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Nous l’avions dit, bien dit et redit dans lescolonnes de ce magazine : devant PaWade, Machiavel est un nain. Et nos amis
du quotidien L’Office n’ont pas manqué de le prou-ver par quatre avec ce titre qui barre la «Une» deleur édition du samedi 16 avril 2011 : «CommentWade a enterré ses anciens amis».
En effet, qui ne se souvient de l’attentat perpétrépar Mbaye Jacques Diop contre le cortège de MeWade lors de la campagne présidentielle de 2000 ?Qui n’a pas gardé en tête les passes d’armes mémo-rables et épiques entre l’ancien Président du groupeparlementaire socialiste, Abdourahim Agne et legroupe libéral à l’Assemblée nationale durant lerègne socialiste ? Qui ne se rappelle la volte-face deDjibo Kâ qui avait conseillé au Président Diouf dene pas se présenter et qui, contre toute attente, aappelé à voter pour ce dernier au deuxième tour del’élection présidentielle de 2000 ?
Ces anciens barons du Parti socialiste, que l’oncroyait indéracinables, ont été blanchis de leursforfaits au point qu’ils ont fini par larguer leursconvictions idéologiques pour aller brouter dansles prairies libérales.
Mais comment Wade a-t-il procédé ? Nosconfrères du quotidien l’Office n’y sont pas allés parquatre chemins. Et voici l’analyse qu’ils en ont fait :«Après un maillage institutionnel pour dorer laplace des transhumants et autres anciens barons durégime socialiste, Wade a trouvé la baguette néces-saire pour les mettre au frigo sans que ces derniersne puissent lui tourner le dos. Me Mbaye JacquesDiop, Abdourahim Agne, Souty Touré et Djibo Kâ,dans une moindre mesure, sont contraints de rester,quitte à périr dans la barque».
Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que Pa Wadeest un Walo-Walo pur jus. Et la particularité duvrai Walo-Walo, c’est de savoir faire du «diatt»,c’est-à-dire dompter le plus farouche des «gaïndés»(lions). Comme le Sénégal est le pays des «gaïn-dés», Wade Fara Ndiak y est aussi à l’aise qu’unpoisson dans l’eau … du fleuve.
PS : Nous assisterons à la deuxième mort deSenghor, si le projet machiavélique de bouter dehorsla Fondation Senghor de ses locaux sis à la rueSeydou Nourou Tall x René Ndiaye se réalisait.La Fondation Senghor a joué un rôle capital dans lapromotion de l’édition au Sénégal, dans les années70-80, avec le financement et la publication debeaucoup d’ouvrages et de titres dont principale-ment «Ethiopiques».Les «fils spirituels» de Senghor laisseront-ils faire ?Nous avons nommé Moustapha Niasse, AmadouLamine Sall, Président Wade (récemment) et… lesautres.
Par Mansour Dieng
Machiavel attitude !
Between Us
LE MAGAZINE DE REFERENCE N° 66 • MAI 2011 • 1
SommaireN°66 Mai 2011
EN COUV
Les «diouferies» des El Hadji • L’enfant de la rue• Mystic man P.7
POTINSD’AILLEURS
POTINS PLUS
Le retour de Taïb Socé P.4
POTINS D’ICI
55 raisons de désespérer du Sénégal P.36DOCUMENT
Seynabou Sy : «Soyons positifs etconstructifs et le monde autour de nouschangera» P.39
INTERVIEW
Karim Wade/Mademba Sock, la bataille de l'électricité se poursuit P.32
NEY METY
Ces femmes qui se refont leur virginité .45DOSSIER
The Glam show P.53DAKAR EVENTS
Dakar dans les années 60 raconté par Chochobay P.30
BRIN DE NOSTALGIE
• Amadou Toumani Touré • Dr Fallou Ngom • Moussa Sow P.9
3 SUR LE PODIUM
TOP : Hortense DiédhiouTOC : Yaya Jammeh P.10
Ethique journalistique P.12
BOURSE DES PEOPLE
PEOPLE
MEDIAS
Cauris d’Or 2011 P.50EVENEMENT
El Hadji Diouf tacle Pape MalikouDiakhaté P.12
MARIAGE DE : Pape Diouf - Bébé Bass Luc Nicolaï - Diatou P.16
«Ça me dit» La nouvelle émission de Keb’s P.18
CLASH DE STARS
Mariah Careyne veut plus d’enfant P.5
MEDIASPHERE
Fatou TouréLa sirène de la lagune Ebrié
P.22