sommaire - ports de paris seine normandie · implantations et en améliorant la qualité de service...

92
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 HAROPA

Upload: duongdung

Post on 16-Sep-2018

214 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

R A P P O R TD’ACTIVITÉ2013H A R O P A

2

Som

mair

e P 3 EDITORIAL

P 4-5 HAROPA, des ambitions concrétisées

P 6-16 LES FILIERES ConteneursVracs solidesVracs liquidesTrafics diversTerminal roulierFluvialFerroviairePassagers

P 18NOuVeAux PARTeNARIATs

P 19HAROPA 2030

P 21COmPTES AnnuELS

P 23CHIFFRES CLéS

3

editorial2013 : année « pleine »Première année de plein exercice pour le GIE HAROPA, 2013 représente une nouvelle étape dans le développement et dans la vie de notre ensemble portuaire.Le contexte économique difficile a certes pesé sur cette première année de travail commun, mais malgré un marché maussade, le nouveau modèle économique d’HAROPA, fondé sur le maillage d’activités liées par des intérêts croisés, fait ses preuves. Après la mise en oeuvre de la réforme qui a permis aux ports français d’adopter une organisation des opérations comparable à celles des ports européens, le bilan est positif : HAROPA est en effet l’un des rares ensembles portuaires du range Nord Europe qui affiche un résultat favorable en 2013 : + 6% de progression du tonnage de son trafic maritime et +6% du nombre de conteneurs traités (à 2, 6 millions d’EVP). C’est la meilleure croissance nord-européenne !

Pleine d’efforts : les clientsC’est bien sûr le renforcement de notre efficacité, et l’amélioration des services pour nos clients qui constituent notre axe de travail prioritaire. Et c’est à l’aune de la satisfaction de nos clients que nous pourrons mesurer réellement notre succès. A nous de rendre nos ports les plus accessibles et de convaincre le plus grand nombre de clients de nous rejoindre en facilitant les implantations et en améliorant la qualité de service grâce à nos travaux collaboratifs avec les services de l’Etat, les collectivités locales, les opérateurs privés comme publics et les clients.

Pleine de satisfaction : les partenariatsPour développer l’attractivité du système HAROPA par rapport aux ports du range Nord et accélérer la commercialisation de l’offre HAROPA, une collaboration gagnant-gagnant de long terme s’instaure avec des partenaires portuaires et logistiques clés. L’année 2013 a été l’occasion de nouer ses partenariats avec différents ports du territoire parmi lesquels Port Angot, Dieppe, Nogent/Seine, Gron, ainsi qu’avec la SHEMA. Fécamp, PNA ont suivi : une véritable satisfaction.

Pleine de sens : HAROPA 2030A l’instar de ce que d’autres grands ports européens ont su faire, HAROPA 2030 vise également à se doter d’une vision stratégique à long terme. Inédite à l’échelle des ports en France, cette démarche prospective s’inscrit dans le sillage de la stratégie nationale portuaire et constitue non seulement une base de travail, mais aussi un fil directeur pour les projets stratégiques des 3 ports. Cette vision matérialise l’objectif de développer notre rôle de hub logistique et de cluster industriel et de favoriser également la mise en valeur des compétences de la Vallée de la Seine et le rayonnement des sites culturels et touristiques d’exception qu’elle accueille.

Pleine d’espoirs : la croissance durableHAROPA développe des stratégies pour attirer des entreprises et de l’activité économique dans le respect des enjeux environnementaux en aménageant des terrains conformément aux schémas directeurs régionaux et locaux. Situés au sein des ports, ces terrains bénéficient de l’ensemble de l’offre de transport multimodale gage de performance économique et de respect des objectifs de maîtrise des émissions atmosphériques.Ainsi, nous souhaitons participer pleinement à la création de richesse et d’emplois dans la vallée de la Seine et plus généralement en France et en Europe. Ensemble portuaire du commerce extérieur de la France mais aussi dorsale logistique interrégionale, nous souhaitons incarner tous les atouts nécessaires à une croissance durable du territoire Paris-Normandie.

Hervé MARTEL

Philippe DeIss

Alexis ROuque

4

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

5

«HAROPA s’installe dans le paysage portuaire européen», se félicite Hervé Martel, Président du Groupement d’Intérêt Economique HAROPA et du Directoire du Grand Port Maritime du Havre. «HAROPA permet à nos trois ports d’accéder à une visibilité accrue à l’international. Cet élan se manifeste tout particulièrement au niveau européen », confirme Philippe Deiss, Directeur Général du Grand Port Maritime de Rouen et Vice-Président d’HAROPA, qui préside depuis cette année, la Commission des Affaires Européennes de l’Union des Ports de France.

« Avec HAROPA 2030, nous avons rappelé notre ambition de devenir également une référence en matière d’intégration entre le port et son environnement, urbain et naturel, tant dans la gestion des espaces portuaires que dans le développement d’une logistique propre et durable », complète Alexis Rouque, Directeur Général de Ports de Paris et Vice-président d’HAROPA.

Une reconnaissance saluée par l’attribution de deux nouveaux prix internationaux. Après le Port du Havre, distingué en 2011 et 2012, HAROPA a été primé en 2013 par les professionnels asiatiques comme le meilleur port européen, « Best european sea Port » pour la 3e année consécutive. HAROPA a également été désigné comme « Meilleur port européen de vracs secs » pour la seconde année de suite.

HAROPA est également le premier ensemble portuaire à disposer d’une représentation permanente à Bruxelles, mutualisée avec le Port de Strasbourg. Des subventions ont déjà été obtenues, notamment pour le financement du terminal multimodal au Havre et l’approfondissement du chenal de la Seine.2013 a constitué une première année de travail pleine pour le GIE HAROPA marquée par un contexte économique difficile. Pour autant, l’exercice 2013 a vu la concrétisation de l’ambition affichée, maintenant matérialisée par le document HAROPA 2030 et l’affirmation du positionnement du GIE comme un outil interportuaire au service des ports. L’année 2013 a également permis de renforcer les partenariats avec les ports de la façade maritime et les ports fluviaux de l’hinterland et de consolider la cohérence et la solidité de l’offre HAROPA.

Des partenariats ont été mis en place avec les ports de Cherbourg, Caen, Dieppe ainsi que les ports de la Seine et de l’Yonne comme Nogent-sur-Seine et Gron.

HAROPA,des ambitionsconcrétisées

6

2013 a été également l’année d’installation de la marque HAROPA,déclinée dans les campagnes de publicité, dans le trimestriel HAROPA Mag, les newsletters, les plaquettes commerciales, les salons locaux, nationaux et internationaux… La marque HAROPA a également été intégrée dans les logos des ports membres.

La présence de l’ensemble portuaire a été actualisée sur le web avec la mise en ligne d’un nouveau portail commun et l’entrée dans les réseaux sociaux comme Twitter.

En 2013, le réseau portuaire séquanien a vu son activité progresser de 6 %.

HAROPA enregistre la plus forte progression en europe du Nord et se rapproche de la 4e place du range. L’alliance occupe le premier rang des ports français avec 35 % de parts de marché. L’activité d’HAROPA a atteint 90,4 millions de tonnes en 2013. Cette progression a été tirée notamment par les conteneurs et les céréales. Le nombre de conteneurs traités s’élève à 2,6 millions d’EVP (+ 6 %). L’année 2013 est également marquée par un fort trafic céréalier. Avec 7,4 millions de tonnes, cette activité a progressé de plus d’un tiers (+35 %) par rapport à 2012 et a fait quasiment jeu égal avec 2011 (7,5 millions de tonnes).Le trafic fluvial atteint une trentaine de millions de tonnes (30,369 Mt).

Ces résultats confirment et valident les objectifs de synergie et de compétitivité visés par la démarche initiée par les trois ports dans un contexte de reprise modérée du commerce mondial, d’une sortie de récession confirmée dans la zone euro, mais contrebalancée en fin d’année 2013 par un léger recul de l’activité nationale.

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

7

8

ConteneursDans un contexte de marché atone du Range Nord (+ 0,2 % d’évolution), HAROPA réalise la meilleure croissance du range (+ 6 % à 2, 59 M EVP, équivalent 20 pieds, soit environ 100 millions de m3). HAROPA reprend ainsi 0,4 point de part de marché sur ses concurrents et traite 6,5 % des trafics nord-européens.

La progression du trafic conteneurs atteint 9 % sur les terminaux d’HAROPA-Port du Havre (à 24,8 Mt). L’année 2013 est comparable à 2008, ces deux exercices se plaçant ainsi juste après l’année record de 2007 (2,66 M EVP). Premier port de l’Hexagone pour les conteneurs, Le Havre représente désormais 59 % du trafic conteneurisé des grands ports maritimes français. Le transbordement progresse de 47 % à 0,64 M EVP. Ce bon résultat confirme à nouveau la confiance des armements dans le hub HAROPA. Certains trades comme le Portugal, le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Espagne ou l’Extrême-Orient profitent particulièrement de cette confiance renouvelée.

Il faut particulièrement noter la progression du nombre de porte-conteneurs géants (+ 10 000 EVP): 308 escales ont été enregistrées en 2013, soit 27 % de plus qu’en 2012.

Le recul des terminaux d’HAROPA-Port de Rouen (- 19 %, passant de 0,129 million d’EVP en 2012 à 0,102 million) s’explique notamment par la baisse des trafics à destination de l’Irlande et de la Scandinavie. La perspective d’escales de la ligne CMA-CGM, en direct avec Tanger Med-connexions Delmas, impulsées par la communauté portuaire de Rouen, laisse augurer une reprise en phase avec la progression globale d’HAROPA.

A souligner, la forte hausse du trafic reefer (produits frais) en plein développement sur les terminaux HAROPA (près de 20 %) qui constituent aujourd’hui le premier centre français pour l’importation de produits reefer. Parmi les trafics en développement figurent aussi les produits pharmaceutiques, les produits laitiers et les produits carnés.

Pour le trafic de vracs solides, la progression est de + 24 % (14 millions de tonnes), dont +35 % pour les céréales (7,4 Mt) et +25 % pour les charbons (2 Mt).

Vrac solides + 24 %(à 14 Mt)

+ 6 %(à 2, 59 M EVP)

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

9

Céréales Les céréales représentent plus de la moitié du tonnage des vracs solides (7,4 Mt). La reprise des exportations céréalières a eu lieu au-delà des prévisions, avec une progression de plus d’1,9 Mt des sorties de blé et d’orge par rapport à 2012, aux terminaux d’HAROPA-Port de Rouen.

2013 constitue une année céréalière supérieure à la moyenne, par conjonction d’une fin de campagne 2012-2013 favorable (absence des pays de la Mer Noire) et d’une première partie de campagne 2013-2014 de haut niveau, malgré la concurrence internationale, avec une récolte de qualité dans l’hinterland rouennais. Sur les terminaux de Rouen, les exportations se sont poursuivies à un rythme soutenu en décembre encore, l’Algérie demeurant la première destination et l’Afrique de l’Ouest affichant un net regain.

Au cours de la campagne 2012-2013 (du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013), le groupe Sénalia a manutentionné à Rouen un total de 6,5 Mt, soit un volume stable par rapport à la campagne précédente. Les céréales à l’export (3,27 Mt) atteignent quasiment le même niveau que les volumes issus des activités de diversification du groupe (3,24 Mt). Les exportations de blé (2,25 Mt) sont en retrait, les sorties d’orge venant compenser cette baisse.Le pôle céréalier rouennais s’est renforcé notamment par la création, par Interface Céréales et Axéréal, de Granit Céréales, une union de commercialisation de grains via HAROPA-Port de Rouen.

A noter également, la forte progression au Havre de l’exportation de céréales en conteneurs, notamment d’orge et de malt vers l’Asie et l’Afrique.

+ 35 %

engrais solides Le rachat de GPN par le groupe Boréalis conforte très positivement le site industriel de Rouen/Grand-Quevilly et développe l’export d’ammonitrates. La logistique d’importation d’engrais solides via Rouen est au programme de Cap Invest, société créée par Cap Seine, Sea Invest et In Vivo. A l’import également, l’américain Koch monte en puissance en partenariat avec Sénalia et les autres opérateurs font preuve de dynamisme dans l’entrée d’ammonitrates et d’engrais composés.

10

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

11

CharbonsLa reprise est très nette à HAROPA-Port du Havre, après les arrêts en 2012 de tranches de la centrale thermique d’EDF, avec un volume de 1,436 Mt soit + 46 %. A noter à Rouen/Grand-Couronne, l’accueil de cinq navires capesize par Sea Invest et le développement des doubles escales de navires panamax à destination du chauffage urbain parisien. HAROPA-Port de Rouen réalise 0,567 Mt, en retrait de 6 % par rapport à 2012.

Vracs liquidesLes importations de pétrole brut ont gagné + 6 % (à 23,755 Mt). La reprise s’est faite au deuxième trimestre notamment après la remise en service des installations de la raffinerie Total. La masse des produits pétroliers raffinés a reculé de 6 % (à 18,340 Mt), la chute étant plus forte à Rouen (- 10 % avec 6,721 Mt) en raison de la fermeture de Petroplus. Les raffineries ExxonMobil à Port-Jérôme et Total à Gonfreville-l’Orcher, qui ont procédé à d’importants investissements, se sont orientées davantage vers le marché intérieur. La baisse des marges de raffinage, particulièrement en fin d’année, peut elle-aussi expliquer le relatif tassement des trafics de produits pétroliers raffinés.

+ 1 %(à 17,5 Mt)

+ 26 %(à 2 Mt)

Granulats marins :un volume stableLa hausse des agrégats s’élève à 1 % avec 1,905 million de tonnes. De belles perspectives se précisent avec les concessions de granulats marins se situant sur la façade Manche (au large des côtes des départements du Calvados et de la Seine-Maritime), trois nouveaux décrets ayant été accordés en 2013. Ce qui porte les volumes d’extraction autorisés à un peu plus de 15 Mt par an sur 25 à 30 ans.

On notera une baisse du trafic (à 305 000 véhicules) liée à la conjoncture très défavorable sur le marché de l’automobile, à la baisse de 15 à 16 % de production des véhicules Renault fabriqués en Espagne.

Terminal roulier

Les autres trafics accusent une stabilité par rapport à 2012 avec 3,3 Mt. Les produits métallurgiques de recyclage, sous l’effet des prix du marché mondial, affichent une baisse des trafics à l’export.

Les exportations de farine en sacs sont en progression, grâce aux nouveaux trafics de Soufflet vers l’Angola.

Trafics divers

12

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

13

14

FluvialLe trafic fluvial atteint un total de 30,369 millions de tonnes avec 3,969 Mt au Havre (stabilité) ; 5,598 Mt à Rouen (- 2 %) et 20,802 Mt pour Ports de Paris en baisse de 7 %.

Sur HAROPA-Port du Havre, la part modale du transport fluvial de conteneurs est en retrait de 10 % (à 184 000 EVP), impactée par le recul des importations observé dans la grande distribution en région parisienne. A l’instar du ferroviaire, la mise en service du terminal multimodal au second semestre 2014 contribuera à installer le mode fluvial dans une spirale positive.

Sur HAROPA-Port de Rouen, on observe une légère contraction du transport fluvial sur les vracs à 4,65 Mt, conséquence de la fermeture de la raffinerie Petroplus, et une progression des trafics conteneurisés, à 89 500 EVP (+ 3 %).

Sur HAROPA-Ports de Paris, l’année 2013 s’affiche morose pour le trafic fluvial, la conséquence du contexte économique qui engendre une baisse d’activité dans le domaine du BTP et un retrait de la consommation.

Le tonnage global s’établi à 21,160 Mt en recul de 5 %. Le secteur du BTP, qui représente notamment près des deux tiers des trafics de vrac francilien, affiche une baisse notable de près de 10 %. Le trafic conteneurisé est globalement stable avec une évolution contrastée, en baisse pour les conteneurs maritimes (- 6 %) et en forte hausse pour les conteneurs intra-régionaux liée au développement de la logistique fluviale urbaine. Cette année difficile intervient après plus de 5 ans de hausse continue et s’explique principalement par des éléments conjoncturels.

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

15

FerroviaireSur HAROPA-Port du Havre, la reconfiguration de certaines lignes ferroviaires, notamment par l’opérateur historique Naviland, explique partiellement la baisse du fer (à 83 000 EVP). Cette reconfiguration s’inscrit dans la perspective de la mise en service du terminal multimodal qui permettra d’offrir, fin 2014, un système industriel de massification des transports ferroviaires et fluviaux.

Sur HAROPA-Port de Rouen, le trafic ferroviaire s’élève à 1,5 Mt dont 350 000 t pour Port-Jérôme, ainsi réparties : céréales 46 % ; autres vracs solides 43 %; vracs liquides 11 %.

Sur HAROPA-Ports de Paris, on note une forte progression du transport ferroviaire sur les plates-formes multimodales. Pour la 3e année consécutive, le fret ferré portuaire progresse en Ile-de-France de 15 % pour s’établir à près de 2 Mt. Les plates-formes de Bonneuil-sur-Marne ainsi que de Limay participent largement à la progression de ces résultats. Cette hausse confirme l’attractivité de ces sites pour le transport ferroviaire de marchandises et témoigne des efforts d’HAROPA-Ports de Paris, propriétaire et gestionnaire de ses voies ferrées depuis 2011, pour développer une offre adaptée au marché logistique et accueillir de nouveaux trafics.

16

Croisières maritimesL’année 2013 a été marquée par la première quadruple escale de l’histoire du Havre, mais aussi l’arrivée de MSC en tête de ligne et l’allongement de la saison jusqu’à la fin décembre. Le Havre a accueilli 247 600 passagers (+16 %) et 121 escales (+12 %). HAROPA-Port de Rouen a accueilli 37 paquebots à Honfleur et 6 à Rouen même. A noter, l’inauguration d’un nouveau terminal croisières à Honfleur en fin d’année.

L’essor des croisières fluvialesLe marché français de la croisière fluviale affiche une belle vitalité qui profite aux ports de l’axe Seine, la navigation touristique se développant de Paris jusqu’à Honfleur.La plus forte croissance profite à la croisière fluviale avec hébergement plus de 65 000 passagers (+ 26%). Depuis plusieurs années, ce secteur affiche d’ailleurs une progression à deux chiffres.

En Ile-de-France, le trafic global de passagers s’établit à plus de 7, 5 millions de touristes. HAROPA-Ports de Paris est, dans le domaine du tourisme fluvial, le premier port intérieur du monde. Plus d’une soixantaine de compagnies proposent promenades avec ou sans restauration, croisières, réceptions et séminaires grâce à une flotte de plus de 110 bateaux.

+ 10 %(278 443 passagers)

FerryL’année 2013 s’achève sur un bilan très positif pour HAROPA-Port du Havre avec notamment une hausse de 25 % du nombre d’escales pour le ferry et 10 % pour le trafic fret. L’arrivée de Brittany Ferries au Havre en 2013 marque une évolution importante pour le terminal de Grande-Bretagne qui, pour la première fois, accueille simultanément deux armateurs, l’autre compagnie étant DFDS Seaways.

+ 25 %(266 400 passagers)

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

17

18

Le réseau HAROPA s’agranditEn 2013, HAROPA a concrétisé de nouveaux partenariats avec les ports de Cherbourg, Caen, Port Angot (Elbeuf), le Port de Dieppe, Nogent-sur-Seine, la SHEMA (Société hérouvillaise d’économie mixte pour l’aménagement) et le Port de Gron. HAROPA a poursuivi ainsi sa politique visant à étendre et compléter son offre afin de renforcer sa compétitivité vis-à-vis des grands ensembles portuaires européens.

Nouveauxpartena i res

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

2 3

19

HAROPALes trois ports ont préparé une vision commune de long terme. Un document central et 10 monographies sectorielles ont été produits et soumis à consultation publique. Ce texte identifie les tendances devant orienter l’activité portuaire durant la quinzaine d’années à venir et estime les trafics d’HAROPA à l’horizon 2030, filière par filière, de façon à anticiper l’offre de services et d’infrastructures des ports du Havre, de Rouen et de Paris.

Cette vision 2030 de l’ensemble portuaire, construite et partagée en 2013, porte sur 4 ambitions majeures : constituer un système logistique performant en France et en Europe ; accueillir un cluster industriel durable, offrant des conditions d’implantation et de fonctionnement optimales sur l’axe Seine ; devenir une référence en matière d’intégration entre le port et son environnement; contribuer à faire de la seine un territoire touristique attractif.

Les objectifs à échéance 2030 sont d’atteindre de 120 à 140 Mt de trafic maritime et 38 Mt pour le secteur fluvial.

20

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

21

Les charges et produits du groupement portuaire, qui s’équilibrent, se montent en 2013 à 9,845 M€ pour un budget initial de 11,2 M€, révisé en cours d’année à 10,8 M€. Les postes de charges les plus significatifs du groupement sont le coût des mises à disposition des personnels des trois ports (7,4 M€), représentant 75 % de l’ensemble des charges.

Les manifestations publiques et les salons de promot ion (SITL, MIPIM, SEAFOOD, BREAKBULK, Armada de Rouen, Intermodal Sao Paulo, Road Show Inde et USA…) représentent un budget de 0,8 M€ ; la publicité (0,5 M€) ; les publications et relations publiques (0,3 M€) et les études économiques (0,3 M€). Les coûts sont répartis entre les ports selon une clé de 50 % pour Le Havre, et 25 % pour Rouen et Paris.

Comptes annuels 2013

22

R A P P O R TD’ACTIVITé 2013H A R O P A

23

Rappels HAROPA 1er

port intérieur français

1er port intérieur mondial pour le tourisme

1er rang des ports français (35% de parts de marché)

1er port français pour les conteneurs

1er port français pour le commerce extérieur

1er hub logistique de France

5ème port nord européen, s’approche de la 4ème

place

Touche 600 ports dans le monde

Plus de 120 millions de tonnes de trafics maritimes et fluviaux

à l’origine de 40 000 emplois directs et 120.000 emplois indirects

dessert le 1er marché de consommation français et le 2ème européen

Port du Havre

2

Som

mair

e P 3 EDITORIAL

P 4 BILAn ET AnALysE DEs gRAnDEs LIgnEs 2013

P 5-11 DES SERVICES PERFORMANTS ADAPTES A CHAQUE FILIERE ConteneursVins et spiritueuxAutomobilesColis exceptionnelsVracs liquides : Energie et ChimieVracs solidesLogistique et distributionPassagers Eco-industries & produits valorisablesTransports multimodauxLe Terminal multimodal est en construction

P 12-13CHIFFREs CLÉs

P 14-15LE PORT, ACTEUR DYNAMIQUE DU TERRITOIRE La nouvelle ENSM devient réalitéL’éolien se met en ordre de marcheLe 1er Port Center de France ouvre ses portesNouveaux postes à quai en vue

P 16-17EnVIROnnEMEnT

P 19RELATIONS SOCIALES ET RESSOURCES HUMAINESBILAN SOCIAL

P 20-21 CARTOgRAPHIE DU PORT

P 22-23 gOUVERnAnCE

3

P 3 EDITORIAL

P 4 BILAn ET AnALysE DEs gRAnDEs LIgnEs 2013

P 5-11 DES SERVICES PERFORMANTS ADAPTES A CHAQUE FILIERE ConteneursVins et spiritueuxAutomobilesColis exceptionnelsVracs liquides : Energie et ChimieVracs solidesLogistique et distributionPassagers Eco-industries & produits valorisablesTransports multimodauxLe Terminal multimodal est en construction

P 12-13CHIFFREs CLÉs

P 14-15LE PORT, ACTEUR DYNAMIQUE DU TERRITOIRE La nouvelle ENSM devient réalitéL’éolien se met en ordre de marcheLe 1er Port Center de France ouvre ses portesNouveaux postes à quai en vue

P 16-17EnVIROnnEMEnT

P 19RELATIONS SOCIALES ET RESSOURCES HUMAINESBILAN SOCIAL

P 20-21 CARTOgRAPHIE DU PORT

P 22-23 gOUVERnAnCE

EditorialL’année 2013 a été marquée par la poursuite de la progression de nos trafics malgré une situation économique mondiale toujours fragile.

La montée en puissance de Port 2000 avec la mise à disposition de nouveaux postes à quai et l’achèvement de travaux d’aménagement, pour développer notre capacité d’accueil des plus grands navires du monde, ont contribué à augmenter le trafic conteneur pour atteindre 24,8 Mt. Le Havre représente désormais 59 % du trafic conteneurs des grands ports maritimes hexagonaux.

Cette année a également vu la pause du premier rail du Terminal Multimodal par Frédéric Cuvilliers, Ministre Chargé des Transports, de la mer et de la pêche. Outil de fluidification très attendu, sa mise en service contribuera à offrir, dans les années à venir, un système de massification des transports ferroviaire et fluviaux optimisé.

Au fur et à mesure des mois, de nombreux projets d’implantation ou d’évolution des espaces de la zone industrialo-portuaire se sont enclenchés comme l’accueil de l’écolien off-shore ou l’accord de réservation avec la société Odfjell, un des leaders mondiaux dans l’activité de stockage de vracs liquides.

La fin d’année, quant à elle, a vu la naissance de « Le Havre-Port Center », fruit de la volonté commune de cinq initiateurs et partenaires institutionnels. Ce nouvel espace pédagogique vise à rapprocher le port du grand public et connaitra, nous l’espérons, de nouveaux développements.

Nous poursuivrons donc les actions visant à diversifier nos activités pour maintenir notre trajectoire financière, anticiper les besoins de nos clients et les attentes de nos partenaires. L’objectif est de gagner des parts de marché en Europe et de continuer à offrir un système portuaire international de qualité.

C’est autour de cette ambition que nous travaillons à l’élaboration de notre nouveau projet stratégique sera notre feuille de route pour les années 2014- 2019.

Autant de perspectives ambitieuses pour les équipes du Havre, en soutien au système portuaire HAROPA œuvrant au succès de nos ports.

Emmanuèle PERROn Présidente du Conseil de Surveil lance du Grand Port Maritime du Havre

Hervé MARTELPrésident du Directoire d u d u G r a n d P o r t Maritime du HavrePrésident d’HAROPA

4

2013 : la meilleure croissance nord-européenne Connecté à 600 ports dans le monde, HAROPA-Port du Havre a enregistré 6 000 escales de navires en 2013, dont 300 « géants des mers ». Réputé pour ses qualités nautiques et élu trois années de suite « Best European seaport » par les lecteurs du magazine Cargonews Asia, il bénéficie d’une position géographique privilégiée, à la porte de l’Europe du Nord. Les services maritimes internationaux ne s’y trompent pas : Le Havre accueille plus de 40 armateurs offrant des services de et vers près de 600 ports. Le guichet unique portuaire, « Cargo Community System AP+ », contribue en outre à la facilitation du passage de la marchandise. Depuis juin, un tableau de bord mensuel import est mis à disposition de tous les utilisateurs d’AP+ au Havre : il fournit des indicateurs mensuels pour mesurer la performance et la fluidité du passage portuaire des conteneurs. Il permet également, à chaque entreprise de manière privative, de disposer d’indicateurs propres à son activité.

Fort de ces atouts, HAROPA-Port du Havre affiche en 2013 la bonne tenue de son trafic maritime (+ 6%) ; l’activité conteneurs progresse (+9%) et atteint 2,5 millions d’EVP. Le Havre réalise ainsi – et pour la deuxième année consécutive - la meilleure croissance nord-européenne, confortant sa 5ème place du range. Une dynamique s’est donc installée, la confiance est revenue, s’accompagnant d’un regain d’intérêt des armateurs et investisseurs.

Bilan et analysedes grandes lignes 2013

HAROPA-Port du Havre, 1er…1er port à conteneurs pour le commerce extérieur de la France1er port mondial pour les vins et spiritueux1ère plateforme française pour l’import/export de véhicules neufs2ème port d’approvisionnement de pétrole brut pour le marché national5ème port nord européenCertifié ISO 28000 « sûreté »

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

Dans un contexte de marché du range Nord-européen atone (0,2 % d’évolution), les terminaux HAROPA - Port du Havre ont enregistré une progression du trafic conteneurs de 9 % en 2013 (à 24,8 millions de tonnes) : Le Havre représente 59 % du trafic conteneurs des Grands ports maritimes français. Le transbordement progresse de 47 % à 0,64 millions d’EVP. Ce bon résultat confirme à nouveau la confiance des armements dans le hub HAROPA-Port du Havre,en particulier pour les transbordements en provenance ou à destination du Portugal, Royaume-Uni, Irlande, Espagne qui profitent particulièrement de cette confiance renouvelée, grâce à la montée en puissance marquée des terminaux de Port 2000.

Avec près de 600 ports touchés dans le monde, HAROPA-Port du Havre offre en effet des liaisons maritimes en constant développement, avec des services qui touchent Le Havre en tant que premier port nord-européen à l’import ou dernier port d’escale à l’export. Port 2000 reçoit les plus grands porte-conteneurs du monde, avec 308 escales de navires de plus de 10 000 EVP en 2013, comme le CMA CGM ‘Jules Verne’ reçu en juin. L’armement MSC a proposé, dès début 2013, trois nouveaux services feeders hebdomadaires via Le Havre, première phase de leur plan de développement au Havre, avec quelque 350 000 EVP supplémentaires à terme. En mai, le MSC ‘Genova’ constituait

un record en termes de manutention induite (près de 10 000 mouvements). Le terminal TNMSC a réceptionné à cette période un 4ème poste à quai et a été raccordé au fer dès avril. EVERGREEN, a pour sa part, choisi Le Havre-Port 2000 pour son service Asie-Europe à partir de juillet, soit près de 9 000 EVP hebdomadaires supplémentaires. Enfin, les trois premiers armements mondiaux ont placé HAROPA-Port du Havre au cœur de leur projet de réseau ‘P3’, en envisageant la création de futurs services avec des transit-times améliorés via Le Havre.

Port 2000 dispose, à fin 2013, de 10 postes à quai en activité. HAROPA – Port du Havre a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour les deux derniers, sur 700 mètres de long, pour offrir un linéaire de quai total de 4,2 km et plus de 200 hectares de terre-pleins. En juillet, un premier poste d’aiguillage dédié à la desserte des terminaux de Port 2000 a été mis en service. Ce projet a été piloté par le GPMH, propriétaire et gestionnaire du réseau ferré portuaire, et représente un investissement d’environ 3,5 millions d’euros, soutenu dans le cadre du contrat de projet Etat-Région. Un autre projet concernant le terminal des quais d’Asie et Osaka a pour objectif de remettre en service plus d’1 km de quai.

Le Havre, premier port à conteneurs pour le commerce extérieur de la France

Conteneurs

5

Des services performants adaptées à chaque filière

6

Colisexceptionnels1 500 colis exceptionnels traités au HavreHAROPA – Port du Havre a traité près de 1 500 colis exceptionnels en 2013. Avec des infrastructures et des équipements de manutention adaptés à tout type de colis exceptionnels et 13 postes à quai spécialisés, Le Havre est un maillon essentiel de la logistique des colis exceptionnels. Par exemple, en février, la GMP a opéré le transbordement d’un stator EDF, colis exceptionnel de 375 tonnes, avec la bigue du port du Havre qui peut soulever jusqu’à 650 tonnes, d’une barge en provenance de l’axe Seine sur un autre navire-barge à destination de Fécamp et ensuite Paluel par la route. En août, un important chargement de colis lourds en provenance de Bourgogne a été transbordé, par GMP, au Havre à destination de Mumbai (Inde) pour le compte du groupe américain FMC Technologies. Il s’agissait de quatre bras articulés pour le chargement de GNL. La commercialisation de la barge Navy Blue par Surveyfert depuis mi-février au Havre propose une offre fluvio-maritime intégrée pour la manutention de colis exceptionnels industriels en manutention horizontale sur le domaine portuaire. La barge peut être équipée d’une grue de 450 tonnes et accepte une charge maximale de 1 200 tonnes en ro-ro.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

7

Le Havre, leader mondial des vins et spiritueuxHAROPA - Port du Havre, 1er port mondial pour l’exportation des vins et spiritueux propose des solutions logistiques dédiées en coopération avec les experts du transport de vins/spiritueux et le stockage et groupage sous température dirigée. Le trafic export affiche une croissance de plus de 164% entre 2008 et début 2013 ; Le cap du milliard de bouteilles a été passé fin 2013 pour le transit par Le Havre en provenance ou à destination des plus grands marchés mondiaux : USA, Canada, Hong-Kong, Chine, Singapour, Afrique du Sud, Japon, Chili, etc. En novembre 2013, HAROPA a participé pour la 4ème fois au ‘Hong Kong Wine & Spirits Fair’, le plus important salon des Vins et Spiritueux, événement-phare en Asie.

Vins et spiritueux

AutomobilesHAROPA – Port du Havre, 1ère plateforme Française pour l’importation et l’exportation de véhicules neufsAvec 305 000 véhicules en 2013, HAROPA-Port du Havre résiste malgré tout à une conjoncture défavorable sur le marché de l’automobile et à une baisse de 15 à 16 % de production des véhicules Renault fabriqués en Espagne . Néanmoins, le Plan RORO MAX dont l’objectif était de faire du terminal havrais une référence en Europe a porté ses fruits, et, de nouvelles études sont en cours avec le soutien du CRITT et de l’ISEL, en particulier, sur le trafic de véhicules d’occasion. Malgré la conjoncture, 2013 a vu l’arrivée d’un nouveau client au terminal roulier, l’armateur coréen « GLOVIS » et spécialiste en logistique automobile, avec un trafic de véhicules HH (High & Heavy) sur le Moyen-Orient, via un affrètement HOEGH Autoliners. Egalement, en janvier, le plan RORO MAX a reçu le trophée de « Roi de la Supply Chain », décerné par Supply Chain Magazine.

8

Vracs liquides :Energie et ChimieUn nouvel opérateur investit sur le port du HavreLe trafic de pétrole brut a repris, en particulier au second trimestre, notamment après la remise en service de certaines installations de TOTAL, avec un total de près de 24 millions de tonnes, soit + 5 % par rapport à l’année dernière. Les produits raffinés enregistrent un léger tassement, avec une baisse des exports, à environ 11,5 millions de tonnes, les raffineries se tournant un peu plus vers le marché intérieur et subissant une baisse des marges de raffinage. Néanmoins, La zone industrialo-portuaire du Havre est une zone majeure et attractive en Europe en matière d’implantation industrielle de la chimie et de la pétrochimie. C’est d’ailleurs pour cette filière que le GPMH a signé avec ‘ODFJELL Terminals Europe’ un protocole de réservation de site sur le port du Havre pour y développer, sur 30 hectares à terme, un terminal dont la première phase portera sur un stockage minimum de 200 000 m3 de vracs liquides et produits dérivés du pétrole, pour un investissement total en première phase de 150 à 200 millions d’euros et une création potentielle de 60 emplois. Chevron Oronite a également investi 54,5 millions d’euros pour l’augmentation de sa production de détergent, additifs pour lubrifiants et carburants, à Gonfreville l’Orcher. Le chantier doit démarrer en 2014. LBC-Sogestrol poursuit son programme d’investissements de 245 millions d’euros et augmente également ses capacités de stockage. NORGAL a terminé son chantier de construction d’une unité de stockage de 50 000 m3 de butane.

Vracs solidesReprise du trafic de charbonLe trafic de charbon marque une nette reprise à 1,5 millions de tonnes, soit + 46 %, due à l’activité de la centrale thermique EDF du Havre qui investit 160 millions d’euros pour améliorer ses performances techniques et environnementales . Les autres trafics de vracs solides sont les agrégats (ciments, sables, graves et pierres) qui représentent 1,2 millions de tonnes. Deux projets pour la construction sur le terminal multivrac (le long du Grand Canal) de deux centres de broyage de clinker d’importation sont également en cours d’instruction.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

9

Les entrepôts du Havre qui ont attiré de grands logisticiens, y compris allemands ou suisses, présentent un taux d’occupation très élevé. PROLOGIS a mis en chantier des entrepôts sur 73 000 m2 au Parc du Hode. En septembre, le groupe Röhlig Logistics, expert en solutions de transport aérien et maritime, a ouvert son premier entrepôt au Havre et proposé sa première offre logistique en France. La construction de nouveaux entrepôts a donné lieu à réflexion en 2013, en particulier, autour du projet d’aménagement du Parc Logistique du Pont de Normandie 2 (à l’Est du barreau de l’A29 sur la zone industrialo-portuaire du Havre). La réflexion est initiée pour l’instruction des dossiers environnementaux et d’urbanisme de ce futur PLPN2 : 76 hectares d’emprise totale et une capacité d’accueil de 156 000 m² d’entrepôts. Le PLPN1 dispose à ce jour de 150 000 m² d’entrepôts sur 40 hectares. Le PLPN2, situé à proximité de la future plateforme multimodale, permettra aux entreprises qui s’y installeront d’augmenter le recours au report modal vers le fluvial et le ferroviaire, limitant ainsi les gaz à effet de serre.

Le Havre, spécialiste des marchandises sous température dirigée HAROPA-Port du Havre possède 500 000 m3 d’entrepôts privés pour les produits frais et congelés. La Direction Départementale des Services Phytosanitaires, Vétérinaires et des Douanes offre un guichet unique : premier centre français de contrôle vétérinaire et phytosanitaire en volume, le PIF (Poste d’Inspection Frontalier) et le PEC (Point d’Entrée Communautaire) contrôlent les marchandises sur un même site.- L’offre de services y est diversifiée (transit, stockage, reconditionnement, transport, prestations logistiques spécifiques, etc.) et la logistique réfrigérée continue de s’implanter au Havre : CONDIGEL construit actuellement un bâtiment de 50 000 m3.

Le Havre, premier hub logistique de France avec Roissy et plateforme logistique stratégique en Europe

Logistique et distribution

Eco-industries & produits valorisables

10

Croisière maritime et activité ferries :L’essor des croisières maritimes au HavreEn 2013, Le Havre a accueilli 247 000 passagers (+ 16 %) et 121 escales (+ 12 %). L’année a été marquée par la 1ère quadruple escale de l’histoire du Havre, dans le domaine de la croisière. En juillet, l’armement MSC a commencé ses rotations depuis Le Havre en tête de ligne, pour des croisières à destination de l’Europe du Nord puis vers l’Europe du Sud-Ouest. Le MSC OPERA a démarré cette nouvelle offre.

Une progression à deux chiffres de l’activité FerryL’année 2013 s’est achevée sur un bilan très positif pour HAROPA – Port du Havre et le trafic transmanche, avec notamment une hausse de 25 % du nombre d’escales pour les ferries et 10 % pour le trafic fret. L’arrivée de Brittany Ferries au Havre, en 2013, marque une évolution importante pour le terminal de Grande-Bretagne qui, pour la première fois, accueille simultanément deux armateurs. DFDS étant l’armateur historique opérant sur ce terminal.

La zone industrielle et portuaire (ZIP) du Havre s’adapte aux évolutions du marché de l’énergie et se prépare à accueillir la filière éolienne en Normandie ainsi que des filières d’éco-industries et de valorisation de produits. Une usine de production de biocarburants à base de déchets d’origine animale ESTENER a été inaugurée le 7 novembre 2013. L’investissement s’élève à 40 millions d’euros et a généré 40 emplois. L’acteur historique SEMEDI-SEDIBEX, producteur de vapeur et présent depuis 1977 pour développer des synergies industrielles, augmente ses capacités et moyens industriels pour atteindre 20 000 tonnes de déchets incinérés par an. MAPROSOL (filiale de SITA et site de retraitement et valorisation de déchets industriels) se développe et doit générer 300 000 tonnes de flux de matière. Par ailleurs, SITA a commencé l’étude, en 2013 d’un projet bio-synergie de production de vapeur à partir de biomasse, au Multivrac.R A P P O R T

D’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

11

Transports multimodaux

Le Terminal multimodalen constructionL’année 2013 a été marquée par l’avancement des travaux sous maîtrise d’ouvrage du GPMH pour la préparation des terrains et la réalisation des accès routiers et ferroviaires. Le quai fluvial a été remis au GPMH en fin d’année 2013. Toutes ces actions sont menées dans le respect de l’enveloppe budgétaire de l’opération 1561S (42M€). La réception complète des installations interviendra comme prévu à l’automne 2014.

Le 24 mai 2013, Frédéric Cuvillier - Ministre chargé des transports, de la mer et de la pêche - a posé le premier rail de la plateforme multimodale du Havre, située à proximité immédiate du Parc Logistique du Pont de Normandie. Ce projet phare - initié par le Grand port maritime du Havre et très attendu des professionnels du transport et de la logistique -,

est l’outil voulu par le 1er port du commerce extérieur de la France, ses clients et l’ensemble de la région havraise. Frédéric Cuvillier a profité de l’occasion pour inaugurer l’exposition intitulée « Le terminal multimodal du Havre, la nouvelle voie de transport durable » - scénographiée par l’organisateur d’événements CREE pour le compte de la société LH2T (Le Havre Terminal Trimodal) et accueillie par le Grand Port Maritime du Havre à l’Espace André Graillot. Cette exposition constitue un parcours initiatique à travers quatre millénaires de commerce et de transport longue distance. Imagée et dynamique, elle s’organise autour d’une série de quatre tableaux, plantant le décor de la mondialisation des échanges et du transport de marchandises depuis la plus Haute Antiquité jusqu’à demain.

Le plan routier « OPTIROUTE » a permis, en 2013, la poursuite des réflexions autour de l’extension des rendez-vous routiers communautaires pour lisser les pointes d’activité via la SOGET sur les terminaux. Une réflexion a également été initiée sur la simplification de la délivrance des badges d’accès aux terminaux, l’augmentation de la capacité des zones d’accueil et de stockage sécurisées des poids lourds ainsi que des dispositions spécifiques au mode routier dans le cadre du projet TRIP pour améliorer la gestion des flux. Des repas chauds ont été distribués aux transporteurs routiers durant l’épisode neigeux du mois de mars et une nouvelle campagne de distribution de bouteilles d’eau a été réalisée à la porte François 1er à l’été 2013 durant les périodes de forte chaleur.En 2013, les chantiers ferroviaires en arrière des terminaux maritimes TPO et TNMSC ont été mis en service, avec trois voies ferrées financées par le GPMH (2 M€). Le raccordement ferroviaire de TPO/TNMSC avec doublement de la voie ferrée est intervenu en juillet. Depuis juillet 2013, le poste d’aiguillage Port 2000 assure la gestion des circulations ferroviaires des terminaux sud. La

modernisation Gisors-Serqueux (250 M€) doit offrir des capacités de développement pour le fret. La 1ère phase du projet a vu la remise en service des circulations sur cet axe. Ce projet figure dans les priorités affichées par la Commission Mobilité 21. Les investissements ferroviaires réalisés ont été soutenus par l’Union Européenne à travers les fonds FEDER, ainsi que par le Conseil Régional de Haute-Normandie, RFF et l’Etat au titre du CPER 2007/13.En 2013, l’étude de l’accès fluvial à Port 2000 a confirmé que la meilleure solution est une «chatière» (passage protégé par des digues entre les avant-ports du port ancien et de Port 2000) par rapport à l’écluse fluviale envisagée précédemment. Le lancement d’études a été décidé avec les professionnels pour préciser le coût de l’investissement, sa rentabilité et l’impact sur le trafic. Une nouvelle organisation du fonctionnement des écluses de Tancarville a également été mise en place : elle assure l’accueil des bateliers 24h/24. Des travaux de maintenance et d’amélioration ont été réalisés et les écluses peuvent opérer des sassements simultanés.

12

Les grandes masses budgétaires et indicateurs clés En 2013, le trafic du Grand Port Maritime du Havre représente 68 millions de tonnes

soit une progression de 5,7% par rapport à 2012.

Le chiffre d’affaire est stable avec 173,86 millions d’euros.

La production regroupe l’ensemble des productions du Grand Port Maritime du Havre (chiffres d’affaires, autres productions vendues ou immobilisées, subventions reçues).La valeur ajoutée correspond au supplément de valeur donné par le Grand Port Maritime du Havre dans son activité aux biens et services en provenance de tiers.L’excédent brut d’exploitation représente la richesse générée par l’activité de l’établissement hors produits et charges calculés (amortissements de provisions).La MBA (marge brute d’autofinancement) représente l’ensemble des ressources internes potentielles générées par le Grand Port Maritime du Havre ; elle permet de couvrir nos besoins financiers.

(En €) 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Chiffre d’affaires 195,99 178,78 186,88 174,37 173,54 173,86

Production élargie 218,71 205,29 213,63 197,18 193,81 197,60

Valeur ajoutée élargie 169,28 148,99 157,89 134,83 138,39 140,22

Excédent Brut d’Exploitation 46,95 50,30 53,47 51,20 48,35 42,27

Marge brute d’autofinancement

35,92 38,39 37,51 35,34 32,80 19,00

Travaux bruts 158,32 116,34 45,16 37,93 40,94 55,16

Endettement 265,51 325,79 310,73 295,6 280,39 265,10

Variation du fonds de roulement

46,16 6,31 -15,26 -15,78 -5,16 -31,20

Chiffre d’affaires 2013

Domaine 28%

Exploitation portuaire 7%

Droits de port 65%

13

Statistiques définitives - année 20132013

Import Export Total

6 019 6 015 12 034

378 312 378 397 756 709

780 112 769 594 1 549 706

1 248 056 1 237 604 2 485 660

1 011 796 1 102 791 2 114 587

33 495 168 4 431 554 37 926 722

23 702 050 0 23 702 050

8 169 815 3 449 303 11 619 118

697 534 42 810 740 344

925 769 939 441 1 865 210

2 657 949 282 953 2 940 902

1 424 596 11 713 1 436 309

58 715 218 741 277 457

1 153 409 0 1 153 409

21 229 52 499 73 728

11 986 086 14 318 290 26 304 376

11 186 486 13 647 861 24 834 348

791 376 665 286 1 456 662

8 224 5 142 13 366

48 139 203 19 032 797 67 172 000

832 419 838 419

48 139 203 19 871 216 68 010 419

Navires (en nombre)

Passagers (en nombre)

Conteneurs (en nombre)

Conteneurs (en E.V.P)

Conteneurs (en E.V.P pleins)

Trafic (en tonnes)

Liquides en vrac

Pétrole brut

Produits pétroliers raffinés

Hydrocarbures gazeux saturés

Autres vracs liquides

Solides en vrac

Charbon

Ciments

Sable, graves et pierres

Autres vracs solides

Marchandises diverses

Conteneurs

RoRo (conteneurs exclus)

Autres marchandises diverses

TOTAL TRAFIC hors avitaillement

Avitaillement

TOTAL TRAFIC (en tonnes)

2012

Import Export Total

5 609 5 619 11 228

312 919 307 738 620 657

715 446 725 039 1 440 485

1 143 366 1 160 384 2 303 750

926 720 998 255 1 934 975

32 996 525 3 681 909 36 678 434

22 418 856 65 180 22 484 035

9 227 536 2 815 008 12 042 544

523 843 35 793 559 636

826 291 765 928 1 592 219

2 376 661 272 303 2 648 964

977 388 5 553 982 941

89 879 205 478 295 357

1 287 724 0 1 287 724

21 671 61 272 82 943

10 899 459 13 289 296 24 188 755

10 102 351 12 634 533 22 736 884

771 274 650 878 1 422 152

25 834 3 884 29 719

46 272 646 17 243 507 65 516 153

816 823 816 823

46 272 646 18 060 330 64 332 976

Variation 2013/2012

Import Export Total

7,3% 7,0% 7,2%

20,9% 23,0% 21,9%

9,0% 6,1% 7,6%

9,2% 6,7% 7,9%

8,0% 10,5% 9,3%

1,5% 20,4% 3,4%

5,7% -100,0% 5,4%

-11,5% 22,5% -3,5%

33,2% 19,6% 32,3%

12% 22,7% 17,1%

11,8% 3,9% 11,0%

45,8% >100% 46,1%

-34,7% 6,5% +6,1%

-10,4% -10,4%

-2,0% -14,3% -11,1%

10,0% 7,7% 8,7%

10,7% 8,0% 9,2%

2,6% 2,2% 2,4%

-68,2% 32,4% -55,0%

4,0% 10,4% 5,8%

2,6% 2,6%

4,0% 10,0% 5,7%

14

La nouvelle ENSMdevient réalité Les travaux du futur centre havrais de L’Ecole Nationale Supérieure Maritime (ENSM) ont démarré à l’automne 2013. Situé sur les anciens docks du port, le bâtiment, cofinancé par l’Etat et les collectivités locales, est conçu pour accueillir près de 1 000 élèves se destinant aux professions maritimes et para-maritimes. Ce projet constitue, en termes d’enseignement supérieur et de formations, une pièce maîtresse et supplémentaire dans la construction de l’axe Seine et de sa façade maritime. C’est donc au sein du pôle universitaire Frissard, qu’aura lieu la rentrée 2015.

L’éolien se met en ordre de marcheDès 2011, des industriels ont annoncé le choix du territoire haut-normand pour ancrer en France la nouvelle filière industrielle de l’éolien offshore. C’est particulièrement sur le port du Havre qu’ils ont manifesté leur volonté d’implanter des usines de fabrication d’éléments d’éoliennes et des sites logistiques et de montage. Dès lors, une dynamique de territoire s’est mise en place et les acteurs concernés se sont mis en ordre de marche pour accompagner l’ancrage de cette ambition et faire du Havre une base industrielle et portuaire de la filière éolienne en Normandie. Une convention de financement signée en janvier 2014 entre d’une part le GPMH et d’autre part l’Etat, la Région Haute-Normandie, la Communauté de l’Agglomération Havraise (CODAH), la Ville du Havre et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Havre va concrétiser ce projet.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

Le port, acteur dynamique du territoire

15

Nouveaux postes à quai en vue

Le 1er Port Center de France ouvre ses portes Inauguré le 9 décembre 2013, le Port Center du Havre, est le premier projet de ce type à s’implanter en France. Au croisement des enjeux économiques et écologiques, le port, territoire attractif pour les investisseurs, reste méconnu des citoyens. Pour pallier ce manque de notoriété, cet espace pédagogique s’est notamment fixé pour objectif d’ouvrir le port aux citoyens et de valoriser la place portuaire du Havre comme métropole maritime internationale. Lieu d’échange et de découverte, le Port center permet le rapprochement du monde des entreprises logistiques et portuaires avec celui de l’éducation et du grand public.

HAROPA-Port du Havre a lancé au cours de l’été deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) pour l’aménagement de deux nouveaux postes à quai. Ces appels internationaux portent d’une part sur un linéaire de 700 mètres à Port 2000 et d’autre part sur le terminal des quais d’Asie et d’Osaka où ce projet permettrait la remise en service de 1 040 mètres de quai.

EnvironnementLa politique environnementale, validée par le Directoire en janvier 2013 s’articule autour de 4 axes : · Concevoir / conduire les projets d’aménagement en intégrant concertation et environnement

· Maîtriser l’impact de nos activités· Valoriser / gérer les espaces et ressources naturelles· Communiquer La Direction de l’Environnement et de la Planification a été créée en avril 2013 pour décliner ces objectifs.

Une nouvelle Politique environnementale

Le GPMH a finalisé en 2013 la première version du SDPN, outil permettant de concilier le développement économique du port et la préservation de l’environnement. Le SDPN est né de la volonté de réfléchir à une gestion globale et à long terme afin de rationaliser l’urbanisation sur la zone industrialo-portuaire, par exemple : - base de données actualisée sur la faune et la flore, base de travail pour réaliser l’évaluation environnementale de notre projet stratégique,- aide pour définir un ensemble cohérent de mesures environnementales en accompagnement des nouveaux projets.

Le Schéma de Développement du Portet de la Nature

16

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

Dans le cadre de la loi Grenelle 1 portant engagement national pour l’environnement, le GPMH a mis en place en 2013 son plan de déplacement en entreprise qui vise à favoriser l’utilisation de moyens de transport alternatifs à la voiture. L’objectif est notamment d’encourager l’utilisation des bus mis à disposition du GPMH par la Communauté d’Agglomération Havraise et les départements de la Seine Maritime, de l’Eure ou du Calvados.

Le Plan de Déplacement en Entreprise

Poursuivant son engagement pour la création d’un Index environnemental de navire (ESI) lequel réunit plus de 30 autorités portuaires et 2 355 navires de commerce impliqués, le GPMH a accompagné le déploiement de l’ESI pour la première fois à l’échelle des ports HAROPA .En 2013, les trophées ESI ont permis de récompenser financièrement au GPMH, 182 « escales vertes » de navires allant au-delà des seules exigences réglementaires. Dix compagnies maritimes ont été lauréates : MSC, Hamburg Sud, Hanjin Shipping, Maersk, CMA, Hapag, Hyndai, Evergreen, Uasc, NYK.

Index environnemental de navire

Définies et validées en 2011, les mesures environnementales de la plateforme multimodale sont en cours de mise en œuvre. Fin 2013, les protocoles de suivis scientifiques et les plans de gestions des sites accueillant les mesures ont été approuvés par le Conseil Scientifique Régional de Protection de la Nature. Sur le chantier, une gestion environnementale performante a été mise en place (présence d’un coordinateur Environnement chargé de suivre les actions pour réduire les incidences sur l’environnement).

Les mesures environnementales de la plateforme multimodale

17

18

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

Relations sociales et ressources humaines/bilan socialL’année 2013 a été celle de la mise en œuvre d’une nouvelle organisation interne : améliorer le pilotage de l’établissement, prendre en compte l’évolution des métiers et mieux articuler le processus qualité et le mode projet avec l’organisation hiérarchique sont les principes qui ont guidé cette évolution. Dans ce cadre, l’intégration du GIE HAROPA dans la structure comme une direction à part entière a permis de positionner clairement les collaborateurs concernés dans ce nouvel ensemble.

Des « rencontres d’axe » bimestrielles entre les directions et les comités d’entreprise ont été mises en place, afin de faire progresser les échanges et le dialogue social spécifiques à HAROPA. De même, dans le souci de prendre en compte les questionnements et les spécificités des salariés, des clubs métiers ont été constitués. Le premier porte sur les ressources humaines et a vocation à permettre les échanges entre les équipes RH des trois ports. Le second « information et communication interne » vise à faire naître auprès de chaque collaborateur des ports membres du groupement une identité commune.

Après concertation avec les organisations syndicales, tous les emplois ont été classés dans les grilles de la Convention Collective Nationale Unifiée Ports et Manutention. La mise en place de grilles locales pour certaines catégories a complété ce processus.

Comme chaque année le plan de formation a été ambitieux avec plus de 46 000 heures de formation dispensées. C’est plus de 70% des salariés qui ont suivi au moins une formation sur l’année. Les priorités ont été de développer les compétences techniques liées aux emplois occupés, de faciliter le déploiement des fonctions transversales (qualité, sûreté, SIG, projets, comptabilité…) mais aussi comme chaque année de déployer toutes les formations liées à la sécurité qu’elles soient réglementaires ou non.

Concernant la sécurité au travail, nous avons constaté une amélioration de résultats obtenus par une meilleure approche de la prévention dans nos métiers mais aussi grâce à la prise de conscience collective des managers, des salariés et des CHSCT. Nos taux de fréquence et nos taux de gravité sont en baisse. Cela montre qu’il y a eu moins d’accidents en 2013, mais également des arrêts de travail moins longs que les années précédentes, donc des accidents moins graves. Il est essentiel de capitaliser sur les retours d’expérience en analysant les accidents du travail : identifier les causes et y remédier permettront d’éviter que ces accidents ne se reproduisent. L’an passé, 61% des accidents du travail ont été analysés. Il est également essentiel de mettre l’accent sur la communication interne destinée à tous les personnels de l’établissement.

19

20

Cartographie du PortGrand port de l’Ouest européen

Près de 6 000 escales par an dont 308 porte-conteneurs géants (+ de 10 000 EVP)

Soit une trentaine d’entrées/sorties de navires de mer par jour

Circonscription terrestre : environ 10 300 hectares dont plus de 2 000 hectares d’espaces à vocation environnementaleDistance Est-Ouest : environ 27 km de l’entrée du port aux écluses de

Tancarville Distance Nord-Sud : 5 km en moyenne10 communes (Le Havre, Harfleur, Gonfreville l’Orcher, Rogerville, Oudalle,

Sandouville, Saint-Vigor d’Ymonville, La Cerlangue, Tancarville, St Jouin de Bruneval)

Nombre d’occupants/d’entreprises : environ 1200Complexe industrialo-portuaire (selon INSEE) : 1 138 établissements et

environ 32 000 emplois portuaires sur la région havraise

3,7 milliards d’euros de valeur ajoutée

PORT 2000

VERS PARIS

ESTUAIRE DE LA SEINE

LA SEINE

LA MANCHE

TERMINAL DE NORMANDIE

TERMINAL

DE L'ATLANTIQUE

TER

MIN

AL

DE L'O

CEA

N

CENTRE MINÉRALIER

TERMINALROULIER

TERMINAL MULTIVRAC

TERMINAL PÉTROLIER

RAFFINERIE DE NORMANDIE

CIMENTERIE

CENTRE ROUTIER

RESERVE NATURELLE

EID

NA

MR

ON

E

D

TN

OP

PORTE FRANÇOIS 1ER

TERMINAL DE GRANDE BRETAGNE

TERMINAL PETROLIER

VERSCAEN

NANTESBORDEAUX

VERS AMIENS

CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE

PARC DU HODE

PARC DES ALIZÉS

PARC DES OISEAUX

PARC DE LA PLAINE

PARC DES ÉTANGS

PARC BOSSIÈREPARC DELA MOSELLE

PARC LOGISTIQUE

DU PONT

DE NORMANDIE

RTE INDUSTRIELLE

RTE INDUSTRIELLE

RTE INDUSTRIELLE

RTE DE L'ESTUAIRE

RTE DE L'ESTUAIRE

BD JULES DURAND

ZI ROGERVILLE OUDALLE

PARC DES MARAIS

QUAI DU HAVRE

QUAI BO

UGAINVILLE

QUAI DE L

'EUROPE

QUAI JOANNÈS COUVERT

QUAI DU RHIN

QUAI DE LA GIRONDE

QUAI DE L'ASIE

QUAI DE LA GARONNE

QUAI MAZELINE

QUAI D'OSAKA

ROC 5 et 6

QUAI DU RHÔNE

QUAI DE LA SAÔNE

QUAI MTV3

QUAI CHAMPLAIN

ed

oH

ud t

no

p

QUAI HERMAN DU PASQUIER

QUAI DE L'ATLANTIQUE

QUAI DU BRÉSIL

QUAI PIERRE CALLET

QUAI ROGER MEUNIER

QUAI JEAN REINHART

QUAI DES AMÉRIQUES

QUAI DE LA MOSELLE

QUAI JUPITER

QUAI DE LANCEMENT ACH

MCT6

QUAI MTV1

QUAI MTV2

GRAND CANAL DU HAVRE

BASSIN HUBERT RAOUL-DUVAL

BASSIN RENÉ COTY

GRAND CANAL DU HAVRE

AVANT PORT

Capitainerie

GPMH

BASSIN THÉOPHILE DUCROCQ

BASSIN BELLOT

BASSIN DE LA MANCHE

ANSE DEJOINVILLE

DARSE DE L'OCÉAN

CANAL DU HAVRE À TANCARVILLE

CANA

L BO

SSIE

RE

BASSIN HENRI DESCHENES

BASSIN VETILLART

CANAL DU HAVRE À TANCARVILLE

BASSIN DE LANCEMENT

BASSIN DU PACIFIQUE

BASSIN DE DESPUJOL

BASSIN VAUBANANSE DESRÉGATES

BASSIN PAUL VATINE

BASSIN DU COMMERCE

BASS

IN D

E L'

EURE

ECLUSE

FRANÇOIS 1ER

L E H A V R EL E H A V R E

S A I N T - V I G O RS A I N T - V I G O RD ' Y M O N V I L L ED ' Y M O N V I L L E

S A N D O U V I L L ES A N D O U V I L L E

O U D A L L EO U D A L L EG O N F R E V I L L EG O N F R E V I L L E

L ' O R C H E RL ' O R C H E R R O G E R V I L L ER O G E R V I L L E

H A R F L E U RH A R F L E U R

TERMINAL N

ORD

A29 E44

A131 E5

TERMINAL MULTIMODAL (2014)PARC FROID

DORLYL

SOGESTRAN SOMETRAN

MANUTRANS

TCS 1

HTS

PARC DES ROSELIERESSIDIS

ABCONTAINER

TERMINALTNMSC

NAXO

SANIFINA

SMEG

SHGT

CIPHA

M.B.S.

GDESTEMA SHIPPING

LBC SOTRASOL

CENTRE DEREPARATION

NAVALE

STATION PHYTO-SANITAIRE

CNMP

ALTADIS

CH

EVRO

N O

RON

NIT

E

ELEC

TRO

LUX

AIRCELLE

LASS

ARAT

SEE

E

AUXITEC

LOCAM

SIGALNORAS24

CEDILEC

DTIH

ECOMOTIONG.L.I

S.H.M.P.P

CM

A/C

GM

YARA FRANCE

R.C.H

NEW CONTAINERSERVICE ISS

NORGALSOGESTROL 1

TOTAL PETROCHEMICALS FRANCE

EDF

EDF

ARNAL

LOHEAC

TOTAL FRANCENORMANPLAST

TRAPIL

PMS SERMI

OSILUB

ARNAL

KATOEN NATIE

SOGESTROL 2

C.H.D.R

DRESSER RAND

BUFFARD

DAHER

DAHER

FAISCEAU DE LA PLAINE ALLUVIALE

FAISCEAU DE PORT 2000

VIMBERT

ERAMET S.L.NSEMEDISEDIBEX

S.D.V

ENTREPÔTS DU PONTDE NORMANDIE

ELIOKEMTOTAL FLUIDES

LUBRIZOLFRANCE

C.N.M

PARC

DE

SAN

DO

UV

ILLE

RENAULT

COTACFRANCE

UN

IBET

ON

MILLENNIUMCHEMICALS

PROLOGIS

ETARES

CIMENTS LAFARGE

ETARES

CERPREDI

ATC

CITIS

M.B.S.

TOFFOLUTTI

FRANCE LIAN

TS

PIF PEC

CAP GEL

SYCOSCAN

ENTREPÔTSDE L’OCEAN

EURO TREG FRANCE

TERMINALPORTE OCEANE

TERMINAL DE FRANCE

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Port du Havre

21

PORT 2000

VERS PARIS

ESTUAIRE DE LA SEINE

LA SEINE

LA MANCHE

TERMINAL DE NORMANDIE

TERMINAL

DE L'ATLANTIQUE

TER

MIN

AL

DE L'O

CEA

N

CENTRE MINÉRALIER

TERMINALROULIER

TERMINAL MULTIVRAC

TERMINAL PÉTROLIER

RAFFINERIE DE NORMANDIE

CIMENTERIE

CENTRE ROUTIER

RESERVE NATURELLE

EID

NA

MR

ON

E

D

TN

OP

PORTE FRANÇOIS 1ER

TERMINAL DE GRANDE BRETAGNE

TERMINAL PETROLIER

VERSCAEN

NANTESBORDEAUX

VERS AMIENS

CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE

PARC DU HODE

PARC DES ALIZÉS

PARC DES OISEAUX

PARC DE LA PLAINE

PARC DES ÉTANGS

PARC BOSSIÈREPARC DELA MOSELLE

PARC LOGISTIQUE

DU PONT

DE NORMANDIE

RTE INDUSTRIELLE

RTE INDUSTRIELLE

RTE INDUSTRIELLE

RTE DE L'ESTUAIRE

RTE DE L'ESTUAIRE

BD JULES DURAND

ZI ROGERVILLE OUDALLE

PARC DES MARAIS

QUAI DU HAVRE

QUAI BO

UGAINVILLE

QUAI DE L

'EUROPE

QUAI JOANNÈS COUVERT

QUAI DU RHIN

QUAI DE LA GIRONDE

QUAI DE L'ASIE

QUAI DE LA GARONNE

QUAI MAZELINE

QUAI D'OSAKA

ROC 5 et 6

QUAI DU RHÔNE

QUAI DE LA SAÔNE

QUAI MTV3

QUAI CHAMPLAIN

ed

oH

ud t

no

p

QUAI HERMAN DU PASQUIER

QUAI DE L'ATLANTIQUE

QUAI DU BRÉSIL

QUAI PIERRE CALLET

QUAI ROGER MEUNIER

QUAI JEAN REINHART

QUAI DES AMÉRIQUES

QUAI DE LA MOSELLE

QUAI JUPITER

QUAI DE LANCEMENT ACH

MCT6

QUAI MTV1

QUAI MTV2

GRAND CANAL DU HAVRE

BASSIN HUBERT RAOUL-DUVAL

BASSIN RENÉ COTY

GRAND CANAL DU HAVRE

AVANT PORT

Capitainerie

GPMH

BASSIN THÉOPHILE DUCROCQ

BASSIN BELLOT

BASSIN DE LA MANCHE

ANSE DEJOINVILLE

DARSE DE L'OCÉAN

CANAL DU HAVRE À TANCARVILLE

CANA

L BO

SSIE

RE

BASSIN HENRI DESCHENES

BASSIN VETILLART

CANAL DU HAVRE À TANCARVILLE

BASSIN DE LANCEMENT

BASSIN DU PACIFIQUE

BASSIN DE DESPUJOL

BASSIN VAUBANANSE DESRÉGATES

BASSIN PAUL VATINE

BASSIN DU COMMERCE

BASS

IN D

E L'

EURE

ECLUSE

FRANÇOIS 1ER

L E H A V R EL E H A V R E

S A I N T - V I G O RS A I N T - V I G O RD ' Y M O N V I L L ED ' Y M O N V I L L E

S A N D O U V I L L ES A N D O U V I L L E

O U D A L L EO U D A L L EG O N F R E V I L L EG O N F R E V I L L E

L ' O R C H E RL ' O R C H E R R O G E R V I L L ER O G E R V I L L E

H A R F L E U RH A R F L E U R

TERMINAL N

ORD

A29 E44

A131 E5

TERMINAL MULTIMODAL (2014)PARC FROID

DORLYL

SOGESTRAN SOMETRAN

MANUTRANS

TCS 1

HTS

PARC DES ROSELIERESSIDIS

ABCONTAINER

TERMINALTNMSC

NAXO

SANIFINA

SMEG

SHGT

CIPHA

M.B.S.

GDESTEMA SHIPPING

LBC SOTRASOL

CENTRE DEREPARATION

NAVALE

STATION PHYTO-SANITAIRE

CNMP

ALTADIS

CH

EVRO

N O

RON

NIT

E

ELEC

TRO

LUX

AIRCELLE

LASS

ARAT

SEE

E

AUXITEC

LOCAM

SIGALNORAS24

CEDILEC

DTIH

ECOMOTIONG.L.I

S.H.M.P.P

CM

A/C

GM

YARA FRANCE

R.C.H

NEW CONTAINERSERVICE ISS

NORGALSOGESTROL 1

TOTAL PETROCHEMICALS FRANCE

EDF

EDF

ARNAL

LOHEAC

TOTAL FRANCENORMANPLAST

TRAPIL

PMS SERMI

OSILUB

ARNAL

KATOEN NATIE

SOGESTROL 2

C.H.D.R

DRESSER RAND

BUFFARD

DAHER

DAHER

FAISCEAU DE LA PLAINE ALLUVIALE

FAISCEAU DE PORT 2000

VIMBERT

ERAMET S.L.NSEMEDISEDIBEX

S.D.V

ENTREPÔTS DU PONTDE NORMANDIE

ELIOKEMTOTAL FLUIDES

LUBRIZOLFRANCE

C.N.M

PARC

DE

SAN

DO

UV

ILLE

RENAULT

COTACFRANCE

UN

IBET

ON

MILLENNIUMCHEMICALS

PROLOGIS

ETARES

CIMENTS LAFARGE

ETARES

CERPREDI

ATC

CITIS

M.B.S.

TOFFOLUTTI

FRANCE LIAN

TS

PIF PEC

CAP GEL

SYCOSCAN

ENTREPÔTSDE L’OCEAN

EURO TREG FRANCE

TERMINALPORTE OCEANE

TERMINAL DE FRANCE

Conformément à la Loi n°2008-660 portant réforme portuaire du 4 juillet 2008, le Grand Port Maritime du Havre est un établissement public de l’Etat, dont la gouvernance est assurée par un Directoire, sous le contrôle d’un Conseil de Surveillance. Une instance consultative représentant les milieux professionnels, sociaux et associatifs ainsi que les collectivités territoriales est créée avec le Conseil de Développement. Le Conseil de surveillance arrête les orientations stratégiques de l’établissement et exerce le contrôle permanent de sa gestion.

1 – Le Conseil de SurveillanceEn 31 décembre 2013, la composition nominative du Conseil de Surveillance était la suivante :Représentants de l’Etat :• Pierre-Henry MACCIONI, Préfet de Région Haute-Normandie et du Département de Seine Maritime• Pierre ORY, Sous-Préfet de l’arrondissement du Havre est son suppléant à titre permanent• Thierry TUOT, Conseiller d’Etat, représentant le Ministère chargé des Ports Maritimes• Patrick BERG, Directeur Régional représentant le Ministère chargé de l’environnement • Aude SIMMER-HORSINGA, représentant le Ministère de l’Economie• Antoine SEILLAN, Chef du Bureau des Transports à la Direction du Budget, représentant le Ministère chargé du BudgetReprésentants des collectivités territoriales : • Laurent LOGIOU, Conseillé Régional représentant le Conseil Régional de Haute-Normandie• Jean-Louis JEGADEN, Conseillé Général représentant le Conseil Général de Seine-Maritime• Daniel FIDELIN, Vice-Président de la CODAH représentant la CODAH• Edouard PHILIPPE, Maire de la ville du Havre, représentant la Commune du Havre

Personnalités qualifiées :•Vianney de CHALUS, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Havre CCIH• Gilles FOURNIER, Président-Directeur Général de la Société Fouré Lagadec et Cie• Christian LEROUX, Président CEO de LPO SOGENA • Matthieu CHABANEL, Directeur Général Adjoint Chargé du Pôle commercialisation de Planification RESEAU FERRE DE France• Un poste à pourvoirReprésentants du personnel de l’établissement public :• Thierry BONNAIRE, Responsable maintenance service EQP• Franck HERMIER, Chef du service des Marchés SDA• Alain LEBOURGEOIS, Pôle ESN, Section Roulage service EQPAssiste aux séances du Conseil de Surveillance (avec voix consultative) :• Stéphane LEDAMOISEL, Secrétaire du Comité d’EntrepriseAssistent aux séances du Conseil de Surveillance : • Thierry GUIMBAUD, Commissaire du Gouvernement Directeur des Services de Transport(DST)• Gérard PATEY, Commissaire du Gouvernement Adjoint Direction du Services de Transport• François FAYOL, Contrôleur Général Ministère de l’Economie, des Finances et du Commerce Extérieur• Hervé MARTEL, Président du Directoire Président du Conseil de Surveillance: Vianney de CHALUSVice-Président du Conseil de Surveillance : Christian LEROUX

22

Organisation Généraledu Grand Port Maritime du Havre

2 - Le Directoire Le Directoire assure la direction de l’établissement et est responsable de sa gestion. Au Havre, le Directoire est composé de 4 membres:• Hervé MARTEL, Président, depuis mars 2012 en remplacement de Laurent CASTAING • Paul SCHERRER, Directeur Général Adjoint Aménagement• Vincent MALFERE, Directeur Général Adjoint Exploitation• Hervé CORNEDE, Directeur Commercial et de la Promotion 3 - Le Conseil de Développement Le Conseil de Développement du Grand Port Maritime du Havre est composé de 30 membres représentant 4 collèges.Premier Collège : Représentants de la place portuaire (9) • Jean-Yves APARD, Gérant Transmanutention• Louis JONQUIERE, Directeur Général de Générale de Manutention Portuaire (GMP)• Christian de TINGUY, Président du GEMO Directeur Général de Terminaux de Normandie• Véronique LEPINE, Responsable des opérations navires chez HAPAG LLOYD France SAS• Brice VATINEL, Président de l’association pour la défense des intérêts vitaux du Port du Havre (ADPH)• Bernard MAZUEL, Président du GHAAM• Quentin GUTIERREZ, Président de la Société Coopérative Maritime de Lamanage des Ports du Havre et d’Antifer• Jean Louis LE YONDRE, Président Directeur Général TRAMAR• Pascal OLIER, Président de la Station de Pilotage Le Havre-Fécamp

Deuxième collège : Représentants des personnels des entreprises exerçant leurs activités sur le port (3)• Johann FORTIER, Secrétaire Général du Syndicat Général CGT des ouvriers dockers du Port du Havre• Jérémie JULIEN, Secrétaire Général Adjoint du Syndicat Général CGT des ouvriers dockers du Port du Havre• Laurent DELAPORTE, Secrétaire Général du Syndicat Général des Personnels du GPMH et des Personnels Administratifs et de Maintenance du Port du Havre

Troisième collège : Représentants des collectivités territoriales ou de leurs groupements situés dans la circonscription du port (9) Région Haute Normandie• François AUBER, Conseiller Régional de Haute Normandie• Valérie GIBERT-THIEULENT, Conseillère Régionale de Haute-Normandie

Département Seine Maritime :• Florence MARTIN-PEREON, Conseillère Générale du 3ème Canton du Havre• Jean-Louis JEGADEN, Conseiller Général du canton du Havre 2

Représentants de la CODAH• Patrice GELARD, Vice président de la CODAH•Jean-Paul LECOQ, Vice président de la CODAH

Communauté de Communes de Saint-Romain de Colbosc• Jacques DELLERIE, 5ème Vice-Président en charge de l’aménagement du territoire

Communauté de Communes du canton de Criquetot l’Esneval• Charles REVET, Président de la Communauté de Communes

Ville du Havre• Jean-Baptiste GASTINNE, Adjoint au Maire chargé du développement territorialQuatrième collège : Personnalités qualifiées intéressées au développement du port : • Sylvie BARBIER, Haute Normandie Nature Environnement• Jacques LE BAS• Pierre DIEULAFAIT, Administrateur SOS Estuaire• Marc PAPINUTTI, Directeur Général de Voies Navigables de France• Alain VERNA, Président de Logistique Seine Normandie• Gérard ROUSSEL, Directeur Général de TOTAL Raffinerie de Normandie • Léonard DE LA SEIGLIERE, Président de Mertz SA• François HAAS, Administrateur de SOGESTRAN • Un poste à pourvoir

Président du Conseil de Développement : Jean-Louis LE YONDRE Vice-Président du Conseil de Développement : Jacques LE BAS

23

Ports de Paris

Som

mair

e P 3 EDITORIAL

P 5 Développer dans un contexte difficile

P 10 Un accompagnement attentif des entreprises et des clients

P 12La filière passagers dopée par la croissance de la croisière fluviale

P 14Aménager pour une activité portuaire durable au cœur des territoireConception et exploitation : le port en dialogue avec les territoire

P 16De nouveaux ports à créer

P 17Une amélioration continue de la qualité des espaces portuaires

P 18 Le renforcement des plates-formes multimodales

P 20 Environnement

P21Améliorer la performance de l’Etablissement

P22Gouvernance et missions

2

Editorial

3

Le développement de Ports de Paris s’inscrit désormais dans un horizon plus large, à l’échelle de la vallée de la Seine, dans le cadre du système portuaire HAROPA, HAROPA qui est aujourd’hui d’autant plus nécessaire que 2013 a été une année morose en termes de trafics en Ile-de-France : en effet si le trafic ferré reste particulièrement dynamique ( en croissance de 15%), le trafic fluvial marque le pas : -6,5%. Si cette baisse reflète moins une désaffection pour le fluvial que des contraintes ponctuelles et une conjoncture économique dégradée, elle témoigne tout de même d’une certaine fragilité de ces trafics et d’une année difficile pour nos clients.

Dans ce contexte, les maitres mots de notre action ont été : la réactivité, la consolidation et la préparation de l’avenir ;Réactivité tout d’abord pour soutenir les entreprises durement touchées par la situation économique à la faveur d’une remise exceptionnelle de 2% sur l’indexation des tarifs, étant entendu que le soutien structurel au transport fluvial dans le cadre des ristournes tarifaires correspond à une redistribution de 9 M€ aux entreprises utilisant les modes alternatifs.

La consolidation, quant à elle passe avant tout par la pérennisation des ports et la reconnaissance de notre plus-value environnementale : la certification ISO 14001 obtenue pour la gestion de la plateforme de Gennevilliers et la conception des ports de Triel et Port Seine Métropole est à ce titre exemplaire. Mais la consolidation c’est également en interne une stratégie active de maitrise des risques, de rationalisation des procédures « achats » et de mutualisation des politiques d’entretien. Enfin, le Schéma de services portuaires qui nous permet de partager notre vision du développement durable du territoire avec l’ensemble de nos parties prenantes constituera quant à lui la base territoriale de notre développement.La préparation de l’avenir est garantie par notre niveau d’investissement porté en 2013 par les acquisitions foncières : notre domaine s’est ainsi accru de 10 ha. Sur les filières, elle passe par le fléchage des trafics BTP du Grand Paris vers la voie d’eau dans le cadre d’une convention entre le port et la Société du Grand Paris et par une gestion dynamique de la filière conteneur notamment au travers du cloud containing pour ne citer que ces quelques exemples.

Au-delà, c’est bien la préparation du projet stratégique 2015-2020 qui nous permet de préparer les succès futurs du Port. Ce document qui définira les nouvelles ambitions pour les cinq prochaines années, au terme d’une conception marquée par la concertation avec tous nos partenaires et la mobilisation des salariés repose sur un élargissement tant géographique, à travers HAROPA, que fonctionnel, à travers l’élargissement de notre champ d’action ( diversité de nos interventions en matière de logistique urbaine, de tourisme, d’immobilier, d’énergie…) preuves de notre confiance dans les fondamentaux du Port, dans nos partenaires au sein d’HAROPA, dans les collectivités locales, organismes publics et associations qui soutiennent notre action et dans l’ensemble des collaborateurs qui au quotidien « font » le Port.

Jean-François DALAISE

Alexis ROuquE

4

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

Au sein d’HAROPA, le développement des ports de l’Ile-de-France s’inscrit désormais dans un horizon plus large, à l’échelle de la vallée de la Seine. Cette évolution se concrétise maintenant par un changement d’identité visuelle pour les trois ports, dont les logos sont désormais accolés à celui du système portuaire global. Il n’en demeure pas moins que les spécificités du contexte de la Région Capitale marquent l’évolution des trafics pour l’année 2013.

5

Développer dans un contexte économique difficile

Repli des trafics fluviaux, croissance des trafics ferroviaires HAROPA est d’autant plus nécessaire que 2013 est une année difficile pour les clients de Ports de Paris.

Le trafic fluvial est en décroissance : -6,5 % à 21,1 Mt contre 22,6 Mt en 2012. Cette baisse reflète moins une désaffection pour le fluvial que des contraintes structurelles ponctuelles (crues, chômage sur la Seine Amont) et une conjoncture économique dégradée (marquée dans le BTP, qui concentre l’essentiel de la baisse). Ce constat global est toutefois à nuancer : les trafics de céréales (qui représentent 10 % du total) ont augmenté de 5,5 %, les conteneurs de 4,1 % (la croissance des trafics liés à la logistique urbaine compensant la baisse des conteneurs maritimes et des autres conteneurs régionaux)

Inversement, le trafic ferré reste particulièrement dynamique : + 15 % en 2013, après + 18 % en 2012. Il atteint désormais près de 2 Mt, soit 20 % du trafic ferré de marchandises en Ile-de-France.

6

Une évolution inégale selon les filièresBTP En 2013, le trafic fluvial des matériaux de construction hors déblais a reculé de 7,9% à 11,4 Mt. en raison notamment de l’indisponibilité de l’infrastructure (fermeture de l’écluse du Coudray), de la faiblesse du marché de la construction et de la baisse de 5% de la production de granulats franciliens (source Unicem)

Produits agro-alimentaires (Trafic : 2,32 Mt +5,5 %, + 0,12 Mt)Le trafic des produits agroalimentaires est constitué en grande majorité de céréales dont les flux ont été en hausse en 2013. La reprise des exportations a eu lieu au-delà des prévisions de mi-2013, avec une progression de plus d’1,9 Mt des sorties de blé et d’orge par rapport à 2012, aux terminaux d’HAROPA-Port de Rouen.

Environnement et recyclageLe secteur des produits valorisables a connu une baisse de son trafic fluvial par rapport à son record de 2012, retrouvant ainsi les niveaux de 2011 (pour mémoire : 70 % des tonnages de la filière produits valorisables sont composés des déblais du BTP). La filière reste un relais de croissance dans la perspective du Nouveau Grand Paris.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

7

Convention de partenariat entre la Société du Grand Paris et HAROPA-Ports de Paris

Le 19 décembre 2013, HAROPA-Ports de Paris et la Société du Grand Paris (SGP) se sont engagés pour développer une logistique propre pour les chantiers de Grand Paris Express :

Cette convention fixe trois domaines de coopération pour permettre le recours à des modes de transports alternatifs à la route et notamment le mode fluvial :

- avant l’attribution des marchés de travaux, afin de maximiser l’usage des modes massifiés dans la logistique de la construction du Réseau de transport public du Grand Paris par une prise en compte en amont des solutions portuaires;

- en phase travaux, pour maîtriser la qualité des ports utilisés et vérifier l’atteinte des objectifs de transport massifié;

- et enfin, après les travaux, pour pérenniser tout ou partie des ports créés au service d’un développement de l’usage de la voie d’eau en Ile-de-France.

Avec un volume estimé à 20 Millions de m3 de déchets du BTP, le projet du Grand Paris Express revêt un caractère stratégique pour HAROPA-Ports de Paris et pour le développement du trafic fluvial des déchets du BTP dans les années à venir.

Le projet Port Seine - Métropole Ouest, de création d’une plateforme multimodale sur la carrière de granulat d’Achères en est un exemple frappant : elle permettrait l’approvisionnement et la gestion des déblais des chantiers du Grand Express par la voie d’eau durant une vingtaine d’années et consoliderait le réseau de ports sur le long terme (pour en savoir plus, voir p.17).

8

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

9

Conteneurs : baisse du maritime, dynamique de la logistique urbaineGlobalement, 2013 a encore été une année de croissance pour les conteneurs fluviaux manutentionnés sur les 6 terminaux de Ports de Paris avec une hausse de 4.1%, portant le trafic total à 161 500 EVP.

L’année 2013 a été une année pleine pour la distribution urbaine fluviale en caisses mobiles entre les ports de Bonneuil-sur-Marne et de la Bourdonnais. En effet, ce sont plus de 20 000 EVP qui ont été chargés et déchargés pour le trafic de Franprix en 2013 contre 6 682 EVP en 2012 (chiffre sur 5 mois).

Sur ce marché HAROPA-Ports de Paris continue de se positionner, par la mise à disposition d’infrastructures dédiées (Port du Gros Caillou ouvert en 2013, Hôtel logistique d’Austerlitz à ouvrir en 2015-2016) et la prise de participation dans Sogaris Paris, qui permet à cette SCI de réaliser un programme d’investissement dans les centres de logistique urbaine dans Paris.

Cependant, le trafic fluvial dit « maritime » en liaison avec les ports du Havre et de Rouen a accusé un recul de 3.5%, conséquence en particulier de la baisse des importations de la grande distribution, liée à la faiblesse de la consommation.

EVP-Equivalent Vingt Pied

Dans un contexte de forte concurrence entre les différents modes terrestres, le transport ferroviaire est un élément essentiel à la compétitivité des ports et plus largement de la région Ile-de-France. Il complète l’offre de transport massifié des ports. La hausse du trafic ferroviaire portuaire en 2013 est importante (+15%), alors qu’il affichait déjà une hausse significative de +26% en 2011, et de +18% en 2012. Les principaux développements se situent sur les ports de Limay (approvisionnement en granulats) et de Bonneuil ( transport combiné ).

Evolution du trafic sur les plateformes multimodales HAROPA-Ports de Paris

Croissance confirmée pour le trafic ferroviaire sur le réseau HAROPA-Ports de Paris

10

Un accompagnement attentif des entreprises et des clientsMalgré un environnement marqué par la crise et l’instabilité économique, la dynamique de commercialisation des entrepôts d’HAROPA-Ports de Paris s’est encore améliorée en 2013, tirant profit du travail de repositionnement de l’offre en termes de prix et de visibilité par la collaboration étroite avec les agents immobiliers.HAROPA-Ports de Paris a également cherché à développer son offre foncière aux entreprises à court, moyen et long terme au travers des acquisitions foncières qui ont repris en 2013 (presque 10 ha dans une région où les disponibilités sont rares).

Une remise exceptionnelle de 2% sur les redevances 2013Attentif au contexte économique, le Conseil d’Administration a choisi de modérer l’augmentation de ses tarifs 2013 en minorant de deux points une indexation qui aurait dû théoriquement atteindre 5,6 %. Cette mesure exceptionnelle représente un effort financier de 1,6 M€ pour l’établissement. Le Conseil d’Administration a choisi d’étaler son rattrapage sur deux exercices, en décidant d’une nouvelle minoration d’un point pour 2014. L’indexation reprendra son cours contractuel en 2015.

Un soutien au report modalChaque année, HAROPA-Ports de Paris apporte aux entreprises reportant tout ou partie de leur logistique sur un mode de transport alternatif, une aide proportionnelle au tonnage pour le vrac ou nombre d’EVP ainsi transportés. Cette aide prend la forme d’une remise sur le loyer des terrains ou bâtiments loués par ces entreprises. Cette disposition permet un accompagnement dynamique des entreprises désireuses de modifier leur chaine logistique. Plus de 9 M€ ont été ainsi « redistribués » en 2013.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

11

un cloud-countaining pour la filière conteneursC’est au travers de sa filiale Paris Terminal SA (qui en 2013 a pris le contrôle de la société Terminaux de Seine pour assurer la gestion de l’ensemble des terminaux secondaires franciliens de Bonneuil sur-Marne, Limay, Evry, Bruyères-sur-Oise et Paris-la Bourdonnais) qu’HAROPA-Ports de Paris a initié la réorganisation du réseau de terminaux conteneurs franciliens.Le lancement du concept « Cloud Containing » par Paris Terminal SA permet de créer un grand terminal virtuel, réunissant tous les terminaux franciliens autour du HuB de Gennevilliers. Cette gestion unique des dépôts de conteneurs vides vise à assurer le rééquilibrage des flux et à permettre le développement des terminaux secondaires, en offrant aux clients la possibilité de restituer ou de prendre livraison de conteneurs vides sur le terminal le plus proche.

La filière « passagers » dynamisée par la croissance de la croisière fluvialeAvec plus de 7,5 millions de passagers transportés, les activités de tourisme et loisirs fluviaux restent globalement stables. On distingue ( le secteur de la promenade commentée qui enregistre un léger tassement, avec une baisse du nombre de passagers d’environ 2%), et celui de la croisière avec hébergement qui enregistre une croissance de +26% pour atteindre de 65 000 passagers.La flotte de ce segment a aussi progressé de +20% passant de 10 à 12 paquebots.Dans ce contexte de fort développement, les armateurs visent à faire évoluer leur flotte et à offrir de nouveaux produits à leur clientèle.C’est ainsi que le développement d’une offre avec des bateaux d’une longueur de 135 m, pourrait devenir possible à la faveur de l’examen des adaptations réglementaires nécessaires à leur exploitation. Ces nouveaux bateaux permettront d’offrir plus de capacités et plus de confort correspondant mieux aux attentes de la clientèle internationale. Le développement de l’offre de transport de passagers et d’établissements flottants dans Paris s’incarne en 2013 par 5 nouvelles implantations dédiées au transport de passagers et aux établissements flottants, notamment dans Paris sur le port de l’Hôtel de Ville et aux Invalides, dans le cadre de l’opération Voie sur Berges de la Ville de Paris. HAROPA-Ports de Paris dispose de 34 escales en Ile-de-France, dont 22 dans le bief de Paris, destinées à accueillir des activités de transport de passagers des 96 compagnies opérant les 216 bateaux.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

12

13

14

Aménager pour une activité portuaire durable au cœur des territoires franciliens La politique d’aménagement traduit la volonté de développer les ports et leurs usages au service des territoires. L’adoption du SDRIF par le Conseil Régional d’Ile-de-France en octobre 2013 (Schéma directeur d’aménagement à l’horizon 2030) conforte cette démarche.

Concevoir des ports différents selon une méthode différente reste la solution la plus utile pour les territoires et la plus efficace pour le développement du transport fluvial.

Conception et exploitation :le port en dialogue avec les territoires: Concevoir des ports différents, suivant une méthode différente en 2013, HAROPA-Ports de Paris a obtenu la certification ISO 14001 pour la gestion de la plateforme de Gennevilliers et la conception de l’Eco port des 2 Rives de Seine (Triel / Seine – 78) et de Port Seine Métropole. Cette certification témoigne de l’importance prise par le système de management environnemental dans le fonctionnement du Port et le développement de ses projets. HAROPA-Ports de Paris a également élaboré, au terme d’une concertation très approfondie, un schéma de services portuaires d’Ile-de-France, partagé avec toutes les parties prenantes, qui clarifie par site et par filière les ambitions qu’il poursuit.

Le schéma de services portuaires d’Ile-de-France : la concertation volontaire et la visibilité, garantes de la pérennité des ports- Sur la base de l’analyse partagée des enjeux et axes de développement des filières stratégiques, le schéma de services portuaires a pour ambition d’apporter des réponses précises aux attentes de l’ensemble des parties prenantes à travers deux plans d’actions détaillés, l’un par port, l’autre par filière. C‘est l’aboutissement d’une démarche collective qui a mobilisé beaucoup des parties prenantes du port, lors des différentes étapes de concertation qui se sont déroulées sur l’année 2013. - Ce schéma est la feuille de route pour une vision partagée de l’offre portuaire à l’horizon 2020/2025. Il est aujourd’hui le support de la poursuite des discussions avec les collectivités territoriales Cette véritable feuille de route se décline dans une série de documents prospectifs qui tous font l’objet d’une concertation spécifique : les schémas d’orientation et de développement pour les plates-formes multimodales, les cahiers de prescriptions pour les ports urbains.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

15

Le portpartenairedes territoires HAROPA-Ports de Paris se positionne comme un créateur de solutions, désireux de nouer des partenariats fructueux avec les acteurs locaux, comme en témoigne la gestion conjointe avec la Ville de Paris des Voies sur Berges réouvertes à la circulation piétonne et aux usages fluviaux. HAROPA-Ports de Paris est également à l’écoute des territoires pour améliorer l’exploitation des ports : la charte des usages du Port de la Gare, signée en 2013, a permis d’assurer une saison estivale animée mais paisible pour les riverains.

La charte du port de la GareCe port, dédié à l’animation et aux loisirs, accueille 11 établissements, deux escales et des terrasses durant toute la période estivale.Face aux plaintes de certains riverains quant aux nuisances occasionnées par ces activités, HAROPA-Ports de Paris a initié une démarche de concertation afin de trouver une manière de concilier les activités du port et la tranquillité des riverains.Cette démarche, co-pilotée par la Mairie du 13ième arrondissement a permis d’aboutir à la signature, en juin 2013, d’une charte des usages qui définit les bonnes pratiques et est destinée à tous les usagers du port qui s’engagent à la respecter.

16

De nouveaux ports à créerL’éco-port des 2Rives de SeinePorts de Paris a engagé une concertation volontaire portée sur une charte qualité du port (qualité architecturale et de l’exploitation). une déclaration d’intérêt général consécutive à l’enquête publique a été adoptée, assortie d’une liste d’engagements concrets.

Port Seine Métropole Ouest : Ports Seine Metropole a été conçu comme un projet global, dans le cadre des réflexions du Grand Paris, mais les conditions de réalisation de la partie Est ne sont aujourd’hui pas réunies. L’Etat a donc demandé au Port de saisir la Commission Nationale du Débat Public sur la seule partie Ouest en particulier pour répondre aux besoins du Grand Paris Express, sans qu’une desserte routière nouvelle ne soit nécessaire

Le Conseil d’Administration a validé le principe de la saisine de la Commission Nationale du Débat Public, dans sa séance du 27 novembre 2013, pour la partie Ouest de 100 ha. Cette saisine est intervenue le 23 décembre 2013.

Le projet de Port Seine Métropole Ouest fera l’objet d’un débat public à l’automne 2014.Le projet « Port Seine Métropole Ouest » se veut exemplaire, tant sur le plan de la concertation préalable que sur celui du traitement environnemental. Ports de Paris mènera les études dans le cadre de la certification ISO14001 du processus de création de ports, obtenue en octobre 2013.

Ce projet servira également le territoire de l’Opération d’Intérêt National (OIN) de Seine Aval et celui de la Confluence Seine Oise, au sein d’un Contrat de Développement Territorial du Grand Paris dont il constitue l’élément central.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

17

Une amélioration continue dela qualité des espaces portuairesL’insertion urbaine et paysagère des ports est, avec le développement de l’activité fluviale, au cœur des aménagements réalisés par HAROPA-Ports de Paris : améliorer l’ouverture et l’accessibilité des ports, rendre ses activités économiques plus acceptables, mettre en valeur la façade fluviale, favoriser une mixité des usages… l’enjeu est crucial, les entreprises implantées en bord de Seine sont des acteurs économiques de proximité essentiels, créateurs d’emplois et de richesse. Leur maintien et leur développement en milieu urbain doit permettre de créer les conditions d’une logistique durable.

Ports Victor (Paris 15ème) et Issy-les-Moulineaux (92) :L’opération engagée de réhabilitation du port d’Issy-les-Moulineaux et du port Victor associe à la réflexion du maintien de ce pôle fluvial de première importance de l’ouest de l’agglomération (60% du trafic global du BTP de ce secteur), la Ville d’Issy-les-Moulineaux, les SEM locales, le Conseil Général des Hauts-de-Seine et la Ville de Paris. Le projet portuaire a prévu d’accompagner la mutation des terrains d’entrée de ville d’Issy-les-Moulineaux, par une qualité d’insertion des ports et de leurs activités.

L’enjeu est double : pérenniser les activités industrielles présentes, utilisatrices du transport fluvial, et valoriser les berges de la Seine en vue de les ouvrir au public. Dans cette logique de mixité entre trafic industriel et accès au public, le projet de réhabilitation permet de créer une berge active et vivante à travers la création de 2 zones majeures : la zone d’escale passagers et la zone de promenade publique, actuellement en cours de réalisation et devraient se terminer fin 2014. Les travaux de Lafarge sont achevés, ceux de Raboni et uniéton sont en cours et, à l’automne 2014, Cemex devrait initier les siens. Le montant global du projet s’élève à16,3 M€.

Choisy Le RoiLe projet de réaménagement de l’espace portuaire incluant un port public à usages partagés, une zone de négoce de matériaux intégrée architecturalement et une zone d’activités de loisirs a été finalisé à la suite de deux réunions publiques et a été validé par la Ville. Deux réunions de concertation publique ont été menées en 2013 et la Ville a validé le programme d’aménagement. Ce projet permet de conserver une activité fluviale dans un secteur où le besoin est fort, tout en ouvrant le port à des usages récréatifs et à la promenade.

Développement d’un hôtel logistique multimodal sur le port d’AusterlitzA l’amont de la Cité de la Mode et du Design, le Port d’Austerlitz porte un projet ambitieux : la création d’un hôtel logistique desservi par voie d’eau au cœur de la capitale. Les anciens magasins généraux d’Austerlitz, construits au début du XXème siècle pour favoriser les échanges avec le fleuve, seront ainsi réhabilités dans leur fonction historique pour permettre la création d’une véritable logistique urbaine fluviale dans Paris.Cet équipement, unique en bord de Seine dans Paris, permettra de faire cohabiter sur un même site des surfaces logistiques et de bureaux. Cet équipement permettra notamment de créer des chaînes logistiques multimodales innovantes pour livrer le cœur de l’agglomération. L’utilisation du transport fluvial pourra se faire de façon massifiée afin d’approvisionner les espaces logistiques mis à disposition, mais également en distribution afin de profiter d’une infrastructure de transport non saturée qu’est la Seine pour desservir le centre et l’ouest de Paris.L’utilisation des bâtiments d’Austerlitz permettra aux acteurs du transport de créer de la valeur ajoutée logistique : préparation de commandes, de tournées, étiquetage, gestion des retours, stocks déportés, etc. un appel à manifestation d’intérêt a été lancé fin 2013

Port duPont-Neuf

Port desSaint-Pères

Port de Montebello

Port Saint Bernard

Port d’IvryPort National

Port de Tolbiac

Port de la Gare

Port d’AusterlitzPort d’ Alfortville

Port d’ Alfortville Morville

Port de la Tournelle

Port de BoulognePont de

Saint-Cloud

Port du Pointdu JourPort de Boulogne

Legrand

Port de BoulogneLes Studios

Port de Sèvres

Port de Grenelle

Port de Su�ren

Port de la Conférence

Port du Gros-Caillou

Port Debilly

Port d’Issy-les-MoulineauxPort Victor

Port de Javel-Bas

Port de Solférino

Port Henri IV

Port de la Rapée

Port de Bercy-Aval

Port de Bercy-Amont

Port de CharentonIle MartinetPort de Javel-Haut

Port de la Bourdonnais

MONTEREAU

EVRY

BONNEUIL-SUR-MARNE

LIMAY

BRUYÈRES-SUR-OISE

Agence Seine-Amont

Agence Seine-Aval

Agence Paris-Seine

Agence deGennevilliers

18

Le renforcement des plates-formes multimodalesLes 6 plates-formes multimodales gérées par HAROPA-Ports de Paris disposent de connexions avec l ’ensemble des réseaux généraux : autoroutes, voies ferrées… Elles constituent des hubs indispensables au fonctionnement du réseau portuaire francil ien. Leur développement et leur densification s’effectuent dans le cadre de schémas d’aménagements partagés.

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

Plateforme multimodale de Limay-Porcheville :Superficie : 125 hectares 25 entreprisesTrafic fluvial 2013 : 0,9 Mt En 2013, la plateforme multimodale de Limay-Porcheville a connu une nouvelle croissance de son trafic ferré (33%) atteignant 360 000 t, ainsi que de son trafic fluvial et fluvio-maritime le portant à 930 000 t (+10%). La progression du trafic ferré se poursuit notamment avec l’accroissement du trafic de granulats par les Carrières du Boulonnais dont la nouvelle installation a été inaugurée en septembre 2013.

Port duPont-Neuf

Port desSaint-Pères

Port de Montebello

Port Saint Bernard

Port d’IvryPort National

Port de Tolbiac

Port de la Gare

Port d’AusterlitzPort d’ Alfortville

Port d’ Alfortville Morville

Port de la Tournelle

Port de BoulognePont de

Saint-Cloud

Port du Pointdu JourPort de Boulogne

Legrand

Port de BoulogneLes Studios

Port de Sèvres

Port de Grenelle

Port de Su�ren

Port de la Conférence

Port du Gros-Caillou

Port Debilly

Port d’Issy-les-MoulineauxPort Victor

Port de Javel-Bas

Port de Solférino

Port Henri IV

Port de la Rapée

Port de Bercy-Aval

Port de Bercy-Amont

Port de CharentonIle MartinetPort de Javel-Haut

Port de la Bourdonnais

MONTEREAU

EVRY

BONNEUIL-SUR-MARNE

LIMAY

BRUYÈRES-SUR-OISE

Agence Seine-Amont

Agence Seine-Aval

Agence Paris-Seine

Agence deGennevilliers

19

Plateforme multimodale de Bruyères-sur-Oise :Superficie : 59,9 hectares 10 entreprises : dont GSM, Planète-Bois, Extract-Ecoterre, Biogénie, Hydrofactory…Trafic fluvial 2013 : 0,17 MtL’année 2013 a été marquée par l‘achèvement des travaux du bio-corridor et des berges, ainsi que l’aménagement de l’entrée du Port.

Plateforme multimodale de Montereau-fault-YonnePrincipale plateforme multimodale de la Seine et MarneTrafic fluvial : 316 000 TLes travaux du terre-plein multivrac ont débuté fin 2013 côté darse. Cet aménagement permettra dans un premier temps de répondre à la saturation des infrastructures utilisées par la société STF. Dans un deuxième temps, cette infrastructure permettra de recevoir un exploitant de logistique conteneurisée car celle-ci est extensible et compatible avec une exploitation de terminal à conteneurs.

Plateforme multimodale de GennevilliersSuperficie : 401 hectares 275 entreprises dont les nouveaux clients 2013 : ERL, SAMAT, SOECO, France Boisson, Colis Poste, PropizzaTrafic fluvial 2013 : 3,6 Mt En 2013, plusieurs réalisations favorisant le développement de l’activité fluviale sont à noter : - la mise en service du Quai Public en Seine (ISPS) comme par exemple, l’estacade de 15 ml pour le client Solvalor

Plateforme multimodale de Bonneuil-sur-Marne164 entreprisesTrafic fluvial 2013 : 1 Mt (en baisse).Ce phénomène est en grande partie dû à la coupure de la Seine pendant 45 jours en raison de travaux sur le barrage du Coudray-Monceau)Le trafic du terminal à conteneurs a connu une très forte progression de 16.2 % avec 25 246 EVP grâce au trafic de logistique urbaine de FRANPRIX. Le trafic ferroviaire du port de Bonneuil a encore connu une forte croissance en 2013 en passant de 665 000 t en 2012 à 1 000 000 t en 2013, représentant une augmentation de + 50%. Cette progression remarquable est en grande partie due aux résultats de l’activité logistique combinée rail/route de Bonneuil Terminal Multimodal

Plateforme multimodale d’Evry15 031 EVP soit un trafic 10 fois plus élevé qu’en 2012 (1 509 EVP).La capacité de transit et de stockage (notamment des vides) du terre-plein actuel est insuffisante vis-à-vis des enjeux logistiques du secteur Seine/Francilienne. Le projet d’extension est à l’étude avec tous les acteurs du territoire.

20

Ports de Paris s’inscrit dans une démarche de développement durable en concourant à la promotion de la voie d’eau, mode de transport écologique, mais également en prenant en compte les différentes problématiques environnementales dans les activités portuaires

La volonté d’améliorer la performance environnementale d’HAROPA- Ports de Paris est traduite concrètement au travers d’une politique environnementale, fixant les axes prioritaires d’action, et par un plan d’action 2013-2015 comprenant 249 actions : système de management environnemental complète le dispositif garantissant une amélioration continue.

La politique environnementale mise en œuvre par l’Etablissement a été révisée en 2013. Les axes prioritaires d’actions pour les années 2013-2015 sont les suivants :

- Maîtriser les impacts et risques environnementaux des ports, en particulier dans le domaine de l’eau ;

- Veiller à la qualité architecturale, paysagère et environnementale des ports et connaître, préserver et restaurer les milieux naturels ;

- Etre exemplaires, y compris dans nos activités administratives, en réduisant les consommations d’énergie, d’eau, les émissions de Gaz à Effet de Serre et en améliorant la gestion des déchets.

Outre l’obtention de la certification ISO 14001, les principales actions environnementales mises en œuvre en 2013 ont concerné l’élargissement à tous les ports industriels de la démarche d’audit et de progrès de la Charte Sable en Seine, la mise en œuvre d’une gestion différenciée des espaces verts (permettant le développement de la biodiversité) et d’ une stratégie de suivi de la faune et de la flore, l’installation de ruches sur les ports de Bonneuil et de Gennevilliers, la réalisation d’aménagements écologiques (berges de la presqu’île de Gennevilliers, bio-corridor, aménagement de berges et création de zones humides dans la zone du Jacloret à Bruyères-sur-Oise), la mise en place d’équipements et de réhabilitations permettant des économies d’énergie (i.e. éclairage par Leds des ports parisiens).

Environnement une démarche exemplaire couronnée par l’obtention de la certification ISO 14001

R A P P O R TD’ACTIVITÉ 2013Ports de Par is

Une première pour les sites portuaires en Ile-de-France :HAROPA-Ports de Paris a obtenu le 9 octobre 2013 la certification ISO 14001 concernant :

- le processus de création de nouveaux ports, appliqué aux projets de Port Seine Métropole et de l’Eco-port des 2 rives ;- le processus d’exploitation appliqué à la plate-forme de Gennevilliers.- Cette certification traduit une reconnaissance internationale de la mise en œuvre d’une organisation efficace visant l’amélioration continue de la performance environnementale de Ports de Paris, dans le processus de création et d’exploitation des ports. - « Le système de management mis en place par les Ports de Paris témoigne d’une réelle volonté d’inclure la maîtrise des atteintes et des nuisances vis-à-vis de l’environnement dans ses éléments de sa stratégie. (…) Le système est très réactif et permet une bonne circulation de l’information entre les différents services et personnes. Le système de Management Environnemental des Ports de Paris est conforme à la norme ISO 14001 » a conclu l’audit de certification réalisé par Ecocert Environnement..

21

Améliorer la performance de l’EtablissementLe pilotage de l’établissement, et le bilan de son activité, peuvent se présenter suivant trois axes : la performance économique du Port, les conditions à réunir pour la pérenniser, l’animation des équipes sur lesquelles elle repose C’est dans cet esprit que sera conduite en 2014 la révision du projet stratégique de l’établissement.

Une performance économique satisfaisante :Malgré une conjoncture difficile, la performance économique d’HAROPA-Ports de Paris est restée très satisfaisante en 2013 avec un chiffre d’affaires net progresse de 3,77 %, Le montant des investissements reste important et a permis une politique d’acquisitions foncières plus notable que les années précédentes. La répartition des travaux d’investissement déclinée selon les axes du plan stratégique est la suivante :- Développement de l’activité portuaire et logistique 12,547M€ 37,60 %- Pérennisation des ports et intégration dans les territoires 7,561 M€ 22,66 %- qualité et sécurité des installations portuaires 13.259 M€ 39,74 %

Dans ce cadre le Port de Paris a versé à l’Etat un dividende de 8,3 M€ en 2014, au titre des résultats de 2012.

Caractéristiques et évolution du compte de résultat

2013 2012Pro forma

% VAR2013/2012 Pf 2012

Montant net du chiffre d’affaires 85 268 992 82 169 379 +3,77 % 82 169 379

1-RESuLTAT D’EXPLOITATION 16 803 989 19 321 947 -13 % 16 718 484

2-RESuLTAT FINANCIER -637 062 -548 719 -16,10 % -548 719

3-RESuLTAT COuRANT 16 166 927 18 773 229 -13,88 % 16 169 765

4-RESuLTAT EXCEPTIONNEL 2 268 913 -142 408 ns % 2 448 563

5–RESuLTAT NET DE L’EXERCICE 18 251 372 18 456 852 -1,11 % 18 444 360

Le chiffre d’affaires contribue fortement à l’évolution de la production de l’exercice qui augmente de 4 %.

La Valeur Ajoutée, a augmenté de 3,032 M€ en valeur absolue comparé à 2012.

L’Excédent Brut d’Exploitation, enregistre une hausse de 1,921 M€. L’EBE représente 47,15 % de la production contre 46,74 % en 2012.

La capacité d’autofinancement, s’élève à 41,348 M€ (+8,8 %).L’accroissement en volume du chiffre d’affaires, conjugué avec une maîtrise effective des achats et charges externes, constituent les objectifs que l’Etablissement se fixe pour l’avenir afin de pérenniser une dynamique de croissance durable.

22

Une gestion des ressources humaines dynamiqueEn 2013, l’effectif est composé de 202 personnes correspondant à 200,29 équivalents temps plein (ETP). Cet effectif est stable depuis 2000, en dépit de la nette croissance de l’activité. La poursuite de la modernisation des outils de managementL’année 2013 a été marquée par la poursuite de la modernisation des outils de management, dans le cadre du nouvel accord d’entreprise signé fin 2012 devenu pleinement applicable au 1er janvier 2013. Ainsi la nouvelle classification des postes du Port est entrée en vigueur, suivie de l’actualisation du référentiel des emplois et compétences et de l’élaboration d’un plan d’action pour améliorer le suivi des parcours des collaborateurs du Port. Ce plan sera complété lors de la définition des nouvelles orientations stratégiques du Port, en 2014.

Le début de l’année 2013 a aussi été marqué par la mise à disposition de 22 salariés de Ports de Paris auprès du GIE HAROPA, qui exerce pour le compte des trois ports les fonctions pour lesquelles les synergies sont les plus fortes : politique commerciale et multimodale, stratégie, communication. Ces salariés, issus du département de la communication et de la direction du développement, ont été mis à disposition pour une durée de deux ans afin de contribuer au déploiement des activités de l’axe Seine, dans le cadre d’une équipe interportuaire d’une centaine de personnes.

Une politique de rémunération qui tient mieux compte de la performance individuelle et collective En 2013, l’évolution de la Rémunération Moyenne du Personnel en Place (RMPP) a été de 3,66 %. Les mesures d’avancement au mérite, instaurées par le nouvel accord, ont permis à 40 % des collaborateurs de bénéficier d’une augmentation salariale individualisée. Les résultats obtenus par l’Etablissement en 2012 ont permis le versement d’une prime d’intéressement au taux de 5,75%, abondée par l’Etablissement lorsqu’elle est épargnée. Ce taux sanctionne un niveau de réalisation des critères d’intéressement historiquement élevé.

La formation professionnelle, outil d’accompagnement du changement Dans le cadre de la réalisation du plan de formation de l’année, 177 collaborateurs sur 200 ont participé au moins à une session. Le montant total consacré à la formation par le Port est de 373 K€, soit environ 3,63 % de la masse salariale, pour un minimum légal obligatoire de 1,6 %.

Conformément à l’engagement pris de longue date par l’établissement en matière d’emploi de salariés handicapés, HAROPA Ports de Paris satisfait pleinement à ses obligations légales. un accord spécifique sur le sujet a d’ailleurs été conclu en 2014 avec les organisations syndicales, pour conforter cette orientation.

Gouvernance et missionsPorts de Paris est un établissement public sous tutelle du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer. Le code des Transports crée un conseil d’administration, chargé de gérer l’établissement public. Le conseil d’administration est composé de 32 administrateurs représentant l’Etat, les collectivités locales d’Ile-de-France (région, départements, communes), des « personnalités qualifiées » (usagers du Port, chargeurs, transporteurs…) et les représentants du personnel élus par les salariés.

Le conseil d’admiistration est présidé par Jean-François Dalaise. Il fixe la politique générale de l’entreprise, décide des investissements et des tarifs qui seront appliqués. Le Directeur Générale, Alexis Rouque, assisté de 3 directeurs fonctionnels, définit et met en oeuvre. la politique de l’entreprise de promotion du transport fluvial de marchandises et de passagers afin de diminuer la pression du trafic routier en Ile-de-France.Il organise et supervise les missions des différents départements et agences. Ports de Paris est organisé au plan territorial à partir de 4 agences portuaires. Leur forte présence assure le développement, en Ile-de-France, des 70 ports publics et le soutien aux nombreux ports privés par un contact étroit avec les collectivités territoriales et les entreprises. Des départements fonctionnels sont chargés du développement stratégique et de l’administration générale en appui aux agences portuaires. Chacun des départements fonctionnels est coordonné par un membre de la direction générale.

23

LISTE DES 32 MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION16 MEMBRES DESIGNES OU ELUS DANS LES CONDITIONS SUIVANTES :1 membre désigné par le Conseil Régional d’Ile-de-France :Mr Gérard FELDZER, Conseiller RégionalVice-Président du Conseil d’Administration

2 membres désignés par le Conseil de Paris :• au titre de la commune :M. Christophe NAJDOVSKI, Adjoint à la Mairie de Paris chargé des transports, de la voirie, des déplacements et de l’espace public• au titre du département : Mme Colombe BROSSEL, Adjointe à la Mairie de Paris chargée des espaces verts, de la nature, de la biodiversité et des affaires funéraires

7 membres désignés respectivement par chacun des conseils généraux des départements :• SEINE-SAINT-DENIS : Mme Corinne VALLS, Vice-Présidente du Conseil Général • HAuTS-DE-SEINE : Mr Alain-Bernard BOuLANGER, Premier Vice-Président du Conseil Général - Secrétaire du Conseil d’Administration• VAL-DE-MARNE : Mr Patrick DOuET, Maire de Bonneuil • YVELINES : Mr Maurice SOLIGNAC, Conseiller Général • ESSONNE : Mr Francis CHOuAT, 1er Vice-Président chargé de l’aménagement, du développement des territoires, des transports, de l’emploi et des politiques contractuelles Conseil Général de l’Essonne • VAL D’OISE : Mr Roland GuICHARD, Maire de Parmain• SEINE-ET-MARNE : Mr Jean-Jacques MARION, Conseiller Général de Seine et Marne

1 membre désigné par le Conseil Municipal de la commune siège de la plus importante zone portuaire de l’établissement :• HAuTS-DE-SEINE : Mr Roland MuZEAu, Député, Maire-adjoint de Gennevilliers

1 membre désigné par la Chambre Régionale de commerce et d’industrie de Paris - Ile-de-France :• M. Michel VALACHE, Vice-Président de la CCIP Hauts-de-Seine - Vice-Président du Conseil d’Administration

4 représentants des salariés, dont un représentant des cadres, élus conformément aux dispositions du chapitre II du titre II de la loi n° 83-675 du 26 juillet 1983 modifiée relative à la démocratisation du secteur public :

• Mr René COLICCHIO, Mr Olivier COuTON, Mme Patricia DHEILLY, Mr Hervé LEMAIRE

SEIZE MEMBRES NOMMES PAR DECRET SUR LE RAPPORT DU MINISTRE CHARGE DES TRANSPORTS :1 membre du Conseil d’Etat :• M. Thierry TuOT, Conseiller d’Etat

1 sur proposition de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat :• Mme Mathilde DAMON, Conseillère Juridique à l’Agence des Participations de l’Etat/en attente de remplacement

1 sur proposition du ministre chargé des transports :• M. Marc PAPINuTTI, Directeur Général de Voies Navigables de France

1 sur proposition du ministre chargé de l’industrie :•M. Franck TARRIER, Directeur Régional Adjoint des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi d’Ile-de-France

1 sur proposition du ministre chargé de l’urbanisme et du logement :• M. Gilles LEBLANC, Directeur Régional et Interdépartemental de l’Equipement et de l’Aménagement de la Région Ile-de-France

1 sur proposition du ministre chargé de l’intérieur :• M. Laurent FISCuS, Préfet, Secrétaire Général de la Préfecture de la Région Ile-de-France

10 personnalités choisies parmi les principaux usagers du port ou désignées en raison de leur compétence dans les problèmes relatifs aux ports, à la navigation, à l’économie régionale et à l’économie générale, dont deux proposées par la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie Paris Ile-de-France :

• M. François-Régis ORIZET, Directeur régional de RESEAu FERRÉ DE FRANCE pour l’Ile de France /En attente de remplacement• M. André POIRET, Directeur des Projets Logistiques de uPM KYMMENÉ FRANCE• M. Jean-François DALAISE, Président Délégué Général du Comité des Armateurs Fluviaux Président du Conseil d’Administration• M. Michel DOuRLENT, Président de la Chambre Nationale de la Batellerie Artisanale• M. Philippe DONIOL, Directeur Général de GSM• M. Jean-François LEGARET, Maire du 1er arrondissement de Paris• M. Gérard PERRIN, Président du Groupe SOGESTRAN• M. Jacques TRORIAL, Ancien Ministre, Président Honoraire du Conseil d’Administration du Port Autonome de Paris, Président de l’Association pour le Développement des Ports Français, Président de Paris-Terminal S.A., Président d’Honneur du Comité des Armateurs Fluviaux

Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie Paris - Ile-de France : • M. Jean-Claude HANuS, membre de la CRCI Paris – Ile-de-France et de la Chambre de Commerce et d’Industrie Versailles-Val d’Oise-Yvelines• M. Jean-Robert JACquEMARD, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne

Port de Rouen

Som

mair

e P 3 EDITORIAL

P 4-9 PORT DE ROuEn, Au cœuR DE HAROPATrafic total et par filières 2013

P 10-13 un PORT PlEIn D’ATOuTs Le dock flottant de réparation navaleRouen Vallée de Seine LogistiqueTourisme : une palette de destinationsUn nouveau terminal pour les croisières maritimes à Honfleur

P 14-15cHIFFREs clÉs

P 16-17AmÉnAgEmEnTs ET DÉvElOPPEmEnTs :OPTImIsER l’OFFRE DE sERvIcEsAmélioration des accès maritimes du Port de RouenUn ponton pour les remorqueurs à Val-de-la-HayeDéveloppement de Port-Jérôme 2Un nouveau ponton pour les vedettes hydrographiques

P 18-19EnvIROnnEmEnT2 710 ha d’espaces naturelsBallastière d’Yville-sur-Seine : retour à la natureDragage : les ports nord européens réunis à RouenDéveloppement de l’écologie industrielle au Port de RouenEspace des marégraphes : la fin d’une réhabilitationLa CREA s’installe sur les quais de Rouen

P 20AcTuAlITÉs sOcIAlEs ET REssOuRcEs HumAInEs

P 21 FIcHE D’IDEnTITÉ ET cARTOgRAPHIE Du PORT DE ROuEn

P 22-23 gOuvERnAncE ET mIssIOns

2

3

EditorialVolontarisme et ambitionAprès une année 2012 contrastée, 2013 s’est terminée, au Port de Rouen, avec un trafic maritime de 22,4 Mt, conforme à nos prévisions, et un budget en excédent.

Si le trafic global a progressé en 2013 de près de 6%, ce fut par rapport à une année 2012 où il avait souffert, tant dans les vracs liquides que les marchandises diverses. Mais la force du Port de Rouen est de pouvoir compter sur une large palette de trafics, et cette diversification a pleinement joué en 2013, en particulier dans les filières de vracs solides. Nos tonnages de céréales sont prépondérants et nous leur portons plus que jamais une grande attention, via notamment la nouvelle phase, en cours, d’amélioration de notre chenal. De plus, le développement d’autres flux de vracs solides s’affirme, en particulier ceux de granulats et d’engrais.

La première partie de cette année 2014 voit le Port de Rouen clore une très belle campagne céréalière et connaître une reprise certaine des trafics de conteneurs, ce qui lui permet de maintenir son niveau global de trafics.

Nous sommes pourtant invités à une démarche courageuse, ambitieuse et volontariste. Le contexte n’est pas facile. Pour garantir l’équilibre des budgets et l’aboutissement des investissements, deux voies s’imposent : en externe, conquérir de nouveaux clients, et susciter de nouvelles implantations au moyen de l’outil HAROPA ; en interne, maîtriser tous nos coûts. C’est au prix de ces actions fortes que HAROPA-Port de Rouen parviendra entre autres à s’affirmer dans les filières identifiées par le document stratégique HAROPA 2030 : céréales et agro-industrie, BTP, biomasse, énergie.

Nous avons confiance dans la capacité de notre port à maintenir son rang, dans la capacité de l’établissement portuaire à mobiliser ses partenaires pour achever le programme de modernisation de ses installations, tout particulièrement l’amélioration de ses accès maritimes. L’attachement des personnels à l’entreprise et la volonté de tous de la faire progresser constituent la meilleure garantie de la réussite du Port de Rouen au cœur du système portuaire HAROPA.

Frederic Henry Président du Conseil de surveillance du Grand Port Maritime de Rouen

Philippe Deiss Directeur général du Grand Port Maritime de Rouen, Vice-Président d’HAROPA

Un trafic total de 27,9 millions de tonnes en 2013Acteur majeur au sein d’HAROPA, Rouen, port maritime d’estuaire, a connu un trafic maritime de 22,4 Mt en 2013, avec une progression de + 5,8 % par rapport à 2012 (21,2 Mt). Le trafic fluvial aux terminaux du Port de Rouen a atteint 5,5 Mt (5,6 Mt en 2012). Avec un trafic total de 27,9 Mt, HAROPA-Port de Rouen enregistre une augmentation de 4 % par rapport à 2012 (26,9Mt). La hausse du trafic maritime s’explique par une bonne campagne céréalière sur 2013. La conjoncture économique reste toutefois toujours tendue. Les produits pétroliers et les marchandises diverses enregistrent un repli. En 2013, pour la première fois dans l’histoire du port, le trafic des vracs solides (11,1 Mt) est plus important que celui des vracs liquides (9,6 Mt).

4

Port de Rouen, au cœur d’HAROPA

- 1er port céréalier d’exportation d’Europe (9 Mt en 2010)- 1er port de France pour l’agro-industrie, le groupage de marchandises

diverses Nord-Sud et les produits papetiers - 2ème port de France pour les produits pétroliers raffinés (9,7 Mt en 2010)- 3ème port de France pour les marchandises diverses- 4ème port de France pour les conteneurs export- 5ème port de France en tonnage

Les spécialitésd’ HAROPA-Port de Rouen

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

5

6

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

Rouen, premier port européen pour les céréalesCEREALES. La moitié du blé et de l’orge exportés par voie maritime depuis la France et 25% des exportations européennes sur Pays Tiers passent par Rouen.Une localisation stratégique, proche des lieux de production, en particulier de la Beauce et du bassin parisien, a fait de Rouen un acteur incontournable pour l’exportation céréalière.

Avec ses 5 sites céréaliers d’exportation, Rouen est reconnu pour son savoir-faire, sa capacité de stockage, la rapidité dans le chargement des navires et par la diversité de ses approvisionnements en terme de qualité. Les céréales exportées via l’axe Seine sont ainsi reconnues tant du point de vue sanitaire que qualitatif, sur les marchés internationaux dans un contexte de vive concurrence.

L’année 2013 constitue une année céréalière supérieure à la moyenne, par conjonction d’une fin de campagne 2012-2013 favorable (absence des pays de la Mer Noire) et d’une première partie de campagne 2013-2014 de haut niveau grâce à une récolte de qualité dans l’hinterland rouennais malgré la concurrence internationale.

Le pôle céréalier rouennais s’est renforcé en 2013 par notamment la création, par Interface Céréales et Axéréal, de Granit Céréales, union de commercialisation de grains via HAROPA-Port de Rouen, appelée à devenir opérationnelle dans les mois qui viennent.

Les opérateurs céréaliers poursuivent les améliorations et le développement de leurs terminaux rouennais, comme Sénalia, qui investit plus de 43 M€ sur cinq ans dans ses installations.

7

Trafic des filièresLes vracs liquides affichent globalement une diminution de - 8,8 % (à 9,6 Mt) par rapport à 2012. Les vracs solides ont connu une hausse sensible de + 27,4 % (11,1 Mt) liée à une bonne année céréalière en 2013. Les marchandises diverses ont baissé globalement de -11,6 % (à 1,7 Mt).

Vracs solides :Engrais solidesLe rachat de GPN par le groupe Boréalis conforte très positivement le site industriel de Rouen / Grand-Quevilly et permet le développement de l’export d’ammonitrates. La logistique d’importations d’engrais solides via Rouen est au programme de Cap Invest, créée entre Cap Seine, Sea Invest, In Vivo et DHS. A l’import également, l’américain Koch monte en puissance en partenariat avec Sénalia et les autres opérateurs font preuve de dynamisme dans l’entrée d’ammonitrates et d’engrais composés.

CharbonsMaintien du trafic. A noter à Rouen/Grand-Couronne, l’accueil de 5 navires capesize et le développement des doubles escales de navires panamax à destination du chauffage urbain parisien.

Granulats marinsTrafic stable. De belles perspectives se précisent avec les concessions de granulats marins se situant sur la façade Manche (au large des côtes des départements du Calvados et de la Seine-Maritime), trois nouveaux décrets ayant été accordés en 2013. Ces derniers portent les volumes d’extraction autorisés à un peu plus de 15 Mt par an sur 25 à 30 ans.

Produits métallurgiques de recyclageSous l’effet des prix du marché mondial, baisse des trafics à l’export.

Autres vracs solidesEn tourteaux et drèches de blé, les volumes ont progressé grâce aux développements des exports de Saipol à destination de la Péninsule Ibérique et du Royaume-Uni.

+ 27,4 %(11,1 Mt)

8

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

- 8,8 %(9,6 Mt)

Vracs liquides :Produits petroliers raffinesBaisse des trafics liés à la cessation définitive de Petroplus. La raffinerie ExxonMobil à Port-Jérôme, qui a procédé à de lourds investissements de process industriels, s’est tournée un peu plus vers le marché intérieur et la baisse des marges de raffinage en fin d’année 2013, ce qui peut expliquer également le relatif tassement des trafics de produits pétroliers raffinés.

Engrais liquidesDans un marché avec de fortes variations de prix en 2013 et une météo peu favorable à l’automne, les trafics d’engrais liquides ont stagné en 2013 mais restent de loin le principal trafic d’engrais avec 1,24 Mt.

9

Marchandises diversesConteneursLe recul du trafic conteneurs s’explique notamment par la baisse actuelle des trafics d’Irlande et de Scandinavie. La perspective d’escales de la ligne Dunkruss de CMA-CGM en direct avec Tanger Med-connexions Delmas impulsées par la communauté portuaire de Rouen laisse augurer une reprise en phase avec la progression globale d’HAROPA.

FarinesLes volumes sont en progression à 91 000 t contre 55 000 t l’an dernier, grâce au chargement à Rouen de volumes importants et réguliers à destination de l’Angola.

SucresLes volumes sont en légère baisse avec 71 000 t contre 88 000 t. Nous avions en effet bénéficié en 2012 d’une bonne fenêtre d’exportation en fin d’année et qui ne s’est pas renouvelée cette année.

MaltsLes volumes sont en légère progression à plus de 230 000 t contre 208 600 t en 2012. La malterie Soufflet implantée à Rouen continue à produire pour l’export et le site de Rouen sert de plate-forme de transbordement pour le malt produit à la malterie de Nogent et exporté.

Produits papetiersAu total en 2013, hors fluvial et EVP, 426 000 t de bois, pâtes, papiers et cartons ont transité à l’import et à l’export sur le Port de Rouen et sont donc en baisse par rapport à 2012 (- 6 %). A l’import, les volumes de pâtes ont sensiblement augmenté et représentent près des 2/3 de la filière. En revanche, les papiers ont fortement chuté pour des raisons de conjoncture de marché très défavorable.

10

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

Le dock flottant de réparation navaleInstallé sur le bassin Saint-Gervais, d’une longueur de 180 m pour 33,50 m de large (140 m x 25 m en longueurs utiles), le dock flottant rouennais est le seul équipement de ce genre entre Paris et Le Havre.Il permet notamment la réalisation de travaux de réparation de coque, d’interventions sur les organes de propulsion, de carénage, de visites périodique de classes, etc.En 2013, une vingtaine d’unités a fait appel à ses services avec une intervention conjointe des ateliers de réparation navale du Port de Rouen ; notamment les armateurs de compagnies de croisières pour des arrêts techniques lors de la période hivernale entre deux exercices d’exploitation.Lors des mois de juin et juillet 2014, il accueillera la Drague Aspiratrice en Marche Daniel LAVAL pour 4 semaines d’arrêt technique durant lesquelles tous les corps de métiers des ateliers du Port de Rouen seront sollicités (chaudronniers/soudeurs, motoristes, usineurs, ajusteurs, menuisiers, électriciens ou encore peintres).

Un port plein d’atouts

11

R o u e n V a l l é e d e S e i n e LogistiqueRouen Vallée de Seine Logistique (RVSL) se positionne à ce jour en tant que terminal maritime avancé, spécialisé conteneurs et marchandises diverses, à 120 kms à l’intérieur des terres, plateforme multimodale de collecte et distribution internationale.

L’essent ie l des act i v i tés log is t iques rouennaises est concentrée à proximité du terminal à conteneurs et marchandises diverses de Grand-Couronne. Elles disposent en effet sur Rouen Vallée de Seine Logistique de tous les atouts pour prospérer. RVSL présente l’avantage de développer des offres logistiques maritimes combinées, accessibles aux porte-conteneurs de 2 500 TEU, avec des possibilités de dessertes multimodales par fer, voie d’eau et route qui s’appuient sur le renforcement des services fluviaux, le long de l’axe Seine.

HAROPA-Por t de Rouen poursu i t la viabilisation de la zone Rouen Vallée de Seine Logistique : 22 ha y permettent la construction de 60 à 80 000m2 d’entrepôts logistiques à proximité du Terminal conteneurs et marchandises diverses de Grand-Couronne. La commercialisation de Rouen Vallée de Seine Logistique amont est ouverte : le site complétera l’offre RVSL actuelle composée de 150 000 m² d’entrepôts dédiés à la logistique, 23 entreprises, et générant quelque 600 emplois.

Tourisme : une palette de destinationsLes paquebots touristiques font escale au cœur des villes de Rouen et de Honfleur. Les passagers ont la possibilité, outre la visite des centres historiques, d’aller visiter pendant leur escale notamment la ville de Paris, la maison de Claude Monet et son jardin de Giverny, les plages du Débarquement, le Mont Saint Michel, ou encore la ville de Deauville…

Croisières maritimes : HAROP-Port de Rouen, désormais doté d’un nouveau terminal croisières, a accueilli 37 paquebots croisières maritimes en 2013, soit 30 805 passagers (contre 41 paquebots en 2012 et 35 974 passagers)Rouen : 6 escales (15 en 2012)Honfleur : 37 escales (26 en 2012)

Croisières fluviales :Rouen : 423 escales (358 en 2012)Caudebec en Caux : 208 escales (159 en 2012)Honfleur : 118 escales (106 en 2012)

Un nouveau terminal pour les croisières maritimes à HonfleurL’accueil des passagers des navires de croisières maritimes sur les terminaux d’HAROPA gagne encore en qualité avec la mise en service d’un bâtiment, Quai en Seine à Honfleur, pour la réception des voyageurs. Cette nouvelle halte du Terminal Croisières de Honfleur a été inaugurée le 19 décembre 2013. Le projet a été mené à bien en un an et le nouveau bâtiment, financé (300 000 €) par HAROPA-Port de Rouen, est conçu pour s’intégrer dans le paysage classé de Honfleur, avec son bardage bois et son auvent évitant un aspect cubique.

12

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

13

14

Part des différents trafics en 2013

Maritime : 22,4 Mt

Vracs solides (VS)

11,1 Mt Vracs liquides (VL)

9,6 Mt

Marchandises diverses (MD)

1,7 Mt

Fluvial : 5,5 Mt

Autres VL

Produits raffinés pétroliers

Céréales

Autres VS

Autres marchandises diverses

Conteneurs7,4

3,7

2,9 10,8

6,7

Autres VL

Produits raffinés pétroliers

Céréales

Autres VS

Autres marchandises diverses

Conteneurs

Céréales

Dont conteneurs

Autres

3 Mt1,7 Mt

0,8 Mt

Céréales

Dont conteneurs

Autres

Les grandes masses budgétaires et indicateurs clésL’activité du Port à 22,4 Mt progresse de 5,8 % du fait de bons résultats sur les céréales (7,4 Mt).Le Chiffre d’Affaires à 66 M€ augmente de 8,5 % et la capacité d’autofinancement s’établit à 17,6 M€ (+17 %).Les investissements à 14,5 M€ concernent principalement l’approfondissement du chenal.

Composantes du Compte de Résultat

Postes (millions d’€) 2013 2012 2011

Chiffre d'affaires 65,99 60,84 69,44

Production élargie (dont rembt dragage Etat)

80,28 76,48 82,87

Valeur ajoutée élargie 50,45 48,25 55,04

Excédent brut d'exploitation 16,87 15,72 21,25

Résultat d'exploitation 0,82 4,64 10,49

Résultat financier 0,73 0,41 0,93

Résultat exceptionnel 0,40 4,79 -1,05

Résultat net de l'exercice 1,95 9,84 10,37

Marge brute d'autofinancement 17,63 15,05 20,48

Autres prestations de serviceTravauxDroits de portRedevances domaniales

37,83

18,958,45

0,77

Composantes du Chiffre d’Affaires (66 M€)

15

Chiffres clés de 2013, statistiques des trafics maritimes consolidés

Entrées

2012 2013 Evol %

5 687 702 5 587 121 -1,8%

3 366 699 3 437 921 2,1%

112 946 49 738 -56,0%

1 234 275 1 245 057 0,9%

973 782 854 405 -12,3%

2 145 993 2 779 041 29,5%

33 190 54 401 63,9%

604 825 567 333 -6,2%

610 819 754 462 23,5 %

258 145 299 846 16,2%

383 142 315 296 -17,7%

255 872 787 703 207,9%

973 539 893 011 -8,3%

288 726 218 110 -24,5%

26 527 17 599 -33,7%

390 625 385 592 -1,3%

104 627 120 712 15,4%

285 998 264 880 -7,4%

225 705 227 911 1,0%

41 956 43 799 4,4%

8 807 234 9 259 173 5,1%

8 774 044 9 204 772 4,9%

Vracs liquides

Produits pétroliers raffinés

Gaz énergétiques

Engrais liquides

Autres vracs liquides

Vracs solides

Céréales

Charbons

Granulats

Engrais/Potasses/Phosphates

Protéagineux/Oléagineux

Malt

Sucre

Autres vracs solides

Marchandises diverses

Conteneurs

Farines en sacs

Sucres en sacs

Autres produits en sacs

Produits forestiers

dont bois

dont papiers & pâtes

Produits métallurgiques

Autres marchandises diverses

TOTAL

TOTAL hors céréales

Sorties

2012 2013 Evol %

4 816 096 3 993 037 -17,1%

3 908 622 3 162 447 -19,1%

108 296 69 637 -35,7%

799 178 760 953 -4,8%

6 533 767 8 276 161 26,7%

5 416 626 7 299 811 34,8%

3 042 1 708 -43,9%

59 683 113 855 90,8%

245 141 370 528 51,1%

207 761 238 805 14,9%

38 022 40 000 5,2%

563 492 211 454 -62,5%

1 002 586 853 112 -14,9%

701 854 567 990 -19,1%

40 903 88 443 116,2%

29 509 8 300 -71,9%

9 614 10 180 5,9%

12 643 4 127 -67,4%

3 425 1 764 -48,5%

9 218 2 363 -74,4%

147 959 118 134 -20,2%

60 104 55 938 -6,9%

12 352 449 13 122 310 6,2%

6 935 823 5 822 499 -16,1%

Total

2012 2013 Evol %

10 503 798 9 580 158 -8,8%

7 275 321 6 600 368 -9,3%

221 242 119 375 -46,0%

1 234 275 1 245 057 0,9%

1 772 960 1 615 358 -8,9%

8 679 760 11 055 202 27,4%

5 449 816 7 354 212 34,9%

604 825 567 333 -6,2%

613 861 756 333 23,2%

317 828 413 701 30,2%

628 283 685 824 9,2%

207 761 238 805 14,9%

38 022 40 000 5,2%

819 364 999 157 21,9%

1 976 125 1 746 123 -11,6%

990 580 786 100 -20,6%

40 903 88 443 116,2%

29 509 8 300 -71,9%

36 141 27 779 -23,1%

403 268 389 719 -3,4%

108 052 122 476 13,3%

295 216 267 243 -9,5%

373 664 346 045 -7,4%

102 060 99 737 -2,3%

21 159 683 22 381 483 5,8%

15 709 867 15 027 271 4,3%

16

Aménagements et développements :optimiser l’offre de servicesAmélioration des accès maritimes du port de RouenL’amélioration des accès par l’arasement des points hauts du chenal de navigation en Seine constitue une priorité stratégique pour le port de Rouen, et de nombreux services sont mobilisés à cet effet au sein de l’établissement public.

La première phase du projet s’est achevée en novembre 2012 avec le dragage depuis l’estuaire jusqu’à l’aval du seuil de Courval. Une partie des sédiments a été valorisée à Port-Jérôme : plus de 100 000 tonnes valorisées à mi-décembre 2013 sur cette installation de transit prête à accueillir les sédiments de phases suivantes. L’année 2013 a été consacrée aux procédures de marchés publics, instructions de dossiers, préparations réglementaires d’installations de transit et études. 2014 est l’année de la deuxième phase du projet, concrétisée notamment par deux grands chantiers nouveaux, à Courval et à la zone d’évitage d’Hautot-sur-Seine (ZEH), au sud de l’agglomération de Rouen. Coût global pour 2014 : 25 millions d’euros.

L’amélioration des accès maritimes du port de Rouen sera achevée fin 2017 après le dragage, entre 2015 et 2017, du chenal entre Rouen et Duclair (commencé dès 2014 avec la drague Jean Ango du port de Rouen) puis Courval, la construction d’un poste de sécurité à Radicatel, l’aménagement d’autres installations de transit (Saint-Wandrille, Jumièges, Moulineaux) et la mise à niveau de quais publics.

Coût du projet d’amélioration des accès maritimes du port de Rouen : 175 millions d’euros hors mesures d’accompagnement, financés par le Port de Rouen, l’Etat, la région Haute-Normandie, l’Europe, La CREA et l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

17

Un ponton pour les remorqueurs à Val-de-la-HayeAfin de se rapprocher du principal théâtre d’opération des navires du port de Rouen, dans la zone comprise entre Rouen, Grand-Quevilly et Grand-Couronne, les remorqueurs rouennais de la Sormar ont pris début mai 2014 leurs nouveaux quartiers à l’amont de la cale du bac de Val-de-la-Haye. Le Port de Rouen a investi 728 000 € au total pour l’aménagement d’un terre-plein réceptionné fin juin 2013 et pour la réalisation de 8 pieux de guidage et d’une passerelle d’accès pour le ponton d’accostage des remorqueurs réceptionnés fin août 2013.

Développement de Port-Jérôme 2Les 1ers travaux d’aménagement de la phase 3 de Port-Jérôme 2 sur la commune de Saint-Jean-de-Folleville ont été lancés au 2e trimestre 2013 par la Communauté de communes Caux Vallée de Seine et le port de Rouen. Ces travaux d’aménagement concerne les travaux de bouclage ferroviaire et routier ainsi que la sécurisation du réseau ferroviaire de la Zone industrielle (par le retrait des buses dite SNCF).Une convention d’aménagement du réseau ferré de Port-Jérôme 2 a été signée lundi 9 septembre, entre la Communauté de communes Caux vallée de Seine et HAROPA-Port de Rouen.Cet aménagement a pour objectif de diversifier les activités économiques autour des secteurs énergétiques et portuaires, en renforçant la multimodalité du site en vue de capter de nouvelles entreprises. Favoriser la multimodalité sur Port-Jérôme est un élément de compétitivité majeur pour les entreprises qui pourront désormais toutes être connectées si elles le souhaitent. Cela leur permettra de rationaliser au mieux leurs flux logistiques en choisissant le mode de transport le plus adapté. Face aux contraintes économiques et environnementales à venir (risque d’augmentation du coût du transport routier, facture environnementale…), ces aménagements offrent la possibilité aux entreprises d’anticiper ce changement et de basculer sur le mode ferroviaire.

Un nouveau ponton pour les vedettes hydrographiquesAu 2nd semestre 2013, avec l’accord du conseil général du Calvados pour l’occupation du terrain notamment, le port de Rouen a réalisé un ponton d’accostage de 61 m de long pour 2,85 m de large dans l’avant-port à Honfleur pour L’Aurélie et le Maïmiti, les vedettes de sondage, et les vedettes de pilotage et d’amarrage. Le coût des travaux est de 148 475 €.

18

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

Environnement2 710 ha d’espaces naturelsEnviron 6% de ses investissements sont consacrés chaque année à de nombreuses actions pour le maintien de la biodiversité et la préservation des espaces naturels et ce, en lien avec les partenaires locaux. Un Plan de Gestion des Espaces Naturels, en cours d’élaboration, déclinera la stratégie d’action environnementale du port de Rouen sur les années à venir.

Ballastière d’Yville-sur-Seine : retour à la natureDans les années 90 est née une opération pilote de remblaiement de ballastière par des sédiments de dragage à Yville-sur-Seine, issue d’une réflexion partagée entre le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande, l’Etat, les carriers CBN et HAROPA-Port de Rouen.Communément appelée « les tas dans les trous », l’expérimentation a permis de réutiliser près de 700 000 tonnes de sédiments fins et de recréer des milieux humides dont une prairie de 4 ha.Pour promouvoir ce mode de gestion alternatif des sédiments de dragage et valoriser plus de 12 ans de suivi, un séminaire a été organisé le 23 mai 2013. Cette journée a été l’occasion de (re)découvrir en image le projet et d’échanger sur les perspectives que représente ce mode de gestion durable des sédiments de dragage. Cet événement, qui a réuni plus d’une centaine de personnes,a été riche et dense en informations, en échanges et en discussions montrant tout l’intérêt porté à ce mode de gestion innovant des sédiments.

Dragage : les ports nord européens réunis à RouenLe port de Rouen a accueilli les 30 et 31 mai 2013 le dix-neuvième “Workshop on Dredging and Surveying”, groupe de travail regroupant les principaux ports nord-Européens et traitant des thématiques du dragage, des immersions et du suivi de ces activités. Au programme de ces journées figurerait notamment une présentation par le port de l’ensemble de la démarche de recherche d’un nouveau site d’immersion en Baie de Seine, incluant la description des protocoles et des moyens de suivi des immersions expérimentales réalisées sur le site de “MACHU“, ainsi qu’un exposé des premiers résultats de ces suivis.

19

L’écologie industrielleEn 2013, la commission Axe Seine du Conseil Consultatif de développement de La CREA a constitué un groupe de travail « écologie industrielle » qui a fixé les objectifs de définir une ambition commune pour le développement de l’écologie industrielle sur le territoire, d’élaborer un état des lieux de l’ensemble du territoire afin d’identifier les potentialités de mutualisation de flux du réseau des industriels et définir une méthodologie de travail opérationnelle. De cette initiative, s’est donc dégagé un partenariat opérationnel entre la CCI, l’ADEAR, la CREA et le Port de Rouen afin de mettre en place et animer cette démarche territoriale et atteindre ces objectifs.

Des réalisations concrètes ont déjà vu le jour sur notre territoire tels que la récupération des eaux et huiles usagées à bord des bateaux accostant dans le port par la barge SLOP EXPRESS de la société ERNETT PROPRETE, ou le projet du SMEDAR de récupération de chaleur issue du process de l’incinérateur VESTA permettant de chauffer 10 000 logements individuels. Pour le Port de Rouen, la valorisation de sédiments fins de dragage issus de la Seine en tant que matière première secondaire en vue du réaménagement écologique de ballastière à Yville-sur-Seine est un exemple réussi de la démarche d’écologie industrielle. Enfin, il est à noter, en complémentarité de l’étude sur la zone rouennaise, du lancement par le GIE HAROPA d’une étude sur la faisabilité d’une approche transversale fédérant les sites industriels et portuaires à l’échelle de l’axe Seine.

Interface villes-portE s p a c e d e s m a r é g ra p h e s : l a f i n d ’ u n e réhabilitationFin des années 90, la ville de Rouen et le port reconsidèrent le devenir de l’interface ville/port dans les quartiers ouest. Parmi les projets phares du réaménagement urbain, l’Espace des Marégraphes, ancien cœur d’activité du port constitue une opération exceptionnelle de valorisation du patrimoine portuaire.Cet espace a fait l’objet d’une Charte d’objectifs, signée en 2000, qui définit les ambitions communes du port et de la ville de Rouen en matière d’aménagement des quais et des hangars sur la rive droite. La création et l’aménagement de l’Espace des Marégraphes s’appuie sur un cahier des prescriptions architecturales validé en 2002 par l’architecte des Bâtiments de France. C’est dans le cadre de procédures d’appels à projets lancés par le port et

de décisions prises par le Jury du Comité d’Agrément de l’Espaces des Marégraphes composé de la CREA, de la Ville de Rouen, de la CCIR et du port de Rouen, que cette requalification s’est concrétisée au cours des années.Les travaux se sont déroulés en 2 phases ; la 1ère tranche des travaux correspondant à la réhabilitation des hangars 1 à 5 s’est déroulée de 2005 à 2010 et la 2e tranche des travaux pour les hangars 9 à 11 a débuté en 2011 et s’achèvera en 2017. Les bâtiments déjà ouverts au public accueillent aujourd’hui différentes activités : restaurants, espace de bien-être, un espace de culture scientifique, une salle de sport, un espace de ventes de produits dérivés ALL SPORTS CAFE, un bar à vins… Le dernier projet retenu concerne le hangar 11 lequel accueillera les locaux de France Télévisions en 2017.

La CREA s’installe sur les quais de RouenFace à l’espace des Marégraphes, sur la rive gauche, les quais et hangars ainsi que les anciens espaces portuaires sont également en pleine mutation. Ils s’inscrivent en continuité des aménagements réalisés ou en cours de réalisation sur la rive droite. Après la réhabilitation du hangar 106 en scène de musique actuelle ouvert en 2010, la CREA s’est également engagée à aménager les quais de Seine. Au total 14 hectares seront consacrés à la détente et aux loisirs avec la mise en place d’espaces de jeux et de

repos. En continuité de l’aménagement des quais, la CREA a transformé la presqu’île Rollet pour l’Armada de 2013 en un vaste espace naturel. Ce premier volet préfigure l’aménagement de l’éco-quartier Flaubert sur 90 hectares adossé aux bords de Seine. Créer un nouveau quartier de vie en réhabilitant un ancien site industrialo- portuaire en un espace urbain et paysager tel est l’enjeu principal relevé par la CREA en étroite relation avec HAROPA-Port de Rouen.

20

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

L’année 2013 fut, pour l’actualité interne du Port de Rouen, une année de mise en place et de consolidation des outils mis en œuvre au cours des exercices précédents.C’est ainsi que le dialogue social au sein de l’Etablissement s’est enrichi de réunions mensuelles, tant avec le Comité d’Entreprise qu’avec les Délégués du Personnel, donnant aux partenaires sociaux traditionnels de nouveaux outils de partage d’information, d’échanges et de débats. Tandis que le CE prenait intégralement en charge et donnait une impulsion nouvelle aux activités sociales et culturelles, les nouveaux élus ont pu progressivement s’investir dans les compétences d’avis et de consultation qui leur sont dévolues.Première année de plein exercice des accords antérieurs (GPEC, CCNU…), l’année 2013 a vu notamment se concrétiser avec succès la campagne d’entretiens annuels et la conclusion d’un accord local de NAO (Négociation Annuelle Obligatoire sur les rémunérations) selon le nouveau dispositif issu de la Convention Collective et de son protocole local d’application. Parallèlement, le répertoire des métiers, issu de la GPEC, a été régulièrement mis à jour et enrichi.Au plan collectif, de nouveaux marchés couvrant la prévoyance et la couverture des frais de santé ont été conclus à l’issue de négociations menées avec les organisations syndicales.Deux séminaires réunissant l’ensemble de l’encadrement du port ont permis de travailler collectivement sur la situation et les objectifs de l’établissement et de jeter les bases du projet stratégique 2014/2019.Enfin, l’année 2013 a connu la cessation de l’activité de la filiale « maintenance », créée dans le cadre de la réforme, et dont les résultats financiers ne permettaient pas la poursuite d’exploitation. Tous les salariés ont été naturellement reclassés.Au 31 décembre 2013, le port de Rouen comptait 492 salariés correspondant à 487,81 équivalents temps plein (ETP) contre 473 salariés correspondant à 463,23 ETP au 31 décembre 2012. Quelques 40 salariés ont quitté l’établissement, tandis que 50 embauches (et reclassements) ont été réalisés.

Actualités sociales et Ressources Humaines

21

Grand Port Maritime de RouenVoies navigables : 120 km, le long de la Seine jusqu’à Honfleur

Zones portuaires : 4 ; Honfleur, Radicatel et Port-Jérôme, Saint-Wandrille

et Le Trait, et Rouen et son agglomération

Terminaux : 33 spécialisés en raison de la linéarité qu’impose

la Vallée de la Seine, et l’étendue de la circonscription depuis Honfleur

en rive gauche et Port Jérôme / Radicatel en rive droite jusqu’à Rouen.

Longueur de quai : 12 000 mètresPlateformes multimodales : transport fluvial, fluviomaritime, ferroviaire,

routier, oléoduc

Escales pour bateaux à passagers : Rouen et Honfleur

Entreprises : 160Les principaux secteurs d’activités représentés sont : pétrochimie, silos et malterie, produits

papetiers, ciments et BTP, produits de la métallurgie et de la fonderie,

entrepôts, transporteurs et commissionnaires, manutentionnaires

portuaires et mécanique pour les réparations.

Complexe industrialo-portuaires de Rouen : 18 000 emplois et 2,1 milliards d’euros de valeur ajoutée(Chiffres 2013 de l’INSEE)

Nb d’ha : 4 110 ha qui se répartissent :

-1 400 ha de domaine public artificiel (dédiés à l’accueil de l’activité

portuaire répartis sur les 5 terminaux du GPMR)

- 2710 ha de domaine public naturel

(espaces non dédiés à l’activité portuaire mais pouvant faire l’objet de

gestion environnementale)

Terminal forestierde Rouen Quevilly

Terminal del’Ouest

Terminal vracs liquidesde Grand-Quevilly

Terminalvracs solides deGrand-Couronne

Terminal conteneurs etmarchandises diverses

de Grand-Couronne

RouenVallée de Seine

Grand-Couronne

Terminal dePetit-Couronne

Terminal agro-industriede Grand-Couronne

Terminal pétrolierPetit-Couronne

Terminal céréalierde la Presqu’île Élie Terminal

sucrier

Grand Port Maritimede Rouen

Direction CapitainerieTerminauxcroisières

A 13

A 13

RN 138

D 18

E

RN 1

38

ROCADE SUD

RN 1

38

N 338

A 15

Sud

III

RD 3

RD 3

RD 5

1

RD 3

RD 51

RD 5

1

RD 67

D 982

CANTELEU

DÉVILLE-LES-ROUEN

ROUEN

PETIT-QUEVILLY

GRAND-QUEVILLY

PETIT-COURONNE

VAL-DE-LA-HAYE

GRAND-COURONNE

MOULINEAUX

HAUTOT-SUR-SEINE

SAHURS

LABOUILLE

Darsedes

Docks

Sein

e

Sein

e

Seine

Bassin

St Gervais

Se

ine

Seine

Baiede Seine HONFLEUR

ST WANDRILLELE TRAIT

ROUEN

PORT-JÉRÔME

RADICATELLE HAVRE

Pont-AudemerBourg-Achard

Elbeuf

Barentin

Yvetot

Lillebonne

Montivilliers

HarfleurNotre-Dame-

de-Gravenchon

Trouville-Deauville

Caudebec-en-Caux

Vatteville-la-Rue

Duclair

SahursOissel

Bolbec

Port 2000 Pont deTancarville

PontFlaubertPont de

Normandie

Pont deBrotonne

A 131

A 29

A 932

A 29

A 150

A 28

A 28

A 151

A 29A 29A 29

A 1

51

A 131

A 28

A 13

Contournement Est

A13

VracsBulk cargo

Agro-alimentaireAgri-food products

Terminaux croisièresCruise terminals

Conteneurs et diversContainers et miscellaneous

Rouen Vallée de Seine LogistiqueRouen Vallée de Seine Logistique

Produits forestiersForest products

Terminaux du Port de Rouen,de la mer à Rouen

N

S

O E

Carte : Édigraphie

1 km

5 km

22

R A P P O R TD’AcTIvITÉ 2013Port de Rouen

Gouvernance et missions (listes au 1er mai 2014)

Le Grand Port Maritime de Rouen a été créé par le décret n° 2008-1146 du 6 novembre 2008 en application de la loi n° 2008-660 du 4 juillet 2008 portant réforme portuaire. Il est placé sous la tutelle du ministre chargé des ports maritimes.

Le DirectoireLe Directoire du Grand Port Maritime de Rouen comporte trois membres :- Philippe DEISS, Président- Thierry DELAMARE, Directeur délégué- Pascal GABET, Directeur du Chenal et des Travaux MaritimesLe Directoire est placé sous le contrôle du Conseil de Surveillance, assure la direction de l’établissement et a la responsabilité de sa gestion.

Le Conseil de SurveillanceLe Conseil de Surveillance dont le Président est Frédéric HENRY, comporte 17 membres. Il arrête les orientations stratégiques de l’établissement et exerce le contrôle permanent de sa gestion.

Représentants de l’Etat- le Préfet du Département de la seine-maritime et de la Région de Haute-normandie (ou son suppléant désigné à titre permanent) :M. Pierre-Henry MACCIONI, Préfet- un représentant du ministre chargé des ports maritimesThierry TUOT, Conseiller d’Etat- un représentant du ministre chargé de l’EcologiePatrick BERG, DREAL- un représentant du ministre chargé de l’Economie, des Finances et de l’IndustrieNicolas RIEDINGER- un représentant du ministre chargé du BudgetM. ............, Directeur Général des Finances Publiques

Représentants des Collectivités Locales - membre désigné par le conseil général de la seine-maritimeDidier MARIE, Conseiller Général- membre désigné par le conseil Régional de la Haute-normandieNicolas MAYER-ROSSIGNOL, Président du Conseil Régional - Deux représentants des communes et groupements de collectivités territoriales :membre désigné par la communauté d’Agglomération Rouennaise Frédéric SANCHEZ, Présidentmembre désigné par le conseil municipal de la ville de RouenValérie FOURNEYRON, Conseiller Municipal

Personnalités qualifiées- Anne LARPIN, Directrice-Conseil de la Société TARAMAK- Philippe DEHAYS, Président de l’Union Portuaire Rouennaise- Christian HERAIL, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rouen,- Marc PAPINUTTI, Directeur Général de Voies Navigables de France- Frédéric HENRY, Président de LUBRIZOL France

Représentants des salariés- Patrice TOURNIER, Chef du Service du Chenal et de l’Aide à la Navigation- Dany GUINIOT, Service Ateliers et Dragages- Marie-Laure MOULIN, Service Moyens Généraux

Commissaires du Gouvernement et Contrôleur Général Economique et Financier (voix consultative)- Thierry GUIMBAUD, Commissaire du Gouvernement- Gérard PATEY, Commissaire du Gouvernement - François FAYOL, Contrôleur Général Economique et Financier

23

Le Conseil de DéveloppementLe Conseil de Développement dont le Président est Jean-Philippe LAILLE et le Vice-Président Jean-Claude WEISS est composé de trente membres. Il est notamment consulté sur le projet stratégique et la politique tarifaire.Collège des représentants de la place portuaire (9)- Erik VAN BEEK, Directeur Général de la Raffinerie d’EXXON MOBIL de Port-Jérôme- Christian DEDREUX, Directeur Général de TECHNIP - Le Trait- Pascal ERNY, Président de la Station de Pilotage de la Seine- Jean-Pierre SCOUARNEC, Président de l’Union Syndicale de l’Armement et des Agents à Rouen- Claude THOMAS, Président-Directeur Général de la SORMAR - Société de Remorquage Maritime- Jean-Philippe LAILLE, Directeur des Terminaux de Rouen - Société RUBIS TERMINAL- Philippe CARTON, Président du Syndicat Rouennais des Commissionnaires de Transport et des Transitaires- Laurent MARTEL, Directeur Général de SENALIA Céréales- Eric DUBES, Président du Syndicat des Manutentionnaires et Employeurs de Main-d’œuvre du Port de Rouen

Collège des représentants des personnels des entreprises (2)- Yann MALLET, Syndicat CGT des Ouvriers Dockers du Port de Rouen- Jean-Louis PETIT, Syndicat CGT du Port de Rouen- Cyril OUVRY, Syndicat CGT des Ouvriers du Port de RouenCollège des représentants des collectivités territoriales (9)Région Haute-normandie :- Julien DUGNOL, Conseiller Régional de Haute-NormandieRégion Basse-normandie :- Pierre MOURARET, Président de la Commission Transports et Aménagement du TerritoireDépartement de la seine-maritime :- David LAMIRAY, Conseiller Général du Canton de Maromme-CanteleuDépartement de l’Eure :

- Bernard CHRISTOPHE, Conseiller Général de l’EureDépartement du calvados :- Michel LAMARRE, Vice-Président du Conseil Général du Calvados – Maire de Honfleurcommunauté d’Agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (la cREA) :- M. ............, membre de La CREAcommunauté de communes caux vallée de seine :- Jean-Claude WEISS, Président de la Communauté de CommunesVille de Honfleur :- Claude CHICHERIE, Conseiller Municipalville de Rouen :- Yvon ROBERT, Maire de RouenCollège des personnalités qualifiées intéressées au développement du Port (9)- Philippe VUE, représentant de Haute-Normandie Nature Environnement- Claude BLOT, Président d’Estuaire Sud- Michèle PASQUIS, Présidente de l’Association pour la Sauvegarde et la Mise en Valeur de la Boucle de Roumare- Olivier LECROQ, Directeur Général de MSC France SA- Emmanuel MANIER, Directeur Régional de Réseau Ferré de France- Christian BOULOCHER, Directeur Général du Groupe Normandie Logistique- Vincent SAUREL, Directeur de MARFRET Agence Rouen- Didier LEANDRI, Délégué Général du Comité des Armateurs Fluviaux (CAF)- Alain VERNA, Président de Logistique Seine NormandieAssistent au Conseil de Développement :- le Préfet de Région- le Préfet Maritime- le Commissaire du Gouvernement- le Contrôleur Général Economique et Financier- les membres du Directoire- le Président du Conseil de Surveillance