samedi 19 octobre 1907. [v 42. 59“* année. -...

4
Samedi 19 Octobre 1907. [V 4 2 . 5 9 “* année. 10 45 11 50 Il 10 PRIX DE I/ABOWNEMEIfT : .. v...u f Un a n .... 9f. »» joim la .Ville (.Siam ois.. S »» ( sü moû : : ü HoMmiMn.raraT [ “S mata ! " S PRIX DES IKSERIIOX8 t ANNONCES JUDICIAIRES. 20 c. )a ligne. ANNONCES DiŸÉftSES.. . 20 W. . •' ' ANNONCES JUDICIAIRES ' 1 >. ' i. I "• Ce Journal* paraît tous les Samedis. OS 8*A ROSSE i A SENUS. au bureau du Journal, place de l’IIôtel-de-VMe; A l'AlllS. chez H. II. s, rue JeanJacquas Rousseau, 5, et chez MM; l;APfiTB*DuLLita et Cw, place de la Bourse, 8; Et chez Içs Libraires dii Dêpai tentent. Scnlis, 19 octobre 1807. Ilcvuç de la Semaine. L’Empereur est de retour à'Paris, et il semble que son retour soit l’avant-coureur des éclaircissements -si impatiemment attendus par le public. Déjà plusieurs réunions des ministres et du Conseil prive ont dû jeter quoique lumière sur la situation, et mettre le Souverain à môme d accentuer nettement et sous peu la politique quç doit suivre la France, soit dans une note spéciale insérée au Moniteur, soit par un programme complet exposé dans le discours du Trône, lors de la prochaine réunion des Chambres. Le bruit a couru qu’après le voyage de l’empe reur d'Autriche 5 Paris, des explications catégoriques seraient échangées entre les divers cabinuts européens au sujet des trois grands problèmes qui sont aujourd’hui .posés, mais non résolus, par deVànl' l’Europe : la question d’Oricnt, la question alle mande ôt la question romaine, deux de ces questions, sinon toutes les,trois, étant compliquées d’une question française, car on né sourait nier qu'à Rome aussi bien nue sur le Rhin, la France a de graves intérêts engagés qui la placent au rang des premiers acteurs dans les parties que vont jouer les diplomates. Sous ce litre un*, politique, l'Epoque emprunte au Morniiig-Posl la correspondance suivante : Le profond regret qu’inspire la mort de M. Fould continue à servir de thème aux discussions de la presse française. Il avait un grand nombre d’amis parmi les écrivains politiques. Il se préoccupait beaucoup de l’opi- uion publique et a dû peut-être la plus grande partie de sou influença aux services que lui rendaient les journaux. Ce qui distinguait particulièrement M. Fould, c’était sou attachement sincère pour l’alliance anglaise; il eu faisait la condition absolue de la paix générale et soutenait que s» la France et l’Angleterre était bien unies, la guerre ne serait presque pas possible en Europe. Lu dernière fois que Je l'ai vu, c’était avant son départ pour Tarbes. Il . était inquiet de la tournure que prenaient tes alfyires aile, mandes et il redoutait les complications qui pouvaient en résulter. 11 regrettait de n’avoir pas. plus sérieusement appuyé une proposition qui avait été faite, l’aimée dernière, par le duc de Persiguÿ au conseil privé quelques jours avant la bataille de Sudowa. M. de Persigny avait énergiquement combattu la poli tique qui avait voulu profiler des circonstances' pour chercher à s’emparer des provinces du Rhin.il avait dit qu'ayant proclamé le principe des nationalités, l'empereur ne pourrait le violer sans soulever contre lui toutes les consciences de l'Europe; qu'en admettant le succès d’une semblable politique, la France trouverait, après le premier triomphe, des résistances invincibles dans l’esprit du peuple des provinces rhénanes sans cesse excitées par les associations allemandes et le sentiment de la pairie; que cette politique ue pourrait hvoir d’autre résultat que de frapper l’empire d'un profond discrédit moral, et de cons tituer dans cette nouvelle extension de la France une plaie intime (tore akin) permanente comme Venise et la Pologne. M. de Persigny cherchait' à obtenir que la France dé clarât qu’elle n’eûieudail pas prendre un pouce de terrain à l’Allemagne; mais en même temps, il désirait qu’on saisit celle occasion pour achever de détruire les traités de 1815 qui afaienl voulu entourer la Franco d’une cein ture de fer, en donnant l’Italie à l’Autriche et les provinces rhénanes â la Prusse. Il demandait, en conséquence, que le gouterueineul français prit «ne attitude militaire dé cidée et ne consentit à l’agrandissement de la Prusse eu Allemagne qu’à la condition d’indemniser sur lu rive gauche du Rhin les princes allentauds qu’elle voudrait déposséder sur la rive droite, de manière que la Prusse, ne possédant plus la riva gauche, ue fût plus établie sur la fruulière ouverte de la Sarre et qu’il y eût entre la France et la principale puissance germanique de petits Etats indé pendants et neutralisés comme la Belgique. M. Fould me disait que celle politique était bien pré férableà celle qu’ou a suivie jusqu’à ce jour. Il regrettait, paur sa part, de ne pas l’avoir appuyée plus fortement dans les conseils de l’empereur. On lit dans le Moniteur : Le journal l’Italie a publié dans son numéro du 1-4 la nouvelle d’un grave échec qu’auraient éprouvé les. troupes ponlillcales devaul Norola. Celte vérsion n’est qu’un tra vestissement de l’engagement dont nous avous parlé et qui a eu lieu à Monte Libieli, près de Norela. Les détails au thentiques et parfaitement concordants qui arrivent à la fois de Florence et de Rome ne laissent aucun doute à cet égard et nous permettent de donner un récit plus circons tancié de cette affaire, lu seulu qui ait eu lieu depuis quelques jours : • i.c 13, dans un élan téméraire, 90 soldats romains ont marché à la baïonnette el, passant sur le corps de 300 garibaldiens qui barraient la roule de Moule Libieli, ont réoccupé cette ville. Toutefois les envahisseurs, ayant reçu des renforts considérables de la frontière voisine, PROBABLEMENT ÏIAL CARDÉE, OIll fa it UU rolO lir offensif OU nombre de 800. Devant des forces aussi supérieures, le détachement pontifical a opéré sa retraite eu bou ordre, ayant eu dans celte journée 10 blessés qui ont pu être ramenés avec 14 prisonniers Garibaldiens. Les perles de l’eunemi paraissent avoir été considérables, et l’on affir mait à Florence que Menolli Gnribaldi y aurait élé griè vement blessé. Ce qui est certain, c’est que les envahisseurs ont r.ru plus prudent d'évacuer de nouveau Monte Libieli el mémo Polvalcrra, et les Romains oui repris possession de ces deux localités. l,’Union ne dissimule pas que le moment est grave. « Eu résumé, dit l'Union, la crise reste imminente. .'Europe semble stupéfaite du spectacle que lui offre la Péninsule italique. Mais, nous le répétons, l’honneur des cœurs catholiques est au premier rang l’honneur de la France est engagé; la stupéfaction ne peut donc durer longtemps, il faut des actes cl des actes énergiques. » Le correspondant du Journal des Débats lui écrit de Florence : Tout fait prévoir que les événements sont prochains, le l’espèce de trêve où nous sommes depuis huit jours el que l’espèce de trêve ne durera plus longtemps. Il faut cependant, dans toutes les affaires humaines, tenir compte de l’imprévu; il peut survenir tel incident auquel personne no pense, cl qui change la marche des événements. » Le sentiment général des Italiens est que le moment est arrivé de résoudre la question romaine et que reculer serait fatal. Le parti modéré, qui était contraire au mou vement, s’y est aujourd’hui rallié; seulement il est impa tient do voir entrer eu scène l’armée régulière. Il craint que si le parti d’action prenait Rome à lui seul, ce succès ue lui donuâl trop d’influence sur le peuple italien, sur lequel le mol de Rome exerce uu effet magique. Nous lisons dans la France < « On assure que le chef du-ministère italien, M. Rattazzi. aurait fait parvenir à Paris de nouvelles déclarations nui seraient de ualiire à rassurer l’opinion publique sur les conséquences d’une situation dont il est impossible de mé connaître la gravité. • Le cabinet de Florence serait décidé à prendre toutes les mesures nécessares pour empêcher les bandes gari- batdienues de se recruter el de se reformer sur le territoire italien. A cet effet, le cordon de troupes qui entoure les Etats du saint-père serait resserré et ail besoin augmenté. Or, du moment que les bandes garibuldicuiies su trouve raient réduites aux éléments"insurrectionnels qui existent maintenant, on pense à Florence que les Iroupes ponti ficales sufliraient pour les repousser et rester maîtresses du terrain. » l.'Opinion nationale, de soii côlé, écrit ceci : « Dans Uu des derniers conseils tenus à Florence, sous la présidence du roi, el auquel assistaient plusieurs hom mes éminents, on a discuté la question desavoir si l’armée italienne passerait lu frontière pontificale, et entrerait, le cas échéant, à Rome même. Ou n’a pris aucune décision, mais on a mis en évidence les dangers que courrait le E rincipe monarchique, si la révolution triomphant, les andes garibaldienues dominaient, ne fût-ce que pour uu jour, la capitale. Tous les renseignements fournis au gouvernement Le ministre de la marine a donné au commandant de la marine de Venise l’ordre d'‘équiper el d’armer en toute liàle un bâtiment de guerre qui sialiouuc actuellement dans ce port el de se tenir prêt à partir au premier 1 signal. Le Temps reçoit de Florence, à la date du 10, une lettre de laquelle nous extrayons 1rs lignes suivantes : Bien qu’il doive jouer serré avec l'élément d'action, Te gouvernement a cependant de l’action sur lui, surtout par des' hommes comme Pallavicino, Crispi, etc. Bien que l’insurrcciiou n’ait encore pris d’aulrc devise que lloine libre, ou Home el Italie, il est à croire qu’au fond, il n’y a rien d’arrêté contre la formule Home, Italie cl Victor- Emmanuel, qui réapparaîtrait piohableiuciit dès qu’un chef principal prendrait la responsabilité des événements. Mais à/quoi bon penser à ces détails? Il est à croire que l'insurrection n’aura pas assez d’imporlanco pour se définir, quand le tuotncul.de faire entrer les troilpes régu lières sera venu. « La troupe régulièie s'arrêtera, parait-il, .aux portes du Ruine. Là on essayera de traiter avec le pape. Là viendra l’idée de garantir au p.ipo Rome, Civila-Vecchia et une zone. Alors le garibuldinismo essaiera de résister. C'est une question de savoir si, malgré l'entrée des troupes italiennes, il n'aura pas encore un noyau armé : grand point qui préoccupe, et qui est la cause principale des efforts qu'ou fait pour empêcher Garibaldi de quitter Gaprera, où on le garde sous l’œil de quatre bâtiments, et d'où l’on disait avant-hier, d'où l’on, dit, lotis les jours, qu'il s'est échappé dans une barque; car il est vrai que ce héros a la terreur d’un arrangement qui exclue Rome de l’Italie, ou qui lie l'y fasse pas entrer pleinement. Il a sou idée lixe là-dessus, el je ne permets d'en rire qu'à des esprits qui comprendront autant, pour le moins, cette sliblimo manière que l’autre, qu'il est convenu cl de bon Ion d’admirer : la résistance indomptable des âmes où est né le Syllabus. » * La Franco confirme en ces termes un bruit qui avait circulé ces jours-ci : Nous croyons savoir que le chef du cabinet espagnol a fait offrir au gouvernement français, au nom de la reine Isabelle, le concours de sou action pour contribuer à maintenir dans son intégrité le pouvoir temporel du Saint- Père, s’il était sérieusement menacé. » Nous croyons pouvoir ajouter que « le concours de l’ac tion • du cabinet espagnol se traduit par l’offre de 10,000 hommps de troupes à mettre à la disposition du gouverne ment français qui aurait, nous assure-l on, décliné celle offre. Le Hullctin international, répétant encore une fois la nouvelle qui avait eu dans l'opinion publique un certain crédit, de l'envoi d’un ultimatum de la France à l'Italie, en donne la substance. Nous leproduisons l’analyse que pu blio le Bulletin international de ce soi-disant ultimatum : L« gouvernement s’en tiendrait, absolument, jusqu’à nouvel ordre, à la convention du 15 septembre. Il inter viendrait aussitôt qu’un soldat italien ou un garibaldien mellrail lu pied à Rome. » Il «'admettrait nullement que l'Italie lie peut pas dé fendre et protéger la frontière, puisqu’elle eu a pris l'eng; gemcul dans la convention. » Le gouvernement français n’aurait élé arrêté el dégaf de la convention qu’en cas de soulèvement à Rome même — cl actuellement il ne croirait plus à ce soulèvement, les populations romaines ayant montré leur impassibilité. » Le gouvernement français entendrait « qu'à aucun prix » la tentative actuelle n'aboutit. — Le territoire pou lilical devait être évacué, cl si le gouvernement ilaliei n’accélérait pas la répression, le gouvernement français s'ch chargerait sur Ic-chainp. « démontrent que Meuolli Garibaldi a l'intention de pro clamer la république. Il juge donc qu'il serait important pour lui d’entrer à Rome en même temps que les révolu tionnaires, afin do pouvoir diriger le mouvement. On pré tend voir uu symptôme assez significatif dans ce fail, que le comité national romain, qui avait abdiqué il y a trois semaines, a reprisses fonctions el s'est mis à lu têtu de l'insurrection dans la ville de Rome. » Nous empruntons à la correspondance adressée do Rome les 7 el 9 octobre au Monde les ligues suivantes : Qu lit d’autre part dans le Toulonnais : « l.c bruit court — el nous le donnons sous toutes l éser ves — qu’après la réception d’une dépêche chiffrée, ndr sée à la préfecture maritime, ordre aurait élé donné au jourd'hui dans l'arsenal d'armer plusieurs bâtiments. * Dans quel but? » Nos informations particulières ne nous permettent pas de le dire; mais il est permis de croire que lu question romaine n’est pas étrangère à l’évèneiuent. > Le dessin des garibaldiens est d'envahir toutes les provinces les unes après les autres et- d'essayer ensuite un coup dans Rome el sur Rome La province de Fro- sinone ne tardera pas à être envahie, comme les aulres, malgré le cordon de 70,000 soldais italiens chargé de sur veiller les confins. La complicité est claire comme le soleil. Des voyageurs venus de divers points assurent qu’en passant les frontières ils ont vu, de leurs propres yeux, les militaires italiens el les chemises rouges dans le plus par lait aepord. » Ou lit dans la Gazelle de Turin que le bruit a couru que les garibaldiens avaient débarque sur les plages de San* Felice, que l’alarme avait élé répandue à Clvita-Vecchia cl à Terracinc; elle a été telle que les lampe» se sont ren fermées dans le fort, dans la première, de ces villes, cl que celles de la seconde se sont portées sur Velletri. Garibaldi a lancé, à la date du 5 octobre, une nouvelle- proclamation dont voici le tcxle ; « Romains! Eu dépit dcS conseils timides el des menaces impu- denles, vous avez spontanément renoncé aux lenteurs; cl à l'heure où je vous Irace ces ligues, le cri héroïque de. votre rescousse est révélé des forts de la Sabine aux collines du Janicule. » Vous avez fait votre devoir avec une juste impatience; l'Italie, je n’eu doute pas, fera le sien. Entre Rome el moi existe depuis longtemps un pacte solennel cl, à tout prix, je maintiendrai ma parole cl je serai avec vous, mais pour 'aincreje suis de trop. » Les'avant-gardes indomptables de Vascello cl de San Pancrazio combattent dans vos rangs, vétérans éprouvés des batailles' nationales, leur nom est une fanfare do victoire. Je ne refuse pas le glorieux mandat de vous guider, mais eu attendant que j’arrive, je cède à votre désir cl à celui de tous les amis, el je transmets la direction du l'affaire aux mains de mon fils Menolli, certain qu’il saura vaiiirre avec vous ou mourir à sou poste. » Faites que quand j’arriserài, d» la criminelle tyrannie qui vous a opprimés, il ne reste plus que l’ignominieuse mémoire. » Une rencontre a eu lieu près de Poggio entre des insur gés el un corps de zouaves qui furent ubligé^dcsc replier sur le territoire pontifical. ...; • Voici comment s’exprime la Gazelle de l'Allemagne du Nord sur la situation actuelle des affaires allemandes : Ou trouvera dans les assertions de l'Etendard. que confirmation complète de la nouvelle annoncée par le télé graphe sur l'adoption définitive du prétendu programme Boulier. L Etendard qui, comme ou sait, a des relations assez intimes avec lu gouvernement français, reconnaît l'authenticité de la lettre de l'empereur publiée récem ment par le Globe, el dévoile, eu outre, l'existence d’un autre document français et rédigé dans un moment où on s’est le plus efforcé d’éveiller la jalousie de la France contre l’Allemagne. Ce document constate que la poliliqno de l’empereur Napoléon vis-à-vis de l’Allemagne a été toujours guidée par la reconnaissance des intérêts légitimes du peuple n'Icmond et de son indépendance. •* Nous accueillons ces déclarations de la feuille officielle avec une satisfaction d'autant plus grande qu'il est im possible, comme nous l’avons déjà fait observer à propos du prétendu programme Rouher, d'exiger du gouvernement français qu'il se justifie de tontes les accu sations de projets belliqueux qui. aux yeux de tout homme impartial, se réfutent le mieux par l’altitude même du gouvernement français. « La presse cl l'opinion publique devraient à présent être convaincues de celle tendance pacifique du gouver nement français. Celte conviction gagne, eu général, de plu en plus du terrain. On commence à se cunvaiucre combien étaient peu sensés tous tes bruits sur les rapports tendus et husliles de la France avec qou voisin de l'Est. » t.'Indépendance hellénique public le bulletiu suivant de l'insùrreclioit crétoise : « Les nouvelles de Crète vont jusqu’au 30 septembre. FEUILLETON. 14) LAURE DE NOVES. Hugues fut bientôt informé quq Pétrarque avait quille la vl|r, 2C et rassuré. — il se montra aussi doux et,prévenant qii’il üvàil été dur el emporté à l’égard de sa femme. Il conservait encore l’espoir de forcer l’affection de Laure. Cette dorniéresupporta les pçéveuancesconime elle l'avait fait Jusqu'alors, accueillit lés caresses avec ce triste sou rire qui inspire des remords à celui qui les prodigué, et continua de pâlir et d'iucliucr vers le tombeau. Hugues, aveuglé par son idée fixe, ne s’aperçut absolu ment que de la quiétude appareuto do sa femme. Convaincu que la guérison de celle-ci était une affaire de temps, il lais-1 sait s’écouler les heures avéc la certitude que l’une d’elles amènerait la transformation morale. Néanmoins, irrité de rencontrer une esclave lorsqu u désirait une amie, fatigué du sourire triste qui accueillait chacune de ses paroles, il cul recours â un moyen extrême qui, selon lui, devait perdre le poêle dans l’esprit de Laure. — Tuer l’estime, c est luer l’amour 1 pensa-t-il. 11 lui apprit donc que Pétrarquo vivait à Vaucluse avec une mai!i esse. * ' Laure accueillit cette calomnie par un cri d angoisse. Ah! fit-elle avec une expression qui rerifcrmail toute un monde de doüleurs, el elle s’évanouit. 11 fallut la traspor- 1er dans Sa chambre . . .... Le lendemain, elle ne put descendre de son lit. Les médecins, appelés, déclarèrent que la maladie pouvait être mortelle. . Eu quelques heures, Avignon tout entier connut le dan ger dé la belle Laure, — tel était son nom populaire. — La désolante nouvelle arriva aussi â Vaucluse; on sait comment Pétrarque en fut instruit. Hugues ne voulut confier â personne, pas mèmcà Erincs- sendc, le soin de veiller sur Laure. C'est alors qu'il com prit à quel point les dédains de sa femme avaient accru son attachement pour elle. . . . . Les médecins venaient de partir. Hugues, reste seul dans la chambre à coucher de la malade, s’était assis à quelque distance du lit, sur lequel Laure était étendue en proie â une somnolence fiévreuse. Hugues lui-même,-que la fatigue des veilles pncédcutes avait épuisé, se sentait vaincu par le sommeil, lorsqu un grand bruit se fit enteiidre. Ou cul dit que dès gens se querellaient. Hugues se leva aussitôt de ton fauteuil, s’élança dans la pièce d’entrée el sc trouva en présence de Pétrarque, qui essayait de ,se débarrasser des mains des laquais. Pétrarque, qui s'était enfui de Vaucluse à la nouvelle de la maladie de Laure, avait parcouru sans s'arrêter la dis tance qui le séparait d’Avignon ; il était arrivé sur la place qu’il connaissait si bien, avait frappé à la porte du palais; — on la lui avait ouveile comme à tout le monde. — Une fois dans là cour, il avait gravi le grand escalier du péristyle et, guidé par son amour, il avait pénétré dans la grande salle d’honneur, comptant de là pénétrer dans l’appartement de Laure. Mais il avait compté sans les valets de la maison de $ade. CeuX-ci, à l’aspect d’un étranger dont les vêlements étaient en désordre, s’opposèreut à son passage, -r- infir mant qu’ils avaient la consigne de ne laisser pénélror personne. Pétrarque, dent les idées, — depuis quelques heures,- semblaient enveloppées d’un nuage, repoussait les valets * qui lui barraient lo chemin, lorsque lingues de Sade parut. | . A la vue de Pétrarque, il sentit des dents de fer lui mordre lo cœur; mais sans rien laisser paraître de ses douleurs aigués. il congédia du geste les valets el se trouva seul avec son rival, qui semblait alors avoir recouvré lu raison. — Que voulez-vous? dcnritida-l-il sèchement en s’avan çant jusqu’au milieu delà salle d'honneur. — On m’a dit que Laure de Noves était dangereusement malade, répondit Pétrarque sanss’émotivoir cl en affectant d’appuyer sur de Noves, cl je veux la voir... — Vous... voulez !... El qui donc ôtcs-voils pour com mander ainsi chez moi?... riposta le patricien. — Je inc nomme Pétrarque, vous le&tvez bien, cl je suis l'ami fraternel do faune... je veux la voir. ! Qui peut donner au suborneur celle audace de pour suivre son adultère jusqu'au chevet de la mort, — peut- i être! ... . — Celui qui â prononcé le mot d'adultère est un infâme calomniateur. lldg ics lit uu mouvement de rage. — Oui. poursuivit Pétrarque, it insulte sans preuves la plus noble des créatures; ce n’est par seulement un calom niateur, c'est aussi uu lâche !... — Sortiras-tu ! s’écria Hugues en portant la main à son poignard. ' — Non! non! je le répète, pas avant d’avoir vu Laure de Noves/... -—Eh bien! je le forcerai, moi... Hugues, -faisant un pas en arrière, s'appiêlait à frapper Pétrarque de son-poignard qu'il avait tiré du fourreau, lorsqu’une voix faible murmura derrière lui : — Qui donc empêche mes jimis de m’apporter leurs I consolations? C’était Laure, pâle comme un suaire, qui venait d'ap paraître à la porte do sa chambre et sc soutenait contre les parois de la boiserie pour ne pas tomber. — Merci, frère, dil-clleà Pétrarque, qui, haletant, n’osait s’approcher; merci de votre dévouement... Mais il lui avait fallu un grand courage, à l.» pauvre malade, pour venir jusque-là ; aussi, sou corps faiblissaut, elle chancela et elle devint plus pâle encore. Les deux hommes se précipitèrent pour la soutenir, el, oubliant uu instant leur mutuel sentiment dchujnc, ils unirent leurs efforts cl leurs soins pour replacer douce ment sur son lit ce chaste corps où la vie semblait ab sente. Pétrarque s'agenouilla au chevet de la malade évanouie; il pleurait la léle appuyée dans scs marins. Hugues es regarda tous deux d'un air menaçant; un moment il îarul réfléchir, puis il dit : — II faut un cordial... Attendez! attendez! — Oui, ajouta-t-il, quand il fut sorti de la chambre du Laure, un cordial qui me déburasso dé l’Une, en attendant que l’autre, anéanti par sa douleur, serve de fourreau à mon poignard. Il poussa un satanique éclat de rire cl cuira dans sou laboratoire, car le seigneur de Sililcs'occupait quelque peu de chimie. Quelques minutes après il revint près du sa femme; il avait nue coupe plciuu à la main. Lorsqu’il rentra, Pétrarque s’était relevé el contemplait ou silence la malade, qui, rcveuuu de son évanouissement, cherchait à se rendre compte de ce qui s’était pas^é. — Tenez, tenez, dit Hugues, d’une voix sncu.tdéu ». Et, présumant à Laure la coupe qu’il tenait, il détourna les regards comme en proie déjà aux remords du crime qu'il allait accomplir. Sa main tremblait, Pétrarque remarqua son émotion, aussitôt, prôvèuunl le mouvement do la malade, it saisit la coupe el la porta à ses lèvres. yprien fut interrogé aussi -, mais il ne pnl qU’atlefetér de l ». /oceuce dft son père.- Vainement II sollicita une entrevue; en lui refusa l’antorisation de Voir leprisonnler, Lambert conféra longtemps avec son avocat d’office ; 11 lui raçeiU sa vie «t la sainte cause qui l’avait conduit au crime. 4 Y _ . . .ocaâavre«ffrorpede i%entanL' Elle tressaillît à sa vite. On exigea d’elle le sormenl de non-participation, les Jtnx fixés sur la victime... Mais un tremblement généra! s’empara de la mégère ; elle ' \ Ellé a w t tu U force d'aller connaître le résultat du ver- dict. Mais la natarc était à bout chez Cette frêle créature, d’unè constitution débile, et dont le travail minait depuis longtemps l'existence. 11 ML 11 m jS|H il : plus à plaihdra què moi... Ira travaux inrces sour • plus terribles que la m ort!... , Y l.e geôlier entra. Le père et le fils se tinrent longtemps embrassés.

Upload: vanbao

Post on 12-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Samedi 19 Octobre 1907. [V 42. 5 9 “* année.

10 4511 50 Il 10

P R IX D E I/A B O W N EM EIfT :

. . v . . .u f Un a n . . . . 9 f . »»j o i m l a .V il l e ( . S i a m o i s . . S »»

( s ü m o û : : ü

H o M m i M n . r a r a T [ “S m a ta ! " SP R I X D E S I K S E R I I O X 8 t

ANNONCES JUDICIAIRES. 20 c. )a ligne. ANNONCES D iŸ ÉftSES.. . 20 W.

• . •' '

ANNONCES JUDICIAIRES' ■ • 1 ’>. ' i. I "•

Ce Journal* paraît tous les Samedis.

O S 8*A R O S S E i

A SENUS. au bureau du Jo u rn a l, place de l’IIôtel-de-VMe;

A l'A lllS . chez H. IIa ï. s, ru e JeanJacquas Rousseau, 5, e t chez MM; l;APfiTB*DuLLita e t Cw, place de la Bourse, 8 ;

Et chez Içs Libraires dii Dêpai tentent.

Scnlis, 19 octobre 1807.

I lc v u ç d e la S e m a in e .L’Empereur est de retour à 'Paris, et il semble que son retour

soit l’avant-coureur des éclaircissements -si impatiemment attendus par le public. Déjà plusieurs réunions des ministres et du Conseil prive ont dû jeter quoique lumière sur la situation, et mettre le Souverain à môme d accentuer nettement et sous peu la politique quç doit suivre la France, soit dans une note spéciale insérée au Moniteur, soit par un programme complet exposé dans le discours du Trône, lors de la prochaine réunion des Chambres. Le b ru it a couru qu’après le voyage de l’empe­reur d'Autriche 5 Paris, des explications catégoriques seraient échangées entre les divers cabinuts européens au sujet des trois grands problèmes qui sont aujourd’hui .posés, mais non résolus, par deVànl' l’Europe : la question d’Oricnt, la question alle­mande ôt la question romaine, deux de ces questions, sinon toutes les,trois, étant compliquées d’une question française, car on né sourait nier qu 'à Rome aussi bien nue sur le Rhin, la France a de graves intérêts engagés qui la placent au rang des premiers acteurs dans les parties que vont jouer les diplomates.

Sous ce litre un*, politique, l'Epoque em prun te au Morniiig-Posl la correspondance suivante :

Le profond reg ret qu’inspire la m ort de M. Fould continue à serv ir d e thème aux discussions de la presse française. Il avait un g rand nom bre d ’am is parm i les écrivains politiques. Il se préoccupait beaucoup de l’opi- uion publique e t a d û peut-être la plus grande partie de sou influença aux services que lui rendaient les jo u rn au x .Ce qu i distinguait particulièrem ent M. F o u ld , c’était sou attachem ent sincère pour l’alliance anglaise; il eu faisait la condition absolue de la paix générale et soutenait que s» la France e t l ’A ngleterre é ta it bien unies, la guerre ne sera it presque pas possible en Europe. Lu d ern iè re fois que Je l'ai vu, c’é ta it avant son départ pour T arbes. Il

. était inquiet de la to u rn u re que prenaient tes alfyires aile , mandes e t il redou ta it les complications qui pouvaient en résulter. 11 reg re tta it de n’avoir pas. plus sérieusem ent appuyé une proposition qui avait été faite, l’aimée dernière, par le duc de Persiguÿ au conseil privé quelques jours avant la bataille d e Sudowa.

M. d e Persigny avait énergiquem ent com battu la poli­tique qui avait voulu profiler des circonstances' pour chercher à s’em parer des provinces du R h in .i l avait d it qu 'ayant proclam é le principe des nationalités, l 'em pereur ne p o u rra it le violer sans soulever contre lui toutes les consciences de l'E urope; qu 'en adm ettan t le succès d ’une sem blable politique, la France trouvera it, après le prem ier triom phe, des résistances invincibles dans l’esp rit du peuple des provinces rhénanes sans cesse excitées p a r les associations allem andes et le sen tim ent de la p a irie ; que cette politique ue pourrait hvoir d ’a u tre résu lta t que de frapper l’em pire d 'un profond d iscréd it m oral, e t de cons­titu e r dans cette nouvelle extension de la France une plaie intime (tore akin) perm anente comme Venise et la Pologne.

M. de Persigny cherchait' à obtenir que la France d é ­clarât qu ’elle n’eû ieudail pas p re n d re un pouce de terrain à l’Allemagne; m ais en m ême tem ps, il désira it qu ’on saisit celle occasion pour achever de détru ire les traités de 1815 qu i afa ien l voulu en to u re r la Franco d ’une cein­ture de fer, en donnant l ’Italie à l’A utriche et les provinces rhénanes â la P russe . Il dem andait, en conséquence, que le gou terueineu l français p rit «ne attitude m ilitaire dé­cidée e t ne consentit à l’agrandissem ent de la Prusse eu Allemagne qu’à la condition d ’indem niser s u r lu rive gauche du Rhin les princes allentauds qu ’elle voudrait déposséder su r la rive d ro ite , de m anière que la Prusse, ne possédant plus la riva gauche, ue fût plus étab lie su r la fruulière ouverte de la S arre e t qu’il y eû t en tre la France et la principale puissance germ anique de petits E tats indé­pendants e t neutralisés comme la Belgique.

M. Fould m e d isait que celle politique é ta it bien pré fé rab leà celle qu’ou a suivie jusqu’à ce jo u r . Il regrettait, p au r sa p a rt, de ne pas l’avoir appuyée plus fortem ent dans les conseils de l ’em pereur.

On lit dans le Moniteur :Le jou rnal l’Italie a publié dans son num éro du 1-4 la

nouvelle d ’un grave échec qu ’au raien t éprouvé les. troupes ponlillcales devaul Norola. Celte vérsion n’est qu’un tra ­vestissement de l’engagem ent dont nous avous p arlé et qui

a eu lieu à Monte Libieli, près de Norela. Les détails au­thentiques et parfaitem ent concordants qui arrivent à la fois de Florence et de Rome ne laissent aucun doute à cet égard et nous perm ettent de donner un récit plus circons­tancié de cette affaire, lu seulu qu i a it eu lieu depuis quelques jou rs :

• i.c 13, dans un élan téméraire, 90 soldats rom ains ont m arché à la baïonnette el, passant s u r le corps de 300 garibaldiens qui barraien t la roule de Moule Libieli, on t réoccupé cette ville. Toutefois les envahisseurs, ayant reçu des renforts considérables de la frontière voisine, PROBABLEMENT ÏIAL CARDÉE, OIll fait UU rolOlir offensif OU nom bre de 800. Devant des forces aussi supérieures, le détachem ent pontifical a opéré sa re tra ite eu bou o rd re, ayant eu dans celte journée 10 blessés qui ont pu être ramenés avec 14 prisonniers G aribaldiens. Les perles de l’eunemi paraissent avoir été considérables, e t l’on affir­m ait à Florence que Menolli Gnribaldi y au ra it élé griè­vement blessé. Ce qui est certain , c’est que les envahisseurs ont r.ru plus prudent d'évacuer de nouveau Monte Libieli e l mémo Polvalcrra, e t les Romains oui rep ris possession de ces deux localités. •

l,’Union ne dissim ule pas que le mom ent est grave.« Eu résum é, dit l'Union, la crise reste imminente.

.'Europe sem ble stupéfaite du spectacle que lui offre la Péninsule italique. Mais, nous le répétons, l’honneur des cœ urs catholiques est au prem ier rang l’honneur de la France est engagé; la stupéfaction ne peut donc d u re r longtemps, il faut des actes cl d es actes énergiques. »

Le correspondant du Journal des Débats lui écrit de Florence :

Tout fait prévoir que les événements sont prochains, le l’espèce de trêve où nous sommes depuis huit jourse l que l’espèce de trêve

ne du re ra plus longtemps. Il faut cependant, dans toutes les affaires hum aines, tenir compte de l’im prévu; il peut su rven ir tel incident auquel personne no pense, cl qui change la m arche des événements.

» Le sentim ent général des Italiens est que le moment es t arrivé de résoudre la question rom aine et que reculer serait fatal. Le parti m odéré, qui éta it con tra ire au m ou­vement, s ’y est au jourd’hui ra llié; seulem ent il est im pa­tient do voir en tre r eu scène l’arm ée régulière. Il crain t que si le parti d’action p renait Rome à lui seul, ce succès ue lui donuâl trop d ’influence su r le peuple italien, su r lequel le mol de Rome exerce uu effet m agique.

Nous lisons dans la France <« On assure que le chef du-m inistère italien, M. Rattazzi.

au ra it fait parvenir à Paris de nouvelles déclarations nui seraient de ualiire à rassu rer l’opinion publique su r les conséquences d ’une situation dont il est impossible de m é­connaître la gravité.

• Le cabinet de Florence sera it décidé à p rendre toutes les mesures nécessares pour em pêcher les bandes gari- batdienues de se recru te r el de se reform er s u r le te rr ito ire italien. A cet effet, le cordon de troupes qui en toure les Etats du saint-père serait resserré et ail besoin augm enté. Or, du moment que les bandes garibuldicuiies su trouve­ra ien t réduites aux élém ents"insurrectionnels qui existent m aintenant, on pense à Florence que les Iroupes pon ti­ficales sufliraient pour les repousser e t re s te r m aîtresses du terra in . »

l.'Opinion nationale, de soii côlé, écrit ceci :« Dans Uu des derniers conseils tenus à Florence, sous

la présidence du roi, el auquel assistaient plusieurs hom­mes ém inents, on a discuté la question d esavo ir si l’arm ée italienne passerait lu frontière pontificale, e t en tre ra it, le cas échéant, à Rome même. Ou n’a pris aucune décision, m ais on a mis en évidence les dangers que courrait le

Erincipe m onarchique, si la révolution triom phant, les andes garibaldienues dom inaient, ne fût-ce que pour uu

jo u r, la capitale.Tous les renseignements fournis au gouvernem ent

Le m inistre de la m arine a donné au com m andant de la m arine de Venise l’ordre d'‘équiper e l d ’arm e r en toute liàle un bâtim ent de guerre qui sialiouuc actuellement dans ce port e l de se tenir p rê t à p a rtir au prem ier 1 signal.

Le Temps reçoit de Florence, à la date du 10, une lettre de laquelle nous extrayons 1rs lignes suivantes :

Bien qu ’il doive jouer se rré avec l'élém ent d 'action , Te gouvernement a cependant de l’action s u r lui, su rtou t par des' hommes comme Pallavicino, Crispi, etc. Bien que l’insurrcciiou n’ait encore pris d’au lrc devise que lloine libre, ou Home el Italie, il est à croire qu’au fond, il n ’y a rien d ’arrê té contre la formule Home, Italie cl Victor- Emmanuel, qui réapparaîtrait piohableiuciit dès qu’un chef principal p rendrait la responsabilité des événements. Mais à/quoi bon penser à ces détails? Il est à croire que l'insurrection n’au ra pas assez d ’imporlanco pour se définir, quand le tuotncul.de faire en tre r les troilpes ré g u ­lières sera venu.

« La troupe régulièie s 'a rrê te ra , parait-il, .aux portes du Ruine. Là on essayera de tra ite r avec le pape. Là viendra l’idée de garantir au p.ipo Rome, Civila-Vecchia et une zone. Alors le garibuldinism o essaiera de résister. C'est une question de savoir si, m algré l'en trée des troupes italiennes, il n 'au ra pas encore un noyau arm é : grand point qui préoccupe, et qui est la cause principale des efforts qu 'ou fait pour em pêcher Garibaldi de quitte r Gaprera, où on le garde sous l’œil de q u atre bâtiments, et d'où l’on disait avant-hier, d'où l’on , d it, lotis les jou rs, qu 'il s'est échappé dans une barque; ca r il est vrai que ce héros a la te rreu r d ’un arrangem ent qui exclue Rome de l’Italie, ou qui lie l'y fasse pas en tre r pleinem ent.Il a sou idée lixe là-dessus, el je ne permets d 'en rire qu'à des esprits qui com prendront au tan t, pour le moins, cette sliblim o m anière que l’au tre , qu'il est convenu cl de bon Ion d ’adm irer : la résistance indom ptable des âmes où est né le Syllabus. » *

La Franco confirme en ces term es un b ru it qui avait circulé ces jours-ci :

Nous croyons savoir que le chef du cabinet espagnol a fait offrir au gouvernem ent français, au nom de la reine Isabelle, le concours de sou action pour con tribuer à m aintenir dans son intégrité le pouvoir temporel du Saint- Père, s’il était sérieusem ent menacé. »

Nous croyons pouvoir ajou ter que « le concours de l’ac ­tion • du cabinet espagnol se trad u it p ar l’offre de 10,000 hommps de troupes à m ettre à la disposition d u gouverne­m ent français qui au ra it, nous assure-l on, décliné celle offre.

Le Hullctin international, répétan t encore une fois la nouvelle qui avait eu dans l'opinion publique un certain créd it, de l'envoi d ’un ultimatum de la France à l'Italie , en donne la substance. Nous leproduisons l’analyse que pu blio le Bulletin international de ce soi-disant ultimatum :

L« gouvernement s’en tiendra it, absolum ent, jusqu’à nouvel o rd re , à la convention du 15 septem bre. Il in ter­viendrait aussitôt qu ’un soldat italien ou un garibaldien m ellra il lu pied à Rome.

» Il « 'adm ettra it nullement que l'Italie lie peut pas dé fendre et protéger la frontière, puisqu’elle eu a pris l'eng; gemcul dans la convention.

» Le gouvernement français n’au ra it élé arrê té el dégaf de la convention qu’en cas de soulèvement à Rome même — c l actuellem ent il ne croirait plus à ce soulèvement, les populations rom aines ayant m ontré leu r impassibilité.

» Le gouvernem ent français en tendrait « qu'à aucun prix » la tentative actuelle n 'aboutit. — Le territo ire pou lilical devait être év acu é , cl si le gouvernement ilaliei n’accélérait pas la répression, le gouvernement français s'ch chargerait su r Ic-chainp. «

dém ontren t que Meuolli Garibaldi a l'in tention de p ro ­clam er la république. Il juge donc qu 'il sera it im portant pour lui d ’en tre r à Rome en m êm e tem ps que les révolu­tionnaires, afin do pouvoir d iriger le m ouvem ent. On p ré ­tend voir uu symptôme assez significatif dans ce fa il, que le comité national rom ain, qu i avait abdiqué il y a tro is sem aines, a re p risses fonctions el s'est m is à lu têtu de l'insurrection dans la ville de Rome. »

Nous em pruntons à la correspondance adressée do Rome les 7 el 9 octobre au Monde les ligues suivantes :

Qu lit d ’au tre part dans le Toulonnais :« l.c b ru it court — el nous le donnons sous toutes l éser

ves — qu ’après la réception d ’une dépêche chiffrée, ndr sée à la préfecture m aritim e, o rd re au ra it élé donné au jou rd 'hu i dans l'arsenal d 'a rm e r plusieurs bâtim ents.

* Dans quel but?» Nos inform ations particulières ne nous perm ettent

pas de le dire; m ais il est perm is de cro ire que lu question rom aine n ’est pas é trangère à l’évèneiuent. >

Le dessin des garibaldiens est d 'envahir toutes les provinces les unes après les au tres et- d 'essayer ensuite un coup dans Rome el s u r Rome La province de F ro- sinone ne tardera pas à ê tre envahie, comme les au lres, m algré le cordon de 70,000 soldais italiens chargé de su r­veiller les confins. La complicité est cla ire comme le soleil.Des voyageurs venus de divers points assurent qu’en passant les frontières ils ont vu, de leurs propres yeux, les m ilitaires italiens el les chemises rouges dans le plus p a r­la it aepord. »

Ou lit dans la Gazelle de Turin que le b ru it a couru que les garibaldiens avaient débarque su r les plages de San* Felice, que l’alarm e avait élé répandue à Clvita-Vecchia cl à T errac inc; elle a été telle que les lam pe» se sont re n ­fermées dans le fort, dans la prem ière, de ces villes, c l que celles de la seconde se sont portées su r Velletri.

Garibaldi a lancé, à la date du 5 octobre, une nouvelle- proclamation dont voici le tcxle ;

« Romains!Eu dépit dcS conseils tim ides el des menaces im pu-

denles, vous avez spontaném ent renoncé aux len teurs; c l à l'heure où je vous Irace ces ligues, le cri héroïque de. votre rescousse est révélé des forts de la Sabine aux collines du Janicule.

» Vous avez fait votre devoir avec une juste im patience; l 'Italie, je n’eu doute pas, fera le sien. Entre Rome el moi existe depuis longtemps un pacte solennel c l, à tout prix, je m aintiendrai ma parole cl je serai avec vous, mais pour 'a inc reje suis de trop.

» Les'avant-gardes indom ptables de Vascello c l de San Pancrazio combattent dans vos rangs, vétérans éprouvés des batailles' nationales, leu r nom est une fanfare do victoire.

■ Je ne refuse pas le glorieux m andat de vous guider, mais eu attendant que j ’arrive, je cède à votre désir cl à celui de tous les am is, el je transm ets la direction du l'affaire aux mains de m on fils Menolli, certain qu ’il sau ra vaiiirre avec vous ou m ourir à sou poste.

» Faites que quand j ’a rrise rà i, d» la crim inelle ty rann ie qui vous a opprim és, il ne reste plus que l’ignominieuse m ém oire. »

Une rencontre a eu lieu près de Poggio en tre des in su r­gés el un corps de zouaves qui furent u b lig é^d csc rep lier su r le te rr ito ire pontifical. • .. . ; •

Voici comment s’exprim e la Gazelle de l'Allemagne du Nord su r la situation actuelle des affaires allemandes :

Ou trouvera dans les assertions de l'Etendard . que confirmation complète de la nouvelle annoncée par le télé­graphe su r l'adoption définitive du prétendu program m e Boulier. L Etendard qu i, comme ou sa it, a des relations assez intimes avec lu gouvernement français, reconnaît l'authenticité de la lettre de l'em pereur publiée récem ­ment p a r le Globe, el dévoile, eu o u tre , l'existence d ’un au tre document français et rédigé dans un moment où on s’est le plus efforcé d ’éveiller la jalousie de la France contre l’Allemagne. Ce document constate que la poliliqno de l’em pereur Napoléon vis-à-vis de l’Allemagne a été toujours guidée par la reconnaissance des intérêts légitimes du peuple n'Icmond et de son indépendance.

•* Nous accueillons ces déclarations de la feuille officielle avec une satisfaction d 'au ta n t plus grande qu'il est im ­possible, comme nous l’avons déjà fait observer à propos du prétendu program m e Rouher, d 'exiger du gouvernement français qu 'il se justifie de tontes les accu­sations de projets belliqueux qui. aux yeux de tout homme im partial, se réfutent le mieux p a r l’altitude même du gouvernement français.

« La presse cl l'opinion publique devraien t à présent ê tre convaincues de celle tendance pacifique du gouver­nement français. Celte conviction gagne, eu général, de plu en plus du terra in . On commence à se cunvaiucre combien éta ien t peu sensés tous tes b ru its su r les rapports tendus e t husliles de la France avec qou voisin de l'E st. »

t.'Indépendance hellénique public le bulletiu suivant de l'insùrreclioit crétoise :

« Les nouvelles de Crète vont jusqu’au 30 septem bre.

FEUILLETON.14)

LAURE DE NOVES.

Hugues fut b ientôt inform é quq P étrarque avait qu ille la v l|r, 2C e t ra ssu ré . — il se m ontra aussi doux et,prévenant qii’il üvàil été d u r e l em porté à l’égard de sa femme. Il conservait encore l’espoir de fo rcer l’affection de L aure.

Cette dorn iéresupporta les pçéveuancesconime elle l'avait fait Jusqu 'alors, accueillit lés caresses avec ce tris te sou­rire qu i inspire des rem ords à celui qui les prodigué, et continua de pâlir e t d 'iucliucr vers le tom beau .

Hugues, aveuglé p a r son idée fixe, ne s’aperçut absolu­ment que de la qu iétude appareuto do sa femme. Convaincu que la guérison de celle-ci é ta it une affaire de tem ps, il lais-1 sait s’écouler les heures avéc la ce rtitude que l’une d ’elles am ènera it la transform ation morale.

N éanm oins, ir r ité de rencon tre r une esclave lorsqu u désira it une am ie, fatigué d u sourire tris te qui accueillait chacune de ses paroles, il cu l recours â un moyen extrêm e qui, selon lu i, devait perd re le poêle dans l’esp rit de Laure.

— T u er l’estim e, c est lu e r l’am our 1 pensa-t-il.11 lui apprit donc que Pétrarquo vivait à Vaucluse avec

une m ai!i esse. *'Laure accueillit cette calomnie par un cri d angoisse.Ah! fit-elle avec une expression qui rerifcrm ail tou te un

monde de doüleurs, el elle s’évanouit. 11 fallut la traspor- 1er dans Sa cham bre. . . . . .

Le lendem ain, elle ne put descendre de son lit. Les

médecins, appelés, déclarèrent que la m aladie pouvait ê tre m ortelle. .

Eu quelques heures, Avignon tout en tier connut le d an ­ger dé la belle Laure, — tel é ta it son nom populaire. — La désolante nouvelle arriva aussi â Vaucluse; on sa it com m ent Pétrarque en fut in stru it.

Hugues ne voulut confier â personne, pas m èm cà Erincs- sendc, le soin de veiller su r L aure. C'est alors qu 'il com ­prit à quel point les dédains de sa femme avaient accru son attachem ent pour elle. . . . .

Les médecins venaient de pa rtir . Hugues, reste seul dans la cham bre à coucher de la m alade, s’était assis à quelque d istance du lit, su r lequel Laure é ta it étendue en proie â une somnolence fiévreuse.

Hugues lui-même,-que la fatigue des veilles pncédcu tes avait épuisé, se sen tait vaincu par le som meil, lorsqu un grand b ru it se fit enteiidre.

Ou cu l d it que dès gens se querellaient.Hugues se leva aussitôt de to n fauteuil, s’élança dans la

pièce d ’entrée el sc trouva en présence de P étrarque , qui essayait de ,se débarrasser des m ains des laquais.

Pétrarque, qui s 'é tait enfui de Vaucluse à la nouvelle de la m aladie de L aure, avait parcouru sans s 'a r rê te r la d is­tance qui le séparait d ’Avignon ; il é ta it arrivé su r la place qu’il connaissait si bien, avait frappé à la porte du palais; — on la lui avait ouveile comme à tout le monde. — Une fois dans là cour, il avait gravi le grand escalier du péristyle et, guidé p a r son am our, il avait pénétré dans la grande salle d’honneur, com ptant de là pénétrer dans l’appartem ent de Laure.

Mais il avait compté sans les valets de la maison de $ade.

CeuX-ci, à l’aspect d ’un étranger dont les vêlements étaient en désordre, s’opposèreut à son passage, -r- infir­m ant qu’ils avaient la consigne de ne laisser pénélror personne.

Pétrarque, dent les idées, — depuis quelques h eu res ,-

sem blaient enveloppées d ’un nuage, repoussait les valets * qui lu i barra ien t lo chem in, lorsque lingues de Sade p a ru t. | .

A la vue de P étrarque, il sentit des dents de fer lui m ordre lo cœ ur; m ais sans rien laisser para ître de ses douleurs aigués. il congédia du geste les valets el se trouva seul avec son rival, qui sem blait alors avoir recouvré lu ra ison .

— Que voulez-vous? dcnritida-l-il sèchem ent en s’avan­çant ju squ’au milieu d e là salle d 'honneur.

— On m’a d it que Laure de Noves é ta it dangereusem ent m alade, répondit P étrarque san ss ’émotivoir cl en affectant d ’appuyer su r de Noves, c l je veux la vo ir...

— Vous... voulez !... E l qui donc ôtcs-voils pour com­m ander ainsi chez moi?... riposta le patricien.

— Je inc nomme Pétrarque, vous le&tvez bien, cl je suis l'am i fraternel do fau n e ... je veux la voir.! — Qui peut donner au suborneur celle audace de pour­suivre son adultère jusqu 'au chevet de la m ort, — peut- i ê tre !... .

— Celui qui â prononcé le mot d 'adultère est un infâme calom niateur.

lldg ics lit uu mouvement de rage.— Oui. poursuivit P étrarque, it insulte sans preuves la

plus noble des créatu res; ce n ’est p a r seulem ent un calom­niateu r, c'est aussi uu lâche !...

— Sortiras-tu ! s’écria Hugues en portan t la m ain à son poignard. '

— Non! non! je le répète, pas avant d ’avoir vu Laure de Noves/...

-—E h bien! je le forcerai, m oi...Hugues, -faisant un pas en arrière , s 'app iêla it à frapper

P étrarque de son-poignard qu'il avait tiré du fourreau, lorsqu’une voix faible m urm ura derrière lui :

— Qui donc empêche mes jimis d e m’apporter leurs I consolations?

C’éta it Laure, pâle comme un suaire , qui venait d 'ap ­paraître à la porte do sa cham bre et sc soutenait contre les parois de la boiserie pour ne pas tomber.

— Merci, frère, dil-clleà P étrarque , qu i, hale tan t, n ’osait s ’approcher; merci de votre dévouem ent...

Mais il lui avait fallu un g rand courage, à l.» pauvre m alade, pour venir jusque-là ; aussi, sou corps faiblissaut, elle chancela et elle devint plus pâle encore.

Les deux hommes se précip itèren t pour la souten ir, el, oubliant uu instant leu r m utuel sentim ent d c h u jn c , ils un iren t leurs efforts c l leurs soins pour replacer douce­ment s u r son lit ce chaste corps où la vie sem blait ab­sente.

Pétrarque s'agenouilla au chevet de la m alade évanouie; il p leurait la léle appuyée dans scs marins.

Hugues es regarda tous deux d 'un a ir m enaçant; un m oment il îaru l réfléchir, puis il d it :

— II faut un co rd ia l... Attendez! attendez!— Oui, ajouta-t-il, quand il fut sorti de la cham bre du

Laure, un cordial qui me déburasso dé l ’Une, en a ttendant que l’au tre , anéanti p a r sa douleur, serve de fourreau à mon poignard.

Il poussa un satan ique éclat de rire cl cu ira dans sou laboratoire, car le seigneur de S ililcs'occupait quelque peu de chimie.

Quelques minutes après il revint près du sa femme; il avait nue coupe plciuu à la main.

Lorsqu’il ren tra , P étrarque s ’é ta it relevé el contemplait ou silence la m alade, qu i, rcveuuu de son évanouissement, cherchait à se rendre compte de ce qui s’était pas^é.

— Tenez, tenez, d it Hugues, d ’une voix sncu.tdéu ».Et, présumant à Laure la coupe qu ’il tenait, il détourna

les regards comme en proie déjà aux rem ords du crim e qu'il allait accomplir.

Sa main trem blait, Pétrarque rem arqua son ém otion, aussitôt, prôvèuunl le mouvement do la m alade, it saisit la coupe el la p o rta à ses lèvres.

yprien fu t interrogé aussi -, m ais il ne pn l qU’atlefetér de l ». /oceuce dft son père.- Vainement II sollicita une en trevue; en lui refusa l’an torisa tion de Voir leprisonnler,

L am bert conféra longtem ps avec son avocat d ’office ; 11 lui ra ç e iU sa vie « t la sainte cause qui l’avait conduit au crim e.

4 Y _ .. .o ca â a v re « ffro rp e d e i%entanL'

Elle tressaillît à sa vite.On exigea d ’elle le sorm enl d e non-participation, les Jtnx

fixés su r la victim e...Mais un trem blem ent généra! s’em para de la m égère ; elle

' \ ■

Ellé a w t t u U force d 'a lle r connaître le ré su lta t du ver- dict. Mais la n a ta rc é ta it à bout chez Cette frêle créatu re, d ’unè constitution débile, e t dont le travail m inait depuis longtem ps l'existence.

11 ML11 ■ • m

jS|H

i l

: plus à plaihdra què m oi... Ira travaux inrces sour • p lus terrib les que la m o r t! . . . , Y

l.e geôlier en tra .Le père e t le fils se tin ren t longtemps embrassés.

„ r

i f Jw

r j 1LK'1| |

J | A

« l.'Ass^mblée e l le gouvernement provisoire, réeldaul actuellem ent à VWé (Apocerona), ont déclaré à tous les consuls, e n réponse à j a dernière proclam ation du sullan :

« 1* Que le peuple d e Crête repousse toutes les propo- sillons et toutes’ les offres du sullan, qu’il persiste à vou- loir IT7jm’<m» inscrite dans son programme.

« 2* Qu’une divison navale, portant le pavillon de la Crète insurgée, sera bientôt formée pour bloquer les coles occupées par les Turcs.

■ D’après les dernières nouvelles, I insurrection est dans toute sa force : le courage el la 'ûn raclô dcs populations demeurent inébranlables. •

V Différents combats cl escarm ouches on t eu lieu dans la narlio est de l’Ile.

■ On assure qu’une division de 6,000 hommes de I a r ­m ée égyptienne va s’em barquer incontinent p ar suite d ’ordres réitérés du vice-roi. Omer-Pacba proteste contre ce départ, disant que les mnhométans de Crète, découragés p a r les succès "des insurgés qui sont plus forts que jam ais, mémo dans les provinces orientales, qu itten t déjà le ser­vice m ilitaire en apprenant que les Egyptiens s'en vont.

« Orner, voyant que les Crétois repoussent les offres du sultan e t soutiennent obstiném ent la lutte glorieuse qu ’ils ont engagée pour la liberté, a eu recours à quelques gour* gnndines pour séduire p a r leu rs arliflees et s’a ttire r quel- que»uiis des capitaines crétois. Ces honteuses m achina­tions ont également échoué, grâqe à l’abnégation et au patriotism e de ces chefs si vaillauls. >

Une société coopérative, envoie de formation à Auxerre, a , dit-Qii, l'intention de m onter une boulangerie au moyen soit d ’une cotisation im m édiate qui ne dépassera pas d ix francs, quelle que soit la position pécuniaire du m em bre souscripteur, soit au moyen d ’une ré tribu tion de 1 fr. 50 ou 2 Ir. p ar mois, soit enflji, pour quelques autres de ses membres, au moyen du bénéfice que p ro c u re ra i la société leur consommation- Ce bénéfice leu r sera acquis, et les constituera plus ta rd actionnaires sociétaires, au même tilre el avec les m êmes droits que les au tres coopéraleurs.

.Cette m utualité , en ce qui concerne la boulangerie, n’au ra , ajoute-l-on, aucune dépense à faire pour son instal­lation, p a r su ite de la foi qu’ont dans son succès quelques- uns de ses adhérents. Quant à la somme provenant des cotisations, el qui sera suffisante, quoique peu im portante d ’ailleurs, elle sera sérieusem ent garantie p a r le gérant chargé d ’en rég ler l’emploi.

La com ptabilité sera organisée, assure-t-on, de m anière que, à la ûu de chaque journée, l'inventaire de lu société de boulangerie soit étab li; et cela sera facile, puisque cet inventaire du jo u r ne sera que le complément de celui de la veille. U sera affiché chaque m alin au siège de la société.

T o u s les dix jou rs un étal constatant la position finan­cière e t commerciale de l'établissem ent el signé du g éran t responsable, sera it livré aux jo u rn au x d e là localité.

I.cs blés continuent à affluer en grande quan tité à Marseille, re n d an t le d ern ie r trim estre, ju ille t août sep-

* tem bre, le to tal des arrivages provenant principalem ent de Russie, de T urquie e t d 'Ila l.c , s’élève à 1,231,006 quiu- laux.m étriques. Ce sont toujours la Russie e t la Turquie qu’on doit considérer comme les g ren iers de l’Europe lorsque les récoltes des au tres pays sont mauvaises.

Dans les prem iers mois de l’année, il est également arrivé à Marseille 11,788,317 kilog. de riz, 510.432 kilog de pommes de terre , 1,137,428 kilg de m arrons et 4,130,428 kilog. de légumes secs. Toutes ces denrées ali­m en ta ires oui été entièrem ent livrées à la consommation.

Le Sémaphore qui publie ‘ces chiffres ajoute des r é ­flexions à l’adresse des protectionnistes :

« Les faibles récoltes d e ces deux dern ières années donnent un m ouvement considérable à no ire commerce des blés qu i, grâce à la liberté dont il j o u i t , depuis la suppression de l’échelle mobile, peu t faire face avec une prom ptitude rem arquable aux besoins les plus pressants, cl satisfaire à toutes les dem andés/C l cela avec une telle abondance dans les arrivages que los prix , loin de s’élever comme autrefois eu tem ps de pénurie, se m aintiennent dans une m odéraliou tout à fa it ra ssu ran te pour les consom m ateurs. »

Une dépêche de Berlin ir.cutionnc le b ru it que l'empe­re u r d 'A utriche, en se rendan t à Paris, se rencontrerait à ltade ou à ,F rancfort avec le roi de Prusse.

D’au tre p a rt, la Gazelle d'Augsbourg, s u r la foi d ’un de ses correspondants de P aris, mentionne le b ru it que l'em ­pereur Napoléon se proposerait d 'aller ju sq u 'à Nancy à la iencontre do l’em pereu r d 'A utriche. D 'après un au tre b ru it, signalé p a r la même correspondance, il ne sera it pas impossible que l'E m pereur des Français poussât ju s ju ’â ltade, où il au ra it une en trevue « décisive * avec le roi de Pousse.

Il y a eu réunion à Sainl-Ctoud d ’un g rand conseil des m inistres auquel ont pris p a rt plusieurs m em bres du conseil p rivé, parm i lesquels MM. do Persignv, Drouyu de Lhurs cl Magne.

Nous trouvons dans le M émorial de la Loire les déta ils suivants su r l'épouvantable ca tastrophe qui vient de plon­ger la ville de Saint-Elienue daus la cousierualiou :

« Entre neuf el dix heures du m alin, un éboulemont a eu lieu, à V illars, nu puits de la Grande-Compagnie.

« Trente-sept cadavres ont é té re tirés.■ Les causes de l'accident ne sont pas encore déterm i­

nées.« Il y a eu explosion de grisou et ébotilem eul.• L'explosion a-t-elle causé réboulcincnt, ou l'ébonle-

nient a-t-il causé l'éxpli-sion?

• C'eut ce qu i reste à établir.« Le plus g rand nom bre des m alheureux qu une m ort

soudaine a frappés paraissent avoir péri p a r asphyxie.« Uu certain nom bre étaient en partie carbonisés. »

l.’évôque d'O rléans vient de publier un posl scriplum à la lettre qu’il avait udressée à Ratluzzi. Co post-scriptum, à peu près aussi long que le corps de la le ttre elle-inêraë, se term ine p a r les ligues suivantes :

« Qu'on le sache bien d ’ailleurs, la conscience catholique est ici inexorable, el du joui* où le pape serait renversé, com m encerait contre la révolution italienne, dans le m onde chrétien to u t en tier, une action en revendication éternelle.

» N aguère, dans uu noble langage, l’em pereu r a parlé de points noirs à l’horizon, el de revers passagers, Ic i, la noirceur serait trop profoude, el le revers ne sera it point passager.

• Les m alheurs du pape voileraient d 'une om bre trop funèbre no tre étoile.

» Non, la chute du pape ne pculdevcnir le pendant de la chute de Maximitieu! »

Le Uullelin international annonce que les plus im por­tantes préoccupations du gouvernement ne se détachent pas des questions financières; cette feuillenjoule :

« M. Roùher a soumis à l ’em pereur tout un projet de réorganisation des finances, projet que le m inistre d ’E lat serait tout spécialement charge d 'appliquer, de telle so rte qu'on a dès au jou rd ’hui l’assurance que M .Ronhcr reste ra, quoiqu'il advienne, à la tôle de ce départem ent.

Il est question de la form ation d 'une commission finan­cière pour é tu d ie r l’application du projet dont il s'agit. »,

Le Bulletin international dit que, daus le cas d 'une anteule en tre l'Italie el la France pour une inlcrventiqn commune dans les Etals pontificaux, les Français occupe­ra ien t Civila-Vecchia el les Italiens la cam pagne au to u r de Rome.

L'Opinion nationale dit qu 'il est question de proroger ju sq u ’au 17 novem bre la clô ture de l’Exposition univer­selle.

La Liberté croit celle prorogation décidée et ém anant de la volonté im périale. Elle aftirm e de plus que du 1" au 8 novembre l’en trée coûtera 50 centim es et qu 'elle sera g ra tu ite a p a r tir d u 9 ju squ’au 17, jo u r d e la clôture défi­nitive.

La Liberté fait rem arquer qu’il y a eu lundi soixanlc-un ans (14 octobre 1806), que les l'russiens lu ren t b a ttu s à lén a .

Le savant helléniste DQbner vient de m ourir à M ontreuil- sous-Bois. 11 n ’avait que soixante-quatre ans .

On-annouce que le g rand duché de Bade vient de de- m ander son en trée dans la Confédération du Nord. — El de un ! ’

Voici le dern ie r couplet et lo refra in d 'une nouvelle chanson nationale qui vient de p ara ître :

Entendez les, dans l'ivresse orgueilleuse De leurs trop faciles succès.

Pronostiquer la défaite honteuse De uo lic vieux drapeau fo n ç a is !

Vous qui incitez pour enjeu de la guerre Ce Rhin dont ou boit les flots d o r,

Rappelez-vous qu'il tin t dans notre verre El qu'il y tiend ra bien cucor !

Refrain.T ant que coulera dans nos veines Une goutte dé sang.gaulois.Nous rirons du plus fou des rois.Nous rirons des aigles prussiennes I

Voyez, où conduit l'absolutism e en m atière de religion.On lit dans l'Univers :« Je préfère mille fois, pour la société, à l'homme hou-'

nèle, mais impie, des Cartouches et des Papavoincs. > Signé : de llargerio

Vous figurez-vous la société composée de Cartouches cl de Papavoincs, su rendan t régulièocinennt aux offices ci se livrant à leurs occupations en tre la m esse du m alin ci les vêpres.

C’est pour le coup qu’on pourra it voir des scélérats à complice.

Ainsi pourraien t, dans un môme vœu de VUnivers, se trouver réunis ces dcnxsouliuilsjeu appareur.e'si contra ires: le pape à Rome d 'une p a ît , e t d e j 'a u tr e les Papavoines partou t.

Pour extrait et rédaction : E. Paycn.

Jolv, p ro p iléudrc e l m aire de Condun.Millon. prop rié taire à Esches.Courtois, cu ltivateur à Boran.Hévin, p ro p rié ta ire à Beauvais.I.clong. cu ltiva teu r à Sérifontainc.Dcscroix-Carle,.propriétaire à Rotnescamps.Delacourt, p ro p rié ta ire à Encncourtde-Scc.Clavé, inspecteur des forêts à Chantilly.Thirion, prop rié taire à Seuils.Humilie, p roprié taire à Granvilliers.Iloroy-Devnmbez, (Dateur à Mouy.W tmy, proprié taire à Clermont.Desmnicst, avoué à Beauvais.Demoiy de Neuflicux, proprié taire à Noyon.

.Bordeaux, p roprié taire et m aire do Fresncaux.W allcl, p rop rié taire à Allounc.Crém ery, prop rié taire à Noyon.F ournior, cu ltivateur à Conteville.Fontaine, no taire honora ire à Senlis.P etit, ancien négociant à Senlis.B riard ,cu ltiva teu r à Auchy-la-Montagnc.Dumonl, p roprié taire , conseiller général à Rouvilliers. Lanibollc, cultivateur c l m aire de Vcrberie.Bru ici, p roprié taire à Senlis.I.egrand, no taire honoraire à Ressons-sur-Malz.F lan, p rop rié taire à Chambly.Syslerm ans, avocat à Saint G erm er.De G audechard, m aire de Hémévjllcrs.B arré, cu ltivateur à Lnnnoy-Cuillère.

- -Dclormc, notaire à Châtiment.Jurés supplémentaires.

Bnulîh, bijou tier à Beauvais.^Milice, tap issier à Beauvais.Dechaumonl, p rop rié taire à Beauvais.Leuiaire, a rquebusier à Beauvais.

I.q rcsiaurafit'omnibUe a aervl ce m ême Jour 5,738 repas, dont la moyenne du p rix de chacun a été de 1 fr. 05 c.

La fcecoude d istribu tion des récom penses à décerneraux exposants agricu lteurs, horticu lteurs et arboricu lteurs est irrévocablem ent fixée au 27 courant. La cérémonieau ra lieu sous la nef du grand palais des Chnmp-I . restée décorée telle quelle IV|nii lo rs de la p rem ière dis­tribu tion faite au mois do ju ille t dern ier.

SE N L IS .

NOUVELLES DÉPARTEMENTALES.co in nwssisus dr i.'oisiv

Jury pour le quatrième trim estre de 18G7.MM. -

ll.dlot,\ p rop rié ta ire à Montigny.Floberl, p rop rié taire el m aire d'Atlichy.Guillois, d irec teu r d escou lrib . indirectes à Bcauvaiq^ De Combattit, comte d'Auteuil, cous, général à Berueuil. Leroy, ancien huissier à Allichy.Mat tin, p roprié taire à La ChapcIle-sous-Courbcroy.

Société « l'horticu lture d e S en lis .A la dem ande d 'un g rand nom bre d é sociétaires, M. Du-

barle , jard in ier-professeur, donnera une seconde leçon de plantation le vendredi 25 octobre p ro c h a in /à deux heures de l'agrès-tuidi, dans le ja rd in de la Société.

Dimanche d ern ie r, les musiques de Creil cl de M orte- 'fontaine son t venues faire une prom enade dans no tre ville, c l exécuter, au grand p laisir des hab itan ts, quçlques m or­ceaux de leu r réperto ire .

La m usique de C re il, sous l'habile direction de M. Gabriel Demay, est devenue l’une des meilleures socié­tés de nos environs. Les m orceaux que nous avons entendus dim anche d e rn ie r ont été parfaitem ent exécutés, et nous ont prouvé les excellentes qualités qu i anim ent tous les m em bres e l leu r ont déjà assuré d ’honorables succès dans les concours.

La Société de Morlefonlaiti&n’exisle que depuis dix m ois environ Fondée sous les auspices el avec le concours libéral de M. Corbin, elle a fait de très-rapides progrès depuis sa form ation. M. Labilte. de Sonlis, a beaucoup contribué à l'excellente m arche qu’a suivie cette m usique, et no tre public senlissiqn a d u en tendre avec p la is ir , p:irini les m orceaux oxécutés, le solo qui a valu jad is à la Société m usicale de Senlis, une prem ière m édaille, lo rs du concours de M onlalaire. Félicitons égalem ent son chef, M. I.epellelier, dont le désintéressem ent est égal à sou dévoùiuent.

Nous ne pensons pas d 'ailleu rs que les m usiciens de Creil et de M orlefonlaiue aient em porté un m auvais so u ­venir de leu r visite. Bien qu 'ils ne se fussent pas fait an n o n ­cer auprès de la Société m usicale, nous avons rem arqué lu p lupart de nos exécutants parm i les personnes q u i ont accueilli les visiteurs.

Plusieurs m em bies de n o tre Société ont offert un punch aux sociétaires de M orlefonlaine el de Creil.

A v i s .Les po rteu rs d ’actions cl obligations des chem ins de fer

roin.iins sont invités à se présenter nu C rédit agricole e l à y re iue ltie le bo rdereau des titres dont ils sont -porleuts, afin »Ie se faire rep résen ter à une réunion générale des

firiucipaux ac tionnaires qui doit avoir lieu à P aris, dans e but de se concerter s u r les dém arches à faire près du

gouvernem ent italien pour sauvegarder leurs in térê ts .M. Beauvais, représentan t du C rédit agricole, à Senlis,

d ’accord avec la banque franco-italienne, et à défaut d ’a u tre personne désignée p a r la m ajorité des po rteu rs de titrés, se chargera de la, rep résen te r à celle réunion.

Nous voyons dans un bulletin agricole qu ’une rem arque a été fuite.sur un g rand nom bre de points d ifféren ts; o'ést que la pomme de te rre chardon ou n’a pas été attaquée par la m aladie ou en a beaucoup m oins souffert que toutes les au tres variétés. Les cu ltivateurs feraient donc bien de s'at­tacher de préférence à lu cu ltu re de celte espèce, qu i est, (Tailleurs, d'excellente qualité.

E tat c iv il d e S en lis .Naissances.

R ichard (Marie-Matilde)..Lcforl (Ilipnolyle-Germain).B arbe ( Louise sMélanie).Lcfèvre (Gabridle-Louise-Mélanic).

Décès.R ichaid (Marie-Malhilde), 1 jo u r .l'elbois (Léonie-Claire), 1 au 10 m ois.

Publications de mariages.E ntre M. Delarue (Jncqucs-Rieul-Prambourg).'menuisier

à Senlis. et m ademoiselle Coron (l.ouise-Angéiique-Vicloire), cou tu riè re à Senlis.

E n tre M. Palle (Louis-François-Erncst), d octeu r en m édecine à , Senlis, e l m ademoiselle Corbie (Justine- Clémence), sans profession à Senlis.

THÉÀTHEDE SENLIS.

Lundi prochain, -21 ocloboe, l ’excellente troupe de M. Edm ond donnera un des plus beaux ouvrages du réper­to ire, B u y-B Ias, dram e en cinq actes, de M. Victor Hugo. On Unira pu r le s d eu x S ou rd s, vaudeville en un acte, .de M. Ju les Moineau.

Les cigares de 15 el 20 centim es ont été livrés ju squ’à ce jo u r p a r la régie aux débitan ts de tabacs en coffrets contenant 250 cigares. M. le m inistre des finances a décidé récem m ent que des boites de 50 cigares seraien t mises en vente, sans augm entation de prix, dans tous les débits do l'Em pire qui en sont dés à présent approvisionnés de m anière à satisfaire à' toutes les dem andes des consom­m ateurs. , ___________

Le nom bre des en trées à l'Exposition universelle a été 6amcdi de 21,552.

An jardin réservé, de 1,215.A Vile Billancourt, de 325.Les ascenseurs mécaniques ont élevés su r la plate-forme

d u palais 2,345 personnes.

C han tilly . — La prem ière jou rnée des courses de Chantilly n’a pas été très-favorisée par le tem ps. Cependant jam ais on n’a assisté à des lu ttes plus intéressantes. Les cinq prix de lu jauriièc ont tous été disputés p a r un très- g rand nom bre de concurren ts.

Un pari particulier, 1,000 fr ., 200 fr. de forfait, .distance 1,000 mètres environ, a ôté gagné p a r Fondateur, à M. A. Chapard.

Le p r ix du Connétable, 4.000 fr ., pour chevaux de trois ails c l au-dessus^ en trée 100 fr ., d istance 4,200 mètres environ, a été gagné p a r Diadème, poulain bai, tro is ans, afi m ajor Frido lin .

Un pari particulier, 500 fr ., sans forfait, poids 50 kilog. 1/2, distance 3,200 m ètres environ, a été gagné p a r Royal• Tartan, poulain alezan, q u a tre ans, au duc Halm illon.

Le p r ix des Réservoirs, 2,000 fr ., pour chevaux de tout âge, en trée 100 f r , d istance 1,500 m ètres environ , a été gagné p a r A jax I I I , poulain b a i, tro is ans , à N . de La C harm e. -

Le p r ix des tribunes, (handicap). 4.000 fr .. pour chevaux de tro is mis e l au-dessus, en trée 100.fr., d istance 2,100 m ètres environna été gagqé p a r Vendôme, poulain alezan, trois ans, à M. SciitckleV.

L e P rix de la Forêt, 3,000 fr ., pour chevaux de deux à tro is ans, en trée 100 fr. d istance un tou r, a été gagné par N ëm éa, pouliche bai-brqn, tro is uns, au com to Lagrange.

L e p r ix de consolation, 2,000 fr . pour chevaux de trois el au-dessus, n’ayant pas gagné en 1867 une prim e de 2,500 fr ., en trée 100 fr ., d istance un tou r, a été gagné par Corinne, pouliche baie, trois ahs, à M: Suchel.

ÉTAT CIVIL DE CREIL.Naissances.

5 octobre. Kum s (Emma-Eugénie).12 — G ira rd (Cnnstance-Anna).

T ard u (Clémcntine-Marin-Eslelle).13 — M archand (Célcstin Jules).17 — E vrard (Heuri-Auguste).

Publications d e mariages.E p tre M. Lrgenl (Joseph-, préposé de l’octroi, à Creil,

e t m adam e Bndiul (Rosnlie-Uouorine), veuve Dcboves,- m nrehande fru itière à C re il..

E n tre M. Gléuurd (Louis-Olympe-Emilc), garçon boucher à Creil, et m adam e Cuplin (Désirée), veuve H ébert, bou­chère p Creil.

E ntre M. Cuvinol (Félix-Camille), lam ineur à Creil, el m ademoiselle Delormel (Béatrix-Clarisse-Rosc), brodeuse à P aris, rue de M aistre, n* 66.

E n tre M. H austracle ( C harles-L ou is), m anouvrier à Senlis, e t m ademoiselle Dégueldre (Rosalie), dom estique à Creil.

Mariages.5 octobre. M. Soetens (Lucien-Léopold), avec m ademoi­

selle T angre (Mai ie-Ernesline).12 octobre. M. Ccrciut (Zéphir-Cnnslanl), avec m ade­

m oiselle Chébnul (M arie Louisc-Malvina)..12 octobre; M. Èpron (Louis), avec m adem oiselle Les-

ca lv crl (Léouliuc-Eiisabelh).

Un sourire passa su r le visage du patricien. Si rap ide <que fût ce fugilifsourire , il n ’échappa point à Laure.

— Du poison! s’écria-t-elle, P étrarque, ne bois pas.— Du poison ! fil une nuire voix en écho.E l un hom m e, s’élançant, arracha la coupe des mains

de Pétrarque e l la brisa p a r te rre .Le liquide, se répandan t, b rû la nn riche tapis qui s’é ­

tendait nu pied du lit.L’homme qui s’étoil élancé, c’éta it Sennuccio.. Informé

du brusque d ép a rt de son am i et de la cause de ce départ, il s’é ta it m is eu roule su r ses traces, bien s ù r de le ren ­co n tre r chez Laure de Noves.

Hugues, rug issant, saisit d e nouveau son poignard el voulut frapper P é tra rq u e ; m ais Sennuccio contint le bras i i u m eu rtr ie r comme dans un ressort d ’acier, el d ’un signe il pressa sou am i de partir .

Pétrarque déposa un baiser s u r la main de Laure, froide en ce moment comme un m arb re , e t so rtit.

Sennuccio le suivit bientôt, ap iès toutefois avoir b risé sous son talon le poignard de Hugues.

Le m ari, re s té seul avec elle, la contempla longtemps.Puis, poussant un éclat de r ire , il alla s 'enferm er daus

sa chanbre e t refusa constam m ent, à date r de te jo u r, do prodiguer ses soins à la m ère de ses enfants.

A dater dn ce jo u r aussi, quelques souffrances morales que lui Ut endurer son m ari, Laure aspira après la gué­rison de son corps, afin de rejo indre le poète qui venait du iut prouver combien son am our pour elle é ta it vivace dans son Cœur.

- La guérison en effet m archa à grands pas; la révélation que Laure avait éprouvée, lors de la reucontrc des rivaux, avait ta ri en elle la source de la maladie.

IV.LB COURONNEMENT AU CAMTOLB.

P élrarqâe é ta it re tou rné à Vaucluse; Sennuccio, enlacé à son lour depuis peu dans les chaînes de fleurs de l'am our

\

avait qu itté son ami, m ais leu r dern ier serrem en t de main avait été une prom esse d'éternelle fidélité.

P u is Sennuccio était venu dem eurer à Avignon; m ais il devait se ten ir prêt à répondre au prem ier appel du poète.

P étrarq u e cherchait donc à se consoler du s. s affections perdues et, appelant à sou secours l'insp iration , il com ­posait des vers pleins de regrets el em preints d ’une passion violente.

C’éta it le 6 avril 1339, — anniversaire de sa prem ière rencontre dau s l'église des religieuses de Sainte-C laire.

La tête appuyée dans ses m ains, il se re traçait am ère­m ent le passé, en se dem andant si l'hom m e rencon tra it jam ais le bonheur su r sa ro u te ,— lorsque tro is coups, frappés discrètem ent à la porte de sa m aisonnette, le tirèren t de sa rêverie.

— Entrez! Ut il avec surprise , et sen tan t tout à coup son cœ ur battre avec force.

La porte s’ouvril et Laure p a ru t. • -Laure, plus belle qu’autrefois, el rad ieuse d ’avoir con­

quis enfin sa liberté.Les am auls se précipitèrent dans les b ra s l’un de l 'au tre .— T o i!... loi ici!... exclama P étrarque, fou de joie Oh!

cher ange,' combien de larm es sont effacées p a r ce seul instant de délices!...

— Lorsque je t'a i vu saisir la cbupc de poison qui m 'était destinée, répondit L aure, j 'a i com pris combien était grand Ion am o u r! ... Ami, veux-tu que je sois ta compagne dans cette re tra ite chérie?

— Oh! L aure, peux-tu m e le d em a n d er! ... Demandes plutôt à l'oiseau captif s 'il désire ta lib erté , aux hommes s’ils p réfèren t le néant à l’im m ortalité de t’ff iîe !... E tre avec toi, s u r les bords em baum és de Vaucluse ?... Oh! m ain tenant, je n ’ai p lus rien à redonter, c a r le bonheur a franchi ma porte, c a r à mon deuil succède l'a llégresse!.., Laure , je f a im e!...

Et tous deux, assis l’un près de l'au tre , d é te n a ie n t leurs m ains .entrelacées e t se coutcmpraicnl avec ivresse.

\

— M ais... lui ! ... re p rit P étrarque, en parlant de Hugues, e t inquiet que l’arrivée de Luurc ne fû t le ré su lta t d ’un m alheur.

— L u i!... répéta la belle adorée avec un am er so u rire il a été bien d u r pour moi pendant m a m aladie! Va, lais­sons ces souvenirs. Lorsque j ’ai pu m archer, so rtir enfin, je suis allé le trouver dans son labora to ire, où il se lient continuellem ent enferm é. « Je pars , lui-ai-jc d it ; toutefois la m ém oire de l’époux devra re s te r intacte et pu re , ca r, forte do mou am our, je y.iis me m ettre sous la sauvegarde de l’honneur! » —• H ugues de S j (1c m ’a regardé silen­cieusem ent. « Parlez, m adam e, a-t-il répondu ; m on affec­tion pour vous est m o rte l... Souvenez-vous seulem ent auc pour le m onde votre appartem ent sera tou jours habité. Vous êtes libre de vos actions; nous n 'aurons plus rien de com m un ensemble. » — Je suis venue à loi, P é tra rq u e ; m 'aimes-tu assez pour me respecter et ne voir en moi qu 'une sœ u r, d is. am i!

P étrarq u e se leva, prit. Laure p a r la m ain c l la con-, duisil dans la cham bre habitée naguère p ar Sennuccio.

— Voici ton sanc tua ire, m a sœ u r, m urm ura-t-il avec émotion. P our moi il sera toujours sac ré, .i je le le ju re ! . . .

— Merci! m erci ! je suis flèro de lo i! .. . 'El les am ants'échangèrent un chaste baiser.Qu'il fu t flatteur pour Laure d ’êlru la seule femme

aimée de l’am our des anges.Pour assu re r rjm m o rla lilè àc c lle qu 'il avait déjà rendue

si célèbre p a r ses vers, le grand hom m e de Vaucluse d e ­m anda au pein tre Simon de S ienne de faire le p o rtra it de Laure.

Simon de Sienne, élève de Giolto, avait été appelé à Avignon p a r le pape Jean XXII; il se rendit aux vœux de P étrarque , e t, sous 6on pinceau gu idé p a r le génie, s 'a n i­ma une im age à laquelle il ne m anquait que le souffle du créa teu r pour faire partie de la famille hum aine.

P é tra rq u e récom pensa I a r tis te p a r deux sonnets qui I ont transm is son nom à la postérité.

Que de travaux s'accom pliren t à Vaucluse sous l’inspi­ra tio n de l'am o u r vrai !

P é tra rq u e se passionna tou t à coup p o u r l’h isto ire el en tre p rit uu poème épique su r Scipion l’Africain, '

Appuyé contre le chêne dos rendez-vous, — L aure assise à scs côtés, — il travailla sans relâche. Le bonheur avait élu domicile dans le vallon rcsserré 'dc la Sorgue.

T o n n a d r S a n s a t .

(La Tuile au prochain num éro.)

L’Illustration contient dans son dern ie r num éro :Texte : Revue politique de la sem aine. — M. Achille

Fould. — C ourrier de P aris. — La famille, royale de P russe an bourg de Ilohenzollern.— M. Pcrdonncl.— Pose de la prem ière piprre d 'une m aison de san té , à L im a-— Paillettes e t voiles’ blancs, nouvelle (suite), p a r M. Jules de Woilly. — L'Onondaga, navire cu irassé de la m ariue française. — Exposition universelle’ : Beaux-Arts. — Chro­nique m usicale. — Revue litté ra ire . — Gazette du Pqlais.— Petit guide des in stitu teurs prim aires qu i veulent voir fructueusem ent P aris, p a r Bertall. — Exposition univer­selle (section russe); — T apis et costum es; — le Palais du bey de Tunis ; — les Machines fixes; — l’A scenseur Edoux (section française).

Gravures : Visite de I.L. MM. le roi c l la re ine de Prusse nn château de U ohcnzpllern. — Vue générale du cb&leau de Ilohenzollern. —• Le cortège dp Ta fam ille royale de P russe travereant la cour d 'h o n n eu r. ~ M. Perdonnet. — Pose de la prem ière p ierre d 'u n e maison de san té , à Lima.— L'Onondaga, finVire cuirassé do la m arine française. » Exposition universelle (section russe) : T apis el costum es; -—Beaux-arts (2 gravures); — Le palais du bey dé -Tunis (2 gravures). — Petit guide d es in stitu teu rs prim aires qui veulent voir fructueusem ent P a r is , c a r ic a tu ra i , p a r B erlall. — L’ascenseur Edoux. * - Rébus.Ai MB

M

L

mutoiercloire),

sur en lusline*

rses de pendant es. Les ni très-

lisiance A 11. A.

de trois mètres

ois ans,

•0 kilog. r Royal• on.de tout n, a été . de La

chevaux :c 2,100 i alezan,

deux à igné par igrange. de trois rime de gué par

à Creil, teboves, Etude de I I e © . B a l l é d c n t , comrà'issaire-

priseur à Scnlis.

Gendarmerie départementale.

V E N T E A U x i W H È f t E S ,A Seulis, su r la place du Marché,

Le M ardi 22 Octobre 1867 , i quatre heures de relevée,

d’un Cheval réforméB ai-m arron, âgé de 9 ans.

d re le rapport du syndic su r la situation de a faillite e t délibérer su r les propositions de concordatqui pourraien lêlre faites par le railli, sinon passer ou tre au contra t d union , le tout en exécution du Code de com m erce.

La réunion sera présidée par M. le juge com m issaire.

Pour insertion :L e Greffier du Tribunal,

Signé : Léon Boucheu.

Annonces Judiciaires,Creil, et •rôdeuse

avrier à islique à

ladcmoi-

MÊME ÉTUDE,

V E ST E S OEOSTA1REd ' un

B ON M A T É R IE Lil’ A u b e r g is te c t d e C a fe t ie r

A Sentis, chez M. V aillant, n ie d u Faubourg S a in t-M a rtin , n* 41,

L e D im an ch e 27 O ctobre 1867, h u n e heure p ré c ise .

Consistant en r-battcric cl ustensiles de cui­sine , vaisselle , v e r re r ie , c a n e tte s , m o o s, chopes; un joli poêle-cuisinière.

Un lion billard avec tous ses accessoires. Tables en m arbre e t en bois, un com ptoir. C ouchettes, m atelas, lits de plum es, traver­

sins, o reillers, édredons, couvertures.Vins, liqueurs.Outils de m enuisier.

Expressément au Comptant.

MÊME ÉTUDE.

G endarm erie départem entale.

VENTE AUX ENCHÈRESA Sentis, tù r là place d u Frànc-M àrchi',

Le Mardi 5 N ovembre 1867 (jo u r d u Franc- Marché), î f q u a tre h eu res d e relevée,

' D ’UNE JUM ENTB ai-ccrisc, réform ée, âgée d e 8 ans,

re assise sur avait

1° U N E M A IS O NAve® J a rd in *♦ D épendance*,Sise h Gl m g n e s , com m une de Crépy,

arrondissem ent de Senlis (Oise);. Achille oyale de

Pose Lima,.— M. Jules i m arine

Chio- u Palais, lent voir i univer* Palais du il’ Edoux

le Prusse château

oyale de m uet. — , à Lima, iça ise .— oslum es; 4e Tunis aires qui e s , p a r

Annonces Diverses iT E R R E DE V ILLETTE î

P rès Ponl-Sainle-M axénce (Oise).

A VENDRE DE SUITEEn g ro s et h l’am iable, en deux lots séparés,

12 Hectares 05 Ares^de 1res beau TaillisComposé en màjeure partie de Tilleuls.

S ’adresser pour tra iter , Ü M. M aisné,-régis­se u r du château de Vjllettc.

B ai-b run . aussi réform é, â ^ é d c l 7 ans. Expressément au com ptant.-

os, w W bled <fu£ï> m ort ! ... . • -Lfe geôlier en tra .f.e père e t te (Ils se tin ren t loM tém ps em brassés.

m m v m .A Plaily. _

S'adresser à H* Benois t , notaire à Senlts.

A C É D E I * * l i ’A M I A B I Æ ,

BONNE EXPLOITATION AGRICOLEComprenant 260 bectares (Je terre,

S'atli eu e r , a F aiiiçx t :E l a Sentit, * M- Beiuist. notaire. ____

DEUX FERMESSituées à Cramoisy. eanton de Creil,

Composées de beaux e t vasrcs bâtim ents, et de 'chacune 76 lièclarcs de ferres, p rés et bois à proxim ité des bâtim ents,

A LOUER Pour entrer en jouissance m irés la récolte

de 4870.Ces deux fermes on t été pendant longtemps

cultivées ensemble par M. O ranger, et elles pourraient ê tre ' encore réunies en une seule exploitation.

S ’adresser pour les renseignement* :A M* D ugue t, notaire à Creil (Oise).

A LOUERPdur en tre r do suite en jouissance,A C R E IL , sur le bord de l’Oise,

^A N C IEN

PORT A MARCHANDISESd o s de m urs,

Ayant servi de station aux bateaux h vapeur «le NIAI. I.arget et Daire, com m issionnaires de roulage.Il existe su r cet emplacem ent : 1° un vaste

hangar, sous lequel se trouve une grue ; 2° et un bureau.

S ’adresser à M. M ichel, débitant de tabac à Creil.

FABRIQUE DE PAINS D ÉPICESExploitée II Senlis (Oise),

A VENDREAve* ou s a u t F on d s de voyage.

On pourra se rendre acquéreur de la maison ou la prendre en location.

A ffaires > 4 0 ,©OC1,000 fran es par an.és de pa‘' Facilités de paiem ent.

S'adresser d M. M an8ion-D i.ru, à Senlis(0‘t'J•________A VENDUE A JL'AMIMtl.lO.

Maison de campagneS ituée au Plessîs-Cham ant, h 3 kilomètres de

Senlis (Oise),Jard in anglais, jard in potager, basse-cour,

dans laquelle logem ent de jard in ier , éèurie, rem ise, bûcher, etc.. Superficie totale du terrain : 56 ares.

P r ix m odéré.S'adresser, su r les lie u x , ô M . A k g e n o is t ,

pour visiter et pour traiter.

I I I ee 4 a r e 0 3 A re s 4 9 C en t.DE TERRE

Situés an te rro ir d e Villers-Sainl-Frambourg,

P a r ad jud ica tion vo lontaire, l.e Pim .inche20 O ctobre 1867, à m idi,En 4a m aison d ’école de VillersSainl-

W in tbourg .Par le ministère de M* B e n o is t , notaire à Senlis

S'adresser a u d ilM ’ B b h o is t , notaire.

DEUX MAISONSSituées à Baron, rue Saint-Chrislophc,

«4 3 Hectares 8 « Ares C en t.

DE fE R R E LABOURABLE-Situés te rro ir d u d it Baron,

A VENDRE!P a r a d j u d i c a t i o n v o l o n t a i r e ,

A Boran, en la maison d’école,T.c Dimanche 27 Octobre 1867, à une heure,

P arle ministère de M* B b n o iS t , notaire à Senlis, cl de M* Vram ant notaire à Baron.

S'adresser auxdils M " B e n o i s t et V ra m a n t.

9 Hectares 11 Ares OG Cent.DE TERRE

fin 6 pièces, aux te rro irs de l.a Chapelle en* Serval e t de Beaum archais,

A VENDRE p a r A M iim cA T ion v o l o n t a ir e ,

l.e Dimanche 10 Novembre 1867, à une heure, A La Chapelle-en SerVal.en la Maison d'école,

Par lo ministère de M* B en o is t , notaire à Sentis. S 'adresser andil M* B e n o is t . notaire.

. Elude de P *y«n , notaire à Pont-Sainte* Maxencc.

A VE.VDRE par Adjndiealion,E n l'élude cl par le ministère de M* P a y e »,

notaire à Pont-Saint e-Maxencc,Le Dimanche 10 Novembre 1867, à m idi,

4 Pièces de TerreSituées terro ir* d e Sarron et Sacy-Ie G rand, Cou ten an t 1 h ectare ©5 ares ©5 r.

Jouissance le 11 novem bre 1867.Sûreté p o u r ac q u érir . Facilités pour payer.

S'adresser audit M* P a v e n , notaire.

Même élude .

A LOUER p a r Adjudication,, r < Æ , aÆ

Le Dimanche 3 Novembre 1807, à m idi précis, 9» Hectare «8 Areg 83 Cent.

En 2 0 pièces, >aifx te rro irs de Vcrberie et - ‘ -SaiiibVaimt.

Jouissance le. i l novem bre 1867. S’adresser audit M* P a v e », notaire.

Même é tu d e.

A VENDRE! A Ei’AMIABMü, DciiX. Pièces de Terre

Situées terro irs de Senlis e t Chaînant.Il y a toute sécurité pour acquérir.

U se ra accordé dos facilités pour payer. S'adresser audit M* P a y e » , notaire.

Même é lu dé.

MAISONPropre au commerce et pouvant faire uno Maison

bourgeoise,Sise i Poul Saiiile-Miixeuce. en la rue d ’Ingruc

dite des Vendredis,A VENDRE

P a r ad jud ica tion volontaire,E n l'élude et par le ministère de M* Paven,

Le Dimanche 10 Novembre 1867, A midi.Il y a tou te sû re té pour acquérir.

Facilités p o u r le paiem ent.On tra i te ra avant l’ad judica tion s’il est fait des

offres suftisanles S'adresser audit M' P a v e n . notaire._______

Mêm e é tu de.

A LOUER A L’AMIABLE,3 0 PIECES DE TERRE, PRE & VIGNESises te rro irs de Ponlpoiut, Roberval et Rhuis.

S ’adresser audit 51* P a ï e n , notaire.

Etude-de M* llr c t t c , notaire à Acy.

A VEADRE par Adjudication,A Ba rg n y , e n l a m a i s o n d 'é c o l e ,

Le D im anche27 O clobre 1867, A midi,Par la ministère de M* B r e t t e , notaire à Acy,

UNE MAISONAvec GRANGE et JARDIN

Situés à Bargny, rue d'Ormoy. Jouissance au I I novembre prochain.

Facilités p o u r le paiem ent. S'adresser audit 51* B r e t t e , notaire.

MÊME ÉTU DE.

295 ArbresEt 3 h ectares © 1 ares 31 ecntiare»

DE TAILLISSUIl I.E TERRITOIRE D’ACY,

A VENDRE |iar Adjudication,Le Dimanche 3 Novembre 1867, A une heure. En l ’étude et par le ministère de M* B r e t t e ,

notaire à Acy (Oise).S ’adresser audit 51* B r e t t e , notaire.

Même é lu de.

ADJU DICATIO N * l.e Dimanche 10 Novembre 1867, à une heure,

A B r é g y , en la maison d'école,Par te ministère de M* B r e t t e , notaire à Acy,

D’UNE MAISONBATIMENTS et JARDIN

A B H Ê C Y .Facilités de paiem ent.

S ’adresser audit M* B r e t t e , notaire.

Même é tu de.

TEXTE par adjudication,En la maison d'école de Variufroy,

Par le ministère de M* B r e t t e , n cL i c à Acy, Le Dimanche 17 Novembre 1867, A m idi,

2 Pièces de terreT erro iis de Varinfroy et Neufchellcs.

Facilités de paiement.S'adresser audit M* B r e t t e , notaire.

Elude de Me D e»jardin«, notaire à llclz.

4 hectares 67 arcs II ccutiaros D E T E R R E E T B O IS

et une Petite MaisonSitués commune e t te r ro ir de l.éviguen,

A V E N D R EP a r a d j u d i c a t i o n v o l o n t a i r e ,

Le Dimanche 27 Oclobre 1867, à deux heures, A Lévigucn, en la maison commune,

Par le ministère de M* D es ja r d in s , notaire a Bets Jou issance d e su ite .

G randes facilités po u r le paiem eul. S ’adresser audit M* D es ja r d in s , notaire.

m ê m e é t u d e .

501 pieds d’ArbrosDont 294 blancs de Iloll.indo ou grisards,

5 aunes, 1 peuplier et 1 chêne,A YEXDRE par adjudication

En un ou six lois,Eo l’étude et par le ministère de M* D e s ja r d in S,

notaire à Betz,Le Dimanche 3 Novembre 1867, & 3 heures. S ’adresser audit M* D es ja r d in s , notaire.

Etude de M® L cn leqn e, notaire à Nanlcuil* I c l laudou in.

* h ectares © 3 a re s 6 7 centiare»

DU TERREEn 6 pièces situées su r les terro irs deN antcuil-

ie-Uaudoniii et Peroye-les-Gnmbries,A V E N D R E

P ar adjudication volontaire.En rêtude cl par le ministère de M* L en icq u e ,

notaire à Nanteuil,Le Dimanche 27 Oclobre 1867, A une heure. E ntrée en jouissance le 11.novembre 1868.

Facilités p o u r le paiem ent. S'adresser audit M* L e n ic q u e , notaire.

Même étude.

HAISOH BOURGEOISEh Située A Nantcuil-le-Haudouin,

A V E N D U EP a r a d ja d le a tla a v ô lo ata lre ,

En l'élude et par le ministère de M* L r n ic q u e , notaire a Nantcuille-Haudouin,

Le Dimanche 10 Novembre 1867, A une heure. S'adresser audit M* L en ic q u e , notaire.

E lu Je de M* r w M t o i u e la ire A C r t , j i

A V E N D U ÈPAU ADJUDICATIONi VO LO N TA IRE,

Le Dimanche 27 Octobre 1867, b m idi,A Bonneull, en la salle d ’école.

P ar le ministère de M* Fra»ciib, notaire a Crépy

2!i PIÈCES DE T E liltti; P ilÉ ET B0I8Situées su r le te rro ir de Bonueuil, canton de

Crépy,Contenant ensemble 5 hectares 91 ares 14 cent. Sûreté pour acquérir,— Facilités de paiem ent.

S'adresser audit 51* F r a n c h e , notaire.

Même étude .

A VEN DRE .P ar adjudication volontaire,

A Vuucienhes, en 'la salle d ’école.Par le ministère de M* F r a ic u e , notai-e à Crépy,

En présence do .M* AubrF, notaire a la Ferle- Milan (M ène),

Le D im anche3 Novembre 1867, & m idi.

DR MARCHÉ DE TERRE E T PRËEn 12 pièces sises te rro irs deVez cl Vaueiennes

Contenant 5 heciarcs 14 ares 19 centiares.G randes facilités p o u r payer.

S ’adresser auvdits M" Au bry et F ranchis.

Elude de 1H« Mugu et, no ta ire à Creil (Oise).

ADJUDICATIONEn la salle de la m airie de Vitiers*Saint Paul, P ar le ministère de M* D ug u et , notaire à Creil,

l.e Dimanche 27 O ctobre 1867, à 2 heures,

D’UNE MAISONSituée à Villcrs*Sl*Paul,en la rue des Oiseleurs

Ou pourra tra i te r avant l’adjudication. S'adresser audit M* D ugu et , notaire.

Elude de M° Lcm olne, no taire à Chantilly

GRANDE M A IS O T Â DÉPENDANCESSises A la Chausséo, commune de Guuvicux,

lieu d it le Four ù Chaux.A VEADIIE! par Adjudication,Par le ministère dcM* Lemoine, notaire àChanlilly

Eu la maison m ême.Le Dimanche 27 Oclobre 1867, A midi.

Chasse et pêche dans la localité.On pourra tra i te r avant l'adjudication.

S ’adresser audit 31* Lemoixe, notaire.

FO R ÊTSDE y . y.lRJ0HIBA3KS j m EDffiD ASÏBOBUS.

DOMAINE DE CHANTILLY.

COUPES DU BOISde l ’O rdinaire ■ SOS c i de l ’O rdinaire

précédentA V E N D R E

A Chantilly, hôtel du G rand Cerf,Par leminislcrcde M* I.emoinb, notaire a Chantilly,

Le Mardi 29 Oclobre 1867, heure de midi.. Pour prendre communication du cahier des

charges, s'adresser a M* Lemoine, notaire à Chantilly, ou à M. Clavé, ch e f du service fores lier, à Chantilly.

DOMAINES DE CLEU.MONT ET DE NUI.NTEL.

COUPES DE BOIS•le l'O rdinaire IW H

A V EN DUE A l'Hôtel-dc-ViUo de Clcrmont,

Par le ministère de M* V asselle , notaire à Clermonl,

Le M ercredi 30 O ctobre 1867, heure de midi. S'adresser audit M* Y asselle, notaire;Ou au bureau de M. A lu n e , garde général à

La Neuville en-liez.

Elude de M* J u le s T h cm ry , avoué à Senlis. '

On demande un Second Clerc et un Petit Clerc.

Bous appointem ents.

E lude de M* J u le s IVolcvallc, huissier À Senjis.

V E N T SA UX E N C H ÈR ES P U B L IQ U E S ,

A P o n t a r m é , en la dem eure de M. Flcury, l.e Dimanche 27 Oclobre 1867, A. midi,

Par le ministère de M* Jules N o l e v a l l e , /tu/roicr.Celle vente consistera en : Mobilier, usten ­

siles de ménage, linge; voilure, herse, ch a rru e ; vache, cheval, harnais; seigle, avoine, f t i i , I ommes du te rre ; fumier, bois, échelles, p a ­niers, et au lies objets.

H ôpital gén éra l de S en lis .

ADJUDICATION PUBLIQUE DE LA

FOURNITUREA faire en 1868 à l'Hôpital général de Senlis,

DES QUANTITÉS de V iande d e honclaerie e t de P orc , de P a in de 1™ q u a lité e t d ’Epiccrlc

Nécessaires au besoin dudit Etablissement,Le Samedi 2 Novembre 1867, à une heure,

En l’une dc< salles de l'Hôpital général de Senlis On pourra p rendre connaissance des cahiers

des charges, soit au siège de l’Etablissem ent, soit au bureau du Receveur de l'Uôpita! géné­ra l, rué des F lag eard s^

Pommes normandesProvenant de Gournay el Neufchâtel.

S'adressera M . G r a u x , brasseur a Senlis.

M* LENICQ UE, nolaire h N antcuil-le- H audouin, dem ande

UN DEUXIÈME CLEBC.Bons appointements.

A V I S .P our ob ten ir de beaux résu lta ts , c ’est le

m om ent de p lan ter les oignons de jacinthes de Hollande, tulipes, etc. — T rès-bel assor­tim ent chez M. D o r o n , 2t Senlis.

S e n l i s , r u e H e u v e - d e - P a r l i , 6 5 ,Faubourg SalntvMartin.

Transmission des ôrdrüs de BOURta— Achats, ventes e t reports. Négociation en banque de valeurs non cotées.

G a r d e dus t it r e s . — Los litres sont reçus on dépôl, m oyennant un d ro it do 20 centimes par apnée e l p ar litre . Les coupons sont en­caissés d ’ofllce avec retenue de 50 c. p a r 100 fr., P ayem ent in m é d ia t d e s c o u po n s éc h u s , moyen­nant une commission do 75 cent, p a r 101) fr. I.es coupons des t i t r e t nominatifs, ceux puyn* bies.après recette aiix Compagnies, ne payent que 50 centimes par 1Ü0 francs encaissés.

E sco m pte d e s co u po n s n on éc iiu s Jusqu’A six m ois. (l’échéance.

P r ê t s s u r t it r e s aux conditions les plus avantageuses.

A f f a ir e s d iv e r s e s . Recouvrement de créances, de fermages e t de loyers. Encaissements, ver­sem ents, souscriptions, dépôts, re traits ou rc* uouvellçmcuis de dépôts de litres e t d ’espèces atix caisses imbliques, etc.

F oucnri, (ils, rue. Ncuvc-de-Paris, 65, A Sentis, de 8 heures A 2 heures.

VOTE-BONFILS !Ouvrier tapissier ûüib p iieesé u 'à la journée,

pour la élllà ët là campagne.

ntR u e B e l l o n , n ° 9 , à S e u i l s .

iV ’.l •

niacic, rue de Poitou., 11,, A P an s . Dépôt & Senlis, chez M. L a n a v it , Arquebusier.

ê

X ■ PHOSPHO-GUANOB A L L E T , L E E E B V R E e t C‘, à P a r is c l a u H a v re .

VENTE EN liA llll.S CACHEES, AUX EFFIG IE S CI-D ESSUS, ÊA 2 9 fr . 5 © les 100 kilos pour toutes quantiçs, er\ gare dans le port de mer d'expédition

contre paiement auyom ptànt. d é p ô t s pa n s tou s le s DÉPARTEMENTS — Pour lé départem ent de l’OISE : MM. P unant flls,

A Crépy en*Valois; M in e t , A M éru; L. D er a e d t , A Brctem l; F r a n c u e , A C lerm onl; Com brun- P a v illon père, A Chantilly; M a s se , A Noyoii; G a r b e t -C a r o n , A Bcauvais; F r a n c u e , A Senlis, F r a n c u e , A Margny-les-Compiègue, chez M. Tenurd,

A R O M E C O N C E N T R É , ÉC O N O M IE E T F O R C E— PR E M IÈ H E MARQUE —

Le seul qui ait oblenu d e u x m é d a illes A l'E x ­position universelle de Paris, l8 6 7 ,» t la m éd a ille d’iio n n eu r A Y Exposition universelle de Londres)1862, pour sa supériorité. Ce délicieux produit n ’esl pas un café indigène : c’esl un choix supé- r ie u r des m eilleurs Cafés des île s : il est g aran ti .

composé des sortes les plus déhcalës, cl exem pt de tou t m élan ge dc efaleèrée. La consommatiou du C afé de» G ou rm ets Q ui, en 18't4 a v a it Ét é d e 1,810,230 Mil o s , i'csl élevée eu 1865 A 1,920,600 kilos, et en 1866 A plus de :

D e n x m i l l i o n s c i n q c c n l m i l l e k i l o s ,ce qui représente à 80 lasses p a r 1/2 kilo,

Q u a t r e c e n t m i l l i o n » d e U M «ra .U ne fe n te aussi im portan te n e p e u t s’exp liq u e r que p a r la bonne q u s l i tc d e se C a fé ,

t p a r sa supério rité bien ré e lle . . --'fLe fiiiblic d o it rigou rcu iem cn t re fu ie r (ou i p ro d u it q u i b« p o rle ra il pps la signa tu re

**•«» MEOAItW*

PB1ME UNIQUE! 4 0 VOLUMES !!!Un abonnem ent d ’nu au au M agasin «lu F oyer, Journal des Bonnes Lsculres, en tièrem ent

illu stré p ar Staal. avec prim e de 4 0 volum e», le tout pour 1 9 franc» seulement.Le Magasin du Foyer est le p lt ii considérable el le plus com plet de. tous les journaux; hebdo­

m adaires illustrés. — Les ouvrages de Prim e sont la reproduction des chefs-d'œ uvre des grands au teurs français e t étrangers, tels que : jChàtcaubriand, X . de Maislre, B ossue!R acine, Augustin Thierry, S . Pelico, Rrescitini, Camociis', Ccrvaniès, Fenim ort Coopcr, Wiseman, e tc ., etc. Chaque volume est d ’environ 200 pages com pactes, soit 8,000 pages dans le s 4 0 volumes do p rim e offerte de,! ,000 pages iu 4 ’ à 2 colonnos, avec nom breuses g ravures d an s le jou rnal.

Envoi immédiat du Journal et de celle Prim e inouïe contre 12 fr . en m andats limbres-pôslc. — Pour recevoir franco le paquet, dus volumes, a jouter 3 fr. — A dresser les dem andes A M. GUENOT, gérant, 11, rue de llabytone, à Paris. (Pour plus omples renseignements, revoir notre A* du 12 octobre.)

KJhrnirlc de Firmtn llîdot frère», flls et C*, rue Jacob, 50 , & Paris.

L à G H A S S Ë I L L U S T R É EJOURNAL HEBDOMADAIRE DES PLAISIRS DE LA FERME ET DU CHATEAU

Publié sous lu direction de M. Bé u n éd ic t R ev o il e l illu stré par les Artistes les plus distingué.-.

€o jou rnal, spécialement dc-tiné aux am ateurs de la chasse c l de la pifclie, p a ra ît Ions les sam edis depuis le 3 août 1867. dans II* form at de \’Illuslralion e t de la Mode illustrée, e t conlicnl dans chaque num éro des récits du chasses,’de pêches, dcfvoyages; des étu d rs su r l’acclim alaiion, la p isciculture, I hisluirc na ture lle , etc , accompagnés do m agniliqucs graw ires. — Un num éro est envoyé g ra tis A tous ceux qui eu font la dcm uude, p a r lc ltie affranchie, A l'A dm inistration.

Prix de l'abonnem ent pour Paris cl les départem ents : Un an , 20 fr. — Six m ois, 10 fr . — Trois m ois, 5 fr. — Les abonnements se prennent pour un a n , six mois du Irôis mois. — Ils sont payables d ’avance et parten t du 1" de chaque m ois.

© u s ’a b o n n e t A P aris, chez MM. F irm iu Diddl frères, (ils cl C*, rue Jacob, 56, é l dans lés départem ents, chez tous les libraires cl d irec teu rs de la poste.

En cours «le publication

LES ItOMANS DE VOLTAIRE ILLUSTRÉS50 A OO livraison» à ÎO r., par la poste 15 c.

Ou S à 6 séries de 40 livraisons, chacune de 4 fr . 40. p a r ta poste 4 f r . 3 5 .

Les dessins de MM. Godefroy, D urand, E n ta c h e Lorsuy, W ormsi e tc ., en partie d ‘uprès les chefs d ’œ uvre de Moreau le jeune , sont gravés par nos m eilleurs artis tes , et font de ces rom ans, avec la qualité d u papier c l l'exécution typographique, la plus remarquable publication illustrée de ce tem ps .

Adresser un m audal-posle A l'éd iteu r A rm and l e CHEVALIER, rue de Richelieu, 61.

M archés «lu D épartem ent.B r a u r n l » , 12 octobre. 'F rom ent l'.licçt. 29 17.— Muison 27 2 5 .— Méleil 23 G2.

— Seigle 18 ■■. — Orge 11 G2. — Avoine t t 22 .l’a iu ( la ie officieuse) le k il. I " qualité 47 c . , 2 'qM nlitc

42 c .C f e r iM o a t , 12 octobre-Dlé i’iieet. 1 " qua i. 30 >*, % qua i. 28 Gl, 3* quai,

a . >>.— Mctcil 25 • » .— Seigle 15 18. — Orge 14 17.— Avoine 10 83.

« 'o r a p lè f f i ie , 12 oclobre.From ent l’hcct. 1'* qua lité 28 * •, 2 ' qualité 27 a»,

3 ' qualité 26 Meleil 24 50. — Seigle 15 5 0 .—O r*e 13 »». — Avoine 10 •«

Pain le LU. 1 " qualité 47 c . , 2* qualité 42 c.C r é p y , 12 octobre.Ulé les 100 Lit. I " qualité 41 50, 2* qu a lité 40 50,

3* qualité 38 . . . — Mctcil 'S i . . . — Sei3le 24 . . . — O rge 22 . . . — Avoine 1** qua lité 25 a . , 2* qua i. 23»».

Pain ( ta ie officieuse) le L it. I*» q ualité 46 c ., 2* q u a ­lité 40 c.

lY a i i f e u l l - lc - H a u d o u I n , 11 octobre .Blé les 100 Lil. 1“ q u a lité 40 2* qua lité 38 7 5 .—

3* qua lité 37 25. — M eleil 32 . . . _ Seigle 22 . . . — O rge 23 . . . — Avoine 24 . . .

Pa in blanc ( ta ie des boulangers) le Lil. 48 c . , pain moyen 42 c.

M eë, 11 o c lob re .Blé l’hect. !••. q u a t. 3 | 10, 5p .quai. 30 15, 3 ' qua i.

27 65 . — Motcil 24 55 .— Seigle 1 5 5 5 . — O rge 11 65. — Avoine I '* qualité 12 15, 2* qua lité 10 85.

P a in blanc le Lil. 48 c .; d* b i t 43 c.

. 15 octob re , - v Marché o rd in a i re ; affaires H ausse d* 50 c . p a r 100 Lil. s u r tous |e s g rains, é n t.les 100 k il. qualité 40 . . , 2*qualité 39

3* q u a lité .3 8 . . ; — Seigle 22 50. — Avoine ! '• qualité 25 . . , 2 « qua lité 21 . . . *

From ent l'h ec t. 1 " qualité 29 (50 , 2* qua lité 28 10. 3 • dua lité 26 60 — Seigle 15 3 0 .1 - Avoino 1 » qualité 10 25, 2* q u a lité 9 33 . l . . *

Pain le L it. i " qualité 48 o .j p qua lité 43 c.

S e rv ic e d tt eh cn iin d e f e r d u W ord.

N esslln . .S a in t-P irm i C h a n tillv . .

1.2 3 1 .3 1.2.3.7 56 12 II 4 268 07 12 12 4 378 20 12 35 4 50

h 32 12 45 4 589 50 1 33 5 40

1.2.3. 8 188 29 8 42

C h a n til ly .I S ain t-F irm

N u isit» . .

1.2 S .i l* ‘ cl. 1 .2 / 1 .2.3.ilcparl 7 55 0 00 m idi 5 10. n rr. 8 591 0 00 12 52 6 12

1.2 3. 1.2.3.. ilcj». 9 06 1 00 6 20

9 20 1 14 6 34niVii-iv 9 30 1 25 6 44— 3 ' classe, 3 fr. 35 c.P ria des places s 1” classe, 6 fr. 05 e .j — 2 ' classe. 4 fr. 55 c r ______

Billets d ’aÙ cr e t re to u r ; I** c lasse, 9 f r . 10 c .j — I* classe, 6 f r . 85 c.} — J ' clusse; 5 f r . 70 c.

1.2 3 .11 .2 .3 9 15 00 00

10 38 |00 00

) 0 45 11 59 11 10

Fb p tir nous. M a ire <fc la t » U d . S t n l à , p m i U o a l i s a l im d t la l i a m l u r t d t M A. P u je n , a p p . , é t à l 'a r l i c l t . L , J , t 7,

\ Enregistré à Sentis, le Bras

1867, f* \ Imprimerieie et Lithographie Ernest P A ÏE N , suce, de Mmt REGNIER, r ia c t de l'Hétel-de-Ville, â Senlis.

W t