saint-martin de boscherville exploitant: monsieur fréderic
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Les prairies humides du PnrBSN
Saint-Martin de Boscherville
Exploitant: Monsieur Fréderic BERLAND
2019
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SOMMAIRE
SOMMAIRE ...................................................................................................................................................... 2
Les prairies humides du Parc ............................................................................................................................ 3
Definition et presentation ................................................................................................................................... 3
Les fonctions des prairies humides ..................................................................................................................... 4
Participation au fonctionnement hydrogéologique des plaines ..................................................................... 4
Refuge pour une importante biodiversité ....................................................................................................... 5
Production de biomasse .................................................................................................................................. 5
Protection & règlementation .............................................................................................................................. 6
ZOOM sur les prairies humides de Saint-Martin de Boscherville exploitées par Monsieur BERLAND ............... 7
Présentation du site ............................................................................................................................................ 7
Localisation ..................................................................................................................................................... 7
Valeur paysagère et culturelle ........................................................................................................................ 8
Protection & réglementation .......................................................................................................................... 9
Richesses floristique et faunistique .............................................................................................................. 11
Objectifs de gestion .......................................................................................................................................... 17
Maintien et amélioration de la diversité floristique des parcelles................................................................ 17
Entretien et restauration des haies ............................................................................................................... 17
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Les prairies humides du Parc
DEFINITION ET PRESENTATION
Les prairies humides sont des surfaces herbeuses présentes en général à proximité des cours
d’eau. Elles sont caractérisées par l’engorgement temporaire du sol où elles sont installées.
Cette présence d’eau, plus ou moins longue, peut être causée par la crue d’une rivière ou par
une remontée de la nappe phréatique. La fréquence et la durée des périodes d’inondation
déterminent en grande partie le type de végétation.
Déprise ou intensification agricole ou encore urbanisation ont entraîné depuis les années 1960
la disparition de plus de la moitié de ces prairies à l’échelle nationale.
Avec le cours inférieur de la Seine sur son territoire, le Parc naturel régional des Boucles de la
Seine Normande possède un patrimoine en zones humides et aquatiques (prairies humides, mais
aussi marais, cours d’eau, étangs…) très diversifié et relativement conséquent qui couvre un
quart de son territoire, presque dix fois la moyenne nationale.
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Les prairies humides sont situées au niveau du lit majeur des cours d’eau : en arrière digues tout
le long de la Seine, ainsi que dans les vallées le long des cours d’eau (Vallée de la Risle, vallée
de la Rançon-Fontenelle, vallée de l’Austreberthe, vallée de la Sainte Gertrude, …)
LES FONCTIONS DES PRAIRIES HUMIDES
Participation au fonctionnement hydrogéologique des plaines
Les prairies humides sont des milieux inondables qui jouent un rôle déterminant dans la
prévention contre les inondations et l’épuration de l’eau :
- Elles permettent la régulation et le laminage des pics de crues,
- Elles participent au soutien des débits d’étiage
- Elles retiennent et éliminent l’azote, ce qui épure les eaux et évite la pollution des nappes
et des cours d’eau
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Refuge pour une importante biodiversité
Les crues, par l’apport de sédiments et de matières nutritives sur la zone inondable, créent des
espaces d’une productivité biologique élevées. Les prairies humides revêtent ainsi une grande
valeur patrimoniale au niveau national, voire international, en raison de leur richesse
floristiques et faunistique.
La flore est majoritairement herbacée, liée à la submersion hivernale temporaire et façonnée
par des cycles de pâturage et de fauche : la végétation est composée majoritairement de plantes
hygrophiles (c’est-à-dire affectionnant les sols riches en eau) : reine des prés, agrostis
stolonifère, prêle...
La flore s’accompagne souvent d’un cortège animal composé d’amphibiens, de petits
mammifères et surtout de nombreux insectes (libellules, papillons, criquets…). En période de
submersion, les prairies humides sont des frayères pour les brochets.
Ainsi, de passage ou en hivernage, les oiseaux y trouvent une nourriture abondante. Au niveau
de la faune on citera par exemple le tarier des prés, le râle des genêts ou encore le courlis cendré,
espèces d’intérêt communautaire. Les prairies humides sont également des zones d’accueil
recherchées par les oiseaux migrateurs - grues cendrées, loriot d’Europe, guêpiers d’Europe.
Production de biomasse
Les prairies humides sont bien souvent le résultat de pratiques agricoles séculaires et extensives
telles que le pâturage et la fauche pour la production de fourrages. Elles produisent ainsi de la
biomasse qui contribue à l’activité économique et au stockage du carbone (au même titre qu’une
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forêt). La déprise agricole et l’intensification des pratiques ont entraîné leur drainage et leur
reconversion en culture céréalière, de maïs ou de peupliers. Pour les secteurs aux sols plus
pauvres, elles ont été abandonnées. Elles évoluent alors vers une prairie à hautes herbes puis
vers le boisement progressif.
Les prairies humides nécessitent donc le maintien d’un mode de gestion durable (fauche tardive
notamment), l’abandon total de ces activités pouvant être tout aussi préjudiciable que
l’intensification.
PROTECTION & REGLEMENTATION
Depuis 1992 le code de l’environnement instaure et définit l’objectif d’une gestion équilibrée
de la ressource en eau (Art. L.211-1 du code de l'environnement).
A cette fin, il vise en particulier la préservation des zones humides. Il affirme le principe selon
lequel la préservation et la gestion durable des zones humides sont d'intérêt général. Il souligne
que les politiques nationales, régionales et locales d'aménagement des territoires ruraux doivent
prendre en compte l’importance de la conservation, l'exploitation et la gestion durable des zones
humides qui sont au cœur des politiques de préservation de la diversité biologique, du paysage,
de gestion des ressources en eau et de prévention des inondations.
En conséquence, les aides publiques doivent être attribuées pour soutenir une agriculture, un
pastoralisme, une sylviculture, une chasse, une pêche et un tourisme adaptés à la gestion durable
des zones humides (Art. L 211-1-1 du code de l'environnement)
En complément, les réalisations d’installations, ouvrages, travaux ou activités qui peuvent avoir
un effet sur la ressource en eau ou les écosystèmes aquatiques ou humides, sont soumises à
autorisation ou déclaration administrative préalable, depuis mars 1993 (Loi sur l’eau),
permettant ainsi aux préfets de réguler les interventions en zone humide.
En sus, la Directive cadre sur l’eau encadre l’action au niveau européen : entrée en vigueur en
décembre 2000, elle conduit les Etats à financer et à engager des actions pour que la qualité de
l’eau des rivières, des nappes souterraines et du littoral s’améliore réellement.
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ZOOM sur les prairies humides de
Saint-Martin de Boscherville
exploitées par Monsieur BERLAND
PRESENTATION DU SITE
Localisation
Les parcelles dont le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande est propriétaire,
exploitées par Monsieur BERLAND, d’une superficie de 6.5 ha sont situées sur le territoire de
Saint-Martin de Boscherville, dans le département de la Seine Maritime.
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Ce territoire regroupe une mosaïque de milieux caractéristiques de la vallée de Seine dont
principalement : les zones humides, les zones boisées, les coteaux calcaires et les milieux
agricoles.
Les prairies humides de Saint Martin de Boscherville, que l’on appelle plus communément «Le
Marais» sont alimentées par la nappe alluviale ainsi que par les apports des coteaux versants.
Situées dans le lit majeur de la Seine, à un niveau topographique bas, elles se trouvent en zone
inondable. En hiver, ce Marais n’est que peu voire pas exploitable car le sol est gorgé d’eau. Ce
n’est qu’à partir de fin mars début avril qu’il peut de nouveau être travaillé. Les prairies sont
principalement utilisées pour la fauche du foin et le pâturage.
Valeur paysagère et culturelle
Sur le plan paysager, les prairies humides de Saint-Martin de Boscherville ont été identifiée
comme disposant de structures végétales formant une trame bocagère. Les enjeux y sont :
- la préservation et l’entretien des arbres de haies dans les prairies humides.
- la préservation des formes arborées de têtards.
- la valorisation d’une filière bois
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Protection & réglementation
Les parcelles humides de Saint-Martin de Boscherville sont recensées dans divers inventaires
écologiques et concernées par divers dispositifs de protection qui ont permis de protéger ce
patrimoine en freinant le développement de l’urbanisation. En dix ans, la surface artificialisée
n’a augmenté que de 1%.
Cela s’explique par le fait que la majeure partie du marais a été classée en Natura 2000, dans
les années 2000, et que la forêt de Roumare a été inscrite comme forêt de protection en 2007 et
intégré dans le dispositif des sites classés.
Tableau récapitulatif des zonages dans lesquels les parcelles présentées sont répertoriées :
Zonage des
collectivités
territorial et/ou de
l’Etat
Détails sur la zone des prairies humides de Saint-Martin de Boscherville
Schéma Régional de
Cohérence
Ecologique
Les prairies y sont considérées comme faisant partie d’un réservoir de biodiversité
humide.
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A ces titres, toute action entreprise sur ces terrains doit respecter
- les réglementations liées aux zones humides de la Loi sur l’eau
- les réglementations liées aux évaluations des incidences Natura 2000 en raison de son
classement en site Natura 2000
- les réglementations liées aux sites classés
- la réglementation liée aux Espaces Boisés Classés
Plan du Parc naturel
régional des Boucles
de la Seine
Normande
Les prairies humides de Saint-Martin de Boscherville sont considérées comme faisant
partie d’un réservoir de biodiversité lié aux prairies humides et aux haies. C’est une
zone d'intérêt patrimonial, biologique et fonctionnel n'ayant pas vocation à accueillir
des activités supplémentaires d'extraction de granulats ou de dessalage de sédiments
marins.
Sur cette zone les objectifs du Parc sont de préserver les espaces à vocation agricole
en privilégiant le maintien de l'élevage et de la prairie.
Atlas des paysages
de Normandie Les prairies se situent dans l’unité paysagère des « trois boucles-aval de Rouen »
Cartographie des
Zone humide de la
DREAL
Les prairies humides de Saint-Martin de Boscherville font partie des Zone humide
identifiées par les Service de l’Etat.
ZNIEFF – zones
naturelles d’intérêt
faunistique et
floristique
Type 2 - La zone alluviale de la boucle de Roumare, d'Hénouville et de Hautot-sur-
seine
Type 1 - Les marais d'Hénouville à Quevillon
Zone Natura 2000 FR2310044 - Estuaire et marais de la basse Seine (ZPS Natura2000)
FR2300123 - Boucles de la Seine aval (ZSC Natura2000)
Sites classés Cette commune est incluse dans le site classé de la Vallée de la Seine « Boucle de
Roumare ».
Plan local
d’urbanisme (PLU)
Le plan local d’urbanisme a classé les alignements d’arbres et de haies des prairies
humides de Saint-Martin de Boscherville en Espace Boisé Classé (EBC).
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Richesses floristique et faunistique
Dès 1816, des données d’espèces végétales sont mentionnées sur la commune de Saint-Martin-
de-Boscherville. Des observations d’oiseaux et d’insectes sont régulièrement réalisées
jusqu’avant la Seconde guerre mondiale. Il est possible que la proximité de Rouen aient permis
d’attirer les naturalistes renommés de cette époque, comme par exemple Henri Gadeau de
Kerville (1848-1940), un des plus grands naturalistes normands.
Richesse floristique
En 2018, un relevé floristique a été réalisé sur l’une des parcelles exploitées par Monsieur
BERLAND où un cortège typique des prairies humide a été constaté. Ces relevés seront
poursuivis en 2019 et 2020.
E Exceptionnelle, RR Très rare, R Rare, AR Assez Rare, PC Peu Commune, AC Assez Commune, C Commune, CC
Très commune
EN En danger, VU Etat de vulnérabilité, NT Quasi menacé, LC Préoccupation mineur
Les espèces caractéristiques des prairies humides de cette parcelle sont les suivantes :
espèces caractéristiques des zones humides
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Agrostide stolonifère
Glycérie flottante
Patience crépue
Renoncule rampante
Potentille des oies
Salicaire commune
Agrostide géante
Epilobe hérissé
Epilobe à petites fleurs
Liseron des haies
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Patience agglomérée
Reine-des-prés
Carex riparia
Richesse faunistique
Deux espèces d’oiseaux très régulièrement observées
L’emblème de Saint-Martin-de-Boscherville et plus largement de la
basse vallée de Seine est la Cigogne blanche (Ciconia ciconia). On la
reconnaît par son plumage noir et blanc, son bec et ses pattes rouges
pour les adultes et noir pour les juvéniles. En vallée de la Seine,
certaines sont présentes toute l'année du fait de l’abondance de
nourriture. En effet, elle se nourrit principalement d’insectes, de vers et
de petites proies.
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La fauvette grisette est l’espèce qui a été la
plus fréquemment observée par les
ornithologues sur Saint-Martin de Boscherville
les 5 dernières années. Elle fréquente les
habitats broussailleux et assez ouverts, les
coteaux calcaires, le bocage, les jeunes
plantations et les friches herbeuses avec des
arbres.
© G. Ranvier; Cigogne blanche
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Des oiseaux qui nichent au sol des prairies humides
Le plumage du pipit des arbres, brun rayé dessous se camoufle dans
les végétations qui l’entourent. Dès le mois d’avril, ce passereau peut
être observé sur des perchoirs comme les branches d’un arbre. Tout
comme le Tarier des prés, il fabrique son nid à terre, dissimulé par de
hautes herbes. Lors de la parade, son chant sonore et son vol sont
très démonstratifs.
Le Bruant des roseaux (Emberiza schoericlus):
Son nid est construit à même le sol, à partir de végétation
principalement aquatique. Le mâle se distingue facilement des grâce
à sa tête noire, un collier et des moustaches blanches. La femelle est
davantage brune. Après la reproduction, ils dorment en groupe,
souvent dans les roseaux. Ainsi, ils peuvent être vus sur la commune
tout au long de l’année.
Le Tarier des prés (Saxicola rubrata) :
Il se distingue par son grand sourcil blanc et sa poitrine orangée. Il est souvent perché
sur les hautes herbes ou les piquets de mai à septembre, lors de la période de
reproduction. Il fréquente les prairies gérées de façon extensive (fauche tardive). Lors
de la parade nuptiale, le mâle peut chanter, les ailes pendantes, la queue étalée et
légère. Sur la commune, ce secteur a été classé en partie pour la présence du Tarier des prés, car ce passereau
est assez rare dans la région.
La locustelle tachetée est un oiseau très discret qu'on observe rarement
en vol. Il se tient à couvert et se faufile dans les herbes. Il a la particularité,
comme les autres locustelles, de relever souvent la queue. Ce sylviidé est
un migrateur transsaharien.
© Flickr; Le Bruant des roseaux
© Wikipedia commons; Pipit des arbres
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Le râle des genêts (Crex-Crex) est un oiseau des prairies de fauche et des
pâtures, des marécages et moins souvent, des champs cultivés. Cette
espèce, en danger d’extinction, est inscrite à l’annexe I de la Directive
2009/147/CE du 30/11/2009 dite « Oiseaux ».
Des oiseaux des roselières des prairies humides
La Rousserole Effarvatte se déplace de tige en tige, s'agrippant à elles latéralement comme
le font tous les passereaux paludicoles, ou alors effectuent de courts vols d'un massif à
l'autre. Elle monte et descend avec agilité le long des tiges, à la recherche de nourriture.
La Rousserolle verderolle
La verderolle partage avec l'effarvatte le même mode de déplacement dans la
végétation herbacée. Elle saute ou vole d'une tige à l'autre en s'y agrippant
latéralement de ses pattes griffues et y chasse à vue les proies arthropodes posées.
Cette rousserolle fréquente la végétation herbacée élevée parsemée de buissons
qui pousse le long du réseau hydrographique et en marge des plans d'eau et marais,
et constituée de grands hélophytes.
Phragmite des joncs
Il fréquente la végétation touffue des zones humides, les roselières (plutôt
avec des buissons et des herbes), les grands joncs, les saulaies des bords de
cours d'eau, les buissons marécageux, les fossés et les canaux avec des
herbes ou des roseaux.
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D’autres oiseaux fréquemment observés sur les prairies de Saint-Martin de Boscherville (hors
espèces communes)
Héron cendré, Pipit farlouse, Alouette des champs, Gobemouche gris, Vanneau huppé, Rossignol phylomène,
Coucou gris
Chouette effraie, Chevêche d'Athéna, Chouette hulotte, Hibou moyen duc
Insectes
Les prairies sont dans un secteur favorable au Pique prune (Osmoderma eremita), insecte de l’ordre des Coléoptères, l’espèce est inscrite à l’annexe II de la convention de Berne (CEE 1982), aux annexes II et IV de la Directive n°92/43/CEE du 21/05/1992
dite « Habitats-Faune-Flore » et elle est protégée en France (CCE 1992, MEDD 2007),
Saint-Martin-de-Boscherville a la particularité d’avoir un important linéaire d’arbres
taillés en têtard. Cette technique favorise la formation des cavités à terreau et est donc
bénéfique pour les coléoptères saproxyliques (impliqué dans le processus de
décomposition du bois).
Cette espèce rare et protégée est un emblème de la conservation du bocage. Le pique-
prune est l’un des plus grands coléoptères de France, il mesure entre 28 et 32 mm. Son
corps est de couleur brun-noir, à reflets métalliques avec de fins poils (soies) roux.
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OBJECTIFS DE GESTION
Maintien et amélioration de la diversité floristique des parcelles avec une
gestion par bail à clauses environnementales
Le site est géré par un Bail à clauses environnementales signé entre le Parc naturel régional des
Boucles de la Seine Normande et un exploitant agricole Monsieur Frédéric BERLAND.
En contrepartie du respect des clauses environnementales le fermage est fortement réduit. Les
clauses environnementales à respecter sont principalement les suivantes:
Afin de ne pas modifier la composition du sol sur lequel pousse la végétation des prairies
humides :
- Limitation des apports en fertilisants
- Interdiction de produits phytosanitaires
- Non retournement des prairies
Afin de préserver le caractère humide des prairies
- Pas d’irrigation, drainage ou autre forme d’assainissement
Afin d’éviter le surpâturage et permettre à la diversité floristique de s’exprimer
o Limitation à un chargement moyen entre 1,2 UGB/ha/an et 1.6 UGB/ha/an
Afin de préserver la faune de la prairie
o Utilisation des méthodes de « fauche sympa »
o Conditions pour le traitement antiparasitaire des animaux qui vont être amenés
à pâturer sur la prairie
Le cahier de fauche et de pâturage est le suivant :
Année Fauche Pâturage Fertilisation
2017 0.36 UGB/ha/an (25
animaux sur 11ha)
OUI
2018
2019
Entretien et restauration des haies dans une optique de valorisation en bois de
chauffage et de préservation du patrimoine des arbres têtards
Les haies des parcelles susmentionnées disposent de nombreux arbres têtards en mauvais états
(malades ou morts). En 2019, le Parc envisage donc d’élaborer un projet de restauration de ces
haies
o Entretien des arbres têtards
o Réalisation d’un plan de gestion par la chambre d’agriculture
o Opération de replantation des haies