Projet régional de renforcement des Systèmes Nationaux d’Information

sur l’Eauet d’Harmonisation de la Collecte des Données

pour un Système Partagé d’Information sur l’Eau

Développement Pilote au MarocEtat des lieux et plan d’action proposé

2012-10-25

Promoteurs du projet

Système Euro-Méditerranéen d’Information sur les savoir-

faire dans le Domaine de l’Eau

Centre d’Etudes sur l’Eau et la Sécurité Arabe de l’Eau de la

Ligue des Pays Arabes

Ministère Libanais de l’Energie et de l’Eau

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Titre du document: Développements pilote pour un Système National d’Information sur l’Eau au Maroc – Rapport d’étape et plan d’action proposé

Description: Présentation de l’état des lieux dans le domaine de la gestion des données sur l’eau. Proposition de développements pilote pour un Système National d’Information sur l’Eau harmonisé au niveau méditerranéen et partagé entre les principales parties prenantes du pays. Pour la 1ère phase, l’objectif principal du SNIE prévu est de fournir des données fiables pour la planification des ressources en eau ainsi que pour faire respecter la législation sur l’eau (par exemple la police de l’eau).

Cette proposition sera présentée pour être labélisée et identifier un financement dans le cadre d’un projet méditerranéen de l’Union pour la Méditerranée.

Créateur: Département de l’Eau / Unité Technique du SEMIDE

Langue: Français

Objet: Système National d’Information sur l’Eau (SNIE)

Date: 25-10-2012

Version: 0.9

Contacts pays Contacts promoteurs du projet régional

Redouane BOUAICHA – Chef division méthode et organisation - bouaicha@water.gov.ma

Jamil HICHAM – Chef service informatique – jamil@water.gov.ma

Eric Mino - e.mino@semide.org

Jauad EL KHARRAZ - jauad.el-kharraz@semide.org

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Table des matièresRésumé...................................................................................................................................................4

Introduction...........................................................................................................................................6

1. Etat des lieux..................................................................................................................................7

1.1. Coopération institutionnelle...................................................................................................7

1.2. Contenu................................................................................................................................15

1.3. Infrastructure.......................................................................................................................19

MEMEE – Département de l’Eau..................................................................................................21

ONEE.............................................................................................................................................22

MAPM..........................................................................................................................................22

MEMEE – Département de l’Environnement................................................................................22

2. Analyse des gaps..........................................................................................................................24

2.1. Coopération inter- institutionnelle.......................................................................................24

2.2. Jeux de données de référence..............................................................................................24

2.3. Réseaux de monitoring.........................................................................................................25

2.4. Systèmes de traitement de l’information.............................................................................26

3. Vision du SNIE...............................................................................................................................27

4. Activités prévues..........................................................................................................................31

5. Prévisions budgétaire et fonds potentiels correspondants..........................................................32

Tableau récapitulatif du niveau du pays pour le développement du SNIE...........................................33

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RésuméFace à une ressource de plus en plus rare et à une demande croissante, les pays méditerranéens doivent s’engager dans des projets d’investissements importants en termes de renforcement de l’efficience des différents usages de l’eau, notamment par une réduction de la demande, une modernisation de l’irrigation et de ses modes de gestion, un comportement des usagers plus économe, un développement des ressources non conventionnelles, une mobilisation de la ressource existante, des transferts d’eau, la lutte contre la pollution, la réhabilitation des réseaux.

Le succès des politiques du secteur de l’eau et de l’assainissment ainsi que des investissements associés est conditionné par la mise en œuvre, au niveau de chaque pays, d’une bonne gouvernance impliquant les différents acteurs concernés et s’appuyant sur un système de suivi / évaluation de qualité, et des mécanismes de partage des connaissances nécessaires.

Le but du projet proposé est de créer un Système National d’Information sur l’Eau (SNIE) qui garantisse le partage des données entre les institutions nationales essentielles du secteur de l’eau, du secteur de l’environnement et des statistiques pour assurer la planification intégrée des ressources en eau et du contrôle de l’eau. Le projet est un des projets pilotes nationaux de l’initiative régionale de l’Union pour la Méditerranée sur le “Renforcement des Systèmes Nationaux d’Information et d’Harmonisation de la Collecte des Données vers un Système Partagé d’Information sur l’Eau ». A l’avenir le Système National d’Information sur l’Eau devrait également faciliter et autoriser l’échange de données de qualité certifiée avec d’autres pays et institutions internationales (par exemple l’Agence Européenne de l’Environnement, le PNUE, la Ligue Arabe, etc) . Le SNIE est un élément essentiel d’un futur Système d’Information Environnementale au Maroc, selon les principes du SEIS européen et les objectifs de la stratégie IEVP Sud.

Le Royaume du Maroc s’est engagé à relever les défis du secteur de l’eau dans le pays afin d’assurer un développement socio-économique durable et équilibré sur l’ensemble du territoire grâce à une bonne maitrise des ressources mobilisables et des différents usages.

En particulier, ces défis portent sur la connaissance des milieux aquatiques et de leurs usages à des fins de gestion intégrée des ressources en eau et de gestion de services liés à l’utilisation de cette ressource (irrigation, eau potable, assainissement, hydro-électricité, etc.).

Le Maroc a adopté une stratégie nationale sur l’eau qui se décline en un Plan National sur l’Eau qui pourrait être adopté par le conseil supérieur de l’eau et du climat d’ici la fin 2012. Au niveau régional, les Plans Directeurs d’Aménagement et de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PDAIRE) existants sont eux aussi en cours de révision. Le suivi et l’actualisation périodique de ces plans nécessitent une connaissance détaillée sur l’état des ressources en eau, les pressions exercées notamment en matière d’usages et de pollutions, ainsi que sur l’impact des mesures mise en œuvre dans le cadre des plans d’action.

La mise en œuvre d’un SNIE et le renforcement des outils existants répondent à cette nécessité.

De plus, le « Printemps arabe » a donné naissance à une nouvelle constitution qui reconnait le droit des citoyens à l’accès à l’information publique, notamment à l’information environnementale. Ce droit va permettre de renforcer l’effort de consultation du public et de gestion participative

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nécessaires à une bonne Gestion Intégrée des Ressources en Eau et qui a fait ses preuves, notamment en Europe. Bien avant la préparation de cette nouvelle constitution, le Maroc a initié une politique volontaire d’administration en ligne sous le vocable « e-gov » avec la mise en place d’une cellule interministérielle et le support à des projets stratégiques visant la modernisation et une meilleure efficacité de l’administration.

Ainsi le projet de SNIE a pour double objectifs de:

• Soutenir la planification intégrée des ressources en eau et le contrôle de l’eau.• Améliorer l’infrastructure e-gouvernement du Maroc avec une composante relative au

secteur de l’eau consacrée au partage des données entre les institutions publiques et un meilleur service final aux usagers.

Les institutions du secteur de l’eau, notamment les ABH et le département de l’Eau du MEMEE disposent déjà de systèmes d’information, mais ceux-ci sont hétérogènes. De ce fait l’intégration des données est souvent difficile voire impossible, ce constant est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de croiser les données sur les ressources en eau avec d’autres données sectorielles comme celles issues de l’agriculture, de l’industrie ou encore du développement urbain.

Depuis 2005, le Maroc a eu une démarche volontaire dans ce domaine en participant à la pré-étude de faisabilité initiée par le SEMIDE ; organisant un atelier national avec les principaux acteurs en novembre 2010 ; lançant un groupe de coordination au sein du secteur de l’eau sur les systèmes d’information ; préparant un programme d’action avec l’appui de la coopération allemande (GIZ) et les termes de référence d’une étude détaillée pour lancer un SNIE. Le Maroc s’est aussi engagé dans la mise en œuvre d’un système d’information environnemental en appliquant l’approche SEIS proposée par l’Union Européenne.

Le plan d’action pour la mise en œuvre d’un SNIE au Maroc est basé sur les résultats de ces travaux et une coordination des projets à venir. Dans une première étape, le projet se concentre sur les institutions produisant des données liées au secteur de l’eau ou des données référence : les départements de l’eau, de l’Environnement et la Direction de la Météorologie Nationale du Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement ; Les neuf Agences de Bassins Hydrauliques ; L’Office National de l’Energie et de l'Eau Potable ; la Direction de l’irrigation du Ministère de l'Agriculture et des Pêches Maritimes ; et la Direction de la statistique du Haut Commissariat au Plan. Un nombre d’acteurs plus important sera intégré dans le pilotage et les accords de partage d’information au cours du développement du système.

Le montant du projet est estimé à yyyyy avec des contributions déjà engagées ou planifiées d’un montant de xxxxx

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IntroductionLe projet UpM pour le “Renforcement des Systèmes Nationaux d’Information et d’Harmonisation de la Collecte des Données vers un système d’information sur l’eau partagée” vise à permettre la fourniture de données, informations et statistiques sur l’eau, basées sur des définitions et méthodes reconnues internationalement, structurées au sein des systèmes d’information, pour l’analyse et la prise de décision » (Réunion Ministérielle sur l’Eau, Jordanie, décembre 2008). Dans un premier temps, le projet se limite à la collecte et le traitement des données référentielles (= données communes à tous les utilisateurs et structurant le système, y compris les Systèmes d’Information Géographique) ainsi que des données et indicateurs nécessaires pour la planification intégrée des Ressources en Eau et le contrôle de l’eau, dans plusieurs « pays pilotes ». Le Maroc est un de ces pays. Ce projet régional est soutenu par trois promoteurs principaux en coordination avec les Ministères en charge de l’eau dans les pays pilotes. Chaque promoteur ayant des activités spécifiques:

SEMIDE: coordination générale, préparation des lignes directrices et des outils permettant l’harmonisation et l’échange de données basé sur des standards internationaux et des expériences en cours en particulier dans l’Union Européenne (SEIS, WISE, INSPIRE) et le système des Nations Unies (SEEA-W) ;

Liban: prestations de formation sur les techniques de traitement de l’information (production et administration de données, logiciels et matériels) dans le Centre de Formation de Beyrouth;

Le Centre d’Etudes sur l’Eau et la Sécurité Arabe de l’eau de la Ligue des Etats Arabes: mise en application de flux de données avec des pays pilotes volontaires pour une base de données sur les ressources en eau partagées.

L’extension à des SNIE d’autres pays ou à des fonctions au-delà de la planification et de la règlementation de la GIRE sera traitée dans un second temps, à définir suivant les résultats de la première étape.

Ce projet et les pilotes nationaux associés est totalement intégré dans le Système Partagé d’Information Environnementale (SEIS), approche qui a été initiée en février 2008, en réponse au défi de la Commission Européenne (CE) d’avoir une information environnementale européenne. Depuis cette époque, le SEIS est devenu une initiative conjointe de la CE, et l’AEE et son Eionet (Réseau d’information et d’observation de l’environnement européen) dans 38 pays. En fait, sa mise en œuvre est maintenant au centre de la Stratégie d’Entreprise 2009-2013 de l’AEE et de ses activités. Le SEIS vise à créer un système d’information environnementale amélioré pour l’Europe. L’objectif est de le faire sur la base d’un réseau de fournisseurs publics d’information, qui partagent leurs données et informations environnementales. Leurs systèmes et processus actuels seraient simplifiés, rationalisés et modernisés, notamment en étant accessibles sur Internet. L’ensemble du système serait décentralisé mais intégré. La qualité, la disponibilité, l’accessibilité et la compréhension seront améliorées par la suite. Le SEIS est aussi un changement d’approche pour certains pays ou régions qui fournissent des données à des organisations internationales particulières, à des systèmes en ligne qui permettent à des services de rendre l’information disponible à de multiples utilisateurs – individus et machines. Un des principaux objectifs du SEIS est de maximiser et d’étendre l’utilisation

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- l’information est souvent créée pour servir un but, mais en vérité il y a généralement de nombreux autres usages potentiels, et l’application des principes du SEIS rend cela plus facile. Par exemple, l’information sur les inondations, nécessaire pour diminuer les impacts des inondations potentielles, est aussi extrêmement utile pour les compagnies d’assurance et les acheteurs pour évaluer les risques pour les bâtiments et autres propriétés.

Actuellement, la CE et l’AEE soutiennent l’extension du SEIS aux pays du sud de la Méditerranée dans le cadre de la Politique Européenne de Voisinage, offrant un cadre idéal pour le Renforcement des Systèmes Nationaux d’Information et l’Harmonisation de la Collecte des Données pour une Information sur l’Eau Partagée. En particulier WISE (Système d’Information sur l’Eau pour l’Europe) et les systèmes apparentés comme ECRINS (EEA Catchments and Rivers Network System) fournissent de bonnes pratiques et conseils utiles aux pays non membres de l’UE dans la région Méditerranéenne.

1. Etat des lieux

1.1. Coopération institutionnelle1.1.1. Législation existante sur l’eau au Maroc

La dernière version de la loi sur l'eau est datée de 1995: Cette loi 10-95 contient 26 décrets, 36 commandes et 9 circulaires. Elle précise le droit d'utilisation de l'eau (article 1, chapitre 1, Loi 10-95) et les droits sur le domaine public de l'eau (chapitre 2 de la loi sur l'eau 10-95)1.

Lois environnementales élaborée par le département de l’environnement (cf. Recueil des lois relatives à la protection de l’environnement):

Décret n° 2-95-717 du 22 novembre 1996 relatif à l'organisation et la coordination de la lutte contre la pollution marine accidentelle

Décret n° 2-04-553 du 13 hija 1425 (24 janvier 2005) relatif aux déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou souterraines

Décret n° 2-00-474 du 17 chaabane 1421 (14 novembre 2000) fixant la procédure de reconnaissance de droits acquis sur le domaine public hydraulique

Décret n° 2-97-787 du 6 chaoual 1418 (4 février 1998) relatif aux normes de qualité des eaux et à l'inventaire du degré de pollution des eaux

Décret n° 2-09-631 (23 rejeb 1431 ; 6 juillet 2010) fixant les valeurs limites de dégagement d'émission ou de rejet de polluants dans l'air émanant de sources de pollution fixes et les modalités de leur contrôle.

Loi relative à l'efficacité énergétique

Autres lois sur l’environnement touchant au secteur de l’eau: Loi n° 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l'environnement Loi n° 12-03 relative aux études d'impact sur l'environnement

D’autre part, des projets de loi sont en cours de préparation :

Projet de loi relatif au droit du public à l’accès à l’information environnementale et à la participation au processus de prise de décision dans le domaine de l’environnement,

1 http://www.emwis.net/thematicdirs/countries-water-profiles/MA.pdf/download/1/MA.pdf?action=view

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Projet de loi cadre portant sur la Charte nationale de l’environnement et développement durable

1.1.2. Cadre institutionnel dans le secteur de l’eau L’organisation générale du secteur de l’eau est représenté par la figure ci-dessous

La coordination interministérielle est assurée par deux instances consultatives : la Commission interministérielle de l'eau créée en 2001 et le Conseils supérieurs de l’Eau et du Climat.

Les missions de suivi, d'évaluation, de planification, de mobilisation et de gestion des ressources en eau en quantité et qualité sont la responsabilité du Département de l'Eau (anciennement: Secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement « SEEE ») au sein du ministère de l'Énergie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement (MEMEE), créé en Octobre 2007.

Pour la réalisation de ses missions le Département de l’Eau dispose de :

La Direction Générale de l’Hydraulique, composée de deux directions principales : la Direction des Aménagements Hydrauliques, et la Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau. La Division Organisation et Méthodes est chargée de la mise en œuvre des applications informatiques et de télécommunication (bases de données, Systèmes d’information Géographique, Gestion électronique de Document)

La Direction de la Météorologie Nationale ayant le statut d’un Service géré de manière autonome (SEGMA), avec quatre directions régionales déconcentrées représentant le secteur de la météorologie dans les zones : Nord, Centre, Sud et Oriental.

Des établissements publics territoriaux dotés de la personnalité morale et de l’autonomie financière : une agence au niveau de chaque bassin hydraulique (Sebou, Oum Er Rbia, Tensift, Loukkos, Souss-Massa-Draa, Moulouya, Bouregreg et de la Chaouia, Guir-Ziz-Ghris, Sakia El Hamra - Oued Eddahab). Les neuf agences de bassin (ABH) assument la gestion territoriale des ressources en eau sous la supervision du Département de l’Eau. Elles coopèrent avec les organismes placés sous la supervision du MAPM: Offices régionaux de

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développement agricole (ORMVA) au niveau des grandes régions irriguées et les directions provinciales de l’Agriculture (DPA) en dehors des zones couvertes par l’ORMVA.

L'approvisionnement en eau potable et industrielle ainsi que l’assainissement est assuré: en milieu rural l'Office National de l'Energie et de l’Eau (ONEE) sous la supervision du

MEMEE (plus de 80%) ; dans les zones urbaines, par des concessionnaires, des régies ou les communes sous la

supervision du Ministère de l’Intérieur.

L'irrigation est gérée par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche (MAPM), principalement par le biais de la Direction de l’irrigation au niveau central et des Offices régionaux de développement agricole (ORMVA) et des directions provinciales de l’Agriculture (DPA).

Le Haut Commissariat au Plan est chargé de :

la collecte, l’analyse et la diffusion des informations: Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH), Statistiques générales, Enquêtes (ménages et entreprises) ;

le suivi de l’exécution du Plan économique et social du Royaume et son évaluation ; l’élaboration du budget économique ; l’élaboration des comptes nationaux et le suivi de la conjoncture.

Le HCP édite annuellement en arabe et en français un annuaire statistique du Maroc. Ces annuaires récapitulent les principales statistiques économiques et sociales annuelles détaillées sur : la population, la climatologie, l’agriculture, la pêche, les mines, l’énergie, l’industrie, la construction, les transports, les télécommunications, le tourisme, l’enseignement, la santé, la prévoyance sociale, l’emploi, les salaires, la justice, la protection de l'enfance, les activités culturelles, les prix, le commerce extérieur, la monnaie, le crédit, les finances publiques, les comptes de la nation et l’environnement. Ces annuaires sont aussi élaborés au niveau de chaque région. Pour mener à bien ses missions et mener des analyses sectorielles, le HCP établit régulièrement des conventions de coopération avec d’autres institutions publiques (par ex. le MAPM). Au sein du HCP, la Direction de la Comptabilité Nationale a la responsabilité d’établir des comptes de l’eau

Le Ministère de la Santé (MS) constitue un organe consultatif pour l’élaboration des normes techniques et d’instruments juridiques. Il remplit également des fonctions de surveillance et de contrôle qui se matérialisent par des structures tant au niveau central qu’au niveau local. Ainsi le MS réalise des contrôles en amont et en aval des réseaux de distribution d’eau potable, des enquêtes et études en matière d'épidémiologie et le contrôle sanitaire des denrées alimentaires.

Le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts (HCEF) a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre toute politique de conservation et de développement durable des ressources forestières, alfatières, sylvo-pastorales, ainsi que le développement piscicole continental et des parcs et réserves naturelles (définition des zones protégées).

Le Département de l’Environnement (DEnv) du MEMEE assure la coordination entre les acteurs concernés par la gestion des écosystèmes naturels et des ressources naturelles ainsi que les institutions spécialisées, les universités, les ONG et les chambres professionnelles. Il a aussi la charge du suivi d’un certain nombre de conventions internationales liées à la gestion de l’environnement. Il

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définit les priorités d’action et élabore les stratégies et les plans d’action en concertation avec les acteurs concernés et procède à l’évaluation permanente de l’état de la conservation de la biodiversité et au suivi de ses indicateurs. Il a également pour mission d'animer, de susciter, de promouvoir et de coordonner, en relation avec les départements ministériels concernés, l'action gouvernementale en matière de gestion de l'environnement et en suivre l'exercice. En cela, ses pouvoirs appartiennent davantage au domaine consultatif que décisionnel. Les grands domaines d’intervention du Département de l’Environnement sont:

Les études, la planification et la prospective ; Le partenariat, la communication et la coopération ; La surveillance et la prévention des risques ; La réglementation et le contrôle ; Les projets pilotes et les études d’impacts.

L’Observatoire National de l’Environnement (ONEM) est rattaché à la Direction des Etudes, de la Planification et de la Prospective (DEPP). il a pour mission :

le suivi d'une manière permanente de l'état de l'environnement ; la gestion de l'information environnementale ; le développement des outils d'aide à la prise de décision.

Les fonctions de l’ONEM se déclinent au niveau régional à travers les Observatoires Régionaux de l’Environnement et du Développement Durable (OREDD).

1.1.3. Stratégies nationales et plans d’action liés au secteur de l’eau

Les Schémas Directeurs de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PDAIRE) au niveau des bassins fluviaux et du Plan National de l'Eau (PNE) sont établies pour une période de 20 ans fondée sur les principes des ressources en eau décentralisées et concertées de la gestion intégrée. Elles sont approuvées par décret, après consultation avec le Conseil supérieur de l'Eau et du Climat et pourrait être révisées tous les cinq ans.

Les insuffisances de collecte et de dépollution des eaux usées pénalisent aujourd’hui de manière diffuse le développement économique et social du pays. Pour remédier à cette situation, un programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (PNA) 2 a été initié en 2005 en collaboration entre le département de l’Intérieur et celui de l’Environnement. Ce programme vise trois objectifs principaux à l’horizon 2020.· atteindre un niveau de raccordement global au réseau de 80 % en milieu urbain ;· rabattre la pollution à 60 % au moins ;· Améliorer le taux de la professionnalisation de la gestion du service d’assainissement liquide.Pour la réalisation de ce programme ambitieux, l’effort d’investissement a été estimé à 43 Milliards de dirhams pour équiper 330 villes et centres jugés à caractère urbain et totalisant une population de 10 Millions d’habitants.

2 http://www.abhatoo.net.ma/index.php/fre/Maalama-Textuelle/D%C3%A9veloppement-%C3%A9conomique-et-social/D%C3%A9veloppement-%C3%A9conomique/Equipements-et-infrastructures/Assainissement/Royaume-du-Maroc-Revue-Strategique-du-Programme-National-d'-Assainissement-Rapport-Finalhttp://www.solutionsforwater.org/solutions/programme-national-dassainissement-liquide-et-depuration-des-eaux-usees-un-outil-pour-la-depollution-des-eaux-usees-au-marochttp://www.eib.org/projects/pipeline/2010/20100315.htmhttp://www.environnement.gov.ma/eau.html

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Depuis le lancement du PNA en 2006, plusieurs projets ont été réalisés dans le cadre du programme en concertation avec l’ONEP et les Régies Autonomes. Le fonds d’assainissement et d’épuration des eaux usées a été créé par la loi des finances 2007.

Plus récemment, pour faire face à l’effet combiné de la variabilité spatio-temporelle des ressources en eau et des épisodes de sécheresse, le département de l’Eau du MEMEE a initié des travaux pour élaborer un plan national de gestion des ressources en eau en situation de pénurie qui sera décliné en « plans de gestion sécheresse » au niveau des agences de bassin. Ces travaux prévoient en outre le développement d’indicateurs pour caractériser la sécheresse et de mettre en œuvre des plans de gestion avec des mesures adaptées.

Le Maroc a adopté dans sa stratégie de développement le concept de développement durable qui favorise l'équilibre entre les dimensions environnementales, économiques et sociales, avec pour objectifs l'amélioration du cadre de vie des citoyens, le renforcement de la gestion durable des ressources naturelles et la promotion des activités économiques respectueuses de l'environnement.Conformément à ses engagements au niveau international dans le cadre des sommets de la Terre de Rio de Janeiro (1992) et de Johannesburg (2002) et des conventions pertinentes, le Maroc a mis en place les fondements visant à instaurer le développement durable dans le pays à travers plusieurs réformes politiques, institutionnels, juridiques et socio-économiques. Ce processus a été renforcé par l'adoption de la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable, dont l'élaboration a été lancée suite aux directives de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, lors de son discours du Trône du 30 Juillet 2009.

La concrétisation de ce processus s'est traduite par le processus d'intégration des principes de développement durable dans les stratégies sectorielles, la mise en œuvre de la Stratégie de Mise à Niveau de l'Environnement (MANE) et de l'Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), ainsi que le lancement de l'élaboration :

de la Loi Cadre portant Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable, en application des orientations royales du Discours du Trône du 30 Juillet 2010;

de la Stratégie Nationale de Protection de l'Environnement (SNPE) et de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD)

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1.1.4. Stratégie E-Gouvernement

Les services publics et leur efficacité ont un effet important sur la vie économique et sociale à l’échelle du pays. Ainsi, il est de plus en plus important d’offrir ces services de façon intégrée, transparente et sécurisée, pour que la société marocaine se transforme progressivement en société de l’information, grâce aux TI et conformément aux besoins et attentes des citoyens et des entreprises.

Au -delà d'une informatisation de procédures et de processus existants, l'e-gouvernement requiert leur configuration en profondeur, sur la base d'une compréhension fine du fonctionnement d'une administration publique.

Cela exige également une collaboration transversale entre les administrations et les organismes concernés ainsi qu'une vision partagée entre les différentes entités.

Au Maroc, les dépenses du secteur public représentent une part significative du budget de l’Etat. Le secteur public réalisera des gains d’efficacité et d’efficience importants grâce à la mise en œuvre de services e-gouvernement par le biais d’un traitement simplifié et automatisé de l’information.

Vision : Rapprocher l'administration des besoins de l'usager en termes d'efficacité, de qualité et de transparence à travers un programme d'e-gouvernement.

Objectifs : L’objectif poursuivi est d’utiliser les projets e-Gouvernement pour moderniser l’Administration et les Collectivités Locales au service des citoyens et des entreprises. Il s’agit d’exploiter les technologies de l’information et de la communication pour reconfigurer en profondeur les processus, les rendre efficaces et efficients, totalement orientés au service du citoyen et de l’entreprise.

Structure de gouvernance : Conformément à la circulaire du Premier Ministre n°17/2009 du 21 Octobre 2009, le programme e-gouvernement a été doté d'une gouvernance reposant sur trois structures :

Le Comité Interministériel e-gouvernement par abréviation CIGOV, présidé par le Ministre en charge de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies. Ce comité est chargé de fixer le cap et d’évaluer l’atteinte des objectifs du programme e-gouvernement ;

Les Structures de Pilotage e-gouvernement (SPGOV) des départements ministériels et des établissements publics concernés par les projets e-gouvernement. Il s’agit de structures chargées de piloter la mise en œuvre des projets e-gouvernement au sein de leurs organisations ;

La Direction de Pilotage du programme e-gouvernement (DPGOV), rattachée au CIGOV. Cette structure, composée d’expertises internes et externes, est chargée d’assister le CIGOV et les SPGOV, à la mise en œuvre du programme e-gouvernement.

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informatique verte : Le monde fait aujourd’hui face à d’importants défis écologiques. L’impact négatif de l’activité humaine sur l’environnement et notamment en matière d’administration électronique doit être pris en compte.Trois importants constats :

Les technologies de l’information et de la communication génèrent une quantité importante de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE)

Les technologies de l’information et de la communication consomment une quantité importante d'énergie

La croissance des équipements et de leurs usages est particulièrement forte

Le Green IT, ou informatique verte, s’inscrit dans le cadre général du développement durable et de la protection de la planète.

Au-delà de l'impact environnemental positif de dématérialiser les échanges entre Administration, Citoyens et Entreprises, chaque projet du portefeuille egov inclut donc un volet Green IT consistant à agir pour réduire les effets négatifs sur l'environnement.

Il s'agit notamment : Mettre en place des notations écologique dans l’évaluation des achats TIC du gouvernement Sensibiliser les différents acteurs aux économies de ressource (papier, électricité, etc.) Réduire les dépenses en produits consommables tels que papier et de cartouches d'encre, Mettre en œuvre une politique de recyclage et de réutilisation des matériels usagés (ex :

programme green IT du cluster Maroc Numérique) : Sélectionner préférentiellement les fournisseurs ayant un engagement de développement

durable

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1.1.5. Points Focaux pour les initiatives internationales Le tableau ci-dessous liste les points focaux des principales initiatives traitant les données et informations sur l’eau dans la région méditerranéenne

Initiatives Points Focaux

UNEP MAP Moulay Joummane Administrateur à la Direction du Partenariat, de la Communication et de la Coopération. MEMEE - Département de l’Environnement Email : mjoummane@yahoo.fr

UpM – WEG Abdeslam ZIYAD MEMEE - Département de l’’eau Chef Division Planification Et Gestion De L’eau Email : ab_ziyad@yahoo.fr , ziyad@water.gov.ma

ENPI-SEIS Fatiha El Mahdaoui Département de l’Environnement Email: fatihaelmahdaoui@yahoo.fr; elmahdaoui@environnement.gov.ma

Amina Chikhi Haut Commissariat au Plan /Direction de la Statistique (HCP/D.S) Email: achikhi09@gmail.com

H2020 Mouna SEKKATAdministrateur, Partenariat de la Communication et de la Coopération, MEMEE – Département de l’EauEmail: mouna_sekkat@yahoo.fr, razi@environnement.gov.ma

EMWIS Redouane BOUAICHA Chef de Division Organisation et Méthodes, MEMEE - Département de l'eau email: bouaicha@water.gov.ma

Arab League Water DataBank

N/A

Plan Bleu Saida Bourous Observatoire National de l'Environnement du Maroc Service Bases de Données Environnementales E-mail: s_bourous@yahoo.fr Khadija Gardi MEMEE - Département de l’EnvironnementE-mail: gardikhadija@yahoo.fr Aziza Bennani Chef de Service des Enquêtes Statiques et de la Collecte de Données - Observatoire National de l’Environnement (ONEM) E-mail: bd-realisations@minenv.gov.ma

CEDARE (MEWINA) N/AMED POL Mustafa Terhzaz

Chef de la Division de la Surveillance et de la Recherche Direction de Surveillance et de la Prévention des Risques MEMEE Département de l’EnvironnementE-mail: terhzaz_env@yahoo.fr Samir Ben Brahim Chef de laboratoire de chimie Institut National de Recherche Halieutique Email : benbrahim@inrh.org.ma

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1.2. Contenu1.2.1. Les obligations de rapportages

Le Maroc a des obligations de rapportage international qui comprennent des informations sur le secteur de l’eau continental dans le cadre de conventions accords et protocoles internationaux, notamment :

- Protocole de Kyoto relatif à la Convention sur les changements climatiques- Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification,- Protocole relatif à la coopération entre les pays d’Afrique du Nord dans le domaine de la

lutte contre la désertification.- Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles- Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme

habitats de la sauvagine- Protocole relatif aux aires spécialement protégées de la Méditerranée et à la diversité

biologique de la Méditerranée,- Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution, y compris le

Protocole relatif à la protection de la mer Méditerranée contre la pollution d'origine tellurique,

- Protocole relatif à la gestion intégrée des zones côtières de la Méditerranée (GIZC)- Accord de coopération pour la protection des côtes et des eaux de l'Atlantique du Nord Est

contre la pollution.

Outre les rapports produits dans le cadre de ces accords, le Maroc produit aussi périodiquement au niveau national:

Un état de l’Environnement (le Rapport sur l’Etat de l’Environnement du Maroc « REEM » résume, en 8 chapitres, la situation de l’environnement, les problématiques et les réponses apportées : Activités Humaines ; Milieux Physiques ; Biodiversité et Milieu Naturel ; Milieux Humains ; Stratégie et Plan d'Action ; Contexte Institutionnel, juridique et financier ; Relations Internationales ; Information, Education, Communication.)

Une communication national sur le changement climatique

1.2.2. Tableau récapitulatif des flux potentiels de données pour le secteur de l’eauLe tableau ci-dessous indique le type de données produites (en vert) et utilisées (en bleu) par les différentes entités impliquées dans le secteur de l’eau au Maroc en fonction de leur mandat. Ces types de données sont nécessaires pour les activités de planification, de règlementation et de police. Le tableau met en évidence les principales institutions qui devraient être impliquées en priorité au développement du SNIE et les sujets qui demandent une coordination entre les institutions.

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Organisations

Type de données

MEMEE DEau

MEMEE

DEnv

MA

ONEE

ABH

MS

MInt

HCP

Opérateurs privés

DMN

MInd

Réseau Hydro (sources, barrages, rivières, aquifères, puits, etc.)

P U U U P U

U U

Quantité d’eau de surface P U U U P U

Quantité d’eau souterraine P U U U P

Usage sectoriel d’eau P U P P U P U P

Prélèvements d’eau U/P U P U/P P U P

Climatologie et pluviométrie P U U PEvaporation/évapotranspiration

U P U

Méthodes d’irrigation / cultures

U P U

Points de rejet et quantité des effluents (WWTP)

U U + ? P UU ? P ?

Qualité des effluents U ? P U ? P ?

Dessalement P U P

Qualité des eaux de surface P U P P P P

Qualité des eaux souterraines P U P P P P

Occupation du sol / utilisation U U P U UPopulation / industrie / zones urbaines

U U U UP P

Données économiques, hors Secteur de l’eau

U U P UP U

Données économiques, secteur de l’eau

U /P U P UP P/U P

producteur

utilisateurMEMEE Eau : Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement – Département de l’EauMEMEE Env : Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement – Département de l’EnvironnementMA: Ministère de l’agriculture MS: Ministère de la santéMInt: Ministère de l’intérieurMInd: Ministère de l’industrieORMVA : Offices Régionaux de Mise en Valeur AgricoleDMN : Direction de la Météorologie NationaleHCP : Haut Commissariat au PlanABH : Agences de bassins hydrographiquesONEE : Office National de l’Energie et de l’eau

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1.2.3. Brève description de l’ensemble des données existantes

Le tableau suivant montre des exemples de différents types de données qui sont disponibles auprès des principales parties prenantes (source: mise à jour de l’étude de faisabilité d’un SNIE, 2005).

Acteurs Type d’information disponible StatutDépartement de l’eau Données quantitatives

a. Groundwater LevelsWells and springs metadata, water level, abstraction (wells), discharge (springs), pumping tests, water consumption b. WQ c. Rainfall d. Hydrology(water level, discharges) Metadata on stationse. Flood Risks (early warning system)GISArc view, Map objects Maps (vectors)Grey LiteratureInformation on Tenders, Grey lit, Publications, Research, studies

- Site Web disponible, mais statique- Informatisation de la littérature grise est en cours- Planification de numériser tous les documents et de les stocker dans la base de données pour qu’ils soient accessibles par le système Humming bird- Les données seront migrées dans un site web dynamique

ABH Données quantitatives Ground water (water level) ,W.Quality, Rainfall, hydrology Drinking water, water uses, metadata on stationsFlood Risks (early warning system)Subsidies/grants and water leviessurveys data GISArc view, Map objects Maps (vectors)Grey LiteratureHydrology year books

- Les données BADRE21 sont collectées et saisies par ABH & DRH- Les données sur l’utilisation de l'eau sont recueillies sur la base du projet, mais pas sur des bases régulières- Les données d'enquête sont stockées sur des feuilles Excel et Access

Ministère de l’Intérieur, Direction Générale des collectivités locales, Direction de l’eau et de l’assainissement (MoI)

Données quantitatives Master Plan on sanitation developed by the MoI in 1997Metadata on local communities like population, operators and water resources, Information on subscribers and water suppliersannual water production,Grey Literature

- Documents.

- Le Ministère de l'Intérieur ne dispose pas d'un système d'information sur lequel il recueille des informations de l'eau- Les données sur les collectivités locales sont stockées dans PAGER (Programme d'Alimentation en Eau potable Groupé en milieu rural) - Programme d'approvisionnement en eau du village, une base de données spéciale partagé avec l'ONEP- Abonnés, fournisseurs d'eau et la production annuelle d'eau sont stockés dans un système ACCESS- Certaines données de la littérature grise sont informatisées, mais la plupart d'entre elles sont sur support papier

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Les principaux fournisseurs d'information sur l'eau au Maroc sont : MEMEE Dept. Eau, ABH, l'ONEE et MADRPM. Sur le volet eau continentale, l’observatoire national et les observatoires régionaux de l’environnement collecte des données auprès de ces institutions pour mener des évaluations et analyses intégrées.

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1.2.4. Traitement de l’information sur l’eau et diffusion

Le département de l’eau diffuse sur son site web la situation journalière des niveaux d’eau dans les barrages. Le département de l’eau et les ABH traitent les données collectées essentiellement à des fins de gestion, de planification et de modélisation. Certaines de ces activités impliquent la consultation du publique.

Les principaux traitements de l’information en vue de diffusion nationale et de rapportage internationale sont principalement effectuées par le Département de l’Environnement, la Direction de la Statistique dans le cadre de travaux d’évaluation à l’échelle nationale.

1.3. Infrastructure1.3.1. Réseaux de surveillance existants

Les responsabilités des réseaux de surveillance existants sont fournies dans les tableaux ci-dessous. La densité des réseaux et les paramètres contrôlés sont suffisants pour réaliser des fonctions de planification. Seuls les contrôles des rejets et l’évaluation des usages nécessitent une attention plus particulière. La mise en place de procédure qualité permettra d’optimiser le déploiement de ces réseaux

Surveillance de la qualité de l’eau

Réseaux de monitoring Responsables

Eaux de surface Dépt. Eau ABHs ONEE (barrages)

Eaux souterraines Dépt. Eau ABHs Ministère de la santé Ministère de l’Agriculture

Eau potable Ministère de la santé ONEE / Régies Dépt. Eau ABHs

Effluents stations d’épuration urbaines ONEE / Régies

Rejets industriels Dépt. De l’Environnement (non opérationnel)

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Disponibilité en l’eau

Réseaux de monitoring Responsables

Eaux de surface (débits et niveaux) Dépt. Eau ABHs

Eaux souterraines (niveaux) Dépt. Eau ABHs

Pluviométrie Dépt. Eau Division de la météorologie

Réutilisation des eaux usées ??

Dessalement ONEE / Régies

Utilisation et prélèvement de l’eau

Réseaux de monitoring Responsables

Prélèvements et usage pour l’eau potable Dépt. Eau ABHs ONEE / Régies

Prélèvements et usage pour l’agriculture Dépt. Eau ABHs MA

Prélèvements et usage pour l’Industrie Dépt. Eau ABHs ????

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1.3.2. Systèmes d’information actuels

MEMEE – Département de l’Eau

Le Système d’information du département de l’Eau se compose de plusieurs modules (applications, bases de données, SIG). Le socle de ce système est la plateforme de gestion de la base de données sur les ressources en eau baptisée « Badre21 ».

Le système BADRE21 contient une grande partie des données quantitatives de l'eau. Il a été développé par la DE du MEMEE et fonctionne de manière décentralisée avec les 9 agences de bassins (ABH). Badre21 gère les propriétés des points d’eau et des points de mesure. Il a les caractéristiques suivantes :

Système national décentralisé ; Déploiement au sein des Agences de Bassins Hydrauliques (ABH) ; Paramétrage unifié ; Saisie des données au sein des ABH ; Alimentation du Système Central via le module de transfert des données ; Possibilité de transfert des données traitées ou brutes dans les 2 sens (central / régional).

Bien que le logiciel a été installé dans ces agences et des installations sont disponibles pour transférer les informations de ces agences au Département de l’Eau du MEMEE, les données ne sont pas mises à jour régulièrement. Le personnel dans les agences n’utilisent pas toujours pleinement le système BADRE21 parce qu'ils ne sont pas familiers avec le système, sont submergés par leurs responsabilités, et n’ont pas assez de temps pour la saisie et le traitement. Donc, même si un système très complet d'entreposage de données est disponible pour l'eau au Maroc, il

n'est pas pleinement utilisé.

D’autre part, des applications spécifiques ont été développées de manière indépendante par les ABH et certaines divisions du Département de l’Eau pour répondre à leurs besoins propres, notamment :

gestion des annonces de crues (BAC21), SIG des points d’eau (plus de 110 000 : forages, puits, barrages, etc.) SIG Sources de Pollution des Ressources en Eau SIG de la qualité des Ressources en Eau Système de télémesure des données hydrogéologiques avec centralisation (logiciel

DEMAsole) pour intégration ultérieure dans Badre21 site web géo spatial dynamique au niveau de l’ABH de Souss-Massa-Draa

Un certains nombres d’études sont aussi en cours : étude d’analyse et de diagnostic du système d’information relatif au processus d’évaluation

des ressources en eau est aussi en cours au niveau de l’ABH de Tensift ;

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étude De Mise en Place d’un Référentiel du Système D’Information De Gestion au niveau de l’ABH de l’Ourm Er Rbia

le département de l’Eau a lancé une étude visant à définir le futur système national partagé de données sur l’eau et à préparer les termes de références pour la réalisation de ce système.

Une assistance technique est aussi en cours en vue de mettre à jour les données cartographiques du département de l’eau et générer les métadonnées relatives aux jeux de données géo-spatial gérés.

ONEE

L’Office National de l’Energie et de l’Eau (ONEE) dispose d’un système d’information comportant deux composantes :

SIONEP : base de données (Oracle) assurant des fonctions de gestion (ressources humaines, comptabilité, finance, commercial, gestion et maintenance du patrimoine) et de planification. Ce système comprend un module sur la gestion des données sur la qualité de l’eau et sur les ressources en eau (évolution de la demande, usage, projet de production d’eau)

SIGONEP, SIG (ArcGIS) interfacé à la base de données SIONEP, couvrant métiers de services de distribution d’eau et d’assainissement et de suivi de la qualité de l’eau

MAPM

La Direction de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’Espace Agricole a mis en œuvre un système d’information géographique dédié à l’irrigation visant la planification et le suivi. Ce système assure la disponibilité des données, les échanges avec les institutions internes, sous tutelle et externes ainsi qu’une meilleure coordination pour l’actualisation. Le système couvre les aspects suivants :

Ressources Hydro agricoles; Suivi de la campagne d’irrigation; Suivi de la mise en œuvre du Programme National d'Economie d'Eau en Irrigation - PNEEI; Valorisation ; Suivi de la qualité des eaux et des sols

MEMEE – Département de l’Environnement

L’ONEM possède un ensemble de quatre serveurs (MS-Windows server) accessibles sur Internet et en réseau local par des ordinateurs individuels et une station de travail. Les logiciels mis en œuvre sur les serveurs sont : Oracle 10g et SQL server 2008 pour les bases de données et Arc-GIS 9.3 avec les extensions 3D et Spatial analyst pour la partie système d’information géographique. Sur cette infrastructure, les systèmes suivants sont disponibles au sein de l’ONEM (voir détails dans le rapport joint en annexe) mais la plupart doit être actualisé:

SIG régionaux sur l’environnement Base de Données sur l’Occupation du Sol du Littoral Marocain Base de données des projets et réalisations dans le domaine de l’environnement et du

développement durable au Maroc

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Base de Données des Experts et des Bureaux D’études Spécialisés dans le Domaine de l’Environnement et le Développement Durable

Base de données sur les indicateurs du développement durable

Les principaux systèmes d’information et bases de données en rapport avec le secteur de l’eau et disponibles au sein des autres services du département de l’Environnement:

Base de Données sur l’Inventaire des Polluants Organiques Persistants au Niveau National (POP)

Base de Données sur les Produits Chimiques Dangereux Base de Données sur les Appareils à PCB Système d’Information Géographique (SIG) sur les risques majeurs Base de Données sur les Résultats des Compagnes d’Analyses Microbiologiques des Eaux de

Baignade Base de données sur l'évaluation de la pollution terrestre véhiculée vers la mer

méditerranéenne Base de données sur les activités minières et leur impact sur la santé et l'environnement Réseau d'Echange d'Informations sur les produits chimiques (REIC) SIG sur l'inventaire du degré de pollution des eaux superficielles (Oum Rbiâa, Tensift, et

Bouregreg-Chaouia) Système d'information sur la gestion côtière du Rif central Base de données sur le fond de la dépollution industrielle (FODEP) Base de données des procès verbaux environnementaux de la gendarmerie Base de données relatives aux atteintes à l’environnement Système d'échange d'information sur la Biodiversité

Infrastructure de télécommunication entre les parties prenantes

Une infrastructure Internet à haut débit est disponible sur une grande partie du territoire du Royaume du Maroc. Les acteurs impliqués dans le projet de SNIE disposent tous de connexion à Internet pour leur besoin de messagerie et diffusion d’information par le biais de leur propre site web.

Capacités humaines

Le renforcement des capacités humaines est essentiellement nécessaires à trois niveaux :

Assistance technique et formation pour la mise en œuvre de procédures opérationnelles standardisées pour la collecte des données depuis le prélèvement ou la mesure sur le terrain jusqu’à la saisie dans le système d’information

Personnel dédié à la mise en œuvre et la gestion des systèmes d’information au sein de chaque entité avec des compétences en matière d’administration, d’usage du SI interne mais aussi en maitrise d’ouvrage pour la réalisation de cahier des charges est suivre la mise en œuvre par des sous-traitants

Mise en œuvre et animation d’une cellule SNIE entre les partenaires

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2. Analyse des gaps

2.1. Coopération inter- institutionnelle La réglementation marocaine ne définit pas les responsabilités d’une manière claire en matière de publication des données, de fréquence de publication et de mise des données à disposition des acteurs et du public. Les organismes qui doivent centraliser les données sur l’eau ne sont pas définis non plus.

Il apparait nécessaire d’avoir un cadre légal fort pour assurer l’échange d’information concernant le secteur de l’eau. Une révision de la législation en vigueur et du rôle de certains organismes pourrait s’avérer nécessaire. Mais dans une première étape, un accord formel devrait être signé entre les principaux acteurs concernés par la production ou l’usage de données liées au secteur de l’eau. Ce groupe d’acteurs pourrait être initié par le Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement. Dans un premier temps, l’accord devrait être signé par les trois institutions suivantes, chacune d’elle engageant ses directions internes et les organismes sous-tutelles:

Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement : o Département de l’eau, (y compris la Direction de la Météorologie Nationale)o Département de l’Environnemento Les neuf Agences de Bassins Hydrauliqueso L’Office National de l'Eau Potable

Le Ministère de l'Agriculture et des Pêches Maritimes :o Direction de l’irrigationo Les Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole (ORMVA)

Le Haut Commissariat au Plan :o Direction de la statistique

Ces institutions représentent les principaux fournisseurs de données sur le secteur de l’eau et des données de référence qui permettront de bâtir les bases du SNIE pour le Maroc. D’autres institutions pourront être impliquées au fil du temps et signer l’accord dans une étape ultérieure, il s’agit notamment :

Du Ministère de l'Intérieur o Direction de l’eau et de l’assainissement, o Direction des régies et services non concédés

du Ministère de la Santé du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification

(responsable de la définition des zones protégées)

Cet accord permettrait de démarrer plus rapidement la mise en œuvre d’un SNIE et servira de base à l’analyse d’une éventuelle révision de la législation en considérant notamment la mise à disposition d’information pour le public conformément aux orientations de la nouvelle constitution.

2.2. Jeux de données de référence Toutes les institutions concernées par le SNIE ont déjà des systèmes d’information internes répondant à leurs besoins sectoriels (eau potable, santé, ressources en eau, protection de

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l’environnement, irrigation, etc.). Mais pour atteindre l’objectif de partage de données d’origine diverses dans un même SNIE, il est nécessaire d’unifier les référentiels et codifications (unités du territoire, cours d’eau, modalités qualitatives, etc.). L’adoption des principes proposées par SEIS offrira des améliorations importantes en matière d’accessibilité aux données, leurs mises à jour, l’efficacité des services publiques ainsi que des opportunités pour le développement d’applications innovantes.

Dans l’architecture d’un système partagé d’information sur l’eau, le référentiel (c'est-à-dire les jeux de données de référence) doit être utilisé par tous les acteurs pour garantir l’interopérabilité des systèmes et la cohérence des données. Les principaux jeux de données de référence qui doivent être approuvés par tous les acteurs, concernent :

Réseau hydrologique : découpage en bassins versants, rivières, lacs, réservoirs, canaux, sources

Aquifères et puits découpage administratif Usines de traitement des eaux usées Rejets industriels Zones protégées Périmètres irriguées Codification standard des activités/produits des entreprises …

Il s’agit de définir pour chaque élément une codification uniforme à l’échelle nationale, un modèle de données, les modalités d’accès (e.g. droits, protocoles) et une source officielle chargée de mettre à disposition le jeu de données de référence.

2.3. Réseaux de monitoringLe Maroc est déjà doté d’une importante infrastructure de monitoring relative à l’état des ressources en eau. Dans un premier temps, il est nécessaire d’assurer une meilleure exploitation de ces réseaux de mesure existants au sein du SNIE et de sous-systèmes propres à chaque institution. La qualité des données collectées est un enjeu majeur. Des procédures d’assurance et de contrôle qualité doivent être définies s’appuyant sur des procédures standards (SOP : Standard Operation Procedures), avec des mesures d’accompagnement pour permettre aux équipes locales de les mettre en œuvre et produire des données cohérentes. Ces procédures doivent concerner l’ensemble des acteurs collectant le même type de données. De plus l’analyse des données mises en commun devrait permettre d’en améliorer la qualité. Ces procédures devraient être développées pour les réseaux de monitoring suivants :

Aspects quantitatifs :o Débitso Pluviométrieo Niveaux (eaux de surface et souterraine)

Aspects qualitatifs :o paramètres chimiques et physico-chimiqueso paramètres biologiques

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o paramètres hydro-morphologiques

L’optimisation des réseaux de monitoring (qualité de l’eau, disponibilité, prélèvements, utilisation sectorielle) doit être définie à partir des objectifs fixés par les plans de gestion des bassins versants. Une analyse croisée technico-économique sur la base des plans de gestion et des données produites par les réseaux de monitoring existants pourra fournir des recommandations sur l’optimisation et l’amélioration de ces réseaux (nouvelles stations, télémesures, nouveaux paramètres, etc.)

2.4. Systèmes de traitement de l’informationCependant et dans un souci d’efficacité, la mise en œuvre technique du SNIE doit se concentrer sur les principaux producteurs de données sur l’eau et les fournisseurs de données de référence nécessaires au secteur, à savoir :

Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement : départements de l’eau et de l’Environnement

Les neuf Agences de Bassins Hydrauliques L’Office National de l'Energie et de l’Eau -ONEE Le Ministère de l'Agriculture et des Pêches Maritimes (Direction de l’irrigation) Le Haut Commissariat au Plan (Direction de la statistique)

Le tableau ci-dessous résume les développements ou amélioration nécessaires pour les principales parties prenantes ciblées pour la 1ère phase:

Entités Amélioration / développements attendus

Département de l’eau

Evolution de Badre21 en fonction des nouveaux besoins des divisions du MEMEE et des ABH et des travaux d’harmonisation des données

Amélioration de l’intégration des données géospatiale (SIG) avec BADRE21 Intégration des données historiques dans la nouvelle version de BADRE21 Mise en place d’un référentiel commun hydro et services d’accès à ce référentiel Mise en place de la plateforme fédératrice du SNIE (gestion des utilisateurs,

déclaration des services et jeux de données, niveaux d’accès, groupes thématiques de standardisation, agrégation/consolidation des données produites par les partenaires, contrôle et assurance qualité des données)

Mise en œuvre d’un catalogue de métadonnées référençant au minimum toutes les sources de données intégrée au SNIE (ce catalogue peut aussi s’intégrer à un catalogue plus générale prévue par le département de l’environnement)

ABH (9) Renforcement des systèmes d’information existants dans les autres ABH en conformité avec le référentiel commun et la structure du SNIE (mise à niveau pour les ABH OER, Tensift, Sebou ; installation plus complète pour les autres ABH)

Transfert des données historiques dans les nouveaux systèmes d’information Module de contrôle et assurance qualité des données de monitoring (quantité et

qualité) Mise en place des flux de données pour l’alimentation du SNIE (BADRE21+) Fourniture d’un service d’accès aux données produites par les ABH (gestion des droits

et niveau d’accès) Mise en œuvre d’outils de modélisation quantitative et qualitative

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Sécurisation du système de gestion de données (processus de sauvegarde et archivage)

MAPM Direction de l’irrigation

Mise en place d’une interface avec le SIG-irrigation pour accéder aux référentiels communs hydro et découpage administratif fournir un accès aux données produites et partagées par le MAPM : qualité des

eaux ; évaluation de la demande en eau, périmètres irriguées Révision du SIG Irrigation pour tenir compte du référentiel commun et du partage de

données

Département de l’environnement

o Service d’accès aux données de référence par les partenaireso Mise en place d’un flux de données pour renseigner les indicateurs eau de l’ONEM et

des ORED o Développement d’un outil de gestion des permis et de surveillance sur les rejets

industrielso Fourniture d’un service de partage des données sur les rejets

HCP Direction de la Statistique

o Fourniture d’un service d’accès aux données de référence produites par HCP (classification activités industrielles, population, etc.)

o Fourniture d’un service de partage de certaines données produites par HCP (résultats enquêtes)

o Mise en place d’un flux de données et d’un module de compilation pour l’élaboration des comptes de l’eau

ONEE Mise en place d’une interface avec le SIONEP/SIGONEP pour : accéder aux référentiels communs hydro et découpage administratif partager les données produites par l’ONEE: qualité des eaux ; évaluation de la

demande en eau, assainissement (localisation, rejets) Révision du SIONEP pour tenir compte du référentiel commun et du partage de

données

3. Vision du SNIE

L’idée est de développer un système basé sur le Web pour échanger toute sorte de données et statistiques sur l’eau au niveau gouvernemental pour soutenir des décisions et analyses politiques et de planification intégrée. Cette approche d’harmonisation et de partage des données vise aussi à améliorer la qualité des services administratifs toute en optimisant les couts de fonctionnement. L’architecture technique est basée sur un système d’information partagé utilisant une architecture orientée services, chaque entité étant responsable de son propre système et de ses données (sans duplication ni centralisation). Les données à partager à travers le système et les droits d’accès seront à définir par les producteurs de données. L’utilisation de standards internationaux, de recommandations techniques et d’un référenciel commun définie conjointement par les principales parties prenantes permettra, entre autres, la durabilité et l’évolution du système au fil du temps ainsi que des économies d’échelle. En mettant l’accent sur la planification de la GIRE et l’application de législation relative au secteur de l’eau, la première analyse effectuée a conduit aux résultats suivants :

L’identification de trois groupes cibles:1. Niveau exécutif / décisionnel: Il comprend l’ensemble du gouvernement et pas

uniquement le secteur de l’eau. Des cartes thématiques et des indicateurs doivent être fournis pour la prise de décision à haut niveau pour tous les domaines liés à la politique

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de l’eau (par exemple la gestion de l’eau, l’environnement, l’agriculture, la santé, le tourisme, la planification, l’économie, la défense, etc.).

2. Experts: Les experts du domaine de l’eau doivent avoir accès aux indicateurs et aux données brutes à des fins diverses.

3. Grand public: Afin de permettre au public de participer au processus de planification, il doit avoir accès à des données agrégées avec des informations descriptives. Cela comprend des cartes et des diagrammes statiques ainsi que des fonctionnalités dynamiques de cartographie Web et un accès à des données et rapports (agrégés). Ceci ne devrait pas seulement permettre une utilisation accrue des données officielles par toutes les parties prenantes mais aussi soutenir la sensibilisation à la protection des ressources en eau et par conséquent l’environnement

La figure de la page suivante présente l’architecture globale basée sur les recommandations INSPIRE pour les systèmes de service orientés.

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Synergie avec des projets en cours ou prévus

PNE

AGIRE / GIZ

Système d’Information sur l’Environnement au Maroc

Développement des comptes de l’eau par le HCP

Avantages qualitatifs et quantitatifs attendus

Le développement d’un SNIE au Maroc est une des mesures prioritaires d’accompagnement de la Stratégie Nationale de l’Eau –SNE. Le principal bénéfice attendu est de permettre le suivi régulier de la mise en œuvre de la SNE et l’analyse de l’impact des actions sur les axes prioritaires : gestion de la demande et valorisation de l’eau ; gestion et développement de l’offre ; préservation et protection des ressources naturelles.

La disponibilité des données homogènes de qualité permettra de préparer régulièrement des indicateurs de meilleure qualité à des fins diverses à partir des même données de base en matière de planification (GIRE, plans sécheresse), de stratégie nationale (comptes de l’eau, état de l’environnement) et de renseignement d’indicateurs relatifs à l’eau pour des initiatives internationales comme H2020, la SMDD, le mécanisme de suivi-évaluation du secteur de l’eau en Afrique.

Renforcement de la coordination nationale

A plus long terme, ce projet prépare les mentalités à l’ouverture progressive des données publics au plus grand nombre comme le prévoit la nouvelle constitution.

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4. Activités prévuesLes activités prévues sont décrites dans le tableau ci-dessous. Celles-ci sont principalement axées sur les partenaires prioritaires impliqués dans la 1ère phase qui vont améliorer leur système d’information pour partager des données sous l’égide du SNIE.

Activités Brève description

Préparation du SNIE (6 mois)

Analyse et renforcement du cadre institutionnel et organisationnel

Examen de la législation et proposition de révisions lorsque cela est nécessaire Définition d’une structure de gouvernance et des règles de partage des donnéesPréparation d’un accord officiel pour l’échange de données entre au moins XXXX

Analyse détaillée de la gestion des données

Examen détaillé des infrastructures de surveillance et des systèmes d’information existants Elaboration de scenarios et budget correspondant pour mise en valeur des sous-systèmes et construction d’un système fédératif stem

Préparation des termes de références pour la mise en place d’un système national

Préparation des termes de référence pour la mise en place du SNIE base sur le scenario sélectionné.Préparation des documents d’appel d’offres

Mise en place d’une unité de coordination SNIE

Définition et lancement de l’unité de coordination du SNIE (mandat, membres, présidence, déclaration auprès des instances gouvernementales, réunions, processus décisionnel, communication externe, etc.)

Réalisation du SNIE (12 mois)Développement des logiciels du SNIE Fourniture de l’équipent, du développement de logiciels et des services

correspondants en accord avec les TdR Equipement du SNIE Renforcement des réseaux de surveillance

Renforcement des capacités (formation SNIE)Formation des utilisateurs et administrateurs pour les principaux partenaires impliqués Séminaire d’information pour les autres parties prenantes

Interopérabilité avec d’autres systèmes / intégration de données externes

Mise en place du système fédératif du SNIE Développement d’interfaces avec d’autres systèmes existants non directement impliqués dans le projet

Unité de coordination du SNIE

Fonctionnement et évaluation du SNIE (12 mois)Maintenance et télécommunications Fonctionnement quotidien et maintenance du SNIERévision des documents de planification sectorielle basés sur la livraison du SNIE Identification des flux de données nécessaires

Amélioration des flux de données

Personnalisation du logiciel ou développements, paramétrages qui pourraient être nécessaires pour produire des données / indicateurs nécessaires à la révision des documents de planification existants

Evaluation des améliorations

Evaluation de l’impact pour les partenaires directement impliqués dans le projet ainsi que les autres parties prenantes (par exemple les ONG), les initiatives internationales (par exemple H2020/indicateurs SEIS, protection des zones humides) et des processus de planification

Unité de coordination du SNIE Fonctionnement de l’unité de coordination du SNIE

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5. Prévisions budgétaire et fonds potentiels correspondantsLes conditions préalables à une mise en œuvre réussie du SNIE viennent des sous-systèmes qui fournissent les informations requises dans les délais et aux formats convenus. Par conséquent la mise en valeur des sous-systèmes est considérée comme faisant partie du projet.

Le tableau de la page suivante fournit une vue d’ensemble du budget pour la mise en place du SNIE au Maroc dans le cadre du projet global sur une période de 3 ans. Le budget de développement du SNIE doit être considéré comme une estimation provisoire. Des chiffres plus détaillés seront donnés lors de la « phase de préparation du SNIE”.

Budget overview (draft v20120917)Total costs

(€)Potential funding sources

NWIS activities (over 3 years) National AGIRE/ GIZTo be

defined

TotalNWIS preparation (over 6 month)  

Analysing and strengthening institutional and organisational framework 120 000 15% 85%

100%

Data management detailed analysis 252 000 15% 85%   100%Preparations of terms of reference for setting up a national system 90 000 15% 85%   100%Setting up a NWIS coordination unit 60 000 50% 50%   100%Sub-total NWIS preparation phase 522 000 19% 81%     100% 522 700 100 000 422 700     NWIS implementation (over 12 month)   NWIS software development 445 000 50% 50% 100%NWIS equipment 255 000 50% 50% 100%Strengthening monitoring networks 80 000 80% 20% 100%Capacity building (NWIS training) 80 000 70% 30% 100%Interoperability with other systems / external data integration 100 000 0% 100% 100%NWIS coordination unit 376 800 60% 20% 20% 100%Sub-total NWIS implementation 1 336 800 17%       1 336 800 226 080 545 360 565 360 NWIS operation and assessment (over 12 month) Maintenance and telecom 25 500 100%   100%Revision of sectoral planning documents based on NWIS delivery 150 000 20% 80% 100%Dataflow improvements 150 000 5% 95% 100%Technical assistance for system operation (6 sub-systems) 44 500 60% 40% 100%Assessment of benefits 120 000 20% 0% 80% 100%NWIS coordination unit 316 800 80% 10% 10% 100%Sub-total NWIS operation & assessment 806 800   789 000 340 440 58 380 390 180 Total Morocco 2 665 600 666 520 1 026 440 955 540

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Tableau récapitulatif du niveau du pays pour le développement du SNIE

Critère EtatDécision de haut niveau Intérêt exprimé –

Information interministérielle à prévoirStructure de gouvernance A définir sous la coordination du département de l’eauAccord d’échange de données

A définir

Système d’information individuel existant

Nombreux systèmes existants nécessitant des mises à niveau et une intégration dans un environnement fédérateur national

Etude détaillée Budget interne et TdR disponibleA compléter

TdR Résultat de l’étude détaillée Financement Support assuré de GIZ pour les institutions du secteur de l’eau (ABH et

département de l’eau)Requête complémentaire à formuler

Réalisation -En fonctionnement -Amélioration prévues

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Liste des acronymes

ABH Agences de Bassins Hydrauliques ABHOER : Agence du Bassin Hydraulique d’Oum Er RbiaABHT : Agence du Bassin Hydraulique de TensiftADA : Agence de développement AgricoleAGIRE Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau au Maroc BADRE21 BAse de Données des Ressources en Eau du 21ème siècle CDER : Centre de Développement des Energies RenouvelablesDE : Département de l’EnvironnementDGCL : Direction Générale des Collectivités LocalesDM : Direction de la MétéorologieDMN Direction de la Métrologie NationaleDOM Division Organisation et Méthode du Dept. EauDPA : Direction Provinciale de l’AgricultureDPH Domaine Public HydrauliqueDRPE Direction de la Recherche et Planification de l’Eau du Département de l’Eau du MEMEE DSS : Direction de la Stratégie et des StatistiquesDS : Direction de la StatistiqueGED Gestion Electronique des DocumentsHCEFLCD : Haut Commissariat aux Eaux, Forêts et Lutte contre la DésertificationHCP : Haut Commissariat au PlanH/J Homme/JourINRA : Institut National de la Recherche AgronomiqueINRH : Institut National de la Recherche HalieutiqueIRHUAE : Inspection Régionale de l'Habitat de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'EspaceMA: Ministère de l’agriculture MEMEE Eau : Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement – Département de l’EauMEMEE Env : Ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement – Département de l’EnvironnementMEMEE : Ministère de l’Energie des Mines de l’Eau et de l’Environnement MET : Ministère de l’Equipement et des TransportsMin : MinistèreMI: Ministère de l’intérieurMInd: Ministère de l’industrieMS: Ministère de la santéOFPPT :Office de Formation Professionnelle et de la Promotion du TravailONCF : Office National des Chemins de FerONDA : Office National Des AéroportsONEE Office National de l’Eau et l’ElectricitéONEP : Office National de l’Eau PotableONG : Organisme Non GouvernementalOREDD : Observatoire Régional de l’Environnement et du Développement DurableORMVA : Offices Régionaux de Mise en Valeur AgricoleORMVAH : Office Régional de la Mise en Valeur Agricole du HaouzRADEEMA : Régie Autonome de Distribution de l’Eau, de l’Electricité de MarrakechRE : Ressources en EauREER : Rapport de l’Etat de l’Environnement RégionalSEEE : Secrétariat d’Etat chargée de l’Eau et de l’Environnement

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SEMIDE Système Euro-méditerranéen d’information sur les savoir-faire dans le domaine de l’EauSI Système d’InformationSGI Systèmes de Gestion de l’InformationSNIE Système National d’Information sur l’Eau

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Sites web des principales institutions marocaines

MEMEE - Département de l’eau http://www.water.gov.ma/

MEMEE - Département de l’Environnement http://www.environnement.gov.ma/

Haut-commissariat au Plan - Direction de la Statistique

http://www.hcp.ma/Direction-de-la-statistique_a716.html

MEMEE - Direction de la Météorologie Nationale http://www.marocmeteo.ma/

Le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime (MAPM)

http://www.agriculture.gov.ma/

Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole (ORMVA)

http://www.marocagriculture.com/offices-regionaux-de-mise-en-valeur-agricole-ormva.html

Ministère de l’Intérieur http://www.maroc.ma/PortailInst/Fr/Actualites/Le+minist%C3%A8re+de+l+Int%C3%A9rieur.htm

Ministère de la Santé http://www.sante.gov.ma/

ABH La Moulouya SebouTensif

www.abhm.ma www.abhsebou.ma www.eau-tensif.net

ONEE (ONEP) http://www.onep.ma/

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Bibliographie

« Maroc: étude de diagnostique sur la faisabilité d’un Mécanisme méditerranéen d’observation sur l’eau », by Créative Technologies, 2008 http://www.emwis.net/documents/emwis-main-studies/medwip/Maroc-FR-200801.pdf

Compte rendu de l’atelier sur les Systèmes de Gestion de l’Information du Département de l’Eau du MEMEE et des ABHs, 1912 : http://www.agire-maroc.org/menu-principal/activites/systeme-de-gestion-de-linformation/atelier-sgi-rabat-mai-2012.html

http://www.emwis.net/countries/fol749974/country154256/national_program/

http://www.emwis.net/thematicdirs/countries-water-profiles/MA.pdf

European Neighbourhood Policy: Country report Action plan

Local water supply and sanitation services, 2005

The MDG Morocco Report

Water resources and Watersheds in Morocco: 50 years of development (1955-2005)

Presentation of the drinking water sector: Assessment and prospects in Morocco

Rapport de suivi: Mise en œuvre de la politique européenne de voisinage en 2009; le 12/05/2010

Numerical Morocco 2013 : http://unpan1.un.org/intradoc/groups/public/documents/un-kmb/unpan039716.pdf

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