l’acétone et à l’hexane.
- Dans un ballon cœur, réaliser un blanc de vaisselle composé des reliquats d’acétone et
d’hexane utilisés pour le rinçage de la verrerie.
Remarque : dans le bac de nettoyage, on veillera à séparer le verre du plastique
Préparation de l’échantillon
- Filtrer l’échantillon sur filtre whatman 0.7 µm
- Peser l’échantillon
- Placer un capillaire neuf sous la cartouche
- Rincer le capillaire de pompage de l’échantillon au méthanol et à l’acétate d’éthyle et fixer
le sur la cartouche
Extraction par SPE
ACTIVATION DE LA CARTOUCHE SPE
- Ajouter 10 ml d’acétate d’éthyle à l’aide d’une éprouvette graduée
- Ajouter 10 ml de méthanol à l’aide d’une éprouvette graduée
- Ajouter 5 ml d’eau minérale à l’aide d’une éprouvette graduée
- Si nécessaire déclencher l’écoulement dans la cartouche à l’aide de la pompe à vide
Remarque : Cette phase est réalisée par écoulement gravitaire (pompe à vide pas nécessaire) -
vitesse d’écoulement en sortie de cartouche ~1 goutte/seconde
EXTRACTION DE L’ECHANTILLON
- Avant que l’eau minérale ai totalement traversé la cartouche, ajouter l’échantillon dans la
cartouche et fixer le capillaire de pompage de l’échantillon
- Régler le débit en sortie de la cartouche afin d’avoir environ 1 goutte/ seconde
- Passer la totalité de l’échantillon
- Sécher la cartouche à l’air pendant 30 min sous aspiration
- Peser la bouteille vide afin de connaitre la masse d’échantillon passée dans la cartouche
- Laver le capillaire de pompage de l’échantillon au méthanol et à l’acétate d’éthyle
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Annexe III.3- Extraction des pesticides dans les capteurs POCIS
Lavage de la verrerie et du matériel
- Nettoyer la verrerie successivement à l’acétone et à l’hexane.
- Dans un ballon cœur, réaliser un blanc de vaisselle composé des reliquats d’acétone et
d’hexane utilisés pour le rinçage de la verrerie.
Remarque : dans le bac de nettoyage, on veillera à séparer le verre du plastique
Préparation de la phase HLB
- Ouvrir les cartouches Oasis HLB
- Retirer le filtre supérieur de la cartouche à l’aide d’une pince
- Verser la poudre dans le ballon
- Peser la poudre (quantité suffisante pour réaliser le nombre voulu de POCIS : 200 g par
capteur – environ 170 g sont récupérés des cartouches ouvertes)
Spiking
- Sur une balance de précision, peser un ballon cœur de 10 ml + un bouchon en verre
- Ajouter à l’aide d’une pipette Pasteur un peu de dichlorométhane dans le ballon
- Boucher et peser
- Ajouter les PRC successivement (en fonction de la quantité de poudre préparée) à l’aide
d’une seringue en rinçant cette dernière au dichlorométhane entre chaque prélèvement
- Rincer les parois du ballon au DCM afin de bien récupérer les PRC au fond du ballon
- Ajouter le contenu du ballon de 10 ml dans le ballon contenant la poudre
- Rincer les parois avec un peu de DCM
- Placer à l’ultrason pendant environ 5 min
- Evaporer au rotavapor jusqu’à séchage complet de la poudre
- Compléter le séchage de la poudre sous un très faible flux d’azote
- Peser la poudre afin de vérifier que le séchage soit effectif (différence de poids ~0.1 mg)
Montage du capteur
- Placer une membrane sur un film d’aluminium
- Peser exactement 200 mg de poudre sur la membrane
- Placer la membrane et la poudre sur un anneau métallique (support)
- Placer la membrane supérieure
- Fermer le capteur avec les vis en le maintenant à plat jusqu’à fermeture complète
Démontage du capteur
- Si le capteur est sec, mouiller le capteur avec de l’eau Milli-Q
- Couper la membrane au-dessus d’un bécher à l’aide d’un cutter préalablement rincé au
méthanol
- Rincer le support métallique avec de l’eau Milli-Q
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- A l’aide d’une pince récupérer les membranes coupées et les rincer avec de l’eau Milli-Q
- Peser un cartouche pour SPE vide avec deux filtres
- Insérer le premier filtre dans la cartouche SPE vide
- Installer la cartouche sur le système VISIPREP et passer le contenu du bécher dans la
cartouche
- Rincer le bécher à l’eau Milli-Q et passer le contenu dans la cartouche
- Placer le second filtre dans la cartouche
- Sécher la cartouche, sous aspiration dans le système VISIPREP pendant environ 30 min
- Peser la cartouche (le poids de la poudre sèche doit approcher 200 mg)
- Si nécessaire, compléter le séchage de la poudre sous flux d’azote.
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ANNEXE IV : RESULTATS D’ENQUÊTE
Annexe IV-1 : Informations sur les maraîchers enquêtés
Tableau de répartition des enquêtés en fonction de leur âge et année de maraîchage
Maraîchage/Age 15-20 ans 21-30 ans 31-40 ans 41-50 ans 51-60 ans Plus 60 Total
< 5 ans 1.64% 4.92% 4.92% 3.28% 0.00% 0.00% 14.75%
5-10 ans 1.64% 18.03% 14.75% 3.28% 0.00% 0.00% 37.70%
11- 20 ans 0.00% 8.20% 19.67% 0.00% 1.64% 1.64% 31.15%
21-30 ans 0.00% 0.00% 3.28% 1.64% 4.92% 3.28% 13.11%
31-40 ans 0.00% 0.00% 0.00% 3.28% 0.00% 0.00% 3.28%
Total 3.28% 31.15% 42.62% 11.48% 6.56% 4.92% 100.00%
Annexe IV-2 : Caractéristiques des parcelles des enquêtés
Répartition des parcelles en fonction de leur superficie et distance du cours d’eau
Distance/Surface < 100 m² 100-200 m² 201-300 m² 301-400 m² 401-500 m² Plus 500 m² Total
< 50 m 0.00% 26.23% 14.75% 4.92% 1.64% 4.92% 52.46%
50-100 m 1.64% 9.84% 4.92% 1.64% 6.56% 0.00% 24.59%
101-200 m 0.00% 8.20% 3.28% 0.00% 0.00% 1.64% 13.11%
201-300 m 0.00% 3.28% 0.00% 0.00% 0.00% 1.64% 4.92%
301-400 m 0.00% 1.64% 1.64% 0.00% 0.00% 1.64% 4.92%
Total 1.64% 49.18% 24.59% 6.56% 8.20% 9.84% 100.00%
72.13%
24.59%
3.28%
Aucun
Primaire
Secondaire
Niveau de scolarisation des maraîchers
14.75%
85.25%
Formés
Non formés
Formation à l'usage des pesticides
77.05%
16.39%
1.64%
3.28%
1.64%
Lui-seul
Avec Frere
Enfant (seul)
Avec Enfant
Autres
Applicateur des pesticides
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Annexe IV-3 : Pratiques agricoles et autres pratiques liées à l’usage des pesticides
50.82%
26.23%
14.75%
6.56%
1.64%
moins 5 ans
5-10 ans
11- 20 ans
21-30 ans
31-40 ans
Année d'exploitation des parcelles
42.62%
16.39%
29.51%
8.20%
1.64%
1.64%
1 culture
2 cultures
3 cultures
4 cultures
5 cultures
Plus de 5 cultures
Nombre de culture par parcelle
0.93%
2.80%
2.80%
3.74%
6.54%
7.48%
8.41%
10.28%
13.08%
17.76%
26.17%
Melon
Oignon
Haricot vert
Piment
Comcombre
Tomate
Chou
Poivron
Cougette
Gombo
Aubergine
Type de cultures sur parcelle
59.02%
8.20%
6.56%
4.92%
9.84%
11.48%
Sol
Climat
Eau
Préférence
Demande
Moyens
Facteurs influençant le choix des cultures
83.61%
11.48%
3.28%
1.64%
Motopompe (M)
Arrosoir (A)
M+A
Canaux d'irragtion
Système d'arrosage
31.15%
68.85%
NPK+UREE
NPK+UREE+FUMURE
Usage d'engrais
36.07%
14.75%
49.18%
Se rapproche
Change de barrage
Ne change pas
Emplacement en période sèche
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Pesticides choisis selon la ressemblance des emballages : à gauche : COTALM P 318 EC (Lambda Cyalothrine 18g/L +
Profenofos 300 g/L), à droite CYPALM T 186 EC (Cypermethrine 36g/L + Triazophos 150 g/L).
11.48%
62.30%
9.84%
9.84%
6.56%
Puit
Forage
Barrage
Puit+Forage
Barrage+Forage
Eau de consommation
54.95%
17.12%
7.21%
20.72%
Irrigation
Consommation
Elevage
Autres
Usage de l'eau du barrage
18.03%
42.62%
22.95%
13.11%
3.28%
moins 5 ans
5-10 ans
11- 20 ans
21-30 ans
31-40 ans
Année d'usage des pesticides
1.64%
1.64%
18.03%
32.79%
44.26%
1.64%
Type de Cultures
Type de Ravageurs
Revendeurs
Voisins
Emballage
Service Agriculture
Facteurs influençant le choix des pesticides
18.03%
37.70%
21.31%
13.11%
4.92%
4.92%
1 seul pesticides
Cocktail de 2 pesticides
Cocktail de 3 pesticides
Cocktail de 4 pesticides
Cocktail de 5 pesticides
Cocktail de 6 pesticides
Nombre de pesticides en cocktail
40.00%
1.11%
6.67%
47.78%
4.44%
6h-10h
10h-13h
13h-15h
15h-18h
Fonction de disponibilité
Heure de traitement
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Maraîchers lavant leurs vêtements dans le barrage de Wedbila
11.48%
42.62%
19.67%
18.03%
6.56%
1.64%
2-3 jours
4-7 jours
8-10 jours
11-14 jours
Plus de 14 jours
En fonction de maladie
Fréquence de traitement
49.18%
3.28%
1.64%
45.90%
Grain de neem (sur chou)
Grain de neem (autres cultures)
Jamais utilisé
Aucune connaissance
Usage de biopesticides
32.79%
37.70%
11.48%
4.92%
13.11%
2 à 3 jours
4 à 7 jours
8 à 10 jours
11 à 14 jours
Plus 14 jours
Délai avant recolte
21.31%
14.75%
1.64%
22.95%
21.31%
18.03%
Utilisé
Jetés au champ
Brulé
Enfouis
Acune connaissance
Pas de peremption
Gestion des pesticides périmés
68.85%
24.59%
6.56%
Au champ (buisson)
Au champ (enterrés)
A la maison
Entreposage des pesticides
40.98%
4.92%
50.82%
3.28%
Dans le barrage
A la maison
Au champ (Seau)
Canaux d'irrigation
Lavage des équipements ou vêtements
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Annexe IV-4 : Gestion des emballages des pesticides
Annexe IV-5 : Doses de pesticide appliquées par les enquêtés
Enfant jouant avec un
emballage de pesticide
Décharge d’emballage de pesticides sur parcelle
Emballage de pesticide
en bordure du cours d’eau
Bouchon de 25 mL (rouge) et
bouchon mesureur de 50mL
Bouchon de 30 mL Bouchon mesureur de 60mL
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Annexe IV-6 (a) : Accidents rencontrés par 73,77% des enquêtés
Annexe IV-6 (b) : Symptômes liés aux accidents et soins suivis
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Annexe IV-7 : Formulation de pesticides recensés auprès des enquêtés (maraîchers)
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Annexe IV-8 : Caractéristiques des pesticides recensés auprès des maraîchers
67.31%
11.54%
7.69%
7.69%
1.92%
1.92%
1.92%
Insecticide
Insecticide-acaricide
Herbicide
Fongicide
Acaricide
Fongicide-Batéricide-…
Insecticide-Fongicide
Type de pesticides
82.69%
1.92%
9.62%
1.92%
1.92%
1.92%
EC
SE
WP
WG
DP
SP
Formulation des pesticides recensés
44.23%
42.31%
1.92%
1.92%
1.92%
1.92%
5.77%
Coton
Maraîchage
Chou
Semence
Tomate
Haricot vert
Mauvaises herbes
Cultures de destination des pesticides recensés
28.83%
27.03%
41.44%
2.70%
EPI
Prix des pesticides
Efficacité des pesticides
Santé de l'applicateur
Souhaits des maraîchers
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ANNEXE IV-9 : MALAISES ENREGISTRES AUPRES DE 54,10% DES ENQUETES
Effectifs Rhume Maux de tête
Maux de ventre
Respiration Démangeaison Ballonnement Salivation Picotement des yeux
Total
Pendant application 1.92% 1.92% 1.92% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00% 1.92% 7.69%
Après Application 9.62% 13.46% 3.85% 1.92% 7.69% 0.00% 1.92% 1.92% 40.38%
Pendant la nuit (au couché)
11.54% 15.38% 3.85% 13.46% 3.85% 7.69% 1.92% 1.92% 59.62%
Total 23.08% 30.77% 9.62% 15.38% 11.54% 7.69% 3.85% 5.77% 100.00%
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Nom commercial Matières actives Formulation Conditionnement Nature Homologation CSP Domaine d'application Langue d'emploi
ADWUMA WURA Glyphosate 480g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Herbicide Non Anglais
AGRAZINE 500 Atrazine 500g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Herbicide Non Coton Anglais
ALMANEB 80 WP Manèbe 80% Poudre Mouillable (WP)
Sachet de 75g Fongicide Non Fongicide pour cultures maraichères
Français
ATTACK Emamectin benzoate 1.9% (W/V)
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Non Choux Anglais
ATTAKAN C 344 SE Cypermethrine 144g/L + Imidacloprid 200g/L
Liquide (SE) Boite de 250 mL Insecticide Oui (Expire juin 2017)
Coton Français
BENDAZIM 500 Carbendazim 500g/Kg Poudre Mouillable (WP)
Sachet de 50 g Fongicide Non Mangues, Ananas Tomates, oignon, piment, concombre, etc.
Anglais
Callifol 480 EC Dicofol 480g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Sachet de 40 mL Acaricide Non Cultures maraichères Français
Calthio C Chlorpyriphos-Ethyl 25% + Thirame 25%
Poudre Mouillable (WP)
Sachet 20 g Insecticide-Fongicide Non Semences Français
CAPT 88 EC Acétamipride 16g/L + Cypermetrine 72g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 125 mL Insecticide Oui (Expire en Novembre 2015)
Coton Français
CAPT 96 EC Cyperméthrine 72g/L + Acétamipride 24g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 0.5 L Insecticide Oui (Expire Novembre 2013)
Insecticide de coton Français
CONQUEST C 176 EC
Acétamipride 32g/L + Cypermetrine 144g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Sachet de 125 mL Insecticide Oui (Expire en Novembre 2016)
Coton Français
COTALM P 318 EC Lambda Cyalothrine 18g/L + Profenofos 300g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Non Coton Français
CURACRON 500EC Profénofos 500g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 375 mL Insecticide + Acaricide Oui (Expire Janvier 2014)
Coton Français
ANNEXE V : INFORMATIONS DETAILLEES SUR LES PESTICIDES RECENSES AUPRES DES MARAICHERS
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CYMETOX SUPER Cypermethrin 30g/L + dimethoate 250g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide Non Culture maraichers, coton
Anglais
Cypalm T 186 EC Cyperméthrine 36g/L + Triazophos 150g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Non Insecticide de coton Français
Cypercal 50 EC Cyperméthrine 50g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1L Insecticide Oui (Expire Juin 2015)
Insecticide pour Tomate Français
D-BAN SUPER Chlorpyriphos 48% EC Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide Non Coton, céréales, maraichage
Anglais
Decis 12.5 EC Deltaméthrine 12.5g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1L Insecticide Non Cultures maraichères Français
Deltacal 12.5 EC Deltaméthrine 12.5g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 200 mL Insecticide Oui (Expire Mai 2016)
Insecticide pour haricot vert
Français
Dimex 400 EC Dimethoate 400 g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1L Insecticide-Acaricide Non Cultures maraichères Anglais
DJIGIKAN 800 EC Malathion 800g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide Oui (Expire en Mai 2014)
Coton Français
DUEL 336 EC Profenofos 300g/L + Cyperméthrine 36g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide-Acaricide Non Coton Français
DURSBAN C 186 EC Cyperméthrine (36g/L) + Chlorpyriphos Ethyl (150g/L)
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide-acaricide Non Coton Français
EMA 19.2 EC Emamectin benzoate 19,2g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Oui (Expire en Nov. 2014)
Insecticide de coton Anglais
Emacot 019 EC Emamectine Benzoate 19g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Oui (Expire Novembre 2013)
Coton Français
Emacot 050 WG Emamectine Benzoate 50g/Kg
Granulés Dispersibles (WG)
Sachet de 10g Insecticide Oui (Expire en Mai 2014)
Cultures maraichères Français
ERA FTE+ 324 EC Profenofos (300g/L) + Deltamethrine (24g/L)
Concentré Emulsionnable (EC)
Insecticide Non
FOKOZEB Mancozeb 800g/Kg Poudre mouillable Sachet de 80 g Fongicide Non Cultures maraichères Anglais
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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(WP)
GRAMOSHARP SUPER
Paraquat Chloride 276g/L Boite de 1L Herbicide Non Anglais
HERBEXTRA 720 SL 2,4 D-amine Salt 720g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1L Herbicide Oui (Expire en Janvier 2015)
Contre les mauvaises herbes du riz
Anglais
HITCEL 440 EC Profénofos 400g/L + Cyperméthrine 40g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide-Acaricide Non Coton Français
IBIS A 52 EC Alphacypermethrine 36g/L + Acetamimipride 16g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 125 mL Insecticide Non Coton Français
Ivory 80 WP Mancozèbe (800 g/Kg) Poudre mouillable (WP)
Sachet de 75 g Fongicide Non Cultures maraichères Français
KART 500 SP Cartap 500g/Kg (Néreistoxine)
Poudre soluble (SP) Sachet de 40 g Insecticide Oui (Expire en Janvier 2016)
cultures maraichers, riz Français
K-OPTIMAL Lambda Cyhalothrine 15g/L + Acétamipride 20g/L; EC
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Oui (Expire janvier 2016)
Culture maraichers Français
Lamanet 46 EC Lambda Cyhalothrine 30g/L + Acétamipride 16g/L; EC
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 0.5 L Insecticide Oui (Expire Novembre 2013)
Coton Français
LAMBAD 2.5 EC Lambda Cyhalothrine 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Insecticide Non Coton, riz, arachide Anglais
LAMBDA BEST 2.5 EC
Lambda Cyalothrine 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Insecticide Non Maraîchage, riz, Anglais
LAMBDA MASTER 2.5 EC
Lambda Cyhalothrine 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Non Culture maraichers, coton, maïs, riz
Anglais
LAMBDA SUPER 2.5 EC
Lambda Cyhalothrine 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 140 mL et Boite de 1L
Insecticide Non Tomates, oignon, piment, concombre, etc.
Anglais
LAMBDA SUPER 2.5 EC
Lambda Cyhalothrine 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Insecticide Non Culture maraichers, Coton
Anglais
LAMBDACAL P 212 EC
Profenofos 200g/L + Lambda cyhalothrine 12g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide Oui (Expire en Mai 2018)
Coton Français
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LAMBDACAL P 318 EC
Lambda Cyalothrine 18g/L + Profenofos 300g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Non Coton Français
Pacha 25 EC Lambda Cyhalothrine 15g/L + Acétamipride 10g/L; EC
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Oui (Expire juin 2016)
Cultures maraichères Français
PHOENIX 88 EC Cyperméthrine 72g/L + Acétamipride 16g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Oui (Expire en Aout 2013)
Insecticide de coton Français
POLYTRINE C 336 EC
Cyperméthrine 36g/L + Profenofos 300g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide+acaricide Non Coton Français
Protect 1.9 EC Emamectin benzoate 19,2g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 200 mL Insecticide Non Cultures maraichères Anglais
PYRICAL 5 DP Chlorpyriphos-Ethyl 5g/Kg Poudre (DP) Sachet de 125 mL Insecticide Oui (Expire en Novembre 2016)
Cultures maraichères, Riz, etc.
Français
Sumitex 40 EC Dimethoate 400 g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1L Insecticide Non Coton Anglais
SUNHALOTHRIN Lambda Cyhalothrine 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Insecticide Non Cultures maraichères Anglais
TITAN 25 EC Acétamipride 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 400 mL Insecticide Oui (Expire en Mai 2014)
cultures maraichères Français
TOP COP Sulfur 50% + Tribasic Coppar sulphate 8,4%
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Fongicide-Batéricide-Miticide
Non Coton, Maraichage Anglais
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Nom commercial Matière(s) active(s) Formulation Conditionnement Nature Année de Péremption
Homologation CSP Firmes Distributeurs
Cyperax 50 EC Cypermethrine 50g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide 2015 Non Arysta LifeScience (France)
SAPHYTO SA. (Bobo)
ATTAKAN C 344 SE Cypermethrine 144g/L + imidacloprid 200g/L
Liquide (SE) Boite de 250 mL Insecticide 2011 Oui (Expire juin 2017)
Arysta LyfeScience (France)
Partenaire Agricole (Bamako)
POLYTRINE C 336 EC Cyperméthrine 36g/L + Profenofos 300g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide+ acaricide
Non Syngenta RMG- Côte d'Ivoire SA
Tropistar Lambda Cyhalothrine 25g/L
Liquide (EC) Boite de 140 mL et Boite de 1L
Insecticide 2015 Non MODERN INSECTICIDES Ltd. (India)
KUMARK COMPANY Ltd. (Ghana)
IBIS A 52 EC Alphacypermethrine 36g/L + Acetamimipride 16g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 125 mL Insecticide Non Eastsun Chemical STEPC (Abidjan)
Sunphosate Glyphosate 360g/L Liquide (SL) Boite de 1L Herbicide 2016 Non
ZHEJIANG XINAN CHEMICAL INDUSTRIAL Group and Co. LtD. (China)
WYNCA SUNSHINE AGRIC Products (Ghana)
Oboafo Glyphosate 360g/L Liquide (SL) Boite de 1L Herbicide 2013 Non AGSIN PTE (Singapore) Louis Dreyfus Commodities (Ghana)
ADWUMA WURA Glyphosate 480g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Herbicide Non Schenzen Baocheng Chemical Industry Co. Ltd. (China)
KUMARK COMPANY Ltd. (Ghana)
LAMBDA SUPER 2.5 EC
Lambda Cyhalothrine 25g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 140 mL et Boite de 1L
Insecticide Non MODERN INSECTICIDES Ltd. (India)
KUMARK COMPANY Ltd. (Ghana)
K-OPTIMAL Lambda Cyhalothrine 15g/L + Acétamipride 20g/L; EC
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Oui (Expire en janvier 2016)
SCPA SIVEX International (France)
LDC Burkina Faso (ex. SCAB)
ANNEXE VI : INFORMATIONS DETAILLEES SUR LES PESTICIDES RECENSES AUPRES DES REVENDEURS
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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HERBEXTRA 720 SL 2,4 D-amine Salt 720g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1L Herbicide Oui (Expire en janvier 2015)
SCPA SIVEX International (France)
KUMARK COMPANY Ltd. (Ghana)
Alligator Pemdimethrine 400g/L Liquide (EC) Boite de 800 mL Herbicide 2015 Non SCPA SIVEX International (France)
LCD Burkina Faso (ex SCAB)
TITAN 25 EC Acétamipride 25g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 400 mL Insecticide Oui (Expire en Mai 2014)
Arysta LyfeScience (France)
SOFITEX (Bobo)
CYMETOX SUPER Cypermethrin 30g/L + dimethoate 250g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide 2015 Non MODERN INSECTICIDES Ltd. (India)
KUMARK COMPANY Ltd. (Ghana)
Caïman B Emamectin benzoate 19,2g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 125 mL Insecticide 2012 Oui (Expire en Novembre 2014)
Eatsun Chemical Co Ltd (China)
LDC Côte d'Ivoire (ex STEPC)
KART 500 SP Cartap 500g/Kg (Néreistoxine)
Poudre soluble (SP) Sachet de 40 g Insecticide Oui (Expire en janvier 2016)
SCPA SIVEX International (France)
LDC Côte d'Ivoire
SAVAHALE Méthomyl 250 g/kg Poudre WP Sachet de 60 g Insecticide 2015 Oui (Expire en Mai 2016)
SSI (France) LDC (ex SCAB) Burkina Faso
Deltacal 12.5 EC Deltaméthrine 12.5g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 200 mL Insecticide Oui (Expire en Mai 2016)
Arysta LifeScience (France)
SAPHITO SA. (Bobo)
Protect 1.9 EC Emamectin benzoate 19,2g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 200 mL Insecticide Non M. Agricultural Ltd. (Isreal)
DWA (Dizengoff Ghana Ltd.), Ghana
Maraicot Lambda Cyalothrine 30g/L + Acetamipride 16g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Fongicide 2015 Non SINO CHEM (Chine) EMUSCI Entrepprise (Côte d'Ivoire)
SUNHALOTHRIN Lambda Cyhalothrine 25g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Insecticide Non
ZHEJIANG XINAN CHEMICAL INDUSTRIAL Group and Co. LtD. (China)
WYNCA SUNSHINE AGRIC Products (Ghana)
Cypercal 50 EC Cypermethrine 50g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1L Insecticide Oui (Expire en juin 2015)
Arysta LifeScience (France)
SAPHYTO SA. (Bobo)
COTALM P 318 EC Lambda Cyalothrine 18g/L + Profenofos 300g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide Non ALM Inter S.A (France) ALM Afrique de l'Ouest (Abidjan)
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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AGRAZINE 500 WP Atrazine 500g/kg Poudre mouillable WP
Sachet de 1kg Herbicide 2014 Non Eastsun chemical Co. Ltd. (China)
Louis Dreyfus commodities Ghana (ex. Golden Stork Ltd.)
Atraz 80 WP Atrazine 800g/kg Poudre Sachet de 1 kg Herbicide 2016 Non Agro Star Industral (China)
SARO Agrosciences Ltd. (Ghana)
Atraz 50 FW Atrazine 500g/L Liquide Boite de 1L Herbicide 2015 Non China SARO Agrosciences Ltd. (Ghana)
Sarosate Glyphosate 360g/L + sel d'Ispropylamine 480g/L
Liquide Boite de 1L Herbicide 2015 Non China SARO Agrosciences Ltd. (Ghana)
Sumitex 40 EC Diméthoate 400 g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1 L Insecticide Non Schengen Baocheng (China)
Kumark Company (Ghana)
Lambtox 2.5 EC Lambda Cyhalotrhine 25g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 1litre Insecticide 2015 Non YIMIN (china) Yawwussma (Ghana)
DURSBAN C 186 EC Cyperméthrine (36g/L) + Chlorpyriphos Ethyl (150g/L)
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insectcide-acaricide
Non AF-CHEM SEFACO (Abidjan)
-
Dextra 2.4 D 720 g/L Liquide Boite de 1L Herbicide 2014 Non China Ghana
Caïman rouge Permethrine 25g/kg + Thirame 250 g/kg
Poudre Sachet de 25 g Fongicide-insecticide
Oui (Expire en Novembre 2013)
Eatsun Chemical Co Ltd (China)
LDC Burkina Faso (ex SCAB)
BENDAZIM 500 Carbendazim 500g/Kg Poudre Mouillable (WP)
Sachet de 50 g Fongicide Non IPROCHEM Co. Ltd. (China)
AGRI-MAT Ltd. (Ghana)
Carbodan 3%G Carbofuran 30 g/kg Poudre Sachet de 1kg Insecticides et nematicide
2013 Non Shenzhen Baocheng (China)
Kumark Trading (Ghana)
capt 88 EC Acétamipride 16g/L + Cypermetrine 72g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide 2013 Oui (Expire en Novembre 2015)
ALM Inter S.A (France) ALM Afrique de l'Ouest (Abidjan)
Conquest C88 Acétamipride 16g/L + Cypermetrine 72g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 200 mL Insecticide 2015 Oui (Expire juillet 2014)
Callivoire (Côte d'Ivoire)
Callivoire (Côte d'Ivoire)
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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DUEL 336 EC Profenofos 300g/L + Cyperméthrine 36g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide-Acaricide
Non AF-CHEM SEFACO (Abidjan)
-
Lambdacal P 318 EC Lambda Cyhalothrine 18g/L + Profenofos 300 g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 250 mL Insecticide 2014 Non Arysta Life Science (France)
Callivoire (Côte d'Ivoire)
LAMBDACAL P 212 EC
Profenofos 200g/L + Lambda cyhalothrine 12g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 500 mL Insecticide Oui (Expire en mai 2018)
Arysta LyfeScience (France)
SAPHYTO S.A (Bobo)
Lamanet 46 EC Lambda Cyhalothrine 30g/L + Acétamipride 16g/L; EC
Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 0.5 L Insecticide Oui (Expire en Novembre 2013)
Groupe DTE Chemical (Chine)
Groupe DTE
Roundup Glyphosate 360 g/L Liquide SE Boite de 1litre Herbicide 2015 Oui (Expire en juillet 2014)
Monsanto Europe N.V LDC (ex SCAB)
Malik 108 EC Methyl Esther 108g/L Concentré Emulsionnable (EC)
Boite de 900 mL Herbicide 2015 Oui (Expire en mai 2018)
Savana (France) Prophyma (Burkina faso)
CONQUEST C 176 EC Acétamipride 32g/L + Cypermetrine 144g/L
Concentré Emulsionnable (EC)
Sachet de 125 mL Insecticide Oui (Expire en Novembre 2016)
Arysta LyfeScience (France)
SOFITEX (Bobo)
Furadan 5G Carbofuran 50 g/kg Poudre Sachet de 1 kg Insecticide-Nematicide
Non FMC Overseas Ltd. LDC Côte d'Ivoire (ex STEPC)
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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ANNEXE VII : DONNEES D’ENTREE DU MODELE D’EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
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Table 3 : Niveaux de contamination correspondants aux scenarios de protection des enquêtés
Surface de corps exposée (m²) Surface totale exposée (m²)
Contamination du corps (m²/jour)
Volume de pesticide inhalé (m3/h)
Mains Bras Jambes
Scenario 1a 0.093 0.264 0.189 0.546 0.546 1.9
Scenario 2a 0.093 0.264 - 0.357 0.3759 1.9
Scenario 2b 0.093 0.264 - 0.357 0.3759 0.19
Scenario 2c - 0.264 - 0.264 0.2922 0.19
Scenario 3a 0.093 - - 0.093 0.1383 1.9
Scenario 3b 0.093 - - 0.093 0.1383 0.19
Scenario 3c - - - - 0.0546 0.19
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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Identifiant des enquêtés
Cours d'eau (barrage)
Coordonnée GPS de parcelle (X-Y)
Niveau de protection (Scenarios)
Surface de parcelle (m²)
fréquence de traitement
(jour/semaine)
Nombre de chargement du
réservoir
Dose appliquée
(mL)
DO MA 1 NAR Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana
0679503-1349345 2a 800 2 16 75
DO MA 2 NAR 0679490-1349580 1a 250 0.5 5 120
DO MA 3 NAR 0678981-1349866 3c 100 1 2 15
DO MA 4 NAR 0678981-1349866 3b 250 1 5 120
DO MA 5 NAR 0678913-1350095 3c 750 2 15 60
DO MA 6 NAR 0678546-1349884 1a 250 0.5 5 60
DO MA 7 NAR 0678546-1349884 3a 100 1 2 60
DO MA 8 NAR 0675562-1349058 2a 500 1 10 50
DO MA 9 NAR 0675490-1348966 1a 500 1 10 120
DO MA 10 NAR 0675490-1348966 2c 200 0.5 4 60
DO MA 11 NAR 0675582-1348976 3b 250 2 5 90
DO MA 12 NAR 0675743-1349155 2a 200 1 4 50
DO MA 13 NAR 0675933-1349011 2a 500 0.5 10 50
DO MA 14 NAR 0675668-1349094 2b 300 1 6 50
DO MA 15 NAR 0675553-1348731 2c 250 1 5 30
DO MA 16 NAR 0675471-1348822 2a 200 1 4 50
DO MA 17 NAR 0676031-1348919 2b 250 1 5 37.5
DO MA 18 NAR 0674701-1348609 3b 450 1 9 75
DO MA 19 NAR 0674675-1348565 3a 100 0.5 2 50
DO MA 20 NAR 0674935-1349030 2a 100 1 2 30
DO MA 21 NAR 0674935-1349030 1a 50 2 1 30
DO MA 22 NAR 0675013-1349043 3c 400 3 8 30
DO MA 23 NAR 0675529-1349218 3c 350 1 7 120
DO MA 24 NAR 0675627-1349291 3a 400 1 8 25
DO MA 25 NAR 0675741-1349375 1a 600 2 12 25
DO MA 26 NAR 0675963-1349389 2a 400 3 8 25
DO MA 27 NAR 0676578-1349768 1a 150 1 3 125
DO MA 28 NAR 0676449-1349656 1a 200 1 4 90
ANNEXE VIII : INFORMATIONS DETAILLEES SUR LES MARAICHERS
ENQUETES
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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DO MA 29 NAR Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana Naaba Zana
0675974-1348827 3c 200 2 4 120
DO MA 30 NAR 0675893-1349119 3b 700 0.5 14 50
DO MA 31 NAR 0676113-1348819 2a 150 1 3 60
DO MA 32 NAR 0676296-1348852 1a 300 0.5 6 50
DO MA 33 NAR 0676351-1348924 2a 100 2 2 50
DO MA 34 NAR 0676765-1348793 1a 250 1 5 75
DO MA 35 NAR 0677070-1348690 2a 600 0.5 12 160
DO MA 36 NAR 0677199-1348744 3a 650 1 13 180
DO MA 37 NAR 0681239-1355636 2a 100 0.25 2 120
DO MA 38 NAR 0681240-1350724 3a 100 1 2 50
DO MA 39 NAR 0681183-1350747 3a 100 1 2 50
DO MA 40 NAR 0681198-1350823 1a 400 0.5 8 75
DO MA 41 NAR 0681295-1350719 1a 200 0.5 4 180
DO MA 42 NAR 0681330-1350780 1a 100 0.25 2 75
DO MA 43 NAR 0681330-1350780 3a 100 3 2 50
DO MA 44 NAR 0681847-1350523 2a 800 1 16 90
DO MA 45 NAR 0681804-1350399 3a 150 1 3 120
DO MA 46 NAR 0681730-1350492 3a 300 1 6 30
DO MA 47 NAR Wedbila Wedbila Wedbila Wedbila Wedbila
0672688-1343899 2a 100 1 2 120
DO MA 48 NAR 0672658-1343845 3a 150 0.25 3 60
DO MA 49 NAR 0672593-1344093 2a 150 2 3 30
DO MA 50 NAR 0672648-1344207 2a 250 2 5 30
DO MA 51 NAR 0672473-1344401 1a 100 2 2 60
DO MA 52 NAR Nagbangré 0671777-1347991 3a 200 2 4 60
DO MA 53 NAR Naaba Zana 0672036-1347878 2a 100 0.5 2 60
DO MA 54 NAR Naaba Zana 0672097-1347856 1a 200 1 4 90
DO MA 55 NAR Wedbila Wedbila Wedbila Wedbila Wedbila Wedbila
0673766-1345464 3c 100 2 2 60
DO MA 56 NAR 0673288-1344916 3b 100 3 2 60
DO MA 57 NAR 0673130-1344508 1a 150 1 3 90
DO MA 58 NAR 0673112-1344207 2a 300 1 6 150
DO MA 59 NAR 0672559-1343617 2a 150 1 3 60
DO MA 60 NAR 0672673-1344611 1a 300 2 6 90
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XXXIX
DO MA 61 NAR Naaba Zana 0678390-1349831 2a 350 2 7 60
Annexe IX-1 : Evaluation du risque sanitaire pour l’exposition la Lambda cyhalothrine (L.C)
Identifiant des enquêtés
Niveau de protection
Concentration de L. C. (g/L)
CP (mg/mL) VR (m3/h) FE VF (mL/opération)
Durée d'application
(heure)
DSG DSQm DJA DRfA Risque
DO MA 01 NAR 2a 18 0.084375 1.95428571 51.96 1.6 1.0286 0.0077 0.0542 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 01 NAR 2a 25 0.1171875 1.95428571 51.96 1.6 1.0286 0.0107 0.0753 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 01 NAR 2a 15 0.0703125 1.95428571 51.96 1.6 1.0286 0.0064 0.0452 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 04 NAR 3b 15 0.1125 0.06107143 25.98 0.5 0.3214 0.0010 0.0147 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 04 NAR 3b 18 0.135 0.06107143 25.98 0.5 0.3214 0.0013 0.0177 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 04 NAR 3b 25 0.1875 0.06107143 25.98 0.5 0.3214 0.0017 0.0245 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 05 NAR 3c 25 0.09375 0.18321429 51.96 0.15 0.9643 0.0010 0.0072 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 06 NAR 1a 25 0.09375 0.61071429 12.99 0.5 0.3214 0.0010 0.0293 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 07 NAR 3a 15 0.046875 0.24428571 25.98 0.2 0.1286 0.0004 0.0061 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 08 NAR 2a 15 0.046875 1.22142857 25.98 1 0.6429 0.0020 0.0280 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 08 NAR 1a 25 0.1875 1.22142857 25.98 1 0.6429 0.0043 0.0605 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 10 NAR 2c 25 0.09375 0.04885714 12.99 0.04 0.2571 0.0002 0.0060 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 11 NAR 3b 12 0.0675 0.06107143 51.96 0.5 0.3214 0.0016 0.0112 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 11 NAR 3b 15 0.084375 0.06107143 51.96 0.5 0.3214 0.0020 0.0141 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 13 NAR 2a 25 0.078125 1.22142857 12.99 1 0.6429 0.0017 0.0466 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 15 NAR 2c 15 0.028125 0.06107143 25.98 0.05 0.3214 0.0002 0.0025 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 15 NAR 2c 25 0.046875 0.06107143 25.98 0.05 0.3214 0.0003 0.0042 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 16 NAR 2a 25 0.078125 0.48857143 25.98 0.4 0.2571 0.0015 0.0215 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 18 NAR 3b 15 0.0703125 0.10992857 25.98 0.9 0.5786 0.0017 0.0235 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 18 NAR 3b 25 0.1171875 0.10992857 25.98 0.9 0.5786 0.0028 0.0391 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 18 NAR 3b 30 0.140625 0.10992857 25.98 0.9 0.5786 0.0033 0.0469 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 19 NAR 3a 25 0.078125 0.24428571 12.99 0.2 0.1286 0.0004 0.0101 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 21 NAR 1a 25 0.046875 0.12214286 51.96 0.1 0.0643 0.0012 0.0083 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 22 NAR 3c 25 0.046875 0.09771429 77.94 0.08 0.5143 0.0008 0.0037 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 24 NAR 3a 25 0.0390625 0.97714286 25.98 0.8 0.5143 0.0024 0.0337 0.02 0.02 Inacceptable
ANNEXE IX : FEUILLE DE CALCUL DE L’EVALUATION DU RISQUE SANITAIRE
SANITAIRE
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XL
DO MA 25 NAR 1a 25 0.0390625 1.46571429 51.96 1.2 0.7714 0.0075 0.0528 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 27 NAR 1a 18 0.140625 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0016 0.0219 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 27 NAR 1a 25 0.1953125 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0022 0.0305 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 27 NAR 1a 25 0.1953125 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0022 0.0305 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 28 NAR 1a 15 0.084375 0.48857143 25.98 0.4 0.2571 0.0013 0.0178 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 29 NAR 3c 25 0.1875 0.04885714 51.96 0.04 0.2571 0.0005 0.0034 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 30 NAR 3b 25 0.078125 0.171 12.99 1.4 0.9000 0.0021 0.0584 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 30 NAR 3b 12 0.0375 0.171 25.98 1.4 0.9000 0.0020 0.0280 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 31 NAR 2a 25 0.1875 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0017 0.0246 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 34 NAR 1a 25 0.1171875 0.61071429 25.98 0.5 0.3214 0.0023 0.0316 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 35 NAR 2a 25 0.25 1.46571429 25.98 1.2 0.7714 0.0049 0.0695 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 36 NAR 3a 25 0.28125 1.58785714 25.98 1.3 0.8357 0.0047 0.0659 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 39 NAR 3a 25 0.078125 0.24428571 25.98 0.2 0.1286 0.0007 0.0101 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 40 NAR 1a 25 0.1171875 0.97714286 12.99 0.8 0.5143 0.0016 0.0444 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 41 NAR 1a 25 0.28125 0.48857143 12.99 0.4 0.2571 0.0015 0.0431 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 44 NAR 2a 25 0.140625 1.95428571 25.98 1.6 1.0286 0.0055 0.0775 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 46 NAR 3a 12 0.0225 0.73285714 25.98 0.6 0.3857 0.0009 0.0124 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 47 NAR 2a 25 0.1875 0.24428571 25.98 0.2 0.1286 0.0014 0.0202 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 48 NAR 3a 25 0.09375 0.36642857 6.495 0.3 0.1929 0.0003 0.0147 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 49 NAR 2a 25 0.0390625 0.36642857 51.96 0.3 0.1929 0.0021 0.0147 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 51 NAR 1a 25 0.09375 0.24428571 51.96 0.2 0.1286 0.0024 0.0167 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 18 0.0675 0.48857143 51.96 0.4 0.2571 0.0019 0.0137 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 25 0.09375 0.48857143 51.96 0.4 0.2571 0.0027 0.0190 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 15 0.05625 0.02442857 51.96 0.02 0.1286 0.0001 0.0010 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 25 0.09375 0.02442857 51.96 0.02 0.1286 0.0002 0.0017 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 56 NAR 3b 25 0.09375 0.02442857 77.94 0.2 0.1286 0.0022 0.0102 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 57 NAR 1a 18 0.2025 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0020 0.0277 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 57 NAR 1a 25 0.28125 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0027 0.0385 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 58 NAR 2a 25 0.234375 0.73285714 25.98 0.6 0.3857 0.0029 0.0412 0.02 0.02 Inacceptable
DO MA 59 NAR 2a 15 0.05625 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0008 0.0110 0.02 0.02 Acceptable
DO MA 59 NAR 2a 25 0.09375 0.36642857 25.98 0.3 0.1929 0.0013 0.0183 0.02 0.02 Acceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XLI
Annexe IX-2 : Evaluation du risque sanitaire pour l’exposition à la Cypermethrine
Identifiant des enquêtés
Niveau de protection
Concentration Cypermethrine
(g/L)
CP (mg/mL) VR (m3/h)
FE VF (mL/opération)
Durée d'application
(heure)
DSG DSQm DJA DRfA Risque
DO MA 01 NAR 2a 30 0.1406 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0129 0.0904 0.02 0.04 Inacceptable
DO MA 01 NAR 2a 36 0.1688 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0154 0.1085 0.02 0.04 Inacceptable
DO MA 01 NAR 2a 72 0.3375 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0309 0.2169 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 01 NAR 2a 144 0.6750 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0618 0.4338 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 01 NAR 2a 144 0.6750 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0618 0.4338 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 05 NAR 3c 40 0.1500 0.1832 51.96 0.1500 0.9643 0.0016 0.0114 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 09 NAR 1a 144 1.0800 1.2214 25.98 1.0000 0.6429 0.0248 0.3486 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 11 NAR 3b 144 0.8100 0.0611 51.96 0.5000 0.3214 0.0192 0.1350 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 13 NAR 2a 144 0.4500 1.2214 12.99 1.0000 0.6429 0.0096 0.2684 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 13 NAR 2a 36 0.1125 1.2214 12.99 1.0000 0.6429 0.0024 0.0671 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 14 NAR 2b 144 0.4500 0.0733 25.98 0.6000 0.3857 0.0119 0.1672 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 15 NAR 2c 36 0.0675 0.0611 25.98 0.0500 0.3214 0.0004 0.0062 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 17 NAR 2b 36 0.0844 0.0611 25.98 0.5000 0.3214 0.0024 0.0342 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 18 NAR 3b 144 0.6750 0.1099 25.98 0.9000 0.5786 0.0160 0.2253 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 20 NAR 2a 72 0.1350 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0023 0.0319 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 20 NAR 2a 144 0.2700 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0045 0.0639 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 22 NAR 3c 144 0.2700 0.0977 77.94 0.0800 0.5143 0.0046 0.0214 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 24 NAR 3a 144 0.2250 0.9771 25.98 0.8000 0.5143 0.0138 0.1944 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 25 NAR 1a 144 0.2250 1.4657 51.96 1.2000 0.7714 0.0433 0.3038 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 27 NAR 1a 144 1.1250 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0125 0.1754 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 28 NAR 1a 144 0.8100 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0121 0.1706 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 29 NAR 3c 36 0.2700 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0007 0.0049 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 29 NAR 3c 36 0.2700 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0007 0.0049 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 30 NAR 3b 36 0.1125 0.1710 12.99 1.4000 0.9000 0.0030 0.0841 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 30 NAR 3b 36 0.1125 0.1710 12.99 1.4000 0.9000 0.0030 0.0841 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 35 NAR 2a 30 0.3000 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0030 0.0833 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 35 NAR 2a 36 0.3600 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0036 0.1000 0.02 0.04 Innaceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XLII
DO MA 35 NAR 2a 144 1.4400 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0142 0.4001 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 36 NAR 3a 36 0.4050 1.5879 25.98 1.3000 0.8357 0.0068 0.0949 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 36 NAR 3a 144 1.6200 1.5879 25.98 1.3000 0.8357 0.0270 0.3796 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 38 NAR 3a 144 0.4500 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0041 0.0583 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 43 NAR 3a 144 0.4500 0.2443 77.94 0.2000 0.1286 0.0124 0.0583 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 44 NAR 2a 144 0.8100 1.9543 25.98 1.6000 1.0286 0.0318 0.4463 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 45 NAR 3a 36 0.2700 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0018 0.0250 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 45 NAR 3a 144 1.0800 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0071 0.1002 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 46 NAR 3a 72 0.1350 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0053 0.0743 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 46 NAR 3a 144 0.2700 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0106 0.1486 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 47 NAR 2a 144 1.0800 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0083 0.1162 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 47 NAR 2a 72 0.5400 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0041 0.0581 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 48 NAR 3a 72 0.2700 0.3664 6.495 0.3000 0.1929 0.0008 0.0425 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 48 NAR 3a 144 0.5400 0.3664 6.495 0.3000 0.1929 0.0015 0.0849 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 50 NAR 2a 50 0.0938 0.6107 51.96 0.5000 0.3214 0.0067 0.0469 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 51 NAR 1a 144 0.5400 0.2443 51.96 0.2000 0.1286 0.0137 0.0961 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 52 NAR 3a 36 0.1350 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0039 0.0273 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 50 0.1875 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0054 0.0379 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 72 0.2700 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0078 0.0546 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 53 NAR 2a 72 0.2700 0.2443 12.99 0.2000 0.1286 0.0014 0.0407 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 53 NAR 2a 144 0.5400 0.2443 12.99 0.2000 0.1286 0.0029 0.0813 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 55 NAR 3c 72 0.2700 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0007 0.0048 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 30 0.1125 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0003 0.0020 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 144 0.5400 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0014 0.0096 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 57 NAR 1a 30 0.1688 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0022 0.0304 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 57 NAR 1a 36 0.2025 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0026 0.0364 0.02 0.04 Acceptable
DO MA 58 NAR 2a 36 0.3375 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0042 0.0593 0.02 0.04 Innaceptable
DO MA 61 NAR 2a 72 0.2700 0.8550 51.96 0.7000 0.4500 0.0144 0.1014 0.02 0.04 Innaceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XLIII
Annexe IX-3 : Evaluation du risque sanitaire pour l’exposition à l’Acetamipride
Identifiant des
enquêtés Niveau de protection
Concentration Acetamipride
(g/L)
CP (mg/mL) VR (m3/h) FE VF (mL/opération)
Durée d'application
(heure)
DSG DSQm DJA DRfA Risque
DO MA 01 NAR 2a 16 0.0750 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0069 0.0482 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 01 NAR 2a 32 0.1500 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0137 0.0964 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 01 NAR 2a 16 0.0750 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0069 0.0482 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 01 NAR 2a 32 0.1500 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0137 0.0964 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 01 NAR 2a 20 0.0938 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0086 0.0603 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 05 NAR 3c 30 0.1125 0.1832 51.96 0.1500 0.9643 0.0012 0.0086 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 11 NAR 3b 32 0.1800 0.0611 51.96 0.5000 0.3214 0.0043 0.0300 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 11 NAR 3b 20 0.1125 0.0611 51.96 0.5000 0.3214 0.0027 0.0187 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 18 NAR 3b 20 0.0938 0.1099 25.98 0.9000 0.5786 0.0022 0.0313 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 18 NAR 3b 16 0.0750 0.1099 25.98 0.9000 0.5786 0.0018 0.0250 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 20 NAR 2a 16 0.0300 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0005 0.0071 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 27 NAR 1a 32 0.2500 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0028 0.0390 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 27 NAR 1a 20 0.1563 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0017 0.0244 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 28 NAR 1a 20 0.1125 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0017 0.0237 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 29 NAR 3c 20 0.1500 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0004 0.0027 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 30 NAR 3b 20 0.0625 0.1710 12.99 1.4000 0.9000 0.0017 0.0467 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 35 NAR 2a 32 0.3200 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0032 0.0889 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 35 NAR 2a 32 0.3200 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0032 0.0889 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 38 NAR 3a 20 0.0625 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0006 0.0081 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 43 NAR 3a 20 0.0625 0.2443 77.94 0.2000 0.1286 0.0017 0.0081 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 46 NAR 3a 16 0.0300 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0012 0.0165 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 46 NAR 3a 16 0.0300 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0012 0.0165 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 47 NAR 2a 16 0.1200 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0009 0.0129 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 47 NAR 2a 16 0.1200 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0009 0.0129 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 48 NAR 3a 16 0.0600 0.3664 6.495 0.3000 0.1929 0.0002 0.0094 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 16 0.0600 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0017 0.0121 0.07 0.1 Acceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XLIV
DO MA 53 NAR 2a 16 0.0600 0.2443 12.99 0.2000 0.1286 0.0003 0.0090 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 53 NAR 2a 20 0.0750 0.2443 12.99 0.2000 0.1286 0.0004 0.0113 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 25 0.0938 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0002 0.0017 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 24 0.0900 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0002 0.0016 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 20 0.0750 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0002 0.0013 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 58 NAR 2a 25 0.2344 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0029 0.0412 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 61 NAR 2a 16 0.0600 0.8550 51.96 0.7000 0.4500 0.0032 0.0225 0.07 0.1 Acceptable
DO MA 61 NAR 2a 16 0.0600 0.8550 51.96 0.7000 0.4500 0.0032 0.0225 0.07 0.1 Acceptable
Annexe IX-4 : Evaluation du risque sanitaire pour l’exposition à l’Emamectine benzoate
Identifiant des enquêtés
Niveau de protection
Concentration Emamectine
(g/L)
CP (mg/mL) VR (m3/h) FE VF (mL/opération)
Durée d'application
(heure)
DSG DSQm DJA DRfA Risque
DO MA 01 NAR 2a 19 0.0891 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0081 0.0572 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 02 NAR 1b 19 0.1425 0.0611 12.99 0.5000 0.3214 0.0010 0.0280 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 04 NAR 3b 19 0.1425 0.0611 25.98 0.5000 0.3214 0.0013 0.0186 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 06 NAR 1a 19 0.0713 0.6107 12.99 0.5000 0.3214 0.0008 0.0223 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 07 NAR 3a 19 0.0713 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0006 0.0080 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 09 NAR 1a 19 0.1425 1.2214 25.98 1.0000 0.6429 0.0033 0.0460 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 10 NAR 2c 19 0.0713 0.0489 12.99 0.0040 0.2571 0.0001 0.0035 0.0005 0.03 Acceptable
DO MA 14 NAR 2b 19 0.0594 0.0733 25.98 0.6000 0.3857 0.0016 0.0221 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 15 NAR 2c 19.2 0.0360 0.0611 25.98 0.0050 0.3214 0.0001 0.0019 0.0005 0.03 Acceptable
DO MA 16 NAR 2a 19 0.0594 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0012 0.0163 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 17 NAR 2b 19 0.0445 0.0611 25.98 0.5000 0.3214 0.0013 0.0181 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 18 NAR 3b 19.2 0.0900 0.1099 25.98 0.9000 0.5786 0.0021 0.0300 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 22 NAR 3c 19.2 0.0360 0.0977 77.94 0.0800 0.5143 0.0006 0.0029 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 25 NAR 1a 19 0.0297 1.4657 51.96 1.2000 0.7714 0.0057 0.0401 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 26 NAR 2a 19 0.0297 0.9771 77.94 0.8000 0.5143 0.0057 0.0268 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 26 NAR 2a 19.2 0.0300 0.9771 77.94 0.8000 0.5143 0.0058 0.0271 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 31 NAR 2a 19 0.0713 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0010 0.0139 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 33 NAR 2a 19 0.0594 0.2443 51.96 0.2000 0.1286 0.0014 0.0100 0.0005 0.03 Inacceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XLV
DO MA 33 NAR 2a 19.2 0.0600 0.2443 51.96 0.2000 0.1286 0.0014 0.0101 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 35 NAR 2a 19.2 0.1920 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0019 0.0533 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 36 NAR 3a 19.2 0.2160 1.5879 25.98 1.3000 0.8357 0.0036 0.0506 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 44 NAR 2a 19.2 0.1080 1.9543 25.98 1.6000 1.0286 0.0042 0.0595 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 48 NAR 3a 19.2 0.0720 0.3664 6.495 0.3000 0.1929 0.0002 0.0113 0.0005 0.03 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 19 0.0713 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0021 0.0144 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 53 NAR 2a 19 0.0713 0.2443 12.99 0.2000 0.1286 0.0004 0.0107 0.0005 0.03 Acceptable
DO MA 54 NAR 1a 19 0.1069 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0016 0.0225 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 54 NAR 1a 15 0.0844 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0013 0.0178 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 58 NAR 2a 19.2 0.1800 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0023 0.0316 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 59 NAR 2a 19 0.0713 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0010 0.0139 0.0005 0.03 Inacceptable
DO MA 60 NAR 1a 19 0.1069 0.7329 51.96 0.6000 0.3857 0.0041 0.0291 0.0005 0.03 Inacceptable
Annexe IX-5 : Evaluation du risque sanitaire pour l’exposition au Profenofos
Identifiant des enquêtés
Niveau de protection
Concentration Profenofos
(g/L)
CP (mg/mL) VR (m3/h) FE VF (mL/opération)
Durée d'application
(heure)
DSG DSQm DJA DRfA Risque
DO MA 01 NAR 2a 300 1.4063 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.1287 0.9038 0.03 1 Inacceptable
DO MA 01 NAR 2a 300 1.4063 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.1287 0.9038 0.03 1 Inacceptable
DO MA 01 NAR 2a 500 2.3438 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.2144 1.5063 0.03 1 Inacceptable
DO MA 02 NAR 1b 500 3.7500 0.0611 12.99 0.5000 0.3214 0.0262 0.7372 0.03 1 Acceptable
DO MA 04 NAR 3b 300 2.2500 0.0611 25.98 0.5000 0.3214 0.0210 0.2943 0.03 1 Acceptable
DO MA 05 NAR 3c 400 1.5000 0.1832 51.96 0.1500 0.9643 0.0163 0.1144 0.03 1 Acceptable
DO MA 05 NAR 3c 300 1.1250 0.1832 51.96 0.1500 0.9643 0.0122 0.0858 0.03 1 Acceptable
DO MA 09 NAR 1a 500 3.7500 1.2214 25.98 1.0000 0.6429 0.0862 1.2106 0.03 1 Inacceptable
DO MA 11 NAR 3b 200 1.1250 0.0611 51.96 0.5000 0.3214 0.0267 0.1875 0.03 1 Acceptable
DO MA 11 NAR 3b 300 1.6875 0.0611 51.96 0.5000 0.3214 0.0400 0.2812 0.03 1 Inacceptable
DO MA 17 NAR 2b 300 0.7031 0.0611 25.98 0.5000 0.3214 0.0203 0.2853 0.03 1 Acceptable
DO MA 22 NAR 3c 500 0.9375 0.0977 77.94 0.0800 0.5143 0.0159 0.0742 0.03 1 Acceptable
DO MA 27 NAR 1a 300 2.3438 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0260 0.3654 0.03 1 Acceptable
DO MA 29 NAR 3c 300 2.2500 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0058 0.0409 0.03 1 Acceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page XLVI
DO MA 29 NAR 3c 300 2.2500 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0058 0.0409 0.03 1 Acceptable
DO MA 30 NAR 3b 200 0.6250 0.1710 12.99 1.4000 0.9000 0.0166 0.4673 0.03 1 Acceptable
DO MA 30 NAR 3b 300 0.9375 0.1710 12.99 1.4000 0.9000 0.0249 0.7009 0.03 1 Acceptable
DO MA 31 NAR 2a 500 1.8750 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0261 0.3667 0.03 1 Acceptable
DO MA 33 NAR 2a 500 1.5625 0.2443 51.96 0.2000 0.1286 0.0373 0.2622 0.03 1 Inacceptable
DO MA 34 NAR 1a 500 2.3438 0.6107 25.98 0.5000 0.3214 0.0450 0.6327 0.03 1 Inacceptable
DO MA 35 NAR 2a 500 5.0000 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0494 1.3891 0.03 1 Inacceptable
DO MA 36 NAR 3a 300 3.3750 1.5879 25.98 1.3000 0.8357 0.0563 0.7908 0.03 1 Inacceptable
DO MA 45 NAR 3a 500 3.7500 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0248 0.3477 0.03 1 Acceptable
DO MA 45 NAR 3a 300 2.2500 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0149 0.2086 0.03 1 Acceptable
DO MA 46 NAR 3a 200 0.3750 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0147 0.2063 0.03 1 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 300 1.1250 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0324 0.2275 0.03 1 Inacceptable
DO MA 52 NAR 3a 300 1.1250 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0324 0.2275 0.03 1 Inacceptable
DO MA 54 NAR 1a 500 2.8125 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0422 0.5924 0.03 1 Inacceptable
DO MA 57 NAR 1a 300 1.6875 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0216 0.3037 0.03 1 Acceptable
DO MA 60 NAR 1a 500 2.8125 0.7329 51.96 0.6000 0.3857 0.1089 0.7648 0.03 1 Inacceptable
Annexe IX-6 : Evaluation du risque sanitaire pour l’exposition à l’Imidaclopride
Identifiant des enquêtés
Niveau de protection
Concentration Imidaclopride
(g/L)
CP (mg/mL) VR (m3/h) FE VF (mL/opération)
Durée d'application
(heure)
DSG DSQm DJA DRfA Risque
DO MA 01 NAR 2a 200 0.9375 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.0858 0.6025 0.06 0.4 Inacceptable
DO MA 04 NAR 3b 200 1.5000 0.0611 25.98 0.5000 0.3214 0.0140 0.1962 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 18 NAR 3b 200 0.9375 0.1099 25.98 0.9000 0.5786 0.0223 0.3129 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 20 NAR 2a 200 0.3750 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0063 0.0887 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 22 NAR 3c 200 0.3750 0.0977 77.94 0.0800 0.5143 0.0063 0.0297 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 23 NAR 3c 200 1.5000 0.0855 25.98 0.0700 0.4500 0.0027 0.0379 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 24 NAR 3a 200 0.3125 0.9771 25.98 0.8000 0.5143 0.0192 0.2700 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 25 NAR 1a 200 0.3125 1.4657 51.96 1.2000 0.7714 0.0601 0.4220 0.06 0.4 Inacceptable
DO MA 27 NAR 1a 200 1.5625 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0173 0.2436 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 28 NAR 1a 200 1.1250 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0169 0.2370 0.06 0.4 Acceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
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DO MA 29 NAR 3c 200 1.5000 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0039 0.0273 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 29 NAR 3c 200 1.5000 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0039 0.0273 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 30 NAR 3b 200 0.6250 0.1710 12.99 1.4000 0.9000 0.0166 0.4673 0.06 0.4 Inacceptable
DO MA 32 NAR 1a 200 0.6250 0.7329 12.99 0.6000 0.3857 0.0091 0.2560 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 34 NAR 1a 200 0.9375 0.6107 25.98 0.5000 0.3214 0.0180 0.2531 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 36 NAR 3a 200 2.2500 1.5879 25.98 1.3000 0.8357 0.0375 0.5272 0.06 0.4 Inacceptable
DO MA 37 NAR 2a 200 1.5000 0.2443 6.495 0.2000 0.1286 0.0029 0.1614 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 38 NAR 3a 200 0.6250 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0058 0.0809 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 43 NAR 3a 200 0.6250 0.2443 77.94 0.2000 0.1286 0.0173 0.0809 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 44 NAR 2a 200 1.1250 1.9543 25.98 1.6000 1.0286 0.0441 0.6198 0.06 0.4 Inacceptable
DO MA 45 NAR 3a 200 1.5000 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0099 0.1391 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 46 NAR 3a 200 0.3750 0.7329 25.98 0.6000 0.3857 0.0147 0.2063 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 47 NAR 2a 200 1.5000 0.2443 25.98 0.2000 0.1286 0.0115 0.1614 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 48 NAR 3a 200 0.7500 0.3664 6.495 0.3000 0.1929 0.0021 0.1179 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 51 NAR 1a 200 0.7500 0.2443 51.96 0.2000 0.1286 0.0190 0.1335 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 52 NAR 3a 200 0.7500 0.4886 51.96 0.4000 0.2571 0.0216 0.1517 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 53 NAR 2a 200 0.7500 0.2443 12.99 0.2000 0.1286 0.0040 0.1129 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 55 NAR 3c 200 0.7500 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0019 0.0134 0.06 0.4 Acceptable
DO MA 57 NAR 1a 200 1.1250 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0144 0.2025 0.06 0.4 Acceptable
Annexe IX-7 : Evaluation du risque sanitaire pour l’exposition au Dimethoate
Identifiant des enquêtés
Niveau de protection
Concentration Dimethoate
(g/L)
CP (mg/mL) VR (m3/h) FE VF (mL/opération)
Durée d'application
(heure)
DSG DSQm DJA DRfA Risque
DO MA 01 NAR 2a 250 1.1719 1.9543 51.96 1.6000 1.0286 0.1072 0.7531 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 23 NAR 3c 400 3.0000 0.0855 25.98 0.0700 0.4500 0.0054 0.0757 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 24 NAR 3a 400 0.6250 0.9771 25.98 0.8000 0.5143 0.0384 0.5399 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 25 NAR 1a 400 0.6250 1.4657 51.96 1.2000 0.7714 0.1201 0.8440 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 29 NAR 3c 400 3.0000 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0078 0.0546 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 29 NAR 3c 400 3.0000 0.0489 51.96 0.0400 0.2571 0.0078 0.0546 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 31 NAR 2a 400 1.5000 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0209 0.2934 0.002 0.02 Inaceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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DO MA 32 NAR 1a 400 1.2500 0.7329 12.99 0.6000 0.3857 0.0182 0.5120 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 35 NAR 2a 400 4.0000 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0395 1.1113 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 35 NAR 2a 250 2.5000 1.4657 12.99 1.2000 0.7714 0.0247 0.6945 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 36 NAR 3a 400 4.5000 1.5879 25.98 1.3000 0.8357 0.0750 1.0543 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 54 NAR 1a 400 2.2500 0.4886 25.98 0.4000 0.2571 0.0337 0.4739 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 55 NAR 3c 250 0.9375 0.0244 51.96 0.0200 0.1286 0.0024 0.0167 0.002 0.02 Inaceptable
DO MA 57 NAR 1a 250 1.4063 0.3664 25.98 0.3000 0.1929 0.0180 0.2531 0.002 0.02 Inaceptable
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
VERSANT DE NARIARLE
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Annexe XX : RESULTATS DES ANALYSES DES ECHANTILLONS
Annexe XX-1 : Résultats des analyses des cartouches SPE pour les échantillons d'eau par LC
Echantillons d'eau
Pesticides détectés Unité NAR 320 NAR 326 NAR 325
Acetamiprid ng/L 15.5705321 - -
Atrazine ng/L 2.98162896 24.8019201 11.9694128
DIA ng/L 0.23269834 7.47891946 3.90401414
DEA ng/L 2.66689759 23.534321 11.5615735
Diuron ng/L - 2.8039738 1.01123147
Imidacloprid ng/L 44.8198275 - -
Profenophos ng/L 13.825932 - -
Triazophos ng/L 0.67973024 - -
Annexe XX-2 : Résultats des analyses des cartouches SPE pour les échantillons d'eau par GC
Echantillons d'eau
Pesticides détectés Unité NAR 320 NAR 326 NAR 325
Acetochlor ng/L 6.28303907 - -
Atrazine ng/L 5.25651154 17.7281477 18.256869
Atrazine DEA ng/L 2.6307647 9.08648018 8.81694824
Atrazine DIA ng/L 114.699895 74.3668048 73.6686537
Chlordane cis alpha ng/L 2.1974077 2.56618111 2.04308462
Chlordane trans gamma ng/L 3.21966707 2.83295837 2.90879415
Chlorpyrifos-ethyl ng/L 5.20218251 5.24747258 5.21013641
Cyhalothrin lambda ng/L <LQ <LQ <LQ
Endosulfan II ng/L - 24.4477831 -
HCH-alpha ng/L 291.610637 49.4114527 31.4905824
HCH-beta ng/L 135.169503 30.714042 23.4250145
Heptachlor ng/L 4.70773653 2.92078598 -
Profenofos ng/L 39.3830981 - -
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN
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Annexe XX-3 : Résultats des analyses des capteurs POCIS par GC
Capteurs POCIS
Pesticides détectés Unité POCIS NAR 1 POCIS NAR 2
Acetochlor ng/g de capteur 48.2543875 56.4468976
Atrazine ng/g de capteur 704.993145 910.459105
Atrazine DEA ng/g de capteur 109.032556 123.715395
Atrazine DIA ng/g de capteur 824.206307 814.732676
Chlordane trans gamma ng/g de capteur 14.6532111 14.8362173
Chlorpyrifos-ethyl ng/g de capteur 30.8863083 31.9420829
Chlorpyrifos-methyl ng/g de capteur 89.9228374 46.9462777
Endosulfan I ng/g de capteur 53.6358216 67.019878
Endosulfan II ng/g de capteur <LQ <LQ
Endrin Ketone ng/g de capteur - 27.8480516
HCH-alpha ng/g de capteur 2759.94496 2761.04915
HCH-beta ng/g de capteur 957.344057 719.63113
HCH-gamma ng/g de capteur 893.160198 881.080521
Heptachlor ng/g de capteur 61.3973296 49.5694946
Pentachlorobenzene ng/g de capteur <LQ <LQ
Annexe XX-4 : Résultats des analyses des échantillons de sol par LC
Echantillon de sol
Pesticides détectés Unité NAR 323 (piment)
NAR 324 (décharge)
NAR 325 (sédiment)
NAR 326 (sédiment)
Acetamiprid ng/g de sol 0.02438916 <LQ - -
Atrazine ng/g de sol - <LQ - -
Imidacloprid ng/g de sol 2.2241395 88.7007502 <LQ 0
Profenophos ng/g de sol <LQ 1.53699944 - -
< LQ : Inférieur à la limite de quantification
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN VERSANT DE NARIARLE
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du bassin de Nariarlé »
QUESTIONNAIRE-MARAICHERS
Date : / / / N° fiche:….. Localité :………… Barrage :……..
I. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
1.1 PRENOMS ou Surnoms : …………………………………………………… Age :……………. Sexe : M /……/ F /……/ 1.2 Profession principale :………………………………….. Profession secondaire:……………………
1.3 Membre d’une association de maraichers: Oui /……/ Non /……/ 1.4 Niveau d’instruction : Aucun /……/ Primaire /……/ Secondaire /……/ Bac et + /……/
1.5 Langue d’alphabétisation : Français /……/ Langue locale /……/ 1.6 Depuis quand exercez-vous le maraîchage?: ………….
II. Parcelle cultivée
2.1 Superficie totale de la parcelle:……………………………. 2.2 Distance entre la parcelle et le cours d’eau (en mètre) :……………………
2.3 Depuis quand cultivez-vous cette parcelle?:……………………………………………….. 2.4 A quelle période cultivez-vous ? (Renseignez le tableau):
Cultures Superficie Semis Traitement Récolte
2.5 Quels facteurs influencent le choix des cultures ?:
Fertilité du Sol /…./ Prix de la parcelle /…./ Climat /…./ Disponibilité en eau /…./
Autre, précisez :…………………………………………………………………………………………………………………………………..
2.6 Utilisez-vous des engrais ?: Oui /.…/ Non /.…/ Si oui Chimique /……/ Organique /……/
III. RESSOURCES EN EAU
3.1 Quels sont vos sources d'approvisionnement en eau de consommation? : Puits /…../ Forages /…./
Autres précisez: ……………………………………………………………………………………………………….
3.2 Quels usages faites-vous de l'eau du barrage ? : Consommation /…../ Irrigation /…./ Bain /…../
Autres précisez: ……………………………………………………………………………………………………………………………………..
3.3 A l’aide de quoi arrosez-vous vos cultures ? : Motopompe /…../ seau, arrosoir /…../
Autres précisez: ……………………………………………………………………………………………………….
3.4 Changez-vous l'emplacement des cultures en période sèche?: Oui /…../ Non /…../
Si oui où allez-vous?:………………………………………………………………………….
IV. CHOIX DES PESTICIDES
4.1 Utilisez-vous les pesticides ?: Oui /……/ Non /……/ 4.2 Depuis combien d'années avez-vous recours aux pesticides ?: ……………………………………………………….
4.3 Sur quelles bases le choix des pesticides est-il fait?: Type de cultures /…../ Ravageurs /……/
Sur proposition du service de l'agriculture /……/ Autres précisez: ………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
ANNEXE XXI : QUESTIONNAIRES DE L’ENQUETE
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN VERSANT DE NARIARLE
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4.4 Où achetez-vous les pesticides?: Marché /…../ Revendeur agrée /…../ SOFITEX /…../ SCAB /……/
Ambulant /……/ Autres précisez: ………………………………………………………………………………………………………..
V. USAGE DES PESTICIDES
5.1 Qui réalise l'application des pesticides? Vous-même /……./ Votre femme /……/ Vos enfants /……./
Autres précisez:……………………………………………………………………………………………………………………………………..
5.2 Cette personne a-t-elle reçu une formation sur l'utilisation des pesticides ? Oui /……/ Non /……/
Si oui, de qui? : Revendeurs /……/ Service d'agriculture /……/ Autres précisez:………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
5.3 Respecte-t-elle les moyens de protection?: Oui /……/ Non/……./
Si non pourquoi?: Trop cher /……/ Pas disponible /……/ Mal à aise /……/ Autres:…………………………
Si oui, quelles protections met-elle?: Chemise ML /…./ Pantalon /…./ Chapeau /…/ Gants /…../
Cache-nez /…./ Bottes /……/ Lunettes /……/ Autres : ………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
5.4 Quelles sont ses conditions d'hygiène après qu'elle est manipulé les pesticides?
Aucune /…../ Douche+savon /…../ Douche (eau simple) /…../ Changement de vêtements /……/
Lavage de vêtements /……/ Autres:…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
5.5 De quoi est fonction la dose de traitement ?: Superficie traitée /……/ Type de culture /……/
Avancement de le culture /……/ Type de ravageurs (maladies) /…../ Autres:………………………………….
………….…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
5.6 Effectue-t-elle des mélanges de produits ?: Oui /……/ Non /……/
Si oui, renseignez le tableau ci-dessous:
Produit 1 Produit 2 Produit 3 Produit 4
Nom Produit
Nature du produit
Forme
5.7 Quelle technique d'application utilisez-vous?:………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
5.8 Pendant l'application, y-a-t-il d'autres personnes sur la parcelle ?: Oui /……/ Non /……/
Si oui quelles dispositions prennent-ils? Aucune /…../ Cache-nez /…../ Autres ……………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
5.9 Quels pesticides utilisez-vous (renseignez la fiche pesticides maraichers)?
5.10 A quelles heures de la journée, les traitements sont-ils réalisés ?: ………………………………………………….
5.11 Tenez-vous compte des conditions météorologiques lors du traitement ?: Oui /……/ Non /……./
5.12 Si oui, lesquelles?: Direction du vent /…./ Pluie /…../ Ensoleillement /…../ Autres:…………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
5.13 Quand décidez-vous de commencer le 1er traitement ?: …………………………………………………………………….
5.14 Avez-vous connaissance des délais de carences ?: Oui /…../ Non /……/
5.15 De qui tenez-vous ces délais?: Revendeurs /…../ service d'agriculture /…../ Voisins /……/
Autres précisez: ………………………………………………………………………………………………………………………………..
5.16 Respectez-vous ce délai?: Oui /…../ Non /……/ 5.17 Quelles est la destination de vos produits ?: Marché locaux /…../ Marchés de Ouaga /……/
Autres précisez: ………………………………………………………………………………………………………………………………..
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SANITAIRES ASSOCIES A L’UTILISATION DES PESTICIDES
AUTOUR DES PETITES RETENUES : CAS DU BASSIN VERSANT DE NARIARLE
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VI. GESTION DES RISQUES
6.1 Que faites-vous des pesticides périmés ?: Jeter au champ /……/ Jeter dans le barrage /……./
Jeter dans les ordures /…../ Autres :……………………………………………………………………………………….
6.2 Où et Comment entreposez-vous vos pesticides?: ………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
6.3 Où lavez-vous les équipements et vêtements qui ont servi à l'application des pesticides? :
Dans le barrage /…../ A la maison /…../ Autres précisez:…………………………………………………………………….
6.4 Quelles autres utilisations faites-vous des pesticides? Bétails /……/ Pêche /……/
Autres précisez:…………………………………………………………………………………………………………………………………….
VII. GESTION DES RESIDUS ET EMBALLAGES DES PESTICIDES
7.1 Que faites-vous des reliquats de pesticides après traitement ?: Gardé puis Réutilisé /……/
Enfoui /……/ Dans les ordures /……/ Jeter dans le barrage /……/ Brulé /……./
Autres précisez: …………………………………………………………………………………………………………………………………
7.2 Comment gérez-vous les emballages des pesticides usagés ?:
Jeter au champ /……/ Brulé /……/ Dans les ordures /……./ Enfoui /……/ Jeter dans le barrage /…./
Autres précisez: …………………………………………………………………………………………………………………………………
7.3 Les emballages des pesticides sont-ils utilisés à d'autres fins par la suite? : Oui /……/ Non /……./
Si oui, lesquelles?: ……………………………………………………………………………………………………………………………
7.4 Comment lavez-vous les emballages avant leur réutilisation? : Eau + savon /……./ Eau simple /……/
Autres précisez: …………………………………………………………………………………………………………………………………
VIII. ACCIDENTS ET INTOXICATIONS
8.1 Avez-vous déjà ressenti l'un de ces effets lors de la manipulation des produits ? :
Aucun /…../ Vertiges /……/ Vision floue /……/ Nausées/vomissements /……/
Convulsions /……/ Maux de tête /……/ Transpiration /……./ Tremblement des mains /……./
Salivation /……/ Diarrhées /……./ Insomnies /……./ Pulsations irrégulières /…../
Difficultés respiratoires /……/ Autres :……………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
8.2 A quel moment les ressentez-vous?: Préparation /……/ Application /……/ Après application /…../
Au couché (la nuit) /…../ Au nième traitement (à préciser) /……/ Autres :………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….…………………………………………….
8.3 Faites-vous des visites médicales?: Oui /.../ Non /.../ A quelle fréquence? : .………………… 8.4 Avez-vous déjà eu un accident lors de l’utilisation des pesticides ?: Oui /…../ Non /……/
Si oui, renseignez le tableau (Vous pouvez renseigner les accidents vécus par d'autres personnes):
Nature de l'accident Nom du produit Circonstances Symptômes Traitement suivi Résultats
8.5 Etes-vous disposé à aider la recherche à travers le don de cheveux ou de sang afin de réaliser
des analyses qui permettront d’en savoir un peu plus ? Oui /…../ Non /……/
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IX. CONNAISSANCE DES BIOPESTICIDES
9.1 Connaissez-vous les pesticides biologiques? Oui /…../ Non /……/ 9.2 Les avez-vous déjà utilisé et si oui, pour quel culture, contre quels ravageurs ou maladies?
Cultures Nom du produit Nature du produit Quantité acheté Lieu d'achat Résultats
Si non pourquoi? : Pas disponible /…../ Trop cher /…../ Inefficace /……/ Autres: ……………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
9.3 Que pensez-vous de la substitution des pesticides chimiques par les bio-pesticides?
Meilleur /…../ Pareil /…../ Mauvais /……/ Sans avis /……/
9.4 Votre avis, souhaits et conseils:………………………………………………………………………………………………………………
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« Risques environnementaux et sanitaires liés à l’usage des pesticides autour
des petites retenues d’eau : cas du bassin de Nariarlé »
QUESTIONNAIRE-REVENDEURS
Date : / / / N° fiche:….. Localité :…………….
I. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
1.1 PRENOMS ou Surnoms : ……………………… 1.2 Age :…………….
1.3 Sexe : M /…../ F /……/ 1.4 Etes-vous ?: Propriétaire /……./ Vendeur /……./
1.5 Nom de la structure:………………………………………………………………………………………… 1.6 Etes-vous agrée pour ce commerce?: Oui /……/ Non /……./
1.7 Niveau d’instruction : Aucun /…../ Primaire /……/ Secondaire /…../ Bac et + /…./ 1.8 Langue d’alphabétisation : Français /…../ Langue locale /……/
1.9 Depuis quand exercez-vous ce commerce?: …………………
II. APPROVISIONNEMENT/STOCKAGE/COMMERCIALISATION
Quelles est votre source d'approvisionnement?
Marché /……/ Revendeur agrée /……/ Sofitex /……./ SCAB /……./
Autres: ……………………………………………………………………………………………………………………
Avez-vous une idée des pesticides autorisés?: Oui /……/ Non /……/
Vendez-vous des produits autres que les pesticides?: Oui /……/ Non /……./
Si oui lesquels?: Alimentaires /……/ Pharmaceutiques /……./ Cosmétiques /…./
Autres: ……………………………………………………………………………………………………………………
Comment stockez-vous les pesticides?: Magasin de stockage /……./
Avec les autres produits /…../ Autres :……………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
Prenez-vous des dispositions particulières pour la gestion des pesticides?:
Oui /…../ Non /……/ Si oui, lesquelles:…………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Quels sont les pesticides les plus demandé par les maraichers?:
Nom Type Cultures Nom Type Cultures
II. EQUIPEMENTS POUR PESTICIDES
Commercialisez-vous les équipements de protection?: Oui /…../ Non /……/
Si oui, la demande est-elle ?: Faible /…../ Moyenne /……/ Forte /…../
Quels sont les équipements les plus achetés?: ………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
Qui sont les principaux demandeurs?: Maraichers /……/ Autres /…../
Si non, pourquoi?: Pas disponible /……./ Trop chèr /……./ Taxes élevées /……/
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Faible demande /……./ Autres: ………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Commercialisez-vous les instruments pour la préparation de la bouillie?
Oui /…../ Non /……/
Si oui, la demande est -elle ?: Faible /……/ Moyenne /…../ Forte /…../
Quels sont les instruments les plus achetés?: ………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
Qui sont les principaux demandeurs?: Maraichers /……/ Autres /…../
Si non pourquoi?: Pas disponible /……./ Trop chèr /……./ Taxes élevées /……/
Faible demande /……./ Autres: ………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Commercialisez-vous les instruments pour l'application de la bouillie?
Oui /…../ Non /……/
Si oui, la demande est-elle ?: Faible /……/ Moyenne /…../ Forte /…../
Quels sont les instruments les plus achetés?: ………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
Qui sont les principaux demandeurs?: Maraichers /……/ Autres /…../
Si non pourquoi?: Pas disponible /……./ Trop chèr /……./ Taxes élevées /……/
Faible demande /……./ Autres: ………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Que faites-vous des produits périmés?: Jeté dans les ordures /……/
Vendus /……/ Brulé /……/ Retourné au fabricant /……/ Enfoui /……/
Autres :…………………………………………………………………………………………………………………..
III. SERVICES ANNEXES
Quels autres services fournissez-vous ? : Aucun /…../ Formation, conseils /……/
Encadrement /…../ Préparation de la bouillie /…../ Application bouillie /…../
Autres: …………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Ces services sont-ils gratuits?: Oui /…../ Non /……/
Quels sont vos rapport avec les services de l'agriculture?: ………………………………..
Avez-vous des clients qui demandent conseil à l'utilisation des pesticides?
Quels sont les conseils que vous leur donnez?
IV. CONNAISSANCE DES BIOPESTICIDES
Connaissez-vous les biopesticides?: Oui /…../ Non /…../
Les commercialisez-vous? Oui /…../ Non /……/
Si non pourquoi? : Pas disponible /…../ Trop cher /……/ Taxes élevées /……/
Faible demande /…../ Autres: …………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
Qui sont vos principaux acheteurs?: Maraichers /……/ Autres: …………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
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V. IDENTIFICATION DES PRODUITS
N° Nom commercial Molécule activie Péremption
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Fiche Centre de Santé Projet: 3E - pesticides
Auteur(s): Date: / /
Nom du centre:
Localisation
Département:
Nom du village:
Commune:
Nom de quartier:
Périmètre desservi
Commune(s):
Nom(s) du/des village(s):
Personnel
Nom(s), fonction(s):
Généralités
Avis sur l'état de santé et d'hygiène du périmètre desservi:
Quelles sont les causes principales de consultation?
Qui vient aux consultations?
Nombre de consultations:
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Pesticides
Connaissez-vous les pesticides couramment utilisés dans votre zone d'intervention?
Oui
Non
Si oui, lesquels?
Avez-vous reçu une formation relative à la prise en charge des cas d'intoxication aux pesticides
Oui
Non
Avez-vous reçu une formation relative à la prise en charge des cas d'intoxication aux pesticides
Si oui où? Ecole de formation Séminaire Atelier Autre:
Avez-vous déjà rencontré des patients souffrant d'intoxication ?
Oui
Non
Quelle était la profession de ces personnes?
Quelle était la cause de ces intoxications? Pesticides Autre:
A quelle période ont eux lieux ces intoxications?
Le centre a-t-il les moyens techniques et humains pour faire face au traitement de patients intoxiqués?
Oui
Non
Si oui, lesquels?
Existe-t-il un registre concernant les cas de maladies enregistrées annuellement dans ce centre?
Oui
Non
Avez-vous connaissance de XX ?
Oui
Non
Si oui, combien de cas d'intoxication à ces pesticides avez-vous enregistré?
Avez-vous connaissance d'autres cas d'intoxication à ces pesticides non référés en formation ?
Oui
Non
Si oui, commentaires sur ces cas:
Suggestions/recommandations en rapport avec l'utilisation des pesticides ?
Que pensez vous de l'activité du centre?
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Renseignements sur le produit
L’étiquette du produit était-elle disponible ? Oui Non
Nom de la formulation :
Type de formulation:
Solid
e Poudres mouillables (WP) □ Poudre (poudrage) (DP) □ Poudre soluble (SP) □
Granuler à disperser dans l'eau (WG) □ Granulés (GR) □ Microcapsule (MC) □
Tablette (TA) □
Liq
uid
e
Solution concentrées solubles (SL) □
Concentrés émulsionnables
(EC) □
Suspensions liquides (SC) □ Ultra Low Volume (ULV) □
autre □
Nom du fabricant/distributeur: /
Nom et concentration de la ou des matière (s) active (s) :
Renseignements sur l'intoxiqué
Sexe :
Masculin □
Féminin
□ Âge:
Si âge inconnu, préciser : enfant (<14 ans) □ adolescent (14-19 ans) □ adulte (>19 ans)□
Profession:
Renseignements sur le cas
Date de l’accident : /__/__/-/__/__/-/__/__/
Lieu de l’accident : Village :
Département :
Province :
Circonstance de l’intoxication ?
Accidentelle □
Volontaire (suicide)
□
Criminelle (empoisonnement)
□ Inconnue □
Activité menée lors de la survenue de l’accident:
Transport □ Application □ Préparation □
Récolte
□
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Accès champs □ Stockage □ Autre:
L’intoxiqué portait-il des équipements de protection individuelle (EPI) pendant l’activité ?
Oui □
Non □
Ne sait pas □
Si oui, lesquels : Gants □
bottes □
tabliers
□
combinaisons □
lunettes
□
masques poussières
□
cache-nez □ Autre:
Renseignements sur le cas
Principaux signes d'intoxication développés
Etourdissement □ Maux de tête □ Sudation excessive □
Trouble de la vision □
Tremblements □ Convulsions □ pupilles rétractées □ titubation □
Salivation excessive □ Nausées □ Vomissements □ Autres:
Y-avait-il d’autres personnes impliquées dans le même accident ?
Oui □
Non □
Si oui, combien ?
Quel a été leur sort ?
Quel type de traitement a été dispensé au centre?
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Désiré Hermann OHUI – Mémoire de Master en Ingénierie de l’Eau et Assainissement – Promotion 2012-2014 Page LXII
Le patient a-t-il été hospitalisé?
Oui □ Non □
Si oui, durée:
Issue de l'intoxication:
Guérison □ Décès □
Inconnue □
Transfert □ Transfert et décès □
Lieu de transfert:
Remarques