shooting n°25

112

Upload: shooting-magazine

Post on 24-Mar-2016

229 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

L’univers de la photo, de part et d’autre de l’objectif. Professionnels de l’image ou amateurs éclairés, Shooting est votre magazine ! Chaque mois, vous êtes des milliers à parcourir nos rubriques : coups de coeur, interviews, articles de fond, débats, reportages.

TRANSCRIPT

Page 1: Shooting N°25
Page 2: Shooting N°25

8 400 fans qui nous suivent 4 000 lecteurs par numéro

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 2

Page 3: Shooting N°25

2 ANS = 24 NUMEROS

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 3

Page 4: Shooting N°25

CONCOURSSHOOTING MAG

Th ème du mois : Les courses de Noël

Sasha Karel - [email protected] http://sashakrl.deviantart.com/

par Tiff any C. Photographie

Sasha gagne une page de publicité dans le numéro 26 de Février

Merci aux participants et rendez-vous au prochain concours...alors c’est quoi comme thème pour le mois prochain ?

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 4

Page 5: Shooting N°25

CONCOURSJanvier 2012

Th ème du mois : Le corps dans tous ses étatsPour participer au concours :

* Une photographie par participant format 1200x1600 en 72dpi* Chaque participant doit signer sa photo par une signature discrète.* Faire parvenir son nom, prénom, site internet et mail* Date d’envoi : du 01 au 15 du mois en cours.* Les votes seront ouverts du 15 jusqu’au 25 du mois en cours.* Le jury Shooting vote du 25 au 30 du mois parmi les 5 photos ayant reçues le plus de votes.

* Envoi de votre photographie uniquement sur l’’email : [email protected]

* Le ou la gagnante du concours gagne un espace de publicité dans le prochain numéro.

La photo doit être jointe à un e-mail contentant le texte suivant :

« Suite à ma participation au concours de Shooting, je confi rme que j’accepte avec plaisir d’off rir à Shooting Mag les droits sur la photo jointe à ce message pour la publication sur le site www.magshooting.com ainsi que dans le Shooting Mag.

J’attire votre attention sur le faite que cette cession, même si elle est faite gratuitement, est strictement réservée à Shooting Magasine et limitée à l’usage convenu. Aucune cession des fi chiers ne pourra intervenir à un tiers sans mon accord. La photo est également protégée par le droit d’auteur et notamment par le droit moral dont est titulaire chaque photographe, et en vertu duquel son nom doit être apposé de façon visible sur ou à proximité de la photographie. »

Merci de votre compréhension.Shooting n’étant pas responsable des photographies soumises au concours.

Merci, l’équipe de Shooting Mag.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 5

Page 6: Shooting N°25
Page 7: Shooting N°25

Le magazine vous propose des nouveaux tarifs de publicité.

Format A4

1 parution - 15 euros

3 parutions - 30 euros

Format A6

1 parution 5 euros

Format A5

1 parution - 10 euros 3 parutions - 20 euros

Format A6

3 parutions 10 euros

Pour toutes informations compémentaires ,[email protected]

ou sur le site internet www.magshooting.com

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 7

Page 8: Shooting N°25

couverture réalisée par Da Cancaro Manuel

Eva LESALONDirectrice et Rédactice en chefhttp://evalesalon.4ormat.com

Florent VASSOGNERédacteur et Correcteur

www.efelo.book.fr

Paul-André PIERRONRédacteur Matériel

www.pixeleditionphoto.fr

Sophia MEZIERESRédactrice Astrologue Conseil

http://sophia-mezieres.overblog.com

Jérôme RETRURédacteur Technique Photo

www.jerome-retru.com

Olivier BARRERédacteur

www.barre-olivier.comhttp://barreolivier.4ormat.com

www.magshooting.com

DANS CE NUMERO

Page 9: Shooting N°25

S O M M A I R E

Toute reproduction des textes, photos, graphismes publiés dans ce magazine est interdite. Les documents transmis impliquent l’accord de l’auteur pour publicat ion.

Nous ne sommes pas tenus responsables du contenu des informations publiées dans ce numéro.

EDITO

Coup de Coeur : .................p07

N ° 2 5 J A N V I E R 2 0 1 2S O M M A I R E

Toute reproduction des textes, photos, graphismes publiés dans ce magazine est interdite. Les documents transmis impliquent l’accord de l’auteur pour publicat ion.

Nous ne sommes pas tenus responsables du contenu des informations publiées dans ce numéro.

EDITOChers amis lecteurs, c’est avec ce tout premier numéro de l’année que toute notre équipe vous présente ses meilleurs voeux pour 2012. Que cette nouvelle année vous comble dans tous les domaines.

Nous vous laissons découvrir ce tout nouveau numéro et remer-cions tous les artistes ayant partici-pés à ce numéro.

Nous remercions également nos lecteurs pour leur fi délité !!

L’équipe Shooting mag

SOMMAIREEdito ................................................................................. Page 09 Coup de Coeur .................................................................. Page10 10 minutes avec ................................................................. Page 22L’invitée surprise............................................................... Page 38Jeune Talent ....................................................................... Page 51Reportage du Mois ........................................................... Page 66Portrait du Mois ................................................................. Page76Mode Edito ................................................................ Page80Rubrique d’Eva ................................................................ Page87Droits et Devoirs ................................................................ Page 92Retouche Photo ................................................................. Page 96Question Matériel ........................................................... Page 102Photoscope ..................................................................... Page 108

Coup de Coeur : Nafi ssa Harvoire.................p10

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 9

Page 10: Shooting N°25

Coup de Coeur

Eva Lesalon

Directrice et

Rédactrice en chef

- Bonjour Nafi ssa, photographe c’est ton métier ou bien est-ce un hobby pour toi ?

Salut Eva ! La photographie n’est pas mon mé-tier, je travaille dans la fi nance, mais c’est une véritable passion qui est née il y a un peu moins de deux ans et que je compte développer pro-chainement comme activité secondaire, en auto-entrepreneur.

- Parle-moi un peu de ton parcours.

Rien ne me prédestinait à la photo car j’ai une formation scientifi que. En réalité, je devrais être en train de travailler à des recombinaisons gé-nétiques végétales au fi n fond d’un laboratoire universitaire poussiéreux, si la crise des OGM ne m’avait pas contrainte à changer de voie suite à l’obtention de mon diplôme. Aujourd’hui, je tra-vaille pour une banque parisienne au contact de « vrais » gens et sur des projets intellectuellement motivants. L’aspect « communication, challenge et stratégie » de mon job me plait évidemment,

mais il me manquait une dimension créative pour m’épanouir.

La photo est devenue l’exutoire parfait pour dé-verser mon trop plein d’imagination et de sensi-bilité.

- Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ?

Je suis depuis toujours attirée par ce qui est « beau », l’esthétisme est une notion importante pour moi, sous toutes ses formes. Et si je ne suis pas très mélomane, je suis en revanche très por-tée sur le visuel. Cela couvre un vaste périmètre : architecture, décoration (intérieure, fl orale...), stylisme, peinture, photo, arts graphiques en gé-néral.

Le déclencheur a été un roman de John Irving qui s’appelle « Une veuve de papier ». C’est l’histoire d’une femme qui perd tragiquement ses deux petits garçons et qui vit parmi ses sou-

P h o t o g r a p h eN a f i s s a H a r v o i r e

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 10

Page 11: Shooting N°25

venirs et les portraits qu’il lui reste de ses en-fants. Le romancier y décrit si bien ces portraits et l’impact qu’ils jouent des années après sur les survivants de l’histoire, que cela m’a réellement donné envie de me mettre à shooter pour essayer de capturer des moments et des histoires. A cette période, un collègue vendait son Nikon D70, c’était providentiel...

- As-tu un photographe de prédilection ?

J’aime les photographes de femmes. J’adore la vision de Peter Lindbergh sur la Femme (il faut lire un peu sa biographie, on comprend très vite son adoration pour les femmes); et dans une moindre mesure, celle de Jonvelle.

J’ai découvert récemment le travail de Jan Scholz, plus contemporain, très beau également. J’aime aussi la photographie plus « engagée », humaniste. Je pense bien évidemment à Diane Arbus, mais aussi à Dorothy Shoes dont je suis une très grande fan.

- Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

J’aime par dessus tout le portrait, en lumière na-turelle.

J’aime faire de la photo « à ambiance », une pho-to qui parle, qui raconte quelque chose... J’aime mettre en scène un personnage dans un envi-ronnement particulier. Cela demande du temps et un peu de moyens, ce qui est contraignant bien sûr.

Alors, quand je n’ai pas shooté depuis longtemps et que le boitier me manque, il m’arrive de pro-poser quelque chose de plus orienté « mode » et là je me régale à choisir le stylisme, le make up, etc.

- Comment se passe une séance photo avec toi ?

Humm, je suis une fi lle, j’aime bien palabrer avec d’autres fi lles, donc on peut passer une ou deux semaines à échanger sur FB ou par textos jusqu’au jour du shooting. J’aime bien expliquer quel genre de « tableau » je cherche à composer. Je propose le stylisme, la coiffure... et j’entends les avis en retour (surtout celui de la maquille-use). Donc pas mal de préparation en amont.

Généralement, le jour du shooting, le modèle sait ce que j’attends, et il m’arrive de préparer des visuels pour être sûre, encore une fois, qu’on est sur la même longueur d’onde.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 11

Page 12: Shooting N°25

Pendant la prise de vue, je suis assez dirigiste mais pas autoritaire. Mon but est de tirer le mei-lleur parti d’une silhouette, d’un visage, d’un profi l... Montrer ce qu’il y a de plus beau chez une personne, je l’aide donc à se positionner par rapport à mon objectif et ensuite je l’encourage à lâcher prise, ou au contraire à endosser tel rôle ou tel autre, selon l’objectif de l’image que je souhaite réaliser.

- Comment sélectionnes-tu tes modèles ?

Au début je pratiquais le « casting sauvage » : je demandais à ma coiffeuse, à une jolie fi lle rencontrée dans le RER, à la fi lle de la salle de sport... Bref. Parfois de bonnes surprises, par-fois moins bonnes. N’est pas modèle qui veut, la photogénie se travaille, c’est une discipline à part entière.Aujourd’hui, j’ai la chance d’être sollicitée par des modèles expérimentées, mais fi nalement cela se fait toujours au hasard des rencontres, même si les rencontres sont devenues d’ordre virtuel plus que réel...

- Quel matériel utilises-tu ?

Un Nikon D700, un 50mm 1.4, un 85mm 1.8 et un réfl ecteur.

- D’après toi, quelles sont les qualités qui sont demandées pour être un bon photog-raphe ?

Je crois qu’il faut savoir s’adapter, aux modèles, à l’environnement, aux contraintes diverses, car rien n’est jamais comme on l’avait prévu ou imaginé ! Ensuite la créativité, et l’originalité bien sûr... Et un brin d’audace !

- Serais-tu prête à travailler gratuitement en échange de publicité ?

Comme je ne pratique pas encore cette activité en tant que professionnelle, j’aurais tendance à répondre oui, pourquoi pas. A condition bien sûr que le projet, le modèle me conviennent et me motivent. Je ne ferai pas le « presse-bouton » contre de la pub.

- Comment gères-tu ton activité de pho-tographe vis-à-vis de tes proches ?

Seuls ma famille et mes amis proches savent que je pratique la photo, ils suivent mon actualité sur FB ou Flickr. C’est un cercle restreint. J’évite d’en parler en soirée parce que je sais comme on peut être barbant quand on commence à parler de sa passion.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 12

Page 13: Shooting N°25
Page 14: Shooting N°25
Page 15: Shooting N°25
Page 16: Shooting N°25

En revanche, on est une bande de 10 potes (pa-risiens et provinciaux) à pratiquer la photo en passionnés et là on se lâche pendant nos diners-tographes ou nos sorties shooting. C’est un con-tact motivant et une forme d’émulation positive.

- La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ?

C’est un moyen génial et ludique de m’épanouir et de m’amuser, donc oui c’est surement une forme de thérapie… Et c’est moins cher qu’un séjour à Bali… Quoique !

Sinon, sans rire, c’est vraiment une passion extra : je démarche et je côtoie des gens passionnants que je n’aurais pas l’opportunité de rencontrer dans mon quotidien.

- Quel a été le moment le plus embarras-sant depuis que tu pratiques la photogra-phie ?

Je shootais avec une modèle dans un quartier chic parisien et là, un concierge nous propose de shooter dans un hall et un escalier d’immeuble très « art déco » dont il avait la charge.

Au bout de dix minutes, il se jetait à nos pieds,

nous couvrait les mains de bisous, et nous prom-ettait d’être notre « esclave ». Impossible de shooter et une vraie galère pour s’en dépêtrer. Pour le fun j’ai gardé sa carte de visite « Mr X – consultant international ». Mouais…

- Si tu étais invisible une journée, quelle serait la première chose que tu ferais ?

J’irai espionner mon amoureux, et juste après j’irai espionner un photographe reconnu et célè-bre, et juste après j’irai espionner… Non mais il faut que j’arrête, j’ai décidément une grave ten-dance au voyeurisme !

- Qu’est ce que tu aimes le moins chez toi ?

Humm… Mon nez. Je rêve d’un petit nez re-troussé alors que j’ai un profi l grec.

- Quel est ton achat le plus cher ?

Ça doit surement être un achat compulsif suite à une journée de bureau pénible, et c’est surement une robe… J’adoooore les robes !

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 16

Page 17: Shooting N°25
Page 18: Shooting N°25
Page 19: Shooting N°25
Page 20: Shooting N°25

Coup de Coeur

- Ta maison brûle, quel objet sauves-tu en premier ?

Mon passeport (biométrique – sic !)

J’ai eu tellement de galères pour le faire re-nouveler : perdu dans les méandres administra-tifs. Je pars en janvier à New York, pour un long week-end. J’ai promis à mon amoureux de laisser le boitier à la maison (mais j’ai croisé les doigts).

- Merci

Nafi

ssa

Har

voire

http

://w

ww

.nafi

ssa

harv

oire

.com

https://www.facebook.com/profi le.php?id=100002497756774Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 20

Page 21: Shooting N°25

SHOOTING MAG vous recommande le livre de Joëlle Verbrugge

“Vendre ses photos” dresse un panorama des modes de diff usion de vos photos, quel que soit votre statut, amateur, artisan, auteur ou photo-journaliste. A l’aide d’exemples pratiques et il-lustrés, Joëlle Verbrugge, avocate et auteur-photographe, trace les limites de chaque statut, et aborde les aspects fi scaux et comptables. Elle off re une aide au choix d’un statut professionnel en tenant compte des éventuels cumuls d’activités et donne des pistes pour trouver de nouveaux modes de diff usion et fi xer le prix de vos photos. D’importantes notions comme celle de “tirage original” sont en outre passées au crible. Un ouvrage pratique et concret, pour aider les photog-raphes à faire les bons choix dans la jungle des dispositions légales et administratives.

Merci à Joëlle Verbrugge - http://droit-et-photographie.over-blog.com et Compétence photo - http://www.competencephoto.com

pour leurs autorisations

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 21

Page 22: Shooting N°25

10 Minutes avec . . .

Eva Lesalon

Directrice et

Rédactrice en chef

Je n’ai pas pris le virage du numérique tout de suite. Je me suis impliqué dans l’événementiel alternatif, les grandes messes païennes du siè-cle dernier, j’ai pas mal voyagé avant de me poser et de faire une formation dans la pédago-gie. Aujourd’hui, je suis formateur et je reviens doucement vers la photo, pour le plaisir, par le biais du courant strobist.com (nom du site de Da-vid Hobby). C’est pour moi une mini révolution dans le monde de l’image. Ce courant démoc-ratise les techniques d’éclairage aux fl ashs dé-portés et rend accessible l’imagerie de mode aux passionnés, à moindre frais.

- Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ?

Je peux diffi cilement répondre à cette question. Je crois que ma pratique de la photographie est devenue instinctive, je ne me souviens pas de l’origine. Tout gamin, je sais que mon oncle me montrait son réfl ex, peut être que l’origine est là. Aujourd’hui, je peux perdre le fi l d’une conver-

- Bonjour Vincent, photographe c’est ton métier ou bien est-ce un hobby pour toi ?

Bonjour Eva, j’agis simplement par passion. Jusque là, je ne me suis pas reconnu dans le milieu de la photographie professionnelle, peut être trop indépendant pour m’adapter à une com-mande client mais je m’assagi, j’en parle et je m’entoure, c’est peut être un signe, je ne sais pas encore…

- Parle-moi un peu de ton parcours.

J’ai commencé la photographie jeune, vers 15/16 ans, avec un petit boitier Canon A1, puis j’ai passé un bac professionnel dans une école sur Lyon. Mon premier métier était laborantin pour la chaîne de laboratoires professionnels Picto. J’ai acquis à cette occasion une bonne maîtrise dans l’équilibre chromatique d’une image. J’ai aussi travaillé pour un studio parisien, Chevojon, aujourd’hui fermé semble-t-il, prises de vues à la chambre et au moyen format argentique.

P h o t o g r a p h eV i n c e n t C h a m b o n

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 22

Page 23: Shooting N°25
Page 24: Shooting N°25

sation parce que j’observe le rim light qui vient d’apparaître dans les cheveux de mon interlocu-teur ou m’arrêter sur la route pour bloquer sur un refl et dans le paysage. Je vis avec la lumière et ses effets et c’est certainement elle qui m’a con-duit tout doucement à devenir passionné.

- As-tu un photographe de prédilection ?

Oui, Miles Aldridge (www.milesaldridge.com). Il reste, sans conteste, une référence à mes yeux. Son sens de la mise en lumière est d’une fi nesse incroyable, ses gammes de couleurs ont du chic, son style très épuré permet une bonne lecture d’image et l’attitude apathique de ses modèles donne des situations cocasses… Je suis fan.

- Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

De la mise en scène historique, avec plusieurs personnages. Je m’aperçois que j’admire de plus en plus les peintres du XVIII et XIX siècle. Je les considère comme des strobistes avant l’heure. J’ai encore de nombreux musées à visiter, du matériel à acquérir et du réseau à construire avant de toucher ce rêve.

- Comment se passe une séance photo avec toi ?

Les modèles sont certainement mieux placés que moi pour en parler, je n’ai pas de séance type. Je pense avoir une bonne capacité d’adaptation et je me cale à l’ambiance du shoot, au caractère du modèle. Le dénominateur commun entre les séances est certainement ce quart d’heure où tout est en place, chacun connaît son rôle et je veux la concentration de chacun. Je m’arrange pour amener tout doucement une équipe vers cet in-stant.

- Comment sélectionnes-tu tes modèles ?

Je ne suis pas professionnel, je m’accorde donc la liberté de travailler en fonction des rencon-tres, des sensibilités artistiques et surtout de la motivation et de l’intérêt du modèle. Je compte peu sur les réseaux sociaux et préfère l’échange physique.

Et puis on peut dire que j’aime aussi inscrire mon travail dans le temps avec certains modèles

Page 25: Shooting N°25
Page 26: Shooting N°25
Page 27: Shooting N°25
Page 28: Shooting N°25
Page 29: Shooting N°25

qui sont aussi des amies. Je cite, Mademoiselle Ellena, pour sa grâce, son harmonie et son impli-cation, elle est un élément moteur à mon expres-sion (http://www.mlle-ellena.book.fr/), au même titre que l’impertinente Gorgone et sa force de frappe (http://la-gorgone.jimdo.com/), sans ou-blier Dame Nuage, sa beauté, ses excès, son tal-ent (http://ladycloud.fr/)

- Quel matériel utilises-tu ?

Un boitier Nikon D300 avec trois focales fi xes, un 24 mm, un 35 mm, un 60 mm. Pour le strobe, je suis équipé avec 3 fl ashs cobras SB800 com-mandés par cactus V4. J’ai également une cellule Minolta pour les mesures. Je crois que c’est le minimum pour un bon travail de strobist. Après, il m’arrive d’emprunter du matériel aux mem-bres du club de photographes de Marguerittes « Light In Box », notamment un 17-35 constant et un jeu de torches sur secteur avec modifi cateur de lumière (Soft, nid d’abeilles, snoot, etc).

- D’après toi, quelles sont les qualités qui sont demandées pour être un bon photog-raphe ?

La photographie est polymorphe. Chacun peut trouver son terrain en fonction de son caractère.

La plus grande qualité reste, à mon sens, une bonne perception et interprétation de la lumière mais s’il s’agit de photoreportage, la capacité d’intégration au sujet et le choix de l’instant se-ront essentiels. D’autres fonctionneront avec un bon sens de la communication. Le mieux est de posséder les trois, ce n’est pas mon cas !

- Serais-tu prêt à travailler gratuitement en échange de publicité ?

Non, après si Lavazza me demande de faire son calendrier 2013 à titre gracieux, je peux réfl échir.

- Comment gères-tu ton activité de pho-tographe vis-à-vis de tes proches ?

Je suis indépendant, je n’ai pas de problème par-ticulier avec mes proches, ils ont plutôt une po-sition de conseil. Le plus dur, c’est de concilier avec le job.

- La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ?

Oui, dans le sens où elle socialise, elle permet la rencontre. Le rôle thérapeutique de la photogra-

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 29

Page 30: Shooting N°25
Page 31: Shooting N°25
Page 32: Shooting N°25
Page 33: Shooting N°25
Page 34: Shooting N°25
Page 35: Shooting N°25
Page 36: Shooting N°25

10 Minutes avec . . .

Vin

cen

t C

ham

bo

nht

tp://

ww

w.vi

ncen

t-cha

mbo

n.co

m

- Ta maison brûle, quel objet sauves-tu en premier ?

Mon certifi cat d’assurance, sauf si c’est moi qui ai allumé le feu avant de partir vivre à Sao Paulo, histoire de pas revenir !

- Merci

phie est de toute façon indéniable parce qu’elle fl atte, elle permet de se réconcilier avec soi ou de se construire.

- Quel a été le moment le plus embarras-sant depuis que tu pratiques la photogra-phie ?

Le moment le plus embarrassant, ben… Il est un peu constant, c’est le manque de moyens, de temps.

- Si tu étais invisible une journée, quelle serait la première chose que tu ferais ?

Paparazzi, non ?!

- Qu’est ce que tu aimes le moins chez toi ?

Ce manque de force qui m’a empêché, à vingt et quelques années passées, de franchir le cap du photojournalisme, malgré les diffi cultés que ren-contre la profession je crois que cela reste le plus beau des métiers.

- Quel est ton achat le plus cher ?

Ma maison !

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 36

Page 37: Shooting N°25
Page 38: Shooting N°25

- Quelles sont les raisons qui t’ont amenée à poser ?

La création et l’amour de l’image ! C’est vraiment venu naturellement, je suis infographiste de for-mation donc déjà amoureuse de la conception vi-suelle. J’ai été photographe de concert, mais trop attirée par la place devant l’objectif. Là, le coup de foudre a eu lieu : j’aime cette place créative et le fl uide d’émotion que l’on peut y transmettre.

- Quelle importance, en tant que femme, a pour toi la photographie ?

Pour moi, la photographie est un vecteur d’émotion. Après, en tant que femme, je ne sais trop quoi dire, je n’ai pas cette vision. La photo doit avant tout faire passer une image glamour de la femme. Je suis totalement contre les photos vulgaires.

- Comment se passe une séance photo avec Gaëlle Marthe ? Avant et pendant le jour J.

J’aime savoir quel personnage je dois incarner pour me mettre dans sa peau ! Quand je shoote, je suis très sérieuse, cela nous laisse du répit en-tre les conneries que je peux sortir avant et après.Mais un shoot est avant tout du plaisir et doit toujours rester un plaisir. Pour moi, un shoot commence dès le premier contact à la première mise en place des idées ! J’avoue être beaucoup plus à l’aise lorsque je sais où je mets les pieds, la direction où aller, je peux ainsi rentrer dans ma bulle photographique !Le jour J, j’arrive souvent avec une valise pour mes chaussures ou autres petits détails que m’inspire le thème !

- Quels types de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

J’aime faire tous les styles dès l’instant où il s’y dégage quelque chose. A l’heure actuelle, je suis attirée par des photos avec une recherche pous-sée et un gros travail en post prod.

M o d è l eG a ë l l e M a r t h e

Eva Lesalon

Directrice et

Rédactrice en chef

L’invitée SURPRISE

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 38

Page 39: Shooting N°25
Page 40: Shooting N°25
Page 41: Shooting N°25
Page 42: Shooting N°25
Page 43: Shooting N°25
Page 44: Shooting N°25
Page 45: Shooting N°25
Page 46: Shooting N°25
Page 47: Shooting N°25
Page 48: Shooting N°25
Page 49: Shooting N°25

geek devant ma console, je ne viens que récem-ment m’inscrire en salle de sport pour muscler et affi ner mais sinon je ne fais rien de spécial.

- Et pour fi nir et t’embêter un peu : ton livre de chevet ? J’adore Bernard Werber.

- Un photographe ? Le Turk, un artiste accompli !

- Une ville ? Plutôt une région, la Provence. Elle tiendra tou-jours une grande place dans mon cœur.

- Ton plat préféré ? Une bonne côte de bœuf avec des frites et une petite sauce échalotes !

- Merci.

- Comment gères-tu ton image de modèle vis-à-vis de tes proches ? Mes proches sont mes premiers “ fans”. Ma grand-mère a un book plus complet que le mien, elle y imprime mes photos via Facebook. Mon père a deux posters 40X60 d’un shoot avec clo-ver plus pas mal d’autres exposés chez lui. Et mon copain me soutient vraiment dans cette aventure ! Donc je suis réellement bien entourée et je les remercie grandement !

- Cesserais-tu ton activité de modèle pour un homme ou encore en contre partie d’un super job ? Non, c’est une passion, être modèle m’apporte tellement de choses. Le jour où j’arrêterai, c’est que je l’aurai moi même décidé, mais on ne me l’imposera pas !Même avec un super job, je trouverai toujours le temps de shooter. La vie est trop courte pour mettre ses passions de coté.

- Tu as un physique de rêve. Est-ce dû à une hygiène de vie particulière ? Alors là vraiment non... Je mange comme 10, je

Gaë

lle M

arth

eht

tp://

ww

w.la

dyda

tura

.boo

k.fr

L’invitée SURPRISE

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 49

Page 50: Shooting N°25

Le magazine vous propose des nouveaux tarifs de publicité.

Format A4

1 parution - 15 euros

3 parutions - 30 euros

Format A6

1 parution 5 euros

Format A5

1 parution - 10 euros 3 parutions - 20 euros

Format A6

3 parutions 10 euros

Pour toutes informations compémentaires ,[email protected]

ou sur le site internet www.magshooting.com

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 50

Page 51: Shooting N°25

Jeune Talent

Eva Lesalon

Directrice et

Rédactrice en chef

- Bonjour Adrien, quel âge as-tu ?

Bonjour à toute l’équipe de Shooting mag. J’ai 21 ans, je suis donc un jeune « photographe », bien que je ne me considère pas comme tel. Cela fait un peu plus de deux ans que je m’y suis mis en autodidacte. Et j’ai pu évoluer grâce à certaines personnes de mon entourage qui pra-tiquent également la photographie.

- Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ?

Et bien mon premier contact avec la photo re-monte à une dizaine d’années, un membre de ma famille m’a montré comment utiliser Photoshop. Dans un premier temps, j’ai été très attiré par le fait de modifi er une image, de faire des montag-es et de lui donner un certain sens. Bien plus tard, j’ai décidé d’acheter mon premier boitier et de me remettre à l’image. Je pourrais diffi cilement expliquer pourquoi j’ai eu envie de me mettre à la photographie, elle m’attire

tout simplement, par la force qu’une photo peut dégager, par sa beauté ou non, par l’émotion qu’elle peut faire ressentir ou son message. Je dis cela sans prétention mais l’émotion est une des qualités que je recherche particulièrement. Sans émotion, une photo n’est pas une bonne photo d’après moi.

- As-tu un photographe de prédilection ?

Oui et non, j’évite de trop m’attacher un photog-raphe pour ne pas “ copier “. Mais j’ai évidem-ment des infl uences comme une photographe que j’affectionne particulièrement, Dorothy Shoes. Elle est le contraire total d’une photographe de mode. Ses photos sont assez sombres et pleines de poésie, ce qui me correspond le plus. A con-trario, j’aime énormément le travail de Nicolas Guérin. Ses photos de mode sont absolument magnifi ques et très bien réalisées. Un niveau que j’aimerais atteindre !

P h o t o g r a p h eD u r a n d A d r i e n

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 51

Page 52: Shooting N°25
Page 53: Shooting N°25
Page 54: Shooting N°25
Page 55: Shooting N°25
Page 56: Shooting N°25

- Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

Je dois avouer que je me cherche encore pour le style d’images que je voudrais réaliser. Comme mes photographes de prédilection, je suis attiré par deux styles très opposés : la mode et les pho-tos de mise en scène, avec du sens et ce que je veux raconter. J’aime faire de belles photos de mode ou de portrait, avec une très jolie modèle et l’embellir. Mais la question résonne encore “ est ce que c’est vraiment ce que tu aimes faire ? “ Alors, pour le moment, je touche un peu à tout, et je pense que ce n’est pas plus mal. Pour-quoi un photographe devrait-il se focaliser sur un style et non plusieurs ? Et je me dis qu’avec le temps, je ferai un choix, ou pas !

- Comment se passe une séance photo avec toi ?

Plutôt bien j’imagine, il faudrait demander aux modèles (rire) ! Mais j’espère ne pas commu-niquer mon stress, car oui, avant chaque séance photo, je stresse ! J’essaye malgré tout d’être dé-tendu et de détendre la modèle pour qu’elle ne soit pas fi gée face à l’objectif.Je suis assez organisé, je prépare tout avant l’arrivée du modèle. J’ai l’idée bien en tête que

je lui explique par la suite. Je suis généralement entouré d’une maquilleuse, et de mon “ mentor “ qui me guide encore pour bien gérer ma lumière en fonction des photos que je veux faire (merci !) Une fois la séance terminée, je montre les pho-tos à la modèle et on discute du déroulement du shooting.

- Quel matériel utilises-tu ?

Je possède un Canon 550D, avec un objectif 50mm F1.8, un autre standard, le 18-55 et un 55-200. Et bientôt un Canon 28-135, que j’ai hâte d’avoir ! J’ai aussi plusieurs fl ashs de studio avec divers accessoires et des fonds différents.

- En photographie, comme en peinture, il y a des règles. Penses-tu qu’il faille absolument les respecter ?

Dans mon cas, je l’avoue, il m’a été diffi cile de comprendre qu’il faut absolument des règles de base. Au début, je voulais photographier comme bon me semblait. Mais je me suis vite rendu compte, par ce que me disait mon entou-rage et son expérience, que cela ne pouvait pas marcher. Je me suis donc forcé a vraiment com-prendre les règles qu’il faut connaitre. Cadrage, lecture d’image, exposition, gérer ma lumière,

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 56

Page 57: Shooting N°25
Page 58: Shooting N°25
Page 59: Shooting N°25
Page 60: Shooting N°25
Page 61: Shooting N°25
Page 62: Shooting N°25
Page 63: Shooting N°25
Page 64: Shooting N°25

Jeune Talent

Dur

and

Adrie

nht

tp://

ww

w.a

drie

n-d.

book

.fr

compte je pense. Je ne me préoccupe pas de ce que pensent les autres. Le principal est que ce que je fais me plaise à moi et m’épanouisse avant tout.

- As-tu un coup de gueule, un message à faire passer, quelque chose qui te tient à cœur ? Un coup de gueule, non pas forcément. Comme je le disais avant et toujours en rapport à ma série, j’aime faire passer des messages, afi n de montrer ma vision de notre monde tel qu’il l’est pour moi. Et je dois dire que je suis assez sombre sur ce point de vue. Mais je ne veux pas non plus me lancer dans une campagne et faire en sorte que ceux qui voient mes images se sentent obli-gés d’en faire un parti pris. Je n’oblige personne à aimer ce que je fais, ou à vouloir comprendre ce que je veux représenter, chacun est libre. Mon seul but est avant tout de montrer ce que je res-sens, rien de plus.

Merci beaucoup à l’équipe de Shooting Mag !

des règles qui me semblaient au début comme un bouchon d’expression. Maintenant, il est clair que je ne pourrais plus m’en passer, car c’est en maitrisant bien son matériel et son œil que l’on fait vraiment ce que l’on veut. Et encore, je suis loin d’avoir atteint un niveau parfait pour la tech-nique, il me reste beaucoup à apprendre.

- La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ?

En quelque sorte oui, elle m’apaise, je me sens bien quand je photographie, et c’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour m’exprimer. Comme ma première série “ Boite Noire “ que je suis en train de réaliser. J’aime montrer ce que je res-sens, le partager, et voir si d’autres y sont réac-tifs, afi n peut être de me sentir moins “ seul “ dans mes ressentis et ma façon de voir les choses qui nous entourent.

- Ta famille t’encourage-t-elle à poursuivre dans cette voie ?

Je suppose que oui. Ce n’est pas vraiment un su-jet que l’on aborde beaucoup, le fait de continu-er, de réussir ou non. Je sais qu’ils aiment mes photos, mais pas toutes non plus. A vrai dire, seule ma volonté de continuer ou non

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 64

Page 65: Shooting N°25
Page 66: Shooting N°25

Reportage du Mois

Eva Lesalon

Directrice et

Rédactrice en chef

P h o t o g r a p h eP a t r i c i a M a r t i n e z

“ La photo de rue “- Bonjour Patricia, photographe c’est ton mé-tier ou bien est-ce un hobby pour toi ?

La photographie n’est pas mon métier et je n’ai jamais imaginé une seule seconde qu’elle puisse le devenir un jour. La photo est bien plus qu’un hobby, je parlerais plutôt de véritable passion, vu la place qu’elle a prise dans ma vie.

- Parle-moi un peu de ton parcours.

Mon parcours ? J’aimerais pouvoir vous racon-ter une belle histoire qui parlerait du premier appareil reçu à un de mes anniversaires lorsque j’étais enfant et du tournant que prit alors ma vie à cet instant... (sourire). Rien de tout ça, la photo est venue à moi, ou est-ce moi qui suis venue à elle, bref qu’importe, là où les deux histoires se rejoignent, c’est qu’effectivement, cela a changé ma vie.J’étais danseuse, chorégraphe. Blessure et stop.

Un coup dur, très dur et sans le savoir, j’étais en recherche de sensations. Oui, retrouver des sen-sations qui me permettraient d’être à nouveau. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais il a son importance.En fait, je ne sais pas vraiment quand a com-mencé le déclic du clic, mais mes premiers pas, au risque de surprendre, c’est avec mon portable que je les ai faits, jusqu’au jour où une amie m’a mis son Canon entre les mains. Quand j’ai vu, je n’ai eu qu’une seule envie : m’acheter un boitier.

- Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo et plus particulièrement de la photog-raphie de rue ?

Mon envie de faire de la photo vient de toutes les raisons citées plus haut. J’ai toujours été plongée dès mon plus jeune âge dans le domaine artis-tique, chant et danse essentiellement et comme je l’ai dit précédemment, l’aventure ne pouvait pas s’arrêter sur un sale coup du sort.La rue, je la vois comme une immense scène aux

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 66

Page 67: Shooting N°25
Page 68: Shooting N°25
Page 69: Shooting N°25
Page 70: Shooting N°25
Page 71: Shooting N°25
Page 72: Shooting N°25
Page 73: Shooting N°25
Page 74: Shooting N°25

scénarios multiples. J’ai sur elle un regard em-pli de curiosité, d’admiration et tendresse, une source inépuisable d’inspiration.Comme je le dis souvent : “Un jour j’ai vu et depuis, je vais là où mon regard me porte et non mes pas”. Je pense que cette seule phrase résume assez bien le pourquoi de cette envie.

- As-tu un photographe de prédilection ?

Un photographe de prédilection ? Je n’en ai pas. Il y a du bon à puiser chez tous, que ce soit : Rob-ert Doisneau ou Cartier Bresson pour ne citer qu’eux et bien d’autres... J’ai également fait de belles découvertes ici, sur cette immense toile.

- Quel matériel utilises-tu ?

Comme boitier, j’ai un Canon 5OOD que j’essaie de” maîtriser” au mieux (sourire) d’où mes nom-breux posts. Je shoote toujours et encore. En fait, il ne me quitte pratiquement jamais dès que cela m’est possible.

- D’après toi, quelles sont les qualités qui sont demandées pour être un bon photogra-phe ?

Qu’est-ce qu’un bon photographe ? Très bonne

question… Pour moi, c’est celui qui saura m’émouvoir, m’émerveiller, me surprendre et me heurter aussi. Tout le côté technique a son im-portance, sinon je ne travaillerais pas d’arrache pied pour obtenir le bon cadrage, la bonne lu-mière, etc. Mais, d’un, je ne suis pas une pro en la matière, même si je suis capable de voir les défauts et de deux je n’en fais pas une priorité quand je regarde les photos des autres. Si la ma-gie opère peut-être que toutes les conditions sont réunies (sourire)…

- Serais-tu prête à travailler gratuitement en échange de publicité ?

Travailler... Le cas ne s’est pas présenté. Je fais partie d’une association qui s’occupe d’évènements Hip Hop et de façon bénévole je fais les photos pour les divers évènements. Par-fois même à l’échelle nationale même, puisque j’étais sur le plateau du Botty France. Mes pho-tos n’ont été publiées que sur site et ici sur FB. Elles sont signées de mon pseudo “Oz”. C’est tout. Je ne sais pas si je réponds à ta question...

- Comment gères-tu ton activité de photogra-phe vis-à-vis de tes proches ?

Mes proches, c’est parfois diffi cile. J’ai une pe-

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 74

Page 75: Shooting N°25

Reportage du Mois

Patr

icia

Mar

tinez

Invisible ? Alors là, très bonne question ! J’accéderais à tous les endroits auxquels je ne peux accéder et je shooterais (rire) !

- Qu’est ce que tu aimes le moins chez toi ?

Ce que j’aime le moins chez moi, mon manque d’assurance, malgré les apparences, mon carac-tère parfois emporté (latina soy !), ma sensibilité à fl eur de peau, qui est parfois diffi cile à gérer… Sinon, je suis presque parfaite (sourire) ! Je plai-sante bien évidemment.

- Quel est ton achat le plus cher ?

Mon achat le plus cher ? Mon boitier, et ce n’est pas une blague, que je continue de payer…

- Ta maison brûle, quel objet sauves-tu en premier ?

Ma maison en feu ? J’appelle les pompiers et je me sauve avec les miens quelle question !

tite fi lle de 10 ans et elle a besoin de ma présence donc ce n’est pas toujours simple, mais on y arrive ! Sinon, pas de souci, sauf que son papa et elle en ont parfois assez que je les prenne en photo (sourire) !

- La photographie est-elle pour toi une sorte de thérapie ?

Une thérapie, non, une bouffée d’oxygène. Je suis aide-soignante, je travaille au CHU de Nîmes al-ors quand je sors en tête à tête avec mon boitier, l’échappée est belle !

- Quel a été le moment le plus embarrassant depuis que tu pratiques la photographie ?

Le moment le plus embarrassant… J’avoue que je ne sais pas. Mon manque d’expérience, cette envie folle de bien faire qui parfois me font douter. Ceci est très embarrassant, sinon je n’ai jamais été confrontée à des situations embarras-santes... Pour le moment.

- Si tu étais invisible une journée, quelle se-rait la première chose que tu ferais ?

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 75

http://www.facebook.com/pages/Patricia-Martinez-Aka-Oz/304054959623308

Page 76: Shooting N°25

Portrait du Mois

h t t p : / / c o r p s p a r t a g e s . f r e e . f rP a s c a l T a r r a i r e

Photographe c’est ton métier ou est-ce un hobby pour toi ?

Ma réponse sera rapide, c’est mon métier, je suis photographe auteur.

Parle-moi un peu de ton parcours.

J’ai d’abord fait un DEUG de lettres à Clermont Ferrand, ensuite j’ai passé le concours de l’école de photo d’Arles (Ecole Nationale supérieure de la photographie). Je suis donc parti sur place pendant 3 ans et demi entre 1996 et 2000.

Qu’est ce qui t’a donné envie de faire de la pho-tographie ?

Sur le principe, j’ai démarré très tôt à faire les clubs photos qui existaient dans mon lycée. J’ai commencé en fait par faire de la photo un peu par-dessus la jambe, c’est-à-dire que j’avais envie de faire quelque chose d’artistique mais j’avais plutôt une vocation pour écrire ou faire

Paul Pierron

Rédacteur

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 76

Page 77: Shooting N°25

du cinéma. Je trouvais que la photo était un art mineur, un peu comme Gainsbourg qui pensait que la chanson était un art mineur et qui voulait faire de la peinture, toute proportion gardée ! Il m’est arrivé un peu la même histoire en fait, et quand j’écrivais c’était une catastrophe. Quant à faire du cinéma, c’est d’autres moyens et d’autres budgets, donc je faisais de la photo et les gens accrochaient beaucoup sur mon travail. Moi je regardais ça d’une manière très légère, presque détachée. Un jour, je me suis dit que peut être ce n’était pas moi qui avais choisi la photo mais que c’était la photo qui m’avait choisi. C’est comme ça que je suis devenu photographe en me disant qu’il ne fallait pas avoir le syndrome « Conan Doyle ». Lui même méprisait son héros Sherlock Holmes au point de le faire mourir, et après les nombreuses protestations de ses lecteurs, il a été obligé de le faire revivre dans une dernière aven-ture. Donc je me suis retrouvé quasiment dans la même situation où les demandes de mon entou-rage ont fait que j’ai développé une plus grande affi nité avec la photographie et que j’en ai fait mon métier sans regret aucun.

Tu es avant tout un photographe auteur, pour-quoi ce choix ?

Pour moi être photographe auteur d’une cer-taine manière s’imposait puisque quand je suis devenu, au début, un photographe d’événements familiaux, j’ai eu d’autres obligations fi scales … C’est très souvent un débat qui revient entre nous photographes puisque j’ai beaucoup de col-lègues qui sont des photographes « URSSAF » et eux-mêmes disent que tu ne peux rien faire à côté. En fait, c’est une légende l’histoire que tu puisses à la fois mener une photographie plus appliquée et en même temps un regard d’auteur. Les gens qui font du mariage comme Léonard Cohade méritent vraiment leur salaire et ne peuvent se permettre de prendre ça à la légère, donc je pense que dans ce métier il faut faire un choix. Photographe auteur me permet une plus grande liberté d’expression, mais à chaque fois j’en paye le prix. J’aime bien cette idée de de-voir payer un prix, chaque nouvelle création est un investissement fi nancier, mais cela me remet aussi en question... Quel est le prix que je suis prêt à mettre pour une nouvelle série ?

Tu exposes régulièrement, et notamment au

mois de novembre à Clermont Ferrand. Quel est le thème, l’orientation de cette nouvelle série ?

En fait, c’est une exposition autour du conte de fée, mais sans le côté mièvre. J’ai utilisé ce que je crois être le double aspect de ce genre d’histoire, les femmes égorgées de Barbe Bleue, Peau d’âne, le père qui veut coucher avec sa fi lle … J’aime beaucoup le côté tordu de certains contes et j’ai joué avec la facette onirique et la face sombre de l’âme humaine en essayant d’exprimer à travers ces clichés le côté fantastique et malgré tout sou-vent tragique de ces histoires.

As-tu un photographe de prédilection ?

J’en ai beaucoup, j’essaye de les oublier, mais peut être Arthur Tress qui est tombé un peu en désuétude en France, hélas, et Francesca Wood-man. Je me sens proche de leur univers même si celui de Francesca Woodman, suicidée à 22 ans, avait un genre photographique fulgurant et tragique.

Comment se passe une séance photo avec toi ?Là, je pense qu’il faudrait plusieurs magazines … A chaque fois c’est très différent en fait. Déjà, je ne fais jamais mes séances photos deux fois au même endroit. Je ne veux pas être poussé à créer une lassitude même si je crois que l’on est tous très fl emmards. C’est pour cela que je ne fait pas de studio pour ne pas tomber dans un certain académisme, une photographie fi gée, du moins c’est ma pensée. Par exemple, j’ai rencontré dernièrement deux modèles qui voulaient poser pour moi. En discutant avec elles, je me rends compte qu’elles font du cirque, du moins en for-mation à l’école du cirque dans le sens général actuel et moderne. Je leur demande au cours de la conversation si elles sont capables de monter sur des échasses. Réponses affi rmative de leur part, je leur explique donc que depuis des années je rêvais de faire une séance avec des jambes gé-antes (des jeans de 3.50 m de long ont étés réali-sés pour l’occasion)... Toujours ce côté onirique et l’eternel fantasme masculin qui me tient si je peux me permettre. De mon côté je connaissais l’atelier d’un peintre sur Cunlhat qui possède une hauteur de plafond très conséquente. La sé-rie était née. Au fi nal, c’est surtout le résultat d’une rencontre et l’opportunisme d’un lieu qui guident mes séances. C’est un peu magique.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 77

Page 78: Shooting N°25

Portrait du MoisAs-tu un coup de gueule, un message à faire passer, quelque chose qui te tient à cœur ?

Des coups de gueule il y en aurait dans le monde de la photo ! Par exemple la dernière mouture de Depardon... Je suis très fâché et j’avais lancé une blague sur le web comme quoi j’avais volé son camion, où il avait son labo et où il cou-chait lors de son tour de France pour son dernier ouvrage. Tout cela pour l’empêcher de faire ce genre de « merde » et donc évidemment, j’ai eu quelques commentaires peu sympathiques, mais je préfère le Depardon qui est parti dans le désert parce qu’il était amoureux, celui qui a montré un New York mélancolique plutôt qu’un Depardon typologiste.

Comment te vois-tu dans 10 ans ?

J’espère être toujours photographe et que les bonnes images soient devant moi et non pas der-rière !

Quel matériel utilises-tu ?

Pendant très longtemps j’ai travaillé en argen-tique et d’ailleurs je continue de travailler avec un Nikon FM3a, remplaçant amélioré du FM2, appareil mythique. Je pense qu’il n’y a pas trop d’avenir pour la pellicule couleur sauf pour le genre Holga ou Lomo. Je suis passé en numéri-que pour la couleur avec un boitier Nikon D90. Maintenant je travaille donc avec deux boitiers, un argentique pour le noir et blanc et un numéri-que pour la couleur. Pour moi, ça représente un blasphème que de convertir des fi chiers numéri-ques couleurs en noir et blanc. Tout doit se faire à la prise de vue, soit on pense couleurs et on fait de la couleur, soit on pense noir et blanc et on fait directement du noir et blanc. Personnel-lement je ne fais jamais de conversion, je m’y refuse. En argentique, je traite toujours mes ti-rages en baryté sous agrandisseur dans mon labo, pour la couleur je me sers de Photoshop comme d’un agrandisseur, je travaille uniquement le contraste et la densité et ensuite quand le fi chier est prêt, je le fais développer suivant un procédé argentique avec une machine RA-4 en minilab. J’ai donc des tirages « argentiques » avec un fi chier numérique.

D’après toi quelles sont les qualités qui sont de-mandées pour être un bon photographe ?

Peut être immodestement je dirais qu’il faut que ce soit l’art qui nous choisisse et pas le contraire.

Comment gères-tu ton activité de photographe vis-à-vis de tes proches ?

En fait, c’est très imbriqué. Par exemple, très souvent, j’ai vécu mes histoires d’amour à trav-ers la photo. Mon deuxième livre « Ames sœurs » c’est mon histoire d’amour avec deux sœurs pen-dant cinq ans, qui croyaient que je ne les aimais plus si je ne les prenais pas en photo ! C’était une manière de leur faire l’amour, il y avait ces jeux amoureux et sexuels qui étaient autour de la photographie. Pour moi, la photo est un prétexte à autre chose et que autre chose est prétexte à la photo surtout.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 78

Page 79: Shooting N°25
Page 80: Shooting N°25

Edito mode

“ Le rétro, c’est chic “

christophe vrankennehttp://www.christophevrankenne.com

Modèle: Marie

Make-up: Christelle Dujardin

Hair-styler: Sébastien Ferrara “Just Seb” Liège

Styliste: Nora Qerimi

Lieux: Gare “Calatrava” Liège Guillemins

Page 81: Shooting N°25
Page 82: Shooting N°25
Page 83: Shooting N°25
Page 84: Shooting N°25
Page 85: Shooting N°25
Page 86: Shooting N°25

DOSSIER SPECIAL Je fais ma première exposition

Photos réalisées lors de l’exposition de Objectif Image Evreux pour la salon d’auteur 2010 dont l’invité d’honneur fut Bruno Calendini - http://www.calendini.com

Page 87: Shooting N°25

Rubrique d’Eva

Eva Lesalon

Directrice et

Rédactrice en chef

Que vous soyez photographes professionnels ou amateurs, arrivera ce jour où vous allez devoir organiser votre toute première exposition. Passé l’euphorie de cet instant où vous avez décidé de vous jeter dans cette belle aventure, arrivera le pire, mais qui est de courte durée : passer à l’action. Qui dit « action » dit aussi « une pluie d’interrogations ».

Afi n de vous faciliter la tâche, je vais essayer d’aborder ici avec vous les points les plus im-portants, dans un ordre qui me paraît des plus chronologiques, pour faire de votre expo une réussite.

La salleAdressez-vous à votre mairie de quartier, à l’offi ce de tourisme, dirigez-vous également vers les espaces culturels, les grands hôtels. Cer-tain pubs exposent aussi les jeunes talents.Avant de valider défi nitivement votre salle, ren-seignez-vous sur le système d’accrochage ainsi que sur les lumières, surtout si cette salle n’a ja-

mais été utilisée à un tel effet. Evitez d’avoir à percer des trous sans autorisation.

Trucs et Astuces Démarchez les commerçants, que ce soient des agences bancaires ou des restaurants. Tous peu-vent être demandeurs, cela dépend plus de la personnalité du gérant et de sa fi bre artistique. Je veux dire par là que ce n’est pas la nature du commerce qui fait qu’un gérant va faire exposer dans son commerce mais sa volonté ou non de le valoriser par des œuvres d’art qu’il n’aura pas payées et qu’il pourra faire tourner sans mettre la main à la poche tout en se faisant de la pub comme mécène, surtout s’il fait un vernissage !

Le revers, c’est que certains privilégient le côté mercantile à la mise en valeur de nos œuvres qui habillent leurs murs et non l’inverse. Cependant, ils nous donnent un accès gratuitement à leurs murs et n’ont pas toujours besoin d’une grande quantité de tirages, le plus gros poste budgétaire.Passez par une association culturelle pour faire

C o m m e n t o r g a n i s e r v o t r e p r e m i è r e e x p o s i t i o n ?

M o n E x p o . . .

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 87

Page 88: Shooting N°25

des expos photos collectives. C’est encore le moyen le plus effi cace pour accéder aux salles institutionnelles, municipales la plupart. Ces as-sociations, clubs photo ou non, cultivent souvent de bonnes relations avec les institutions offi ci-elles comme la mairie, ce qui leur donne sou-vent accès au moins une fois par an à des salles municipales pour les expositions collectives de leurs membres. Et cela pour le simple prix d’une adhésion annuelle et de la participation à la garde de la salle, ce qui peut devenir très convivial si on est plusieurs en même temps ! Là aussi, pas besoin de se ruiner en tirages puisque l’expo est collective. La place est mutualisée et donc cha-cun peut exposer selon les moyens.

Les tirages : le nerf de la guerre. Plus on monte en gamme et en agrandissement, plus ils revien-nent chers ! Aussi, le nombre de tirages dépend souvent des moyens fi nanciers du photographe qui ne peut pas toujours remplir une salle entière avec ses photos. Cela leur ferme donc des portes, ce qui rend d’autant plus intéressant de pouvoir n’exposer que quelques photos à la fois, com-me dans les commerces ou les expos collectives comme je le disais plus haut. Il n’est cependant pas impossible de pouvoir exposer à moindre frais. J’ai ainsi l’exemple d’un photographe qui tire ses photos en 75*50 et les contrecolle en-suite sur du PVC, le tout pour 20€ huile de coude comprise !

Les cartons d’invitationsVous avez trouvé votre salle, il vous faut mainte-nant préparer vos cartons d’invitations.Les formats cartes postales sont les plus cou-rants. Votre texte devra être facilement lisible. Devront bien sûr apparaître votre nom d’artiste, vos réalisations (peintures ou photographies), l’adresse complète du lieu d’exposition, les ho-raires ainsi que la durée, un numéro de téléphone ou une adresse e-mail.Vos cartons d’invitations sont à envoyer une quinzaine de jours avant l’évènement.

Trucs et astuces : On trouve sur le net des sites spécialisés en cartes de visite, cartes postales et autres produits de communications à des prix raisonnables.

Les invitésQui inviter ? Les autorités locales, associations culturelles, le conseil municipal mais aussi les

médecins, notaires, avocats, certains commerc-es…

La communicationPrenez contact avec les journaux locaux et ré-gionaux ainsi que les radios. Annoncez sur vos plateformes internet (sites, forums, réseaux so-ciaux). Quelques affi ches sont aussi utiles à dis-tribuer.Le jour J, vos cartes de visite et un livre d’or se-ront de vigueur. Ceci afi n que d’éventuels clients puissent vous contacter par la suite ou simple-ment continuer à suivre votre travail.Vous pouvez également faire appel à un fl euriste pour la décoration.Tout ceci a un coût que vous pouvez réduire un maximum en sollicitant des partenariats (échange de publicités).

Et vous ? Quel souvenir avez-vous de votre première exposition ?« Je n’ai réalisé qu’une seule fois une exposi-tion mais avec le club photo de ma ville. Quand tu n’es pas l’initiateur de l’évènement, tu peux vivre des moments assez frustrants. Ce fut le cas lors de cette première exposition, le choix de tes propres photos ne t’est pas accordé ainsi que leur présentation et leur emplacement dans la salle. Je me suis contenté de donner des fi chiers nu-mériques et de l’argent pour les tirages au fi nal. Pas du tout intéressant, tu te sens pas du tout im-pliqué dans l’action.

C’est pourquoi avec un ami photographe avec qui je collabore régulièrement, nous avons dé-cidé de réaliser notre réelle première exposition photos au Havre sur un thème que nous aimons avec un nombre plus important de photos pour chacun d’entre nous.

Cette exposition s’est décidé hâtivement ce qui nous a laissé deux mois pour compléter le nom-bre de photos que nous devions exposer. Une pression s’est donc installée mais à dire vrai, cela ne nous a pas du tout inquiétés, nous étions ravis de savoir que nous pouvions exposer pour la première fois, la motivation était belle et bien là. Un vrai challenge !

A la base on n’y connaissait absolument rien, nous n’avons pas eu l’occasion d’en voir beaucoup également. Pour le déroulement de l’organisation, nous avons pensé comme dans le

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 88

Page 89: Shooting N°25
Page 90: Shooting N°25

cas d’une action commerciale en réalisant un ré-seau perte du jour où nous avions la date en main jusqu’à la semaine précédent le jour du vernis-sage de l’exposition. Nous avons prévu par sé-curité, une petite marge dans l’organisation afi n d’être persuadés d’être dans les temps. Car on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Ce réseau perte prenait en compte une échéance pour la fi nalisation des photos, un planning de communication sur de multiples supports (pres-se, affi ches, fl yers, radio et internet, etc.)

Dans tout cela il y a donc l’aspect pécuniaire à prendre en compte. Les tirages photos et notam-ment la communication ont un prix. Bien enten-du, nous avons donc joué aussi la carte des amis et des partenaires pour minimiser les coûts. Dans notre cas, nous avons réussi à nous faire prêter des cadres, un local, les fl yers ne nous ont rien coûté également. Et pour le vernissage, nous fai-sons participer les personnes qui viendront.

Nos dépenses se sont vraiment limitées au tirage des photos et de quelques affi ches, nous en avons eu pour moins de 200€ pour une exposition com-prenant 60 photos au format 30x45.

La préparation des photos est très longue : net-

toyer les cadres, vérifi er si on a les bonnes ac-croches, si on fait des maries-louises ou non, si on veut plutôt des fonds papiers, trouver des cadres similaires ou non, si les photos seront bien vues dans la salle (problème de lumière, de refl ets...) Le jour de l’accrochage peut être très long, avoir plusieurs yeux sous le coude n’est pas un refus.

Pour cette première fois avec mon collègue, nous avons voulu nous faire plaisir, réunir au-tour d’une seule action toutes les personnes avec qui nous avons partagé des moments pho-tographiques et qui nous soutiennent depuis nos débuts. Bien sûr, tout le monde y est convié, et espérons que cela plaira.

Mais si ça ne plait pas, on s’en fout, on a fait ce qu’on aime avec des gens qu’on aime, c’est l’essentiel. »

Giovanni.

« J’en ai fait pas mal un peu à droite à gauche (dans le sud, les Pays-Bas, La Sarthe). Une bonne vingtaine peut-être, des petites et quelques unes plus importantes.

Mon principe est que la photo doit faire partie de la vie quotidienne, j’ai donc principalement ex-posé dans des lieux publics : des cafés, des res-taurants, des expos pendant un événement pho-tographique, dans un contexte de reportage local et aussi dans des salles polyvalentes pendant des occasions /événements de la ville.

Je n’ai jamais vendu même une photo pendant ces expositions ! Ce n’était pas le but, le but était plutôt d’informer les gens par le biais de l’image d’un événement local « important », ou bien un but principalement artistique.

J’ai fait beaucoup d’expositions dans des ‘cafés branchés’, des cafés à thème artistiques (peintres, photographes, etc...). L’avantage ? Les œuvres sont surveillées pendant les heures d’ouverture, pas besoin de faire acte de présence pour éviter les dégradations, etc... Je contacte les troquets un peu branchés et je demande au proprio si je peux mettre des cadres. Et souvent, c’est oui ! Obligé de choisir des photos un peu neutres pour s’adapter à la population locale. A la campagne,

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 90

Page 91: Shooting N°25

Rubrique d’Eva

Eva L

esal

onht

tp://

eval

esal

on.4

orm

at.c

om

avec le proprio, tu peux organiser un vernis-sage (frais pour ta poire) mais inviter le maire, quelques notables, quelques artistes... Ça marche pas mal, lié à des événements locaux (brocantes, vides grenier etc.) »

Yann

Allez, en route maintenant !

t’oublies le nu, le glamour un peu poussé, un sacré tri à faire ! Dans mon coin on pense que je fais du porno ! Mais j’habite un peu dans le fi n fond du monde. Donc faut faire attention…

Organiser une expo ? C’est beaucoup de travail et d’argent ! Trier les photos qu’on souhaite mettre, acheter les cadres, faire les tirages, encadrer le tout proprement avec passe partout. En plus, pendant une exposition il a toujours de la casse, même involontaire (pendant le transport, un cadre qui tombe, vitre cassée, etc.) Cadre à jeter, photo abîmée… Dans ce type d’expo, je mets en-viron 20 voir 50 cadres selon la place disponible. 20 cadres font un peu maigre quand-même.

Souvent, des tirages 30x40 dans des cadres de 50X60 pour donner un peu de volume sur les murs. Mais tout cela a un coût ! Dans les lieux où j’expose, les gens ne sont pas venus pour acheter, mais juste pour voir. Par exemple, dans un café, on boit un coup et dans un resto on mange. Mais je mets des fl yers, des cartes de visite, je fais une annonce dans la presse locale, etc. Et l’avantage dans ce type de lieu, c’est le patron ou le barman qui surveille tes œuvres !

Tu peux donc exposer souvent pendant plusieurs semaines sans trop t’en occuper. Une autre chose

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 91

Page 92: Shooting N°25

Droits et Devoirs

Olivier Barré

Rédacteur Juridique

En complément de l’article d’Eva, je vous pro-pose dans ce numéro (merci à Joëlle Verbrug-ge) un tour rapide sur les précautions à prendre quand vous vous lancez dans une exposition. Volontairement, je me limite à l’exposition qui peut être accessible aux photographes donc je laisserai la partie dédiée aux galeries à Compé-tence Photo et à Joëlle. Je vous encourage forte-ment à vous plonger dans ces deux numéros qui répondront à toutes vos questions.

Le jour où vous trouvez un lieu acceptant votre travail pour une exposition, vous serez très heu-reux et voudrez sauter des étapes qui sont im-portantes dans votre projet. Donc, restez zen et vigilants. Vous avez un lieu pour exposer, main-tenant vérifi ez que tout est correct pour réaliser votre exposition du point de vue administratif. La partie liée à l’accrochage des œuvres n’est pas encore arrivée.

J e f a i s u n e E x p o . . .C o m m e n t o r g a n i s e r v o t r e p r e m i è r e e x p o s i t i o n ?

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 92

Page 93: Shooting N°25

Le propriétaire des lieux a un travail à faire de son coté pour accueillir vos œuvres. Il doit de-mander une autorisation spécifi que concernant les risques d’incendie et de panique dans un lieu recevant du public. Le texte de loi stipulant cela est un arrêté du 25 juin 1980 dont l’article GN6 est rédigé comme ceci :

“Utilisations exceptionnelles des locaux

§ 1. L’utilisation, même partielle ou occasion-nelle d’un établissement : - pour une exploita-tion autre que celle autorisée, ou - pour une dé-monstration ou une attraction pouvant présenter des risques pour le public et non prévue par le présent règlement, doit faire l’objet d’une de-mande d’autorisation présentée par l’exploitant au moins quinze jours avant la manifestation ou la série de manifestations. Lorsque l’organisateur de la manifestation n’est pas l’exploitant de l’établissement, la demande d’autorisation doit être présentée conjointement par l’exploitant et l’utilisateur occasionnel des locaux.

§ 2. La demande doit toujours préciser la nature de la manifestation, les risques qu’elle présente, sa durée, sa localisation exacte, l’effectif prévu, les matériaux utilisés pour les décorations envis-agées, le tracé des dégagements et les mesures complémentaires de prévention et de protection proposées.

§ 3. L’autorisation peut être accordée pour plus-ieurs manifestations qui doivent se dérouler du-rant une période fi xée par les organisateurs.”

Cette autorisation doit être demandée par le pro-priétaire des lieux qui vous expose et non pas par vous... Mais quoi de plus frustrant que de voir son exposition fermée car l’exploitant n’a pas fait la demande d’autorisation !

Vous concernant, il y a également des documents administratifs à réunir. Vous devez vous pré-munir de tout ce qui risque de se passer ou non lors de votre exposition. Vous allez vendre des œuvres, l’exploitant viendra vous demander une commission. Vos ouvres doivent être visibles par le public. Quelles sont les heures d’ouverture ? Quelles sont les dates de l’exposition ? Quelles sont les œuvres affi chées ? Vous allez réaliser un vernissage... Qui va prendre les frais en charge ? Qui va réaliser la publicité ? Etc.Je vous propose donc de vous procurer le nu-méro 24 de Compétence Photo qui répondra à toutes ces questions.Concernant la vente des tirages photos, vous allez vous retrouver dans l’un des cas traité par Joëlle dans son livre “Vendre ses photos”. Je vous encourage donc à vous plonger dans cet ouvrage.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 93

Page 94: Shooting N°25

Droits et Devoirs

Oliv

ier B

arré

ww

w.ba

rre-

oliv

ier.c

om

toutes les obligations et meilleures pratiques en la matière. Concis, un peu trop sur certains sujets parfois d’ailleurs, il contient néanmoins tout ce qu’il faut savoir pour monter un projet, trouver un lieu d’expo et préparer l’expo.

Vous y apprendrez par exemple que selon le lieu choisi, il vous faut un statut spécifi que pour pou-voir exposer et que ce n’est pas nécessairement à la portée d’un simple particulier. Ou encore, qu’il vous faut déposer un dossier de sécurité. Sont abordés également les aspects fi nanciers, les dépenses de communication à prévoir, les organismes à contacter pour faire des demandes de subventions. Ce livre s’adresse avant tout au photographe désireux d’exposer son travail, il fournira également bon nombre de renseigne-ments utiles à quiconque souhaite monter une expo qui n’est pas nécessairement une expo pho-to : créateur, graphiste, cinéaste, etc. En conclu-sion, un petit ouvrage simple mais un bon bloc-notes de tout ce qu’il faut savoir pour se lancer… à vous !

Pour conclure cet article, il existe également un livre traitant de l’exposition : “Organiser une expo photo” par Sarah Makda aux éditions Ey-rolles. Tout photographe un tant soi peu satis-fait de son travail a eu un jour ou l’autre l’envie d’exposer ses photos. Pour autant, monter une expo n’est pas toujours un exercice facile lorsqu’on se lance seul ou avec quelques amis sans connaissances particulières ou appuis logis-tiques (via un photo-club par exemple). Le livre de Sarah Makda arrive à point nommé pour vous aider à rendre votre projet d’expo photo viable, et il vous permettra de prendre connaissance de

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 94

Page 95: Shooting N°25

Professeur à l’Ecole Nationale Su-périeure de Photographie d’Arles, Jean-Luc A. Fournier, né à Montpel-lier en 1949, a un parcours atypique. Il commence par des études de pharmacie, interrompues prématu-rément (événements de 1968). Puis il s’intéresse à la photographie qui le mène professionnellement au mi-lieu des années 80 au “Prix Profes-sionnel Kodak” et artistiquement à un parcours national puis européen d’expositions : à la Fondation Miro de Barcelone, à la Biennale de Th es-salonique, à Cologne dans la gal-erie Joachim Backer. Il interrompt ce parcours photographique pour la peinture à laquelle il se consacre pendant plusieurs années. Le retour à la photographie et un diplôme na-tional supérieur d’expression plas-tique qu’il réussit à presque 50 ans, le mènent à la charge de professeur à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie à Arles en 1998.

J’ai le plaisir de vous présenter EUCALYPTUS de J-L A. FOURNIER

Son travail photographique l’a ammené à mettre en avant un arbre durant des années dans une relation à trois : L’Arbre, Les Invitées et Le Photographe. « Cet arbre est une explosion, il les ravale tous, et le jardin et le photographe. La photographie n’a pas de cadre, parce que l’arbre est forcément hors cadre : quand on veut un cadre, il faut en ap-porter un dans l’image. Dans l’arbre on peut même se dissimuler sa nature tierce (souvenir de foudre, preuve de repousse ?) est déjà l’éclatement appelé de qui ici se présente, avec ses accessoires ou le dénuement au sens strict. Qui sont-ils, ceux qui vien-nent ici ? Ils connaissent leur hôte, et lui off rent leur confi ance. Il y a dialogue en amont sur ce qu’on va construire et qu’on va jouer. L’anglais dirait to perform : jouer à travers la forme, forme qui traverse le jeu. À un moment donné, c’est la vie du photographe lui-même qui vient se jouer dans son propre dispositif : la preuve que la question l’emporte sur toute idée d’exhibition (latin habere, avoir : mettre hors ce qu’on a).Jouons à notre tour : ce qui est ici montré, par les sujets eux-mêmes, qu’en serait-il sans l’arbre, sur le fonds neutre d’un studio, ou dans la fausse jungle des fi lms de Tarzan ? Qu’en serait-il si on faisait la même photographie un peu plus loin dans cette campagne de vent et d’eau, entre ville et mer, mais sans le mot habiter, et sans les murs clos du jardin qu’a bâti, au long des an-nées, le peintre-photographe ? » I.S.B.N : 2-930537-12-4

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 95

Page 96: Shooting N°25

Technique Photo

Jérôme Retru

Rédacteur Technique

Noël approche et certains vont peut être trouver Lightroom 3 sous leur sapin…Une fois n’est pas coutume ; peu d’images et un peu de texte.

Lightroom c’est quoi ?C’est le logiciel de développement et de cata-logage développé par ADOBE (comme Photo-shop) qui permet la manipulation de grands vol-umes d’images et le développement rapide des fi chiers RAW. A la différence de Photoshop où l’on travaille image par image, Lightroom per-met de traiter des « lots d’images ».

Comment est construit ce logiciel ? Son architecture est MODULAIRE (5 modules indépendants). Chaque module correspond à une

U n e a u t r e o p t i o n p o u r l a r e t o u c h e p h o t o !L I G H T R O O M

étape de votre production d’images.

1. Bibliothèque, 2. Développement, 3. Diaporama, 4. Impression, 5. Web.

Dès à présent …quelques RACCOURCIS « CLAVIER »

•CTRL + (1, 2, 3, 4,5) sélectionne le module correspondant.

•Touche G sélectionne le module Bibliothèque en mode Grille

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 96

Page 97: Shooting N°25

s’effectue.

Le PANNEAU du FILM FIXE contient les vignettes des images affi chées dans votre bibliothèque.

La barre d’outils, sous les images et au-dessus du fi lm fi xe, est commune à l’ensemble des modules.

Une fois Lightroom installé, la première étape consiste à importer des images de votre disque dur pour permettre à ce dernier de travailler. Il suffi t d’effectuer un simple Clic sur bouton IMPORTER du module BIBLIOTHEQUE (menu barre d’outils) ; une boite de dialogue s’ouvre et vous n’avez plus qu’à rechercher dans l’arborescence de votre disque dur les images

•Touche E sélectionne le module Bibliothèque en mode Loupe•Touche D sélectionne le module Développement •Touche Z Permet de choisir tantôt la taille réelle (1 :1) en mode loupe•Touche F Mode plein écran avec menu

Le PANNEAU DE DROITE centralise les outils pour corriger l’image et les infos concernant la photo. Dans le Module de développement, il

regroupe l’ensemble des outils pour corriger vos images.

Le PANNEAU DE GAUCHE regroupe vos réglages personnalisés et le gestionnaire de fi chiers.

C’est aussi ici que dans certains modules, l’enregistrement de vos paramètres personnalisés

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 97

Page 98: Shooting N°25

que vous souhaitez importer.

Pendant l’importation, il est possible de renommer ou de sauvegarder les images sur un second disque dur.

Il existe différentes méthodes d’importation. L’importation par la copie ou le déplacement de fi chiers. C’est une copie physique, enregistrée dans la bibliothèque. Plus effi cient, l’option d’importation des photos depuis leur emplacement actuel. Dans cette option, Lightroom laisse les images à leur emplacement d’origine et génère uniquement une référence vers cet emplacement de stockage.

Dans le MODULE BIBLIOTHEQUE, le Mode LOUPE (touche E) permet un examen de vos images une à une. Un double Clic sur une image permet de passer du MODE GRILLE (vision globale) au MODE LOUPE (vision unique).

Mode Grille

Mode Loupe

Les fl èches du clavier permettent de passer rapidement d’une image à l’autre dans la sélection active (si l’on veut aller + vite, il suffi t de déplacer le curseur sous le fi lm fi xe en bas d’écran).

CTRL + « + » augmente le rapport de grossissementCTRL + « - » diminue le rapport de grossissement

Le MODULE DEVELOPPEMENT permet d’ajuster les différents paramètres de développement des fi chiers RAW en termes de couleurs, tonalités, recadrage et accentuation.

RETOUCHER UNE PHOTO (barre d’outils du module développement).-Raccourci « R » -> Recadrage et redressement-Outil pour supprimer les yeux rouges-Outils pour supprimer les tons directs (mode corriger ex : suppression des taches de poussière)

Après avoir appliqué quelques réglages à une image, il est possible d’appliquer ces mêmes réglages sur plusieurs autres : c’est très utile pour toutes celles faites lors d’une même séance de prise de vues. Ainsi, la synchronisation des réglages fait gagner beaucoup de temps.

SYNCHRONISATION DES REGLAGES DE DEVELOPPEMENT

Sélectionnez toutes les images à synchroniser dans le panneau fi xe et s’assurer que l’image dont on veut reproduire les réglages soit bien l’image « privilégiée » (cadre plus clair que les autres) puis cliquez sur le bouton SYNCHRONISER.Pour annuler les réglages EDITION > ANNULER (ou CTRL+ Z) pour répéter l’opération CTRL+ MAJ+

Outils et interface BIBLIOTHEQUE : 3 Modes d’affi chage

•Mode GRILLE -> Aperçu de quelques vignettes•Mode LOUPE -> Aperçu grand format d’une seule image•Mode COMPARAISON -> affi chage simultané de toutes les images sélectionnées

Le PANNEAU BIBLIOTHEQUE permet l’accès à l’ensemble des images stockées ou à une sélection particulière.

Le PANNEAU DOSSIERS permet un classement en fonction du type d’importation et de leur nom. Attention, si vous modifi ez un nom de dossier, il faut le faire sous WINDOWS / MAC puis se

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 98

Page 99: Shooting N°25

reconnecter à la bibliothèque de Lightroom et rechercher le dossier manquant pour actualiser l’arborescence des fi chiers dans Lightroom.Utilisez l’icône « + » du panneau DOSSIER pour créer un nouveau dossier.

Le PANNEAU COLLECTIONS : sélectionner des images et les enregistrer ensemble dans une collection. Une image peut exister dans plusieurs collections.

Le PANNEAU EXPLORATEUR : rechercher suivant les Métadonnées.

Le PANNEAU MOTS-CLES : pour effectuer des recherches suivant les Copyright / données IPTC / titres d’image / Légendes.

TRAVAILLER EN MODE LOUPE :Raccourcis clavier :TOUCHE G : commande le MODE GRILLETOUCHE E : active le MODE LOUPECTRL + « + » : active MODE LOUPE à partir du MODE GRILLECTRL + « - » : active retour au MODE GRILLE

OPTIONS DU MODE LOUPE : (personnalisation) CTRL ou Cmd + J.

Affi chage des informations de l’image : CTRL ou Cmd + I ou « I » tout seul.

ATTENTION : après avoir effectué une sélection d’images d’une même série, utilisez les fl èches GAUCHE et DROITE du clavier pour examen en MODE LOUPE d’un détail (ex : pour trouver la photo la + nette).

TRAVAILLER EN MODE ENSEMBLE : Sélection de plusieurs images : peut affi cher simultanément dans la fenêtre principale en cliquant sur MODE ENSEMBLE ou sur TOUCHE N.

TRAVAILLER EN MODE COMPARAISON : touche C après avoir sélectionné les images.

TRAVAILLER EN MODE COMPARAISON : touche C après avoir sélectionné les images.

MODE COMPARAISON : Lightroom attribue le libellé « sélection » à l’image privilégiée et le libellé « candidat » à l’image avec laquelle on veut la comparer. On peut ainsi bloquer l’affi chage de l’image « privilégiée » et faire défi ler les images pour les comparer (celles sélectionnées préalablement) avec les fl èches GAUCHE ET DROITE.

AFFINER DES SELECTIONS D’IMAGES : Noter des images (pour retenir les plus réussies). Touches de 0 à 5 pour noter et « ; » pour baisser et « : » pour augmenter.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 99

Page 100: Shooting N°25

MAJ + « touche de 0 à 5 » pour noter.

Il est possible de noter tout un lot d’images : -> Sélectionnez vos images dans la GRILLE puis appliquez votre note grâce au raccourci clavier ci-dessus.

SUPPRIMER DES IMAGES :

•celles qui sont ratées => Commande SUPPRIMER UNE PHOTO du menu PHOTO.•Bouton EFFACER = fait juste disparaitre le lien dans la BIBLIOTHEQUE mais votre image reste sur votre disque dur.•Bouton SUPPRIMER = Efface l’image de la bibliothèque et met le fi chier dans la corbeille.ANNULER pour abandonner la boite de dialogue.

Qu’est ce qu’une Collection rapide : c’est une sélection qui lie les images momentanément pour créer une collection rapide ; touche raccourci « B ».

Pour affi cher une collection rapide : FICHIER> AFFICHER LA COLLECTION RAPIDE (CTRL ou cmd +B)

==> commande FICHIER>REVENIR AU CONTENU PRECEDENT – RESTAURE.

Le MODULE DEVELOPPEMENT rassemble tous les outils nécessaires au traitement de vos images (panneau de droite).

•Panneau réglages de base•Panneau courbe des tonalités : affi ne les réglages appliqués dans réglages de base.

•Panneau TSL/Couleur/Niveaux de gris permet l’ajustement indépendant des valeurs Teinte Luminosité et Saturation.•Panneau virage virtuel : création d’effets.•Panneau détail comprend la commande d’accentuation et 2 commandes de correction de bruit.•Panneau corrections de l’objectif vise à corriger les défauts optiques.•Panneau étalonnage de l’appareil photo.

OUTIL RECADRAGE : la touche « R » permet d’accéder à l’OUTIL RECADRAGE du module DEVELOPPEMENT ou un Clic sur le bouton CADRE DE RECADRAGE (barre d’outils) pour superposer un cadre à votre image et effectuer l’opération.

Pour annuler un recadrage : CTRL + ALT + R.Appuyer sur ALT pour déplacer le cadre de recadrage par rapport au centre.

RAPPORTS LARGEUR / HAUTEUR :Si vous cliquez sur l’icône du petit verrou dans la barre d’outils, vous déverrouillez / verrouillez le rapport largeur / hauteur.

PANNEAU HISTOGRAMME (bord sup droit du module développement) : il permet de voir les écrêtages dans les hautes lumières et les ombres.

OUTIL BALANCE DES BLANCS (curseur température & coloris « teinte ») : permet la correction précise de la balance des blancs ou la création d’une dominante.

OUTIL EXPOSITION : réglages du point blanc et détermine l’écrêtage des hautes lumières.

OUTIL CURSEUR RECUPERATION : permet de récupérer les hautes lumières écrêtées. Il est très effi cace quand associé à l’outil EXPOSITION (limite l’assombrissement)

CURSEUR NOIRS : défi nit le point noir et l’écrêtage des ombres. COMMANDE LUMIERE D’APPOINT : éclaircir les ombres (à utiliser après point sur les noirs).

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 100

Page 101: Shooting N°25

Technique Photo

Jérô

me R

etru

ww

w.je

rom

e-re

tru.c

om

COMMANDE LUMINOSITE ET CONTRASTE : contrôle la répartition des valeurs de pixels entre les ombres et les hautes lumières.

COMMANDE VIBRANCE & SATURATION : la vibrance est l’augmentation NON linaire de la saturation.

COMMANDE CONTRASTE & SATURATION : la commande contraste n’affecte que la couche LUMINOSITE. On peut ainsi contrôler la saturation d’une image indépendamment de son contraste.

Voilà une première approche de Lightroom. Cet outil est extrêmement puissant et si le photo montage n’est pas votre activité première, il y a fort à parier que Lightroom devienne votre meilleur ami… En attendant je profi te de cet article pour vous souhaiter à toutes et à tous de bonnes fêtes de fi n d’année et vous donne d’ores et déjà rendez vous en 2012 pour approfondir ce logiciel et l’ensemble des plug-ins qui gravitent autour. Je dis ça… Je dis rien !

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 101

Page 102: Shooting N°25

Le matériel

Paul Pierron

Rédacteur Matériel

Pour ce mois ci, j’ai pris le parti de ne présenter que très peu d’appareils, ou du moins très succinctement. En effet, la fi n de l’année est la foire d’empoigne de tous les comparatifs de nos confrères sur les guides d’achats de l’année 2012.

J’ai fait le choix d’être plus pédagogique, enfi n, on va le dire pour cette édition, le « casse couille » de service qui va vous saouler avec ce qui n’intéresse personne.

Pour commencer, je vous parle rapide-ment de la taille des capteurs, le pourquoi du comment un 24/36 est plus avantageux dans son rendu qu’un 1/2.3.

Je poursuis sur des news matériels et un coup de cœur pour un sac photo (quoi ! Oui j’ai aussi un cœur !)

Je fais ensuite mon geek avec un appareil panoramique sphérique !!! Une belle idée assez marrante, encore au stade prototype.

J’enchaine sur du lourd, du très lourd (non ne dormez pas !)… L’histoire du nu-mérique avec le premier prototype Kodak digne de ce nom et l’un des touts premiers appareils commercialisés pour le grand public par Apple.

Je fi nis par mon cahier de l’occase. Il ne sera pas question d’un argentique. Je parle d’un appareil numérique assez ésotérique quoique mythique et rare : l’Epson RD-1 (oui Epson ne fait pas que de l’imprimante).

Donc bonne lecture à tous, je vous souhaite à tous une très bonne année et tous mes meilleurs vœux pour cette année 2012.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 102

Page 103: Shooting N°25

Mon coup de coeur : Be-ez LE reporter RetroLe développement des appareils photo compacts à objectifs inter-changeables entraîne une nouvelle manière de transporter son ma-

tériel photo. En eff et, beaucoup d’amateurs font le choix désormais de ne plus s’encombrer d’un maté-riel lourd sans pour autant sacrifi er

la qualité d’image. Les sacs photo dans leur ensemble sont destinés à emporter des réfl ex avec un lot d’objectifs, un fl ash, un ordinateur et embarquent quantité de raffi ne-ments qui promettent au photog-raphe un confort de portage en toute circonstance. Néanmoins, ils présentent quasiment tous un dé-faut majeur : ils sont lourds et en-combrants. Pour répondre à ce type d’utilisateurs, à la frontière entre le photographe urbain et celui qui dé-cide de limiter son encombrement pour des déplacements contrôlés ou même lors d’une «  simple  » sortie photo, Be-ez (prononcez

Technique : la taille des capteursMais en quoi un grand capteur est-il meilleur ?

Sans vouloir entrer dans des dé-tails trop techniques, le principe d’un capteur photo est de recevoir de la lumière. Lumière qu’il trans-forme en courants électriques. Ces derniers sont alors interprétés par

un circuit électronique pour for-mer une image. Schématiquement, plus la quantité de lumière reçue par le capteur est importante, et plus le courant électrique sera in-tense. Autre réalité, l’intensité du courant découle aussi directement de la surface du capteur. Il y a un seuil minimal en dessous duquel le courant électrique ne peut pas être mesuré. Il faut alors l’amplifi er. Une amplifi cation source de bruit, qui dégrade la qualité d’image.

Toujours schématiquement, un capteur n’est pas fait d’une seule cellule (photosite) qui capte la lu-mière, mais de plusieurs millions. Disons ainsi qu’un capteur d’une défi nition de dix millions de pix-els dispose de 10 millions de pho-tosites. Pour une même défi nition, les photosites d’un capteur “plein format” seront plus gros que ceux d’un capteur APS, eux mêmes plus gros que les photosites d’un capteur 4/3 (Four Thirds), et ainsi de suite. De part leur surface plus importante, les gros photosites

sont plus sensibles. Ils sont donc plus réactifs aux faibles quantité de lumière, donc plus précis, et plus effi caces dans des conditions de faible luminosité.

Ces éléments éclairent ma posi-tion farouchement anti “course aux mégapixels” que se livrent les constructeurs d’appareils pho-to. Une course qui s’accompagne d’une diminution de la taille des capteurs, et qui n’a donc aucun sens du point de vue de la quali-té d’image. Heureusement cette course semble s’être calmée, et plusieurs constructeurs ont fait marche arrière en proposant des appareils photo avec une défi nition plus raisonnable.

Toujours dans l’optique de se faire une idée plus précise de l’ordre de grandeur qui sépare les différent types de capteurs photo, voici les principaux formats disponibles sur le schéma de droite.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 103

Page 104: Shooting N°25

Be Easy) propose un sac d’épaule compact, ne comportant que peu de rangements, mais, présentant un aspect plutôt raffi né et franche-ment urbain. Pour moins de 50 euros, l’off re de Be-ez est singulière et intéressante. La fi nition est irréprochable, les matériaux utilisés de qualité et le design plutôt novateur pour un sac photo. Notez que la sangle d’épaule ressemble à une ceinture de sé-curité en nylon avec une pièce en

faux cuir rembourré pour le con-fort d’épaule.  Le style très urbain tranche radicalement avec les au-tres sacs trop prévisibles et souvent trop “sportifs”. Le confort de por-tage est au rendez-vous et les dif-férents compartiments permettent de bien répartir votre équipement. 

Il n’est pas possible de transporter une tablette tactile (pour éditer rapidement ses images), mais cette lacune n’est pas rédhibitoire et nous

accordons au LE reporter Retro un recommandé, à condition de bien rationaliser son matériel photo dès le départ. Notez que plusieurs tailles sont disponibles (reporter, scout et photo dans l’ordre crois-sant de volume) pour répondre aux besoins diff érents des photog-raphes. Pour voir la gamme complète sur le site du constructeur : be-ez.com

Scanner négas / diapos: le Refl ecta MF 5000

LLe scanner Midformat Scan MF5000 de Refl ecta est conçu pour numériser des positifs et des négatifs ou des diapositives.

D’une résolution optique de 3200 dpi, ce scanner moyen format MF 5000 intègre la technologie Magic Touch qui supprime au-tomatiquement les rayures et les poussières grâce à un capteur infrarouge. Vous obtenez ainsi une excellente qualité de scan.

Compatible PC et Mac, le scanner Refl ecta MidformatScan MF5000 s’utilise facilement via une simple connexion USB 2.0.

R E F L E C T A M i d f o r -m a t S c a n M F 5 0 0 0Support fi lms 35mm, 120/220 mm, 6x4,5, 6x6, 6x7, 6x8, 6x9, 6x12Résolution : 3200 DPITypes de fi lms : négatifs et posi-tifs 35 mm ou diapos (5x5cm),

6x4,5 cm, 6x6 cm, 6x7 cm, 6x8 cm, 6x9 cm, 6x12 cm· résolution optique : 3200 dpi· profondeur de couleurs : 48 Bit· contraste : >3,6 Dmax· capteur : 3-line –CCD-Sensor· lampe : LEDs et LEDs infrarouges· plage de scan -max : 24,3 x 36,5 mm / 118 x 56,9 mm· interface : USB 2.0· technologie MAGIC TOUCH

Dimensions : 320x165x160 mm

· Accessoires fournis : porte fi lm pour 4 dias jusque 3,2 mm d’épaisseur, porte fi lm pour négatifs jusqu’à 6 photos· 1 porte fi lm moyen format pour 1-2 fi lms (négatifs et posi-tifs) 6x4,5 cm / 1-2 6x6 cm / 1 6x7 cm,/ 6x8 cm / 6x9 cm/6x12c m· Soft ware : Cyberview, Ado-be Photoshop Elements 8.0

Compatibilités :MAC : OS X 10.4+PC : XP, Vista (32 / 64 Bit) et 7(32 / 64 Bit)

Fujifi lm Finepix X-S1 : le super bridge ?Le Fujifi lm Finepix X-S1 est un bridge ambitieux Le capteur ? Un “gros” capteur : disons plus gros que les compacts et bridges traditionnels, puisqu’il s’agit d’un capteur 12 MP 2/3 pouces (c’est la taille du capteur

du Fujifi lm X10 qui a déjà prouvé son bon comportement en hautes sensibilités) de technologie EXR CMOS. Pour rappel, la technologie EXR CMOS permet trois modes de

fonctionnement : le mode “High Resolution”, qui correspond à un fonctionnement traditionnel ; le mode “Large Dynamic Range” qui repose sur un fonctionnement de

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 104

Page 105: Shooting N°25

type HDR ; et le mode “High Sen-sivity et Low Noise” qui permet de limiter la montée du bruit en haute sensibilité. Le capteur n’apporte rien de nouveau en terme de fonc-tionnalité (on retrouve des rafales à 7 i/s et un mode vidéo en Full HD) mais la bonne nouvelle est sa taille qui off rira un meilleur rendement photonique et donc une meilleure qualité d’image globalement.Un objectif ? Un “gros” objectif puisqu’il s’agit d’un zoom optique 26x équivalent 26-624 mm (f2,8-5,6) qui peut même être boosté nu-mériquement et ainsi passer à 52x grâce à la fonction zoom intelligent numérique, attention évidemment,

la qualité d’image s’en ressentira ...Un système de visée ? En l’occurrence, d’abord un “grand” viseur électronique de 0,47 pouce pour 1 440 000 points, un record chez les bridges, mais aussi un écran arrière orientable de 3 pouc-es pour 460 000 pixels. Ce bridge a été conçu pour les ex-perts comme en témoigne le mode raw ou les modes PSAM, mais les moins avertis trouveront aussi de nombreux modes assistés. Reste que le prix de ce Fufi fi lm X-S1 n’est pas donné : il est annon-cé pour le premier trimestre 2012 à un tarif avoisinant les 700 euros. Pour relativiser, on pourra formul-

er les choses de la manière suivante : à ce prix là on trouvera des refl ex ou des hybrides fournissant une meilleure qualité d’image, mais à ce prix là on ne trouvera pas une telle plage de focale ! 

Ricoh CX6 : mise à jour logique ...

Ricoh, qui nous a pourtant habitué à des appareils assez audacieux vient d’annoncer son Ricoh CX6 qui n’est qu’une évolution du CX5 dont le premier reprend l’essentiel : - son capteur retro-éclairé de 10 MP- son zoom équivalent 28-300 mm- son écran de 3 pouces, la vidéo reste en 720p...Pour les nouveautés ou plutôt les mises à niveau :

- la rapidité de l’AF est améliorée (mise au point en 0,1s avec suivi du sujet)- écran arrière qui gagne en résolu-tion : 1,23 millions points- apparition de deux réglages dans le mode priorité Ouverture : “Ouverte” et “Minimum” qui per-mettent d’adopter des réglages adaptés de profondeur de champ.

Principales spécifi cations du Ricoh CX6 :- Capteur Cmos rétroéclairé de 10 MP (1/2,3”), stabilisé- Format de fi chier : Jpeg, DNG, AVI- Mode vidéo maxi en 720p (M.Jpeg)- Zoom équivalent 28-300mm (f3,5-5,6)

- Mise au point : multizone, cen-trale, détection de visages, mode Snap, suivi du sujet- Écran arrière LCD de 3 pouces pour 1,23 millions de points- Modes d’exposition : PASM, S-Auto, Scènes- Sensibilités : 100 – 3 200 Iso- Vitesses : 8 s – 1/2 000 s- Rafale à 5 i/s en 10 MP- Particularités : extension numéri-que du zoom (2x), mode HDR (2 photos), niveau à bulle virtuel, ef-fets artistiques, intervallomètre- Stockage : SD, SDHC, SDXC, Eye-Fi, mémoire interne (40 Mo) Sorties : Hi-speed USB, AV, micro-HDMI- Dimensions : 103,9 x 58,6 mm x28,5 mm / Poids : 201 g (avec accu et SD)

Le panoramique sphérique par assemblage de capteurs !Voilà un appareil photo amusant puisqu’il s’agit d’une sorte de bal-lon appareil photo : Jonas Pfeil, un jeune ingénieur allemand de l’université de Berlin, vient de concevoir un appareil de 36 capteurs numériques de 2MP, prévu pour être lancé en l’air pour

une prise de vue panoramique sphérique.  Le déclenchement se fait en posi-tion haute dans le mouvement de lancer grâce à un accéléromètre. On imagine bien sûr toutes les con-traintes technique (gestion limitée de l’exposition, de la profondeur

de champ, etc...) mais l’idée est à la fois amu-sante et séduisante !

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 105

Page 106: Shooting N°25

Un peu d’histoire sur le numérique

Ce prototype est le premier appar-eil photo qui n’utilisait pas de fi lm photographique : il fut inventé dans un laboratoire de l’usine de Kodak à Rochester en décembre 1975.

Il était composé d’une optique de caméra Super8, un enregistreur de cassette, 16 batteries, un nouveau capteur CCD et divers composants électroniques pour relier tout ça.

L’appareil capturait une image avec une résolution de 100 lig-nes grâce à son capteur et en-voyait les informations sur une cassette en 23 secondes.

Pour montrer les photographies ainsi réalisées, l’équipe relia un lecteur de cassette à une télévision qui affi chait l’image interpolée.

Kodak déposa un brevet et mon-tra son invention lors de réunions avec des employés mais elle fut ac-cueillie avec scepticisme, les gens se demandant quel était l’intérêt de voir des photos sur une télévision et à quoi pourrait bien ressem-

bler un album photo “numérique”.

En dehors du brevet, l’appareil ne fut pas révélé au public avant 2001.

Dans un rapport technique les in-génieurs qui l’ont inventé notaient :

“L’appareil photo décrit dans ce rapport représente la première tentative de montrer un sys-tème photographique qui pour-rait, avec des améliorations de la technologie, substantiellement changer la façon dont les im-ages seront prises dans le futur.”

On ne peut pas dire qu’ils se soient trompés !

Un des précurseurs sur le marché grand public, qui l’aurait cru !

L’Epson R-D1 sorti en mars 2004 est un appareil hors norme. Il s’agit du premier appareil photo numéri-que du marché proposant une visée télémétrique. Le R-D1 s’appuie sur un boîtier Voigtländer Bessa R2. La mécanique et les éléments pho-tométriques sont fournis par Co-sina et l’électronique par Epson. La visée télémétrique, rendue célèbre par Leica, se base sur un procédé à deux images qu’il faut superposer

pour obtenir  la mise au point. Si elle n’est pas toujours très facile à maîtriser, elle se révèle très précise. La monture est compatible avec la baïonnette M de Leica.La première chose qui frappe chez le R-D1 est son aspect. Sobre et massif (près de 600 g pour le boî-tier nu), sa prise en main est excel-lente et fait immédiatement penser à un argentique. Le dépouillement extrême de l’appareil ne fait que

confi rmer cette impression. Rien ne fait penser à un appareil photo numérique. Pas un seul écran à

Il est rare qu’Apple soit crédité comme étant le constructeur de l’un des tous premiers appareils photo numériques du marché.

C’est pourtant le cas, avec le QuickTake, un appareil qui connu un échec tel qu’il est

aujourd’hui oublié de la plupart.

Le QuickTake est donc sorti, dans sa première version, en 1994. À cette époque, il propose un capteur de 0,3 megapixel, une mémoire intégrée de 1 Mo (qui permet de stocker jusqu’à 8 photos), mais pas de lecteur de carte et la prise en charge d’un seul format d’image : celui d’Apple.

Ce n’est que plus tard que les nou-velles versions gèreront également le TIFF, le BMP ou encore le JPEG.

Mais le principal problème de cet appareil photo, c’est qu’il n’était compatible avec aucun autre ordi-nateur que ceux d’Apple.

Autrement dit, les utilisateurs de PC sous Windows en étaient privés, laissant ainsi Apple se tirer une balle dans le pied.

Steve Jobs lui même arrêta la pro-duction de cet appareil dès son re-tour en 1997 au sein de la société Apple...

Occasion: en 2004 l’EPSON RD-1

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 106

Page 107: Shooting N°25

cristaux liquide n’est visible, les in-dicateurs sont de petites aiguilles qui se déplacent sur des cadrans. L’ensemble des commandes est constitué de boutons et de molettes qui apparaissent surannés pour un appareil numérique. Un aspect ré-tro accentué par la présence d’un bras pour armer le déclenchement de l’obturateur. Il accentue encore le mimétisme avec un argentique. Pour trouver le numérique il faut creuser un peu. La trappe d’accès à la carte mémoire de for-mat SD est cachée sur la droite de l’appareil. Une fois retourné, le dos de l’appareil laisse place à un écran LCD de cinq centimètres de diamètre auquel sont accolés cinq boutons de fonction. Un écran qui ne sert qu’à la visualisation des im-ages et pas à la visée ou au cadrage. L’aspect numérique du R-D1 s’arrête là. Aucune connectique n’est présente : pas de port USB, de sortie vidéo ou de connecteur d’alimentation. Avoir recours à un chargeur externe est plutôt positif, à la condition d’avoir deux batterie, cela évite d’immobiliser l’appareil. L’absence de port USB (ou de tout autre connectique de transfert) est plus problématique. Il est impos-sible de transférer directement ses images de l’appareil à un ordina-teur. Vider la carte mémoire SD impose de posséder un lecteur de carte. Dépouillement et sobriété se re-trouve lorsque l’on aborde les fonc-tionnalités photo. Le R-D1 ne pro-pose pas d’autofocus, ne dispose d’aucun programme ou de mode d’aide à la prise de photo, n’a pas de fl ash, ne capture pas de vidéo, ne dispose pas de fl ash intégré… La

mise au point est manuelle et il faut choisir son ouverture et sa vitesse. Le R-D1 intègre tout de même un mode en priorité ouverture avec une compensation d’exposition de +2 à -2 EV par pas de 1/3. Les au-tres paramètres sont la sensibilité ISO (de 200 à 1600), la qualité de compression de l’image (deux for-mat JPEG : normal, haute et un for-mat RAW) et la balance des blancs (6 modes). Le réglage des deux der-niers ne se fait pas via des menus mais simplement par la combinai-son de deux commandes physiques : un sélecteur à bascule et la mo-lette de sélection sur la gauche de l’appareil. Le R-D1 s’adresse donc aux personnes ayant un minimum de connaissance en photographie, adeptes du tout manuel ou du semi-automatique. La prise de vue est en tout point similaire à celle eff ectuée avec un appareil argentique, du cadrage au déclenchement en passant par la mise au point. Il n’y a pas de réma-nence due à la visée via un écran, la scène se passe en direct sous nos yeux, facilitant ainsi la réactivité. La prise du cliché est instantanée. Le délai de déclenchement est nul, et celui de l’enregistrement quasi. Le R-D1 ne disposant pas de mode rafale, l’intervalle entre deux cli-chés consécutifs ne dépend que de notre rapidité à réarmer. Ce procédé à tout de même ses lim-ites, au-delà de six photos la mé-moire tampon est saturée. La mise au point se révèle très sensible mais très précise. Les repères de cadrage se révèlent quant à eux perfectibles et ne refl ètent pas toujours l’image qui sera prise. Lors du cadrage, l’objectif apparaît dans le viseur.

La taille de son capteur de six mil-lions de pixels n’off re pas la même surface d’exposition que celle d’une pellicule. Lors de l’utilisation d’objectif, il faut appliquer un coef-fi cient correctif de 1,53. Un objectif 28 mm  se transforme alors en un 42 mm. Une table de conversion se trouve judicieusement placée à l’arrière de l’appareil pour nous éviter de sortir la calculette.L’écran à l’arrière de l’appareil sert exclusivement à deux choses : visionner les photos et paramé-trer l’appareil. La visualisation du dernier cliché se fait en appuyant sur le premier bouton des cinq dis-ponibles. C’est la molette située sur la gauche de l’appareil qui sert de commande de navigation. Sa ro-tation permet de faire défi ler les images présentent sur la carte mé-moire. Cette molette peut prendre deux positions, une basse et une haute. Une fois relevée, elle permet d’affi cher diff érents paramètres de l’image comme la taille, la sensi-bilité, la compression ou encore l’histogramme et les zones de surexposition. Afi n de visualiser l’ensemble des images sans avoir à tourner inlassablement la mo-lette, un mode diaporama est dis-ponible. Le nombre des menus se réduit à six. Ils prennent en compte les fonctions supprimer, zoomer, etc. Le plus intéressant est celui du paramétrage de l’appareil. Il propose de choisir entre le mode couleur et le mode monochrome, ce qui revient à choisir entre une pellicule couleur ou noir et blanc. Une fonction permet de défi nir les caractéristiques de ce fi lm numéri-que, comme si l’on optait pour une pellicule de telle ou telle marque avec chacune ses spécifi cités. Cette fonction permet de régler le niveau de teinte, de saturation, de con-traste.Cote argus: 960 euros boitier nu

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 107

Page 108: Shooting N°25

Sophia Mézières

Rédactrice Astrologue

Consiel

Photoscope

T r è s b o n n e a n n é e à t o u s , a m i s d u Z o d i a q u e P h o t o s c o p e S P E C I A L 2 0 1 2

Sur le plan professionnel, les confi gurations planétaires vont vous placer face à de nouvelles responsabilités durant le premier trimestre de l’année. Vous devrez faire preuve de diplomatie et d’adaptation. Ceux qui sont à la recherche d’un job seront dans une dynamique favorable.

Sur le plan social, avec le fl ux Lune/Uranus, il pourra souffl er un vent de révolte contre les re-strictions et les conventions. Les gens stimulants vous attireront et vous motiveront. Vos émotions seront en mode imprévisible.

Sur le plan sentimental, vous pourrez ressentir un décalage aff ectif, un peu comme si un évène-ment ne se passait pas comme vous l’auriez en-visagé. Patience et tolérance seront de mise. La dualité Vénus/Mars en quinconce, vous fera avancer sur les chemins du bonheur.

Couleurs et Minéraux, votre planète Mars agit sur le Chakra racine dont la couleur est le rouge.

Bélierdu 20 Mars au 20 Avril :

Mais avec les dissonances, il serait préférable d’agrémenter ses couleurs de gris.

Taureaudu 20 Avril au 20 Mai :

Sur le plan professionnel, on peut dire que jusqu’à votre anniversaire, la vie sera à votre im-age, tranquille. Le calme avant la tempête. La pla-nète Saturne à votre opposé, retardera vos plans d’actions. La pression sera à son paroxysme. Evitez de vous épuiser.

Sur le plan social, prenez le temps de vous occu-per de vous, par le repos ou la méditation. La con-jonction Jupiter/Neptune, vous ouvrira les portes en grand du pays des rêves et de l’imagination. Une quête initiatique, visant à vous reconnecter avec la nature sur les chemins de l’absolu.

Sur le plan sentimental, avec votre planète Vénus, vous vivrez des situations en mode rétrograde. Il faudra sans doute replonger dans votre passé afi n de vous dégager de certaines vérités. Cela vous

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 108

Page 109: Shooting N°25

permettra de mieux gérer votre avenir sentimen-tal.

Couleurs et Minéraux,votre planète Vénus est en relation avec le Chakra du cœur, dont les cou-leurs sont le vert et le rose. Abusez-en !

Sur le plan professionnel, Il semblerait que cer-taines choses du passé remontent à la surface, comme si les erreurs que vous avez pu com-mettre reviennent vous hanter. Faites preuve de vigilance et d’honnêteté, car les projets menés à maturité seront récompensés.

Sur le plan social, avec l’aspect Lune/Pluton à partir du 6/01, vos émotions seront profondes et vous aurez besoin de vous libérer du passé et de regarder des horizons nouveaux. Vous pourrez compter sur un Jupiter ami jusqu’à l’été et d’un Uranus, jusqu’en Mars.

Sur le plan sentimental, A partir du printemps, Vénus/Jupiter se poseront pour le plus grand des bonheurs. Mais pour l’heure, c’est le calme avant la tempête. On dirait que vous éprouvez un mal-aise avec votre partenaire. Prenez votre mal en patience et attendez le printemps.

Couleurs et Minéraux, votre planète Mercure, correspond au Chakra de la gorge, qui est tourné directement sur la communication. Vos couleurs bleu clair, bleu turquoise et argent.

Gémeauxdu 21 Mai au 21 Juin :

Cancerdu 21 Juin au 22 Juillet :

Sur le plan professionnel, dès le 8/01, la Lune, votre planète, subira les assauts du trio Soleil/Mercure/Pluton. Vous devrez utiliser cette dy-namique planétaire à des fi ns professionnels, car jusqu’en Juin, vous forgerez vos plans de carri-ères.

Sur le plan social, jusqu’à début juin, le facteur chance sera d’une effi cacité remarquable et grâce à l’appui de Jupiter, cela sera pour vous, un trem-plin. Vous devrez apprendre à gérer cette abon-dance que les astres vous off rent.

Sur le plan sentimental, vous serez dans d’excellentes prédispositions jusqu’au 10. La pla-nète Pluton passera au crible votre relation, en faisant remarquer à l’autre ce qui ne colle plus. Le but étant d’améliorer vos rapports avec l’être aimé.

Couleurs et Minéraux, votre planète la Lune, est reliée au Chakra sacré, qui est celui de la fécon-dité et de la purifi cation par l’eau. Vos couleurs énergiques seront celles des orangers.

Liondu 23 Juillet au 23 Août :

Sur le plan professionnel, Uranus, le dieu de l’improvisation met le cap sur la nouveauté. L’année sera fertile en rebondissement. C’est l’indice d’une année professionnelle riche en ac-tualité. Réfl échissez bien avant de vous engager et entourez-vous des meilleurs.

Sur le plan social, il faudra attendre le mois de juin pour que vous puissiez vous sentir allégé d’un poids. Saturne quittera votre signe et vous libérera de certaines pressions. A partir du 10/01, vous prendrez les choses en mains et tirerez le meilleur parti de vos possibilités.

Sur le plan sentimental, là aussi, il y aura du re-nouveau, surtout après avoir subi les dissonanc-es de Neptune l’embrouilleur. A partir du 4/02, votre ciel redeviendra plus clément, apte à en-tendre certaines vérités. Vivez vos amours avec moins d’impulsivité.

Couleurs et Minéraux, votre planète est le Soleil, relié au Chakra du cœur ou Plexus Solaire et vos couleurs seront les jaunes vifs et jaune agrémen-tés de poudre d’or.

Viergedu 23 Août au 22 Septembre :

Sur le plan professionnel, vous réagirez parfois d’une manière spontanée et imprudente. Avec le carré planétaire Mars/Mercure, votre esprit sera en mode révolte, plus ou moins caustique, avec une certaine médisance qu’il faudra absolument contrôler et faire des choix, le 21/01.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 109

Page 110: Shooting N°25

Sur le plan social, la planète Mars stationnera dans votre signe jusqu’en Juillet. Vous démarrer-ez l’année sur des chapeaux de roues, avec force, courage et surtout, détermination. Vos émotions seront contrôlées et vous serez en mode calcula-teur, avec un moral d’acier.

Sur le plan sentimental, vous mènerez votre petite famille comme une petite entreprise, en organisant des loisirs sportifs assez soutenus. La planète Mars dopera votre sensualité et vous promettra des moments forts.

Couleurs et Minéraux, votre planète est Mercure, que vous partagé avec les Gémeaux et qui cor-respond au Cakra de la gorge. Votre couleur du mois serait les bleus argentés.

Sur le plan professionnel, vous devrez miser sur la patience et attendre l’été pour faire reconnaître vos talents et vous imposer, en attendant 2013 où vous mènerez à terme vos projets. Grâce à Jupi-ter/Neptune, vous sortirez du lot pour une année d’ouverture.

Sur le plan social, dès la fi n octobre, Saturne en-trera dans votre signe et vous devrez absolument mettre votre vie en ordre, sinon, il le fera pour vous. Il faudra stabiliser vos énergies et faire vos preuves.

Sur le plan sentimental, la planète Jupiter forti-fi era vos liens amoureux. Il faudra être clair et sincère dans vos relations, car la planète Vénus pourra vous jouer des tours et vous aurez parfois du mal à vous faire comprendre.

Couleurs et Minéraux, votre planète, Mars/Plu-ton, sont reliés au Chakra racine et côté couleur, le rouge serait parfait pour vivre vos passion.

Balancedu 23 Septembre au 23 Octobre :

Sur le plan professionnel, dès le début janvier, vous passerez aux choses sérieuses et votre agen-da sera en mode overbooking. Il faudra attendre le 5 octobre, quand Saturne quittera votre signe, pour demander une augmentation. Le dernier trimestre vous récompensera.

Sur le plan social, vous saurez transformer le plomb en or. Notamment avec Saturne qui entame sa deuxième année dans votre signe, il sécurisera votre patrimoine. La planète Jupiter vous apportera quelques deniers, ce qui devrait améliorer votre porte-monnaie.

Sur le plan sentimental, il est à craindre quelques mélis mélos côté cœur, contrariétés et tensions seront de la partie. Avec Vénus/Uranus, pas question de s’endormir sur vos lauriers, entre déménagements et bébés en fabrication, vous ne saurez plus où donner de la tête.

Couleurs et Minéraux, Vénus votre planète cor-respond au Chakra du cœur et vos couleurs du mois sont, les roses et bleus paillettes.

Scorpiondu 23 Octobre au 22 Novembre :

Ce Photoscope vous est proposé par Sophia Mézières

Astrologue Conseil Diplômée.

Sagitairedu 22 Novembre au 21Décembre :

Sur le plan professionnel, vous allez connaitre une élévation. Cela se fera dans l’action, car Mars/Jupiter vous donneront des contrariétés, tandis qu’Uranus/Saturne, vous soutiendront dans vos eff orts, dès le mois de juin et en octobre, vous structurerez vos objectifs.

Sur le plan social, à partir du 12 juin, Jupiter entrera en opposition à votre signe, ce qui an-noncera une phase de restriction. Pluton se char-gera de vous rappeler à l’ordre côté fi nance. Vous devrez faire preuve de rigueur dans vos factures.

Sur le plan sentimental, vous êtes sous la protec-tion des astres jusqu’au 10/01. Il y aura un regain d’énergie dans votre couple, mais prudence, car avec les dissonances d’Uranus, il peut y avoir du remue-ménage. Misez sur le 19 et 20/01, pour faire avancer un projet.

Couleurs et Minéraux,votre planète est Jupiter. Il est relié au Chakra dit du troisième œil. Vos cou-leurs sont les bleus indigo, les rouges et orangers.

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 110

Page 111: Shooting N°25

Couleurs et Minéraux, votre planète Uranus n’a aucunes correspondances au niveau des Chakras, cependant, vos couleurs auront des tonalités de bleu ciel à l’indigo, jusqu’au mauve. Sur le plan professionnel, avec le trio Soleil/Plu-

ton/Mercure dans votre signe, il vous faudra trouver un équilibre. Vous devrez trier vos pri-orités. Le 13/01, journée importante pour vos af-faires. Le facteur chance sera de la partie, pour faire aboutir vos initiatives.

Sur le plan social, les dissonances planétaires vous demanderont de faire quelques réglages, car les coups de fatigue venant de Saturne se feront sentir. Reconnectez-vous avec la nature, histoire de retrouver le calme. Faites une cure de bien-être en attendant le printemps.

Sur le plan sentimental, vous serez en mode partage sous l’infl uence de Jupiter qui devrait vous être fi dèle jusqu’à l’été. Veuillez à ne pas être trop sur vos gardes et laissez le naturel vous enva-hir, au risque de compromettre l’harmonie.

Couleurs et Minéraux, votre planète Saturne est reliée au Chakra coronal, le chakra des plus hautes sphères et vos couleurs seraient les mauves, violet et bleus.

Sur le plan professionnel, dès le 4 février, votre planète Neptune revient chez elle en Poissons, ce qui devrait vous permettre de vous imposer en douceur et vous permettra d’élargir vos horizons. La planète Mars jouera les opposants jusqu’à juin et devrait vous imposer du stress.

Sur le plan social, avec les dissonances succes-sives de Mars et Jupiter, vous fonctionnerez en mode dents de scies. Vous alternerez tantôt une force combative, et tantôt une forte baisse de vi-talité. En milieu d’année, des remises en question vous permettront d’amorcer un virage.

Sur le plan sentimental, une belle histoire d’amour pourrait vous mettre le cœur sur un épais nuage de bonheur. Toutefois, avec le fl ux martien, il est à craindre des scènes de jalousies ou des discutions agitées.

Couleurs et Minéraux, votre planète Neptune ne correspond à aucun Chakra, mais votre person-nalité supportera très bien les bleus profonds, turquoises et violines.

Capricornedu 22 Décembre au 20 Janvier :

Verseaudu 20 Janvier au 10 Février :

Sur le plan professionnel, l’année 2012 vous ap-portera du sur-mesure grâce aux appuis des pla-nètes qui occupent les signes d’Air. La chance vous accompagnera et vous ferez preuve d’une certaine facilité dans vos rapports professionnels jusqu’à début octobre.

Sur le plan social, Pluton se fait le gardien de votre forme et de votre santé. IL vous protégera contre les virus et les petits bobos. A partir de juin, la planète Mars vous jouera des tours, l’impulsivité et l’agressivité seront au menu.

Sur le plan sentimental, la planète Vénus séjourne dans votre signe et vous promet une année très sentimentale. Jusqu’à la fi n de l’été, Jupiter vous donnera des ailes de liberté. Le 4 février, Neptune installe le trouble, le fl ou et l’indécision.

Poissondu 18 Février au 20 Mars :

Shooting Mag N° 25 - Janvier 2012 - Page 111

Page 112: Shooting N°25

Prochaine parution : 01 Février 2012

N’oubliez pas notre blog :www.magshooting.com