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R&N (reflets et nuances) 153, revue de l'union professionnelle peinture et finitions)TRANSCRIPT
Prévention Poursuivre les efforts engagés
ActuAlité Sauvegarde deS entrepriSeS en difficulté p.12
technique ite et riSque incendie : un Sujet Brûlant p.26
FormAtion licence profeSSionnelle en alternance un diSpoSitif gagnant-gagnant ? p.40
FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT
UNIONPROFESSIONNELLE
PEINTUREFINITIONS
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Le décapage chimique des façades
quoi de neuf depuis juin 2012 ?
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saga des marques
Sto, de la Forêt noire au marché mondial
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Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service, vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de peinture. Le Club Alliance Peintures est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union et leurs fournisseurs partenaires.
CLUB ALLIANCE PEINTURES
Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Peintures, contactez Yves Labbé : [email protected]
n’est pas peintre qui veut !
I l ne suffit pas d’être armé d’un pot de peinture et d’un pinceau pour devenir peintre. Ce serait déconsidérer notre métier que de le croire encore.
Le métier de peintre est essentiellement une activité de main d’œuvre puisqu’elle représente le premier poste de dépense. Constituant un atout essentiel, les hommes – et les femmes – et leur formation sont au centre des préoccupations des entreprises de peinture. Pourtant le recrutement n’est pas chose facile. Les jeunes issus des centres de formation ont encore beaucoup à apprendre lorsqu’ils arrivent sur un chantier pour la première fois.
Dernière entreprise à intervenir sur le chantier, l’entreprise de peinture finition doit rattraper le retard des intervenants précédents, cacher les défauts. Nous participons au premier euro du compte prorata mais lorsque nous intervenons, la base vie a disparu et nous devons, en outre, traiter les déchets de peinture séparément.
Philippe BertolaniPrésident de l’UPPF & du club alliance Peintures
Nous devons être tout à la fois des rédacteurs : document unique, mémoire technique, schéma d’organisation et de gestion des déchets etc., des gestionnaires prenant en compte les impératifs de la loi de modernisation de l’économie et les délais de paiement de nos clients inversement proportionnels à ceux de la LME, des commerciaux avisés dont les lots quotidiens sont la concurrence des offres anormalement basses et l’auto-entrepreneur.
La mutation rapide que connaît notre société nous conduit à remettre en cause les pratiques, le fonctionnement et la structure même de nos entreprises.
Malgré toutes ces contraintes qui pèsent sur nos entreprises, nous savons que nous faisons un beau métier dont l’une des missions est d’embellir et de valoriser le cadre de vie par la couleur, et d’en améliorer la qualité notamment grâce aux nouvelles technologies.
Le peintre continuera de siffler en travaillant !
editorial
Vie SYnDicAle n La vie des
sections p 4 n Cinq réunions techniques sur
le décapage chimique des façades p 8 n
L’excellence à l’honneur p 10 n Carnet
syndical p 10 n Une journée à succès p 11 n
ActuAlité n Sauvegarde des entre-
prises en difficulté p 12 n Publicité sur bâches
de chantier : nouvelle réglementation p 13
n Assurance : Cap engagement, améliorer la
sinistralité p 14 n Zoom assurance - Sécurisez
vos employés ! p 16 n
DoSSier n Prévention - Poursuivre les
efforts engagés ! p 18 n SAgA DeS mArqueS
Sto, de la Forêt Noire au marché mondial p 22 n
technique n ITE et risque incendie :
un sujet brûlant p 26 n Le décapage chimique
des façades - Quoi de neuf depuis juin 2012 ?
p 27 n Une isolation bien dessinée p 32 n
Sanitaires mobiles - Que dit la loi ? p 34 n
Vos questions à l’UPPF-FFB p 38 n
FORMATION n Licence profession-
nelle en alternance - Un dispositif gagnant
- gagnant ? p 40 n Licence pro - Des projets
bien réels p 42 n 42e Olympiades des métiers
Prochaine étape, la finale nationale p 44 n
NoUVeaUtÉS p 48
Documents uPPF-FFB : Bon De commanDe p 52dÉteNte p 54
sommaire
la Vie deS SectioNS
Vie SyNdicale
LOIR-ET-CHERlA réception DeS SupportSLe 26 avril, à Blois, de nombreux entrepreneurs ont répondu présents à l’invitation de Luc Nivault, président de la section peinture du Loir-et-Cher. A l’ordre du jour de la réunion notamment, la réception des supports, sujet présenté par Eric Barthélémy, responsable technique de l’UPPF, qui a évoqué les exigences du DTU 59.1 « Travaux de peinture » en la matière. Jean-Luc Benayoune, chef des ventes régional Centre et Ile-de-France chez Akzo Nobel, accompagné de Sébastien Hilary, distributeur Grassin Décor, est ensuite intervenu sur les méthodes d’application des produits à faible teneur en COV (composés organiques volatils) et l’outillage nécessaire pour un travail de qualité.
INDREDe l’oFFre à lA DemAnDeRéunis le 10 avril à Châteauroux, les entrepreneurs de peinture indriens ont élu Jacky Moreau, dirigeant de la société Moreau, à la présidence de leur section en remplacement de Patrick Delavalle. Ils ont ensuite débattu de la question suivante «Comment transformer un marché
d’offre comme l’ITE en un marché de demande ? », l’avenir étant toujours au centre des préoccupations du chef d’entreprise. Eric Barthélémy, responsable technique à l’UPPF, a apporté des pistes de réflexion en évoquant les éléments porteurs, à moyen terme, pour la production : un dynamisme sociodémographique, le vieillissement de la population, les politiques publiques dont le Grenelle de l’environnement, qui créent des besoins structurels en bâtiments.Il a conclu la réunion en présentant le document « L’entreprise de peinture écoresponsable » sur lequel il convient de communiquer tant dans sa dimension commerciale que managériale.
CHERtout Sur leS peintureS Au plombLa section peinture du Cher, présidée par Philippe Pillion, s’est réunie le 24 mai à Bourges avec la participation d’un conseiller de l’OPPBTP (organisme professionnel de prévention du BTP) qui est intervenu sur le thème des peintures au plomb présentes dans les travaux de rénovation. Après avoir rappelé les conséquences sur la santé, il a présenté les techniques opératoires et les obligations d’hygiène avec le port des équipements de protection individuelle (EPI) qui s’y rattachent, en soulignant l’importance de la formation des compagnons. Les entrepreneurs présents ont dit être confrontés à deux difficultés majeures pour ce genre de travaux : la faible présence des médecins du travail sur le terrain et le refus, de la part de la clientèle privée, de tout coût supplémentaire relatif à la prévention. Elle exprime très clairement le fait de recourir à une main d’œuvre ne prenant pas en considération cette problématique. Une question que la section professionnelle souhaite faire remonter à l’UPPF.
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ISERE
« embellir c’eSt notre métier »
C’est sur le chantier de ravalement de façade de l’immeuble « le Méditerranée » à Grenoble, que Bruno Fiard, président de la section peinture de la Fédération BTP de l’Isère, a lancé, le 1er juin, une campagne de communication spécifique au métier de la peinture, intitulée « embellir c’est notre métier ». Par cette opération initiée pour la première fois en 2010, les entreprises de peinture veulent valoriser leur image de marque et leur professionnalisme vis-à-vis des maîtres d’ouvrage, des maîtres d’oeuvre, de leurs collègues et des jeunes. Durant tout le mois de juin, les 2000 salariés des 60 entreprises de peinture adhérentes à la FBTP de l’Isère et à l’UPPF ont porté fièrement sur les chantiers des tee-shirts bleus au slogan « embellir c’est notre métier ». A noter que cette opération « tee-shirts » a été étendue aux départements du Rhône, de la Loire et de la Mayenne.
LOIREprotection De l’enVironnementPrésidée par Pascal Imms, la chambre plâtrerie-peinture de la Loire a organisé, le 22 mars, une réunion pour présenter aux professionnels, des machines à nettoyer les rouleaux et brosses, fonctionnant en circuit fermé et permettant la récupération des eaux usées qui seront ensuite traitées, puis dépolluées avant d’être rejetées, afin de protéger l’environnement. Il a été proposé aux entrepreneurs de peinture intéressés par l’acquisition d’une telle machine, de procéder à un achat groupé afin de bénéficier de tarifs attractifs. Différents contacts ont été pris dans le but d’obtenir des subventions à l’achat. Dossier à suivre…
4 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 5
la Vie deS SectioNS
AINDeS FormAteurS inVitéS
Une réunion de la section peinture de l’Ain à laquelle le président Jean-Yves Petetin avait invité trois formateurs de CFA en peinture-plâtrerie, s’est tenue le 22 mai, à Bourg-en-Bresse. La réunion a débuté par un tour de table sur la conjoncture d’où il est ressorti une augmentation de la demande en ITE et en travaux d’enduits de façades mais à des prix identiques à ceux de 2008. Eric Barthélémy, responsable technique de l’UPPF, a ensuite présenté le « guide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture » réalisé par l’Union. Les professionnels présents ont souligné qu’à Bourg-en-Bresse, chaque maître d’oeuvre propose dans les DPM un modèle à suivre pour la réalisation du mémoire technique. Puis ce fut au tour de Carlos Ferreira, secrétaire général de l’UNEEF (Union des enduits de façades), d’intervenir sur les techniques de l’ITE, souvent complexes. A partir de photos, il a présenté des pathologies rencontrées sur ce marché, en en fournissant les explications. Des échanges enrichissants ont eu lieu avec les formateurs qui ont fait part de leur difficulté à se tenir informés sur les nouveaux produits techniques.
HAUTE-SAVOIEguiDe DeS DeScriptiFS et quAntitAtiFS : un DiAlogue enrichiSSAntElu le 15 mars dernier lors de l’assemblée générale de la section peinture de Haute-Savoie, Philippe Bondaz a réuni ses confrères pour la première fois en tant que président, le 31 mai à Chambéry. A l’ordre du jour, le guide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs en peinture et façades, réalisé par l’UPPF en collaboration avec l’UNTEC (Union nationale des économistes de la construction) et le Synamob (Syndicat des architectes et maîtres d’œuvre du bâtiment). La présentation du guide par Eric Barthélémy, responsable technique à l’UPPF, en présence de représentants de l’UNTEC 74 et du Synamob Rhône-Alpes, a été suivie d’échanges fructueux. Ce dialogue entre les différentes parties a fait ressortir qu’elles méconnaissaient les difficultés de chacune d’entre elles, d’où tout l’intérêt de ces rencontres dans la région, et sur tout le territoire national, qui permettent de faire passer des messages et de rechercher des points d’amélioration. D’ores et déjà, il a été décidé d’intégrer les coefficients du guide pour le calcul des surfaces afin que les descriptifs soient plus précis. Une autre réunion sera programmée sur le même sujet avec l’ensemble des représentants de l’UNTEC et du Synamob afin d’harmoniser les pratiques sur le territoire.
Organisée par BTP 13 Services pour le compte de la Fédération du BTP des Bouches-du-Rhône
et la Société nautique de Marseille, la 8e édition de Baticup Méditerranée se déroulera les 8 et 9 septembre à Marseille. Un prologue festif réservé aux équipages et partenaires aura lieu le vendredi 7 septembre en fin de journée.Entrepreneurs du BTP, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, fournisseurs, fabricants du BTP… peuvent participer à cette régate sportive aux allures de « fête de famille ». Chaque année, les peintres des Bouches-du-Rhône engagent un bateau. Côté partenaires, Jefco et Tollens, membres du Club Alliance Peintures, seront présents. Au programme de ces deux jours sportifs et décontractés : une soirée le samedi réunissant les participants à Baticup Méditerranée mais aussi tous leurs invités et amis, les partenaires et leurs clients. Ce rendez-vous nautique, devenu maintenant incontournable, est une occasion unique de rencontres avec plus de 500 acteurs de la profession. Alors, que vous soyez du Sud ou d’ailleurs, tous à la barre !pour en savoir plus sur les différentes formules de partenariats, sur l’inscription à la régate ou sur la soirée de la Baticup, n’hésitez pas à contacter Annie, BTP 13 Services, au 04 91 23 26 43 ou [email protected]
8e bAticup meDiterrAnee
Réunion Ain
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31 août 2012
Réunion Haute-Savoie
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6 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
Vie SyNdicale
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La considération environnementale est devenue prépondérante dans le discours ambiant. L’entreprise de peinture est confrontée à cette attente spécifique des clients. En présentant le document « L’entreprise de peinture écoresponsable » élaboré par l’Union, Eric Barthélémy a démontré tout l’intérêt pour les entreprises de peinture de transformer cette nouvelle contrainte en opportunité.
PROVENCE-ALPES- COTE D’AZURDeS SujetS VAriéSLe 15 mai, Jean-Louis Aillaud, président de la section UPPF de Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réuni les présidents de sections départementales de la région, à Saint Maximin-la-Sainte-Baume, en présence d’Yves Labbé, secrétaire général de l’Union. Le point a été fait sur l’opération de gestion des déchets « Nature Peinture », toujours en cours, mais dont le financement a été réduit. Cette opération répondant à un besoin des entreprises de peinture, la section propose de continuer à en faire la promotion dans les départements de
la région. Par ailleurs, elle envisage de prendre contact avec l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) afin d’essayer de bénéficier de son appui financier pour l’acquisition de machines à nettoyer les matériels d’application mais aussi les bidons. En fonction des besoins des adhérents, une opération collective pourra
être montée. Evoquant ensuite les formations ITE, il semblerait intéressant que l’IFRBTP (Institut de formation et recherche du BTP) se positionne sur la formation du CQP (certificat de qualification professionnelle) « façadier itéiste ». Enfin, les participants ont travaillé sur le thème de réflexion 2012 proposé par l’UPPF aux sections professionnelles : « existe-t-il des freins au recrutement d’un apprenti ? ». Une synthèse des réponses reçues sera publiée dans le prochain Reflets & Nuances. n
VIENNEgeStion DeS DéchetSA l’initiative de Jean-Louis Gautron et Michel Droin, respectivement président de la section peinture et de la section revêtements de sol de la Vienne, une réunion a été organisée à Poitiers, le 11 avril, sur le thème des déchets. Après avoir présenté le cadre réglementaire de la gestion des déchets, Eric Barthélémy, responsable technique à l’UPPF, évoque la mise en place d’un schéma d’organisation et de gestion des déchets (SOGED) afin d’apporter la traçabilité de cette gestion. Les entrepreneurs de peinture présents soulignent le coût élevé de la collecte des déchets. Le seul moyen de le réduire est de négocier localement avec des prestataires, pour l’ensemble de la profession. C’est ensuite Philippe Jariel, délégué général de l’Union des revêtements de sol techniques (UNRST), qui présente Optimum, programme visant à collecter les déchets de dalles textiles sur les chantiers pour répondre aux enjeux environnementaux de la profession. Compte tenu de la charge réelle que représente la gestion des déchets pour une entreprise, les participants se sont dit d’accord sur le principe d’en mentionner, sur les devis, la part financière par chantier. Une participation qui s’imposerait à tous, comme par exemple une écotaxe.
LORRAINEl’entrepriSe De peinture écoreSponSAblePrésidée par Felice Della Rosa, l’assemblée générale de la section peinture finitions revêtements de Moselle s’est tenue le 25 mai, à la Maison du BTP à Metz, en présence du président de l’UPPF, Philippe Bertolani. Après la partie statutaire de la séance, Eric Barthélémy, responsable technique de l’UPPF, a rappelé le rôle de l’Union. Il est ensuite intervenu sur le thème « bâtir avec l’environnement ».
la Vie deS SectioNS
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EN SAVOIR PLUS SUR L’UPPF-FFB
Retrouvez sur le site de l’UPPF-FFB les informations qui facilitent votre quotidien :• Actualités générales• Comptes-rendus des réunions• Technique• Publications Demandez à votre fédération départementale votre code d’accès à l’espace « Adhérent ».
Réunion lorraine
… en décembre 2012 Pour célébrer ce bel âge, une surprise vous attend !Rendez-vous dans le n° 154.ans…
Organisé par le gppF (Groupement des professionnels de la peinture et de la finition), Surfaces et Matières, le salon des professionnels de la finition, se tiendra du 7 au 9 novembre prochain à la Grande Halle de la Villette à Paris. Cet événement regroupera en un même lieu tous les fournisseurs et prestataires de services des entreprises intervenant sur le secteur de la finition. Ne manquez pas ce rendez-vous !
pOur en savOir plus GPPF - Evelyne Barlerin au 01 40 55 12 00 ou [email protected] ou www.surfacesetmatieres.fr
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SyNdicale
cinq réunionS techniqueS sur le décapage chimique des façades
notez d’ores et déjà la date de la réunion qui correspond au lieu le plus accessible pour vous et contactez l’animateur métiers régional (aMr).
Lieu : FFB Maine-et-Loire AMR : Isabelle MorelTél. 02 40 20 19 70 [email protected]
retransmission simultanée à :> pau
Lieu : FFB Pyrénées-Atlantiques AMR : Catherine Laurent
Tél. 05 56 43 61 46 [email protected]
> nice Lieu : FFB Alpes-Maritimes
AMR : Florent Bigo Tél. 04 96 20 32 08 [email protected]
25 octobre
angerSde 10h à 12h
Lieu : FFB Puy-de-Dôme AMR : Joëlle LavaTél. 04 73 93 42 [email protected]
retransmission simultanée à :
> reims Lieu : Centre régional du BTP Nord-Est
AMR : Hélène Audeval Tél. 03 26 48 42 06
> limOges Lieu : FFB Haute-Vienne
AMR : Thomas Planeix Tél. 05 55 11 21 45 [email protected]
22 novembre
clerMontferrandde 10h à 12h
Lieu : ESITC (Ecole d’ingénierie et travaux de la construction)AMR : Fabrice Le Notre Tél. 02 31 27 70 53 [email protected]
retransmission simultanée à :
> DijOn Lieu : FFB Bourgogne
AMR : Virginie Poisson Tél. 03 80 48 00 60
27 Septembre
caende 14h à 16h
Lieu : FFB Rhône-Alpes AMR : Nicolas CortésiTél : 04 72 44 45 [email protected]
15 novembre
lyonde 14h à 16h
Lieu : FFB Languedoc-Roussillon AMR : Jean-Régis TarasewiczTél. 04 67 58 23 [email protected]
29 novembre
Montpellierde 10h30 à 12h30
En CAHIER CENTRALle document sur le décapage chiMique
deS façadeS, réalisé par l’UPPF avec le concours de l’IREF.
Nous vous rappelons que la synthèse de la recherche sur « l’efficacité des décapants chimiques sans DCM ni NMP sur les revêtements », commandée à l’IREF dans le cadre du Programme recherche développement métier (PRDM) de la FFB à la demande du SFJF (Syndicat français des joints et façades) et de l’UPPF, a été publiée dans Reflets & Nuances n° 152.
Cette étude est également téléchargeable sur www.uppf.ffbatiment.fr/espace adhérent
Contact UPPF : Eric BathélémyTél. 01 40 69 57 04 [email protected]
8 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
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de septembre à novembre
venez nombreux !
quoi de neuf depuis juin 2012 ?
Suite à la modification de la régle-mentation dans ce domaine, les produits de décapage chimique
des revêtements de façade évo-luent. Pour informer les entrepreneurs de peinture de cette évolution et de ses conséquences, l’UPPF organise à partir du mois de septembre prochain une série de réunions techniques en région.
En effet, il existe aujourd’hui de nom-breux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM) et de nombreuses questions se posent :• ces produits sont-ils efficaces ?• comportent-ils toujours des dangers ?• nécessitent-ils des changements
d’organisation pour les professionnels concernés ?
• comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des para-mètres efficacité/sécurité/coût ?
C’est à toutes ces interrogations qu’ elisabeth Moore, ingénieur à l’iref (Institut de recherche et d’études de la finition) qui a été chargé de la recherche sur « l’efficacité des décapants chimiques sans dichlorométhane (DCM) ni N-méthyl pyrrolidone (NMP) sur les revêtements », en collaboration avec Eric Barthélémy, responsable technique de l’UPPF, apportera des réponses lors de cinq animations techniques. Retransmises simultanément en plusieurs endroits en visioconférences, ces réunions se déroule-ront aux lieux et dates indiqués ci-contre, avec la participation des animateurs métiers régionaux (AMR).
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10 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
Vie SyNdicale
Haute-SavoiePHILIPPE BONDAZdirigeant de Bondaz et fils SARL à Thonon-les-Bains, succède à Eric Quazzola à la présidence de la Chambre professionnelle finitions de Haute-Savoie.
indreJACky MOREAUdirigeant de Moreau Jacky SARL à Châteauroux, a été élu président de la section peinture d’Indre en remplacement de Patrick Delavalle.
SartHeDOMINIqUE-ANDRé MOUTIERSdirigeant de la société Rénov’habitat au Mans, remplace Guy Rougès à la présidence de la section peinture-vitrerie de la Sarthe.
diStinctionRACHEL PELLéprésidente de l’Association régionale BTP CFA Lorraine, a été nommée au grade de Chevalier dans l’ordre national du Mérite, au titre de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Rachel Pellé, directrice générale de Bertolani & fils, est également présidente de la commission formation de l’UPPF. Reflets & Nuances lui adresse ses sincères félicitations pour cette distinction bien méritée.
cArnet SYnDicAl
L’excellence à l’honneurMeilleure ouvrière de france en peinture décors, Joëlle godefroid a été mise à l’honneur lors du conseil d’administration de l’uPPf, le 7 juin à la fédération française du bâtiment.
«E n ces temps de médiocratie où les prix sont
anormalement bas avec une mise en œuvre qui va de
pair, il est réconfortant de savoir qu’il existe un domaine
d’excellence, celui des Meilleurs ouvriers de France. Vous représentez
l’excellence professionnelle en peinture décors et nous sommes
heureux et fiers de votre présence ici. » C’est ainsi que le président
Bertolani a accueilli Joëlle Godefroid en ajoutant « exceller dans un
savoir-faire est une valeur à laquelle dans le bâtiment, nous sommes
tous profondément attachés. »
Peintre en décors depuis 25 ans exécutant des chantiers exceptionnels,
professeur à l’Ecole d’art mural de Versailles après avoir enseigné
la peinture décorative dans différentes écoles spécialisées, Joëlle
Godefroid a participé à la XXIVe édition du concours « Un des Meilleurs
ouvriers de France » dont l’étape finale a eu lieu à Clermont-Ferrand
en mai 2011. Elle a obtenu le titre de MOF en peinture décors après
avoir réalisé un travail de très longue haleine qu’elle a fait découvrir
à l’assistance. 1000 heures, dont 400 heures pour la préparation du
dossier technique, ont été nécessaires pour effectuer le prestigieux
ouvrage qui lui a valu son titre. Très impliquée dans la formation,
Joëlle Godefroid s’investit pour un avenir de qualité dans le métier.
A la fin de l’intervention de la lauréate, Philippe Bertolani lui
a renouvelé ses félicitations sous les applaudissements des
participants.
Egalement à l’ordre du jour de ce conseil, un sujet technique
d’actualité et d’importance, le décapage chimique des façades suite
à la modification de la réglementation dans ce domaine (voir cahier
central de ce numéro). Le sujet a été clairement exposé par Elisabeth
Moore, ingénieur à l’Institut de recherche et d’études de la finition
(IREF) , qui effectuera à la rentrée une tournée en région (lire p. 8) pour
informer les professionnels de l’évolution des décapants. La séance
s’est terminée par le compte-rendu, par leur président respectif, des
commissions qui se sont réunies le matin. Prochain rendez-vous :
l’assemblée générale, le 4 octobre prochain. n
CONSeIL d’AdMINISTRATION de L’UPPF • 7 jUIN 2012
Issu en 2007 de la fusion de deux salons, « Farbe » et « Ausbau & Fassade », «Couleurs - Second-œuvre & Façades » s’est imposé comme le salon phare européen pour l’aménagement intérieur et les façades. La prochaine édition aura lieu du 6 au 9 mars 2013 à Cologne. Le salon est synonyme d’innovations dans le vaste domaine d’activité des peintures, des laques, des crépis, de l’isolation thermique, de la maçonnerie sèche, des papiers peints et des revêtements de sol ainsi que de l’équipement des professionnels en outillage, machines et informatique.
si vOus sOuhaitez aller visiter le salOnL’UPPF a pris contact avec l’agence Jet Tours Cora Cormontreuil (51) qui se chargera, pour vous faciliter votre déplacement, de faire les réservations nécessaires. Vos interlocutrices : Agnès et Anne-Sophie au 03 26 05 48 05 ou [email protected]
vOus pOuvez également réserver sur internet en quelques clics…n Transport : www.thalys.fr n Hébergement : www.farbe-cologne.com/rubrique « travel & accomodation »n Billets d’entrée : www.farbe-cologne.com/rubrique «for visitors » (à partir d’octobre 2012)
SAlon FArbe–AuSbAu & FASSADedU 6 AU 9 MARS 2013 à COLOGNe
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Issu en 2007 de la fusion de deux salons, « Farbe » et « Ausbau & Fassade », «Couleurs - Second-œuvre & Façades » s’est imposé comme le salon phare européen pour l’aménagement intérieur et les façades. La prochaine édition aura lieu du 6 au 9 mars 2013 à Cologne. Le salon est synonyme d’innovations dans le vaste domaine d’activité des peintures, des laques, des crépis, de l’isolation thermique, de la maçonnerie sèche, des papiers peints et des revêtements de sol ainsi que de l’équipement des professionnels en outillage, machines et informatique.
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SAlon FArbe–AuSbAu & FASSADedU 6 AU 9 MARS 2013 à COLOGNe
une journée à succèsPour la 3e année consécutive, l’uPPf a organisé une journée d’accueil destinée à ses nouveaux élus, le 14 mars, à la ffB à Paris. Depuis sa première édition en 2010, le succès de cette rencontre ne se dément pas.
Chaque année, environ quinze sections départementales et régionales UPPF renouvellent leur président. Le 14
mars dernier, c’est une dizaine de nouveaux présidents de sections peinture qui ont répondu présents à l’invitation lancée par l’UPPF pour participer à la journée d’accueil organisée à la FFB à Paris, afin de mieux leur faire connaître le fonctionnement de leur organisation professionnelle.
Accueillis par le président de l’Union, Philippe
Bertolani, qui leur a rappelé toute l’importance
qu’il accordait à leur engagement, les nouveaux
élus ont ensuite été attentifs aux différentes
interventions qui ont rythmé la journée. Le
secrétaire général de l’Union, Yves Labbé, a
présenté le rôle et les missions de l’Union
avant que n’intervienne le président de la
FFB, Didier Ridoret, sur les préoccupations
des entreprises en cette période de crise. Les
échanges entre les participants ont continué
durant le déjeuner, suivi en tout début
d’après-midi par la visite commentée des locaux
de la FFB.
conjoncture et perspectives dans le bâtimentCe fut ensuite au tour du chef de service « études
économiques » de la FFB, Loïc Chapeaux, de faire
un exposé sur la conjoncture et les perspectives
dans le bâtiment à l’horizon de 4 ou 5 ans.
« En résumé, a conclu Loïc Chapeaux, une fin d’année 2012 qui ne s’annonce pas très bien en termes d’activité, avec des inquiétudes sur les niveaux des prix et leur évolution ainsi que sur la trésorerie des entreprises. Une année 2013,
un peu difficile à prévoir aujourd’hui mais en tout état de cause qui commencera comme a fini 2012, dans une situation quelque peu compliquée ».
Il poursuit : « ceci étant dit, à l’horizon de 4 ou 5 ans, la demande reste forte et structurante pour votre production. En France, nous n’avons pas fait d’excès en matière de production de bâtiments au cours des dernières années, contrairement par exemple à l’Espagne qui paye maintenant un dérapage incompréhensible. Les besoins restent là.
D’abord parce que nous avons un dynamisme sociodémographique certain et derrière cette tendance, un besoin structurel en logements, crèches, écoles puis universités etc. Ensuite au 1er janvier 2012, nous sommes rentrés dans le papyboom, c’est-à-dire des populations qui se trouveront dans des situations de dépendance faible, modérée ou importante : quel que soit le choix sociétal fait, à savoir davantage de maisons de retraite ou maintien à domicile, cela signifie des travaux pour le bâtiment et notamment d’accessibilité. Enfin, le Grenelle de l’environnement est une chance pour le secteur par les travaux qu’il génère. Des éléments structurants donc, qui à moyen terme laissent des espoirs sérieux pour le bâtiment. La question cruciale pour les années qui viennent, c’est celle du financement, ajoute Loïc Chapeaux. La question bancaire et plus largement financière : comment est-ce qu’on finance ces besoins ? »
A l’issue de cette intervention fort appréciée,
les participants sont repartis satisfaits de leur
journée, de l’avis de tous, très enrichissante et
motivante. n
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PPF
Sauvegarde des entreprises en difficulté
la sauvegarde de l’entreprise passe par une détection anticipée des difficultés qui peuvent compromettre la poursuite de son activité. avant de « déposer le bilan », il existe des interlocuteurs pour aider le dirigeant à prendre les décisions nécessaires. Qui sont-ils ?
La loi du 26 juillet 2005 sur la
sauvegarde des entreprises
en difficulté a mis en œuvre
de nouveaux instruments pour
augmenter les chances de survie
des entreprises en difficulté. Les
différentes procédures de prévention
sont très présentes dans cette loi.
Les maîtres mots de la loi de
sauvegarde sont « anticipation et
confidentialité ». La confidentialité
sera d’autant mieux assurée que
l’anticipation aura été importante.
Anticiper, oui, mais quand ?
Comment ? Pourquoi ?
Des situations de non détection de
difficultés, des prises de conscience
tardives ou non acceptées, des
questions restées souvent sans
réponses, des problèmes de
trésorerie non prévisibles... Une
bonne anticipation n’est pas simple,
d’autant plus que l’énergie du chef
d’entreprise est souvent monopolisée
par le quotidien.
Beaucoup de choses sont à concilier :
accepter de parler des difficultés
(qui ne sont pas toutes financières,
la finance étant plus souvent la
conséquence que le facteur d’origine),
concilier les objectifs économiques et
la préservation de l’emploi, conserver
une confidentialité, ne pas inquiéter
les partenaires ou les interlocuteurs,
etc.
Il faut donc faire abstraction de
toutes ces raisons qui peuvent
pousser à se recroqueviller, pour
envisager de partager ses difficultés
avec des interlocuteurs qui aideront
le dirigeant à prendre les décisions
nécessaires.
les acteurs de la préventionIl existe divers acteurs de la préven-
tion, que ce soit des professionnels
tels que les experts-comptables,
les avocats ou les banquiers, des
organismes consulaires ou des
institutions.
Conseils, les experts-comptables
accompagnent l’entreprise et son
dirigeant à toutes les étapes de son
développement. Ils connaissent par-
faitement les éléments financiers et
comptables de la société. Ils ont le
recul pour aider le dirigeant à appré-
hender les mesures qui s’imposent et
travaillent avec les autres partenaires
de l’entreprise pour rechercher les
solutions adéquates.
Les avocats, conseils et défenseurs
des intérêts de leurs clients, pra-
tiquent régulièrement les procédures
relatives aux entreprises en diffi-
culté. Ils connaissent le fonctionne-
ment d’un tribunal de commerce et
savent présenter les solutions que les
lois proposent et orienter le dirigeant
vers l’une d’elles.
Les banquiers mesurent les moyens
adéquats pour accompagner l’en-
treprise selon ses résultats et ses
prévisions. Ils peuvent restructurer
l’endettement et permettre de passer
un cap délicat.
Les organismes consulaires que
sont la chambre de commerce et
d’industrie (CCI) et la chambre des
métiers disposent souvent d’une
cellule prévention et peuvent
orienter le chef d’entreprise dans la
recherche de solutions adaptées, en
relation avec les conseils habituels.
Pour ce qui est des institutions, la
Commission des chefs des services
financiers (CCSF) réunit dans chaque
département les directeurs des
services fiscaux, de l’URSSAF, des
organismes de sécurité sociale,
du Pôle-Emploi… Elle examine la
situation des entreprises qui
enregistrent des retards de paiement
et propose des moratoires pour les
dettes échues, les dettes courantes
devant être payées.
rencontre avec le tribunal de commerceAvant même de rentrer dans une
phase de traitement des difficultés,
il est possible de pouvoir rencontrer
des juges élus et eux-mêmes
chefs d’entreprises. Des cellules
de prévention existent dans de
nombreux tribunaux de commerce.
Des entretiens confidentiels peuvent
être organisés. C’est une phase
essentielle en matière de prévention.
Elle permet d’appréhender au mieux
actUalitÉ
12 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
les solutions qui peuvent être mises en
œuvre en fonction de la situation des
entreprises.
Ces entretiens très productifs apportent
une certaine dédramatisation propice
à une prise de recul nécessaire pour
prendre les bonnes décisions. Cette
phase est strictement confidentielle.
Dans certains cas, à partir d’informations
dont dispose le greffe du tribunal de
commerce, le chef d’entreprise pourra
être convoqué par le Président du
tribunal de commerce. Cette procédure
confidentielle ne doit pas être considérée
par le chef d’entreprise comme une
contrainte juridique, mais plutôt comme
la possibilité de pouvoir exprimer ses
difficultés et en contrepartie d’être
informé de solutions qui lui permettront
d’y faire face avant qu’il ne soit trop
tard.
En conclusion, tout est organisé pour le
chef d’entreprise, dès lors qu’il accepte
de communiquer sur ses difficultés n
www.btp-banque.fr
C’EST LE MÉTIERQUI PARLELA BANQUE PROFESSIONNELLE DU BTP
Conseiller, fi nancer, assister les entrepreneurs du BTP exige de connaître leurs contraintes. Issue de la profession, BTP Banque parle le même langage, comprend le secteur au-delà des mots. Ainsi elle assure une relation pérenne et participe à l’essor du BTP. Dans chacun de ses partenariats, pour chaque solution, c’est le métier qui parle.
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les solutions qui peuvent être mises en
œuvre en fonction de la situation des
entreprises.
Ces entretiens très productifs apportent
une certaine dédramatisation propice
à une prise de recul nécessaire pour
prendre les bonnes décisions. Cette
phase est strictement confidentielle.
Dans certains cas, à partir d’informations
dont dispose le greffe du tribunal de
commerce, le chef d’entreprise pourra
être convoqué par le Président du
tribunal de commerce. Cette procédure
confidentielle ne doit pas être considérée
par le chef d’entreprise comme une
contrainte juridique, mais plutôt comme
la possibilité de pouvoir exprimer ses
difficultés et en contrepartie d’être
informé de solutions qui lui permettront
d’y faire face avant qu’il ne soit trop
tard.
En conclusion, tout est organisé pour le
chef d’entreprise, dès lors qu’il accepte
de communiquer sur ses difficultés n
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C’EST LE MÉTIERQUI PARLELA BANQUE PROFESSIONNELLE DU BTP
Conseiller, fi nancer, assister les entrepreneurs du BTP exige de connaître leurs contraintes. Issue de la profession, BTP Banque parle le même langage, comprend le secteur au-delà des mots. Ainsi elle assure une relation pérenne et participe à l’essor du BTP. Dans chacun de ses partenariats, pour chaque solution, c’est le métier qui parle.
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à partir du 1er juillet 2012, les bâches de chantier pourront être utilisées comme espaces publicitaires, mais sous de strictes conditions.
Depuis 2007, seule la publicité sur bâches d’échafaudage apposées sur des immeubles classés ou inscrits était réglementée.
A compter du 1er juillet, la publicité sur les bâches installées sur des échafaudages nécessaires à la réalisation de travaux sera autorisée, sous réserve que les conditions suivantes soient respectées1 :• les bâches de chantier ne devront pas constituer de saillie supérieure à 0,50 mètre
par rapport à l’échafaudageW nécessaire à la réalisation de travaux ;• elles afficheront de la publicité au maximum sur la moitié de leur surface. Des
dépassements pourront toutefois être permis, sur autorisation spéciale, lorsque les travaux de rénovation projetés doivent permettre à l’immeuble d’obtenir le label « haute performance énergétique rénovation ” dit «BBC rénovation” ;
• elles ne devront pas être apposées pour une durée excédant l’utilisation effective des échafaudages pour les travaux.
Autoriser la publicité sur bâches de chantier permettra aux maîtres d’ouvrage (souvent des copropriétaires) de bénéficier d’un financement complémentaire pour les travaux (de ravalement essentiellement) effectués sur leur immeuble.
1Renseignez-vous auprès de la mairie où se situe le chantier pour savoir si la commune n’a pas pris un règlement local de publicité (RLP) plus restrictif que les règles nationales.
Publicité sur bâches de chantier Nouvelle réglementation
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14 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
actUalitÉ
assuranCeCap engagement : améliorer la sinistralité
Pour accompagner ses sociétaires présentant une sinistralité dégradée, la sMaBtP a mis en place une démarche d’engagement mutuel et pluriannuel visant à déclencher une amélioration durable des risques.
Les sociétaires concernés sont
des entreprises d’une certaine
taille et assurées à la mutuelle
pour leurs risques professionnels
(c’est-à-dire en responsabilité civile
et responsabilité décennale) avec
un contrat CAP 2000 et, qui ont la
volonté de diminuer leurs sinistres
en nombre et en montant.La SMABTP propose le contrat de progrès CAP Engagement, contrat bâti autour d’un engagement mutuel : après un diagnostic de sinistralité précis fourni par la SMABTP, d’une part l’entreprise s’engage dans la mise en place d’un plan de prévention détaillé, et d’autre part la SMABTP s’engage à l’accompagner dans le temps par des services spécifiques et une baisse de son niveau de cotisation.Ces services associés sont la mise à la disposition du sociétaire d’une analyse fine des pathologies de son domaine d’activité et des actions préventives permettant de les limiter ; la réalisation d’un bilan de sinistralité personnalisé du contrat CAP 2000, permettant notamment d’identifier les princi-pales causes de sinistres afin d’en-visager les actions d’amélioration à mettre en œuvre ; la mise à dis-position de fiches d’autodiagnostic qui permettront au sociétaire de
s’assurer qu’il a bien mis en place les actions préventives recomman-dées ; une réunion annuelle de suivi des objectifs ; une formation dédiée à la prévention des patho-logies et des risques.Pour encourager cette démarche structurante et engageante pour l’entreprise, la SMABTP lui octroie une remise de 5% sur la prime d’assurance lors de la signature du contrat de progrès, en anticipation de l’amélioration de sa sinistralité. Elle valorise également l’atteinte des objectifs pluriannuels à travers la mise en place d’un système de bonus/malus revisité.
Démarche testée auprès des entreprises de peinture finitionsLe contrat de progrès est décliné par activité. Pour la phase test, c’est l’activité peinture finitions qui a fait l’objet d’un déploiement progressif. L’UPPF a été étroitement associée dès le départ à cette démarche ; les fiches pathologies et les fiches d’autocontrôle ont été réalisées avec le concours des professionnels de l’Union.Pour faciliter dans l’entreprise la mise en place d’une démarche de
prévention durable, la SMABTP a créé ISUPRABTP (Institut supérieur des risques et de l’assurance du BTP). Alain Sionneau, ancien pré-sident de la FFB et de l’UPPF, est à la tête de cet institut qui forme les dirigeants et collaborateurs des entreprises signataires du contrat CAP Engagement. L’objectif est quadruple : aider l’entreprise à comprendre sa sinistralité ; enri-chir son expertise par un éclairage assureur sur les pathologies de son métier ; contribuer à comprendre les mécanismes de l’assurance et le transfert des risques ; identi-fier les leviers d’amélioration de la sinistralité de l’entreprise et déterminer les actions de progrès à mettre en place avec des outils et une méthodologie pour ancrer le changement.Depuis octobre 2011, ISUPRABTP teste les modules de formation auprès d’entreprises de peinture finitions situées partout en France. Les sessions se déroulent au plus près du terrain et avec des for-mats parfaitement adaptés aux PME, souples et pédagogiques, élaborés à partir de cas concrets et vécus au quotidien. Après un bilan à l’automne prochain, le dispositif sera déployé à d’autres activités du bâtiment.n
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Avez-vous prévu l’imprévu ?
INC
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Responsabilités civile et décennale Bris de matériels et engins Dommages en cours de travaux Protection juridique Multirisque Locaux Professionnels Automobile
Couverture des engagements sociaux Assurance Homme-Clé Santé et prévoyance Responsabilité personnelle Épargne retraite collective et individuelle Transmission d’entreprise et de patrimoine
Les assurances du Groupe SMABTP répondent à vos besoins, à ceux de votre entreprise, de vos salariés et de votre famille.
SMABTP et SMAvie BTP, les spécialistes de l’assurance des entreprises et des hommes du BTP
0 810 408 082P R I X D ' U N A P P E L LO C A L
INFO SOCIÉTAIRES VIE01 40 59 73 00
Un engin est volé ?Un bâtiment s’écroule ? Un ouvrier tombe ?
Un accident vous oblige à suspendre votre activité ?Votre responsabilité de dirigeant est engagée ?
Le repreneur de votre entreprise vous demande des garanties ?
Pour tout renseignement, merci de contacter :
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16 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
SéCURISez vOS eMPLOyéS !
UNe ObLIGATION GéNéRALe de SéCURITéVous devez fournir à vos employés des moyens adaptés à leur travail, une formation professionnelle et des consignes de sécurité.
attention !Dès lors que votre faute inexcusable (ou celle d’un « substitué ») est retenue, vous devenez responsable sur votre patrimoine des conséquences de l’accident et devez rembourser aux organismes sociaux les indemnités supplémentaires allouées aux victimes. L’assurance de la faute inexcusable figure souvent dans le contrat responsabilité civile. Sachez que l’étendue et le montant des franchises varient d’un assureur à l’autre.
Toute action directe engagée par la victime ou ses ayants droit à l’encontre du chef d’entreprise relève d’une garantie du type « mandataires sociaux ». Interrogez votre assureur.
conseilEn cas d’accident du travail, informez tout de suite votre assureur des faits, des poursuites pénales éventuelles et de toute demande de reconnaissance de faute inexcusable. Il vous donnera les conseils nécessaires : constat d’huissier, expertise, recours à un avocat, etc. Par ailleurs, compte tenu des enjeux, il est obligatoire par décret de mettre en place une prévention des accidents : évaluation des risques, plan de prévention, information et formation des salariés, délégations de pouvoir au sein de l’entreprise.
ImportantLes chutes en hauteur demeurent la 1re cause d’accidents importants dans le BTP. Près de 36 % d’entre elles sont mortelles et 28 % sont à l’origine d’accidents graves. Les échafaudages sur taquets d’échelles ne répondent plus aux exigences réglementaires. Quant aux échelles, escabeaux ou marchepieds, ils ne sont préconisés que lorsque le risque est faible et le travail de courte durée. Les plateformes individuelles roulantes (PIR) d’une hauteur maximale de plancher de 2,10 m ou des petis échafaudages roulants sont préférables.
Zoom assurance
actUalitÉactUalitÉ
untec 40e congrèS à LYonC’est à Lyon que se sont tenus le 40e Congrès de l’UNTEC (Union nationale des économistes de la construction) et le 16e Salon de la prescription. Dans ce cadre, Bruno Fiard, président de la section peinture d’Isère, représentant l’UPPF, a participé à une conférence, organisée le 7 juin, avec Catherine Maerten, vice-présidente de l’UNTEC, pour promouvoir le « guide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs en peinture et façades », destiné à faciliter la tâche des entrepreneurs et des prescripteurs. Fruit d’une coopération entre l’UPPF et l’UNTEC, ce guide doit permettre de favoriser les relations entre professionnels. Des échanges ont eu lieu avec la salle autour de ce document de référence. Luc Faty, président de la section UPPF Rhône-Alpes, était également présent aux débats.Au cours de ce congrès, Pierre Mit, président sortant, a été réélu pour trois ans.
PPg et gdF Suez energieS France Signature d’une conventionNovateur dans la profession, le partenariat entre PPG et GDF Suez permettra de construire des offres communes de performance énergétique. PPG développera ainsi un relationnel référent auprès de ses clients, notamment les syndics de copropriétés, pour tout ce qui est besoin de rénovation. Actuellement en phase pilote auprès des clients bailleurs et copropriétés des régions Nord et Normandie, ce partenariat a vocation à être déployé sur d’autres régions dès la fin de l’année.
FiPec MicHeL duFour rééLu PréSidentMichel Dufour a été réélu président de la Fipec (Fédération des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs) lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 6 juin dans le cadre de la Journée Fipec, au Pavillon Dauphine à Paris.
Extrait de : « à chaque métier son assurance », guide assurance en peinture finitions réalisé par la SMABTP avec le concours de l’UPPF-FFB
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Prévention Poursuivre les efforts engagés
le secteur du bâtiment et des travaux publics concentre près de 9 % des salariés du régime général. a lui seul, il représente près de 18 % des accidents avec arrêt de travail. Malgré une baisse significative des incidents constatés au cours de ces dernières années, le BtP reste le secteur qui présente le plus haut niveau de risques pour ses salariés. face à ce constat, la profession tout entière se mobilise, consciente à la fois des enjeux et de la réglementation en vigueur. état des lieux.
la prévention : une affaire de managementL’engagement convaincu du chef d’entreprise est la première étape
de la prévention des risques au travail. C’est l’entrepreneur en effet
qui détient le pouvoir d’engager les dépenses susceptibles de
soustraire les salariés aux accidents professionnels en améliorant
leurs conditions de travail. En tant que dirigeant, il lui appartient
de définir clairement les règles de sécurité à travers l’élaboration
d’un règlement intérieur, de notes de service ou de consignes
sécurité, portés à la connaissance des salariés et affichés dans
l’entreprise. En qualité de responsable légal, il a le droit d’user
de son pouvoir disciplinaire pour faire respecter et appliquer
les règles et obligations légales en matière de prévention et de
sécurité. En bref, le chef d’entreprise est au cœur de la sécurité et
de la santé de ses salariés. Il doit être à l’initiative d’une démarche
active fondée sur la connaissance des risques, leur évaluation et
l’adaptation permanente des mesures de prévention.
doSSier
18 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
Chiffres clés115 405 salariés du bâtiment et des travaux publics ont été victimes d’un accident du travail (contre 167 813 en 1990),
8 299 salariés, parmi eux, souffrent désormais d’incapacité permanente de travail (contre 17 604 en 1990),
Les Causes d’aCCidents du travaiL du BtP
34%Les manutentions manuelles
21,5%Les accidents de plain-pied
16,5%Les chutes de hauteur
Source INrS « StatIStIqueS deS accIdeNtS du travaIl et deS maladIeS profeSSIoNNelleS du Btp eN 2010 »
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contrainte ou opportunité ?Pour le chef d’entreprise, la prévention des risques au travail
renferme de multiples enjeux : la protection de ses salariés, la
productivité et la bonne marche de ses chantiers, la valorisation
de l’image de l’entreprise vis-à-vis de sa clientèle, le montant des
cotisations sociales versées, sans oublier le respect des obligations
générales de sécurité à l’égard de ses compagnons. Juridiquement
en effet, le code du travail, le code pénal et le code de la Sécurité
sociale sanctionnent lourdement les dirigeants dont la faute
personnelle est reconnue. Dans les faits, la responsabilité civile
et pénale de l’employeur est appréciée par rapport aux efforts
accomplis et aux actions mises en place pour éviter la survenance
des accidents professionnels. Selon les cas, il encourt amendes
pénales, peines privatives de droits et de liberté et casier judiciaire
(lire encadré p.20). De quoi faire réfléchir.
Se prémunir des risques légauxPour éviter toute condamnation civile et pénale, des solutions
existent. Le droit français privilégiant les preuves écrites aux
autres moyens de preuve, il est par exemple conseillé d’élaborer
un dossier de prévention faisant état de la démarche de
l’entreprise dans ce domaine. Ce dernier doit contenir l’ensemble
des documents relatifs à l’obligation générale de sécurité. Parmi
eux : les titres d’habilitation du personnel ; les autorisations de
conduite ; les comptes-rendus des réunions d’information et de
sensibilisation tenues ; les doubles de notes sécurité affichées
dans l’entreprise ; les attestations des formations et des stages
prévention suivis par les salariés ; les formulaires d’accueil à
destination des nouveaux embauchés ; les rapports de contrôle des
équipements de travail ; les factures d’achats des équipements de
protections collectives et individuelles… Par ailleurs, les risques au
travail doivent faire l’objet d’une évaluation retranscrite dans un
document unique (lire encadré ci-dessous), lequel doit être réactualisé
chaque année ou lorsque des changements interviennent dans
les procédés, les activités et les modes opératoires de l’entreprise. >>>
Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 19
doSSier
«désireuse d’optimiser la prévention
au sein de l’entreprise, j’ai signé en 2010, un contrat de progrès avec l’OPPBTP. Cette démarche s’est déclinée en deux temps : l’analyse et la notation des actions sécurité
déjà mises en place d’une part ; la définition des axes de progrès en lien avec les résultats préalablement recueillis, d’autre part. L’étude a notamment permis de mettre l’accent sur quelques lacunes comme l’accueil des intérimaires. S’appuyant sur les modèles fournis par l’organisme de prévention, nous avons donc créé une fiche de bonnes pratiques sécurité à destination des collaborateurs nouvellement entrants. Par ailleurs, nous avons investi dans l’achat d’un système de point d’ancrage transportable qui prend appui au sol et sur les murs. Le but ? Sécuriser le travail en hauteur, troisième cause explicative des accidents au travail. Toujours dans le cadre du contrat de progrès, nous nous sommes équipés de gants en mailles après avoir constaté que les coupures aux mains représentaient l’une des raisons principales des petits accidents du travail. Nous avons également équipé chacune de nos rallonges électriques d’un disjoncteur pour éviter les surchauffes et par là même les risques d’incendie. Toutes ces mesures simples et relativement peu coûteuses ont depuis porté leurs fruits : les compagnons sont davantage sensibilisés aux différents risques professionnels et le taux d’accidents du travail a diminué. »
contrat de progrès OppBtp : une démarche active de prévention
ValérIe Pateau-Boucherdirigeante de l’entreprise Boucher (haute-vienne)
un « document unique » au service de la prévention
instauré en france il y a 11 ans (décret n° 2001-1016 du 5 novembre 2001), le document unique (Du) est la transposition écrite de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, imposée aux employeurs par le Code du travail. la réalisation du Du constitue un socle essentiel à la prévention des risques professionnels. Plus qu’une obligation, le Du permet à l’entreprise de s’engager efficacement et durablement dans une dynamique de prévention.
prévention : poursuivre Les efforts engagésdoSSier
l’oppbtp, le partenaire préventionTout chantier doit satisfaire à un certain nombre de mesures de
prévention de base, dont beaucoup répondent d’abord à des règles
de bon sens. Le chef d’entreprise, pour améliorer les conditions de
travail de ses salariés et ainsi éviter la reconnaissance de sa faute
personnelle, doit instaurer une démarche de prévention. Pour
ce faire, il peut faire appel à l’OPPBTP. L’organisme professionnel
de prévention du bâtiment et des travaux publics est le conseil
de la branche BTP en matière de prévention, de sécurité, de
santé et d’amélioration des conditions de travail. Ses missions :
conseiller, former et informer par le biais d’outils simples et
pratiques permettant d’améliorer durablement le niveau de
prévention des entreprises. Outre les divers outils logiciels et
statistiques, l’organisme professionnel propose aux dirigeants qui
le souhaitent de les accompagner à travers la mise en place d’une
démarche active de prévention (lire témoignage p.19). n
>>>
20 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
«en 2000, soucieux du bien-être de mes compagnons, j’ai
décidé, dans le cadre d’une démarche globale de prévention, de modifier les
habitudes historiques de travail de l’entreprise en favorisant l’utilisation de peinture à faible teneur en solvant. 12 ans après, nous avons atteint
notre objectif : à ce jour, 90 % de matériaux mis en œuvre sont des produits en phase aqueuse. En 2005, pour matérialiser encore davantage l’engagement actif de l’entreprise en matière de prévention, j’ai signé un contrat de progrès avec l’OPPBTP. Dans ce cadre, l’ensemble de mes compagnons a suivi une formation à l’ergonomie. Le but ? Acquérir les bonnes pratiques en matière de positions et de gestuels à adopter sur les chantiers. Six ans plus tard, fort de toutes les actions prévention et sécurité mises en place, nous avons remporté le 1er prix du Trophée de la qualité de vie au travail. Aujourd’hui, je suis heureux de constater que mon engagement et mes efforts de chef d’entreprise ont payé : tous mes collaborateurs sont désormais sensibilisés aux problématiques de sécurité, et tous sont demandeurs de nouvelles formations dans le domaine de la prévention et des risques liés au travail. »
la qualité de vie au travail récompensée
Jean-marIe QueQuetprésident directeur général de l’union des peintres d’amiens (somme)
Ce que dit la loi
Pour assurer la sécurité et la santé des employés, le chef d’entreprise doit respecter les principes généraux de prévention prévus par le Code du travail. l’article l.230-2 prévoit notamment que l’employeur :• évalue les risques qui ne peuvent être
évités,• combat les risques à la source,• adapte le travail à l’homme, en
particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements et des méthodes de travail,
• tient compte de l’évolution de la technique,
• remplace ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux,
• planifie la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation et les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants,
• prend les mesures de protection collective en donnant la priorité aux équipements de protection individuelle.
Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 21
«la personne est la valeur essentielle dans l’entreprise, on
doit à ce titre tout faire pour la protéger. Pour pallier tout risque d’accident professionnel,
je multiplie les actions de prévention et de sécurité au sein de mon entreprise. D’abord, je communique et informe en permanence mes salariés. Considérant que chaque homme ou femme est acteur de sa sécurité, à condition qu’on lui en donne les moyens, je m’assure également que tous suivent des formations régulières en collaboration avec la médecine du travail : formation TMS - troubles musculo-squelettiques - pour veiller à adopter les bonnes postures sur les chantiers ; formation échafaudage pour sécuriser le travail en hauteur ; formation SST - sauveteur secouriste au travail - pour sensibiliser les compagnons aux risques du métier et pour qu’ils relaient à leur tour les bons messages sécurité sur les chantiers.Très attaché à la santé de mes salariés, je m’assure aussi de leur état moral et physique chaque matin avant l’embauche. Concernant le risque d’accident routier, j’ai mis en place un co-voiturage entre les compagnons : moins de véhicules sur les routes, c’est potentiellement moins d’accidents de trajet. Enfin, il est bon de rappeler que le risque zéro n’existe pas et que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres. La prévention et la sécurité sont l’affaire de tous, et tous doivent être conscients des risques et pro-actifs dans ce domaine. »
la protection du compagnon pour leitmotiv
FrançoIs De la hautIèredirigeant de l’entreprise Baudon (maine-et-loire)
«dans mon entreprise, afin de limiter
les risques routiers qui sont l’une des principales causes d’accidents du travail, j’ai mis en place en mai 2011, un plan de prévention routière.
Tous les quatre mois, nous confions à notre magasinier, le contrôle complet de notre parc véhicule suivant une check-list prédéfinie. Ces rendez-vous sont l’occasion de tester, entre autres, la fiabilité du système de freinage, de vérifier le bon fonctionnement des ampoules, les différents niveaux de liquide, l’état des pneus, le suivi des contrôles techniques etc. Ils permettent aussi de s’assurer de la présence de gilets de sécurité, de triangles et de trousses de secours dans chaque habitacle. Par ailleurs, tous mes compagnons suivent régulièrement des formations de secourisme pour être en mesure de dispenser rapidement et efficacement les gestes de premiers secours en cas d’accidents. Outre l’aspect préventif, la mise en place de ce plan de prévention routier, qui groupe entretien et sécurité, a permis à l’entreprise de réduire ses coûts liés aux véhicules professionnels : de 50 000 euros annuels, nous sommes passés à 30 000 euros, soit une économie de 20 000 euros chaque année ! En bref, une démarche doublement gagnante. »
agir pour limiter les risques routiers professionnels
DomInIQue sanchesdirigeant de la société gimonet (loiret)
la qualité de vie au travail récompensée
Jean-marIe QueQuetprésident directeur général de l’union des peintres d’amiens (somme)
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OTO
LiA
Saga deS marQues
sto, de la forêt noire au marché mondial
nouvel épisode de nos sagas de fabricants : la société sto. Comment s’est forgé à travers les décennies le savoir-faire de ce spécialiste des systèmes d’isolation thermique extérieure de façades ? référence sur le marché mondial, sto a su conserver un management familialencore aujourd’hui. Histoire d’une légende.
Sto puise ses racines dès l’année 1835, lorsque
Anton Gäng a fondé une usine de production de chaux
et de ciment à Weizen, en Allemagne, région de la
Forêt Noire proche de la Suisse. Des origines qui ne sont
pas sans importance et éclairent les développements
extraordinaires qui ont été par la suite ceux de
l’entreprise. Un siècle plus tard, en 1936, Wilhelm
Stotmeister, celui à qui Sto doit son nom, rachète
l’entreprise . Il en prend la direction au lendemain de
la Seconde Guerre Mondiale, en 1948, avec son fils
Fritz. Très vite, une opération de croissance externe,
dirait-on aujourd’hui, va marquer à jamais l’identité de
l’entreprise : l’achat d’une licence de fabrication d’enduits
à base de résine synthétique, en 1954/55.
La production démarre à Weizen, parallèlement à la
création de la société ISPO-Putz KG Stotmeister & Co.
« Cette acquisition marque véritablement l’ADN
de Sto, commente Christophe Henry, responsable
communication de Sto en France. À la différence d’autres
fabricants, qui viennent souvent de la peinture ou de la
chimie, Sto ancre son savoir-faire et son histoire dans
la production d’enduits minéraux et organiques. » En
effet, Sto est l’inventeur du revêtement plastique épais
(RPE), qui constitue le premier revêtement organique
structuré. Invention marquée dès 1955 par la sortie
du désormais célèbre Stolit. Quelques années plus
tard, le fabricant a démarré la commercialisation du
22 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
© S
TO
© S
TO
s Les deux fours à chaux d’origine, plus que centenaires, marquent l’entrée de l’actuelle «infofabrique» ; ce caractère symbolique rappelle aux visiteurs du show-room les origines du groupe international.
Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 23
>>>
premier système d’isolation thermique par l’extérieur :
StoTherm. Il fait alors figure de pionnier. Le produit est
d’abord commercialisé en Allemagne. Puis Sto s’ouvre
progressivement à l’international, pour ouvrir dès les
années 70 de nombreuses filiales.
Arrivée en France en 1980En France, c’est en 1980 que l’industriel plante son
drapeau - ou plus exactement son célèbre seau jaune.
Sto prend alors une participation dans la société
Servibat, dans l’Est de la France. Servibat devient
sa filiale commerciale dans l’Hexagone. Mais il ne
s’agira pas de sa seule acquisition. Sto procèdera à
un certain nombre de rachats, dont celui de la société
Sicof en 2003. L’usine vendéenne de cet ex-concurrent
devient un site de production à la marque Sto. « L’une
des conséquences de ce rachat est que les produits
Sto qui sont diffusés auprès des professionnels
français sont fabriqués en France, selon un savoir-faire
identique à celui qui est développé en Allemagne »,
précise Christophe Henry. Sto a en effet capitalisé sur
la compétence de Sicof en imperméabilité de façade,
permettant ainsi de compléter la gamme Sto de produits
de ravalement. Ainsi, non seulement le site vendéen
a survécu au rachat mais il s’est développé depuis à
travers de multiples phases d’expansion. Depuis l’usine
de La Copechagnière (notre photo), ce sont les marchés
français et britanniques qui sont fournis.
expansion internationaleL’expansion de Sto s’est aussi poursuivie dès les
années 70 en dehors de la France, notamment en
Autriche, en Suède, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne,
en Pologne et en Suisse. Sans oublier la prise de
contrôle, en 2000, d’une entreprise à Shanghai, intégrée
à 100 % en tant que filiale. Un autre point clé est
l’entrée en Bourse de Sto à Francfort et Stuttgart en
1992, afin de financer son développement international.
q 1835 anton gäng fonde une usine de
production de chaux et de ciment à Weizen, en allemagne.
q 1936 Wilhelm stotmeister achète
l’entreprise et en prend la direction en 1948 avec son fils Fritz.
q 1954/55 achat d’une licence de fabrication
d’enduits à base de résine synthétique et démarrage de la production à Weizen. création de la société ispo-putz Kg stotmeister & co.
q 1962 l’entreprise change de nom et
devient stotmeister & co. Kg.
q 1980 sto ancre son activité en France, à
travers une prise de participation dans la société servibat, en alsace. servibat devient sa filiale commerciale dans l’hexagone.
q 1981 transformation de la société
stotmeister gmbh en tant que société d’exploitation et de la société stotmeister Kg en tant que société de gestion.
Dates-clés
sto
en
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elQ
ues
>>>
saga Des marQues
24 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
© Z
OLP
AN
>>>
q 1992 changement de nom en sto ag et
entrée en bourse de la société sto ag. emission d’actions privilégiées sur le marché réglementé des bourses de Francfort et de stuttgart.
q 1994 augmentation de capital de la société
sto ag et transfert des actions privilégiées sur le marché officiel des bourses de Francfort et de stuttgart. ouverture de nouvelles filiales à villach/autriche et à paris/France.
q 1997 transformation de la société sto sarl
en sto sa/France. ouverture du centre de formation et de communication à Weizen.
q 1999 certification selon din en iso 14001
sur le site de stühlingen. ouverture de l’usine de tollwitz. prise de participation dans la filiale sto ltd. en grande Bretagne. prix stirling pour le bâtiment K à Weizen.
q 2003 prise de contrôle à 100 % de la société
sicof en France.
Depuis, 80 % du capital de la société est détenu par la
famille Stotmeister.
Pour mener à bien cette expansion, le groupe a bien sûr
dû relever quelques défis. Ainsi, il a fait preuve d’une
capacité à tenir la barre lors de la crise de l’isolation
thermique par l’extérieur, liée au choc pétrolier à la fin
des années 70. « Sto est resté toutes ces années sur sa
ligne de conduite et a su continuer à se battre pour les
vertus du mur manteau », souligne Christophe Henry.
Sto, un « ADn » familialL’histoire de Sto est assurément celle d’une saga
familiale. Depuis 1936, c’est la 3e génération qui est
aux commandes du groupe, avec les deux frères
Jochen et Gerd Stotmeister, respectivement directeur
général et directeur technique. Comme beaucoup
d’entreprises familiales, même de cette taille, Sto
a défini des valeurs, qui ont servi de fil conducteur à
toutes ces années d’expansion. Des valeurs que le
slogan « Bâtir en responsable » résume fort bien. Un
des autres fondements de la marque tient dans son
principe de fonctionnement en vente directe : il n’y a
pas d’intermédiaire entre Sto et les professionnels,
les agences de la marque maillant le territoire. Sans
doute le fait de travailler ainsi en direct avec les
entrepreneurs et les prescripteurs a-t-il été et demeure
un moteur d’innovation, un des leviers du leadership
technique assumé par la marque dans ses domaines de
prédilection. « Le marché français participe beaucoup de
cette dynamique d’innovation, confie Christophe Henry.
Au-delà des procédures liées à la performance passive,
développées au sein du groupe, la réglementation
française et nos habitudes de construction ont nécessité
une adaptation des systèmes Sto aux besoins des
architectes et des maîtres d’ouvrage. » La volonté de
s’adapter en permanence : voilà qui constitue aussi
une caractéristique de ce groupe familial. C’est dans cet
esprit, par exemple, que Sto France a lancé dans une
période récente des systèmes de bardages ventilés. Une
autre façon de concevoir l’isolation par l’extérieur, qui
fait de Sto le seul acteur complet du Mur Manteau. n
s Le fondateur de Sto, Fritz Stotmeister, et ses deux fils Gerd et Jochen Stotmeister
>>>
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TO
Une peinture qui offre de nouvelles perspectives
Une véritable innovation Sto
StoColor X-black est une peinture mate, pour l’extérieur, à base d’acrylate pur, adaptée aux teintes foncées et sou-tenues, réfléchissant le rayonnement infrarouge du soleil.
Cette finition décorative, issue de la technologie NIR (Near-Infrared Reflection) est parfaitement adaptée aux systèmes d’isolation extérieure StoTherm Classic, car elle réduit considérablement le réchauffement des façades dû aux radiations solaires.
Les avantages de StoColor X-black
• Particulièrement recommandé pour les teintes foncées et soutenues • Adapté aux systèmes d’isolation extérieure StoTherm, bétons, enduits monocouches et anciens RPE• Augmente la protection contre la formation de fissuration dans le support• Fortement imperméable à l’eau• Réduit l’incidence des « îlots de chaleur » dans lesimplantations denses en milieu urbain• Offre de teintes : intégralité du nuancier façade Sto
Service Clients E- mail : [email protected] web : www.sto.fr
Plus de 50 ans d’innovation
Une peinture qui offre de nouvelles perspectives
Une véritable innovation Sto
StoColor X-black est une peinture mate, pour l’extérieur, à base d’acrylate pur, adaptée aux teintes foncées et sou-tenues, réfléchissant le rayonnement infrarouge du soleil.
Cette finition décorative, issue de la technologie NIR (Near-Infrared Reflection) est parfaitement adaptée aux systèmes d’isolation extérieure StoTherm Classic, car elle réduit considérablement le réchauffement des façades dû aux radiations solaires.
Les avantages de StoColor X-black
• Particulièrement recommandé pour les teintes foncées et soutenues • Adapté aux systèmes d’isolation extérieure StoTherm, bétons, enduits monocouches et anciens RPE• Augmente la protection contre la formation de fissuration dans le support• Fortement imperméable à l’eau• Réduit l’incidence des « îlots de chaleur » dans lesimplantations denses en milieu urbain• Offre de teintes : intégralité du nuancier façade Sto
Service Clients E- mail : [email protected] web : www.sto.fr
Plus de 50 ans d’innovation
26 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
Le marché de l’isolation thermique
par l’extérieur (ITE) ne cesse de
croître depuis 2008 et son essor
ne devrait pas fléchir puisqu’on prévoit
que d’ici à 2015, les surfaces traitées
devraient atteindre 30 millions de m².
La technique de l’ITE est adaptée à la
construction neuve et à la rénovation,
au résidentiel collectif comme indi-
viduel et en tertiaire. La rénovation
reste l’essentiel du marché (58% de
la surface installée) même si la part
de la construction neuve augmente
et atteint aujourd’hui 42% du marché
(Enquête 2012 –TBC Innovation). La mise en
œuvre de l’ITE est réalisée principale-
ment par des peintres (29%) et des
façadiers (17%). La profession est
donc particulièrement concernée par
ce marché. Un certificat de qualifica-
tion professionnelle (CQP) « façadier
itéiste » sera prochainement mis en
place et depuis le mois de mars der-
nier, la commission de normalisation
P75E travaille à la rédaction d’un pre-
mier fascicule de documentation (FD)
DTU sur la conception d’ouvrage d’ITE
avec enduit sur isolant.
Mais ce marché en pleine expansion
se trouve confronté à un risque
grave. En effet, certains matériaux
isolants utilisés dans la technique des
enduits minces, la plus répandue en
ITE, peuvent, une fois mis en œuvre,
brûler et entraîner la propagation des
flammes d’un étage à l’autre. La vitesse
de propagation du feu en façade
est liée à l’effet dit de cheminée du
polystyrène expansé (PSE) pris entre la
façade et le système d’enduit.
mesures réglementaires et techniques à l’étude Après quelques accidents graves liés
aux incendies en façade ayant une
ITE avec polystyrène expansé, une
évolution réglementaire est attendue.
Les pouvoirs publics ont constitué
une commission à laquelle siège le
référent incendie de la direction des
affaires techniques de la FFB, chargée
de proposer une réponse technique et
de rendre son application obligatoire.
L’objectif est de modifier l’arrêté du
31 janvier 1986 relatif à la protection
incendie des locaux d’habitation
en y intégrant les prescriptions de
l’Instruction technique (IT) 249 du
ministère de l’Intérieur, relative
aux façades. Cette version révisée
s’appliquera à toutes les constructions.
La commission de travail s’appuie
sur le plan technique sur plusieurs
essais réalisés en Allemagne en
2005. Ils ont mis en évidence que la
simple intercalation dans le complexe
d’isolation d’une bande de laine de
roche incombustible faisant saillie
au-dessus d’une fenêtre permet
d’empêcher la propagation d’un
incendie d’un étage à l’autre. Des
essais menés par le Centre scientifique
et technique du bâtiment (CSTB)
confirment cette conclusion, en
précisant les règles de mise en œuvre.
Lorsque la fenêtre est posée côté
intérieur, la disposition du bandeau de
laine de roche « en linteau » apparaît
la mieux adaptée. Si la menuiserie
est implantée au nu de la façade, une
disposition plus encadrante, en « U »
inversé, s’impose. En fonction de la
densité des ouvertures et du nombre
d’étages, la protection pourra prendre
la forme de bandes filantes courant
tout le long de la façade et délimitant
des recoupements. n
ite et risQue inCenDie
un sujet brûlant
la réglementation sur le risque incendie,
en particulier sur les façades, est en cours
de révision. De nouvelles prescriptions sont
nécessaires afin de prévenir les risques
d’incendie dus à certains matériaux d’isolation
thermique par l’extérieur.© S
AS
GiM
ON
ET
technIQue
Une bande de laine de roche incombustible faisant saillie au-dessus d’une fenêtre empêche
la propagation d’un incendie d’un étage à l’autre.
Les
enca
rts
tech
niqu
es
Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?
Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.
LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?
Rappel de la nouvelle législation
Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.
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Quand doit-on décaper ?
Les documents de référence sont le DTU 59-1 (NF P74-201) «Travaux de peinture », et le DTU 42-1 (NF P84-404) « Réfection des façades en service par revêtement d’imperméabilité à base de polymères ».L’élimination totale d’un revêtement existant s’impose dans les cas suivants :l le revêtement est dégradé
(farinage, faïençage, cloquage, écaillage…),
l les échanges de la vapeur d’eau dans les parois de la construction sont freinés ou bloqués par une épaisseur trop importante de revêtements anciens,
l le revêtement est en bon état apparent, mais doit être recouvert d’un revêtement d’imperméabilité :> dans le cas de la mise en œuvre d’un revêtement d’imperméabilité de façade, selon le DTU 42-1, il est obligatoire de procéder à une étude préalable visant à vérifier l’épaisseur et le bon comportement de l’ancien revêtement,> en l’absence d’étude préalable, ou si les résultats de celle-ci sont négatifs, les anciens revêtements doivent obligatoirement être décapés avant mise en œuvre du revêtement d’imperméabilité.
Les nouveaux décapants sans dichlorométhane sont-ils efficaces ?
En 2011, la FFB, à la demande du Syndicat français des joints et façades (SFJF) et de l’Union professionnelle peinture finitions (UPPF), dans le cadre du Programme recherche développement métier (PRDM) a confié à l’IREF une étude sur les nouveaux décapants chimiques sans DCM (dichlorométhane). Cette étude a montré que ces décapants sont aussi efficaces que les anciens produits.Concernant le mode d’action, les nouveaux décapants peuvent être classés en 3 grandes familles, selon le début et la durée de leur efficacité maximale :l les décapants agissant très
rapidement (à partir de 15 mn), mais séchant vite (30 mn à 3h),
l les décapants agissant plus lentement* (à partir de 3 à 12h sur les revêtements épais), et pendant longtemps (24h ou plus),
l les décapants agissant rapidement (à partir de 30 mn à 1h sur les revêtements épais), et pendant longtemps (24h ou plus).
Les décapants à action rapide testés dans l’étude sont des produits inflammables.
* La plupart de ces produits décapent une peinture film mince en 30 mn environ. Mais leur action est plus lente sur les autres types de revêtements.
La fiche technique
La fiche technique du décapant indique :l les différents revêtements
que le produit peut décaper,l le mode d’application :
manuel (brosse, rouleau), et éventuellement mécanisé,
l l’agressivité éventuelle vis-à-vis de certains matériaux (de nombreux décapants attaquent de façon non négligeable les PVC et plastiques),
l les consommations théoriques (en général 400 à 800 g/m², parfois beaucoup plus pour décaper certains types de revêtements),
l le mode d’action (rapide ou plus lent) et le temps ouvert (durée pendant laquelle le produit reste grattable facilement).Il est toujours préférable de solliciter la réalisation d’un essai préalable auprès du fabricant. Cet essai permettra de déterminer le décapant le mieux adapté, son temps d’action précis et sa consommation exacte pour le revêtement à éliminer, afin d’optimiser au mieux l’organisation du chantier.
l la nécessité ou non de rinçage :> certains décapants doivent obligatoirement être rincés (eau froide, eau chaude, eau sous pression, suivant les produits),> certains décapants doivent être rincés si nécessaire (selon l’avis du fabricant, en fonction notamment du support à traiter),> certains décapants ne nécessitent pas, techniquement, de rinçage.Dans tous les cas, se conformer strictement aux indications du fabricant en ce qui concerne le rinçage.Sur des supports fragiles tels que le plâtre (façades parisiennes), on privilégiera des décapants ne nécessitant pas de rinçage.
Comment choisir son décapant ?
Le choix du décapant le mieux adapté, suivant la configuration du chantier à traiter, dépend de trois facteurs indissociables : efficacité/sécurité/coût global et doit donc être effectué :l d’une part en fonction des
caractéristiques techniques du produit : consommation, mode d’application, temps d’action, temps ouvert, nécessité ou non de rinçage…
consultation de la fiche technique
l d’autre part en fonction de la sécurité d’utilisation : protection des ouvriers, des occupants des lieux…
consultation de la fiche de données de sécurité (FDS)
La fiche technique et la fiche de données de sécurité doivent être fournies obligatoirement et gratuitement par le fabricant.
La consultation de ces documents, ainsi que la prise de conseils auprès du fabricant, sont les éléments essentiels dans le choix du décapant adapté.
Les nouveaux décapapants comportent-ils toujours des dangers ?
L’étude a recensé un grand nombre de décapants inflammables - danger nouveau qui n’existait pas avec le dichlorométhane - et/ou irritants, et contenant toujours, pour la grande majorité, des substances dangereuses selon la réglementation REACH*.
L’étude a toutefois recensé également quelques décapants ne comportant aucun danger selon cette réglementation.
*Registration Evaluation and Autorisation of Chemicals
La fiche technique
La fiche technique du décapant indique :l les différents revêtements
que le produit peut décaper,l le mode d’application :
manuel (brosse, rouleau), et éventuellement mécanisé,
l l’agressivité éventuelle vis-à-vis de certains matériaux (de nombreux décapants attaquent de façon non négligeable les PVC et plastiques),
l les consommations théoriques (en général 400 à 800 g/m², parfois beaucoup plus pour décaper certains types de revêtements),
l le mode d’action (rapide ou plus lent) et le temps ouvert (durée pendant laquelle le produit reste grattable facilement).Il est toujours préférable de solliciter la réalisation d’un essai préalable auprès du fabricant. Cet essai permettra de déterminer le décapant le mieux adapté, son temps d’action précis et sa consommation exacte pour le revêtement à éliminer, afin d’optimiser au mieux l’organisation du chantier.
l la nécessité ou non de rinçage :> certains décapants doivent obligatoirement être rincés (eau froide, eau chaude, eau sous pression, suivant les produits),> certains décapants doivent être rincés si nécessaire (selon l’avis du fabricant, en fonction notamment du support à traiter),> certains décapants ne nécessitent pas, techniquement, de rinçage.Dans tous les cas, se conformer strictement aux indications du fabricant en ce qui concerne le rinçage.Sur des supports fragiles tels que le plâtre (façades parisiennes), on privilégiera des décapants ne nécessitant pas de rinçage.
La fiche de données de sécurité
La fiche de données de sécurité (FDS) indique les dangers éventuels de la préparation décapante, à partir de la nature et de la concentration des substances qui la composent, selon les critères de la réglementation REACH (Registration Evaluation and Autorisation of Chemicals).Rappel des principaux dangers :> Inflammable : R10
pas de pictogramme Point éclair compris entre 21 et 55°C
> Facilement Inflammable : R11 et pictogramme Point éclair compris entre 0 et 21°C
> Nocif : Xn et pictogramme
> Irritant : Xi et pictogramme
La fiche de données de sécurité permet d’identifier les dangers, et indique toutes les mesures de précautions correspondantes à ces dangers (protections, manipulation, stockage, transport…)Sa consultation est donc indispensable pour définir précisément l’organisation à mettre en place sur le chantier de décapage.La présentation de la fiche de données de sécurité est règlementée : elle comporte toujours les mêmes 16 paragraphes (selon règlement 1907/2006/CE).
Comment repérer l’essentiel dans
la fiche en 2 étapes ?
éTAPE 1PARAgRAPhe 2 >Identification des dangers (classification de la préparation, symboles, lettres et phrases R)PARAgRAPhe 15 >Informations règlementaires (classification de la préparation, pictogrammes, lettres et phrases R et S)PARAgRAPhe 9 > Propriétés physiques et chimiques
Point éclair
Attention : Certains produits n’ont pas de pictogramme de danger mais contiennent des substances dangereuses selon REACH, avec des valeurs limites d’exposition individuelle à contrôler :
éTAPE 2 PARAgRAPhe 3 >Composition/Information sur les composants (liste des substances présentant un danger et leur N°CAS, gamme de concentration et symboles de danger)
PARAgRAPhe 8 >Contrôle de l’exposition /Protection individuelle - Valeurs limites et moyennes
d’exposition (VLE et VME) individuelle des ouvriers aux substances qui le nécessitent
- Equipement de protection associé
Paragraphes
FDs
2 et 15+ 9 Point éclair
2 et 15
3 et 8
etaPe 1
etaPe 2
Catégorie C Catégorie B Catégorie A
L’identification des dangers permet de classer
le décapant dans l’une des 3 catégories ci-dessous.
non
non
non
oui
Xn-nocifou Xi-irritant
inflammable
r10 (sans picto) ou r11
Valeurs limitesd’exposition individuelle
à certaines substances pour les salariés
oui
oui
Le prix des décapants sans dichlorométhane est en moyenne deux à trois fois supérieur au prix des décapants d’ancienne génération. Les nouveaux décapants de Catégorie A sont en moyenne deux fois plus chers que les décapants de Catégorie C.Mais le coût global de la prestation de décapage ne se limite pas au prix du décapant ; il doit tenir compte de tous les paramètres correspondant à la catégorie de décapant choisie.
Comparatif de la décomposition du coût global, entre un décapant de Catégorie C avec rinçage, et un décapant de Catégorie A sans rinçage
Les déchets de décapage sont des déchets industriels dangereux (DID). Ils doivent faire l’objet d’une collecte et d’un traitement correspondants, avec remise d’un bordereau de suivi des déchets industriels (BSDI). Certains fabricants de décapants proposent des systèmes de collecte et de valorisation des déchets. ReNSeIgNez-vouS.
Le coût global
(*) Source : Etude FFB 2011
Catégorie C Catégorie B Catégorie A
Danger de la préparation
(selon ReACh)R10 (sans picto) ou R11
InflammablesXn Nocif ou Xi Irritant
et/ou composants avec valeurs limites d’exposition
Aucun
Point éclair Entre 0 et 55°C Supérieur à 55°C Supérieur à 55°C
Accès au chantier
Interdit au public et aux personnes non autorisées et
autres corps d’état du chantier Pas de restrictions particulières au décapant
Pas de restrictions particulières au décapant
Précautions particulières
(manipulation, stockage…)
Toutes précautions concernant les produits inflammables
et pouvant se charger électrostatiquement (voir FDS)
Toutes précautions concernant les produits
nocifs ou irritants (voir FDS)
Précautions d’usage (voir FDS)
Protection des ouvriers
Appareils respiratoires autonomes (cartouche type A) + gants, lunettes + protections
particulières produits inflammables (voir FDS)
Appareils respiratoires autonomes (cartouche
type A) + gants, lunettesGants + Lunettes
Suivi médical particulier
au décapant
Oui (Valeurs limites d’exposition
individuelle à certains composants)
Oui (Valeurs limites d’exposition
individuelle à certains composants)
Non
Mode d’application
Brosse, rouleau Pas d’application mécanisée
Brosse, rouleauApplication mécanisée
Brosse, rouleauApplication mécanisée
Temps d’action (*)Rapide
(30 mn à 1h sur revêtements épais)
En général moyen à long (3 à 6 h sur
revêtement épais) Plus court sur film mince
En général moyen à long
(3 à 6 h sur revêtement épais) Plus court sur film mince
Rinçage En général obligatoire Dépend des produits En général facultatif
Comment choisir son décapant ?
TABLEAU RECAPITULATIF DES CARACTERISTIQUES ET DES EXIGENCES PAR CATEGORIE
Edité par Club Alliance Peintures
9 rue La Pérouse75784 Paris cedex 16
Tél. 01 40 69 53 [email protected]
www.uppf.ffbatiment.fr
Réalisé avec le concours de l‘IReF
Catégorie Asans rinçage
Catégorie Cavec rinçage
Décapant Main d’œuvre + Frais généraux
ProtectionsRamassageNettoyage
Gestion des déchets
Le décapant de catégorie A est plus cher à l’achat, mais l’absence de rinçage, de protections (EPI) lourdes conduisent à un coût de main d’œuvre relativement moins important, et la gestion des déchets est facilitée. Le coût global du décapage avec décapant de Catégorie A devient donc sensiblement inférieur à celui du décapage avec décapant de Catégorie C.
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Edité par Club Alliance Peintures
9 rue La Pérouse75784 Paris cedex 16
Tél. 01 40 69 53 [email protected]
www.uppf.ffbatiment.fr
Réalisé avec le concours de l‘IReF
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32 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
Construite en 1958 par l’architecte
Jacques Carlu, la résidence
“La Croix de Berny”, située à
Antony (92), était très loin des normes
d’isolation actuelles en vigueur. Une
nouvelle campagne de ravalement
a été l’occasion d’effectuer quelques
travaux d’isolation. L’architecte Claire
Douniau, du cabinet Atelier 11, en
charge de la maîtrise d’œuvre, a
proposé à la copropriété la réalisation
d’une isolation thermique par
l’extérieur (ITE) tout en conservant
avec exactitude l’aspect original des
façades.« Les façades d’origine étaient en pierre reconstituées fixées sur un voile porteur. Ces dernières étaient en train de se désolidariser du mur et il aurait
été coûteux pour la copropriété de tout déposer, de reposer et surtout difficile de trouver les pierres manquantes pour refaire une façade à l’identique, explique Claire Douniau. Il était donc plus raisonnable de poser une ITE par-dessus avec regoujonnage des pan-neaux au préalable en conservant fidè-lement l’esprit de Jacques Carlu avec la pose d’un enduit reproduisant le cale-pinage d’origine. »
Des plaques calées-chevilléesC’est à l’entreprise Marteau, située à Montreuil en banlieue parisienne, qu’est revenue la réalisation des travaux et la mise en œuvre de l’ITE sur les 3 bâtiments – 2 bâtiments
horizontaux en R+4 et une tour en R+9 -, soit 7 000 m2 de façades traitées. Après avoir sondé et pioché les parties dégradées, traité les armatures carbonatées et repris les maçonneries, les compagnons ont posé des plaques de polystyrène de 12 cm d’épaisseur qui vont constituer l’isolation. Ce système ITE permettait de refixer les panneaux de pierre reconstituée en les ancrant sur le voile porteur. « Nous avons fait les réparations sur les bétons dégradés, explique Irène Demoute, responsable développement chez Marteau. Ensuite, après le lavage des supports à basse pression avec un fongicide, nous sommes venus réaliser un caler-cheviller pour la fixation des plaques d’isolant. Ce procédé de caler-cheviller permet de caler les plaques.
une isolation bien dessinée
a antony, en banlieue parisienne, la mise en œuvre d’une isolation par l’extérieur sur une résidence a évité la dépose puis la pose des panneaux de parement en béton tout en permettant de conserver avec exactitude l’aspect original des façades.
à l’occasion d’une campagne de ravalement, la résidence “La Croix de Berny”, à Antony (92), a bénéficié de la mise en œuvre d’une iTE avec conservation de l’aspect original des façades.
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Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 33
Nous avons fait des plots de colle derrière les plaques qui sont ensuite chevillées au travers des panneaux béton jusqu’au voile porteur. Nous avons posé un rail de départ en bas de la façade pour la mise en œuvre des premiers panneaux de polystyrène. »Puis, une toile d’armature en fibre de verre soudée a été appliquée et marouflée pour maintenir l’enduit et lui assurer une meilleure résistance à la fissuration. Aux angles, des armatures d’angle ont été posées. L’enduit de finition, un RPE taloché, a été appliqué en deux teintes pour réaliser le calepinage à l’identique rappelant les joints de la pierre reconstituée.
une charte environnementale chantier propre« L’architecte nous avait demandé de reproduire le calepinage d’origine, reprend Irène Demoute. Cela faisait partie des difficultés du chantier car le traçage devait être minutieux et rigoureux. Sa réalisation nous a pris du temps. » Avant de poursuivre : « Sur ce chantier, nous avons mis en place une charte environnementale chantier propre à la fois à la demande de l’architecte mais aussi à l’initiative de Marteau. » Cette charte, contractuelle, a pris la forme d’objectifs fixés avec
la limitation des nuisances visuelles et sonores causées au voisinage, l’interdiction des produits dangereux et la protection des espaces verts, la rédaction d’un schéma d’organisation et de gestion des déchets et la valorisation de ces derniers et leur traçabilité. Afin de limiter les poussières et les boues, une machine à fil chauffant a été utilisée pour une découpe propre du polystyrène et éviter la dispersion de billes et le lavage intensif au nettoyeur haute pression a été proscrit. La consommation d’énergie et d’eau a été contrôlée par des compteurs afin d’éviter tout gaspillage. Enfin pour des raisons de coût, les travaux sur la tour ont été effectués à l’aide d’échafaudages volants. « Il n’était pas possible d’installer des échafaudages volants sur les petits bâtiments mais dès que la structure de l’immeuble le permet, nous utilisons les volants » conclut Irène Demoute. n
FicHe d’identité
s Maître d’ouvrage délégué : Cabinet Foncia IDF
s conSeil Syndical : Xavier Lecas, représentant
s Maître d’œuvre : Atelier 11, Boulogne, Claire Douniau, architecte DESA
s entrepriSe : Marteau SAS (93), réalisation de l’ITE, maçonneries, étanchéité, remplacement des châssis des parties communes, révision des serrureries.
s durée deS travaux : avril 2011- mai 2012
s Matériaux MiS en œuvre : Seigneurie (toile d’armature 500, Match 600 RPE taloché, enduit monocolle, mortier-poudre de collage-calage, panneaux isolants 120 mm, peinture Pancrytex)
Une machine à fil chauffant a été utilisée pour une découpe propre du
polystyrène et éviter la dispersion de billes conformément à la charte
environnementale du chantier.
Les plaques d’isolant ont été posées selon le principe du caler-cheviller
à l’occasion d’une campagne de ravalement, la résidence “La Croix de Berny”, à Antony (92), a bénéficié de la mise en œuvre d’une iTE avec conservation de l’aspect original des façades.
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34 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
la réglementation en vigueurConformément aux directives européennes et aux exigences du code du travail en matière d’hygiène, de sécurité et de santé, chaque entreprise doit veiller au confort et au bien-être de ses salariés. Le secteur du bâtiment n’échappe pas à la règle, bien au contraire. Dans le détail, le code du travail de la profession précise notamment que :
• l’employeur doit permettre aux travailleurs d’assurer leur propreté individuelle, en mettant à leur disposition des vestiaires, des lavabos, des cabinets d’aisance et, le cas échéant, des douches (alinéa R4228-1),
• il doit exister des sanitaires distincts pour les hommes et pour les femmes, respectant la proportion suivante : au moins un cabinet d’aisance et un urinoir pour vingt hommes, et deux cabinets pour vingt femmes, dont un, à minima, équipé d’un point d’eau (alinéa R4228-10),
• les sanitaires installés sur les chantiers doivent être conformes aux règles d’aération et d’assainissement en vigueur, et convenablement chauffés (alinéa R4228-12),
• l’employeur doit procéder quotidiennement au nettoyage et à la désinfection des cabinets d’aisance et des urinoirs (alinéa R4228-13).
Le risque pour l’entreprise contrevenante n’est pas négligeable : du simple rappel à la mise en demeure, elle s’expose à des poursuites pénales. Le montant des amendes infligées se fixe sur une base de 3 750 euros, modulable selon la gravité de l’infraction et selon le nombre de salariés concernés.
comment s’équiper ? Deux options existent pour s’équiper : la location ou l’achat. Dans les faits, acheter ne s’avère pas rentable. Les équipements sont onéreux et il faut y ajouter le coût de l’entretien journalier obligatoire. Le plus simple et le moins cher est encore de signer un contrat avec un loueur de cabinets mobiles, idéalement affilié à un syndicat comme le SNPSM par exemple (lire encadré). Mais en pratique, on ne compte qu’une poignée d’entreprises spécialisées dans ce secteur : « Dans les Hautes-Alpes, comme dans beaucoup d’autres régions en France, il n’existait pas, ou très peu, de loueurs de WC mobiles, poursuit Jean-Louis Aillaud. Pour pallier ce manque et permettre aux entreprises de se mettre en conformité avec la loi, j’ai décidé de créer ma propre société de location et d’entretien de sanitaires autonomes, en parallèle de mon activité de peintre ».
le décret du 8 janvier 1965 (modifié en mai 1995) impose aux entreprises de bâtiment et de travaux publics de mettre à disposition de leurs ouvriers des sanitaires mobiles sur chacun des chantiers réalisés. Mais en pratique, peu d’entrepreneurs respectent cette obligation légale, s’exposant à des poursuites pénales. le point avec Jean-louis aillaud, dirigeant de la société arnaud Peinture (gap, 05), également loueur de cabinets d’aisance.
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SAnitAireS MoBiLeS
Que dit la loi ?
Le SNPSM en bref
Le syndicat national des professionnels du sanitaire mobile a été créé en 2008 à l’initiative des principaux acteurs du secteur que sont les loueurs de toilettes, douches et tout autre sanitaire mobile, autonome ou raccordable, et les prestataires de service (sociétés de nettoyage, etc.). C’est notamment à l’initiative du
SNPSM qu’une norme européenne sur les cabines sanitaires mobiles autonomes a été publiée par l’Afnor en mai 2012 sous la référence NF EN 16194. Cette norme spécifie les exigences relatives aux services liés à la mise en place de ces cabines (planification et conseil, livraison, entretien sur site, évacuation des eaux usées et récupération de la cabine) ainsi que les exigences relatives aux cabines (critères de qualité et équipement minimal) et aux produits sanitaires, en tenant compte du développement durable, de l’hygiène, de la santé et de la sécurité. Elle spécifie des exigences de qualité minimales relatives au degré de nettoyage exigé, au nombre de cabines devant être fournies, aux emplacements et à la fréquence d’entretien et d’évacuation des effluents.
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A.P.-210X297mm-28.09.09.ai 1/10/09 19:01:27
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Site oPPBtP : un eSPace dédié aux conditionS de travaiL danS Le BtPSouhaitant sensibiliser les entreprises à une démarche globale de prévention et d’amélioration des conditions de travail, l’OPPBTP a créé une rubrique spécifique www.oppbtp.fr/conditions_de_travail sur son site internet. Objectif : aider les entreprises du BTP à mieux comprendre les attentes réglementaires et décrypter les situations de travail difficiles afin de les améliorer.
Sécurité deS réSeaux : guide PratiqueLa FFB, la FNTP et la Fédération des SCOP du BTP, en partenariat avec les trois mutuelles du bâtiment (la SMABTP, l’Auxiliaire et la CAM BTP) ont publié un guide synthétisant tout ce que les entreprises doivent absolument savoir sur la nouvelle réglementation concernant les travaux à proximité des réseaux en vigueur depuis le 1er juillet (voir Reflets & Nuances n°152).Téléchargeable sur l’espace adhérent :www.uppf.ffbatiment.fr/rubrique Médiathèque/Publications/Santé sécurité
LeS ProS de L’acceSSiBiLité : ouverture du Site internetLe site internet des Pros de l’accessibilité www.travaux-accessibilité.lebatiment.fr est ouvert depuis le mois de mai. Dans l’espace public, la rubrique « qui sommes-nous ? » permet au grand public ou aux maîtres d’ouvrage de mieux connaître la démarche des Pros et donne aux entrepreneurs intéressés la marche à suivre pour bénéficier de la marque « les Pros de l’accessibilité ». L’espace privé est accessible uniquement aux titulaires de la marque identifiés par un e-mail et un mot de passe et leur permet notamment de se tenir au courant de l’actualité technique et réglementaire.
PeintureS intuMeScenteSLes peintures intumescentes sont très utilisées pour la protection contre l’incendie des surfaces métalliques. Un projet de norme Pr NF DTU 59.5 « Travaux de bâtiment – peintures intumescentes sur structures métalliques » est actuellement en cours. Cette norme devrait prochainement remplacer les règles professionnelles de mise en œuvre des peintures intumescentes sur acier.
UN NOUveAU MeMO CHANTIeR®
Le mémo chantier® de la collection AQC (Agence qualité construction) intitulé « Réfection des façades par revêtement d’imperméabilité
Réf. NF DTU 42.1 », réalisé notamment en collaboration avec l’UPPF, s’adresse aux entrepreneurs réalisant des revêtements souples d’imperméabilité sur des façades existantes.
Il rappelle la nécessité de bien analyser le support (sondage sonore, susceptibilité à l’eau…), de bien le préparer (nettoyage, décapage…), de respecter les conditions de mise en œuvre (humidité, température…) avant d’appliquer le revêtement souple d’imperméabilité. Il précise également les conditions d’application des revêtements souples, évoque, sans être exhaustif, certains détails d’exécution (soubassement, acrotères…). Un point est également fait sur les conditions de réception de la façade ainsi traitée. n
téléchargeaBle Sur www.uppf.ffbatiment.fr/espace Adhérents/Technique/Fiches techniques
36 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
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combler le retardOutre l’aspect légal, la mise à disposition de sanitaires mobiles fait appel au bon sens. « Il m’apparaît tout à fait normal que les compagnons disposent de cantonnements dédiés, à l’instar du personnel dans les bureaux, souligne Jean-Louis Aillaud. Cette mesure doit s’appliquer systématiquement, peu importe le volume et la durée des travaux : même les chantiers éphémères de type ravalement de façade doivent disposer de cabinets. Or dans ce domaine, nous accusons un véritable retard face à nos voisins européens, espagnols notamment, qui sont eux très sensibilisés à la cause ». Et l’entrepreneur de conclure : « Respecter les règles d’hygiène c’est avant tout respecter le confort et le bien-être des compagnons sur les chantiers. C’est aussi donner une image plus positive de l’entreprise vis-à-vis de sa clientèle ». n
>>> SAnitAireS MoBiLeS Que dit la loi ?
IsolationThermique par l’Extérieur
Isolation
des combles
Zolpan développe depuis plus de 35 ans des systèmes qualifi és d’Isolation Thermique par l’Extérieur (I.T.E).
Avec plus de 15 millions de m2 posés, ces procédés, validés par le CSTB, bénéfi cient d’une antériorité et d’un savoir-faire contribuant à la maîtrise des coûts énergétiques et des émissions de GES* tout en privilégiant le confort thermique des bâtiments.* GES : Gaz à Effet de Serre
Une gamme complète technique et esthétique• Systèmes Armaterm d’enduit sur isolant PSE, laine de roche ou fi bre de bois.• Systèmes spécifi ques pour la rénovation d’anciens systèmes d’I.T.E.• Finitions organiques, siloxanes, minérales, hydrauliques, briquettes rapportées.• Nouveaux systèmes I.T.E en vêture et en bardage ventilé.• Gamme complète de modénatures,
de matériel et d’accessoires dédiés.• Des solutions techniques adaptées
pour l’isolation des combles.
Plus d’infos sur
www.zolpan.fr
ZOLPAN, EXPERT EN ISOLATION
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38 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
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voici les réponses aux questions techniques posées à l’uppF-FFB. elles peuvent être utiles à tous.
Vos questions à l’uPPF-FFB
Oui, en votre qualité d’homme de l’art, votre devoir de conseil s’impose. Vous auriez dû interpeller le maître d’œuvre par écrit, en amont. Vous pouvez proposer un partage
de responsabilité pour les conséquences financières, avec le maître d’œuvre, voire à trois avec l’architecte.
pour la pose d’un revêtement au plaFond d’un restaurant, un architecte décorateur a Fait une prescription, et le maître d’œuvre dans le cctp a expressément demandé à ce que Je réponde avec le produit réFérencé. l’organisme de contrôle exige le classement au Feu du revêtement, auquel celui-ci ne répond pas. peut-on me reprocher un déFaut de conseil sur le choix de ce revêtement ?
1
La notion de « généralisé » ne trouve pas d’interprétation normative. Ce terme de « généralisé » s’oppose à celui de « localisé ». Avez-vous eu connaissance du traitement réalisé (ou pas) entre les pièces métalliques des garde-corps avant leur soudure ?
Cela pourrait être une explication à l’apparition de points de rouille « répétitifs » et localisés régulièrement. Il est étonnant de trouver les travaux des garde-corps dans la garantie décennale. Nous vous conseillons de relire les pièces du marché.
en 2004, J’ai réalisé des travaux de peinture extérieure en Façade dont des garde-corps pour lesquels J’ai engagé ma garantie décennale. en 2012, des points de rouille apparaissent. mon client me demande de reprendre l’ensemBle des travaux en raison de points de rouille généralisés. nous sommes en désaccord. un expert a été nommé. en quoi consiste cette notion de « généralisé » ?
2
Le crédit d’impôts développement durable 2012 est possible jusqu’à hauteur de 150 € par m² isolé pour l’isolation extérieure des parois opaques. Pour anticiper ce marché, des aides publiques pour vos clients seront possibles dès le 1er janvier 2014 à condition que votre entre-
prise soit titulaire de la reconnaissance Grenelle de l’environnement. Pour ce faire, vous devez répondre à des critères et notamment suivre une formation comme « les pros de la perfor-mance énergétique® ». Rapprochez-vous de votre fédération départementale.
des clients Font eFFectuer des travaux d’ite. existe-t-il des aides pour Financer ces travaux?3
4Pour la rénovation d’un système d’imperméabi-lité de façade, le DTU 42.1 « Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de polymères » recommande la réalisation d’une étude préalable, à la charge du maître
d’ouvrage. Si le résultat de cette étude est posi-tif, les nouveaux travaux à prévoir seront I1. Le maintien de la fonction d’imperméabilité et de garantie de construction (garantie décen-nale) est alors possible.
si J’applique un nouveau revêtement imperméaBilisant sur un ancien revêtement d’imperméaBilité, sans décapage, puis-Je prolonger la garantie décennale?
5Pour peindre à l’intérieur de la gaine d’un ascen-seur, coté cabine, il faut être ascensoriste quali-fié ou bien être accompagné en permanence par un ascensoriste qualifié. Le risque lié à l’ouver-ture d’une gaine d’ascenseur est encadré par des obligations importantes notamment par rapport
au public pouvant être à proximité de l’ouver-ture de la porte palière de la gaine. De plus, les risques liés à la cabine pour les opérateurs sont également importants (mise en marche acci-dentelle d’une cabine lors d’une intervention).
lors de travaux de peinture à l’intérieur d’une gaine d’ascenseur, mon client me demande une certiFication pour intervenir. de quoi s’agit-il ?
Besoin d’un conseil technique ? appelez le
01 40 69 57 04Eric Barthélémy, responsable technique de l’Union, répond aux questions des adhérents de l’UPPF-FFB.
Vous devez lui envoyer un courrier avec accusé de réception pour lui signifier la non-conformité des supports au regard du DTU 59.1. Vous pouvez dans ce courrier lui proposer deux options. La pre-mière est que l’entreprise titulaire du lot plâtrerie, avant votre intervention, réalise le travail correc-tement tel que défini dans les pièces du marché.
La seconde, si vous disposez des compétences dans votre entreprise, est de lui proposer de réaliser le travail en y joignant un devis complé-mentaire. Vous agirez après la réponse écrite de votre client et surtout, du devis signé s’il choisit la seconde option.
lors de la réception de supports en plaques de plâtre à épiderme cartonnée, J’ai constaté que le traitement des Joints était de qualité très médiocre. en réunion de chantier, mon client reFuse d’entendre la réalité. que dois-Je Faire ?
8
6La réglementation ne prévoit pas de précautions spécifiques pour ce cas de figure. Vous devez contacter l’opérateur.
nous devons installer un échaFaudage pour des travaux de ravalement en ville. sur la Façade, se trouve une antenne relais téléphonique. quelles sont les précautions particulières à prendre ?
Pour l’éveil de vigilance, il n’est pas obligatoire de répondre à la norme NF P 98-351, sauf si le marché le stipule. Un simple contraste tactile et visuel peut suffire (du moment qu’il est iden-tique dans tout l’immeuble, sinon on risque de mettre en danger les personnes malvoyantes).La réglementation n’impose pas (ni l’arrêté du 1er août 2006 modifié ni la circulaire n’évoquent cet aspect) que l’élément d’éveil de vigilance
fasse toute la largeur de l’escalier. Si cela n’est pas stipulé dans le marché, alors le bureau de contrôle n’a pas à l’exiger. S’il tient à l’imposer, vous devez proposer un devis complémentaire et le faire viser par le maître d’ouvrage en rappelant qu’il s’agit d’une exigence du bureau de contrôle qui ne repose pas sur une obligation réglementaire.
J’ai appliqué une Bande d’éveil de vigilance répondant à la norme nF p 98-351, à 50 cm de la 1re marche d’un escalier d’un Bâtiment collectiF. elle mesure 80 cm pour un escalier de 120 cm de largeur. un nouveau Bureau de contrôle exige la Bande d’éveil sur toute la largeur de l’escalier. or mon Fournisseur ne vend pas de Bandes de 120 cm.
7
9Le système I4 avec armature correspond aux travaux sur façade en présence de fissures infé-rieures à 2 mm. La composition du système est le suivant : 1 couche d’impression + 1 couche inter-médiaire avec armature rapportée + 1 couche de finition. L’armature fait partie du système,
sauf exceptionnellement dans le cas d’ouvrages ornementaux ou de modénatures inadaptés au recouvrement par un système armé. Le revête-ment est alors exécuté comme le traitement des fissures localisées (référence DTU 42.1).
mon client me demande d’appliquer un revêtement i4 (avec réFérence y compris du grammage) mais il ne souhaite pas de pose d’armature. que prévoit le texte de réFérence ?
Oui, tant que la prochaine version du DTU 59.1 « Travaux de peinture des bâtiments » n’est pas éditée, la version de septembre 2000 reste la
référence. La commission de normalisation P 74 A travaille actuellement à la nouvelle version.
le dtu 59.1 nF p 74-201.1 que Je possède date de septemBre 2000.est-il touJours d’actualité ? 10
Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 39
FormatioN
licence professionnelle en alternance
un dispositif gagnant-gagnant ?
Depuis septembre 2011, ivan letty, dirigeant de la sarl letty (Quimper, 29) accueille une étudiante en 1re année de licence professionnelle « chargé d’affaires peinture, aménagement finition » en alternance. l’occasion pour le jeune d’acquérir la pratique de son futur métier et pour l’entrepreneur de former les compagnons de demain. explications.
Lorsqu’il reprend officiellement les rênes
de l’entreprise familiale, Ivan Letty peut
compter sur le soutien de son père, toujours
très actif dans le fonctionnement de la société
quimpéroise. Mais en 2009, l’entrepreneur décide
de prendre sa retraite définitive, obligeant son
fils à recruter pour faire face au manque de main
d’œuvre qualifiée. Hasard du calendrier, au même
moment l’établissement de formation l’UCO Laval
fait une large campagne d’e-mailing à l’adresse
des entreprises de bâtiment de la région afin
de placer ses étudiants en alternance. « Ayant
moi-même suivi ce type de formation, je n’ai pas
hésité une seconde », précise Ivan Letty. Quelques
CV et quelques entretiens plus tard, je signais un
contrat d’un an avec une étudiante en 1re année de
licence professionnelle « chargé d’affaires peinture,
aménagement finition ».
une formation, entre théorie et pratiqueDiplômée d’un brevet de technicien « collaborateur
en architecture » et d’un BTS « technico-commercial
aménagement et équipement de points de vente
et d’espaces », Anaïs Bouvier a souhaité parfaire ses
compétences en complétant sa formation de deux
années en licence professionnelle en alternance
à l’UCO (Université catholique de l‘Ouest) Laval.
L’objectif ? Etre à même de suivre une affaire de
A à Z, de l’élaboration d’une proposition en accord
avec les besoins du client à la mise en œuvre et
au suivi du chantier. Le rythme ? Trois semaines à
l’école et deux semaines en entreprise le premier
semestre, puis inversement, trois semaines en
entreprise et deux semaines à l’école les six mois
restants. « Cette formation, tant dans son contenu
que dans son fonctionnement, répond, en théorie,
en tout point à mes attentes, souligne Ivan Letty. En
pratique, cela me permet d’être moins souvent sur
les chantiers et davantage au bureau pour réaliser
les tâches administratives, inévitables lorsque l’on
est dirigeant ».
quels avantages pour l’étudiant et pour l’employeur ?Pour un étudiant, valider une licence professionnelle
en alternance représente une véritable opportunité
d’acquérir les bases solides de son futur métier.
Entouré de professionnels, il bénéficie des conseils
et de l’expérience des collaborateurs déjà installés.
« La formation offre une vision très globale du métier
auquel se prépare l’étudiant, poursuit Ivan Letty.
40 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
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Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 41
greneLLe de L’environneMent danS LeS diPLôMeS du BtPLe ministère de l’Education nationale a finalisé l’intégration du Grenelle de l’environnement dans les diplômes professionnels. Il s’est agi, comme pour la sécurité, d’intégrer les notions de développement durable et de gestion de l’énergie dans les référentiels. Ce n’est pas une nouvelle discipline mais une orientation dans toutes les matières. Diplômes visés : les bac pro et les CAP. L’Education nationale a programmé de réviser les brevets professionnels à partir de septembre 2012.
gPPF : regrouPeMent deS SiteS de Pantin et de créteiLPar le regroupement du site de Pantin avec celui de Créteil, le GPPF souhaite favoriser le brassage des cultures professionnelles. Il lui parait important que le CFA côtoie de près la formation continue et inversement, ce qui sera possible en rassemblant les différents publics sur un même lieu, à Créteil.
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Sur le terrain, il doit faire face à
des problématiques de cas réels,
dont certaines n’ont jamais été
abordées en cours. Pour lui,
l’expérience est extrêmement
enrichissante car il peut conjuguer
théorie et pratique et surtout,
apprendre au-delà du programme
scolaire défini ». Pour l’entrepreneur
aussi, l’alternance offre de nombreux
avantages. Outre les aides financières
qui lui sont accordées (voir encadré), le
dirigeant peut former « sur mesure »
son collaborateur junior : « C’est un des
avantages principaux pour l’employeur :
avoir la possibilité de former une personne
aux procédures et à la culture de l’entreprise et,
une fois le contrat en alternance terminé, pouvoir
recruter une personne que l’on connaît, qualifiée et
opérationnelle immédiatement », précise Ivan Letty.
le rôle essentiel du tutoratNéanmoins Ivan Letty émet quelques bémols :
« L’alternance réclame une forte mobilisation de la
part de l’entreprise accueillante car, bien que formés
à la pratique de nos métiers, ces étudiants ne sont
pas des professionnels aguerris. Ils ne disposent pas
encore de l’ensemble des compétences techniques
et souffrent de lacunes que seules la pratique et
l’expérience peuvent combler ». Malgré ces points
faibles, Ivan Letty insiste sur le rôle fondamental
du tutorat. « Le plus grand intérêt pour un
entrepreneur d’accueillir des étudiants issus de la
licence professionnelle « chargé d’affaires peinture,
aménagement finition » c’est la transmission de
savoir-faire. Je suis très attaché à faire perdurer
notre métier. Il est donc primordial de former les
professionnels de demain. Certes, cela réclame du
temps, de l’énergie et beaucoup de pédagogie mais
c’est une démarche indispensable à réaliser si l’on
veut assurer une relève de qualité ! », conclut-il. n
entreprises d’accueil : quelles aides financières ?
Pour encourager la formation en alternance et
inciter les entreprises à recruter des contrats de
professionnalisation, l’Etat a mis en place différentes
mesures :
, allègements des cotisations patronales (réduction
Fillion),
, aide forfaitaire pour l’embauche d’un demandeur
d’emploi de 26 ans et plus (par Pôle Emploi),
, aide supplémentaire pour l’embauche d’un
travailleur handicapé (par AGEFIPH),
, remboursement des dépenses liées au tutorat (par
Constructys),
, exonération totale des cotisations pour l’embauche
d’un salarié de 45 ans et plus ; s’il est demandeur
d’emploi, aide de 2000 €.
C’est la fin de l’année pour les étudiants
de la 4e promotion (2011-2012) de
la licence professionnelle « chargé
d’affaires peinture aménagement finition ».
Promotion qui a désormais un nom de
code : De Vinci. En effet, l’idée a été lancée
de nommer les promotions de cette licence
pro. Le grand savant et artiste Leonard De
Vinci a été choisi, pour la diversité de ses
aptitudes.
Cette année aura été riche en rencontres
et projets concrets (voir Reflets & Nuances 151 et
152). Pour assurer le double défi que s’est
fixé l’UCO (Université catholique de l’Ouest)
Laval, niveau universitaire élevé et ancrage
dans les réalités de la vie professionnelle,
la licence pro « chargé d’affaires peinture
aménagement finition » associe les
entreprises à toutes les étapes de son
activité. Les étudiants ont dû mener de
front cours, examens, mémoire-projet, et
rester efficaces à leur poste de salarié dans
l’entreprise d’alternance.
Sur le terrainLa promotion De Vinci a laissé sa trace,
visible et durable, dans la région de Laval,
en participant à deux projets bien concrets.
D’abord à la finition d’un pôle multisports
construit dans la ville de Changé-lez-Laval.
Les choix de couleurs et aménagements de
l’accueil et du club-house étaient à faire.
Les étudiants ont présenté trois projets
aux élus de la ville lors d’une séance de
conseil municipal. C’est finalement un
mélange des trois qui a été choisi par
la municipalité. Le suivi et les visites de
chantier se sont effectués avec la complicité
d’Yves-Marie Belaud, architecte et élu de
la ville. C’est la Fédération du BTP de la
Mayenne qui a fourni le second chantier.
La FBTP 53 qui accueille dans ses locaux des
organismes de la filière, a redistribué les
espaces pour mieux répondre aux besoins
des partenaires. L’occasion a également été
saisie pour mettre en place l’accessibilité
dans les lieux. Le projet de mise en
accessibilité en aménagement finition a été
confié à la promotion De Vinci, qui a travaillé
en autonomie et présenté trois propositions
aux représentants de la fédération. Lors
de l’inauguration, fin avril, les étudiants
ont pu constater que les consignes pour
l’accessibilité avaient bien été prises en
compte. n
FormatioN
des projets bien réelslicence pro
en participant à des projets concrets, la promotion nouvellement nommée De vinci laisse une trace visible dans la région de laval.
concourS BatiSSieL : découverte de La conSruction185 classes réparties dans 28 académies ont participé à la 8e édition du concours Batissiel. Issus de sélections académiques ou interacadémiques, les finalistes sont venus défendre leur projet le 6 juin, à la FFB à Paris. Les projets présentés et les prestations orales des élèves étaient d’une qualité remarquable. Ce concours s’inscrit dans le programme de technologie des classes de 5e et 3e mis en œuvre depuis la rentrée 2009-2010 ainsi que dans le parcours de découverte professionnelle au collège.
LeS « couLiSSeS du BâtiMent » : 10e éditionLes « Coulisses du bâtiment » auront lieu les 11, 12 et 13 octobre 2012. Parmi les nouveautés de cette 10e édition : l’organisation d’un concours national pour les scolaires, qui devront réaliser l’affiche des « Coulisses du bâtiment » 2013.
La FFB, Partenaire deS JourneeS du PatriMoineSollicitée par le ministère de la Culture, la FFB devient partenaire de la 29e édition des Journées européennes du Patrimoine qui auront lieu les 15 et 16 septembre 2012 et qui seront placées sous le thème des patrimoines cachés. Le logo de la FFB sera présent sur les affiches et bandeaux apposés sur les monuments, le site internet et les supports de communication. Cette manifestation offre au public l’occasion de découvrir plus de 15 000 monuments et sites historiques.
inScriPtionS 2012-2013
Le candidat doit avoir validé un bac + 2 et trouvé une entreprise
d’accueil pour effectuer son alternance. Il peut intégrer la
licence professionnelle « chargé d’affaires peinture aménagement
finitions » jusqu’au 1er septembre 2012.
Pour en Savoir PLuS Sur La ForMation
www.uco-laval.net. (dossier de candidature.
téléchargeable)Contact : Martine Le Gall
au 06 16 16 47 36 ou [email protected]
aPPeL aux entrePriSeS
Des candidats sont à la recherche d’entreprises d’accueil
pour la rentrée prochaine. Si vous êtes intéressé, prenez contact avec Martine Le Gall.
42 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
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concourS BatiSSieL : découverte de La conSruction185 classes réparties dans 28 académies ont participé à la 8e édition du concours Batissiel. Issus de sélections académiques ou interacadémiques, les finalistes sont venus défendre leur projet le 6 juin, à la FFB à Paris. Les projets présentés et les prestations orales des élèves étaient d’une qualité remarquable. Ce concours s’inscrit dans le programme de technologie des classes de 5e et 3e mis en œuvre depuis la rentrée 2009-2010 ainsi que dans le parcours de découverte professionnelle au collège.
LeS « couLiSSeS du BâtiMent » : 10e éditionLes « Coulisses du bâtiment » auront lieu les 11, 12 et 13 octobre 2012. Parmi les nouveautés de cette 10e édition : l’organisation d’un concours national pour les scolaires, qui devront réaliser l’affiche des « Coulisses du bâtiment » 2013.
La FFB, Partenaire deS JourneeS du PatriMoineSollicitée par le ministère de la Culture, la FFB devient partenaire de la 29e édition des Journées européennes du Patrimoine qui auront lieu les 15 et 16 septembre 2012 et qui seront placées sous le thème des patrimoines cachés. Le logo de la FFB sera présent sur les affiches et bandeaux apposés sur les monuments, le site internet et les supports de communication. Cette manifestation offre au public l’occasion de découvrir plus de 15 000 monuments et sites historiques.
les olympiades des métiers se déroulent en trois temps : les sélections régionales, la finale nationale et la compétition internationale. la première étape est close. les lauréats des sélections régionales mettent le cap sur la finale nationale.
Pour participer aux Olympiades,
organisées tous les deux ans
depuis 1950, une seule condition
requise : avoir moins de 23 ans
lors de la compétition internatio-
nale. Qu’ils soient lycéens, com-
pagnons, apprentis, étudiants
ou jeunes salariés, ils ont tous
un objectif en tête : gagner la
médaille d’or ! Tous y trouvent
une occasion unique de compa-
rer au niveau régional, national et
international leurs compétences
acquises par différentes voies de
formation.
une compétition à trois tempsOrganisées dans les régions de
France métropolitaine et Outre-
mer par les conseils régionaux ou
les organisations professionnelles,
supervisées par des jurys de pro-
fessionnels et d’enseignants, les
sélections régionales définissent
les meilleurs candidats par métier
pour la finale nationale.
De janvier à mai 2012, les régions
se sont mobilisées pour consti-
tuer leur équipe des métiers.
Pour cette 42e édition, le nombre
de candidats inscrits en France est
en hausse par rapport à la précé-
dente édition.
44 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
FormatioN
SéLectionS régionaLeS de Lorraine
C’est dans le cadre des portes ouvertes du Cfa-BtP de Montigny-lès-Metz qu’ont été organisées les sélections régionales lorraine du BtP le 31 mars dernier.
Plus de 100 candidats se sont mesurés dans 14 métiers du BTP. Le CFA s’est transformé pour l’occasion en un véritable site de concours où chacun a réalisé une épreuve technique de son métier, en un temps limité.
Les douze candidats peintres ont concouru pendant sept heures interrompues par quelques pauses leur permettant de se remettre à l’ouvrage plus déterminés encore à obtenir la première place. Traçage d’un pneu (symbole de Michelin à Clermont-Ferrand) à l’aide d’un pochoir, réchampi, pose de papier peint et dégradé de couleur constituaient l’épreuve de cette sélection. A 16 heures, fin des épreuves et place aux délibérations consciencieuses du jury composé notamment de formateurs, d’entrepreneurs de peinture et de l’inspectrice de l’Académie Nancy-Metz.
Les candidats de tous les métiers attendent avec impatience l’annonce des résultats dans l’espoir de monter sur le podium. En peinture, c’est Alexandre Schoumacher
(notre photo) en BP au CFA de Montigny-lès-Metz qui aura l’honneur de défendre les couleurs de la Lorraine lors de la finale nationale. Il est suivi de Kévin Cotte (CFA d’Arches) et d’Alexandra Cren (CFA de Pont-à-Mousson). Heureux et fier, le trio gagnant reçoit les trophées d’or, d’argent et de bronze, confectionnés par les ateliers du CFA, ainsi qu’un sac à dos contenant des lots offerts par le CFA et les sponsors. Seigneurie-Gauthier, Blancolor et Semin étaient partenaires de la manifestation.Le pot de l’amitié termine cette journée au programme chargé, qui a permis au public venu nombreux de découvrir la diversité des métiers du BTP.
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Prochaine étape : la finale nationale 22, 23 et 24 novembre à Clermont-Ferrand
42e olYMPiaDes Des Metiers
>>>
ENCART SOFRAMAP - R&N N° 153_Mise en page 1 10/05/2012 08:56 Page 2
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Prochaine étape : la finale nationale 22, 23 et 24 novembre à Clermont-Ferrand
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FormatioN
46 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
L’arrêté modificatif du 23 février 2012 est entré en vigueur
le 8 mars 2012, précisant les modalités de la formation
des travailleurs exposés, ou susceptibles d’être exposés, à
l’amiante.
La FFB a engagé une action suivant deux axes : le financement du
développement d’un support d’information en e-learning destiné aux
salariés n’intervenant pas sur des matériaux contenant de l’amiante
(MCA) et le lancement en avril dernier, au niveau de la filière BTP et
avec les partenaires prévention, d’une campagne de communication
destinée à sensibiliser les acteurs du BTP aux risques liés à l’amiante.
« Pas formé, pas toucher ! », c’est le slogan de cette campagne qui
vise à rappeler l’obligation réglementaire de formation des salariés
intervenant sur des travaux de retrait ou de confinement d’amiante,
comme pour ceux intervenant sur l’entretien ou la maintenance
des matériaux et/ou des bâtiments contenant de l’amiante.
Des supports d’information, une émission TV interactive
sous forme de quiz et un site dédié ont été développés. n
www.amiantereponsedexpert.fr
Jean-Luc Sethi, président du Comité de concertation et de coordination
de l’apprentissage du BTP (CCCA-BTP), et Patrick Loup, président
de l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP),
ont signé le 5 avril dernier le renouvellement de leur convention de
partenariat pour la période 2012-2015. Conjointement ils souhaitent
poursuivre le développement d’une culture de la prévention en faveur
de la santé et de la sécurité au travail dès l’apprentissage.
Les principaux objectifs du partenariat tournent autour de plusieurs
axes: l’amélioration du management de la santé et sécurité au
travail dans les CFA du BTP; l’actualisation des connaissances
techniques et réglementaires des formateurs des CFA du BTP
en matière de santé et sécurité au travail; la conception et la
promotion d’outils pédagogiques relatifs à la prévention des
risques professionnels dans les métiers du BTP; une meilleure
définition des matériels, des équipements, des environnements
de travail et de formation et des « pratiques métiers » dans les
CFA-BTP, pour répondre aux normes et aux règles reconnues de
santé et sécurité au travail et de respect de l’environnement. n
risque amiante : le BtP lance une campagne de sensibilisation
Développer une culture de la prévention pour tous les apprentis du BtP
un nouveau président au CofoMaprès plus de dix années passées à la tête du Comité français des olympiades des métiers (CofoM), Marie-thérèse geffroy a passé le témoin à Michel guisembert, qui accepte ses nouvelles fonctions avec enthousiasme « au sein d’un mouvement qui a su fédérer, rallier et promouvoir les valeurs des métiers à travers les décennies. »
La région Auvergne a été sélectionnée pour être l’hôte de la prochaine finale nationale. Après Lille en 2010, Paris en 2011, ce sera donc Clermont-Ferrand qui accueillera, les 22, 23 et 24 novembre, environ 850 jeunes espérant tous franchir cette deuxième étape. Médaillé de bronze en peinture lors de la compétition internationale de 2009 à Calgary (Canada), Ludovic Durel, de la région Auvergne, est désormais passé de l’autre côté de la barrière en participant à l’organisation de la manifestation. Partenaire de la finale nationale, PPG fournira les produits et matériels pour les épreuves en peinture : Seigneurie fournira la peinture, Tout pour le peintre la brosserie et Studio le papier peint.Cette deuxième étape une fois franchie, pour améliorer leurs compétences pro-fessionnelles et se préparer au concours international, les membres de l’équipe de France bénéficient d’une double prépara-tion qui conjugue aussi bien les aspects techniques et professionnels que la pré-paration sportive, physique et mentale. Ultime étape des Olympiades, la compéti-tion internationale sera organisée à Liepzig en Allemagne, du 2 au 7 juillet 2013. C’est un événement incontournable pour la promotion des métiers, de l’apprentis-sage et pour la valorisation des jeunes et de leurs talents. Le nombre de participants n’a cessé de croître. Cette augmentation du nombre de candidats avec un niveau de compétences de plus en plus élevé rend la compétition de plus en plus difficile et de plus en plus attrayante. n
42e olYMPiaDes Des Metiers
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ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTERIEURONIP lance une gamme de produits dédiée à l’Isolation Thermique par l’Extérieur
Peintures ONIP continue son développement dans les solutions respectueuses de l’environnement, en proposant désormais un système d’Isolation Thermique par l’Extérieur (ISONIP).
Un nouveau site internet dédié à l’I.T.E. a vu le jour : www.ISOLATION-THERMIQUE-ONIP.COM
www.onip.com
5 produits ONIP
ISONIP Colle,ISONIP Enduit,
ONIP IMPRESSION D3,ONIP TALOCHE R.P.E.,ONIP GRESE R.P.E.
ONIP TALOCHE R.P.E. ONIP GRESE R.P.E.
SYSTEME ISONIP -
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10/
0062
-
ISOL
ATIO
N THERMIQUE PAR L'EXTERIEUR - DTA 7/10-1441 -
ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTERIEURONIP lance une gamme de produits dédiée à l’Isolation Thermique par l’Extérieur
Peintures ONIP continue son développement dans les solutions respectueuses de l’environnement, en proposant désormais un système d’Isolation Thermique par l’Extérieur (ISONIP).
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48 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
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Dédiée à tous les travaux courants en intérieur dans les pièces sèches, la peinture Néosoy offre un compromis entre le mat et le satiné. Elle est conditionnée en bidons prêts à l’emploi, de 1,5 et 15 litres. Dispo-nible dans toutes les teintes du nuancier le Chromatic®, Néosoy est labellisée NF Envi-ronnement et conforme aux réglementa-tions concernant les taux de COV.
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Composée d’une impression et de deux finitions mate ou satinée disponibles en 15 litres, cette gamme est la première gamme Trimétal à être classée A+ en termes d’émissions de substances polluantes dans l’air intérieur. Facile d’application et avec un bon pouvoir couvrant, son temps ouvert optimisé permet de réduire les phénomènes de reprise. Son rendement est de 10 à 12 m2/litre.
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Juillet 2012 Reflets & NuaNces l 49
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produit allégé, utilisé pour le traitement des joints des plaques de plâtre et facile à poncer. L’enduit Redispray Lissage est utilisé pour le lissage et la finition, applicable au rouleau, à l’airless ou à la lisseuse. L’enduit allégé Redispray Joint Airless a spécialement été conçu pour la mécanisation airless.tél. 02 37 38 50 50 http://fr.usg.com
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50 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
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Créée en 1838, SEMIN est une entreprise familiale en constante évolution.
C’est donc très naturellement qu’elle poursuit sa stratégie de diversification avec la création d’une nouvelle unité de 3465 m2 consacrée à l’ossature métallique sur le site d’Amblainville (Oise).Avec une capacité de production de 2000 tonnes mensuelles, SEMIN fabrique des montants, rails et fourrures normés NF et EN CE 14195 complétant idéalement nos gammes d’enduits & colles bien connues.
De ce fait SEMIN propose aujourd’hui, une offre globale dans le domaine de création et de réfection des murs.
“
”
Zone d’Aménagement Concerté les Vallées • Boulevard d’Europe 60110 AmblainvilleContact : 03 44 89 79 50 / mail : [email protected]
NormeNF-
CSTB !
Les profilés Semin sont fabriqués avec de l’acier normé de 6 dixièmes de millimètres d’épaisseur.
(Notamment : de la fourrure en 45 et 47, des rails 48, 62,70 et 90, des montants 48, 62, 70 et 90, et des cornières CR2 et SEM LISS 3M.)
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Créée en 1838, SEMIN est une entreprise familiale en constante évolution.
C’est donc très naturellement qu’elle poursuit sa stratégie de diversification avec la création d’une nouvelle unité de 3465 m2 consacrée à l’ossature métallique sur le site d’Amblainville (Oise).Avec une capacité de production de 2000 tonnes mensuelles, SEMIN fabrique des montants, rails et fourrures normés NF et EN CE 14195 complétant idéalement nos gammes d’enduits & colles bien connues.
De ce fait SEMIN propose aujourd’hui, une offre globale dans le domaine de création et de réfection des murs.
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CSTB !
Les profilés Semin sont fabriqués avec de l’acier normé de 6 dixièmes de millimètres d’épaisseur.
(Notamment : de la fourrure en 45 et 47, des rails 48, 62,70 et 90, des montants 48, 62, 70 et 90, et des cornières CR2 et SEM LISS 3M.)
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Merci d’inscrire dans les cases correspondantes le nombre d’exemplaires souhaité
Documents UPPF-FFBJe souhaIte receVoIr gracIeusement les Documents réalIsés Par l’uPPF-FFB
Nom/Prénom :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Email : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
accessibilitéguide des bonnes pratiques de mise en couleurDocument élaboré en partenariat avec l’UNEA, l’UNTEC et l’Association Valentin HaüyFormat A4, 16 pages
chantierréussir son chantier : conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finitionDocument élaboré par les Unions du Groupement Aménagement Finitions (UMPi, UNECB, UNRST et UPPF).Format A5, 24 pages
conditions généralesconditions générales d’intervention - conditions générales de venteModèle à adapter par chaque entreprise de peinture à ses propres pratiquesFormat A4, 4 pages
ces Documents sont à commanDer à l’uPPF-FFB Par Fax 01 40 70 01 74 oU par mail [email protected] Ils sont également accessIBles sur le Site de l’UppF www.uppf.ffbatiment.fr >espace adhérents>publications
isolation thermique par l’extérieurFiches techniques Format A4, recto/verso• Cadre général de l’iTE• Composition des systèmes de l’iTE• Résumé du cahier des prescriptions techniques• Points singuliers à traiter lors de la mise en œuvre• Les accessoiresles carnets du peintre Format A4, 8 pages• Principe de mise en œuvre de l’iTE "
pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs
GUIDE PRATIQUE peinture
revêtements muraux
peinture de sols
système d’étanchéité liquide
façades
isolation thermique par l’extérieur
etics
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méthode descriptifguide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs de peinture, revêtements muraux, peinture de sols, système d’étanchéité liquide, façades, isolation thermique par l’extérieur, eticSMode de rédaction d’un descriptif et d’un devis quantitatif estimatif Format A4, 32 pages
LES CARNETS DU PEINTRE®
TechniqueTechnique
Formation
JuridiqueAssurance
Sécurité
GestionProspective
5 - LE PEINTRE, SPECIALISTE DES EFFETS DECORATIFS
Intérieur/Décorationles carnets du peintre n°5 Le peintre, spécialiste des effets décoratifsFormat A4, 1 2 pages
L’entreprise de peinture et son assurance
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S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise,il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifi er si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.
Qualifi cation des travaux de peinture
Responsabilités en fonction des travauxLa distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.
PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES
REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR
Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal
Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal
TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION GARANTIE DÉSORDRES/DOMMAGES CONTRAT
q Peintures intérieures q Peintures extérieuresq Revêtements décoratifs
Durée : 10 ans à compter de la réception
=j’ai un contrat (marché)
pour des travaux
Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun
Contrat
« tous fondements »
de préférence
q Revêtements d’imperméabilité I1, I2
Garantie légale de 10 ans à compter de la réception
=
je construis un ouvrage
Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage
Faute de l’entreprise retenue
Responsabilité pourdésordres intermédiaires
q Revêtements d’imperméabilité I3, I4 Dommages affectant
la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale
q Isolation thermique par l’extérieurBâti neuf en service*
q Spécifiques
Garanties particulièresLes engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue
Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.
Mise en jeu de cette garantie par le client
Cas particulier
(Voir votre assureur)
*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°04-17.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.
assurancel’entreprise de peinture et son assuranceCe qu’il faut savoir sur l’assurance en peinture finitions Format A4, 4 pages
mémoire techniqueguide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peintureTrame adaptée au métier de la peinture indiquant les points essentiels à traiter dans un mémoire technique. Format A4, 3 volets
Bâtir avec l’environnement l’entreprise de peinture écoresponsableLa charte FFB « Bâtir avec l’environnement » adaptée spécifiquement au métier de peintre. Format A4, 4 pages
52 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
NOUVEAUDécouvrez notre encart central sur le décapage chimique des façades
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Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?
Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.
LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?
Rappel de la nouvelle législation
Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.
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54 l Reflets & NuaNces Juillet 2012
Magazine édité par Club allianCe peintures9, rue la pérouse - 75784 paris cedex 16 tél. 01 40 69 53 73 - Fax 01 40 70 01 74
e-mail : [email protected] n° issn : 1764-0709
l président-directeur de la publication : philippe Bertolani
l rédacteur en chef : yves labbé l rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle
l comité de rédaction : elisabeth cartoux,
Bertrand hillaire, Frédéric poggia, dominique sanches, thierry tijou
Ont COllabOré au nuMérO 153
corinne Bailly, rolland cresson, didier le gorrec, elisabeth moore, yona ong, michaela tumpach
publicité : club alliance peintures maquette : lenox • impression : corlet
photo couverture : Fotolia/lenox • La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.
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à l’occasion de l’euro 2012, quelques statistiques anecdotiques. amusez-vous à répondre à ces cinq questions ?
Quel club a les joueurs les plus grands ?
a FC Toulouse
b Volyn Lutsk FC (Ukraine)
c CF Manchester United
2
Quel pays est le meilleur fournisseur de talents dans les championnats européens ?
a Chine
b Slovaquie
c Brésil
4
Parmi les 500 clubs de l’élite européenne, quel club a les joueurs de la plus petite taille ?
a FC Barcelone
b Real Madrid
c Sporting Club de Bastia
1
Quelle est la moyenne de recrutement des joueurs par les clubs de l’élite européenne cette saison ?
a 5 joueurs
b 10 joueurs
c 7 joueurs
3
Quel est le club européen dont la moyenne d’âge est la plus élevée ?
a Borussia Dortmund
b Milan AC
c Dublin UC
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Source : Rapport 2012 de l’Observatoire du football sur 33 ligues de première division inscrites à la FIFA.
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