République Française

Région des Pays de la Loire

Département de la Sarthe

Pays Vallée de la Sarthe

Communauté de Communes du Val de Sarthe

Canton de La Suze sur Sarthe

Commune de Roëzé-sur-Sarthe

15 rue de la mairie 72210 Roëzé-sur-Sarthe

tél. 02.43.77.26.22 mairie-roeze@wanadoo.fr

PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DE CONSEIL MUNICIPAL

DU 30 JANVIER 2019

Le trente janvier deux mille dix-neuf, à vingt heures quarante cinq minutes, se sont réunis dans le lieu ordinaire de leurs séances les membres du Conseil Municipal de la Commune de Roëzé-sur-Sarthe sur la convocation et sous la présidence de Mme Catherine TAUREAU, Maire.

Présents Catherine TAUREAU François GARNIER Brigitte ROUSSIERE Christelle COUÉ Olivier MADIOT Christine MONTHÉARD Corinne BEUCHER Bruno DEROCHE Christophe BERTRE Michel BONHOMMET Sylvie CHALUBERT Myriam MAUDET Sébastien FAURE Sophie MOUSSET Jean-Baptiste LERUEZ Absents excusés Carole ADDE, Patrice THYBAULT, Soukeina Avec procuration RICOCÉ Absents Mickaël RENAUD, Jean-Jacques PIAU Procurations Carole ADDE à Corinne BEUCHER Patrice THYBAULT à Michel BONHOMMET Soukeina RICOCÉ à Christophe BERTRE Secrétaire de séance Christelle COUÉ

ORDRE DU JOUR :

Conseil municipal OBJET N°1 Installation des nouveaux conseillers municipaux

OBJET N°2 Intégration des nouveaux conseillers au sein des différentes commissions

Finances OBJET N°3 Pacte financier et fiscal

CDC OBJET N°4 Accord de principe convention jeunesse

Urbanisme

OBJET N°5 Avis sur le plan de gestion pluriannuel 2019-2022 - Dragages d’entretien des

voies navigables sur la Sarthe Aval entre le Mans et Pincé

OBJET N°6 Avis sur le projet de parc éolien sur les communes de Maigné et Chemiré le

Gaudin.

OBJET N°7 Vente terrains Ruelle Sainte Anne

OBJET N°8 Approbation du PLU

OBJET N°9 Droit de préemption urbain

Date de convocation : 23 janvier 2019 Date d’affichage : 06 février 2019 Nombres de Conseillers En exercice 20 Présents 15 Votants 18

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OBJET N°1 : INSTALLATION DES NOUVEAUX CONSEILLERS MUNICIPAUX

Par courrier daté du 26 avril, M. ROUXIN Pierre-Yves et par courriers datés du 27 avril Mme GARNIER-DESPRÉ Martine et M. PAJOTIN Michel ont donné leur démission de leur poste de conseillers municipaux. Mme le Maire a accepté le 04 mai 2018 date de réception du courrier en application de l’article 2121-4 du Code Général des Collectivités Territoriales. Selon l’article L 270 du code électoral : «le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu est appelé à remplacer le conseiller municipal élu sur cette liste dont le siège devient vacant. » Il a adressé des courriers à : Mme BARBÉ Marie-Christine le 04 mai 2018 – refus par courrier reçu le 29 mai. M. PERROUX Jordan le 04 mai – refus par courrier reçu le 20 juin Mme GODEFROY Cécile le 04 mai - refus par courrier reçu le 30 mai. M. JODEAU Patrice le 29 mai - refus par courrier reçu le 15 juin Mme DESILES Véronique le 30 mai – refus par courrier reçu le 08 juin M. SAUDUBRAY Laurent le 08 juin - refus par courrier reçu le 12 juin Mme ROBOUANT Eva le 15 juin – refus par courrier reçu le 20 juin M. BENOIST Daniel le 15 juin – refus par courrier reçu le 28 juin. Mme PLESSIS Marie-Claire le 20 juin – refus par courrier reçu le 30 juin. M. GARNIER Sylvain le 20 juin – refus par courrier reçu le 09 juillet. Mme LADIB Catherine le 02 juillet – pas de réponse à ce jour, convoquée et absente pour la 5ème fois consécutive M. PLU Maxime le 02 juillet – refus par courrier reçu le 26 novembre Mme DULUARD Cécile le 09 juillet – refus par courrier reçu le 27 juillet M. Yves CADOREL le 16 août – refus par courrier reçu le 10 septembre Mme BRIFAUT Mireille le 10 septembre – refus lors du conseil municipal du 19 septembre M. CRENAIS Jean-François – n’est plus inscrit sur les listes électorales Mme MOIGNE Véronique – n’habite plus Roëzé-sur-Sarthe M. PELLO Jean-Yves le 05 octobre – refus par mail le 20 novembre Mme TIRATAY Raymonde - – refus par courrier reçu le 30 novembre M. GALLIER Florent le 26 novembre - – refus par courrier reçu le 05 décembre

OBJET N°10 Permis de démolir

OBJET N°11 Déclaration préalable pour l’édification des clôtures

OBJET N°12 Taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d'urbanisme

QUESTIONS DIVERSES

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OBJET N°2 : INTEGRATION DES NOUVEAUX CONSEILLERS AU SEIN DES DIFFERENTES

COMMISSIONS

Ce point est ajourné

DCM 2019-01 : PACTE FINANCIER ET FISCAL

Madame Le Maire donne la parole à Monsieur François GARNIER, Maire-Adjoint aux Finances, qui rend compte au Conseil municipal du travail sollicité par le conseil de communauté et mené par la commission en vue d’élaborer un Pacte fiscal et financier. La commission finances de la communauté de communes a souhaité, vu l’avancement du mandat, restreindre son travail aux seules décisions susceptibles d’être prises d’ici 2020 et faisant l’objet d’un consensus. Elle n’a pas souhaité remettre en cause les solidarités déjà adoptées par l’assemblée comme les fonds de concours (300 000 € au cours du mandat alloués aux Communes). La commission a réalisé un diagnostic financier et fiscal du territoire, puis a analysé les taxes, fiscalité, tarification, contractualisation,… susceptibles de faire l’objet de propositions, ainsi que les outils financiers pouvant être employés. La commission et le bureau ont proposé à l’unanimité : - Taxe Additionnelle sur les Surfaces Commerciales (TASCOM) : Mettre en place un coefficient multiplicateur sur la Taxe permettant d’en majorer le produit ce qui dégagerait des recettes nouvelles afin d’accompagner le projet de développement mené par la Communauté de communes. - Taxe d’Aménagement : Solliciter les Communes, opération par opération en vue d’une exonération de la part locale de la Taxe d’Aménagement pour les bâtiments communautaires susceptibles d’y être assujettis (Pépinières d’entreprises, bâtiments relais, centre de santé, …). Solliciter les Communes sur la mise en place d’un mécanisme de reversement d’une partie de la Taxe d’aménagement au profit de la Communauté de communes. Ce produit permettrait de dégager des recettes nouvelles pour accompagner notamment les projets habitat financés par la Communauté de communes. Monsieur le Président de la CDC a précisé que le vote se déroule en deux temps : un vote sur l’instauration d’un coefficient multiplicateur pour la TASCOM et un vote sur la sollicitation des Communes en matière de partage de fiscalité (foncier bâti et taxe d’aménagement). Concernant le partage de la taxe d’aménagement entre Communes et Communauté de communes, Monsieur le Président informe qu’un taux d’1 % au profit de la Communauté impacterait d’abord les Communes dont la croissance immobilière est la plus importante. Pour l’ensemble du territoire le gain potentiel serait d’environ 100 000 €/an. Il mentionne que ce partage pourrait être instauré en 2020, si les Communes délibèrent favorablement en 2019. Il propose aux maires qui le souhaitent de se rendre en conseil municipal pour échanger sur le sujet. - Partager la fiscalité Bâti sur les Z.A. financées de manière communautaire (Val de l‘Aune, Actival, Les Clottées, La petite montagne et Les Noës) sur les principes suivants : Solliciter les Communes intéressées par le principe d’une rétrocession de 25 % de la part communale du foncier bâti susceptible d’être édifié sur des parcelles vendues à compter du 1er janvier 2019 dans les seules zones financées de manière communautaires (Val de l’Aune, Actival, Les Clottées, La petite montagne et ZA Les Noës).

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Solliciter les Communes intéressées par le principe d’une rétrocession de 100 % de la part communale sur le foncier bâti communautaire pépinière et ateliers relais propriétés de la Communauté. Ce produit permettrait de dégager des recettes nouvelles permettant d’accompagner le projet de développement notamment économique mené par la Communauté de Communes. Le conseil de communauté après avoir délibéré, à l’unanimité, prend acte du travail de la commission finances et accepte les propositions suivantes : Solliciter les Communes, opération par opération en vue d’une exonération de la part locale de la Taxe d’Aménagement pour les bâtiments communautaires susceptibles d’y être assujettis (Pépinières d’entreprises, bâtiments relais, centre de santé, …). Solliciter les Communes sur la mise en place d’un mécanisme d’un reversement d’une partie de la Taxe d’aménagement au profit de la Communauté. Ce produit permettrait de dégager des recettes nouvelles permettant d’accompagner notamment les projets habitat financés par la Communauté de communes. Solliciter les Communes intéressées sur le principe d’une rétrocession de 25 % de la part communale sur le foncier bâti susceptible d’être édifié sur des parcelles vendues à compter du 1er janvier 2019 sur les seules zones financées de manière communautaires (Val de l’Aune, Actival, Les Clottées, La petite montagne et Les Noës). Solliciter les Communes intéressées sur le principe d’une rétrocession de 100 % de la part communale sur le foncier bâti communautaire pépinière et ateliers relais propriétés de la Communauté de Communes. Après délibération, le Conseil municipal donne un avis favorable sur les différentes propositions du Pacte Financier et Fiscal. TASCOM, à l’unanimité

Taxe d’aménagement : 1 point supplémentaire – 1 CONTRE – 1 ABSTENTION – 16 POUR

Foncier bâti : 25 % POUR à l’unanimité

Foncier bâti communautaire : 1 CONTRE – 5 ABSTENTION – 12 POUR

ACCORD DE PRINCIPE CONVENTION JEUNESSE

Cet objet est reporté au prochain conseil municipal.

DCM 2019-02 : Avis sur le plan de gestion pluriannuel 2019-2022 - Dragages d’entretien des

voies navigables sur la Sarthe Aval entre le Mans et Pincé

Madame le Maire donne la parole à M. Olivier MADIOT, Maire-Adjoint aux travaux, au sujet de l’entretien de la rivière Sarthe par le département. Afin de conserver le caractère navigable de la rivière Sarthe, le département, propriétaire et gestionnaire du domaine public fluviale, procède régulièrement au dragage des canaux latéraux. Le plan de gestion 2019-2022 étant soumis à autorisation, une enquête publique a été réalisée entre le 07 janvier 2019 jusqu’au 25 janvier 2019 et la commune de Roëzé est invitée à émettre un avis.

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Le canal de Fillé à Roëzé est concerné par ces travaux. Ceux-ci consistent en un dragage par une péniche spécialisée ou, en cas d’envasement trop important, par un curage à sec. Dans ce dernier cas, il est possible qu’un stockage des matériaux de dragage soit réalisé à proximité immédiate du canal. Il est aussi prévu un enrochement des pieds de perrés (murs en pierre soutenant les berges à proximité des écluses). Dans les documents fournis par le département pour l’enquête publique, il est précisé que suivant les résultats de pollution des sédiments, les matériaux de dragage seront remis en suspension dans la rivière. En cas de dépassement des seuils réglementaires, les matériaux de dragage seront soit valorisés en agriculture soit évacués vers une filière de stockage des déchets. La réalisation des travaux ne pouvant avoir lieu durant les crues hivernales et afin de diminuer l’impact pour l’activité touristique et la reproduction des espèces, les dragages auront lieu entre avril et juin. Par ailleurs, la commune souhaite développer à terme des activités nautiques autour de la rivière Sarthe et le dragage est nécessaire à ce développement. Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal donne un avis favorable sur le plan de gestion pluriannuel 2019-2022 concernant le dragage d’entretien des voies navigables sur la Sarthe aval.

DCM 2019-03 : Avis sur le projet de parc éolien sur les communes de Maigné

et Chemiré le Gaudin

Madame le Maire donne la parole à M. Olivier MADIOT, Maire-Adjoint aux travaux, au sujet du projet de parc éolien sur les communes de Chemiré le Gaudin et de Maigné. L’entreprise « Société d’Exploitation Eolienne MAIGNE SASU » a entrepris d'implanter et d’exploiter 5 éoliennes sur les communes de Maigné et Chemiré le Gaudin. Ce parc éolien étant soumis à autorisation, une enquête publique a débuté le 09 janvier 2019 et se déroulera jusqu’au 08 février 2019. La limite de la commune de Roëzé sur Sarthe étant située à une distance inférieure à 6 kms de l’éolienne la plus proche, celle-ci est invitée à émettre un avis. Ce projet de production électrique pourrait potentiellement avoir un impact visuel pour la commune. En effet, malgré la distance et au vu des courbes altimétriques, une partie des éoliennes pourrait être visible notamment route du Mans, dans le bourg, route de Saint Fraimbault, lieu-dit Bas Gratais et la rive gauche de la Sarthe. Cependant, les perspectives visuelles en direction des éoliennes seront atténuées par les haies et les constructions. Concernant l’impact environnemental sur la faune, la flore, les zones humides ou encore les nuisances sonores, il n’y aura aucune incidence sur la commune de Roëzé. Les membres du conseil municipal argumentent sur les avantages et les inconvénients des éoliennes. Après délibération, par 1 POUR, 12 ABSTENTION, 5 CONTRE, le conseil municipal donne un avis négatif sur le projet de parc éolien sur les communes de Maigné et Chemiré le Gaudin.

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DCM 2019-04 : Vente de la parcelle G 1944

à la Mancelle d’habitation

Madame le Maire informe les membres du conseil municipal qu’il y lieu de modifier la délibération du 21 novembre 2018. Elle rappelle aux membres du Conseil Municipal que la Mancelle d’habitation a confirmé son engagement concernant le projet de construction 2 à 3 logements locatifs ruelle Sainte Anne, sur la parcelle cadastré G 1944 d’une surface de 734 m². Suivant l’avis des Domaine en date du 08 août 2018, compte tenu des prix du marché libre et des caractéristiques du bien, la valeur vénale retenue est de 40 € HT/m². Madame le Maire propose de vendre cette parcelle cadastrée G 1944 à la Mancelle d’Habitation au prix de 30 000 € HT, hors frais d’actes. Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal donne son accord sur ce prix de vente et autorise Mme le Maire à faire les démarches nécessaires à ce sujet.

DCM 2019-05 : Approbation PLU

Madame le Maire donne la parole à M. Olivier MADIOT, Maire-Adjoint à l’urbanisme, au sujet du plan local d’urbanisme (PLU). Vu le Code de l’Urbanisme, Vu la délibération prescrivant la révision du Plan d’Occupation des Sols valant élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme définissant les modalités de la concertation en date du 22 juin 2016, Vu le débat en conseil municipal sur le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du 05 avril 2017, Vu la délibération arrêtant le projet et tirant le bilan de la concertation en date du 06 décembre 2017, Vu l’avis des Personnes Publiques Associées et de l’autorité environnementale, Vu le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur, Après 28 mois de procédure, l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) s’achève. Le PLU réduit fortement les zones à urbaniser possibles dans le Plan d’Occupation des Sols et encourage fortement la densification à l’intérieur de l’enveloppe urbaine actuelle. Seules cinq zones à urbaniser ont été créées en extension des limites actuelles du bourg, trois à court terme (deux chemin de l’Etre et un rue Gallas) et deux à moyen terme (route de la Suze et à l’arrière de la route de Saint Fraimbault et de la rue Gallas). Ces extensions représentent 60% des nouvelles constructions projetées par le PLU. Il comprend aussi l’extension de la zone NE liée à la déchetterie communautaire située au lieu-dit : La Pièce de Neuf. C’est aussi un document permettant de définir les grandes règles applicables en cas d’aménagement d’un terrain ou la réalisation, l’extension, la surélévation ou la modification extérieure d’une construction.

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A la suite des avis des personnes publiques associées et aux avis du public lors de l’enquête publique, des modifications n’entrainant pas une remise en cause de l’économie générale du projet du PLU ont été apportées par rapport au projet arrêté le 06 décembre 2017. Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal approuve la révision du Plan d’Occupation des Sols valant élaboration du Plan Local d’Urbanisme. Le PLU sera exécutoire une fois toutes les mesures ci-dessous réalisées :

- Affichage de la présente délibération en mairie - Publicité dans deux journaux diffusés dans le département - Transmission de l’intégralité du dossier en préfecture au titre du contrôle de légalité.

DCM 2019-06 : Droit de préemption

Madame le Maire donne la parole à M. Olivier MADIOT, Maire-Adjoint à l’urbanisme, concernant le Droit de préemption urbain « simple », Vu le Code de l’Urbanisme et notamment les articles L 211-1 et suivants et R 211-1 et suivants, Vu l’approbation de l’objet 8 du conseil municipal en date du 30 janvier 2019, Par délibération de l’objet n°8 ce jour, le conseil municipal a approuvé le Plan Local d’Urbanisme. En conséquence, Monsieur MADIOT précise qu’il est nécessaire d’ajuster le champ d’application du droit de préemption urbain au nouveau document d’urbanisme. Il est proposé d’instituer ce droit de préemption sur toutes les zones urbaines (UA, UAnc, UB, UE et UZ) et les zones à urbaniser (1AUh et 2AUh) du Plan Local d’Urbanisme. Monsieur MADIOT demande au conseil de bien vouloir confirmer la délégation qui a été donnée à Madame le Maire après délibération n°27-2014 du 09 avril 2014 pour exercer au nom de la commune le droit de préemption urbain, conformément à l’article L 2122-22 15° du Code Général des Collectivités Territoriales. Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal décide :

- D’instituer le droit de préemption urbain « simple » sur les zones urbaines et les zones à urbaniser du Plan Local d’Urbanisme approuvé le 30 janvier 2019 ;

- De confirmer la délégation donnée à Madame le Maire pour exercer en tant que de besoin le droit de préemption urbain « simple ».

Le droit de préemption urbain « simple » sera exécutoire une fois toutes les mesures ci-dessous réalisées :

- Affichage de la présente délibération en mairie - Publicité dans deux journaux diffusés dans le département

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DCM 2019-07 : Permis de démolir

Madame le Maire donne la parole à M. Olivier MADIOT, Adjoint à l’urbanisme, concernant l’obligation du dépôt des permis de démolir. Selon les dispositions des articles L 421-3 et R 421-27 à R 421-29, doivent en outre être précédés d'un permis de démolir les travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisable tout ou partie d'une construction :

- Située dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable classé ; - Située dans les abords des monuments historiques ou inscrite au titre des monuments

historiques ; - Située dans le périmètre d'une opération de restauration immobilière ; - Située dans un site inscrit ou un site classé ou en instance de classement ; - Identifiée comme devant être protégée en étant située à l'intérieur d'un périmètre délimité

par un plan local d'urbanisme ou un document d'urbanisme en tenant lieu en application de l'article L. 151-19 ou de l'article L. 151-23,

Monsieur MADIOT précise également au conseil que le permis de démolir avait été institué dans le Plan d’Occupation des Sols approuvé le 16 janvier 2001 et dans le Plan Local d’Urbanisme approuvé le 03 mars 2014. Dans ce dernier, la zone prise en compte pour le dépôt d’un dossier était la zone U. Dans la mesure où il apparaît opportun de soumettre à autorisation les éventuelles démolitions de constructions existantes, Monsieur MADIOT propose d’instituer une obligation de déposer un permis de démolir pour toute opération ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisable tout ou partie d’une construction, en dehors des zones protégés citées précédemment où cela est déjà obligatoire, dans le périmètre des zones UA, A et N du PLU. Toutefois, sont dispensées de permis de démolir conformément à l’article R 421-29 du code de l’urbanisme :

- Les démolitions couvertes par le secret de la défense nationale ; - Les démolitions effectuées en application du code de la construction et de l'habitation sur

un bâtiment menaçant ruine ou en application du code de la santé publique sur un immeuble insalubre ;

- Les démolitions effectuées en application d'une décision de justice devenue définitive ; - Les démolitions de bâtiments frappés de servitude de reculement en exécution de plans

d'alignement approuvés en application du chapitre Ier du titre IV du livre Ier du code de la voirie routière ;

- Les démolitions de lignes électriques et de canalisations. Madame le Maire proposera d’instituer l’obligation de dépôt du permis de démolir sur les zones UA, A et N du Plan Local d’Urbanisme. Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal approuve l’obligation de dépôt d’un permis de démolir dans les zones urbaines du PLU.

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DCM 2019-08 : Déclaration préalable pour l’édification des clôtures

Madame le Maire donne la parole à M. Olivier MADIOT, Adjoint à l’urbanisme, concernant l’obligation de déclaration préalable pour l’édification des clôtures. Selon aux dispositions de l’article R 421-12 du Code de l’Urbanisme, « doit être précédée d'une déclaration préalable l'édification d'une clôture située : a) Dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable classé en application de l'article L. 631-1 du code du patrimoine ou dans les abords des monuments historiques définis à l'article L. 621-30 du code du patrimoine ; b) Dans un site inscrit ou dans un site classé ou en instance de classement en application des articles L. 341-1 et L. 341-2 du code de l'environnement ; c) Dans un secteur délimité par le plan local d'urbanisme en application de l'article L. 151-19 ou de l'article L. 151-23 ; d) Dans une commune ou partie de commune où le conseil municipal ou l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme a décidé de soumettre les clôtures à déclaration. » Monsieur MADIOT précisera au conseil que l’obligation de déposer une déclaration préalable avait été instituée durant la période d’application du Plan d’Occupation des Sols approuvé le 16 janvier 2001 et en même temps que l’approbation du le Plan Local d’Urbanisme approuvé le 03 mars 2014. Cependant, suite à la loi ELAN, (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) publiée le 23 novembre 2018, la commune a changé de règlementation en matière de document d’urbanisme passant d’un plan d’occupation des sols au règlement national d’urbanisme. Cette évolution a entrainé la caducité de la délibération du 03 mars 2014 instaurant sur la commune l’obligation du dépôt d’une déclaration préalable pour l’édification des clôtures. Dans la mesure où il apparaît opportun de soumettre à autorisation ces clôtures, Monsieur MADIOT proposera, au titre de l’article R421-12 d) cité précédemment, d’instituer une obligation de déposer une déclaration préalable sur l’intégralité de la commune à l’exception des clôtures agricoles et forestières. Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal rend obligatoire le dépôt d’une déclaration préalable pour l’édification de clôture.

DCM 2019-09 : Taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d’urbanisme

Madame le Maire donne la parole à François Garnier, Maire-Adjoint aux finances concernant la « taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d'urbanisme ». Avec la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) publiée le 23 novembre 2018, la commune a changé de règlementation en matière de document d’urbanisme passant d’un plan d’occupation des sols au règlement national d’urbanisme. Cette évolution a entrainé la caducité de la délibération du 19 novembre 2014 instaurant sur la commune une taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d'urbanisme.

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L’approbation du Plan Local d’Urbanisme par délibération du 30 janvier 2019 permet à nouveau d’instaurer une telle taxe. Celle-ci est définie à l’article 1529 du code général des impôts et concerne les communes possédant un plan local d’urbanisme ou un document en tenant lieu et est applicable uniquement dans une zone urbaine ou dans une zone à urbaniser ouverte à l'urbanisation. Cette taxe a été créée pour restituer aux communes une part de la plus-value engendrée par le fait de rendre des terrains constructibles. La taxe est assise sur un montant égal au prix de cession du terrain défini à l'article 150 VA diminuée du prix d'acquisition stipulé dans les actes, actualisé en fonction du dernier indice des prix à la consommation hors tabac publié par l'institut national de la statistique et des études économiques. En l'absence d'éléments de référence, la taxe est assise sur les deux tiers du prix de cession défini au même article. La taxe est égale à 10 % de ce montant. Elle est exigible lors de la première cession à titre onéreux du terrain intervenue après son classement en terrain constructible. Elle est due par le cédant après le dépôt d’une déclaration. Cette taxe s'applique aux cessions réalisées par les personnes physiques et les sociétés et groupements, soumis à l'impôt sur le revenu afférent à la plus-value dans les conditions prévues à l'article 150 U, du code général des impôts et par les contribuables qui ne sont pas fiscalement domiciliés en France assujettis à l'impôt sur le revenu, soumis au prélèvement, dans les conditions prévues à l'article 244 bis A du code général des impôts. La taxe ne s’applique pas :

aux cessions mentionnées aux 3° à 8° du II de l'article 150 U du code général des impôts comprenant notamment les cas suivants :

- les dépendances immédiates et nécessaires d’un bien ; - lorsqu’il existe une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) ; - dans le cadre d’un remembrement ; - les ventes inférieures à 15 000 € ; - les biens cédés avant le 31 décembre 2020 à un organisme d’habitat ; - les biens cédés avant le 31 décembre 2020 à une collectivité territoriale ;

aux cessions portant sur des terrains qui sont classés en terrains constructibles depuis plus de dix-huit ans ;

lorsque le prix de cession du terrain, défini à l'article 150 VA, est inférieur au prix d'acquisition, effectivement acquitté par le cédant et tel qu'il a été stipulé dans l'acte de cession, majoré d'un montant égal à 200 % de ce prix.

La présente délibération prévue s'appliquera aux cessions réalisées à compter du premier jour du troisième mois qui suit la date à laquelle cette délibération est intervenue. Elle doit être notifiée aux services fiscaux au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle est intervenue. A défaut, la taxe n'est pas due. Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal approuve la création de la taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d'urbanisme.

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DCM 2019-10 : DEMANDE DE SUBVENTION AU TITRE DE LA DETR 2019

Dans le cadre de la Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux, pour l’année 2019 le projet

susceptible d’être éligible est :

1-3 Eclairage public : réfection

Après délibération et à l’unanimité, le conseil municipal adopte le projet précité, décide de

solliciter le concours de l’Etat.

Questions diverses

Le boulanger a annoncé aux cuisiniers qu’il ne pouvait plus faire la pâtisserie pour le restaurant scolaire. Du fait de ses soucis actuels de gestion, il a été contraint de revoir son organisation et cette prestation pour le restaurant scolaire lui demande trop de travail le même jour.

Mme le Maire rappelle qu’un cahier de doléances est ouvert en mairie depuis le début de l’année, à destination des habitants qui souhaitent s’exprimer sur le Grand Débat National. Les doléances seront remontées directement à la sous-préfecture.

La séance est levée à 22h50. La parole est donnée au public :

Madame le Maire demande au public s’il a des remarques ou s’il souhaite poser des questions au

conseil municipal.

Une personne interroge Mme le Maire au sujet des logements sociaux qui seront construits Ruelle

Sainte Anne. Mme le Maire lui explique que ce seront des logements plus grands pouvant accueillir

des familles.

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Fait et délibéré le 30 janvier 2019, par les membres du Conseil municipal :

Prénom Nom Signature

Catherine TAUREAU

François GARNIER

Christelle COUÉ

Christophe BERTRE

Christine MONTHEARD

Olivier MADIOT

Brigitte ROUSSIERE

Michel BONHOMMET

Jean-Jacques PIAU ABSENT

Sylvie CHALUBERT

Patrice THYBAULT PROCURATION A MICHEL BONHOMMET

Myriam MAUDET

Sophie MOUSSET

Carole ADDE PROCURATION A CORINNE BEUCHER

Bruno DEROCHE

Corinne BEUCHER

Mickael RENAUD ABSENT

Sébastien FAURE

Jean-Baptiste LERUEZ

Soukeina RICOCE PROCURATION A CHRISTOPHE BERTRE