rouge et blanc - magazine officiel du stade de reims

Numéro 17Avril 2013

GRATUIT

Le poster Fauvergue+ Interview fl ash

Fournier :“La chance d’avoir un

bon président”

Les vertusdu collectif

Reims - ValenciennesUn pas de plus vers le maintien

Pas d’euPhorie

Oui on est actuellement très heureux; oui le Stade est sur la bonne pente ; oui tous, joueurs, staff, supporters, peu-vent se réjouir et profiter du bonheur immense qui leur est offert... Oui pour tous ceux-là, pour tous les Rémois, pour la ville, les moments qui se présentent, et qu’on peut entrevoir, sont porteurs d’espoirs magnifiques. Mais de grâce, il ne faut pas s’enflammer. La route qui conduit au maintien, notre seul objectif depuis le début de saison, est encore longue et semée d’embûches. La pre-mière se présentant en cette 32ème journée avec la venue de Valenciennes. Mais nous avons en nous une force formidable. La solidarité de ce groupe, les vertus du collectif qu’il affirme de plus en plus de match en match et qui font que lorsque l’un d’entre eux est en manque de réussite, c’est un autre qui le supplée, que si l’un est blessé, un partenaire le remplace. La force de chacun de nos joueurs est de pouvoir se fondre au plus vite dans ce collectif, au seul profit de l’équipe. Avec cet état d’esprit là, bien sûr qu’on peut se ré-jouir et y croire.

Jean Pierre Caillot

EDITN°17L1 : 6 fois Champion en 1949, 1953, 1955, 1958,1960 & 1962

L2 : Champion en 1966

Coupe de France : Double Vainqueur en 1950 & 1958

Coupes d’Europe : 2 fois finalistes de la C1 en 1956 & 1959

REIMS Palmarès

sommaireRetour sur le matchReims-Lyon

P4-5

Vie du clubP16

Brest-ReimsLa référence à l’extérieur

P6&8

Vu des logesP30

La dédicace de Kossi AGASSA

P34

RésultatsClassements &Statistiques

P10-11

Valenciennes Story

P22 - 24& 26

Magazine officiel du Stade de Reims, édité à 20 000 exemplaires par 2P.com Media Group, et le Stade de Reims. RCS N°512057928.16, rue Gabriel Voisin 51 100 Reims. ISSN: en cours. Directeur de la publication: Jean-Pierre Caillot. Co-gérants : Gérard Peyrefiche et Philippe Pétard. Rédaction, conception, commercialisation : 2Pcom Media Group. Comptabilité : Audrey Petitpas. Directrice artistique : Estelle Baudelot. Publicité : 03 26 77 58 00. Distribution : Fréderic Bencheman. Imprimé par les Nouvelles Imprimeries Champenoises. Crédits photos : Y.Pageot, F.Poidevin, Jean Claude Sikorsynski, Vincent Lapauw, X. Le Rouge & Blanc est une marque déposée pour la France. Ce magazine est protégé par la loi du 11 mars 1957 sur la propriété artistique. Dépôt légal: À parution Reproduction même partielle strictement inderdite. L’éditeur n’est pas responsable des éventuelles erreurs, le magazine décline toutes responsabilités pour les photos, textes et prix des annonces publicitaires, qui n’engagent que la responsabilité des annonceurs.

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Reims – Lyon

En battant Lyon, les Rouge et Blanc vien-nent de signer leur troisième victoire consécutive à Delaune. Avec 34 points, il se donne de l’air, et peuvent regarder plus sereinement vers l’objectif du maintien.

Les cadors du championnat n’auront pas eu la vie facile à Delaune cette saison. A part l’OM qui l’a emporté sur un but improbable lors de la première journée, Montpellier champion en titre, PSG cham-pion en devenir, Lyon septuple champion, mais aussi Saint-Etienne, Bordeaux, Lille, Nice, Rennes, Toulouse, ont, soit mordu la poussière, soit eu toutes les peines du monde a arracher le match nul.Lyon donc a été le dernier a devoir se per-suader qu’il n’était pas aisé de croquer les Rémois sur leurs terres. Et ce malgré les certitudes légitimes que les Gones pouvaient avoir après leur net succès des

matches aller. “On a encore montré qu’on était bien contre les gros. L’équipe sait se mettre au niveau” commentait Gaëtan Courtet.Voire même davantage. Car le match contre Lyon a été tout autant maîtrisé mentalement que physiquement. Des tri-bunes, en première mi-temps surtout, on a même pu pensé que le match était “fa-cile” pour ces Rouge et Blanc là.

Beaucoup de coeurHubert Fournier du reste concédait “je trouve que l’on atteint une constance dans la qualité de nos prestations...”, tan-dis que Jean-Pierre Caillot en plaisantant affirmait : “j’ai toujours dit qu’il y avait deux championnats, celui des cadors et l’autre. On aurait du s’inscrire dans celui

des cadors...”Mais il est évident qu’il a fallu à cette équipe beaucoup de cœur à l’ouvrage pour réaliser le match plein qui s’il ne lui as-sure rien, propulse l’équipe vers d’autres atmosphères, celles où l’on respire beau-coup mieux. Car avec ces trois points là, venants après les autres pris récemment, l’équipe “revient dans le timing” (Didier Perrin). “L’équipe a pris la mesure du championnat” disait encore Hubert Four-nier qui rappelait aussi qu’elle savait qu’il était difficile de gagner et qu’elle en savait quelque chose pour n’avoir pu le faire pen-dant 14 matches. Mais cette spirale infer-nale semble désormais appartenir à un autre monde. Sur ce qu’elle a montré en-core face à Lyon, il serait catastrophique, et injuste que cette équipe ne rempile pas en L1.

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Avec la maîtrise en plusGrzegorz réussi son penalty... Et Kossi faisait bonne garde...

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Reims - Lyon La maîtrise du jeu

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Le but A chacune de ses percussions, Diego donne le tournis à Bisevac ou a Umtiti. A la 51ème minute, sur la droite, le Brésilien prend Bisevac de vitesse. Le défenseur lyonnais attrape l’attaquant par le cou dans la surface. M. Thual siffle le penalty indis-cutable. Bisevac conteste, s’emporte et insulte l’arbitre qui sort son carton rouge. C’est Krychowiak qui va tirer. Vercoutre, pour le déconcentrer lui chipe le ballon des mains. Carton jaune. Grosse tension dans le camp rémois. Personne n’a oublié les trois penalties manqués. Krychowiak frappe du plat du pied droit (ph1).Le Polonais a choisi de tirer au centre. Ver-coutre a anticipé et plongé sur sa droite. Il est battu. Le ballon passe au large de son pied et fini sa course dans les filets (ph2).

Les occasionsAvant le but de Krychowiak, les Rémois ont eu plusieurs occasions et auraient pu retourner au vestiaires avec deux ou trois buts d’avance. Vercoutre a sauvé devant Fofana, et à la 13ème, bien lancé par De-vaux, c’est Glombard qui se présente de-vant le portier lyonnais (ph3). Vercoutre détourne en corne le tir du droit (ph4). Courtet aussi aura sa chance, du poing de penalty, à la 30ème, après un centre de Mandy. Mais sa reprise de volée est en-core détournée des poings par Vercoutre. Et Diego à la 50ème va faire trembler la cage. Après avoir crocheté Umtiti d’un su-perbe dribble dans la surface, il envoie un missile du gauche (ph5). Mais sa frappe percute le poteau gauche de Vercoutre qui cette fois était battu (ph6).


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Brest – Reims 0 2

Victoire de Reims à Brest. But de Fauver-gue son second de la saison après celui marqué à Bastia, et coup franc direct de Diego, un bijou premier du genre depuis le début du championnat. Beaucoup de satisfaction donc, et un joli pas vers le maintien.

Les Rémois étaient à la recherche d’un match référence à l’extérieur, et bien ils l’ont. Leur succès 0-2 à Brest contre l’un de leurs concurrents directs, un des membres du gruppetto des huit à dix clubs, lâchés par les échappés et le pe-loton, qui se battent pour ne pas être rat-trapé par la voiture balai, va marquer leur saison et leur permet de se placer à la tête du groupe et même de sentir le vent du maintien.Et ce n’était pas gagné d’avance. Les

Un joli pas vers le maintienBrestois, qui naviguent en plein marasme, confl it entre dirigeants et changement d’entraîneur, avaient impérativement be-soin de points après une très mauvaise série de cinq défaites et un nul lors de leurs six dernières rencontres, une seule victoire en neuf matches et huit défaites en douze... qui les a conduits à l’avant dernière place.

Leur stade Francis Le Blé n’ayant plus connu de succès depuis le 17 novembre et la victoire 3-0 des locaux sur Bastia, les joueurs bretons se lançaient à l’as-saut du butrémois dès l’entame du match. Le ton était donné puisque dès la 20ème seconde, Agassa sauvait son équipe en gagnant son duel face à Benschop bien lancé par Sissoko. Le siège durera un quart d’heure environ.

Coup franc gagnantPuis Reims va peu à peu maîtriser le match en lançant des contres redoutables (Krychowiak-Diego à la 15e) depuis une défense parfaitement en place. Et c’est Signorino qui s’échappait sur son aile, centrait pour Fauvergue qui trompait Thé-baux (29éme). Fournier très confi ant en sa défense sortait même Glombard pour faire rentrer Ayité dès le retour des ves-tiaires. Les Brestois allaient faire le jeu et avoir quelques occasions en cette seconde période, aux 58ème, 62ème, 66 ème, 72ème, mais c’est Reims qui allait aggra-ver la marque sur un coup franc direct par-faitement tiré par Diego, à la 75ème, le premier but de ce type depuis le début de la saison. Le reste de la rencontre étant très bien gérée.Cette victoire, la seconde à l’extérieur après celle à Nancy, est certainement à marquer d’une pierre blanche tant son im-pact peut avoir de l’infl uence sur la suite des événements. Car outre les 3 points qui replacent le club en excellente posi-tion pour le maintien, elle va encore per-mettre d’engranger un capital confi ance considérable avant d’aborder les derniers matches. Et il suffi sait de regarder les vi-sages de Fauvergue et de Diego pour s’en convaincre.

Diego et Fauvergne, les buteurs, n’ont pas rechigner à accom-plir leurs tâches défensives

Comme contre Lyon, derrière une très bonne défense Agassa a rassuré son équipe.


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Brest - ReimsLa référence à l’extérieur

Les rares supporters rémois présents à Brest (c’est loin) et le président Caillot, qui les salue en levant les pouces dès le coup de sifflet final, ont eu le sentiment d’avoir assisté à un tournant de la saison de leur équipe (ph vignette). Après un premier quart d’heure difficile, les Rémois ont lancé leurs offensives. Et à la 28e minute, Signorino amorce une contre attaque sur son aile. Une course folle, un débordement irrésistible et un centre parfait à raz de terre au premier poteau. Fauvergue a flairé le bon coup. Dans l’axe du terrain, il a ajusté sa course sur celle de Signorino. Et il est là pour reprendre son ballon en se glissant entre Kantari et Mandy (ph1). But, c’est le deuxième de Fauvergue après celui à Bastia où il avait ouvert le score dès la 5ème minute. Un grand bonheur pour ce joueur qui avoue “vivre une saison diffi-cile” (ph2). 77ème minute. Le break est fait. Reims fait le dos rond lors de cette deuxième mi-temps mais excelle dans la récupération du ballon. Diego fait la différence grâce à sa pointe de vitesse. Il arrive devant la surface. Chafni, qui a remplacé Auras à la 55ème, est débordé. Il accroche le brésilien qui s’écroule à 20 m du but de Thébaux (ph3). L’arbitre n’hésite pas. Carton jaune pour le Bres-tois et coup franc direct pour le Rémois qui se charge lui-même de l’exécution de la sentence (ph4). Diego enroule son pied gauche. Le ballon passe au-dessus du mur avant de plonger vers le poteau gauche de Thébaux battu une seconde fois (ph5). C’est le premier but de la sai-son sur coup franc direct pour les Rouge et Blanc. Comme à Evian, les Rémois ont deux longueurs d’avance. Mais cette fois, ce groupe là, heureux et solidaire, ne lais-sera pas son adversaire revenir au score (ph6).

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Brest - Reims

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Classements

Passeurs33ème journée 34ème journée

Buteurs Reims – Lyon : 1-0 (0-0)

Ligue1 / 31ème journée

Résultats RCSStatistiques

MARSEILLE – BORDEAUXRENNES – PSG BASTIA – BRESTMONTPELLIER – VALENCIENNES NANCY – TROYES

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SOCHAUX – AJACCIOTOULOUSE – NICEST-ETIENNE – EVIANREIMS – LYONLILLE – LORIENT

1) Ibrahimovic (PSG) : 26 buts - 2) Aubameyang (St-Etienne) : 17 buts - 3) Gomis (Lyon), Cvitanich (Nice) : 13 buts - 5) Aliadière (Lo-rient) : 12 buts - 6) Modeste (Bastia), Payet (Lille), Gignac (Mar-seille), Ben Yedder (Toulouse) : 11 buts - 10) Alessandrini (Rennes), Brandao (St-Etienne), Ben Basat (Toulouse/Brest) : 10 buts - 13) Thauvin (Bastia), Khlifa (Evian), Lisandro (Lyon), Belhanda, Camara (Montpellier), Erding, Féret (Rennes), Courtet (Reims), Nivet (Troyes) : 9 buts - 22) Mutu (Ajaccio), Gouffran (Bordeaux), Barbosa (Evian), Kalou, Roux (Lille) : 8 buts - 27) A. Ayew, J. Ayew (Marseille), Bau-théac (Nice), Bakambu (Sochaux), Mollo (St-Etienne/Nancy), Capoue (Toulouse) : 7 buts - 33) Belgazhouani (Ajaccio), Khazri, Maoulida (Bastia), Obraniak, Saivet (Bordeaux), Traoré (Lorient), Kadir (Mar-seille/Valenciennes), Cabella, Herrera (Montpellier), Gameiro (PSG), Pitroipa (Rennes), Privat (Sochaux), Camus (Troyes), Pujol (Valen-ciennes) : 6 buts - 46) Monnet-Paquet (Lorient), Bastos (Lyon), Utaka (Montpellier), Bakar (Nancy), Eysseric (Nice), Le Tallec (Valenciennes) : 5 buts - 52) Sagbo (Evian), Corgnet (Lorient), Charbonnier (Montpel-lier), Puygrenier (Nancy), Civelli (Nice), Hamouma (St-Etienne), Rou-det (Sochaux), Rivière, Tabanou (Toulouse), Darbion (Troyes), Danic (Valenciennes) : 4 buts

1) Payet (Lille) : 10 passes - 2) Valbuena (Marseille): 9 passes 3) Mollo (St-Etienne/Nancy) : 8 passes 4) Khazri (Bastia), Aliadière (Lo-rient), Malbranque (Lyon), Bauthéac (Nice), Ménez (PSG), Aubameyang (St-Etienne), Danic (Valenciennes) : 7 passes 11) Cabella (Montpellier), Pastore (PSG), Cohade (St-Etienne), Boudebouz (Sochaux), Didot (Tou-louse) : 6 passes 16) Rothen (Bas-tia), Bérigaud (Evian), Lesoimier (Brest), Martin (Lille), Ibrahimovic (PSG), Devaux (Reims), Alessandrini (Rennes) : 5 passes - 23) Cavalli (Ajaccio), Ben Khalfallah, Trémou-linas (Bordeaux), Sagbo (Evian), Barthelme, Traoré (Lorient), Kadir (Marseille/Valenciennes), Mounier, Utaka (Montpellier), Nene (PSG), Erding, Pitroipa (Rennes), Tabanou (Toulouse) : 4 passes

Vendredi 26 avril 20h30 : (Be In Sport 1) Lille - Sochaux

Samedi 27 avril 17 heures : (Canal +) Lorient - Marseille20 heures : (Be In Sport 1) Multiplex

Dimanche 28 avril 14 heures : Lyon - St-Etienne (Be In Sport 1, Canal +) 17 heures : (Be In Sport 1)Nice -Troyes 21 heures : (Canal +) Evian - PSG

Vendredi 19 avril20h30 : (Be In Sport 1 et Canal +) Montpellier – Lyon

Samedi 20 avril 17 heures : (Canal +) Marseille - Brest

Dimanche 21 avril 14 heures : (Be In Sport 1) Bastia - Lille 17 heures : (Be In Sport 1)Multiplex 21 heures : (Canal+) PSG - Nice

Mercredi 24 avril 18h30 : (Be In Sport 1)Rennes - Troyes 18h30 : (Be In Sport 1) St-Etienne - Ajaccio

Dimanche 7 avril au stade Auguste-Delaune Spectateurs : 20 298 Arbitre : M. Thual But : Krychowiak (53e, sp). Avertissements : Krychowiak (91e) pour Reims. Ver-coutre (52e), Ghezzal (93e) pour Lyon. Expulsion : Bisevac (53e) pour Lyon.

Reims : Agassa - Mandi, Fofana, Weber (cap), Signo-rino - Ramaré (Ca, 83e), Krychowiak, Devaux - Glom-bard (Ghilas, 88e), Courtet (Fauvergue, 72e), Diego. Entraîneur : Hubert Fournier.

Lyon : Vercoutre - Dabo, Koné, Bisevac, Umtiti - La-cazette, Fofana, Gonalons (cap), Grenier (Mvuemba, 70e) - Gomis (Ghezzal, 78e), Lisandro (Briand, 46e). Entraîneur : Rémi Garde.

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PARIS SGMARSEILLESAINT-ETIENNELYONLILLENICEMONTPELLIERLORIENTBORDEAUXRENNESTOULOUSEBASTIAVALENCIENNESAJACCIO ACREIMSSOCHAUXEVIAN TGNANCYBRESTTROYES

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Classement

TV / La L1 en direct

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Classements Classements

Passeurs33ème journée 34ème journée 35ème journée

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Ligue1 / 32ème journée

RCS Résultats

Statistiques

VALENCIENNES - ST-ETIENNETROYES - PSGAJACCIO - NANCYBORDEAUX - MONTPELLIERBREST - REIMS

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SOCHAUX – AJACCIOTOULOUSE – NICEST-ETIENNE – EVIANREIMS – LYONLILLE – LORIENT

EVIAN - RENNESLORIENT - BASTIA NICE - SOCHAUX LYON - TOULOUSELILLE - MARSEILLE

1) Ibrahimovic (PSG) : 26 buts- 2) Aubameyang (St-Etienne) : 17 buts - 3) Aliadière (Lorient), Gomis (Lyon), Cvitanich (Nice) : 14 buts - 6) Modeste (Bastia), Ben Yedder (Toulouse) : 12 buts 8) Payet (Lille), Gignac (Mar-seille) : 11 buts 10) Alessandrini, Féret (Rennes), Brandao (St-Etienne), Ben Basat (Toulouse/Brest) : 10 buts - 14) Thauvin (Bastia), Khlifa (Evian), Lisandro (Lyon), Belhanda, Camara (Montpellier), Erding (Rennes), Courtet (Reims), Nivet (Troyes) : 9 buts 22) Mutu (Ajaccio), Gouffran (Bordeaux), Barbosa (Evian), Kalou, Roux (Lille) : 8 buts 27) Saivet (Bordeaux), A. Ayew, J. Ayew (Marseille), Cabella (Montpellier), Bauthéac (Nice), Bakambu (Sochaux), Mollo (St-Etienne/Nancy), Capoue (Toulouse) : 7 buts 35) Bel-gazhouani (Ajaccio), Khazri, Maoulida (Bastia), Obraniak (Bordeaux), Traoré (Lorient), Kadir (Marseille/Valenciennes), Herrera (Montpellier), Gameiro (PSG), Pitroipa (Rennes), Privat (Sochaux), Camus (Troyes), Pujol (Valen-ciennes) : 6 buts 46) Sagbo (Evian), Corgnet, Monnet-Paquet (Lorient), Bastos (Lyon), Utaka (Montpellier), Bakar (Nancy), Eysseric (Nice), Le Tallec (Valenciennes) : 5 buts - 55) Diabaté (Bordeaux), Grenier (Lyon), Charbonnier (Montpellier), Puygrenier (Nancy), Civelli (Nice), Matuidi (PSG), Diego (Reims), Hamouma (St-Etienne), Roudet (Sochaux), Rivière, Tabanou (Toulouse), Darbion (Troyes), Danic (Valenciennes) : 4 buts

1) Payet (Lille) : 10 passes - 2) Valbuena (Marseille): 9 passes 3) Mollo (St-Etienne/Nancy) : 8 passes - 4) Khazri (Bastia), Aliadière (Lorient), Malbranque (Lyon), Bau-théac (Nice), Ménez (PSG), Aubameyang (St-Etienne), Danic (Valenciennes) : 7 passes 11) Rothen (Bastia), Trémoulinas (Bor-deaux), Cabella (Montpellier), Pastore (PSG), Cohade (St-Etienne), Boudebouz (Sochaux), Didot (Toulouse) : 6 passes - 18) Cavalli (Ajaccio), Bérigaud, Sagbo (Evian), Lesoi-mier (Brest), Martin (Lille), Barthelme (Lo-rient), Ibrahimovic (PSG), Devaux (Reims), Alessandrini (Rennes) : 5 passes 27) Ben Khalfallah (Bordeaux), Traoré (Lorient), Gre-nier (Lyon), Kadir (Marseille/Valenciennes), Mounier, Utaka (Montpellier), Nene (PSG), Erding, Féret, Pitroipa (Rennes), Tabanou (Toulouse) : 4 passes

Vendredi 19 avrilMontpellier – Lyon

Samedi 20 avrilMarseille - Brest Dimanche 21 avril Bastia - Lille Nancy - Evian Reims - Valenciennes Sochaux - Bordeaux Toulouse - Lorient PSG - Nice Mercredi 24 avril Rennes - Troyes St-Etienne - Ajaccio

Vendredi 26 avril Lille – Sochaux Samedi 27 avril Lorient - Marseille Ajaccio - Montpellier Bastia - Toulouse Bordeaux - Reims Brest - Rennes Valenciennes - Nancy Dimanche 28 avril Lyon - St-Etienne Nice -Troyes Evian - PSG

Marseille - Bastia

Montpellier - Brest

Nancy - Lyon

PSG - Valenciennes

Reims - Ajaccio

Rennes - Nice

St-Etienne - Bordeaux

Sochaux - Lorient

Toulouse - Lille

Troyes - Evian

Samedi 13 avril au stade Francis-Le Blé Spectateurs : 12 000 Arbitre : M. Ennjimi Buts : Fauvergue (28e), Diego (77e). Avertissements : Touré (58e), Mendy (66e), Chafni (76e) pour Brest. Fauvergue (69e), Krychowiak (72e) pour Reims.

Brest : Thébaux - Traoré (Ferredj, 56e), Martial, Kan-tari (cap), Mendy - Touré, Auras (Chafni, 56e), Grougi, Sissoko, Raspentino (Gueye, 78e) - Benschop. Entraî-neur : Corentin Martins.

Reims : Agassa - Mandi, Fofana, Weber (cap), Signo-rino - Ramaré (Ca, 69e), Krychowiak, Devaux - Glom-bard (Ayité, 46e), Fauvergue (Ghilas, 83e), Diego. En-traîneur : Hubert Fournier.

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Calendrier

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PARIS SGMARSEILLELYONSAINT-ETIENNENICELILLEMONTPELLIERLORIENTBORDEAUXRENNESTOULOUSE BASTIAREIMSVALENCIENNESAJACCIOEVIAN TGSOCHAUXNANCYBRESTTROYES

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Classement

Brest - Reims : 0-2 (0-1) Buteurs

12


R Blanc

STADE DE REIMS - VALENCIENNES

Numéros des joueurs

Quelle a été belle cette 32ème journée. On était

encore sous le charme ensoleillé de la 31ème qui

avait vu les Rouge et Blanc triompher de Lyon et

grimper à la 15eme place avec 34 points, à éga-

lité avec Ajaccio qui nous devançait grâce à une

différence de buts plus favorable, avec 2 points

d’avance sur Sochaux,16ème, trois sur Evian

17ème et 4 sur Nancy premier relégable. On espé-

rait que ce déplacement à Brest allait encore boni-

fi er tout cela et ce fut encore mieux. La victoire, la

deuxième à l’extérieur de la saison, les deux buts

sans en prendre, les trois points, tout a souri. A

part Evian, toujours dans le rythme, nos rivaux di-

rects nous ont même donné un petit coup de main

en restant en panne (Troyes, Bastia, Sochaux et

Brest évidemment), tandis que Valenciennes, Ajac-

cio et Nancy avançaient au ralenti en ne prenant

qu’un point seulement. Et le Stade de Reims s’est

retrouvé 13ème en se détachant davantage. Un

grand pas vers le maintien.

Se transcender encore

Dans les cordesMais il y a encore de la tâche. Et si les Rouge et

Blanc veulent bonifi er la performance bretonne, il

leur faut absolument triompher de Valenciennes à

Delaune. Et dans ce cas, la 33ème journée, dont

le programme semble être favorable, pourrait être

au moins aussi belle que sa devancière.

Et sans fl agornerie, gagner contre le Valenciennes

d’aujourd’hui est dans les cordes du Reims qui a

pris 17 points lors des 9 derniers matches enchaî-

nant 4 rencontres sans défaite dont deux victoires

consécutives. Dans le même temps Valenciennes

s’inclinait quatre fois (contre Montpellier, Bastia,

Lille, Marseille), faisait quatre nuls (face à Saint-

Etienne, Sochaux, Lorient, Toulouse) et ne rempor-

tant qu’un match, le 9 février, sa seule rencontre

gagnée de l’année 2013. Une spirale infernale que

les Rémois ont aussi connue mais dont ils se sont

arrachés le 9 février justement.

Mais tout ne sera pas aussi simple pour les Sta-

distes. Il faudra entre autres choses pouvoir en-

chaîner une quatrième victoire consécutive à De-

laune, après celles contre PSG, Rennes et Lyon,

ce qui n’est pas rien. Mais ils sont sur une phase

ascendante, c’est Fournier qui le dit, et l’enjeu est

tel qu’on peut facilement imaginer qu’ils pourront

se transcender encore. Car en cas de succès, le

maintien serait vraiment à portée de vue.

Numéro 1 : Johan LIEBUS

Numéro 2 : Mohamed FOFANA

Numéro 3 : Franck SIGNORINO

Numéro 4 : Grzegorz KRYCHOWIAK

Numéro 5 : Kamel GHILAS

Numéro 6 : Antoine DEVAUX

Numéro 7 : Odaïr FORTES

Numéro 8 : Johann RAMARE

Numéro 9 : Julien TOUDIC

Numéro 10 : Floyd AYITE

Numéro 11 : Diego RIGONATO RODRIGUES

Numéro 12 : Nicolas DE PREVILLE

Numéro 13: Nicolas FAUVERGUE

Numéro 16 : Kossi AGASSA

Numéro 18 : Gaëtan COURTET

Numéro 19 : Alexi PEUGET

Numéro 20 : Quentin PEREIRA

Numéro 21 : Bocundji CA

Numéro 22 : Mickaël TACALFRED

Numéro 23 : Aïssa MANDI

Numéro 24 : Florent GHISOLFI

Numéro 25 : Anthony WEBER

Numéro 26 : Pape SOUARE

Numéro 27 : Christopher GLOMBARD

Numéro 30 : Jérémy MALHERBE

Numéro 40 : Johny PLACIDE

Équipe probable Entraineur Hubert Fournier

AGASSA16

FOFANA2

WEBER25

RAMARE8

GLOMBARD27MANDI

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DEVAUX6

FAUVERGUE13

SIGNORINO3

KRYCHOWIAK4

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Sur le banc : LIEBUS 1 - TACALFRED 22 - CA 21 - COURTET 18 - SOUARÉ 26 - GHILAS 5 - PEUGET 19

MATCHdu jourle

14


R Blanc

Rouge & Blanc : Avec l’arrivée du printemps, c’est le beau fixe sur le baromètre du Stade de Reims. Hubert Fournier : Effectivement. Il y a du soleil à l’entraînement et les points font du bien. Il n’est que le terrain d’entraîne-ment qui n’ait pas retrouvé les aspects d’un terrain de foot. Mais c’est un mal récurrent.

R&B : L’équipe a retrouvé son allant du début de saison ? Quelle a été votre recette pour transformer un groupe en plein doute en une forma-tion en plaine confiance ?H.F. : Je n’ai pas de recette miracle. Si-non je serais riche et je ne le suis pas. On a eu la chance d’avoir un bon président, un homme qui a su garder son sang froid lorsque nous traversions une période dif-ficile. Cela nous a permis de travailler en toute sérénité. Il a été le calme dans la tempête. La recette est là. Quand on voit ce qui se passe à Brest...

R&B : Jean-Pierre Caillot plaisan-tait en disant qu’il aurait du inscrire son club dans le championnat des ca-dors... C’est un peu comme Léonardo qui disait que le PSG était fait pour les compétitions européennes. Pour-quoi les gros réussissent-ils si bien à

L’analysedu coach

Hubert Fournier :

“La chance d’avoir un bon président”

votre équipe ?H.F. : Pour un promu, les matches contre les “gros” ont une saveur particulière. Ils décuplent les forces, donnent un supplé-ment d’âme. Les joueurs se subliment pour ce genre de rencontre. Mais à Brest, nous avons aussi montré qu’on pouvait se battre contre une équipe qui jouait dans notre partie de championnat. C’est très interessant.

R&B : Les deux derniers matches se sont soldés par deux très beaux succès. Outre le fait qu’ils rappor-tent l’un et l’autre 3 points avez vous une préférence sur le jeu, la manière, l’esprit, entre le match contre Lyon et celui de Brest.H.F. : J’ai tendance à privilégier celui de Brest car les Brestois étaient des concur-rents directs. L’état d’esprit était pro-bablement le même dans les deux ren-contres. Depuis qu’on a plus notre chape de plomb sur le dos, tout le monde tire dans le même sens.

R&B : Valenciennes est au pro-gramme de cette 33 journée. Ce match est encore un moment très important sur la route du maintien. Et ce match risque aussi de ne pas être facileH.F. : Valenciennes ne sera pas facile à

jouer. C’est vrai. Ils sont revenus dans le même championnat que nous car en 2013 ils ont beaucoup de difficultés. Ils sont dans le dur, mais lors de leur dernier match, face à St Etienne, ils ont repris du poil de la bête. Ils ont disputé un match très cohérent. Ils ont montré des res-sources. Il faudra donc un très bon Reims, très déterminé. C’est une certitude. Si-non, on aura un match très compliqué.

R&B : Après Valenciennes il res-tera cinq matches à jouer pour clore ce championnat. Soit trois déplace-ments à Bordeaux, Lille et Marseille, et deux réceptions, celles d’Ajaccio et de Lorient. Vous êtes vous fixé un objectif comptable sur les 15 points potentiels à prendre sur ces ren-contres ?H.F. : Non, mais il faudra au moins deux victoires pour assurer le maintien. Il faut être exigeant si on veut aller jusqu’au bout.

R&B : Selon vous, le maintien se fera avec 40, 41, 42 points ou plus ?H.F. : Je ne sais pas. C’est l’inconnu. C’est pourquoi il faut se fixer un objectif haut. Les choses peuvent être très sur-prenantes. On ne peut se satisfaire de 37 points. Les trois points de Valenciennes, on ne les a pas encore. On doit faire le max.

R&B : Vous vous donnez au-jourd’hui combien de chances sur 100 d’être encore en L1 la saison prochaine ?H.F. : Je ne sais pas. Je ne fais pas de pro-nostics. On est encore fragile, mais si à la vérité, je préfère être dans ma position que dans celle de Nancy, Brest ou Troyes. Mais il est difficile de supputer.

Hubert Fournier :

“L’équipe est plus ambitieuse”


R Blanc

16

Vie du club

Le Stade de Reims et Radio Jeunes Reims (RJR) organisent le mardi 30 avril et le mercredi 1er mai un événement « Foot-ball et Citoyenneté – Pour un football plus solidaire ».Au programme de ces deux journées : Une conférence-débat, qui se tiendra le 30 avril à 19h00 (entrée libre) à l’auditorium le lycée St-Jean Baptiste de la Salle à Reims.

Le Stade de Reims et la Ligue Cham-pagne-Ardenne soutiennent le football amateurDans le cadre des relations entre le Stade de Reims et la Ligue Cham-pagne-Ardenne de Football, une opéra-tion spéciale sera mise en place pour de la rencontre Stade de Reims -Valen-ciennes (Dimanche 21 avril, à 17h00). 0,50€ seront ainsi reversés au Foot-ball Amateur pour chaque billet vendu.Nous vous attendons donc nombreux à Delaune pour encourager les Rouge et Blanc…et soutenir le football amateur !

En marge du concert qu’il a donné à Epernay le dimanche 7 avril, Roberto Alagna, le ténor français, a signé au Stade de Reims, un contrat moral de joueur d’honneur à durée indéterminée. Il portera donc désormais le n°63, numéro de l’année de sa naissance. En présence de Dominique Calio et de David Alagna, le frère et direc-teur artistique du chanteur, c’est Fabrice Harvey directeur commer-cial du club, grand amateur d’opéras et d’opérette et fan de Luis Mariano qui lui a remis le maillot au cours d’une soirée organisée en partenariat avec le champagne Roze. Fabrice Harvey avait déjà rendu hommage à Roberto Alagna au stade en entonnant avec talent le “Mexico” de la célèbre opérette de Francis Lopez, le chan-teur de Mexico, un succès qu’il avait espéré chanté en duo avec Alagna sur la scène d’Epernay.

Football & Citoyenneté

Alagna signe au Stade

Football amateur

Cette conférence aura pour thème « Football Profession-nel/Football Amateur : l’indis-pensable rapprochement». Le plateau réunira notamment Jean-Pierre Caillot (Président du Stade de Reims), Fer-nand Duchaussoy (ancien Président de la FFF), Johann Liébus (Joueur du Stade de Reims), Christophe Mouro (Responsable Partenariats Ferrero)Le 1er mai au stade Géo André à Reims, une cen-taine d’enfant de 11 à 13 ans, répartis en 10 équipes (clubs, maisons de quar-tiers, équipes féminines…) – dont les jeunes du Stade de Reims- participeront à un tournoi de football ludique et caritatif. Plusieurs stands se-ront mis en place à cette oc-casion : La LICRA, la Ville de Reims, le District Marne, et

l’Office des Sports animeront respectivement des stands “Respect”, “Développement durable”, “Arbitrage” et “Sport Santé”.Et parce que la citoyenneté inclut la So-lidarité, il sera uniquement demandé en guise de droit d’entrée une denrée alimen-taire non périssable. Celle-ci sera rever-sée à la Banque Alimentaire.

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R Blanc

20

Qu’il semble loin le bon début de saison de Va-

lenciennes... De la 1ère à la 16e journée, les

Nordistes ont en effet joué les premiers rôles,

avec quelques succès retentissants (4-1 face à

l’OM, 6-1 face à Lorient), au point de se retrou-

ver 5e au classement à deux journées de la fi n

des matches aller et de rêver à l’Europe.

Mais depuis la claque reçue à domicile début

décembre face au PSG (0-4), la mécanique est

sérieusement grippée : seulement 11 points

pris sur 45 possibles. La faute sans doute à

une ineffi cacité devenue chronique (Pujol n’a

marqué que 6 buts), à la grave blessure de Le

Tallec, au retour dans l’anonymat de Danic (7

passes décisives tout de même) et surtout au

transfert de Kadir à Marseille lors du mercato

d’hiver alors que le Franco-Algérien était en

pleine bourre (6 buts pour VA en neuf journées

avant la trêve).

Rien ne VA plus...

Match à 6 pointsLogiquement, Valenciennes a fortement rétro-

gradé au classement. Il est actuellement 14e,

à égalité de points avec le Stade, avec un pe-

tit matelas de six points d’avance sur le 18e,

Nancy. Des Lorrains qu’ils recevront lors de la

34e journée pour un match à six points, tout

comme celui que les Nordistes s’apprêtent à

disputer à Delaune.

S’ils veulent sauver leur tête en Ligue 1, l’heure

est venue de se retrouver le chemin de la vic-

toire pour les hommes de Daniel Sanchez, qui

n’ élude pas la perspective d’une descente :

“Bien sûr qu’on y pense, ce serait mentir de

dire le contraire”, affi rmait-il avant le nul face

à Saint-Etienne. Les Rémois, plutôt dans une

spirale ascendante en cette fi n de saison, sont

prévenus.

PENNETEAU1

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Entraineur Daniel Sanchez

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Numéro 1 : Nicolas PENNETEAU Numéro 2 : David DUCOURTIOUXNuméro 3 : Younousse SANKHARENuméro 5 : Benjamin ANGOUANuméro 6 : Carlos SANCHEZNuméro 7 : Dusan DJURICNuméro 8 : Gaël DANICNuméro 9 : Vincent ABOUBAKARNuméro 10 : Mathieu DOSSEVINuméro 11 : Pape Abdou CAMARANuméro 12 : Rémi GOMISNuméro 13 : Mody TRAORENuméro 15 : Nicolas ISIMAT-MIRINNuméro 16 : Jean-Louis LECANuméro 17 : Loris NERYNuméro 18 : Kenny LALANuméro 19 : Anthony LE TALLECNuméro 20 : Lindsay ROSENuméro 22 : Francis MASSAMPUNuméro 23 : José SAEZNuméro 24 : Gaëtan BONGNuméro 25 : Rudy MATERNuméro 26 : Marco DA SILVANuméro 27 : Maor MELIKSONNuméro 28 : Grégory PUJOLNuméro 29 : Yves-Marie KERJEANNuméro 30 : Paul CHARRUAUNuméro 32 : Opa N’GUETTE

Équipe probable

Sur le banc : LECA 16 - DUCOURTIOUX 2 - LALA 18 - NERY 17 - DOSSEVI 10 - SAEZ 23 - N’GUETTE 32

MATCHdu jour

le

Brillant en début de saison à l’image de son club, Gaël Danic connaît une fi n de championnat plus diffi cile.


Numéro 1 : Johan LIEBUS

Numéro 2 : Mohamed FOFANA

Numéro 3 : Franck SIGNORINO

Numéro 4 : Grzegorz KRYCHOWIAK

Numéro 5 : Kamel GHILAS

Numéro 6 : Antoine DEVAUX

Numéro 7 : Odaïr FORTES

Numéro 8 : Johann RAMARE

Numéro 9 : Julien TOUDIC

Numéro 10 : Floyd AYITE

Numéro 11 : Diego RIGONATO RODRIGUES

Numéro 12 : Nicolas DE pREVILLE

Numéro 13: Nicolas FAUVERGUE

Numéro 16 : Kossi AGASSA

Numéro 18 : Gaëtan COURTET

Numéro 19 : Alexi pEUGET

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Numéro 21 : Bocundji CA

Numéro 22 : Mickaël TACALFRED

Numéro 23 : Aïssa MANDI

Numéro 24 : Florent GHISOLFI

Numéro 25 : Anthony WEBER

Numéro 26 : Pape SOUARE

Numéro 27 : Christopher GLOMBARD

Numéro 30 : Jérémy MALHERBE

Numéro 40 : Johny pLACIDE


R Blanc

22

La région Nord – Pas-de-Calais est depuis toujours terre de football. Derrière les « grands », l’Olympique (Lille) et le Racing (Lens), de nombreux autres clubs ont brillé. Certains ont aujourd’hui disparu (Racing Club de Roubaix, Sporting Club de Fives) ou ne sont plus professionnel (US Tourcoing). Mais d’autres sont restés au premier rang, tel le FC Valenciennes. Fon-dé en 1913, le club du Hainaut a pris le statut pro dès 1933. Avant guerre, il dis-pute deux saisons modestes dans l’élite. Après guerre, l’US Valenciennes-Anzin se signale par une finale de Coupe de France perdue en 1951 contre Strasbourg (3-0).Ce coup d’éclat marque le début d’une bonne période pour VA. Sous l’impulsion de Robert Domergue, entraîneur du club de 1953 à 1966, les Nordistes retrou-vent la D1 en 1956 et y figurent honora-

blement, décrochant même une huitième place en 1960.

Des places d’honneurLa décennie qui s’ouvre va être la meilleure de l’histoire du club. Pas de trophée certes, mais de beaux accessits : 6e en 1964, 3e en 1965 et 1966, 5e en 1968 ; deux demi-finales de Coupe de France (1964, 1970).L’USVA fait ensuite l’ascenseur entre D1 et D2, glanant au passage son premier titre de champion de D2 (1972). A partir du milieu des années 70, Valenciennes fait éclore des joueurs de talent (Six, Dro-psy, Piette, Toko) qui l’aident à tenir son

VA, le Phénix du Nord

Didier Six, natif de Lille, a débuté sa carrière à Valen-ciennes où il a marqué 79 buts.

MATCHdu jour

leValenciennes

Storyrang dans l’élite. En 1980, le club termine même à une bonne huitième place, de-vançant avec plaisir ses voisins lillois et lensois.La suite est des plus classiques. Obligé de vendre ses joueurs pour des raisons financières, VA redescend en D2 en 1982 pour un long purgatoire de dix saisons. Entre-temps, en 1986, un riche avocat d’affaires parisien est devenu président du club. Jean-Louis Borloo utilisera ce marchepied pour devenir maire de la ville trois ans plus tard et débuter sa carrière politique.

Deux montées d’affiléeEn 1992, le club retrouve enfin l’élite, mais sombre quelques mois plus tard suite à l’affaire OM-VA. En l’espace de quatre saisons, le club du Hainaut glisse de l’élite en CFA, abandonne le statut pro et change de nom pour devenir Valen-ciennes Football Club.La renaissance va venir après dix années d’effort. En 2005, dirigé par Daniel Le-clercq, VA devient champion de France de National. La saison suivante, Antoine Kom-bouaré mène le club vers son deuxième titre de champion en Ligue 2 (2006).Depuis son retour dans l’élite, Valen-ciennes a eu le grand mérite de s’y main-tenir, mais sans particulièrement briller. En 2011, il a quitté son légendaire stade Nungesser pour emménager dans le mo-derne Stade du Hainaut. Un bel outil, nécessaire pour franchir un palier sup-plémentaire. Mais comme (presque) par-tout ailleurs, les soucis financiers sont présents. Le recrutement est encadré et garder ses meilleurs éléments d’une sai-son sur l’autre est difficile pour VA, ce qui limite forcément les ambitions.


R Blanc

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MATCHdu jour

le

ValenciennesStory

Robert Domergue (à droite) et l’USVA 1965-1966, troisième du championnat de D1

Un coach de fer

S’il ne fallait retenir qu’un seul des entraî-neurs ayant marqué l’histoire de Valen-ciennes, difficile de ne pas opter pour Ro-bert Domergue. Coach de l’USVA de 1953 à 1966, puis de 1970 à 1972, le natif de Cannes a profondément marqué l’his-toire du club, qui a obtenu avec lui ses meilleurs résultats (lire papier principal).

Joueur modeste (il a effectué toute sa car-rière à l’AS Cannes), Domergue débarque dans le Hainaut à l’orée de la trentaine.

En quelques saisons, il monte une équipe au style de jeu séduisant basé sur des passes courtes et une défense en ligne dont le but est de prendre les attaquants au piège du hors-jeu.

Principes tactiquesLe souvenir reste d’un homme dur, rigou-reux et peu enclin à voir discuter ses prin-cipes tactiques, mais la liste des joueurs

révélés par ce féru de formation dans tous les clubs où il est passé (Marseille, Monaco, Strasbourg, Cannes) est im-pressionnante. Parmi ceux-ci, certains se souviennent sûrement du Valenciennois Serge Masnaghetti.

Cet avant-centre de talent (meilleur buteur du championnat de D1 en 1963 avec 35 buts) aurait sans doute eu un autre destin si un accident cardiaque ne l’avait obligé à stopper sa carrière en 1965.


R Blanc

Les supporters

Le ciel était de la partie. Une vraie journée de prin-temps et du soleil pour éclairer le jeu. Et la cathé-drale veillait. Ce Reims-Lyon ne pouvait qu’être un beau match.

Et à la présentation des équipes, les enfants accompagnateurs n’étaient pas les moins fiers d’être sur la pelouse pour ce match de la 31e journée de Ligue 1

Pour une fois la tribune visiteurs était presque totalement remplie. Le Pré-sident Aulas avait, dit-on, offert le déplacement aux supporters lyonnais. Il devait estimer que son équipe avait besoin de soutien.

Le penalty a été transformé ! Echaudés par les échecs précédents, les supporters avaient serré les dents avant le tir. La balle au fond des filets a dilué les angoisses et libéré une immense joie. Volez volez les petits papiers.

Ambiance de fête et de franche rigolade sur les fauteuils. Ce qui se passait sur le terrain avait le don de décontracter les suppor-ters.

Le stade était comble, plus de 20 000 spectateurs garnissaient les tribunes où les drapeaux étaient de sortie. Et ceux qui étaient là ne l’ont pas regretté.

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R Blanc

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Les pépites blondes du Stade

Les supporters

Le match n’a pas encore commen-cé. Les Ultras déploient un tipho, un immense maillot rouge et blanc, qui les dissimilent des regards (ph1). Au coup de siflet, il a disparu, rem-placé par les écharpes brandies au bout des bras (ph2). Au cœur de cette tribune en fusion, deux “pé-pites blondes”, comme les a baptisé l’un de leurs potes. Nath et Josette, par ordre de taille, doivent avoir le sang rouge et … blanc. Les deux sœurs Piermay, rémoises jusqu’à la moelle des os, sont des suppor-trices inconditionnelles du Stade de Reims (ph3 + loupe). Elles sont à Delaune à tous les matches, suivent leur équipes lors de certains dé-placements et assistent aux entraî-nements le plus souvent possible, c’est à dire presque toujours. Elles aiment le foot, le Stade de Reims et... les joueurs du Stade avec de petites préférences toutefois. “On a nos chouchous explique Nath. Moi c’est Bocundji !” “Et moi c’est Kos-si renchérit Josette”. Toutes deux collectionnent les photos de leurs idoles, en match, à la sortie des ves-tiaires (ph4), devant leurs voitures (ph5) et, celles là n’ont pas de prix, lorsqu’ils sont en leur compagnie. Des reliques qu’elles ont partagées avec Rouge et Blanc, leur magazine préféré (ph6 Nath avec Bocundji et 7 Josette avec Kossi).

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Vu des logesMATCHcontre

le

Le match n’avait pas encore com-mencé. Les pré-sidents Caillot et Perrin souriants, étaient confiants. J.P. Caillot es-suyait ses lu-nettes pour ne rien manquer du spectacle pro-mis et D. Perrin s’en frottait déjà les mains. En re-vanche, dans le camp lyonnais (Jean Michel Au-las et Bernard Lacombe), c’était l’inquiétude.

Aux côtés de Daniel Nabet pa-tron régional d ’ O r a n g e , C a t h e r i n e Vautrin, dé-puté UMP de la Marne et vice-pré-sidente de l’Assemblée na t iona le , était venue suppo r t e r les Rouge et Blanc.

Fabrice Morvan, qui mène les ITV des joueurs après le match au restaurant VIP avait une invité de charme. Maéva Demarest, Miss Marne 2012 qui remettra sa cou-ronne le 29 juin prochain à celle qui lui succédera a attiré tous les regards...

Du renfort était aussi venu des Ar-dennes avec la présence de Philippe Servais et Laurent Pot-devin, comp-table et commissaire aux compte, à côté de Franck Mazuel de Fipagest.

Jean-Paul Pageau, le président de la Scapest et des centres de Leclerc de Reims, fervent sup-porter du Stade de Reims était accompagné du directeur de l’école de Saint-Brice Courcelles, M. Pascal Ferry, pour suivre le match contre Lyon.

Bernard Lacombe beau joueur, était accompagné de deux amis, Mrs Thomas et Guichard, deux lyonnais passionnés par le Stade de Reims

Le Multicolore, le cercle de jeu et poker room de la rue Lesage à Reims était en force autour de son patron Gérard Gravet pour soutenir le Stade de Reims face aux Lyonnais.

La victoire du Stade sur Lyon avait fait éclater de grands sourire sur les visages de Nathalie Miravete et de ses amis Denis et Dominique Simphal, exploitants agricoles de l’Aube.

Vu des loges

Aux côtés de Daniel Nabet pa-tron régional d ’ O r a n g e , C a t h e r i n e Vautrin, dé-puté UMP de la Marne et vice-pré-sidente de l’Assemblée na t iona le , était venue suppo r t e r les Rouge et Blanc.


R Blanc

32

Franck Signorino a été élu

meilleur joueur pour le mois

de mars par les supporters.

Grzegorz Krychowiak termine

2ème devant Mohamed

Fofana et Anthony Weber.

C’est donc la défense qui a

été saluée.

Les adhérents du Groupement Officiel des Supporters du Stade de Reims ont dési-gné Grzegorz Krychowiak, Franck Signo-rino, Mohamed Fofana et Anthony Weber parmi les 4 nommés pour l’élection du meilleur joueur du mois de mars.Les supporters pouvaient voter sur le site parmi les 4 nommés pour désigner le classement du joueur le plus en vue du-rant ce dernier mois. Franck Signorino a terminé largement en tête avec 59% des votes devant Grzegorz Krychowiak. Le la-téral gauche rémois est donc élu meilleur joueur du mois de mars devant Grzegorz Krychowiak, qui a joué avec la Pologne les éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 durant ce mois, avec 30% des votes. Enfin, la charnière centrale du Stade de Reims Mohamed Fofana-Anthony Weber termine 3ème et 4ème avec respective-ment 6% et 5% des votes.Grzegorz Krychowiak creuse donc en-core un peu plus l’écart qui le séparait de Kosso Agassa, qui n’a pas marqué de

points en 2013. Grzegorz compte désormais 16

points d’avance sur Kossi. A deux mois de la fin du challenge, il se positionne en grandissime favori. Franck Signorino fait lui une belle remontée au classement gé-néral en accrochant la 4ème place, juste derrière Gaëtan Courtet et devant Aïssa Mandi. Ses excellentes performances contre PSG et Rennes notamment ne sont pas étrangères au choix des supporters. Et sur la forme qu’il a encore manifesté, à Delaune, mais aussi à l’extérieur (il a été passeur décisif sur le but de Fauvergue à Brest), il serait étonnant qu’il ne récolte pas encore quelques points lors de l’élec-tion du meilleur joueur du mois d’avril.“C’est une grande fierté d’être élu meilleur joueur du mois de mars par les supporters car ça montre leur satisfaction sur ce que je donne sur le terrain. C’est une bonne récompense individuelle que je dois surtout à la dynamique positive de

l’équipe” a commenté Franck lors de la re-mise de son trophée. Et en particulier de la défense puisque lors des victoires ré-centes, le Stade n’a pas encaissé de but. “Il est plus facile de gagner des matches en prenant peu ou pas de buts a encore dit Signorino. De même qu’on a alors plus de chance de se maintenir...”

L’expérience de Franck Signorino est un allier de poids aux côtés des jeunes ta-lents de Mandi, Glombard, ou Souaré. “Mais je eleur donne peu de conseils oraux. Je ne suis pas un homme de parole confie Franck Signorino. Je préfère mon-trer l’exemple. Les actes valent plus que les discours même si je dis un mot ou un autre de temps en temps”Franck qui a encore un an de contrat avec le club se dit bien à Reims, heureux même. “C’est au club de voir s’il est satis-fait. Mais je ne serais pas contre de pro-longer l’aventure”.

Le classement du meilleur joueur de la saison :

1 - Grzegorz Krychowiak

2 - Kossi Agassa

3 - Gaëtan Courtet

4 - Franck Signorino

5 - Aïssa Mandi

6 - Johann Ramaré - Diego Rigonato

8 - Mickaël Tacalfred9 - Christopher Glombard

Bocundji Ca

Mohamed Fofana

Anthony Weber

Pape Souaré

Joueurs Août Sept Oct Nov Déc Jan Fev Mars Totale

6

10

4

10

6

4

6

10

4

4

6

10

4

4

10

6

10

10

6

4

4

10

4

6

6

10

4

4

42

26

20

16

14

12

12

104

4

4

44

Meilleur joueur de marsGroupement Officiel

des supporters du Stade de Reims


R Blanc

34

Kossi AGASSA

Gardien

Né le 2 juillet 19781,90 m

85 kg

Autographecollector

rouge et blanc - magazine officiel du stade de reims

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