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Hôtel de la Communauté d’Agglomération 6, rue Saint-Michel BP 41287 17086 LA ROCHELLE CEDEX 02 Tél. : 05 46 30 34 00 Fax : 05 46 30 34 09 www.agglo-larochelle.fr [email protected] Châtelaillon-Plage Direction générale des services techniques Service Études Urbaines Plan local d'urbanisme Pièce N° 4.2.1 REGLEMENT ECRIT Révision Prescrite le 27 avril 2007 Projet arrêté le 28 juin 2012 Approuvée le 28 mars 2013

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Hôtel de la Communauté d’Agglomération

6, rue Saint-Michel BP 41287 17086 LA ROCHELLE CEDEX 02 Tél. : 05 46 30 34 00 Fax : 05 46 30 34 09 www.agglo-larochelle.fr

[email protected]

Châtelaillon-Plage

Direction générale des services techniques

Service Études Urbaines

Plan local d'urbanisme Pièce N° 4.2.1

REGLEMENT ECRIT

Révision Prescrite le 27 avril 2007

Projet arrêté le 28 juin 2012

Approuvée le 28 mars 2013

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PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013

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SOMMAIRE

SOMMAIRE ................................................................................................... 1 PREAMBULE ................................................................................................. 2 TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES ................................................................... 8 TITRE II – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINES ...................................12 ZONE UB .................................................................................................13 CARACTERE DE LA ZONE UB ........................................................................ 13 REGLES APPLICABLES A LA ZONE UB .............................................................. 15

ZONE UE .................................................................................................36 CARACTERE DE LA ZONE UE ........................................................................ 36 REGLES APPLICABLES A LA ZONE UE .............................................................. 38

ZONE UL .................................................................................................59 CARACTERE DE LA ZONE UL ........................................................................ 59 RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE UL............................................................... 60

ZONE UT .................................................................................................73 CARACTERE DE LA ZONE UT ........................................................................ 73 RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE UT .............................................................. 74

ZONE UX .................................................................................................85 CARACTERE DE LA ZONE UX ........................................................................ 85 REGLES APPLICABLES A LA ZONE UX .............................................................. 86

TITRE III – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISER ..............................99 ZONE AU ............................................................................................... 100 CARACTERE DE LA ZONE AU .......................................................................100 REGLES APPLICABLES A LA ZONE AU .............................................................102

ZONE AUL.............................................................................................. 121 CARACTERE DE LA ZONE AUL......................................................................121 REGLES APPLICABLES A LA ZONE AUL ............................................................122

ZONE 1 AU............................................................................................. 133 CARACTERE DE LA ZONE 1 AU .....................................................................133 REGLES APPLICABLES A LA ZONE 1 AU ...........................................................134

TITRE IV – DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE................................. 138 ZONE A ................................................................................................. 139 CARACTERE DE LA ZONE A .........................................................................139 REGLES APPLICABLES A LA ZONE A ...............................................................140

TITRE V – DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE NATURELLE ET FORESTIERE ........... 150 ZONE N................................................................................................. 151 CARACTERE DE LA ZONE N.........................................................................151 REGLES APPLICABLES A LA ZONE N ...............................................................152

ZONE NR ............................................................................................... 164 CARACTÈRE DE LA ZONE NR .......................................................................164 RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE NR .............................................................165

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PLU DE CHATELAILLON-PLAGE / REVISION APPROUVEE LE 28 MARS 2013

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COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGE REGLEMENT PLAN LOCAL D'URBANISME Révision prescrite le 27 avril 2007 Projet arrêté le 28 juin 2012 Révision approuvée le 28 mars 2013

PREAMBULE

1. CHAMP D’APPLICATION TERRITORIAL DU REGLEMENT

Le règlement s'applique à l'ensemble du territoire de la commune de Châtelaillon-Plage.

2. DISPOSITIONS APPLICABLES AU P.L.U. (LOI DU 5 JANVIER 2011)

La loi du la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national en faveur de l’environnement dite loi Grenelle II a modifié les dispositions applicables aux plans locaux d’urbanisme. Cependant, aux termes de l’article 20 de la loi n° 2011-12 du 5 janvier 2011, les plans locaux d’urbanisme prescrits avant le 13 janvier 2011, arrêtés avant le 1er juillet 2012 et approuvés avant le 1er juillet 2013 peuvent opter pour l’application des dispositions du Code de l’urbanisme dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national en faveur de l’environnement. Le plan local d’urbanisme de la commune de Châtelaillon-Plage, prescrit avant le 27 avril 2007, arrêté avant le 1er juillet 2012 et approuvé avant le 1er juillet 2013 fait application des dispositions du Code de l’urbanisme dans sa rédaction antérieure à la loi Grenelle II.

3. CONTENU DU REGLEMENT

Le règlement se compose du présent document et des documents graphiques qui lui sont associés. Les documents graphiques délimitent des zones urbaines, des zones à urbaniser, des zones agricoles et des zones naturelles et forestières. Ils font également apparaître d’autres éléments limitant l’occupation et l’utilisation du sol, à savoir :

- des espaces boisés classés à conserver, à protéger, ou à créer, - des emplacements réservés, - des espaces présentant des risques de submersion, - des éléments de patrimoine identifiés en vertu de l’article L.123-1-5 7° du code de

l’urbanisme, Le présent document « règlement écrit » est constitué :

- d’un préambule,

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- de dispositions générales applicables à l’ensemble des zones délimitées sur les documents graphiques du règlement (Titre I),

- de dispositions spécifiques applicables aux zones urbaines (Titre II), aux zones à urbaniser (Titre III), aux zones agricoles (Titre IV), et aux zones naturelles et forestières (titre V) délimitées sur les documents graphiques du règlement,

et d’un document « Annexes au règlement écrit » constitué : - d’un lexique explicitant la manière dont doivent être interprétés certains termes

utilisés dans le présent document, - d’une annexe paysagère relative aux essences locales recommandées, - d’une annexe dite «bioclimatique » relative à l’utilisation des énergies renouvelables

et à l’organisation des constructions* pour l’approvisionnement énergétique des constructions* neuves.

- d’une annexe dite « charte architecturale », - d’une annexe dite « charte des devantures commerciales, vérandas et terrasses sur le

domaine public ».

4. PORTEE DU REGLEMENT A L ’EGARD DES AUTRES LEGISLATIONS

En dehors des règles figurant dans le présent règlement, d’autres dispositions sont applicables sur le territoire communal. Il s’agit notamment : - des règles générales de l’urbanisme énumérées à l’article R.111-2, R.111-4, R.111-15,

R.111-21 du code de l’urbanisme, - des règles d’urbanisme contenues dans les documents approuvés des lotissements sous

réserve des dispositions de l’article L.442-9 du code susvisé, - des dispositions de l’article L.111-2 dudit code relatives aux voies* spécialisées non

ouvertes à la circulation générale, - des dispositions de l’article L.111-3 du code de l’urbanisme concernant la

reconstruction* à l’identique des bâtiments* détruits par un sinistre et la restauration* des bâtiments* dont il reste l’essentiel des murs porteurs lorsque leur intérêt architectural ou patrimonial en justifie le maintien,

- des dispositions de l’article de L.111-9 du code précité relatives aux travaux ou aux constructions* à réaliser sur les terrains devant être compris dans une opération déclarée d’utilité publique.

- des dispositions des articles L.130-1 et suivants du code de l’urbanisme concernant les espaces boisés classés à conserver, à protéger, ou à créer.

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5. REGLES RELATIVES A LA PRISE EN COMPTE DU RISQUE SUBM ERSION

Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s » dans le PLU (par exemple UBs2, UEs1, etc…). Dans chacun de ces secteurs, sont définies des règles pour la prise en compte du risque submersion.

Ces règles dépendent de l’altitude en mètre NGF du terrain d’assiette.

� 8 secteurs ont été définis sur la commune et traduit dans le plan de zonage du PLU

Cartographie de synthèse des secteurs sur le territoire de la commune de Châtelaillon-Plage,

source CDA 2012

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� Dans chacun de ces secteurs, a été définie une cote de référence* (cf. tableau ci-dessous).

� La différence entre la cote de référence définie et la cote du terrain naturel détermine dans quelle catégorie (A, B, ou C) sont situés le terrain et les règles qui s’y appliquent.

- Le terrain est situé en « A », si cette différence est comprise entre 0 et 50 cm,

- Le terrain est situé en « B », si cette différence est comprise entre 50 cm et 1 m,

- Le terrain est situé en « C », si cette différence est de plus de 1 mètre.

Tableau de synthèse des secteurs, cotes de référence et catégorie

L

U

Secteur Cote de référence du terrain d’assiette

en mètre NGF

Partie de terrain d’assiette située

(en mètre NGF) A : entre 2,50 et 3,00

B : entre 2,00 et 2,50

1

3,00

C : en-dessous de 2,00

A : entre 2,80 et 3,30

B : entre 2,30 et 2,80

2

3,30

C : en-dessous de 2,30

A : entre 3,30 et 3,80

B : entre 2,80 et 3,30

3

3,80

C : en-dessous de 2,80

A : entre 3,50 et 4,00

B : entre 3,00 et 3,50

4

4,00

C : en-dessous de 3,00

A : entre 4,20 et 4,70

B : entre 3,70 et 4,20

5

4,70

C : en-dessous de 3,70

A : entre 4,30 et 4,80

B : entre 3,80 et 4,30

6

4,80

C : en-dessous de 3,80

A : entre 4,80 et 5,30

B : entre 4,30 et 4,80

7

5,30

C : en-dessous de 4,30 A : entre 4,90 et 5,40 B : entre 4,40 et 4,90

8

5,40

C : en-dessous de 4,40

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Nota bene :

- un même terrain peut ainsi être situé dans plusieurs catégories

- et toutes les unités foncières inclues dans un secteur indicé “s” ne sont pas systématiquement « submersibles ».

Exemples : Un pétitionnaire dispose d’un terrain en secteur UBs3. La cote NGF de sa parcelle est de 3,70 m NGF: il est donc situé en catégorie « A ». Afin de connaitre les possibilités et conditions de construction, le pétitionnaire se reportera aux articles 1 et 2 de la zone UB qui font référence à la catégorie « A ». Un autre pétitionnaire dispose dans cette même zone d’une parcelle située à 3,90 m : il ne fait donc partie d’aucune catégorie « A », « B » ni « C ». Il se reportera aux articles 1 et 2 de la zone UB afin de connaitre les possibilités de construire.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)*

Cote de référence

en mètre NGF A : entre 3,30 et 3,80 B : entre 2,80 et 3,30

UBs3 UBcs3 UBls3 C : en-dessous de 2,80

3,80

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Il convient de se reporter notamment aux articles 1 et 2 chaque la zone du PLU afin de connaître les règles précises de constructibilité des terrains. Dans ce cadre, et afin que puisse être instruite son autorisation du droit des sols, le pétitionnaire devra indiquer les cotes NGF de sa parcelle.

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TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES

1. ADAPTATIONS MINEURES

Les règles et servitudes définies par le présent règlement peuvent faire l'objet d’adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions* avoisinantes (cas prévus à l’article L.123-1-9 du code de l’urbanisme). Ces règles et servitudes ne peuvent faire l'objet d’aucune dérogation à l’exception des cas visés aux paragraphes 2, 3 et 4 ci-dessous.

2. RECONSTRUCTION* DE BATIMENTS* DETRUITS OU ENDOMMAGES A LA SUITE D’UNE CATASTROPHE NATURELLE SURVENUE DEPUIS MOINS D ’UN AN

Pour permettre la reconstruction* de bâtiments* détruits ou endommagés à la suite d'une catastrophe naturelle survenue depuis moins d'un an, des dérogations à une ou plusieurs règles édictées par le présent règlement peuvent être accordées dans les conditions prévues à l’article L.123-5 du code de l’urbanisme.

3. TRAVAUX NECESSAIRES A L ’ACCESSIBILITE DES PERSONNES HANDICAPEES

Pour autoriser des travaux nécessaires à l'accessibilité des personnes handicapées à un logement existant, des dérogations à une ou plusieurs règles édictées par le présent règlement peuvent être accordées dans les conditions prévues à l’article L.123-5 du code de l’urbanisme.

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4. OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D ’AIRES DE STATIONNEMENT

1. NON SATISFACTION DES OBLIGATIONS Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent règlement en matière de réalisation d’aires de stationnement, il peut être fait application des dispositions prévues par le code de l’urbanisme pour les places qu’il ne peut réaliser lui-même sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet dans les conditions prévues à l’article L.123-1-12 du code de l’urbanisme. 2. STATIONNEMENT POUR LOGEMENTS SOCIAUX

Il ne peut, nonobstant toute disposition du plan local d'urbanisme, être exigé la réalisation de plus d'une aire de stationnement par logement lors de la construction* de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l'Etat, conformément à l’article L. 123-1-13 du code de l’urbanisme.

L'obligation de réaliser des aires de stationnement n'est pas applicable aux travaux de transformation ou d'amélioration de bâtiments* affectés à des logements locatifs financés avec un prêt aidé par l'Etat, y compris dans le cas où ces travaux s'accompagnent de la création de surface de plancher, dans la limite d'un plafond fixé par décret en Conseil d'Etat.

5. ELEMENT DE PAYSAGE IDENTIFIE AU PLU EN APPLICATION DE L ’ARTICLE L. 123-1-5 7° DU CODE DE L’URBANISME

Les éléments du patrimoine identifiés au titre de l’article L123-1-5 7ème font l’objet d’une protection particulière. Les édifices présentant une qualité architecturale, urbaine et paysagère identifiés aux documents graphiques en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme, doivent faire l’objet d’une demande de permis de démolir en application de l’article R.421-28 du code de l’urbanisme. 1. LES ELEMENTS BATIS ET URBAINS. Les bâtiments* répertoriés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme, sont identifiés avec une légende spécifique sur les documents graphiques du règlement. Les édifices et ensembles bâtis, cités ci-dessus doivent être conservés, faire l’objet d’une maintenance* ou d’une restauration*. Tous les travaux réalisés sur ces éléments doivent préserver leurs caractéristiques historiques ou culturelles, leur ordonnancement et les proportions de leur volumétrie, l’usage des matériaux d’origine. Les extensions des constructions* et ensembles bâtis cités, doivent respecter la volumétrie du bâtiment* à étendre et ne pas compromettre la cohérence de l’organisation générale du bâti et du paysage urbain ou naturel dans lequel ils s’insèrent.

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2. LES ELEMENTS PAYSAGERS. Les haies, arbres, alignement* d’arbres et espaces verts protégés, identifiés, sur les documents graphiques en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme doivent être conservés, sauf nécessité d’abattage pour des raisons sanitaires ou de sécurité. Si, au titre de cette identification, une unité foncière* se trouve être enclavée, il peut être réalisé un accès* et un seul malgré cette identification sous réserve du respect des dispositions de l'article 3 de la zone dans laquelle l’élément est identifié. Il importe que la composition générale, l’ordonnancement soient préservés dans le temps sans pour autant figer strictement ces éléments dans leur état actuel. Ainsi ces ensembles paysagers peuvent être ponctuellement remaniés, recomposés … à partir du moment où la qualité du cadre initial n’est pas altérée.

6. ESPACE BOISE CLASSE

Il s’agit de certains bois, forêts, parcs, arbres isolés, haie ou réseau de haie, plantation d’alignement* à conserver, à protéger ou à créer. Les espaces boisés classés repérés au document graphique doivent faire l’objet d’une préservation et d’une mise en valeur. Conformément à l’article L.130-1 du Code de l’urbanisme, le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Les espaces boisés classés situés en bordure des canaux d’évacuation des marais, notamment soumis aux servitudes d’utilité publiques de type A6, peuvent faire l’objet de modifications à l’occasion de travaux hydrauliques, dans une bande de 5m de part et d’autre des canaux, et sous réserve de leur reconstitution par replantation d’essences similaires.

7. PERMIS DE DEMOLIR

Par délibération du conseil municipal du 21 juin 2012, le permis de démolir est instauré sur l’ensemble du territoire communal.

8. DECLARATION PREALABLE A L ’EDIFICATION DE CLOTURES

Par délibération du conseil municipal du 21 juin 2012, en application du décret du 5 janvier 2007, pour l’application de l’ordonnance du 8 décembre 2005, l'édification de clôtures est soumise à déclaration préalable en application de l’article R.421-12 du code de l'urbanisme, sur l’ensemble du territoire communal.

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9. APPLICATION DE L ’ARTICLE R.123-10-1 DU CODE DE L’URBANISME

Dans l’ensemble des zones, dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction*, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments* dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriété ou en jouissance, les règles édictées par le présent règlement, sont appréciées au regard de l’ensemble du projet à l’exception de celles de l’article 7 qui seront appréciées au regard de chaque terrain issu de la division ou de chaque lot. Cette règle s’applique dans l’ensemble des zones du PLU, excepté dans la zone AUa où dans le cas d'un lotissement ou dans celui de la construction*, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments* dont le terrain d'assiette doit faire l'objet d'une division en propriété ou en jouissance, les règles édictées ne seront pas appréciées au regard de l'ensemble du projet, mais pour chaque parcelle issue de ladite division.

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COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGE REGLEMENT PLAN LOCAL D'URBANISME Révision prescrite le 27 avril 2007 Projet arrêté le 28 juin 2012 Révision approuvée le 28 mars 2013

TITRE II – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINES

Les zones urbaines sont : - la zone UB, contenant les secteurs :

• UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, • UBa, • UBbs7, • UBcs2, UBcs3, UBcs7, • UBls3, UBls7, UBls8,

- la zone UE, contenant les secteurs :

• UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, • UEa, • UEb, UEbs1, • UEc, UEcs1.

- la zone UL, contenant les secteurs :

• ULs2, ULs4, • ULe, • ULps, ULps2, ULps8, • ULrs.

- la zone UT - la zone UX, contenant le secteur :

• UXs2. Les secteurs indicés « s » sont potentiellement submersibles.

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ZONE UB

CARACTERE DE LA ZONE UB

La zone UB caractérise le tissu urbain du centre ancien de la commune. Elle correspond essentiellement à la station balnéaire « historique » de la commune, Les constructions* y sont disposées en ordre continu ou semi continu en bordure de voie*. Lorsque les constructions* ne sont pas établies en alignement* des voies*, les clôtures apportent cette continuité. Elle accueille l’ensemble des fonctions urbaines de centralité. Le centre bourg se caractérise par la mixité urbaine et cumule des fonctions d’habitat sous diverses formes, de commerces, de services, de bureaux, d’équipements collectifs et d’activités peu nuisantes. Il s’agit d’un secteur dense où l’on trouve les bâtiments* les plus hauts de la commune mais également le patrimoine le plus intéressant. Ce secteur comprend également des secteurs de grands jardins, caractéristiques des espaces d’accompagnement et de mise en valeur des grandes villas balnéaires. Il comprend également des espaces verts privés, jardins de devant participant à la qualité de la rue et à la mise en scène des bâtiments*. La zone UB comprend également des secteurs ou des ilots amenés à faire l’objet de projets de renouvellement urbain à moyen terme ainsi que des secteurs dans lesquels une densification est souhaitée afin de renforcer la centralité de la commune. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à :

- préserver la morphologie urbaine existante et à assurer sa pérennité tout en permettant la réalisation de constructions* contemporaines respectueuses de cet environnement, et de l’architecture

- favoriser la génération urbaine, encadrer et accompagner la densification du tissu - favoriser la mixité sociale dans l’habitat, notamment par la réalisation de logements

sociaux, - renforcer les fonctions de centralité du centre bourg, à savoir maintenir un espace

multifonctionnel associant des activités urbaines (telles que commerce, les services de proximité et les équipements publics ou d’intérêt collectif) et la fonction résidentielle,

- prévenir et prendre en compte le risque submersion.

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La zone UB comprend les secteurs suivants :

- le secteur UBa, correspondant aux quartiers du vieux Châtelaillon (le nord des Boucholeurs),

- le secteur UBbs7, correspondant au quartier des Boucholeurs, et potentiellement submersible,

- les secteurs UBcs2, UBcs3, UBcs7, correspondant à l’hyper centre, et potentiellement submersible,

- les secteurs UBls3, UBls7, UBls8, correspondant aux secteurs bâtis en bordure du littoral, secteur patrimonial à caractère balnéaire de la commune, et potentiellement submersible,

- les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8 qui correspondent aux autres secteurs UB potentiellement submersibles.

Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés. Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous les terrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE UB

ARTICLE UB 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol suivantes :

- les constructions* et installations destinées à l’industrie, - les nouvelles constructions* et installations destinées exclusivement à de l’entrepôt, - les constructions* et installations destinées à l’exploitation forestière, - les nouvelles constructions* et installations destinées à l’exploitation agricole, - les dépôts de véhicules à l’exception de ceux liés à une occupation ou utilisation du sol

autorisée ou au fonctionnement d’un service public, - les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs, - les dépôts non couverts de matériaux, ferrailles, combustibles solides, déchets, - le stationnement des caravanes isolées et qui sont utilisées en habitat permanent, - Les habitations légères de loisirs (HLL), les parcs résidentiels de loisirs (PRL) et terrains

aménagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes. - les affouillements et exhaussements* du sol à l’exception de ceux directement liés ou

nécessaires à une occupation ou utilisation admise, - l’ouverture et l’exploitation de carrières, - les parcs d’attractions, - les installations classées nouvelles classées soumises à autorisation préalable, à

enregistrement ou à déclaration, - les installations produisant de l’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent

visibles depuis la rue.

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• 1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion

marine (UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBbs7, UBcs2, UBcs3, UBcs7, UBls3, UBls7, UBls8), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel, - les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion, - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- tout nouveau bâtiment* à usage d’habitation et les changements de destination vers des bâtiments* à usage d’habitation.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » uniquement (cf. tableau ci-dessus) :

- tout nouveau bâtiment* et les extensions au sol des bâtiments* existants.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

UBs2 UBcs2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 3,30 et 3,80 B : entre 2,80 et 3,30

UBs3 UBcs3 UBls3 C : en-dessous de 2,80

3,80

4,00

A : entre 3,50 et 4,00 B : entre 3,00 et 3,50

UBs4

C : en-dessous de 3,00

4,00

4,30

A : entre 4,80 et 5,30 B : entre 4,30 et 4,80

UBs7 UBbs7 UBcs7 UBls7

C : en-dessous de 4,30

5,30

5,50

A : entre 4,90 et 5,40 B : entre 4,40 et 4,90

UBs8 UBls8

C : en-dessous de 4,40

5,40

5,50

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ARTICLE UB 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à condition que les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2.3 et 2.2.4). 2.1. CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS* 2.1.1. Dès lors qu’elles ne sont pas interdites au titre de l’article 1, les constructions*, ouvrages ou travaux à destination d’activités commerciales et artisanales à condition que soient mises en œuvre toutes les dispositions utiles pour les rendre compatibles avec le milieu environnant et permettre d’éviter les nuisances et les dangers éventuels. 2.1.2. Sont autorisées les vérandas à usage commercial édifiées sur le domaine public, à condition de faire l’objet d’une autorisation de voirie qui ne peut être que précaire et révocable :

- uniquement sur le côté pair du boulevard de la République, entre la place Saint Marsault et la rue du docteur Barraud

- boulevard de la République, entre la rue Emile Zola et la rue du Général Leclerc (côté impair)

- rue du Général Leclerc, des deux côtés, 2.1.3. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sous réserve d’une bonne insertion paysagère dans le site. 2.1.4. Dans les espaces identifiés au plan graphique comme Espaces Verts Protégés au titre de l’article L.123-1-5 7ème du code de l’urbanisme, sont autorisés :

- les aires de stationnement en surface à condition qu’elles soient nécessaires à l’occupation de l’unité foncière* selon l’article 12 du règlement et non imperméabilisées,

- les extensions des constructions* existantes, sous réserve d’être en continuité du volume existant et d’être inférieures ou égales à 100 % de la surface de plancher existante et sous réserve de ne pas altérer l’aspect architectural des bâtiments* repérés au titre de l’article L.123-1-5.7ème du code de l’urbanisme

- l’installation d’aires de jeu, de piscine, de tennis à condition qu’ils ne soient pas couverts,

- l’implantation d’abri de jardin d’une superficie maximum de 30 m² - les ouvrages, affouillements et exhaussements rendus nécessaires pour les

aménagements de sécurité des biens et des personnes. 2.2. CONDITIONS RELATIVES A DES RISQUES OU DES NUISANCES. 2.2.1. Sont autorisés les entrepôts à condition qu’ils soient nécessaires au fonctionnement d’une activité déjà en place, 2.2.2. Sont autorisés les dépôts de véhicules à condition qu’ils soient liés à une activité de garage existante à proximité immédiate et de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site.

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2.2.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBbs7, UBcs2, UBcs3, UBcs7, UBls3, UBls7, UBls8), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) : - les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que les niveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher du secteur considéré.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » (cf. tableau ci-dessus) : - la construction de bâtiments* d’activités diurnes ou publics, à condition que les surfaces de plancher créées soient situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré. - les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment* existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher du secteur considéré.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus) : - le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter la vulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement, - la surélévation des constructions*, sans création de nouveau logement et à condition qu’elle soit limitée à 30 m². - les travaux de mise en sécurité. 2.2.4. Uniquement dans le secteur UBbs7 et quelques soient les parties de terrains d’assiette sont autorisées sous condition : - les surélévations de constructions* à condition qu’elles permettent de réduire la vulnérabilité des personnes et réaliser un « espace refuge » *

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

UBs2 UBcs2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 3,30 et 3,80 B : entre 2,80 et 3,30

UBs3 UBcs3 UBls3 C : en-dessous de 2,80

3,80

4,00

A : entre 3,50 et 4,00 B : entre 3,00 et 3,50

UBs4

C : en-dessous de 3,00

4,00

4,30

A : entre 4,80 et 5,30 B : entre 4,30 et 4,80

UBs7 UBbs7 UBcs7 UBls7

C : en-dessous de 4,30

5,30

5,50

A : entre 4,90 et 5,40 B : entre 4,40 et 4,90

UBs8 UBls8

C : en-dessous de 4,40

5,40

5,50

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2.3. CONDITIONS RELATIVES A UNE PROTECTION PATRIMONIALE L’aménagement, la réfection, l’extension et le changement de destination* éventuel des bâtiments* et ensembles bâtis remarquables identifiés aux documents graphiques du règlement au titre du 7° de l’article L.123-1-5 du code l’urbanisme doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions Générales. Ils devront dans la mesure du possible respecter les dispositions édictées dans l’annexe jointe au présent règlement intitulée « Charte architecturale ». 2.4. CONDITIONS RELATIVES A LA CREATION DE LOGEMENTS SOCIAUX Dans l’ensemble de la zone et de ses secteurs, pour tout programme de logements comportant: • soit 10 logements ou plus ; • soit représentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m² ; • soit portant sur une unité foncière* de 2 500 m² minimum avant division à la date du présent PLU ; il doit être réalisé au minimum 26 % de logements locatifs bénéficiant du concours de l’Etat (de type PLAI, PLUS ou équivalent). Lorsque l’application de la règle conduit à ne faire que 1 ou 2 logements locatifs sociaux*, ceux-ci peuvent être de statut PLS, dans la limite des agréments attribués par l'Etat. La règle ne s'applique pas dans le cas d'une division familiale gratuite d'une parcelle d'une superficie inférieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’une même famille ou acte assimilé) ; Dans les ZAC et les projets d’ensemble*, le taux s'applique également, mais de façon globale à l'échelle de l'opération et non par constructeur ;

ARTICLE UB 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiment*s envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune. Tout accès* desservant au moins un logement doit avoir une largeur minimum de : - 3,5 mètres, dans la zone UB (UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8) et les secteurs UBc (UBcs2, UBcs3, UBcs7), UBl (UBls3, UBls7, UBls8) et UBb (UBbs7), - 4 mètres, dans le secteur UBa.

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3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voie*s affectées exclusivement aux cycles et piétons. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voie*s de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons inter quartiers. Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE UB 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle.

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4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : 1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). 2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare 3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également. 4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés.

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4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire. 4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE UB 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE UB 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servitude d'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures qui s'imposent. 6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantés à l’alignement* de la voie*. Cette obligation ne fait pas obstacle à la réalisation de décrochés ou de reculs partiels de façade*, dès lors qu’ils ne remettent pas en cause l’aspect visuel de la continuité du bâti. Elle ne fait pas non plus obstacle à l’édification d’autres bâtiments* sur le même terrain, eux mêmes implantés en recul, dès lors qu’un au moins des bâtiments soit implanté à l’alignement*.

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6.2.2. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait. 6.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la fonctionnalité et la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES 6.3.1. Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée, dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants : - Dans le cadre de la réalisation d’un projet d’ensemble*. - Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments* existants à la date d’approbation du PLU, implantées en retrait* par rapport à l’alignement*, les travaux peuvent être réalisés en respectant la même implantation que celle du bâtiment* existant. - Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée au 6.2, le bâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier. 6.3.2. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourra être imposée : - pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5 7e du code de l’urbanisme. - ou afin de prendre en compte la proximité de villas balnéaires proches, répertoriées au plan de zonage. 6.3.3. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourra être acceptée : - à condition que le projet permette d'éviter ou réduire significativement l'émission de gaz à effet de serre, ou l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés. (cf. annexe du présent règlement relative aux recommandations relatives à l’utilisation des énergies renouvelables pour l’approvisionnement énergétique des constructions* neuves). 6.3.4. L’implantation des constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif n’est pas réglementée.

ARTICLE UB 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives*, c’est-à-dire les limites qui le séparent des terrains limitrophes et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.

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7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Implantation par rapport aux limites séparatives latérales* Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBcs2, UBcs3, UBcs7, UBls3, UBls7, UBls8 : Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantés sur une ou sur les deux limites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal à 3 mètres. Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et les limites séparatives*. Dans les secteurs UBa et UBbs7 : Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantés sur une ou sur les deux limites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies autres que celles citées ci-dessus.

- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et les limites séparatives*.

7.2.2. Implantation par rapport aux limites de fond de terrain* Les constructions nouvelles doivent respecter les retraits* explicités dans l’article 7.2.1., à savoir : Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBcs2, UBcs3, UBcs7, UBls3, UBls7, UBls8 : Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent être implantés en retrait* des limites de fond de terrain*. Ce retrait* doit être au moins égal à 3 mètres. Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et les limites séparatives*. Toutefois, l’implantation sur ces limites séparatives* de fond de terrain est admise dans l’un ou l’autre des cas suivants :

- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté en limite séparative* sur l’unité foncière* voisine et que la hauteur et le volume de cette nouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisin existant.

- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4,5 m pour les parties de bâtiments situés dans les marges de recul* exprimés dans l’article 7.2.1.

- Lorsque l’opération fait l’objet d’un projet d’ensemble*. Cependant les implantations en limites périphériques de l’opération ne sont possibles que dans l’un ou l’autre des alinéas précédents.

Dans les secteurs UBa et UBbs7 : Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent être implantés en retrait* des limites de fond de terrain*. Ce retrait* doit être au moins égal :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies autres que celles citées ci-dessus.

- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment et les limites séparatives*.

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Toutefois, l’implantation sur ces limites séparatives* de fond de terrain est admise dans l’un ou l’autre des cas suivants :

- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté en limite séparative* sur l’unité foncière* voisine et que la hauteur et le volume de cette nouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisin existant.

- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4,5 m pour les parties de bâtiments situés dans les marges de recul* exprimés dans l’article 7.2.1.

- Lorsque l’opération fait l’objet d’un projet d’ensemble*. Cependant les implantations en limites périphériques de l’opération ne sont possibles que dans l’un ou l’autre des alinéas précédents.

7.2.3. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture non fixe et non translucide ne pourra être créée sur cette limite. 7.2.4. Implantation par rapport aux fossés. Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la fonctionnalité et la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES 7.3.1. Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implanté différemment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre par rapport aux limites séparatives est admis. Dans ce cas, le projet devra obligatoirement s’implanter dans le prolongement des murs du bâtiment* existant sans création d’ouverture sur la façade qui ne respecte pas le retrait défini au 7.2. 7.3.2. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives*, et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*. Les piscines et bassins doivent être en retrait* d’un mètre minimum des limites séparatives *. 7.3.3. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

ARTICLE UB 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Il n’est pas fixé de règle.

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ARTICLE UB 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UB 2, relatif notamment à la prise en compte du risque submersion. 9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS* Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8, UBa : L’emprise au sol* ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière*. L’emprise au sol* totale peut être portée à 80 % de l’unité foncière* si au moins 50 % du rez-de-chaussée est à usage commercial. Dans le secteur UBbs7 : L’emprise au sol* ne doit pas excéder 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Dans les secteurs UBcs2, UBcs3, UBcs7 : L’emprise au sol* n’est pas réglementée. 9.2. DISPOSITIONS PARTICULIERES 9.2.1. L’emprise au sol* n’est pas limitée pour l’extension des constructions* existantes, établies sur une unité foncière* inférieure ou égale à 200m². 9.2.2. L’emprise au sol* des constructions* nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif n’est pas réglementée.

ARTICLE UB 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain naturel* aux extrémités de cette construction*.

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10.2. REGLE GENERALE Hauteur absolue : La hauteur maximale des constructions* est limitée à :

- 7 mètres à l’égout du toit et 10 m hors tout dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8,

- 8 mètres hors tout dans les secteurs UBa et UBbs7, - 9 mètres à l’égout du toit et 12 m hors tout dans les secteurs UBcs2, UBcs3, UBcs7,

Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8, UBcs2, UBcs3, UBcs7, des dépassements ponctuels dans la limite maximale de 15 m hors tout et 25 % maximum du linéaire de la façade* considérée, peuvent être admis lorsqu’ils sont justifiés par des dispositions d’ordre architectural ou urbanistique prenant plus particulièrement en compte le caractère balnéaire. Hauteur relative : Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBls3, UBls7, UBls8, UBcs2, UBcs3, UBcs7, afin d’éviter une hauteur de bâtiment* disproportionnée par rapport à la taille de la voie*, les constructions* ne doivent pas excéder une hauteur égale à 2 fois la largeur entre alignements* de la voie* existante ou projetée. Cette hauteur est mesurée par rapport au niveau moyen de la voie* à l’alignement*, avant travaux et au droit des extrémités de la construction* projetée. 10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dans les cas suivants :

- pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif,

- pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plus importantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes,

- pour les éléments techniques permettant d'éviter ou réduire significativement l'émission de gaz à effet de serre, l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés.

- une hauteur particulière, définie en vue d'une harmonie avec le bâti existant (alignement* des faîtages, pentes...), peut être exceptionnellement autorisée, ou imposée, dans le cas où la construction* nouvelle, le bâtiment* rénové ou l'extension, s'adosse ou est adjacente à une construction* de valeur architecturale repérée au titre de l'article L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme.

Les principes de hauteur figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

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ARTICLE UB 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*

11.1.1. Principes généraux

Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.

Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction*s nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent.

L’aspect architectural des constructions* existantes est très spécifiquement lié à la mode des villas suburbaines et balnéaires de la période 1880-1920. A ce titre, l’aspect esthétique des constructions* nouvelles ainsi que les injonctions ou modifications de construction*s existantes, ne doivent pas être de nature à porter atteinte à ce caractère spécifique ni à l’intérêt des paysages urbains et naturels environnants. A titre exceptionnel des projets contemporains, c’est-à-dire, faisant l’objet d’une véritable recherche architecturale et d’une conception originale (toiture terrasse*, végétalisée, etc.…) peuvent être autorisés. Des rappels de l’architecture balnéaire sont souhaités afin de tenir compte de l’environnement de la ville balnéaire de Châtelaillon-Plage. Les constructions* et aménagements de toute nature devront dans la mesure du possible, respecter tant en terme de volume que de matériaux, les dispositions édictées dans l’annexe jointe au présent règlement, intitulée « Charte architecturale ». L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc.) est interdit.

Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou de démolition, et faire l’objet d’une maintenance*.

Les éléments repérés au titre du L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme doivent être conservés dans les conditions prévues aux dispositions générales.

11.1.2. Les constructions* balnéaires Les couvertures Les couvertures seront réalisées en tuiles plates losangées ou similaires ou ardoises, exceptionnellement elles pourront être creuses de préférence vernissées. Les débords de toit de 35 cm minimum, les pannes apparentes sauf en limite séparative*s, les planches de rives en bois peintes ou zinc sont obligatoires dans tous les cas. Les rives en tuiles sont interdites.

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Les lambrequins, les décors de toiture sous forme de fronton et autres décors architecturaux sont fortement recommandés. Les tuiles faitières ou moulurées et les épis en faitage* sont fortement recommandés. Les ouvertures Les percements sur rue seront plus hauts que larges, dans la proportion d’au moins 1,5 fois pour 1 et comporteront des petits bois extérieurs. Les petits percements de type salle de bains ou toilettes (en dessous de 100x150) ne peuvent être qu’exceptionnellement tolérés. Les percements sur rue seront munis de volets battants ou persiennes d’aspect bois ou métal, de couleur autre que bois et blanc. Les teintes vives et variées sont recommandées. Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue. Les linteaux des ouvertures et percements seront alignés en façade*. Une composition couleur sera demandée pour tous les éléments de façade* : porte d’entrée, porte de garage, boiserie, débords de toit, planche de rive, pannes débordantes, porches, auvent, clôture, etc…. Les porches et auvents seront en bois peint et non maçonnés en façade*. Les ouvrages en saillie sur le domaine public : Les balcons en saillies ne devront pas dépasser 1,80 m de largeur au premier niveau, 1,60 m de largeur au 2ème niveau et 3ème niveau. Les garde-corps et appuis de balcons en béton ne sont pas autorisés. Les gardes corps seront de type ferronnerie d’inspiration baroque Les façades* : Les matériaux de façade* devront être diversifiés et comporter un mélange d’enduits, de pierres, de brique ou de céramique. Les imitations de matériaux telles que faux bois, fausses briques ou fausses pierres sont possibles à condition de ne pas composer 100 % de la façade*. Les enduits et revêtements de ton uniforme, ainsi que l’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtres, brique creuses, agglomérés de ciment, etc.…) sont interdits. Les enduits seront lisses, grattés ou talochés. Les enduits tyroliens en alternance avec les enduits lissés, suivant une mise en œuvre traditionnelle, seront recommandés. Les enduits seront de couleur autre que blanc. Les angles des murs, les entourages de percements, les dessous de toiture, les soubassements seront traités par des tableaux d’encadrement blancs en peinture ou surépaisseur d’enduit. Les bardages* sont interdits. A titre exceptionnel lorsque le bardage* contribue à insérer une architecture intermédiaire « extension d’un bâtiment* ou annexe », le bardage* zinc, bois ou composite de bois posé de préférence verticalement pourra être autorisé à condition qu’il soit peint et qu’il n’ait pas un aspect brillant. 11.1.3. Les constructions* autres que balnéaires Les couvertures Les couvertures seront de tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses de préférence vernissées et/ou en toitures-terrasses. Les façades* Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc, bois ou composite de bois peints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale.

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Les ouvertures Des ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc.…) sont recommandées. Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets. Sur les façades* visibles de la rue, les volets devront par leur matériau et leur aspect s’intégrer au projet d’ensemble* de la construction*. Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue. Sont autorisés les volets battants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Les volets roulants intérieurs sont autorisés, dans ce cas les volets extérieurs battants à titre décoratifs sont conseillés. 11.2. LES CLOTURES

Règles Générales :

Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voie*s publiques ou privées.

La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture.

Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.

Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou de démolition, et faire l’objet d’une maintenance*.

A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, et d'arbres, d'arbustes d’une hauteur supérieure à 0,60m, réalisation de pan coupé à prévoir, ….

Les clôtures anciennes d’esprit baroque balnéaire seront conservées autant que possible. Mise en œuvre :

A l’alignement* des voies* publiques ou privées et des emprises publiques, et jusqu’au droit de la façade* du bâtiment*, les clôtures doivent être constituées d’un muret de 0,60 mètre enduit avec barbacanes pour permettre la circulation de l’eau, surmonté d’une grille d’une hauteur de 1,20 mètre maximum. La hauteur totale ne dépassera pas 1,80 mètre sauf réhabilitation ou prolongement d’une grille de plus grande hauteur. Un feston pourra être posé derrière la grille, de couleur identique à celle de la grille. Les clôtures en limites séparatives* seront constituées :

- soit d’un grillage d’une hauteur de 1,80 mètre doublée d’une haie vive, d’essence locale (cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent règlement),

- soit du même dispositif que celui utilisé sur rue, - soit d’un muret de 0,60 mètre surmonté d’un grillage ou d’une grille ou de panneaux

peints, le tout ne pouvant pas excéder 1,80 mètre de hauteur. - soit d’un mur n’excédant pas 1,80 m équipé de barbacanes si celui-ci n’est pas visible

depuis la rue.

Les matériaux d’aspect brillant sont interdits. Les brandes, canisses, toiles, coupe-vent et autres matériaux sont interdits sur les clôtures.

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Toutefois, des clôtures différentes pourront être admises pour tenir compte des clôtures des habitations proches. 11.3. LES COMMERCES ET TERRASSES Les activités commerciales qui s’implantent en pied d’immeuble participent par leur devanture à la constitution du paysage de la rue. Leur aspect et leurs accessoires participent, pour une grande part, à la qualité des façades* et de l’espace public. L’impact visuel et spatial d’une création de boutique ou celui des transformations apportées à une devanture se répercute, en effet sur l’ensemble de la rue. L’aménagement des devantures de boutique exige une prise en compte de l’environnement urbain existant. Les commerces et terrasses devront respecter les dispositions édictées dans la « Charte des devantures commerciales, vérandas et terrasses sur le domaine public » jointe au présent règlement. 11.4. LES ELEMENTS TECHNIQUES ET DISPOSITIFS ENERGETIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions.

Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. Sur les bâtiments* identifiés au titre de l’article L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme, le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) peut être admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement.

L’isolation par l’extérieur des constructions* repérées au titre de l’article L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme doit reproduire à l’identique les éléments des façades*.

11.5. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

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ARTICLE UB 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

12. 1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES 12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des Dispositions Générales du présent document. 12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnement Dès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnement est comptabilisée par tranche entamée. Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée : Pour les extensions de construction* - excepté pour l’habitat : Il n’est tenu compte, pour le calcul des places de stationnement exigées, que des besoins supplémentaires créées par les modifications. - pour l’habitat : Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant pas de nouveau logement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement. Pour les changements de destination* Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles. Pour les travaux de réhabilitation Aucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la surface de plancher, dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque les travaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées au chapitre 12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logements supplémentaires. Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places de stationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui est propre. Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier, celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur. 12. 2. REGLES DE STATIONNEMENT Dès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par les dispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plus proche de celle de la construction* projetée.

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Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place pour les constructions de 1 à 80 m² et 2 places minimum pour les constructions de 81 m² et plus. Dans le cadre de projets d’ensemble*, il est exigé 0,25 place supplémentaire par logement en bordure des voies* de desserte et implantée de manière à ne pas gêner la circulation. Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif, les hébergements hôteliers, les constructions* à destination de bureaux, commerces ou artisanat, le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement. 12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISES Modalités de calcul du nombre de places de stationnement des cycles Le nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*. Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes : Destination Normes Applicables Type d'aménagement

• Habitat. Pour 1 place de stationnement automobile réalisée, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

• Bureaux. • Constructions* et

installations nécessaires aux services publics ou d'intérêts collectifs.

Pour 2 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

• Commerces. • Artisanat et activités ne

relevant pas des autres destinations citées.

• Hébergements hôteliers.

Pour 3 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

• Entrepôts.

Non réglementé.

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ARTICLE UB 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

13.1. ASPECT QUALITATIF Pour l’ensemble des projets : Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale et des écoulements en cas de submersion. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet. Il conviendra de privilégier des essences locales (se référer à l’annexe paysagère relative aux essences locales recommandées). Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitement paysager d’ensemble, y compris les délaissées. Les espaces boisés classés figurant aux documents graphiques du règlement doivent respecter les dispositions de l’article 6 des dispositions générales du présent règlement. Les éléments de patrimoine naturel identifiés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme sur les documents graphiques du règlement et dont la liste figure aux annexes du présent règlement doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions générales du présent règlement. 13.2. ASPECT QUANTITATIF 13.2.1. En dehors d’un projet d’ensemble* : > Pour les projets à vocation exclusive d’habitat : - Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’est pas règlementée. - Pour les unités foncières entre 200 m² et 1 000 m ², au minimum 10 % de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé* dont au moins la moitié de cette surface devront être en pleine terre*. - Pour les unités foncières supérieures à 1 000 m ², au minimum 20% de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé* dont au moins, la moitié de cette surface devront être en pleine terre*.

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> Pour les autres projets : - Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’est pas règlementée. - Pour les unités foncières supérieures à 200 m², au minimum 10 % de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé*. 13.2.2. Pour les projets d’ensemble* : Les espaces d’agrément*communs paysagés représenteront au moins 5 % de la superficie de l’unité foncière* du projet d’ensemble*. En outre, pour chaque terrain issu de la division ou chaque lot, il conviendra de respecter les dispositions du 13.2.1.

ARTICLE UB 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Dans la zone UB et les secteurs UBs2, UBs3, UBs4, UBs7, UBs8, UBcs2, UBcs3, UBcs7, UBls3, UBls7, UBls8, le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé. Dans le secteur UBa, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,6. Dans le secteur UBbs7, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,5. Le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif.

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ZONE UE

CARACTERE DE LA ZONE UE

La zone UE correspond essentiellement au tissu urbain périphérique pavillonnaire et aux nouveaux lotissements. Son occupation du sol se caractérise essentiellement par des constructions* de faible hauteur implantées de manière le plus souvent discontinue, spontanément ou organisées sous forme de lotissement ou groupements d’habitations. Certains de ces secteurs sont susceptibles d’accueillir de nouvelles opérations d’aménagement. En fonction de l’époque où ces quartiers ont été aménagés, les formes urbaines, les densités, le rapport à l’espace public ou à l’environnement peut largement différer et justifier des règles différentes. Les fonctions urbaines de cet espace sont peu variées. L’habitat, largement dominant, voisine avec quelques activités économiques et équipements publics ou d’intérêt collectif. La vocation de la zone UE est de permettre l’évolution de ces espaces urbanisés en accueillant l’habitat sous diverses formes (petits collectifs, habitats groupés ou individuels) ainsi que des activités compatibles avec celui-ci tout en accompagnant la régénération du tissu et sa densification. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à : - préserver la morphologie urbaine existante et accompagner la régénération du tissu en encadrant sa densification tout en permettant la réalisation de constructions* contemporaines respectueuses de cet environnement, - favoriser la mixité sociale dans l’habitat, notamment par la réalisation de logements sociaux, - diversifier les fonctions urbaines présentes dans ces quartiers, notamment par l’installation d’activités compatibles avec l’habitat, - prévenir et prendre en compte le risque submersion. En raison de sa diversité formelle et urbaine, la zone UE comprend les secteurs suivants :

- le secteur UEa, correspondant à un espace situé en espace proche du rivage au titre de la loi Littoral, il s’agit d’un secteur résidentiel d’habitat situé sur la colline d’Angoute, et dont l’aménagement doit être strictement encadré,

- le secteur UEb, correspondant à des « écarts » de l’urbanisation, en frange du marais, c'est-à-dire au secteur d’habitat des Cordées, dont une partie est potentiellement submersible (UEbs1),

- le secteur UEc, correspondant au nouveau secteur d’habitat de l’Hippodrome, nouveau quartier de Châtelaillon à proximité de l’hippodrome et de l’entrée de ville, dont une partie est potentiellement submersible (UEcs1),

- les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, correspondant aux autres secteurs UE potentiellement submersibles.

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Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés. Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous les situés en « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Il convient de se reporter notamment au préambule du règlement et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE UE

ARTICLE UE 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol suivantes : - les constructions* et installations destinées à l’industrie, - les nouvelles constructions* et installations destinées à l’entrepôt, - les constructions* et installations destinées à l’exploitation forestière, - les nouvelles constructions* et installations destinées à l’exploitation agricole, - les dépôts de véhicules à l’exception de ceux liés à une occupation ou utilisation du sol autorisée ou au fonctionnement d’un service public, - les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs, - les dépôts non couverts de matériaux, ferrailles, combustibles solides, déchets, - le stationnement des caravanes isolées et qui sont utilisées en habitat permanent, - les habitations légères de loisirs (HLL), les parcs résidentiels de loisirs (PRL) et terrains aménagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes, - les affouillements et exhaussements* du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise, - l’ouverture et l’exploitation de carrières, - les parcs d’attractions, - les installations classées nouvelles classées soumises à autorisation préalable, à enregistrement ou à déclaration.

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1.2. 1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEbs1, UEcs1), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel, - les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion, - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- tout nouveau bâtiment

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

UEs1 UEbs1 UEcs1 C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

UEs2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 3,30 et 3,80 B : entre 2,80 et 3,30

UEs3

C : en-dessous de 2,80

3,80

4,00

A : entre 3,50 et 4,00 B : entre 3,00 et 3,50

UEs4

C : en-dessous de 3,00

4,00

4,30

A : entre 4,20 et 4,70 B : entre 3,70 et 4,20

UEs5

C : en-dessous de 3,70

4,70

4,90

A : entre 4,30 et 4,80 B : entre 3,80 et 4,30

UEs6

C : en-dessous de 3,80

4,80

5,00

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ARTICLE UE 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à condition que les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2.4). 2.1 CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS* 2.1.1. Dès lors qu’elles ne sont pas interdites au titre de l’article 1, les constructions*, ouvrages ou travaux à destination d’activités commerciales et artisanales à condition que soient mises en œuvre toutes les dispositions utiles pour les rendre compatibles avec le milieu environnant et permettre d’éviter les nuisances et les dangers éventuels. 2.1.2. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sous réserve d’une bonne insertion paysagère dans le site. 2.2 CONDITIONS RELATIVES A DES RISQUES OU DES NUISANCES. 2.2.1. Sont autorisés les entrepôts à condition qu’ils soient liés à une activité sur place, 2.2.2. Sont autorisés les extensions d’installations classées pour la protection de l’environnement existantes, à condition que les travaux soient de nature à diminuer les nuisances et à améliorer l’aspect des installations et sous réserve de leur maintien dans leur classe initiale, 2.2.3. Sont autorisés les dépôts de véhicules à condition qu’ils soient liés à une activité de garage existante à proximité immédiate et de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site.

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2.2.4. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEbs1, UEcs1) sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) : - les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que les niveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher du secteur considéré.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré. - le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter la vulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus): - les travaux de mise en sécurité.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

UEs1 UEbs1 UEcs1 C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

UEs2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 3,30 et 3,80 B : entre 2,80 et 3,30

UEs3

C : en-dessous de 2,80

3,80

4,00

A : entre 3,50 et 4,00 B : entre 3,00 et 3,50

UEs4

C : en-dessous de 3,00

4,00

4,30

A : entre 4,00 et 4,70 B : entre 3,70 et 4,00

UEs5

C : en-dessous de 3,70

4,70

4,90

A : entre 4,30 et 4,80 B : entre 3,80 et 4,30

UEs6

C : en-dessous de 3,80

4,80

5,00

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2.3. CONDITIONS RELATIVES A UNE PROTECTION PATRIMONIALE L’aménagement, la réfection, l’extension et le changement de destination* éventuel des bâtiments* et ensembles bâtis remarquables identifiés aux documents graphiques du règlement au titre du 7° de l’article L.123-1-5 du code l’urbanisme doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions Générales. Ils devront dans la mesure du possible respecter les dispositions édictées dans l’annexe jointe au présent règlement intitulée « Charte architecturale ». 2.4. CONDITIONS RELATIVES A LA CREATION DE LOGEMENTS SOCIAUX Dans l’ensemble de la zone et de ses secteurs, pour tout programme de logements comportant: • soit 10 logements ou plus ; • soit représentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m² ; • soit portant sur une unité foncière* de 2 500 m² minimum avant division à la date du 19 décembre 2008 ; il doit être réalisé au minimum 26 % de logements locatifs bénéficiant du concours de l’Etat (de type PLAI, PLUS ou équivalent). Lorsque l’application de la règle conduit à ne faire que 1 ou 2 logements locatifs sociaux*, ceux-ci peuvent être de statut PLS, dans la limite des agréments attribués par l'Etat. La règle ne s'applique pas dans le cas d'une division familiale gratuite d'une parcelle d'une superficie inférieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’une même famille ou acte assimilé) ; Dans les ZAC et les projets d’ensemble*, le taux s'applique également, mais de façon globale à l'échelle de l'opération et non par constructeur ;

ARTICLE UE 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune. Tout accès* desservant au moins une habitation doit avoir une largeur minimum de 4 mètres. 3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement aux cycles et piétons.

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3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voie*s de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers. Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE UE 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle.

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4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : 1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). 2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare 3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également. 4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés.

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4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire 4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE UE 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé

ARTICLE UE 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servitude d'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures qui s'imposent.

6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEa, UEb, UEbs1: Les bâtiments* doivent être implantées avec un retrait* de 5 mètres minimum par rapport à l’alignement* de la voie*.

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6.2.2. Dans les secteurs UEc et UEcs1: Les bâtiments* doivent être implantées en observant par rapport à l’alignement* des voies* un retrait* de 3 à 5 mètres pour au moins les 2/3 de la façade* sur rue. 6.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 6.2.4. Les constructions ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l’alignement* ou en retrait*. 6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES 6.3.1. Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée, dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants : - Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments* existants à la date d’approbation du PLU, implantées en retrait* par rapport à l’alignement*, les travaux peuvent être réalisés en respectant la même implantation que celle du bâtiment* existant. - Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, le bâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier. - Lorsqu’un bâtiment* est implanté sur un terrain situé entre deux voies* ou sur un terrain situé à l’angle de deux voies*, ce dernier peut être implanté avec un recul* moindre par rapport à l’alignement* d’une des voies*. 6.3.2. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourra être imposée pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme. 6.3.3. Une implantation différente peut être possible lorsqu'il s'agit d'équipements techniques liés à la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d'énergie tels que les transformateurs ; 6.3.4. Dans les marges de recul*, peuvent être autorisés : la construction* de locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale en terme de co visibilité du domaine public et de hauteur, des adjonctions de faible emprise aux constructions* existantes répondant à des motifs d’isolation thermique, acoustique, à l’accessibilité, les dispositifs nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale … 6.3.5. A titre exceptionnel et sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale une implantation différente pourra être acceptée à condition que le projet permette d'éviter ou de réduire significativement l'émission de gaz à effet de serre, ou l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés.

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(cf. annexe du présent règlement relative à une conception des bâtiments* de manière à ce qu’ils bénéficient au mieux des apports solaire afin de les utiliser pour l’éclairage naturel, le chauffage, etc.…). 6.3.6. D’autres implantations seront possibles lorsque la construction* fait l’objet d’un projet d’ensemble* et justifie de dispositions architecturales ou urbanistiques particulières. 6.3.7. L’implantation des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif n’est pas réglementée.

ARTICLE UE 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives*, c’est-à-dire les limites séparatives* qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit. 7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Implantation par rapport aux limites séparatives latérales* Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou sur les deux limites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citées ci-dessus.

- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et les limites séparatives*.

7.2.2. Implantation par rapport aux limites de fond de terrain* Les constructions nouvelles doivent respecter les retraits explicités dans l’article 7.2.1., à savoir :

- 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citées ci-dessus.

- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et les limites séparatives*.

Toutefois, l’implantation sur ces limites séparatives de fond de terrain est admise dans l’un ou l’autre des cas suivants :

- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté en limite séparative sur l’unité foncière voisine et que la hauteur et le volume de cette nouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisin existant.

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- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4 m pour les parties de bâtiments situés dans les marges de recul exprimés dans l’article 7.2.1.

7.2.3. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture non fixe et non translucide ne pourra être créée sur cette limite. 7.2.4. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 7.3 DISPOSITIONS PARTICULIERES 7.3.1 Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implanté différemment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre par rapport aux limites séparatives est admis. Dans ce cas, le projet devra obligatoirement s’implanter dans le prolongement des murs du bâtiment* existant sans création d’ouverture sur la façade qui ne respecte pas le retrait défini au 7.2. 7.3.2. Les piscines et bassins doivent être implantés en retrait* d’un mètre minimum des limites séparatives*. 7.3.3 L’implantation des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif n’est pas réglementée.

ARTICLE UE 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Il n’est pas fixé de règle d’implantation pour les autres constructions* les unes par rapport aux autres sur une même unité foncière*.

ARTICLE UE 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UE 2, relatif notamment à la prise en compte du risque submersion. 9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS* Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEc, UEcs1 : L’emprise au sol* ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière*.

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Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6 : L’emprise au sol* ne doit pas excéder 75% de la superficie de l’unité foncière* pour les hébergements hôteliers et résidences hôtelières. Dans les secteurs UEa, UEb et UEbs1: L’emprise au sol* ne doit pas excéder 50 % de la superficie de l’unité foncière*. 9.2. DISPOSITIONS PARTICULIERES 9.2.1. L’emprise au sol* n’est pas limitée pour l’extension des constructions* existantes, établies sur une unité foncière* inférieure ou égale à 200m². 9.2.2. L’emprise au sol* des constructions* nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif n’est pas réglementée.

ARTICLE UE 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain naturel* aux extrémités de cette construction*. 10.2. REGLE GENERALE Hauteur absolue : Dans la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximale d’une construction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder 8 mètres. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximale d’une construction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder 4 mètres dans la marge de recul* définie à l’article 7.2.1. Hauteur relative : Afin d’éviter une hauteur de bâtiment* disproportionnée par rapport à la taille de la voie*, les constructions* ne doivent pas excéder une hauteur égale à 2 fois la largeur entre alignements* de la voie* existante ou projetée. Cette hauteur est mesurée par rapport au niveau moyen de la voie* à l’alignement*, avant travaux et au droit des extrémités de la construction* projetée.

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10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dans les cas suivants : - pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, - pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plus importantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes, - pour les éléments techniques permettant d'éviter ou réduire significativement l'émission de gaz à effet de serre, l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés. - une hauteur particulière, définie en vue d'une harmonie avec le bâti existant (alignement* des faîtages, pentes...), peut être exceptionnellement autorisée, ou imposée, dans le cas où la construction* nouvelle, le bâtiment* rénové ou l'extension, s'adosse ou est adjacente à une construction* de valeur architecturale repérée au titre de l'article L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme.

ARTICLE UE 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*S 11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction*s nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. A ce titre, l’aspect esthétique des constructions* nouvelles ainsi que les injonctions ou modifications de construction*s existantes, ne doivent pas être de nature à porter atteinte à ce caractère spécifique ni à l’intérêt des paysages urbains et naturels environnants. A titre exceptionnel des projets contemporains, c’est-à-dire, faisant l’objet d’une véritable recherche architecturale et d’une conception originale (toiture terrasse*, végétalisées, etc. …) peuvent être autorisés. Des rappels de l’architecture balnéaire sont souhaités afin de tenir compte de l’environnement de la ville balnéaire de Châtelaillon-Plage. Les constructions* et aménagements de toute nature devront dans la mesure du possible, respecter tant en terme de volume que de matériaux, les dispositions édictées dans l’annexe jointe au règlement du PLU, intitulée « Charte architecturale ». L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc.) est interdit.

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Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou de démolition, et faire l’objet d’une maintenance*. Les éléments repérés au titre du L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme doivent être conservés dans les conditions prévues aux dispositions générales. 11.1.2. Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEb, UEbs1, UEc, UEcs1: 11.1.2.1. Les constructions* balnéaires Les couvertures Les couvertures seront réalisées en tuiles plates losangées ou similaires ou creuses de préférence vernissées ou ardoises. Les débords de toit de 35 cm minimum, les pannes apparentes sauf en limite séparative*, les planches de rives en bois peintes ou zinc sont obligatoires dans tous les cas. Les rives en tuiles sont interdites. Les lambrequins, les décors de toiture sous forme de fronton et autres décors architecturaux sont fortement recommandés. Les tuiles faitières ou moulurées et les épis en faitage* sont fortement recommandés. Les ouvertures Les percements sur rue seront plus hauts que larges, dans la proportion d’au moins 1,5 fois pour 1 et comporteront des petits bois extérieurs. Les petits percements de type salle de bains ou toilettes (en dessous de 100x150) ne peuvent être qu’exceptionnellement tolérés. Les percements sur rue seront munis de volets battants ou persiennes ou coulissants d’aspect bois ou métal, de couleur autre que bois et blanc. Les teintes vives et variées sont recommandées. Les volets roulants sont interdits sur la façade rue. Exceptionnellement les volets roulants sur baie*s pourront être autorisés lorsque le projet architectural le justifie ; ils seront d’aspect métallique de couleur autre que blanc. Les linteaux des ouvertures et percements seront alignés en façade*. Une composition couleur sera demandée pour tous les éléments de façade* : porte d’entrée, porte de garage, boiserie, débords de toit, planche de rive, pannes débordantes, porches, auvent, clôture. Les porches et auvents seront en bois et non maçonnés en façade*. Les ouvrages en saillie sur le domaine public : Les balcons en saillies ne devront pas dépasser 1,80 m de largeur au premier niveau, 1,60 m de largeur au 2ème niveau et 3ème niveau. Les garde-corps et appuis de balcons en béton ne sont pas autorisés. Les gardes corps seront de type ferronnerie d’inspiration baroque Les façades* : Les matériaux de façade* devront être diversifiés et comporter un mélange d’enduits, de pierres, de brique ou de céramique. Les imitations de matériaux telles que faux bois, fausses briques ou fausses pierres sont possibles à condition de ne pas composer 100 % de la façade*. Les enduits et revêtements de ton uniforme, ainsi que l’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtres, brique creuses, agglomérés de ciment, etc…) sont interdits. Les enduits seront lisses, grattés ou talochés. Les enduits tyroliens en alternance avec les enduits lissés, suivant une mise en œuvre traditionnelle, seront recommandés.

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Les enduits seront de couleur autre que blanc. Les angles des murs, les entourages de percements, les dessous de toiture, les soubassements seront traités par des tableaux d’encadrement blancs en peinture ou surépaisseur d’enduit. Les bardages* sont interdits. A titre exceptionnel lorsque le bardage* contribue à insérer une architecture intermédiaire « extension d’un bâtiment* ou annexe », le bardage* zinc, bois ou composite de bois posé de préférence verticalement pourra être autorisé à condition qu’il soit peint et qu’il n’ait pas un aspect brillant. 11.1.2.2. Les constructions* de type contemporain balnéaire Les couvertures Les couvertures seront de préférence en tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses de préférence vernissées et/ou en toitures-terrasses. D’autres matériaux pourront être admis si le projet justifie d’une recherche architecturale. Les façades* Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc ou bois ou composite de bois peints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale. Les ouvertures Des ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc.…) sont recommandées. Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets. Les volets devront par leur matériau et leur aspect s’intégrer au projet d’ensemble* de la construction*, en particulier sur la façade* côté rue. Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue. Sont autorisés les volets battants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Les volets roulants intérieurs sont autorisés. Des décors ou matériaux rappelant le style balnéaire sont fortement recommandés. 11.1.2.3. Les constructions* traditionnelles Les toitures A l’exception des projets de faible emprise en surface et en profondeur tels que les garages, abris à outils, constructions* annexes, petites pièces supplémentaires, etc..., les constructions* doivent être couvertes avec des toitures à deux ou plusieurs pentes avec de préférence les lignes de faîtage du bâtiment* principal parallèles à la rue Les couvertures seront réalisées en tuiles creuses de type tige de botte ou romane canal de tons mélangés ou tuiles plates losangées. Les façades* Les enduits lissés, grattés, talochés ou bruts de lance à granulométrie très fine sont prescrits. Les enduits seront de teintes claires Les ouvertures - Les fenêtres seront nettement plus hautes que larges dans la proportion d'au moins 1/1,5, - Les petites ouvertures (salle de bain, WC…) sont interdites en façade*. Elles devront reprendre les dimensions des ouvertures traditionnelles (100x150). - Les ouvertures cintrées auront une flèche de 5 cm maximum En tout état de cause, elles seront limitées à une ou deux ouvertures par façade* et ne seront autorisées que si elles ne détériorent pas l’harmonie de la façade*.

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- Les fenêtres seront munies de volets battants ou persiennes en bois ou aluminium ou composite de bois ou matériaux non brillants. - Les volets roulants sont interdits sur la façade rue. 11.1.2.4. Les clôtures Règles Générales : Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ou privées. La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture. Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces. Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou de démolition, et faire l’objet d’une maintenance*. A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres, d'arbustes, d’une hauteur limitée à 0,60 m, réalisation de pan coupé, …. Les clôtures anciennes d’esprit baroque balnéaire seront conservées autant que possible. Mise en œuvre : A l’alignement* des voies* publiques ou privées et des emprises publiques, et jusqu’au droit de la façade* du bâtiment*, les clôtures doivent être constituées d’un muret de 0,60 mètre enduit avec barbacanes pour permettre la circulation de l’eau, surmonté d’une grille d’une hauteur de 1,20 mètre maximum. La hauteur totale ne dépassera pas 1,80m sauf réhabilitation ou prolongement d’une grille de plus grande hauteur. Un feston pourra être posé derrière la grille, de couleur identique à celle de la grille. Les clôtures en limites séparatives* seront constituées :

- soit d’un grillage d’une hauteur de 1,80 m doublée d’une haie vive, d’essence locale (cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent règlement),

- soit du même dispositif que celui utilisé sur rue, - soit d’un muret de 0,60 mètre surmonté d’un grillage ou d’une grille ou de panneaux

peints, le tout ne pouvant pas excéder 1,80 m de hauteur. - Soit d’un mur n’excédant pas 1,80 m équipé de barbacanes si celui-ci n’est pas visible

depuis la rue.

Les murets seront enduits sur les deux faces Les matériaux d’aspect brillant sont interdits. Les brandes, canisses, toiles, coupe-vent et autres matériaux sont interdits sur les clôtures. Toutefois, des clôtures différentes pourront être admises pour tenir compte des clôtures des habitations proches. 11.1.2.5 Dans le secteur UEa : L’aspect architectural de la Colline d’Angoute est celui d’un lotissement très récent, alliant architecture balnéaire et architecture contemporaine. L’aspect extérieur des constructions* sera celui de l’architecture balnéaire, des maisons en bois, de l’architecture Art Déco ou baroque. Ces concepts pourront être actualisés dans la mesure où il s’agit d’un quartier contemporain.

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Les couvertures - Les couvertures seront réalisées en tuiles plates ou creuses, vernissées ou non, ou en ardoise. La combinaison des matériaux est autorisée. - Les débords de toit seront d’au moins 35 cm, avec pannes débordantes et planches de rives obligatoires (sauf pour le style contemporain baroque). - L’intégration d’éléments en zinc ou les toitures terrasses seront acceptées dans le cas de constructions* de recherche architecturale résolument contemporaine. Les façades* - Les angles de murs, dans le cas de constructions* balnéaires, seront agrémentés de briquettes ou pierres ou les deux combinés ou sous forme de chaînage. - Les ouvertures pourront recevoir des encadrements. - Les effets de frontons, lucarnes, mise en valeur du nom de la maison sont recommandés. - Les enduits et revêtements de façade*, pour les constructions* balnéaires, pourront être de couleur vive sauf chaînage, bandeaux, dessous de toiture, soubassement et encadrement des ouvertures traités en surépaisseur d’enduit taloché. - Briques, bois, pierres et fausses pierres sont recommandées. - Les bardages* bois seront colorés. Seules les constructions* contemporaines pourront exceptionnellement conserver partiellement des bardages* en bois naturel. Les ouvertures - Les fenêtres vues de la rue réalisées en bois, aluminium ou d’aspect brillant, seront systématiquement munies de volets battants ou repliables ou coulissants en bois ou en métal de couleur autre que bois et blanc. - Les volets d’aspect brillant sont strictement interdits. - Les boiseries en façade* seront peintes (à l’exception du blanc pur ou de la couleur bois). - Les ferrures des volets seront peintes de la même couleur que les volets. - Les ouvertures seront plus hautes que larges (1/1,5) à l’exception des baies* vitrées. - Les petits bois sont obligatoires dans le cadre d’une architecture balnéaire. - Pour les constructions* contemporaines, des ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc…) sont recommandées. Pour ces constructions*, les volets ne sont pas obligatoires. Les clôtures La présence de clôture n’est pas obligatoire. 11.2. LES COMMERCES ET TERRASSES Les activités commerciales qui s’implantent en pied d’immeuble participent par leur devanture à la constitution du paysage de la rue. Leur aspect et leurs accessoires participent, pour une grande part, à la qualité des façades* et de l’espace public. L’impact visuel et spatial d’une création de boutique ou celui des transformations apportées à une devanture se répercute, en effet sur l’ensemble de la rue. L’aménagement des devantures de boutique exige une prise en compte de l’environnement urbain existant. Les commerces et terrasses devront respecter les dispositions édictées dans la « Charte des devantures commerciales, vérandas et terrasses sur le domaine public » jointe au présent règlement. 11.3. LES ELEMENTS TECHNIQUES ET DISPOSITIFS ENERGETIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation.

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En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. Sur les bâtiments* identifiés au titre de l’article L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme, le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) peut être admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. L’isolation par l’extérieur des constructions* repérées au titre de l’article L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme doit reproduire à l’identique les éléments des façades*. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

ARTICLE UE 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

12. 1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES 12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des Dispositions Générales du présent document. 12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnement Dès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnement est comptabilisée par tranche entamée. Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée : Pour les extensions de construction* - excepté pour l’habitat : Le calcul des places de stationnement s’effectue par différence entre l’état avant travaux et l’état après extension en application de la règle 12-1 ci-dessus. Si le bilan des deux états s’avère déficitaire, il est demandé, nonobstant les places déjà existantes ou non, le nombre de places équivalent au déficit. - pour l’habitat : Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant de nouveau logement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement.

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Pour les changements de destination* Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles. Pour les travaux de réhabilitation Aucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la SHON, dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque les travaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées au chapitre 12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logements supplémentaires. Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places de stationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui est propre. Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier, celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur. 12. 2. REGLES DE STATIONNEMENT Dès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par les dispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plus proche de celle de la construction* projetée. Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place de stationnement pour les constructions de 1 à 80 m² et 2 places minimum pour les constructions de 81 m² et plus. Dans le cadre de projets d’ensemble*, il est exigé 0,5 place supplémentaire par logement en bordure des voies* de desserte et implantée de manière à ne pas gêner la circulation. Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif, les hébergements hôteliers, les constructions* à destination de bureaux, commerces ou artisanat, le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement. 12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISES Modalités de calcul du nombre de places de stationnement des cycles Le nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*. Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :

Destination Normes Applicables Type d'aménagement

• Habitat. Pour 1 place de stationnement automobile réalisée, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

• Bureaux. • Constructions* et

installations nécessaires aux services publics ou d'intérêts collectifs.

Pour 2 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

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• Commerces. • Artisanat et activités ne

relevant pas des autres destinations citées.

• Hébergements hôteliers.

Pour 3 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

• Entrepôts. Non réglementé.

ARTICLE UE 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

13.1. ASPECT QUALITATIF Pour l’ensemble des projets : Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale et des écoulements en cas de submersion. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet. Il conviendra de privilégier des essences locales (se référer à l’annexe paysagère relative aux essences locales recommandées). Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitement paysager d’ensemble, y compris les délaissées. Les espaces boisés classés figurant aux documents graphiques du règlement doivent respecter les dispositions de l’article 6 des dispositions générales du présent règlement. Les éléments de patrimoine naturel identifiés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme sur les documents graphiques du règlement et dont la liste figure aux annexes du présent règlement doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions générales du présent règlement. En outre, pour les projets d’ensemble*, un ou plusieurs espace(s) d’agrément commun(s), paysagé(s) et facilement accessible(s) à tous devront être aménagés. Les fonctions de ces espaces devront être clairement identifiées : cheminements piétons, pistes cyclables, aires de jeux, espaces de détentes, des espaces de pleine terre*, …

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13.2. ASPECT QUANTITATIF 13.2.1. En dehors d’un projet d’ensemble* : > Pour les projets à vocation exclusive d’habitat : - Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’est pas règlementée. - Pour les unités foncières entre 200 m² et 1 000 m ², au minimum 10 % de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé*. Au moins la moitié de cette surface devront être en pleine terre*. - Pour les unités foncières supérieures à 1 000 m ², au minimum 20% de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé*. Au moins, la moitié de cette surface devront être en pleine terre*. > Pour les autres projets : - Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’est pas règlementée. - Pour les unités foncières supérieures à 200 m², au minimum 10 % de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé*. 13.2.2. Pour les projets d’ensemble* : Les espaces d’agrément*communs paysagés représenteront au moins 10 % de la superficie de l’unité foncière* du projet d’ensemble*. En outre, pour chaque terrain issu de la division ou chaque lot, il conviendra de respecter les dispositions du 13.2.1. Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE UE 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, UEb, UEbs1, UEc, UEcs1, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,6. Dans la zone UE et les secteurs UEs1, UEs2, UEs3, UEs4, UEs5, UEs6, le coefficient d’occupation des sols est limité à 0,75 pour les hébergements hôteliers et résidences hôtelières. Dans le secteur UEa, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,5.

Le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif.

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ZONE UL

CARACTERE DE LA ZONE UL

La zone UL regroupe les parties du territoire destinées à accueillir des équipements d’intérêt collectif publics ou privés d’éducation et de santé, de loisirs, de sport, culturel,… Elle correspond, dans la commune, à quelques sites spécifiques : les établissements scolaires, le CAT rue du marais blanc, le Cipecma, la Maison de retrait*e, la gare, les tennis, l’aire d’accueil des gens du voyage, …. La zone UL comprend les secteurs suivant : - le secteur ULe, qui correspond au terrain d’accueil des gens du voyage, - les secteurs ULps, ULps2, ULps8, qui correspondent à des secteurs qui accueillent (le port) ou accueilleront des équipements d’intérêt collectifs (la station d’épuration et le site dédié à l’accueil des ateliers municipaux) dans des espaces à forte valeur paysagère au regard de la loi littoral (proche du rivage ou proche des marais). Ces secteurs sont potentiellement submersibles. - le secteur ULrs, qui correspond au secteur destiné à accueillir les ouvrages nécessaires au fonctionnement de la station d’épuration, notamment sous forme de lagune. Ce secteur doit garder un esprit de marais. Il est potentiellement submersible. - les secteurs ULs2 et ULs4 qui correspondent aux autres secteurs UL potentiellement submersibles. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à permettre une utilisation optimale de ces installations, un bon déroulement des activités, tout en favorisant une bonne cohabitation et intégration de celles-ci dans leur environnement et d’assurer les conditions du maintien de ces équipements. Les règles sont destinées également à prévenir et prendre en compte le risque submersion. Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés. Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant tous les terrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Pour le savoir, il convient de se reporter notamment préambule du règlement et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE UL

ARTICLE UL 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article UL 2. 1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (ULps, ULrs, ULps2, ULs2, ULs4, ULps8), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel, - les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion, - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- tout nouveau bâtiment

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

ULs2 Ulps2 C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 3,50 et 4,00 B : entre 3,00 et 3,50

ULs4

C : en-dessous de 3,00

4,00

4,30

A : entre 4,90 et 5,40 B : entre 4,40 et 4,90

ULps8

C : en-dessous de 4,40

5,40

5,50

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ARTICLE UL 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à condition que les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.5).

2.1. Sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site, les occupations et utilisations du sol suivantes :

- les constructions* et occupations du sol destinées aux équipements d’intérêt collectif sanitaires et sociaux, sportifs, culturels, de loisirs et de sécurité,

- les constructions* nouvelles à destination d’habitation à condition qu’elles soient nécessaires pour assurer la surveillance des constructions* et installations présentes dans la zone (logement de fonction) à condition qu’elle soit intégrée à un volume existant ou projeté et n’excédant pas une surface de plancher de 100 m² totale ;

- les aires de jeux ; - les aires de stationnement ; - l’extension des constructions* à destination d’habitation existantes, dans la limite de

170 m² de surface de plancher ; - les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt

collectif ; - les exhaussements et affouillements du sol d’une superficie inférieure à 100 mètres

carré et d’une hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou d’une profondeur, dans le cas d’un affouillement, excédant deux mètres, liés aux occupations ou utilisations du sol autorisées dans la zone.

2.2. Dans le secteur ULrs, sont autorisés uniquement les aménagements nécessaires à l’assainissement sous réserve de garder un esprit de marais. 2.3. Dans le secteur ULps, sont autorisés les constructions et équipements liés et nécessaires à la station d’épuration, sous réserve que les nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF. 2.4. Sont autorisés les affouillements et exhaussements* du sol s’ils sont justifiés pour une diminution du risque submersion,

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2.5. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (ULps, ULrs, ULps2, ULs2, ULs4, ULps8) sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) : - les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que les niveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteur considéré.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré. - le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter la vulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus): - les travaux de mise en sécurité,

• Dans les secteurs ULps et ULrs, les constructions* et installations autorisées dans la zone, et ne pouvant pas être implantés ailleurs, devront dans la mesure du possible réduire et limiter la vulnérabilité (limiter l’impact de l’écoulement des eaux, etc…).

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

ULs2 Ulps2 C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 3,50 et 4,00 B : entre 3,00 et 3,50

ULs4

C : en-dessous de 3,00

4,00

4,30

A : entre 4,90 et 5,40 B : entre 4,40 et 4,90

ULps8

C : en-dessous de 4,40

5,40

5,50

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ARTICLE UL 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune.

3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement aux cycles et piétons. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers. Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

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ARTICLE UL 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : - En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). - De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

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Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare - En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également. 4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire 4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

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ARTICLE UL 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE UL 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servitude d'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures qui s'imposent. 6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, les bâtiments* doivent être implantés en observant par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques en retrait* d’au moins 5 m. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l'alignement* des voies* et emprises publiques, ou en observant un retrait* par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques. 6.2.2. Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, ULrs et ULe, les bâtiments* peuvent être implantés à l'alignement* des voies* et emprises publiques, ou en observant un retrait* par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait. 6.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés.

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6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Des conditions d'implantations différentes de celles énoncées au paragraphe 6.2 ci-dessus peuvent être autorisées en considérant : - la fonction de la voie* ou de l’emprise publique* dans le réseau général de la circulation, son caractère ou celui des lieux avoisinants ; - la nature de la construction* envisagée ; - lorsque des impératifs techniques le justifient.

ARTICLE UL 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit. 7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, les bâtiments* peuvent être implantés sur une ou plusieurs limites séparatives* ou en observant un retrait* par rapport à ces limites séparatives* et ce dans le souci de l’optimisation de l’espace. Ce retrait* doit être au moins égale à 4 mètres. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limites séparatives.

7.2.2. Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, ULrs et ULe, les bâtiments* peuvent être implantés sur une ou plusieurs limites séparatives* ou en observant un retrait* par rapport à ces limites séparatives* et ce dans le souci de l’optimisation de l’espace. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limites séparatives.

7.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés.

ARTICLE UL 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

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ARTICLE UL 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UL 2, relatif notamment à la prise en compte du risque submersion. 9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS* Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, l’emprise au sol* ne doit pas excéder 60% de la superficie de l’unité foncière*. Dans les secteurs ULe et ULrs, l’emprise au sol* n’est pas limitée. Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, l’emprise au sol* ne doit pas excéder 50% de la superficie de l’unité foncière*.

ARTICLE UL 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain naturel* aux extrémités de cette construction*. 10.2. REGLE GENERALE Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, ULps2, ULps8, ULe, la hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 mètres. Dans le secteur ULps, la hauteur est limitée à 10 mètres. Dans le secteur ULrs, la hauteur est limitée à 4 mètres. 10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Dans le secteur ULps8, la hauteur maximale peut être ponctuellement portée à 15 m pour les constructions* des bâtiments* d’utilité publique lié à l’activité maritime et à la sécurité de sites par des protections et défenses. Une hauteur différente pourra être admise dans le cadre de contraintes techniques particulières, sous réserve qu’elles soient justifiées et que la construction* fasse l’objet d’une intégration paysagère et architecturale.

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ARTICLE UL 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS* 11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions* nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc.) est interdit. Les toitures sont généralement réalisées en tuiles canal ou plates en usage dans la région. Dans les sites paysagés (proche du rivage ou proche des marais) une attention particulière sera portée sur les projets afin de veiller à leur intégration dans le paysage et à la protection de ceux-ci. 11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains » Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* est autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration à leur environnement. Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à condition qu’ils s’intègrent du mieux possible dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchée pour en limiter l’impact visuel. Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…) sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de la construction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti. 11.2. CLOTURES Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ou privées. Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements).

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Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, les enduits sur murs de clôture autres que moellons auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin) de ton clair et en harmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, des bâtiments* avoisinants et des clôtures mitoyennes. Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces. La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture. A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres, d'arbustes, réalisation de pan coupé, …. 11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

ARTICLE UL 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des Dispositions Générales du présent document. 12.2. REGLES DE STATIONNEMENT Dès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par les dispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plus proche de celle de la construction* projetée.

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Pour les constructions* à usage d'habitation (locaux de gardiennage), il est exigé 1 place de stationnement pour 80 m² de surface de plancher avec un minimum de 1 place par logement et un maximum de 2 places par logement. Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif, le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement. 12.3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISES Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes : Destination Normes Applicables Type d'aménagement

• Habitat. Pour 1 place de stationnement automobile réalisée, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

• Constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêts collectifs.

Pour 2 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

ARTICLE UL 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.

Des écrans paysagés doivent être réalisés pour préserver les paysages environnants. Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. Annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent PLU). Les espaces libres* seront le moins imperméabilisé possible. Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitement paysager d’ensemble, y compris les délaissés.

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Pour les aires de stationnement, il sera demandé un arbre de haute tige pour 100 m2 de superficie affectée à cet usage. Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE UL 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Dans la zone UL et les secteurs ULs2, ULs4, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,6. Dans les secteurs ULe et ULrs, le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé. Dans les secteurs ULps, ULps2, ULps8, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,5.

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ZONE UT

CARACTERE DE LA ZONE UT

La zone UT couvre des terrains dévolus aux activités touristiques. Elle regroupe une partie du territoire inclus dans un camping de la commune et destinée à accueillir des hébergements hôteliers et résidences hôtelières et de loisirs liées à l’activité de camping. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à pérenniser et conforter la vocation touristique de ces espaces, et limiter l’impact des constructions* et installations dans l’environnement.

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RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE UT

ARTICLE UT 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Sont interdites les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article UT 2.

ARTICLE UT 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à condition que les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF.

2.1. Sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site,

les occupations et utilisations du sol suivantes : - les constructions* et activités liées et nécessaire au fonctionnement du camping, - les constructions* nouvelles à destination d’hébergements hôteliers et résidences

hôtelières et de loisirs liées à l’activité de camping, - les constructions* destinées à l’habitation nécessaire pour assurer la surveillance des

occupations et utilisations du sol admise, intégré à un volume existant ou projeté et n’excédant pas une surface de plancher totale de 100 m²,

- les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif ;

- les aires de jeux ; - les aires de stationnement ;

ARTICLE UT 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.

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La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune.

3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement aux cycles et piétons. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers.

ARTICLE UT 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

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4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : - En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). - De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare - En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également.

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4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. En outre, la réalisation de réseau de fibre optique (fourreaux…) est obligatoire. 4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE UT 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE UT 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.

Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servitude d'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures qui s'imposent.

6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantés à l’alignement* ou en en observant par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques un retrait* d’au moins 5 m.

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6.2.2. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 6.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait.

6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée, dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants : 1. Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, le bâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier. 2. Une implantation différente peut être possible lorsqu'il s'agit d'équipements techniques liés à la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d'énergie tels que transformateurs; 3. Dans les marges de recul*, peuvent être autorisés : les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale en terme de co visibilité du domaine public et de hauteur, des adjonctions de faible emprise aux constructions* existantes répondant à des motifs d’isolation thermique, acoustique, à l’accessibilité, les dispositifs nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale …

ARTICLE UT 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit.

7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou sur les deux limites séparatives* latérales* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies* autres que celles citées ci-dessus.

Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limites séparatives*. 7.2.2. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé.

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Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 7.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait.

ARTICLE UT 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

ARTICLE UT 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS* L’emprise au sol* ne doit pas excéder 50% de la superficie de l’unité foncière*.

ARTICLE UT 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain naturel* aux extrémités de cette construction*. 10.2. REGLE GENERALE La hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 mètres.

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ARTICLE UT 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS* 11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction* nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. 11.1.2. Les constructions* de type contemporain balnéaire Les couvertures Les couvertures seront de préférence en tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses de préférence vernissées et/ou en toitures-terrasses. D’autres matériaux pourront être admis si le projet justifie d’une recherche architecturale. Les façades* Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc ou bois ou composite de bois peints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale. Les ouvertures Des ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc.…) sont recommandées. Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets. Les volets devront par leur matériau et leur aspect s’intégrer au projet d’ensemble* de la construction*, en particulier sur la façade* côté rue. Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue Sont autorisés les volets battants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Les volets roulants intérieurs sont autorisés. Des décors ou matériaux rappelant le style balnéaire sont fortement recommandés. 11.1.3. Les constructions* traditionnelles Les toitures A l’exception des projets de faible emprise en surface et en profondeur tels que les garages, abris à outils, constructions* annexes, petites pièces supplémentaires, etc..., les constructions* doivent être couvertes avec des toitures à deux ou plusieurs pentes avec de préférence les lignes de faîtage du bâtiment* principal parallèles à la rue Les couvertures seront réalisées en tuiles creuses de type tige de botte ou romane canal de tons mélangés ou tuiles plates losangées.

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Les façades* Les enduits lissés, grattés, talochés ou bruts de lance à granulométrie très fine sont prescrits. Les enduits seront de teintes claires Les ouvertures - Les fenêtres seront nettement plus hautes que larges dans la proportion d'au moins 1/1,5, - Les petites ouvertures (salle de bain, WC…) sont interdites en façade*. Elles devront reprendre les dimensions des ouvertures traditionnelles (100x150). - Les ouvertures cintrées auront une flèche de 5 cm maximum En tout état de cause, elles seront limitées à une ou deux ouvertures par façade* et ne seront autorisées que si elles ne détériorent pas l’harmonie de la façade*. - Les fenêtres seront munies de volets battants ou persiennes en bois ou aluminium ou composite de bois ou matériaux non brillants. - Les volets roulants * sont strictement interdits sur la façade rue. Ils ne seront autorisés que sur la façade* arrière de la construction*. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc.) est interdit. 11.1.4. Pour les installations type « mobil home » ou « chalets » Les mobil home devront par leur aspect veiller à leur insertion dans le paysage environnant ; Les matériaux de type brillant ou de coloris blanc ou aspect bois naturel seront interdits. Les chalets ou autres bâtiments* en bois seront peints. La toiture sera constituée d’un toit à deux pentes. 11.1.5. Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains » Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* est autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration à leur environnement. Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à condition qu’ils s’intègrent du mieux possible dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchée pour en limiter l’impact visuel. Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…) sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de la construction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti. 11.2. CLOTURES Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ou privées. Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements). Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, les enduits sur murs de clôture autres que moellons auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin) de ton clair et en harmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, des bâtiments* avoisinants et des clôtures mitoyennes.

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Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces. La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture. A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres, d'arbustes, réalisation de pan coupé, …. 11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

ARTICLE UT 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

12. 1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES 12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. 12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnement Dès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnement est comptabilisée par tranche entamée. Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée : Pour les extensions de construction* - excepté pour l’habitat : Le calcul des places de stationnement s’effectue par différence entre l’état avant travaux et l’état après extension en application de la règle 12-1 ci-dessus. Si le bilan des deux états s’avère déficitaire, il est demandé, nonobstant les places déjà existantes ou non, le nombre de places équivalent au déficit. - pour l’habitat :

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Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant de nouveau logement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement. Pour les changements de destination* Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles. Pour les travaux de réhabilitation Aucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la SHON, dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque les travaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées au chapitre 12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logements supplémentaires. Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places de stationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui est propre. Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier, celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur. 12. 2. REGLES DE STATIONNEMENT Dès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par les dispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plus proche de celle de la construction* projetée. Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place de stationnement pour 80 m² de surface de plancher avec un minimum de 1 place par logement et un maximum de 2 places par logement. Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif, les hébergements hôteliers, le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement. 12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISES Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :

Destination Normes Applicables Type d'aménagement

• Habitat. Pour 1 place de stationnement automobile réalisée, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

• Hébergements hôteliers et activités ne relevant pas des autres destinations citées

Pour 3 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

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ARTICLE UT 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet. Des écrans paysagés doivent être réalisés pour préserver les paysages environnants. Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. Annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent PLU). Les espaces libres* seront le moins imperméabilisé possible. Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitement paysager d’ensemble, y compris les délaissés. Pour les aires de stationnement, il sera demandé un arbre de haute tige pour 100 m2 de superficie affectée à cet usage.

ARTICLE UT 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Dans la zone UT, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,4.

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ZONE UX

CARACTERE DE LA ZONE UX

La zone UX caractérise un tissu urbanisé, accueillant des activités artisanales. La commune compte une seule zone artisanale située à St Jean des Sables. Il s’agit d’une zone à requalifier à et à développer. Le tissu est caractéristique de ce type d’espaces avec une concentration de bâtiments* d’activités artisanales implantés en retrait* des voies* de desserte et entourés de parcs de stationnement ou d’aires de stockage. La vocation de la zone UX est de permettre l’accueil et le développement de ces activités. Elle ne comprend qu’un seul secteur, UXs2, qui correspond à la zone artisanale de St Jean des Sables. Ce secteur est potentiellement submersible. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à :

- permettre un développement rationnel et maitrisé de ces constructions* adapté aux exigences de telles activités,

- rassembler l’ensemble de ces activités et ne pas multiplier les nuisances et faciliter leur bon fonctionnement,

- faciliter la régénération et la mutation d’une zone peu qualitative, - favoriser et encourager l’intégration paysagère des constructions*, - prévenir et prendre en compte le risque submersion.

Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés. Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous les terrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Pour la savoir il convient de se reporter notamment au préambule du règlement et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE UX

ARTICLE UX 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol non mentionnées à l’article UX 2. 1.2. Par ailleurs, dans le secteur soumis au risque d’inondation par submersion marine (UXs2), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel, - les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion, - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- tout nouveau bâtiment.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

UXs2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

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ARTICLE UX 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à condition que les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2). 2.1. Sont admises sous conditions de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site, les occupations et utilisations du sol suivantes : - les constructions* à destination d’artisanat, - les constructions* à destination de bureaux, à condition qu’elles soient liées à une activité principale d’artisanat, - les constructions* à destination d’habitation à condition qu’elles soient nécessaires pour assurer la surveillance des installations présentes dans la zone et sous réserve qu’elles soient comprises dans le volume du bâtiment* d’activité et qu’elles ne dépassent pas une surface de plancher de 80 m², - les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, - les aires de stationnement, les exhaussements ou les affouillements, à condition de faire l’objet de l’autorisation prévue. 2.2. Par ailleurs, dans le secteur soumis au risque d’inondation par submersion marine (UXs2), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) : - les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que les niveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteur considéré.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les extensions de bâtiments* existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré. - le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter la vulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

UXs2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

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• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus): - les travaux de mise en sécurité.

ARTICLE UX 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voie*s ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune 3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement aux cycles et piétons. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers. Les principes d’accès* et de voiries, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

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ARTICLE UX 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. (Tout puits existant ou créé doit faire l’objet d’une déclaration en mairie) 4.2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4.3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : - En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). - De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

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Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare - En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également. 4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de construction*s, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux,..) est obligatoire. 4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

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ARTICLE UX 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE UX 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIE*S (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voie*s ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servitude d'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures qui s'imposent. 6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantés avec un recul* de 3 mètres minimum par rapport à l’alignement* des voies* et emprises publiques, mesuré horizontalement en tout point des bâtiments*. 6.2..2.Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 6.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait. 6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES 1. Dans les marges de recul*, sont autorisés : les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d'une intégration paysagère et architecturale, les adjonctions de faible emprise aux constructions* existantes répondant à des motifs d'isolation thermique, acoustique, à l'accessibilité, les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables ... 2. Il n’est pas fixé de règle d’implantation par rapport aux voies* et emprises publiques pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

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ARTICLE UX 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit. 7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent être implantés en retrait* par rapport aux limites séparatives*. Ce retrait* doit être au minium égal à 3 mètres. Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limites séparatives*. 7.2.2. L’implantation en limites séparatives* internes d’une zone peut être admise, lorsque les activités sont communes ou complémentaires ou que des dispositions de sécurité, notamment contre l’incendie sont prévues. 7.2.3. Il n’est pas fixé de règle d’implantation par rapport aux limites séparatives* pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. 7.2.4. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 7.2.5. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limites séparatives.

ARTICLE UX 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

ARTICLE UX 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article UX 2, relatif notamment à la prise en compte du risque submersion. 9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTION*S L’emprise au sol* ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière*.

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9.2. DISPOSITIONS PARTICULIERES L’emprise au sol* des constructions* n’est pas fixée de règle pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt général.

ARTICLE UX 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voie*s et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain nature* aux extrémités de cette construction*. 10.1. REGLE GENERALE La hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 mètres. 10.2 DISPOSITIONS PARTICULIERES Une hauteur différente pourra être admise dans le cadre de contraintes techniques particulières, sous réserve qu’elles soient justifiées et que la construction* fasse l’objet d’une intégration paysagère et architecturale. Il n’est pas fixé de règle de hauteur maximale pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt général.

ARTICLE UX 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*S

11.1.1. Principes généraux

Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.

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Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions* nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. Sauf forme spécifique : Les volumes bâtis doivent présenter une forme simple, couverts d’une terrasse ou d’un toit en tuiles ; dans ce dernier cas l’acrotère* doit couronner l’ensemble du volume à une hauteur supérieure à celle du faîtage de la toiture du volume. Lorsque la façade* de construction* est bardée en métal : Les tons clairs favorisant l’insertion dans l’environnement sont recommandés. Lorsque la façade* de construction* est bardée en bois : Elle sera peinte en tons clairs, lames verticales, ou plaques sont recommandés. Lorsque la façade* de construction* est en maçonnerie : Les tons de type enduit blanc ou béton brut ton sable sont recommandés. Lorsque la façade* de construction* est en verre : Les tons Verre blanc non coloré, ou très légèrement teinté, sauf panneaux solaires sont recommandés. Les toitures sont généralement réalisées en tuiles plates ou canal. Si la toiture est plate, la couverture est soit végétalisée, soit couverte de gravillons, soit en métal de ton gris. Les installations techniques extérieures doivent s’inscrire dans le projet architectural ou être composées en fonction des formes du bâti (ventilations, capteurs solaires, climatiseurs, armoires techniques, cheminées, etc). L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc) est interdit.

11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains »

Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* peut être autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration à leur environnement. Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à condition qu’ils soient intégrés dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchée pour en limiter l’impact visuel.

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Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…) sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de la construction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti. 11.2. CLOTURES 11.2.1. Règles Générales Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ou privées, sans dépasser une hauteur maximum d’1,80 mètre. Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements). Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou de démolition, et faire l’objet d’une maintenance*. Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, les enduits sur murs de clôture autres que moellons auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin) de ton clair et en harmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, des bâtiments* avoisinants et des clôtures mitoyennes. Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces. La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture. A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres, d'arbustes, d’une hauteur supérieure à 0,60 m, réalisation de pan coupé, …. 11.2.2. Mise en œuvre Les clôtures peuvent être constituées :

- soit par un muret de 0,60 m surmonté d’une grille, le tout n’excédant pas une hauteur de 1,80 m,

- soit par une haie vive d’essences variées - soit d’un grillage doublé ou non d’une haie vive, l’ensemble n’excédant pas une

hauteur de 1,80 mètres. 11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux.

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- les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

ARTICLE UX 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES 12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des Dispositions Générales du présent document. 12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnement Dès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnement est comptabilisée par tranche entamée. Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée. Pour les extensions de construction* - hors habitat : Il n’est tenu compte, pour le calcul des places de stationnement exigées, que des besoins supplémentaires créées par les modifications. - pour l’habitat : Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant de nouveau logement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement. Pour les changements de destination* Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles. Pour les travaux de réhabilitation Aucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la surface de plancher, dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque les travaux ont pour effet de créer un logement, les normes fixées au chapitre 12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logements supplémentaires. Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places de stationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui est propre. Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier, celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur. 12.2. REGLES DE STATIONNEMENT Dès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par les dispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plus proche de celle de la construction* projetée.

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Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place de stationnement par logement. Pour les constructions* destinées à l’artisanat et aux bureaux, il est exigé une surface affectée au stationnement correspondant aux besoins de l’activité, clients, visiteurs et personnels. Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif Le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement. 12.3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISES Modalités de calcul du nombre de places de stationnement des cycles Le nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*. Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes : Destination Normes Applicables Type d'aménagement

Habitat. Pour 1 place de stationnement automobile réalisée, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

Bureaux. Construction*s et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêts collectifs.

Pour 2 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

Artisanat et activités ne relevant pas des autres destinations.

Pour 3 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

ARTICLE UX 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.

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Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. Annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent règlement du PLU). Les espaces libres* seront le moins imperméabilisé possible. Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitement paysager d’ensemble, y compris les délaissés. Pour les aires de stationnement, il sera demandé un arbre de haute tige pour 100 m2 de superficie affectée à cet usage. Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE UX 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à 1. Le COS n’est pas fixé pour les services publics ou d’intérêt collectif.

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COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGE REGLEMENT PLAN LOCAL D'URBANISME Révision prescrite le 27 avril 2007 Projet arrêté le 28 juin 2012 Révision approuvée le 28 mars 2013

TITRE III – DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISER

Les zones à urbaniser sont : - la zone AU, contenant les secteurs :

• AUa, • AUb, • AUbs1, • AUp.

- la zone AUL, contenant le secteur : • AULhs1,

- la zone 1AU.

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ZONE AU

CARACTERE DE LA ZONE AU

La zone AU recouvre des terrains en contact avec la zone agglomérée, mais dont le caractère naturel, la configuration et la superficie notamment imposent le recours à une opération d’aménagement pour rechercher une cohérence d’ensemble.

Elle est destinée à l’urbanisation future à court ou moyen terme. Les principes d’aménagement de ces espaces sont précisés dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs » du présent plan local d’urbanisme (pièce n°3). La vocation de la zone AU est de permettre la construction* d’ensembles immobiliers nouveaux à vocation essentiellement d’habitat sous diverses formes et pouvant accueillir des activités compatibles avec le caractère résidentiel.

La zone AU comprend les secteurs suivants :

- le secteur AUa, correspondant au quartier d’extension du lotissement de la colline d’Angoute,

- les secteurs AUb et AUbs1 (potentiellement surbmersible), correspondant au quartier du Haut-Rillon,

- le secteur AUp, correspondant au sommet de la colline d’Angoute, Les secteurs AUa, AUb et AUp sont identifiés comme des secteurs à protéger pour des motifs d’ordre culturel, écologique et paysager. Dans le secteur AUa : Dans le cas d'un lotissement ou dans celui de la construction*, sur un même terrain, de plusieurs bâtiment*s dont le terrain d'assiette doit faire l'objet d'une division en propriété ou en jouissance, les règles édictées ne seront pas appréciées au regard de l'ensemble du projet, mais pour chaque parcelle issue de ladite division. Les règles ci-dessous sont essentiellement destinées à :

- créer un tissu urbain favorisant la mixité sociale dans l’habitat, notamment par la réalisation de logements sociaux

- à créer un tissu urbain diversifié dans ces fonctions, notamment par l’implantation d’activités compatibles avec l’habitat,

- de permettre des formes urbaines variées, et respectueuses de l’environnement et du site,

- à organiser les interactions avec le tissu urbain existant, - à protéger les personnes et les biens contre les risques d’inondation / submersion

marine, - prévenir et prendre en compte le risque submersion.

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Les principes d’aménagement à réaliser figurent dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectées. Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant tous les terrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE AU

ARTICLE AU 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.1. Sont interdites les occupations et utilisations du sol suivantes : - les constructions* et installations destinées à l’industrie, - les nouvelles constructions* et installations destinées à l’entrepôt, - les constructions* et installations destinées à l’exploitation forestière, - les nouvelles constructions* et installations destinées à l’exploitation agricole, - les dépôts de véhicules à l’exception de ceux liés à une occupation ou utilisation du sol autorisée ou au fonctionnement d’un service public, - les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs, - les dépôts non couverts de matériaux, ferrailles, combustibles solides, déchets, - le stationnement des caravanes isolées et qui sont utilisées en habitat permanent, - Les habitations légères de loisirs (HLL), les parcs résidentiels de loisirs (PRL) et terrains aménagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes. - les affouillements et exhaussements* du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise, - l’ouverture et l’exploitation de carrières, - les parcs d’attractions, - les installations classées nouvelles classées soumises à autorisation préalable, à enregistrement ou à déclaration. 1.2. Dans le secteur AUp, est interdit tout nouveau bâtiment 1.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (AUbs1), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel,

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

AUbs1

C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

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- les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise et à condition de ne pas aggraver le risque submersion, - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- tout nouveau bâtiment.

ARTICLE AU 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à condition que les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.2.3). 2.1 CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS*

2.1.1. Les constructions* sont autorisées lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble portant sur tout ou partie de la zone, n’excluant pas une réalisation au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone ; cette disposition ne s’applique pas aux constructions* à destinations d’équipements collectifs. L’opération projetée doit être compatible avec les orientations d’aménagement. 2.1.2. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sous réserve d’une bonne insertion paysagère dans le site. 2.2 CONDITIONS RELATIVES A DES RISQUES OU DES NUISANCES. 2.2.1. Sont autorisés l'aménagement et l'extension des constructions* existantes à usage d'habitation dans les limites d'occupation du sol fixées à l'article AU 14 du présent chapitre. 2.2.2. Dans le secteur AUp, sont autorisés :

- les aménagements légers, les promontoire et belvédère, les jardins, sous réserve qu’ils ne compromettent pas la qualité paysagère et ne portent pas atteinte à la préservation des milieux,

- les clôtures sous réserve qu’elles gardent un aspect naturel.

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2.2.3 Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (AUbs1), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) : - les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que les niveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteur considéré.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré. - le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter la vulnérabilité des biens et des personnes et de ne pas créer de nouveau logement.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus): - les travaux de mise en sécurité. 2.3 CONDITIONS RELATIVES A LA CREATION DE LOGEMENTS SOCIAUX Dans l’ensemble de la zone et de ses secteurs, pour tout programme de logements comportant : • soit 10 logements ou plus ; • soit représentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m² ; • soit portant sur une unité foncière* de 2 500 m² minimum avant division à la date du 19 décembre 2008 ; il doit être réalisé au minimum 26 % de logements locatifs bénéficiant du concours de l’Etat (de type PLAI, PLUS ou équivalent). Lorsque l’application de la règle conduit à ne faire que 1 ou 2 logements locatifs sociaux*, ceux-ci peuvent être de statut PLS, dans la limite des agréments attribués par l'Etat. La règle ne s'applique pas dans le cas d'une division familiale gratuite d'une parcelle d'une superficie inférieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’une même famille ou acte assimilé) ; Dans les ZAC et les projets d’ensemble*, le taux s'applique également, mais de façon globale à l'échelle de l'opération et non par constructeur ;

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

AUbs1

C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

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ARTICLE AU 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

La réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs. 3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune 3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement aux cycles et piétons. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.5. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers. Les principes de voirie*, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliser figurant dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectés.

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ARTICLE AU 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

La réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs. 4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : 1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). 2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

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Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare 3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également. 4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de construction*s, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. En outre, la réalisation du réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire. 4.5. RESEAU DE CHALEUR ET /OU DE FROID L’utilisation des nouveaux modes de production de chaleur et /ou de froid type, géothermie, puits canadien, pompe à chaleur est autorisée. 4.6. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.7. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon

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écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE AU 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE AU 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servitude d'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures qui s'imposent. 6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Dans la zone AU : Les bâtiments* doivent être implantés en observant, par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques un retrait* d’au moins 3 mètres, mesuré horizontalement de tout point des bâtiments*. 6.2.2. Dans le secteur AUa (AUas7): Les bâtiments* doivent être implantés en observant, par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques un retrait* d’au moins 5 mètres, mesuré horizontalement de tout point des bâtiments* sauf le long des principes de cheminements piétons existants ou à créer où le retrait* est d’au moins 3 mètres. 6.2.3. Dans le secteur AUb (AUbs1) : Au moins les 2/3 de la façade* sur rue des constructions* doit être implantée en observant, par rapport à l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer un retrait* de trois à cinq mètres, mesuré horizontalement de tout point des bâtiments*.

Pour le 1/3 restant, la construction doit être implantée en observant par rapport à l’alignement un retrait minimum de cinq mètres.

Les clôtures et les portails seront implantés à l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer.

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6.2.4. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 6.2.5. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait.

6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES

6.3.1. Lorsqu’un projet d’ensemble* détermine des implantations spécifiques et motivées par le projet ou un gain significatif en termes d’économies d’énergie, un recul* de 3,00 m ou une implantation différente peuvent être admises.

6.3.2. Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée, dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants : - Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments* existants à la date d’approbation du PLU, implantées en retrait* par rapport à l’alignement*, les travaux peuvent être réalisés en respectant la même implantation que celle du bâtiment* existant. - Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, le bâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier. - Lorsqu’un bâtiment* est implanté sur un terrain situé entre deux voies* ou sur un terrain situé à l’angle de deux voies*, ce dernier peut être implanté avec un recul* moindre par rapport à l’alignement* d’une des voies*. 6.3.3. Une implantation différente que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent pourra être imposée pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme. 6.3.4. Une implantation différente peut être possible lorsqu'il s'agit d'équipements techniques liés à la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d'énergie tels que les transformateurs ; 6.3.5. Dans les marges de recul*, peuvent être autorisés : la construction* de locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale en terme de co visibilité du domaine public et de hauteur, des adjonctions de faible emprise aux construction*s existantes répondant à des motifs d’isolation thermique, acoustique, à l’accessibilité, les dispositifs nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale … 6.3.6. A titre exceptionnel et sous réserve d’une intégration paysagère et architecturale une implantation différente pourra être acceptée à condition que le projet permette d'éviter ou de réduire significativement l'émission de gaz à effet de serre, ou l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés.

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(cf. annexe du présent règlement relative à une conception des bâtiments* de manière à ce qu’ils bénéficient au mieux des apports solaire afin de les utiliser pour l’éclairage naturel, le chauffage, etc.…). 6.3.7. D’autres implantations seront possibles lorsque la construction* fait l’objet d’un projet d’ensemble* et justifie de dispositions architecturales ou urbanistiques particulières. 6.3.8. Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments* nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

ARTICLE AU 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit. 7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Dans la zone AU et les secteurs AUb et AUbs1 Implantation par rapport aux limites séparatives latérales* Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou sur les deux limites séparatives latérales* et/ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limites latérales*. Ce retrait* doit être au moins égal :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citées ci-dessus.

- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et les limites séparatives*.

Implantation par rapport aux limites de fond de terrain* Les constructions nouvelles doivent respecter les retraits explicités dans l’article 7.2.1., à savoir :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade correspondante comporte des baies autres que celles citées ci-dessus.

- Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades du bâtiment et les limites séparatives*.

Toutefois, l’implantation sur ces limites de fonds de terrain est admise dans l’un ou l’autre des cas suivants :

- lorsque la construction nouvelle s’adosse à un bâtiment en bon état déjà implanté en limite séparative sur l’unité foncière voisine et que la hauteur et le volume de cette nouvelle construction est inférieure ou sensiblement égale à celle du bâtiment voisin existant.

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- lorsque la hauteur de la nouvelle construction n’excède pas 4,5 m pour les parties de bâtiments situés dans les marges de recul exprimés dans l’article 7.2.1.

En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture non fixe et non translucide ne pourra être créée sur cette limite. 7.2.2. Dans le secteur AUa : Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent observer un retrait* d’au moins 3 mètres par rapport à toutes les limites séparatives*.

7.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés.

7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES 7.3.1. Dans le cadre d’un projet d’ensemble*, une implantation différente des constructions* par rapport aux limites séparatives* pourra être autorisée pour des raisons d’ordre architectural et de composition de l’espace public.

ARTICLE AU 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

ARTICLE AU 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

Les règles ci-dessous s’appliquent sous réserve de l’article AU 2, relatif notamment à la prise en compte du risque submersion. 9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS* L’emprise au sol* des constructions* ne doit pas excéder :

- 60 % de la superficie de l’unité foncière* dans la zone AU, - 50 % de la superficie de l’unité foncière* dans le secteur AUa, - 60 % de la surface de l’unité foncière*, à l’exception des programmes de logements

locatifs sociaux*, pour lesquels l’emprise pourra être portée à 70 % dans les secteurs AUb et AUbs1.

L’emprise au sol* des constructions* nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif n’est pas limitée.

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ARTICLE AU 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain nature* aux extrémités de cette construction*. 10.2 REGLE GENERALE Dans la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximale d’une construction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder : - 8 mètres dans la zone AU. - 8 m dans le secteur AUa dans les secteurs dont le terrain d’assiette est compris entre 5 et 15 à m NGF, 4,5 m dans les secteurs compris entre 15 et 18 m NGF, 0 m dans les secteurs au delà de 18 m NGF. - 10 m dans les secteurs AUb et AUbs1, Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur définie ci-dessus, la hauteur maximale d’une construction, ou d’une partie de construction, ne doit pas excéder 4 mètres dans la marge de recul* définie à l’article 7.2.1. 10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Dans le cadre de projet d’ensemble* dans les secteurs AUb et AUbs1, des dépassements ponctuels dans la limite maximale de 11 m hors tout peuvent être admis lorsqu'ils sont justifiés par des dispositions d'ordre architectural ou urbanistique

Les principes de hauteurs figurant dans les « orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou des secteurs » du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

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ARTICLE AU 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS*

11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions* nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. A ce titre, l’aspect esthétique des constructions* nouvelles ainsi que les injonctions ou modifications de constructions* existantes, ne doivent pas être de nature à porter atteinte à ce caractère spécifique ni à l’intérêt des paysages urbains et naturels environnants. A titre exceptionnel des projets contemporains, c’est-à-dire, faisant l’objet d’une véritable recherche architecturale et d’une conception originale (toiture terrasse*, végétalisées, etc.…) peuvent être autorisés. Des rappels de l’architecture balnéaire sont souhaités afin de tenir compte de l’environnement de la ville balnéaire de Châtelaillon-Plage. Les constructions* et aménagements de toute nature devront dans la mesure du possible, respecter tant en terme de volume que de matériaux, les dispositions édictées dans l’annexe jointe au règlement du PLU, intitulée « Charte architecturale ». L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc.) est interdit. Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou de démolition, et faire l’objet d’une maintenance*. Les éléments repérés au titre du L123-1-5 7e doivent être conservés dans les conditions prévues aux dispositions générales. 11.1.2. Les constructions* de type balnéaire Les couvertures Les couvertures seront réalisées en tuiles plates losangées ou similaires ou creuses de préférence vernissées ou ardoises. Les débords de toit de 35 cm minimum, les pannes apparentes sauf en limite séparative*, les planches de rives en bois peintes ou zinc sont obligatoires dans tous les cas. Les rives en tuiles sont interdites. Les lambrequins, les décors de toiture sous forme de fronton et autres décors architecturaux sont fortement recommandés. Les tuiles faitières ou moulurées et les épis en faitage* sont fortement recommandés.

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Les ouvertures Les percements sur rue seront plus hauts que larges, dans la proportion d’au moins 1,5 fois pour 1 et comporteront des petits bois extérieurs. Les petits percements de type salle de bains ou toilettes (en dessous de 100x150) ne peuvent être qu’exceptionnellement tolérés. Les percements sur rue seront munis de volets battants ou persiennes ou coulissants d’aspect bois ou métal, de couleur autre que bois et blanc. Les teintes vives et variées sont recommandées. Les volets roulants intérieurs sont interdits sur la façade rue. Exceptionnellement les volets roulants sur baies* pourront être autorisés lorsque le projet architectural le justifie ; ils seront d’aspect métallique de couleur autre que blanc. Les linteaux des ouvertures et percements seront alignés en façade*. Une composition couleur sera demandée pour tous les éléments de façade* : porte d’entrée, porte de garage, boiserie, débords de toit, planche de rive, pannes débordantes, porches, auvent, clôture. Les porches et auvents seront en bois et non maçonnées en façade*. Les ouvrages en saillie sur le domaine public : Les balcons en saillies ne devront pas dépasser 1,80 m de largeur au premier niveau, 1,60 m de largeur au 2ème niveau et 3ème niveau. Les garde-corps et appuis de balcons en béton ne sont pas autorisés. Les gardes corps seront de type ferronnerie d’inspiration baroque Les façades* : Les matériaux de façade* devront être diversifiés et comporter un mélange d’enduits, de pierres, de brique ou de céramique. Les imitations de matériaux telles que faux bois, fausses briques ou fausses pierres sont possibles à condition de ne pas composer 100 % de la façade*. Les enduits et revêtements de ton uniforme, ainsi que l’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtres, brique creuses, agglomérés de ciment, etc…) sont interdits. Les enduits seront lisses, grattés ou talochés. Les enduits tyroliens en alternance avec les enduits lissés, suivant une mise en œuvre traditionnelle, seront recommandés. Les enduits seront de couleur autre que blanc. Les angles des murs, les entourages de percements, les dessous de toiture, les soubassements seront traités par des tableaux d’encadrement blancs en peinture ou surépaisseur d’enduit. Les bardages* sont interdits. A titre exceptionnel lorsque le bardage* contribue à insérer une architecture intermédiaire « extension d’un bâtiment* ou annexe », le bardage* zinc, bois ou composite de bois posé de préférence verticalement pourra être autorisé à condition qu’il soit peint et qu’il n’ait pas un aspect brillant. 11.1.3. Les constructions* de type contemporain balnéaire Les couvertures Les couvertures seront de tuiles plates mécaniques, losangées et/ou creuses de préférence vernissées et/ou en toitures-terrasses. Les façades* Les constructions* pourront comporter des bardages* en zinc ou bois ou composite de bois peints, et à condition que leur conception fasse l’objet d’une recherche architecturale.

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Les ouvertures Des ouvertures généreuses (grandes baies* vitrées, etc…) sont recommandées. Les fenêtres visibles de la rue ne seront pas obligatoirement munies de volets. Les volets devront par leur matériau et leur aspect s’intégrer au projet d’ensemble** de la construction*, en particulier sur la façade* côté rue. Les volets roulants extérieurs sont interdits sur la façade rue. Sont autorisés les volets battants, repliables, coulissants de couleur ni bois, ni blanc. Les volets roulants intérieurs sont autorisés. Des décors ou matériaux rappelant le style balnéaire sont fortement recommandés 11.1.4. Les constructions* traditionnelles Les toitures A l’exception des projets de faible emprise en surface et en profondeur tels que les garages, abris à outils, constructions* annexes, petites pièces supplémentaires, etc..., les constructions* doivent être couvertes avec des toitures à deux ou plusieurs pentes avec de préférence les lignes de faîtage du bâtiment* principal parallèles à la rue Les couvertures seront réalisées en tuiles creuses de type tige de botte ou romane canal de tons mélangés ou tuiles plates losangées. Les façades* Les enduits lissés, grattés, talochés ou bruts de lance à granulométrie très fine sont prescrits. Les enduits seront de teintes claires Les ouvertures - Les fenêtres seront nettement plus hautes que larges dans la proportion d'au moins 1/1,5, - Les petites ouvertures (salle de bain, WC…) sont interdites en façade*. Elles devront reprendre les dimensions des ouvertures traditionnelles (100x150). - Les ouvertures cintrées auront une flèche de 5 cm maximum En tout état de cause, elles seront limitées à une ou deux ouvertures par façade* et ne seront autorisées que si elles ne détériorent pas l’harmonie de la façade*. - Les fenêtres seront munies de volets battants ou persiennes en bois ou aluminium ou composite de bois ou matériaux non brillants. - Les volets roulants visibles de la voie* sont interdits sur la façade rue. 11.2. LES CLOTURES Règles Générales : Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voie*s publiques ou privées. La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture. Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces. Les murs en moellons existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’accès* ou de démolition, et faire l’objet d’une maintenance*. A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres, d'arbustes, d’une hauteur limitée à 0,60 m, réalisation de pan coupé, …. Les clôtures anciennes d’esprit baroque balnéaire seront conservées autant que possible.

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Mise en œuvre : A l’alignement* des voies* publiques ou privées et des emprises publiques, et jusqu’au droit de la façade* du bâtiment*, les clôtures doivent être constituées d’un muret de 0,60 mètre enduit avec barbacanes pour permettre la circulation de l’eau, surmonté d’une grille d’une hauteur de 1,20 mètre maximum. La hauteur totale ne dépassera pas 1,80m sauf réhabilitation ou prolongement d’une grille de plus grande hauteur. Un feston pourra être posé derrière la grille, de couleur identique à celle de la grille. Les clôtures en limites séparatives* seront constituées :

- soit d’un grillage d’une hauteur de 1,80 m doublée d’une haie vive, d’essence locale (cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent règlement),

- soit du même dispositif que celui utilisé sur rue, - soit d’un muret de 0,60 mètre surmonté d’un grillage ou d’une grille ou de panneaux

peints, le tout ne pouvant pas excéder 1,80 m de hauteur. - Soit d’un mur n’excédant pas 1,80 m équipé de barbacanes si celui-ci n’est pas visible

depuis la rue.

Les murets seront enduits sur les deux faces Les matériaux d’aspect brillant sont interdits. Les brandes, canisses, toiles, coupe-vent et autres matériaux sont interdits sur les clôtures. Toutefois, des clôtures différentes pourront être admises pour tenir compte des clôtures des habitations proches. Dans le secteur AUp, les clôtures en limite séparative ou de fond de terrain seront constituées d’une haie doublée ou non d’un grillage. 11.3. LES ELEMENTS TECHNIQUES ET DISPOSITIFS ENERGETIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. Sur les bâtiments* identifiés au titre de l’article L.123-1-5 7°du code de l’urbanisme, le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) peut être admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. L’isolation par l’extérieur des constructions* repérées au titre de l’article L.123.1.5.7° du code de l’urbanisme doit reproduire à l’identique les éléments des façades*. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

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ARTICLE AU 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES 12.1.1 Modalités de réalisation des places de stationnement Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des Dispositions Générales du présent document. 12.1.2 Modalités de calcul du nombre de places de stationnement Dès lors que la norme de stationnement est exprimée par tranche, la place de stationnement est comptabilisée par tranche entamée. Le décompte des places est différent selon la nature de l’opération envisagée. Pour les extensions de construction* - hors habitat : Il n’est tenu compte, pour le calcul des places de stationnement exigées, que des besoins supplémentaires créées par les modifications. - pour l’habitat : Dans le cas d’extension d’une construction* à usage d’habitation ne créant de nouveau logement, il ne sera pas exigé de nouvelle place de stationnement. Pour les changements de destination Le nombre de places exigé est celui prévu pour les constructions* nouvelles. Pour les travaux de réhabilitation Aucune place de stationnement n’est requise, même dans le cas d’augmentation de la SHON, dès lors que les travaux sont réalisés dans le volume bâti existant. Toutefois, lorsque les travaux ont pour effet de créer un ou plusieurs logements, les normes fixées au chapitre 12.1.1 (constructions* nouvelles) ci-dessus sont applicables pour les logements supplémentaires. Lorsqu’une construction* comporte plusieurs destinations, le nombre total de places de stationnement exigibles sera déterminé en appliquant à chacune d’elles la norme qui lui est propre. Lorsque le nombre total de places de stationnement exigées n’est pas un nombre entier, celui-ci sera arrondi à l’entier supérieur. 12.2. REGLES DE STATIONNEMENT Dès lors que la destination de la construction* projetée n’est pas expressément prévue par les dispositions ci-après, il y a lieu de retenir les normes applicables à la destination la plus proche de celle de la construction* projetée. Pour les constructions* à usage d'habitation, il est exigé 1 place pour les constructions de 1 à 80 m² et 2 places minimum pour les constructions de 81 m² et plus.

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Dans le cadre de projets d’ensemble*, il est exigé 0,5 place supplémentaire par logement en bordure des voie*s de desserte et implantée de manière à ne pas gêner la circulation. Pour les constructions* et installations nécessaires à un service public ou d’intérêt collectif, les hébergements hôteliers, les constructions* à destination de bureaux, commerces ou artisanat, le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à n’exiger l’aménagement d’aucune place de stationnement. 12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISES Modalités de calcul du nombre de places de stationnement des cycles Le nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*. Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes :

Destination Normes Applicables Type d'aménagement

Habitat. Pour 1 place de stationnement automobile réalisée, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

Bureaux. Constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêts collectifs.

Pour 2 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

Commerces. Artisanat et activités ne relevant pas des autres destinations citées.

Hébergements hôteliers.

Pour 3 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

ARTICLE AU 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

13.1. ASPECT QUALITATIF Pour l’ensemble des projets : Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale et des écoulements en cas de submersion.

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Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet. Il conviendra de privilégier des essences locales (se référer à l’annexe paysagère relative aux essences locales recommandées). Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitement paysager d’ensemble, y compris les délaissées. Les espaces boisés classés figurant aux documents graphiques du règlement doivent respecter les dispositions de l’article 6 des dispositions générales du présent règlement. Les éléments de patrimoine naturel identifiés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme sur les documents graphiques du règlement et dont la liste figure aux annexes du présent règlement doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions générales du présent règlement. En outre, pour les projets d’ensemble*, un ou plusieurs espace(s) d’agrément commun(s), paysagé(s) et facilement accessible(s) à tous devront être aménagés. Les fonctions de ces espaces devront être clairement identifiées : cheminements piétons, pistes cyclables, aires de jeux, espaces de détentes, des espaces de pleine terre*, … 13.2. ASPECT QUANTITATIF 13.2.1. En dehors d’un projet d’ensemble* : > Pour les projets à vocation exclusive d’habitat : - Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’est pas règlementée. - Pour les unités foncières entre 200 m² et 1 000 m ², au minimum 10 % de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé*. Au moins la moitié de cette surface devront être en pleine terre*. - Pour les unités foncières supérieures à 1 000 m ², au minimum 20% de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé*. Au moins, la moitié de cette surface devront être en pleine terre*. > Pour les autres projets : - Pour les unités foncières inférieures à 200 m², la surface aménagée en espace paysagé* n’est pas règlementée. - Pour les unités foncières supérieures à 200 m², au minimum 10 % de l’unité foncière* doit être aménagés en espace paysagé*. 13.2.2. Pour les projets d’ensemble* : Les espaces d’agrément*communs paysagés représenteront au moins 10 % de la superficie de l’unité foncière* du projet d’ensemble*. En outre, pour chaque terrain issu de la division ou chaque lot, il conviendra de respecter les dispositions du 13.2.1.

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Les principes de plantation* à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE AU 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à :

- 0,6 dans la zone AU et les secteurs AUb et AUbs1, - 0,5 dans le secteur AUa.

Le COS n’est pas fixé pour les services publics ou d’intérêt collectif.

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ZONE AUL

CARACTERE DE LA ZONE AUL

La zone AUL regroupe les parties du territoire destinées à accueillir des équipements d’intérêt collectif publics ou privés d’éducation et de santé, de loisirs, de sport, culturel,… Elle est destinée à l’aménagement futur à court ou moyen terme. La zone AUL comprend ne comprend qu’un seul secteur : - le secteur AULhs1, qui correspond à des espaces naturels actuellement non équipés et destinés à recevoir des installations ou aménagement en infrastructure ou superstructure nécessaires au service public ou d’intérêt collectif et liées aux activités hippiques, et potentiellement submersible. Ce secteur est identifié comme une zone à protéger pour des motifs d’ordre culturel, écologique et paysager.

Les règles ci-dessous sont essentiellement destinées à :

- permettre le bon déroulement des activités tout en favorisant une bonne intégration des constructions* dans le site et son environnement,

- à organiser les interactions avec le tissu urbain existant, - à protéger les personnes et les biens contre les risques d’inondation / submersion

marine, - prévenir et prendre en compte le risque submersion.

Les principes d’aménagement à réaliser figurent dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectées. Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous les terrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumises aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE AUL

ARTICLE AUL 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.1. Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article AUL2 ci-dessous. 1.2. Par ailleurs, dans le secteur soumis au risque d’inondation par submersion marine (AULhs1), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel, - les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise, - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- tout nouveau bâtiment.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF) *

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

AULhs1

C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

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ARTICLE AUL 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol citées ci-dessous à condition que les niveaux des nouveaux planchers créés soient situés à une cote supérieure ou égale à 3m50 NGF (à l’exception des règles particulières du 2.3). 2.1. Sont admises sous conditions les occupations et utilisations du sol suivantes sous réserve d’une bonne insertion dans l’environnement :

- les constructions* et occupations du sol destinées aux équipements d’intérêt collectif sanitaires et sociaux, sportifs, culturels, de loisirs et de sécurité,

- les constructions* nouvelles à destination d’habitation à condition qu’elles soient nécessaires pour assurer la surveillance des constructions* et installations présentes dans la zone (logement de fonction) à condition qu’elles soient intégrées à un volume existant ou projeté et n’excède pas une surface de plancher de 100 m² au total;

- les aires de jeux ; - les aires de stationnements paysagers ouverts au public. - les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt

collectif ; 2.2. Par ailleurs, sont uniquement admises dans le secteur AULhs1 sous conditions les occupations et utilisations du sol suivantes : - Les équipements d'accueil touristique et de loisirs liés aux activités hippiques, à l’exclusion des campings ou caravanings mentionnés à l’article L 146.5 du code de l’urbanisme. - Les constructions* et installations, travaux ou ouvrages directement liés et nécessaire à des activités touristiques et de loisirs liés aux activités hippiques, sous réserve que leur édification, leur localisation, leur nombre et leur nature, ne portent pas atteinte aux caractéristiques des lieux, - Les constructions*, travaux ou ouvrages à destination de commerce et restauration* nécessaire à l’animation du site, à condition qu’elles ne comportent pas de pièce de sommeil, - Les exhaussements et affouillements de sol nécessaires à la mise hors d’eau des équipements ou à la gestion des eaux pluviales, les constructions*, aménagements et occupations du sol affectées à des équipements hippiques y compris les logements de gardiennage qui y sont liés, les constructions* nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

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2.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (AULhs1), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A » (cf. tableau ci-dessus) : - les occupations et utilisations du sol admises dans la zone considérée sous réserve que les niveaux de premier plancher créé soient situés au-dessus de la cote de plancher* du secteur considéré.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré. - le changement de destination* des constructions*, à condition de ne pas augmenter la vulnérabilité et de ne pas créer de nouveau logement.

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « C » (cf. tableau ci-dessus): - les travaux de mise en sécurité.

ARTICLE AUL 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

La réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs. 3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

AULhs1

C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

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3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement aux cycles et piétons. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.5. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers. Les principes de voirie*, de carrefour, de liaison douce et de continuité cyclable à réaliser figurant dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE AUL 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

La réalisation des viabilités et équipements sont à la charge des aménageurs. 4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

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4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : 1/ En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). 2/ De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare 3/ En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public ou dans les fossés des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé après accord de la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également.

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4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. En outre, la réalisation de réseau fibre optique (fourreaux…) est obligatoire. 4.5. RESEAU DE CHALEUR ET /OU DE FROID L’utilisation des nouveaux modes de production de chaleur et /ou de froid type, géothermie, puits canadien, pompe à chaleur est autorisée. 4.6. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.7. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE AUL 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE AUL 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. Lorsqu'il est prévu un élargissement de voie*, de carrefour ou de place par servitude d'alignement*, ou s’il est prévu un emplacement réservé, ce sont ces limites futures qui s'imposent.

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6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Dans le secteur AULhs1, les bâtiments* peuvent s’implanter à l’alignement* ou en retrait* de 3 m par rapport à l'alignement* des voies* publiques ou d'usage public ou de toute autre emprise publique*, ou d'usage public. 6.2.2. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leur dimensionnement et leur fonctionnement. 6.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées à l’alignement* ou en retrait*. 6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Des conditions d'implantations différentes de celles énoncées au paragraphe 6.2 ci-dessus peuvent être autorisées en considérant : - la fonction de la voie* ou de l’emprise publique* dans le réseau général de la circulation, son caractère ou celui des lieux avoisinants ; - la nature de la construction* envisagée ; - lorsque des impératifs techniques le justifient. Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments* nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

ARTICLE AUL 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit. 7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Les bâtiments* peuvent être implantés sur une ou plusieurs limites séparatives* ou en observant un retrait* par rapport à ces limites séparatives* et ce dans le souci de l’optimisation de l’espace. Ce retrait* doit être au moins égale :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies* autres que celles citées ci-dessus.

7.2.2. Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments* nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. 7.2.3. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limites séparatives.

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7.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leur dimensionnement et leur fonctionnement. 7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Des conditions d'implantations différentes de celles énoncées au paragraphe 6.2 ci-dessus peuvent être autorisées en considérant : - la fonction de la voie* ou de l’emprise publique* dans le réseau général de la circulation, son caractère ou celui des lieux avoisinants ; - la nature de la construction* envisagée ; - lorsque des impératifs techniques le justifient.

ARTICLE AUL 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

ARTICLE AUL 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*

Dans le secteur ALHhs1, il n’est pas fixé de règle d’emprise au sol*.

ARTICLE AUL 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain nature* aux extrémités de cette construction*.

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10.2. REGLE GENERALE Dans le secteur AULhs1, la hauteur maximale des constructions* n’est pas réglementée. Toutefois pour toute construction* de hauteur conséquente (supérieure à 12 m), elle devra s’intégrer de par la recherche architecturale dont elle aura fait l’objet, au site et à son environnement et être justifiée par sa nécessité aussi bien technique qu’esthétique ou par son intérêt collectif.

ARTICLE AUL 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS* 11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions* nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc) est interdit. Les toitures sont généralement réalisées en tuiles plates ou canal en usage dans la région. 11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains » Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* peut être exceptionnellement autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration à leur environnement. Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à condition qu’ils soient intégrés dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchée pour en limiter l’impact visuel. Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…) sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de la construction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti.

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11.2. DISPOSITIONS PARTICULIERES Dans le secteur AULhs1, les constructions* devront offrir une parfaite intégration dans le paysage lointain et proche en respectant les contraintes topographiques, environnementales et paysagères du site. 11.3. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

ARTICLE AUL 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

12.1. GENERALITES ET MODALITES DE CALCUL DU NOMBRE DE PLACES Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 5 des Dispositions Générales du présent document. 12.2. REGLES DE STATIONNEMENT Le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules et les deux roues motorisées est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. 12. 3. REGLES DE STATIONNEMENT DES DEUX ROUES NON MOTORISES Modalités de calcul du nombre de places de stationnement des cycles Le nombre de place de stationnement est celui nécessaire à la destination de la construction*. Pour le stationnement des cycles, les normes applicables sont les suivantes : Destination Normes Applicables Type d'aménagement

Habitat. Pour 1 place de stationnement automobile réalisée, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

Construction*s et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêts collectifs.

Pour 2 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

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Activités ne relevant pas des autres destinations.

Pour 3 places de stationnement automobile réalisées, une surface supplémentaire minimum de 1,5 m² devra être réalisée pour les cycles.

Aire de stationnement couverte*

ARTICLE AUL 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage. Tout arbre ou haie abattu doit être remplacé en privilégiant des essences locales adaptées au milieu (se reporter à l’annexe du présent règlement). Les espaces libres*, c’est à dire non consommés par les constructions*, les aires de stationnement et de circulations des véhicules motorisés doivent être traitées comme des espaces paysagers à caractère bocager et humide et le moins imperméabilisé possible. Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale. Les surfaces minéralisées doivent être de préférence aménagées avec des matériaux filtrants de manière à limiter l’imperméabilisation et à faciliter la circulation de l’eau. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée.

ARTICLE AUL 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Dans le secteur AULhs1, le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à 0,2. Le COS n’est pas fixé pour les services publics ou d’intérêt collectif.

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ZONE 1 AU

CARACTERE DE LA ZONE 1 AU

La zone 1AU correspond à des espaces naturels actuellement peu ou non équipés et peu ou difficilement desservies (au moment de l’élaboration du PLU). L’absence de liaisons confortables et directes avec le reste des espaces urbanisés et la réflexion, pour le moment insuffisamment aboutie pour prévoir l’organisation précise de ces secteurs, ne permettent pas d’envisager une urbanisation à court terme. Ils sont destinés à recevoir une urbanisation à moyen/long terme dans le cadre d’un projet d’ensemble* qui n’est pas encore défini. La zone est inconstructible, son ouverture à l’urbanisation suppose préalablement la mise en œuvre d’une procédure de modification du PLU, dans les conditions de l’orientation d’aménagement. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à ne pas porter atteinte à l’aménagement futur de la zone tout en permettant l’implantation immédiate de constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif lié aux réseaux, dans l’attente de l’urbanisation future de la zone. Afin de préserver l’ensemble des potentialités d’urbanisation de la zone, il s’agit d’interdire les occupations et utilisations du sol qui la rendraient impropre ultérieurement à l’urbanisation. Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE 1 AU

ARTICLE 1 AU 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol non visées à l’article 1AU 2.

ARTICLE 1 AU 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

2.1. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif liés aux réseaux, sous réserve que par leur nature, leur importance et leur localisation, celles-ci ne compromettent pas l’aménagement intérieur et cohérent de la zone, et quelles soient compatibles avec les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs ».

ARTICLE 1 AU 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Les principes d’accès* et de voirie à réaliser figurant sur les documents graphiques du règlement, et dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

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ARTICLE 1 AU 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

Non règlementé.

ARTICLE 1 AU 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE 1 AU 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

Les bâtiments* et installations peuvent être implantés à l’alignement* des voies* et emprises publiques ou en observant un retrait* par rapport à l’alignement* des voies* et emprises publiques. En cas de recul*, elles doivent s’implanter à 2 mètres minimum de l’alignement*. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leur dimensionnement et leur fonctionnement. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait.

ARTICLE 1 AU 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

Les bâtiments* et installations peuvent être implantés en limite séparative* ou en retrait*. En cas de retrait*, elles doivent s’implanter à 3 mètres minimum de la dite limite séparative*. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint en annexe vaut classement desdits fossés selon leur dimensionnement et leur fonctionnement. Les constructions ne constituant pas des bâtiments peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives ou en observant un retrait par rapport à une ou plusieurs limites séparatives.

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ARTICLE 1 AU 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

ARTICLE 1 AU 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

Non réglementé.

ARTICLE 1 AU 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

Non réglementé.

ARTICLE 1 AU 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

Non réglementé.

ARTICLE 1 AU 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

Non règlementé.

ARTICLE 1 AU 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage. Tout arbre abattu doit être remplacé. Les principes de plantations* à réaliser figurant sur les documents graphiques du règlement, et dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

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ARTICLE 1 AU 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Non réglementé.

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COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGE REGLEMENT ECRIT PLAN LOCAL D'URBANISME Révision prescrite le 27 avril 2007 Projet arrêté le 28 juin 2012 Révision approuvée le 28 mars 2013

TITRE IV – DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE

La zone agricole comprend les secteurs suivants : - le secteur Ap - le secteur Aps, - le secteur Ah, - le secteur Aop - le secteur Aor.

Les secteurs indicés « s » sont potentiellement submersibles.

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ZONE A

CARACTERE DE LA ZONE A

La zone A correspond aux espaces dédiés à l’activité agricole, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres. Elle correspond aux terrains sur lesquels s’est développée l’activité agricole et se caractérise par la présence : - de terrains cultivés ou non, - de quelques constructions*, liées ou non à l’exploitation agricole. La zone A comprend plusieurs secteurs : - Le secteur Ah, qui correspond aux bâtiments* isolés disséminés dans l’espace à dominante rurale de la commune. Ils rassemblent essentiellement des constructions* à destination d’habitation sans lien avec l’agriculture. - Le secteur Ap, qui correspond à des espaces de grande valeur paysagère ou à la situation d’espace proche du rivage nécessitant une protection particulière. Ils coïncident en majeur partie aux points hauts de la commune, propice aux vues lointaines. Le secteur Aps est potentiellement submersible. - Le secteur Aop, qui correspond aux espaces du port de plaisance et des activités conchylicoles des Boucholeurs. - Le secteur Aor, qui correspond à des espaces maritimes destinés aux activités de pêche et de culture marine (conchyliculture, ostréiculture, etc.…). Il correspond à un secteur remarquable ou plus sensible au sens de la loi littoral. Les règles énoncées sont essentiellement destinées à préserver l’ensemble des potentialités agronomiques, biologiques et économiques des terres agricoles ainsi que le paysage qui lui est attaché et prévenir et prendre en compte le risque submersion. Dans le secteur Ap de grande valeur paysagère, toute construction* est interdite en vue à la fois de préserver et valoriser des espaces présentant un potentiel agronomique, biologique ou économique ainsi que le paysage qui leur est attaché (à l’exception de la construction* ou l’utilisation du sol nécessaires à la protection des personnes vis-à-vis du risque submersion étant donné l’altitude de ces secteurs). Dans le secteur Ah, les capacités d’accueil sont volontairement limitées afin de prévenir toute atteinte à la préservation des sols agricoles, forestiers, la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages, tout en permettant l’accueil de constructions* et installations nécessaires aux exploitations agricoles ou liées à l’agriculture et à l’élevage. Les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, toutes les unités foncières comprises dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumises aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE A

ARTICLE A 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article A 2 ci-dessous.

ARTICLE A 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

2.1. Sont admis les exhaussements et affouillements du sol sous réserve : dans les secteurs Ah, Ap et Aps :

- qu’ils soient indispensables au bon fonctionnement de l’activité agricole, - ou qu’ils soient nécessaires aux travaux d’intérêt général - et sous réserve qu’ils n’aient pas d’effet conséquent sur l’écoulement des eaux dans le

secteur Aps. dans les secteurs Aop et Aor :

- qu’ils ne dénaturent pas le caractère des espaces et des milieux, - que les travaux soient de nature à réduire les risques.

2.2. Dans la zone A et tous les secteurs, sont admis les constructions* et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, sous réserve qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière dans l’unité foncière* où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. 2.3. Dans le secteur Ah, sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site, les occupations et utilisations du sol suivantes : - Les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif; - La réfection, l’aménagement et l’extension des constructions* existantes à la date d’approbation du PLU, quelle que soit leur destination. Toutefois, ces extensions sont limitées et doivent être inférieures à 50 m² d’emprise au sol* en sus de l’emprise au sol* du bâtiment* existant à la date d’approbation du PLU sans dépasser 170 m² de la surface de plancher totale ; La construction* de bâtiments* annexes aux habitations existantes à la date d’approbation du PLU sont autorisées aux conditions cumulatives suivantes :

- les annexes projetées doivent être directement liées à une habitation existante sur l’unité foncière*, - l’emprise au sol* cumulée des annexes n’excèdent pas 25 m² supplémentaires par rapport à l’emprise au sol* des annexes existantes à la date d’approbation du PLU, - la hauteur des annexes projetées n’excèdent pas 4,5 mètres au faîtage et qu’elles fassent l’objet d’une bonne insertion paysagère ;

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2.4. Dans les secteurs Ap et Aps, sont admis les constructions* ou utilisations du sol nécessaires à la protection des personnes vis-à-vis du risque submersion, à condition que :

- leur localisation soit rendue indispensable par des nécessités techniques, - les constructions* ou utilisations visées soient conçus de manière à permettre un retour

à l’état naturel, - les constructions* ou aménagements fassent l’objet d’une bonne intégration dans le

site. 2.5. Dans les secteurs Aop et Aor, sont admis : - Les aménagements et installations, classés sou non, nécessaires aux activités ostréicoles ou aquacoles ne créant pas de surface de plancher, sous réserve qu’ils soient compatibles avec la protection du caractère remarquable de ces espaces, - Les aménagements ayant pour effet la défense des côtes. 2.6. Dans le secteur Aop uniquement, sont admis : - Les constructions* et installations nécessaires à l’activité, à l’entretien et au développement du port de plaisance. 2.7. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (Aps), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les travaux de mise en sécurité.

ARTICLE A 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* 3.1.1. L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 4,80 et 5,30 B : entre 4,30 et 4,80

Aps C : en-dessous de 4,30

5,30

5,50

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La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune

3.1.2. Aucun accès* automobile ne peut s'effectuer sur les voies* affectées exclusivement aux cycles et piétons. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers.

ARTICLE A 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

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4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions : - En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). - De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare - En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également.

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4.4.2. S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. 4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE A 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE A 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. 6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Les bâtiments* doivent être implantées en observant un recul* d’au moins :

- 15 mètres, mesuré horizontalement de tout point des constructions*, par rapport à l’axe des routes départementales ou communales.

- 10 mètres, mesuré horizontalement de tout point des constructions*, par rapport à l’axe des autres voies* publiques ou à usage public.

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6.2.2. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une implantation autre que celle qui est prévue à l’article 6.2 précédent est autorisée, dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants : 1. Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiment*s existants à la date d’approbation du PLU, implantées différemment de la règle fixée au paragraphe 6.2. Dans ce cas, l’extension peut être autorisées dans le prolongement des murs de la construction* existante ; 2. Lorsqu’il s’agit d’équipements techniques liés à la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d’énergie tels que transformateurs, château d’eau à condition d’assurer une bonne intégration du projet dans son environnement paysager. 3. Une implantation différente pourra être imposée pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5 7e.

ARTICLE A 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1 CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit. 7.2 REGLE GENERALE 7.2.1. Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantés sur une ou plusieurs limites séparatives*, et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*. Ce retrait* doit être au moins égal à 5 mètres. Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limites séparatives*. 7.2.2. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture ne pourra être créée sur cette limite. 7.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 7.3 DISPOSITIONS PARTICULIERES 7.3.1. Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implanté différemment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre est admis. Dans ce cas, le projet devra obligatoirement s’implanter dans le prolongement des murs du bâtiment* existant sans création d’ouverture sur cette limite.

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7.3.2. Lorsqu’il s’agit d’équipements techniques liés à la sécurité, à un service public, à la gestion des eaux, à la distribution d’énergie tels que transformateurs, château d’eau à condition d’assurer une bonne intégration du projet dans son environnement paysager, une implantation différente sera autorisée.

ARTICLE A 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

ARTICLE A 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

Non réglementé.

ARTICLE A 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur des constructions* est mesurée à partir du sol existant jusqu'au faîtage ou au sommet de l'acrotère*, ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures exclus. Le niveau du sol existant est défini par la moyenne des points altimétriques le plus haut et le plus bas, mesurés avant réalisation des travaux, au droit de la construction* nouvelle. 10.2. REGLE GENERALE La hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 mètres. 10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dans les cas suivants : - pour les travaux d’aménagement sur les constructions* existantes dont la hauteur, à la date d’approbation du PLU, est supérieure à celles fixées au paragraphe 10.1. Dans ce cas, la hauteur maximale autorisée pour les travaux est celle de la construction* existante, - pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, - pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plus importantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes, - pour les installations liées à l’agriculture ou l’élevage si elle est conditionnée par des impératifs techniques. -pour les éléments techniques nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables dédiés à l’alimentation de la construction* à condition qu’ils fassent l’objet d’une bonne intégration dans leur environnement.

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ARTICLE A 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*S

11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de construction*s nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc.) est interdit. Les toitures sont généralement réalisées en tuiles canal ou tige de botte en usage dans la région sur des toitures de faible pente. 11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains » Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* est autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration à leur environnement. Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à condition qu’ils s’intègrent du mieux possible dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchée pour en limiter l’impact visuel. Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…) sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de la construction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti. 11.2. CLOTURES Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voie*s publiques ou privées. Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements). Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces.

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La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture. 11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

ARTICLE A 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Il est exigé 2 places de stationnement par logement. Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des Dispositions Générales du présent document.

ARTICLE A 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet.

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Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent règlement du PLU).

ARTICLE A 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Non réglementé.

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COMMUNE DE CHATELAILLON-PLAGE REGLEMENT PLAN LOCAL D'URBANISME Révision prescrite le 27 avril 2007 Projet arrêté le 28 juin 2012 Révision approuvée le 28 mars 2013

TITRE V – DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE NATURELLE ET

FORESTIERE

Les zones naturelles et forestières sont : - La zone N, comprenant les secteurs :

• Ns2, Ns7 • Nhs6, • Nl, • Nls, • Nt, • Ntc, • Ntcs, Ntcs6, Ntcs7, • Ntcrs

- La zone NR, comprenant les secteurs : • NRs, NRs5, NRs6 • NRp.

Les secteurs indicés « s » sont potentiellement submersibles.

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ZONE N

CARACTERE DE LA ZONE N

La zone N caractérise les espaces et sites de qualités de la commune. Ces espaces participent à l’environnement de la commune et présentent un intérêt écologique et paysager. La zone N comprend plusieurs secteurs : - Le secteur Nhs6, constructible, de taille et de capacité limitée, il correspond aux constructions* isolées dans les espaces naturels, potentiellement submersible, - le secteur Nl qui caractérise des espaces naturels destinés à être aménagés pour des activités de loisirs de plein air et des activités sportives, potentiellement submersibles dans le secteur Nls - Le secteur Nt, qui est destiné à recevoir des équipements de loisirs de plein air et des équipements d’accueil touristique, en particulier un Parc Résidentiel de Loisirs, - Le secteur Ntc, qui correspond à des aires de camping et de caravaning et les constructions* liées au fonctionnement du camping, potentiellement submersibles dans les secteurs Ntcs6, Ntcs7, - Le secteur Ntcrs, qui correspond à l’aire naturelle d’un camping, dans un espace remarquable potentiellement submersible, - Les secteurs Ns2 et Ns7, des secteurs naturels potentiellement submersibles. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à : - préserver et valoriser des espaces présentant une qualité paysagère, - protéger un espace remarquable, du point de vue écologique et paysager, - limiter et encadrer la constructibilité de ces zones, - permettre la réalisation et le fonctionnement d’activités de loisirs de plein air de manière compatible avec la nature des espaces, - prévenir et prendre en compte le risque submersion. Les principes d’aménagement à réaliser qui figurent dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectés. Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous les terrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Pour le savoir, il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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REGLES APPLICABLES A LA ZONE N

ARTICLE N 1 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.1. Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article N 2 ci-dessous.

1.2. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (Nls, Ntcrs, Ns2, Nhs6, Ntcs6, NTcs7, Ns7), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel, - les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise. - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise, - tout nouveau bâtiment. 1.3, Dans le secteur Ntcrs : - toute construction

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence*

en mètre NGF

Cote plancher* du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

Nls Ntcrs

C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80 Ns2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 4,30 et 4,80 B : entre 3,80 et 4,30

Nhs6 Ntcs6

C : en-dessous de 3,80

4,80

5,00

A : entre 4,80 et 5,30 B : entre 4,30 et 4,80

Ntcs7 Ns7

C : en-dessous de 4,30

5,30

5,50

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ARTICLE N 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Dans les secteurs Nl, Nt, Ntc et dans les secteurs Nls, Ns2, Ns7, Ntcs6, Ntcs7, Nh6, Ntcrs dont les parties de terrain d’assiette ne sont pas concernées par les catégories « A », « B » ou « C », sont autorisées sous conditions les occupations et utilisations du sol suivantes : 2.1. Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl, Nls, Nt, Ntc, Ntcs, Ntcs6, Ntcs7, sont admis : - Les constructions* et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, sous réserve qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière dans l’unité foncière* où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. - Les exhaussements et affouillements du sol sous réserve qu’ils visent des travaux d’intérêt collectifs, notamment la gestion du milieu naturel (reconstitution de marais et fossés), la prévention des risques d’inondations ou de submersion des installations autorisées. 2.2. Dans le secteur Nhs6, sont admis : - La réfection, l’aménagement et l’extension des constructions* existantes à la date d’approbation du PLU, quelle que soit leur destination. Toutefois, ces extensions sont limitées et doivent être inférieures :

- à 50 m² d’emprise au sol* en sus de l’emprise au sol* du bâtiment* existant à la date d’approbation du PLU,

- et que l’extension ne dépasse pas 100 m² de surface de plancher totale ; La construction* de bâtiments* annexes aux habitations existantes à la date d’approbation du PLU est autorisée aux conditions cumulatives suivantes : - les annexes projetées doivent être directement liées à une habitation existante sur l’unité foncière*, - l’emprise au sol* cumulée des annexes n’excède pas 25 m² supplémentaires par rapport à l’emprise au sol* des annexes existantes à la date d’approbation du PLU, - la hauteur des annexes projetées n’excède pas 4,5 mètres au faîtage et qu’elles fassent l’objet d’une bonne insertion paysagère ;

2.3. Dans les secteurs Nl et Nls sont également admises sous conditions les occupations et utilisations du sol suivantes : - Les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sous réserve qu’elles s’intègrent à l’espace environnant et que leur surface soit au plus égale à 50 m²;

- Les constructions* et installations, travaux ou ouvrages liés et nécessaire à des activités sportives et de loisirs de plein air dès lors que la surface de plancher de chaque construction* est au plus égale à 100 m² et que leur édification, de par leur localisation, leur nombre et leur nature, ne portent pas atteinte aux caractéristiques des lieux,

- Les aires de stationnements paysagers ouverts au public. 2.4. Dans le secteur Nt, sont admis: - Les Parcs Résidentiels de Loisir au titre de l’article A111-9 du code de l’Urbanisme, 2.5. Dans les secteurs Ntc, Ntcs, Ntcs6 et Ntcs7, sont admis : - Les aires de campings et de caravaning,

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- Les constructions* et installations, travaux ou ouvrages directement liés et nécessaire au fonctionnement du camping, sous réserve que leur édification, leur localisation, leur nombre et leur nature, ne portent pas atteinte aux caractéristiques des lieux,

- Les constructions* travaux ou ouvrages à destination de commerce et restauration* nécessaire à l’animation du site, à condition qu’elles ne comportent pas de pièce de sommeil, - Les aires de stationnements paysagers. - Les constructions* destinées à l’habitation nécessaire pour assurer la surveillance des occupations et utilisations du sol admise, intégré à un volume existant ou projeté et n’excédant pas une surface de plancher totale de 100 m², - Les installations saisonnières à usage commercial peuvent être autorisées sous condition d’être démontables, et démontée après chaque saison touristique. 2.6. Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7, les occupations et utilisations du sol autorisées sous réserve de limiter l’imperméabilisation du sol à l’emprise des bâtiments* uniquement. 2.7. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (Ns2, Ns7, Nls, Nhs6, Ntcs6, Ntcs7), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote plancher* du secteur considéré. - les travaux de mise en sécurité.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

Nls

C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

A : entre 2,80 et 3,30 B : entre 2,30 et 2,80

Ns2

C : en-dessous de 2,30

3,30

3,50

A : entre 4,30 et 4,80 B : entre 3,80 et 4,30

Nhs6 Ntcs6

C : en-dessous de 3,80

4,80

5,00

A : entre 4,80 et 5,30 B : entre 4,30 et 4,80

Ntcs7 Ns7

C : en-dessous de 4,30

5,30

5,50

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ARTICLE N 3 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiment*s envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune. 3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers.

ARTICLE N 4 CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux

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réseaux doivent être totalement séparés. (Tout puits existant ou créé doit faire l’objet d’une déclaration en mairie) 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins. Exceptions :

- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). - De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare - En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé.

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4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également. 4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone. 4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE N 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE N 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Elles s’appliquent également le long des cours d’eau.

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Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. 6.2. REGLE GENERALE

6.2.1. Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl et Nls, les constructions* doivent être implantées en observant un recul* d’au moins :

- 15 mètres, mesuré horizontalement de tout point des constructions*, par rapport à l’axe des routes départementales ou communales,

- 10 mètres de l’axe des autres voies* publiques ou à usage public.

6.2.2. Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7, les constructions* doivent être implantées avec un retrait* de 5 mètres minimum par rapport à l’alignement* de la voie*. 6.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 6.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une implantation autre que celle prévue à l’article 6.2 précédent peut être autorisée pour une impossibilité liée à la configuration du terrain, à la topographie, à des exigences sanitaires ou dans le but d’une meilleure intégration du projet dans son environnement, dans les cas suivants : 1. Lorsqu’il s’agit de travaux d’extension, de surélévation ou d’amélioration de bâtiments* existants à la date d’approbation du PLU, implantées différemment de la règle fixée au paragraphe 6.2. Dans ce cas, l’extension peut être autorisée dans le prolongement des murs de la construction* existante. 2. Lorsqu’un bâtiment* voisin est implanté différemment de la règle fixée ci-dessus, le bâtiment* projeté peut avoir la même implantation que ce dernier. 3. Une implantation différente pourra être imposée pour préserver les éléments de patrimoine identifiés au L.123-1-5 7e.

ARTICLE N 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6. Elles ne s’appliquent pas aux clôtures qui sont régies par l’article 11, ni aux débords de toit. 7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl et Nls, les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantés sur une ou plusieurs limites séparatives*, et/ou en observant un

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retrait* par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*. Ce retrait* doit être au moins égal à 5 mètres. Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limites séparatives*. 7.2.2. Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7, Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives* et/ou en observant un retrait* par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*. Ce retrait* doit être au moins égal :

- à 3 mètres si la façade* correspondante est aveugle ou comporte des portes pleines ou des châssis fixes à vitrage translucide,

- ou à 4 mètres si la façade* correspondante comporte des baies* autres que celles citées ci-dessus.

Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limites séparatives*. 7.2.3. En cas d’implantation d’un bâtiment* en limite séparative*, aucune ouverture ne pourra être créée sur cette limite. 7.2.4. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés. 7.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES - Lorsqu’il s’agit de la surélévation ou de l’extension d’un bâtiment* existant implanté différemment de la règle définie ci-dessus, un recul* moindre est admis. Dans ce cas, le projet devra obligatoirement s’implanter dans le prolongement des murs du bâtiment* existant sans création d’ouverture sur cette limite. - Lorsqu’une limite séparative* se confond avec la limite d’une zone urbaine ou d’une zone à urbaniser, les constructions* doivent être implantées en observant, par rapport à ladite limite séparative*, un recul* d’au moins 3,00 m, mesuré horizontalement de tout point des constructions*. - Les limites séparatives* avec les voies* privées, ou avec les emprises privées d’usage public, doivent être assimilées à des limites sur voies* et emprises publiques. L’implantation des constructions* par rapport à ces limites est régie par les dispositions de l’article N 6.

ARTICLE N 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

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ARTICLE N 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS* Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nl l’emprise au sol* des constructions* n’est pas limitée. Dans le secteur Nhs6, l’emprise au sol* est définie selon les conditions de l’article N2. Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6, Ntcs7, l’emprise au sol* ne doit pas excéder 50 % de la superficie de l’unité foncière*.

ARTICLE N 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur maximale est mesurée de manière différente pour les constructions*, ou parties de construction*, établies dans, ou au-delà, d’une bande de 15 mètres de profondeur. Cette bande est mesurée perpendiculairement à partir de l'alignement* des voies* et emprises publiques existantes ou à créer. Dans la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen de la voie* qui fait face à l’assiette du projet et au droit des extrémités de cette construction*. Au-delà de la bande de 15 mètres de profondeur, la hauteur maximale d’une construction*, ou d’une partie de construction*, est la différence altimétrique entre le point le plus élevé de cette construction* (cheminées et autres ouvrages techniques exclus) et le niveau moyen du terrain naturel* aux extrémités de cette construction*. 10.2. REGLE GENERALE Dans les secteurs Ns2, Ns7 Nhs6, Nl, Nls, Nt, Ntc, Ntcs6 et Ntcs7, la hauteur maximale des constructions* est limitée à 8 m.

10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une hauteur différente de celle fixée au paragraphe 10.2 peut être admise ou imposée dans les cas suivants : - pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, sous réserve de ne pas altérer les perspectives paysagères proches et lointaines, - pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plus importantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes, -pour les éléments techniques nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables dédiés à l’alimentation de la construction* à condition qu’ils fassent l’objet d’une bonne intégration dans leur environnement, - les constructions* et installations nécessaires à l’entretien des marais, à l’agriculture, lorsque qu’elle participe à l’entretien du paysage, à la mise en valeur du milieu naturel (tels que les observatoires du milieu naturel), si des impératifs techniques le justifient.

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ARTICLE N 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS* 11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions* nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc.) est interdit. Les toitures sont généralement réalisées en tuiles plates ou canal. 11.1.2 Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains » Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* peut être exceptionnellement autorisée dans la mesure où ceux-ci s’inscrivent dans l’architecture du bâtiment* et participent pleinement à la composition architecturale, et à condition d’assurer une bonne intégration à leur environnement. Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture sont autorisés à condition qu’ils soient intégrés dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchée pour en limiter l’impact visuel. Les toitures et couvertures dites « contemporaines » (toitures terrasse, végétalisée, zinc…) sont admises dès lors qu’elles s’intègrent harmonieusement dans le volume général de la construction* ainsi que dans leur environnement paysager et bâti. 11.1.3. Pour les installations type « mobil home » ou « chalets » Les mobil home devront par leur aspect veiller à leur insertion dans le paysage environnant. Les matériaux de type brillant ou de coloris blanc ou bois naturel seront interdits. Les chalets ou autres bâtiments* en bois seront peint. La toiture sera constituée d’un toit à deux pentes.

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11.2. CLOTURES Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ou privées. Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements). Afin d’assurer une homogénéité d’aspect entre les clôtures et leur environnement bâti, les enduits sur murs de clôture auront un aspect lisse (taloché ou gratté fin) de ton clair et en harmonie avec les couleurs du bâtiment* présent sur la parcelle, des bâtiments* avoisinants et des clôtures mitoyennes. Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces. La hauteur et la nature des portails et portillons sera en harmonie avec le reste de la clôture. A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres, d'arbustes, réalisation de pan coupé, …. 11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations : - les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux. - les volets électriques admis dans la zone sont autorisés si au moins un d’entre eux au-rez-de-chaussée est manuel ou débrayable afin de permettre l’ouverture sans électricité.

ARTICLE N 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Le nombre de places de stationnement à aménager pour les véhicules est déterminé en tenant compte de la nature de l’équipement, de sa situation géographique, du regroupement de différents équipements sur le même site. Cet examen peut aboutir à l’aménagement d’aucune place de stationnement.

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Lorsqu’un pétitionnaire ne peut satisfaire lui-même aux obligations imposées par le présent article, il peut être fait application des dispositions mentionnées à l'article 4 des Dispositions Générales du présent document.

ARTICLE N 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les espaces libres* aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres* doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage. Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent règlement du PLU). Les principes de plantations* à réaliser qui figurent dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE N 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Dans les secteurs Nt, Ntc, Ntcs6 et Ntcs7, le coefficient d’occupation des sols est fixé à 0,3. Dans les secteurs Ns2, Ns7, Nhs6, Nl et Nls, le coefficient d’occupation des sols n’est pas fixé.

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ZONE NR

CARACTÈRE DE LA ZONE NR

La zone NR comprend des espaces qui constituent un site ou un paysage remarquable ou caractéristique du patrimoine naturel et culturel du littoral et qui sont nécessaires au maintien des équilibres biologiques ou présentent un intérêt écologique.

Cette zone couvre des territoires à protéger plus particulièrement en raison : - de leur caractère « d’espaces remarquables du littoral » au sens de la « Loi Littoral »,

du fait de leur statut de zone humide, de marais ou de dune, - de leur vulnérabilité face au risque inondation et submersion marine.

La zone NR comprend plusieurs secteurs :

- le secteur NRp, qui correspond à l’espace du port de plaisance de la commune - les secteurs NRs, NRs5, NRs6, des secteurs remarquables au sens de la « Loi Littoral », potentiellement submersibles.

Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à : - préserver et valoriser des espaces présentant une qualité paysagère, et des éco

systèmes spécifiques, - limiter et encadrer la constructibilité de ces zones, - prévenir et prendre en compte le risque submersion.

Note : Les secteurs potentiellement submersibles sont indicés « s ». Pour autant, tous les terrains situés dans un secteur indicé « s » ne sont pas systématiquement soumis aux règles relatives à la prise en compte du risque submersion. Il convient de se reporter notamment au préambule du règlement du PLU et aux articles 1 et 2 de la zone concernée afin de connaître la constructibilité des terrains.

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RÈGLES APPLICABLES A LA ZONE NR

ARTICLE NR 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

1.2 Sont interdites toutes les occupations et utilisations du sol qui ne sont pas visées à l’article NR 2 ci-dessous. 1.2. Sont interdits les exhaussements et affouillements du sol à l’exception de ceux qui sont visés à l’article NR 2 ci-dessous. 1.3. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (NRs, NRs5, NRs6), sont interdits, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les caves et les sous-sols, - le stockage en-dessous de la cote de référence* des produits dangereux ou polluants et/ou des produits susceptibles de flotter ou de faire obstacle à l’écoulement des eaux, - les occupations ou utilisations du sol susceptibles de faire obstacle à la libre circulation de l’eau : les clôtures et constructions* ne doivent pas créer de poches ou réserves d’eau enfermées d’où l’eau ne pourrait pas s’évacuer par écoulement naturel, - les exhaussements du sol à l’exception de ceux directement liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise. - les établissements recevant des populations à caractère vulnérable et les établissements nécessaires à la gestion de crise, - tout nouveau bâtiment.

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

NRs

C : en-dessous de 2,00

3,00

3,50

A : entre 4,20 et 4, 70 B : entre 3,70 et 4,20

NRs5

C : en-dessous de 3,70

4,70

4,90

A : entre 4,30 et 4, 80 B : entre 3,80 et 4,30

NRs6

C : en-dessous de 3,80

4,80

5,00

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ARTICLE NR 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CO NDITIONS PARTICULIERES

Dans les secteurs NR et dans les secteurs NRs, NRs5, NRs6 dont les parties de terrain d’assiette ne sont pas concernées par les catégories « A », « B » ou « C », sont autorisées sous conditions les occupations et utilisations du sol suivantes : 2.1. Dans la zone NR et les secteurs NRs, NRs5, NRs6, sont admis : - Les aménagements légers suivants à condition que leur localisation et leur aspect ne dénaturent pas le caractère des sites, ne compromettent par leur qualité paysagère et ne portent pas atteinte à la préservation des milieux :

- les cheminements piétonniers et cyclables ni cimentés ni bitumés, lorsqu’ils sont nécessaires à la gestion ou à l’ouverture au public, les objets mobiliers, les postes d’observation de la faune, des espaces naturels et paysagés et les équipements démontables liés à l’hygiène et à la sécurité lorsqu’ils sont rendus indispensables par l’importance de la fréquentation du public,

- Les installations destinées à la protection des dunes (cheminements, accès* plages), - Les occupations et utilisations directement liées et nécessaires à l’utilisation traditionnelle des marais (pâturage, maraichage, cultures, expansion et rétention des eaux),

- les aires de stationnement indispensables à la maîtrise de la fréquentation automobile sans qu’il en résulte une augmentation des capacités à condition qu’elles ne soient ni cimentées ni bitumées, ni pourvues de pylônes d’éclairage et de réseaux téléphoniques et qu’aucune autre implantation ne soit possible,

- la réfection des bâtiments* existants et l’extension limitée des bâtiments* dans la limite de 20% et installations nécessaires à l’exercice d’activités agricoles et d’élevage,

- les clôtures,

- les installations ou aménagements en infra structure ou superstructure d’intérêt général nécessaires à l’exploitation d’un service d’intérêt public et ou au fonctionnement des traitements des eaux pluviales ainsi que des bassins de rétention sous réserve de la prise en considération de leur intégration dans le site.

- à l’exclusion de toute forme d’hébergement et à condition qu’ils soient en harmonie avec le site et les constructions* existantes :

• les aménagements nécessaires à l’exercice des activités agricoles et d’élevages ne créant pas plus de 20 m2 de surface de plancher à compter de la date d’approbation DU PLU et à condition qu’ils soient intégrés à l’environnement,

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• les constructions* et aménagements exigeant la proximité immédiate de l’eau

liés aux activités traditionnellement implantées sur le littoral charentais, à la condition que leur localisation soit rendue indispensable par des nécessités techniques ; et à condition que les cheminements, aires de stationnement et les constructions* susvisées soient conçus de manière à permettre un retour du site à l’état naturel,

• les exhaussements et affouillements du sol d’intérêt collectif sous réserve

qu’ils visent à la prévention des risques d’inondation et de submersion des installations autorisées.

2.2. Dans le secteur NRp, sont admis :

- les constructions* et installations liées et nécessaires au port de plaisance, et aux activités nautiques de plaisance.

2.3. Dans la zone NR et les secteurs NRs5, NRs6, NRp, contigus ou en mer, sont admis :

- les constructions* et installations démontables liées directement aux loisirs nautiques, à la plage ou à la pêche, - les constructions* installations ou aménagements d’intérêt général liés aux activités ou ressources maritimes,

- les installations ou aménagements d’intérêt général nécessaires au fonctionnement des traitements des eaux pluviales ainsi que des bassins de rétention sous réserve de la prise en considération de leur intégration dans le site. - les aménagements ayant pour effet la défense des côtes.

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2.4. Par ailleurs, dans les secteurs soumis au risque d’inondation par submersion marine (NRs, NRs5, NRs6), sont autorisées sous conditions, et selon le tableau ci-dessous :

(Les parties de terrains d’assiette non comprises en « A », « B » ou « C », ne sont pas soumises aux règles ci-dessous).

• Pour les parties de terrains d’assiette situées en « A », « B » ou « C » (cf. tableau ci-dessus) :

- les extensions de bâtiments existants au moment de l’approbation du PLU sous réserve de ne pas augmenter la capacité d’accueil (pas de nouveaux logements). Il pourra s’agir d’une surélévation du bâtiment existant et/ou d’une extension d’emprise au sol* limitée à 30m² à partir de la date d’approbation du PLU, limitée à 50 % de la superficie de l’unité foncière*. Les surfaces de plancher créées devront être situées au-dessus de la cote de plancher* du secteur considéré. - les travaux de mise en sécurité.

ARTICLE NR 3 - CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES * PUBLIQUES OU PRIVEES ET D'ACCES* AUX VOIES* OUVERTES AU PUBLIC

3.1. ACCÈS* L'accès* à une voie* doit présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité des usagers des voies* ou de celle des personnes utilisant ces accès*, de la défense contre l’incendie, de la protection civile, et du ramassage des déchets ménagers et répondre à l’importance ou à la destination du bâtiment* ou de l’ensemble de bâtiments* envisagé. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès*, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. La localisation des accès* des véhicules doit être choisie en tenant compte des plantations ou espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, d'éclairage public, de supports de réseaux ou de tout autre élément de mobilier urbain situés sur l'emprise de la voie*. Tout déplacement sera à la charge du pétitionnaire après accord de la commune

Secteur du PLU

Partie de terrain d’assiette située (en mètre NGF)

Cote de référence * en mètre NGF

Cote plancher * du secteur considéré

en mètre NGF A : entre 2,50 et 3,00 B : entre 2,00 et 2,50

NRs

C : en-dessous de 2,00

3,00 3,50

A : entre 4,20 et 4, 70 B : entre 3,70 et 4,20

NRs5

C : en-dessous de 3,70

4,70

4,90

A : entre 4,30 et 4, 80 B : entre 3,80 et 4,30

NRs6

C : en-dessous de 3,80

4,80

5,00

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3.2. VOIRIE 3.2.1. Les caractéristiques des voies* de desserte des constructions*, qu’elles soient existantes ou nouvelles, doivent être adaptées à l’importance ou à la destination des constructions* qu’elles doivent desservir. 3.2.2. Les projets doivent limiter les voies* en impasse. 3.2.3. Les voies* nouvelles doivent permettre la circulation et l’utilisation des véhicules assurant un service public, si cette circulation et cette utilisation sont nécessaires. Dans le cas des voies* en impasse publique, celles-ci doivent se terminer par une aire de retournement libre de stationnement de façon notamment à ce que le véhicule de collecte des déchets puissent faire aisément demi-tour en effectuant au plus une marche arrière. 3.2.4. L'ouverture de pistes cyclables et de chemins piétonniers pourra être exigée notamment pour desservir les équipements publics ou pour renforcer des liaisons interquartiers.

ARTICLE NR 4 - CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D 'EAU, D'ELECTRICITE ET D'ASSAINISSEMENT

4.1. EAU POTABLE Toute construction* doit être raccordée au réseau public de distribution d'eau potable dans les conditions et selon les modalités définies par le gestionnaire du réseau. Pour chaque raccordement au réseau d’eau potable de la commune un système anti-retour (clapet anti-retour ou dis-connecteur) doit être installé pour sécuriser le réseau public. Lorsqu’une habitation est alimentée à la fois par le réseau d’eau potable et un puits, les deux réseaux doivent être totalement séparés. (Tout puits existant ou créé doit faire l’objet d’une déclaration en mairie) 4. 2. EAUX USÉES 4.2.1. Toute construction* doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux usées dans les conditions et selon les modalités définies par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, compétente en matière de collecte, transfert et traitement des eaux usées.

En l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées, toute construction* sera assainie par un système d’assainissement individuel aux normes en vigueur et permettant le raccordement ultérieur au réseau public dans les zones d’assainissement collectif.

4.2.2. Les extensions du réseau d’eaux usées doivent respecter les principes énoncés dans les « Annexes sanitaires » du présent Plan Local d’Urbanisme.

4.2.3. Les ouvrages d’assainissement des eaux usées destinés à être incorporés dans le domaine public doivent être conformes aux cahiers de prescription technique établis par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. 4. 3. EAUX PLUVIALES 4.3.1. Les eaux pluviales sont infiltrées sur l’unité foncière*. Les dispositifs d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés de sorte à éviter toute résurgence sur les fonds voisins.

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Exceptions :

- En cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015 (cf. tableau ci-dessous). - De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le tableau ci-dessous.

Débit de fuite pouvant être exceptionnellement autorisé au réseau pluvial public

Surface de l'opération 0 ha 6.6 ha 20 ha

Débit de fuite autorisé au réseau public

3 l/s/ha 20 l/s* 1 l/s/ha

*Attention, il s'agit ici d'un débit de fuite total et non d'un ratio par hectare - En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur la parcelle (absence d’espace disponible sur la parcelle), le rejet au caniveau ou au réseau public des eaux de toiture en façade* de rue pourra être autorisé par la collectivité. 4.3.2. Dans tous les cas cités en 4.3.1, selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du milieu récepteur un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. 4.3.2. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), les dispositifs pluviaux seront exécutés conformément au Cahier de Prescriptions Techniques relatif à la réalisation des ouvrages pluviaux sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (voir notice pluviale pour plus d’informations). 4.3.3. Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration ou dans le réseau public d'assainissement des eaux pluviales, excepté les eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. 4.4. AUTRES RESEAUX (ELECTRICITE / COMMUNICATION) 4.4.1. Lorsque les réseaux publics d’électricité sont souterrains, les branchements particuliers doivent l'être également. 4.4.2 S'il y a impossibilité d'alimentation souterraine lors de la restauration* de constructions*, les branchements aux réseaux publics d’électricité peuvent être assurés en façade* par câbles torsadés. 4.4.3. Dans les projets disposant de parties communes susceptibles d’être incorporées dans le Domaine Public (voirie interne, aires de stationnement communes, aires de jeux, espaces verts, autres équipements), tous les réseaux devront être mis en souterrain y compris les réseaux suivants : éclairage public, alimentation électrique en basse ou moyenne tension, téléphone.

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4.5. DECHETS MENAGERS Pour tout bâtiment* ou ensemble de bâtiments*, une aire de stockage des conteneurs sera prévue sur chaque unité foncière* (se référer aux « Annexes Sanitaires » du présent plan local d’urbanisme pour plus d’informations). 4.6. FOSSES Les ruisseaux canaux et fossés privés assurant l’écoulement des eaux pluviales devront être entretenus par les propriétaires riverains. Leur nettoyage régulier doit permettre le bon écoulement constant des eaux recueillies. Ils doivent être laissés accessibles et dégagés pour leur entretien.

ARTICLE NR 5 SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES

Non réglementé.

ARTICLE NR 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. CHAMP D’APPLICATION Les voie*s et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* et emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Elles s’appliquent également le long des cours d’eau. Ces dispositions s’appliquent également le long des fossés afin de permettre leur entretien et l’accès* aux berges. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture. 6.2. REGLE GENERALE 6.2.1. Les construction*s doivent être implantées à l’alignement* ou en observant un retrait* de 3,00 m minimum par rapport à l’alignement* des voies* et emprises publiques. 6.2.2. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés.

ARTICLE NR 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES *

7.1. CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.

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Elles ne s’appliquent pas aux débords de toit. 7.2. REGLE GENERALE 7.2.1. Les constructions* peuvent être implantées sur une ou plusieurs limites séparatives*, ou en observant un retrait* d’au moins 5,00 m par rapport à une ou plusieurs limites séparatives*. 7.2.2. Il n’est pas fixé de règle d’implantation des constructions* pour les bâtiments* nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. 7.2.3. Implantation par rapport aux fossés : Les constructions* doivent être implantées avec un recul* entre 4 mètres et 6 mètres de la crête des berges des fossés selon la dimension du fossé. Le plan hydrographique joint dans l’annexe sanitaire (pièce 5.2.6) vaut classement desdits fossés.

ARTICLE NR 8 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS * LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Non réglementé.

ARTICLE NR 9 EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS*

9.1. L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTION*S L’emprise au sol* des constructions* n’est pas limitée.

ARTICLE NR 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS *

10.1. MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur des constructions* est mesurée à partir du sol existant jusqu'au faîtage ou au sommet de l'acrotère*, ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures exclus. Le niveau du sol existant est défini par la moyenne des points altimétriques le plus haut et le plus bas, mesurés avant réalisation des travaux, au droit de la construction* nouvelle. 10.2. REGLE GENERALE Dans la zone NR et les secteurs NRs, NRs5, NRs6, la hauteur d’une construction* ne doit pas excéder une hauteur maximale de 4,50 mètres. Dans la zone NR, et les secteurs NRs, NRs5, NRs6, NRp, la hauteur des constructions* n’est pas réglementée pour les installations et aménagements nécessaires à la défense des côtes 10.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES Une hauteur différente de celles fixées au paragraphe 10.1 peut être admise ou imposée dans les cas suivants : - pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif,

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- pour les ouvrages techniques qui, compte tenu de leur nature, supposent des hauteurs plus importantes que celles fixées au présent article, tels que les pylônes, les antennes, -pour les éléments techniques nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables dédiés à l’alimentation de la construction* à condition qu’ils fassent l’objet d’une bonne intégration dans leur environnement. - les constructions* et installations nécessaires à l’entretien des marais, à l’agriculture, lorsque qu’elle participe à l’entretien du paysage, à la mise en valeur du milieu naturel (tels que les observatoires du milieu naturel), si des impératifs techniques le justifient.

ARTICLE NR 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTION*S Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions* nouvelles que toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent.

11.2. CLOTURES Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Leur hauteur devra être sensiblement égale à la hauteur des clôtures voisines existantes, notamment en alignement* des voies* publiques ou privées. Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements). 11.3. RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions. Les antennes et les paraboles, doivent être intégrées dans le volume des constructions*, sauf impossibilité technique. 11.4. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX SECTEURS INONDABLES Dans les secteurs soumis à des risques d'inondations :

- les clôtures doivent être conçues de manière à réduire au maximum la gêne au libre écoulement des eaux.

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ARTICLE NR 12 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions* doit être assuré sur le terrain d’assiette du projet ou sur une unité foncière* privée située dans l’environnement immédiat du projet. Pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics, il est exigé un nombre de places de stationnement correspondant aux besoins de la construction* ou de l’installation. Les aires de stationnement et voiries devront être réalisées à l’aide de matériaux permettant un retour à l’état naturel.

ARTICLE NR 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES *, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les arbres existants doivent être conservés, sauf nécessité motivée d’abattage. Les travaux d’aménagement admis à l’article NR2 doivent être réalisés à l’aide de matériaux filtrants permettant un retour à l’état naturel Il conviendra de privilégier des essences locales (cf. annexe paysagère relative aux essences locales recommandées jointe au présent règlement du PLU).

Les principes de plantations* à réaliser qui figurent dans les orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, du présent Plan Local d’Urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE NR 14 COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

Non réglementé.

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