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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E MISSION MINISTÉRIELLE RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2010 ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT

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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

M I S S I O N M I N I S T É R I E L L E

R A P P O R T S A N N U E L S D E P E R F O R M A N C E S

A N N E X E A U P R O J E T D E L O I D E R È G L E M E N T

D E S C O M P T E S E T R A P P O R T D E G E S T I O N P O U R 2010

ACTION EXTÉRIEURE DEL’ÉTAT

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L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.gouv.fr

NOTE EXPLICATIVE

Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2010 est prévue par l’article 54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2010, tant en termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et d’analyse des coûts et des charges. Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) et les emplois utilisés en 2010 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie. La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour 2010. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2009 peuvent avoir été retraitées. Chaque mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes. Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants :

Par programme, la présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des charges et des dépenses fiscales

- Les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2010, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés.

- Les crédits 2009. - Les charges du programme, évaluées par action. - Les dépenses fiscales rattachées au programme.

Le rapport annuel de performances de chaque programme qui regroupe

- Le bilan stratégique du programme. - Un rappel de la présentation du programme. - Pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces

résultats. - La justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu

physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté.

- Une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés. - La présentation des coûts complets, prévus et constatés, associés.

Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT). On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents. A titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80% sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80% correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.

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TABLE DES MATIÈRES

Mission ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT 7 Bilan de la deuxième année de la programmation pluriannuelle 8 Récapitulation des crédits et des emplois 15 Programme 105 ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE 21 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 24 Rappel de la présentation du programme 32 Objectifs et indicateurs de performance 35 Justification au premier euro 60 Analyse des coûts du programme et des actions 94 Programme 185 RAYONNEMENT CULTUREL ET SCIENTIFIQUE 103 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 104 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 107 Rappel de la présentation du programme 113 Objectifs et indicateurs de performance 115 Justification au premier euro 129 Opérateurs 150 Analyse des coûts du programme et des actions 160 Programme 151 FRANÇAIS À L’ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES 165 Bilan stratégique du rapport annuel de performances 166 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 168 Rappel de la présentation du programme 174 Objectifs et indicateurs de performance 177 Justification au premier euro 182 Opérateurs 201 Analyse des coûts du programme et des actions 202

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MISSION

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PLR 2010 7Action extérieure de l’État

Mission

MISSION

ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT Bilan de la deuxième année de la programmation pluriannuelle 8 Récapitulation des crédits et des emplois 15

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8 PLR 2010

Action extérieure de l’État Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

BILAN DE LA DEUXIÈME ANNÉE DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

Alain JUPPÉ, Ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes

BILAN STRATÉGIQUE DE LA MISSION

40 programmes budgétaires et 13 ministères concourent à l’action extérieure de l’Etat, hors aide au développement, pour un total de 8,03 milliards d’euros en 2010. Sur ce total le ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) met en œuvre trois programmes budgétaires, qui composent la mission « Action extérieure de l’Etat » à hauteur de 2,9 milliards d’euros en exécution 2010. La mission « Action extérieure de l’Etat » représente ainsi 36,4 % des moyens budgétaires et environ la moitié des effectifs publics, hors aide publique au développement. Dans le cadre des travaux du Livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France, dont le rapport a été remis au ministre le 11 juillet 2008, la mission « Action extérieure de l’Etat » est déclinée en cinq grandes priorités à assigner à notre politique étrangère et européenne :

- assurer la sécurité de la France et des Français et défendre et promouvoir leurs intérêts ; - construire avec nos partenaires une Europe forte, démocratique et efficace, ce qui participe à l’affirmation de

l’influence de la France dans le monde et contribue à tirer le meilleur parti de la mondialisation ; - agir dans le monde pour la paix, les droits de l’Homme et leur vocation universelle, ainsi que le

développement durable ; - contribuer à organiser la mondialisation de façon à ce qu’elle soit régulée et profitable à l’ensemble de la

planète ; - assurer la présence des idées, de la langue et de la culture française partout dans le monde.

Action de la France en Europe et dans le monde (105) Sous l’autorité du directeur général des affaires politiques et de sécurité (DGP), le programme 105 a pour finalité la mise en œuvre des orientations de politique étrangère française, fixées par le Président de la République et le gouvernement :

- garantir la sécurité des Français ; - contribuer à la croissance, aider à la relance du dynamisme économique de la France et relever le défi de la

mondialisation ; - soutenir le rayonnement de la France ; - prendre part à la construction d’une Europe renforcée.

À cet effet, le programme 105 rassemble l’ensemble des moyens dévolus au MAEE, autres que ceux destinés aux affaires consulaires, à la coopération scientifique, technique et culturelle et à l’aide publique au développement. Ces moyens représentent près d’un tiers des crédits et plus de la moitié des emplois du ministère. Suite aux recommandations du livre blanc et conformément aux mesures RGPP du premier triennat (2009-2011), ces moyens ont été pour l’essentiel consacrés :

- au fonctionnement du réseau diplomatique constitué, en particulier, de 162 ambassades bilatérales et 21 représentations multilatérales ;

- aux contributions obligatoires, que la France doit verser aux 72 organisations internationales et autres instruments internationaux auxquels elle est partie ;

- au fonctionnement de l’administration centrale du MAEE, à la coopération de sécurité et de défense, ainsi qu’au fonctionnement du Centre de crise (CDC).

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PLR 2010 9Action extérieure de l’État

BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

L’année 2010 a été marquée par une tension importante dans le pilotage du programme du fait d’un certain nombre de facteurs :

- les postes à l’étranger ont dû faire face à un surcoût important lié à la dépréciation de l’euro, surcoût (estimé à 3,8 M€) qui a, en grande majorité, été absorbé par des économies sur l’ensemble des postes de dépenses ;

- le tremblement de terre en Haïti au début de 2010 a entraîné la mobilisation de l’ensemble des services du ministère autour du Centre de crise. Il a été à l’origine de nombreuses dépenses imprévues : envoi de personnels sur place pour gérer la crise, évacuation de la communauté française, frais de communication, mesures d’urgence afin de sécuriser les bâtiments, dont une partie a fait l’objet de crédits supplémentaires, le reste étant couvert par redéploiement ;

- Le Président de la République a décidé, le 14 décembre 2009, après un entretien avec son homologue égyptien, d’accueillir en France le Sommet Afrique France initialement prévu à Charm El Cheik. Le coût de ce déplacement vers Nice s’est établi à 12,5 M € alors que la dotation de la ligne « conférences internationales » ne s’élevait qu’à 8,8 M€. La tenue du Sommet tripartite à Deauville les 18-19 octobre a encore accru la tension sur cette ligne.

L’ensemble de ces aléas a impacté un budget de fonctionnement déjà revu à la baisse (baisse de 7 % du programme hors contributions internationales et loyers budgétaires) et encore plus tendu du fait de l’annulation de crédits au titre du « Grand emprunt » (3,29 M€). C’est dans ce contexte que le MAEE s’est attaché tout au long de l’année 2010 à remplir ses objectifs politiques et stratégiques. La France a ainsi œuvré pour renforcer le multilatéralisme et s’impliquer dans la résolution des crises régionales par le déploiement de moyens diplomatiques et financiers supplémentaires sur des foyers majeurs tels que l’Afghanistan, le Proche-Orient ou l’Afrique. Son implication dans les crises s’est par ailleurs traduite par la mobilisation du CDC à la suite du séisme en Haïti ou de la propagation du nuage de cendres volcaniques au dessus de l’Europe. Français à l’étranger et affaires consulaires (151) Piloté par le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE), le programme 151 est chargé d’animer les 236 consulats généraux, consulats et sections consulaires d’ambassade dans le monde. Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil, passeports biométriques, cartes nationales d’identité sécurisées) en direction des quelque 1,5 millions d’inscrits au registre mondial des Français de l’étranger, de continuer d’assurer la protection consulaire et d’améliorer la sécurité juridique de nos ressortissants, résidents ou de passage à l’étranger. Ce programme a pu également apporter une aide sociale aux Français de l’étranger les plus démunis, mener les actions nécessaires en vue de favoriser l’emploi et la formation professionnelle de nos compatriotes, organiser la coopération en matière d’adoption internationale et assurer le fonctionnement de l’Assemblée des Français de l’étranger. Dans le cadre de l’exercice budgétaire 2010, plusieurs éléments sont à relever :

- le périmètre du programme 151 a été élargi avec l’inclusion de l’unité de budgétisation « hospitalisations d’urgence de Français à l’étranger » ;

- une dépense imprévue : des élections partielles au sein de l’Assemblée des Français de l’Etranger ont eu lieu dans les deux circonscriptions électorales de Mexico et Washington, suite à l’annulation des résultats par le Conseil d’État le 15 juin 2010 ;

- le besoin en financement des unités de budgétisation suivantes : soutien à la 3ème catégorie aidée des adhérents de la Caisse des Français de l’étranger et aide à la scolarité des enfants français inscrits dans les établissements du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger ;

- l’année 2010 a également été marquée par le lancement du chantier relatif à l’organisation des élections législatives de 2012 qui donneront la possibilité pour la première fois à nos compatriotes résidant à l’étranger d’élire onze députés (mise à jour des listes électorales consulaires, travaux pour rendre accessible le vote électronique…).

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Action extérieure de l’État Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

Enfin, conjointement avec le ministère de l’Intérieur, le programme continue de contribuer à la définition de la politique d’attribution des visas et vise à répondre de la meilleure façon possible aux demandes des étrangers qui sollicitent auprès d’un poste diplomatique ou consulaire la délivrance d’un visa. Par ailleurs, grâce au fonds de concours européen pour les frontières extérieures, d’importants travaux sont effectués dans le réseau consulaire afin de financer les opérations de réhabilitation et de réaménagement des services des visas, ainsi que des actions de formation dans ce domaine. Rayonnement culturel et scientifique (185) Sous l’autorité du Directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM), le programme 185 a pour objet le renforcement de l’influence de la France dans les domaines culturels, scientifiques et universitaires. En 2010 la stratégie en matière de politique d’influence s’est articulée autour de cinq grands axes :

- renforcer l’insertion internationale de la recherche française et l’attractivité dans l’enseignement supérieur ; - diffuser la création culturelle et intellectuelle française ; - repositionner le français comme langue européenne et internationale ; - diffuser l’approche française de gouvernance démocratique auprès des nouveaux membres de l’UE et des

candidats à l’adhésion ; - assurer le service public d’enseignement du français à l’étranger.

L’année 2010 a été marquée par :

- l’octroi de crédits culturels supplémentaires à hauteur de 7,2 M€ (dont 1,4 M€ versés à Culture France et 5,5 M€ délégués dans les postes) ;

- un redéploiement de 0,8 M€ au titre de la sécurisation des établissements en zone sahélienne ; - le financement des opérations immobilières de l’AEFE à hauteur de 9,5 M€.

Bilan de l’exécution 2010 pour la Mission « Action extérieure de l’Etat » La consommation de crédits de titre 2 pour la mission s’établit à 844,23 M€, soit 99,91 % de l’ensemble des crédits ouverts en titre 2 au MAEE (99,94 % pour le programme 105 ; 99,88 pour le programme 151 et 99,66 % pour le programme 185). La dotation prévue en LFI a du être abondée en fin de gestion à hauteur de 33,23 M€ afin de couvrir une importante perte au change supportée par les rémunérations servies à l’étranger. Hors titre 2, avec 1 911,1 M€ consommés, le taux de liquidation des crédits de la mission « Action extérieure de l’Etat » s’élève à 98,11 %. Le programme 105 a consommé, hors titre 2, 1 261,53 M€, soit la quasi-totalité des crédits qui lui ont été ouverts à l’exception de ceux arrivés trop tardivement pour être dépensés (crédits de la LFR du 30 décembre 2010 : 8 M€ pour la sécurité, 16,8 M€ pour le rachat du siège de l’UEO et près de 6 M€ au titre du G20/G8). On constate au total que la part des dépenses obligatoires et inéluctables augmente au sein du programme 105. Les contributions internationale/OMP et les loyers budgétaires ont, en effet, représenté 71,75 % des crédits du programme 105 (70 % en 2009). Cette tendance amplifie le caractère contraint de la gestion des autres dépenses, d’autant que le programme a du également faire face à une perte au change importante sur le fonctionnement des postes à l’étranger ainsi qu’à des dépenses imprévues du fait de la crise de Haïti et du déplacement du Sommet Afrique France de Charm El Cheik où il était initialement prévu à Nice, générant un surcoût non budgété initialement. Ces surcoûts ont été partiellement couverts par le dégel de la réserve de précaution et la LFR, une majorité d’entre eux ont été assurés par redéploiement. Le programme 151 a consommé hors titre 2, 142,14 M€ soit 98,77 % de ses crédits. Ce taux de consommation légèrement dégradé s’explique par l’obtention d’un fonds de concours d’un montant élevé en fin d’année destiné à la réalisation de travaux dans les consulats qui n’ont pu être réalisés avant la fin de la gestion.

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PLR 2010 11Action extérieure de l’État

BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

Pour le programme 185 l’exécution hors titre 2 s’est élevée à 506,88 M€ soit un taux de consommation de 99,6 %. La gestion 2010 a connu une certaine tension du fait des annulations de crédits qui ont touché le programme : au total 7 M€ ont été annulés au titre du « Grand emprunt » et au titre du collectif pour la reconstruction d’Haïti. De plus le programme a dû financer à hauteur de 4,4 M€ la subvention complémentaire à l’AEFE en fin d’année pour le financement de ses opération immobilières, le solde étant couvert en LFR. PRESENTATION DES REFORMES Le ministère des Affaires étrangères et européennes est particulièrement impliqué dans la révision générale des politiques publiques puisque, bien que représentant seulement un peu plus d’1 % du budget de l’Etat, il met en application près de 10 % de l’ensemble des mesures adoptées. 1. Universalité et modularité du réseau diplomatique La modulation des missions confiées à nos ambassades, qui guide l’application de révision générale des politiques publiques au ministère des affaires étrangères, vise à concilier les deux objectifs de maintien de l’universalité du réseau et de limitation des dépenses publiques.

a. Adaptation de la taille des ambassades Sont désormais distingués trois catégories d’ambassade : une trentaine d'ambassades à missions élargies, une centaine d’ambassades à missions prioritaires définies en fonction des enjeux de notre politique, et une trentaine d’ambassades de présence diplomatique, de taille réduite. Parmi les ambassades aux compétences élargies, 8 ambassades dites « à format d’exception » (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Maroc, Sénégal et Madagascar) ont vu leurs effectifs réduits de l’ordre de 10% sur trois ans. Au total, alors que le ministère des Affaires étrangères et européennes verra son plafond d’emplois ministériel diminuer de 700 ETP entre 2009 et 2011, les mesures RGPP de re-calibrage du réseau produiront une économie de l’ordre de 380 ETP sur trois ans.

b. Mutualisation des fonctions support La mise en place, dans chaque ambassade, d’un « service commun de gestion » (SCG) chargé de la gestion de l’ensemble des moyens de l’Etat déployés dans un pays donné, constitue une étape importante dans la rationalisation des fonctions support. Les services communs de gestion sont mis en place de manière effective au 1er janvier 2011. Le ministère des Affaires étrangères et européennes a poursuivi en 2010 ses efforts visant à rechercher les possibilités de regroupement, mutualisation et externalisation au moins partielle des fonctions de soutien des services de l’Etat à l’étranger (achats, intendance courante, maîtrise d’œuvre informatique, gestion du patrimoine immobilier). 2. Renforcer le rayonnement culturel et scientifique de la France à l’étranger C’est à ce titre qu’il a été notamment décidé de regrouper les vecteurs de l’influence intellectuelle française à l’étranger au sein de trois opérateurs. La loi du 27 juillet 2010 relative à l’Action extérieure de l’Etat a créé trois établissements publics à caractère industriel et commercial sous tutelle du ministère des Affaires étrangères et européennes : l’Institut français, Campus France et France Expertise Internationale. Parallèlement, le ministère des Affaires étrangères et européennes continue la reforme de modernisation de son réseau culturel et de coopération engagée en 2009, sous trois angles complémentaires.

- La fusion des services de coopération et d’action culturelle (SCAC) et des établissements à autonomie financière (EAF) avec comme préalable la création d’un EAF unique par pays.

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Action extérieure de l’État Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

- L’élaboration d’un plan 2011-2013 d’évolution du réseau culturel, dit « cartographie » du réseau. Cet exercice vise à renforcer l’adéquation de notre réseau avec nos priorités sectorielles et géographiques en conduisant une réflexion sur les missions de notre dispositif de coopération incluant notamment une réflexion sur le modèle économique de nos centres culturels et sur l’évolution de notre réseau de centres culturels; la recherche d’une synergie encore plus grande, sur le terrain, avec le réseau des Alliances Françaises; enfin, une réflexion sur notre dispositif d’assistance technique, permettant un redéploiement efficace vers les zones et les secteurs les plus prioritaires.

- L’expérimentation du rattachement d’une dizaine de postes de notre réseau à l’ « Institut Français ». La loi du

27 juillet 2010 sur l’Action extérieure de l’Etat prévoit, dans son article 11, la possibilité d’un rattachement du réseau culturel à l’Institut Français, à l’issue d’une période de trois ans durant laquelle les conditions de ce rattachement seront expérimentées dans au moins dix postes pilotes. L’objectif de l’expérimentation est d’éclairer, le moment venu, le pouvoir exécutif et le législateur sur l’opportunité et sur les modalités opérationnelles précises d’un rattachement du réseau à l’Institut français.

3. Simplifier les procédures consulaires Plusieurs mesures doivent permettre aux services consulaires de se concentrer sur leurs missions essentielles :

- centralisation de certaines fonctions consulaires au sein d’ambassades à compétence régionale : des pôles régionaux ont été constitués à Vienne et à Guatemala en 2009, à Buenos Aires et à San Jose en 2010 ;

- rationalisation géographique du réseau, dans la continuité de celle qui a été accomplie depuis quelques années et qui a permis le redéploiement du réseau vers les pays émergents. Cette restructuration a entraîné en 2010 l’ouverture de trois nouveaux consulats, la fermeture de deux postes et la transformation du Consulat Général à Moncton en poste à gestion simplifiée ;

- en Europe, partage de certaines des compétences des postes consulaires avec les préfectures et mairies françaises proches de nos frontières, pour permettre aux Français résidant dans les zones frontalières d’effectuer certaines formalités administratives (demande de passeport par exemple) à proximité de leur domicile, sans avoir à se déplacer jusqu’à un poste consulaire parfois éloigné ;

- regroupement à Nantes d’une partie (actes transcrits) de l’activité d’état civil de nos postes consulaires dans les pays du Maghreb et sous réserve d’évaluation, à terme, dans d’autres pays de l’Union européenne ;

- externalisation de la collecte des demandes de visas : cette politique a été poursuivie dans de nouveaux postes. La réflexion se poursuit également sur la mise en œuvre de l’expérimentation de l’externalisation de la biométrie ;

- enfin pour tenir compte des contraintes de nos compatriotes à l’étranger il a été mis fin à l’obligation de double comparution en matière de délivrance et de renouvellement des passeports biométriques.

4. Adapter les dispositifs de gestion de crise pour accroître leurs performances Deux mesures portent sur ce point : - Une réforme est d’ores et déjà achevée : c’est la création d’un centre de crise qui a été mis en place dès l’été 2008

(début de la présidence française de l’Union européenne) pour permettre à la France de réagir en urgence aux crises internationales impliquant des ressortissants français ou appelant une réponse humanitaire de grande ampleur. Les 50 agents permanents du centre assurent son fonctionnement 24h/24h en liaison avec tous les autres ministères concernés. Lors du séisme en Haïti, le centre de crise a traité 14 500 appels téléphoniques en 10 jours. Il a coordonné, en liaison avec la sécurité civile, l’acheminement de l’aide d’urgence à Port-au-Prince. Outre les spécialistes des questions consulaires qui ont été dépêchés sur place, 150 volontaires ont prêté leur concours lors des opérations.

- La création d’un « fonds post-crise » est à l’examen pour répondre aux besoins spécifiques et immédiats des pays

sortant d’un conflit militaire ou d’une crise humanitaire majeurs et avant la mise en place des actions de développement à long terme.

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PLR 2010 13Action extérieure de l’État

BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

5. Améliorer l’efficacité de nos contributions internationales Les contributions françaises aux organisations internationales ont fait l’objet d’un examen détaillé et critique qui s’est traduit par le transfert de contributions à caractère technique vers les ministères compétents sur le fond (1,2 M€ en 2008, 17,7 M€ en 2009 et 1,9 M€ en 2010). 6. La coordination de l’action extérieure de l’Etat La dimension interministérielle est une composante fondamentale de la réforme de la stratégie globale de l’action extérieure de l’Etat. Son renforcement est l’une des priorités de la RGPP pour le ministère des Affaires étrangères et européennes, qui voit son rôle d’orientation et d’animation confirmé dans ce cadre. Les réformes engagées doivent permettre la mise en place d’instruments pour assurer, au niveau central, le pilotage de la coordination interministérielle des services de l’Etat à l’étranger, ainsi que des moyens d’animation et de coordination renforcée des postes diplomatiques. Dans les postes, cette nouvelle organisation va de pair avec la réaffirmation du rôle interministériel de l’ambassadeur et avec le souci d’une rationalisation des moyens de l’Etat à l’étranger, notamment administratifs et de gestion. Au niveau central, la réforme a abouti à la création en février 2009 d’un Comité Interministériel des Réseaux Internationaux de l’Etat (CORINTE) succédant au CIMEE (Comité interministériel des moyens de l’État à l’étranger). Le CORINTE a pour mission de définir le plan d’action interministériel d’emploi des moyens de l’Etat à l’étranger. Le Comité permanent du CORINTE s’est réuni pour la première fois le 3 juin 2009. Il se réunit depuis sur une base semestrielle. Outre le suivi de la mise en place des services communs de gestion, le comité permanent a notamment étudié la question de la rationalisation et de la gestion des commandes adressées par les autorités de l’Etat aux postes diplomatiques et consulaires ; il pilote également les travaux de concertation interministérielle sur la réforme de l’indemnité de résidence. Ces réunions sont également le lieu d’échanges sur l’évolution des réseaux à l’étranger des différents ministères et des mesures de restructuration envisagées par chacun. A l’étranger le rôle interministériel de l’ambassadeur a été renforcé, ses pouvoirs de coordination et d’animation des services extérieurs de l’Etat réaffirmés, en particulier par la constitution de pôles de compétence interministériels, au sein de plus de 110 ambassades. Cette nouvelle organisation permet de structurer le travail des ambassades par « métiers » sur des sujets transverses, de créer des synergies et de faciliter la coordination entre services.

INDICATEURS LES PLUS REPRÉSENTATIFS DE LA MISSION

OBJECTIF : Construire l’Europe Indicateur 105-1.1 : Présence des Français et usage du français dans l’Union européenne

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 105)

Unité Réalisation 2010

1. Encadrement UE % 11,1

2. Usage du français à l’Union européenne % 10,5

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Action extérieure de l’État Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

OBJECTIF : Assurer un service diplomatique efficient et de qualité Indicateur 105-4.1 : Taux de dématérialisation des procédures

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 4 du programme n° 105)

Unité Réalisation 2010

1. Demandes de visa % 100

2. Demande d’actes d’état civil % 81

3. Administration des Français % SO

4. Inscription des étudiants étrangers dans une université française % 84

OBJECTIF : Renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde Indicateur 185-2.1 : Nombre d’inscrits dans les cursus francophones

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 2 du programme n° 185)

Unité Réalisation 2010

Élèves inscrits dans les sections scolaires bilingues Nombre 453 000

Filières universitaires francophones Nombre 94

Étudiants inscrits dans les filières universitaires francophones. Nombre 3 900

Élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français. Nombre 187 544

Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française Nombre 200 000

Indicateur 185-2.2 : Augmentation de l’attractivité de la France en direction des élites étrangères.

Sous-indicateur

(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 2 du programme n° 185)

Unité Réalisation 2010

Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire.

% 28

Nombre d’étudiants étrangers inscrits en master et doctorat de l’enseignement supérieur français.

Nombre 31 800

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PLR 2010 15Action extérieure de l’État

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS PAR PROGRAMME

Avertissement Le présent document contient des données relatives aux autorisations d'engagement consommées durant l'année qui peuvent différer de celles contenues dans la loi de règlement. Le montant figurant dans la loi de règlement (rappelé dans la colonne "Autorisations d'engagement Loi de règlement") retrace en effet le montant global des AE consommées, minoré des retraits d'engagement sur années antérieures. Les rapports annuels de performances détaillent le montant des AE consommées par action et sous-action. Or, ce niveau d'exécution n'existait pas préalablement au 1er janvier 2006. Il n'a donc par construction pas été possible d'imputer rétrospectivement ces retraits d'engagement, que ce soit par destination (action et sous action) ou par nature (titre et catégorie). Il en résulte mécaniquement un écart entre le montant global des AE consommées figurant dans la loi de règlement et le montant des AE consommées hors retraits d’engagement détaillé par programme, action et sous action, figurant dans la colonne "Autorisations d'engagement". La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante :

- la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2010 et des transferts d’ETPT prévus en gestion ;

- l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2010 sur le périmètre de gestion du ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels).

Programme / Ministre intéressé

Crédits

Autorisations d’engagement

Loi de règlement

Écart entre AE LR et AE RAP

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

ETPT (*)

Action de la France en Europe et dans le monde Ministre des affaires étrangères et européennes

Exécution 1 792 757 162 -4 174 430 1 796 931 592 1 815 626 133 8 071

Prévision 1 989 455 096 1 850 620 291 8 253

Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 732 259 877 1 702 066 858 8 254

Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 257 195 219 148 553 433

Transferts d’ETPT prévus en gestion -1

Rayonnement culturel et scientifique Ministre des affaires étrangères et européennes

Exécution 595 133 116 0 595 133 116 594 521 802 1 173

Prévision 597 524 510 596 996 836 1 236

Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 595 759 909 596 560 415 1 236

Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 1 764 601 436 421

Français à l’étranger et affaires consulaires Ministre des affaires étrangères et européennes

Exécution 340 380 130 +1 340 380 129 340 674 328 3 361

Prévision 345 074 761 345 327 245 3 407

Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 325 508 414 325 706 197 3 407

Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 19 566 347 19 621 048

Total Exécution 2 728 270 408 -4 174 429 2 732 444 837 2 750 822 263 12 605

Total Prévision 2 932 054 367 2 792 944 372 12 896

(*) Répartition indicative par programme du plafond ministériel d’emplois

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16 PLR 2010

Action extérieure de l’État Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme ou de l’action

Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

2009 2010 2009 2010

1 598 130 047 1 740 269 877 1 616 550 357 1 710 076 858 105 Action de la France en Europe et dans le monde 1 806 322 667 1 796 931 592 1 720 042 203 1 815 626 133

104 766 687 92 188 145 104 346 687 90 765 845 01 Coordination de l’action diplomatique 103 003 082 90 479 661 99 937 412 95 185 160

48 543 315 56 520 654 53 123 315 47 990 113 02 Action européenne 47 239 186 55 114 714 50 919 061 48 652 394

695 081 124 737 440 425 691 906 124 738 640 997 04 Contributions internationales 773 287 167 763 427 813 779 112 780 775 661 240

95 342 959 96 808 004 95 342 959 96 415 573 05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 95 296 403 86 820 845 95 359 003 89 114 563

215 773 426 270 904 163 233 208 736 249 570 718 06 Soutien 330 859 767 244 007 773 237 133 174 251 434 966

438 622 536 486 408 486 438 622 536 486 693 612 07 Réseau diplomatique 456 637 062 555 679 871 457 580 773 555 509 471

40 Présidence française du G8/G20 (nouveau) 1 400 915 68 339

593 571 996 596 177 909 593 571 996 596 978 415 185 Rayonnement culturel et scientifique 593 933 073 595 133 116 592 596 548 594 521 802

65 872 320 60 658 033 65 872 320 60 658 033 01 Animation du réseau 66 756 220 59 404 942 66 388 836 60 104 437

61 352 518 58 941 873 61 352 518 59 742 379 02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 62 867 755 60 965 659 62 519 585 61 440 135

53 676 093 55 240 003 53 676 093 55 240 003 04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 50 865 335 48 905 132 50 009 201 47 119 846

412 671 065 421 338 000 412 671 065 421 338 000 05 Service public d’enseignement à l’étranger 413 443 763 425 857 383 413 678 926 425 857 384

310 105 943 325 628 414 310 105 943 325 826 197 151 Français à l’étranger et affaires consulaires 313 138 425 340 380 129 312 568 670 340 674 328

185 659 901 181 843 445 185 659 901 181 843 445 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 186 953 677 188 428 034 221 382 130 188 726 520

85 600 000 105 291 223 85 600 000 105 489 006 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 86 100 000 107 921 615 51 100 000 107 921 615

38 846 042 38 493 746 38 846 042 38 493 746 03 Instruction des demandes de visa 40 084 748 44 030 480 40 086 540 44 026 193

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PLR 2010 17Action extérieure de l’État

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme ou du titre

Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

2009 2010 2009 2010

1 598 130 047 1 740 269 877 1 616 550 357 1 710 076 858 105 / Action de la France en Europe et dans le monde 1 806 322 667 1 796 931 592 1 720 042 203 1 815 626 133

523 303 747 532 851 524 523 303 747 532 851 524 Titre 2. Dépenses de personnel 544 501 990 558 053 289 544 501 990 558 053 289

1 074 826 300 1 207 418 353 1 093 246 610 1 177 225 334 Autres dépenses : 1 261 820 677 1 238 878 303 1 175 540 213 1 257 572 844

283 677 989 369 463 805 293 044 439 338 181 912 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 309 429 957 442 071 257 291 047 280 385 489 603

19 890 068 14 914 820 27 538 928 23 733 029 Titre 5. Dépenses d’investissement 106 653 075 -39 889 626 29 124 627 27 334 641

771 258 243 823 039 728 772 663 243 815 310 393 Titre 6. Dépenses d’intervention 845 728 588 836 642 786 855 359 253 844 694 714

Titre 7. Dépenses d’opérations financières 9 057 53 886 9 053 53 886

593 571 996 596 177 909 593 571 996 596 978 415 185 / Rayonnement culturel et scientifique 593 933 073 595 133 116 592 596 548 594 521 802

88 306 581 89 160 944 88 306 581 89 160 944 Titre 2. Dépenses de personnel 84 092 901 87 639 844 84 092 901 87 639 844

505 265 415 507 016 965 505 265 415 507 817 471 Autres dépenses : 509 840 172 507 493 272 508 503 647 506 881 958

442 200 781 453 827 909 442 200 781 453 827 909 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 446 842 483 456 590 107 446 710 262 457 289 603

63 064 634 53 189 056 63 064 634 53 989 562 Titre 6. Dépenses d’intervention 62 997 689 50 903 165 61 793 385 49 592 355

310 105 943 325 628 414 310 105 943 325 826 197 151 / Français à l’étranger et affaires consulaires 313 138 425 340 380 129 312 568 670 340 674 328

188 427 494 188 988 991 188 427 494 188 988 991 Titre 2. Dépenses de personnel 192 553 236 198 534 350 192 553 236 198 534 350

121 678 449 136 639 423 121 678 449 136 837 206 Autres dépenses : 120 585 189 141 845 779 120 015 434 142 139 978

16 375 949 12 180 000 16 375 949 12 180 000 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 15 262 529 12 072 371 14 710 472 12 474 783

Titre 5. Dépenses d’investissement 139 768 1 709 373 139 768 1 632 019

105 302 500 124 459 423 105 302 500 124 657 206 Titre 6. Dépenses d’intervention 105 182 892 128 064 035 105 165 194 128 033 176

Total des crédits prévus 2 501 807 986 2 662 076 200 2 520 228 296 2 632 881 470

Total des crédits consommés 2 713 394 165 2 732 444 837 2 625 207 421 2 750 822 263

Dont :

800 037 822 811 001 459 800 037 822 811 001 459 Titre 2. Dépenses de personnel 821 148 127 844 227 483 821 148 127 844 227 483

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18 PLR 2010

Action extérieure de l’État Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme ou du titre

Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation

2009 2010 2009 2010

1 701 770 164 1 851 074 741 1 720 190 474 1 821 880 011 Autres dépenses : 1 892 246 038 1 888 217 354 1 804 059 294 1 906 594 780

742 254 719 835 471 714 751 621 169 804 189 821 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 771 534 969 910 733 735 752 468 014 855 253 989

19 890 068 14 914 820 27 538 928 23 733 029 Titre 5. Dépenses d’investissement 106 792 843 -38 180 253 29 264 395 28 966 660

939 625 377 1 000 688 207 941 030 377 993 957 161 Titre 6. Dépenses d’intervention 1 013 909 169 1 015 609 986 1 022 317 832 1 022 320 245

Titre 7. Dépenses d’opérations financières 9 057 53 886 9 053 53 886

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PROGRAMME 105

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PLR 2010 21Action de la France en Europe et dans le monde

Programme n° 105

PROGRAMME 105

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE MINISTRE CONCERNÉ : ALAIN JUPPÉ, MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 24 Rappel de la présentation du programme 32 Objectifs et indicateurs de performance 35 Justification au premier euro 60 Analyse des coûts du programme et des actions 94

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22 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Jacques AUDIBERT Secrétaire général adjoint, directeur général des affaires politiques et de sécurité Responsable du programme n° 105 : Action de la France en Europe et dans le monde

Quatre événements majeurs auront rythmé l’année 2010 sur le plan diplomatique : le Sommet sur la sécurité nucléaire d’avril, la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) de mai, le Sommet de l’OTAN de novembre et le Sommet de l’OSCE de décembre. A chacune de ces occasions, la France a su défendre ses positions et obtenir que les décisions prises et les documents adoptés respectent au mieux ses intérêts stratégiques nationaux. C’est ainsi que, alors que l’on pouvait craindre que les conclusions du Sommet sur la sécurité nucléaire ne remettent en cause indirectement le choix industriel de la France s’agissant en particulier du cycle fermé, le document final et le plan d’action ambitieux adoptés par les chefs d’État et de gouvernement sont pleinement conformes à nos objectifs.

S’agissant de la conférence d’examen du TNP, notre action en faveur de la promotion du développement responsable du nucléaire civil a obtenu le soutien d’un nombre significatif d’États partie au Traité. L’action de premier plan de la France dans ce domaine était d’autant plus déterminante qu’elle a permis de renforcer notre position en faveur d’une approche équilibrée des trois piliers du TNP (désarmement nucléaire, non prolifération, accès à l’énergie nucléaire civil). L’adoption d’un document final comportant une feuille de route ambitieuse était importante afin de relancer la dynamique de ce Traité, pierre angulaire de la sécurité collective.

Le Sommet de l’OTAN a vu l’adoption du nouveau concept stratégique de l’Alliance qui prend en compte les grandes évolutions de l’environnement stratégique depuis 1999 (en particulier s’agissant du terrorisme, de la prolifération nucléaire, chimique et bactériologique et des cyber-attaques). Lors de ce Sommet, les chefs d’État et de gouvernement ont également décidé de doter l’Alliance d’une défense anti-missile des territoires et des populations tout en rappelant, conformément à notre approche, qu’un tel dispositif serait un complément utile à la dissuasion nucléaire mais ne saurait s’y substituer. Le Sommet de Lisbonne a également été l’occasion de réaffirmer l’unité des Alliés en Afghanistan et leur détermination à poursuivre leur action dans ce pays « aussi longtemps que nécessaire », comme l’a rappelé le président de la République, en soutenant par ailleurs le lancement de la transition à partir de 2011 et l’engagement d’un partenariat de long terme avec le gouvernement afghan.

Le sommet de l’OSCE d’Astana, première rencontre à haut niveau depuis 11 ans et résultat de l’engagement constant de la France, a vu l’adoption d’une déclaration finale énonçant pour la première fois au 21ème siècle les principes fondamentaux de la sécurité dans l’espace euro-atlantique et euro-asiatique. Ce Sommet a également été l’occasion de souligner l’engagement commun de respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales et d’affirmer pour la première fois que l’espace euro-atlantique et euro-asiatique a vocation à devenir une communauté de sécurité. Il a enfin permis des avancées concrètes sur la négociation d’un régime des armements conventionnels en Europe et l’affirmation d’engagements en vue d’un règlement du conflit gelé au Haut-Karabakh.

Au titre des principaux événements de cette année, il convient enfin de mentionner l’adoption en juin 2010 de la résolution 1929, conséquence de la violation persistante par l’Iran des résolutions du Conseil de Sécurité et du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, de l’absence de coopération crédible de l’Iran avec l’AIEA et de refus de répondre aux offres de dialogue et de coopération adressés par le E3+3 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie). Cette nouvelle série de mesures concerne de nombreux domaines parmi lesquels les transports, l’armement, les secteurs bancaire et financier.

Du point de vue interne au ministère, les mesures issues des recommandations du Livre Blanc et du conseil de modernisation des politiques publiques ont continué d’être déployées. Dans le réseau, la réforme du format des ambassades, modulé en trois catégories en fonction des enjeux de la politique étrangère de la France (une trentaine d’ambassades aux compétences élargies, une centaine à missions prioritaires et une trentaine à missions spécifiques), a été mise en œuvre en 2010 et s’est notamment traduite par un ajustement des effectifs.

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PLR 2010 23Action de la France en Europe et dans le monde

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 105

Côté performance, la révision des indicateurs opérés dans le cadre du PLF 2010, de manière à en accroître la pertinence et la fiabilité, et à répondre à une meilleure adéquation avec les objectifs du PAP, est désormais effective. Faisant suite à la réflexion menée sur l’inadéquation d’une évaluation chiffrée d’une partie de l’action diplomatique, le Programme 105 a notamment réduit le nombre d’indicateurs de 14 à 8. Les contributions internationales en 2010 ont connu une gestion satisfaisante. La sincérité budgétaire a été améliorée en ce qui concerne le financement des opérations de maintien de la paix et des contributions internationales, avec un niveau de dotation cohérent avec les besoins attendus. Le pilotage des contributions internationales reste au cœur de l’action et des préoccupations du ministère. L’accent a été mis sur la responsabilité collective en termes de prévision, de rigueur et de maîtrise dans la gestion de ces contributions. Des mesures ont été prises dans ce sens. En 2010, le Programme 105 n’a pas connu de modification de maquette mais la mise en œuvre de changements de rattachement budgétaire décidés en 2009, notamment :

- des transferts de crédits au sein de la mission Action extérieure de l’État, en matière de frais de mission et de représentation depuis le P105 vers le P185 (liés à l’intégration de la direction économique à la DGM) ;

- des transferts de crédits de communication du P185 au P105. Exécution budgétaire 2010

Les crédits du Titre 2 ont été consommés à hauteur de 558 M€, soit 99,9 % des crédits ouverts. Le ministère poursuit ses efforts de respect de ses plafonds en ETP et en crédits, notamment sur le programme 105, malgré les difficultés d’ajustement entre les catégories. Hors Titre 2, les crédits ont été exécutés à hauteur de 1.261 M€, soit un taux de consommation de 97,6 % des crédits ouverts. Le programme 105 a dû faire face à plusieurs dépenses non budgétées (car imprévisibles), qu’il a financées par redéploiement de ses moyens :

- les dépenses occasionnées par la mobilisation du Centre de crise à la suite du tremblement de terre en Haïti en janvier 2010 ;

- la contribution en mars 2010 au Grand Emprunt ; - le financement du sommet France-Afrique initialement prévu à Charm-El-Sheikh et qui s’est finalement tenu à Nice.

Par ailleurs, un abondement en LFR a permis de compenser les besoins liés à l’évolution du change ayant impacté le paiement des contributions internationales. Dans la perspective de la présidence française du G20/G8 et la mise en place en 2011 du Programme 332 dédié à cette présidence, des crédits ont été ouverts en LFR sur le P105 dès 2010 à hauteur de 14 M€ en AE et de 6 M€ en CP. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Construire l’Europe INDICATEUR 1.1 Présence des Français et usage du français dans l’Union européenne

OBJECTIF 2 Renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français INDICATEUR 2.1 Evaluation de la politique de sécurité et de défense INDICATEUR 2.2 Veiller à la sécurité des Français à l’étranger

OBJECTIF 3 Promouvoir le multilatéralisme INDICATEUR 3.1 Présence des Français et usage du français dans les organisations internationales INDICATEUR 3.2 Evaluation du poids politique de la France dans les organisations internationales

OBJECTIF 4 Assurer un service diplomatique efficient et de qualité INDICATEUR 4.1 Taux de dématérialisation des procédures INDICATEUR 4.2 Efficience de la fonction support INDICATEUR 4.3 Contrôle de gestion

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24 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

59 896 099 29 390 355 2 751 691 92 038 145 92 188 145 01 Coordination de l’action diplomatique 60 832 282 26 290 108 -9 148 3 366 419 90 479 661

3 874 255 819 924 51 826 475 56 520 654 56 520 654 02 Action européenne 4 100 487 1 280 200 -400 49 734 427 55 114 714

0 737 440 425 737 440 425 737 440 425 04 Contributions internationales 763 427 813 763 427 813

60 036 346 6 176 355 25 645 303 91 858 004 96 808 004 05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 62 053 671 5 586 047 19 181 127 86 820 845

99 949 380 159 573 522 10 648 261 270 171 163 270 904 163 06 Soutien 98 940 446 196 309 587 -51 242 260 244 007 773

309 095 444 172 202 483 2 933 559 484 231 486 486 408 486 07 Réseau diplomatique 332 126 403 211 204 400 11 362 182 933 000 53 886 555 679 871

40 Présidence française du G8/G20 (nouveau) 1 400 915 1 400 915

Total des AE prévues en LFI 532 851 524 368 162 639 13 581 820 817 663 894 1 732 259 877 1 740 269 877

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +2 956 198 +2 956 198

Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) +25 561 273 +228 677 748 +254 239 021

Total des AE ouvertes 558 412 797 1 431 042 299 1 989 455 096

Total des AE consommées 558 053 289 442 071 257 -39 889 626 836 642 786 53 886 1 796 931 592

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PLR 2010 25Action de la France en Europe et dans le monde

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 105

2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

59 896 099 27 963 600 2 756 146 90 615 845 90 765 845 01 Coordination de l’action diplomatique 60 832 282 30 986 459 0 3 366 419 95 185 160

3 874 255 821 259 43 294 599 47 990 113 47 990 113 02 Action européenne 4 100 487 1 278 776 0 43 273 131 48 652 394

0 738 640 997 738 640 997 738 640 997 04 Contributions internationales 775 661 240 775 661 240

60 036 346 6 186 410 25 242 817 91 465 573 96 415 573 05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 62 053 671 5 530 310 21 530 582 89 114 563

99 949 380 129 426 644 19 461 694 248 837 718 249 570 718 06 Soutien 98 940 446 136 746 149 15 748 371 251 434 966

309 095 444 172 482 833 2 938 335 484 516 612 486 693 612 07 Réseau diplomatique 332 126 403 210 879 570 11 586 270 863 342 53 886 555 509 471

40 Présidence française du G8/G20 (nouveau) 68 339 68 339

Total des CP prévus en LFI 532 851 524 336 880 746 22 400 029 809 934 559 1 702 066 858 1 710 076 858

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +2 956 198 +2 956 198

Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) +25 561 273 +120 035 962 +145 597 235

Total des CP ouverts 558 412 797 1 292 207 494 1 850 620 291

Total des CP consommés 558 053 289 385 489 603 27 334 641 844 694 714 53 886 1 815 626 133

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26 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 CRÉDITS DU PROGRAMME

2009 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2009 Consommation 2009

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

59 157 137 42 617 947 2 991 603 104 766 687 104 766 687 01 Coordination de l’action diplomatique 60 080 290 39 510 240 18 307 3 394 245 103 003 082

3 844 091 825 767 43 873 457 48 543 315 48 543 315 02 Action européenne 3 993 642 1 243 967 42 001 577 47 239 186

695 081 124 695 081 124 695 081 124 04 Contributions internationales 773 287 167 773 287 167

59 542 959 6 497 941 25 502 059 91 542 959 95 342 959 05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 62 289 360 5 961 444 27 045 599 95 296 403

98 233 092 107 969 334 9 148 000 215 350 426 215 773 426 06 Soutien 98 368 200 131 717 427 100 774 140 330 859 767

302 526 468 123 400 000 9 509 068 10 000 435 445 536 438 622 536 07 Réseau diplomatique 319 770 498 130 996 879 5 860 628 9 057 456 637 062

Total des AE prévues en LFI 523 303 747 281 310 989 18 657 068 767 458 243 1 590 730 047 1 598 130 047

Total des AE consommées 544 501 990 309 429 957 106 653 075 845 728 588 9 057 1 806 322 667

2009 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2009 Consommation 2009

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

59 157 137 42 197 947 2 991 603 104 346 687 104 346 687 01 Coordination de l’action diplomatique 60 080 290 36 444 570 18 307 3 394 245 99 937 412

3 844 091 825 767 48 453 457 53 123 315 53 123 315 02 Action européenne 3 993 642 1 249 376 45 676 043 50 919 061

691 906 124 691 906 124 691 906 124 04 Contributions internationales 779 112 780 779 112 780

59 542 959 6 497 941 25 502 059 91 542 959 95 342 959 05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 62 289 360 5 893 458 27 176 185 95 359 003

98 233 092 117 755 784 16 796 860 232 785 736 233 208 736 06 Soutien 98 368 200 115 648 613 23 116 361 237 133 174

302 526 468 123 400 000 9 509 068 10 000 435 445 536 438 622 536 07 Réseau diplomatique 319 770 498 131 811 263 5 989 959 9 053 457 580 773

Total des CP prévus en LFI 523 303 747 290 677 439 26 305 928 768 863 243 1 609 150 357 1 616 550 357

Total des CP consommés 544 501 990 291 047 280 29 124 627 855 359 253 9 053 1 720 042 203

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PLR 2010 27Action de la France en Europe et dans le monde

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 105

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES

Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2011 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).

Numéro et intitulé de l’action Total

01 Coordination de l’action diplomatique 59 888 580

02 Action européenne 52 703 367

04 Contributions internationales 936 094 090

05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 94 670 560

06 Soutien 226 859 866

07 Réseau diplomatique 639 524 964

Total 2 009 741 427

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28 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consommées en 2009 (*)

Ouvertes en LFI pour 2010

Consommées en 2010 (*)

Consommés en 2009 (*)

Ouverts en LFI pour 2010

Consommés en 2010 (*)

Titre 2. Dépenses de personnel 544 501 990 532 851 524 558 053 289 544 501 990 532 851 524 558 053 289

Rémunérations d’activité 422 760 567 406 478 075 429 909 994 422 760 567 406 478 075 429 909 994

Cotisations et contributions sociales 118 070 295 122 489 518 124 007 134 118 070 295 122 489 518 124 007 134

Prestations sociales et allocations diverses 3 671 128 3 883 931 4 136 161 3 671 128 3 883 931 4 136 161

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 309 429 957 368 162 639 442 071 257 291 047 280 336 880 746 385 489 603

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

309 429 957 368 162 639 442 071 257 291 047 280 336 880 746 385 489 603

Titre 5. Dépenses d’investissement 106 653 075 13 581 820 -39 889 626 29 124 627 22 400 029 27 334 641

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

103 891 402 13 581 820 -42 997 886 25 471 134 22 400 029 24 024 465

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

2 761 673 3 108 260 3 653 493 3 310 176

Titre 6. Dépenses d’intervention 845 728 588 817 663 894 836 642 786 855 359 253 809 934 559 844 694 714

Transferts aux ménages 906 163 933 223 880 182 906 163 934 742 880 182

Transferts aux entreprises -34 12 728 663 10 174 320 3 674 432 4 133 590 3 713 024

Transferts aux autres collectivités 844 822 459 804 002 008 825 588 284 850 778 658 804 866 227 840 101 508

Titre 7. Dépenses d’opérations financières 9 057 53 886 9 053 53 886

Prêts et avances 9 057 53 886 9 053 53 886

Total hors FDC et ADP 1 732 259 877 1 702 066 858

Ouvertures et annulations : titre 2 (*) +25 561 273 +25 561 273

Ouvertures et annulations : autres titres (*) +231 633 946 +122 992 160

Total (*) 1 806 322 667 1 989 455 096 1 796 931 592 1 720 042 203 1 850 620 291 1 815 626 133

(*) y.c. FDC et ADP

FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Nature de dépenses Ouvertes en 2009

Prévues en LFIpour 2010

Ouvertes en 2010

Ouverts en 2009

Prévus en LFI pour 2010

Ouverts en 2010

Dépenses de personnel 0 0 0 0

Autres natures de dépenses 2 576 238 8 010 000 2 956 198 2 576 238 8 010 000 2 956 198

Total 2 576 238 8 010 000 2 956 198 2 576 238 8 010 000 2 956 198

Page 29: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

PLR 2010 29Action de la France en Europe et dans le monde

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 105

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

DÉCRET POUR DÉPENSES ACCIDENTELLES ET IMPRÉVISIBLES

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

03/05/2010 3 000 000 3 000 000

DÉCRET DE TRANSFERT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

04/03/2010 2 460 904 24 664 340 2 460 904 25 247 902

01/07/2010 1 054 861 15 924 117 1 054 861 18 824 927

08/07/2010 94 411 11 232 94 411 11 232

12/07/2010 2 858 000 2 858 000

24/08/2010 128 500 285 400 128 500 285 400

09/09/2010 170 000 170 000

09/11/2010 2 134 318 2 134 318

02/12/2010 5 545 645 5 545 645

06/12/2010 56 639 56 639

15/12/2010 330 999 330 999

Total 3 644 265 43 565 813 3 644 265 47 050 185 94 411 8 414 877 94 411 8 414 877

DÉCRET DE VIREMENT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

15/12/2010 700 000 700 000

DÉCRET D’AVANCE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/09/2010

30/11/2010 22 711 419 22 711 419

Total 22 711 419 22 711 419

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30 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 CRÉDITS DU PROGRAMME

ARRÊTÉ DE REPORT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

30/03/2010 1 085 533 1 085 533 0 0 0 0

30/03/2010 122 044 597 9 918 439 0 0 0 0

Total 123 130 130 11 003 972 0 0 0 0

OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

11/02/2010 0 115 848 0 115 848

18/02/2010 0 15 538 0 15 538

25/02/2010 0 124 773 0 124 773

01/03/2010 0 14 785 0 14 785

11/03/2010 0 101 603 0 101 603

15/03/2010 0 59 960 0 59 960

29/03/2010 0 67 885 0 67 885

01/04/2010 0 41 279 0 41 279

12/04/2010 0 57 681 0 57 681

26/04/2010 0 414 969 0 414 969

29/04/2010 0 267 086 0 267 086

31/05/2010 0 59 485 0 59 485

03/06/2010 0 114 594 0 114 594

10/06/2010 0 30 603 0 30 603

05/07/2010 0 155 443 0 155 443

19/07/2010 0 113 584 0 113 584

29/07/2010 0 98 334 0 98 334

23/08/2010 0 59 363 0 59 363

30/08/2010 0 114 764 0 114 764

13/09/2010 0 51 017 0 51 017

16/09/2010 0 20 000 0 20 000

03/05/2010 0 49 007 0 49 007

06/05/2010 0 13 955 0 13 955

25/05/2010 0 49 542 0 49 542

23/09/2010 0 67 401 0 67 401

11/10/2010 0 383 0 383

14/10/2010 0 40 000 0 40 000

29/10/2010 0 55 076 0 55 076

02/11/2010 0 181 747 0 181 747

08/11/2010 0 14 030 0 14 030

22/11/2010 0 160 147 0 160 147

16/08/2010 0 440 0 440

06/12/2010 0 614 0 614

23/12/2010 0 125 374 0 125 374

27/12/2010 0 62 976 0 62 976

03/01/2011 0 36 912 0 36 912

Total 0 2 956 198 0 2 956 198

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PLR 2010 31Action de la France en Europe et dans le monde

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 105

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

09/03/2010 7 433 318 7 433 318

30/12/2010 74 830 000 74 830 000

Total 74 830 000 74 830 000 7 433 318 7 433 318

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général 26 355 684 247 482 141 26 355 684 138 840 355 794 411 15 848 195 794 411 15 848 195

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32 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement

Dépenses directes Dépenses complètes

Coûts directs

Coûts complets

01 Coordination de l’action diplomatique 90 479 661 95 185 160 160 704 589 59 888 580 129 551 682

02 Action européenne 55 114 714 48 652 394 50 963 482 52 703 367 55 160 450

04 Contributions internationales 763 427 813 775 661 240 783 028 714 936 094 090 943 927 189

05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié)

86 820 845 89 114 563 119 711 024 94 670 560 127 203 872

06 Soutien 244 007 773 251 434 966 0 226 859 866 0

07 Réseau diplomatique 555 679 871 555 509 471 344 886 305 639 524 964 392 709 790

40 Présidence française du G8/G20 (nouveau) 1 400 915 68 339 68 339

Total 1 796 931 592 1 815 626 133 1 459 362 453 2 009 741 427 1 648 552 983

Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2010

Action n°01 (5,04%)Action n°02 (3,07%)Action n°04 (42,49%)Action n°05 (4,83%)

Action n°06 (13,58%)Action n°07 (30,92%)Action n°40 (0,08%)

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PLR 2010 33Action de la France en Europe et dans le monde

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 105

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Placé sous la responsabilité du Directeur général des Affaires politiques et de sécurité, membre du « Conseil de direction » du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE), le Programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » finance une large partie de l’action diplomatique de l’Etat aux côtés des deux autres programmes de la mission ministérielle « Action extérieure de l’Etat » (P151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » et P185 « Diplomatie culturelle et d’influence »). Le programme rassemble les moyens des services qui assurent la conduite de notre action diplomatique, ainsi que des services d’Etat-major et de soutien œuvrant pour l’ensemble des programmes du MAEE. Sont notamment inscrits au programme les crédits de rémunération et de fonctionnement de l’ensemble des services d’Etat-major du ministère, des directions dédiées à la conduite d’ensemble de notre diplomatie et des services qui ont vocation à soutenir l’action diplomatique, notamment la Direction générale de l’administration et de la modernisation qui gère pour le compte commun les moyens humains, financiers et logistiques du ministère des Affaires étrangères et européennes. Enfin, c’est au programme 105 que sont inscrits les crédits correspondant aux contributions obligatoires de la France aux organisations internationales et aux opérations de maintien de la paix (OMP) décidées par l’ONU, ainsi que les crédits de la coopération de sécurité et de défense. Globalement, les moyens du programme représentent près d’un tiers des crédits et plus de la moitié des emplois du ministère et 63% de ceux de la mission ministérielle « Action extérieure de l’Etat ». Le programme comprend 7 actions : 1) « Coordination de l’action diplomatique » Cette action regroupe les crédits mis en œuvre à l’initiative directe des autorités politiques (cabinets du Ministre et du Ministre chargé de la coopération, Hôtel du Ministre, service du Protocole, Direction de la communication et du porte-parolat). Elle inclut également les crédits de sécurité des communautés françaises à l’étranger affectés au Centre de crise (CDC). 2) « Action européenne » Y figurent les crédits d’intervention et de communication à la disposition du ministre chargé des Affaires européennes (secrétaire d’Etat avant le remaniement de novembre 2010), les crédits destinés à soutenir la présence d’experts français dans des missions européennes (qu’elles soient conduites dans le cadre de l’UE ou dans celui de l’OSCE), les contributions au Conseil de l’Europe et à quelques organisations européennes (hors UE) ainsi que les crédits consacrés par le MAEE à renforcer le rôle de Strasbourg comme capitale européenne. 4) « Contributions internationales » Cette action regroupe l’ensemble des contributions aux 72 organisations internationales et autres instruments internationaux auxquels la France est partie et qui sont rattachés pour leur gestion au programme, y compris les contributions ayant trait à la sécurité internationale et notamment aux opérations de maintien de la paix (OMP) décidées par l’ONU. Seules les contributions internationales au Conseil de l’Europe et à quelques organisations européennes (hors UE) ne figurent pas dans cette action, mais à «l’Action européenne» (action 02 du programme). Conformément aux engagements pris pour la Révision générale des politiques publiques (RGPP), certaines contributions versées par le MAEE ont été transférées aux ministères techniques compétents. 5) « Coopération de sécurité et de défense » Sont inscrits au sein de cette action les crédits correspondants à la mise en œuvre par le ministère des Affaires étrangères et européennes de notre coopération de sécurité et de défense, dont les orientations sont fixées en Conseil de défense et dont la conduite est partagée avec le ministère de la Défense.

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34 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

6) « Soutien » Les crédits de cette action correspondent aux fonctions support du ministère des Affaires étrangères et européennes dans son ensemble, pour le compte des 4 programmes placés sous sa responsabilité (les trois programmes de la mission ministérielle « Action extérieure de l’Etat » ainsi que le programme « Solidarité à l’égard des pays en développement » rattaché à la mission interministérielle « Aide publique au développement »). L’action 6 « Soutien » se révèle être une action de regroupement des dépenses de fonctionnement de l’administration centrale (y compris les directions politiques, géographiques et thématiques) et de soutien aux autres programmes. 7) « Réseau diplomatique » Cette action regroupe l’ensemble des crédits de fonctionnement déconcentrés dans le réseau diplomatique de nos 162 ambassades et 21 représentations multilatérales. Elle comprend également les moyens de fonctionnement des consulats généraux, consulats et services consulaires et des services culturels et de coopération (sauf leurs indemnités de représentation et leurs frais de tournée). 40) « Présidence française du G20 et du G8 » Cette action regroupe l’ensemble des crédits liés à la présidence française du G20 et du G8 pour l’année 2010. En 2011, les dépenses seront effectuées sur le programme dédié « 332 - Présidence française du G20 et du G8 ». RÉCAPITULATION DES ACTIONS

ACTION n° 01 : Coordination de l’action diplomatique

ACTION n° 02 : Action européenne

ACTION n° 04 : Contributions internationales

ACTION n° 05 : Coopération de sécurité et de défense

ACTION n° 06 : Soutien

ACTION n° 07 : Réseau diplomatique

ACTION n° 40 : Présidence française du G8/G20

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PLR 2010 35Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Construire l’Europe

INDICATEUR 1.1 : Présence des Français et usage du français dans l’Union européenne (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

1. Encadrement UE % 11,66 11,7 11,7 12,4 11,1 11,5

2. Usage du français à l’Union européenne % 11,8 10,5 10,5 11 10,5 10

Commentaires techniques Source des données : DUE (Direction de l’Union Européenne).

Sous-indicateur 1 - « Encadrement UE » Objectif : compenser l’érosion mécanique de la présence française par une attention accrue à la qualité des postes sur lesquels la France souhaite disposer d’un relais.

Il est basé sur le nombre d’administrateurs français/nombre d’administrateurs.

Bilan 2010 :

La présence française dans les institutions européennes demeure aujourd’hui à un niveau honorable. S’ils n’illustrent pas à eux-seuls la réalité de l’influence française, les chiffres attestent d’une proportion satisfaisante de Français dans les principales institutions de l’Union. Ainsi, au sein de la Commission européenne, la France compte le contingent le plus important d’administrateurs (AD) avec 11,1% des effectifs globaux ; elle est également le premier pourvoyeur d’Experts nationaux détachés (END).

Sous-indicateur 2 - « Usage du français à l’Union européenne » Objectif : promouvoir l’utilisation du français dans l’Union élargie.

Il est basé sur le nombre de documents rédigés en français/nombre total des documents établis par la commission.

Bilan 2010 :

La langue française reste, de loin, la 2ème langue de travail des institutions européennes, mais doit faire face à une progression constante de l’anglais.

ANALYSE DES RÉSULTATS

Suite à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne le 1er décembre 2009, l’année 2010 a été marquée par la mise en œuvre progressive du nouveau cadre institutionnel et des innovations introduites par ce traité, plus particulièrement le Service européen pour l’action extérieure et l’installation stable du Président du Conseil européen et du Haut représentant pour la politique étrangère. Ceci doit permettre à l’UE de parler d’une voix unifiée face à ses grands partenaires stratégiques et voisins et de peser d’un poids renforcé sur la scène internationale. La Stratégie européenne de défense a été marquée par la poursuite de l’engagement des capacités européennes ou leur renforcement, particulièrement au Kosovo, en Afghanistan et en Géorgie. Par ailleurs, la crise économique, financière et monétaire qu’ont connue l’Union européenne et la zone euro en 2010 a fortement marqué les travaux menés au niveau européen.

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36 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Suite à la réflexion menée sur les indicateurs de performance des programmes et sur l’inadéquation d’une évaluation chiffrée d’une partie de l’action diplomatique, le nombre d’indicateurs du programme est passé de 14 à 8 dans le PAP 2010. Le contenu des indicateurs supprimés est cependant maintenu sous forme de sous-objectifs sans évaluation chiffrée, afin de continuer à retracer les principales avancées dans ces domaines que sont les dossiers européens. 1. Avenir de l’Union - Évolutions institutionnelles : Finalité : permettre à l’UE de répondre aux interrogations exprimées sur le sens et les développements du projet européen. S’agissant de l’élargissement, assurer la mise en œuvre des engagements pris par le Conseil de l’UE et le Conseil européen ainsi que renforcer les relations entre l’Union européenne et ses voisins, y compris dans le cadre de la négociation de nouveaux accords, sur la base du principe de différenciation (pour ceux qui le désirent et qui sont les plus avancés dans la mise en œuvre des plans d’action de la politique européenne de voisinage - PEV). Bilan 2010 : L’année 2010 a été marquée par la mise en œuvre progressive du nouveau cadre institutionnel et des innovations introduites par le traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009 : installation du Président stable du Conseil européen et du Haut représentant pour la politique étrangère ; adoption de la décision établissant le service européen pour l’action extérieure ; adoption de la décision sur le comité pour la sécurité intérieure, engagement de négociations en vue de l’adhésion de l’Union européenne à la Convention des droits fondamentaux, accord sur le règlement relatif à l’initiative citoyenne. Ces développements ont très largement répondu aux attentes que la France a placées dans le nouveau traité. - Élargissement : Finalité : mettre en œuvre les engagements pris par l’UE dans le respect des conditions définies par le Conseil de l’UE et le Conseil européen en 2006 et 2007. Bilan 2010 : 2010 a constitué une année positive pour l’élargissement : - Avec la Croatie, le différend frontalier croato-slovène a été levé et les négociations d’adhésion se sont poursuivies

(28 chapitres fermées fin 2010 sur 35 ouverts), les négociations sont entrées dans la dernière ligne droite ; - Avec la Turquie, un nouveau chapitre a été ouvert (chapitre 12 sur la sécurité alimentaire) sous présidence

espagnole, en revanche aucun chapitre n’a pu être ouvert sous présidence belge. L’idée de renforcer le dialogue politique UE-Turquie a aussi été mentionné dans les conclusions du conseil sur l’élargissement de décembre 2010 ;

- Les négociations d’adhésion avec l’Islande ont débuté, après la décision du Conseil de juillet 2010, les premiers rapports de criblage étant attendus pour février 2011 ;

- Enfin, s’agissant des Balkans occidentaux, le rapport de la Commission d’octobre 2010 a pointé les progrès effectués par les différents pays. Le Monténégro a obtenu le statut officiel de candidat à l’Union européenne (en décembre 2010, par décision du conseil européen). L’Accord de stabilisation et d’association avec la Serbie a été signé et celui avec la Bosnie-Herzégovine a été ratifié par tous les Etats membres (le 28 décembre, s’agissant de la France). Enfin la candidature de la Serbie à l’Union européenne a été transmise en octobre 2010 par le Conseil à la Commission. S’agissant de l’Albanie, les progrès restent insuffisants et celle-ci n’a pas obtenu le statut de candidat qu’elle ambitionnait. Enfin, le différend sur le nom entre la Grèce et l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) n’a pas permis d’avancées du processus de rapprochement européen pour Skopje.

En revanche, l’obligation de visas de court séjour a été levée pour l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine. Tous les pays des Balkans occidentaux, à l’exception du Kosovo, bénéficient désormais de cette mesure. - Relations de l’UE avec les voisins : Finalité : contribuer à la prospérité et à la stabilité des pays aux frontières de l’UE par le renforcement des relations politiques et commerciales, sur la base des principes de différenciation et de conditionnalité. Favoriser le développement de la coopération régionale (Union pour la Méditerranée, Partenariat oriental).

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PLR 2010 37Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Bilan 2010 : A l’est, les négociations sur un accord de libre-échange global et approfondi avec l’Ukraine se sont poursuivies, sans pouvoir aboutir à ce stade, mais un plan d’action sur les visas a été adopté. Avec la Moldavie, les discussions sur un accord d’association ont été lancées en janvier et un plan d’action sur les visas a été adopté. Les négociations sur un accord d’association avec la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont été lancées en juillet 2010. Avec le Belarus, le dialogue a été renforcé, mais les conditions de déroulement de l’élection présidentielle du 19 décembre risquent de remettre en cause cette politique de rapprochement. Les plates-formes régionales prévues dans le cadre du Partenariat oriental, mises en œuvre en 2009, se sont réunies en 2010 et la réunion ministérielle du partenariat oriental du 13 décembre a permis de constater les avancées réalisées. Au sud, le statut avancé avec le Maroc a été mis en œuvre, les discussions se sont poursuivies avec l’Egypte et la Jordanie dans le cadre des accords d’association existants. S’agissant de l’Union pour la Méditerranée (UPM), son secrétariat général a été mis en place et son financement acté, notamment par la Commission européenne. Le Secrétaire général et ses six adjoints ont été nommés. Enfin, en dépit de l’absence de tenue d’un sommet de l’UPM, un programme de travail a été mis en place pour 2011 et des réunions sont prévues sur l’ensemble de l’année s’agissant des six domaines prioritaires définis lors du sommet de Paris du 13 juillet 2008 : plusieurs projets ont été identifiés qui pourraient être labellisés par le Secrétariat Général de l’UPM. Enfin, une réflexion a été ouverte sur la question de la co-présidence nord, avec la mise en place des institutions issues du Traité de Lisbonne. 2. Budget de l’Union européenne Finalité : assurer un budget efficace et juste. Bilan 2010 : Comme l’y avait invitée le Conseil européen de décembre 2009, la Commission a présenté le 19 octobre sa communication sur le réexamen du budget, en vue de la nouvelle programmation financière post 2013. Des contributions thématiques ont également été présentées en novembre 2010, concernant en particulier l’avenir de la PAC et celui de la politique régionale. La négociation proprement financière ne débutera cependant pas avant la présentation par la Commission de ses propositions législatives d’ici juin 2011. Cette négociation sera conduite dans un contexte marqué par les fortes tensions sur les finances publiques nationales et des efforts sans précédent de consolidation budgétaire. La prochaine programmation financière européenne devra nécessairement en tenir compte, comme l’ont rappelé dans une lettre commune le Président de la République et plusieurs de ses homologues du Conseil européen. C’est cette même exigence de rigueur et de stabilisation de la dépense qui a conduit à limiter significativement la hausse du budget annuel pour 2011 (+ 2,9 %), à l’issue une négociation difficile entre le Conseil et le Parlement européen. 3. Marché intérieur Finalité : poursuivre l’approfondissement du marché intérieur. Bilan 2010 : L’approfondissement du marché intérieur demeure une priorité affichée des Institutions européennes. A la demande de M. Barroso, l’ancien commissaire Monti a remis en mai 2010 un rapport sur « une nouvelle stratégie pour le marché unique au service de l’économie et de la société européennes », dont les recommandations ont pour une large part inspiré la communication du 27 octobre 2010 sur le marché intérieur (« Vers un Acte pour le marché unique – Pour une économie sociale de marché hautement compétitive – 50 propositions pour mieux travailler, entreprendre et échanger ensemble »). Cette communication propose un ensemble de mesures concrètes à mettre en œuvre d’ici 2012. A l’issue d’une phase de consultation publique, le travail sur cette communication occupera une large part de l’année 2011. Pour ce qui la concerne, la France a accueilli positivement le rapport Monti et la communication de la Commission qui s’en est suivie.

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38 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

4. Stratégie de Lisbonne Finalité : donner à l’Europe les moyens d’agir efficacement dans la mondialisation. Bilan 2010 : En juin 2010, le Conseil européen a adopté l’architecture de la nouvelle stratégie européenne pour l’emploi et la croissance, désormais intitulée « Europe 2020 ». Cette stratégie repose sur les éléments suivants : - la définition de cinq objectifs quantifiés au niveau européen (taux d’emploi, R&D, énergie/climat, éducation,

inclusions sociale), sur la base desquels les Etats membres doivent adopter leurs propres objectifs nationaux et chiffrés ;

- une contribution renforcée des politiques européennes (à travers sept « initiatives-phare » de la Commission) ; - le renforcement de la gouvernance de la stratégie, à travers notamment des mécanismes renouvelés de surveillance

et de suivi, une synchronisation des programmes de stabilité et des programmes de réforme (semestre européen), un rôle accru dévolu au Conseil européen.

De façon générale, les travaux sur la nouvelle stratégie ont été profondément marqués par la crise économique, financière et monétaire qu’ont connue l’Union européenne et la zone euro en 2010. Conformément au souhait de la France, ces travaux se sont traduits par un renforcement significatif de la gouvernance économique européenne et de la coordination des politiques. 5. Justice et affaires intérieures (JAI) Finalité : consolider l’espace de liberté, sécurité et justice. Bilan 2010 : L’année 2010 est, pour le développement de l’espace de liberté, sécurité et justice, une année intermédiaire : - le nouveau traité, entré en vigueur en décembre 2009, introduit des modifications institutionnelles importantes en la

matière (extension de la codécision et de la règle de la majorité qualifiée au Conseil) dont les effets ne pourront être observés qu’à moyen terme ;

- le nouveau programme pluriannuel (dit programme de Stockholm) a été adopté en décembre 2009. Il est décliné dans un plan d’action qui doit maintenant être mis en œuvre, en tirant le meilleur bénéfice possible du nouveau cadre institutionnel et juridique.

Dans cet ensemble, les questions migratoires ont continué d’occuper une place importante, le plus souvent sous l’impulsion de la France (cf par exemple les conclusions du Conseil de février 2010 sur 29 mesures pour renforcer la protection des frontières extérieures et lutter contre l’immigration clandestine). 6. Relations de l’UE avec ses grands partenaires Finalité : développer une relation équilibrée et forte de l’Union européenne avec les États-Unis et avec l’ensemble de ses grands partenaires, en particulier les pays émergents et la Russie. Bilan 2010 : Le Conseil européen du 16 septembre 2010, a été consacré aux relations extérieures de l'Union européenne avec ses partenaires stratégiques, à la manière de mieux les organiser, d’en renforcer la prévisibilité et d’assurer une plus grande cohérence entre leurs différents volets, l’objectif étant que l'Europe tienne toute sa place dans le monde d'aujourd'hui. Les Chefs d’Etat et de gouvernement ont convenu que l’Union européenne devait se doter d'une stratégie claire dans ses relations avec ses grands partenaires stratégiques, notamment pour les aspects commerciaux. Cette stratégie doit s’appuyer sur les principes suivants : - définition précise des intérêts européens à promouvoir et à défendre ; - recherche de relations équilibrées et réciprocité (pour la première fois, le mot "réciprocité" est retenu dans les

conclusions d'un Conseil européen) ; - mise en cohérence des différents instruments de l’action extérieure de l’UE et prise en compte du volet externe des

politiques internes de l’UE ; - amélioration des synergies entre l’action de l’Union et celle des Etats membres.

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PLR 2010 39Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Le Conseil européen a demandé à la Haute représentante, en coordination avec le Conseil des Affaires étrangères et la Commission, d’évaluer les perspectives des relations avec l’ensemble des partenaires stratégiques et de définir en particulier nos intérêts et les moyens que nous pouvons mettre au service de ces intérêts. Un premier rapport sur l’avancement de ces travaux a été remis au Conseil européen du 17 décembre. Le sommet UE-Etats-Unis du 20 novembre a permis de recentrer nos priorités et d’aborder des sujets politiques d’intérêt commun avec le président Obama, nous sommes convenus aussi de mieux coopérer sur les sujets globaux (notamment en lien avec notre présidence du G20-G8). Le sommet avec la Russie (le 7 décembre) a permis, outre la confirmation d’un accord sur la mise en place d’étapes conjointes vers l’abolition du régime de visa et sur le règlement des questions bilatérales liées à l’adhésion de la Russie à l’OMC, des échanges plus directs entre MM. Van Rompuy et Barroso et le Président Medvedev, notamment sur les sujets d’intérêt pour l’UE (Côte d’Ivoire, non-prolifération, statut de l’UE à l’AGNU). Avec les autres partenaires, les relations se sont aussi développées : l’ALE avec la Corée a été signé en novembre 2010 et le sommet du 10 décembre a permis de noter des avancées sur le projet d’ALE avec l’Inde. Dans le même temps nous avons pu développer notre coopération en matière de lutte contre le terrorisme (déclaration commune et entretiens de M. de Kerchove). Enfin, lors du Sommet UE-Chine (20 septembre), MM. Van Rompuy et Barroso ont présenté, plus clairement que par le passé, les demandes et les intérêts européens (accès au marché chinois, protection des investissements, amélioration du climat d’affaires ; droits de l’Homme notamment). 7. Développement de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) et stratégie européenne Finalité : - contribuer à la sécurité internationale, notamment en luttant contre le terrorisme, les armes de destruction massive

(ADM) et les armes légères et de petit calibre (ALPC). - œuvrer en faveur d’un renforcement des organes et des institutions de la PESD pour leur donner plus de cohérence,

de visibilité et d’efficacité, en particulier au plan opérationnel, le rôle de la France étant décisif dans la construction de l’Europe de la défense.

Bilan 2010 : - Consolidation de la prise en compte de la clause sur les armes légères dans les négociations de l’UE avec les pays

tiers (initiative de la PFUE) : Chine, Vietnam, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Mercosur… - Renforcement de l’initiative de lutte contre le trafic par voie aérienne par l’adoption d’un outil informatique

d’évaluation et de détection des risques. - Mise en œuvre dans le domaine de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) du Traité de Lisbonne.

Conduite d’une stratégie d’influence dans le contexte de la mise en place du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), notamment s’agissant des structures de la PSDC (AED).

- Travaux de rationalisation des forces multinationales européennes. Dans ce cadre, annonce du retrait français de l’EUROFOR.

- Poursuite des projets capacitaires dans le cadre de l’AED. Renforcement des capacités militaires européennes par des initiatives de mutualisation et de partage dans un cadre tant européen que bilatéral (franco-britannique).

- Poursuite de notre engagement opérationnel dans les missions civiles de la PSDC, particulièrement au Kosovo, en Afghanistan et en Géorgie, ainsi que dans l’opération navale Atalante de lutte contre la piraterie au large de la Somalie. Parallèlement, lancement à terre, en Ouganda, d’une mission de formation des forces de sécurité somaliennes.

- Signature par la France, l’Allemagne et la Pologne de la lettre de Weimar pour une relance de la PSDC dans ses différents volets : UE-OTAN, capacité de planification et de conduite, capacités et engagement d’un dialogue avec la Haute Représentante en vue de la mise en œuvre de ces orientations en 2011.

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40 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

8. Relations commerciales extérieures Finalité : promouvoir et défendre les intérêts commerciaux de la France et de l’UE, dans le respect des règles de l’OMC. Bilan 2010 : Les négociations commerciales dans le cadre de Doha se sont poursuivies, notamment à travers un travail en « petits groupes ». Le sommet de Séoul du G20, le 20 novembre 2010, a permis de s’entendre sur une relance des négociations de ce cycle, afin d’aboutir à un accord global et équilibré. Dans le même temps plusieurs négociations commerciales ont progressé : les ALE avec la Malaisie et Singapour, de même qu’avec l’Inde. De façon transversale, la Commission européenne a rendu publique une communication intitulée « Commerce, croissance et affaires mondiales – La politique commerciale au cœur de la stratégie Europe 2020 », consacrée à l’avenir de la politique commerciale européenne. Associant l’ensemble des acteurs concernés et résultant d’un dialogue exigeant et approfondi avec les Etats membres, cette communication indique à juste titre, comme nous l’avions souhaité, que « nous ne pécherons pas par naïveté » lorsqu’il s’agira de mieux défendre nos intérêts commerciaux. Cette approche est particulièrement importante face aux grands pays émergents, qui se montrent très offensifs, sans toujours ouvrir à nos entreprises les débouchés dont elles ont besoin pour se développer à l’international. De ce point de vue, la communication reprend bien les orientations fixées par le Conseil européen du 16 septembre, en rappelant que la politique commerciale doit s’exercer « dans un esprit de réciprocité et de bénéfice mutuel » et en soulignant l’importance d’approfondir les partenariats stratégiques pour traiter les irritants encore en suspens. Cette communication a été suivie par des conclusions du conseil qui ont été actées à 27 et pourraient être adoptées début 2011. OBJECTIF n° 2 : Renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français

INDICATEUR 2.1 : Evaluation de la politique de sécurité et de défense (du point de vue du citoyen)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Taux des coopérants placés auprès des élites militaires étrangères

% 17 14 19 19 19 20

Commentaires techniques Source des données : DCSD (Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense)

Sous-indicateur : « Taux des coopérants placés auprès des élites militaires étrangères » Objectif : favoriser le positionnement d’un certain nombre de coopérants conseillers auprès de hautes personnalités de la sphère politico-militaire des pays avec lesquels la France entretient des actions de coopération.

Il s’agit d’évaluer l’évolution du nombre de coopérants placés auprès :

- de ministres et de secrétaires d’État (sécurité, défense, police, gendarmerie…) ;

- de chefs d’état-major (général, d’armée) ;

- de directeurs de la gendarmerie nationale ou l’équivalent ;

- de directeurs de services centraux ;

- auprès des organisations régionales (i.e. UA) et sous-régionales (i.e. CEEAC).

Bilan 2010 :

Fin 2010, les conseillers militaires et coopérants dédiés au soutien aux exportations représentent 19% des ETP de la DCSD soit une augmentation de 5 points par rapport à 2009.

La stratégie de la DCSD tend à repositionner "vers le haut" les coopérants pour mieux porter la voix de la France dans le monde et défendre ses intérêts, notamment en termes de soutien à l'exportation de matériel français.

Cet indicateur est modifié dans le PAP 2011 et s’intitule désormais « Taux de hauts responsables étrangers en activité, formés par la France (sous l’égide de la DCSD) ». L’ancien périmètre reste utilisé pour le calcul de la cible 2011 qui apparaît dans le PAP 2010.

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PLR 2010 41Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

INDICATEUR 2.2 : Veiller à la sécurité des Français à l’étranger (du point de vue du citoyen)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

1. Nombre de consultations du site "Conseils aux voyageurs"

Nombre 3 516 794 4 306 324 3 900 000 4 000 000 5 129 616 4 000 000

2. Proportion de postes diplomatiques et consulaires dotés d’un plan de sécurité actualisé

% 63,8 43 95 95 47 100

Commentaires techniques Source des données : CDC (Centre de crise)

Sous-indicateur 1 : « Nombre de consultations de la rubrique “Conseils aux voyageurs” » Objectif : la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site France-Diplomatie constitue un vecteur important de diffusion de nos messages à destination des voyageurs du monde entier. La nécessité d’une mise à jour rapide, complète et adéquate de cette rubrique est un des objectifs que le ministère souhaite atteindre.

Bilan 2010 :

5 129 616 consultations, soit une progression de 28,2% par rapport à 2009 (multiplication des évènements sécuritaires). Par ailleurs, 186 fiches / pays « Conseils aux Voyageurs » ont fait l’objet en 2010 de 958 actualisations, soit une progression de 69,2 % par rapport à l’exercice 2009 (566 actualisations)

Sous-indicateur 2 : « Proportion de postes diplomatiques et consulaires dotés d’un plan de sécurité actualisé » Objectif : les postes à l’étranger peuvent être confrontés à des situations de crise de nature diverse (attentats terroristes, catastrophes naturelles et industrielles, accidents de transports, risques sanitaires…).

Le plan de sécurité comprend des scénarii de crise (et de réponse à ces crises), identifie les communautés françaises et européennes dans le pays et décrit les moyens qui peuvent être mobilisés par l’ambassade et les consulats pour assurer une liaison efficace avec les services de sécurité locaux, répondre aux appels des familles et, le cas échéant, évacuer les ressortissants français.

La durée de vie moyenne d'un plan de sécurité varie d'un pays à l'autre en fonction du contexte local. Il convient de rappeler qu’un plan de sécurité classifié « non à jour » peut rester viable, un certain temps, en fonction du contexte du pays de référence.

Bilan 2010 :

104 plans de sécurité actualisés sur 221, soit 47 %. Ce chiffre moindre par rapport aux prévisions du PAP 2010 s’explique par le changement de périmètre pour le calcul du sous-indicateur. En effet, la nouvelle architecture du logiciel PHEDRE III mise en place en 2010 intègre une composante d’actualisation automatique des plans de sécurité et prend donc en compte un grand nombre de plans qui ne nécessitaient pas de véritable mise à jour sous Phèdre II (modifications ponctuelles). Certains postes ont été également autorisés à n’avoir que des plans simplifiés (sous Word). La cible 2011 est celle qui avait été calculée dans le cadre du PAP 2010.

ANALYSE DES RÉSULTATS

En 2010, le monde est resté confronté à des menaces toujours plus variées et moins prévisibles : terrorisme, prolifération des armes de destruction massive, conflits régionaux, déliquescence de certains Etats, criminalité organisée, piraterie, etc. Pour répondre à toutes ces menaces et ainsi contribuer au renforcement de la sécurité internationale, l’action de la France s’est appuyée sur une large palette de relais, tant au niveau national que régional (Union européenne, Alliance Atlantique, OSCE, Conseil de l’Europe) et universel (ONU). La diplomatie française s’est attachée à apporter son appui à la résolution ou à l’apaisement des foyers de crise les plus significatifs dans le monde. En Afrique, les initiatives françaises ont participé entre autres à la consolidation de la paix dans la région des Grands lacs, au soutien de la démocratie au Tchad et en Côte d’Ivoire. En Afghanistan, la France participe activement au processus de transition vers le plein exercice des responsabilités de sécurité par les autorités afghanes et à la formation de leurs forces de sécurité. Par ailleurs, la poursuite des actions menées en matière de lutte contre la prolifération des armes de destruction massive dans le domaine nucléaire vise plus que jamais à concourir au renforcement de la sécurité internationale.

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42 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Suite à la réflexion menée sur les indicateurs de performance des programmes et sur l’inadéquation d’une évaluation chiffrée d’une partie de l’action diplomatique, le nombre d’indicateurs du programme est passé de 14 à 8 dans le PAP 2010. Le contenu des indicateurs supprimés est cependant maintenu sous forme de sous-objectifs sans évaluation chiffrée, afin de continuer à retracer les principales avancées dans ces domaines que sont les crises géographiques, les questions stratégiques et de sécurité. 1. Le traitement des principales crises par zones géographiques 1.1. Zone Afrique Côte d’Ivoire Finalité : assurer la sécurité des ressortissants français ; prévenir une reprise des hostilités ; veiller à ce que le gouvernement puisse mettre en œuvre l’accord politique de Ouagadougou, conformément au cadre fixé par les résolutions des Nations Unies, notamment la résolution 1795, en vue de l'organisation d'élections certifiées et incontestables. Adapter la présence politique et militaire française à l’évolution de la situation. Bilan 2010 : En 2010, la France a continué de soutenir le processus électoral et de sortie de crise en Côte d’Ivoire, qui a effectué des progrès décisifs au travers de l’organisation effective de l’élection présidentielle attendue depuis 2005. Si la préparation du scrutin par les autorités ivoiriennes a connu de nombreux rebondissements et contretemps de nature technique comme politique (controverses autour des listes électorales, dissolution du gouvernement et de la Commission électorale par le Président Gbagbo en février), les listes électorales provisoire puis définitive ont pu être finalisées. Le premier et second tour de l’élection présidentielle se sont tenus respectivement les 31 octobre et 28 novembre 2010. Suite à la certification par le RSSGNU, M. Choi (conformément à son mandat), des résultats donnant Alassane Ouattara vainqueur avec 54% des voix, la quasi-totalité de la communauté internationale, et notamment l’ONU par la voix du Secrétaire Général des Nations Unies, la CEDEAO et l’Union africaine, l’Union européenne ou encore les Etats-Unis ont reconnu A. Ouattara comme le président légitime de Côte d’Ivoire. La non-reconnaissance de sa défaite par Laurent Gbagbo et le maintien de celui-ci au pouvoir ont ouvert une période inédite. La France a soutenu tous les efforts, et en particulier ceux des organisations africaines, afin de faciliter une transition pacifique, apaisée et respectueuse du choix des Ivoiriens. Au cours de l’année 2010, (et plus encore depuis la crise post électorale) la protection des ressortissants français en Côte d‘Ivoire, et l’adaptation en conséquence de notre dispositif, ont constitué une priorité. Le mandat des Forces impartiales en Côte d’Ivoire a été renouvelé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies (résolution 1933 du 30 juin 2010, résolution 1962 du 20 décembre). Grands lacs Finalité : consolider la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo (règlement du problème des groupes armés illégaux) et au Burundi (achèvement des négociations avec les Forces Nationales de Libération) – Soutenir le développement économique et social de la région en favorisant la coopération régionale. Bilan 2010 : 1/ En République démocratique du Congo, si l’insécurité règne toujours dans l’est, l’année 2010 a notablement fragilisé les groupes armés. La France y a contribué par son soutien politique et financier à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO). Les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont ainsi vu leur potentiel militaire se réduire de 30% en 2010, les recrutements ne compensant plus les pertes et les départs. De son côté, l’Armée de Résistance du Seigneur (plus connue sous l’acronyme anglais de LRA) a fait l’objet d’opérations des armées ougandaise (la plus active), centrafricaine (avec un appui logistique de la France) et congolaise, comme de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo : du fait des pertes, et du remplacement des soldats par un recrutement local, ses effectifs ne seront plus majoritairement ougandais en 2011. Enfin, le Congrès National de Défense du Peuple est intégré à l’armée congolaise. Si cette intégration est plutôt un échec, la volonté commune des Présidents Kabila et Kagamé d’en limiter la force est restée constante.

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PLR 2010 43Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Afin de soutenir le développement économique et social de la région en favorisant la coopération régionale, la France soutenait le projet d’une conférence dédiée à des projets économiques transfrontaliers qui devait se concrétiser au début de 2011 ; ce ne sera pas le cas. Cependant, les financements français tournés vers cette question restent mobilisés au bénéfice d’échanges universitaires et de jeunesse. La France a également planifié la mise en place d’un assistant technique auprès d’une des deux organisations subrégionales, la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL). 2/ Au Burundi, qui a surmonté depuis 2000 une décennie de guerre civile moyennant une série de compromis décisifs, les derniers obstacles à la réconciliation ont été levés. Les solutions négociées à Arusha (et incorporées dans la Constitution) pour gérer le clivage Hutu-Tutsi ont conduit à un apaisement progressif du conflit politique et ne semblent plus être remises en question, la compétition se jouant désormais entre formations politiques. Sur le plan de la réforme du secteur de la sécurité, notre « projet d'appui à la formation des nouvelles forces de police burundaises » (2006-2011), apprécié des autorités burundaises, donne des résultats très positifs. Sur le plan militaire, la France a également ciblé, depuis 2005, une aide de sortie de crise privilégiant la formation. Ces actions, insuffisantes au regard des besoins considérables d’une institution désorganisée par dix années de guerre civile ont cependant notablement contribué à favoriser une transition apaisée entre les communautés. Tchad-Soudan Finalité : soutenir aux côtés de l’UE la démocratie au Tchad ; favoriser le retour de la paix au Darfour et la stabilité régionale, en particulier au Tchad ; appuyer la mise en œuvre de l'accord de paix Nord/Sud ; faciliter les discussions entre le gouvernement tchadien et le gouvernement soudanais. Bilan 2010 : La France s’est fortement impliquée aux côtés de l’UE pour le soutien de la démocratie au Tchad en soutenant le dialogue inter-tchadien. Sur le plan régional, nous avons encouragé le dialogue politique Tchad-Soudan qui a conduit à la signature de l’accord tchado-soudanais du 15 janvier 2010 et la mise en place d’une force mixte de sécurisation de la frontière. Les rebelles soudanais présents au Tchad et tchadiens présents au Soudan ont fait l’objet de mesures de rapatriement dans leurs pays respectifs. Les appuis que la France a apportés à la démocratie, au renforcement de l’Etat de droit au Tchad et à la stabilité ont été pertinents et ont permis d’enregistrer des progrès : le dialogue politique s’est approfondi, les questions des droits de l’homme (affaire Ibni Oumar Saleh) font l’objet d’une plus grande attention et l’amélioration des relations Tchad-Soudan a permis un progrès significatif de la sécurité dans la zone. La France s’est fortement investie dans la mise en œuvre de l’accord de paix Nord-Sud de 2005, en contribuant au financement des élections d’avril 2010 (1M€) ainsi que du référendum d’autodétermination du Sud (0,5M€), en facilitant la bonne organisation du processus référendaire par un appui financier (115 000€) aux ONG venant en aide aux Sudistes rentrant du Nord (143 000 personnes entre octobre 2010 et janvier 2011) et en offrant une formation aux journalistes sud-soudanais pour permettre une couverture professionnelle par la presse locale des opérations de vote (35 000€). La France agit par ailleurs en appui politique au Panel de Haut Niveau de l’Union Africaine, dirigé par le Président Mbeki, qui a pour tâche de mener à bien les négociations sur les arrangements post-référendaires (pétrole, dette, nationalité, frontière) dans la perspective d’une indépendance du Sud ainsi que dans le cadre du Conseil de Sécurité des Nations Unies (le Soudan y est abordé au moins une fois par mois), en particulier dans la perspective du changement de mandat de la MINUS après le 9 juillet 2011. Au sein des instances européennes, la France appuie un investissement politique plus important de l’UE et a obtenu que la RSUE présente un plan d’action concret de l’engagement européen au Soudan en 2011. Nous poussons également en faveur d’un exercice de planification européen pour prévenir un scénario de brusque dégradation des conditions sécuritaires à la frontière Nord-Sud. La France participe enfin aux différents forums de concertation de la communauté internationale pour accompagner la transition au Soudan (réunion ministérielle en marge de l’AGNU à New York en septembre, forum consultatif Soudan là Khartoum le 17 juillet puis le 6 novembre à Addis Abeba…).

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44 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Sur le Darfour, la France agit en appui à la médiation conjointe ONU-UA menée par Djibril Bassolé sous les auspices du Qatar, ce qui a permis la signature en février 2010 d’un accord-cadre entre le gouvernement et le mouvement rebelle Justice et Egalité (MJE). Elle maintient des contacts constants avec le gouvernement soudanais (entretien des conseillers à la Présidence de la République avec le Vice-président Taha en marge du sommet de Nice, reprise du forum de dialogue politique entre Secrétaires Généraux des Ministères des Affaires étrangères français et soudanais à Paris le 8 octobre 2010 après des années de suspension, visite à Paris du Ministre des Affaires étrangères soudanais, Ali Karti, à Paris le 4 janvier 2011), la médiation, les autorités du Qatar et les principaux mouvements rebelles pour rapprocher les positions en vue d’un accord de paix. Corne de l’Afrique Finalité : favoriser la stabilité régionale, et en particulier celle de la Somalie, dans une région fragile où est stationnée la première base militaire française à l’étranger (Djibouti, 2 700 hommes). Veiller à la diminution du risque terroriste dans la région et des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. Favoriser le développement économique de la région. Bilan 2010 : La France a poursuivi son soutien au Gouvernement fédéral de transitions (GFT), issu des Accords de Djibouti, en l’incitant à élargir sa base politique, à conforter ses alliances (notamment avec Ahlu Sunna Wal Jamaa) et à améliorer ses relations avec les zones de stabilité, à commencer par le Puntland et le Somaliland. La France a poursuivi, à titre bilatéral, son effort de formation des forces de sécurité somaliennes et a pris l’initiative de rechercher puis d’obtenir un relais de l’UE (opération EUTM). L’opération ATALANTE de lutte contre la piraterie maritime s’est poursuivie au cours de l’année 2010. La France soutient le renforcement des capacités régionales, notamment à partir de Djibouti (centre régional de formation de gardes côtes). Elle apporte par ailleurs un soutien à l’AMISOM en formant les contingents burundais et ougandais avant leur déploiement sur le terrain et a récemment accepté l’augmentation du plafond de troupes de 8000 à 12 000 hommes. 1.2. Zone Amérique et Caraïbes Haïti Finalité : contribuer à la restauration d'un environnement stable, à la consolidation des institutions et de l'État de droit, et au développement économique et social. Bilan 2010 : Le séisme du 12 janvier 2010 en Haïti a fait plus de 250.000 morts et 1,5 million de sans-abris ; il a causé des pertes économiques supérieures au PIB et a affecté un pays dont les capacités institutionnelles, déjà faibles, ont été encore fragilisées ; il a mis en évidence la pertinence des actions de la France dans les secteurs d’intervention identifiés les années précédentes. L’appui de la France auprès des populations et autorités haïtiennes a été constant, que ce soit dans la phase d’urgence humanitaire, dans la lutte contre le choléra et par l’ampleur de nos engagements pour la reconstruction. Dans ce cadre, notre aide, d’un montant de 326 M€, se concentre sur quelques grands secteurs : rétablissement des capacités de l’Etat haïtien et des administrations, santé, aide aux populations et éducation. L’action de la France est mise en œuvre de façon cohérente et collective : 1) avec la communauté internationale, au sein des enceintes internationales et des structures chargées de la reconstruction notamment et 2) avec les autorités haïtiennes dans le cadre de leur Plan pour la reconstruction et le Relèvement national. L’année 2010 a aussi été marquée par la tenue d’élections présidentielle et législatives qui ont connu de nombreux dysfonctionnements, retards, contestations et actes de violence. Dans ce cadre et face au risque de déstabilisation du pays, notre action, qui s’est accompagnée d’un appui aux missions électorales de l’Organisation des Etats Américains (OEA), a été guidée par des principes clairs : la volonté des électeurs devait être respectée ; la solution à l’impasse électorale passait avant tout par un dialogue entre Haïtiens ; il était important de préserver l’unité de la communauté internationale, gage d’efficacité de notre action commune.

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PLR 2010 45Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

1.3. Zone Asie et Océanie Afghanistan Finalité : - Capitaliser sur le renforcement opéré depuis deux ans de l’engagement militaire, civil et politique de la France en

Afghanistan pour conforter le poids politique accru acquis par la France dans ce pays et renforcer encore sa capacité d’influence auprès de ses partenaires comme des autorités afghanes.

- Dans le prolongement des initiatives déjà prises en 2008 (Conférence de Paris, réunion de La Celle Saint-Cloud) et 2009 (propositions faites dans le cadre des réunions des représentants spéciaux pour le bon déroulement des scrutins électoraux de 2009, déploiement de gendarmes européens, cartographie de l’aide internationale), continuer à formuler des propositions pour renforcer l’efficacité de l’action de la communauté internationale (et singulièrement celle de l’Union européenne), ainsi que celle des institutions afghanes (implication directe dans les réflexions à mener pour réformer l’architecture institutionnelle).

- Contribuer à la bonne préparation des échéances électorales afghanes prévues pour 2010 (législatives et conseils de district).

- Poursuivre le renforcement de la cohérence d’ensemble des actions menées par la France en Afghanistan, tant civiles que militaires et notamment assurer la mise en œuvre effective des projets d’aide civile lancés en 2009 en Kapisa et dans le district de Surobi.

- Prendre appui sur la montée en puissance du dispositif de l’ambassade (création d’un pôle développement comptant en son sein une mission économique de plein exercice) pour, notamment, renforcer la présence économique française en Afghanistan et développer les échanges commerciaux.

Bilan 2010 : En 2010, la France a participé activement à la coordination internationale sur l’Afghanistan. La thématique de l’appropriation des responsabilités par les Afghans, lancée à l’initiative de la France lors de la Conférence de Paris en 2008, a été consacrée lors des Conférences de Londres (janvier 2010) et de Kaboul (juillet 2010), qui ont renouvelé les relations de la Communauté internationale avec les autorités afghanes au lendemain du processus électoral de 2009. Le sommet de l’OTAN à Lisbonne, en novembre, a décidé d’ouvrir en 2011 le processus de transition vers le plein exercice des responsabilités de sécurité par les autorités afghanes d’ici la fin 2014. Au-delà de cette date, le soutien de la Communauté internationale prendra la forme d’un partenariat de long terme, signé au sommet de Lisbonne, entre l’OTAN et l’Afghanistan. La France participe à l’instance restreinte (le Joint Afghanistan Nato Inteqal Board) chargée de suivre et de mettre en œuvre ce processus de transition dans l’ensemble du pays. Contribuant au renforcement du dispositif militaire demandé par la FIAS, la France a porté sa contribution à l’effort de formation des forces de sécurité afghanes, besoin prioritaire dans le contexte de la transition, de 90 formateurs en 2009 à 242 en 2010, armées et gendarmerie confondues. A l'été 2010, la France a déployé un "Pôle Stabilité" chargé du pilotage des projets de gouvernance et de développement dans sa zone de responsabilité, en Kapisa et Surobi. Cette structure de 10 experts civils est adossée au dispositif militaire français (Task Force La Fayette) et dirigée par un diplomate-Haut représentant civil sous l’autorité de l’ambassadeur de France à Kaboul. Instrument d’une approche globale fondée sur une collaboration civilo-militaire, le "Pôle Stabilité" vise à renforcer la cohérence de notre effort national (analyse de la situation, programmation et facilitation de projets, relais de notre diplomatie sur le terrain) et à jouer un rôle d’interface avec la branche civilo-militaire de la FIAS, les autorités locales afghanes et les différents acteurs du développement et de la gouvernance. Il a réussi son intégration dans l’environnement opérationnel, et consolide actuellement son positionnement pour faire valoir son expertise dans l’évaluation et la conduite du processus de transition. En 2010, l’aide civile française s’est élevée au total à 41 M€. La France a poursuivi ses projets dans les domaines de l’agriculture et du développement rural, la santé, l’éducation et l’enseignement du français, ainsi que la gouvernance. La réouverture, en septembre, du Centre culturel français de Kaboul, après sa complète rénovation, a rencontré un grand succès. En Kapisa et Surobi, où se concentre une large partie de nos crédits d’aide civile, les équipes de la coopération française ont pu intervenir dans des zones difficiles, à travers des actions à impact rapide au plus près des besoins de la population, tout en inscrivant leurs actions dans la durée (formation d’agriculteurs, de communautés et de fonctionnaires du ministère de l’agriculture) et en favorisant l’appropriation des projets par les Afghans. L’ensemble de ces actions, par leur efficacité et leur crédibilité, ont contribué à renforcer la capacité d’influence de la France dans la gestion globale, où les Etats-Unis jouent un rôle prépondérant, de la crise afghane.

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Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

1.4. Zone Europe centrale et orientale Finalité : favoriser, par médiation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, un règlement pacifique du conflit pour le contrôle du Haut-Karabagh (HK) (coprésidence du Groupe de Minsk de l’OSCE : France, États-Unis, Russie). Bilan 2010 : Le statut du Haut Karabagh n’est toujours pas fixé et la situation sur le terrain reste gelée au profit des Arméniens qui contrôlent le HK et ses territoires adjacents. Une médiation entre les parties pour favoriser un règlement pacifique et durable est assurée depuis 1997 par la co-Présidence tripartite du « Groupe de Minsk » (GDM) de l’OSCE (France, Etats-Unis, Russie). Après un cycle dynamique de rencontres entre les Présidents Aliev et Sarkissian depuis juin 2008, les négociations traversent actuellement une période difficile. Une version actualisée et complétée des « Principes de Madrid » a été remise par les co-Présidents début 2010 aux Présidents azerbaïdjanais et arménien, conformément à la déclaration des Présidents Obama, Medvedev et Sarkozy de l’Aquila en juillet 2009, réitérée en juillet 2010 à Muskoka, qui résume les 14 principes de Madrid en 6 propositions. Le Président Aliev a dit accepter ces principes actualisés et complétés, le Président Sarkissian les rejette. Les différentes propositions de document de compromis portées par la Russie n’ont pas recueilli l’accord des parties. Parallèlement, plusieurs incidents armés sur la ligne de contact ont occasionné des pertes humaines (au-moins 36 soldats tués en 2010) ; les parties s’en sont rejeté la responsabilité, à travers une véritable guerre de déclarations publiques. Dans ce contexte difficile, les Coprésidents du Groupe de Minsk ont œuvré à la relance des négociations, en multipliant les gestes concrets (obtention du report de la résolution azerbaidjanaise sur « le respect du droit international humanitaire et les droits de l’homme dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan » prévu à l’AGNU le 9/09 ; franchissement par les médiateurs de la ligne de contact ; mission des Coprésidents dans les territoires autour du Haut-Karabagh). Une nouvelle rencontre entre les Présidents Aliev et Sarkissian, organisée le 27 octobre à Astrakhan par le Président Medvedev a permis un accord d’échange de prisonniers et de dépouilles mortelles. La mise en œuvre de ces mesures de confiance a contribué à faire baisser la tension sur le terrain. Enfin, le 1er décembre 2010, à l’occasion du Sommet de l’OSCE à Astana, les chefs de délégation des pays coprésidents du Groupe de Minsk et les Présidents Aliev et Sarkissian ont adopté une déclaration conjointe qui confirme notamment leur engagement à travailler en vue d’un règlement sur la base des principes présentés par les Présidents russe, français et américain à l’Aquila et Muskoka. 1.5. Zone Moyen-Orient Iran Finalité : assurer le caractère non-proliférant du programme nucléaire iranien ; infléchir la politique iranienne dans d’autres domaines de préoccupation (respect des droits de l’homme, attitude responsable sur la scène régionale). Bilan 2010 : L’année 2010 a été marquée par la poursuite de la répression sur la scène intérieure iranienne (lancée après les élections de juin 2009), la dégradation de la situation des droits de l’homme et l’absence d’avancée de la part des autorités iraniennes sur la question nucléaire. Face à cette situation, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté des sanctions renforcées (Résolution 1929) à l’encontre de la République islamique d’Iran en particulier dans le domaine économique et financier. L’Union européenne a, comme les États-Unis et plusieurs autres pays (Australie, Canada, Corée du sud, Japon...), adopté des sanctions additionnelles. Ces sanctions s’inscrivent dans la stratégie de double approche retenue par la communauté internationale à l’égard de l’Iran et qui consiste en un équilibre entre la fermeté et les offres de dialogue offertes aux iraniens. Deux réunions ont eu lieu fin 2010 (Genève) et début 2011 (Istanbul) entre les Six (Etats-Unis, Russie, Chine, Allemagne, France, Royaume-Uni) et l’Iran mais n’ont pas permis d’avancées de la part de l’Iran. En parallèle au dossier nucléaire, la France a pris l’initiative d’une action renforcée de l’Union européenne en faveur des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Iran. La mise en œuvre de cette action est en cours de discussion.

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OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Irak Finalité : accompagner le processus de réconciliation nationale par un dialogue politique inclusif ; favoriser le processus régional des pays voisins de l’Irak, appuyer l’action et accroître la visibilité des actions de l’UE et des Nations Unies en Irak ; encourager le retour de nos entreprises sur le marché irakien. Bilan 2010 : L’année 2010 a été marquée par les élections législatives irakiennes et le long blocage politique qui s’en est suivi pendant 9 mois. Le programme de visites bilatérales a donc été ralenti. En revanche, les contacts se sont maintenus avec toutes les parties prenantes au processus politique et des appels au compromis ont été passés au fil des mois précédant la composition du gouvernement. La France a également abordé régulièrement l’Irak avec tous ses partenaires de la zone pour appuyer une réintégration régionale rapide. Elle a contribué à la préparation des trois résolutions 1956, 1957 et 1958 (fin du fonds de développement pour l’Irak, levée des restrictions en matière de nucléaire civil, fin du programme pétrole contre nourriture) qui marquent un début de sortie du chapitre VII de la Charte des Nations Unies. La coopération en matière de sécurité s’est développée avec de nombreuses visites techniques et l’affectation d’un officier de gendarmerie auprès du ministère de l’intérieur irakien en octobre et la poursuite des formations Eujust Lex. Le conseil d’Etat irakien (Majlis al Choura) a également suivi un premier programme de formation en France. L’année a été très dynamique sur le plan économique avec l’ouverture d’un centre français des affaires à Bagdad et d’une maison de l’agriculture et de l’environnement à Erbil. De très nombreuses entreprises ont pris le chemin de l’Irak et d’importants contrats ont à nouveau été signés (électricité, ciment, transports notamment). Un bureau de l’AFD a été ouvert en novembre. Syrie et Liban Finalité : accompagner le processus de stabilisation au Liban ainsi que la normalisation des relations syro-libanaises. Favoriser les volets syro-israélien et libano-israélien du processus de paix. Favoriser l’ouverture de la Syrie. Approfondir les relations bilatérales de la France avec la Syrie et le Liban. Bilan 2010 : 1 - Syrie En 2010, la France a poursuivi l’approfondissement de ses relations bilatérales avec la Syrie, qui avaient connu une amélioration à partir de juillet 2008. L’objectif de la politique française à l’égard de la Syrie consiste à encourager une attitude coopérative de Damas sur la scène régionale. A la suite de la France, plusieurs pays de l’Union européenne et de la région avaient fait le choix d’un rapprochement avec la Syrie au cours de l’année 2009. L’approfondissement des relations franco-syriennes s’est prolongé en 2010 par des échanges de visites, au plus haut niveau : déplacement à Damas, les 19 et 20 février, du Premier Ministre M. François Fillon (le dernier déplacement à ce niveau remontant à 1977), déplacement du Ministre des Affaires étrangères les 22 et 23 mai, visite en France du Vice-Premier ministre Abdallah Dardari les 22-26 septembre et du Président Bachar el-Assad les 8-11 décembre. Lors du déplacement à Damas du Premier ministre, un communiqué conjoint, consacré au développement des relations bilatérales, a été adopté par les deux Premiers ministres. Il prévoit la réunion, une fois par an, d’un groupe de travail franco-syrien, placé sous l’autorité des Premiers ministres. 2 – Liban En 2010, l’action de la France à l’égard du Liban s’est concentrée sur le soutien aux institutions libanaises et au gouvernement d’union nationale de Saad Hariri formé à la fin de l’année 2009. La France et le Liban ont œuvré au renforcement de leur relation bilatérale. Plusieurs visites de haut niveau ont eu lieu au cours de l’année : après la visite officielle de Saad Hariri en janvier 2010, la France a reçu le Patriarche maronite Sfeir, les 15 et 16 juin et le Président du Parlement libanais, Nabih Berry, du 26 au 28 octobre 2010. Saad Hariri s’est également rendu en France à plusieurs reprises pour des entretiens officiels au cours de l’été 2010, puis fin novembre 2010 et une dernière fois le 13 janvier 2011. Plusieurs visites ministérielles ont également eu lieu au Liban où se sont rendus en avril, le Ministre de la Justice, en mai le Ministre de la Défense et, en mai et en novembre, le Ministre des Affaires étrangères et européennes.

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Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

L’action de la France a du tenir compte de l’évolution du contexte politique libanais qui, après une phase de timide déblocage institutionnel et politique, a renoué avec la crise à partir du printemps 2010. La crise s’est d’abord focalisée sur la crainte d’un nouveau conflit entre le Liban et Israël ; à partir de l’été, elle s’est portée sur la question du Tribunal spécial pour le Liban, contesté par le Hezbollah. Elle a provoqué début janvier 2011 le renversement du gouvernement Hariri et la désignation d’un nouveau Premier ministre, Nagib Mikati. Pour aider la stabilisation du Liban et appuyer la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays, la France a maintenu son engagement dans la force des Nations Unies déployée au sud Liban, la FINUL, dont le mandat a été renouvelé fin août 2010 (résolution 1937). Avec 1450 personnels, la France est demeurée le second contributeur de troupes à la force. Elle contribue à l’encadrement de la FINUL, dont le chef d’état major est le général de brigade M. de Woillemont, et fournit l’essentiel des moyens et des personnels de la « force de réaction rapide » de la FINUL. La France a poursuivi son soutien au Tribunal spécial pour le Liban, mis en place le 1er mars 2009. Elle apporte une contribution importante à son budget (4,5 millions d’euros pour la période 2009-2011). La France a accepté de prolonger, une nouvelle fois, jusqu’à la fin 2010, la convention de prêt signée dans le cadre de la conférence de Paris III (2007) et qui porte sur un montant de 225 millions d’euros. Elle a adapté les conditions mises au déblocage de ces aides. Processus de Paix Finalité : dynamiser le processus politique afin, d'une part, de conclure et mettre en œuvre, en 2010, un accord final sur le conflit israélo-palestinien et, d'autre part, de lancer ou relancer des pourparlers de paix israélo-syriens et israélo-libanais. Bilan 2010 : L’action de la France en 2010 s’est principalement orientée dans trois directions : accompagner et soutenir les efforts américains ayant conduit à la reprise de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens tout en renforçant le rôle politique de la France et de l'Union européenne au Proche-Orient ; poursuivre notre action en faveur de la population de Gaza ; assurer le suivi de la Conférence de Paris pour l'Etat palestinien de 2007. La France est restée tout au long de l’année 2010 en contact permanent avec les parties. Le Ministre Bernard Kouchner a effectué une tournée au Proche-Orient en octobre. De nombreuses visites israéliennes et palestiniennes à Paris ont eu lieu au cours de l’année : Shimon Peres en avril, Benyamin Netanyahou en mai, Ehoud Barak en juin et en novembre ; Mahmoud Abbas en juin et en septembre, Salam Fayyad en janvier et en juillet. 1. Soutenir la reprise des négociations et renforcer le rôle politique de la France et de l'UE La France a soutenu les efforts américains débouchant sur la reprise des négociations indirectes (9 mai) puis directes (2 septembre). Nous n'avons eu de cesse d'appeler à la prolongation du moratoire israélien sur la colonisation, arrivé à échéance le 26 septembre, afin de permettre aux Palestiniens de poursuivre des pourparlers engagés sur des bases fragiles. Il s'agissait là du principal message porté par le Ministre (Bernard Kouchner) lors de sa tournée régionale à la mi-octobre. Face au blocage du processus de paix, la France a cherché à promouvoir des initiatives (réunion préparatoire au sommet de l'UpM, groupe des amis) pour renforcer l'association de la communauté internationale, notamment de l'Europe, au processus politique. Elle a également œuvré au sein des instances européennes pour que soient réaffirmés le 13 décembre l'importance du Quartette et les paramètres d'un règlement juste et durable du conflit, tels qu'énoncés le 8 décembre 2009 par le Conseil des Affaires étrangères de l’UE. Elle a enfin poursuivi les contacts avec les Etats-Unis en vue de démarrer un travail commun sur les paramètres, sur la base de ceux rappelés par l'UE, avec pour objectif d'augmenter l'efficacité de la médiation américaine.

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OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

2. Action en faveur de Gaza La France a condamné l’assaut de l’armée israélienne sur la flottille turque (31 mai) et a apporté son soutien à la mise en place du panel d’enquête du SGNU. Plus généralement, elle n'a cessé d'appeler à une levée complète du blocus de Gaza qu’elle estime contre-productif car contribuant à affaiblir la société civile face au Hamas. Elle a salué les allègements de ce blocus, tout en soulignant leur caractère insuffisant et en maintenant la pression en vue d'un changement fondamental de politique. La France a continué à consacrer une part importante de son aide aux Territoires palestiniens à Gaza (environ 30%) et poursuivi ses projets de coopération (réhabilitation de l’hôpital al-Quds, construction d'une station d'épuration de Beit Lahya, activités du CCF - seul centre culturel occidental encore ouvert à Gaza), ainsi que son soutien à l'UNRWA. 3. Soutien à la construction du futur Etat de Palestine Un bilan extrêmement positif a pu être dressé à la fin du triennat (2008-2010) couvert par la Conférence des donateurs pour l'Etat palestinien qui s’est tenue à Paris en décembre 2007. Les 7,7 milliards de dollars promis par la communauté internationale ont été déboursés (avec un effort européen considérable) et les réformes palestiniennes (gouvernance, transparence des finances publiques, sécurité) ont même dépassé les promesses, montrant ainsi que l'Autorité palestinienne pouvait être un partenaire de confiance. Ce succès doit beaucoup au mécanisme de suivi mis en place au lendemain de la conférence de 2007, notamment aux dîners de suivi au niveau ministériel présidés par la France (deux réunions de ce type en 2010) et à des missions régulières sur le terrain. A titre national, la France a rempli ses engagements, à savoir 68 millions d'euros d'aide annuelle déboursés, dont environ 25 M€ par an au titre de l'aide budgétaire à l'Autorité palestinienne. Elle a en outre entamé en 2010 la réflexion sur l'opportunité et le contenu d'une deuxième conférence des donateurs, dont la tenue en juin 2011 a été récemment annoncée. Dans le cadre de sa politique de soutien à la construction des institutions et des infrastructures économiques du futur Etat palestinien, la France a également continué à accompagner les rapides avancées du projet de zone industrielle de Bethléem et a par ailleurs décidé au début de l'été de rehausser le statut de la Délégation palestinienne en Mission de Palestine, afin de mieux manifester sa volonté d'accompagner la construction de l'Etat palestinien. 2. Les questions stratégiques et de sécurité 2.1. Responsabilité au sein de l’Alliance atlantique Finalité : - proposer et défendre les conceptions françaises sur la vocation et le rôle de l’OTAN en matière de défense collective

et de gestion des crises ; - mettre en œuvre la décision de pleine participation à la structure militaire intégrée de l’OTAN ; - assurer le suivi du sommet de Strasbourg Kehl d’avril 2009 ; - travailler à la relance de la réforme des structures et des procédures de l’OTAN ; - mettre en œuvre et suivre les décisions nationales en matière d’engagement de nos forces en opérations

extérieures, dans le cadre de l’OTAN. Bilan 2010 : - poursuite d’une stratégie d’influence dans la logique de notre décision de pleine participation. Obtention du poste de

Secrétaire général adjoint pour les investissements de Défense ; - préparation du nouveau concept stratégique de l’OTAN, qui prend en compte les grandes évolutions de son

environnement stratégique, notamment les nouvelles menaces telles que le terrorisme, la prolifération nucléaire, chimique et bactériologique et les cyber-attaques. Le nouveau concept réaffirme en particulier l’importance de la dissuasion nucléaire, à laquelle la défense anti-missile ne saurait se substituer. Il reconnaît le rôle de l’Union européenne, partenaire essentiel de l’OTAN en matière de sécurité et de défense ;

- préparation du Sommet de l’OTAN à Lisbonne qui a permis l’adoption du nouveau concept stratégique, le lancement de la transition en Afghanistan et l’engagement d’un partenariat de long terme avec les autorités afghanes, ainsi que la relance au plus haut niveau des relations OTAN-Russie. Engagement d’une réforme en profondeur de l’Alliance (structures de commandement, agences, gouvernance financière). Lancement d’une coopération entre l’OTAN et la Russie pour la défense antimissiles des territoires et des populations ;

- poursuite des engagements opérationnels en Afghanistan et au Kosovo. Lancement de la transition en Afghanistan et poursuite de la réduction progressive du dispositif de l’OTAN au Kosovo.

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Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

2.2. Lutte contre la prolifération des armes de destruction massive Finalité : a. Dans le domaine nucléaire : - poursuivre les actions dans le cadre des crises actuelles (Iran, Corée du Nord) notamment par la stratégie à deux

voies (sanctions, incitations) vis-à-vis de l’Iran, et la mise en œuvre des résolutions de l’ONU et des positions communes de l’UE ;

- renforcer les régimes de non-prolifération (traités, conventions et groupes de contrôle aux exportations) ; - renforcer les moyens de lutte contre la prolifération et mettre en place des mesures de nature coopérative et

coercitive, des nouveaux axes d’action définis par l’Union européenne en décembre 2008 et les positions communes au niveau de l’Union européenne ;

- poursuivre l’accompagnement des pays accédant au nucléaire afin d’assurer l’application des principes de non-prolifération et les meilleurs standards de sûreté, sécurité et non-prolifération ;

- préparer la position française sur la défense antimissile dans le cadre de l’OTAN ; - préparer la conférence d’examen du Traité de Non Prolifération en mai 2010.

b. Dans le domaine des armes biologiques et chimiques : - maintenir l’autorité et renforcer les instruments existants (conventions et groupes de contrôle aux exportations) ; - renforcer les moyens nationaux de lutte contre la prolifération et mettre en place des procédures correctives de

nature coopérative et coercitive (Proliferation Security Initiative, résolution 1540, éventuelle résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies) ;

- renforcer l'universalisation et la mise en œuvre des conventions (Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques, Convention sur l’Interdiction des Armes Biologiques) et du protocole de Genève de 1925, mettre en œuvre des actions communes adoptées dans le cadre de l'UE.

Bilan 2010 : a. Dans le domaine nucléaire : - Iran : poursuite de la stratégie de la double approche, adoption de la résolution 1929 du Conseil de sécurité, qui

renforce considérablement les sanctions contre l’Iran. Adoption d’un paquet de sanctions européennes. Pour l’ensemble de ces sanctions : identification des mesures, travail de conviction auprès de nos partenaires et négociations à l’ONU, à l’UE. Participation aux réunions avec les Iraniens, à Genève et Istanbul, préparation de ces réunions (non papiers, etc.) ;

- Corée du Nord : renforcement des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Corée du Nord (révision des listes - décembre 2010) ;

- renforcement du système de contrôle des exportations de biens à double usage (création de la Commission interministérielle des biens à double usage – CIBDU- avril 2010) ;

- organisation de la Conférence internationale sur l’accès au nucléaire civil (Paris, 10 et 11 mars 2010) ; - participation active à la préparation du Sommet sur la Sécurité Nucléaire de Washington (avril 2010) ; - TICE : Poursuite du Plan d’action franco-marocain pour la promotion de l’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction

Complète des Essais nucléaires (objectif d’atteindre 160 ratifications d’ici la prochaine Conférence de l’article XIV en septembre 2011) ;

- participation active aux travaux internationaux visant à renforcer l’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI, réunion de l’Operational Expert Group à Tokyo en novembre 2010) ;

- préparation d’un Plan d’action national pour la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies ;

- préparation de la Conférence d’examen du Traité sur la non prolifération des armes nucléaires (TNP) de mai 2010, avec notamment l’adoption par l’Union européenne, en mars 2010, d’une position commune définissant une approche équilibrée pour cette Conférence, fondée sur des actions à promouvoir concernant les trois piliers du traité (non prolifération, désarmement et usages pacifiques de l’énergie nucléaire) ;

- participation à la Conférence d’examen du TNP, qui s’est avérée un succès avec l’adoption d’un document final comprenant un plan d’action complet et équilibré sur les 3 piliers du traité ainsi que le Moyen-Orient ;

- participation aux discussions techniques informelles à la Conférence du désarmement et engagement en faveur de l’ouverture des négociations sur un traité interdisant la production de matières fissiles à des fins explosives ;

- mise en place du site internet France TNP et de nombreux outils de communication ; - suivi des plans d’action adoptés lors de la Conférence d’examen du TNP : organisation d’une conférence du P5

(Etats dotés d’armes nucléaires) à Paris, mi-2011 ; promotion de l’approche équilibrée retenue lors de la Conférence d’examen ;

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PLR 2010 51Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

- Conférence du désarmement : approche active visant à maintenir la priorité de la conférence sur le lancement d’une négociation d’un traité sur l’arrêt de la production des matières fissiles (cut off) ;

- Assemblée Générale de l’ONU : travaux de la Première commission : préparation de la négociation des résolutions annuelles sur les sujets nucléaires ;

- OTAN : participation à la préparation du sommet des chefs d’Etat de Lisbonne sur les sujets nucléaires qui se trouvaient au cœur des enjeux. Suivi de ce sommet (revue sur la posture nucléaire de l’OTAN) ;

- défense anti-missile : participation à la préparation des travaux à l’OTAN ; - HCOC : présidence française du Code de conduite de la Haye sur la prolifération des missiles balistiques, promotion

active du Code en vue de son universalisation. - régimes de contrôle de la prolifération (NSG, MTCR, PSI) : participation active aux travaux de ces groupes. Principal

acteur de la négociation d’une approche plus stricte au Nuclear suppliers group (NSG). b. Dans le domaine des armes biologiques et chimiques : - participation active, à niveau diplomatique et d’experts, aux échanges dans le cadre des conventions (CIAC, CIAB) ; - participation active aux réunions internationales permettant de définir des évolutions des régimes chimique et

biologique ; - promotion de l’universalisation des conventions (CIAC, CIAB) par des démarches bilatérales ou conjointes ; - préparation de la conférence d’examen de la CIAB tant au niveau national qu’européen ; - présidence du Conseil exécutif de l’OIAC ; - participation active aux travaux du Groupe Australie. 2.3. Terrorisme et criminalité organisée Finalité : consolider l’intégration de la dimension « sécurité intérieure » dans l’action diplomatique, en coopération avec l’Ambassadeur chargé de la criminalité organisée, d’une part, et les autres ministères concernés, d’autre part. Bilan 2010 : Les progrès réalisés en 2010 portent sur les points suivants : - Terrorisme / Sanctions : L’actualisation des listes du comité 1267 est à présent terminée. Des réformes de procédure

(création d’un poste de médiateur en particulier) ont été introduites pour mieux garantir le respect des droits des plaignants. La réflexion devra être poursuivie sur ce point pour répondre aux préoccupations de la justice européenne.

- Criminalité transnationale organisée : la Conférence des Etats parties à la Convention de Palerme a adopté un mécanisme pilote d’évaluation de la mise en œuvre de la convention. Une résolution adoptée à l’initiative de la France encourage par ailleurs la coopération entre Etats, dans les domaines policier et judiciaire.

- Drogue et précurseurs : Une table-ronde du Groupe de Dublin a été organisée à Paris en novembre 2010, permettant également un débat sur l’héroïne en Europe et l’évolution de la production en Afghanistan.

- Actions régionales : La mobilisation de nos partenaires européens a permis de charger la Commission d’élaborer une stratégie de l’UE dans le Sahel, permettant une approche d’ensemble en matière de lutte contre le terrorisme, mais aussi contre le trafic de drogue et la criminalité transnationale organisée. La stratégie de l’UE, qui doit être prochainement présentée, permettra à terme l’utilisation optimale des instruments financiers de l’UE, et apportera des progrès en matière de coordination avec les autres bailleurs de fonds de la région (Etats-Unis et autres membres du G8, Nations Unies).

2.4. Maîtrise des armements et lutte contre la dissémination des armes classiques et illicites Finalité : - veiller à l’application des instruments de réglementation (Convention de 1980 sur certaines armes classiques - CCW)

et des instruments d’interdiction de l’usage de certaines armes (Convention d’Ottawa sur les mines anti-personnel, nouvelle Convention d’Oslo sur les armes à sous-munitions).

- renforcer l’universalisation de ces derniers. Soutenir le programme d’action des Nations Unies contre le commerce illicite des armes légères et promouvoir l’initiative française de lutte contre leur transport par voie aérienne.

- soutenir le processus des Nations Unies visant à établir un Traité universel juridiquement contraignant sur le commerce des armes classiques (TCA).

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Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Bilan 2010 : - Armes à sous-munitions : Adoption de la loi de mise en œuvre nationale de la Convention d’Oslo, la loi n°2010-819

du 20 juillet 2010, parue au Journal officiel le 21 juillet 2010, participation active à la Première réunion des Etats parties à la Convention d’Oslo, qui s’est tenue du 9 au 12 novembre à Vientiane, poursuite des efforts en vue de la conclusion d’un accord plus large sur ces armes au sein de la CCW à Genève ; avec le renouvellement du mandat du Groupe d’expert gouvernemental lors de la réunion des Etats parties en novembre 2010.

- Mines antipersonnel : participation active à la 10ème réunion des Etats parties à la Convention d’Ottawa à Genève, effort significatif en vue de rehausser sa contribution financière dédiée aux actions de terrain.

- Traité sur le commerce des armes : participation active aux deux sessions du comité préparatoire à la conférence des Nations Unies sur le traité sur le commerce des armes qui doit se tenir en 2012, ainsi qu’aux nombreuses réunions consacrées à la préparation d’un traité, que cela soit dans un cadre bilatéral (Grande-Bretagne, Allemagne, Russie) ou dans des enceintes multilatérales (P5, UE).

- Armes légères : outre les initiatives au sein de l’UE, poursuite des efforts dans le cadre de la mise en application du programme d’Action (PoA) sur la lutte contre le trafic illicite des ALPC avec la participation active à la 4ème réunion des Etats sur le PoA, et au sein de l’OSCE dans le cadre du plan d’action sur les ALPC destiné à améliorer la mise en application des mesures, normes et meilleures pratiques existantes.

OBJECTIF n° 3 : Promouvoir le multilatéralisme

INDICATEUR 3.1 : Présence des Français et usage du français dans les organisations internationales (du point de vue du citoyen)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

1. Taux d’"élections" remportées par la France ou des Français

% 87 93 100 100 100 100

2. Encadrement ONU % 5,78 5,93 5,6 5,6 5,94 5

3. Usage du français à l’ONU % 15 15 14 14 14 14

4. Nombre d’experts français déployés par le MAEE sur des fonctions politiques

Nombre - - 13 13 15 15

Commentaires techniques Source des données : SP105 (secrétariat de programme 105), NUOI (Direction des Nations Unies et des organisations internationales), DUE (Direction de l’Union Européenne).

Sous-indicateur 1 : « Élections internationales » Objectif : ce sous-indicateur porte sur les candidatures de la France ou de Français à des élections pour des instances décisionnelles d’organisations internationales du système des Nations Unies, des institutions de Bretton Woods, de l’OMC, de l’OCDE, de l’OSCE et du Conseil de l’Europe. Ce taux consiste à rapporter le nombre d’élections remportées par la France ou des Français au nombre d’élections pour lesquelles la France ou des Français étaient candidats. La décision de présenter des candidatures est généralement prise quelques mois avant le début de l'année de référence.

En 2008 le nombre de campagnes est resté exceptionnellement élevé avec quinze candidatures défendues, dont treize couronnées de succès :

- Système des Nations-Unies (13) : Comité Consultatif du Conseil des droits de l’homme (M. Decaux) ; Comité des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (CDESC – M. Texier) ; Conseil des droits de l’homme (CDH); Présidence de l'Union Postale Universelle (UPU – M. Dayan) ; Conseil d'Administration (CA) de l'UPU ; Conseil d'exploitation Postale (CEP) de l'UPU ; Comité pour l'Élimination de toutes les Discriminations envers les Femmes (CEDAW – Mme Ameline) ; Cour Internationale de Justice (CIJ – M. Abraham) ; Institut International pour l'Unification du Droit Privé (UNIDROIT). Deux autres candidatures françaises n'ont pas abouti : Secrétariat Général de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et Direction Générale de l'Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle (OMPI).

- Auditeur externe (2) : auprès de l'Organisation du Traité d'Interdiction Complète des Essais (OTICE) et auprès du Conseil de l’Europe.

En 2009, après deux années d'intenses sollicitations du réseau diplomatique français sur la thématique électorale, le nombre de candidatures défendues par la France retrouve un niveau plus habituel. Elles ont conduit aux élections suivantes: Secrétariat Général de l'Organisation Internationale de l'Aviation Civile (OACI – M. Benjamin); Organisation Internationale de Contrôle des Stupéfiants (OICS – M. Moinard) ; Commission des Stupéfiants (CDS) ; Direction Générale de l'Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA; Mme Pelosse) ; Commission Océanographique Intergouvernementale de l'Unesco (COI). D’ici la fin de l’année, d’autres élections seront organisées : Corps Commun d'Inspection (CCI – M. Biraud) ; Organisation Maritime Internationale (OMI) ; Comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO (CPM) ; Présidence indépendante du Conseil de la FAO.

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PLR 2010 53Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Bilan 2010 :

Le taux d’élection en 2009 était de 93%. Celui de 2010 a atteint 100%.

En 2010, le nombre de candidatures présentées par la France a sensiblement augmenté par rapport à 2009 (13 en 2010 contre 9 en 2009). L’année avait débuté par le succès des candidatures à l’Office européen des budgets (OEB - M. Battistelli) et au Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CDESC - M. Texier). Le nombre de candidatures s’est étoffé pendant la seconde partie de l’année et toutes ont été couronnées de succès : Bureau des radiocommunications de l’Union internationale des télécommunications (UIT-R - M. Rancy) ; Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT) ; Comité des droits de l’Homme (CDH - Mme Chanet) ; Commission de la fonction publique internationale (CFPI - Mme Bechtel) ; Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ; Sous-comité pour la prévention de la torture (SPT - M. Obrecht) ; Comité des placements (Mme Ploix) ; Conseil d’administration d’ONU-Femmes (CAONUF); Interpol pour le poste de vice-président Europe (Mme Ballestrazzi); Commission de la science et de la technologie au service du développement (CSTD) ; Comité du budget et des finances de la Cour pénale internationale (CPI - M. Finkelstein).

Sous-indicateur 2 : « Encadrement ONU » Objectif : ce sous-indicateur calcule la part de Français dans le nombre total d’administrateurs à l’ONU.

L’objectif de ce sous indicateur consiste à mesurer l’influence de la France en termes de capacité à promouvoir le recrutement de Français parmi les cadres des organisations internationales. Ces résultats, qui dépendent aussi de la qualité des candidatures et de la compétitivité de l’offre, sont largement acquis aux moyens d’une véritable action de diplomatie d’influence. Le MAEE, qui dispose d’une mission des fonctionnaires internationaux, rattachés à la direction des Nations Unies, y consacre des ressources en centrale et dans le réseau.

Bilan 2010 :

Le pourcentage d’administrateurs français à l’ONU a progressé de 5,78 en 2008 à 5,93% en 2009 avec notamment un pourcentage de progression au niveau du secrétariat des Nations Unies assez remarquable. Cinquième contributeur au budget, la France conforte sa seconde place derrière les États-Unis dans cette catégorie.

Le pourcentage d’administrateurs français dans le système des Nations Unies reste stable en 2010 et se situe à 5,94%. Au cinquième rang pour les contributions obligatoires, la France maintient sa seconde place derrière les États-Unis dans la catégorie des cadres.

Sous-indicateur 3 : « Usage du français à l’ONU » Objectif : ce sous-indicateur consiste à rapporter le nombre de discours en français au nombre total de discours prononcés pendant la session d’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU), qui se tient traditionnellement en septembre de chaque année. Ce calcul, qui n’était pas fait par les Nations Unies, est systématisé par le programme 105 depuis l’automne 2005.

En 2008, 38% des délégations ont indiqué officiellement que leur langue de travail avec le Secrétariat Général de l’ONU est le français. À l'occasion de la 63ème session de l'AGNU, qui s'est tenue en 2008, 23 pays se sont exprimés entièrement en français, 5 autres se sont exprimés en français et en anglais. En 2007, 27 délégations s’étaient exprimées en totalité ou partiellement en français.

Bilan 2010 :

En 2010, 22 délégations se sont exprimées exclusivement en français lors du débat général de l’Assemblée générale des Nations unies, et 5 délégations se sont exprimées partiellement en français. La défense de la place de la langue française dans les organisations internationales a pris un nouvel élan grâce à l’action du Représentant personnel du Président de la République pour la Francophonie, qui a obtenu des améliorations à chacun de ses déplacements à New York (où il a rencontré le secrétaire général des Nations unies), à Bruxelles et à Genève. L’ONU a notamment procédé après son intervention à la traduction en français de matériels pédagogiques destinés aux écoles régionales d’opérations de maintien de la paix. On relèvera également la création d’un « forum francophone » au Parlement européen.

Sous-indicateur 4 - « Nombre d’experts français déployés par le MAEE sur des fonctions politiques » Objectif : ce sous-indicateur permet d’illustrer la priorité donnée au déploiement d’experts politiques au sein des instances de l’Union européenne pour affirmer et valoriser la présence française.

Bilan 2010 : le budget consacré au déploiement d’experts français a connu une augmentation en 2010. Ce montant devrait se maintenir en 2011. Le déploiement d’experts sur le terrain occupant des postes stratégiques permet de renforcer l’action multilatérale de la France en adéquation avec les priorités politiques. A travers cette action, la France consolide une politique active et ciblée de présence et d’influence françaises dans les missions civiles et au sein des organisations internationales (notamment au SGC).

INDICATEUR 3.2 : Evaluation du poids politique de la France dans les organisations internationales (du point de vue du citoyen)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Taux de résolutions adoptées au conseil de sécurité de l’ONU à l’initiative de la France

% 16,9 17,1 17 17 19 17

Commentaires techniques Source des données : NUOI (Direction des Nations Unies) – Directive NUOI/P

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54 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Sous-indicateur « Taux de résolutions adoptées au conseil de sécurité de l’ONU à l’initiative de la France »

Objectif : l'activité du CSNU varie d'une année sur l'autre en fonction de l'actualité internationale et des crises qui affectent la paix et la sécurité internationales. Pour autant, l'implication de la France dans la négociation des textes qui y sont adoptés se doit de demeurer soutenue afin de tenir notre rang de membre permanent, en particulier dans un contexte de négociation d'une réforme du Conseil. Dans cette perspective, la France doit être en mesure d'être à l'origine ou, pour le moins, co-rédacteur d'un certain nombre de résolutions. Bilan 2010 : Au cours de l’année 2010, 58 résolutions ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies (47 en 2009). Alors que l’activité du Conseil de sécurité est croissante, la mise en œuvre des priorités de la France aux Nations unies s’est traduite par un travail soutenu de rédaction de résolutions du Conseil de sécurité, que celles-ci aient été adoptées à l’initiative de la France, ou bien que la France se soit impliquée à des degrés divers dans leur élaboration. Au final, le taux de résolutions à l’origine desquelles se situe la France a augmenté pour se situer à 19% en 2010.

ANALYSE DES RÉSULTATS

Conformément à un engagement ancien et profond, la France souhaite contribuer activement à l’avènement d’un monde multipolaire, fondé sur le droit et la justice. Membre fondateur de l’ONU et de toutes les organisations et agences qui forment la famille des Nations Unies, membre fondateur de l’UE et de toutes les organisations internationales européennes, notamment le Conseil de l’Europe et l’OSCE, membre fondateur de l’Alliance atlantique et de l’OCDE mais aussi du G7/G8, la France a toujours défendu l’idée que la vie internationale doit être organisée de telle sorte que tous les États mais aussi les organisations non-gouvernementales et la société civile puissent participer à l’édification d’un monde sûr, juste et prospère. Dans cette perspective, l’action diplomatique de la France vise notamment à participer activement à toute grande négociation internationale dans quelque domaine que ce soit (politique, économique ou technique) de l’activité internationale mais aussi à contribuer, par ses propositions et son action diplomatique, à ce que les organisations internationales dont elle est membre sachent répondre aux défis actuels. Elle a contribué, par ses propositions et son action diplomatique, à ce que les organisations internationales dont notre pays est membre continuent à évoluer et à s’adapter aux défis de notre temps. Parallèlement, la diplomatie française accompagne activement la redéfinition des formats de la diplomatie internationale, avec l’émergence du G20 dont elle assure la présidence depuis novembre 2010 et pour un an, en veillant notamment à ce que notre pays y conserve toute sa place. Par ailleurs, la présence française dans les instances de décision des grandes enceintes multilatérales est à la fois indicateur et vecteur de la capacité à assurer efficacement, sur la scène internationale, la promotion des positions de la France. Cette présence continue de se renforcer au sein des institutions onusiennes. Le succès des candidatures françaises aux différentes élections internationales participe de cette dynamique. Suite à la réflexion menée sur les indicateurs de performance des programmes et sur l’inadéquation d’une évaluation chiffrée d’une partie de l’action diplomatique, le nombre d’indicateurs du programme est passé de 14 à 8 dans le PAP 2010. Le contenu des indicateurs supprimés est cependant maintenu sous forme de sous-objectifs sans évaluation chiffrée, afin de continuer à retracer les principales avancées dans ces domaines que sont les négociations et les réformes du système multilatéral. 1. Les principales négociations dans les enceintes internationales des Nations Unies 1.1. Lutte contre la corruption Finalité : dans la perspective de la conférence des États parties à la Convention des Nations Unies de lutte contre la Corruption (Doha, décembre 2009), obtenir l'adoption d'un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des dispositions de l'instrument.

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PLR 2010 55Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Bilan 2010 : Le groupe d’experts français (Affaires étrangères, Justice notamment) chargé de suivre la mise en œuvre et les effets du mécanisme de suivi de la Convention de Mérida (adopté à la 3ème conférence des États parties de novembre 2009 à Doha) est désormais constitué. Le groupe de mise en œuvre (IRG), dont il fait partie, s’est réuni à plusieurs reprises à Vienne l’an dernier. Les procédures d’examen sont désormais lancées (26 pays sont engagés dans un examen), plusieurs recommandations ont pu être adoptées en matière d’assistance technique. La 4ème conférence des États parties (Marrakech, décembre 2011) permettra de faire le point sur la mise en œuvre de ce mécanisme de suivi et de consolider les « acquis » de la conférence de Doha face à des réticences persistantes de certains États (Chine et Russie notamment). 1.2. Lutte contre le trafic de drogue Finalité : à la 53ème Commission des stupéfiants (du 5 au 10 mars 2010, Vienne), faire adopter une résolution nouvelle mettant l'accent sur la menace croissante que constitue le trafic international de drogue sur la sécurité des États et leur demandant de renforcer leur coopération pour la contenir. Bilan 2010 : Le projet de résolution d’initiative française, endossé au Groupe horizontal drogue (Bruxelles) et présenté par l’Union européenne à la 53ème session de la commission des stupéfiants, a été adopté (résolution 53/8). Ce texte portant sur la coopération internationale pour lutter contre le problème mondial de la drogue, en particulier sur le trafic illicite et les infractions connexes, constitue une base pour continuer de promouvoir dans cette enceinte notre approche en matière de lutte contre les trafics transnationaux de stupéfiants. Ce sujet a, par ailleurs, été à nouveau débattu et porté par la France notamment lors du XIIème Congrès des Nations unies pour la prévention du crime et la justice pénale (Salvador de Bahia, avril 2010). 1.3. Enfants dans les conflits armés Finalité : veiller au renforcement de l’application des engagements et principes de Paris ainsi qu’au suivi des conclusions et des recommandations du groupe de travail sur les enfants soldats du conseil de sécurité des Nations Unies et de leur mise en œuvre par les États. Au niveau européen, renforcement de ces deux objectifs par la mise en œuvre des lignes directrices de l’UE dans les 19 pays ciblés. Bilan 2010 : La France a contribué à l’adoption, dans le prolongement de la résolution 1882 adoptée en 2009 par le Conseil de sécurité, d’une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité des Nations unies à l’issue du débat de juin 2010, qui a permis de renforcer le mandat et les moyens du groupe de travail sur les enfants dans les conflits armés, notamment en matière de lutte contre l’impunité envers les groupes armés qui recrutent des enfants. La France a pris une part active à l’évaluation de la mise en œuvre des lignes directrices de l’Union européenne sur les enfants dans les conflits armés conduite sous présidence belge au second semestre. Enfin, le 3ème Forum ministériel de suivi des engagements de Paris, organisé conjointement avec l’UNICEF le 26 septembre 2010 a permis de recueillir l’engagement de 11 nouveaux États, ce qui porte à 95 le nombre total des États ayant souscrit aux engagements et principes de Paris. D’autre part, la France a soutenu l’organisation à N’djamena du 7 au 9 juin 2010 d’une « Conférence régionale sur la question des enfants soldats », qui a débouché sur une réaffirmation par les États participants (Cameroun, Libéria, Niger, Nigéria, République centrafricaine, Sierra Leone, Soudan et Tchad) de leur engagement à combattre l’utilisation et le recrutement illégaux d’enfants par des forces ou des groupes armés. 1.4. Orientation sexuelle et droits de l’homme Finalité : obtenir des soutiens supplémentaires à la déclaration prononcée en 2008 à l’AGNU appelant à une dépénalisation de l’homosexualité. Bilan 2010 : La France a œuvré pour entretenir aux Nations unies la dynamique créée par la déclaration de décembre 2008 à l’Assemblée générale des Nations unies. Elle a coparrainé deux événements parallèles organisés en 2010 sur la question.

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56 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Elle a plaidé pour qu’un nouveau texte soit présenté au Conseil des droits de l’Homme, lors de la 16ème session (mars 2011). Elle fait partie depuis mi-2010 du groupe d’États travaillant à la réalisation de cet objectif et a lancé des consultations à ce sujet. Au sein de l’Union européenne, la France a participé à l’élaboration de la « boite à outils » de l’Union européenne sur les droits de l’homme, l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Au sein du Conseil de l’Europe, elle a œuvré pour l’adoption d’une recommandation du Comité des ministres aux États membres. La France a participé et soutenu financièrement l'organisation d'un congrès international sur la transidentité et les droits de l'homme, en juin 2010. 1.5. Droit des femmes Finalité : création d’un mandat thématique au conseil des droits de l’homme sur la lutte contre les discriminations contre les femmes dans les lois et les pratiques. Bilan 2010 : Au Conseil des droits de l’homme, la France a atteint son objectif en obtenant l’adoption, lors de la 15ème session en septembre 2010, d’une résolution prévoyant la création d’un groupe de travail sur la question de la discrimination à l'égard des femmes dans la loi et dans la pratique. La France a poursuivi son action en vue de renforcer la mobilisation de la communauté internationale dans la lutte contre toutes les formes de violence à l'égard des femmes. Elle a été à l’origine avec les Pays-Bas de l’adoption par la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution, axée sur la prévention des violences. Au Conseil de l’Europe, la France a pris une part active à la négociation dans le cadre du comité d’experts (CAHVIO) d’un projet de « Convention sur la prévention et la lutte contre la violence a l’égard des femmes et la violence domestique », qui devrait pouvoir être ouvert à la signature des Etats en 2011. La France a également soutenu l’action de la Représentante du Secrétaire général des Nations unies sur les violences sexuelles dans les conflits armés, notamment en RDC et en Guinée. Elle a œuvré en faveur de l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies demandant aux autorités de RDC de renforcer leurs efforts pour lutter contre les violences sexuelles commises à grande échelle dans l’Est du Pays, dans le droit fil de son engagement en faveur de la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité « Femmes, paix et sécurité ». A titre national, la France a adopté un plan d’action sur ce sujet, tel que prévu par la résolution 1325. Enfin, la France a activement soutenu la mise en place d’Onufemmes, entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. 1.6 - Barème des Nations Unies Finalité : obtenir une baisse de la quote-part de la France. Bilan 2010 : La méthodologie de calcul du barème des quote-parts aux Nations unies a été reconduite en 2009 par l’Assemblée générale des Nations unies, ce qui a entraîné une baisse mécanique du taux applicable à la France sur le budget programme et une hausse de celui applicable aux opérations de maintien de la paix. Néanmoins, l’Assemblée générale a reconnu la nécessité d’améliorer la méthodologie. La France en collaboration étroite avec ses partenaires européens (Belgique, Allemagne et Royaume-Uni, notamment) a pris l’initiative de proposer des pistes de travail telles que la nomination d’un groupe de sages ou de facilitateurs et est intervenue au plus haut niveau auprès du président de l’Assemblée générale afin de faire avancer le dossier. Celui-ci continuera d’être porté systématiquement dans les débats budgétaires jusqu’à l’échéance de la renégociation, à l’automne 2012 au plus tard. Les autres négociations mentionnées dans l’ancien indicateur 4.1 (Évaluation des principales négociations dans les enceintes multilatérales) relèvent désormais du Programme 209. 2. Les principales réformes apportées au fonctionnement et à l'architecture des organisations internationales 2.1. Conseil de sécurité Finalité : afin d’en conforter la légitimité et l’efficacité, soutenir le processus de réforme du Conseil de sécurité en l’élargissant à de nouveaux membres permanents (Allemagne, Brésil, Inde, Japon et plus juste représentation de l’Afrique) et non-permanents.

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PLR 2010 57Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Bilan 2010 : Dans la continuité de son engagement en faveur d’une réforme du Conseil de sécurité, la France a, au cours de l’année 2010, poursuivi ses efforts de promotion d’une réforme intérimaire, seule susceptible du point de vue des autorités françaises de débloquer les négociations sur la réforme du Conseil de sécurité. Cet engagement s’est traduit par des interventions nombreuses dans des enceintes variées (Nations unies, Sommet du G8, Sommet Afrique-France, Sommet de la Francophonie) et à différents niveaux (Président de la République, ministres, ambassadeur ou directeur d’administration centrale). Au cours de l’année, la France a également réitéré son soutien aux membres du G4 (Allemagne, Brésil, Inde et Japon), considérés comme les meilleurs candidats pour l’obtention d’un siège permanent au Conseil de sécurité et qui sont pour elle des partenaires privilégiés. 2.2. Promotion et protection des droits de l’homme Finalité : renforcer l’autorité et l’efficacité des institutions de promotion et de protection des droits de l’homme au Sommet du Millénaire. Bilan 2010 : La France a co-organisé avec le Mexique une série de quatre réunions (Mexico, Paris, Rabat, Seoul) rassemblant une vingtaine de pays pour lancer la réflexion sur la revue du Conseil des droits de l’homme. Elle a en outre joué un rôle de proposition au sein de l’Union européenne. La négociation intergouvernementale sur ce thème devrait se poursuivre jusqu’en juin 2011. La France a activement promu l’entrée en vigueur de la Convention sur les disparitions forcées (campagne de démarches) intervenue en décembre 2010. Elle présentera un candidat à l’élection du comité d’experts de cette convention. La France a également promu des résolutions sur l’extrême pauvreté (soutien aux travaux de l’experte des Nations unies) et sur le droit à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. 2.3. Gouvernance internationale en matière économique et sociale Finalité : promouvoir la création d’une enceinte politique représentative de gouvernance économique et sociale. Bilan 2010 : Les discussions sur les questions de gouvernance économique et sociale, dans le cadre de la 2ème commission de la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, se sont déroulées dans un meilleur esprit que l’année passée. Une résolution sur les financements innovants a été adoptée, ainsi qu’une résolution sur les Nations unies dans la gouvernance mondiale. Cette dernière demande un rapport au Secrétaire général et introduit un nouveau point à l’ordre du jour. Elle institutionnalise donc le débat, qui s’annonce difficile, sur la place du système des Nations unies dans la gouvernance économique mondiale. 2.4. Gouvernance internationale de l’environnement (GIE) Finalité : approfondir le dialogue avec les grands partenaires pour renforcer la GIE. Bilan 2010 : L’année 2010 a été une année de transition en matière d’environnement suite à la conférence de Copenhague de 2009. Les sommets de Nagoya (biodiversité) et Cancun (climat) ont été des succès salués par la communauté internationale. En 2010, la France a relancé auprès de ses partenaires l’idée de créer une Organisation mondiale de l’environnement. L’Allemagne, la France et l’ensemble de l’Union européenne sont très mobilisés en vue de réaliser cet objectif à l’horizon de 2012 (conférence de Rio + 20). Parallèlement, des discussions sont en cours pour renforcer le Programme des Nations unies pour l’environnement.

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58 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 4 : Assurer un service diplomatique efficient et de qualité

INDICATEUR 4.1 : Taux de dématérialisation des procédures (du point de vue de l’usager) indicateur de la mission

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

1. Demandes de visa % 60 100 80 - 100 90

2. Demande d’actes d’état civil % 80 73 90 73 81 100

3. Administration des Français % 50 60 70 - SO 80

4. Inscription des étudiants étrangers dans une université française

% 55 83 85 83 84 100

Commentaires techniques Source des données : DFAE (Direction des français à l’étranger), DSI (Direction des systèmes d’information), DGM (Direction générale de la Mondialisation), DRH (Direction des ressources humaines).

Demande de visas : Le sous indicateur taux de dématérialisation des procédures - demandes de visas a été créé pour suivre la généralisation de la mise en place de l’application visas RMV2. L’ensemble des postes consulaires dotés d’un service visas utilisent cet outil informatique depuis 2009. Compte tenu l’atteinte de la cible dès le RAP 2009, le sous indicateur a été supprimé en 2010 dans le cadre du PLF 2011. Demande d’actes d’Etat-civil : Ce sous-indicateur représente le nombre de demandes de copies d’actes réalisées par internet rapporté au nombre de demandes du même ordre reçues au service central d’Etat civil (SCEC). En 2009, la procédure de décompte a été affinée, ce qui a permis d’afficher des cibles beaucoup plus réalistes à partir du PLF 2011. Une marge de progression significative existe donc encore pour le taux de dématérialisation des demandes d’actes d’Etat civil. Administration des français : Ce sous-indicateur a été destiné au suivi de l’utilisation du portail internet GAEL mis à disposition des Français expatriés. Les services proposés par cette application sont toutefois restreints (mise à jour des coordonnées personnelles et vérification de la situation électorale) et ne peuvent être significativement rapportés à l'ensemble des services consulaires ouverts. Le manque de précision dans le calcul du ratio et son usage peu pertinent, affirmés dès 2009, ont donc contribué à sa suppression dans le cadre du PLF 2011. Le calcul étant jugé non fiable et insuffisamment pertinent, il a été décidé que le taux de dématérialisation de la procédure d’administration de Français ne serait plus calculé dès 2010 rendant ainsi la réalisation sans objet « SO ». Inscription des étudiants étrangers dans une université française : La convention Centres pour les études en France (CEF) prévoit la mise en place d’une procédure dématérialisée facilitant les démarches de préinscription des candidats étrangers à des études supérieures en France. Trente et un Espaces campus France ont traité en 2010, 75840 dossiers d’inscription, correspondant à 84% de la demande mondiale de visas long séjour pour études en France. Au titre de l’année 2010, l’ouverture de la procédure CEF n’a concerné que le Burkina Faso alors que les prévisions concernaient aussi certains postes des pays andins (Bolivie, Équateur, Venezuela) : l’absence d’EAF (Etablissements à autonomie financière) auxquels sont adossés les Espaces à procédure CEF ont conduit le Département à étudier la mise en place d’un dispositif spécifique régional appuyé sur l’EAF de Bogota (Colombie) et à programmer une première ouverture au Pérou courant 2011.

INDICATEUR 4.2 : Efficience de la fonction support (du point de vue du contribuable)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

1. Efficience de la fonction RH (effectifs gérants sur effectifs gérés) du MAEE

% 2,35 2,26 2,41 2,26 2,22 2,30

2. Ratio d’efficience bureautique (dépenses informatiques + dépenses affectées à l’administration centrale / nombre de postes de travail)

€ - 1 140 1 340 1 091 1 090 1 320

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PLR 2010 59Action de la France en Europe et dans le monde

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 105

Commentaires techniques Source des données : DRH (Direction des ressources humaines), DSI (Direction des systèmes d’information), MMCG (Mission ministérielle de contrôle de gestion).

Sous-indicateur 1. Efficience de la fonction RH

La gestion administrative des agents du MAEE s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emploi ministériel. Les gestionnaires relèvent du P105 et les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Le ratio ci-dessus s’applique à l’ensemble du plafond d’emploi ministériel car il n’est pas jugé pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Le périmètre des effectifs gestionnaires, conformément à la définition interministérielle retenue en 2006 pour cet indicateur (rapport Lacambre), comprend les agents consacrant la majeure partie de leur activité à la gestion d’autres agents, sans pour autant les encadrer (la gestion de proximité faisant partie des fonctions d’encadrement). Les effectifs concernés ici sont donc limités à la DRH, en administration centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des effectifs de recrutement local, par des agents dont cette gestion administrative ne constitue qu’une fraction de leur travail demeurant impossible à chiffrer. Cet indicateur transversal comprend : - Au numérateur : les effectifs gestionnaires qui se répartissent en 4 catégories :

1) Pilotage et politique des compétences (sous-direction de la politique des RH) 2) Conditions de travail (Mission pour l’action sociale : MAS) 3) Formation (département de la formation et Institut de formation aux affaires administratives et consulaires) 4) Autres (autres agents de la DRH)

- Au dénominateur : l’effectif total du MAEE, y compris les effectifs partiellement gérés : (Fonctionnaires d’autres administrations détachés au MAEE, militaires hors budget)

La RGPP et la poursuite des efforts menés dans le cadre de la modernisation de la gestion des ressources humaines du ministère ont contribué à faire baisser le résultat du ratio 2010. Sous-indicateur 2. Efficience bureautique

Le ratio d’efficience bureautique, indicateur transversal, donne le coût annuel moyen du poste de travail bureautique en euros/poste. - Le numérateur intègre l’ensemble des dépenses d’acquisitions, d’infrastructures, de logiciels et de maintenance, de formation, ainsi que des dépenses de personnel ressource en administration centrale et sur l’ensemble du réseau à l’étranger (T2) affecté au support bureautique. - Le dénominateur comprend le nombre de postes bureautiques physiques. Par convention, le nombre d’ETP est toutefois pris en compte si le nombre de postes physiques est supérieur au nombre d’ETP, ce qui est le cas pour le MAEE en 2010. Les dépenses liées à l’exploitation du parc informatique du ministère ont globalement été maîtrisées. Les augmentations de dépenses non prévues (investissements avancés dans la modernisation des infrastructures de production sur les sites de Paris et de Nantes, déploiements supplémentaires et infogérance de l’environnement de travail EOLE2) ont été équilibrées par la réduction des dépenses liées au système d’exploitation, aux coûts d’impressions MFP (photocopieurs multifonctions en réseau) et aux acquisitions de consommables génériques compatibles.

INDICATEUR 4.3 : Contrôle de gestion (du point de vue de l’usager)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Extension du contrôle de gestion dans les postes

% NC 40 40 40 54 50

Commentaires techniques Source des données : MMCG (Mission ministérielle de contrôle de gestion)

Mode de calcul : Numérateur - tous les postes entrés dans la démarche de contrôle de gestion / dénominateur – nombre total des postes en capacité de répondre à l’extension du contrôle de gestion dans le réseau. Le MAEE s’est fixé pour objectif d’étendre les indicateurs de performance et de contrôle de gestion, pour les programmes qui relèvent de sa compétence, à l’ensemble des postes et services à l’étranger. Sont exclues du périmètre considéré les très petites ambassades en dehors de l’Union Européenne, les très petites représentations permanentes et les petites sections consulaires, dès lors que leurs structures réduites sont peu compatibles avec le contrôle de gestion. Un vaste chantier de modernisation et de refonte de l’ensemble des indicateurs a été conduit en 2010, ce qui a supposé la participation et l’investissement de l’ensemble des services du ministère aussi bien en centrale qu’à l’étranger. Il a permis de fixer un objectif de généralisation de la démarche de pilotage par les indicateurs dans les postes dès le 1er janvier 2012.

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60 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI Consommation

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

59 896 099 32 142 046 92 188 145 59 896 099 30 719 746 90 765 845 01 Coordination de l’action diplomatique 60 832 282 29 647 379 90 479 661 60 832 282 34 352 878 95 185 160

3 874 255 52 646 399 56 520 654 3 874 255 44 115 858 47 990 113 02 Action européenne 4 100 487 51 014 227 55 114 714 4 100 487 44 551 907 48 652 394

0 737 440 425 737 440 425 0 738 640 997 738 640 997 04 Contributions internationales 763 427 813 763 427 813 775 661 240 775 661 240

60 036 346 31 821 658 96 808 004 60 036 346 31 429 227 96 415 573 05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 62 053 671 24 767 174 86 820 845 62 053 671 27 060 892 89 114 563

99 949 380 170 221 783 270 904 163 99 949 380 148 888 338 249 570 718 06 Soutien 98 940 446 145 067 327 244 007 773 98 940 446 152 494 520 251 434 966

309 095 444 175 136 042 486 408 486 309 095 444 175 421 168 486 693 612 07 Réseau diplomatique 332 126 403 223 553 468 555 679 871 332 126 403 223 383 068 555 509 471

40 Présidence française du G8/G20 (nouveau) 1 400 915 1 400 915 68 339 68 339

Total des crédits prévus en LFI 532 851 524 1 199 408 353 1 740 269 877 532 851 524 1 169 215 334 1 710 076 858

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP +25 561 273 +231 633 946 +257 195 219 +25 561 273 +122 992 160 +148 553 433

Total des crédits ouverts 558 412 797 1 431 042 299 1 989 455 096 558 412 797 1 292 207 494 1 850 620 291

Total des crédits consommés 558 053 289 1 238 878 303 1 796 931 592 558 053 289 1 257 572 844 1 815 626 133

Crédits consommés - crédits ouverts -359 508 -192 163 996 -192 523 504 -359 508 -34 634 650 -34 994 158

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois exprimés en ETPT Dépenses

Transferts de gestion

2009

Réalisation

2009

LFI

2010

Transfertsde gestion

2010

Réalisation

2010

Écart à la LFI 2010

Évolution des effectifs entre 2009 et 2010

Réalisation

2010

Catégorie d’emploi

1 2 3 4 5

(après transferts)

5 – (3 + 4)

(5 – 4) – (2 – 1)

Titulaires et CDI en administration centrale

-3 2 311 2 285 -1 2 249 -35 -64 144 257 910

Titulaires et CDI dans le réseau 1 633 1 569 1 606 +37 -27 224 608 399

CDD et volontaires internationaux 543 567 530 -37 -13 35 815 619

Militaires 722 734 691 -43 -31 96 762 816

Agents de droit local 3 083 3 099 2 995 -104 -88 56 608 545

Total -3 8 292 8 254 -1 8 071 -182 -223 558 053 289

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PLR 2010 61Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Catégorie Prévision LFI (AE = CP)

Consommation (AE = CP)

Rémunérations d’activité 406 478 075 429 909 994

Cotisations et contributions sociales 122 489 518 124 007 134 dont contributions au CAS Pensions 91 358 962 91 908 299

Prestations sociales et allocations diverses 3 883 931 4 136 161

ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont départs

en retraite

Mois moyen des sorties

Entrées dont primo recrutements

dont mouvements entre programmes

du ministère

Mois moyen des entrées

Schéma d’emplois du programme

Titulaires et CDI en administration centrale 137 171 7,5 152 137 0 9 15

Titulaires et CDI dans le réseau 82 10 28 0 8,5 -54

CDD et volontaires internationaux 209 8,6 198 0 8,5 -11

Militaires 65 5 41 0 10,5 -24

Agents de droit local 204 6,9 122 0 8 -82

Total 697 171 541 137 0 -156 Nota bene : le nombre de départs en retraite mentionnés dans le tableau ci-dessus concerne uniquement les personnels titulaires du ministère des Affaires étrangères et européennes (catégories G1 et G2). Ces départs sont inscrits par convention sur la seule catégorie G1 (administration centrale). La répartition des départs en retraite par programme est indicative. Le nombre de primo-recrutements concerne également uniquement les personnels titulaires du MAEE, qui débutent leur carrière en administration centrale.

REMARQUES SUR LES CRÉDITS DE PERSONNELS DE L’ENSEMBLE DES PROGRAMMES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET EUROPÉENNES

Consommation d’ETPT Le décompte des effectifs titulaires et contractuels de droit français (catégories G1 à G3) est cohérent avec les données issues de l’outil de décompte des emplois (ODE). Il prend en compte un certain nombre de retraitements (limités à une quarantaine d’ETPT sur le périmètre ministériel), actés suite à la comparaison avec les données issues des applications RH du ministère des Affaires étrangères et européennes et nécessités par les conventions de décompte des effectifs utilisées dans l’application ODE. S’agissant des militaires hors budget (catégorie G4), les éléments sont communiqués par les deux services utilisateurs (direction de la coopération de sécurité et de défense et service de la sécurité diplomatique). Enfin, la consommation liée aux agents de droit local (catégorie G5), dont la gestion et la paye sont largement déconcentrées, s’appuie sur les données communiquées mensuellement par chacun des postes à l’étranger et sur le suivi de gestion à l’administration centrale. La consommation d’ETPT du MAEE s’établit en 2010 à 15 150 ETPT, soit 97,34 % du plafond d’emplois ministériel (15 564 ETPT), contre 97,80 % en 2009. Cette moyenne résulte d’une consommation qui connaît une hausse conjoncturelle au cours de l’été (vacations saisonnières, tuilage entre certains agents) et un point d’arrivée en fin d’année nettement inférieur au point d’entrée en début d’année.

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62 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La répartition des agents par corps des effectifs titulaires du MAEE (soit le tiers de l’effectif) en janvier 2011 est la suivante (elle inclut les agents détachés dans les corps du MAEE et les titulaires du MAEE en position de détachement ou de disponibilité) :

EFFECTIFS Tranche d'âge

cat corps 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 65-70 Total

MP 3 35 66 75 4 183

CAE 2 18 76 89 125 128 132 99 84 3 756

SAE 6 60 87 105 94 69 78 116 112 727 A

ASIC 2 7 14 13 10 15 13 2 76

SCH 2 28 54 86 103 101 155 191 95 3 818 B

SESIC 1 3 8 19 15 30 47 31 12 166

ADJCH 8 98 266 530 557 511 549 492 288 10 3 309 C

ADJTEC 3 2 9 17 33 48 50 36 15 213

Total 22 211 507 860 940 900 1 061 1 044 683 20 6 248

MP : Ministre plénipotentiaire CAE : Conseiller des affaires étrangères SAE : Secrétaire des affaires étrangères ASIC : Attaché des systèmes d’information et de communication SCH : Secrétaire de chancellerie SESIC : Secrétaire de chancellerie d’information et de communication ADJCH : Adjoint administratif de chancellerie ADJTEC : Adjoint technique de chancellerie

CONSOMMATION D’ETPT PAR CATÉGORIE D’EMPLOIS

La consommation des effectifs titulaires et CDI à l’administration centrale (catégorie G1) est inférieure d’environ 77 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emploi (soit une consommation de la dotation à hauteur de 97,56 %). Le schéma d’emplois réalisé en 2010, hors mesures de transfert, s’établit à +4 ETP. La consommation des effectifs titulaires et CDI à l’étranger (catégorie G2) est pour sa part supérieure d’environ 24 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emploi (soit une consommation de la dotation de 100,84%), en particulier sur les programmes 105 et 151. La consommation exprimée en ETPT, qui reflète une moyenne annuelle, ne prend en compte qu’à raison d’un tiers environ l’effet des suppressions d’ETP qui interviennent à l’automne, au moment des mouvements entre administration centrale et étranger. Le schéma d’emplois réalisé en 2010, hors mesures de transfert, s’établit à -76 ETP. S’agissant des agents titulaires, le schéma d’emplois réalisé s’établit donc à -72 ETP en 2010 ; en conformité par rapport à l’objectif fixé de -70 ETP. La consommation des effectifs contractuels (contractuels en administration centrale et à l’étranger ainsi que vacations en centrale sont regroupés dans la catégorie G3) est nettement inférieure à la répartition initiale du plafond (95,49 % de la dotation). Cette sous-consommation d’environ 151 ETPT, est essentiellement liée, en dehors du respect de la trajectoire RGPP, au report d’une centaine de recrutements d’assistants techniques et de volontaires internationaux, ce report étant dû à plusieurs facteurs : - la durée inhérente de la procédure de recrutement pour ces agents, qui s’étale sur une durée minimale de six mois

(cotation des postes ; appel à candidatures, procédure de sélection des candidats ; agrément des autorités du pays de résidence ; signature du contrat).

- la volonté d’arrêter les grandes orientations en matière de réforme de notre dispositif d’assistance technique pour les années à venir avant de procéder aux nouveaux recrutements, qui a eu pour effet de différer l’engagement de la procédure de recrutement.

- les effets du processus engagé de fusion des Services de coopération et d’action culturelle et des établissements dotés de l’autonomie financière.

Le schéma d’emplois réalisé en 2010, hors mesures de transfert, s’établit à -22 ETP, sur un total de +60 ETP attendu pour 2010 pour les raisons mentionnées supra.

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PLR 2010 63Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

La consommation de militaires hors budget, catégorie G4 (coopération militaire et de défense, gendarmes gardes de sécurité), est inférieure d’environ 43 ETPT à la répartition initiale du plafond (soit une consommation de 94,08 % de la dotation), qui s’explique essentiellement par une réduction des congés de fin de campagne, en partie liée à un nombre inférieur de mutations en 2010 et par les aléas des projets de coopération dans le domaine défense/armement. Le schéma d’emplois réalisé en 2010, hors mesures de transfert, s’établit à -24 ETP, sur un total de +7 ETP attendu. Enfin, la consommation d’agents de droit local (catégorie G5) est inférieure d’environ 167 ETPT à la répartition initiale du plafond d’emploi (soit une consommation de 96,92 % de la dotation). L’effectif permanent est en nette décroissance au cours de l’année (de l’ordre de 130 ETP supprimés). S’y ajoutent des vacations, partiellement saisonnières, qui représentent environ 3% de la consommation d’ETPT de cette catégorie. Le schéma d’emplois réalisé en 2010, hors mesures de transfert, s’établit à -152 ETP, sur un total de -51 ETP attendu pour 2010. Il était en effet nécessaire, pour cette catégorie d’emplois, d’anticiper sur la trajectoire triennale, compte tenu des contraintes du droit local et de l’incertitude qui pèse sur les délais de mise en œuvre des réductions d’emplois.

Catégories d’emplois Schéma d’emplois réalisé en 2010

G1- Titulaires et CDI en centrale 4

G2- Titulaires et CDI dans le réseau -76

Sous-total G1/G2 -72

G3- CDD et volontaires internationaux -22

G4- Militaires -24

G5- Agents de droit local -152

Total -270

Crédits ouverts La LFI 2010 pour le ministère des Affaires étrangères et européennes était de 1.039,33 M€. Elle a connu les mouvements suivants en gestion :

- Décret de transfert (MINDEF & DGSE-SAFU) : +3,52 M€- Décret de transfert (Premier ministre) : -0,09 M€- Décret de transfert (Agriculture-SAFU) : +0,01 M€- Décret de transfert (Ecologie-SAFU) : +0,11 M€- Décret d’avance : +23,46 M€

Les transferts de crédits en provenance des autres administrations sont destinés à financer la rémunération de leurs agents de droit local. Un décret d’avance, intervenu à la mi-novembre 2010, a permis notamment de compenser les effets de la perte au change-prix non couverte par la LFI. Cette perte est liée aux rémunérations servies à l’étranger et qui concernent les deux tiers des effectifs du ministère. L’ouverture nette de crédits sur les programmes 105 et 209 (31,9 M€) a été partiellement gagée par une annulation de crédits sur les programmes 185 et 209 (-8,4 M€) Il a été nécessaire de procéder à un dernier rééquilibrage, à enveloppe constante, depuis les programmes 105 et 185 vers les programmes 151 et 209 par le biais d’un décret de virement en décembre 2010. Au total, les crédits ouverts, après mouvements, se sont établis à 1 066,33 M€. Crédits consommés

Le taux de consommation des ETPT par rapport au plafond fixé en LFI 2010 est de 97,34% en 2010.

La consommation des crédits s’élève à 1 065,23 M€. Le solde de fin de gestion s’établit à 1,10 M€. Le taux de consommation sur le titre 2 par rapport aux crédits inscrits en LFI n’est pas totalement pertinent, compte tenu de l’impact financier des variations de change et de prix intervenues en gestion 2010, qui ont fait l’objet d’un financement en gestion. Le taux de consommation par rapport à la totalité des crédits ouverts en 2010 (LFI ajustée des ouvertures et annulations) est de 99,9%.

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64 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le reliquat de 1,1 M€ de crédits non utilisés résulte : - des marges prudentielles (0,12 M€ par programme en moyenne) nécessaires pour ne pas courir le risque d’une

rupture de trésorerie sur un programme en raison des mouvements importants de personnels d’un programme à l’autre en fin de gestion;

- des fonds libres issus des marges de prévision, même minimes, que les postes à l’étranger conservent pour assurer les rémunérations des agents de droit local compte tenu des variations de change. Les rétablissements de crédits en fin de gestion ne peuvent être consommés (0,93 M€). La dispersion des acteurs de la rémunération complexifie encore l’exercice de fin de gestion (150 ordonnateurs secondaires répartis dans tous les pays et sur les quatre programmes du ministère).

Coûts moyens

Depuis 2006, le PLF est établi sur la base de coûts moyens différenciés par programme et par catégorie d’emplois LOLF.

Au vu de l’exécution 2010, les coûts moyens ministériels (hors prestations sociales) par catégorie de personnels sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21

Catégorie 22 hors CAS

Catégorie 22 CAS pension

Coût moyen

1 – Titulaires et CDI à l’administration centrale 41 017 6 330 14 833 62 179

2 – Titulaires et CDI à l’étranger 108 699 4 025 13 879 126 602

3 – CDD et volontaires internationaux 61 640 5 604 6 829 74 073

4 - Militaires 101 241 3 393 35 599 140 234

5 – Agents de droit local 20 052 3 523 0 23 575

Nota : le coût moyen des agents de droit local prend en compte les transferts de crédits en provenance des autres administrations et destinés à assurer la rémunération de leurs agents de droit local à partir du programme 105.

PROGRAMME 105

Consommation d’ETPT La consommation du programme 105 s’établit au total à 8 071 ETPT pour une dotation de 8 254 ETPT (soit 97,78 % de la dotation). L’approche par catégorie LOLF est présentée supra (remarques liminaires concernant l’ensemble des programmes). Crédits de personnel La consommation des crédits sur le titre 2 s’établit à 99,94% des crédits ouverts (LFI ajustée des ouvertures et annulations).

Le solde par rapport aux crédits ouverts s’élève à 0,36 M€ (soit 0,06%). Il résulte notamment de marges prudentielles conservées à la fois au niveau du programme et au niveau des postes pour la rémunération des personnels de droit local. Coûts moyens

Au vu de l’exécution 2010, les coûts moyens constatés sur le programme 105 (hors prestations sociales) par catégorie de personnel sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21

Catégorie 22 hors CAS

Catégorie 22 CAS pension

Coût moyen

1 - Titulaires et CDI à l’administration centrale 41 720 5 543 15 633 62 896

2 - Titulaires et CDI à l’étranger 118 699 3 389 17 777 139 865

3 - CDD et volontaires internationaux 52 975 6 358 6 820 66 153

4 - Militaires 101 241 3 393 35 599 140 234

5 - Agents de droit local 15 840 2 829 - 18 669

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PLR 2010 65Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE

Service ETPT ETP au 31/12/2010

Administration centrale 2 538 2 559

Services régionaux

Services départementaux

Opérateurs

Services à l’étranger 5 533 5 471

Autres

Total 8 071 8 030

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision Réalisation

ETPT ETPT

01 Coordination de l’action diplomatique 955 933

02 Action européenne 29 30

05 Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 414 391

06 Soutien 1 580 1 549

07 Réseau diplomatique 5 276 5 168

Total 8 254 8 071 Transferts de gestion -1 Nota : les outils de gestion du MAEE ne permettent pas de suivre la consommation des ETPT par action. La consommation constatée sur le programme est donc ventilée au prorata des effectifs par actions prévus dans le PAP.

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Ratios gestionnaires / effectifs gérés Effectifs gérés, en ETP (inclus dans la plafond d'emplois)

intégralement partiellement Total

ETP 14 395 824 15 219

Effectifs gérants 337,80 2,35% 40,97% 2,22%

administrants et gérants 183,60 1,28% 22,27% 1,21%

organisant la formation 78,60 0,55% 9,53% 0,52%

consacrés aux conditions de travail 42,10 0,29% 5,11% 0,28%

consacrés au pilotage et à la politique des compétences 33,50 0,23% 4,06% 0,22%

Le ratio global gérants/gérés, qui s’établit à 2,22%, fait l’objet d’une méthodologie commune à tous les ministères.

La gestion administrative des agents du ministère des Affaires étrangères et européennes est très centralisée, et s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emploi ministériel. Tous les gestionnaires appartiennent au programme 105 ; les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Il n’est donc pas pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Aussi, les ratios ci-dessus s’appliquent-ils à l’ensemble du plafond d’emploi ministériel.

Le périmètre des effectifs gestionnaires est limité à la Direction des ressources humaines, en centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des effectifs de recrutement local, par des agents dont la gestion administrative ne constitue le plus souvent qu’une fraction du travail.

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66 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences correspondent à la sous-direction de la politique des ressources humaines.

Les effectifs consacrés aux conditions de travail sont ceux de la Mission pour l’action sociale (MAS).

Les ETP organisant la formation sont ceux du Département de la formation et de l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires.

Les autres agents de la DRH sont rassemblés dans les effectifs administrant et gérant. Le périmètre des effectifs partiellement gérés comprend les militaires hors budget et les policiers, gérés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion avec le ministère de l’intérieur. Dans ces deux cas, la gestion statutaire et une part significative de l’affectation sont assurées par les ministères d’origine. Tous les autres agents suscitent également tous les actes de gestion normale. Les agents détachés sur emploi ou sur contrat génèrent autant d’actes de gestion au MAEE, même si leur carrière reste gérée par ailleurs par leur administration d’origine.

Enfin, la gestion administrative des agents assurée par les gestionnaires concerne également des agents hors plafond d’emplois : 267 agents en disponibilité, 33 en congés parental, 160 détachés sortants, 15 en congés sans traitement et 135 agents affectés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion au ministère chargé de l’immigration. Ces agents suscitent tous une activité de gestion administrative et statutaire, ceux qui sont affectés au ministère de l’immigration génèrent également au ministère des Affaires étrangères et européennes des activités d’affectation.

Toutes les données sont exprimées en ETP, et supposent que la proportion de chaque statut soit constante.

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

(en millions d’euros)

Socle Exécution 2009 retraitée 460,8 Exécution 2009 hors CAS Pensions 458,8 Changements de périmètre du programme 2010/2009 2,8 Débasage/rebasage dépenses non reconductibles -0,9

Impact du schéma d'emplois -10,1 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 -6,3 Schéma d'emplois de l’année n -3,9

Mesures catégorielles 4,6

Mesures générales 1,7 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 1,1 Augmentation du point d'indice de l’année n 0,6 GIPA 0 Mesures bas salaires 0

GVT solde 0,3 GVT positif 3 GVT négatif -2,7

Autres 8,9

Total 466,1 Le retraitement de l’exécution 2009 hors CAS Pensions correspond aux changements de périmètre liés aux transferts intervenus en PLF 2010 et en gestion 2010, soit 2,8 M€.

Les dépenses non reconductibles intervenues en 2009 (-0,9 M€) sont également débasées et concernent les dispositifs tels que la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) le compte épargne-temps (CET), le dispositif de fin d’activité (DFA) et les mesures de restructurations.

Dans le cadre de ce programme, l’impact du schéma d’emploi (extension en année pleine des suppressions réalisées en 2009 et impact des suppressions réalisées en gestion 2010) a permis de réaliser une économie évaluée à 10,1 M€. Les diverses mesures de revalorisation des rémunérations ont, quant à elles, relevé à la fois de mesures catégorielles et générales. Ces dernières concernent, pour l’essentiel, l’augmentation de la valeur du point d’indice de la fonction publique intervenue le 1er juillet 2010. Les effets report des revalorisations des 1er juillet 2009 et 1er octobre 2009 ont également été comptabilisés.

Enfin le GVT solde permet de mesurer les effets de structure liés à la fois à l’augmentation de la rémunération des agents (GVT positif lié aux lavancements d’échelon et au changement de grade ou de corps) et à l’économie de masse salariale induite par le renouvellement des effectifs.

La ligne « Autres » regroupe l’impact des variations de change-prix sur l’indemnité de résidence à l’étranger, l’évolution de la dépense de rémunération des agents de droit local ainsi que la dépense liée au CET et la variation des prestations sociales. L’évolution des dépenses de prestations sociales entre 2009 et 2010 montre une progression de 0,46 M€.

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PLR 2010 67Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Nota sur les coûts d’entrée et de sortie : les outils à disposition du ministère ne permettent que très imparfaitement de retracer les coûts des entrants et des sortants. Ce chiffrage est encore rendu plus compliqué par la nomenclature de catégories d’emplois, sachant que les changements d’affectation entre l’administration centrale et les postes à l’étranger entraînent de fréquent changements de catégorie d’emplois d’un même agent (les durées moyennes d’affectation étant de trois ans). Retraiter ces flux pour ne retenir que les entrants et sortants « définitifs » du ministère nécessite des outils de gestion administrative et de paie coordonnés qui sont en cours d’élaboration mais pas encore opérationnels au sein du ministère. La comparaison entre prévision et réalisation est en outre faussée par la très grande hétérogénéité des personnels (ainsi par exemple, si une année le ministère recrute une proportion plus grande de volontaires internationaux par rapport aux contractuels expatriés que prévu statistiquement, le coût moyen des contractuels entrants s’en trouvera diminué ; inversement si davantage d’agents A que d’agents C partent en retraite, le coût moyen des titulaires sortants s’en trouvera augmenté). Il importe enfin de préciser que ces coûts prennent en compte les indemnités de résidence à l’étranger qui varient sensiblement d’un pays et à l’autre et qui, au sein de chaque pays, sont réajustés en cours d’année pour tenir compte des évolutions de change et de prix dans le pays par rapport à l’euro (à la hausse comme à la baisse). Ces éléments soumis à d’importantes variations rendent difficile un suivi stable de ces données. Dans le cadre du futur décompte des ETPT via le logiciel Chorus, le MAEE a engagé un important travail sur les méthodes de décompte utilisées par ODE. En confrontant les travaux effectués par les services RH avec les données générées par ODE, il a été possible de cibler les principales divergences entre les deux sources de données. Un travail conjoint avec la direction du budget sera réalisé en 2011 afin de faire concorder les décomptes ministériels et d’ODE, dans la perspective de la prise en charge de ce décompte par Chorus en 2012.

Coûts d’entrée (1) Coûts de sortie (1)

Catégorie d’emplois Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Titulaires et CDI en administration centrale 30 476 40 114 45 916 50 930

Titulaires et CDI dans le réseau 76 732 106 772 115 609 135 585

CDD et volontaires internationaux 27 837 76 179 28 362 76 179

Militaires 86 579 109 660 86 570 109 660

Agents de droit local 17 179 20 054 17 179 20 054

(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

MESURES GÉNÉRALES

La hausse de la valeur du point fonction publique au 1er juillet 2010 (+0,5%) a représenté pour l’ensemble du ministère une dépense de 3,2 M€. L’extension en année pleine de l’augmentation de 2009 s’est élevée à 2,12 M€. Pour le seul programme 105, le coût est estimé à 1,1 M€ au titre de l’extension en année pleine de l’augmentation 2009 et à 0,6 M€ au titre de la hausse intervenue en 2010.

L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008, a été versée à 60 agents du ministère pour un coût de 0,06 M€, dont 0,03 M€ pour le seul programme 105.

PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETPT concernés

Mois d’entrée en vigueur de

la mesure

Coût 2010 Coût en année pleine

Mesures statutaires 527 307 536 372

Revalorisation des ADL 2 995 01 514 616 514 616

Revalorisation des CDI 3 855 06 12 691 21 756

Mesures indemnitaires 4 026 414 4 026 414

Autres mesures catégorielles 01 44 962 44 962

Dispositif de fin d’activité (DFA) 3 01 114 513 114 513

Cartographie 2 249 01 145 573 145 573

Primes de fin d’année 2 249 01 582 292 582 292

Revalorisation des primes (A-B-C) 2 249 01 3 139 074 3 139 074

Total 13 600 4 553 721 4 562 786

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68 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

Réalisation 2009 LFI 2010 Réalisation 2010

Contributions employeurs au CAS Pensions 85 657 042 91 358 962 91 908 299 Civils (y.c. ATI) 62 615 348 67 414 754 67 263 718 Militaires 23 041 694 23 944 208 24 644 581 Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)

Cotisation employeur FSPOEIE

Le montant de la contribution du programme 105 au CAS Pensions s’élève à 91 908 299 €, soit 73,6 % de la contribution de la mission « Action extérieure de l’Etat » qui s’élève à 124 885 341 €. Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère (taux de 5,40 %) a été de 3,8 M€. Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,7 M€.

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de bénéficiaires

Prévision Réalisation

Congés de longue durée 39 396 042 407 847

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 197 1 257 395 1 411 960

Revenus de remplacement du congé de fin d’activité 0 0 0

Remboursement domicile travail 2 165 717 821 588 582

Capital décès 6 67 360 251 628

Allocations pour perte d’emploi 318 360 712 524 841

Autres 1 084 601 951 303

Total 3 883 931 4 136 161

Nota bene : les bénéficiaires indiqués dans le tableau supra sont des effectifs physiques. Les dépenses au titre des prestations sociales ont représenté un montant de 3,5 M€ pour 2010 pour la seule PSOP et la HPSOP « traditionnelle » (ex : chômage) et enregistre une baisse de 4% par rapport à 2009. La rubrique « Autres » comprend l’ensemble des dépenses non listées dans le tableau. Elles correspondent entre autres à des prestations facultatives (aides individuelles au logement, allocations pour enfants handicapés) mais également aux dépenses réalisées pour les militaires et les agents de droit local. Pour ces deux catégories d’agents, les prestations sociales sont déterminées par les postes à l’étranger et le nombre des bénéficiaires n’est pas connu.

ACTION SOCIALE

Type de dépenses Effectif concerné (ETP)

Réalisation Titre 3

Réalisation Titre 5

Total

Restauration 1 196 1 094 841 1 094 841

Logement 337 1 427 500 1 427 500

Famille, vacances 777 753 830 753 830

Mutuelles, associations 10 300 2 161 134 2 161 134

Prévention / secours 3 132 20 381 20 381

Autres 20 219 987 219 987

Total 5 677 673 5 677 673

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PLR 2010 69Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

L’intégralité de la dépense réalisée par le ministère des Affaires étrangères et européennes au titre de l’action sociale est imputée sur le programme 105. La dépense réalisée au titre de la restauration concerne le coût social des repas pris dans les trois restaurants administratifs du ministère (996 agents en moyenne) et dans les restaurants inter-administratifs ou d’entreprise pour les agents travaillant sur des sites extérieurs (200 en moyenne), en région parisienne.

Les 1 427 500 € consacrés au logement ont permis, d’une part, la réservation de 42 nouveaux logements sociaux -dont 19 ont été effectivement livrés en 2010- et, d’autre part, le règlement des soldes dus pour les 13 logements livrés au titre des réservations souscrites les années antérieures. Au regard des 30 logements arrivés en fin de droits de réservation, ce sont donc 32 logements qui ont été livrés en 2010, permettant ainsi d’augmenter légèrement la capacité d’accueil de ce parc immobilier.

La dépense famille/vacances concerne la part que l’Association des Œuvres Sociales (ADOS) consacre sur la subvention qui lui est allouée aux prestations ministérielles : colonies de vacances, centres de loisir, classes de découverte, séjours linguistiques.

La contribution financière à la Mutuelle des affaires étrangères a été de 1 445 279 € et les associations à caractère social ont bénéficié de subventions à hauteur de 715 855 €, hors prestations sociales versées par l’ADOS (cf. rubrique précédente).

La dépense de prévention représente uniquement le coût de la médecine de prévention, dont l’activité ordinaire s’est traduite par 3 132 consultations en 2010, plus de la moitié concernant les visites de départ en poste, les autres étant dédiées notamment au recrutement, à la titularisation, à la visite quinquennale ou à une surveillance médicale spéciale.

Les autres types de dépenses, soit 219 987 €, concernent uniquement le coût de la réservation de 20 berceaux dans la crèche créée à l’initiative du ministère près du site de La Convention à Paris. COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX

INDICATEURS IMMOBILIERS

Nature Repère Libellé Unité Administration centrale Services déconcentrés Total

1 SHON du parc m2 182 767 2 301 240 2 484 007

2 SUB du parc m2 152 306 1 917 700 2 070 006

3 SUN du parc m2 - - -

4 SUB du parc domanial m2 - - -

Surface

5 Ratio SUB / SHON % 83,3 83,3 83,3

6 Effectif ETPT (réf. PEA) nb 3 630 11 378 15 008

7 Ratio SUN / Poste de travail m2 / PT - - -

8 Coût de l’entretien courant € 6 400 000 - 6 400 000 Occupation

9 Ratio entretien courant / SUB € / m2 42,02 3,09

10 Coût de l’entretien lourd * € AE 0 AE 3 000 000 AE 3 000 000 (parc domanial et quasi-propriété) CP 0 CP 2 810 000 CP 2 810 000

11 Ratio entretien lourd * / SUB € / m2 AE 0 AE 1,56 AE 1,45 (parc domanial et quasi-propriété) CP 0 CP 1,46 CP 1,36

12 Coût des travaux structurants € AE - AE - AE -

Entretien lourd

CP - CP - CP -

* Y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'État".

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70 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La SUN (surface utile nette) et la SHON (surface hors œuvre nette) du parc immobilier ne sont pour l’instant pas connues avec précision, notamment pour les bâtiments occupés par les services déconcentrés. Le service des immeubles du MAEE vient d'entreprendre un vaste chantier de fiabilisation et de mise à jour des surfaces de son parc immobilier. Les résultats ne pourront en être exploités qu'en 2012. Dès lors le MAEE ne pourra communiquer un ratio fiable SUN/ETPT qu’à partir de 2012. En effet, jusqu’à présent était utilisée la SUB pour calculer ce ratio, le résultat de celui-ci ne rendant aucunement compte de la réalité de l'occupation des surfaces de bureaux.

La surface SUB prend en compte les surfaces de bureaux, de logements, des centres culturels, des lieux de culte. Les dépenses prises en compte pour l’administration centrale sont celles de l’entretien courant des sites de Paris et de Nantes, à l’exclusion de celles relatives au patrimoine et à la décoration. L'entretien lourd est financé sur les produits de cessions. Les crédits mentionnés ici, concernent uniquement Haïti.

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PLR 2010 71Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

AE ouvertes

en 2010 (**)

1 989 455 096 1 431 042 299

AE non affectées

au 31/12/2010

64 872 702 64 513 194

AE affectées non engagées

au 31/12/2010 (*)

CP ouverts en 2010 (**)

131 825 232 131 825 232

1 850 620 291 1 292 207 494

Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2009

(1)

AE engagées en 2010

(2)

Écart entre AE LR et AE RAP

(3)

Total des engagements

réalisés au 31/12/2010

(4) = (1)+(2)+(3)

CP consommésen 2010

sur engagements antérieurs à 2010

(5) = (7) - (6)

CP consommés en 2010

sur engagements 2010

(6)

Total des CP consommés

en 2010

(7)

Solde des engagements

non couverts par des paiementsau 31/12/2010 (8) = (4) - (7)

244 146 193 244 146 193

1 796 931 592 1 238 878 303

-4 174 430 -4 174 430

2 036 903 355 1 478 850 066

38 499 591 38 499 591

1 777 126 542 1 219 073 253

1 815 626 133 1 257 572 844

221 277 222 221 277 222

AE reportées sur 2011

CP reportés sur 2011

133 221 012

28 716 716

N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2.

(*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers. (**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP. ANALYSE DES RÉSULTATS

Les engagements non couverts par des paiements à la fin de l’année 2010 concernent principalement : - -le loyer du bâtiment de la Courneuve (131 M€). Chaque année depuis 2008, le ministère paie des charges et des

loyers et liquide ainsi progressivement les engagements de 2007 ;

- -les opérations informatiques pluriannuelles de la direction des systèmes d’information (37 M€) ;

- -le contrat triennal passé pour la desserte aérienne de Strasbourg (8,6 M€) ; - -les charges 2010 à payer en 2011: 6,1 M€.

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72 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 : Coordination de l’action diplomatique

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 59 896 099 32 292 046 92 188 145 60 832 282 29 647 379 90 479 661

Crédits de paiement 59 896 099 30 869 746 90 765 845 60 832 282 34 352 878 95 185 160

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 29 390 355 26 290 108 27 963 600 30 986 459

FDC et ADP prévus 37 500 37 500 L’écart en AE d’environ 2,3 M€ entre le tableau ci-dessus et le détail présenté ci-après correspond à des retraits d’AE sur des opérations anciennes réalisés dans le cadre de la bascule des systèmes de gestion du MAEE sous l’application Chorus. Par ailleurs, une erreur d’imputation entre les titres 3 et 6, impacte à hauteur de 0,8 M€ le montant en CP.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT

Consommation en AE : 25,08 M€ Consommation en CP : 27,97 M€ Les crédits de fonctionnement courant de l’action couvrent :

- les moyens consacrés aux conférences internationales et voyages officiels ; - les frais de déplacements des délégations ministérielles ; - les crédits affectés aux réceptions organisées par les ministres et les services d’état major ; - les dépenses de communication et d’information.

Dépenses de fonctionnement courant AE CP

Conférences internationales et Voyages Officiels (Protocole) 15,61 17,84

Visites d'État, de Chefs d'État ou de travail 1,11 1,11

Accueils des personnalités en transit en France 0,79 0,79

Déplacements à l'étranger du Premier ministre 0,89 0,89

Sommets, conférences internationales et manifestations 11,41 13,51

distinctions honorifiques 0,11 0,11

Frais d'interprétations 0,93 0,93

Missions VO 0,37 0,50

Déplacements des délégations ministérielles 2,90 3,90

Réceptions organisées par les ministres et les services d'Etat-major 2,51 2,49

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PLR 2010 73Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Dépenses de fonctionnement courant AE CP

Communication 4,06 3,73

Documentation, presse et abonnements 1,82 1,54

Publications (Label France, AEF, PEF…) 0,79 0,84

Communication externe du MAE (audiovisuelle, évènementielle, internet…) 0,80 0,69

Programme d'invitation de Journalistes étrangers 0,65 0,65

Total 25,08 27,97

Crédits de fonctionnement courant de l'action 1

64%

13%

14%

9%

Communication

Déplacements desdélégations ministérielles

Réceptions organiséespar les ministres et lesservices d'Etat-major

Conférencesinternationales etVoyages Officiels

Conférences internationales et voyages officiels

Consommation AE : 15,61 M€ Consommation CP : 17,84 M€

La dotation du Protocole en LFI 2010 s’élevait à 14,7 M€ en CP. L’exécution atteint 17,8 M€, cette ligne budgétaire ayant financé deux évènements dont la tenue ou l’ampleur étaient imprévus :

- le sommet Afrique-France à Nice (31 mai et 1er juin 2010) ; - la rencontre tripartite France-Allemagne-Russie à Deauville (18 et 19 octobre 2010).

Les crédits prévus en LFI devait contribuer à l’organisation du sommet Afrique-France en Egypte (3 M€) et à celle du sommet de la francophonie à Madagascar (4 M€) qui ne se sont finalement pas réalisés. La dotation a été utilisée pour financer le sommet Afrique-France à Nice à hauteur de 12,5 M€ et la rencontre tripartite France-Allemagne-Russie à Deauville pour 1,5 M€. Le financement de réunions intermédiaires a représenté 0,8 M€.

Les dépenses relatives aux visites de chefs d’Etat représentent 1,1 M€. Elles sont en baisse par rapport à 2009 (1,41 M€) en raison d’une diminution du nombre des visites officielles et des visites de travail (120 en 2009 et 106 en 2010). Toutefois le nombre de visites d’Etat reste constant, soit deux à trois par an. En 2010, la France a reçu le Président chinois, pour une visite d’une durée de trois jours avec une extension sur Nice (0,15 M€), et le Président de la Fédération de Russie (0,12 M€).

L’accueil des personnalités aux aéroports parisiens a représenté 0,8 M€. La facturation d’Aéroports de Paris parvient généralement au service du Protocole avec deux mois de retard, ce qui occasionne le paiement d’arriérés. Par ailleurs, un marché conclu en 2010 avec l’aéroport de Strasbourg pour l’ouverture des salons d’accueil pour les personnalités a eu pour conséquence une extension des accueils dont l’incidence financière ne sera ressentie qu’en 2011.

En 2010, les missions organisées au titre des voyages officiels, ont coûté 0,5 M€. Les dépenses des voyages officiels des services du Premier ministre (vols internationaux uniquement) et des précurseurs de l’Elysée sont en diminution importante au regard des deux dernières années, une économie de 0,63 M€ a été réalisée par rapport à 2009.

Les frais liés aux 8 déplacements du Premier ministre (Syrie-Jordanie, Norvège, Allemagne, Belgique, Croatie, Japon, Russie et Kazakhstan) s’élèvent à 0,9 M€.

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74 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les dépenses relatives aux distinctions honorifiques ont augmenté en raison de la prise en charge par le Protocole de la réserve présidentielle et atteignent 0,1 M€. Les postes aux Etats-Unis ont émis des demandes exceptionnelles concernant les derniers vétérans de la 2ème guerre mondiale (environ 700 demandes).

Les dépenses d’interprétation et de traduction ont représenté 0,9 M€ en 2010. Une augmentation régulière au cours des dix dernières années du nombre de traductions du français vers les langues étrangères, notamment vers l’anglais, a pour conséquence un recours accru à la sous-traitance et une augmentation du coût de cette activité.

Les frais de déplacements des délégations ministérielles (missions du ministre d’État et des ministres et des membres des cabinets).

Consommation AE : 2,9 M€ Consommation CP : 3,9 M€

Le coût dépend essentiellement du mode de transport choisi (affrètement privé ou affrètement public ETEC). En 2010, une nette réduction des dépenses a été constatée. Cette économie n’est pas due à une baisse sensible du nombre des missions organisées, excepté pour le cabinet du ministre chargé de la coopération, mais à la fin du recours aux affrètements privés dans le cadre des déplacements ministériels. Le coût des affrètements privés en 2010 a été de 0,6 M€ contre 1,98 M€ en 2009. En 2010, 1,82 M€ ont été dépensés au titre des vols ETEC alors que cette dépense s’élevait en 2009 à 1,55 M€.

Les crédits affectés aux réceptions organisées par les ministres et les services d’état-major.

Consommation AE : 2,51 M€ Consommation CP : 2,49 M€

Ces dépenses recouvrent :

- l’achat de denrées alimentaires, de boissons et les prestations de traiteurs ; - les prestations de service en cuisine, en salle ; - les prestations d’aménagement des salles ; - les autres dépenses telles que le nettoyage du linge, la décoration florale, la sonorisation et les frais d’impression.

Cette rubrique comprend également les frais des cabinets à l’extérieur de l’hôtel du ministre à hauteur de 0,2 M€. Non budgétés en LFI, ils sont financés par redéploiement.

Les crédits relatifs aux dépenses de fonctionnement de la direction de la communication et du porte-parolat (DCP) s’élevaient à 4 M€ en LFI.

Consommation AE : 4,06 M€ Consommation CP : 3,73 M€

Les AE ont bénéficié d’un abondement afin de passer les marchés de distribution de la Presse (ERWAN) et d’outils de veille (ISCOPE). Pour le reste les activités ont donc subi une réduction de leur dotation, à l'exception du programme des invitations de journalistes qui a conservé un niveau sensiblement égal à celui de l'année précédente. Les efforts ont porté sur :

- la poursuite de la rationalisation des abonnements - version papier - et des bases de données ; - la suppression des prestations de sous-titrage des vidéos mises en ligne sur France Diplomatie ; - le démarrage d'une opération "remise à jour" des prestations existantes (AFP, Reuters, hébergement Internet) ; - la réduction des publications et de l'événementiel ; - la gestion des journées du Réseau : la DCP a mis en place un dispositif d'atténuation de dépenses résultant de la

location des stands à des exposants ; - le contrôle du niveau des dépenses liées à la publication de la Revue «Mondes ».

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PLR 2010 75Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

En contrepartie, le MAEE a : - développé le site internet en version arabe ; - procédé au lancement du webdocumentaire.

CENTRE DE CRISE

Consommation AE : 3,5 M€ Consommation CP : 3,8 M€ Les crédits alloués au Centre de crise (CDC) au titre de son fonctionnement en dotation initiale pour la gestion 2010 étaient de 2 M€ en AE et CP. Cette dotation initiale de fonctionnement a été abondée par les dotations complémentaires ci-après :

- 0,55 M€ de report de crédit 2009 pour les dépenses relatives à la grippe A ; - 1 M€ en CP et 0,7 M€ en AE en avril 2010 au titre des dépenses avancées pour la crise haïtienne ; - 0,4 M€ sur Fonds de Concours (FDC) provenant du FDC Haïti ; - 0,15 M€ par redéploiement au sein du programme.

Ces abondements ont porté la ressource financière totale de fonctionnement du CDC à 4,1 M€ en CP. Doivent en être déduits 0,3 M€, crédits redéployés sur l’action 6 au titre des frais de missions réalisés pour le compte du CDC. Ces dépenses de 3,8 M€ sur l’action 1 se répartissent en :

- délégations de 0,8 M€ aux postes afin de leur permettre de procéder aux paiements des achats sur place (vivres et matériels de sécurité) ainsi qu’au règlement de leurs communications téléphoniques par satellite (essai du réseau à leur charge après une année de prise en charge par le CDC) ;

- dépenses pour crises soudaines : 2,3 M€ ont été consacrés pour des affrètements d’avions, des envois de personnels et de matériels pour la sécurité des Français dont 1,8 M€ pour la sécurité de nos compatriotes en Haïti ;

- achats de matériels pour le réseau radio et satellitaire des postes à l’étranger : 0,6 M€ de dépenses sur marché (Titulaire GES) afin de remettre au niveau opérationnel les réseaux radio et satellitaire ;

- achats d’aliments de survie : 0,034 M€ d’achats sur marché (Titulaire DNS) pour remettre à niveau le stock de rations de sécurité des postes ;

- achats de matériels médicaux : 0,035 M€ de matériels expédiés à l’étranger. Dépenses sécuritaires par crise soudaine et imprévisible : Au titre du programme 105, les seules dépenses pour la crise haïtienne s’élevaient à 1,8 M€ soit un peu plus de 90% de la dotation budgétaire initiale de fonctionnement du Centre de crise. Les principales autres interventions financières ont été réalisées au profit :

- des Français bloqués lors des inondations au Pérou en janvier (31 921 euros) ; - de la recherche de victimes françaises lors du séisme au Chili en février (27 673,52 euros) ; - de la libération des otages ONG Triangle au Soudan en mars (47 888,21 euros en mars) ; - de l’assistance aux Français lors de l’éruption volcanique en Islande (42 136,55 euros) ; - des conséquences des mouvements sociaux en Bolivie en août (12 358,54 euros) ; - des inondations au Ladakh en août (42 128,74 euros) ; - de la crise politique en Côte d’Ivoire en décembre (101 534,68 euros).

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État -9 148 0

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76 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 933 223 8 000 934 742 8 000

Transferts aux autres collectivités 1 818 468 3 358 419 1 821 404 3 358 419

FDC et ADP prévus 112 500 112 500

La différence entre la consommation de crédits de titre 6 indiquée ci-dessus et les éléments déclinés est due à une erreur d’imputation entre les titres 3 et 6, à hauteur de 0,8 M€ en CP.

Les dépenses d’intervention intègrent 0,015 M€ de réserve parlementaire du Sénat au profit du Club du 21e siècle.

Les crédits d’intervention destinés au cabinet du Ministre représentaient 1 M€ en prévision. Consommation AE : 0,9 M€ Consommation CP : 0,9 M€

Les dépenses se sont établies à 0,9 M€ en AE et en CP.

L’essentiel de la dotation (0,8 M€) a été consacrée aux subventions à des associations. Quatre grands domaines d’intervention ont caractérisé la politique de subvention du Cabinet :

- le renforcement de l’action diplomatique de la France dans le cadre de relations bilatérales ou multilatérales (0,3 M€ soit 35,3 % des crédits) ;

- les associations représentatives des expatriés (0,2 M€ soit 23,6 % des subventions) ; - les projets contribuant à la réflexion et au débat sur les questions internationales (0,17 M€ soit 18,5 % des

subventions) ; - la défense des droits de l’homme (0,15 M€ soit 16,6 % des crédits).

Le volume financier absorbé par les aides et secours reste modeste (0,02 M€). Les crédits d’intervention de la Direction de la Prospective. Consommation AE : 1,3 M€ Consommation CP : 1,3 M€ La part consacrée aux subventions s ‘est élevée à 0,43 M€ (les 4 principaux instituts soutenus sont le Centre d'Études et de Recherche international (CERI), l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), l’Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS) et la Fondation pour la Recherche Stratégique). Les crédits consacrés au Programme d’Invitation des Personnalités d’Avenir ont été de 0,84 M€, en forte hausse par rapport à 2009. Les subventions versées à des associations de presse diplomatique s’élèvent à 0,34 M€. Consommation AE : 0,34 M€ Consommation CP : 0,34 M€

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PLR 2010 77Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

ACTION n° 02 : Action européenne

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 3 874 255 52 646 399 56 520 654 4 100 487 51 014 227 55 114 714

Crédits de paiement 3 874 255 44 115 858 47 990 113 4 100 487 44 551 907 48 652 394

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 819 924 1 280 200 821 259 1 278 776

Les dépenses relatives aux actions d’information et de communication du cabinet du ministre chargé des Affaires européennes, budgétées à hauteur de 0,8 M€, ont été exécutées pour un montant de 0,02 M€ en AE et en CP. Il s’agit essentiellement de factures d’imprimerie pour la confection de documents destinés à la promotion de l’Europe. Ce faible montant s’explique par la priorité accordée aux subventions destinées aux associations. Les crédits consacrés au fonctionnement du Secrétariat franco-allemand de défense et de sécurité représentent 0,03 M€ en AE et en CP. Ils ont servis à régler des dépenses nécessaires au fonctionnement de ce secrétariat (téléphonie, petites fournitures). La contribution au fonds d’expertise de l’Union européenne, budgétée sur le titre 6, est comptabilisée sur le titre 3. Elle s’élève à 1,22 M€.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État -400 0

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 17 357 17 357

Transferts aux entreprises 12 728 663 10 174 320 4 133 590 3 713 024

Transferts aux autres collectivités 39 097 812 39 542 750 39 161 009 39 542 750

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78 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les dépenses d’intervention intègrent notamment :

- des crédits de la réserve parlementaire du Sénat au profit du Mouvement européen de France et des crédits de la réserve parlementaire de l’Assemblée Nationale au profit de l’Institut pour la démocratie en Europe et de la Fondation Robert Schuman ;

- 1,56 M€ de crédits Interventions du ministre chargé des affaires européennes. 1,19 M€ ont été inscrits en prévision et 1,56 M€ ont été consommés par redéploiement de crédits initialement destinés aux actions d’information et de communication du cabinet du ministre chargé des Affaires européennes. Les subventions ont été réparties selon 3 axes : les actions décentralisées de formation et d’information (1,25 M€), les actions en direction du jeune public (0,24 M€), les actions culturelles et sportives européennes (0,07 M€) ;

- 3,7 M€ en CP et 10,2 M€ en AE (après retraitement du passage sous CHORUS) au titre de la subvention d’exploitation pour la desserte aérienne de Strasbourg. Dans le cadre des conventions de délégations de services public conclues entre l’État, les collectivités locales du Bas Rhin et les compagnies aériennes Britair (liaison Strasbourg-Copenhague), Régional (liaison Strasbourg-Amsterdam), Air Nostrum (liaison Strasbourg-Madrid) et Czech Airlines (liaison Strasbourg-Prague), les crédits consommés ont été de 2,1 M€ en CP au titre des conventions 2007-2010. Par ailleurs, 11,8 M€ d’AE ont été engagées en mars 2010 au titre de nouvelles conventions avec les compagnies précitées, pour une durée de 3 ans. Le montant des crédits ordonnancés en 2010 au titre de ces nouvelles conventions a représenté 1,6 M€ ;

- 0,1 M€ au titre de la subvention au CIIE (centre d’Information sur les Institutions européennes) conformément au contrat triennal 2009-2011 « Strasbourg, capitale européenne » signé en septembre 2009 ;

- Enfin, 37,8 M€ en AE et en CP ont été consacrés aux contributions européennes qui représentent 5 % de l’ensemble des contributions internationales, actions 2 et 4 confondues. Les appels reçus en 2010 ont été payés en totalité.

Contributions aux organisations internationales à

vocation européennes PAP 2010 AE = CP

Exécution 2010 AE = CP

Conseil de l’Europe* 34,1 33,2

UEO 2,5 2,4

Autres contributions européennes 1,2 2,2

Total 37,7 37,8

*hors contribution au fonds d’expertise de l’Union européenne comptabilisée sur le titre 3 (1,2 M€).

ACTION n° 04 : Contributions internationales

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 0 737 440 425 737 440 425 763 427 813 763 427 813

Crédits de paiement 0 738 640 997 738 640 997 775 661 240 775 661 240

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 737 440 425 763 427 813 738 640 997 775 661 240

Page 79: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

PLR 2010 79Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Les contributions internationales étant systématiquement consommées en AE=CP, l’écart constaté dans le tableau ci-dessus est lié à un engagement juridique unique de début d'année sur lequel étaient impactés 3 versements au titre des OMP et pour lesquels le taux de chancellerie retenu en AE a été celui du 1er versement, et non le taux en cours au moment de la liquidation.

La LFI 2010 a alloué 737,44 M€ en AE et 738,64 M€ en CP aux contributions internationales et aux OMP.

La consommation s’est élevée à 775,66 M€ en CP, soit une légère baisse par rapport à 2009 (779,1 M€).

Le budget des contributions internationales et des OMP a bénéficié :

- de crédits de reports : 0,05 M€ de CP correspondant à la réserve parlementaire de l’Assemblée Nationale pour l’Institut du monde arabe qui, engagée en toute fin d’année 2009, n’avait pas pu être liquidée, ainsi que 0,82 M€ en AE = CP correspondant au montant accordé en LFR 2009 ;

- du dégel de la réserve de précaution résiduelle (43,35 M€ en AE et 36,51 M€ en CP) ;

- d’une LFR de 33,29 M€ en AE et de 41,29 M€ en CP pour couvrir les variations du change.

Enfin, 2,85 M€ ont été transférés vers le programme 144 « environnement et prospective de la politique de défense » du ministère de la Défense pour le paiement de la contribution 2010 du MAEE au programme mondial G8 (PMG8).

En 2010, 72 % des contributions ont été libellées en dollars (69 % en 2008 et 73 % en 2009). Elles ont représenté 586,34 M€ pour un total de 794,20 M$, soit un taux moyen de 0,74 $/€ (0,73 en 2009) alors que le taux de budgétisation en LFI 2010 était de 0,64 $/€.

Le mécanisme d’achat à terme de dollars mis au point avec l’Agence France Trésor, utilisé de 2006 à 2009, ne l’a pas été en 2010 compte tenu du fait que le taux de change effectif a été constamment très au-delà du taux de change de la budgétisation. Opérations de Maintien de la Paix Consommation en AE : 389,6 M€ (l’écart en AE et CP est lié à un engagement juridique unique sur 3 versements pour lesquels le taux de chancellerie retenu en AE a été celui du 1er versement, et non sur le taux en cours au moment de la liquidation). Consommation en CP : 401,9 M€

Les OMP ont représenté, comme en 2009, près de la moitié de l’ensemble du budget des contributions, actions 2 et 4 confondues (40% en 2007).

En dollars, l’évolution de ces trois dernières années a été la suivante : 547,27 M$ en 2008 (383,46 M€), 543,17 M$ en 2009 (395,54 M€), 534,90 M$ en 2010 (401,89 M€), soit une baisse des appels en USD de 2 % en trois ans alors qu’ils avaient augmenté de 37 % entre 2007 et 2009.

Le budget des principales OMP s’établit comme suit : - Mission des Nations Unies et de l’Union Africaine au Darfour (MINUAD) : 100,1 M€ - Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) : 76,9 M€ - Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) : 59,8 M€ - Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) : 28,7 M€ - Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) : 28 M€ - Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) : 23,4 M€ - Mission des Nations Unies au Liberia (MINUL) : 29,5 M€

Contributions internationales payables en euros Consommation en AE : 158,77 M€ Consommation en CP : 158,77 M€

La dotation initiale représentait 167,70 M€ en AE = CP et la consommation totale des crédits est de 158,77 M€ (AE = CP), soit 19 % de l’ensemble des contributions internationales (18,3 % en 2009 et 21% en 2008). Les appels reçus en 2010 ont été payés en totalité.

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80 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le budget des principales organisations s’établit comme suit : - Organisation du traité de l’Atlantique nord (y compris nouveau siège) : 29,5 M€ - Organisation de coopération et de développement économique : 19,8 M€ - Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe : 15,7 M€ - Agence internationale pour l’énergie atomique : 15,5 M€ - Organisation pour l’alimentation et l’agriculture : 13,2 M€ - Institut du monde arabe : 12,2 M€ - Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture : 9,9 M€ - Cour pénale internationale : 7,6 M€ - Comité international de la croix rouge : 7,5 M€ - Organisation des Nations Unies pour le développement industriel : 5,4 M€

Contributions internationales payables en devises Consommation en AE : 215 M€ Consommation en CP : 215 M€

La dotation initiale était de 226,80 M€ en AE = CP. La consommation totale des crédits a été de 215 M€ soit 26 % du total des crédits consommés (29 % en 2009). Les appels reçus en 2010 ont été payés en totalité.

Le budget des principales organisations s’établit comme suit : - Organisation des Nations Unies : 90,5 M€ - Organisation mondiale de la santé : 29,9 M€ - Organisation internationale du travail : 16,4 M€ - ONU : plan cadre d’équipement : 15,1 M€ - Organisation pour l’alimentation et l’agriculture : 9,5 M€ - Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture : 6,1 M€

L’écart constaté sur la contribution à l’ONU s’explique une baisse notable du budget 2010 de l’ONU, dont une large partie s’explique par le report d’un certain nombre de charges sur 2011 et une diminution de la quote-part de la France. De ce fait la contribution 2010 a été de 129,2 M$. ACTION n° 05 : Coopération de sécurité et de défense

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 60 036 346 36 771 658 96 808 004 62 053 671 24 767 174 86 820 845

Crédits de paiement 60 036 346 36 379 227 96 415 573 62 053 671 27 060 892 89 114 563

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 176 355 5 586 047 6 186 410 5 530 310

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PLR 2010 81Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Le montant des crédits dédiés à l’appui logistique de l’assistance technique est de 5,6 M€ en AE et à 5,5 en CP, alors que la prévision initiale était de 6,2 M€ en AE et CP, soit une baisse de 8%. Les dépenses de fonctionnement ayant fait l’objet d’économies sont les suivantes :

- la mise en place des coopérants et de leurs familles ; - les missions de conseil et d’expertise ; - le fonctionnement de l’administration centrale de la Direction de la coopération de sécurité et de défense.

La légère baisse des effectifs (2%) des coopérants militaires en poste à l’étranger a favorisé ces économies. Toutefois, cet effort reste menacé par la hausse du coût des carburants et des tarifs de transport aérien.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 854 825 854 825

Transferts aux autres collectivités 25 645 303 18 326 302 25 242 817 20 675 757

FDC et ADP prévus 4 950 000 4 950 000 L’écart en AE entre le tableau ci-dessus et le détail présenté ci-après correspond à des retraits d’AE sur des opérations anciennes réalisés dans le cadre de la bascule des systèmes de gestion du MAEE sous l’application Chorus. En programmation, l’action 5 intégrait 4,9 M€ de fonds de concours. Les contributions réellement perçues s’élèvent finalement à 0,98 M€. Deux versements n’ont pas eu lieu :

- 3 M€ étaient attendus au titre de la participation de gouvernements étrangers et d’organisations internationales à la création de l’École Internationale des forces de sécurité (EIFORCES) au Cameroun ;

- 1,15 M€ était attendu au titre d’une contribution de la Société TOTAL destinée à l’aménagement d’installations portuaires sur l’île de Perim (Yémen) afin d’y accueillir des patrouilleurs.

Les fonds de concours effectivement reçus en 2010 sont :

- une subvention de 0,04 M€ provenant de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ; - des versements effectués par les gouvernements étrangers à titre de participation aux dépenses d’assistance

technique militaire exposées par la France (0,5 M€) ; - des remboursements effectués par divers organismes à titre de participation aux dépenses d’assistance technique

militaire exposées par la France (0,44 M€). Le montant total des crédits consommés pour le titre 6 de l’action 5 « Coopération de sécurité et de défense » est de 19,2 M€ en AE et 21,6 M€ en CP. Ces crédits concernent :

- la formation des élites et des cadres militaires ; - l’ingénierie de sécurité et de défense (missions d’audit et de conseil, coopération militaire avec les autorités

régionales et soutien aux actions prioritaires). L’écart entre la budgétisation et l’exécution est dû à un décret de transfert de 5,5 M€ au profit du ministère de la Défense. Ce mouvement de crédits correspond au remboursement par le ministère des Affaires étrangères de prestations de formation dispensées par le ministère de la Défense. Initialement, le ministère de la Défense recouvrait sa créance auprès du MAEE par le biais d’une procédure comptable de rétablissement de crédits. Le passage du ministère de la Défense à l’application de gestion financière Chorus en 2010 a empêché l’utilisation de cette procédure et explique le recours au décret de transfert.

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82 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

En prenant en compte tous ces mouvements, la consommation s’élève à 25,5 M€ en AE et 27,2 M€ en CP, soit une progression de 7,4 % par rapport aux prévisions initiales. Ces chiffres traduisent les efforts soutenus de formation des élites et des cadres militaires, en France comme à l’étranger. 1/ La formation des élites et des cadres militaires a bénéficié de 10,7 M€ en AE et 12,8 M€ en CP, auxquels il convient d’ajouter le montant du décret de transfert, soit un total de 16,3 M€ en AE et 18,4 M€ en CP.

Au cours de la gestion 2010, le volume des actions de formation en France a été satisfaisant, de même que les financements consacrés aux écoles nationales à vocation régionale (ENVR) et le renforcement de l’État de droit et de la sécurité (EIFORCES, plan Sahel, Centre d’instruction maritime à vocation régionale de Guinée-équatoriale).

873 stagiaires ont été formés en France pour un coût de 8,4 M€.

La formation de 1 934 stagiaires dans les écoles nationales à vocation régionale a couté 3,1 M€. 2/ L’ingénierie de sécurité et de défense a été dotée de 9,3 M€ en AE et 8,8 M€ en CP alors que la programmation s’élevait en LFI à 5 M€ en AE et 4,8 M€ en CP.

Ce domaine d’activité a bénéficié de redéploiements internes et de l’intégralité du dégel de la réserve de précaution de l’action 5 : 0,97 M€ en AE et de 1 M€ en CP.

Cette somme a été affectée au plan SAHEL, qui reste une priorité constante, pour améliorer les capacités de nos partenaires. Ces crédits ont contribué, d’une part, à augmenter la capacité opérationnelle des forces mauritaniennes en leur fournissant des véhicules tactiques adaptés aux zones désertiques, d’autre part, à renforcer leurs moyens de transmissions et leurs capacités de vision nocturne.

Cet abondement a permis d’améliorer les conditions de gestion des projets relatifs à l’expertise auprès des armées, au renforcement de l’État de droit et de la sécurité intérieure, à l’appui au commandement et au renforcement des capacités opérationnelles.

ACTION n° 06 : Soutien

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 99 949 380 170 954 783 270 904 163 98 940 446 145 067 327 244 007 773

Crédits de paiement 99 949 380 149 621 338 249 570 718 98 940 446 152 494 520 251 434 966

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 159 573 522 196 309 587 129 426 644 136 746 149

FDC et ADP prévus 86 666 86 666 L’écart de 13 M€ en CP entre les données du tableau ci-dessus et les montants détaillés dans les tableaux ci-dessous s’explique :

- à hauteur de 5,5 M€ par des dépenses imputées par sur le titre 5 « dépenses d’investissement » alors qu’elles sont présentées sur le titre 3 « dépenses de fonctionnement courant » ;

- à hauteur de 7,5 M€ par des rétablissements de crédits qui sont venus diminuer le montant net de dépenses.

Pour ce qui concerne l’écart en AE, il s’agit d’un problème de consolidation comptable dans le système de gestion.

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PLR 2010 83Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

FONCTIONNEMENT COURANT DES SERVICES D’ADMINISTRATION CENTRALE

Consommation en AE : 23,6 M€ Consommation en CP : 22,4 M€

LFI 2010 Exécution 2010 AE CP AE CP

Fonctionnement des services parisiens 6,6 2,8 4,6 2,5

Fonctionnement des services nantais 0,3 0,3 0,8 0,6

Fonctionnement du centre de conférences ministériel

0,8 0,8 0,6 1,2

fonctionnement CNEMA et DP 0,1 0,1 0,02 0,02

frais de représentation des services 0,5 0,5 0,4 0,4

frais de justice 0,9 0,9 2,7 2,7

frais de mission des services 5,1 5,1 4,7 4,6

fonctionnement de l'agence de voyages 0,5 0,5 0,8 0,8

total 14,7 11,0 14,7 12,8

Fonctionnement des services parisiens et des services nantais En 2010, les dépenses de fonctionnement des services d’administration centrale ont été conformes à la dotation octroyée par la loi de finances initiale (3,1 M€). Les services ont suivi les recommandations émises dans le cadre de la mise en œuvre du plan « Etat exemplaire », en faisant des efforts de réduction de leurs consommations (notamment de papier). Ils ont ainsi pu récupérer 95% de la somme qui avait été prélevée sur leur budget au titre de ce plan interministériel. Fonctionnement du centre de conférences ministériel Le centre de conférences ministériel a été mis en service en 2010. Le dépassement de l’enveloppe de LFI à hauteur de 0,4 M€ en CP s’explique par le paiement des travaux d’aménagement qui ont été nécessaires. Fonctionnement de la CNEMA et de la DP La direction de la prospective (DP) et le secrétariat de la commission nationale pour l'élimination des mines anti-personnel (CNEMA) consomment une partie de leur dotation sur d’autres lignes ce qui explique une exécution inférieure à la prévision. Frais de représentation L’exécution de 0,4 M€ est conforme à la dotation reçue après soustraction de la réserve de précaution. Le solde en fin d’année s’explique par la date précoce de fin de gestion. Frais de justice L’exécution de 2,7 M€ est fortement supérieure au montant de la LFI (0,9 M€) en raison :

- de la régularisation de paiement du contentieux Air Afrique effectuée par la trésorerie générale à l’étranger pour un montant de 2,3 M€ qui a nécessité la mise en place fin novembre d’une dotation complémentaire dans l’attente de la LFR ;

- des contentieux relatifs au personnel (0,07 M€) ; - des frais de procédure et honoraires d’avocats (0,06 M€) ; - des indemnités liées aux refus de visas (0,5 M€, dont 0,2 M€ ont fait l’objet d’un remboursement de la part du

ministère de l’immigration conformément à la convention de répartition des charges signée en 2008). Frais de mission des services L’exécution des crédits de frais de mission s’élève à 4,6 M€ et est en diminution sensible par rapport à 2009 (5,5 M€). Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette diminution.

En premier lieu, le nombre de missions en 2010 est en recul par rapport à l’année dernière (11 818 missions en 2010 contre 12 000 en 2009).

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84 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

De plus, le ministère a accentué sa stratégie d’économie vis-à-vis de l’ensemble de ses fournisseurs en négociant des accords tarifaires avec les compagnies aériennes et en invitant les directions prescriptrices de missions à jouer sur l’ensemble des leviers d’économies : type de billets achetés (achat de billets à contraintes), anticipation des achats, choix de la compagnie la moins onéreuse, recours aux solutions alternatives aux déplacements comme les audio et visioconférences. En 2010, 16 accords tarifaires ont été signés (13 en 2009). Le ministère bénéficie par ailleurs des tarifs négociés par le service des achats de l’État (SAE) pour le ferroviaire.

Le ministère a par ailleurs accentué la contrainte sur l’agence de voyages en termes de rémunération variable assise sur la réalisation d’économies. Fonctionnement de l’agence de voyages En 2010, les frais d’agence enregistrés ont été plus élevés que le montant de LFI car il a fallu apurer le solde restant du compte d’exploitation 2009. Archives

LFI Exécution AE CP AE CP

Archives 1,6 0,7 0,3 1,0

Un abondement de 0,2 M€ à la dotation initiale a permis les derniers paiements du déménagement des archives et de la bibliothèque du Quai d’Orsay vers le site de La Courneuve, pour lesquels les crédits de paiement n'avaient pas été mis en place initialement. La sous-consommation des autorisations d’engagement s’explique par un report du renouvellement de certains marchés. Valise diplomatique

LFI Exécution

AE CP AE CP

Valise 12,0 6,8 8,6 8,6

L’exécution en crédits de paiement est supérieure de 1,8 M€ à la LFI.

Le service de la valise diplomatique a bénéficié de crédits de report à hauteur de 0,9 M€ (factures reçues tardivement fin 2009) et obtenu des remboursements du ministère de la défense (0,5 M€).

Par ailleurs, la valise diplomatique est amenée à assurer des transports exceptionnels générant une surconsommation difficilement prévisible. Cela a notamment été le cas en 2010.

RESSOURCES HUMAINES

Consommation en AE : 7,6 M€ Consommation en CP : 7,7 M€ Formation

LFI Exécution AE CP AE CP

Formation 2,8 2,8 2,0 2,0

L’exécution de dépense s’élève à 2,0 M€ en AE et en CP.

Ces crédits financent les actions de formation du ministère à l'exception des frais de voyage et mission et des rémunérations des formateurs.

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PLR 2010 85Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

La sous-consommation observée en 2010 s’explique par : 1. la non reconduction en 2010 de la formation de deux mois destinée à 20/25 agents de l'encadrement supérieur du

MAEE à l’Institut diplomatique et consulaire ; 2. une surestimation des coûts de la première session de formation initiale des diplomates à l'Institut diplomatique et

consulaire : les dépenses de voyages et missions avaient en effet été programmées sur ce budget ; 3. de moindres abondements des postes en cours d'année ; 4. le maintien de notre formation interne à la sécurité (alors qu'il avait été envisagé d'en externaliser le portage).

Action sociale LFI Exécution

AE CP AE CP

Action sociale 6,1 6,1 5,6 5,7

L’exécution de dépense s’élève à 5,6 M€ en AE et 5,7 M€ en CP. L’écart avec la LFI tient à :

- une réduction de 0,07 M€ des subventions attribuées aux associations sociales ; - une dépense inférieure de 0,07 M€ à la prévision pour les 20 places réservées en crèche ; - une participation de l’État employeur, au financement de la protection complémentaire mutualiste santé et

prévoyance des personnels, inférieure de 0,05 M€ au montant prévu ; - des dépenses liées au handicap et à la médecine de prévention inférieures de 0,025 M€ ; - la production tardive de factures de restauration collective, à hauteur de 0,3 M€, conduisant à des règlements

inférieurs de 0,22 M€ à la prévision ; - une dépense de 0,035 M€ de CP supérieure à la prévision pour le règlement de réservations de logements sociaux.

IMMOBILIER

Consommation en AE : 46,6 M€ Consommation en CP : 48,0 M€

LFI 2010 Exécution 2010 AE CP AE CP

entretien et maintenance Nantes 0,7 0,7 0,8 0,4

entretien et maintenance Paris 5,2 4,9 4,4 6,6

locations, charges locatives Nantes 0,9 0,9 0,0 0,3

locations, charges locatives Paris 3,0 3,0 1,3 2,5

impôts Paris et Nantes 0,0 0,0 1,2 1,2

énergie et fluides Nantes 0,5 0,5 0,7 0,6

énergie et fluides Paris 1,9 1,9 3,9 2,7

décoration et patrimoine 0,9 0,9 1,2 0,7

loyers budgétaires France 33,0 33,1 33,2 33,2

total 46,2 46,0 46,6 48,0

Entretien L’exécution des lignes d’entretien dépasse la LFI de 1,4 M€. Cette surconsommation a été occasionnée par la réalisation de travaux indispensables sur des bâtiments anciens (Quai d’Orsay notamment) et sur le site de la Convention. Elle a également couvert des factures de 2009 qui n’avaient pu être réglées en fin d’année. La passation en 2011 d’un marché multi-travaux devrait faciliter la réalisation des multiples petits travaux d’entretien qui ont lieu chaque année sur les différents sites parisiens du ministère. Locations Une ligne spécifique aux impôts a été distinguée en exécution afin de mieux suivre cette dépense. L’exécution globale de la dotation destinée à financer les locations est conforme à la LFI.

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Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Énergie Malgré les efforts réalisés par le ministère, l’exécution dépasse la dotation LFI en raison de l’augmentation des tarifs dans ce secteur. Par ailleurs, le ministère a réglé des factures d’électricité surévaluées par rapport à sa consommation, situation qui a fait l’objet d’une réclamation auprès du fournisseur. Décoration et patrimoine Les crédits de la ligne « décoration et patrimoine » ont permis d’engager des opérations de restauration et/ou de conservation préventive. Ainsi, 28 opérations ont été lancées en France sur les sites parisiens du ministère et 80 à l’étranger concernant 30 postes. Enfin, 9 opérations d’aménagement intérieur ont été engagées à l’étranger dans des résidences et des chancelleries diplomatiques, dans des espaces de réception ou des lieux très dégradés. Ces réfections permettent ensuite un retour sur investissement grâce à la location des espaces de réception refaits. Loyers budgétaires Le ministère a bénéficié d’un dégel de crédits afin de pouvoir régler la totalité de ses loyers budgétaires à hauteur de 7,7 M€ de crédits de paiement.

SÉCURITÉ

Consommation en AE : 33,3 M€ Consommation en CP : 33,1 M€

LFI 2010 Exécution 2010 AE CP AE CP

sécurité passive centrale 2,1 2,1 1,9 2,1

sécurité passive postes 6,0 6,0 11,3 11,1

total sécurité passive 8,1 8,1 13,2 13,2

missions de renfort 4,1 4,1 3,5 4,1

frais de déménagement des gendarmes 3,0 3,0 3,6 3,6

total sécurité active 7,1 7,1 7,1 7,7

contrats de gardiennage France 6,1 6,2 3,9 3,9

sécurité incendie 0 0 2,7 2,0

contrats de gardiennage des postes à l'étranger 5,5 5,5 6,4 6,4

total contrats de gardiennage 11,7 11,7 13,1 12,3

total 26,9 26,9 33,3 33,1

Sécurité passive de l’administration centrale 2 M€ ont été consommés pour passer des marchés de sécurité (meubles forts, vidéosurveillance, maintenance préventive et corrective des installations, films de sécurité). Les dépenses ont été effectuées pour des achats de meubles forts à hauteur de 0,6 M€, la maintenance de nos installations 0,3 M€, l’adjonction de matériels de sécurité (0,9 M€) ainsi que la mise en conformité des locaux destinés à recevoir les serveurs ISIS (0,2 M€). Sécurité passive des postes Des crédits ont été délégués dans le réseau diplomatique, à hauteur de 10,7 M€ de crédits de paiement, pour répondre aux demandes des postes et aux impératifs de mise à niveau de nos installations identifiés par plusieurs audits.

Au cours de cette année 2010, la sécurité passive des postes a bénéficié du report de la dotation supplémentaire de 5 M€, obtenue en loi de finances rectificative de fin d’année 2009. Cette dotation a permis de sécuriser les postes qui n’avaient pas pu être dotés en 2009 suite à des évènements majeurs sur la scène internationale (Irak, Afghanistan, Inde…). Frais de déménagement des gendarmes et missions de renfort Les frais de déménagement des gendarmes ont été réglés par paiement direct au ministère de l’Intérieur pour un montant de 3,6 M€ en 2010.

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PLR 2010 87Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

Contrats de gardiennage en France Les crédits octroyés en début d’année comprenaient la dotation destinée à financer la sécurité incendie des sites parisiens et nantais. En cours d’année, celle-ci a été transférée sur la ligne immobilier ce qui explique l’écart de l’exécution par rapport à la dotation prévue initialement. Sécurité incendie Le coût de cette prestation initialement prévue à 1,6 M€ s’est finalement élevée à 2 M€. Contrats de gardiennage à l’étranger Le montant de l’exécuté (6,4 M€) est supérieur au montant de la LFI (5,5 M€). Deux facteurs expliquent cette augmentation forte et qui devrait se poursuivre :

- dans le cadre de la RGPP, plusieurs postes ont été amenés à supprimer les emplois de gardiennage et à externaliser cette prestation ;

- la dégradation des conditions de sécurité dans de nombreux pays a conduit le ministère à renforcer nos dispositifs de gardiennage.

INFORMATIQUE

Consommation en AE : 46,9 M€ Consommation en CP : 38,5 M€

LFI 2010 Exécution 2010 AE CP AE CP

Matériels et infrastructures 36,0 17,4 35,8 28,6

Exploitation 3,8 2,0 0,3 1,7

Projets applicatifs 8,5 8,7 9,3 7,9

Pilotage 0,3 0,2 1,4 0,3

total 48,5 28,4 46,9 38,5

Matériels et infrastructures En 2010, la DSI a poursuivi la modernisation de ses infrastructures :

- finalisation du déploiement du nouvel environnement bureautique (projet EOLE v2 avec Windows XP) ; - modernisation des réseaux terrestres de données avec extension des débits et amélioration de la qualité ; - poursuite des travaux de modernisation du logiciel de gestion de parc ; - développement de la visio-conférence ; - poursuite de la modernisation des infrastructures de téléphonie (TOIP) ; - mise en place du nouvel info-gérant pour la gestion de l’assistance utilisateur et des postes de travail ; - poursuite des développements des solutions de nomadisme (projets ITINEO et NETASQ) ; - consolidation de la solution d’accès distant à la messagerie via Token (projet PORTALIS).

Exploitation et soutien Les dépenses sont conformes aux prévisions : externalisation de l’exploitation du serveur GCOS, maintenance logicielle, poursuite de la mise en place du plan de reprise d’activités et modernisation de l’infrastructure SAN avec introduction de la virtualisation.

Fin 2010, la prestation du standard téléphonique a été reprise par le service de l’immobilier. Les AE prévues pour le renouvellement du marché (rubrique « marchés pluriannuels » du secteur « exploitation et soutien ») ont donc été transférées (0,9 M€). Projets applicatifs L’année 2010 est surtout caractérisée par l’achèvement de projets majeurs initiés les années précédentes :

- finalisation du déploiement de l’application de transmission des télégrammes diplomatiques (projet Schuman N) ; - poursuite des développements de la version Schuman C ;

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88 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

- poursuite des migrations d’application ASP (filière de développement obsolète) vers PHP (filière FAIR) ; - mise en service de la nouvelle application COREGE interfacée avec CHORUS ; - migration de l’ancien SIRH ministériel vers l’environnement MARHS interministériel en liaison avec la plate-forme

interne Orchestra et son environnement décisionnel Karajan ; - mise en service de la nouvelle application La Pérouse pour la gestion des missions ; - déploiement de la messagerie sécurisée.

Pilotage La rubrique « pilotage des projets » couvre les deux démarches suivantes :

La DSI renforce sa politique de sécurité (programme sécurité +) : - spécification et élaboration du dossier de consultation pour développer sur trois ans un programme de renforcement

de la sécurité du SI ; - refonte du cœur de réseau de l’administration centrale ; - organisation de la production en zones étanches ; - consolidation de la solution anti-virus et mise en place des mécanismes permettant d’accélérer la diffusion des

mises à jour ; - mise en place d’une infrastructure de gestion de clés ministérielle et application à la sécurisation (signature et

chiffrement) de la messagerie du ministère ; - poursuite de la collaboration avec ANSSI.

La DSI renforce la qualité de service (programme performance +) :

- extension de l’usage de la solution de « tierce recette applicative » ; - mise en place d’un logiciel d’urbanisation du SI ; - spécification et élaboration du dossier de consultation pour mettre en place un catalogue de services, définir et

introduire un suivi de projet normalisé et prendre en compte les actions de communication relatives aux nouveaux projets.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 10 648 261 -54 356 501 19 461 694 12 438 195

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 3 114 241 3 310 176

FDC et ADP prévus 333 000 333 000 L’écart en AE entre les données du tableau ci-dessus et les montants détaillés dans les tableaux ci-dessous s’explique par la préparation à la bascule sous l’application Chorus des systèmes informatiques de gestion du MAEE. Cette bascule a conduit à des opérations d’apurement de crédits et a induit un retrait d’AE sur des opérations anciennes.

PARC AUTOMOBILE

Consommation AE : 0,8 M€ Consommation CP : 0,4 M€

LFI Exécution AE CP AE CP

Parc automobile 0,2 0,2 0,8 0,4

Ces dépenses concernent l’achat de véhicules respectant les normes environnementales et leur entretien ainsi que des dépenses de carburant.

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PLR 2010 89Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

IMMOBILIER EN FRANCE

Consommation AE : 0,2 M€ Consommation CP : 5,2 M€

LFI Exécution AE CP AE CP

loyer la Courneuve 0,2 4,9 0,2 5,2

Le loyer du bâtiment de la Courneuve a été réglé à hauteur de 5,0 M€ en crédits de paiement uniquement. Ce loyer est versé dans le cadre d’une autorisation d’occupation temporaire du domaine public qui aboutira, au bout de trente ans, au transfert de la propriété du site à l’Etat. Le reste de la consommation correspond à des charges.

INFORMATIQUE

Consommation AE : 7,5 M€ Consommation CP : 3,9 M€

LFI Exécution AE CP AE CP

matériels et infrastructures 5,5 9,7 3,8 0,8

projets applicatifs 3,3 3,3 3,6 3,0

pilotage 0,0 0,0 0,1 0,1

total 8,8 12,9 7,5 3,9

Les montants correspondants aux achats de matériels se reportent du titre 5 vers le titre 3. ACTION n° 07 : Réseau diplomatique

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 309 095 444 177 313 042 486 408 486 332 126 403 223 553 468 555 679 871

Crédits de paiement 309 095 444 177 598 168 486 693 612 332 126 403 223 383 068 555 509 471

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 172 202 483 211 204 400 172 482 833 210 879 570

FDC et ADP prévus 1 177 000 1 177 000 L’écart entre la LFI et l’exécution résulte principalement :

- de la prise en compte de fonds de concours à hauteur de 2,17 M€ ; - de la prise en compte de transferts à hauteur de 43,2 M€ en CP. La mise en œuvre du système de gestion

CHORUS dans plusieurs ministères a impliqué des modifications du schéma de gestion habituel. Les ministères de la Défense, de l’Agriculture et de l’Écologie ont ainsi dû utiliser les canaux du MAEE, utilisant le système ACCORD, pour déléguer des crédits à l’étranger en 2010. En outre, les remboursements du MAEE par ses partenaires (et inversement) ne pouvaient se faire par rétablissement de crédits. La procédure de décret de transfert, plus lourde, a donc été utilisée ;

- de l’attribution de reports de crédits (1 M€) ; - de la contribution au « grand emprunt » (-1,05 M€) ;

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90 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

- de l’obtention d’un décret pour dépenses accidentelles et imprévisibles (DDAI) de 3 M€ consommé à hauteur de 2,4 M€ ;

- le solde des mouvements étant composé de redéploiement entre les lignes ou action du programme. Le total des crédits déclinés ci-dessous présente des différences avec les tableaux situés en en-tête d’action et de titres car il ne prend pas en compte les erreurs d’imputation entre titre 3 et titre 5. FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES Les crédits de fonctionnement servent aux postes pour régler la quasi-totalité de leurs dépenses courantes (les fluides, la communication, les fournitures de bureau, l’achat de petit matériel et de consommables informatiques). Ils incluent également les frais de représentation (9,98 M€), les formations linguistiques (0,4 M€) et les voyages et missions statutaires (10,45 M€). Plusieurs facteurs accentuent les contraintes pesant sur les budgets des postes :

- la ligne « Voyages et Missions » enregistre un coût croissant, dû notamment à l’augmentation des dépenses de formation, de concours et de missions ;

- l’indemnisation des stagiaires est dorénavant obligatoire pour tout stage d’une durée supérieure à 2 mois. Les postes ont dépensé, par redéploiement uniquement, 0,72 M€ à ce titre en 2010. La priorité a été accordée aux plus petits postes, pour lesquels les stagiaires constituent une force d’appoint souvent indispensable ;

- l’augmentation substantielle de certaines dépenses : coûts de l’énergie (hausse des tarifs) et de communication ; - la perte au change : elle a été durement ressentie dans les pays hors zone Euro, compte tenu de la dépréciation de

cette devise par rapport au dollar (-4 à -6 % sur un an, en fonction de la période considérée). La répartition des dotations fait apparaître un classement entre les 171 Ambassades et Représentations Permanentes qui s’échelonne de Washington (4,6 M€) à Nouméa («Représentation permanente auprès de la Communauté du pacifique Sud » 0,05 M€). Fonctionnement des ambassades

CREDITS DE FONCTIONNEMENT GLOBALISES DU RESEAU5%

22%

6%

14%13%

18%

22%

Représentations permanentes auprès des organisations internationales

Union européenne

Europe continentale

Asie

Afrique du nord - M oyen orient

Amérique

Afrique - Océan indien

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PLR 2010 91Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

REPARTITION DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT DES POSTES

56%

1%9%

13%

2%5%

13%1%

fonctionnement courant gratif ication des stagiaires entretien, maintenance

frais de représentation consommables informatiques petits matériels

voyages et missions statutaires formation linguistique

IMMOBILIER

Immobilier à l’étranger AE CP

Locations 20,25 20,55

Loyers budgétaires 56,89 56,89

En 2010, les dépenses de locations à l’étranger étaient dotées de 18,3 M€ en LFI. Les dépenses se sont élevées à 20,55 M€. 2,2 M€ ont du être redéployés en interne, malgré les économies de loyers de l'ordre de 1,2 M€ en année pleine par rapport à 2009. La rationalisation ou le regroupement des services ont permis des réductions des surfaces louées. L’acquisition de locaux à Bombay permet ainsi d’économiser 0,5 M€ par an. L'économie réalisée a été annulée par la perte au change sur 2010. Les loyers libellés en euros représentent à peine 30 % de l'ensemble des loyers à l'étranger (moins de 5,5 M€). Ce sont donc plus de 70 % des loyers qui sont soumis aux aléas de change. A partir du 1er janvier 2010, l'euro s'est déprécié par rapport à presque toutes les autres monnaies. A titre d'exemple, les dotations 2010 avaient été calculées sur la base d'un dollar US à 0,67 : le dollar US est monté jusqu'à 0,83 en juin 2010, pour se stabiliser aux alentours de 0,75/0,76 au cours du second semestre. 30 % des loyers à l'étranger étant libellés en dollars, 1 centime d'augmentation de cette monnaie par rapport à l'euro génère automatiquement une hausse des dépenses totales de loyers de l'ordre de 0,07 M€. La perte au change globale pour 2010 est de l'ordre de 1,5 M€ en année pleine. L'augmentation des dépenses s'explique également par des hausses souvent exorbitantes de loyers dans des pays où la notion de marché immobilier est toute relative et où les tensions sont telles qu'il n'est pas rare d'enregistrer des augmentations proches de 100%. La crise économique et financière, si elle a touché bon nombre de marchés immobiliers s'agissant des cessions, n'a en effet eu que des répercussions marginales sur les loyers : les baisses observées sont demeurées peu nombreuses et bien au contraire, la tendance à la hausse continue des loyers a perduré, pour certains dans des proportions considérables. Enfin, les mesures de réduction des effectifs ne peuvent pas toujours se traduire par des réductions de surfaces et des baisses de loyers. En effet, un déménagement induit des dépenses souvent significatives, notamment de réaménagement des nouveaux locaux. La seule marge de manœuvre étant de négocier des restitutions de surfaces avec le propriétaire, mais les économies qui en résultent sont la plupart du temps marginales. Les loyers budgétaires dus au titre des bâtiments à l’étranger s’élevaient à 56,9 M€.

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92 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

VOYAGES ET INDEMNITÉS DE CHANGEMENT DE RÉSIDENCE (ICR)

L'enveloppe voyages et ICR était dotée de 23,8 M€ en LFI, soit 22,8 M€ en PBI après application de la réserve légale. Cette dotation a été consommée à hauteur de 92 % (21,05 M€). Le nombre de mouvements de mise en route des agents à l'étranger a baissé, notamment du fait de la poursuite de l’application de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Cela représente 397 mouvements en moins en 2010 par rapport à 2009. Le reliquat a financé la contribution du ministère au «Grand emprunt » à hauteur de 0,8 M€ et un redéploiement de 0,7 M€ en fin d’exercice budgétaire. 3,18 M€ ont été dépensés au titre des voyages de mutations et 17,87 M€ au titre des déménagements et autres remboursements aux agents (préfinancement des billets de mutation et de rupture d’établissement, fret des volontaires internationaux et des agents relevant de la convention franco-tunisienne) pour une valeur de 0,47 M€.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 2 933 559 11 368 163 2 938 335 11 586 270

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État -5 981 0

FDC et ADP prévus 1 000 000 1 000 000 Les crédits présentés dans le tableau ci-dessus prennent en compte 6 M€ qui ne devraient pas y être comptabilisés. Ces crédits proviennent d’erreurs d’imputation entre le titre 3 et le titre 5 et comptabilisent des crédits délégués par d’autres services. Les crédits d’investissement justifiés ci-dessous s’élèvent à 5,8 M€.

DÉPENSES D’ÉQUIPEMENT

Les dépenses d’équipement de titre 5 s’élèvent à 2,9 M€ en AE et CP. Elles concernent l’achat de matériel de plus de 0,01M € (groupes électrogènes), ainsi que l’achat de véhicules de fonction et de service (non blindés) pour les postes.

DÉPENSES D’IMMOBILIER

Les dépenses d’investissement immobilier (entretien lourd), en France et à l’étranger, sont désormais financées par les produits de cession immobilière alimentant le compte d’affectation spéciale (CAS) « Gestion du patrimoine immobilier de l’Etat ». Aucun crédit d’investissement immobilier n’était donc prévu sur le programme 105. Toutefois, des dépenses ont été effectuées sur ce titre à hauteur de 2,9 M€. En effet, des travaux d’urgence étaient nécessaires après le séisme en Haïti. Ils ont été financés par un DDAI de 3 M€ qui n’a pu être entièrement mis en œuvre du fait des difficultés inhérentes aux travaux en zone post-séisme. 2,4 M € ont été consommés à ce titre. D’autre part, des dépenses liées à des opérations engagées sur le P105 avant le transfert au CAS ont été réglées en CP.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 933 000 863 342

La comptabilisation de crédits d’intervention sur l’action 7 est due à une erreur d’imputation.

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PLR 2010 93Action de la France en Europe et dans le monde

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 105

DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Prêts et avances 53 886 53 886

ACTION n° 40 : Présidence française du G8/G20

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 1 400 915 1 400 915

Crédits de paiement 68 339 68 339

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 400 915 68 339

Ces dépenses couvrent des frais de nettoyage, de location de matériel de bureau, du matériel informatique, des frais d'hébergement et de location de véhicules ainsi qu'un marché de maitrise d'ouvrage scénographique (MEDEIOS).

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94 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Avertissement Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.

L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 7 mars 2011). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.

Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2010, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

RAYONNEMENT CULTUREL ET SCIENTIFIQUE

Action européenne

Coordination de l’action diplomatique

Coopération de sécurité et de défense

Réseau diplomatique

Contributions internationales

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

BUDGET, COMPTES PUBLICS ET RÉFORME DE L'ÉTAT

ENTRETIEN DES BATIMENTS DE L’ETATSOLIDARITÉ À L’ ÉGARD DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

FRANCAIS À L’ ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES

Présidence française du G8 / G20

DÉFENSE

MISSION DEFENSE

SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE LA DÉFENSE

EQUIPEMENT DES FORCES

PRÉPARATION ET EMPLOI DES FORCES

ENVIRONNEMENT ET PROSPECTIVE DE LA POLITIQUE DE DÉFENSE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MEMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

LIENS ENTRE LA NATION ET SON ARMÉE

Soutien

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

RAYONNEMENT CULTUREL ET SCIENTIFIQUE

Action européenne

Coordination de l’action diplomatique

Coopération de sécurité et de défense

Réseau diplomatique

Contributions internationales

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

BUDGET, COMPTES PUBLICS ET RÉFORME DE L'ÉTAT

ENTRETIEN DES BATIMENTS DE L’ETATSOLIDARITÉ À L’ ÉGARD DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

FRANCAIS À L’ ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES

Présidence française du G8 / G20

DÉFENSE

MISSION DEFENSE

SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE LA DÉFENSE

EQUIPEMENT DES FORCES

PRÉPARATION ET EMPLOI DES FORCES

ENVIRONNEMENT ET PROSPECTIVE DE LA POLITIQUE DE DÉFENSE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MEMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

LIENS ENTRE LA NATION ET SON ARMÉE

Soutien

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PLR 2010 95Action de la France en Europe et dans le monde

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 105

VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS

Intitulé de l’action LFI 2010 Crédits directs

y.c. FDC et ADP

LFI 2010 après

ventilation interne

LFI 2010 après

ventilation externe

Coordination de l’action diplomatique 90 765 845 149 177 658 149 177 658

Action européenne 47 990 113 49 971 036 49 971 036

Contributions internationales 738 640 997 745 133 201 745 133 201

Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié) 96 415 573 124 830 268 124 830 268

Soutien 249 570 718 132 394 860 1

Réseau diplomatique 486 693 612 508 569 835 353 227 655

Présidence française du G8/G20 (nouveau)

Total 1 710 076 858 1 710 076 858 1 422 339 819

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »

Avertissement Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion. Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE

Exécution 2010 CP

Ventilation interne

Intitulé de l’action

Dépenses directes (au sein du programme)

Exécution 2010 après

ventilation interne

Écart à la prévision

2010

Écart à l’exécution

2009

Coordination de l’action diplomatique 95 185 160 +65 519 429 160 704 589 +11 526 931 +13 321 538

Action européenne 48 652 394 +2 311 088 50 963 482 +992 446 -1 585 909

Contributions internationales 775 661 240 +7 367 474 783 028 714 +37 895 513 -1 274 196

Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié)

89 114 563 +30 596 461 119 711 024 -5 119 244 +2 010 792

Soutien 251 434 966 -116 189 130 135 245 836 +2 850 976 -21 083 040

Réseau diplomatique 555 509 471 +10 394 678 565 904 149 +57 334 314 +104 126 406

Présidence française du G8/G20 (nouveau) 68 339 68 339 +68 339 +68 339

Total 1 815 626 133 0 1 815 626 133 +105 549 275 +95 583 930 Modalités de déversement Remarque: L’analyse des coûts n’utilise que les crédits de paiements (CP). Les mêmes règles de déversement ont été appliquées pour la LFI et pour son exécution. Elles sont fonction de la nature des dépenses. A cet égard, quatre catégories de dépense ont été isolées au sein de l’action « soutien » et réparties comme suit : - les dépenses relatives au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique sont réparties au prorata des dépenses estimées des programmes

puis, au sein de ces programmes d’une part, et pour la partie non ventilée d’autre part, en fonction des ETP de chaque action ; - celles consacrées à la gestion des ressources humaines et à la formation sont ventilées sur toutes les actions politiques au prorata des ETP

analytiques ; - les dépenses d’investissement et d’équipement immobilier sont réparties en fonction des projets en cours. La répartition par programme est fonction

de la destination de ces projets. Lorsque ceux-ci concernent plusieurs actions, la répartition est réalisée au prorata des effectifs. Ainsi, la proportion attribuable aux projets immobiliers relatifs à des résidences est affectée à l’action 01 « Coordination de l’action diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde» ; celle concernant la construction d’antennes consulaires est ventilée sur l’ensemble des actions du programme 151 « Français à l’étranger et étrangers en France ». La proportion relative aux projets communs est répartie sur l’ensemble des programmes ; les autres dépenses de soutien sont ventilées au prorata des ETP analytiques de chaque action politique des quatre programmes du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE).

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96 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 ANALYSE DES COÛTS

Par ailleurs, les dépenses d’animation du réseau logées dans l’action « Réseau » ont été réparties au prorata des ETP analytiques sur chaque action politique des cinq programmes du MAEE. Les crédits du programme 105 de l’action 06 « Soutien » d’un montant de 256,3 M€ contribuent à hauteur de 45,4%, soit 116,2 M€, au fonctionnement des autres actions du programme, dans les proportions suivantes :

- action 01 « Coordination de l’action diplomatique »: 18,8% ; - action 02 « Action européenne » : 0,7% ; - action 04 « Contribution internationales» : 2,1 % ; - action 05 « Coopération militaire et de défense » : 8,8% ; - action 07 « Réseau diplomatique» : 69,6%.

Les crédits du programme 105 de l’action 7 « Réseau diplomatique » contribuent à hauteur de 40 % de 515,5 M€ soit 206,3 M€, au fonctionnement des autres actions du programme dans les proportions suivantes :

- action 01 « Coordination de l’action diplomatique »: 21,1 % ; - action 02 « Action européenne » : 0,7 % ; - action 04 « Contribution internationales» : 2,3 % ; - action 05 « Coopération de sécurité et de défense » : 9,9 % ; - action 06 « Soutien » : 66 %.

La méthodologie d’identification et de ventilation des crédits de cette action sur les actions de tous les programmes du ministère a été améliorée au cours des dernières années. Les travaux d’identification et de répartition de ces coûts ont été élargis à quinze pays du réseau ministériel (Roumanie, Espagne, Royaume-Uni, Sénégal, Maroc, Mexique, Jordanie, Mali, Allemagne, Chine, États-Unis, Chypre, Brésil, Russie, Inde) dans le cadre du PAP 2010 contre 11 pays précédemment. Cet élargissement de l’échantillon n’a pas modifié fondamentalement les pourcentages de répartition de l’action 07. ANALYSE DES RÉSULTATS

L’écart total de 105,6 M€ entre la LFI 2010 (1 710 M€) et l’exécution 2010 (1 815,6 M€) après ventilation interne, est dû, notamment, à l’augmentation des dépenses des contributions internationales. DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE

Ventilation externe

Exécution 2010 après

ventilation externe

Intitulé de l’action Exécution 2010 après

ventilation interne (entre programmes) Dépenses complètes

Écart à la prévision

2010

Écart à l’exécution

2009

Coordination de l’action diplomatique 160 704 589 160 704 589 +11 526 931 +13 321 538

Action européenne 50 963 482 50 963 482 +992 446 -1 585 909

Contributions internationales 783 028 714 783 028 714 +37 895 513 -1 274 196

Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié)

119 711 024 119 711 024 -5 119 244 +2 010 792

Soutien 135 245 836 -135 245 836 0 -1 -59 135 074

Réseau diplomatique 565 904 149 -221 017 844 344 886 305 -8 341 350 +40 355 246

Présidence française du G8/G20 (nouveau) 68 339 68 339 +68 339 +68 339

Total 1 815 626 133 -356 263 680 1 459 362 453 +37 022 634 -6 239 264

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PLR 2010 97Action de la France en Europe et dans le monde

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 105

Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

+356 263 680

Environnement et prospective de la politique de défense (Mission « Défense »)

+12 903 578

Équipement des forces (Mission « Défense ») +549 062

Français à l’étranger et affaires consulaires (Mission « Action extérieure de l’État »)

+172 535 204

Liens entre la nation et son armée (Mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation »)

+1 327 889

Préparation et emploi des forces (Mission « Défense ») +17 131 517

Rayonnement culturel et scientifique (Mission « Action extérieure de l’État »)

+55 508 989

Solidarité à l’égard des pays en développement (Mission « Aide publique au développement »)

+93 085 185

Soutien de la politique de la défense (Mission « Défense ») +8 096 565

Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines »)

-4 874 309

Modalités de déversement Le programme 105 comprend deux actions de soutien à l’ensemble des actions des autres programmes du MAEE : l’action « Réseau diplomatique » et l’action «Soutien». Action 06 « Soutien »

Cette action totalise 256,3 M€ (y compris les crédits du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat »). Ces crédits sont déversés différemment en fonction de leur nature. - Crédits relatifs au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique (59,8 M€). La répartition est réalisée au prorata des « ETPT analytiques » de chaque programme et action, soit :

- 42,5 % pour le programme « Action de la France en Europe et dans le monde » (P105), soit 25,4 M€ ; - 31,5 % pour le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 18,8 M€ ; - 9,8 % pour le programme « Rayonnement culturel et scientifique » (P185), soit 5,9 M€ ; - 16,2 % pour le programme « Solidarité à l’égard des pays en développement » (P209), soit 9,7 M€.

- Crédits relatifs à la gestion des ressources humaines et à la formation (29,6 M€). La répartition est réalisée au prorata des « ETPT analytiques » de chaque programme et action, soit :

- 42,5 % pour le programme « Action de la France en Europe et dans le monde » (P105), soit 12,6 M€ ; - 31,5 % pour le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 9,3 M€ ; - 9,8 % pour le programme « Rayonnement culturel et scientifique » (P185), soit 2,9 M€ ; - 16,2 % pour le programme « Solidarité à l’égard des pays en développement » (P209), soit 4,8 M€.

- Crédits relatifs aux investissements, à l’équipement immobilier et à la sécurité (67,8 M€). La répartition est réalisée au prorata des mètres carrés utilisés pour les frais de maintenance des sites parisiens et au prorata des « ETPT analytiques » pour les autres frais relatifs aux sites du réseau, soit :

- 53 % pour le programme « Action de la France en Europe et dans le monde » (P105), soit 36 M€ ; - 21,4 % pour le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 14,5 M€ ; - 8,1 % pour le programme « Rayonnement culturel et scientifique » (P185), soit 5,5 M€ ; - 17,5 % pour le programme « Solidarité à l’égard des pays en développement » (P209), soit 11,8 M€.

- Autres crédits de soutien (administration centrale, comptabilité, logistique diplomatique, soit 99,1 M€). La répartition est réalisée au prorata des « ETPT analytiques » des quatre programmes du MAEE, soit :

- 42,5 % pour le programme « Action de la France en Europe et dans le monde » (P105), soit 42,2 M€ ; - 31,5 % pour le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 31,2 M€ ; - 9,8 % pour le programme « Rayonnement culturel et scientifique » (P185), soit 9,7 M€ ; - 16,2 % pour le programme « Solidarité à l’égard des pays en développement » (P209), soit 16 M€.

Au final, la totalité des crédits de l’action 06 «Soutien» se répartit comme suit sur les autres programmes :

- 45,3 % sur les autres actions du programme «Action de la France en Europe et dans le monde» soit 116,1 M€ (dont 80,7 M€ sur la seule action «Réseau diplomatique») ;

- 28,9 % sur le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151), soit 73,9 M€ ; - 9,3 % sur le programme «Rayonnement culturel et scientifique» (P185), soit 23,9 M€ ; - 16,5 % sur le «Solidarité à l’égard des pays en développement» (P209), soit 42,3 M€.

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98 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 ANALYSE DES COÛTS

Action 07 «Réseau diplomatique» Depuis 2008, le déversement de crédits de l’action 07 « Réseau diplomatique » a été accru suite à l’approfondissement des travaux d’analyse des coûts menés par le contrôle de gestion dans le réseau et à l’élargissement de l’échantillon (quinze pays étudiés en PAP 2010). Pour 2010, les crédits de l’action 07 se sont élevés à 565,904 M€ dont 221,017 M€ (soit 39 %) ont été déversés comme suit :

- 59,9 % au titre des crédits de rémunération (personnel des services administratifs et financiers et des centres d’archives et de documentation des ambassades, conducteurs, personnel de sécurité, standardistes, personnel de service) ;

- 40 ,1% au titre des crédits de fonctionnement support (loyers, charges de fonctionnement, système d’information et de télécommunications).

Ces crédits sont répartis entre programmes et actions au prorata de leurs « ETPT analytiques » soit :

- 53,2 % sur les autres actions du programme 105 soit 117,6 M€, - 25,5 % sur le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 56,4 M€ ; - 8,2 % sur le programme « Rayonnement culturel et scientifique » (P185), soit 18,1 M€ ; - 13,1 % sur le « Solidarité à l’égard des pays en développement » (P209), soit 28,9 M€.

ANALYSE DES RÉSULTATS

Les dépenses du programme 105 contribuent à hauteur de 356,2 M€ (y compris 4,9 M€ du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État ») au fonctionnement d’autres programmes. Pour les programmes du MAEE les proportions suivantes :

- action 06 « Soutien » : 38 % soit 135,2 M€ ; - action 07 « Réseau diplomatique » : 62 % soit 221 M€.

S’y ajoutent, en 2010, des déversements externes de 40 M€ en provenance d’autres programmes de la mission « Défense » :

- Programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », - Programme 146 « Équipement des forces », - Programme 178 « Préparation et emploi des forces », - Programme 212 « Soutien de la politique de la Défense »,

et de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » :

- Programme 167 « Liens entre la Nation et son armée ».

L’ensemble du réseau diplomatique et consulaire utilise depuis le 1er janvier 2006 une application spécifique « Corege », pour l’exécution des dépenses à l’étranger. Cette application est incompatible, à ce stade, avec l’application Chorus. Le ministère de la Défense a bénéficié de Chorus dès le début de l’année 2010, en conséquence, les dépenses locales de ce ministère ont été déléguées via Corege à la suite de transferts de crédits au niveau central. Les déversements correspondent à la prise en compte, en comptabilité d’analyse des coûts, de ces transferts de crédits. La dépense exécutée du programme 105, après ventilation interne et externe, est passée de 1 422 M€ en LFI à 1 459 M€ en exécution, soit un écart de 37 M€ de la dépense complète du programme en exécution budgétaire par rapport à la LFI.

Cette différence s’explique notamment par :

- des reports de crédits de 2009 (11 M€),

- des transferts de crédits en provenance de différents ministères (hors défense) dus essentiellement à l’incompatibilité Corege / Chorus (5 M€),

- des dépenses accidentelles et imprévisibles (DAI) au titre des actions menées à Haïti (3 M€),

- des fonds de concours (2,9 M€)

- la contribution au grand emprunt (3,2 M€).

Une LFR nette de 71,5 M€ a financé les dépenses non programmées.

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PLR 2010 99Action de la France en Europe et dans le monde

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 105

COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE

Avertissement La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.

L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.

Intitulé de l’action Exécution

2010 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

Exécution 2010

Écart à l’exécution 2009

Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets

Coordination de l’action diplomatique 59 888 580 +69 663 102 129 551 682 +12 957 195

Action européenne 52 703 367 +2 457 083 55 160 450 +1 777 898

Contributions internationales 936 094 090 +7 833 099 943 927 189 -758 617 444

Coopération de sécurité et de défense (libellé modifié)

94 670 560 +32 533 312 127 203 872 -5 705 409

Soutien 226 859 866 -105 549 766 -121 310 100 0 0

Réseau diplomatique 639 524 964 -6 936 830 -239 878 344 392 709 790 +17 909 815

Présidence française du G8/G20 (nouveau)

Total 2 009 741 427 0 -361 188 444 1 648 552 983 -731 677 945

Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

+361 188 444

Environnement et prospective de la politique de défense (Mission « Défense ») +12 903 578

Équipement des forces (Mission « Défense ») +549 062

Français à l’étranger et affaires consulaires (Mission « Action extérieure de l’État ») +172 207 714

Liens entre la nation et son armée (Mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation »)

+1 327 889

Préparation et emploi des forces (Mission « Défense ») +17 131 517

Rayonnement culturel et scientifique (Mission « Action extérieure de l’État ») +56 744 873

Solidarité à l’égard des pays en développement (Mission « Aide publique au développement »)

+95 214 983

Soutien de la politique de la défense (Mission « Défense ») +8 096 565

Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines »)

-2 987 737

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100 PLR 2010

Action de la France en Europe et dans le monde Programme n° 105 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS COMPLETS

Les coûts directs du programme 105 comprennent les charges décaissées (personnel, fonctionnement, subventions, transferts) auxquelles ont été rajoutées les opérations de fin d’exercice (dotations et reprises aux amortissements et provisions, charges à payer, charges constatées d’avance, etc.), y compris les reprises sur provisions pour risques.

Les principaux postes de charges, qui s’élèvent en tout pour le programme à 2 009 M€, sont les suivants : - 936 M€ au titre de transferts directs aux organisations internationales et aux autres collectivités et de transferts

indirects ;

- 567 M€ de charges de personnel (hors frais de missions) ;

- 487 M€ de dotations pour provisions pour charges.

L’analyse des coûts directs par action se calque sur l’analyse des dépenses directes par action détaillée dans la partie JPE du présent document, à laquelle se rajoutent les écritures comptables de fin d’exercice.

Les mêmes règles de déversement que pour la LFI ont été utilisées, en dépenses et en coûts.

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PROGRAMME 185

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PLR 2010 103Rayonnement culturel et scientifique

Programme n° 185

PROGRAMME 185

RAYONNEMENT CULTUREL ET SCIENTIFIQUE MINISTRE CONCERNÉ : ALAIN JUPPÉ, MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 104 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 107 Rappel de la présentation du programme 113 Objectifs et indicateurs de performance 115 Justification au premier euro 129 Opérateurs 150 Analyse des coûts du programme et des actions 160

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104 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Christian MASSET Directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariatsResponsable du programme n° 185 : Rayonnement culturel et scientifique

L’année 2010 est la première année de plein exercice de la Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM), dont la création est le point d’orgue de la réforme la plus importante qu’ait connu le ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) depuis la fusion des ministères des Affaires étrangères et de la coopération en 1998. La mise en place de la DGM a marqué la volonté de la France de mieux anticiper, d’identifier et de répondre aux défis du XXIe siècle, avec l’objectif majeur de renforcer l’influence de la France dans les domaines culturels, scientifique et universitaires. Cette volonté s’est manifestée à travers la refonte des relations avec les opérateurs au moyen d’un partage des tâches entre définition des stratégies relatives à l’exercice de la tutelle et mises en œuvre par les opérateurs de projets s’inscrivant dans ces stratégies. Ainsi, en 2010, la Direction Générale de la Mondialisation a entrepris de formaliser, par l’intermédiaire de contrats d’objectifs, ses relations avec les opérateurs du ministère des Affaires étrangères. A titre d’exemple, le contrat d’objectifs de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) a été adopté lors du Conseil d’Administration du 25 novembre 2010. Il fera l’objet d’une « annexe de gestion » qui précisera les modalités du dialogue de gestion entre la tutelle et l’opérateur, garantissant la soutenabilité budgétaire de l’opérateur et assortie d’indicateurs de performance. Par ailleurs, la loi du 27 juillet 2010 relative à l’Action extérieure de l’Etat a créé une nouvelle catégorie d’établissements publics contribuant à l’action extérieure de l’Etat et trois établissements publics à caractère industriel et commercial sous tutelle du ministère des Affaires étrangères et européennes : l’Institut français, Campus France et France Expertise Internationale. Parallèlement, le ministère des Affaires étrangères et européennes poursuit la modernisation de son réseau culturel et de coopération engagée en 2009, sous trois angles complémentaires.

- La fusion des services de coopération et d’action culturelle (SCAC) et des établissements à autonomie financière (EAF) avec comme préalable la création d’un EAF unique par pays. Ce rapprochement, qui concerne l’ensemble des postes dotés à la fois d’un SCAC et d’un EAF, soit 94 postes au total (programmes 185 et 209), constitue l’une des mesures phares de la RGPP1, confirmée par la RGPP2 : 30 pays relevant du programme 185 sont concernés par cette fusion.

- L’élaboration d’un plan 2011-2013 d’évolution du réseau culturel, dit « cartographie » du réseau. Cet exercice vise à renforcer l’adéquation de notre réseau avec nos priorités sectorielles et géographiques, en conduisant une réflexion sur les missions de notre dispositif de coopération, sur le modèle économique de nos centres culturels et sur l’évolution du réseau, ainsi que la recherche d’une synergie encore plus grande, sur le terrain, avec le réseau des Alliances Françaises. Enfin, une réflexion sur notre dispositif d’assistance technique, permettant un redéploiement efficace vers les zones et les secteurs les plus prioritaires est en cours.

- L’expérimentation du rattachement d’une dizaine de postes de notre réseau à l’ « Institut Français » : la loi du 27 juillet 2010 relative à l’Action extérieure de l’Etat prévoit, dans son article 11, la possibilité d’un rattachement du réseau culturel à l’Institut Français, à l’issue d’une période de trois ans durant laquelle les conditions de ce rattachement seront expérimentées dans au moins dix postes pilotes. L’objectif de l’expérimentation est d’éclairer, le moment venu, le pouvoir exécutif et le législateur sur l’opportunité et sur les modalités opérationnelles précises d’un rattachement du réseau à l’Institut français. Sur les treize postes représentatifs de la diversité de notre réseau en termes d’effectifs, de moyens, de configuration institutionnelle et d’implantation géographique, cinq relèvent du programme 185 (Danemark, Emirats Arabes Unis, Koweït, Royaume-Uni, Singapour). Le second semestre 2010 a été consacré à l’élaboration du cahier des charges et du décret d’application de la loi, publié au JORF du 31 décembre 2010.

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PLR 2010 105Rayonnement culturel et scientifique

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 185

En 2010, la stratégie française en matière de politique d’influence, portée par la Direction générale de la Mondialisation s’est ainsi articulée autour de cinq grands axes :

1. Renforcer l’insertion internationale de la recherche française et l’attractivité de l’enseignement supérieur français à l’étranger :

Les programmes de bourses d’études en France ainsi que les crédits affectés à CampusFrance participent à la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger.

La politique d’accueil d’étudiants étrangers en France mise en œuvre depuis 1998 par les ministères français de l’enseignement supérieur de la recherche (MESR) et celui des Affaires étrangères et européennes (MAEE) permet l’apprentissage de la langue française et sa diffusion. Ce dispositif revêt différentes formes (bourses de stages, bourses d’échanges, bourses cofinancées) qui participent à la même finalité. Depuis 2000-2001, le nombre des étudiants en France a ainsi augmenté de plus de 50 % pour atteindre en 2009-2010 quelque 224 586 étudiants (soit 8 000 étudiants de plus qu’en 2008). Si l’on ajoute les étudiants inscrits dans les autres établissements d’enseignement supérieur (écoles d’ingénieurs, de commerce ; classes préparatoires aux grandes écoles), le nombre total d’étudiants étrangers en France atteint 278 213 en 2009-2010 soit 12 000 étudiants de plus que l’année précédente.

De plus, le ministère des Affaires étrangères et européennes promeut les cursus intégrés bi-diplômant. L’exemple le plus abouti à cet égard demeure l’Université franco-allemande (UFA) qui a soutenu en 2010 des cursus intégrés aux niveaux licence, master et doctorats entre les deux pays. Le MAEE a versé une contribution de 2,5 millions d’euros a l’UFA (le MESR a versé une somme identique, la contribution française s’élevant à 5 millions d’euros, identique à la contribution allemande).

2. Assurer le service public d’enseignement français à l’étranger

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) est l’opérateur pivot de notre réseau scolaire à l’étranger. L’élaboration du plan de développement de l’enseignement scolaire participe pleinement à l’affirmation de l’AEFE comme acteur central de l’enseignement français à l’étranger.

La limitation du recours à l’emprunt au-delà d’un an pour les ODAC ayant été entérinée dans le cadre de l’article 12 de la loi de programmation des finances publiques 2011-2014, 9,5 M€ ont été allouées à l’AEFE en loi de finances rectificative (LFR 2010) de clôture de gestion, afin de répondre dans l’urgence à ses besoins immobiliers.

3. Diffuser la création culturelle et intellectuelle française :

Depuis 2009, le ministère des Affaires étrangères et européennes dispose d’un abondement exceptionnel de 20 millions d’euros (sur les programmes 185 et 209) afin de soutenir l’exportation des industries culturelles françaises, de doter nos centre culturels à l’étranger d’équipements numériques et d’accompagner leur professionnalisation, et d’accompagner la montée en puissance du nouvel Institut français.

Chaque année, la France organise une série d’événements qui ont pour finalité de développer les échanges entres le pays (saison culturelle, année culturelle). Ces différents événements permettent la promotion d’un pays non seulement dans les domaines culturel et artistique mais également dans les secteurs scientifique et technologique.

La France, à travers son réseau, organise également des manifestations (colloques, festivals, salons..) qui portent sur le secteur du livre, le débat d’idées et la promotion de l’écrit et des auteurs français.

4. Repositionner le français comme langue européenne et internationale :

Le ministère des Affaires étrangères et européennes promeut le plurilinguisme en encourageant ses partenaires à développer l’enseignement de deux langues vivantes obligatoires dans leur système éducatif national. Dans cette optique, la formation des enseignants de français constitue l’un des axes principaux de la coopération que le MAEE conduit avec les pays partenaires. Le financement de stages destinés aux formateurs en « français langue étrangère » (FLE) est un exemple de cette volonté de promotion du plurilinguisme.

Par ailleurs, le MAEE encourage l’usage du français dans les institutions européennes en proposant notamment aux commissaires européens et aux membres de leur cabinet de formations individualisées en langue française. De même, il contribue à la formation en français des hauts fonctionnaires des pays voisins de l’Union Européenne.

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106 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

5. Diffuser l’approche française de gouvernance démocratique auprès des nouveaux membres de l’UE et des candidats à l’adhésion

La diffusion de l’approche française est réalisée par les actions des assistants techniques de la Direction Générale de la Mondialisation dans les pays de l’Est de l’Europe, sur les thèmes suivants :

- droits de l’enfant (assistant technique régional à Bucarest), - lutte contre la traite des êtres humains (assistant technique à Vienne), - lutte contre le crime organisé (assistants techniques en Roumanie et en Ukraine), - un assistant technique auprès du bureau du Procureur à Sarajevo.

De plus, la France a contribué à la mise en place d’une Charte européenne de la coopération en matière d’appui à la gouvernance locale. Cette charte vise à améliorer la cohérence, la complémentarité et l’efficacité des interventions des différentes familles d’acteurs européens qui coopèrent au niveau local en matière d’appui à la gouvernance locale.

La France a continué d'appuyer en 2010, par son dispositif d'assistance technique (Roumanie, Macédoine, Serbie), les efforts de ces pays en matière de réforme de l'Etat et de rapprochement vers les standards européens d'administration publique. Ces assistants techniques jouent également un rôle clé pour les institutions et les opérateurs français, en assurant une veille sur les appels d'offres européens, notamment sur les jumelages institutionnels. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Relever les défis de la mondialisation. INDICATEUR 1.1 Fréquentation et efficience du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par

les services scientifiques.

OBJECTIF 2 Renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde INDICATEUR 2.1 Nombre d’inscrits dans les cursus francophones INDICATEUR 2.2 Augmentation de l’attractivité de la France en direction des élites étrangères.

OBJECTIF 3 Améliorer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits. INDICATEUR 3.1 Dynamisation des ressources externes. INDICATEUR 3.2 Evaluation de la performance des opérateurs par rapport aux engagements des contrats

d’objectifs et de moyens. INDICATEUR 3.3 Coût moyen par élève pour l’État

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PLR 2010 107Rayonnement culturel et scientifique

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 185

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

28 068 124 32 589 909 60 658 033 60 658 033 01 Animation du réseau 28 088 489 31 305 724 10 729 59 404 942

41 056 047 17 467 826 58 523 873 58 941 873 02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 40 276 582 20 689 077 60 965 659

20 036 773 35 203 230 55 240 003 55 240 003 04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 19 274 773 29 630 359 48 905 132

0 420 820 000 518 000 421 338 000 421 338 000 05 Service public d’enseignement à l’étranger 425 284 383 573 000 425 857 383

Total des AE prévues en LFI 89 160 944 453 409 909 53 189 056 595 759 909 596 177 909

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +706 969 +706 969

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -1 324 038 +2 381 670 +1 057 632

Total des AE ouvertes 87 836 906 509 687 604 597 524 510

Total des AE consommées 87 639 844 456 590 107 50 903 165 595 133 116

2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010 Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

28 068 124 32 589 909 60 658 033 60 658 033 01 Animation du réseau 28 088 489 32 005 219 10 729 60 104 437

41 056 047 18 268 332 59 324 379 59 742 379 02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 40 276 582 21 163 553 61 440 135

20 036 773 35 203 230 55 240 003 55 240 003 04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 19 274 773 27 845 073 47 119 846

0 420 820 000 518 000 421 338 000 421 338 000 05 Service public d’enseignement à l’étranger 425 284 384 573 000 425 857 384

Total des CP prévus en LFI 89 160 944 453 409 909 53 989 562 596 560 415 596 978 415

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +706 969 +706 969

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -1 324 038 +1 053 490 -270 548

Total des CP ouverts 87 836 906 509 159 930 596 996 836

Total des CP consommés 87 639 844 457 289 603 49 592 355 594 521 802

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108 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 CRÉDITS DU PROGRAMME

2009 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2009Consommation 2009

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

36 338 104 29 526 716 7 500 65 872 320 65 872 320 01 Animation du réseau 33 246 500 33 398 720 111 000 66 756 220

37 454 760 23 747 758 61 202 518 61 352 518 02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 37 063 245 25 804 510 62 867 755

13 913 717 39 162 376 53 076 093 53 676 093 04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 13 783 156 37 082 179 50 865 335

412 524 065 147 000 412 671 065 412 671 065 05 Service public d’enseignement à l’étranger 413 443 763 413 443 763

Total des AE prévues en LFI 87 706 581 442 050 781 63 064 634 592 821 996 593 571 996

Total des AE consommées 84 092 901 446 842 483 62 997 689 593 933 073

2009 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2009Consommation 2009

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

36 338 104 29 526 716 7 500 65 872 320 65 872 320 01 Animation du réseau 33 246 500 33 031 336 111 000 66 388 836

37 454 760 23 747 758 61 202 518 61 352 518 02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 37 063 245 25 456 340 62 519 585

13 913 717 39 162 376 53 076 093 53 676 093 04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 13 783 156 36 226 045 50 009 201

412 524 065 147 000 412 671 065 412 671 065 05 Service public d’enseignement à l’étranger 413 678 926 413 678 926

Total des CP prévus en LFI 87 706 581 442 050 781 63 064 634 592 821 996 593 571 996

Total des CP consommés 84 092 901 446 710 262 61 793 385 592 596 548

Page 109: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

PLR 2010 109Rayonnement culturel et scientifique

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 185

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES

Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2011 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).

Numéro et intitulé de l’action Total

01 Animation du réseau 137 594 984

02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 54 978 188

04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 46 457 585

05 Service public d’enseignement à l’étranger 425 970 157

Total 665 000 914

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110 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consommées en 2009 (*)

Ouvertes en LFI pour 2010

Consommées en 2010 (*)

Consommés en 2009 (*)

Ouverts en LFI pour 2010

Consommés en 2010 (*)

Titre 2. Dépenses de personnel 84 092 901 89 160 944 87 639 844 84 092 901 89 160 944 87 639 844

Rémunérations d’activité 68 168 694 71 783 073 70 760 390 68 168 694 71 783 073 70 760 390

Cotisations et contributions sociales 15 182 198 16 516 850 16 075 399 15 182 198 16 516 850 16 075 399

Prestations sociales et allocations diverses 742 009 861 021 804 055 742 009 861 021 804 055

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 446 842 483 453 409 909 456 590 107 446 710 262 453 409 909 457 289 603

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

24 499 072 22 441 154 18 808 139 24 391 688 22 441 154 19 247 634

Subventions pour charges de service public 422 343 411 430 968 755 437 781 968 422 318 574 430 968 755 438 041 969

Titre 6. Dépenses d’intervention 62 997 689 53 189 056 50 903 165 61 793 385 53 989 562 49 592 355

Transferts aux ménages 24 456 291 21 728 381 17 994 310 25 235 772 21 728 381 18 094 602

Transferts aux entreprises 845 018 694 053 872 043 758 081

Transferts aux collectivités territoriales 856 566 1 514 066 309 533 825 049 1 514 066 290 730

Transferts aux autres collectivités 36 839 814 29 946 609 31 905 269 34 860 521 30 747 115 30 448 942

Total hors FDC et ADP 595 759 909 596 560 415

Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -1 324 038 -1 324 038

Ouvertures et annulations : autres titres (*) +3 088 639 +1 760 459

Total (*) 593 933 073 597 524 510 595 133 116 592 596 548 596 996 836 594 521 802

(*) y.c. FDC et ADP

FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Nature de dépenses Ouvertes en 2009

Prévues en LFIpour 2010

Ouvertes en 2010

Ouverts en 2009

Prévus en LFI pour 2010

Ouverts en 2010

Dépenses de personnel 0 0 0 0

Autres natures de dépenses 710 748 418 000 706 969 710 748 418 000 706 969

Total 710 748 418 000 706 969 710 748 418 000 706 969

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PLR 2010 111Rayonnement culturel et scientifique

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 185

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

DÉCRET DE VIREMENT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

15/12/2010 550 000 550 000

DÉCRET D’AVANCE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/09/2010 609 424 609 424

30/11/2010 774 038 774 038

Total 774 038 609 424 774 038 609 424

ARRÊTÉ DE REPORT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

30/03/2010 239 440 239 440 0 0 0 0

30/03/2010 5 000 2 439 684 0 0 0 0

Total 244 440 2 679 124 0 0 0 0

OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

11/02/2010 0 179 765 0 179 765

18/02/2010 0 3 457 0 3 457

15/03/2010 0 43 894 0 43 894

29/04/2010 0 39 928 0 39 928

05/07/2010 0 70 958 0 70 958

29/07/2010 0 47 433 0 47 433

23/08/2010 0 27 255 0 27 255

25/05/2010 0 62 883 0 62 883

23/09/2010 0 17 035 0 17 035

29/10/2010 0 24 333 0 24 333

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112 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 CRÉDITS DU PROGRAMME

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

22/11/2010 0 19 075 0 19 075

23/12/2010 0 80 608 0 80 608

03/01/2011 0 90 345 0 90 345

Total 0 706 969 0 706 969

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

09/03/2010 4 972 461 4 972 461

07/05/2010 1 553 885 1 179 510

30/12/2010 9 273 000 5 135 761

Total 9 273 000 5 135 761 6 526 346 6 151 971

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général 0 10 224 409 0 8 521 854 1 324 038 7 135 770 1 324 038 6 761 395

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PLR 2010 113Rayonnement culturel et scientifique

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 185

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement

Dépenses directes Dépenses complètes

Coûts directs

Coûts complets

01 Animation du réseau 59 404 942 60 104 437 0 137 594 984 0

02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

60 965 659 61 440 135 140 543 123 54 978 188 188 002 403

04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 48 905 132 47 119 846 83 630 284 46 457 585 107 773 227

05 Service public d’enseignement à l’étranger 425 857 383 425 857 384 425 857 384 425 970 157 425 970 157

Total 595 133 116 594 521 802 650 030 791 665 000 914 721 745 787

Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2010

Action n°01 (9,98%)Action n°02 (10,24%)

Action n°04 (8,22%)Action n°05 (71,56%)

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114 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

RÉCAPITULATION DES ACTIONS

ACTION n° 01 : Animation du réseau

ACTION n° 02 : Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

ACTION n° 04 : Echanges scientifiques, techniques et universitaires

ACTION n° 05 : Service public d’enseignement à l’étranger

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PLR 2010 115Rayonnement culturel et scientifique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Relever les défis de la mondialisation.

INDICATEUR 1.1 : Fréquentation et efficience du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques.

(du point de vue de l’usager)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Coût moyen d’une visite sur le site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques.

Euro 0,035 0,028 0,028 0,027 0,018 0,026

Nombre de visiteurs du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produite par les services scientifiques

Nombre 5 803 586 5 500 000 6 000 000 6 250 000 7 382 661 6 000 000

Commentaires techniques Source des données : ADIT (Agence pour la diffusion de l’information technologique)

Les institutions de recherche et les entreprises ont accès, via ce site Internet, à la production issue de la veille scientifique menée par les postes diplomatiques. Le nombre de visiteurs correspond aux demandes individuelles d'accès à la base de connaissances produite par les services scientifiques, constituée par les bulletins électroniques et les rapports d'ambassades, et disponible sur le site. Il est calculé en faisant la somme du nombre d'adresses IP uniques qui se sont connectées. Sous indicateur « Coût moyen d’une visite sur le site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produites par les services scientifiques » : En 2010, le MAEE a alloué une subvention de 340 000 euros à l'ADIT incluant un budget pour l'évaluation externe des actions menées par l'ADIT en 2009/2010. Le coût moyen d’une visite sur le site de diffusion des informations des ambassades est en diminution constante, combinée à l’augmentation du nombre de visiteurs sur le site. Sous indicateur « Nombre de visiteurs du site de l’ADIT dédié à la base de connaissances produites par les services scientifiques » : En 2010, le nombre de visiteurs a progressé d’environ 34 % par rapport à 2009, ce qui correspond à un dépassement de la prévision de près de 1400 000 demandes. Cette croissance a été plus importante qu’au cours des dernières années pour plusieurs raisons : - l’année 2010 suit deux années de forte crise ; - l’année 2010 a été une année de relance de la politique d’innovation ; les entreprises, les laboratoires de recherche et les pôles de compétitivité notamment ont été en quête d’idées nouvelles (veille technologique) ; - le développement de l’ADIT, appuyé par le MAEE, sur le marché de l’intelligence économique ; - l’optimisation de l’indexation du site sur les moteurs de recherche les plus utilisés (exemple : depuis 2010, le site est référencé sur Google Actualités, ce qui en fait un site de référence). Cette hausse du nombre de visiteurs a toutefois été freinée par la diminution de la production d’informations. En effet, en 2010, 3 762 actualités ont été produites par les ambassades, contre 4 581 en 2009, soit une baisse de 18 %. Ce déficit de publications a été en partie compensé par l’augmentation de la qualité des informations et l’optimisation des relations entre l’ADIT et les ambassades : - les chargés de mission de veille ont été nombreux à bénéficier d’une formation à Strasbourg ou dans les ambassades ; - tous disposent désormais d’une « boîte à outils » baptisée BE 24, qui met à leur disposition des outils et moyens de collecte, de traitement, de partage, de diffusion et de mémorisation des informations et des sources d’informations.

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116 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ANALYSE DES RÉSULTATS

La direction générale de la mondialisation a été créée pour répondre aux opportunités et aux problèmes liés à la mondialisation et ses enjeux devenus globaux, qu’ils touchent la veille scientifique et technologique (1), la gouvernance économique mondiale (2), ou la lutte contre le réchauffement et l’énergie (3).

1) Veille scientifique et technologique La mondialisation s’accompagne d’une concurrence accrue entre les entreprises, les Etats et les régions. Les alliances entre compétiteurs se multiplient, générant des opportunités et des risques qui justifient une maîtrise permanente de l’information et la réalisation d’une veille scientifique et technologique mondiale. La crise économique mondiale aurait pu avoir comme conséquence le désintérêt des acteurs français vis-à-vis des évolutions scientifiques et technologiques mondiales, du fait en particulier des défaillances d’entreprises et du frein aux investissements. Il en a été cependant tout autrement. Le réseau des conseillers et attachés scientifiques et technologiques, en collectant cette information stratégique, traitée et diffusée en temps réel par l’ADIT, via notamment la plate-forme de veille www.bulletins-electroniques.com, contribue à placer la France au cœur des défis de la mondialisation. Le bulletin électronique de l’ambassade de France en Russie, publié par l'ADIT, avait ainsi un lectorat de 6422 abonnés en 2010. Les thèmes les plus souvent traités sont : la physique, l’environnement, la médecine et l’espace. Cet outil a permis plusieurs mises en contacts d’entreprises françaises ou chercheurs avec des centres de recherches souhaitant avoir plus d'informations sur certaines technologies évoquées dans les articles publiés. Si certains domaines, comme la veille scientifique, peuvent facilement être suivis à l’aide d’indicateurs, ceux-ci ne reflètent qu’en partie l’étendue des champs d’activité de la Direction Générale de la Mondialisation, du Développement et des Partenariats (DGM), qui vise à faire face aux enjeux globaux nés de la mondialisation, qu’ils soient d’ordre financier, énergétique, sanitaire, économique, social ou environnemental.

2) Gouvernance économique mondiale L’année 2010 a été marquée par la préparation de la présidence française du G20 et du G8. Une importante réflexion sur la gouvernance économique mondiale a été menée à l'occasion du passage d'un G20 de crise à un G20 post-crise, jalonné par les sommets G20 de Toronto (juin 2010), et de Séoul (novembre 2010). Cet exercice de réflexion a participé à l'inscription de la réforme de la gouvernance mondiale à l'agenda de la présidence française du G20 et du G8. Ce chantier constitue, avec la réforme du système monétaire international, le traitement de la volatilité excessive des prix des matières premières, les financements innovants, ainsi que la dimension sociale de la mondialisation, les priorités pour notre présidence du G20. Les priorités de la présidence française du G8 concernent les questions de paix et de sécurité, le partenariat avec l’Afrique, et les défis communs économiques et sociaux. Les travaux préparatoires de ces deux présidences se sont articulés notamment sur : - la réforme de la gouvernance mondiale : thème de la conférence des ambassadeurs, table ronde « gouvernance

économique et financière, mise en place d’une task force, élaboration et diffusion des argumentaires, nombreux contacts avec nos partenaires G20 et du G8, réception de journalistes étrangers, adoption d’une stratégie de la France pour la Banque mondiale, adoption d'une stratégie de la France pour l'OCDE (adoptée en interministérielle), réforme des instruments et des quotes-parts du FMI et de la Banque mondiale, préparation des réformes du PNUE, organisation d’une réunion niveau ministres sur « Internet et Liberté », … ;

- les enjeux de la régulation économique : lancement du Forum fiscal mondial visant à vérifier le respect des engagements tiers en matière de coopération fiscale, stratégie « propriété intellectuelle et protection des biens et services culturels » et sa diffusion auprès de nos partenaires de l’Union européenne, rédaction d’une brochure d’aide au commerce extérieur en liaison avec la direction générale du trésor, … ;

- le financement du développement : ralliement de plusieurs pays au projet de taxe sur les transactions financières internationales, mobilisation de hautes personnalités (une trentaine de ministres et de responsables d’ONG à New York le 21 septembre), diffusion du rapport sur les financements innovants et organisation de plusieurs tables rondes, promotion auprès des collectivités territoriales du mécanisme de la loi Oudin pour favoriser l’accessibilité à l’eau des populations du Sud.

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PLR 2010 117Rayonnement culturel et scientifique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

3) Lutte contre le réchauffement et énergie Sur la lutte contre le changement climatique, nos efforts ont porté sur la fixation d’objectifs de réduction des émissions de CO2, la consolidation du dispositif de contrôle et de suivi des actions, le développement de contacts bilatéraux avec les pays clés dans les négociations (notamment les pays émergents) et le soutien à des initiatives permettant aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables d’avoir pleinement accès aux financements (fast start). Le succès de la conférence de Cancun a permis de consolider le cadre onusien de négociation et la mise en place de nouvelles institutions (fonds vert, mécanisme de lutte contre la déforestation, institutions pour le développement de technologies bas carbone, un cadre international pour l'adaptation au changement climatique..). La DGM a contribué à ces avancées concrètes, notamment dans les actions suivantes : - organisation d'une conférence conjointe avec la Norvège en mars 2010 à Paris, sur le partenariat intérimaire pour la

lutte contre la déforestation, qui a facilité l'obtention d'une décision sur la déforestation à Cancun ; - contribution aux conclusions du G20 de Séoul sur le financement de la lutte contre le changement climatique ; - mobilisation du réseau diplomatique à l'appui des positions défendues par la France notamment à travers des

groupes de travail bilatéraux sur le climat ou l'énergie (France-Brésil, France-Chine, France-Inde) ; - consolidation de l'accord de Copenhague avec l’objectif d’obtenir un large soutien (139 pays s’y sont ralliés). La France a participé à toutes les initiatives pour développer les compromis de la communauté internationale (MEF, Major Economies Forum; Dialogue de Carthagène; partenariats thématiques), la France (Mme Kosciusko Morizet avec l'appui de la délégation française et notamment de la DGM) a conduit les négociations du volet technologie à Cancun. Dans le domaine des défis mondiaux liés à l'énergie, le MAEE a agi plus particulièrement, au-delà du suivi des coopérations énergétiques bilatérales selon les axes suivants : - Sécurité énergétique européenne : contribution à la réflexion sur la stratégie européenne 2010-2020 ; - Action en vue de faire inscrire les problématiques énergétiques et énergie propre dans l'agenda du G20 ; - Mobilisation sur le thème de l'accès à l'énergie durable avec une contribution à la conception et à la préparation de

l'initiative franco-kenyane (Processus Paris-Nairobi). L'initiative "Paris-Nairobi" a pour objectif de garantir et de maximiser le flux des financements climat qui seront consacrés au développement de projet d'énergies propres dans les pays vulnérables au changement climatique et en particulier en Afrique.

- Promotion de l'efficacité énergétique avec la tenue d'un séminaire à Paris en avril 2010 et action au sein de l'IPEEC (International Partnership for energy efficiency cooperation).

OBJECTIF n° 2 : Renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde

INDICATEUR 2.1 : Nombre d’inscrits dans les cursus francophones (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Élèves inscrits dans les sections scolaires bilingues

Nombre 99 407 452 326 104 000 454 000 453 000 95 000

Filières universitaires francophones Nombre 87 75 81 / 94 90

Étudiants inscrits dans les filières universitaires francophones.

Nombre 4 050 3 700 4 050 / 3 900 4 250

Élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français.

Nombre 76 409 99 576 263 000 / 187 544 267 000

Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française

Nombre 149 309 198 672 210 000 210 000 200 000 178 000

Commentaires techniques Source des données : Services de coopération et d’action culturelle, Centre international d’études pédagogiques (CIEP), Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP).

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118 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Sous-indicateur « Élèves inscrits dans les sections scolaires bilingues » : Par « enseignement bilingue », on entend un apprentissage de français renforcé combiné à l’enseignement d’une ou de plusieurs disciplines non linguistiques en langue française dans un pays où le français n’est pas la langue officielle d’enseignement. La progression de 674 élèves entre 2009 et 2010 s’explique par : - des statistiques plus fiables dans la plupart des pays de la zone ; - un engagement de notre réseau culturel en faveur des dispositifs d’enseignement bilingue. La quasi-totalité des pays de la zone affiche des effectifs

stables ou en hausse modérée, malgré la baisse démographique qui les affecte. Les effectifs de l’enseignement bilingue progressent de 28 % en Italie (+ 1 139 élèves), de 9 % en Allemagne (+ 1 500 élèves) ou de 8 % en République tchèque (+ 97 élèves). Dans les pays où, à l’initiative du poste et en étroite concertation avec les autorités locales, des sections bilingues ont été créées, la croissance est encore plus élevée, comme en Suède (+ 75 %, soit 451 élèves supplémentaires), en Russie (+ 38 %, soit 380 élèves supplémentaires) ou en Lituanie (+ 41 %, soit 283 élèves supplémentaires).

Sous-indicateur « Filières universitaires francophones » : Les filières universitaires francophones dénombrées répondent à trois critères : - un enseignement totalement ou partiellement en français ; - une double « diplômation », une certification par un établissement français ou une simple « diplômation » locale (la première formule étant cependant fortement encouragée) ; - un soutien par le ministère des Affaires étrangères et européennes sur crédits des postes et/ou crédits centraux (non exclusif d’autres soutiens institutionnels). L’étude réalisée à l’été 2009 a permis de dénombrer : - 28 masters en partenariat soutenus sur crédits des postes et crédits centraux (ministère des Affaires étrangères et européennes et/ou ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) dans le cadre d’appels à projets lancés conjointement et cofinancés avec les autorités locales compétentes ; - 27 filières soutenues par les postes en Europe centrale et orientale ; - 20 filières soutenues en Russie, dont les Collèges universitaires français (CUF) de Moscou et de Saint-Pétersbourg. A noter que ces chiffres n’intègrent pas les 220 doubles cursus soutenus (soit environ 4500 étudiants) et labellisés par l’Université franco-allemande (UFA). La coopération universitaire sur la zone Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada) ne prend pas la forme de filières universitaires, mais de fonds d’aide à la mobilité ou de financements sur projets, qui ne sont pas comptabilisés dans l’indicateur. Aux 75 filières dénombrées en 2009, se sont ajoutés, à la rentrée 2010, 19 nouveaux masters créés dans le cadre des programmes de masters cofinancés sur appel à projets par le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en partenariat avec plusieurs pays européens (Autriche, Espagne, Grèce, Portugal et République tchèque). Ces masters ouvrent sur une « codiplômation » et donnent lieu à une mobilité croisée. Les domaines concernés par ces nouveaux masters sont en premier lieu les disciplines scientifiques, souvent dans des domaines d’excellence français et/ou du partenaire étranger (mathématiques, physique, informatique, biotechnologies, climatologie…), viennent ensuite la littérature et les langues, puis le droit et les sciences politiques. Sous-indicateur « Étudiants inscrits dans les Filières universitaires francophones » : Les masters en partenariat créés en 2010 répondent à des critères de qualité précis (intégration et complémentarité des enseignements, équilibre de la mobilité de part et d’autre, parité des temps de séjour, rapprochement des modes de validation entre les établissements, etc.). Si le nombre moyen d’élèves par master est en général de 20 à 25 étudiants, les nouveaux masters en phase de démarrage n’accueillent pas pendant cette période d’amorçage le nombre cible d’étudiants. Sous-indicateur « Élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français » : (collecte en cours) Ce sous indicateur ne répertoriait jusqu’en 2009 que les élèves inscrits dans les établissements à autonomie financière (EAF). Le PAP 2010 élargit désormais son périmètre aux Alliances Françaises, ce qui explique le changement d’échelle à partir de la prévision 2010. Il convient de préciser que les élèves comptabilisés sont ceux qui ont payé leur inscription. En 2010, 187 544 inscriptions aux cours de langue ont été comptabilisées d’après les retours à la fin février 2011, de 135 établissements sur 178. - Pour les établissements culturels à autonomie financière, 89 659 inscriptions sont comptabilisées, soit une diminution de 9,96% par rapport à la réalisation du RAP 2009 (99 576). Même s’il n’existe pas de recul suffisant pour mesurer l’impact de la crise économique, celle-ci a pu induire un fléchissement de la fréquentation des cours de français. Cette évolution est atténuée par une volonté de passer d’une logique de l’offre à celle de la demande. L’offre de cours se diversifie, se modernise pour être en adéquation aux attentes des apprenants (français sur objectifs tel que droit international ou spécifique au système bancaire, …) et vers certains publics (fonctionnaires). - Pour les Alliances françaises, 97 885 inscriptions sont comptabilisées à ce jour. L’écart entre le réalisé 2010 et la prévision 2010 (158 000) peut provenir du mode de détermination de la prévision, établie à partir de la référence 2009 (154 000 élèves) assortie d’un taux de croissance annuelle de 2,5%, et surtout de la collecte des données qui n’est pas clôturée. La croissance du nombre d’élèves peut découler d’actions de formation. Ainsi, le réseau en Australie attribue l’augmentation du nombre d’inscrits au programme de professionnalisation des personnels ciblés sur les directeurs d’Alliances.

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PLR 2010 119Rayonnement culturel et scientifique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Sous-indicateur « Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française » : Seuls sont comptabilisés les candidats inscrits aux examens et tests de langue française proposés par : - le Centre international d’études pédagogiques (CIEP), qui délivre le diplôme d’études en langue française (DELF), le diplôme approfondi de langue française (DALF) et le test de connaissance du français (TCF), y compris pour la demande d’admission préalable (TCF-DAP), le test « relations internationales » (TCF-RI) et le test pour l’immigration au Québec (TCF Québec) ; - la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), qui propose des diplômes de français professionnel et des tests d’évaluation de français (TEF). Il s’agit d’une estimation, le chiffre définitif n’étant connu qu’en avril 2011. Ne sont pas comptabilisés dans ce chiffre les candidats inscrits aux examens et tests de langue française passés en France. Le nombre des inscrits aux diplômes et tests de français en 2010 progresse légèrement par rapport à 2009. L’écart par rapport à la prévision actualisée du PAP 2011 s’explique par un plafonnement du nombre d’inscriptions au DELF et DALF en Allemagne et en Grèce. La stagnation de ces deux marchés arrivés à maturité n’est pas compensée par les augmentations dans d’autres pays tels que le Canada, les Pays-Bas, l’Espagne ou le Portugal, marchés en phase de démarrage. A noter que certains pays organisent des sessions d’examens ou de tests au dernier trimestre 2010 et que ces données ne seront intégrées aux statistiques qu’en avril 2011. Pour mieux répondre aux besoins, de nouvelles certifications sont lancées. Le DELF Prim, qui s’adresse aux enfants âgés de 8 à 12 ans, enregistre 597 candidats en Italie. Le DELF Pro à destination des publics ayant pour objectif une promotion ou une insertion professionnelle en milieu francophone a démarré cette année en Allemagne, Lituanie et à Taïwan. Concernant les tests, le Japon (1291 candidats), le Canada (774 candidats), Taiwan (461 candidats), la Roumanie (523 candidats) et Bruxelles (774 candidats) enregistrent le plus grand nombre d’inscrits.

INDICATEUR 2.2 : Augmentation de l’attractivité de la France en direction des élites étrangères. (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire.

% 42 28 43 28 43

Nombre d’étudiants étrangers inscrits en master et doctorat de l’enseignement supérieur français.

Nombre 29 773 30 785 31 450 31 800 31 800 32 303

Commentaires techniques Sous-indicateur « Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire » : Source des données : AEFE et Admission Post-bac (février 2011) Le nombre de bacheliers étrangers issus du réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger en 2010 pour la zone 185 est de 1741. Le nombre de bacheliers étrangers de ces établissements ayant répondu positivement à une proposition d'admission sur le portail d’accès à l’enseignement supérieur français est de 487. Admission Post-bac est une procédure informatisée nationale de gestion des inscriptions dans l’enseignement supérieur français. Les élèves des lycées français de l'étranger déposent leur dossier de candidature dans le cadre de cette application depuis l’année scolaire 2008/2009. L'examen de leur candidature relevait auparavant de la procédure papier dite des « Dossiers Bleus ». Admission Post-bac gère une grande majorité des formations supérieures, mais certaines formations n’y participent pas, notamment Sciences-Po, Dauphine, les écoles paramédicales et sociales. Certaines inscriptions dans les établissements non gérés par Admission Post-bac ne sont donc pas comptabilisées ici. Par ailleurs, la réponse affirmative des candidats sur Admission Post-bac est déclarative, l'inscription définitive est enregistrée directement auprès des établissements d’enseignement supérieur. Certains bacheliers étrangers peuvent ne pas avoir confirmé leur déclaration. L’écart observé entre les données inscrites dans le PAP 2010 (réalisé 2008 – 42%, prévision 2010 – 43% et cible 2011 - 43%), rédigé en 2009, et les données calculées à partir de 2010, provenant du PAP 2011 (réalisé 2009 – 28%) et réalisation 2010 (28%) s’explique par la mise en place en 2009 de la procédure admission Post-bac. Cette procédure a permis de fiabiliser le recueil des données. L'indicateur, calculé depuis deux ans seulement avec cet outil de recueil des données, montre une stabilisation du taux pour 2010. Cette stabilisation est due à une augmentation proportionnelle entre le nombre de bacheliers étrangers et le nombre de candidats ayant validé une proposition de formation dans l’enseignement supérieur français sur l’application Admission Post-bac.

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120 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Admission Post-bac qui a intégré pour la campagne 2010 de nouvelles filières (écoles d’architecture, quelques écoles d’ingénieur…) a permis d’améliorer la visibilité de l'offre de formation. La mission d’information et de conseil en orientation de l'AEFE à destination des élèves du réseau d’enseignement français à l’étranger et sa contribution au renforcement de l’attractivité de l’enseignement supérieur français ont ainsi été plus efficaces. Ces fonctions de gestion à distance de l'application Admission Post-bac ont accru sa capacité d'accompagnement des établissements et des familles. Sous-indicateur « Nombre d’étudiants étrangers inscrits en master et doctorat de l’enseignement supérieur français » : Sources des données : Enquête SISE (Système d’Information sur le Suivi de l’Étudiant) de la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche - MESR (mai 2010). Les étudiants étrangers inscrits dans des établissements ne dépendant pas de la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ne sont pas comptabilisés. Les données renseignées sont donc partielles. Elles expriment toutefois une tendance à laquelle le MAEE contribue puisqu’au travers des Espaces CampusFrance, il promeut l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur français. Le nombre d’étudiants étrangers en France (hors filières francophones à l’étranger) pour l’année universitaire 2009/2010 s’est élevé à 30 958 et a été connu en mai 2010. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ne pouvant délivrer de statistiques dans les délais requis pour la production du RAP, l’estimation du réalisé 2010 s’établit donc à partir des données de l’enquête SISE (Système d’Information sur le Suivi de l’Etudiant) de la DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance) pour 2009/2010. Sur la base d’une prévision d’augmentation annuelle de 3% des effectifs pour le niveau Master et de 2 % pour le niveau Doctorat, 31 800 étudiants sont ainsi estimés pour les niveaux Master et Doctorat en 2010-2011 et une cible corrigée de 32 700 pour 2011/2012.

ANALYSE DES RÉSULTATS

L’importance prise par les enjeux globaux et la multiplication des acteurs à l’échelle internationale transforment la façon dont la diplomatie française doit agir : il convient de passer à un traitement plus transversal, partant des défis auxquels le ministère doit faire face en opérant avec des acteurs divers. Le vaste réseau de coopération dans le monde (161 services de coopération et d’action culturelle, 10 services scientifiques, 132 centres ou instituts culturels et 77 antennes dans 94 pays, 445 alliances françaises subventionnées, 5 centres franco-nationaux, 27 instituts de recherche, 164 espaces Campus France, 98 correspondants environnement, près de 1000 assistants techniques), les partenariats qu’il a noués avec les décideurs, les chercheurs, les artistes et les futures élites que sont les étudiants, sont des atouts majeurs pour prendre la pleine mesure des changements en cours et à venir. Le MAEE s’efforce d’en démultiplier les synergies pour en accroître l’efficacité et l’influence. Le développement de l’influence de la France à l’étranger passe à la fois par la promotion des échanges artistiques (1), par le débat d’idées (2), par l’apprentissage du français et en français (3), et par le développement d’une politique d’attractivité pour faire de la France un carrefour mondial de l’enseignement et de la recherche (4).

1) Promotion des échanges artistiques

Pour promouvoir les échanges artistiques et les débats d’idées, le réseau de coopération et d’action culturelle organise près de 50 000 événements chaque année. Parmi les plus marquants en 2010, on peut mentionner l’Année croisée France-Russie et ses 350 événements officiels, sans compter les multiples initiatives spontanées, qui lui ont assuré un impact considérable sur l’ensemble du territoire. 2010 a été une occasion unique de renouveler notre image auprès des Russes et de présenter un visage contemporain ouvert sur l’avenir. La seconde édition d’échange de galeries Berlin-Paris a connu un franc succès professionnel et médiatique et fait désormais figure de rendez-vous hivernal incontournable pour professionnels et amateurs d’art à Berlin.

Près de 8000 artistes, toutes disciplines confondues, ont été accompagnés par le réseau et l’opérateur CulturesFrance dans leur circulation à l’étranger. Par ailleurs, 90 artistes ont bénéficié de bourses pour des résidences et des programmes de recherche et de création à l'étranger. On compte également 350.000 personnes inscrites auprès des médiathèques des centres et instituts culturels.

2) Soutien au débat d’idées

Le débat d’idée fait partie des instruments privilégiés de la diplomatie française d’influence. Ainsi en 2010, une série de conférences a été organisée à New York, réunissant chaque mois un Américain et un Français (notamment Jacques Attali, Christophe Jaffrelot, des chefs d'entreprise et des économistes) pour un regard croisé sur les grands enjeux internationaux. Les débats abordés ont été les suivants : la régulation financière, l'Afghanistan et le Pakistan, la lutte contre le SIDA, l'énergie nucléaire, la justice pénale internationale. Ces conférences ont été également une vitrine de l'expertise et de l'innovation française.

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PLR 2010 121Rayonnement culturel et scientifique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Devant un public de plus de 5000 personnes, l'ambassade de France en Israël a organisé en mai 2010, en partenariat avec le quotidien Haaretz, une rencontre d'intellectuels, d'artistes, de journalistes et de personnalités politiques des deux pays pour débattre de "la démocratie et ses nouveaux défis". Ce partenariat avec de grands organes de presse israéliens, mais aussi français (Libération, France 24, TV5, France Culture, Le Monde) a permis une couverture médiatique exceptionnelle de l'événement qui a attiré d'autres partenaires dont la municipalité de Tel Aviv, Air France, qui ont directement participé à l'organisation de ces rencontres et en ont réduit les coûts. Désormais l'ambassade de France est reconnue comme un interlocuteur incontournable du débat d'idées.

3) Apprentissage du français

La langue française est un atout majeur de notre influence dans le monde. Les sections bilingues dispensent un enseignement francophone à coûts réduits pour le contribuable français car la scolarité des élèves est à la charge du pays partenaire. Les élèves et les autorités éducatives locales sont très satisfaits de la plus-value que ces sections apportent au cursus classique. Alors qu’ils étaient presque inexistants il y a une vingtaine d’années, ces dispositifs d’enseignement bilingue accueillent en 2010 près d’un demi-million d’élèves. Cet instrument de renforcement de l’influence de la France est complémentaire du réseau d’enseignement français à l’étranger. Il entre désormais dans une phase de consolidation, alors que l’Allemagne et l’Espagne se sont elles aussi engagées dans une démarche de soutien à ce type de dispositifs au bénéfice de leurs langues respectives. Cette vive concurrence, exacerbée par la multiplication des sections bilingues anglophones, rend nécessaires les efforts consentis pour soutenir ces dispositifs d’excellence, notamment en matière de formation continue des enseignants.

Les cours de langues proposés par les instituts culturels et les alliances françaises constituent une dimension fondamentale de l’activité des établissements. Ces derniers concentrent leurs actions sur le développement des cours sur des objectifs adaptés aux réalités locales et sur l’excellence de l’enseignement par la formation des professeurs. Au Japon, des approches novatrices sont initiées dans le domaine de la familiarisation au français sur téléphone portable. Si les inscriptions sur la partie payante du site (environ 200 inscrits) restent modestes, les consultations (4200 visiteurs uniques/mois) de la partie gratuite ont pour effet d’attirer plus d’étudiants vers les cours de l’Institut.

En parallèle, les certifications impliquent les centres d’examen dans une démarche qualité et constituent un élément de motivation pour les apprenants. Les diplômes délivrés sont des outils de politique linguistique reconnus qui représentent un levier important dans le cadre de nos partenariats avec les autorités éducatives étrangères. Le Canada progresse régulièrement en nombre de candidats depuis quatre ans grâce à l’engagement des partenaires impliqués (enseignants et décideurs éducatifs) et à l’effort financier important de la part des institutions canadiennes pour former des évaluateurs DELF-DALF (3 millions de dollars canadiens pour former quelques 500 évaluateurs).

Par ailleurs, la diffusion de la langue française est soutenue par de nombreuses initiatives de terrain. Ainsi, l’opération « France mobil » permet à 12 jeunes Français de sillonner l’Allemagne pour aller dans les écoles et faire connaître aux jeunes la langue et la culture françaises. Cette initiative de la Robert Bosch Stiftung, en partenariat avec l'ambassade de France et Renault, qui met à disposition les 12 véhicules, sensibilise chaque année 80 000 élèves à l’apprentissage du français à travers l’Allemagne.

Pour créer des liens forts avec les futures élites étrangères et développer l’influence de la France à l’étranger, il est essentiel de promouvoir l’attractivité de l’enseignement supérieur français. C’est un des objectifs assignés aux établissements de l’AEFE. Le dispositif de bourses « excellence-major » offre la possibilité aux meilleurs bacheliers étrangers de l’enseignement français de venir en France poursuivre des études supérieures. L’AEFE a réuni en novembre 2010 à Paris 176 de ses boursiers, de 57 nationalités et issus d’établissements AEFE de 51 pays.

4) Politique d’attractivité

En dépit d’un budget plus faible que les Etats-Unis et le Royaume-Uni, la France est le troisième pays d’accueil d’étudiants étrangers (derrière ces deux pays et devant l’Allemagne). Le nombre total d'étudiants étrangers atteint 278 213 en 2009-2010, en hausse de 4,4% par rapport à 2008-2009. La population étudiante étrangère représente désormais 12% (contre 11,9% l'année précédente) des étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur français, chiffre jamais atteint à ce jour. Le nombre des étudiants issus des pays relevant du programme 185 a progressé de 1,3% au cours des six dernières années et près de 55% sont inscrits en Master ou Doctorat.

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Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Pour promouvoir l’enseignement supérieur français et faciliter les démarches des étudiants étrangers désireux de poursuivre ou de compléter leur cursus en France, 41 espaces ou antennes CampusFrance sont implantés dans 30 pays du programme « Rayonnement culturel et scientifique ». Cinq d’entre eux disposent de la procédure dématérialisée de préinscription « Centre pour les Etudes en France » (CEF) qui constitue, pour les établissements français, une aide à la décision pour la sélection des candidats étrangers aptes à réussir un parcours d’études en France. Par ailleurs, l’agence CampusFrance, en lien avec les ambassades, organise des manifestations de promotion de l’enseignement supérieur français, telle une opération couplant un salon étudiants et des rencontres institutionnelles en Roumanie et Bulgarie, ou une manifestation itinérante dans 4 grands pays du golfe persique.

Afin de permettre la consolidation de la chaîne d’accueil des étudiants étrangers allant de la promotion de l’enseignement supérieur français à la gestion par un guichet unique de la mobilité et de leur accueil, le Parlement a adopté le 27 juillet 2010 la loi relative à l’action extérieure de l’Etat créant l’EPIC CampusFrance. Issu de la fusion de l’association Egide et de l’actuel GIP CampusFrance, il reprendra également toutes les activités internationales du CNOUS. Ce dispositif devrait améliorer les conditions d’accueil des étudiants étrangers et contribuer au mieux à servir la politique d’attractivité de notre pays et la « demande de France » croissante en termes d’enseignement supérieur français.

L’offre de bourses constitue un levier essentiel de l’attractivité. Les bourses du gouvernement français accordées en 2010 pour les niveaux Master et Doctorat représentent 74% de l’ensemble des bourses d’études pour les pays relevant du programme 185. 46 % des bénéficiaires des bourses d’excellence Eiffel (en Sciences, Droit/sciences politiques et économie/gestion), et notamment le volet doctorat, sont des ressortissants des pays de ce programme. Le MAEE poursuit sa stratégie de cofinancement avec différents partenaires : gouvernements, collectivités territoriales, entreprises. A titre d’exemple le récent programme de bourses cofinancées par le ministère et le groupe Crédit Agricole S.A., dans le cadre du dispositif « Quai d’Orsay / entreprises », a permis d’accueillir en France pour la rentrée 2010 une première promotion d’étudiants d’excellence originaires d’Italie, du Japon, de Singapour, de Hongkong, ou encore de Grèce, en commerce et finances essentiellement.

Le MAEE constitue une interface entre les milieux universitaire, de la recherche, et des entreprises. A titre d’exemple, les symposiums des pôles de compétitivité français et des créneaux d’excellence québécois, qui se sont tenus au Québec en octobre 2008 et en France en novembre 2010, permettent de renforcer la relation technologique entre la France et le Québec et de faire converger plus de 700 participants, autour des thématiques santé/biotechnologies, nutrition et nutraceutique, aéronautique, et nouveaux matériaux / textiles techniques. Vingt contrats ont à cette occasion été signés entre pôles, universités, entreprises, et technopôles.

En partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le MAEE soutient dans plusieurs pays, notamment en Europe, des programmes de masters co-financés sur appel à projets qui créent de la mobilité croisée et contribuent à l’attractivité de l’enseignement supérieur français. A titre d’exemple, l’Université franco-allemande (UFA), à laquelle le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont versé chacun une contribution de 2,5 millions d’euros en 2010, structure plus du tiers des échanges étudiants entre la France et l’Allemagne. Elle promeut une mobilité à la fois massive (2400 étudiants chaque année en direction de la France) et à l’excellence reconnue (l’UFA a mis en place une « démarche qualité » rigoureuse pour la sélection des cursus intégrés qu’elle soutient). C’est le cas également d’autres programmes qui contribueront, par la formation des élites, à la relation économique bilatérale entre la France et le pays concerné : par exemple, les Collèges universitaires français de Moscou et de Saint-Pétersbourg, qui délivrent aux étudiants russes un diplôme de niveau master 1 en droit, sociologie, histoire ou littérature, donnant accès au master 2 dans les établissements français partenaires du programme.

En Amérique du Nord, le ministère des Affaires étrangères et européenne a mis en place des instruments spécifiques pour structurer la coopération universitaire et scientifique. Le programme Alliance, porté par un consortium d'établissements américain (University of Columbia) et français prestigieux, a permis de créer 16 doubles diplômes en 2010. Le Partner University Fund, qui cofinance chaque année des projets de recherche d'excellence intégrant de nombreux échanges d'étudiants, renforce la visibilité et l'attractivité de la France auprès de l’ensemble des établissements américains. Au Canada, les efforts déployés dans le cadre du Conseil franco-québécois pour la coopération universitaire et des programmes "Frontenac" (niveau doctoral) et "Samuel de Champlain" (recherche) ont permis de porter le nombre de cotutelles de thèse à plus de 150 pour l'année universitaire 2010-2011.

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PLR 2010 123Rayonnement culturel et scientifique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Afin d’améliorer l’attractivité de la France pour les jeunes chercheurs étrangers les plus prometteurs, le MAEE soutient plusieurs programmes favorisant la mobilité des jeunes chercheurs, tels que les programmes « Partenariat Hubert Curien », « STIC-ASIE » et « BIO-ASIE ». Ces programmes d’échanges conjoints sont cofinancés par un partenaire étranger ou par des organismes de recherche français. D’autres programmes initient des collaborations interdisciplinaires de haut niveau entre des jeunes chercheurs amenés à exercer des responsabilités dans l’encadrement de la recherche, comme les programmes « Frontières de la Science », « Frontières de l’Ingénierie » avec le Japon et Taïwan.

Le maintien d’un contact régulier avec les ressortissants du pays de résidence ayant effectué des études en France ou ayant bénéficié d'une bourse est essentiel en matière d’influence. Les services de coopération et d’action culturelle mettent en place des dispositifs ad hoc de suivi des étudiants : constitution d’associations d’anciens, d’annuaires, pages Internet dédiées. Le poste de Varsovie a par exemple lancé une association d’anciens étudiants, « Club France Pologne », mettant en œuvre des initiatives permettant de valoriser l’investissement de la France et d’entretenir des contacts réguliers avec ces alumni francophiles et souvent titulaires de postes importants dans leur pays d’origine. Le poste d’Australie tient depuis plusieurs années une base de données de 1500 noms et a été directement en contact l’an passé avec 167 étudiants.

De nombreux anciens du réseau AEFE sont devenus des personnalités influentes de la vie politique, économique et culturelle mondiale, parmi lesquels le Vice-Président du Parlement européen M. Miguel Angel Martinez-Martinez, l’architecte Ricardo Bofill, Jodie Foster, Jonathan Littell. Afin de valoriser ces réussites, une association mondiale des anciens élèves du réseau, l’ALFM (« Association des Lycées Français du Monde ») a été créée en avril 2010 à la faveur des premières rencontres mondiales AEFE célébrant le vingtième anniversaire de l’Agence.

La formation universitaire, la recherche et le monde de l’entreprise sont bien souvent très liés. Faisant suite aux accords signés en 2009 entre la France et l’Italie (accord intergouvernemental sur le nucléaire et accord de coopération ENEA-CEA), l'accord intergouvernemental de coopération universitaire, scientifique et technique dans le domaine du nucléaire civil a été signé en avril 2010. Cet accord a pour vocation de stimuler et d'encadrer la mise en place de doubles diplômes et de doctorats en co-tutelle dans le domaine de l'ingénierie nucléaire, afin de former les ressources humaines dont l'Italie aura besoin dans l'optique de sa relance du nucléaire, de renforcer la mobilité et la coopération de recherche dans ce domaine, de promouvoir les métiers des sciences et techniques nucléaires et de mettre en place un groupe de travail sur l'acceptabilité du nucléaire. OBJECTIF n° 3 : Améliorer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits.

INDICATEUR 3.1 : Dynamisation des ressources externes. (du point de vue du contribuable)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Montant des cofinancements levés Millions € 50,3 61,8 70 61,6 80

Part des ressources propres dans les ressources des établissements d’enseignement français à l’étranger.

% 62,5 55,1 53,5 55,1 60

Taux d’autofinancement des établissements culturels

% 58,9 59,48 65 65 63,18 62,5

Commentaires techniques Sources des données : Réseau de coopération et d’action culturelle (Budget des établissements à autonomie financière), Services de coopération et d’action culturelle des postes diplomatiques, AEFE Sous-indicateur « Montant des cofinancements levés » :

Pour clarifier le concept, le MAEE a défini plusieurs principes, parmi lesquels : 1) Pour qu’il y ait cofinancement, 3 composantes sont nécessaires : un projet, une ambassade (représentée par le SCAC ou toute autre entité du

réseau culturel français présent dans le pays), un ou plusieurs cofinanceurs ; 2) L’autofinancement n’est pas du cofinancement par définition, notamment lorsqu’il s’agit du paiement d’une prestation ; 3) Les apports provenant de fonds publics français d’Etat et d’institutions parapubliques ne sont pas du cofinancement.

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Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Cette démarche est à l’origine d’une réflexion sur le moyen de mesurer la capacité des postes à travailler en réseau et à participer à des opérations majeures. En effet, le cofinancement met en évidence les opérations dans lesquelles le Service de coopération et d'action culturelle ou toute autre entité du réseau culturel français est le plus important contributeur ou à l’initiative du projet. Mais les projets d’envergure destinés à favoriser le rayonnement de la France, grâce au travail de « réseautage » des postes, ne font pas partie du périmètre des cofinancements. Dans ce cas, il est apparu nécessaire de mesurer, par un indicateur de gestion interne, l’action du réseau pour lier des "partenariats stratégiques". Cette action s’inscrit pleinement dans la logique de diplomatie d’influence. Le montant des cofinancements recensés s’élève à 61,6 millions d’euros, à partir des données reçues de 41 postes à la fin février 2011 (sur les 47 du programme 185 faisant partie de la démarche contrôle de gestion en décembre 2010). Compte tenu du montant de cofinancements recensé en 2010, il apparaît que la prévision 2010 était surestimée en raison notamment d’opérations importantes non reconduites. Le maintien par rapport au réalisé 2009 résulte d’un meilleur taux de réponse des postes (87%) et d’actions de sensibilisation conduites pour mieux comptabiliser les apports externes. Pour diffuser les bonnes pratiques, 150 fiches projet, classées par pays et par thèmes, sont en ligne sur l’Intranet du ministère et sur Latitude France. De plus, pour professionnaliser la levée de fonds, deux formations de trois journées associant des sociétés spécialisées dans le mécénat ont eu lieu à Paris (mai 2010) et à Amman (réunion régionale juin 2010). Sous-indicateur « Part des ressources propres dans les ressources des établissements français à l’étranger (AEFE) » :

Eléments techniques :

Mode de calcul : (Ressources propres) / (Subvention Etat + Ressources Propres) - Ressources Propres = Ressources propres des établissements : Frais de scolarité perçus par les établissements pour l’année N/N+1 convertis à la

date du 1er octobre de l’année N – Aides à la scolarité versés par l’AEFE - Subvention Etat = Subventions versées par le MAEE au cours de l'année N sur les deux programmes finançant l’AEFE. Sont exclues du calcul les

aides à la scolarité versées aux établissements uniquement homologués et hors réseau. Par cohérence avec le périmètre (établissements en gestion directe et conventionnés), les ressources propres doivent exclure les aides à la scolarité des établissements uniquement homologués et hors réseaux puisque leurs ressources propres ne sont pas intégrées au ratio.

Pour mémoire, depuis le 1er janvier 2009, la fin de l’exonération de la contribution employeur pour pensions civiles des personnels titulaires de l’AEFE a fait diminuer la part des ressources propres dans le total des ressources du réseau AEFE. Commentaires :

L’AEFE maintient son taux d’autofinancement à 55,1 % entre 2009 et 2010.

Avec l’objectif renouvelé d’optimiser la part des ressources propres dans le financement du réseau, l’AEFE poursuit sa politique d’augmentation des frais de scolarité dans les établissements du réseau, et encourage les cofinancements.

Par exemple, en 2010 : - don de 500.000 € de la Fondation de soutien au lycée Jean Monnet de Bruxelles pour la réalisation d’une médiathèque pour les élèves du

secondaire, - don de 111.550 € de l’Association des parents d’élèves du Lycée Charles de Gaulle a Londres pour l’équipement et la modernisation (matériels

multimédia, équipements de classes et laboratoires, etc). Pour mémoire il convient de noter la forte sensibilité de cet indicateur aux variations de change. L’aide de l’Etat s’exprime en effet en euros alors que les ressources propres des établissements sont majoritairement libellées en monnaie locale. Tout affaiblissement de l’euro par rapport aux monnaies locales des établissements entraine mécaniquement une hausse du taux d’autofinancement. Il est également important de souligner que la progression de l’autofinancement est freinée mécaniquement par tout accroissement de la charge pour l’Etat (montée en charge, ces dernières années, de la politique d’aide à la scolarité). Sous indicateur « Taux d’autofinancement des établissements culturels » :

Eléments techniques :

Numérateur : le chiffre d’affaires, soit les ventes de biens et services et produits divers provenant de l’activité courante, hors dotations de fonctionnement (titre 3) et d’intervention (titre 6) versées par le MAEE. Dénominateur : les charges de fonctionnement courant, soit les charges salariales des recrutés locaux, achats divers, charges locatives, dépenses d’énergie, auxquelles sont ajoutées les charges salariales des personnels expatriés. Commentaires :

Le réalisé 2010, calculé à la fin février à partir des remontées de 39 établissements sur les 50 existants, s’établit à 63,18 % soit une hausse de 3,7 points.

La crise économique aurait pu avoir des conséquences négatives sur le taux d’autofinancement. Il n’en a rien été, car celui-ci est en progression par rapport au réalisé 2009 et légèrement en deçà de la prévision 2010. Dans la perspective de l’amélioration de ce taux, les établissements culturels déploient des efforts en matière d’organisation interne (audits, diminution des frais de fonctionnement), de levée de cofinancements, et créent de nouveaux partenariats. En 2010, 4 missions d’audit en Hongrie, en République Tchèque, en Roumanie et en Slovaquie ont été conduites dont une avec l’Inspection générale des affaires étrangères. L’objectif était d’apporter un appui technique en vue d’assurer la soutenabilité financière à moyen – long terme des établissements audités. Les établissements diversifient également les cours de langue et les adaptent au contexte local afin de les rendre davantage attractifs, ce qui a pour effet d’augmenter le nombre d’inscriptions, et donc le taux d’autofinancement. En effet, obligation leur est faite d’autofinancer intégralement les cours de langue.

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PLR 2010 125Rayonnement culturel et scientifique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Il faut par ailleurs tenir compte de la diversité des domaines de compétence des établissements culturels dans l’interprétation de cet indicateur. En particulier, les centres culturels de coopération linguistique (CCCL), les centres culturels et de coopération (CCC), et ceux résultant de la fusion SCAC-EAF mettent en œuvre des actions régaliennes dans les domaines linguistique, universitaire, audiovisuel, etc., dont certaines n’ont pas vocation à s’autofinancer.

INDICATEUR 3.2 : Evaluation de la performance des opérateurs par rapport aux engagements des contrats d’objectifs et de moyens.

(du point de vue du contribuable)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

CulturesFrance % nd 92 92 88

AEFE % 100 100 85 100

Commentaires techniques Source des données : MAEE

Sous-indicateur « CulturesFrance » :

CulturesFrance est l’opérateur sous double tutelle des ministères des Affaires étrangères et européennes et de la Culture et de la Communication pour les échanges culturels internationaux. Pour mener à bien les missions qui lui sont confiées (la promotion et la diffusion de la culture française à l’international), CulturesFrance s’appuie sur le réseau culturel français et les grandes institutions culturelles étrangères. Le Contrat d’objectifs et de moyens passé entre l’État et CulturesFrance assigne, pour la période 2007-2010, des missions qui sont assorties de 27 indicateurs, dont 4 budgétaires. Taux de postes servis : réalisation 100 % soit 10/10 ; Dépenses directes relatives à des opérations culturelles à l’étranger / Dépenses relatives aux opérations culturelles : réalisation 69 % pour une cible fixée à 77 % soit 9/10 ; Nombre d’artistes français soutenus à l’étranger : 9.754 pour une cible de 8.000 soit 10/10 ; Nombre de projets français soutenus à l’étranger : 1.881 pour une cible de 1.700 soit 10/10 ; Taux de cofinancement des saisons/festivals français à l’étranger : 57% pour une cible de 60% soit 9/10 ; Nombre de visites sur le site Internet : 655.431 pour une prévision de 580.000 soit 10/10 ; Nombre de conventions signées avec les collectivités territoriales : 22 pour une prévision de 24 soit 9/10 ; Nombre de partenariats conclus avec les acteurs du secteur privé : 30 pour 40 prévus soit 8/10 ; Nombre d’appels à projets européens auxquels CulturesFrance a répondu : 0 pour 3 envisagés soit 5/10 ; Nombre de projets européens auxquels CulturesFrance participe : 0 réalisé pour 1 prévu en 2009 soit 5/10 ; Montant des cofinancements européens obtenus par CulturesFrance : 0 réalisé pour 200.000 € prévu en 2009 soit 3/10 ; Nombre de projets de formation et d’artistes formés dans le cadre d’ateliers dédiés à la ZSP : 402 pour 300 soit 10/10 ; Nombre de co-productions ou de réalisations financées en ZSP : 78 pour une cible de 100, soit 8/10 ; Gains de productivité réalisés à périmètre financier constant : 80% pour une cible de 80%, soit 10/10 ; Nombre de jours de fonds de roulement : 38 pour une cible de 41, soit 9/10 ; Montant des financements hors tutelle / Total des ressources : 16% pour une cible de 18%, soit 9/10 ; Dépenses de fonctionnement (dont dépenses de personnel) / Total des dépenses : 20% pour une cible de 21%, soit 10/10 ; Nombre de films acquis : 170 pour une cible de 140 soit 10/10 ; Nombre de copies tirées : 130 pour une cible de 60 soit 10/10 ; Nombre de titres édités en DVD : 53 pour une cible de 50 soit 10/10 ; Nombre de films diffusés : 9.160 pour une cible de 10.000 soit 9/10 ; Nombre de téléchargements : 593 pour une cible de 1.200, soit 8/10 ; Nombre d’éditeurs français et étrangers soutenus : 450 pour une cible de 200, soit 10/10 ; Nombre d’événements littéraires soutenus à l’étranger : 22 pour une cible de 40, soit 6/10 ; Nombre de débats d’idées soutenus à l’étranger : 46 pour une cible de 50, soit 9/10 ; Nombre de cycles de formations différents : 10 pour une cible de 0, soit 10/10 ; Nombre de sessions organisées : 12 pour une cible de 0, soit 10/10 ; Nombre de postes concernés par les cycles de formation : 134 pour une cible de 0, soit 10/10 ; Nombre d’agents concernés, dont agents tous différents et dont ADL : 304 pour une cible de 0, soit 10/10. La performance de CulturesFrance par rapport aux engagements du contrat d’objectifs et de moyens (COM) est évaluée à 88%. Les objectifs fixés dans le COM sont en grande majorité atteints, parfois au-delà de la cible. Seuls les indicateurs « Nombre d’appels à projets européens auxquels CulturesFrance a répondu », « Nombre de projets européens auxquels CulturesFrance participe » et « Montant des cofinancements européens obtenus par CulturesFrance », liés à l’accès aux financements européens, ne sont pas atteints. Cette situation s’explique, notamment, par le manque d’expertise et de ressources humaines nécessaires pour honorer ces missions.

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126 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Sous-indicateur « AEFE » :

Des outils de pilotage ont vu le jour en 2010 : - un plan d'orientation stratégique ; - un contrat d'objectifs (CO) a été présenté et adopté lors du conseil d’administration du 25 novembre 2010, en vue de couvrir la période du triennat

2011/2013 ; - un schéma pluriannuel de stratégie immobilière (juin 2010). Le contrat d'objectifs énumère une liste d'indicateurs, déclinés selon 3 axes d'objectif : 1/ Relever les défis de la mondialisation - Construire un enseignement à caractère international, ouvert sur le pays d’accueil et inscrit dans une offre éducative cohérente - Renforcer l’attractivité de notre offre scolaire à l’étranger 2/ Renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde - Articuler objectifs de l’AEFE et orientations diplomatiques - Accélérer la valorisation des atouts du réseau pour mieux répondre à la demande des familles et mieux servir l'objectif de rayonnement culturel qui

lui est assigné - Diversifier les formes de notre présence scolaire à l’étranger 3/ Améliorer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits - Professionnaliser la gestion des ressources humaines - Diversifier les sources de financement - Améliorer les outils de gestion Au regard des prévisions d'exécution du budget de l'Agence pour 2010, et du compte financier qui sera présenté pour le même exercice lors du prochain conseil d'administration le 28 avril 2011, la tutelle de l'opérateur propose d'estimer que le taux de réalisation par l'AEFE de sa feuille de route en 2010, sur la base du plan d’orientation stratégique 2010-2013, est de 85%.

INDICATEUR 3.3 : Coût moyen par élève pour l’État (du point de vue du contribuable)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Coût moyen par élève pour l’État € 2 059 2 671 2 790 2 790 2 836 2 968

Commentaires techniques Source des données : AEFE

Eléments techniques : Cet indicateur est calculé pour les établissements en gestion directe et conventionnés du réseau. Les établissements uniquement homologués ont été exclus. Le calcul prend en compte les bourses et prises en charge. Formule de calcul : (Subvention de fonctionnement – Total bourses spécifiques) / (Nombre total d'élèves) Subvention de fonctionnement = Subventions versées par le MAEE au cours de l'année N aux établissements en gestion directe et conventionnés du réseau (subvention du programme 185 + une partie de celle du programme 151). Cette subvention inclue les bourses et prises en charge. Une fois les bourses spécifiques (bourses d’excellence, bourses des établissements uniquement homologués) déduites, elle s’élève à 504,9 M€ Nombre d’élèves = 177 983 La croissance des effectifs entre 2009 et 2010 est de 1,3 %, tandis que le niveau de subvention du programme 185 est resté du même ordre. L’accroissement du coût élève de 165 € par rapport au réalisé 2009, s’explique:

- d’une part, et très majoritairement, par l’augmentation (de plus de 20 M€) de l’enveloppe d’aide à la scolarité entre deux gestions, qui représente 149 € supplémentaires par élève entre 2009 et 2010,

- d’autre part, et de façon beaucoup plus limitée, par une extension du périmètre de calcul au programme « excellence major » de l’AEFE qui, exclu du périmètre les années précédentes, a été réintégré pour uniformiser le périmètre des indicateurs 3.2 et 3.3, et qui représente les 16 € restants.

Le coût élève réalisé en 2010 est légèrement supérieur à la dernière prévision et ce essentiellement en raison d’un rythme de croissance du nombre d’élèves inférieur à celui constaté ces dernières années. La prévision 2011 de cet indicateur a été portée à 2 764 € dans le PAP 2011, par rapport aux 2 968 € indiqués dans le PAP 2010. Dans le PAP 2011, un sous-indicateur prenant uniquement en compte la subvention de fonctionnement hors aide à la scolarité (bourses et prise en charge) a été introduit. La réalisation 2009 pour ce sous-indicateur était de 2 386 € par élève, la prévision 2010 de 2 328 € et le réalisé 2010 s’établit à 2 370 €.

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PLR 2010 127Rayonnement culturel et scientifique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Au total, le coût moyen élève est, hors aide à la scolarité, maîtrisé par l’AEFE qui assume par ailleurs des charges croissantes (immobilier, pensions civiles, etc.). Par ailleurs, pour mémoire, le saut du coût élève entre 2008 et 2009 est dû au changement de périmètre lié à l’intégration de la pension civile (+ 42% de croissance pour la subvention du programme 185 entre 2008 et 2009), et à l’augmentation de l’aide à la scolarité (+ 24 millions pour la subvention du programme 151 entre 2008 et 2009).

ANALYSE DES RÉSULTATS

La Direction Générale de la Mondialisation, du Développement et des Partenariats (DGM) s’est engagée à piloter et à évaluer la mise en œuvre de ses politiques, à optimiser son organisation, à maîtriser ses ressources financières et à anticiper leurs évolutions. Dans ce contexte, le renforcement du pilotage stratégique est une priorité tant à l’administration centrale que dans le réseau. Dans cette perspective, la DGM a créé un secteur Performance afin d’instaurer un mode de fonctionnement basé sur une culture de résultat. L’évaluation, le contrôle de gestion et l’audit constituent les trois volets d’une démarche globale qui vise à renforcer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits. L'évaluation concerne des projets, des stratégies, des instruments, et concourt à rendre l’action de la DGM et de ses opérateurs encore plus efficace. En 2010, les évaluations des collèges universitaires français de Moscou et Saint-Pétersbourg ainsi que de la Coopération culturelle, artistique et audiovisuelle avec Taiwan ont été publiées et les évaluations de l’association France-Québec et du Fonds France-Canada pour la recherche ont été décidées. Dans le cas des collèges universitaires français en Russie, les préconisations ont porté notamment sur le statut juridique des collèges et leur harmonisation avec le processus de Bologne. Le contrôle de gestion s’inscrit dans la logique de la LOLF. A l’instar des documents budgétaires (Projet Annuel de Performances - PAP et Rapport Annuel de Performances - RAP) l’exercice nécessite de s’engager sur des cibles, de rendre compte des résultats obtenus et éventuellement de mettre en place des actions correctrices. La démarche est déployée en centrale, dans le réseau et auprès des opérateurs. Les différents tableaux de bords utilisés sont destinés à rendre compte, à contrôler mais aussi à piloter au mieux l’activité des acteurs de la centrale, du réseau et des opérateurs. En 2010, 84 postes (dont 41 pour le programme 185) de coopération ont renseigné la Fiche Budget Pays. Ce tableau dresse un panorama du poids financier de la coopération française (fonds engagés dans le pays tant par le ministère que les opérateurs et les grands instruments financiers, FED, FMS) tout en offrant un aperçu de l’utilisation des crédits. Encadrée par une charte, l’audit contribue à la sécurisation du pilotage financier des opérateurs et des Établissements à Autonomie Financière (EAF) et à leur efficience globale. La cellule d’audit s’attache plus particulièrement à identifier les risques inhérents à l’organisation et à l’activité des EAF par une cartographie des risques, à préserver la sécurité financière et à veiller à la soutenabilité budgétaire des programmes par des études financières sur le réseau des EAF (restructuration d’instituts culturels) et sur les opérateurs. Ainsi, l’audit de l’Association Culturesfrance en 2010 s’est attaché à évaluer la situation financière de l’association, à apprécier son système de contrôle interne et à identifier les risques associés à sa dévolution vers un Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC). La performance repose également en partie sur la mobilisation des ressources externes, qui constitue un enjeu majeur du dispositif de coopération et d’action culturelle du MAEE. Le réseau doit en effet s’appuyer sur ce type de financement pour mener au mieux ses missions. Au-delà des chiffres en valeur absolue qui seront définitivement connus au cours du deuxième trimestre 2011, il convient, afin de mieux prendre en compte l'efficience du dispositif, de mesurer l'évolution des cofinancements levés et les actions mises en place pour dynamiser la levée de fonds auprès de nos partenaires. Ces actions sont réalisées sous forme de sensibilisation, de formation, de création d'un forum sur le site Intranet du ministère avec la mise en ligne de fiches projets pour diffuser les bonnes pratiques. Le MAEE monte de nombreux projets en partenariats ou cofinancés dans les domaines les plus divers. A titre d’exemple, en Arabie Saoudite, l'invitation de la France comme pays d'honneur au festival culturel de la Janadriyah, ouvert en présence du Roi Abdallah et du Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand au mois de mars 2010, a requis un financement considérable, qui a permis l'aménagement ainsi que l'animation du pavillon français (2000 m²). Des

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128 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

dizaines de manifestations culturelles ont été programmées avec des danseurs, des artistes, des musiciens, des comédiens, des artisans... Le coût de l'opération est estimé à 800.000 euros (400.000 euros en numéraire et 400.000 en échanges de marchandises), entièrement pris en charge par les entreprises françaises et saoudiennes. Plus de 200.000 spectateurs ont visité le pavillon français durant ces deux semaines de festival. Au Japon, une série d'évènements autour de la Journée de la Femme a été organisée avec Nikkei Shimbun. Femmes@tokyo avec une triple programmation : cinéma, avec 6 films français de "Destins de femmes" présentés par Serge Toubiana, autour d'une invitée de marque, Catherine Deneuve ; littérature, avec 6 "Dialogues de femmes" entre 6 auteures françaises et 6 auteures japonaises ; arts visuels, avec l'exposition de 35 portraits de "Femmes du monde" de Titouan Lamazou. Cette opération a eu un grand impact médiatique auprès des lecteurs du journal Nikkei, du quotidien Asahi Shimbun et de nombreux journaux féminins (plus de 15 millions de lecteurs). La Ministre des affaires sociales japonaise de l'époque (Mme Fukushima) était présente et a annoncé alors la future implication du gouvernement japonais pour prendre le relais de ces actions autour de la Journée de la Femme. Femmes@tokyo constitue un bon exemple de cofinancement : sur un budget total de 340.000 euros, ce sont les sponsors recherchés directement par le Poste qui ont financé 60% de l'opération, avec 210.000 euros levés auprès de 7 sociétés (Danone, Seb, Chanel, L'occitane, Sumisei, Ana Intercontinental et Air France), le partenaire principal Nikkei finançant autour de 60 000 euros (18%). Moins de 10 000 euros ont été financés directement par le poste sur sa programmation culturelle, soit un effet de levier de 80% hors contribution publique de CulturesFrance. Les Journées françaises à Nuuk en mai 2010 ont renforcé le dialogue franco-groenlandais en matière de coopération universitaire, culturelle, scolaire et institutionnelle. Les manifestations, qui se sont tenues dans la capitale du Groenland, ont attiré plus de 1000 personnes sur l’ensemble des évènements. Elles ont été particulièrement appréciées par les décideurs économiques et politiques locaux. Ce festival a été soutenu par la mairie, l'université et le centre culturel de Nuuk, le fonds danois royal, la fondation Aage Jensen, l'Agence européenne de l'environnement, Air France et GDF Suez.

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PLR 2010 129Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI Consommation

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

28 068 124 32 589 909 60 658 033 28 068 124 32 589 909 60 658 033 01 Animation du réseau 28 088 489 31 316 453 59 404 942 28 088 489 32 015 948 60 104 437

41 056 047 17 467 826 58 941 873 41 056 047 18 268 332 59 742 379 02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

40 276 582 20 689 077 60 965 659 40 276 582 21 163 553 61 440 135

20 036 773 35 203 230 55 240 003 20 036 773 35 203 230 55 240 003 04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 19 274 773 29 630 359 48 905 132 19 274 773 27 845 073 47 119 846

0 421 338 000 421 338 000 0 421 338 000 421 338 000 05 Service public d’enseignement à l’étranger 425 857 383 425 857 383 425 857 384 425 857 384

Total des crédits prévus en LFI 89 160 944 506 598 965 596 177 909 89 160 944 507 399 471 596 978 415

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -1 324 038 +3 088 639 +1 764 601 -1 324 038 +1 760 459 +436 421

Total des crédits ouverts 87 836 906 509 687 604 597 524 510 87 836 906 509 159 930 596 996 836

Total des crédits consommés 87 639 844 507 493 272 595 133 116 87 639 844 506 881 958 594 521 802

Crédits consommés - crédits ouverts -197 062 -2 194 332 -2 391 394 -197 062 -2 277 972 -2 475 034

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois exprimés en ETPT Dépenses

Transferts de gestion

2009

Réalisation

2009

LFI

2010

Transfertsde gestion

2010

Réalisation

2010

Écart à la LFI 2010

Évolution des effectifs entre2009 et 2010

Réalisation

2010

Catégorie d’emploi

1 2 3 4 5

(après transferts)

5 – (3 + 4)

(5 – 4) – (2 – 1)

Titulaires et CDI en administration centrale

108 139 119 -20 +11 7 840 413

Titulaires et CDI dans le réseau 70 85 66 -19 -4 7 250 467

CDD et volontaires internationaux 762 780 759 -21 -3 64 350 162

Militaires 0 0 0 0 0

Agents de droit local 231 232 229 -3 -2 8 198 802

Total 1 171 1 236 1 173 -63 +2 87 639 844

Catégorie Prévision LFI (AE = CP)

Consommation (AE = CP)

Rémunérations d’activité 71 783 073 70 760 390

Cotisations et contributions sociales 16 516 850 16 075 399 dont contributions au CAS Pensions 11 075 086 10 122 928

Prestations sociales et allocations diverses 861 021 804 055

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130 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont départs

en retraite

Mois moyen des sorties

Entrées dont primo recrutements

dont mouvements entre programmes

du ministère

Mois moyen des entrées

Schéma d’emplois du programme

Titulaires et CDI en administration centrale 11 14 7,5 8 7 9 -3

Titulaires et CDI dans le réseau 8 10 3 8,5 -5

CDD et volontaires internationaux 302 8,6 279 8,5 -23

Agents de droit local 33 6,9 20 8 -13

Total 354 14 310 7 -44 Nota bene : le nombre de départs en retraite mentionnés dans le tableau ci-dessus concerne uniquement les personnels titulaires du ministère des Affaires étrangères et européennes (catégories G1 et G2). Ces départs sont inscrits par convention sur la seule catégorie G1 (administration centrale). La répartition par programme des départs en retraite est indicative. Le nombre de primo-recrutements concerne également uniquement les personnels titulaires du MAEE, qui débutent leur carrière en administration centrale.

Des remarques liminaires sur l’évolution des emplois et des crédits de personnels de l’ensemble des programmes du ministère des Affaires étrangères et européennes sont présentées dans la partie JP€ du programme 105.

CONSOMMATION D’ETPT

La consommation du programme 185 s’établit au total à 1 173 ETPT pour une dotation de 1 236 ETPT (soit 94,97 % de la dotation). L’approche par catégorie LOLF est présentée dans la partie JP€ du programme 105 (remarques liminaires concernant l’ensemble des programmes).

CRÉDITS DE PERSONNEL

La consommation des crédits du titre 2 s’établit à 99,78 % des crédits ouverts (LFI ajustée des ouvertures et annulations). Le solde par rapport aux crédits ouverts s’élève à 0,20 M€ (soit 0,22 %). Il résulte en majorité des marges prudentielles conservées à la fois en administration centrale et dans les postes à l’étranger pour la rémunération des agents de droit local.

COÛTS MOYENS

Au vu de l’exécution 2010, les coûts moyens constatés sur le programme 185 (hors prestations sociales) par catégorie de personnel sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21 Catégorie 22 hors CAS

Catégorie 22 CAS pension

Coût moyen

Titulaires et CDI à l’administration centrale 43 051 7 344 14 612 65 008

Titulaires et CDI à l’étranger 94 752 4 400 11 915 111 067

CDD et volontaires internationaux 69 027 4 715 9 999 83 741

Agents de droit local 30 395 5 260 0 35 655

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PLR 2010 131Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE

Service ETPT ETP au 31/12/2010

Administration centrale 165 164

Services régionaux

Services départementaux

Opérateurs

Services à l’étranger 1 008 990

Autres

Total 1 173 1 154

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision Réalisation

ETPT ETPT

01 Animation du réseau 495 463

02 Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 494 475

04 Echanges scientifiques, techniques et universitaires 247 235

Total 1 236 1 173 Transferts de gestion Nota : les outils de gestion du MAEE ne permettent pas de suivre la consommation des ETPT par action. La consommation constatée sur le programme est donc ventilée au prorata des effectifs par actions prévus dans le PAP.

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Ratios gestionnaires / effectifs gérés Effectifs gérés, en ETP (inclus dans la plafond d'emplois)

intégralement partiellement Total

ETP 14 395 824 15 219

Effectifs gérants 337,80 2,35% 40,97% 2,22%

administrants et gérants 183,60 1,28% 22,27% 1,21%

organisant la formation 78,60 0,55% 9,53% 0,52%

consacrés aux conditions de travail 42,10 0,29% 5,11% 0,28%

consacrés au pilotage et à la politique des compétences 33,50 0,23% 4,06% 0,22%

Le ratio global gérants/gérés, qui s’établit à 2,22%, fait l’objet d’une méthodologie commune à tous les ministères. La gestion administrative des agents du ministère des Affaires étrangères et européennes est très centralisée, et s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emploi ministériel. Tous les gestionnaires appartiennent au programme 105 ; les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Il n’est donc pas pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Aussi, les ratios ci-dessus s’appliquent-ils à l’ensemble du plafond d’emploi ministériel. Le périmètre des effectifs gestionnaires est limité à la Direction des ressources humaines, en centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des effectifs de recrutement local, par des agents dont la gestion administrative ne constitue le plus souvent qu’une fraction du travail. Les effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences correspondent à la sous-direction de la politique des ressources humaines.

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132 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les effectifs consacrés aux conditions de travail sont ceux de la Mission pour l’action sociale (MAS). Les ETP organisant la formation sont ceux du Département de la formation et de l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires. Les autres agents de la DRH sont rassemblés dans les effectifs administrant et gérant. Le périmètre des effectifs partiellement gérés comprend les militaires hors budget et les policiers, gérés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion avec le ministère de l’intérieur. Dans ces deux cas, la gestion statutaire et une part significative de l’affectation sont assurées par les ministères d’origine. Tous les autres agents suscitent également tous les actes de gestion normale. Les agents détachés sur emploi ou sur contrat génèrent autant d’actes de gestion au MAEE, même si leur carrière reste gérée par ailleurs par leur administration d’origine. Enfin, la gestion administrative des agents assurée par les gestionnaires concerne également des agents hors plafond d’emplois : 267 agents en disponibilité, 33 en congés parental, 160 détachés sortants, 15 en congés sans traitement et 135 agents affectés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion au ministère chargé de l’immigration. Ces agents suscitent tous une activité de gestion administrative et statutaire, ceux qui sont affectés au ministère de l’immigration génèrent également au ministère des Affaires étrangères et européennes des activités d’affectation. Toutes les données sont exprimées en ETP, et supposent que la proportion de chaque statut soit constante.

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

(en millions d’euros)

Socle Exécution 2009 retraitée 74,6 Exécution 2009 hors CAS Pensions 74,6 Changements de périmètre du programme 2010/2009 0 Débasage/rebasage dépenses non reconductibles -0

Impact du schéma d'emplois 0,1 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 0,1 Schéma d'emplois de l’année n 0

Mesures catégorielles 0,2

Mesures générales 0,3 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 0,2 Augmentation du point d'indice de l’année n 0,1 GIPA 0 Mesures bas salaires 0

GVT solde 0,1 GVT positif 0,1 GVT négatif 0

Autres 2,1

Total 77,5 Le retraitement de l’exécution 2009 consiste à débaser les dépenses non reconductibles intervenues en 2009 (- 0,04 M€) , concernant les dispositifs tels que la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) le compte épargne-temps (CET), le dispositif de fin d’activité (DFA) et les mesures de restructurations. Dans le cadre de ce programme, l’impact du schéma d’emploi (extension en année pleine des suppressions réalisées en 2009 et impact des suppressions réalisées en gestion 2010) a permis de réaliser une économie évaluée à 0,12 M€. Les diverses mesures de revalorisation des rémunérations ont, quant à elles, relevé à la fois de mesures catégorielles et générales. Ces dernières concernent, pour l’essentiel, l’augmentation de la valeur du point d’indice de la fonction publique intervenue le 1er juillet 2010. Les effets report des revalorisations des 1er juillet 2009 et 1er octobre 2009 ont également été comptabilisés. Enfin le GVT solde permet de mesurer les effets de structure liés à la fois à l’augmentation de la rémunération des agents (GVT positif lié aux lavancements d’échelon et au changement de grade ou de corps) et à l’économie de masse salariale induite par le renouvellement des effectifs. La ligne « Autres » regroupe l’impact des variations de change-prix sur l’indemnité de résidence à l’étranger, l’évolution de la dépense de rémunération des agents de droit local ainsi que la dépense liée au CET et la variation des prestations sociales. L’évolution des dépenses de prestations sociales entre 2009 et 2010 montre une progression de 0,06 M€.

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PLR 2010 133Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Nota sur les coûts d’entrée et de sortie : les outils à disposition du ministère ne permettent que très imparfaitement de retracer les coûts des entrants et des sortants. Ce chiffrage est encore rendu plus compliqué par la nomenclature de catégories d’emplois, sachant que les changements d’affectation entre l’administration centrale et les postes à l’étranger entraînent de fréquent changements de catégorie d’emplois d’un même agent (les durées moyennes d’affectation étant de trois ans). Retraiter ces flux pour ne retenir que les entrants et sortants « définitifs » du ministère nécessite des outils de gestion administrative et de paie coordonnés qui sont en cours d’élaboration mais pas encore opérationnels au sein du ministère. La comparaison entre prévision et réalisation est en outre faussée par la très grande hétérogénéité des personnels (ainsi par exemple, si une année le ministère recrute une proportion plus grande de volontaires internationaux par rapport aux contractuels expatriés que prévu statistiquement, le coût moyen des contractuels entrants s’en trouvera diminué ; inversement si davantage d’agents A que d’agents C partent en retraite, le coût moyen des titulaires sortants s’en trouvera augmenté). Il importe enfin de préciser que ces coûts prennent en compte les indemnités de résidence à l’étranger qui varient sensiblement d’un pays et à l’autre et qui, au sein de chaque pays, sont réajustés en cours d’année pour tenir compte des évolutions de change et de prix dans le pays par rapport à l’euro (à la hausse comme à la baisse). Ces éléments soumis à d’importantes variations rendent difficile un suivi stable de ces données. Dans le cadre du futur décompte des ETPT via le logiciel Chorus, le MAEE a engagé un important travail sur les méthodes de décompte utilisées par ODE. En confrontant les travaux effectués par les services RH avec les données générées par ODE, il a été possible de cibler les principales divergences entre les deux sources de données. Un travail conjoint avec la direction du budget sera réalisé en 2011 afin de faire concorder les décomptes ministériels et d’ODE, dans la perspective de la prise en charge de ce décompte par Chorus en 2012.

Coûts d’entrée (1) Coûts de sortie (1)

Catégorie d’emplois Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Titulaires et CDI en administration centrale 30 476 40 114 45 916 50 930

Titulaires et CDI dans le réseau 76 732 106 772 115 609 135 585

CDD et volontaires internationaux 27 837 76 179 28 362 76 179

Militaires 86 579 109 660 86 570 109 660

Agents de droit local 17 179 20 054 17 179 20 054

(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

MESURES GÉNÉRALES

La hausse de la valeur du point fonction publique au 1er juillet 2010 (+0,5%) a représenté pour l’ensemble du ministère une dépense de 3,2 M€. L’extension en année pleine de l’augmentation de 2009 s’est élevée à 2,12 M€. Pour le seul programme 185, le coût est estimé à 0,2 M€ au titre de l’extension en année pleine de l’augmentation 2009 et à 0,1 M€ au titre de la hausse intervenue en 2010. L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008 a été versée à 60 agents du ministère un coût de 0,06 M€, dont 0,005 M€ pour le seul programme 185.

PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETPT concernés

Mois d’entrée en vigueur de

la mesure

Coût 2010 Coût en année pleine

Mesures statutaires 39 959 40 393

Revalorisation ADL 229 01 39 351 39 351

Revalorisation CDI 185 06 608 1 042

Mesures indemnitaires 205 176 205 176

Cartographie 119 01 7 724 7 724

Primes de fin d’année 119 01 30 896 30 896

Revalorisation primes (A-B-C) 119 01 166 556 166 556

Total 771 245 135 245 569

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134 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

Réalisation 2009 LFI 2010 Réalisation 2010

Contributions employeurs au CAS Pensions 9 482 696 11 075 086 10 122 928 Civils (y.c. ATI) 9 482 696 11 075 086 10 084 195 Militaires 38 733 Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)

Cotisation employeur FSPOEIE

Le montant de la contribution au CAS Pensions s’élève à 10 122 928 € sur le programme 185.

Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère a été de 0,3 M€.

Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,1 M€.

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de bénéficiaires

Prévision Réalisation

Congés de longue durée 5 34 737 32 062

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 0 698

Revenus de remplacement du congé de fin d’activité 0 0 0

Remboursement domicile travail 181 49 342 39 890

Capital décès 1 0 54 061

Allocations pour perte d’emploi 399 592 949 658 567

Autres 183 993 18 777

Total 861 021 804 055

Nota bene : les bénéficiaires indiqués dans le tableau supra sont des effectifs physiques. Les dépenses au titre des prestations sociales ont représenté un montant de 0,77 M€ pour 2010 pour la seule PSOP et la HPSOP « traditionnelle » (ex : chômage). La progression d’environ 4% de cette catégorie de dépenses se répartit sur l’ensemble des sous-rubriques (à l’exception des congés de longue durée et des accidents de travail).

La rubrique « Autres » comprend l’ensemble des dépenses non listées dans le tableau. Elles correspondent entre autres à des prestations facultatives (aides individuelles au logement, allocations pour enfants handicapés) mais également aux dépenses réalisées pour les militaires et les agents de droit local. Pour ces deux catégories d’agents, les prestations sociales sont déterminées par les postes à l’étranger et le nombre des bénéficiaires n’est pas connu. COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX

AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES

CRÉDITS EXCEPTIONNELS EN FAVEUR DE LA POLITIQUE CULTURELLE EXTÉRIEURE

En PLF 2010, des crédits exceptionnels ont été obtenus par le Ministre des Affaires étrangères et européennes afin de soutenir les industries culturelles et audiovisuelles et de permettre la modernisation du réseau culturel à l’étranger, mais également d’accompagner la montée en puissance de l’Institut français. Ces crédits s’élèvent à 20 M€ (19 M€ après déduction de la réserve légale de précaution) et sont partagés entre les programme 185 et 209.

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PLR 2010 135Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

En 2010, le programme 185 a disposé de 7,17 M€ répartis comme suit :

- 1 372 911 € versés à Culturesfrance dans la perspective de la création de l’Institut Français et pour mettre en œuvre des actions culturelles (politiques de lecture, échanges artistiques, information et communication) et engager des actions de formation au titre de la modernisation du réseau culturel (ingénierie culturelle, gestion d’établissement, marketing des cours, numérique, etc.).

- 5 497 000 € délégués aux postes à l’étranger, pour engager la modernisation des outils de promotion et de diffusion culturelle et audiovisuelle au sein du réseau (EAF, Alliances françaises et SCAC), notamment par la mise en place d’outils numériques, et pour soutenir des événements culturels de grande envergure. Ainsi, ces crédits ont permis, à titre d’exemple, de moderniser le réseau en Russie et d’améliorer les cours de français (la dotation totale pour la Russie représente 1 214 072 €), de mettre à niveau les bâtiments et moderniser les équipements et l’offre de cours de français en Italie (la dotation représente au total 455 270 €), d’approfondir la coopération franco-américaine dans les domaines audiovisuel, artistique et littéraire (la dotation accordée au poste représente 284 350 €), de moderniser les équipements de l’institut français de Prague, en particulier sa salle de cinéma (200 876 €).

- 300 000 € versés par la Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM) sous forme de subventions à des associations ou organismes œuvrant dans le domaine culturel ; d’une part pour la mise en œuvre de formations (250 000 €), et d’autre part pour soutenir l’exportation des industries audiovisuelles, culturelles et créatives (50 000 €).

BOURSES ET ASSIMILÉS

Des bourses sont programmées et consommées sur les actions 02 et 04 du programme 185 pour un montant total de 7 903 446 € (y compris les bourses Eiffel), auquel s’ajoute une subvention d’un montant de 968 202 € pour la gestion du programme Excellence-Major par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

Répartition géographique des bourses

En matière de répartition géographique, 2 464 bourses du gouvernement français (BGF), soit 16% du total des BGF, sont attribués à des ressortissants des pays du programme 185. Près du quart des bénéficiaires sont originaires de Russie (24%), loin devant la Pologne 10,8% et la Roumanie 8,5% ; puis suivent la Hongrie (6,8%) et la République Tchèque (4,6%) à égalité avec le Japon (4,6%).

ANNEE 2010 : REPARTITION PAR ZONE GEOGRAPHIQUE DES BOURSIERS DU P 185

UE + Russie; 79,14%

AM Nord; 4,95%

Asie; 10,96%

Moyen-Orient; 4,95%

Disciplines et niveaux d’études des boursiers

Les principales disciplines étudiées par les BGF sont les langues, les lettres et les arts (34%), suivies par l’administration, l’économie, la gestion (19%) et par l’ingénierie et les sciences appliquées (13,4%).

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136 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ANNEE 2010 : REPARTITION PAR DISCIPLINES DES BOURSIERS DU P 185

0,00%

5,00%10,00%

15,00%20,00%

25,00%

30,00%35,00%

40,00%

Adm

inis

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Agr

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Sci

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Aut

res

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es

En application des orientations du MAEE, 32% de ces BGF sont inscrits au niveau Master et 15% au niveau Doctorat (cf. par ailleurs l’indicateur 3.1 dans la partie « objectifs et indicateurs de performance »). En outre, 46,7% des boursiers bénéficient de stages, certifiants ou non.

ANNEE 2010 : REPARTITION PAR CYCLE DES BOURSIERS DU P 185

Stages; 27,52%

Licence; 5,68%

Master; 32,22%

Doctorat; 15,30%Post-doc; 2,19%

FLE; 17,09%

Évolution du dispositif bourse en 2010

Sur le programme 185, le coût moyen d’un BGF en 2010, a été de 1 099 euros/mois, alors qu’il était prévu à 1 284 euros/mois en PAP 2010. Cette différence peut s’expliquer par le recours accru à des bourses cofinancées par des partenaires étrangers ou à des bourses ne couvrant que la couverture sociale des bénéficiaires, dont le coût est moindre.

En ce qui concerne les programmes d’excellences gérés par l’administration centrale, en 2010, 135 étudiants issus de treize pays du programme 185 ont bénéficié d’une bourse Eiffel (volet Master). Aux premiers rangs des bénéficiaires on trouve la Russie (52,3%), suivie de la Roumanie (18,5%). Parmi ceux-ci, 29 étudiants issus de onze pays ont obtenu une bourse Eiffel (volet doctorat), essentiellement en provenance de Roumanie (34,5%).

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PLR 2010 137Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

La recherche de partenariat avec le secteur privé est un vecteur déterminant de la politique d’attractivité menée par le MAEE. A ce titre, le dispositif « Quai d'Orsay / Entreprises », créé en 2006, illustre la volonté de fédérer des programmes de bourses cofinancées par des entreprises et le ministère des affaires étrangères et européennes, que ces programmes soient initiés et suivis par le Département ou par les postes diplomatiques.

Pour l’année universitaire 2010-2011, les programmes initiés par le Département avec les entreprises Thales et Air Liquide ont permis l’accueil en France de neuf étudiants originaires de Russie. En outre, le programme initié par le Département avec le groupe Crédit Agricole S.A. a pour sa première promotion décerné un total de cinq bourses à des étudiants grecs, italiens, japonais, serbes et singapouriens. Ces bourses cofinancées, permettent aux lauréats de poursuivre une année d’études en master 2, Master of Sciences ou Master spécialisé, dans des écoles prestigieuses telles Polytechnique, Centrale Paris, l’ESSEC, HEC ou Sciences-Po, qu’ils achèvent par un stage au sein de l’une des entités françaises de l’entreprise décernant la bourse. A l’issue de cette année d’études, une éventuelle embauche peut être proposée aux lauréats au sein des filiales locales de ces entreprises dans leur pays d’origine.

Outre les programmes initiés par le Département, six autres programmes de bourses cofinancés localement avec des entreprises et mis en œuvre directement par les ambassades dans les pays du programme 185 ont été recensés en 2010 (Australie, Bahreïn, Espagne, Grèce, Pays-Bas, République Tchèque) pour un nombre total de 95 boursiers. Ils s’appliquent essentiellement pour des études au niveau master 2, master spécialisé et doctorat.

ÉCHANGES D’EXPERTISE

Les missions et invitations sont exécutées sur les actions 02 et 04. En 2010, le coût moyen d’une mission était de l’ordre de 1640 € (voyage inclus) pour une durée moyenne de 7 jours. Le coût moyen d’une invitation se situait autour de 2040 € (voyage inclus) pour une durée moyenne de séjour de 7 jours. Ces coûts moyens ont diminué par rapport à 2009. Toutefois ces chiffres doivent être considérés avec précaution compte tenu de l’écart type élevé qui existe au sein ces deux dispositifs d’échange et dont la gamme d’instruments reste très variée. De même, le coût des billets d’avions ont sensiblement diminué du fait de la crise économique et financière, ce qui explique en partie la baisse du coût moyen des échanges d’expertise. Enfin, la baisse sensible du coût moyen constaté pour les invitations s’explique par le recours accru à des formules réduisant autant que possible le niveau des prestations offertes aux personnalités étrangères invitées en France.

SUBVENTIONS

Parmi les 76 dossiers de subventions, répartis sur les actions 02 et 04 et instruits en administration centrale sur le programme 185 en 2010, on peut évoquer la subvention à l’Association Franche-Comté Québec (427 000 €), à l’association Cités unies Frances (400 000 €), la contribution au programme Arcus (deux subventions d’un montant total de 346 000 €) et à l’Agence pour la Diffusion de l’Information Technologique ( ADIT pour 340 000 €). Le montant total des subventions est de 7 658 759 €. La subvention moyenne sur le programme 185 s’élève donc à 100 773 €, pour des montants allant de 1 000 € à 2 500 000 € (Université franco-allemande).

Répartition des subventions par secteur d'intervention

9%

86%

5%

Développement - OMD

Diversité culturelle -Attractivité

Gouvernance - Droits del'homme

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138 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

AE ouvertes

en 2010 (**)

597 524 510 509 687 604

AE non affectées

au 31/12/2010

2 391 394 2 194 332

AE affectées non engagées

au 31/12/2010 (*)

CP ouverts en 2010 (**)

596 996 836 509 159 930

Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2009

(1)

AE engagées en 2010

(2)

Écart entre AE LR et AE RAP

(3)

Total des engagements

réalisés au 31/12/2010

(4) = (1)+(2)+(3)

CP consommésen 2010

sur engagements antérieurs à 2010

(5) = (7) - (6)

CP consommésen 2010

sur engagements2010

(6)

Total des CP consommés

en 2010

(7)

Solde des engagements

non couverts par des paiementsau 31/12/2010 (8) = (4) - (7)

3 466 967 3 466 967

595 133 116 507 493 272

0 0

598 600 083 510 960 239

2 507 797 2 507 797

592 014 005 504 374 161

594 521 802 506 881 958

4 078 281 4 078 281

AE reportées sur 2011

CP reportés sur 2011

343 714

2 277 971

N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2.

(*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers. (**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP. ANALYSE DES RÉSULTATS

S'agissant des reports de crédits de paiements de 2010 sur 2011, 2 277 971 € ont été obtenus en report sur 2011. Ces crédits serviront à financer:

- 214 361 € au titre de fonds de concours ;

- 2 063 610 € au titre de charges à payer sur des engagements dans le domaine de l'attractivité (dont principalement des bourses) sur l'action 04 "Attractivité et recherche".

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PLR 2010 139Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 : Animation du réseau

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 28 068 124 32 589 909 60 658 033 28 088 489 31 316 453 59 404 942

Crédits de paiement 28 068 124 32 589 909 60 658 033 28 088 489 32 015 948 60 104 437

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 22 441 154 18 808 139 22 441 154 19 247 634

Subventions pour charges de service public 10 148 755 12 497 585 10 148 755 12 757 585

Le fonctionnement des SCAC et de l’administration centrale

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 2 504 500 2 287 274

CP 2 504 500 2 287 274

Cette rubrique regroupe certaines dépenses de fonctionnement des SCAC (services de coopération et d'action culturelle des ambassades) et de l'administration centrale : communication, évaluation, informatique. Elle comprend aussi les frais de mission et de représentation des agents des SCAC et de l'administration centrale.

La consommation de ces crédits est inférieure aux montants prévus en LFI et confirme la volonté des SCAC et des services centraux de maîtriser leur enveloppe de fonctionnement. Les dotations de fonctionnement des EAF

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 16 600 000 14 374 329

CP 16 600 000 14 374 329

En LFI, les crédits mentionnés dans la rubrique « dotations de fonctionnement des EAF » s’élèvent à 16 600 000 €.

Des dotations de fonctionnement, pour 14 374 329 €, ont été versées aux EAF de 32 pays du programme 185, avec une subvention moyenne de 0,45 M€ par pays. Ce montant moyen recouvre une grande diversité des montants versés, compris entre 0,18 M€ à Taïwan et 1,64 M€ pour le réseau des établissements en Allemagne, en passant par 0,81 M€ en Russie et 0,80 M€ en Israël. Ces variations reflètent les différences entre les établissements concernés, par leur taille, le volume de leurs budgets, leur capacité à générer des ressources propres et à lever des cofinancements, ces derniers critères étant eux-mêmes fortement corrélés au contexte local.

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140 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

L'écart entre l'enveloppe prévue en LFI et la consommation s'explique par les facteurs suivants :

- une plus grande rigueur dans la gestion des établissements permettant un redéploiement des crédits de fonctionnement des EAF en faveur des actions d’intervention ;

- l’impact des actions de restructuration menées dans certains postes (Espagne, Italie, République tchèque, Suède, Finlande, Slovaquie) qui entrainent une diminution des coûts de structure des établissements.

Malgré un impact de change défavorable ayant pour effet de diminuer les fonds de roulement des EAF, les crédits consommés au titre des dotations de fonctionnement des EAF ont néanmoins diminué de 15 % par rapport à 2009. Cette tendance confirme les efforts de rationalisation engagés par le MAEE, notamment dans le cadre des restructurations des EAF.

Le soutien aux actions de coopération culturelle

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 3 336 654 2 146 536

CP 3 336 654 2 586 031

Ces crédits ont permis d’appuyer les actions de coopération conduites directement par les postes ou par les services centraux, sans qu’il soit fait appel à un tiers. Elles correspondent notamment à des dépenses de publications, d’achats de livres, de travaux d’impression, d’achats d’études, de manifestations culturelles, d’organisation de colloques ou de séminaires, d’honoraires d’interprète, etc.

Certains postes ont imputé les dépenses liées à des opérations dans les domaines culturel et audiovisuel sur les crédits de soutien aux actions de coopération. La promotion du cinéma français, aux États-Unis et en Russie en particulier (organisation de plusieurs festivals autour du cinéma français) sont des exemples de dépenses imputées sur cette rubrique. De même, certaines initiatives dans le domaine scientifique telles que le programme « NASA Academy », par lequel le SCAC de Washington finance chaque année un stage de 6 mois d’un étudiant français dans le domaine spatial auprès de la NASA Academy, peuvent être mentionnées.

L’écart entre la prévision et la consommation s’explique par la difficulté d’évaluation des crédits de soutien lors de l'exercice de programmation, car ils dépendent des modalités de mise en œuvre (prestation de service ou subvention) qui, dans la très grande majorité des cas, ne sont pas connues en année n-1.

L’écart observé entre le niveau de consommation des crédits en AE et en CP correspond au décalage chronologique qui existe entre engagements et liquidations pour certaines opérations.

SUBVENTIONS POUR CHARGE DE SERVICE PUBLIC

Subvention pour charges de service public à CulturesFrance

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 9 747 858 11 986 294

CP 9 747 858 12 246 294

La subvention à CulturesFrance s’est élevée à 11 986 294 € qui se répartissent comme suit :

- 10 613 383 € au titre de la subvention pour charge de service public (SCSP), - 1 372 911€ au titre des crédits culturels exceptionnels obtenus en PLF 2010.

La SCSP inclut 1 322 480 € de commandes qui étaient auparavant programmées par le MAEE et qui ont été transférées en 2010 à CulturesFrance. Il s’agit par exemple, du fonds d’Alembert (134 080 €), du Plan traduire (420 000 €), des publications et écrits (600 000 €), des missions Stendhal (150 400 €) et des crédits versés à la Cité Internationale des Arts (18 000 €).

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PLR 2010 141Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Les crédits culturels exceptionnels ont permis d’aider à la création de l’Institut Français ; de mettre en œuvre des actions culturelles (politiques de lecture, échanges artistiques, information et communication) et d’engager des actions de formation dans le réseau (ingénierie culturelle, gestion d’établissement, marketing des cours, numérique, etc.).

A ces crédits s’ajoutent 260 000 € de reports de crédits de paiement 2009 au titre de la subvention de fonctionnement à Cultures France.

Pour plus de détails, se référer à la partie « Opérateurs ». Subvention pour charge de service public à CampusFrance

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 400 897 506 291

CP 400 897 506 291

La subvention à CampusFrance s’est élevée à 506 291 € sur le programme 185 (1 528 807 € au total sur les programmes 185 et 209).

Une partie des crédits culturels exceptionnels (120 000 €) ont été affectés à CampusFrance pour la mise en œuvre d’actions de formations ce qui explique la différence entre la LFI et la consommation.

Pour plus de détails, se référer à la partie « Opérateurs ».

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 10 729 10 729

Il s’agit de crédits de titre 6 initialement prévus sur l’action 02 et qui ont été imputés sur l’action 01. Ces montants concernent des frais de documentation et des dépenses locales. ACTION n° 02 : Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 41 056 047 17 885 826 58 941 873 40 276 582 20 689 077 60 965 659

Crédits de paiement 41 056 047 18 686 332 59 742 379 40 276 582 21 163 553 61 440 135

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 2 045 309 2 719 619 2 045 309 2 774 114

Transferts aux entreprises 344 836 387 962

Transferts aux autres collectivités 15 422 517 17 624 622 16 223 023 18 001 477

Page 142: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

142 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

TRANSFERTS AUX MÉNAGES

Bourses et assimilés

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 869 882 554 822

CP 869 882 554 822

On observe que les dépenses dédiées aux bourses dans le domaine de la culture et du français sont inférieures aux prévisions. Ceci s’explique par une mauvaise imputation initiale des crédits destinés aux stagiaires Français Langues Etrangères (FLE). En effet, cette ligne a été initialement imputée à tort sur la rubrique « Bourses » alors que les destinataires de ces stages sont des étudiants français désirant compléter leur formation de master en FLE et donc non éligibles aux bourses d’attractivité du programme 185. Ces crédits ont donc été consommés sur la ligne « échanges d’expertise » qui correspond mieux à ce type d’activité.

Pour plus de détails sur les bourses mises en place par le ministère des Affaires étrangères et européennes, se référer à la partie « éléments transversaux ». Echanges d’expertises

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 1 116 656 1 525 306

CP 1 116 656 1 525 306

Les dépenses consacrées aux échanges d’expertise ont été supérieures aux montants prévus en loi de finances pour les raisons expliquées supra. En dehors des raisons liées à l’imputation des stagiaires FLE (682 000 €), la consommation sur cette ligne a été conforme aux prévisions. Ceci illustre une amélioration dans les conditions de mise en place des missions d’expertise publique ou des invitations de cadres locaux en France. Autres transferts aux ménages

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 639 491

CP 693 986

Dans cette rubrique figurent les transferts aux ménages qui ne sont pas directement financés par les opérateurs Egide et CNOUS. Ces crédits étaient initialement prévus en « transferts aux autres collectivités ». Il s’agit des programmes de promotion de la culture et de la langue française organisés par le ministère des Affaires étrangères et européennes, tels que l’opération « Allons en France », qui récompense les meilleurs élèves francophones par un séjour de découverte de dix jours à Paris.

Ces dépenses concernent aussi les séjours mis en œuvre pour des sessions internationales de jeunes (RIJ). Ce programme permet, dans le cadre de sessions d’une dizaine de jours en moyenne, montées par des associations nationales et locales, de découvrir la France à travers diverses approches : culturelle, notamment autour de festivals, professionnelle, scientifique, sportive, touristique et écologique. Il est ouvert à des jeunes de 18 à 25 ans en provenance de tous les pays. En 2010, les RIJ ont réuni 288 jeunes en provenance de 52 pays différents répartis dans 21 sessions.

La différence entre AE et CP provient d’engagements passés en 2009 et liquidés en gestion 2010.

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PLR 2010 143Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS

Les dotations pour opérations aux EAF

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 4 822 174 6 030 991

CP 4 822 174 6 030 991

L’augmentation des dépenses en dotations pour opérations aux EAF correspond essentiellement aux crédits culturels exceptionnels obtenus en PLF 2010. Ils ont notamment permis de mettre en place des équipements numériques afin de fournir une offre culturelle et linguistique mieux adaptée aux nouveaux besoins. Ils ont également contribué à augmenter les actions culturelles locales conduites par les EAF. Par ailleurs, la diminution des crédits de fonctionnement a permis de redéployer ces crédits en faveurs d’actions d’intervention. Enfin, l’expérimentation de la fusion des SCAC et des EAF s’est étendue à un plus grand nombre de postes ce qui entraine un transfert de dépenses initialement fléchées sur la rubrique « autres moyens bilatéraux d’influence » en faveur des EAF.

Parmi les opérations locales réalisées par les EAF, peuvent notamment être citées : - la création d’un site portail de ressources numériques pour le réseau culturel français en Roumanie, accompagné

de l’équipement numérique des établissements à autonomie financière ; - la modernisation des équipements, notamment de la salle de cinéma de l'Institut français de Prague ; - l’organisation de manifestations culturelles dans l’ensemble du réseau ; - des actions menées dans le domaine du livre en Italie, Estonie ou en Roumanie, par exemple.

Autres moyens bilatéraux d’influence

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 10 600 343 11 593 631

CP 10 600 343 11 970 486

La surconsommation des crédits destinés aux autres moyens bilatéraux d’influence s’explique en partie par le sur calibrage de la ligne « soutien aux actions de coopération culturelle » en programmation initiale (cf. supra). Une partie des crédits culturels exceptionnels (0,3 M€) a été directement mise en œuvre par les services centraux, au titre des autres moyens bilatéraux d’influence, sous forme de subventions versées à des organismes ou associations intervenant dans le domaine de la formation (50 000 € versés à Egide et 0,2 M€ au Centre International des études pédagogiques). De plus, 50 000 € ont permis de financer des actions de diffusion et de promotion culturelle.

Par ailleurs, le MAEE verse des subventions ou des contributions à des associations ou organismes opérant dans les domaines culturel et linguistique. Il s’agit notamment de la contribution au Fonds international pour la promotion de la culture de l’UNESCO (0,1 M€) et de la subvention à l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (0,27 M€) dans le secteur culturel. Des subventions sont également versées en matière de promotion de la langue française et de la diversité linguistique à l’Alliance Israélite Universelle (0,28 M€) et à la Fédération Internationale des Professeurs de Français (0,28 M€) par exemple. Enfin, dans le domaine de la coopération audiovisuelle, 0,26 M€ sont versés à l’Observatoire européen de l’audiovisuel.

Enfin, le réseau des Alliances françaises contribue largement à l’action culturelle extérieure de la France, et perçoit à ce titre des subventions, relevant de la rubrique « autres moyens bilatéraux d’influence ». Ainsi, outre la subvention à la Fondation Alliance Française de Paris (0,6 M€), des subventions sont versées aux Alliances françaises locales, les plus élevées étant versées en Europe (Russie : 0,71 M€, République tchèque : 0,14 M€ ; Royaume-Unis : 0,1 M€; Italie : 0,1 M€).

La différence entre AE et CP provient d’engagements passés en 2009 et liquidés en gestion 2010.

Page 144: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

144 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

TRANSFERTS AUX ENTREPRISES

Montant prévision

LFI 2010 Montant consommé

en 2010

AE 344 836

CP 387 962

Les transferts aux entreprises imputés sur l'action 02 concernent essentiellement des dépenses réalisées par les postes notamment dans les secteurs de la création et de l’industrie culturelle.

Il est à souligner qu’aucune dépense n’avait été prévue sur cette catégorie. Le fait que des crédits y aient été consommés ne relève pas, à proprement parler, d'un problème de qualité comptable dans la mesure où les déterminants des opérations sont parfaitement compatibles avec l'imputation comptable ; mais par convention en administration centrale lors de l’élaboration du projet annuel de performance, ce type de dépenses est porté dans la catégorie « transfert aux autres collectivités ».

La différence entre AE et CP provient d’engagements passés en 2009, dont la liquidation est intervenue en 2010. ACTION n° 04 : Echanges scientifiques, techniques et universitaires

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 20 036 773 35 203 230 55 240 003 19 274 773 29 630 359 48 905 132

Crédits de paiement 20 036 773 35 203 230 55 240 003 19 274 773 27 845 073 47 119 846

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 19 683 072 15 274 691 19 683 072 15 320 488

Transferts aux entreprises 349 217 370 119

Transferts aux collectivités territoriales 1 514 066 309 533 1 514 066 290 730

Transferts aux autres collectivités 14 006 092 13 696 918 14 006 092 11 863 736

TRANSFERTS AUX MÉNAGES

Bourses et assimilés

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 14 986 068 8 316 826

CP 14 986 068 8 316 826

Les dépenses dédiées aux bourses dans le domaine des échanges scientifiques et universitaires sont inférieures aux prévisions. Ceci s’explique par quatre éléments :

1. Le recours à d’autres solutions de portage notamment l’utilisation croissante par les postes de cofinancements pour l’envoi de boursiers, sans passer par les opérateurs Egide et CNOUS. Si elle a pour effet de diminuer le montant consommé de la rubrique bourses, le cofinancement (qui prend la forme d’une subvention) permet l’envoi

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PLR 2010 145Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

de boursiers à un coût moindre, qui est partagé avec les autorités locales ou des partenaires privés. (cf. rubrique « autres transferts aux ménages » et « autres moyens bilatéraux d’influence »).

2. Dans la perspective de la LFR, 2,2 M€ ont été bloqués pour être annulés. Ils ont servi à financer la mesure en faveur de l’immobilier de l’AEFE (cf. infra). Cette diminution a entrainé un ralentissement sensible dans l’engagement des dossiers de bourses.

3. Compte tenu du poids des récurrences des bourses dans leurs enveloppes de programmation certains postes préfèrent avoir recours aux bourses à coûts partagés ou aux échanges d’expertise (missions, invitations, programmes d’échanges scientifiques…) qu’ils considèrent comme des instruments plus flexibles car n’ayant pas d’impact sur leur enveloppe à moyen terme.

Pour plus de détails sur les bourses mises en place par le ministère des Affaires étrangères et européennes, se référer à la partie « coûts synthétiques transversaux ». Echanges d’expertises

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 2 178 263 3 026 386

CP 2 178 263 3 026 386

Les dépenses d’échanges d’expertise ont été supérieures aux montants prévus en loi de finances. Ceci illustre une amélioration dans les conditions de mise en place des missions d’expertise publique ou des invitations de cadres locaux en France. Autres transferts aux ménages

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 1 026 931

CP 1 072 728

Dans cette rubrique figurent les transferts aux ménages qui ne sont pas directement financés par les opérateurs Egide et CNOUS et pour lesquels les postes versent les crédits directement aux bénéficiaires pour payer certaines prestations (billets d’avions, allocation d’entretien…). Programmes d’échanges scientifiques (Partenariats Hubert Curien et assimilés)

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 2 518 740 2 904 548

CP 2 518 740 2 904 548

Les Partenariats Hubert Curien sont des programmes destinés à soutenir la mobilité des chercheurs entre deux pays, et plus particulièrement celle des jeunes chercheurs. L'objectif est de permettre aux équipes concernées de s'inscrire, comme première expérience, dans un dispositif international leur ouvrant la voie à des programmes plus substantiels mis en œuvre, en France, par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) ou les établissements de recherche, ou en Europe par la Commission européenne (7ème Programme-Cadre). Ces programmes sont appréciés de nos partenaires, qui les cofinancent à parité sur la base d'arrangements administratifs intergouvernementaux. Les modalités de mise en œuvre sont très souples et n’entrainent pas de récurrence sur plusieurs années ce qui explique en partie la surconsommation sur cette ligne, les postes préférant ce type d’instruments aux bourses budgétairement plus contraignantes dans le temps.

Page 146: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

146 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS

Les dotations pour opérations aux EAF

Montant prévision LFI 2010

Montant consommé en 2010

AE 1 069 359 1 141 347

CP 1 398 886 1 141 347

Les dépenses au titre des dotations pour opérations aux EAF sont en augmentation par rapport aux prévisions de LFI. L’augmentation s’explique par une fongibilité des postes en provenance des crédits prévus initialement pour les bourses. Il s’agit notamment d’actions mises en œuvre par les EAF dans le cadre de la promotion de l’enseignement supérieur en France et de l’aide à la mobilité étudiante. Autres moyens bilatéraux d’influence Montant prévision

LFI 2010 Montant consommé

en 2010

AE 11 168 553 12 449 939

CP 11 641 552 10 616 757

La consommation des crédits imputés sur la rubrique « Autres moyens bilatéraux d’influence » est légèrement supérieure aux montants prévus en LFI. Cette consommation s’explique notamment par le choix du portage par des organismes ou des associations externes, de projets de coopération universitaire, scientifique et de gouvernance conduits par le MAEE. Elle s’explique également par certaines dépenses exceptionnelles. - Dans le cadre de la coopération universitaire, ces opérations se traduisent par exemple par le versement de la

contribution au conseil franco-québécois (0,07 M€), ou de subventions à l’université franco-allemande (2,5 M€), aux collèges universitaires français de Moscou et St-Petersbourg (0,12 M€) et à la commission franco-américaine Fullbright (0,43 M€). De plus, les dépenses concernant certains programmes de bourses locales, cofinancées par des partenaires privés, sont également imputées sur cette rubrique (ex : programme Caixa en Espagne pour 0,11 M€).

- Dans le domaine des sciences humaines et du patrimoine, suite au séisme survenu à l’Aquila en 2009,

la France dans un souci de préservation du patrimoine architectural italien, a exprimé sa volonté de participer à la restauration de l’église Santa Maria del Suffragio. Ainsi, 0,15 M€ ont été mis en œuvre pour préparer cette restauration (recherches historiques et photographiques relatives à l’édifice, diagnostic structurel et architectural de l’édifice, etc.).

- Les actions de coopération scientifique et de recherche concernent par exemple le financement des programmes de

mobilité de chercheurs (0,2 M€). D’autre part, le MAEE verse des subventions à certains organismes tels que le DNDI (Drugs for Neglected Diseases initiative) pour 1,3 M€, Frontières Humaines pour 0,3 M€, l’ANRS pour 0,4 M€ (Agence de recherche sur le SIDA et les hépatites virales).

- Les opérations réalisées au titre de la gouvernance et des échanges techniques se traduisent notamment par le

soutien à Transparency International (0,13 M€), ou à l’ISTED, Institut des Sciences et des Techniques de l'Equipement et de l'Environnement pour le Développement (0,14 M€).

La différence entre AE et CP s’explique principalement par le report de 2010 sur 2011 en CP de 1,7 M€ au titre de la subvention à l’université franco-allemande.

Volontariat international Montant prévision

LFI 2010 Montant consommé

en 2010

AE 965 654 105 632

CP 965 654 105 632

Page 147: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

PLR 2010 147Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Le soutien au volontariat a été acté par le CICID réuni le 9 juin 2009 qui fixait l’objectif de triplement du nombre de volontaires internationaux sur cinq ans.

En complément du budget sur le programme 209, les crédits destinés au volontariat sont principalement mis en œuvre par deux opérateurs : le FONJEP (Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire) et France Volontaires.

Le FONJEP, avec lequel est signée une convention cadre sur 3 ans (2009-2011) assure pour le compte du Département la gestion technique et administrative du dispositif d’appui au volontariat de solidarité internationale (VSI), au volontariat de compétence et au volontariat d’initiation et d’échange (programmes Jeunesse Solidarité Internationale et Ville Vie Vacances Solidarité Internationale).

Le volontariat d’initiation et d’échange concerne, pour l’essentiel, les jeunes et toute personne vivant ses premières expériences de découverte des réalités internationales, par des séjours d’étude, des chantiers.

Le volontariat de solidarité internationale, mis en œuvre dans le cadre de la loi de février 2005, donne lieu à un contrat passé entre l’association d’envoi et chaque volontaire, spécifiant les missions et les conditions dans lesquelles il est envoyé.

Le volontariat d’échange et de compétences, est réalisé par ceux qui, en activité ou à la retraite, souhaitent enrichir leur expérience et apporter un savoir-faire professionnel.

Ces trois modalités de volontariat sont définies dans la charte commune aux volontariats internationaux d’échange et de solidarité, signée en octobre 2009, sous l’égide du Premier Ministre, par une quarantaine d’associations de solidarité internationale.

France Volontaires a été créé le 1er janvier 2010 sur le socle de l’AFVP : il regroupe pouvoirs publics et monde associatif autour de l’objectif de développement qualitatif et quantitatif du volontariat international. Un contrat d’objectifs et de moyens couvrant la période de 2010-2012 le lie au Département.

Des commandes particulières peuvent également être passées à France Volontaires. La gestion technique et administrative du programme franco-espagnol TANDEM qui vise à promouvoir une identité européenne et francophone et la francophonie, leur a ainsi été confiée en 2010.

Du fait d’un calendrier resserré en fin de gestion l’ensemble des engagements en matière de volontariat n’ont pas pu être liquidés entraînant une demande de crédits de reports du solde engagé, soit 860.022 €.

TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Coopération avec les collectivités territoriales Montant prévision

LFI 2010 Montant consommé

en 2010

AE 1 514 066 309 533

CP 1 514 066 290 730

Dans le cadre du Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée une délégation de crédits est opérée afin de financer l’appel à projets biennal 2009-2010. Cet appel à projet est fondé sur des thématiques prioritaires de soutien aux projets présentés conjointement par une ou plusieurs collectivités territoriales de France associées à une ou plusieurs instances locales, municipales ou régionales, du Québec. Les crédits 2010 ont permis la mise en œuvre, en année 2, de 20 projets retenus en 2009, ainsi que la préparation des ateliers des 4ème assises de la coopération décentralisée France-Québec. Ces crédits ont été consommés à hauteur de 187 763 € sur la ligne « autres moyens bilatéraux d’influence » car ils ont été délégués directement au poste et n’apparaissent sur la rubrique « transferts aux collectivités territoriales ».

Parallèlement à cet appel à projet, des subventions aux réseaux (Cités Unies France, Assemblée des départements de France, F3E, Programme Solidarité Eau) en lien avec la coopération décentralisée sont également financées sur d’autres lignes du programme 185. Ces subventions ont été imputées sur la catégorie 64 « transferts aux autres collectivités » pour un montant de 655 000 € ce qui explique en partie la sous-consommation sur cette rubrique.

Enfin, 488 000 € ont été délégués directement aux préfectures, dont 23 061 € à l’association France volontaires, et 15 000 € à la CNUCED (conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement).

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148 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

TRANSFERTS AUX ENTREPRISES

Montant prévision

LFI 2009 Montant consommé

en 2009

AE 349 217

CP 370 119

Les transferts aux entreprises sur l'action 04 sont constituées essentiellement par la subvention de 0,34 M€ à l’ADIT (Agence pour la diffusion de l'information technologique). La différence entre AE et CP correspond à des commandes engagées en 2009 et liquidées en gestion 2010. ACTION n° 05 : Service public d’enseignement à l’étranger

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 0 421 338 000 421 338 000 425 857 383 425 857 383

Crédits de paiement 0 421 338 000 421 338 000 425 857 384 425 857 384

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Subventions pour charges de service public 420 820 000 425 284 383 420 820 000 425 284 384

La subvention pour charge de service public (SCSP) versée à l’AEFE est supérieure de 4 464 383 € à la dotation inscrite en LFI. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution :

La SCSP a initialement été arrêtée à 415 102 232 €. Ce montant correspond à la LFI, après déduction de la réserve légale et de la taxation interministérielle au titre du Grand Emprunt (-2 M€). Ce montant a par la suite été ajusté à 415 099 232 €, après déduction de 3 000 € correspondant à un dossier de réserve parlementaire initialement prévu pour l’école française de Vilnius, dépendant du réseau AEFE et finalement délégué à l’école de Tallin, non conventionnée. Cet ajustement de 3 000 € a été porté sur la subvention de fonctionnement.

Par ailleurs, 800 000 € en AE=CP ont été redéployés au sein du programme 185 pour financer des opérations de sécurisation et d’aménagement de certains établissements situés dans la bande sahélienne (Niger, Mali, Mauritanie en particulier).

Enfin, en LFR de fin de gestion 2010, un montant de 9,5 M€ a été alloué à l’AEFE pour permettre le financement de trois nouvelles opérations immobilières : Ecole maternelle du lycée français Jean Monnet de Bruxelles, lycée français d’Amman, Collège Voltaire à Berlin.

Entièrement consacrée à l’appui à la présence française scolaire dans tous les pays du monde, l'action 05 assure le financement public de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), opérateur-pivot du réseau scolaire français à l'étranger.

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PLR 2010 149Rayonnement culturel et scientifique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

A la rentrée 2010, le réseau de l’AEFE comptait 473 établissements scolaires français homologués à l’étranger. L’AEFE gère directement 75 d’entre eux (établissements dits « en gestion directe ») et a passé convention avec 161 autres (établissements dits « conventionnés »). Les premiers sont des services déconcentrés de l’agence, les seconds sont des entités juridiquement distinctes de l’Agence avec lesquelles celle-ci entretient des liens contractuels. Ces 236 établissements constituent le réseau proprement dit de l’AEFE. Ils poursuivent dans 130 pays leurs missions de service public au bénéfice de 105 285 élèves français résidant à l’étranger, et d’influence, en scolarisant 176 209 élèves étrangers. L’attractivité du réseau de l’AEFE se traduit encore en 2010 par une augmentation de ses effectifs et il continue à être très performant avec 94% de réussite au baccalauréat, dont plus de la moitié avec une mention et 13,2 % avec une mention très bien. Il a ainsi contribué aux priorités d’influence et de rayonnement de la langue et de la culture françaises, en s’associant à la formation d’une partie des futures élites des pays étrangers.

Afin de faire face à cet afflux d’élèves et dans un souci d’anticipation et d’accompagnement des établissements, l’Agence s’attache à mener une politique immobilière ambitieuse nécessaire au développement du réseau. Le programme immobilier de l’Agence en cours de réalisation représente, pour la période 2009-2012, un montant d’investissement de l’ordre de 95 M€, hors projets d’acquisition d’immeubles destinés à être loués aux associations de parents d’élèves, gestionnaires d’établissements conventionnés contre redevance domaniale. Jusqu’en 2010, ce programme est intégralement financé par l’Agence, soit sur ses fonds propres ou ceux des établissements, soit en ayant recours à l’emprunt. L’Etat prend en charge le patrimoine des lycées lui appartenant et n’ayant pas été remis en dotation à l’Agence. Dans ce contexte, des opérations ponctuelles d’entretien et de rénovation ont été entreprises à Rome (Italie), Pondichéry (Inde), Niamey (Niger), Phnom Penh (Cambodge) et Casablanca (Maroc).

En 2010, la contribution du MAEE au financement de l’activité des établissements, imputée sur le programme 185, représente 88% des dotations de l’Etat à l’AEFE. L'Agence perçoit par ailleurs des crédits sur le programme 151 au titre des bourses scolaires des élèves français. En raison de la prise en charge progressive des frais de scolarité des lycéens français, la dotation budgétaire annuelle globale consacrée à l’aide à la scolarité a fortement augmenté et s’élève en 2010 à 107,9 M€ (cf. indicateur 3.3 « coût moyen par élève pour l’Etat ») soit une augmentation de 129 % sur la période 2006-2010.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux autres collectivités 518 000 573 000 518 000 573 000

Ces crédits concernent les réserves parlementaires qui ont été versés à l’Agence (573 000 €). La différence entre la LFI et la consommation s’explique par des réserves initialement mal imputées.

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150 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OPÉRATEURS

OPÉRATEURS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

Réalisation 2009 (RAP 2009) LFI 2010 Réalisation 2010

Nature de la dépense Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Subventions pour charges de service public (titre 3-2)

422 343 411 422 318 574 430 968 755 430 968 755 437 781 968 438 041 969

Dotations en fonds propres (titre 7-2)

Transferts (titre 6) 20 626 546 21 431 645 45 158 961 45 158 961 15 604 305 15 604 305

Total 442 969 957 443 750 219 476 127 716 476 127 716 453 386 273 453 646 274 Les 15 604 305 € de crédits de transferts concernent CulturesFrance pour 259 000 €, l’association Egide pour 11 532 305 €, et le CNOUS pour 3 813 000 €. CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS SI PROGRAMME CHEF DE FILE

Réalisation 2009 (1) Prévision 2010 (3) Réalisation 2010

ETP rémunérés par les opérateurs

ETP rémunérés par les opérateurs

ETP rémunérés par les opérateurs

Intitulé de l’opérateur ETPT rémunérés

par ce programme

(2)

sous plafond

hors plafond

contrats aidés

ETPT rémunérés

par ce programme

(2)

sous plafond

LFI

hors plafond

LFI

contrats aidés

ETPT rémunérés

par ce programme

(2)

sous plafond

hors plafond

contrats aidés

AEFE - Agence pour l’enseignement français à l’étranger

36 6 316 4 048 36 6 387 4 217 35 6 280 4 034

CAMPUSFRANCE - Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques

1 29 2 1 30 8 1 33 5

CulturesFrance 6 85 10 6 93 6 6 89 5

Total 43 6 430 4 060 43 6 510 4 231 42 6 402 4 044

(1) La réalisation 2009 reprend la présentation du RAP 2009. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère. (3) La prévision 2010 fait référence aux plafonds votés en Loi de finances initiale 2010 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificative 2010.

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PLR 2010 151Rayonnement culturel et scientifique

OPÉRATEURS Programme n° 185

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

AEFE - AGENCE POUR L’ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L’ÉTRANGER

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2009 (RAP 2009) LFI 2010 Réalisation 2010

Action ou autre programme intéressé ou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action n° 04 : Echanges scientifiques, techniques et universitaires

593 593

Transferts 593 593

Action n° 05 : Service public d’enseignement à l’étranger 413 444 413 679 420 820 420 820 425 397 425 397

Subventions pour charges de service public 413 444 413 679 420 820 420 820 425 397 425 397

Total pour ce programme 414 037 414 272 420 820 420 820 425 397 425 397

Programme 151 : Français à l’étranger et affaires consulaires 86 100 86 100 105 291 105 489 107 900 107 900

Transferts 86 100 86 100 105 291 105 489 107 900 107 900

Programme 209 : Solidarité à l’égard des pays en développement

3 357 3 357 2 581 2 581

Transferts 3 357 3 357 2 581 2 581

Total 503 494 503 729 526 111 526 309 535 878 535 878 La présentation du budget 2010 correspond à celle du BP 2010 modifié en décision modificative n°1.

La dotation inscrite en LFI pour l’action 05 du programme 185 correspond à 420 820 000 € de subventions à l’AEFE. Suite au dégel partiel de la réserve de précaution sur le programme (800 000 € pour des opérations de sécurisation au Sahel), la réalisation 2010 correspond à la dotation inscrite en LFI, soit 420 820 000 €, diminuée de la taxation pour financer le grand emprunt, et abondée d’une LFR de 9,5 M€ pour pallier l’interdiction d’emprunter appliquée aux ODAC dès 2011 par la loi de programmation des finances publiques, ce qui fait un total de 425 397 000 €.

Les transferts de 2 580 894 € sur le programme 209 correspondent aux bourses du programme « Excellence major » destinées aux meilleurs bacheliers étrangers issus de lycées français de l’étranger. Elles sont mises en œuvre par l’AEFE et étaient intégrées dans le montant global des bourses, en LFI 2010.

COMPTES FINANCIERS 2010 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Produits Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Personnel 617 057 613 014 Ressources de l’État 518 678 563 356

Fonctionnement 236 821 230 860 - subventions de l’État 518 678 563 356

Intervention 100 027 107 897 - ressources fiscales

Autres subventions 34 937 6 086

Ressources propres et autres 416 655 429 202

Total des charges 953 905 951 771 Total des produits 970 270 998 644

Résultat : bénéfice 16 365 46 873 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 970 270 998 644 Total : équilibre du CR 970 270 998 644

(1) soumis à l’approbation du conseil d’administration

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152 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OPÉRATEURS

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Ressources Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 26 798 60 735

Investissements 68 622 36 460 Ressources de l'État 1 098 246

Autres subv. d'investissement et dotations 202 805

Autres ressources 21 907 16 913

Total des emplois 68 622 36 460 Total des ressources 50 005 78 699

Apport au fonds de roulement 42 239 Prélèvement sur le fonds de roulement 18 617

(1) soumis à l’approbation du conseil d’administration

Précisions méthodologiques Les données des colonnes « budget prévisionnel 2010 » font référence à la décision modificative n°1 de l’opérateur. Les données des colonnes « compte financier 2010 » font référence à la clôture des comptes de l’Agence à la date de livraison du RAP. Ces comptes seront soumis à l’approbation du conseil d’administration de l’Agence le 11 mai 2011.

L’enveloppe « personnel » comporte les comptes 63 et 64.

Les ressources de l’État ont été retraitées : la part des subventions aux établissements en gestion directe (EGD) est portée sur la ligne « autres subventions ».

Les subventions de l’État intègrent les transferts correspondant aux bourses Major pour un montant de 2,58 M€.

Le calcul de la CAF intègre des reprises sur amortissements et provisions, une quote-part de subvention d’investissement et des produits de cession d’immobilisations.

Les opérations d'investissement des services centraux ont été réalisées à 86 % (la logique pluriannuelle en matière d'investissement immobilier induit naturellement des décalages réel/prévisionnel) ; et ce dans un contexte de réalisation de la programmation immobilière de l'AEFE caractérisé par un nombre croissant d'opérations en cours ou en en voie d'achèvement. Pour les EGD, le taux d'exécution n'est que de 50 %, soit 14,629 M€ de crédits non employés.

DÉPENSES 2010 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2010 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(en milliers d’euros)

Destination Prévision

Consommation

Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

100 027 100 027 programme 151 107 900 107 900

94 037 186 194 31 369 311 600 programme 185 EGD 91 663 190 847 14 713 297 223

523 020 32 188 37 253 592 461 programme 185 hors EGD 521 350 40 012 21 747 583 109

2 581 2 581 programme 209 2 581 2 581

Total des crédits prévus 617 057 220 963 100 027 68 622 1 006 669 Total des crédits consommés 613 013 233 440 107 900 36 460 990 813

Cette répartition tient compte uniquement des charges décaissables, donc hors compte 68 : 15.858 K€ en prévisionnel, et 17.423 K€ en réalisé.

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PLR 2010 153Rayonnement culturel et scientifique

OPÉRATEURS Programme n° 185

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2009 (1)

Prévision 2010 (2)

Réalisation 2010

Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur 10 364 10 604 10 314 - sous plafond 6 316 6 387 6 280 - hors plafond 4 048 4 217 4 034

Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur 41 41 40 - rémunérés par l'État par ce programme 36 36 35 - rémunérés par l'État par les autres programmes de rattachement 5 5 5

(1) La réalisation 2009 reprend la présentation du RAP 2009. (2) La prévision 2010 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2010 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2010.

Par convention, les données figurant dans les documents budgétaires (projets et rapports annuels de performance) correspondent à la situation des effectifs au 1er septembre de l’année, date de la rentrée scolaire. Les emplois mis "sous plafond" en LFI 2010 se répartissaient comme suit : 1 166 expatriés, 136 ETP affectés au siège et 5 085 résidents. La réalisation 2010 se décline de la manière suivante : 1 128 expatriés, 134 ETP au siège et 5 018 résidents. S’agissant des emplois hors plafond, la prévision 2010 par catégorie était la suivante : 347 résidents, 20 expatriés et 3 850 agents de droit local. L’exécution constatée en 2010 se ventile entre 281 résidents, 13 expatriés et 3 740 recrutés locaux. ANALYSE DES RÉSULTATS

DÉPENSES

Fonctionnement Pour les services centraux, le résultat de l’exercice 2010 a été de 22,989 M€ par rapport à un résultat prévisionnel en décision modificative n°2, de 9,775 M€. L'écart s'expliquant par une plus value de recettes de 11,1 M€ et par une légère sous exécution des dépenses de 2,02 M€ (0,3 % des crédits ouverts). Pour les EGD, le résultat de l’exercice 2010 a été de 23,882 M€ par rapport à un résultat prévisionnel en décision modificative n°2, de 3,140 M€. L'écart s'explique par une forte sous exécution des dépenses pour 19,830 M€ et une légère plus value de recettes pour 0,852 M€. Ce différentiel s'explique en raison d'une prévision surestimée de la masse salariale. Investissement Les opérations d'investissement des services centraux ont été réalisées à 86 % (la logique pluriannuelle en matière d'investissement immobilier induit des décalages réel/prévisionnel), et ce dans un contexte de réalisation de la programmation immobilière de l'AEFE caractérisé par un nombre croissant d'opérations en cours ou en en voie d'achèvement.

Pour les EGD, le taux d'exécution n'est que de 50 %, soit 14,629 M€ de crédits non employés.

EMPLOIS

La sous exécution des emplois hors plafond est principalement due à l'adoption d'une comptabilisation en ETP pour les recrutés locaux travaillant dans les établissements en gestion directe, alors que ces emplois étaient antérieurement comptabilisés en effectif physique. Ce changement des modalités de décompte des emplois est intervenu lors de l’exercice 2010 : en effectif physique, une personne compte pour un emploi, alors que le décompte en ETP prend en compte la quotité de travail de l’agent (par exemple, un agent qui travaille à mi-temps n’est décompté que pour 0,5 ETP).

La faible sous exécution constatée des emplois sous plafond est due à des difficultés ponctuelles de recrutement et au remplacement de quotités libérées de temps partiel par des recrutés locaux.

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154 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OPÉRATEURS

BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CIRCULAIRE DU PREMIER MINISTRE DU 26 MARS 2010 RELATIVE AU PILOTAGE STRATÉGIQUE DES OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

Un contrat d’objectifs entre l’Agence et sa tutelle a été adopté par le conseil d’administration du 25 novembre 2010. Il se décline en trois grands objectifs :

- relever les défis de la mondialisation ; - renforcer l’influence de la France en Europe et dans le monde ; - améliorer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits.

La lettre de mission au dirigeant : la directrice de l’AEFE s’est vu assigner des objectifs lors de sa prise de fonctions fin 2009 puis en 2010. Ces objectifs étaient orientés selon quatre axes : budgétaire ; pédagogique ; gouvernance et pilotage du réseau ; plan d’orientation stratégique. CAMPUSFRANCE - AGENCE DE PROMOTION DES FORMATIONS ET DES ÉCHANGES ÉDUCATIFS ET SCIENTIFIQUES

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2009 (RAP 2009) LFI 2010 Réalisation 2010

Action ou autre programme intéressé ou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action n° 01 : Animation du réseau 401 401 401 401 506 506

Subventions pour charges de service public 401 401 401 401 506 506

Total pour ce programme 401 401 401 401 506 506

Programme 150 : Formations supérieures et recherche universitaire

1 900 1 900 1 900 1 900 1 940 1 940

Subventions pour charges de service public 1 900 1 900 1 900 1 900 1 940 1 940

Programme 209 : Solidarité à l’égard des pays en développement

813 813 812 812 1 022 1 022

Subventions pour charges de service public 813 813 812 812 1 022 1 022

Total 3 114 3 114 3 113 3 113 3 468 3 468 La subvention pour charges de service public versée par le MAEE à Campus France sur les programmes 185 et 209 s’élève en 2010 à 1 168 807 €, réserve déduite. A cette subvention s’ajoute le financement par le MAEE de formations destinées aux personnels à l’étranger du GIP impliqués dans la promotion de l’enseignement supérieur français pour un montant de 360 K€ versés en 2010 pour deux exercices. Les 40 K€ supplémentaires versés par le programme 150 au GIP Campus France correspond au financement d’une action spécifique : informatisation des catalogues en 2010.

COMPTES FINANCIERS 2010 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Produits Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Personnel 1 924 1 897 Ressources de l’État 4 499 4 279

Fonctionnement 4 771 5 165 - subventions de l’État 4 499 4 279

Intervention - ressources fiscales

Autres subventions 4

Ressources propres et autres 2 197 2 545

Total des charges 6 695 7 062 Total des produits 6 696 6 828

Résultat : bénéfice 1 Résultat : perte 234

Total : équilibre du CR 6 696 7 062 Total : équilibre du CR 6 696 7 062

(1) soumis à l’approbation du conseil d’administration

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PLR 2010 155Rayonnement culturel et scientifique

OPÉRATEURS Programme n° 185

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Ressources Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Insuffisance d'autofinancement 136 Capacité d'autofinancement 78

Investissements 60 153 Ressources de l'État

Autres subv. d'investissement et dotations

Autres ressources

Total des emplois 60 289 Total des ressources 78

Apport au fonds de roulement 18 Prélèvement sur le fonds de roulement 289

(1) soumis à l’approbation du conseil d’administration

Les données des colonnes « budget prévisionnel 2010 » font référence au budget primitif 2010 de l’opérateur. Les données des colonnes « compte financier 2010 » font référence à la clôture des comptes du GIP à la date de livraison du RAP.

En sus des dépenses, les investissements ont été augmentés : 160 K€ en Décision modificative, 153 K€ en exécuté pour notamment poursuivre la refonte du dispositif de communication en ligne de Campus France et la mise à jour des outils internet (par exemple le catalogue Chine à la demande du MAEE) L'écart entre le prélèvement sur fonds de roulement exécuté et l'apport prévu au budget primitif est de 307 K€. Ce prélèvement supplémentaire du fonds de roulement résulte de la différence entre le budget primitif et l'exécuté 2010 sur le résultat comptable, 235 K€ et de la hausse des investissements, 93 K€, soit 328 K€, et de l'ajustement des amortissements et reprises d'amortissements qui ont été supérieurs de 21 K€ aux prévisions du budget primitif 2010.

DÉPENSES 2010 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2010 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(en milliers d’euros)

Destination Prévision

Consommation

Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

1 924 4 694 60 6 678 Programmes 185, 209, 150 et 301 1 897 5 056 153 7 106

Cette répartition tient compte uniquement des charges décaissables (exclusion du compte 68). Le montant des charges non décaissables s’élève à 77 K€ en prévisionnel et 109 K€ en réalisé.

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2009 (1)

Prévision 2010 (2)

Réalisation 2010

Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur 31 38 38 - sous plafond 29 30 33 - hors plafond 2 8 5

Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur 7 6 7 - rémunérés par l'État par ce programme 1 1 1 - rémunérés par l'État par les autres programmes de rattachement 6 5 6

(1) La réalisation 2009 reprend la présentation du RAP 2009. (2) La prévision 2010 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2010 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2010.

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156 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OPÉRATEURS

Il a été autorisé de manière dérogatoire et exceptionnelle un dépassement du plafond d’emplois de l’opérateur de 3 ETP en 2010 afin de prendre en compte les nouvelles modalités de décompte des emplois sous plafond fixées par la circulaire du 11 juin 2010. Celle-ci a conduit à reclasser sous plafond en LFI 2011 les trois emplois qui avaient été comptabilisés hors plafond dans la LFI 2010.

Il s’agit de 2 ETP financés par le projet Office méditerranéen de la jeunesse et d’un ETP financé sur le projet PromoDoc.

Les autres emplois en fonction dans l’opérateur correspondent à sept agents mis à disposition par l’État, correspondant à 1 ETPT du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) et 5,5 ETPT du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR). ANALYSE DES RÉSULTATS

SUBVENTIONS

L'écart est de 220 K€ de financements comptabilisés en moins du budget primitif 2010. 722K€ ont été comptabilisés en moins au titre des recettes du projet Entrepreneurs en Afrique financé par le ministère chargé de l'Immigration, projet dont la montée en puissance et les dépenses ont été décalées.

Un écart positif de 66 K€ (après TVA) résulte de la non mise en réserve sur la subvention de fonctionnement du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.

Des financements pour 5 projets ont abondé les subventions de l'État : - 188 K€ du ministère chargé de l'Immigration pour l'appui au projet d'Office Méditerranéen de la Jeunesse (total de

la subvention jusqu'à fin 2011 : 545 K€) ; - 112 K€ (après TVA) du MAEE pour l'organisation de 5 sessions de formation du réseau diplomatique (total de la

subvention 360K€, 3 sessions ont lieu en 2011) ; - 88 K€ du ministère chargé de l'Immigration pour la mise en place de bourses développement solidaire et leur

promotion en Serbie et Macédoine (total de la subvention : 300 K€ sur 3 ans) ; - 30 K€ du ministère chargé de l'Immigration pour la mise en place de bourses développement solidaire au

Monténégro ; - 20 K€ du ministère chargé de l'Immigration pour l'organisation de la formation des correspondants Campus

France au Sénégal.

RESSOURCES PROPRES

L'écart est de 348 K€ en plus par rapport au budget primitif 2010. Les recettes perçues au titre des manifestations auprès des établissements et autres contributeurs ont été supérieures de 303 K€. Les établissements ont également apporté plus de recettes à travers les adhésions, +14 K€ par rapport au budget primitif, et le projet de catalogue et candidature en ligne de formations universitaires niveau master eMaths, +15 K€. Le montant des programmes internationaux (contrats et expertise pour la Commission Européenne et d'autres bailleurs) est supérieur de 16 K€ aux prévisions du budget primitif (20 K€ si l'on inclut les 4 K€ de la Commission Européenne sur la ligne "autres subventions" pour le projet PromoDoc).

DÉPENSES

Personnel : -27 K€ Fonctionnement : +394 K€. Les dépenses ont été augmentées en conformité avec les recettes supplémentaires dégagées (nouveaux projets aux financements fléchés, dépenses sur les manifestations financées par les établissements, à l'inverse : dépenses inférieures aux prévisions sur Entrepreneurs en Afrique).

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PLR 2010 157Rayonnement culturel et scientifique

OPÉRATEURS Programme n° 185

Par ailleurs, suite à l'exécution 2009 dont le résultat a augmenté les réserves de 310 K€, le conseil d'administration du GIP a autorisé en cours d'exécution 2010 un prélèvement sur les réserves pour augmenter les actions du GIP (diffusion d'information, formation des Espaces, mise en place du nouveau site internet, travail avec les PRES...).

Le résultat comptable 2010 du GIP, soit une perte de 234 K€ est ainsi proche du résultat voté en décision modificative par le conseil d'administration, soit une perte de 279 K€.

BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CIRCULAIRE DU PREMIER MINISTRE DU 26 MARS 2010 RELATIVE AU PILOTAGE STRATÉGIQUE DES OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

Le contrat d’objectifs et de performance n’a pas été élaboré pour 2010, l’EPIC Campus France n’étant pas constitué à l’heure de rédaction du RAP 2010.

La lettre de mission au dirigeant de Campus France n’a en conséquence pas été adressée. CULTURESFRANCE

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2009 (RAP 2009) LFI 2010 Réalisation 2010

Action ou autre programme intéressé ou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action n° 01 : Animation du réseau 8 499 8 239 9 748 9 748 12 245 12 245

Subventions pour charges de service public 8 499 8 239 9 748 9 748 11 986 11 986

Transferts 259 259

Action n° 02 : Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

5 959 5 680

Transferts 5 959 5 680

Total pour ce programme 14 458 13 919 9 748 9 748 12 245 12 245

Programme 131 : Création 20 20

Subventions pour charges de service public 20 20

Programme 175 : Patrimoines 60 60

Subventions pour charges de service public 60 60

Programme 209 : Solidarité à l’égard des pays en développement

13 990 16 594 7 435 7 435 10 205 10 205

Subventions pour charges de service public 9 318 9 318 7 435 7 435 10 205 10 205

Transferts 4 672 7 276

Programme 224 : Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

2 190 2 190 1 880 1 880 1 607 1 607

Subventions pour charges de service public 2 190 2 190 1 880 1 880 1 607 1 607

Total 30 638 32 703 19 063 19 063 24 137 24 137 Sur les programmes 185 et 209 dépendant du MAEE, la différence entre la LFI 2010 et la réalisation 2010 en AE =CP est liée au versement en 2009 d’une avance de 3 M€ sur la subvention pour charges de service public 2010 ainsi que du report d’une subvention d’investissement de 400 K€ versée en 2009 et d’un report de 1,8 M€ de crédits culturels exceptionnels non consommés en 2009. L’écart sur le programme 224 entre la LFI 2010 et le réalisé 2010 est essentiellement dû au versement par le ministère de la culture et de la communication d’une subvention de 150 K€ directement au bénéficiaire, la biennale de Venise, sans passer par CulturesFrance. Ce montant sera réintégré dans la subvention à l’Institut Français qui s’est substitué à CulturesFrance au 1er janvier 2011 dans la subvention de l’Institut en 2011.

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158 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 OPÉRATEURS

COMPTES FINANCIERS 2010 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Produits Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Personnel 6 135 6 844 Ressources de l’État 20 117 29 671

Fonctionnement 18 717 40 496 - subventions de l’État 20 117 29 671

Intervention - ressources fiscales

Autres subventions

Ressources propres et autres 4 735 17 669

Total des charges 24 852 47 340 Total des produits 24 852 47 340

Résultat : bénéfice Résultat : perte

Total : équilibre du CR 24 852 47 340 Total : équilibre du CR 24 852 47 340

(1) soumis à certification du commissaire aux comptes

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Ressources Budget prévisionnel

Comptes financiers

(1)

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 171 200

Investissements 20 225 Ressources de l'État

Autres subv. d'investissement et dotations 15

Autres ressources

Total des emplois 20 225 Total des ressources 186 200

Apport au fonds de roulement 166 Prélèvement sur le fonds de roulement 25

(1) soumis à certification du commissaire aux comptes

Les investissements réalisés en 2010 l'ont été sur la subvention d'investissement versée par le MAEE fin 2009. Le calcul de la CAF inclut, outre le résultat, les charges non décaissables.

DÉPENSES 2010 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2010 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(en milliers d’euros)

Destination Prévision

Consommation

Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

6 135 18 546 20 24 701 Programmes 185, 209 et 224 6 844 40 296 225 47 365

Cette répartition a été faite en tenant compte uniquement des charges décaissables, soit hors compte 68 (200 K€ en exécution ; 171 K€ en prévision).

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PLR 2010 159Rayonnement culturel et scientifique

OPÉRATEURS Programme n° 185

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2009 (1)

Prévision 2010 (2)

Réalisation 2010

Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur 95 99 94 - sous plafond 85 93 89 - hors plafond 10 6 5

Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur 12 13 12 - rémunérés par l'État par ce programme 6 6 6 - rémunérés par l'État par les autres programmes de rattachement 6 7 6

(1) La réalisation 2009 reprend la présentation du RAP 2009. (2) La prévision 2010 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2010 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2010.

Au 31 décembre 2010, il y avait 4 emplois en cours de recrutement sous le plafond de CULTURESFRANCE et deux emplois en cours de recrutement sous plafond du ministère des Affaires étrangères et européennes, dans le cadre de la préfiguration de l'EPIC. Les emplois hors plafond incluent notamment 4 emplois de contractuels à durée déterminée employés dans le cadre des "Saisons", qui ont fait l’objet d’un reclassement sous plafond en LFI 2011 en application de la circulaire du 11 juin 2010. ANALYSE DES RÉSULTATS

Les données des comptes financiers font référence au dernier budget modifié voté au CA de décembre 2010 (BM2 2010), sauf les charges de personnel (compte 64) inscrites pour leur montant réel (non encore validées par le Commissaire aux Comptes). L'écart constaté entre le BM2 2010 et le budget prévisionnel 2010 (24 852 K€) s'explique de la façon suivante.

PERSONNEL : (+ 709 K€)

L'écart constaté sur les charges de personnel provient de l'inscription en compte 64 en 2010 des charges de personnel des saisons débutées en non terminées en 2009 (Russie, Turquie, Bonjour India) qui avaient été inscrites en charges constatées d'avance à la clôture 2009. Le montant de ces écritures s'élève à environ 320 K€ : la différence provient de CDD complémentaires sur opérations.

FONCTIONNEMENT : (+ 21 749 K€)

L'écart important entre le budget modifié n°2 et le budget primitif provient principalement de l'intégration en BM 1 de 9 819 K€ de fonds dédiés, 3 019 K€ au titre du mécénat et autre partenariat, et de rallonges du MAEE à hauteur de 9 554 K€.

INVESTISSEMENT : (+ 205 K€)

Investissement réalisés en 2010 sur la subvention d'investissement versée par le MAEE en 2009.

BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CIRCULAIRE DU PREMIER MINISTRE DU 26 MARS 2010 RELATIVE AU PILOTAGE STRATÉGIQUE DES OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

La signature du contrat d’objectifs et de performance n’a pas d’objet en 2010, la constitution de l’établissement public à caractère industriel et commercial Institut Français, en substitution de CulturesFrance, ayant été entérinée par la publication du décret de création de l’établissement public le 31 décembre 2010.

La lettre de mission au dirigeant de CulturesFrance n’a pas d’objet en conséquence.

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160 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Avertissement Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.

L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 7 mars 2011). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.

Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2010, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

Langue et culture française, diversitélinguistique et culturelle

Echanges scientifiques, techniques et universitaires

Service public d’enseignement à l’étranger

Animation du réseau

RAYONNEMENT CULTUREL ET SCIENTIFIQUE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

Langue et culture française, diversitélinguistique et culturelle

Echanges scientifiques, techniques et universitaires

Service public d’enseignement à l’étranger

Animation du réseau

RAYONNEMENT CULTUREL ET SCIENTIFIQUE

VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS

Intitulé de l’action LFI 2010 Crédits directs

y.c. FDC et ADP

LFI 2010 après

ventilation interne

LFI 2010 après

ventilation externe

Animation du réseau 60 658 033 0 0

Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle 59 742 379 100 233 585 134 517 293

Echanges scientifiques, techniques et universitaires 55 240 003 75 406 830 91 748 069

Service public d’enseignement à l’étranger 421 338 000 421 338 000 421 338 000

Total 596 978 415 596 978 415 647 603 362

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PLR 2010 161Rayonnement culturel et scientifique

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 185

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »

Avertissement Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion. Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE

Exécution 2010 CP

Ventilation interne

Intitulé de l’action

Dépenses directes (au sein du programme)

Exécution 2010 après

ventilation interne

Écart à la prévision

2010

Écart à l’exécution

2009

Animation du réseau 60 104 437 -60 104 437 0 0 0

Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

61 440 135 +41 173 011 102 613 146 +2 379 561 -8 899 342

Echanges scientifiques, techniques et universitaires

47 119 846 +18 931 426 66 051 272 -9 355 558 -1 353 862

Service public d’enseignement à l’étranger 425 857 384 425 857 384 +4 519 384 +12 178 458

Total 594 521 802 0 594 521 802 -2 456 613 +1 925 254 ANALYSE DES RÉSULTATS

Au global sur le programme 185 « Rayonnement culturel et scientifique », l’écart entre la prévision de la LFI 2010 (597 M€) et l’exécution 2010 (594,5 M€) après ventilation interne, est de -2,5 M€. DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE

Ventilation externe

Exécution 2010 après

ventilation externe

Intitulé de l’action Exécution 2010 après

ventilation interne (entre programmes) Dépenses complètes

Écart à la prévision

2010

Écart à l’exécution

2009

Animation du réseau 0 0 0 0

Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

102 613 146 +37 929 977 140 543 123 +6 025 830 -3 243 904

Echanges scientifiques, techniques et universitaires

66 051 272 +17 579 012 83 630 284 -8 117 785 +4 765 414

Service public d’enseignement à l’étranger 425 857 384 425 857 384 +4 519 384 +12 178 458

Total 594 521 802 +55 508 989 650 030 791 +2 427 429 +13 699 968

Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

-55 508 989

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État »)

-55 508 989

Modalités de déversement Les mêmes règles de déversement ont été appliquées en LFI et en exécution. Le programme 185 « Rayonnement culturel et scientifique » reçoit un déversement de 55,5 M€ issu des actions 6 « Soutien » et 7 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

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162 PLR 2010

Rayonnement culturel et scientifique Programme n° 185 ANALYSE DES COÛTS

Action 6 «Soutien »

Les crédits de cette action sont déversés différemment en fonction de leur nature : - Crédits relatifs au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique ( 59,7 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque

programme et action, soit : - 9,8 % pour le programme «Rayonnement culturel et scientifique» (P185), soit 5,8 M€, - Crédits relatifs à la gestion des ressources humaines et à la formation ( 29,6 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit : - 9,8 % pour le programme «Rayonnement culturel et scientifique» (P185), soit 2,9 M€, - Crédits relatifs aux investissements, à l’équipement immobilier et à la sécurité ( 67,8 M€) : répartition au prorata des mètres carrés utilisés pour les frais de maintenance des sites parisiens et au prorata des «ETPT analytiques» pour les autres frais relatifs aux sites du réseau, soit : - 8,1 % pour le programme «Rayonnement culturel et scientifique» (P185), soit 5,5 M€, - Autres crédits de soutien (administration centrale, comptabilité, logistique diplomatique, soit 99,1 M€) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» des quatre programmes du MAEE, soit : - 9,8% pour le programme «Rayonnement culturel et scientifique» (P185), soit 9,7 M€, Au final, la totalité des crédits de l’action «Soutien» se répartit comme suit : - 9,3 % sur le programme «Rayonnement culturel et scientifique» (P185), soit 23,9 M€, Action 7 «Réseau diplomatique»

La méthodologie d’identification et de ventilation des crédits de cette action fait l’objet d’une amélioration constante depuis 2008, à la suite des travaux d’identification et de ventilation des coûts menés dans quinze postes du réseau ministériel en PAP 2010 (élargissement de l’échantillon à 15 pays). Ces crédits sont répartis entre programmes et actions au prorata de leurs « ETPT analytiques ». Ces crédits sont répartis entre programmes et actions au prorata de leurs «ETPT analytiques» à hauteur de 5,7 % sur le programme «Rayonnement culturel et scientifique» (P185), soit 31,6 M€. ANALYSE DES RÉSULTATS

On note que la dépense complète du programme « Rayonnement culturel et scientifique » est supérieur de 2,4 M€ par rapport à la LFI. Cet écart entre la prévision et l’exécution 2010 du programme n’est pas significatif. En revanche, on peut noter une augmentation du déversement externe reçu du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » qui est passé de 50,5 M€ en LFI à 55,5 M€ en exécuté. Cette hausse s’explique de façon mécanique, les clefs de répartition étant figées. En effet, les dépenses exécutées en 2010 à repartir, émanant des actions 07 « Réseau diplomatique » et 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde », sont supérieures aux crédits votés en LFI, générant ainsi des variations dans les déversements. Le détail relatif à ce déversement est indiqué dans la partie JPE du programme 105 du présent document. Au final, le programme 185 reçoit ainsi 55,5 M€ du programme 105, se décomposant de la façon suivante :

- 23,9 M€ sont issus de l’action 6 « Soutien » et répartis à hauteur de 16,3 M€ sur l’action « Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle » et de 7,6 M€ sur l’action « Echanges scientifiques, techniques et universitaires ».

- 31,6 M€ proviennent de l’action 07 «Réseau diplomatique» et sont répartis à concurrence de 21,6 M€ sur l’action « Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle » et de 10 M€ sur l’action « Echanges scientifiques, techniques et universitaires ».

Ainsi, l’action 02 « Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle » du programme 185 représente, après répartition, 140,5 M€ dont 27 % de crédits (37,9 M€) provenant des actions de soutien du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

Enfin, l’action 04 « Echanges scientifiques, techniques et universitaires » du programme 185 représente, après répartition, 83,6 M€ dont 21 % des crédits (17,5 M€) proviennent des actions de soutien du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

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PLR 2010 163Rayonnement culturel et scientifique

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 185

COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE

Avertissement La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.

L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.

Intitulé de l’action Exécution

2010 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

Exécution 2010

Écart à l’exécution 2009

Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets

Animation du réseau 137 594 984 -137 594 984 0 0

Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle

54 978 188 +94 255 933 +38 768 282 188 002 403 +18 438 001

Echanges scientifiques, techniques et universitaires

46 457 585 +43 339 051 +17 976 591 107 773 227 +17 592 643

Service public d’enseignement à l’étranger 425 970 157 425 970 157 +12 443 077

Total 665 000 914 0 +56 744 873 721 745 787 +48 473 721

Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

-56 744 873

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État ») -56 744 873

ANALYSE DES COÛTS COMPLETS

L’analyse des coûts directs par action « se calque » sur l’analyse des dépenses directes par action détaillée dans la partie JPE du présent document, et à laquelle se rajoutent des écritures comptables de fin d’exercice. En effet, les coûts directs du programme comprennent les charges décaissées (personnel, fonctionnement, subventions, transferts) auxquelles ont été rajoutées les opérations de fin d’exercice (dotations et reprises aux amortissements et provisions, les charges à payer, les charges constatées d’avance, etc.). Le périmètre des coûts complets diffère de celui des dépenses complètes car le premier intègre les dotations et reprises aux amortissements et aux provisions dans l’action « Animation du réseau » ainsi qu’une partie des charges des établissements à autonomie financière (EAF). Par ailleurs, les actions « Langue et culture française, diversité linguistique et culturelle » et «Echanges scientifiques, techniques et universitaires» contiennent également des charges des EAF. Les charges directes du programme s’élèvent à 665 M€. L’analyse par nature des principaux postes de charges se décompose comme suit :

- Subventions pour charges de service public : 444,8 M€ (dont 425 M€ pour l’AEFE) ; - Charges de personnel : 88,5 M€.

Les dépenses après traitement des dotations et reprises des provisions pour charges et la neutralisation des EAF s’élèvent à 647 M€. Les clefs de répartition étant restées figées, cela induit mécaniquement un poids supérieur en terme de coûts (721,7 M€) au déversement externe reçu des actions 06 « Soutien » et 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ». Les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour la LFI, les dépenses exécutées et le calcul en coûts complets.

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PROGRAMME 151

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PLR 2010 165Français à l’étranger et affaires consulaires

Programme n° 151

PROGRAMME 151

FRANÇAIS À L’ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES MINISTRE CONCERNÉ : ALAIN JUPPÉ, MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPÉENNES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 166 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 168 Rappel de la présentation du programme 174 Objectifs et indicateurs de performance 177 Justification au premier euro 182 Opérateurs 201 Analyse des coûts du programme et des actions 202

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166 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

François SAINT-PAUL Directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire Responsable du programme n° 151 : Français à l’étranger et affaires consulaires

Le programme 151 est constitué de trois actions recouvrant les principaux volets de son activité : « offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger », « accès des élèves français au réseau AEFE » et « instruction des demandes de visas ». En matière de performance, ces actions se déclinent autour de l’unique objectif « assurer un service consulaire de qualité ». La grande majorité des indicateurs associés à la mesure de la performance sont des indicateurs de coût et de délai. Ce choix répond à la volonté de placer la satisfaction aux attentes de l’usager et les efforts consentis par le contribuable au cœur de l’évaluation de l’activité consulaire. En ce qui concerne les grands équilibres budgétaires du programme, l’exécution budgétaire s’établit à 340 M€ contre 325 M€ ouverts en LFI 2010. Les crédits du titre 2 ont été consommés à hauteur de 99% soit 198 M€, tandis que la consommation des autres titres a atteint 97%, soit 142 M€, après dégel de la réserve légale résiduelle et abondement par loi de finances rectificative. Les points marquants de l’exercice 2010 tant sur le plan fonctionnel et organisationnel que budgétaire sont : - La poursuite, dans le cadre de la RGPP, de la rationalisation du réseau des 236 postes et la modernisation de

l’administration consulaire pour mieux accompagner les communautés françaises à l’étranger en s’adaptant à leurs besoins (environ 2 millions de nos compatriotes sont installés à l’étranger dont près de 1,5 million inscrits dans nos consulats). Cette politique est mise en œuvre dans un contexte marqué par une triple contrainte résultant de la croissance continue du nombre de Français de l’étranger (de l’ordre de +3% par an), de la diversification et de la complexification des activités et produits consulaires ainsi que de la nécessité de contribuer à l’effort général de réduction du déficit public ;

- La création de trois consulats à Djouba (Soudan), à Calgary (Canada) et à Almaty (Kazakhstan), l’ouverture d’une

section consulaire à Kigali (Rwanda), la transformation de notre consulat général à Moncton (Canada) en poste à gestion simplifiée et la fermeture de l’antenne consulaire à Palma de Majorque (Espagne) et du consulat général à Saint-Louis du Sénégal.

- La mise en œuvre des mesures au titre de la RGPP1 s’est poursuivie en 2010 avec :

- la finalisation du regroupement de l’instruction des demandes de nationalité dans un poste unique dans les pays européens à réseau (Espagne, Italie, Royaume-Uni et Grèce) ;

- l’achèvement du transfert des opérations de transcription des actes d’état civil dans les pays du Maghreb au service central de l’état-civil à Nantes (Maroc en novembre 2010 après la Tunisie en 2009 et l’Algérie en 1994);

- la création des deux derniers pôles consulaires régionaux à Buenos Aires et à San José de Costa Rica ; - -.la poursuite de l’externalisation de la collecte des demandes de visas dans 9 consulats (Londres,

Bangkok, Djedda, Kiev, Jakarta, Johannesburg, Lagos, Beyrouth, Le Caire). - la fin de l’obligation de double comparution en matière de délivrance et de renouvellement des

passeports biométriques à l’étranger. Aux termes du décret n°2010-926 du 03/08/2010 et de l’arrêté du 7 août 2010 MAEF1017991A, le passeport peut être remis à l'usager soit à l'occasion d'une tournée consulaire soit par un consul honoraire.

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PLR 2010 167Français à l’étranger et affaires consulaires

RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 151

- L’aide à la scolarité des élèves français inscrits au sein du réseau de l’AEFE par l’octroi de bourses (23 400 bénéficiaires en 2010) ainsi que la prise en charge des frais de scolarité des enfants français élèves dans les classes de lycée (7300 PEC attribuées). Cette dépense est la plus importante du programme 151, si l’on excepte les dépenses de personnel. En 2010, le besoin de financement de l’aide à la scolarité a nécessité le dégel total de la réserve de précaution résiduelle ainsi qu’un abondement par loi de finances rectificative. L’année 2010 a confirmé le poids croissant de cette dépense au sein du programme 151 et la nécessité de prendre des mesures de régulation afin de ne pas mettre en péril l’équilibre budgétaire du programme.

- Le lancement du chantier relatif à l’organisation des élections législatives de 2012 qui donneront la possibilité pour la

première fois à nos compatriotes résidant à l’étranger d’élire onze députés. La mise à jour des listes électorales consulaires et les travaux pour rendre accessible le vote par internet ont déjà débuté avec pour enjeu d’encourager la participation de nos compatriotes à cette échéance.

- L’organisation d’élections partielles des Conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger, suite à l’annulation par

le Conseil d’État des résultats des scrutins dans les deux circonscriptions de Washington et Mexico, ce qui s’est traduit par un important redéploiement de crédits aux dépens des moyens de fonctionnement.

- L’élargissement en 2010 du périmètre du programme à la suite de la réunion interministérielle du 15 décembre 2009

qui a confié au ministère des Affaires étrangères et européennes, le financement exceptionnel des hospitalisations d’urgence des Français à l’étranger.

A travers leurs activités nombreuses et diversifiées, les services consulaires assurent une véritable mission de service public tant envers les Français, résidents ou de passage à l’étranger, qu’à l’égard des étrangers (services des visas). Ils œuvrent particulièrement pour la sécurité de nos compatriotes à l’étranger qui demeure une priorité constante des pouvoirs publics. Dans l’accomplissement de ces différentes missions, le programme 151 doit relever un double défi : faire face à l’augmentation et la complexification des interventions qui lui sont demandées tout en participant à l’effort d’économie nécessaire au rééquilibrage des comptes publics. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Assurer un service consulaire de qualité INDICATEUR 1.1 Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres INDICATEUR 1.2 Coût par type de document INDICATEUR 1.3 Nombre de documents délivrés par ETPT

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168 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

150 495 245 12 060 000 19 168 200 181 723 445 181 843 445 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 156 814 307 11 338 986 132 321 20 142 420 188 428 034

0 105 291 223 105 291 223 105 291 223 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615

38 493 746 38 493 746 38 493 746 03 Instruction des demandes de visa 41 720 043 733 385 1 577 052 44 030 480

Total des AE prévues en LFI 188 988 991 12 060 000 124 459 423 325 508 414 325 628 414

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +2 745 725 +2 745 725

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +9 774 254 +7 046 368 +16 820 622

Total des AE ouvertes 198 763 245 146 311 516 345 074 761

Total des AE consommées 198 534 350 12 072 371 1 709 373 128 064 035 340 380 129

2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2010Consommation 2010

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total

Total y.c. FDC et ADP

prévus en LFI

150 495 245 12 060 000 19 168 200 181 723 445 181 843 445 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 156 814 307 11 745 652 55 000 20 111 561 188 726 520

0 105 489 006 105 489 006 105 489 006 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615

38 493 746 38 493 746 38 493 746 03 Instruction des demandes de visa 41 720 043 729 131 1 577 019 44 026 193

Total des CP prévus en LFI 188 988 991 12 060 000 124 657 206 325 706 197 325 826 197

Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +2 745 725 +2 745 725

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +9 774 254 +7 101 069 +16 875 323

Total des CP ouverts 198 763 245 146 564 000 345 327 245

Total des CP consommés 198 534 350 12 474 783 1 632 019 128 033 176 340 674 328

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PLR 2010 169Français à l’étranger et affaires consulaires

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 151

2009 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2009 Consommation 2009

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

149 581 452 16 205 949 19 702 500 185 489 901 185 659 901 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 152 466 696 15 264 321 139 768 19 082 892 186 953 677

85 600 000 85 600 000 85 600 000 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 86 100 000 86 100 000

38 846 042 38 846 042 38 846 042 03 Instruction des demandes de visa 40 086 540 -1 792 40 084 748

Total des AE prévues en LFI 188 427 494 16 205 949 105 302 500 309 935 943 310 105 943

Total des AE consommées 192 553 236 15 262 529 139 768 105 182 892 313 138 425

2009 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI 2009 Consommation 2009

Titre 2 Dépenses de

personnel

Titre 3 Dépenses de

fonctionnement

Titre 5 Dépenses

d’investissement

Titre 6 Dépenses

d’intervention

Total hors FDC et ADP

prévus en LFI

Total y.c. FDC et ADP

149 581 452 16 205 949 19 702 500 185 489 901 185 659 901 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 152 466 696 14 710 472 139 768 54 065 194 221 382 130

85 600 000 85 600 000 85 600 000 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 51 100 000 51 100 000

38 846 042 38 846 042 38 846 042 03 Instruction des demandes de visa 40 086 540 0 40 086 540

Total des CP prévus en LFI 188 427 494 16 205 949 105 302 500 309 935 943 310 105 943

Total des CP consommés 192 553 236 14 710 472 139 768 105 165 194 312 568 670

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170 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 CRÉDITS DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES

Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2011 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).

Numéro et intitulé de l’action Total

01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 184 020 574

02 Accès des élèves français au réseau AEFE 124 497 067

03 Instruction des demandes de visa 48 950 774

Total 357 468 415

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PLR 2010 171Français à l’étranger et affaires consulaires

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 151

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consommées en 2009 (*)

Ouvertes en LFI pour 2010

Consommées en 2010 (*)

Consommés en 2009 (*)

Ouverts en LFI pour 2010

Consommés en 2010 (*)

Titre 2. Dépenses de personnel 192 553 236 188 988 991 198 534 350 192 553 236 188 988 991 198 534 350

Rémunérations d’activité 159 905 304 154 449 076 163 811 587 159 905 304 154 449 076 163 811 587

Cotisations et contributions sociales 32 109 755 33 426 520 34 165 852 32 109 755 33 426 520 34 165 852

Prestations sociales et allocations diverses 538 177 1 113 395 556 911 538 177 1 113 395 556 911

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 15 262 529 12 060 000 12 072 371 14 710 472 12 060 000 12 474 783

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

15 262 529 12 060 000 12 072 371 14 710 472 12 060 000 12 474 783

Titre 5. Dépenses d’investissement 139 768 1 709 373 139 768 1 632 019

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

-39 632 1 632 052 -39 632 1 632 019

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

179 400 77 321 179 400 0

Titre 6. Dépenses d’intervention 105 182 892 124 459 423 128 064 035 105 165 194 124 657 206 128 033 176

Transferts aux ménages 102 069 476 122 091 223 123 922 669 102 051 778 122 289 006 123 892 350

Transferts aux entreprises 25 000 25 000

Transferts aux autres collectivités 3 088 416 2 368 200 4 141 366 3 088 416 2 368 200 4 140 826

Total hors FDC et ADP 325 508 414 325 706 197

Ouvertures et annulations : titre 2 (*) +9 774 254 +9 774 254

Ouvertures et annulations : autres titres (*) +9 792 093 +9 846 794

Total (*) 313 138 425 345 074 761 340 380 129 312 568 670 345 327 245 340 674 328

(*) y.c. FDC et ADP

FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Nature de dépenses Ouvertes en 2009

Prévues en LFIpour 2010

Ouvertes en 2010

Ouverts en 2009

Prévus en LFI pour 2010

Ouverts en 2010

Dépenses de personnel 0 0 0 0

Autres natures de dépenses 3 715 878 120 000 2 745 725 3 715 878 120 000 2 745 725

Total 3 715 878 120 000 2 745 725 3 715 878 120 000 2 745 725

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172 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 CRÉDITS DU PROGRAMME

RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS

DÉCRET DE VIREMENT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

15/12/2010 550 000 550 000

DÉCRET D’AVANCE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

29/09/2010

30/11/2010 9 224 254 9 224 254

Total 9 224 254 9 224 254

ARRÊTÉ DE REPORT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

30/03/2010 3 667 055 3 667 055 0 0 0 0

30/03/2010 173 905 381 946 0 0 0 0

Total 3 840 960 4 049 001 0 0 0 0

OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

11/02/2010 0 19 069 0 19 069

18/02/2010 0 8 846 0 8 846

15/03/2010 0 634 0 634

29/03/2010 0 144 0 144

12/04/2010 0 2 200 0 2 200

29/04/2010 0 332 0 332

10/06/2010 0 1 699 0 1 699

05/07/2010 0 3 471 0 3 471

29/07/2010 0 284 0 284

13/09/2010 0 2 373 0 2 373

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PLR 2010 173Français à l’étranger et affaires consulaires

CRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 151

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

25/05/2010 0 3 470 0 3 470

23/09/2010 0 78 0 78

11/10/2010 0 893 0 893

29/10/2010 0 2 521 0 2 521

16/08/2010 0 1 026 0 1 026

06/12/2010 0 2 692 654 0 2 692 654

23/12/2010 0 290 0 290

27/12/2010 0 2 668 0 2 668

03/01/2011 0 3 073 0 3 073

Total 0 2 745 725 0 2 745 725

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Date de signature

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

09/03/2010 1 186 006 1 186 006

30/12/2010 4 391 414 4 238 074

Total 4 391 414 4 238 074 1 186 006 1 186 006

TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)

Ouvertures Annulations

Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres

Total général 9 774 254 10 978 099 9 774 254 11 032 800 0 1 186 006 0 1 186 006

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174 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement

Dépenses directes Dépenses complètes

Coûts directs

Coûts complets

01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

188 428 034 188 726 520 319 448 243 184 020 574 314 495 767

02 Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615 107 921 615 124 497 067 124 497 067

03 Instruction des demandes de visa 44 030 480 44 026 193 85 839 674 48 950 774 90 683 295

Total 340 380 129 340 674 328 513 209 532 357 468 415 529 676 129

Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2010

Action n°01 (55,36%)Action n°02 (31,71%)

Action n°03 (12,94%)

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PLR 2010 175Français à l’étranger et affaires consulaires

RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 151

PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Le programme « Français à l'étranger et affaires consulaires » a pour objet : - de fournir aux Français établis hors de France ou de passage à l’étranger des services essentiels ; - de participer à la définition et à la mise en œuvre de la politique en matière d'entrée des étrangers en France.

Il s'y emploie à travers l'animation du réseau consulaire français dont les fonctions sont notamment :

- d’assurer la protection des ressortissants et intérêts français à l’étranger au sens de la Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963 ;

- de fournir des services administratifs aux Français à l’étranger (délivrance d’actes d’état civil, documents d’identité et de voyage, élections…) ;

- de permettre aux élèves français fréquentant le réseau de l’AEFE d’accéder aux bourses scolaires et au dispositif de prise en charge des frais de scolarité ;

- de dispenser l’aide sociale à l’étranger ; - de participer à la promotion de l’emploi et de la formation professionnelle ; - d’instruire les demandes de visas des étrangers.

Ce programme regroupe les moyens du réseau consulaire et de la direction d'administration centrale chargée de coordonner son action (direction des Français à l'étranger et de l’administration consulaire - DFAE).

Environnement

Ce programme est conduit en liaison avec plusieurs directions du ministère des Affaires Étrangères et Européennes et avec d’autres ministères : Intérieur (documents d’identité et de voyage, élections et visas), Justice (adoption internationale, conventions bilatérales, notariat), Famille (adoption internationale).

Acteurs

La DFAE a des fonctions d’état-major. Elle est chargée de l’administration et de la protection des intérêts des Français établis hors de France. Elle fixe les orientations de l’activité des consulats et participe à la définition de la carte des implantations consulaires. Elle participe à la détermination et à la mise en œuvre de la politique en matière d’immigration. Elle négocie et gère les accords internationaux touchant à la situation des personnes (circulation, fiscalité, sécurité sociale notamment).

Elle siège au Conseil d’Administration de l’AEFE.

La DFAE a des activités de gestion et de production, notamment en matière d’état civil, de documents de voyage, de titres d’identité ainsi que d’adoption internationale. Elle assure le secrétariat général de l’Assemblée des Français de l’étranger. En décembre 2010, le réseau consulaire français est composé de 236 postes : 98 consulats généraux et consulats (dont 22 consulats à gestion simplifiée), 5 chancelleries détachées, 131 sections consulaires d’ambassade, 2 antennes consulaires et quelque 500 agences consulaires. Ces postes offrent aux Français établis hors de France ou de passage à l’étranger une protection et un large panel de services administratifs. Ils instruisent les demandes de visas des étrangers et entretiennent des liens réguliers avec les autorités du pays d’accueil au titre de leurs activités d’analyse et d’influence, ainsi que dans le cadre de la promotion des intérêts français.

Opérateur

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), placée sous la tutelle du MAEE, et dont le conseil d’administration est présidé par le Directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM), est rattachée au programme 185. Néanmoins, les crédits relatifs aux bourses et à la prise en charge des frais de scolarité des enfants français scolarisés dans les établissements du réseau de l’AEFE relèvent de la responsabilité du Directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire dans le cadre du programme 151.

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176 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Responsabilité – Gestion

Le responsable du programme est le Directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire. Une mission de gestion administrative et financière assure le suivi régulier des ressources humaines et budgétaires, la production d’études statistiques et le développement des outils informatiques et du contrôle de gestion pour permettre un pilotage optimal des missions confiées au programme.

Trois actions composent le programme

L'action « Offre d'un service public de qualité aux Français à l'étranger » correspond à une partie importante de l'activité de la DFAE et des postes consulaires à destination des Français établis hors de France ou de passage à l'étranger. L’action « Accès des élèves français au réseau AEFE » correspond à la définition de la politique des bourses scolaires et à sa mise en œuvre par l’AEFE et les postes consulaires (commissions locales de bourses). Elle englobe également la gestion du dispositif de prise en charge des frais de scolarité. L'action « Instruction des demandes de visa » correspond à l'activité de traitement des demandes de visa dans les postes consulaires et à celle de la mission pour la politique des visas de la DFAE. RÉCAPITULATION DES ACTIONS

ACTION n° 01 : Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

ACTION n° 02 : Accès des élèves français au réseau AEFE

ACTION n° 03 : Instruction des demandes de visa

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PLR 2010 177Français à l’étranger et affaires consulaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 151

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Assurer un service consulaire de qualité

INDICATEUR 1.1 : Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres (du point de vue de l’usager)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Passeports (réseau) Jour 17,5 11,2 14 <15 11,3 14

Cartes nationales d’identité (réseau) Jour 64 69 45 60 49 40

État Civil - transcription des actes (réseau) Jour ND 22 20 21 23 20

État Civil - exploitation des actes (SCEC) Jour 5 5 5-6 ND 5 6

Délai de délivrance des visas de court séjour

Jour 5 4,9 5-6 ND 4,9 6

Commentaires techniques Source des données : DFAE

Mode de calcul : Les délais en poste sont calculés entre la date de saisie de la demande au poste et la date de mise à disposition des documents au demandeur. En administration centrale, les délais sont mesurés entre la réception de la demande et l’envoi des documents. Les délais d’exploitation des actes d’État Civil ne sont mesurés qu’en administration centrale (SCEC à Nantes), dans la mesure où la majeure partie de l’exploitation des actes d’état civil destinée aux Français de l’étranger y est effectuée, et que les utilisateurs n’ont pas obligation de faire transiter leur demande par les postes consulaires en s’adressant directement au SCEC. Commentaires : Passeports et CNIS : La mise en place du système TES (pour « Titres Electroniques Sécurisés »), développé à la faveur du passage au passeport biométrique permet un suivi statistique des demandes de passeports. Le délai de délivrance des passeports est donc directement disponible dans cette application. Les demandes de CNIS ne sont pas traitées par une application de ce type. C’est pourquoi, l’enquête par sondage auprès de tous les postes consulaires du réseau (réalisée chaque année depuis 2005) a été effectuée en 2010 selon les mêmes modalités que les années précédentes. État civil : Le délai d’exploitation (délivrance de copies et d’extraits d’actes) est calculé en administration centrale car la majeure partie de l’exploitation des actes d’état civil destinée aux Français de l’étranger y est effectuée, il concerne encore en 2010 les demandes reçues par courrier. Dans le PAP 2011, le périmètre de cet indicateur est restreint aux seules demandes dématérialisées (copies ou extraits d’actes) pour lesquelles le délai de délivrance est calculé de façon fine et automatique. Ces demandes représentent plus de 80% de l’ensemble des demandes de copies ou extraits d’actes adressées au SCEC. L’indicateur de délai de transcription des actes d’État Civil en poste est une moyenne, pondérée par les quantités traitées, des délais de transcription constatés dans les postes pilotes du contrôle de gestion hors postes à particularité en la matière et non représentatifs (Bamako et Dakar). Visas : le « Délai moyen de délivrance des visas de court séjour » : est une moyenne, pondérée par les quantités traitées, des délais de délivrance des visas de court séjour (avec ou sans consultation) établis dans l’ensemble des représentations consulaires françaises dans le monde. Ce délai est mesuré entre la date du dépôt de la demande et la date d’édition de la vignette de visa. Les délais de traitement des visas refusés ne sont pas pris en compte dans cette moyenne ; en effet, à ce jour, aucun outil ne permet de mesurer le délai écoulé entre le dépôt d’une demande de visa et la notification de refus au demandeur. Dans le PAP 2011, le périmètre de cet indicateur est restreint aux visas de court séjour sans consultation.

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178 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

INDICATEUR 1.2 : Coût par type de document (du point de vue du contribuable)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Instruction d’un passeport (réseau*) € 31 39 35 35-40 35 35

Coût du support CTDS par passeport € 2,4 SO 3-4 SO SO 3-4

Instruction d’une carte nationale d’identité sécurisée (réseau*)

€ 40 52 45 50 46 45

Coût du support CTDS par CNIS € 4 5,8 5 5-6 5 5

Actes d’état civil - établissement (réseau*) € 73 69 70-75 ND 70 70-75

Actes d’état civil - exploitation (SCEC) € 4,1 3,6 4-5 4-5 3,7 4-5

Instruction d’une demande de visa (réseau*).

€ 16 19 18 20-22 17 18

Commentaires techniques Source des données : DFAE

Mode de calcul : Les indicateurs mesurés sur le réseau sont calculés sur la base d’un outil de contrôle de gestion mis en place dans un ensemble de postes pilotes appelé à s’étendre et à se diversifier. En 2010, le contrôle de gestion des activités consulaires est appliqué dans les 34 postes suivants : AMMAN, BAMAKO, BANGKOK, BARCELONE, BERLIN, BOMBAY, BRATISLAVA, BRUXELLES, BUDAPEST, BRASILIA, CANTON, DAKAR, EKATERINBOURG, FRANCFORT, GENEVE, HONG KONG, LONDRES, MADRID, MEXICO, MOSCOU, MUNICH, NEW-DELHI, NEW-YORK, PEKIN, PONDICHERY, PRAGUE, RABAT, RIO DE JANEIRO, SAO PAULO, SHANGHAI, ST PETERSBOURG, VIENNE, WASHINGTON, WELLINGTON. A noter que tous les indicateurs de coût présentés dans ces documents sont calculés à partir des seules charges imputées au programme 151 (essentiellement de la masse salariale - titre 2). Sont donc exclues les charges relevant de la fonction soutien du programme 105 ainsi que les coûts supplémentaires supportés par d’autres ministères. Commentaires : Fabrication du passeport (CTDS) : Le Centre de Traitement des Documents Sécurisés n’intervient plus dans le processus de délivrance proprement dit des passeports, depuis le second trimestre 2009, suite à la délivrance généralisée de passeports biométriques. Le CTDS se consacre aux tâches juridiques et de soutien des postes en matière de passeports. Pour 2010, ce sous-indicateur (supprimé dans le PAP2011) est sans objet. Coût du support CTDS par CNIS : cet indicateur correspond au traitement d’une demande de CNIS par le CTDS, à savoir la saisie des données arrivées sous format papier, la transmission des demandes de fabrication de CNIS, leur réception et leur envoi aux postes. A noter que le traitement des demandes de CNIS ne représente qu’une partie des activités du CTDS. En raison de l’automatisation informatique de l’instruction des demandes, liée au passage à la biométrie pour les passeports, les fonctions du CTDS ont évolué vers un rôle de soutien transversal (assistance aux postes, traitement des cas d’usurpations d’identité, d’extranéité ou de demandeurs inscrits au fichier des personnes recherchées). Établissement des actes d’état civil (réseau) : cet indicateur est mesuré pour la dernière année en poste (à travers les 34 postes du contrôle de gestion). A partir de 2011, il sera calculé en administration centrale (SCEC) et concernera l’établissement d’actes d’état civil consécutif à l’obtention de la nationalité française. En effet, le transfert (mesure RGPP) des transcriptions d’actes d’état civil étrangers des pays du Maghreb au SCEC (fin du transfert en novembre 2010) ne permet plus de calculer de façon efficiente un coût moyen de transcription du fait des différences de procédure. Exploitation des actes d’État Civil (SCEC) : cet indicateur est calculé au SCEC et concerne les copies et extraits d’actes, les appositions de mentions, les livrets de famille, etc. Visas : ce coût (en charges de personnel uniquement) correspond à la moyenne pondérée des coûts observés dans les postes pilotes du contrôle de gestion à la DFAE. Il n’intègre pas les coûts d’administration centrale.

INDICATEUR 1.3 : Nombre de documents délivrés par ETPT (du point de vue du contribuable)

Unité 2008 Réalisation

2009 Réalisation

2010 Prévision PAP 2010

2010 Prévision mi 2010

2010 Réalisation

2011 Cible

PAP 2010

Administration des Français (réseau)* Nombre 150 133 190 150 148 190

Actes d’état civil - établissement (SCEC) Nombre 95 110 100 100 113 120

Actes d’état civil - exploitation (SCEC) Nombre 1025 1124 1000 1000 1190 1000

Visas (réseau)* Nombre 306 269 300 200-250 310 300

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PLR 2010 179Français à l’étranger et affaires consulaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 151

Commentaires techniques Source des données : DFAE

Mode de calcul : Les indicateurs mesurés sur le réseau sont calculés sur la base d’un outil de contrôle de gestion mis en place dans l’ensemble des 34 postes pilotes. Commentaires : Pour l’administration des Français les documents délivrés concernent : les passeports, les CNIS et opérations liées au Registre mondial des Français établis hors de France. L’établissement d’actes d’état civil (indicateur calculé en centrale) se rapporte aux dossiers des personnes qui ont acquis la nationalité française par naturalisation, déclaration ou réintégration. L’indicateur 1.3 permet la mesure d’une productivité moyenne mensuelle. Il est à manier avec une extrême prudence car il ne tient compte ni des spécificités du traitement des demandes en poste, ni de la structure des équipes consulaires. Il est en effet plus difficile de rationaliser l’organisation dans les petits postes (deux ou trois agents totalement polyvalents). De plus il faut prendre en considération que les agents dédiés à l’administration des Français cumulent également d’autres activités diverses telles que : l’inscription sur liste électorale consulaire, l’établissement de procurations de vote, la délivrance des certificats de vie, l’enregistrement des déclarations de pertes et vols, …. Ces activités ne sont pas prises en compte dans ce calcul, de même que le service de renseignements apporté à nos compatriotes. De plus cet indicateur ne tient pas compte du statut et du niveau de qualification des agents, qui peuvent être des leviers d’optimisation des ressources humaines.

ANALYSE DES RÉSULTATS

DÉLAI DE DÉLIVRANCE DES PASSEPORTS, DES CARTES NATIONALES D’IDENTITÉ ET DES ACTES D’ÉTAT CIVIL ; DÉLAI DE TRAITEMENT D’UNE DEMANDE DE VISA

Passeports

Malgré une charge accrue de l’activité avec une augmentation du nombre de passeports délivrés en 2010 de près de 6%, les délais de délivrance des passeports dans le réseau consulaire sont restés très stables : le délai moyen s’établit à 11,3 jours contre 11,2 en 2009. Cette stabilité s’explique par un processus rodé depuis la mise en place du système TES (pour « Titres Electroniques Sécurisés »), et la poursuite de l’acheminement direct des titres vers 30 postes consulaires (qui représentent 54% des demandes de passeports reçues). Le délai moyen de délivrance peut se décomposer de façon quasi égale entre le délai de fabrication (5,7 jours) et le délai d’acheminement des titres (5,6 jours). CNIS

Le délai moyen de délivrance des quelque 94 000 Cartes Nationales d’Identité Sécurisées (CNIS) délivrées par les postes du réseau consulaire en 2010 s’établit à 49 jours, contre 69 jours l’année précédente. En moyenne 27,5 jours sont nécessaires à la fabrication de ces titres et près de 21,5 jours à leur acheminement. La forte diminution du délai de fabrication des titres de 3 jours s’explique essentiellement par un délai affecté en 2009 par la mobilisation importante des ressources du CTDS (Centre de Traitement des Documents Sécurisés) pour la mise en place de TES pour la délivrance des passeports biométriques. La diminution des délais d’acheminement des titres en 2010 s’explique également par l’augmentation du nombre de postes concernés par l’acheminement direct des CNIS depuis le centre de production de Limoges (cette procédure concernait 17 postes en janvier 2010, 36 postes au 1er juin 2010, et 64 postes fin octobre). État-civil

Les délais relatifs aux activités d’état civil tant en administration centrale que dans le réseau consulaire sont stables et conformes aux prévisions. Au Service Central de l’État civil, le délai moyen de délivrance de copies et d’extraits d’actes s’établit à 2,2 jours lorsque la demande est dématérialisée (ce qui correspond à 81% des demandes) et 5 jours lorsque la demande arrive par courrier. Ces résultats positifs sont en partie liés à la généralisation à tous les services du SCEC de l’activité de délivrance de copies et extraits.

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180 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Visas

Le délai moyen de délivrance des visas de court séjour (plus de 1,8 millions délivrés en 2010), hors délai de prise de rendez-vous, s’élève en 2010 à 5 jours, il est parfaitement stable par rapport à ce même délai mesuré en 2009 et conforme aux prévisions établies dans le PAP 2010. Pour l’instruction des demandes de visas ne nécessitant pas de consultation des services administratifs français ou de nos partenaires Schengen (77% des visas délivrés en 2010), le délai de délivrance des visas reste inférieur à 3 jours (2,7). Lorsque des consultations sont requises, ce même délai s’établit à près de 13 jours. En effet, selon la nationalité du demandeur, certains partenaires Schengen demandent à être consultés, ils disposent réglementairement de 7 jours calendaires pour faire connaître leur opinion, délai auquel il faut ajouter les délais de transmission, soit environ 10 jours incompressibles au total.

COÛT PAR TYPE DE DOCUMENT

Administration des Français

Les coûts d’instruction des passeports et des CNIS dans le réseau consulaire, calculés à partir des charges salariales dans le réseau, sont tributaires notamment de l’évolution de la demande et de la législation. La mise en place du passeport biométrique dans l’ensemble des postes consulaires au cours de l’année 2009 a imposé de nouvelles organisations et l’usage de nouveaux outils nécessaires à la mise en œuvre des nouvelles formalités, plus chronophages. En 2010, l’augmentation de la demande de titres conjuguée à un processus de traitement de la demande maintenant bien ajusté, a permis une baisse des coûts des titres. La part du support du CTDS dans le coût d’instruction des demandes de passeports apparaît dérisoire en 2010 en raison de l'automatisation de certains contrôles dans l’application TES ; ce sous-indicateur est supprimé dans le PAP2011. État civil

Le nombre total de demandes d’exploitation d’actes d’état-civil (copies ou extraits d’actes, mentions, livrets de famille, etc.) s’établit à près de 2,35 Millions en 2010. Sur l’année, le coût du traitement d’une demande s’élève à 3,7 € hors charges de soutien du programme 105, ce qui correspond à la fourchette basse de la cible définie dans le PAP 2010. Visas

En 2010, plus de 2 250 000 visas ont été demandés dans l’ensemble du réseau soit 7% de plus que l’an passé. Le coût moyen d’instruction d’une demande de visa calculé uniquement sur la base du montant des rémunérations des agents affectés au traitement des demandes de visas dans les 34 consulats couverts par les indicateurs de contrôle de gestion est en baisse par rapport à l’an passé ; il s’établit à 17 €. La réduction de ce coût moyen s’explique entre autres par la hausse de la demande (+14% dans ce panel de postes dont +25% pour les postes « externalisés ») mais aussi par la souplesse d’ajustement des ressources humaines dans les postes par le biais des vacations. Les variations de coût, parfois importantes, enregistrées d’un poste à l’autre s’expliquent par les différences de rémunération du personnel dans le pays considéré, les types de visas demandés et surtout par le volume de la demande (conditionnant la réalisation d’économies d’échelle).

NOMBRE DE DOCUMENTS DÉLIVRÉS PAR ETPT

Concernant l’administration des Français dans le réseau consulaire, la productivité mensuelle moyenne des activités relatives à l’instruction des demandes de CNIS, de passeports ainsi que des opérations de gestion du Registre mondial des Français établis hors de France s’est élevée en 2010 à près de 150 documents délivrés par ETPT. Cette augmentation par rapport à l’année précédente s’explique principalement par la hausse du nombre de passeports et de cartes nationales d’identité délivrés en 2010 dans un contexte de croissance continue de la population française établie hors de France (de l’ordre de 3%). Cet indicateur doit être interprété avec prudence en raison des spécificités du traitement des demandes en poste, de la structure des équipes consulaires et du cumul des autres activités diverses assurées par les agents en charge de la délivrance des titres et de la gestion du registre des Français établis hors de France.

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PLR 2010 181Français à l’étranger et affaires consulaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 151

En administration centrale, le nombre de documents délivrés par ETPT en exploitation d’actes est encore en légère augmentation en 2010 du fait de l’accroissement de la demande. Dans les services des visas des postes concernés par le contrôle de gestion (pour lesquels les demandes de visas déposées auprès d’un prestataire de service sont surreprésentées), la forte hausse des demandes a mécaniquement fait accroitre cet indicateur qui s’établit à une moyenne de 310 demandes traitées par ETPT par mois, niveau comparable à celui de 2009. Ce résultat devrait être en baisse en 2011 avec l’obligation de motivation des refus de visas qui entre en vigueur en avril 2011.

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182 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Prévision LFI Consommation

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

Titre 2 Dépenses

de personnel (*)

Autres titres

(*)

Total y.c. FDC et ADP

150 495 245 31 228 200 181 843 445 150 495 245 31 228 200 181 843 445 01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 156 814 307 31 613 727 188 428 034 156 814 307 31 912 213 188 726 520

0 105 291 223 105 291 223 0 105 489 006 105 489 006 02 Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615 107 921 615 107 921 615

38 493 746 0 38 493 746 38 493 746 0 38 493 746 03 Instruction des demandes de visa 41 720 043 2 310 437 44 030 480 41 720 043 2 306 150 44 026 193

Total des crédits prévus en LFI 188 988 991 136 519 423 325 628 414 188 988 991 136 717 206 325 826 197

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP +9 774 254 +9 792 093 +19 566 347 +9 774 254 +9 846 794 +19 621 048

Total des crédits ouverts 198 763 245 146 311 516 345 074 761 198 763 245 146 564 000 345 327 245

Total des crédits consommés 198 534 350 141 845 779 340 380 129 198 534 350 142 139 978 340 674 328

Crédits consommés - crédits ouverts -228 895 -4 465 737 -4 694 632 -228 895 -4 424 022 -4 652 917

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois exprimés en ETPT Dépenses

Transferts de gestion

2009

Réalisation

2009

LFI

2010

Transfertsde gestion

2010

Réalisation

2010

Écart à la LFI 2010

Évolution des effectifs entre 2009 et 2010

Réalisation

2010

Catégorie d’emploi

1 2 3 4 5

(après transferts)

5 – (3 + 4)

(5 – 4) – (2 – 1)

Titulaires et CDI en administration centrale

509 529 517 -12 +8 26 951 600

Titulaires et CDI dans le réseau 1 158 1 111 1 138 +27 -20 131 868 651

CDD et volontaires internationaux 79 84 76 -8 -3 3 742 986

Militaires 0 0 0 0 0

Agents de droit local 1 669 1 683 1 630 -53 -39 35 971 113

Total 3 415 3 407 3 361 -46 -54 198 534 350

Catégorie Prévision LFI (AE = CP)

Consommation (AE = CP)

Rémunérations d’activité 154 449 076 163 811 587

Cotisations et contributions sociales 33 426 520 34 165 852

dont contributions au CAS Pensions 22 571 575 22 854 113

Prestations sociales et allocations diverses 1 113 395 556 911

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PLR 2010 183Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont départs

en retraite

Mois moyen des sorties

Entrées dont primo recrutements

dont mouvements entre programmes

du ministère

Mois moyen des entrées

Schéma d’emplois du programme

Titulaires et CDI en administration centrale 21 31 7,5 36 33 9 15

Titulaires et CDI dans le réseau 19 10 7 8,5 -13

CDD et volontaires internationaux 28 8,6 30 8,5 2

Agents de droit local 79 6,9 47 8 -32

Total 147 31 120 33 -28 Nota bene : le nombre de départs en retraite mentionnés dans le tableau ci-dessus concerne uniquement les personnels titulaires du ministère des Affaires étrangères et européennes (catégories G1 et G2). Ces départs sont inscrits par convention sur la seule catégorie G1 (administration centrale). La répartition par programme des départs en retraite est indicative. Le nombre de primo-recrutements concerne également uniquement les personnels titulaires du MAEE, qui débutent leur carrière en administration centrale.

Des remarques liminaires sur l’évolution des emplois et des crédits de personnels de l’ensemble des programmes du ministère des Affaires étrangères et européennes sont présentées dans la partie JP€ du programme 105.

CONSOMMATION D’ETPT

La consommation du programme 151 s’établit au total à 3 361 ETPT pour une dotation de 3 407 ETPT (soit 98,65 % de la dotation consommés).

L’approche par catégorie LOLF est présentée dans la partie JP€ du programme 105 (remarques liminaires concernant l’ensemble des programmes).

CRÉDITS DE PERSONNEL

La consommation des crédits du titre 2 s’établit à 99,98 % des crédits ouverts (LFI ajustée des ouvertures et annulations).

Le solde par rapport aux crédits ouverts s’élève à 0,23 M€ (soit 0,12 %). Il résulte en majorité des marges prudentielles conservées à la fois en administration centrale et dans les postes à l’étranger pour la rémunération des agents de droit local.

COÛTS MOYENS

Au vu de l’exécution 2010, les coûts moyens constatés sur le programme 151 (hors prestations sociales) par catégorie de personnel sont les suivants :

Catégorie d’emploi Catégorie 21 Catégorie 22 hors CAS

Catégorie 22 CAS pension

Coût moyen

Titulaires et CDI à l’administration centrale 32 937 4 487 14 186 51 610

Titulaires et CDI à l’étranger 99 695 2 660 13 609 115 964

CDD et volontaires internationaux 42 173 5 483 566 48 222

Agents de droit local 18 511 3 402 0 21 913

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184 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE

Service ETPT ETP au 31/12/2010

Administration centrale 558 575

Services régionaux

Services départementaux

Opérateurs

Services à l’étranger 2 803 2 780

Autres

Total 3 361 3 355

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision Réalisation

ETPT ETPT

01 Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 2 585 2 546

03 Instruction des demandes de visa 822 815

Total 3 407 3 361 Transferts de gestion Nota : les outils de gestion du MAEE ne permettent pas de suivre la consommation des ETPT par action. La consommation constatée sur le programme est donc ventilée au prorata des effectifs par actions prévus dans le PAP.

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Ratios gestionnaires / effectifs gérés Effectifs gérés, en ETP (inclus dans la plafond d'emplois)

intégralement partiellement Total

ETP 14 395 824 15 219

Effectifs gérants 337,80 2,35% 40,97% 2,22%

administrants et gérants 183,60 1,28% 22,27% 1,21%

organisant la formation 78,60 0,55% 9,53% 0,52%

consacrés aux conditions de travail 42,10 0,29% 5,11% 0,28%

consacrés au pilotage et à la politique des compétences 33,50 0,23% 4,06% 0,22%

Le ratio global gérants/gérés, qui s’établit à 2,22 %, fait l’objet d’une méthodologie commune à tous les ministères. La gestion administrative des agents du ministère des Affaires étrangères et européennes est très centralisée, et s’opère par corps et par catégorie du plafond d’emploi ministériel. Tous les gestionnaires appartiennent au programme 105 ; les effectifs gérés se répartissent entre tous les programmes. Il n’est donc pas pertinent de distinguer un ratio différent pour chaque programme. Aussi, les ratios ci-dessus s’appliquent-ils à l’ensemble du plafond d’emploi ministériel. Le périmètre des effectifs gestionnaires est limité à la Direction des ressources humaines, en centrale. A l’étranger, seuls quelques actes de gestion courante des agents expatriés sont assurés, ainsi que la gestion des effectifs de recrutement local, par des agents dont la gestion administrative ne constitue le plus souvent qu’une fraction du travail. Les effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences correspondent à la sous-direction de la politique des ressources humaines. Les effectifs consacrés aux conditions de travail sont ceux de la Mission pour l’action sociale (MAS).

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PLR 2010 185Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

Les ETP organisant la formation sont ceux du Département de la formation et de l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires. Les autres agents de la DRH sont rassemblés dans les effectifs administrant et gérant. Le périmètre des effectifs partiellement gérés comprend les militaires hors budget et les policiers, gérés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion avec le ministère de l’intérieur. Dans ces deux cas, la gestion statutaire et une part significative de l’affectation sont assurées par les ministères d’origine. Tous les autres agents suscitent également tous les actes de gestion normale. Les agents détachés sur emploi ou sur contrat génèrent autant d’actes de gestion au MAEE, même si leur carrière reste gérée par ailleurs par leur administration d’origine. Enfin, la gestion administrative des agents assurée par les gestionnaires concerne également des agents hors plafond d’emplois : 267 agents en disponibilité, 33 en congés parental, 160 détachés sortants, 15 en congés sans traitement et 135 agents affectés dans le cadre d’une convention de délégation de gestion au ministère chargé de l’immigration. Ces agents suscitent tous une activité de gestion administrative et statutaire, ceux qui sont affectés au ministère de l’immigration génèrent également au ministère des Affaires étrangères et européennes des activités d’affectation. Toutes les données sont exprimées en ETP, et supposent que la proportion de chaque statut soit constante.

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

(en millions d’euros)

Socle Exécution 2009 retraitée 170,2 Exécution 2009 hors CAS Pensions 171,1 Changements de périmètre du programme 2010/2009 -0,5 Débasage/rebasage dépenses non reconductibles -0,4

Impact du schéma d'emplois -2,6 EAP schéma d'emplois de l’année n-1 -1,6 Schéma d'emplois de l’année n -1

Mesures catégorielles 1,2

Mesures générales 0,5 EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 0,3 Augmentation du point d'indice de l’année n 0,2 GIPA 0 Mesures bas salaires 0

GVT solde 0,6 GVT positif 1,3 GVT négatif -0,7

Autres 5,8

Total 175,7 Le retraitement de l’exécution 2009 hors CAS Pensions correspond aux changements de périmètre liés aux transferts intervenus en PLF 2010 et en gestion 2010, soit -0,5 M€. Les dépenses non reconductibles intervenues en 2009 (-0,4 M€) sont également débasées et concernent les dispositifs tels que la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) le compte épargne-temps (CET), le dispositif de fin d’activité (DFA) et les mesures de restructurations.

Dans le cadre de ce programme, l’impact du schéma d’emploi (extension en année pleine des suppressions réalisées en 2009 et impact des suppressions réalisées en gestion 2010) a permis de réaliser une économie évaluée à 2,6 M€. Les diverses mesures de revalorisation des rémunérations ont, quant à elles, relevé à la fois de mesures catégorielles et générales. Ces dernières concernent, pour l’essentiel, l’augmentation de la valeur du point d’indice de la fonction publique intervenue le 1er juillet 2010. Les effets report des revalorisations des 1er juillet 2009 et 1er octobre 2009 ont également été comptabilisés. Enfin le GVT solde permet de mesurer les effets de structure liés à la fois à l’augmentation de la rémunération des agents (GVT positif lié aux lavancements d’échelon et au changement de grade ou de corps) et à l’économie de masse salariale induite par le renouvellement des effectifs.

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186 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La ligne « Autres » regroupe l’impact des variations de change-prix sur l’indemnité de résidence à l’étranger, l’évolution de la dépense de rémunération des agents de droit local ainsi que la dépense liée au CET et la variation des prestations sociales. L’évolution des dépenses de prestations sociales entre 2009 et 2010 montre une progression de 0,02 M€. Nota sur les coûts d’entrée et de sortie : les outils à disposition du ministère ne permettent que très imparfaitement de retracer les coûts des entrants et des sortants. Ce chiffrage est encore rendu plus compliqué par la nomenclature de catégories d’emplois, sachant que les changements d’affectation entre l’administration centrale et les postes à l’étranger entraînent de fréquent changements de catégorie d’emplois d’un même agent (les durées moyennes d’affectation étant de trois ans). Retraiter ces flux pour ne retenir que les entrants et sortants « définitifs » du ministère nécessite des outils de gestion administrative et de paie coordonnés qui sont en cours d’élaboration mais pas encore opérationnels au sein du ministère.

La comparaison entre prévision et réalisation est en outre faussée par la très grande hétérogénéité des personnels (ainsi par exemple, si une année le ministère recrute une proportion plus grande de volontaires internationaux par rapport aux contractuels expatriés que prévu statistiquement, le coût moyen des contractuels entrants s’en trouvera diminué ; inversement si davantage d’agents A que d’agents C partent en retraite, le coût moyen des titulaires sortants s’en trouvera augmenté).

Il importe enfin de préciser que ces coûts prennent en compte les indemnités de résidence à l’étranger qui varient sensiblement d’un pays et à l’autre et qui, au sein de chaque pays, sont réajustés en cours d’année pour tenir compte des évolutions de change et de prix dans le pays par rapport à l’euro (à la hausse comme à la baisse). Ces éléments soumis à d’importantes variations rendent difficile un suivi stable de ces données.

Dans le cadre du futur décompte des ETPT via le logiciel Chorus, le MAEE a engagé un important travail sur les méthodes de décompte utilisées par ODE. En confrontant les travaux effectués par les services RH avec les données générées par ODE, il a été possible de cibler les principales divergences entre les deux sources de données. Un travail conjoint avec la direction du budget sera réalisé en 2011 afin de faire concorder les décomptes ministériels et d’ODE, dans la perspective de la prise en charge de ce décompte par Chorus en 2012. Coûts d’entrée (1) Coûts de sortie (1)

Catégorie d’emplois Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Titulaires et CDI en administration centrale 30 476 40 114 45 916 50 930

Titulaires et CDI dans le réseau 76 732 106 772 115 609 135 585

CDD et volontaires internationaux 27 837 76 179 28 362 76 179

Militaires 86 570 109 660 86 579 109 660

Agents de droit local 17 179 20 054 17 179 20 054

(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

MESURES GÉNÉRALES

La hausse de la valeur du point fonction publique au 1er juillet 2010 (+0,5 %) a représenté pour l’ensemble du ministère une dépense de 3,2 M€. L’extension en année pleine de l’augmentation de 2009 s’est élevée à 2,12 M€. Pour le seul programme 151, le coût est estimé à 0,3 M€ au titre de l’extension en année pleine de l’augmentation 2009 et à 0,15 M€ au titre de la hausse intervenue en 2010. L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008 a été versée à 60 agents du ministère pour un coût de 0,06 M€, dont 0,01 M€ pour le seul programme 151.

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PLR 2010 187Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETPT concernés

Mois d’entrée en vigueur de

la mesure

Coût 2010 Coût en année pleine

Mesures statutaires 285 514 289 405

Revalorisation ADL 1 630 01 280 068 280 068

Revalorisation CDI 1 654 06 5 446 9 337

Mesures indemnitaires 889 124 889 124

Cartographie 517 01 33 472 33 472

Primes de fin d’année 517 01 133 886 133 886

Revalorisation primes (A-B-C) 517 01 721 766 721 766

Total 4 835 1 174 638 1 178 529

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

Réalisation 2009 LFI 2010 Réalisation 2010

Contributions employeurs au CAS Pensions 21 464 404 22 571 575 22 854 113 Civils (y.c. ATI) 21 464 404 22 571 575 22 854 113 Militaires Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)

Cotisation employeur FSPOEIE

Le montant de la contribution du programme 151 au CAS Pensions s’élève à 22 854 113 €.

Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère a été de 0,7 M€.

Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,2 M€.

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de bénéficiaires

Prévision Réalisation

Congés de longue durée 12 133 786 22 459

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 0 210 554

Revenus de remplacement du congé de fin d’activité 0 0 0

Remboursement domicile travail 374 71 871 67 631

Capital décès 0 33 786 0

Allocations pour perte d’emploi 13 12 982 20 129

Autres 860 970 236 138

Total 1 113 395 556 911

Nota bene : les bénéficiaires indiqués dans le tableau supra sont des effectifs physiques.

Les dépenses au titre des prestations sociales ont représenté un montant de 0,3 M€ pour 2010 pour la seule PSOP et la HPSOP « traditionnelle » (ex : chômage). La baisse de plus de 43% de cette catégorie de dépenses concerne en particulier des congés de longue durée dont le niveau de dépenses diminue de plus de 84 %.

La rubrique « Autres » comprend l’ensemble des dépenses non listées dans le tableau. Elles correspondent entre autres à des prestations facultatives (aides individuelles au logement, allocations pour enfants handicapés) mais également aux dépenses réalisées pour les militaires et les agents de droit local. Pour ces deux catégories d’agents, les prestations sociales sont déterminées par les postes à l’étranger et le nombre des bénéficiaires n’est pas connu.

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188 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

AE ouvertes

en 2010 (**)

345 074 761 146 311 516

AE non affectées

au 31/12/2010

3 384 972 3 156 077

AE affectées non engagées

au 31/12/2010 (*)

CP ouverts en 2010 (**)

1 309 659 1 309 659

345 327 245 146 564 000

Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2009

(1)

AE engagées en 2010

(2)

Écart entre AE LR et AE RAP

(3)

Total des engagements

réalisés au 31/12/2010

(4) = (1)+(2)+(3)

CP consommésen 2010

sur engagements antérieurs à 2010

(5) = (7) - (6)

CP consommésen 2010

sur engagements2010

(6)

Total des CP consommés

en 2010

(7)

Solde des engagements

non couverts par des paiementsau 31/12/2010 (8) = (4) - (7)

1 298 001 1 298 001

340 380 129 141 845 779

1 1

341 678 131 143 143 781

381 946 381 946

340 292 382 141 758 032

340 674 328 142 139 978

1 003 803 1 003 803

AE reportées sur 2011

CP reportés sur 2011

4 465 736

4 424 022

N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2.

(*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers. (**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP. ANALYSE DES RÉSULTATS

Le solde de 1,003 M€ constaté à la fin 2010 correspond essentiellement une opération d'investissement à Yaoundé dans le cadre du fonds de concours visas.

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PLR 2010 189Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 : Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 150 495 245 31 348 200 181 843 445 156 814 307 31 613 727 188 428 034

Crédits de paiement 150 495 245 31 348 200 181 843 445 156 814 307 31 912 213 188 726 520

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 12 060 000 11 338 986 12 060 000 11 745 652

FDC et ADP prévus 120 000 120 000

PÔLE « ASSEMBLÉE DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER » (AFE)

Dotation en LFI 2010 : 3,4 M€ Consommation AE : 3,37M€ Consommation CP : 3,31M€ La dotation effective après mise en réserve légale s’est élevée en 2010 à 3,2 M€. Les dépenses 2010 de l’AFE se répartissent de la manière suivante : 93 % sont consacrés aux indemnités, assurance et remboursement de frais de campagne des élus et 7 % sont consacrés aux frais de fonctionnement (organisation des 4 sessions annuelles, impressions, site internet…).

Durant l’année, un redéploiement de crédits à partir des lignes du fonctionnement de la DFAE vers l’enveloppe des indemnités des Conseillers a été réalisé.

L’année 2010 n’était pas une année électorale mais elle a vu l’annulation par le Conseil d’État de l’élection de 2009 dans 2 circonscriptions (Washington et Mexico). Il a fallu convoquer des élections et rembourser les frais de campagne (forfaitairement ou à coûts réels suivant les cas) des candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages. Ces remboursements ont été effectués pour un total de 17 785 €.

La différence entre AE et CP s’explique par deux marchés qui ont été signés par la Direction au nom de l’AFE : la refonte du site internet et le renouvellement des prestations de transcription des débats de l’AFE (voir catégorie « dépenses d’investissement »).

PÔLE « FONCTIONNEMENT DES SERVICES »

- Organisation d’élections partielles des Conseillers de l’AFE

Dotation en LFI 2010 : pas de dotation prévue Consommé 2010 AE : 0,11 M€ Consommé 2010 CP : 0,11 M€

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190 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Suite à l’annulation par le Conseil d’État de l’élection de 2009 dans deux circonscriptions (Washington et Mexico), il a été nécessaire de convoquer des élections. Cette dépense étant imprévue, il a fallu la financer par un redéploiement des crédits de fonctionnement au sein de la DFAE qui a touché diverses unités de budgétisation : fonctionnement courant de la DFAE, Service de l’adoption internationale, Maison des Français de l’étranger, agences consulaires, redéploiement des crédits informatiques au profit du vote électronique.

Les crédits mis en place et consommés au titre des dépenses des frais de fourniture et de fonctionnement dans les postes diplomatiques et consulaires et en administration centrale (achat d’enveloppes d’identification et de scrutin, affranchissement, tenue des bureaux de vote) ainsi qu’au titre des campagnes de communication s’élèvent à 0,1 M€.

Cette dotation ne comprend pas le vote électronique au titre des élections partielles (marché ATOS), à hauteur de 0,17 M€ qui est détaillé dans la partie Pôle « Télé administration et accueil ».

- Fonctionnement courant de la DFAE

Dotation en LFI 2010 : 0,4 M€ Consommation AE : 0,36 M€ Consommation CP : 0,33 M€ Les crédits de fonctionnement courant ont servi principalement à couvrir les frais de mission, à hauteur de 0,3 M€ en AE et 0,28 M€ en CP.

Le reste de l’enveloppe est partagé entre les frais de représentation (0,01 M€) ainsi que diverses dépenses de fonctionnement telles que la location de machines à timbrer (0,03 M€) et la gratification des stagiaires (0,01 M€).

- Service central de l’état-civil (SCEC)

Dotation en LFI 2010 : 1,37 M€ Consommation AE : 1,41 M€ Consommation CP : 1,30 M€ Dans leur ensemble, les dépenses du SCEC en 2010 sont quasiment équivalentes à celles constatées en 2009 (1,30 M€ liquidé, contre 1,29 M€ en 2009).

La consommation d’autorisations d’engagement est légèrement supérieure à celle des crédits de paiement en raison de la passation d’un marché partagé sur 3 ans pour les fournitures du bureau (marché LYRECO). Ce marché triennal (0,1 M€) notifié fin 2010 n’a pas donné lieu à consommation de crédits de paiement en 2010.

Au sein de l’enveloppe du SCEC, les dépenses d’affranchissement et de traitement du courrier constituent le principal poste de dépense du SCEC. En 2010, le coût de l’affranchissement dépasse 1 M€ (augmentation de 6 % par rapport à l’année dernière), reflétant d’une part l’augmentation du nombre de plis affranchis (+2 %), supérieur à 2 millions, mais aussi la part croissante des plis non standardisés (+ 9 % de plis urgents, DOM-TOM, étranger), au coût plus élevé. Le SCEC bénéficie en effet de la tarification avantageuse du « courrier industriel » pour 93 % de ses envois, le reste restant soumis aux tarifs ordinaires. Le tarif moyen s’établie à 0,50 € l’envoi. Les autres dépenses liées à l’affranchissement (location et entretien des machines à affranchir, de mise sous plis, les fournitures et consommables, l’acheminement du courrier) représentent 0,1 M€. Au total, les dépenses liées à l’exploitation du courrier s’élèvent à près de 85 % du budget global du SCEC.

Les principaux autres postes de dépense restent liés à l’activité de production des actes : - 0,06 M€ pour les enveloppes (marché GPV) ; - 0,03 M€ pour le papier photocopie (marché UGAP) ; - 0,05 M€ pour la papeterie (papier numéroté, filigrané, actes plurilingues).

Enfin, les dépenses diverses se partagent entre les fournitures de bureau : 0,03 M€ (marché Lyreco), les abonnements et la documentation juridique, le petit mobilier, et les dépenses non récurrentes indispensables (en 2010 le SCEC a fait procéder au bilan sanitaire des archives au sous-sol à la suite d’intempéries : 0,006 M€).

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PLR 2010 191Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

- Achats de documents sécurisés

Dotation en LFI 2010: 0,64 M€ Consommation AE : 0,65 M€ Consommation CP : 0,65 M€ Cette rubrique supporte les dépenses liées à l’achat des documents sécurisés (hors visas) délivrés par l’administration consulaire, ainsi qu’au coût d’acheminement depuis la France des passeports délivrés aux Français de l’étranger.

En 2010, l’approvisionnement des postes a continué, pour l’essentiel, à être assuré par la délégation des affaires générales à Nantes (DAGN) ; en attendant la mise en place d’outils spécifiques qui permettront des livraisons directes, la DAGN a maintenu une activité minimale de l’ancien magasin des imprimés. Aussi, hormis les feuillets d’état civil, dont un marché prévoit la fabrication, le colisage et l’envoi à la valise diplomatique, les autres fournitures ont été livrées, et conditionnées sur le site nantais, avant envoi à la valise.

Un tiers de cette dotation est consacré à l’acheminement des passeports et deux tiers à l’achat de documents sécurisés. Après mise en réserve, elle s’établissait à 0,6 M€. En 2010, le coût de l’acheminement des passeports biométriques personnalisés par l’Imprimerie Nationale s’élève à 0,17 M€ pour 154 185 passeports, soit 1,13 € par passeport.

Le montant total des achats s’élève à 0,48 M€. Ils concernent majoritairement le papier destiné à la confection des registres d’état-civil et les passeports d’urgence ainsi que les dépenses en laissez-passer sécurisés et cartes nationales d’identité sécurisées. Le reste des dépenses est composé des achats de matériel lié à la délivrance de ces documents sécurisés (tampons empreintes pour les cartes nationales d’identité sécurisées, pochettes thermo-scellables pour les cartes d’inscription consulaire…).

- Adoption internationale

Dotation en LFI 2010 : 0,14 M€ Consommation AE : 0,04 M€ Consommation CP : 0,02 M€ Grâce à cette dotation, le Service de l’Adoption Internationale a pu, en 2010, pour la deuxième année consécutive, représenter la France dans les réunions et forums internationaux et européens. Ainsi, les missions accomplies tout au long de l’année 2010 ont permis d’établir des liens directs et de confiance avec différents pays d’origine des enfants adoptés par des familles françaises et de renforcer la relation avec le Bureau Permanent de la Convention de La Haye (CODIP). Elles ont eu lieu dans des pays aussi diversifiés qu’Haïti, l’Italie, la Chine ou la Russie.

Le SAI a également accueilli un grand nombre de délégations étrangères, dans le cadre de rencontres bilatérales ou d’actions de formations : Russie, Philippines, Thaïlande, Haïti, République démocratique du Congo, Congo, Kazakhstan, Québec, Colombie, Inde, Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire, Togo et Cameroun.

Le SAI a également développé une politique de communication avec, notamment, la publication de brochures de présentation du dispositif français de l’adoption internationale en 6 langues (français, anglais, espagnol, chinois, russe, portugais) et la publication d’un rapport annuel d’activités 2009 au printemps 2010.

La consommation des crédits alloués sur le titre 6 est justifiée dans la rubrique des dépenses d’intervention. - Maison des Français de l’étranger

Dotation en LFI 2010 : 0,15 M€ Consommation AE : 0,14 M€ Consommation CP : 0,14 M€ La mission de la Maison des Français de l'Étranger (MFE) est d’informer les Français candidats à l’expatriation sur la situation dans leur futur pays d’accueil et de les conseiller sur tous les aspects pratiques, administratifs et sanitaires liés à l’expatriation mais aussi au retour en France.

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192 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La MFE accompagne le mouvement d'expatriation de nos compatriotes qui connaît depuis quelques années une augmentation régulière de 3 % en moyenne par an. Dans un contexte de crise économique, elle les aide à mieux préparer leur projet de départ. Ceci implique de renforcer le volume et la qualité de l'activité de conseil et d'information de la MFE pour que nos compatriotes puissent s'insérer le plus facilement possible dans le tissu économique et social de leur nouveau pays de résidence. Cette qualité d'information produite avant le départ de nos compatriotes pour l'étranger réduit de fait le nombre d'actions d'insertion, voire de rapatriements, à venir des services sociaux des postes.

Pour accomplir sa mission d’information, de conseil et d’orientation sur l’expatriation, la Maison des Français de l’étranger dispose d’un budget de fonctionnement mais aussi d’un fonds de concours constitué des produits de la rémunération des services qu’elle rend.

Les dépenses réalisées en 2010 se décomposent de la manière suivante :

- 40% pour les opérations de publicité et de communication ; - 32% pour les services informatiques (accès Internet et hébergement des sites mis en place en 2009, ainsi que

leur développement et leur maintenance) ; - 28% pour la documentation, les abonnements et les défraiements d’intervenants.

- Agences consulaires

Dotation en LFI 2010 : 1,4 M€ Consommation AE : 1,20 M€ Consommation CP : 1,20 M€ Les subventions allouées aux agences servent à compenser les dépenses effectuées par les consuls honoraires sur leurs fonds propres pour le fonctionnement de leur agence consulaire : affranchissement, papeterie, communications téléphoniques et abonnement Internet, charges locatives, déplacements, voire dans certains cas, paiement d’un loyer et/ou prise en charge du salaire d’un(e) assistant(e). Elles leur permettent également d’acquérir, pour exercer les tâches administratives, des équipements informatiques et, dans le cas des agences consulaires installées dans des zones à risque, du matériel de sécurité.

Notre réseau de 495 agences consulaires offre une aide précieuse et joue un rôle efficace en tant que relais de nos représentations diplomatiques et consulaires, notamment dans les pays au territoire étendu ou insulaire. La plupart des agences exercent véritablement une activité de type consulaire alors que certaines ont essentiellement un rôle d’influence dans des pays comme la Russie ou l’Ukraine, où plusieurs projets de création sont lancés.

En 2010, la dotation au titre des agences consulaires déléguée aux postes a été quasiment consommée dans son intégralité. - Frais de tournée et de représentation consulaires

Dotation en LFI 2010 : 3,1 M€ Consommation AE : 2,80 M€ Consommation CP : 2,80 M€ La répartition des dépenses réalisées sur cette ligne budgétaire est la suivante :

- au titre des frais de tournées, 0,56 M€ ont été délégués à 232 des 236 postes diplomatiques et consulaires soit une consommation moyenne de 2 888 € par poste. Ces crédits permettent à nos postes d’assurer tant leurs obligations auprès des Français dont la résidence est éloignée du siège du consulat ou de l’ambassade, que les visites de courtoisie et de travail aux autorités locales de la circonscription consulaire ;

- au titre des frais de représentation, 2,23 M€ ont été délégués à 97 des 98 consuls généraux et consuls pour leurs activités de réception, y compris celle organisée pour la célébration de la fête nationale (budget moyen de 22 989 € par consulat).

- Entretien des cimetières civils français à l’étranger

Dotation en LFI 2010 : 0,26 M€ Consommation AE : 0,29 M€ Consommation CP : 0,29 M€

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PLR 2010 193Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

La dotation globale 2010 destinée à l’entretien des cimetières civils français à l’étranger a subi une baisse de 56 %. C’est ainsi qu’elle est passée de 0,6 M€ en 2009 à 0,2 M€ en 2010. Les orientations fixées par le Président de la République relatives à la poursuite du plan d’action et de coopération en matière de sépultures civiles françaises en Algérie, au titre du devoir de mémoire dû aux défunts, ont toutefois été respectées. C’est ainsi que 61 % de la dotation (0,15 M€) ont été alloués à la poursuite du plan d’action, dont 0,11 M€ au profit de la circonscription d’Oran pour des travaux de réhabilitation et de regroupement des cimetières civils, compte tenu des retards dus à la réouverture tardive du Consulat général en 2007. La première phase du plan d’action en Algérie devrait être achevée en 2011. Le reliquat de 39 % de l’enveloppe globale 2010 a été consacré à l’entretien courant ou à des travaux de réhabilitation des cimetières civils situés dans les 44 autres pays gérés par le MAEE.

Enfin, la consommation des postes au titre de l’entretien des cimetières civils à l’étranger est légèrement supérieure à la dotation déléguée. Cette surconsommation est due à des redéploiements de la part de postes n’ayant pas reçu de dotation en 2010 ou dont la dotation s’est avérée insuffisante. - Emploi et formation professionnelle

Dotation en LFI 2010 : 0 € sur le titre 3 Consommation en AE : 0,02 M€ Consommation en CP : 0,02 M€ Une partie des crédits alloués sur le titre 6 à l’emploi et à la formation professionnelle a été affectée aux services centraux pour mise à jour, formation des utilisateurs, maintenance et exploitation de l’application DEFI, base de données de l’emploi à l’étranger utilisées par les postes.

PÔLE « TÉLÉ ADMINISTRATION ET ACCUEIL »

Dotation LFI 2010 : 1,1 M€ Consommation AE : 0,90 M€ Consommation CP : 1,3 M€ Les actions finalisées en 2010 se résument essentiellement à des améliorations d’ordre technique du Registre mondial des Français établis hors de France et des applications Electis (gestion des listes électorales consulaires) ou Scola (gestion des demandes de bourses scolaires et dossiers AEFE) ainsi qu’à des opérations de maintenance réglementaire des applications du SCEC. De plus, la convocation des élections partielles de l’AFE a amené la signature de deux nouveaux avenants au marché ATOS dans le cadre du vote électronique. Le premier s’établit à 0,17 M€ (consommés en AE et en CP), au titre de la préparation et la gestion du nouveau scrutin pour l’élection partielle AFE 2010. Le second correspond une autre prestation au titre de la maintenance évolutive du logiciel pour les élections de 2012 (les AE ont été engagées dans leur totalité).

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 55 000 55 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 77 321 0

Le montant de 0,07 M€ correspond à deux marchés signés par la Direction au nom de l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE) : la refonte du site internet et le renouvellement des prestations de transcription des débats de l’AFE (marché « sténotypie »). Afin d’honorer la signature de ces marchés, ce montant a été immobilisé en 2010 et reste à payer en 2011.

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194 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le montant de 0,05 M€ en AE et CP correspond quant à lui à une erreur d’imputation du consulat de Shanghai. En effet, ce montant a été imputé sur l’article d’exécution 21, qui correspond aux dépenses à l’étranger, alors qu’il aurait dû être imputé sur l’article 42, qui concerne les dépenses à l’étranger au titre du Fonds Européen pour les Frontières Extérieures. Il s’agit en l’occurrence de dépenses relevant de la rénovation des services des visas à Shanghai.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 16 800 000 16 001 054 16 800 000 15 970 735

Transferts aux autres collectivités 2 368 200 4 141 366 2 368 200 4 140 826

PÔLE SOCIAL

Les transferts aux ménages concernent : - Aide aux personnes

Dotation en LFI 2010 : 16,3 M€ Consommation AE : 15,1 M€ Consommation CP : 15,1 M€ En mars 2010, la Commission Permanente pour la Protection Sociale à l’étranger a initialement accordé 15,47 M€ aux Comités Consulaires pour l’Action Sociale (CCPAS). En définitive, 15,1 M€ ont été consommés en 2010. La sous-consommation de cette ligne budgétaire en 2010 a permis un redéploiement au profit des autres postes de dépenses, notamment les subventions aux sociétés de bienfaisance (SFB) à l’étranger. Par type d’aide, la répartition de cette consommation est la suivante :

bénéficiaires montants en M€

Allocations de solidarité en faveur des personnes âgées (AS) 3 022 7,40

Allocations pour les handicapés (adultes, enfants et aides complémentaires) 1906 5,93

Allocations à durée déterminée (ADD) 65 0,13

Secours mensuels spécifiques enfants (SMSE) ou "aide à l’enfance en détresse" 374 0,49

Secours occasionnels 5582 0,80

Aides exceptionnelles 260 0,06

Secours occasionnels UE ("filet de sécurité") 416 * 0,29

TOTAL 11 209 15,10

* Afin de se mettre en conformité avec la réglementation européenne, le ministère a décidé de ne plus verser d'allocations non contributives (à l'exception des aides à l'enfance en détresse et à l'enfance handicapée) du CCPAS aux ressortissants français résidant en UE (hors NEM) et en AELE à compter d'avril 2010. Nos compatriotes doivent donc désormais s'adresser aux systèmes sociaux locaux. Dans le souci de répondre aux situations les plus sensibles et d'accompagner cette mutation, un dispositif d'accompagnement a été mis en place, sous la forme de la création d'un "filet de sécurité" qui a consisté à abonder l'enveloppe de secours occasionnels pour permettre d'apporter une aide financière à nos compatriotes qui se trouveraient en grande difficulté à la suite de l'application de cette mesure. Dans la pratique, ce dispositif concerne principalement les pays d'Europe du Sud (Andorre, Espagne, Grèce, Italie, Portugal). Les bénéficiaires d’un secours occasionnel de l’UE imputé sur le « filet de sécurité » ont perçu une allocation (AS, AAH ou ADD) pendant les deux premiers mois de l’année et à ce titre, ont été décomptés dans le total des allocataires ; ils ne sont donc pas inclus dans le total général des bénéficiaires, dans le souci d’éviter une double comptabilisation.

Quelques points méritent d’être soulignés

Par rapport à 2009, une légère diminution du nombre global des allocataires est constatée (-0,68 %). En revanche, le nombre total de bénéficiaires d’aides sociales est en augmentation de 7,45 % (11 209 en 2010 contre 10 432 en 2009). La diminution des allocations de solidarité (-6,38 %) en faveur des personnes âgées, déjà constatée en 2009, s’est poursuivie en 2010.

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PLR 2010 195Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

Si le nombre de personnes handicapées prises en charge par les CCPAS en 2010 a légèrement augmenté, ce poste de dépenses a diminué de 4,20 % par rapport à 2009. Les dépenses relatives aux allocations à durée déterminée ont diminué de 17,50 %. Cela pourrait être lié au fait que nos compatriotes touchés par la crise économique mondiale, et assistés par le biais d’allocations à durée déterminée en 2009, n’ont pu bénéficier en 2010 d’une allocation de même type, celle-ci étant par définition non renouvelable. Comme en 2009, les secours mensuels spécifiques enfants au bénéfice de l’enfance en détresse ont continué à progresser (+6,57 %) : 374 enfants ont été aidés pour un montant de 0,49 M€. En ce qui concerne les aides ponctuelles :

- 5 582 secours occasionnels (Français inscrits au registre) ont été accordés en 2010, dont un grand nombre pour des dépenses médicales. Leur montant (0,80 M€) est en hausse de 6,57 % par rapport à 2009 ;

- une très forte hausse des dépenses au titre des aides exceptionnelles (Français non-inscrits, de passage ou détenus) est également constatée (+58,8 %). Notons que cette hausse est en partie imputable aux catastrophes climatiques intervenues en 2010.

Par ailleurs, en 2010, 0,29 M€ ont été attribués à nos compatriotes des pays de l’Union européenne (hors nouveaux États membres) et de l’Association européenne de libre-échange (AELE), sous forme de secours occasionnels UE dans le cadre du « filet de sécurité » mis en place à partir d’avril 2010. - Rapatriements

Dotation en LFI 2010 : 0,5 M€ Consommation AE : 0,7 M€ Consommation CP : 0,7 M€ Le nombre de Français résidents ou de passage à l’étranger rapatriés en 2010 s’est élevé à 429 toutes catégories confondues (pour raisons sanitaires – 109 personnes ; et pour indigence – 320 personnes), dont 381 pris en charge totalement ou partiellement par le ministère des Affaires étrangères et européennes.

En 2010, 0,7 M€ ont été dépensés sur la dotation « rapatriements ». Un redéploiement a eu lieu pour pallier l’insuffisance de la dotation initiale : il a concerné les lignes budgétaires de la CFE, des subventions aux organismes d’assistance et des centres médico-sociaux.

L’augmentation importante du nombre d’évacuations sanitaires (rapatriement en avion médicalisé – matériel et équipe de médecins - d’un patient dont le pronostic vital est engagé), qui s’est élevé à 12 en 2010 pour un coût total de 0,5 M€ contre 4 en 2009 pour 0,2 M€, a imposé au ministère de refuser ou de différer un plus grand nombre de dossiers que les années précédentes. Ainsi, 105 dossiers ne présentant pas un caractère d’extrême urgence ont trouvé une solution d’attente et ont été refusés, suspendus voire annulés. Il est à prévoir que certain d’entre eux seront à nouveau soumis en 2011 ou les années suivantes. - Hospitalisations d’urgence

Dotation en LFI 2010 : pas de dotation Consommation AE : 0,2 M€ Consommation CP : 0,2 M€ Depuis l’année 2010, les dépenses résultant de l’hospitalisation d’urgence de Français à l’étranger, sont désormais imputées sur le programme 151. Les transferts aux autres collectivités concernent : - Subventions à des organismes d’assistance

Dotation en LFI 2010 : 0,2 M€ Consommation AE : 0,13 M€ Consommation CP : 0,13 M€

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196 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Certaines associations œuvrant en France apportent une assistance aux Français de l’étranger, en appui ou en complément des actions du ministère des Affaires étrangères et européennes. En 2010, les organismes suivants ont reçu un soutien financier pour un montant global de 0,13 M€ :

- la Fédération nationale des anciens combattants résidant hors de France (FACS) : 40.000 € ; - la Fédération internationale des accueils français et francophones à l’étranger (FIAFE) : 4.000 € ; - l’Association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale (APCARS) : 12.000 € ; - l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT) : 10.000 € ; - l’Institut national d’aide aux victimes et de médiation (INAVEM) : 45.000 € ; - le Comité d’Entraide aux Français rapatriés (CEFR) : 20.078 €.

- Caisse des Français de l’Étranger

Dotation en LFI 2010 : 0,5 M€ Consommation AE : 2,46 M€ Consommation CP : 2,46 M€ La Caisse des Français de l’Étranger est une caisse de sécurité sociale dont le rôle est essentiel pour assurer de bonnes conditions d’expatriation à nombre de nos compatriotes.

Afin de pouvoir en faire bénéficier nos compatriotes aux revenus modestes, un dispositif d’aide à l’accès à l’assurance volontaire maladie-maternité a été mis en place. Le financement de ce dispositif (3e catégorie aidée) est assuré depuis 2006 par le ministère des Affaires étrangères et européennes aux termes de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002. Le dispositif de la 3ème catégorie aidée comptait 3 427 bénéficiaires en moyenne sur l’année.

Pour l’année 2010, un montant de 0,5 M€ a été inscrit en LFI pour le financement du dispositif de la 3ème catégorie aidée de la Caisse. Cette dotation initiale a été complétée par le dégel de la réserve de précaution ainsi que par les crédits votés en loi de finances rectificative de fin d’année. - Subventions aux sociétés de bienfaisance (SFB) à l’étranger

Dotation en LFI 2010 : 0,4 M€ Consommation AE : 0,47 M€ Consommation CP : 0,47 M€ Partenaires indispensables de l'action de l’État en faveur de nos compatriotes les plus démunis à l'étranger, les sociétés de bienfaisance, dont certaines gèrent par exemple des maisons de retraite, des dispensaires, jouent un rôle précieux et complémentaire de nos consulats. C’est à ce titre que leur sont octroyées des subventions.

En 2010, la dotation après mise en réserve (0,38 M€) a été abondée de 720 k€ par redéploiement à partir de la dotation prévue pour les Comités Consulaires pour la Protection et l’Action Sociale (CCPAS) pour atteindre 0,45 M€. Ce montant a été réparti entre 89 SFB. Les principales zones concernées par cette mesure sont l’Union Européenne, l’Afrique du Nord et l’Afrique sub-saharienne.

La consommation est légèrement supérieure à la dotation déléguée aux postes, qui ont dû procéder à des redéploiements pour couvrir leurs dépenses. - Emploi et formation professionnelle

Dotation : 0,6 M€ Consommation AE : 0,53 M€ Consommation CP : 0,53 M€

Consommation au titre de l’emploi : 0,42 M€ Consommation au titre de la formation professionnelle : 0,11 M€ Les crédits 2010 ont permis aux comités consulaires pour l’emploi et la formation professionnelle :

- de placer 3 151 Français en emplois et stages (227) pour un budget global moyen de 204 € par placement. - de dispenser une formation professionnelle ou de remise à niveau à 245 Français, le plus souvent des jeunes en

situation de recherche d’insertion professionnelle dans les pays d’Afrique et à Madagascar.

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PLR 2010 197Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

De nombreux comités consulaires, sous l’impulsion de la DFAE, ont externalisé leurs activités et s’appuient désormais sur les chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger ou sur des associations qui œuvrent dans ce domaine. Ainsi, en 2010, 20 conventions ont été conclues ou reconduites.

Les dépenses imputées sur le budget du ministère des Affaires étrangères et européennes constituent une contribution au financement du dispositif d’aide à l’insertion à l’emploi de nos compatriotes de l’étranger.

Pour mémoire, une partie des crédits alloués à l’emploi et à la formation professionnelle a été affectée au paiement des dépenses liées à la formation des utilisateurs, maintenance et exploitation de l’application DEFI (cf. « dépenses de fonctionnement »).

Ainsi, plusieurs partenaires participent également au financement : - le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, à travers un marché public conclu avec l’AFPA pour venir en

aide au public fragile de l’État, dont les Français de l’étranger pour un montant maximum de 0,9 M€ par an. Elle permet à nos compatriotes de bénéficier de formations qualifiantes dispensées en France (78 personnes entrées en formation en 2010) ;

- les chambres de commerce et d’industrie et les associations réalisent des recettes dans le cadre de leurs activités de placement auprès des entreprises. Ces recettes, affectées au fonctionnement de cette activité se sont élevées à 0,69 M€ en 2010.

- Centres médico-sociaux

Dotation en LFI 2010 : 0,2 M€ Consommation AE : 0,16 M€ Consommation CP : 0,16 M€ L’objectif du soutien de l’activité des centres médico-sociaux est d’assurer la sécurité sanitaire des Français résidents dans les pays où les structures locales ne permettent pas d’assurer des soins de la vie quotidienne et la préparation des évacuations sanitaires.

En 2010, le ministère des Affaires étrangères et européennes a apporté son soutien financier à 16 centres médico-sociaux tous situés en Afrique et dans l’océan Indien, à l’exception de celui de Pékin. Onze d’entre eux sont gérés par des associations de droit local, et cinq le sont directement par le poste consulaire territorialement compétent. Les crédits ont servi à l’achat de petit matériel médical et de certains équipements lourds (ambulance, lits médicalisés). - Adoption internationale

Dotation en LFI 2010 : 0,16 M€ Consommation AE : 0,15 M€ Consommation CP : 0,15 M€ Une partie des crédits (0,12 M€) est répartie entre 34 organismes autorisés pour l’adoption (OAA) afin de financer des projets de mutualisation des moyens de fonctionnement, de formation, de développement des actions de coopération dans les pays d’origine, des missions exploratoires dans des pays d’origine à potentiel, etc.

Une autre partie (0,03 M€) est attribuée au Service Social International dans le cadre d’une convention triennale entre la DFAE et cet organisme. - Subventions au titre de la réserve parlementaire

Dotation en LFI 2010 : 0,22 M€ Consommation AE : 0,2 M€ Consommation CP : 0,2 M€ La différence de 0,02 M€ entre les crédits ouverts et les crédits consommés correspond à une subvention allouée à une association en Corée du Sud au titre de la restauration du Mémorial des soldats à Suwon a été remontée par le poste et fait l’objet d’une demande de report, les travaux projetés n’ayant pu avoir lieu.

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198 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION n° 02 : Accès des élèves français au réseau AEFE

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 0 105 291 223 105 291 223 107 921 615 107 921 615

Crédits de paiement 0 105 489 006 105 489 006 107 921 615 107 921 615

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES D’INTERVENTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Transferts aux ménages 105 291 223 107 921 615 105 489 006 107 921 615

- Aide à la scolarité : Bourses scolaires – prise en charge des frais de scolarité

Dotation en LFI : 105,3 M€ Consommation AE et CP : 107,9 M€ En 2010, le dispositif de prise en charge des frais de scolarité pour les élèves français des classes de lycée scolarisés dans un établissement du réseau de l’Agence d’enseignement français à l’étranger (AEFE) est entré dans sa quatrième année d’exécution. Pour la première fois depuis l’instauration de ce dispositif, les données relatives à l’année scolaire 2010/2011 (et à l’année scolaire 2010 rythme sud) peuvent être comparées aux données de l’année scolaire 2009/2010 (et 2009 rythme sud), car le périmètre d’application de la PEC est resté inchangé sur ces deux périodes (classes de seconde, première et terminale). L’ensemble des informations relatives à la prise en charge (PEC) présentées ci-dessous font référence à la PEC « stricto sensu », à l’exclusion des bourses scolaires attribuées dans les classes de lycée qui sont incluses dans les données relatives aux bourses scolaires. Évolution du nombre de bénéficiaires

Les données enregistrées pour les années scolaires 2010 du rythme sud et 2010/2011 du rythme nord cumulées (données de mars 2011) conduisent au constat suivant :

1. Stabilisation du nombre de bourses scolaires : 23 400 bourses scolaires ont été attribuées pour 28 600 demandes dans toutes les classes. Le nombre de bourses scolaires se stabilise par rapport à celui enregistré l’année précédente (+ 1,8 %), après une période de hausse moyenne de 6 % par an entre 2007 et 2009. Cette inflexion de la tendance s’explique par plusieurs facteurs, parmi lesquels :

- les mesures de régulation des bourses scolaires prises en 2009, et appliquées à la rentrée 2010 (notamment l’augmentation de 5 %, dans le barème des droits à bourses, de la part de leurs revenus que les familles doivent consacrer au paiement des frais de scolarité) ;

- le nombre élevé, 1 600, d’élèves ayant demandé et obtenu une bourse en juin et non scolarisés en septembre. Il s’agit là du nombre le plus important jamais enregistré dans l’histoire du dispositif ;

- enfin, une baisse des demandes de bourses dans les classes de lycée ouvertes à prise en charge (-4 %), corrélativement à une forte hausse des demandes de PEC.

2. Forte progression des prises en charge attribuées en 2010 (7 300 pour 8 650 demandes) : le nombre de PEC attribuées est en hausse de 20 % par rapport à l’année dernière (à périmètre d’application constant). Cette forte augmentation concerne toutes les classes de lycée (nombre de PEC dans les classes de terminale, concernée depuis la 4e année consécutive par le dispositif, en hausse de +22 %).

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PLR 2010 199Français à l’étranger et affaires consulaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 151

Pourcentage d’élèves français aidés Élèves français Bourses scolaires PEC % total d’élèves

français aidés

Classes non ouvertes à la PEC (maternelle-3e)

94 200 20 600 22 % - - 22%

Classes ouvertes à la PEC (2nde – terminale)

17 900 2 800 16 % 7 300 41 % 57 %

TOTAL 112 100 23 400 21% 7 300 6,5 % 27,5 %

Évolution budgétaire

Le coût de l’aide à la scolarité a été contenu en 2010 grâce aux mesures de régulation prises en 2009. Ainsi, le plafonnement des frais de scolarité pris en charge dans les classes de lycées homologués (hors gestion directe et conventionnés) a permis d’économiser 0,67 M€. L’exécution pour l’année 2010 est de 76,6 M€ pour les bourses scolaires et de 31,3 M€ pour la prise en charge soit 107,9 M€ au total.

Par contre, la campagne 2010 a été marquée par un effet change négatif : une dépense supplémentaire de 3,2 M€ a été constatée en raison d’un taux de change de l’euro en monnaie locale défavorable au moment du paiement des subventions aux établissements.

En fin d’exercice, le besoin en financement de l’aide à la scolarité s’élevait à 7,3 M€. Il a été couvert d’une part grâce au dégel de la réserve légale et d’autre part grâce aux crédits votés en loi de finances rectificative et une ouverture pour 3,7 M€ en LFR. ACTION n° 03 : Instruction des demandes de visa

Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP) Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 38 493 746 0 38 493 746 41 720 043 2 310 437 44 030 480

Crédits de paiement 38 493 746 0 38 493 746 41 720 043 2 306 150 44 026 193

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 733 385 729 131

Les crédits du fonds de concours Fonds européen pour les Frontières extérieures ont été utilisés dans deux domaines principaux :

- la lutte contre la fraude documentaire (stages, levées d'actes, missions) et le contrôle des prestataires par le biais de missions (titre 3) ;

- la rénovation des services des visas (titre 3 et 5). Les dépenses afférentes à ces deux domaines font en majorité partie de projets du Fonds européen pour les Frontières extérieures et seront proposées en remboursement à la Commission européenne à concurrence de 50 % au vu des factures produites. Les dépenses de fonctionnement couvrent les dépenses en administration centrale, les frais de voyage et missions ainsi que des frais d’honoraires et de levées d’actes et, pour partie, la rénovation des services des visas. Elles s’élèvent à 0,7 M€.

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200 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 577 052 1 577 019

Pour ce qui concerne les dépense d’investissement, le montant consommé au titre de la rénovation des services des visas s’élève à 1,5 M€, auquel s’ajoute 0,05 M€, dépense mal imputée par le poste de Shanghai (cf. partie « dépenses d’investissement » de l’action 01). En 2010, les projets de rénovation ont concerné les services de Londres, Washington et Conakry.

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PLR 2010 201Français à l’étranger et affaires consulaires

OPÉRATEURS Programme n° 151

OPÉRATEURS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

Réalisation 2009 (RAP 2009) LFI 2010 Réalisation 2010

Nature de la dépense Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Subventions pour charges de service public (titre 3-2)

Dotations en fonds propres (titre 7-2)

Transferts (titre 6) 86 100 000 86 100 000 105 291 223 105 489 006 107 921 615 107 921 615

Total 86 100 000 86 100 000 105 291 223 105 489 006 107 921 615 107 921 615 Pour mémoire, les crédits de transferts correspondent aux versements de la part du programme 151 à l’agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) au titre des bourses et de la prise en charge des frais de scolarité. L’ensemble des financements de l’État destinés à l’AEFE est retracé dans la présentation détaillée de l’opérateur, qui est rattaché au programme 185.

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202 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Avertissement Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.

L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 7 mars 2011). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.

Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2010, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

Instruction des demandes de visas

Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger

Accès des élèves français au réseau AEFE

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

FRANÇAIS À L'ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ ÉTAT

Instruction des demandes de visas

Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger

Accès des élèves français au réseau AEFE

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET EUROPEENNES

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE

FRANÇAIS À L'ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES

VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS

Intitulé de l’action LFI 2010 Crédits directs

y.c. FDC et ADP

LFI 2010 après

ventilation interne

LFI 2010 après

ventilation externe

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger 181 843 445 181 843 445 297 572 508

Accès des élèves français au réseau AEFE 105 489 006 105 489 006 105 489 006

Instruction des demandes de visa 38 493 746 38 493 746 75 136 336

Total 325 826 197 325 826 197 478 197 850

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PLR 2010 203Français à l’étranger et affaires consulaires

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 151

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »

Avertissement Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion. Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.

DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE

Exécution 2010 CP

Ventilation interne

Intitulé de l’action

Dépenses directes (au sein du programme)

Exécution 2010 après

ventilation interne

Écart à la prévision

2010

Écart à l’exécution

2009

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

188 726 520 188 726 520 +6 883 075 -32 655 610

Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615 +2 432 609 +56 821 615

Instruction des demandes de visa 44 026 193 44 026 193 +5 532 447 +3 939 653

Total 340 674 328 340 674 328 +14 848 131 +28 105 658 DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE

Ventilation externe

Exécution 2010 après

ventilation externe

Intitulé de l’action Exécution 2010 après

ventilation interne (entre programmes) Dépenses complètes

Écart à la prévision

2010

Écart à l’exécution

2009

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

188 726 520 +130 721 723 319 448 243 +21 875 735 -5 871 628

Accès des élèves français au réseau AEFE 107 921 615 107 921 615 +2 432 609 +56 821 615

Instruction des demandes de visa 44 026 193 +41 813 481 85 839 674 +10 703 338 +12 735 359

Total 340 674 328 +172 535 204 513 209 532 +35 011 682 +63 685 346

Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

-172 535 204

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État »)

-172 535 204

Modalités de déversement Les mêmes règles de déversement ont été appliquées en LFI 2010 et en exécution. Le programme « Action de la France en Europe et dans le monde » comprend deux actions de soutien à l’ensemble des actions des autres programmes du MAEE : l’action «Soutien» et l’action « Réseau diplomatique ». - Action « Soutien »

Ces crédits sont déversés différemment en fonction de leur nature. - Crédits relatifs au réseau de communication, au chiffre et à l’informatique : répartition au prorata des « ETPT analytiques » de chaque programme et action, soit : - 31,5 % pour le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 18,8 M€, - Crédits relatifs à la gestion des ressources humaines et à la formation : répartition au prorata des «ETPT analytiques» de chaque programme et action, soit : - 31,5 % pour le programme «Français à l’étranger et affaires consulaires» (P151), soit 9,3 M€, - Crédits relatifs aux investissements, à l’équipement immobilier et à la sécurité : répartition au prorata des mètres carrés utilisés pour les frais de maintenance des sites parisiens et au prorata des « ETPT analytiques » pour les autres frais relatifs aux sites du réseau, soit : - 21,4 % pour le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 14,5 M€,

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204 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 ANALYSE DES COÛTS

- Autres crédits de soutien (administration centrale, comptabilité, logistique diplomatique) : répartition au prorata des «ETPT analytiques» des quatre programmes du MAEE, soit : - 31,5 % pour le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), soit 31,2 M€, Au total, l’ensemble des crédits de l’action « Soutien » y compris les crédits du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État », se répartit à hauteur de 28,8 % soit 73,8 M€ sur le programme « Français à l’étranger et affaires consulaires » (P151), est de 28,8 % soit 73,8 M€. - Action « Réseau diplomatique »

La méthodologie d’identification et de ventilation des crédits de cette action sur les actions de tous les programmes du ministère a été améliorée depuis 2007, à la suite des travaux d’identification et de répartition de ces coûts menés dans quinze pays du réseau ministériel en PAP 2010. Ces crédits sont répartis entre programmes et actions au prorata de leurs « ETPT analytiques » ce qui représente 19,1 % sur le programme 151 soit 98,6 M€. ANALYSE DES RÉSULTATS

Les dépenses par action du programme et leur lien avec l’activité et la performance font l’objet de commentaires dans la partie JPE du présent document.

L’écart de 35 M€ constaté entre la dépense complète prévue en LFI 2010 (478,2 M€) et la dépense complète exécutée (513,2 M€) est notamment lié, (en plus des explications déjà fournies dans la JPE), au déversement externe reçu du programme « Action de la France en Europe et dans le monde » qui est passé de 152,4 M€ en LFI à 172,5 M€ en exécution complète (soit une hausse de 20,1 M€).

Cette hausse du déversement externe est mécanique, les clefs de répartition étant restées figées. En effet, les dépenses exécutées en 2010 à répartir (ces dépenses émanent du programme « Action de la France en Europe et dans le monde », action «Soutien» et action «Réseau diplomatique»), sont supérieures aux crédits votés en LFI, générant ainsi des variations à la hausse dans les déversements. Au final, le présent programme reçoit ainsi 172,4 M€ du programme «Action de la France en Europe et dans le monde», se décomposant de la façon suivante :

- 73,8 M€ sont issus de l’action « Soutien », et répartis, au prorata des ETP analytiques des actions du programme, à hauteur de 55,9 M€ sur l’action « Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger » et de 17,9 M€ sur l’action « Instruction de demandes de visas » ;

- 98,6 M€ proviennent de l’action « Réseau diplomatique » et sont répartis à concurrence de 74,7 M€ sur l’action « Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger » et de 23,9 M€ sur l’action « Instruction des demandes de visas ».

Ainsi, l’action « Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger » représente, après répartition, 319,4 M€ dont 41 % de crédits (130,7 M€) provenant des actions de soutien du programme « Action de la France en Europe et dans le monde ».

Enfin, l’action « Instruction des demandes de visas » représente, après répartition, 85,8 M€ dont 48,7 % des crédits (418 M€) proviennent des actions de soutien du programme « Action de la France en Europe et dans le monde ».

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PLR 2010 205Français à l’étranger et affaires consulaires

ANALYSE DES COÛTS Programme n° 151

COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE

Avertissement La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.

L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).

L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.

Intitulé de l’action Exécution

2010 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence

Exécution 2010

Écart à l’exécution 2009

Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets

Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger

184 020 574 +130 475 193 314 495 767 -57 514 226

Accès des élèves français au réseau AEFE 124 497 067 124 497 067 +91 267 067

Instruction des demandes de visa 48 950 774 +41 732 521 90 683 295 +20 733 361

Total 357 468 415 +172 207 714 529 676 129 +54 486 202

Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes

-172 207 714

Action de la France en Europe et dans le monde (Mission « Action extérieure de l’État ») -172 207 714

ANALYSE DES COÛTS COMPLETS

Les coûts directs du programme comprennent des charges décaissées (personnel, fonctionnement, subventions, interventions) auxquelles ont été ajoutées les charges non décaissées calculées en fin d’exercice (dotations et reprises aux amortissements et provisions, charges à payer, charges constatées d’avance, etc.).

Les principaux postes de charges directes qui s’élèvent à 357,5 M€ en tout pour le programme « Français à l'étranger, affaires consulaires et sécurité des personnes », sont :

- Charges de personnel : 200,4 M€, - Charges externes : 12,5 M€, - Charges d’intervention (bourses, CCPAS,…) : 144,5 M€,

Les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour les dépenses complètes (LFI 2010 et exécution) et le calcul en coûts complets.

Par rapport aux dépenses complètes, les coûts complets, qui représentent pour l’ensemble du programme 529,7 M€, intègrent notamment les déversements du programme « Action de la France en Europe et dans le monde » avec leur propre quote-part de charges non décaissées.

Les clefs de répartition étant restées figées, et les coûts complets intégrant à chaque action ses quote-part de charges non décaissées, le déversement externe en provenance des actions « Soutien » et « Réseau diplomatique » augmente mécaniquement par rapport aux dépenses complètes calculées en LFI 2010. En conséquence, le jeu des clés de répartition entraîne mécaniquement une hausse des coûts à hauteur de 172,2 M€.

Page 206: RÉPUBLIQUE FRANÇAISE · Les crédits ouverts sur le programme 151 en 2010 lui ont permis, pour l’essentiel, de maintenir la qualité de son offre de services administratifs (état-civil,

206 PLR 2010

Français à l’étranger et affaires consulaires Programme n° 151 ANALYSE DES COÛTS

Les travaux d’analyse des coûts en sont plus fins et plus précis, notamment avec la création de l’action « Réseau diplomatique » au sein du programme « Action de la France en Europe et dans le monde » qui permet de différencier les dépenses dédiées au réseau de celles du soutien en centrale et grâce à l’élargissement constant de l’échantillon des postes étudiés.

Il est à noter également que le temps de travail de certains chefs de postes consulaires dépasse parfois le strict cadre du programme « Français à l'étranger et affaires consulaires». Ce temps consacré aux autres programmes sera pris en compte dans le cadre de la CAC du PAP 2012.