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Page 1: SOMMAIRE - SACOT
Page 2: SOMMAIRE - SACOT
Page 3: SOMMAIRE - SACOT

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SOMMAIRE

BUREAU DE LA SACOT 4

LE MOT DU PRESIDENT DU CONGRÈS 5

LE MOT DE LA PRESIDENTE 6

RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS 7

SYNOPSIS 8

PROGRAMME SCIENTIFIQUE 9

COMMUNICATIONS AFFICHÉES 18

ABSTRACTS ORAUX 22

ABSTRACTS COMMUNICATIONS AFFICHÉES 59

Page 4: SOMMAIRE - SACOT

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BUREAU DE LA SACOT

BUREAU DE LA SACOT

PRESIDENT DU CONGRÈS

COMITÉ SCIENTIFIQUE

Présidente: A. BENHABILES1er Vice président: H. LARKEM

2Úme Vice président: C. DERDOUSSecrétaire général: DA. MIDAS

Secrétaire générale adjointe: Y. AKLOUL-HAMDAOUITrésorier: M. MEDJAHED

Trésorier adjoint: M. BOUSSAAD

Z. KARA

Président:AEK. AIT BELKACEM

Membres: M. BOUZITOUNA

H. ZIDANIMK. LARBAOUI

F. ZIANI A. ABDI

F. TRICHINE H. CHERIFI

MK. BENCHENOUF

Page 5: SOMMAIRE - SACOT

5

LE MOT DU PRESIDENT DU CONGRÈSMesdames, Messieurs, mes chers collÚgues, chers amis

Tout d’abord, je suis Ă©mu et heureux de l’honneur qui m’est fait de prĂ©sider ce 26iĂšme congrĂšs de la SACOT.Cet honneur, je le dois Ă  l’amitiĂ© et au respect que me tĂ©moignent mes amis membres du bureau de la SACOT et de leur prĂ©sidente, je les en remercie.Je suis fier de voir et de mesurer l’importance qu’a prise la sociĂ©tĂ© depuis 1994.La SACOT a pris un essor grĂące Ă  ses membres et Ă  l’engagement de nombreux collĂšgues qui, Ă  diffĂ©rents niveaux, ont contribuĂ© Ă  ce que la sociĂ©tĂ© devienne respectĂ©e et reconnue aussi bien sur le plan national qu’international.Tous les membres des bureaux successifs doivent ĂȘtre remerciĂ©s.

Je veux remercier et rendre hommage d’abord Ă  mes maitres, car j’ai eu la chance de les avoir pour accomplir ma mission: Ils m’ont montrĂ© le chemin et en quelque sorte ont tracĂ© la voie que j’ai poursuivie dans ma carriĂšre, ils ont acceptĂ©, de me former et de m’accorder leur confiance.Le monde mĂ©dical a changĂ©, la technologie devient de plus en plus performante mais aussi envahissante. La prĂ©cision et la variĂ©tĂ© des techniques chirurgicales, la rigueur et la qualitĂ© imposent de se spĂ©cialiser. Il n’est plus possible comme le faisait nos maitres de tout faire, et de tout bien faire, l’hyperspĂ©cialisation est inĂ©luctable. Bien que la traumatologie occupe une grande place dans nos activitĂ©s quotidiennes quel que soit l’endroit oĂč exercent nos collĂšgues Ă  travers le territoire national, l’identification des chirurgiens orthopĂ©distes par spĂ©cialitĂ© au sein de notre sociĂ©tĂ© permettra de meilleurs Ă©changes et partages des connaissances. Ce 26iĂšme congrĂšs de la SACOT, se promet d’ĂȘtre un carrefour pour l’orthopĂ©die algĂ©rienne; unie, ambitieuse, capable de belles choses quand les conditions et les moyens sont lĂ . Il serait souhaitable de faire appel Ă  nos collĂšgues de mĂ©decine physique, de radiologie interventionnelle et de neurochirurgie, tant il devient difficile de maitriser un sujet alors que le patient rĂ©clame de plus en plus un rĂ©sultat de qualitĂ©, obligeant ainsi le chirurgien Ă  toujours se former et ĂȘtre Ă  jour. Le programme du 26iĂšme CongrĂšs de le SACOT comprend : − 02 tables rondes : Les paralysies obstĂ©tricales du plexus brachialLes fractures du radius distal : ActualitĂ©s thĂ©rapeutiques − Des confĂ©rences d’enseignements nationales et internationales − Des sĂ©ances de dossiers : membre supĂ©rieur et membre infĂ©rieur. − SĂ©ances de spĂ©cialisation (Worst cases) − Des communications libres portant sur plusieurs thĂšmes enrichiront le programme. − SĂ©ances de E. posters Je tenais Ă  remercier tous nos amis Ă©trangers qui n’ont pas hĂ©sitĂ© de venir Ă  ORAN pour nous faire part de leurs expĂ©riences. Merci aux ModĂ©rateurs, aux confĂ©renciers, aux intervenants et tous les participants ; invitĂ©s Ă  enrichir, les dĂ©bats par leur prĂ©sence et leur participation active. Toute ma reconnaissance au bureau de la SACOT et Ă  leur prĂ©sidente qui m’a fait l’immense honneur de me confier la prĂ©sidence de ce congrĂšs. Je remercie nos partenaires, sociĂ©tĂ©s mĂ©dicales et laboratoires pour leur soutien. Je souhaite Ă  toutes et Ă  tous un bon congrĂšs et un excellent sĂ©jour Ă  ORAN. Longue vie Ă  la SACOT !

Pr. Z. KARA

Page 6: SOMMAIRE - SACOT

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Chers ConfrĂšres et Chers CollĂšgues,

La ville d’Oran accueille Ă  nouveau la SACOT pour son 26Ăšme CongrĂšs. Ce rendez-vous annuel est le classique moment du bilan. La SACOT a parcouru du chemin depuis les premiers congrĂšs d’Annaba et d’El-Oued. Elle a laborieusement progressĂ© grĂące au militantisme des femmes et des hommes dont beaucoup nous ont malheureusement quittĂ©. La SACOT a su s’adapter aux rĂšgles de fonctionnement conformes aux statuts auxquels elle est soumise (lois inhĂ©rentes aux associations), tout en prĂ©servant son caractĂšre scientifique et en privilĂ©giant son rĂŽle dans l’enseignement, la transmission du savoir et l’échange.

LE MOT DE LA PRESIDENTE

L’appel Ă  la mise en conformitĂ© des membres fait en 2014 a Ă©tĂ© impĂ©ratif pour cette normalisation du fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. Tout comme sont nĂ©cessaires au bon fonctionnement, le respect des statuts et du rĂšglement intĂ©rieur adoptĂ© en 2018, seuls garants de la pĂ©rennitĂ© de notre sociĂ©tĂ©. La SA COT est une sociĂ©tĂ© dynamique et nous ne doutons pas que certains points rĂ©glementaires voir statutaires pourront dans l’avenir ĂȘtre revus, adaptĂ©s ou enrichis dans le respect des lois mais aussi des rĂšgles de dĂ©ontologie et d’éthique, tenant compte de notre spĂ©cialitĂ©.Ce mode de progression jugĂ© lent et restrictif par certains nous paraĂźt plutĂŽt pondĂ©rĂ© et adaptĂ©, privilĂ©giant plutĂŽt l’ĂȘtre que le paraitre et le pĂ©renne Ă  l’éphĂ©mĂšre.Ainsi, si les journĂ©es de Constantine qui ont eu pour thĂšme « Les luxations et les dysplasies de la hanche de la naissance Ă  l’ñge adulte », et de Tlemcen sur « Les tumeurs » ont Ă©tĂ© un franc succĂšs aussi bien sur le plan de la participation que des travaux. Ce n’est pas le cas de la revue !L’engagement pris pour une parution semestrielle a Ă©tĂ© trĂšs vite confrontĂ© au nombre faible d’articles soumis grevĂ© d’une qualitĂ© souvent discutable. Il y’a certainement un effort Ă  faire dans ce domaine ainsi que dans celui des travaux proposĂ©s au congrĂšs.L’amĂ©lioration du niveau et l’aspiration Ă  l’excellence devraient ĂȘtre le leitmotiv des membres de la SACOT nonobstant nos conditions de travail. Nous sommes conscients de nos nombreuses insuffisances mais beaucoup peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es notamment en matiĂšre de communication, de formation et de tĂ©lĂ©formation.La SACOT est aussi une sociĂ©tĂ© d’échanges, comme en tĂ©moigne son engagement vis-Ă -vis de la FEMCOT et sa participation Ă  son premier congrĂšs Ă  Marrakech. De mĂȘme l’engagement est pris pour le congrĂšs de l’AOLF 2020 en Tunisie.La formation continue en chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique et l’amĂ©lioration des pratiques demeurent par ailleurs, les prĂ©occupations essentielles de La SACOT et ont dictĂ© le choix des thĂšmes, du maintien de la sĂ©ance Orthorisq et des invitĂ©s. InvitĂ©s Ă  qui nous souhaitons la bienvenue, que nous remercions et qui nous feront bĂ©nĂ©ficier de leurs expĂ©riences et expertises. A tous, je vous souhaite un bon congrĂšs et un agrĂ©able sĂ©jour !Je remercie les prĂ©sents, aux diffĂ©rents soutiens et plus particuliĂšrement les partenaires financiers.

Pr. Assya Benhabiles

Page 7: SOMMAIRE - SACOT

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RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS

Page 8: SOMMAIRE - SACOT

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SYNOPSISJOUR / HORAIRES SALLE A SALLE ORAN 3VENDREDI 29/11

15H30Inégalités de longueur des membresinférieurs H. K ISS I

16H10 SYMPOSIUM SANOFI MT. BOUZIDI

17H00Conférence: Arthroscopie de la chevilleM. KOUBAA

18H00 CEREMONIE D'OUVERTURESAMEDI 30/11

8H00 - 9H30TABLE RONDE : AD. MIDASParalysie Obstétricale du Plexus Brachial

8H00-9H40Communications libres genou (10)

9H30-10H20Conférence: Tumeurs du BassinP. ANRACT

Conférence: Les ruptures anciennes dusubscapularis - FE I . TRIK I TUNIS IE

10H20 -10H40 PAUSE CAFE PAUSE CAFE

10H40 - 11H20Conférence: Fracture du fémur proximalchez sujet ùgé plus de 65 ans et ostéoporoseNEH. CHERGUI

Conférence: Fixation de l'implant glénoïdiendes prothÚses anatomiques d'épauleGREGORY THOMAS

11H20 - 12H20SESSION DOSSIERS GROUPE MAINSĂ©quelles Traumatiques main et poignetDERDOUS, CHERIF I

12H30-13H00 Reunion groupe main et membres superieurs

13H00 - 14H00 DEJEUNER DEJEUNER14H00-15H00 SEANCE ORTHORISQ

15H00-16H00 SESSION WORST CASES A. BENHABILESSALLE CHLEF : ATELIER REINNOVATE GROUP:

au genoux16H00-16H20 PAUSE CAFE PAUSE CAFE

16H20-17H00Conférence: Comment obtenir une exionoptimale aprÚs prothÚse totale de genouGREGORY THOMAS

Conférence: Fractures du pilon tibial. Quelschoix thérapeutiquesM. MIMECHE

17H00-17H40Conférence: Chirurgie des MétastasesP. ANRACT

17H00-18H10 Communications libres rachis (7)20H30 DINER DU CONGRES DINER DU CONGRES

DIMANCHE 1er/12

8H00 - 9H30TABLE RONDE : Fracture du radius distal :Actualités thérapeutiquesR. NEMMAR

8H00 - 9H00 Communications libres pediatrie (6)9H00-10H00 Seance dossiers pediatrie

9H30-10H10Conférence: Les ruptures anciennes desracines méniscales FE I . TRIK I TUNIS IE

10H00-10H30 REUNION GROUPE ORTHO PEDIATRIQUE10H10-10H30 PAUSE CAFE PAUSE CAFE10H45-12H00 AG SACOT12H00 - 13H00 DEJEUNER DEJEUNER13H30 - 15H10 Communications libres membres superieurs (10)

13H30-15H20 Communications libres hanche (11)CLOTURE CLOTURE

Communications libres divers (08)

Page 9: SOMMAIRE - SACOT

PROGRAMME SCIENTIFIQUE

Page 10: SOMMAIRE - SACOT

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VENDERDI 29 NOVEMBRE SALLE A :

ConfĂ©rence d’enseignement : 





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......................................
15h30InĂ©galitĂ©s de longueur des membres infĂ©rieursH. KissiModĂ©rateurs: A. Saighi Bouaouina

Symposium SANOFI








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......................................
..........16h10Chirurgies orthopédiques et thromboprophylaxie: Quelles actualités ? Mt. Bouzidi, EHU OranModérateur: M. Medjahed

ConfĂ©rence d’enseignement : 







..





...............................
17h00Arthroscopie de la chevilleM. Koubaa TunisieModĂ©rateurs : B. Belbachir, N. Benmaayouf

CĂ©rĂ©monie d’ouverture








..





......................................
.......18h00

SAMEDI 30 NOVEMBRESALLE A :

Table Ronde 





..
..





.........................................
.......... 08h00 - 09h30Paralysie Obstétricale du Plexus Brachial AD. Midas

Introduction: AD. MidasRappel anatomique et anapath : AD. MidasExamen clinique: KhenfriImageries: RezikChirurgie nerveuse prĂ©coce: A. BenamiroucheChirurgie palliative: Épaule: A. Benamirouche Avant bras: S. NOURI Main: F. Bessa Enseignement de la micro chirurgie: M. Yakoubi Indications: AD. Midas Conclusion: AD. Midas

Page 11: SOMMAIRE - SACOT

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ConfĂ©rence d’enseignement 








..



.......................
 09h30 - 10h20Tumeurs du Bassin P. AnractModĂ©rateurs: R. HARRAR, HL. BENFODA

Pause café 10h20-10h40

ConfĂ©rence d’enseignement








..





........................10h40-11h20Fracture du fĂ©mur proximal chez sujet ĂągĂ© plus de 65 ans et ostĂ©oporose NH. Chergui ModĂ©rateurs : A. Abdi, S. Medjani

COMMUNICATIONS LIBRES (DIVERS)






...
......................................
11h20-13h00Moderateurs: NH. Chergui, N. Mehdi

C01- Prise en charge chirurgical des escarres trochantériennes chez le patient neurologique.M. Amghar, Z. Saidi, B. Rafa, A. Djeghri, K. Hachelaf, H. Houari, F. Chouchaoui, A. Boumediene, N. Chergou, F. Ziani, T. Hamdaoui

C02- Utilisation du garrot pneumatique au bloc opĂ©ratoire : enquĂȘte auprĂšs des chirurgiens orthopĂ©distes algĂ©riensN. Meraghni, M. Derradji, R. Benkaidali, A. Chouiti, R. Nemmar, Z. Kara

C03- La chirurgie ambulatoire ou de courte durĂ©e d’hospitalisation en chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique.A. Remache

C04- PrĂ©vention secondaire de l’ostĂ©oporose dans une filiĂšre fracture au CHU d’OranA. Benammar, K. Khelif, M. Medjahed, A. Benzaoui

C05- Pharmacie clinique appliquĂ©e aux dispositifs mĂ©dicaux : information des patients sur les prothĂšses articulaires : intĂ©rĂȘts et optimisationZ. Lakehal

C06- Maladie de Mueller Weiss : Quelle Reconstruction-ArthrodĂšse ? B. Belbachir

C07- RĂ©sultats cliniques et radiographiques Ă  long terme d’une sĂ©rie de 48 fractures du talus, trai-tĂ©es chirurgicalementA. Amallou, A. Hamadouche, I. Faouzi, A. Tobbal, A. Guessoum, E. Menter, H. Zidani

C08- Resultat fonctionnel de la chirurgie percutanee des rayons latérauxEM. Boumediane, H. Kefi, M. Meherzi, A. Figuira, E. Demortiere

Pause DĂ©jeuner 13h00-14h00

SAMEDI 30 NOVEMBRE

Page 12: SOMMAIRE - SACOT

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SEANCE ORTHORISQ








..




.......................................14h00-15h00Le bon usage du bistouri électrique au bloc opératoire F. Welby (France) 15 min

Le matériel indisponible au bloc opératoireP. Tracol (France) 15 min

Deux événements indésirables commentés de façon interactive avec la salle 30 min

SESSION WORST CASES: A. Benhabiles


.


......................................15h00-16h00

Pause café16h00-16h20

ConfĂ©rence d’enseignement : 







.
......................................
16h20-17h00

Comment obtenir une flexion optimale aprÚs prothÚse totale de genouT. Gregory FranceModérateurs: M. Medjahed, A.lazar

ConfĂ©rence d’enseignement








.

...................................
17h00-17h40

Chirurgie des MétastasesP. AnractModérateurs: M. Belaid, MH. Labassi

DĂźner ducongrĂšs 20h30

SALLE B ORAN 3

COMMUNICATIONS LIBRES (GENOU)







.....................................
08h00-09h40

Modérateurs: F. Trichine, F. Korti

C09- Traitement des lésions méniscales sous arthroscopie par suture à propos de 17 cas.N. Mahdi, I. Delloul

C10- Traitement des lésions méniscales dégénératives aprÚs 45 ans.M. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, ML. Larjane, Z. Azouz, K. Brahimi, M. Benhamouche, M. Zaanine, A. Barka

C11- Reconstruction du ligament croisé antérieur par DIDT sous arthroscopie à propos de 105 cas.N. Mahdi, I. Delloul

C12- Devenir fonctionnel et radiologique de 50 reconstructions du ligament croisé antérieur du genou, à plus de 08 ans de recul.A. Amallou, A. Hamadouche, R. Lagagna, S. Derouiche, H. Zidani

SAMEDI 30 NOVEMBRE

Page 13: SOMMAIRE - SACOT

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C13- L’apport de l’arthroscopie dans le traitement des fractures unitubĂ©rasitaires de l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tibia.N. Benmaayouf, M. Mimeche, K. Benyahia, C. Derdous, N. Khernane

C14- Traitement chirurgical de l’instabilitĂ© rotulienne chronique par la plastie d’insall expĂ©rience du service hmruoranR. Sellam, B. Brahim, H. Bourihia, N. Mesmoudi, M. Zenata, A. Abdi

C15- L’osteotomie tibiale de valgisation par ouverture interne avec cale a propos de 50 casEM. Boumediene, T. Farid, MA. Behima, I. Abkari, H. Said

C16- Arthrose et entorse grave du genou opéréR. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, A. Abdi, FK. Lahouel

C17- Place des ProthĂšses Ă  charniĂšre dans les grands genu-varumI. Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, H. Labassi, A. Belhanafi, MK. Larbaoui

C18- RĂ©sultats fonctionnels de la prise en charge en MĂ©decine Physique et RĂ©adaptation(MPR) d’une ligamentoplastie du genou type Kenneth(KJ) Jones par protocole accĂ©lĂ©rĂ©.R. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, FK. Lahouel

ConfĂ©rence d’enseignement








.

..................................
09h40-10h20Les ruptures anciennes du subscapularisFEI. Triki (Tunisie)

Modérateurs: AD. Midas , S. Benamirouche

Pause café10h20-10h40

ConfĂ©rence d’enseignement : 



...


..........................................
10h40-11h20

Fixation de l’implant glĂ©noĂŻdien des prothĂšses anatomiques d’épauleT. Gregory (France)ModĂ©rateurs: R. Azzoug

SESSION DOSSIERS GROUPE MAIN: 

.
.


....................................
.......11h20-112h20

SĂ©quelles Traumatiques main et poignetC. Derdous, H. Cherifi

Réunion groupe main et membre supérieur





.........................................
12h30-13h00

DĂ©jeuner 13h00-14h00

SAMEDI 30 NOVEMBRE

Page 14: SOMMAIRE - SACOT

14

ConfĂ©rence d’enseignement : ..







...........................................
16h20-17h00

Fractures du pilon tibial. Quels choix thérapeutiques.M. MimecheModérateurs: N. Boudjellal

COMMUNICATIONS LIBRES(RACHIS)








.


............................
17h00-18h10Modérateurs: N. Boudjouraf, A. Touhami

C19- OstéosynthÚse dynamique du rachis cervical par la plaque ZephirA. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-Bouaouina

C20- Le traitement chirurgical du mal de pott (Expérience du service)MA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. Hamdaoui

C21- Le canal lombaire Ă©troit acquisMA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. Hamdaoui

C22- Fracture du rachis thoraco-lombaire ostheosynthesees par ccd ,bilans de 18 ans d’ activitĂ©MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi, K. Amimoussa, L. Hamdi, K. Djellab, M. Redouane, A. Belhanafi, MK. Larbaoui

C23- Correction des scolioses sévÚres par la technique bipolaire mini-invasive. Expérience CHU Sétif.A. Chehili, A. Hamadouche, L. Miladi, H. Zidani

C24- Le rachis dégénératif chirurgicalA. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-Bouaouina

C25- Traitement chirurgical des cals vicieux du rachisY. Naceri, Z. Azzouz, Pr Ouahmed

DIMANCHE 1er DECEMBRESALLE A

TABLE RONDE 








.


.......................................
.................08h00-09h30

Fracture du radius distal : ActualitĂ©s thĂ©rapeutiques.R. Nemmar (AlgĂ©rie)1- Introduction R. NEMMAR2- Imagerie –Classifications des fractures du radius distal Y. AKLOUL3- Fracture de l’ulna distale +fracture radius distal S. LEMMOUCHI4- Pathologie du complexe fibro-cartilagineux triangulaire et de la radio-ulnaire distale M. YAKOUBI5- Traitement orthopĂ©dique des fractures du radius distal M. DERRADJI6- Traitement des fractures du radius distal par brochages R. BELLAHSENE7- Traitement des fractures du radius distal par plaques verrouillĂ©es M. BOUKREDERA8- Traitement des fractures du radius distal par fixateurs externes A. MENADI

SAMEDI 30 NOVEMBRE

Page 15: SOMMAIRE - SACOT

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9- Place de l’arthroscopie dans le traitement des fractures du radius distal N. MEZIANI10- Arthroplasties dans les fractures du radius distal F. KORTI11- Complicationsdes fractures du radius distal A. BELAIDI12- Traitementsdes cal vicieux du radius distal H. CHERIFI13- RĂ©Ă©ducation R. ABIBDJAFFAREtude de la sĂ©rie : 14- EpidĂ©miologie S. RICHE 15- Traitement par brochages F. CHOUCHAOUI 16- Traitement par plaques et fixateurs externes M. RAHEM17- RĂ©sultats S. KHEMICI18- Recommandations R. NEMMAR19- CONCLUSION R. NEMMAR

ConfĂ©rence d’enseignement..





.


.......................................
09h30-10h10Les ruptures anciennes des racines mĂ©niscalesFEI. Triki (Tunisie)ModĂ©rateurs: A. Amalou, MA. Benzemrane

Pause café 10h10-10h30

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SACOT - SALLE B - 10h45-12h00

DĂ©jeuner 12h00-13h00

COMMUNICATIONS LIBRES (MEMBRE SUPERIEUR)


.........................................
13h30-15h10Modérateurs: M. Ait Saadi, N. Baba-Ahmed

C26- Traitement endoscopique du syndrome du canal carpien selon la technique de Chow Ă  propos de 4 cas.S. Aharram, S. Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi

C27- Greffe intercalaire de Fisk dans le traitement des pseudarthroses instables du scaphoĂŻde carpien au stade IIB de ALNOT.N. Meziani, R. Benbakouche

C28- L’apport de l’IRM dans la maladie de Kienböck stade III B de Lichtman dans les indications d’ostĂ©otomie d’accourcissement du radius unicorticaleEM. Rahem, KR. Amimoussa, I. Ghadi, MK. Larbaoui

C29- Evaluation de la correction de la dĂ©saxation adaptative du carpe aprĂšs correction d’un cal vicieux de l’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure du radius : sĂ©rie de 14 patientsA. Maiza

C30- Neurotisation en « Y » des branches motrices du biceps et du brachialis par le médian, dans les paralysies obstétricales hautesS. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, M. Yakoubi

DIMANCHE 1er DECEMBRE

Page 16: SOMMAIRE - SACOT

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C31- Problématique de la main en supination dans la paralysie obstetricale : management et évaluation fonctionnelle des résultats.S. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, S. Rezzik, M. Yakoubi

C32- IntĂ©rĂȘt du triple verrouillage de Patte dans les instabilitĂ©s antĂ©rieures de l’épaule chez le jeune militaire : a propos de 100 casA. Cherfi, MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, SA. Mehdi, A. Belhanafi, MK. Larbaoui

C33- Les instabilitĂ©s antĂ©rieures de l’épaule par butĂ©e osseuse de Latarjet, l’expĂ©rience de l’hĂŽpital de DoueraH. Houari, B. Rafa, Z. Saidi, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui

C34- Indications des allogreffes osseuses dans le traitement des chondromes de la main. À propos de 15 casM. Aitsaadi, A. Mazari, M. Hamidani

C35- Embrochage de hackethal dans les fractures de l’humerusM. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, MA. Benzemrane, T. Madaoui

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SACOT - SALLE B - 10h45-12h00

DĂ©jeuner 12h 00-13h00

Salle B ORAN 3

COMMUNICATIONS LIBRES (PÉDIATRIE).......................................................................08h00-09h00ModĂ©rateurs : A. Yahia, O. Marabou, N. Khernane Et H. Zidani

C36- Oblique pelvic osteotomy in the bladder exstrophy La place de l’ostĂ©otomie pelvienne oblique antĂ©rieure dans le traitement de l’extrophie vĂ©sicale chez l’enfant À propos de 7 casN. Khernane, A. Chamia, Y. Zerizer, N. Boukhrouf, S. Fortas, T. Boussaha

C37- Correction des coxa vara congénitales par ostéotomie sous trochantérienne et stabilisation par haubanage à propos de 16 hanches.K. Hachelaf, F. Chouchaoui, M. Amghar, O. Kerri, M. Boumediene, N. Chergou, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui

C38- Les manifestations osseuses dans l’ostĂ©ogenĂšse imparfaite, analyse radiologique et proposition d’une classification Ă  propos de 246 os longsK. Hachelaf, O. Kerri, M. Amghar, F. Chouchaoui, M. Boumediene, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui

C39- Traitement chirurgical des fractures du talus: résultats fonctionnels et radiographiques à moyen termeA. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. Sifi

C40- OstĂ©otomie d’allongement du calcanĂ©us (Mosca) : technique chirurgicaleA. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. Sifi

C41- Pied equinovarus spastique. Quel, intĂ©rĂȘt du bloc moteur avant la chirurgie ?B. Benattou

DIMANCHE 1er DECEMBRE

Page 17: SOMMAIRE - SACOT

17

SÉANCES DE DOSSIERS (PÉDIATRIE) 09 h10-10h10ModĂ©rateurs : N. Khernane ; H. Zidani

Pause café 10h10-10h30

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SACOT - SALLE B - 10h45-12h00

COMMUNICATIONS LIBRES (HANCHE).........................................................................13h30-15h20Modérateurs : T. Hamdaoui MSH. Tabeti

C42- Premiers pas en arthroscopie de la hanche, Ă  propos de 7 casM. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, Z. Azouz, K. Brahimi, K. Hamitouche

C43- La voie postérieure classique VS la voie postérieure mini-invasive dans les ProthÚses totales de hancheAM. Lazar, N. Chergui, A. Belaidi, R. Mammeri, D. Guendouz, B. Tebib, S. Mehdi

C44- Devenir a moyen terme de 18 cas d’osteonecroses aseptique de la tete femorale : le forage est t-il encore d’actualite ?R. Farhi, A. Chebbout, A. Marhoune, A. Remache, A. Kerkour Rayache, A. Aouacher, M. Bouzitouna

C45- Ostéome ostéoide du col fémoralM. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, K. Hachelaf, T. Hamdaoui

C46- Place du cotyle Ă  double mobilitĂ© dans l’arthroplasties totale de hanche sur hanche ankylosĂ©e secondaire Ă  la spondylarthropathieL. Aitelhadj, S. Fourmas, H. Amouri, A. Touati, M. Yakoubi

C47- Arthroplastie totale bilatérale de la hanche dans la drépanocytose. Quelles sont les précautions à prendre ?L. Aitelhadj, H. Amouri, S. Fourmas, A. Touati, M. Yakoubi

C48- Le traitement chirurgical des fractures transversales du cotyle : À propos de quatre cas.F. Korti, H. Sahi, S. Bensahla, D. Dar Cherif, M. Riffi, L. Benabdelah, Z. Chikh, N. Boudjellal

C49- La crĂ©ation d’une banque d’os devient un sujet incontournableL. Nebchi, AF. Nedjahi

C50- Le rĂŽle de la greffe osseuse complĂ©mentaire par voie postĂ©rieure vierge dans la consolidation des pseudarthroses septiques de la diaphyse fĂ©morale ; expĂ©rience de l’hĂŽpital de DoueraH. Haouari, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui

C51- La compression permanente du foyer des fractures du col fémur est nécessaire à propos de 448 cas traité par une vis plaque DHS comparés aux autres ostéosynthÚsesR. Atia, A. Chorga, S. Remel, R. Lachter

C52- Les sarcomes des tissus mous: Ă  propos de 30casEH. Cherguinour, Q. Belaidi, AM. Lazar

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES

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P1- Plastie du MPFL chez l’adolescent dans l’instabilitĂ© fĂ©moro-patellaire objective Ă  propos de 8 cas.Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi

P2 - Approche postérieure du genou pour la fixation de fracture du plateau tibial postéro-médiale contrÎlé par un geste arthroscopique à propos de 3 cas.Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi

P3 - Aspect arthro-scanographique dans l’instabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule : Ă  propos de 100 casAdlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui

P4 - Le score d’ISIS dans le choix du traitement chirurgical des instabilitĂ©s de l’épaule : Ă  propos de 100 casAdlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui

P5 - Luxation carpo-métacarpienne négligée : à propos de 03 cas et revue de la littérature.Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.

P6 - Pseudarthrose congĂ©nitale du Radius traitĂ©e par la technique de la membrane induite, Ă  propos d’un cas et revue de la littĂ©rature.Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.

P7 - Myxome intramusculare de la fesse, à propos d’un casMokrane Aqila , D.A Midas , S. Mehali

P8 - Pseudarthrose du scaphoĂŻde et du lunatum: Que faire?Mahdi Rahem, K.R. Amimoussa, I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui

P9 - Tumeur Ă  cellules gĂ©antes du calcanĂ©um. À propos d’un casSalim Lemmouchi, R. Nemmar, M. Derradji, M. Kihal, Z. Kara.CHU Alger centre FacultĂ© de mĂ©decine d’Alger UniversitĂ© d’Alger

P10 - Quand l’entorse de la cheville cache une luxation des tendons fibulaires (à propos d’un cas)Brahim Abdelkader, H. Belhadri, Boudjehem, B. Bourihia, A. Bouchouicha, A. Abdi

P11- Les limites des ostéotomies tibiales dans la gonarthrose sur genu-varumIsmail Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui

P12- Les infecti0ns sur prothese totale du genouIsmail Ghadi, A. Belhanafi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui

P13- Fracture arrachement de la tubérosité tibiale antérieure : Une série de 09 CAS, Résultats à long terme.Amalou Allaoua, A. Hamadouche, A. Chennouf, B. Belfar, H. Zidani

P14- Fractures marginales antĂ©rieures du pilon tibial : A propos d’une sĂ©rie de 46 cas, rĂ©sultats Ă  long terme.Amalou Allaoua, A. Hamadouche, K. Guezati, I. Belahreche, S. Hadji, H. Zidani

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P15- Pseudarthrose des Ă©pines tibiale : traitement chirurgical sous arthroscopie, Ă  propos d’un cas.Mahdi Nadir, I. Delloul

P16- Couverture D’un DĂ©labrement Hemi-Circonferentiel Lateral De La Jambe Par Un Lambeau Bipedicule Hemi-Soleaire Externe Suite À Une Morsure De ChienHaouari Hadia, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui

P17- Kyste synovial intra-osseux du semi-lunaire : à propos d’un casKechrid Houssem , S. Remel, A. Yahia

P18 - Place du _xateur dans le traitement des fractures complexes de l’humĂ©rus. À propos de 3 cas.Zenata Abdelmadjid, H. Bourihia, B. Belhadri, R. Selam, N. Masmoudi, A. Abdi

P19- Bizarre parosteal osteochondromatous prolifĂ©ration (Nora’s lĂ©sion) Ă  propos d’un cas.Zenata Abdelmadjid

P20 - Cancer osseux secondaire en pĂ©diatrie: intĂ©rĂȘt de la gĂ©nĂ©tiqueMecifi Raouida, I. Fkhikher, H. Ramdani.

P21 - IntĂ©rĂȘt du PET-SCANN dans l’évaluation des tumeurs osseuses de l’enfantMecifi Raouida, H. Ramdani, I. Fkhikher.

P22 - Luxation antérieure bilatérale des épaules associées à une fracture du trochiter unilatérale.Belkhiri Med Yazid, K.N. Menadjilia, A.Yahia, Djouidan

P23 - Traitement de la laxitĂ© latĂ©rale de cheville par ligamentoplastie Ă  l’hemitendon du court fibulaire chez les jeunes actifsLazar Ahmed Mohamed, D. Guendouz, B. Tebib, R. Mammeri, S. Mehdi, N. Chergui, A. Belaidi, A. Chouitti, R. Benkhelil

P24 - Fracture bilatĂ©rale combinĂ©e du scaphoĂŻde carpien et du radius distal chez l’adulte : A propos d’un casMeraghni Nadhir, M. Lahlali, A. Mohand Oussaid, A. Chouiti, M. Derradji, R. Nemmar, Z. Kara

P25 - Un cas d’ostĂ©ome ostĂ©oide de la phalange proximale du 5Ăšm doigt de la main gauche.Saidi Zoheir , H. Haouari, H. Lalaoui, M. Amghar, B. Rafa, T. Hamdaoui

P26 - Lambeau cutané fessier selon Gri_th dans les escarres sacrées de grandes surfacesLabassi Mohamed Hichem, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi, K. Amimoussa, L. Hamdi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui.Service Orthopédie B, Hca,Alger

P27- InstabilitĂ© chronique du coude traumatique sans lĂ©sions ligamentaires. A propos d’un cas.Toualbi Ahmed Chahine

P28 - Rupture post traumatique du droit fĂ©moral, Ă  propos d’un casMokrane Aqila, J. Midas

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P29 - Les entorses graves chroniques de l’articulation MP du pouce par rupture du LLI (effet Stener)Toualbi Ahmed Chahine

P30 - Kyste hydatique primitif de la cuisse. Une localisation rareRahem Mahdi, M. Rahem , K.R. Amimoussa, I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui

P31 - Desinsertion du tendon rotulien sur maladie d’osgood-schlatterKorti Fouzi, H. Sahi, S. Bensahla, D. Dar Cherif, M. Riffi, L. Benabdellah, Z. Chikh, N. Boudjelal

P32 - Luxation sous- talienne fermĂ©e et isolĂ©e. À propos d’un casAit Saadi Meriem, A. Mazari, N. Allimouche, M. Hamidani

P33 - Sepsis sur matĂ©riel d’ostĂ©osynthĂšse en OrthopĂ©die (2018-2019)Benammar Sonia , M. Makhlouf, F. Bouziane, C. Khernane, S. Kouda, I. Belkhelf, Y. Mezouar, M. Benmehidi, N. Khernane

P34 - OstĂ©ome ostĂ©oĂŻde du cuboĂŻde, localisation rare, retard diagnostic : Ă  propos d’un casDjerbal Amel, Y. Akloul, S. Tebani, si_ nazim

P35 - Ligamentoplastie anatomique sous arthroscopie au gracilis pour Instabilité chronique laté-rale de cheville. Cas clinique (difficultés techniques)Boussad Mohamed , Z. Azzouz, A. Ikhlef.

P36 - Le lambeau neuro-cutanĂ© sural locorĂ©gional, une indication inhabituelle : dĂ©fect cutanĂ© aprĂšs lĂ©sion du tendon d’Achille.Boukredera Mounira , A. Benhabiles

P37- RĂ©paration chirurgicale d’une luxation radio-ulnaire infĂ©rieur Ă  propos d’un cas (technique modifiĂ©)Remache Amar

P38 - Le traitement chirurgical de la rupture du tendon d’achilleNemmar Rachid, M. Oussaid, Z. Kara

P39 - Greffon non vascularise de perone comme technique de sauvetage pour la reconstruction osseuse diaphysaire (Ă  propos de Deux cas)Bensalem Mourad, A. Kemih, M.K Mami

P40 - La luxation carpo-metacarpienne dorsale des quatres derniers doigts (à propos d’un cas)Bensalem Mourad, Y. Yahyaoui, M. Mimeche, N. Khernane

P41- Prise en charge chirurgicale d’une fracture mĂ©tastatique bilatĂ©rale de l’humĂ©rus.Nemmar Rachid, M. Bensaid, M. Oussaid Ali, Z. Kara

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ABSTRACTS ORAUX

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C01- PRISE EN CHARGE CHIRURGICAL DES ESCARRES TROCHANTÉRIENNES CHEZ LE PATIENT NEUROLOGIQUE

M. Amghar, Z. Saidi, B. Rafa, A. Djeghri, K. Hachelaf,H. Houari, F. Chouchaoui, A. Boumediene,N. Chergou, F. Ziani, T. HamdaouiHĂŽpital Douera Alger 16049

Objectifs :la gravitĂ© de l’escarre trochantĂ©rienne est liĂ©e au risque d’apparition d’une complication grave qui est l’arthrite de hanche.cette derniĂšre met en jeu le pronostic vital par septicĂ©mie. Elle peut aussi se compliquer d’une gangrĂšne de Fournier dont la prise en charge est difficile et le pronostic est pĂ©joratif.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre 1997 et 2015 145 escarres trochantĂ©riennes ont Ă©tĂ©s traitĂ©es chirurgicalement chez 78 patients dont 65 hommes et 13 femmes. Le siĂšge est bilatĂ©ral dans 67 cas le siĂšge de l’escarre est bilatĂ©ral. Les carrares sont classĂ©es stade 3 et 4 selon la classification NPUAP (national pressure ulcer advisory panel).une arthrite de hanche est associĂ©e dans 28 cas.Tous les patients proviennent des services de rĂ©Ă©ducation du centre .le traitement se fait aprĂšs rĂ©animation chez ces patients qui sont souvent dĂ©nutris et en mauvais Ă©tat physiologique. le traitement consiste en l’excision de l’escarre dans un premier temps suivit d’un comblement par lambeau le plus souvent il s’agit d’un lambeau type tenseur du fascia lata. l’association d’une arthrite de hanche nous impose une rĂ©section de hanche.

Resultats :dans 98% des cas nous avons réalisé un lambeau type TF. Nous avons associé 28 résections de hanche pour arthrite de hanche associée. 52% des escarres ont cicatrisé de premiÚre intention; cependant il existe 48% de complication liées essentiellement aux infections notamment due aux arthrites de hanche. Nous déplorons 4 décÚs sur arthrite.

Discussion :l’escarre trochantĂ©rienne est une fenĂȘtre pour l’arthrite de hanche d’ou la nĂ©cessite d’une prise en charge en urgence afin de diminuer le risque de complication notamment la septicĂ©mie et la gangrĂšne de Fournier dont le pronostic est pĂ©joratif.Conclusion :c’est une affection grave du fait qu’elle met en jeu le pronostic vital par ces complications. L’éducation thĂ©rapeutique et la prĂ©vention reste le meilleur moyen de lutte contre l’apparition de ces escarres.

C02- UTILISATION DU GARROT PNEUMATIQUE AU BLOC OPÉRATOIRE: ENQUÊTE AUPRÈS DES CHIRURGIENS ORTHOPÉDISTES ALGÉRIENS

N. Meraghni, M. Derradji, R. Benkaidali, A. Chouiti, R. Nemmar, Z. KaraCHU Mustaphaplace du 1er Mai, ALger

Objectifs :L’utilisation du garrot pneumatique en chirurgie orthopĂ©dique est courante. Cependant, il n’existe pas de consensus sur cette utilisation, notamment sur la durĂ©e et la pression maximale tolĂ©rĂ©es. Le but de cette Ă©tude est d’évaluer l’attitude et les habitudes des chirurgiens orthopĂ©distes algĂ©riens dans l’utilisation du garrot pneumatique au bloc opĂ©ratoire.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Une enquĂȘte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e auprĂšs des chirurgiens orthopĂ©distes exerçant en AlgĂ©rie. Un questionnaire anonyme comportant douze questions leur a Ă©tĂ© envoyĂ©. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© analysĂ©s afin d’évaluer les habitudes des chirurgiens et leur attitude dans l’utilisation du garrot pneumatique dans leur pratique chirurgicale.

Resultats :207 chirurgiens orthopĂ©distes ont participĂ© Ă  cette Ă©tude. Des pressions de gonflage et des durĂ©es d’utilisation variĂ©es ont Ă©tĂ© rapportĂ©es. 41% des chirurgiens interrogĂ©s utilisent une pression de 250 – 300 mm Hg pour le membre supĂ©rieur et 43% utilisent une pression de 350 – 400 mm Hg pour le membre infĂ©rieur. Deux heures d’utilisation

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du garrot est le temps maximal requis par 44% des participants pour le membre supĂ©rieur et 53% pour le membre infĂ©rieur. 47% des chirurgiens interrogĂ©s dĂ©clarent avoir eu au moins un cas de complication liĂ©e au garrot pneumatique ; il s’agit essentiellement de complications cutanĂ©es ou neurologiques.

Discussion :L’utilisation du garrot pneumatique en chirurgie orthopĂ©dique est trĂšs frĂ©quente. Il permet d’avoir un champ opĂ©ratoire exsangue ce qui facilite le geste chirurgical. Il n’y a pas de consensus sur la pression de gonflage du garrot et la durĂ©e maximale de son utilisation. Dans notre Ă©tude, presque la moitiĂ© des participants recommandent deux heures comme durĂ©e maximale Ă  ne pas dĂ©passer. Bien que trĂšs rarement dĂ©crites, des complications liĂ©es Ă  l’utilisation du garrot pneumatique ont Ă©tĂ© signalĂ©es par 47% des chirurgiens interrogĂ©s. Il s’agit surtout de complications cutanĂ©es ou neurologiques. Les variations dans les rĂ©ponses obtenues dans cette Ă©tude suggĂšrent la nĂ©cessitĂ© de proposer un consensus sur les recommandations pratiques de l’utilisation du garrot pneumatique en chirurgie orthopĂ©dique.

Conclusion :Les rĂ©sultats de cette Ă©tude indiquent des variations dans l’utilisation du garrot pneumatique au bloc opĂ©ratoire dans la communautĂ© des chirurgiens orthopĂ©distes exerçant en AlgĂ©rie.

C03- LA CHIRURGIE AMBULATOIRE OU DE COURTE DURÉE D’HOSPITALISATION EN CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

A. RemacheCHU Hassani Abedelkader, Bd De l’Hîpital

Objectifs :dĂ©montrer l’intĂ©rĂȘt du court sĂ©jour, Ă  travers l’expĂ©rience personnelle au niveau du service de chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique eph Ahmed Medaghri Ain Temouchent.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude prospective menĂ©e sur une population de 489 individus, colligĂ© entre mai 2018 et mai 2019, opĂ©rĂ©s dans le cadre d’urgence, ou programmĂ©s au niveau du service, opĂ©rĂ©s en ambulatoire, ou sortant aprĂšs une (1) journĂ©e d’hospitalisation, et un suivi en consultation sur trois mois.

Resultats :Notre Ă©chantillon est Ă  prĂ©dominance masculine, avec une population jeune dans l’ensemble. la durĂ©e d’hospitalisation est passĂ© de 3 jour en moyenne, Ă  presque une sortie immĂ©diate, dans la majoritĂ© des cas, le taux d’occupation et rĂ©duit a 1/3, le coĂ»t des soins calculĂ©/ jour Ă  Ă©tĂ© de 3500 da/lit ce qui nous Ă  permis de calculer les retombĂ©s Ă©conomiques estimĂ©es sur une annĂ©e qui a Ă©tĂ© estimĂ©e a plus de deux milliards de centimes; le nombre d’infection du site opĂ©ratoire est passĂ©s de 22% dans notre service Ă  moins de 13%.

Discussion :Selon notre enquĂȘte, la chirurgie ambulatoire ou de courte durĂ©e d’hospitalisation, engendre un gain Ă©conomique, une diminution de certaines complications, ainsi qu’une satisfaction du patient. rĂ©sultats rapportĂ© Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente et rĂ©confortĂ©e aprĂšs une revue de littĂ©rature.

Conclusion :les avantages de la chirurgie ambulatoire ou de courte durĂ©e d’hospitalisation, sont incontestables, dans un climat de restriction budgĂ©taire, Ă©voluant dans un contexte politicoĂ©conomique difficile, l’AlgĂ©rie cumule un retard dans la promotion de ce type de traitement comparĂ© aux pays d’outre-mer, un cadre rĂ©glementaire et une meilleur organisation, doivent ĂȘtre imposĂ©s afin d’instaurer ce choix thĂ©rapeutique, chaque fois que possible; une Ă©valuation Ă  long terme et cependant souhaitable.

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C04- PRÉVENTION SECONDAIRE DE L’OSTÉOPOROSE DANS UNE FILIÈRE FRACTURE AU CHU D’ORAN

A. Benammar, K. Khelif, M. Medjahed, A. BenzaouiService de rhumatologie CHU D’Oran

Objectifs :Objectif principal :Identifier les modalités de prise en charge des patients suivis dans la filiÚre fractureObjectif secondaire:Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients suivis dans la filiÚre fracture.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :1 -Type d’étude :Il s’agit d’une cohorte descriptive prospective rĂ©alisĂ©e sur une pĂ©riode allant du 1 janvier 2018 au 31 mars 2019.2 -Population de l’étude :Sont inclus dans l’étude; Tous les patients adultes des deux sexes qui ont fait une fracture ostĂ©oporotique et qui sont suivis au niveau de la filiĂšre fracture sont exclus de l’étude;-Les fractures par fragilitĂ© osseuse secondaire Ă  une autre ostĂ©opathie fragilisante bĂ©nigne ou maligne (hyperparathyroĂŻdie primitive, syndromes osteomalaciques, l’ostĂ©odystophie rĂ©nale, le myĂ©lome multiple, mĂ©tastase osseuse);-Les fractures dues aux traumatismes importants.

Resultats :Au total nous avons recrutĂ© 110 patients dont 96.4% femmes. L’ñge moyen est de 67 ± 11 ans avec des extrĂȘmes allant de 30 Ă  94 ans. 19% uniquement des malades Ă©taient adressĂ©s prĂ©cocement a la filiĂšre fracture c’est-Ă -dire dans les 12 semaines suivant leur fracture. Les principaux services qui nous ont orientĂ©s les patients sont la rhumatologie 35.5 %, la traumatologie 29% et le service de mĂ©decine physique et de rĂ©adaptation (MPR) 22.7%. Nous avons reçu 61% patients avec fracture sĂ©vĂšre, touchant l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur dans 20% de cas et les vertĂšbres dans 33.6%. Les facteurs de risque d’ostĂ©oporose:93% des patientes sont mĂ©nopausĂ©es dont le tiers avant l’ñge de 45 ans.

Un antĂ©cĂ©dent familial de fracture de l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur Ă©tait retrouvĂ© chez 11.8% des malades. Un antĂ©cĂ©dent personnel de fracture os tĂ©oporotique Ă©tait signalĂ© chez 25 % des patients. En l’espace de deux ans la moitiĂ© d’entre eux se sont refacturĂ©s. 28 % des malades ont reçu une corticothĂ©rapie dĂ©passant 7.5mg d’équivalent prednisone pendant une pĂ©riode de trois mois consĂ©cutifs ou plus, 20% ont un rhumatisme inflammatoire chronique Ă  savoir une polyarthrite rhumatoĂŻde 11% et une spondyloarthrite 4.5%. Concernant les autres comorbiditĂ©s 90% des patients ont au minimum une maladie en plus de l’ostĂ©oporose. 34% ont un diabĂšte type 2 et 11% un asthme bronchique. Un dosage de la 25OH vitamine D a Ă©tĂ© effectuĂ© chez les 2/3 des patients, 73% ont un taux inferieur Ă  30 ng/ml.Une radiographie du rachis dorsal et lombaire a Ă©tĂ© faite dans 69% des cas permettant de diagnostiquer des fractures vertĂ©brales mĂ©connues chez 22% des patients inclus initialement pour des fractures pĂ©riphĂ©riques.Une DMO a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez 65% des malades suivis dans la filiĂšre fracture. Le T score Ă©tait ? -2.5 dans 74% des cas au site vertĂ©bral et 30% au site fĂ©moral.

Discussion :

Conclusion :La crĂ©ation d’une filiĂšre fracture au CHU d’Oran est un premier pas dans la prĂ©vention secondaire des fractures ostĂ©oporotiques. La collaboration entre les diffĂ©rents professionnels de santĂ© est indispensable afin de faire rĂ©ussir ce genre d’initiative.

C05- PHARMACIE CLINIQUE APPLIQUÉE AUX DISPOSITIFS MÉDICAUX: INFORMATION DES PATIENTS SUR LES PROTHÈSES ARTICULAIRES : INTÉRÊTS ET OPTIMISATION

Z. LakehalEHU Oran

Objectifs :Le nombre d’arthroplasties augmentant toujours plus avec les annĂ©es et des patients de plus en

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plus intĂ©grĂ©s dans leur prise en charge, une information stable sur les dispositifs mĂ©dicaux implantables semble importante.L’objectif Ă©tait d’informer les patients sur les prothĂšses de hanche (PTH) et genou (PTG) , et Ă©valuer l’intĂ©rĂȘt de la dĂ©marche par la rĂ©alisation d’un questionnaire d’évaluation des connaissances.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude sur 5 mois. Deux livrets d’information sur les PTH, PTG ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. L’information est dispensĂ©e dans le cadre de la conci l ia tion mĂ©d icamenteuse de sortie. Au prĂ©alable, les patients rĂ©pondent Ă  un questionnaire d’évaluation des connaissances de 11 questions. Ces rĂ©ponses ont permis de calculer un score de connaissance (1 point si la connaissance Ă©tait acquise, 0 sinon) comme la somme de ces 11 valeurs.

Resultats :Trente-neuf entretiens rĂ©alisĂ©s. Les patients ont un faible niveau de connaissance sur la plupart des items abordeÂŽs (score moyen de 2,59 points). Avoir des antĂ©cĂ©dents de prothĂšses montre une augmentation du score de 1,756 points en moyenne (p = 0,023). L’influence du mode d’admission et du type de prothĂšse sur le score de connaissance n’a pas pu ĂȘtre mise en Ă©vidence.

Discussion :Il serait intĂ©ressant de reÂŽrĂ©aliser un entretien plus participatif pour le patient afin d’intĂ©grer au mieux les informations reçues.

Conclusion :Le manque d’information et de connaissance des patients montre l’intĂ©rĂȘt de la dĂ©marche.

C06- Maladie de Mueller Weiss : Quelle Reconstruction-ArthrodĂšse?

B. Belbachirservice chirurgie orthopédique- hÎpital militaireuniversitaire spécialisé(HMUS)-staoueli

Objectifs :La Maladie de Mueller Weiss (MMW) c’est une ostĂ©onĂ©crose aseptique de l’os naviculaire du

tarse de l’adulte et dont le traitement est controversĂ© en fonction du stade Ă©volutif, l’objectif de ce travail est une mise au point thĂ©rapeutique et Ă©valuation fonctionnels et morphocliniques des diffĂ©rentes procĂ©dures de reconstructions- ar throdĂšses talo-naviculo-cuneenne avec une revue de littĂ©rature Ă  travers d’une sĂ©rie de 14 cas.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :08 patients (six femmes et deux hommes) avec une moyenne d’ñge de 35 ans (28-56) ont Ă©tĂ© pris en charge entre 2009 et 2019 pour ostĂ©onĂ©crose du scaphoĂŻde tarsien (syndrome de Mueller Weiss) symptomatiques dont plus 80% ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s Ă  un stade tardif de collapsus naviculaire avec aplatissement et cassure de la ligne de Meary-Tomeno (stade 3) et dont plus 50% avec un conflit talo-cuneiforme avec sub-luxation naviculaire (stade 4) et 25% avec neo-artculation talo-cuneenne(stade 5) avec Ă  un stade ultime de dĂ©compensation arthrosiquee sub-talienne. L’arthrodĂšse talo-naviculaire sans reconstruction a Ă©tĂ© pratiquĂ©e seulement chez deux cas avec un diagnostic prĂ©coce (stade 1), L’arthrodĂšse talo-naviculocunĂ©enne est la procĂ©dure de rĂšgle dans notre sĂ©rie avec une reconstruction partielle (dans 3 cas) ou totale de l’os naviculaire (crĂȘte le plus souvent) .Quatre cas ont eu une reconstruction avec arthrodĂšse totale du couple de torsion d’emblĂ©e pour un pied plat arthrosique dĂ©compensĂ©e (stade ultime). Le montage fait appel souvent aux agrafes avec une botte en rĂ©sine pour six semaines ,avec une semelle plantaire pour soutenir le premier rayon est obligatoire pour une annĂ©e afin Eviter le tassement de la greffe avec une rĂ©Ă©ducation longtemps poursuive pour une rĂ©cupĂ©ration articulaire.

Resultats :A un recul moyen de 54 mois(119-10) les rĂ©sultats fonctionnels selon le Score de Maryland Foot (SMF) ont Ă©tĂ© satisfaisants chez moins de 45% de nos patients. L’analyse morphostatique radio-clinique sur des profils des pieds en charge avec une Ă©tude baro-podomĂ©trique nos rĂ©sultats ont Ă©tĂ© mitigĂ©s en rapport avec la qualitĂ© de la reconstruction naviculaire et l’étendu de la fusion peri-naviculaire (donc le stade Ă©volutif de l’intervention).L’arche Plantaire longitudinal talo-mĂ©tatarsien

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médial qui a été rétabli chez 11 pieds sur 14 avec 3 reprises pour une reconstruction arthrodÚse totale du couple du torsion pour une dégradation.

Discussion :La maladie de Mueller Weiss (MMW) c’est un syndrome douloureux mĂ©dio-tarsien secondaire Ă  une ostĂ©onĂ©crose de l’os naviculaire; maladie rare de l’adulte (femme de la quarantaine le plus souvent et bilatĂ©rale) dont la physiopathologie reste mĂ©connue. Elle est responsable d’un aplatissement du pied.Actuellement, il n’y a pas de procĂ©dure chirurgicale standard. Bien que la plupart des auteurs considĂšrent la chirurgie sur la base de la gravitĂ© des symptĂŽmes plutĂŽt que du degrĂ© de dĂ©formation, la majoritĂ© des cas chirurgicaux sont au stade 3 (degrĂ© modĂ©rĂ©) ou pire Plusieurs techniques chirurgicales ont Ă©tĂ© dĂ©crites dans la littĂ©rature, toutes partageant deux objectifs communs: soulager la douleur en fusionnant des articulations dĂ©gĂ©nĂ©ratives symptomatiques et restaurer les arcades longitudinales plantaire et mĂ©diale en corrigeant la ligne de Meary-Tomeno .L’arthrodĂšse Talonaviculocuneiform avec greffe osseuse rĂ©pond Ă  ces deux objectifs et fournit les rĂ©sultats les plus satisfaisants . Il existe d’autres procĂ©dures moins courantes pour le syndrome de Mueller-Weiss, mais chacune a sa faiblesse. La dĂ©compression centrale percutanĂ©e du naviculaire peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e aux premiers stades de la maladie, mais la plupart des patients ont dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ© des modifications dĂ©gĂ©nĂ©ratives et une dĂ©compression centrale simple a moins de chances d’ĂȘtre bĂ©nĂ©fique. L’arthrodĂšse talonaviculaire isolĂ©e prĂ©sente un risque Ă©levĂ© de pseudoarthose car l’articulation naviculocuniforme n’est pas rĂ©parĂ©e . Enfin, la triple arthrodĂšse (c’est-Ă -dire la fusion des articulations sous-talienne, talonaviculaire et calcanĂ©o-cuboĂŻdienne) reste une indication au stade ultime avec dĂ©gradation arthrosique du couple de torsion avec un pied plat.

Conclusion :La maladie de Mueller Weiss (MMW) est une ostĂ©onĂ©crose aseptique de l’os naviculaire, dont l’étiologie reste encore discutĂ©e. Son traitement est exclusivement chirurgical par une arthrodĂšse

talo-naviculaire ou une reconstruction-arthrodĂšse pĂ©ri-naviculaire dont l’indication doit ĂȘtre pensĂ©e tĂŽt d’oĂč l’ intĂ©rĂȘt d’un diagnostic prĂ©coce (scintigraphie et IRM) avant l’aplatissement et fragmentation de l’os naviculaire et la dĂ©compensation arthrosique au prix d’une reconstruction-arthrodĂšse totale du couple de torsion.

C07 - RÉSULTATS C L IN IQUES E T RAD IOGRAPHIQUES À LONG TERME D’UNE SÉRIE DE 48 FRACTURES DU TALUS, TRAITÉES CHIRURGICALEMENT

A. Amallou, A. Hamadouche, I. Faouzi, A. Tobbal, A. Guessoum, E. Menter, H. ZidaniService de chirurgie orthopedique chu de setif

Objectifs :Les fractures du talus sont rares (0,14-0,32% de l’ensemble des fractures), et 3 % des fractures du pied selon Adelaar. Elles comportent souvent des lĂ©s ions associĂ©es Ă  type de f rac tures du cou-de-pied qui aggravent le pronostic fonctionnel. Elles sont grevĂ©es d’un taux Ă©levĂ© de complications Ă©volutives Ă  type d’arthrose post-traumatique et de nĂ©crose avasculaire. Ce taux ne peut ĂȘtre rĂ©duit que par une analyse correcte de ces fractures et un choix prĂ©cis des voies d’abord et une ostĂ©osynthĂšse adaptĂ©e. L’objectif de ce travail est d’étudier les rĂ©sultats radio-cliniques Ă  long terme d’une sĂ©rie de 48 fractures du talus.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous prĂ©sentons une sĂ©rie rĂ©trospective de 48 patients, avec un Ăąge moyen de 35 ans, 42 hommes et 6 femmes. La plupart des fractures Ă©taient secondaires Ă  un traumatisme Ă  haute Ă©nergie, en par ticulier dans le cadre d’un accident de la circulation dans 28 cas, accident de voie publique dans 12 cas, chute d’une hauteur dans 08 cas.Le bilan radiographique initial comportait des incidences de face et de profil strict de la cheville dans tous les cas. Une exploration tomodensitomĂ©trique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans 14 cas.34 % de lĂ©sions osseuses de voisinage associĂ©es (fracture de la mallĂ©ole mĂ©diale, calcanĂ©um, luxation

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spatulo columenaire, bimallĂ©olaire), 20 % de fractures ouvertes.Nous avons rĂ©pertoriĂ© 26 fractures du col et 22 fractures du corps, nous avons classĂ© les fractures du col selon la classification De Hawkins modifiĂ©e par Canale et Kelly:Type II: 19 casType III: 07 casLe dĂ©lai de prise en charge Ă©tait entre 06h et 05 jours, tous les malades ont Ă©tĂ© traitĂ©s chirurgicalement. La voie d’abord utilisĂ©e essentiellement antĂ©romĂ©diale dans 26 cas, un double abord dans 04 cas. La fracture de la mallĂ©ole mĂ©diale a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme voie d’abord dans 04 cas. Le vissage est le matĂ©riel le plus utilisĂ©, suivi d’embrochage.

Resultats :Le recul moyen est de 06 ans, Les rĂ©sul tats cliniques ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s selon le score de l’AOFAS, avec un score moyen Ă  70 points /100.L’arthrose de la sous talienne est retrouvĂ©e dans 62%, O5 cas de nĂ©crose.

Discussion :Les fractures du talus sont cer tes rares mais exposent Ă  des complications souvent invalidantes, du fait que le talus constitue le maillon de transmission de toutes les contraintes, et de la frĂ©quence Ă©levĂ©e des lĂ©sions associĂ©es, 34 % de lĂ©sions osseuses associĂ©es dans notre sĂ©rie.Leur prise en charge thĂ©rapeutique a bĂ©nĂ©ficiĂ© des progrĂšs de l’imagerie en particulier le scanner.Le chirurgien doit assurer une compression suffisante sans raccourcir le col et lutter contre les troubles rotationnels et les dĂ©viations d’axes, toutes ces erreurs de correction ont des consĂ©quences fonctionnelles et pronostiques sĂ©vĂšres.Afin de mieux respecter les tissus mous et d’assurer un meilleur contrĂŽle de la rĂ©duction, Thordarson Cronier prĂ©conisent un double abord.

Conclusion :Les fractures du talus restent l’apannage du sujet jeune actif, suite Ă  un traumatisme violent.Seule une par faite analyse de la fracture sur les radiographies, complĂ©tĂ©es par une tomodensitomĂ©trie vont permettre de proposer une ostĂ©osynthĂšse adaptĂ©e.

C8- RESULTAT FONCTIONNEL DE LA CHIRURGIE PERCUTANEE DES RAYONS LATÉRAUX

Em. Boumediane, H. Kefi, M. Meherzi, A. Figuira, E. DemortiereCentre hospitalier de bagnols-sur-ceze, France

Objectifs :Évaluer l’innocuitĂ© et l’efficacitĂ© de l’approche percutanĂ©e dans le traitement des mĂ©tatarsalgies latĂ©rales.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Dans notre Ă©tablissement, entre mars 2016 et mars 2017, une sĂ©rie de 22 patients prĂ©sentant un diagnostic de mĂ©tatarsalgie primaire causĂ©e par une Ă©tiologie mĂ©canique rĂ©sistante au traitement conservateur a Ă©tĂ© incluse dans cette Ă©tude.La planification prĂ©opĂ©ratoire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  la fois par une Ă©valuation clinique et radiologique. L’échelle AOFAS, l’EVA et les complications ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es. Les paramĂštres Maestro, les morphotypes relatifs et la consolidation osseuse ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s. Une analyse statistique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e (p <0,05).

Resultats :24 pieds ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s. Au recul moyen de 14 mois, tous les scores cliniques s’amĂ©lioraient de maniĂšre significative. La plupart des ostĂ©otomies (83,3%) avaient guĂ©ri en 3 mois, tandis que le morphotype harmonieux idĂ©al Ă©tait restaurĂ© Ă  12 pieds (50%). Des complications Ă  long terme ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans 03 cas (12,3%).

Discussion :

Conclusion :La technique percutanĂ©e reprĂ©sente un outil supplĂ©mentaire mis en oeuvre pour une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle postopĂ©ratoire rapide et une mĂ©thode sĂ»re pour le traitement des mĂ©tatarsalgies. Les critĂšres Maestro ont aidĂ© Ă  la planification prĂ©opĂ©ratoire mais n’ont pas de valeur prĂ©dictive. Des Ă©tudes complĂ©mentaires sont nĂ©cessaires.

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C09- TRAITEMENT DES LÉSIONS MÉNISCALES SOUS ARTHROSCOPIE PAR SUTURE À PROPOS DE 17 CAS

N. Mahdi, I. DelloulCHU de Bejaia

Objectifs :Les lĂ©sions mĂ©niscales constituent une pathologie extrĂȘmement frĂ©quente. L’objectif est l’évaluation fonctionnelle, et clinique Ă  court terme des patients prĂ©sentant une lĂ©sion mĂ©niscale Ă  type de anse de seau, bĂ©nĂ©ficiant d’une rĂ©paration par suture sous arthroscopie.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :L’étude concerne 17 patients pris en charge entre janvier 2017 et juin 2018 avec un recul moyen de 12 mois. L’ñge moyen des patients est de 25 ans, 94,12 des patients sont des hommes, le genou droit domine lĂ©gĂšrement sur le genou gauche.

Resultats :Au recul nous avons noté un score IKDC global de 88.24 de bon et trÚs bon résultats(A+B). Nous avons noté 2 cas de résultats médiocre (IKDC C), qui ont nécessité une révision pour réaliser une méniscectomie partielle.

Discussion :Selon la littĂ©rature entre 15 et 25% d’échecs des rĂ©parations mĂ©niscales.

Conclusion :Le traitement de choix consistait pendant longtemps, dans la plupart des cas, en une mĂ©niscectomie totale. Mais l’évolution du traitement des lĂ©sions mĂ©niscales, a permit de diversifier l’attitude thĂ©rapeutique.

C10- TRAITEMENT DES LÉSIONS MÉNISCALES DÉGÉNÉRATIVES APRÈS 45 ANS

M. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, ML. Larjane, Z. Azouz, K. Brahimi, M. Benhamouche,M. Zaanine, A. BarkaEHP dr Rachid Benmerad 5 rue Didouche Mourad Amriw, Bejaia

Objectifs :Un sujet de controverse et pose un problĂšme d’indication thĂ©rapeutique.MatĂ©riels et mĂ©thodes :Sur 125 patients prĂ©sentant des lĂ©sions mĂ©niscales dĂ©gĂ©nĂ©ratives type 3 de Slotter, 45 cas ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement chirurgical.35 hommes et 10 femmes, ĂągĂ©s entre 45 et 60ans. Recul minimum de 24 mois.La douleur associĂ©e Ă  un «dĂ©rangement interne» du genou Ă©tait le motif de consultation sans notion de traumatisme.Radiographie standard des 2 genoux en charge +incidence en schuss. l’IRM pratiquĂ© en deuxiĂšme intention objectivant 30 lĂ©sions du mĂ©nisque mĂ©dial isolĂ©es, 10 lĂ©sions du mĂ©nisque latĂ©ral et 5 lĂ©sions mixtes., oedĂšmes mĂ©dullaire dans 20% des cas DĂ©lai moyen de 12 seamnes avant l’intervention. Apres Ă©chec du traitement mĂ©dical (repos AINS, infiltrations aux corticoĂŻdes, Acide hyaluronique, RĂ©Ă©ducation). Nous avons pratiquĂ©; 30 mĂ©niscectomie partielle arthroscopique (MPA) et 15 rĂ©parations mĂ©niscales dont 5 cas par la technique de Warren seul et 6 cas par la technique hybride utilisant le fast fix ( all in) , associer au Warren , aprĂšs avivements et 04 cas sous ar throscopie couplĂ©e Ă  une mini athrotomie. retro ligamentaire. En post -opĂ©ratoires mise au repos dans une genouillĂšre et dĂ©charge incomplĂšte pendant 6 semaines. Une mobilisation Ă  la 3e semaine atteignant puis dĂ©passant les 90° aprĂšs la 6e semaine ; la reprise sportive Ă  partir du 6e

mois en cas de rĂ©paration. En cas de MPA seul, reprise immĂ©diate de l’appui.

Resultats :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective sur 40 patients symptomatiques. Les LMD asymptomatiques ont

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bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement mĂ©dical seul; 85 patients hors-sĂ©rie. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires au recul moyen de 30 mois montrent un score IKDC moyen Ă  70 points. 2 paresthĂ©sies du nerf saphĂšne interne 4 douleurs persistantes du compartiment interne ,2 cas d’évolution vers une arthrose stade 1 er 2 d’Albakh .Un cas d’arthrose stade 4 ayant nĂ©cessitĂ© une PTG.

Discussion :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective. A propos de 45 patients symptomatiques. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires au recul minimum de 24 mois montrent un score IKDC moyen Ă  70 points. 02 paresthĂ©sies du nerf saphĂšne interne, 04 douleurs persistantes du compartiment interne. La MPA a Ă©tĂ© largement pratiquĂ©. Depuis 2002 des Ă©tudes randomisĂ©es montrent l’absence de bĂ©nĂ©fice de la MPA versus traitement non opĂ©ratoire, Proposition de l’ESSKA d’un algorhythme dĂ©cisionnel appeler l’ESSKA Meniscus Project.

Conclusion :Plus que l’ñge, c’est l’anciennetĂ© de la lĂ©sion source de phĂ©nomĂšnes dĂ©gĂ©nĂ©ratifs mĂ©niscaux qui doit ĂȘtre prise en compte.Le principe d’économie mĂ©niscal est maintenant reconnu.Le traitement chirurgicale MPA ne doit envisager qu’aprĂšs Ă©chec d’un traitement mĂ©dicale bien conduit et s’adresse au lĂ©sions avec symptĂŽmes mĂ©caniques considĂ©rables stade 3 sans signes d’arthrose ni d’extrusion mĂ©niscale IntĂ©rĂȘt de diffusion large du consensus de l ’ESSKA publie sous le rĂ©gime de l’Open Access paru au RCOT de juin 2017 R. Seil, P. Beaufils, N .Pujol.

C11- RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR PAR DIDT SOUS ARTHROSCOPIE À PROPOS DE 105 CAS

N. Mahdi, I. DelloulCHU de Bejaia

Objectifs :Ce travail a pour objectif l’évaluation fonctionnelle, clinique et radiologique Ă  moyen terme de patients prĂ©sentant une laxitĂ© du genou, bĂ©nĂ©ficiant d’une ligamentoplastie au droit interne et demi-tendineux (DIDT) sous arthroscopie.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :L’étude concerne 105 patients pris en charge entre janvier 2015 et juillet 2018 avec un recul moyen de 24,6 mois. L’ñge moyen des patients est de 29,52 ans avec des extrĂȘmes de 17 et 54 ans, 96,19 des patients sont des hommes, le genou droit domine lĂ©gĂšrement sur le genou gauche.La rupture du ligament croisĂ© a Ă©tĂ© secondaire Ă  un accident de sport dans 74,28 % des cas. Le dĂ©lai traumatisme, chirurgie est de 29,4 mois.

Resultats :90,2 % des sportifs ont repris leur activité sportive avec un transfert vers un sport sans pivot dans un tiers des cas. Au recul nous avons noté la laxité résiduelle différentielle moyenne de 1,9 mm au Rolimeter avec 89,5 % de laxité résiduelle différentielle < 3 mm. Le score IKDC global préopératoire est passé de : 0% IKDC A ; 2,9 IKDC B ; 59% IKDC C ; 38,1% IKDC D à 46,66% IKDC A ; 45,7% IKDC B ; 7,6% IKDC C au recul de 24,6 mois.Discussion :Nos résultats IKDC sont comparables à la littérature pour les techniques utilisant les ischiojambies: Maletis et al [248] 92% à 2 ans de recul, Roe et al [336] 89% à 7 ans de recul, Pinczewski et al2 83% à 10 ans.

Conclusion :Notre étude permet de dire que la reconstruction du ligament croisé antérieur par la technique de ligamentoplastie au DIDT sous arthroscopie donne de bons résultats fonctionnels et cliniques.

C12- DEVENIR FONCTIONNEL ET RADIOLOGIQUE DE 50 RECONSTRUCTIONS DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR DU GENOU, À PLUS DE 08 ANS DE RECUL

A. Amallou, A. Hamadouche, R. Lagagna, S. Derouiche, H. ZidaniService de chirurgie orthopedique CHU de Setif

Objectifs :Si l’évolution naturelle d’une rupture du ligament croisĂ© antĂ©rieur vers l’arthrose du genou est une

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notion bien connue, tant sur le plan expĂ©rimental que clinique. La reconstruction du ligament croisĂ© antĂ©rieur permet d’amĂ©liorer la stabilitĂ© et la proprioception du genou et peut limiter ainsi le risque de dĂ©gradation cartilagineuse. Il existe peu de sĂ©ries dans la littĂ©rature relatant les rĂ©sultats non seulement sur le plan fonctionnel mais surtout radiologique, Ă  long terme des ligamentoplasties du ligament croisĂ© antĂ©rieur. L’objectif du travail est de prĂ©ciser le devenir des genoux surtout sur le plan radiologique, de dĂ©gager les diffĂ©rents facteurs qui favorisent le processus arthrosique.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est une Ă©tude rĂ©trospective portant sur 50 patients opĂ©rĂ©s pour laxitĂ© antĂ©rieure du genou Avec un Ăąge moyen de 28 ans, qui Ă©taient pour la grande majoritĂ© des sportifs de loisir (38 cas), de compĂ©tition (12 cas). Le dĂ©lai moyen entre l’accident et l’intervention Ă©tait de 12 mois. Tous les patients avaient une instabilitĂ© fonctionnelle du genou en prĂ©opĂ©ratoire. Ils ont tous Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s d’une plastie du ligament croisĂ© antĂ©rieur utilisant un transplant libre de tendon rotulien, Une exploration systĂ©matique du genou a Ă©tĂ© pratiquĂ©e, Ă©tablissant un bilan mĂ©niscal et cartilagineux. Le bilan radiologique comprenait un clichĂ© de face en appui monopodal (AMP), un profil Ă  30° de flexion en appui monopodal, une vue axiale Ă  30°, et un clichĂ© en schuss. Le rĂ©sultat radiologique a Ă©tĂ© classĂ© selon 3 stades (normal ou remodelĂ©, prĂ©-arthrose et arthrose), la mesure de la translation tibiale antĂ©rieure sur le cliche de profil en appui monopodal.

Resultats :A plus de 08 ans de recul, Le score IKDC global Ă©tait A dans 24%, B dans 56%, C dans 16% et 4 % de stade D.Les clichĂ©s de contrĂŽle objectivaient 24% de prĂ© arthrose et d’arthrose fĂ©morotibiale mĂ©diale.Discussion :Pour Christel, la reconstruction du ligament croisĂ© antĂ©rieur avec mĂ©nisque intact protĂšge le genou de la survenue de l’arthrose n’est pas encore prouvĂ©. La rupture du ligament s’accompagne de 60% de lĂ©sions mĂ©niscales, la sĂ©quence laxitĂ© antĂ©rieure-arthrose du genou est souvent liĂ©e aux lĂ©sions mĂ©niscales et cartilagineuses. Dans notre sĂ©rie nous avons retrouvĂ© 24% de prĂ© arthrose

et d’arthrose, Dejour retrouve 10 % Ă  10 ans et 25,8 Ă  17 ans de recul. Certains facteurs sont Ă  l’origine de l’évolution vers l’arthrose mĂȘme aprĂšs une reconstruction du ligament.

Conclusion :Le dĂ©lai entre le traumatisme et la chirurgie, et la laxitĂ© rĂ©siduelle sont des facteurs dĂ©terminants dans la genĂšse de l’arthrose.

C13- L’APPORT DE L’ARTHROSCOPIE DANS LE TRAITEMENT DES FRACTURES UNITUBÉRASITAIRES DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DU TIBIA

N. Benmaayouf, M. Mimeche, K. Benyahia, C. Derdous, N. KhernaneService de chirurgie orthopéque CHU batnaroute de Tazoult

Objectifs :de notre Ă©tude prospective est de dĂ©terminer la place de l’arthroscopie dans la prise en charge des fractures unitubĂ©rasitaires de l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tibia.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude prospective qui a portĂ© sur 51 patients, ĂągĂ©s de 20 Ă  65 ans, traitĂ©s pour une fracture rĂ©cente du plateau tibial assistĂ©e de l’arthroscopie. Les radiographies et les TDM ont permis de dĂ©terminer le type anatomo-pathologique des lĂ©sions osseuses selon la classification de Schatzker. L’arthroscopie a prĂ©cisĂ©, de visu, l’aspect lĂ©sionnel des structures intra-articulaires du genou, leur classification et leur traitement. En outre, associĂ©e au contrĂŽle radioscopique, elle a permis d’affirmer la qualitĂ© de la rĂ©duction. Celle-ci est stabilisĂ©e par un vissage, associĂ© ou non au brochage. L’évaluation clinique : est faite Ă  l’aide de plusieurs scores fonctionnels :- le score clinique de Rasmussen, le score de l’IKS, le score de Lysholm.- le degrĂ© d’activitĂ© aprĂšs traitement selon l’échelle de Tegner.L’évaluation radiologique : faite sur un examen radiographique des deux genoux de face et de profil qui permet de les comparer en recherchant des anomalies ostĂ©o-cartilagineuses ainsi que

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l’évaluation du genou traitĂ© Ă  l’aide : du score radiologique de Rasmussen et de la classification d’AhlbĂ€ck pour les stades de l’arthrose.Un pangonogramme pour mesurer d’une maniĂšre comparative les diffĂ©rents angles et axes des membres infĂ©rieurs.

Resultats :Le recul Ă  l’évaluation des patients varie entre 5 et 39 mois, avec une moyenne de 21,37 mois.La cotation clinique de Rasmussen fait ressortir d’excellents et bons rĂ©sultats chez tous les patients, avec une moyenne de 28,41±1,91.Selon l’IKS clinique : 92,2% des patients ont un score IKS clinique >ou= 90. Une moyenne de 94,67±6,17. Les patients opĂ©rĂ©s avant l’ñge de 60 ans prĂ©sentent, Ă  la revue, de meilleurs rĂ©sultats cliniques.Selon Lysholm : 47 patients (92,2%) ont un score excellent, contre 4 patients (7,8%) ont un score moyen avec une moyenne de 91,43±8,14.Les rĂ©sultats de la goniomĂ©trie ont fait ressortir un axe moyen de 180,02°±2,649° [175-188°] comparativement au cĂŽtĂ© sain qui est de 180°± 1,73° [175-183°] et un dĂ©faut d’axe moyen, comparativement au cĂŽtĂ© sain, de 1,14° ±2,55°. La cotation radiologique de Rasmussen retrouve une moyenne de 16,2 ± 1,66 points [12-18]. Classification d’AhlbĂ€ck : L’arthrose a Ă©tĂ© retrouvĂ©e chez 19 patients (37,25%), dont 18 cas au stade 1 (94,7%) et un au stade 2.

Discussion :ComparĂ©e au traitement conventionnel, l’option arthroscopique est meilleure en termes de durĂ©e d’hospitalisation, de diagnostic des lĂ©sions intra-articulaires. L’abord mini invasif Ă©vite les complications locales. Alors que le relĂšvement du tassement est indispensable, son comblement n’est pas toujours nĂ©cessaire. Le vissage suffit Ă  la stabilisation. La morbiditĂ© se trouve ainsi diminuĂ©e ce qui permet une consolidation et une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle dans les meilleurs dĂ©lais.Les rĂ©sultats fonctionnels sont bons chez la majoritĂ© des patients, aprĂšs un dĂ©lai de 2 Ă  5 annĂ©es. Puisque les phĂ©nomĂšnes arthrosiques ont tendance Ă  apparaĂźtre aprĂšs 5 ans ou plus, un suivi continu est nĂ©cessaire. Ceci est particuliĂšrement vrai pour les sujets ĂągĂ©s.

Conclusion :La technique thĂ©rapeutique assistĂ©e de l’arthroscopie a conduit Ă  des rĂ©sultats cliniques Ă©quivalents Ă  la technique conventionnelle pour le traitement des fractures du plateau tibial de types I Ă  IV de Schatzker . Cependant, elle retrouve un avantage sur le plan radiologique, sur les dĂ©lais de consolidation et de mobilisation ainsi que sur la reprise de l’appui, permettant au patient de retrouver plus rapidement ses activitĂ©s.

C14- TRAITEMENT CHIRURGICAL DE L’INSTABILITÉ ROTULIENNE CHRONIQUE PAR LA PLASTIE D’INSALL EXPÉRIENCE DU SERVICE HMRUORAN

R. Sellam, B. Brahim, H. Bourihia, N. Mesmoudi, M. Zenata, A. AbdiHîpital universitaire militaire d’Oran

Objectifs :Étudier l’effet de la reconstruction du plan mĂ©dial du genou sur la bascule patellaire(plastie du vaste mĂ©dial oblique VMO D’INSALL.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :- C’est une Ă©tude rĂ©trospective de 38 patients et 39 genoux.- 39 genoux ayant bĂ©nĂ©ficier d’une plastie du MPFL,avec section du LPFL,avec ou sans geste osseux sur la TTA.- L’age moyen des patients est de 24 ans(17ans a 36ans),une prĂ©dominance masculine.- On a Ă©tudie sur le plan clinique(signe de smilie, signe de l’engagement) fonctionnel (score de KUJALA) et radiologique(bascule rotulienne).Resultats :Le recul moyen de la sĂ©rie est de 07ans, une nette amĂ©lioration pour les signes cliniques et radiologiques avec un trĂšs bon recentrage de la patella sans signes d’arthrose femoro-patellaire.

Discussion :- La bascule et la congruence de la rotule étaient restaurées aprÚs la plastie des ailerons de la patella - D.DEJOUR avait montre que la bascule du VMO permet une correction de la bascule patellaire (horisentalisation du VMO.

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Conclusion :la plastie des ailerons patellaire par la technique D’INSALL a permet une correction de la bascule patellaire , une bonne congruence dans l’articulation fĂšmoropatellaire et surtout d’éviter l’évolution vers l’arthrose.C15- L’OSTEOTOMIE TIBIALE DE VALGISATION PAR OUVERTURE INTERNE AVEC CALE À PROPOS DE 50 CAS

EM. Boumediene, T. Farid, MA. Behima, I. Abkari, H. SaidCHU Mohammed VI Marrakech

Objectifs :Évaluer les rĂ©sultats fonctionnels et radiologiques de ce type d’ostĂ©otomie .ApprĂ©cier l’ostĂ©ointĂ©grationdu substitut osseux.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous prĂ©sentons une Ă©tude rĂ©trospective de 50< cas de gonarthrose fĂ©morotibiale interne traitĂ©e par ostĂ©otomie tibiale de valgisation par addition interne au service de chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique de l’hĂŽpital ARRAZI CHU MOHAMMED VI, durant une pĂ©riode 5 ans s’étalant entre le 1er janvier 2014 jusqu’au 31 dĂ©cembre 2018.

Resultats :L’ñge moyen de nos malades Ă©tait de 51 ans ,76% d’entre eux Ă©taient de sexe masculin. Dans 80%des cas l’ar throse Ă©tait l iĂ©e Ă  un genu varum primitif et dans 20% des cas Ă  genuvarum secondaire. Cliniquement nos patients se plaignaient de douleur de type mĂ©canique dans 80% des cas, de type mixte dans 12% et de type inflammatoire dans 8%. Les stades I et II d’Ahlback constituaient la plus grande partie des cas de l’arthrose fĂ©moro-tibiale (80%). La dĂ©viation angulaire globale moyenne Ă©tait de 11,3° avec des extrĂȘmes de 5°et 18°. Tous nos patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s par ostĂ©otomie tibiale de valgisation par addition interne, avec comblement del’ouverture osseuse par une cale en ciment. La fixation Ă©tait assurĂ©e par des plaques vissĂ©es en T ou en L Ă  04 ou 05 trous. Les suites opĂ©ratoires Ă©taient simples pour la plupart des patients, sauf quatre cas qui ont prĂ©sentĂ©

uneraideur du genou et qui ont bien évolué suite à une rééducation et une douleur antérieure du genou signalée chez 04 patients.Les résultats évalués selon les critÚres du groupe GUEPAR étaient bons et trÚs bons dans 84% et moyens dans 16%.

Discussion :

Conclusion :L’osteotomie tibiale de valgisation par ouverture interne avec cale reste une Technique fiable et reproductible, avec comme avantages:‱ Conservation du capital osseux.‱ MĂȘme abord pour la PTG.‱ Absence geste sur la fibula.‱ Aucun risque pour le SPE.

C16- ARTHROSE ET ENTORSE GRAVE DU GENOU OPÉRÉ

R. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, A. Abdi, FK. LahouelService de MĂ©decine Physique et RĂ©adaptation l’HĂŽpital Militaire RĂ©gional Universitaire d’Oran (HMRUO)

Objectifs :Evaluer la relation entre la survenue d’une entorse grave du genou et le dĂ©veloppement d’une arthrose du genou selon le score de selon Kellgren et Lawrence. DĂ©terminer les facteurs associes. Evaluation fonctionnelle (handicap).

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre travail porte sur une Ă©tude de 180 patients prĂ©sentant une laxitĂ© antĂ©rieure chronique du genou symptomatique secondaire Ă  une entorse grave post traumatique, il s’agit d’une Ă©tude prospective descriptive comparative

Resultats :42,8% des patients prĂ©sentait une arthrose, avec un lien Ă©pidĂ©miologique significatif entre le dĂ©veloppement d’une arthrose du genou et les facteurs suivants :- L’ñge au moment de l’accident (P 0,04).- L’ñge au moment de l’intervention chirurgicale (P 0,000).

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- Le dĂ©lai entre la survenue de l’entorse grave du genou et l’intervention chirurgicale (P 0,003).

Discussion :Les auteurs rapportent des incidences de radiographies anormales variant entre 24 et 86 %, 5 Ă  34 ans aprĂšs une rupture du LCA en l’absence d’un traitement chirurgical. AprĂšs reconstruction chirurgicale du LCA, la frĂ©quence observĂ©e de radiographies anormales varie de 10 Ă  71 %, aprĂšs un suivi moyen de 5 Ă  15 ans et n’est donc pas diffĂ©rente de celle rapportĂ©e dans les Ă©tudes oĂč le traitement est conservateur.La survenue et l’aggravation avec le temps de l’incapacitĂ© professionnelle sont les facteurs clĂ©s conduisant les patients vers l’intervention chirurgicale.Conclusion :Il ne fait bien entendu aucun doute que la rupture du ligament croisĂ© antĂ©rieure lors d’une entorse grave du genou peut ĂȘtre le point de dĂ©part d’une dĂ©gradation progressive du genou.Mais actuellement, il n’a pas Ă©tĂ© clairement dĂ©montrĂ© que la reconstruction chirurgicale du LCA Ă©tait le bon ou le seul moyen pour Ă©viter cette dĂ©gradation. Les lĂ©sions associĂ©es Ă  la rupture du LCA varient en fonction du mĂ©canisme traumatique et peuvent expliquer l’évolution inexorable vers l’arthrose et la seule dĂ©monstration formelle est que la reconstruction chirurgicale du LCA est un moyen efficace pour supprimer l’instabilitĂ© que prĂ©sente le patient.

C17- PLACE DES PROTHÈSES À CHARNIÈRE DANS LES GRANDS GENU-VARUM

I. Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, H. Labassi, A. Belhanafi, MK. LarbaouiHopital central de l’armĂ©e ( HCA)

Objectifs :La mise en place d’une prothĂšse totale du genou reprĂ©sente encore l’une des difficultĂ©s opĂ©ratoires que rencontre le chirurgien lorsqu’il est amenĂ© Ă  les poser sur un genou avec une dĂ©formation frontale importante.Plusieurs possibilitĂ©s sont Ă  discuter, passant par l’ostĂ©otomie premiĂšre suivie dans un deuxiĂšme

temps d’une PTG, ou alors la mise en PTG sans correction prĂ©alable ce qui reste trĂšs discutable, ou bien encore proposer en un seul temps une ostĂ©otomie correctrice et une PTG. Notre choix s’est orientĂ© vers la pose d’une prothĂšse Ă  charniĂšre rotatoire.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude prospective de 2013 Ă  2017, incluant 08 patients, 05 femmes et 03 hommes, tous nos patients prĂ©sentaient une gonarthrose Ă©voluĂ©e stade V d’Ahlback avec un genu varum > Ă  25°. Ces patients ont tous bĂ©nĂ©ficier d’une prothĂšse Ă  charniĂšre rotatoire de premiĂšre intention. Notre Ă©valuation prĂ© et post-opĂ©ratoire a tenue compte de la clinique, des scores fonctionnels (HSS, IKS, KSS) et des critĂšres radiologiques (Angle HKA).

Resultats :Sur les scores fonctionnels on note une nette amĂ©lioration avec un IKS genou qui passe Ă  92 % de bons rĂ©sultats et un score HSS Ă  76% de bons rĂ©sultats, l’angle HKA passe d’une moyenne de 153° en prĂ©opĂ©ratoire Ă  180° en post-opĂ©ratoire.

Discussion :Nous avons notĂ© une nette amĂ©lioration concernant les diffĂ©rents scores fonctionnels, de mĂȘme que nous avons comparĂ© nos rĂ©sultats Ă  ceux de dif fĂ©rentes sĂ©ries de la littĂ©rature (Pasquier, Bonnevialle, Mabit).

Conclusion :La gonarthrose sur un genu varum historique pose un problĂšme de tactique opĂ©ratoire, surtout quand la longĂ©vitĂ© et la rĂ©ussite d’une prothĂšse totale du genou dĂ©pend en grande partie d’un bon alignement mĂ©canique. La prothĂšse Ă  charniĂšre rotatoire semble ĂȘtre une bonne alternative avec des rĂ©sultats encourageant.

C18- RÉSULTATS FONCTIONNELS DE LA PRISE EN CHARGE EN MÉDECINE PHYSIQUE ET RÉADAPTATION(MPR) D’UNE LIGAMENTOPLASTIE DU GENOU TYPE KENNETH(KJ) JONES PAR PROTOCOLE ACCÉLÉRÉ

R. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, FK. Lahouel

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Service de MĂ©decine Physique et RĂ©adaptation l’HĂŽpital Militaire RĂ©gional Universitaire d’Oran (HMRUO)

Objectifs :Réduire les conséquences fonctionnelles dues aux ruptures du LCA en exécutant aux patients opérés par ligamentoplastie type Kenneth Jones un circuit de soins permettant une prise en charge précoce et adaptée.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre expĂ©rience se fonde sur l’étude de 74 dossiers, concernant des patients opĂ©rĂ©s pour une instabilitĂ© antĂ©rieure de genou bĂ©nĂ©ficiant d’une ligamentoplastie type KJ pour lesquels nous avons appliquĂ© prospectivement un protocole accĂ©lĂ©rĂ© de prise en charge en MPR.

Resultats :Tous les patients sont de sexe masculin (100 %). L’ñge moyen au moment de l’intervention chirurgicale est de 29,03 ans avec un IC Ă  95 % de [28,32 - 29,74], l’écart-type est Ă©gal Ă  4,84 ans.A 6 mois, les rĂ©sultats fonctionnels selon l’échelle de LYSHOLM, aprĂšs la ligamentoplastie et la prise en charge en MPR Ă©taient : bon Ă  excellent dans 95,9 % des cas, moyen dans 4,1 %.On note aussi l’absence des rĂ©sultats mauvais. A 12 mois les rĂ©sultats chez un seul cas sont devenus Excellents alors qu’il avait un rĂ©sultat moyen Ă  6 mois. On note toujours l’absence des rĂ©sultats mauvais Ă  12 mois. L’étude analytique entre le rĂ©sultat fonctionnel et les facteurs suivant : poids, taille, IMC, Ăąge, tabagisme, cĂŽtĂ© opĂ©rĂ©, DĂ©lai entre l’accident et l’intervention, MĂ©canisme d’accident ainsi que le type d’anesthĂ©sie, a montrĂ© que ces facteurs n’ont pas intervenu sur le rĂ©sultat fonctionnel final dans notre Ă©tude. La persistance d’une raideur de la flexion du genou opĂ©rĂ© a Ă©tĂ© constatĂ©e chez 2,7 % des patients sans aucune raideur de l’extension. 95,8 % des patients ont repris leur activitĂ© professionnelle an tĂ©r ieure. L’amĂ©nagement de l ’ac t iv i tĂ© professionnelle a concernĂ© 1,4 % des patients. Dans notre sĂ©rie, le reclassement professionnel a Ă©tĂ© constatĂ© chez 2,8 % des patients. Ils avaient tous une activitĂ© professionnelle physique.

Dans notre sĂ©rie, 94,6 % des patients ont repris une activitĂ© sportive, 36,4 % des patients ont changĂ© de sport et 58,2 % ont repris l’activitĂ© sportive antĂ©rieure.

Discussion :Le dĂ©but d’une rĂ©Ă©ducation prĂ©coce a permis une meilleure gestion de la pĂ©riode postopĂ©ratoire, avec un appui prĂ©coce et une autonomie acquise rapidement. Les rĂ©sultats fonctionnels retrouvĂ©s dans notre Ă©tude Ă  six et douze mois, selon l’échelle de Lysholm, rejoignent ceux Ă©mis dans la littĂ©rature.

Conclusion :En MPR, nous avons optĂ©, en accord avec les informations recueillies (cliniques, paracliniques
) pour le programme accĂ©lĂ©rĂ© au stade postopĂ©ratoire en fonction des rĂ©sultats favorables. Notre travail a dĂ©montrĂ© effectivement que, si l’on adhĂšre Ă  la mĂ©thodologie proposĂ©e, l’état du genou permettait le retour aux activitĂ©s de la vie quotidienne. La prioritĂ© repose sur l’éviction de la mise en place de la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale nĂ©gative ou mal adaptative qui conduit Ă  des stratĂ©gies de non-utilisation et de dĂ©conditionnement.

C19- OSTÉOSYNTHÈSE DYNAMIQUE DU RACHIS CERVICAL PAR LA PLAQUE ZEPHIR

A. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-Bouaouina Service COA CHU de DouÚraFaculté de Médecine Université de Blida 2

Objectifs :ApprĂ©cier la qualitĂ© de la fusion osseuse obtenue dans le cadre de l’instrumentation non rigide.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :12 patients, 10 hommes et 02 femmes, d’ñge moyen 35 ans. On a surtout des traumatismes (10 cas) et des affections dĂ©gĂ©nĂ©ratives (02 cas). L’intervention chirurgicale est identique chez 100% des malades. Elle consiste en une dĂ©compression antĂ©rieure par ablation totale du disque endommagĂ©, son remplacement par un greffon autologue tricortical prĂ©levĂ© Ă  partir de la crĂȘte iliaque homolatĂ©rale

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et stabilisation par le mĂȘme type d’implant semi-rigidifiant.

Resultats :Consolidation obtenue chez tous les patients.

Discussion :Instrument fixant facile Ă  mettre en place. Son Ă©lasticitĂ© permet de mieux Ă©pouser la forme des Ă©lĂ©ments Ă  stabiliser, Ă  absorber davantage les charges et contraintes s’exercant en permance au niveau de la zĂŽne fixĂ©e. Le maintien donc d’un minimum de mobilitĂ© tolĂ©rable en regard du foyer traitĂ© favorise ainsi l’ostĂ©otaxis dont le rĂŽle dans le processus de reconstitution du pont osseux reste indĂ©niable.Conclusion :Meilleur pronostic des lĂ©sions traitĂ©es par cette fixation souple et non contraignante.

C20- LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DU MAL DE POTT (EXPÉRIENCE DU SERVICE)

MA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. HamdaouiServiice COB EHS Douera Alger

Objectifs :La spondylodiscite tuberculeuse pose un véritable problÚme de santé publique en Algérie tant par sa fréquence que par sa gravité. Elle représente la principale cause de compression médullaire. Le but de notre travail est de mettre en exergue le rÎle de la chirurgie au stade de complications neurologiques et posturales.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre Ă©tude rĂ©trospective concerne 32 cas de mal de pott dorsolombaire, opĂ©rĂ©s au niveau du service d’orthopĂ©die «B» du CHU de DouĂ©ra entre janvier 2016 et juillet 2019.

Resultats :L’ñge moyen de nos patients Ă©tait de 45 ans, avec une nette prĂ©dominance fĂ©minine (67,2 %).Le dĂ©ficit neurologique Ă©tait prĂ©sent chez 81% cas mais de gravitĂ© diffĂ©rente. 55% des patients n’avaient pas une preuve diagnostic (bactĂ©riologique ou anatomopathologique) au moment de l’intervention.

La localisation Ă©tait dorsale dans 17 cas, dorsolombaire dans 11 cas, et lombaire dans 4 cas. L’indication opĂ©ratoire Ă©tait diagnostique mais sur tout thĂ©rapeutique (compression mĂ©dullaire, instabilitĂ© ou dĂ©formation rachidiĂšnne).Une arthrodĂšse postĂ©rieure associĂ©e Ă  une dĂ©compression de l’axe neural Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez tous les patients, ce temps postĂ©rieur a Ă©tĂ© associĂ© Ă  une greffe antĂ©rieure chez 2 patients. Sur les 11 cas prĂ©sentant une paraplĂ©gie complĂšte un seul patient a rĂ©cupĂ©rĂ©, les patients avec des troubles neurologiques incomplets ont tous Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©s. La fusion osseuse a Ă©tĂ© obtenue chez tous les patients, aucune reprise chirurgicale n’a Ă©tĂ© notĂ©e.

Discussion :

Conclusion :La chirurgie prĂ©sente un intĂ©rĂȘt certain dans l’arsenal diagnostique et thĂ©rapeutique, en particulier dans notre pays oĂč les malades sont vus tardivement au stade de complications. La prĂ©sence de troubles neurologiques impose une dĂ©compression chirurgicale en extrĂȘme urgence vu le risque d’installation d’une paraplĂ©gie dĂ©finitive.

C21- LE CANAL LOMBAIRE ÉTROIT ACQUIS

MA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. HamdaouiServiice COB EHS Douera Alger

Objectifs :L’étroitesse du canal lombaire est une affection du sujet ĂągĂ©, sa frĂ©quence ne cesse d’augmenter, consĂ©quence directe de la longĂ©vitĂ© croissante de notre population.L’objectif de notre travail est d’évaluer l’efficacitĂ© du traitement chirurgical de la stĂ©nose lombaire.

Matériels et méthodes :26 patients ont été inclus dans cette étude (19 femmes et 07 hommes), avec un recul moyen de 04 ans et 05 mois. Tous les patients ont eu un b i lan radio logique s tandard (s ta t ique e t dynamique) et un scanner. Une IRM a été réalisée chez 16 patients. Le traitement chirurgical

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consistait en un geste de décompression du canal vertébral par laminectomie et recalibrage, associé à une arthrodÚse dans 14 cas.

Resultats :La lombalgie est la principale expression clinique (80%), les claudications neurogĂšne sont prĂ©sentes dans 70% des cas. Les rĂ©sultats sont apprĂ©ciĂ©s sur la base du score d’Oswestry, EVA lombaire et radiculaire. Le traitement chirurgical est efficace, amĂ©liore significativement le score d’Oswestry et le score d’EVA. Ce rĂ©sultat se dĂ©grade dans le temps et seuls 66 % des patients maintiennent ce rĂ©sultat Ă  03 ans de recul. 05 reprises chirurgicales ont Ă©tĂ© effectuĂ©es.

Discussion :Les reprises chirurgicales sont dues Ă  une libĂ©ration insuffisante (02 cas), brĂšche durale (1cas) instabilitĂ© rĂ©siduelle (01 cas) et un hĂ©matome (01cas). L’histoire naturelle de l’arthrose intervertĂ©brale (disques et articulaires postĂ©rieures) explique cette dĂ©gradation des rĂ©sultats Ă  long terme.

Conclusion :Le traitement chirurgical du canal lombaire étroit donne de bon résultat. Cependant, il faut bien mesurer le risque de cette chirurgie chez le sujet trÚs ùgé.

C22- F R A C T U R E D U R A C H I S THORACO-LOMBAIRE OSTHEOSYN-THESEES PAR CCD, BILANS DE 18 ANS D’ACTIVITÉ

MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi,K. Amimoussa, L. Hamdi, K. Djellab, M. Redouane, A. Belhanafi, MK. Larbaoui Service OrthopĂ©die B ,HCA,AlgerService Orthopedie A , hopital central de l’armĂ©e, Kouba, Alger

Objectifs :Les fractures du rachis thoracique et lombaire sont des lĂ©sions graves pouvant compromettre le pronostic fonctionnel et vital des blessĂ©s Elles sont frĂ©quentes, et leur prise en charge ne doit souffrir d’ aucun retard notre objectif principal dans ce

travail c’ est d â€˜Ă©lucider le progrĂšs et l’ Ă©volution des idĂ©es dans la prise en charge de ces patients pendant presque vingt ans d’ activitĂ©.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre Ă©tude porte sur 225 patients opĂ©rĂ©s entre 2001 e t 2019 pou r f rac tu re du rach i s t ho raco-lombaire , L’indication chirurgicale a Ă©tĂ© posĂ©e et l’acte opĂ©ratoire rĂ©alisĂ© dans le cadre de l ‘urgence.

Resultats :les rĂ©sultats ont Ă©taient apprĂ©ciĂ©s sur plusieurs paramĂštres; les complications postopĂ©ratoires immĂ©diates, l’ Ă©tat neurologique ,douleur, sur le plan fonctionnel, sur la qualitĂ© de rĂ©duction et sur la consolidation sur un recul de 24 mois en moyenne.

Discussion :la majoritĂ© de nos patients Ă©taient des Ă©vacuĂ©s d’autres hĂŽpitaux rĂ©gionaux et le dĂ©lai moyen d‘opĂ©rabilitĂ© Ă©tait de 3 jours, les patients transite au fait par au moins une structure sanitaire avant d’ arriver Ă  notre niveau d ‘ou la nĂ©cessitĂ© Ă  notre avis dans le futur immĂ©diat de pĂŽles chirurgicaux spĂ©cialisĂ©s dans la chirurgie du rachis afin de permettre une prise en charge rapide et efficace.

Conclusion :Effectivement le systĂšme de fixateur interne type CD, a rĂ©volutionnĂ© l’ostĂ©osynthĂšse des fractures du rachis en gĂ©nĂ©ral notamment l’introduction de nouveaux matĂ©riaux tel le titane, dont les avantages sont trĂšs benefiques pour les patients. À noter aussi l’intĂ©rĂȘt d’envoyer ces patients dans un centre spĂ©cialisĂ© le plus rapidement possible, en particulier quand les patients sont neurologiques.

C23- CORRECTION DES SCOLIOSES SÉVÈRES PAR LA TECHNIQUE BIPOLAIRE MINI-INVASIVE. EXPÉRIENCE CHU SÉTIF

A. Chehili, A. Hamadouche, L. Miladi, H. Zidani Service d’ortopedie CHU Setif

Objectifs :Les techniques chirurgicales habituellement utilisées pour la correction des scolioses évoluées sont réputées par leurs taux élevé de complications,

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avec un rĂ©sultat immĂ©diat et dĂ©finitif. L’objectif de ce travail est de montrer les rĂ©sultats et les complications de cette nouvelle technique mini-invasive.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est une Ă©tude mono centrique, incluant 20 patients ayant des scolioses d’étiologies diverses malformatives, neuromusculaires, syndromiques, dystrophiques...). Un montage bipolaire Ă©tait rĂ©alisĂ© avec une fixation proximale par des pinces de crochets pĂ©diculo sus lamaires et distale par deux vis ilio sacrĂ©es. Le montage Ă©tant solidarisĂ© par deux tiges en titane de 5,5 de diamĂštre. Les complications ont Ă©tĂ© classĂ©es en 3 groupes: infectieuses, neurologiques et mĂ©caniques.

Resultats :Vingt patients avec un Ăąge moyen de 13ans ont Ă©tĂ© inclus sur une pĂ©riode de trois ans. L’angle de Cobb moyen Ă©tait de 70° avec un taux de correction moyen de 60°. Trois patients ont Ă©tĂ© repris prĂ©cocement pour infection, les autres soit pour rupture des tiges qui Ă©tait la principale complication de cette technique, soit pour distraction pour corriger la dĂ©formation rĂ©siduelle.

Discussion :Les arthrodĂšses vertĂ©brales classiques permettent d’obtenir une correction immĂ©diate et dĂ©finitive, mais elles sont pourvoyeuses d’un taux non nĂ©gligeable de complications. La nouvelle technique bipolaire donne une correction progressive lissĂ©e dans le temps, grĂące au relĂąchement viscoĂ©lastique des parties molles pĂ©ri rachidiennes. Elle permet non seulement de diminuer les risques et la lourdeur de la chirurgie, mais d’amĂ©liorer le rĂ©sultat final grĂące Ă  son caractĂšre Ă©volutif, tout en entraĂźnant un enraidissement rachidien progressif avec le temps, par dĂ©gĂ©nĂ©rescence disco ligamentaire et articulaire induite par la prĂ©sence du matĂ©riel mĂ©tallique longtemps en place.

Conclusion :Cette technique permet de prĂ©server la croissance rachidienne et de diminuer la morbiditĂ©. La complication principale est la rupture des tiges qui a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e par le montage Ă  4 tiges, dont l’efficacitĂ© devra ĂȘtre Ă©valuĂ©e a long terme.

C24- LE RACHIS DÉGÉNÉRATIF CHIRURGICAL

A. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-BouaouinaService COA CHU de DouÚraFaculté de Médecine Université de Blida 2

Objectifs :Définir les affections de la colonne vertébrale arthrosique à opérer.

Matériels et méthodes :18 patients, 13 femmes et 05 hommes. Age moyen : 66 ans. Les lésions sont les suivantes: 7 hernies discales, 3 scolioses, 3 sténoses du canal lombaire, 3 spondylolisthésis et 2 myélopathies cervicarthrosiques. La chirurgie a consisté en une libération seule dans 05 cas, décompression associée à une instrumentation et à une greffe, dans 13 cas.

Resultats :On note une amélioration évidente des troubles neurologiques notamment chez les malades pris en charge tÎt(15/18).

Discussion :Les progrĂšs des conditions de vie et des moyens de santĂ© permettent aux populations de vivre plus longtemps mais en mĂȘme temps on assiste Ă  une recrudescence des pathologies liĂ©es Ă  l’arthrose qui au niveau de la colonne vertĂ©brale peuvent ĂȘtre compliquĂ©es de compression radiculaire voire mĂ©dullaire. Par ailleurs, il s’agit souvent de sujets Ă  risque car prĂ©sentant des comorbiditĂ©s associĂ©es qu’il faudra bien gĂ©rer sur le plan mĂ©dical pour un bon dĂ©roulement de l’opĂ©ration.

Conclusion :Le pronostic est meilleur chez les opérés, traités précocement et bien préparés médicalement.C25- TRAITEMENT CHIRURGICAL DES CALS VICIEUX DU RACHIS

Y. Naceri, Z. Azzouz, Pr OuahmedHĂŽpital Said Ait Messaoudene de Stoueli

Objectifs :montrer l’importance de l’utilisation des paramùtres pelviens dans le,traitement chirurgical des cals

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vicieux du rachis thoraco-lombaire; afin de rĂ©tablir l’équilibre sagittal adĂ©quat aux patients.

Matériels et méthodes :nous avons opérés 3 patients : un cal vicieux de L3 post-traumatique , un cal vicieux de L2 pot-pottique , et le troisiÚme de T11 suite à un mal de pott.deux patients sont opérés par ostéotomie trans-pédiculaire et le troisiÚme par deux cages extensibles(TLIF).

Resultats :les rĂ©sultats sont jugĂ©s sur la clinique les scores d’Oswestry et l’EVA; et sur la radiologie par le rĂ©tablissement des paramĂštres pelviens dont le repĂ©re est l’incidence pelvienne.

Discussion :les séries dans la littérature ne sont pas trÚs grandes , on a comparé notre série à celle des différents auteurs et nos résultats sont estimables.

Conclusion :il est important de bien connaitre l’équilibre sagittal du rachis; avant le traitement chirurgical des fractures afin d’essayer de le rĂ©tablir ou de s’en approcher le plus possible ;pour Ă©viter les sĂ©quelles douloureuses. cet Ă©quilibre est Ă©galement la base du traitement des cals vicieux qui nĂ©cessite des Ă©quipes entrainĂ©es.

C26- TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE DU SYNDROME DU CANAL CARPIEN SELON LA TECHNIQUE DE CHOW À PROPOS DE 4 CAS.

S. Aharram, S. Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. DaoudiLotissement colline al irfane bloc P oujda maroc

Objectifs :Objectif de cette étude est de démontrer les résultats fonctionnels des patients opérés par cette technique au CHU Mohammed VI de Oujda durant une période de 6 mois.

Matériels et méthodes :La libération endoscopique du ligament carpien. Il y avait 4 femmes ùgés de 40 à 60 ans. Il y

avait 1 mains droite et 1 gauche, et 2 Ă©taient bilatĂ©rales.Les 4 patientes ont Ă©tĂ© soigneusement Ă©valuĂ©s pour d’autres problĂšmes associĂ©s, y compris la radiculopathie cervicale.Lee 4 patientes ont subi une chirurgie endoscopique par la technique de CHOW aprĂšs la confirmation Ă©lectromyographique du syndrome du canal carpien. Les patients n’ont pas rĂ©pondu au traitement conservateur avant la chirurgie.Technique opĂ©ratoire : Installation chez tous nous malades en dĂ©cubitus dorsal sous bloc axillaire la main reposant sur une tablette. Avec un matĂ©riels adaptĂ©s Ă  l’endoscopie (Fig.1a).Nous avons rĂ©alisĂ© une voie d’abord antĂ©brachiale horizontale, de 1,5 cm environ sur le versant cubital du tendon du petit palmaire. Une seconde incision, oblique, de 5 mm est situĂ©e Ă  l’intersection de l’axe de la troisiĂšme commissure et d’une ligne horizontale passant par la base du pouce en abduction (Fig.1b).Le poignet est alors maintenu en hyperextension et une gaine est introduite, grĂące Ă  un trocart mousse, de proximal en distal, Ă  la face postĂ©rieure du LAA dans le plan extrasynovial (Fig.1c).Une fois extĂ©riorisĂ© dans l’incision palmaire, le trocart est retirĂ© laissant en place la gaine, de 4 mm de diamĂštre, prĂ©sentant une fente Ă  sa face supĂ©rieure. Un endoscope (Fig.2), reliĂ© Ă  un systĂšme vidĂ©o tĂ©lĂ©visuel, est introduit par l’un des orifices tandis qu’une lame l’est, Ă  sa rencontre, par l’orifice opposĂ© (Fig.3).Selon la lame utilisĂ©e (Fig.4), la section du LAA ĂȘtre rĂ©trograde ou antĂ©rograde. La difficultĂ© consiste Ă  faire progresser l’un en retirant l’autre tout en le gardant Ă  vue. La section complĂšte s’accompagne d’une mobilitĂ© frontale franche de la gaine, d’une translumination totale et de la possibilitĂ© d’introduire un dilatateur (Fig.5a, b).

Resultats :Les suites opératoires habituelles pour les 4 patientes sont les suivantes : disparition rapide des paresthésies, retour au travail entre 4 semaines et 2 mois pour 2 patientes, pas de travail en force avant le 1er mois, récupération progressive de la force nécessitante parfois 6 mois, persistance de douleurs dans la paume de la main pour une

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patiente pendant 2 semaines puis s’est amĂ©liorĂ©es aprĂšs. Les rĂ©sultats sont globalement moyens et bons avec disparition des paresthĂ©sies et du syndrome subjectif tous nous patients. Aucun malade n’a prĂ©sentĂ© une complication postopĂ©ratoire, en plus nous n’avons pas notĂ© de rĂ©cidive. Tous nous patient ont bĂ©nĂ©ficiĂ© un traitement symptomatique aprĂšs leur sortie le jour mĂȘme d l’intervention avec un protocole de rĂ©Ă©ducation pour le kinĂ©sithĂ©rapeute.

Discussion :Les dĂ©buts de cette technique ont montrĂ© lors de sa mise au point par certaines Ă©quipes qu’elle n’était pas exempte d’accidents graves avec une frĂ©quence non nĂ©gligeable pour les sections du nerf mĂ©dian, du nerf cubital, de l’artĂšre cubitale ou de tendons flĂ©chisseurs, ainsi que l’arcade palmaire superficielle.Les rares incidents qu’ont Ă©tĂ© rencontrĂ©s, Brown et al. [3] citent un cas d’atteinte de l’arcade palmaire superficielle sur 169 interventions. Murphy et al. [4] quant Ă  eux dĂ©crivent un pseudo-anĂ©vrisme de l’arcade palmaire superficielle. Certains bĂ©nĂ©fices peuvent en revanche ĂȘtre mis en balance avec ceux apportĂ©s par la mĂ©thode conventionnelle. Les incisions cutanĂ©es sont plus courtes mais les incisions qui sont pratiquĂ©es lors de la chirurgie conventionnelle ne dĂ©passent pas quatre centimĂštres [5]. Le fait de ne pas sectionner l’aponĂ©vrose super ficiel le semble Ă©galement participer au confort post-opĂ©ratoire. La technique endoscopique nous a en revanche semblĂ© sure vis-Ă -vis de la branche thĂ©narienne du nerf mĂ©dian [6].Cependant, l’examen soigneux prĂ© opĂ©ratoire permet de rechercher certaines atypies [7] et d’utiliser des incisions un peu plus grandes combinĂ©es Ă  la chirurgie endoscopique. Les contre-indications formelles Ă  la technique endoscopique pour nous, restent : les rĂ©cidives de syndromes du canal carpien dĂ©jĂ  opĂ©rĂ©s, les processus expansifs diagnostiquĂ©s en prĂ© opĂ©ratoire, les irrĂ©gularitĂ©s du plancher osseux du canal carpien, les raideurs du poignet sans extension possible, l’association Ă  une compression du nerf ulnaire Ă  la loge de Guyon.

Conclusion :La technique endoscopique de Chow pour le

traitement des syndromes du canal carpien est une procédure fiable avec un taux de réussite élevé. Dans la littérature, nous avons trouvé la technique sûre et bénéfique pour le patient, à condition que la chirurgie soit minutieusement réalisée pour éviter les complications iatrogÚnes.

C27- GREFFE INTERCALAIRE DE FISK DANS LE TRAITEMENT DES PSEUDARTHROSES INSTABLES DU SCAPHOÏDE CARPIEN AU STADE IIB DE ALNOT

N. Meziani, R. BenbakoucheService de chirurgie orthopédique et traumatolo-gique CHU de BAB EL OUED Bvd SAID TOUATI BAB EL OUED

Objectifs :Bien que le traitement des pseudarthroses du scaphoĂŻde par la technique classique dite de «Matti-Russe» soit universellement reconnu, la majoritĂ© des sĂ©ries montre un taux rĂ©siduel d’échecs. De nombreux auteurs ont insistĂ© sur le caractĂšre pĂ©joratif de l’instabilitĂ© associĂ©e, dont ils insistent sur l’importance de sa correction. L’objectif de cette Ă©tude est de rapporter les rĂ©sultats de la greffe intercalaire dĂ©crite par Fisk associĂ©e Ă  un brochage comme ostĂ©osynthĂšse utilisĂ©e dans le traitement des pseudarthroses instables du scaphoĂŻde carpien au stade IIB de ALNOT.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :31 patients porteurs d’une pseudarthrose du scaphoĂŻde instable, ont Ă©tĂ© traitĂ©s selon cette technique de 2006 Ă  2015. Une instabilitĂ© du carpe est affirmĂ©e par un angle radio-lunaire de profil supĂ©rieur Ă  10°, ou un angle scapho-lunaire supĂ©rieur Ă  60°. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s avec un recul moyen de 38,1 mois (69–9 mois). Du point de vue technique opĂ©ratoire nous avons insistĂ© sur le caractĂšre pĂ©joratif de l’instabilitĂ©, sur l’importance de sa correction et la restauration de la forme du scaphoĂŻde par greffe intercalaire associĂ©e Ă  une ostĂ©osynthĂšse, technique dĂ©crite par Fisk et reprise par Fernandez. L’évaluation a portĂ© sur les signes cliniques, la radiographie, les signes fonctionnels en incluant la force de prĂ©hension

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et la mobilité du poignet ainsi que le score de Mayo Clinic (résultats globaux).

Resultats :La consolidation a Ă©tĂ© obtenue chez 29 patients sur 31, dans un dĂ©lai moyen de 13 semaines (8–15). La correction de la bascule du lunatum a Ă©tĂ© obtenue 29 fois sur 31. La force de prĂ©hension et la mobilitĂ© du poignet ont Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©es de façon significative. Le score de Mayo clinic Ă©tait cĂŽtĂ© chez 18 patients excellent, bon chez 11 patients et mauvais dans deux cas.Discussion :Dans son travail, Fisk a insistĂ© sur l’intĂ©rĂȘt pour obtenir la consolidation, de restaurer la hauteur du scaphoĂŻde et de corriger l’instabilitĂ©. Il utilise un greffon par voie latĂ©rale. Linscheid a utilisĂ© la voie antĂ©rieure complĂ©tĂ©e par un brochage. Fernandez calcule les dimensions de la greffe en prĂ©- opĂ©ratoire sur les radios comparatives. Condamine puis Amadio ont mis en Ă©vidence une corrĂ©lation entre les rĂ©sultats fonctionnels et la correction de l’instabilitĂ© et de la dĂ©formation du scaphoĂŻde. Nos rĂ©sultats sont comparables Ă  la majoritĂ© des sĂ©ries publiĂ©es.

Conclusion :Cette technique que nous avons utilisĂ©e, rapportĂ©e initialement par Fisk est une technique parfaitement fiable, elle permet Ă  la fois d’assurer la consolidation, de corriger l’instabilitĂ© du carpe, et de restaurer la forme du scaphoĂŻde garantissant une Ă©volution fonctionnelle favorable, permettant d’échapper Ă  la dĂ©gĂ©nĂ©rescence arthrosique du carpe.

C28- L’APPORT DE L’IRM DANS LA MALADIE DE KIENBÖCK STADE III B DE LICHTMAN DANS LES INDICATIONS D’OSTÉOTOMIE D’ACCOURCISSEMENT DU RADIUS UNICORTICALE

EM. Rahem, KR. Amimoussa, I. Ghadi, MK. LarbaouiHĂŽpital centrale de l’ArmĂ©e,Ainadja,kouba Alger

Objectifs :La maladie de Kienböck est une nécrose avasculaire idiopathique du lunatum décrite par Kienböck en 1910, son histoire naturelle évolue vers le collapsus

du carpe avec une Ă©volution dĂ©gĂ©nĂ©rative secondaire.L’objectif est d’étudier l’apport de l’IRM dans la planification prĂ©opĂ©ratoire pour une ostĂ©otomie d’accourcissement du radius unicorticale stade 3B de L ich tman d’une sĂ©r ie prospect ive monocentrique.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Chez vingt de nos patients porteurs d’un stade IIIb de la classification de Lichtman. Entre mars 2014 et juin 2017, tous nos patients(09 hommes et 11 femmes) ont pu bĂ©nĂ©ficier d’une IRM prĂ©opĂ©ratoire montrant la vitalitĂ© des fragments du lunatum pour une ostĂ©otomie d’accourcissement du radius unicorticale en zone mĂ©taphysaire par voie antĂ©rieure de Henry. Tous les patients ont Ă©tĂ© revus avec un recul moyen de 45 mois.L’ñge moyen Ă©tait de 35,02 ans (20 Ă  55 ans). L’accourcissement moyen Ă©tait de 2 mm. Les troubles consistent en des douleurs Ă  dĂ©but insidieux situĂ©es Ă  la face dorsale du poignet, une limitation de la mobilitĂ©, une diminution de la force de prĂ©hension de la main par comparaison avec le cĂŽtĂ© sain (JAMAR).

Resultats :Tous les patients revus ont fait l’objet d’une apprĂ©ciation clinique pour la douleur, la mobilitĂ© et la force de prĂ©hension selon le score de DASH.Pour la mobilitĂ© nous notons une amĂ©lioration avec un angle moyen de mobilitĂ© de la flexionextension du poignet de 121◩. La force de prĂ©hension a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e en moyenne de 25 %.Sur le plan radiologique : pas de diminution de la hauteur du carpe, pas d’aggravation du collapsus du lunatum ni de modification des os du carpe. Tous les patients ont pu reprendre leur activitĂ© professionnelle antĂ©rieure et nous ne dĂ©plorons aucune complication.

Discussion :L’IRM reste un examen de choix dans l’indication thĂ©rapeutique surtout dans le stade III B de Lichtman est souvent difficile, sachant qu’il n’existe, comme dans beaucoup d’autres pathologies, aucune cor rĂ©lation entre les lĂ©sions observĂ©es et le retentissement clinique. Cette technique permet de stopper l’évolution naturelle de cette dĂ©gĂ©nĂ©rescence

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arthrosique qui est inéluctable.

Conclusion :La Maladie de Kienböck reste une pathologie mystĂ©rieuse. NĂ©cessitant une planification prĂ©opĂ©ratoire par l’appor t de l’ IRM dans les indications thĂ©rapeutiques.

C29- EVALUATION DE LA CORRECTION DE LA DÉSAXATION ADAPTATIVE DU CARPE APRÈS CORRECTION D’UN CAL VICIEUX DE L’EXTRÉMITÉ INFÉRIEURE DU RADIUS : SÉRIE DE 14 PATIENTS

A. MaizaEHS benaknoun

Objectifs :le cal vicieux de l’extrĂ©mitĂ© distale du radius fait subir un positionnement particulier aux os du carpe appelĂ© dĂ©saxation adaptative du carpe.bon nombre de dĂ©saxations sont totalement indolores et n’entraĂźnent, du moins au dĂ©but, aucune gĂȘne fonctionnelle. Le diagnostic des dĂ©saxations du carpe est purement radiologique. On distingue deux types d’adaptation selon le niveau de compensation angulaire mĂ©diocarpienne, conduisant Ă  une flexion entre lunatum et capitatum, le lunatum conservant des rapports normaux avec l’epiphyse radiale dĂ©saxĂ©e et radio-carpienne, associant flexion et translation dorsale du lunatum pa rapport Ă  la surface carpienne du radius, la mĂ©diocarpienne restant axĂ©e. notre approche basĂ©e sur une Ă©tude radiographique vise Ă  mettre en Ă©vidence l’irrĂ©versibilitĂ© ou pas de cette dĂ©saxation adaptative du carpe par rapport a la durĂ©e d’évolution.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :patients, 14 patients, 10 hommes et 4 femmes.Moyenne d’ñge 28,64 avec Ăąge extrĂȘme entre 16 Ă  66ans. Moyenne de durĂ©e d’évolution de 19,5 mois avec des extrĂȘmes allant de 1 mois a 72 mois. Cals vicieux du radius distal avec bascule postĂ©rieure de -5 Ă  -40. 11 patients stabilisĂ©s par plaque antĂ©rieure. 1 patient stabilisĂ© par embrochage ascendant du radius et ostĂ©otomie de raccourcissement

de l’ulna.1 patient stabilisĂ© par 2 broches repris par une plaque antĂ©rieure.1 patient stabilisĂ© par 3 broches.la voie antĂ©rieure de henry a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© chez les 12 patients, des radiographies de face et de profil ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en prĂ©opĂ©ratoire et postopĂ©ratoire. Les cals vicieux avec bascule antĂ©rieure et fracture articulaire de l’extrĂ©mitĂ© inferieure du radius sont exclus. Calcul des angles; EFRL, scapho-lunaire, radio-scaphoidien.

Resultats :deux groupes de patients ont Ă©tĂ© individualisĂ©s selon l’angle EFRL; groupe 1: 8 patients, angle EFRL inferieur ou Ă©gal Ă  25?, groupe 2: 2 patients, angle EFRL superieur Ă  25?.

Discussion :notre Ă©tude a objectivĂ© la prĂ©sence de deux types d’adaptation Ă  raison de 80% pour le type 1 et 20% pour le type 2. Le cal vicieux en bascule postĂ©rieure avec DCA de type 1 est associĂ© Ă  une augmentation de l’angle scapho-lunaire.Dans notre sĂ©rie, les rĂ©sultats montrent que la durĂ©e d’évolution du cal vicieux n’influence pas sur la correction des dĂ©saxations carpiennes.Coulet et al en 2016, moins bons rĂ©sultats intĂ©ressants des DCA de type 2 avec une longue durĂ©e d’évolution. Bickerstaff et al, soulignent le bĂ©nĂ©fice d’une intervention prĂ©coce afin de prĂ©venir l’installation d’une DCA irrĂ©versible.

Conclusion :nos rĂ©sultats concordent avec les rĂ©sultats des autres sĂ©ries, Ă  savoir: l’adaptation radiocarpienne, la participation du scaphoide et la correction de l’ensemble des paramĂštres avec la correction du cal-vicieux.A propos de l’irrĂ©versibilitĂ© ou pas de la correction en fonction de la durĂ©e d’évolution du calvicieux, cela n’a pas pu ĂȘtre objectivĂ© convenablement.Nous aurions aimĂ© avoir un nombre plus important de patients ainsi qu’un recul et un suivi plus approfondi.

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C30- NEUROTISATION EN « Y » DES BRANCHES MOTRICES DU BICEPS ET DU BRACHIALIS PAR LE MÉDIAN, DANS LES PARALYSIES OBSTÉTRICALES HAUTES

S. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, M. YakoubiEHS Ben Aknoun, Alger

Objectifs :La paralysie obstĂ©tricale du plexus brachial survient dans 1,4/1000 naissances. Cependant ces atteintes ont une rĂ©percussion dramatique en raison de la survenue de sĂ©quelles fonctionnelles importantes. Les formes plexuelles hautes (C5C6 et C5C6C7) concernent 75 Ă  80 % des lĂ©sions. La main dans ces cas est fonctionnelle ce qui fait que la nĂ©cessitĂ© d’un bon rĂ©sultat s’impose.Pour restaurer la flexion du coude, une neurotisation ou transfert nerveux partiel, Ă  partir du seul nerf mĂ©dian sur les branches motrices du biceps et du brachialis reste une bonne option dans les formes avec une Ă©paule fonctionnelle ou vues tard.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous avons rĂ©alisĂ© une neurotisation par un seul contingent du nerf mĂ©dian sur les branches motrices Ă  destination du biceps et du brachialis chez 16 enfants. Le cotĂ© droit Ă©tait concernĂ© dans 11 cas et le gauche dans 5 cas.L’ñge moyen au moment de la chirurgie Ă©tait de 11,8 mois avec des extrĂȘmes allant de 03 mois Ă  29 mois.L’atteinte haute (C5C6) Ă©tait prĂ©sente dans 09 cas et l’atteinte (C5C6C7) dans 07 cas.Nous avons utilisĂ© un fascicule moteur du mĂ©dian, au dĂ©pend du FCR, pour rĂ©animer dans le mĂȘme temps la branche motrice du biceps et du brachialis (montage en Y).La suture nerveuse a reposĂ© sur l’utilisation de la colle biologique uniquement sans sutures au fil microchirurgical.On dĂ©nombre en parallĂšle 09 neurotisations du suprascapulaire sur le spinal accessoire, 05 greffes des racines C5 et C6, 04 neurotisations d’une branche motrice radiale sur l’axillaire et une neurotisation de la branche interosseuse Ă  destination du carrĂ© pronateur pour rĂ©animer l’extension des doigts.

Resultats :Les rĂ©sultats sont globalement bons avec un dĂ©lai de rĂ©innervation (apparition d’une Ă©bauche de flexion) moyen de 02 mois. Le dĂ©lai moyen de restauration d’une flexion cotĂ©e approximativement M2 –M3 Ă©tait de 05 mois, mais reste faible par rapport au cotĂ© controlatĂ©ral. Un cas d’échec total malgrĂ© une reprise secondaire de la suture aprĂšs 02 ans.

Discussion :La neurotisation de la branche motrice du biceps par un fascicule moteur du nerf ulnaire, dĂ©crite par Oberlin, permet de restaurer la flexion du coude dans les atteintes hautes traumatiques du plexus brachial chez l’adulte. Son utilisation chez l’enfant dĂ©crite par Al-Quatan, en 2002, a permis de restaurer la flexion du coude dans les cas de paralysie obstĂ©tricale chez des enfants vus tard et avec une Ă©paule plus ou moins satisfaisante.Le transfert nerveux Ă  partir d’un contingent moteur du nerf mĂ©dian est une option intĂ©ressante au vu de la proximitĂ© anatomique de ce nerf avec les branches motrices Ă  destination du biceps et du brachialis, de la faiblesse parfois de la rĂ©ponse motrice du nerf ulnaire au cours de la stimulation peropĂ©ratoire et enfin de la richesse de ce nerf en fascicules moteurs qui innervent la majoritĂ© des muscles extrinsĂšques de la main et du poignet.Enfin, le prĂ©lĂšvement isolĂ© du nerf mĂ©dian permet de rĂ©duire le risque de dĂ©ficits sensitivomoteurs dans le territoire prĂ©levĂ© par rapport Ă  la classique double neurotisation.

Conclusion :La neurotisation est une technique sĂ©duisante avec de nombreux avantages, notamment la proximitĂ© des muscles cibles, une recoupe nerveuse en zone saine, la prĂ©cocitĂ© des rĂ©sultats sans avoir recours Ă  des greffes.Cependant elle conduit au sacrifice de fascicules d’un nerf sain, mĂȘme si souvent sans consĂ©quences cliniques.

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C31- PROBLÉMATIQUE DE LA MAIN EN SUPINATION DANS LA PARALYSIE OBSTETRICALE : MANAGEMENT ET ÉVALUATION FONCTIONNELLE DES RÉSULTATS

S. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, S. Rezzik, M. YakoubiEHS Ben Aknoun, Alger

Objectifs :La paralysie obstĂ©tricale du plexus brachial se prĂ©sente dans un tiers des cas avec des sĂ©quelles nombreuses et invalidantes, particuliĂšrement Ă  la main, marquĂ©e par une attitude en supination ou main du mendiant. Souple au dĂ©part, elle va progressivement s’enraidir et poser un problĂšme fonctionnel et esthĂ©tique majeur. L’indication chirurgicale dĂ©pend principalement de la souplesse de la pronosupination. Le but de cette Ă©tude Ă©tait de trouver une nouvelle mĂ©thode d’évaluation fonctionnelle des rĂ©sultats du reroutage du biceps et de l’ostĂ©otomie de pronation du radius.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude prospective et descriptive d’une sĂ©rie de 37 enfants, ĂągĂ©s entre 3 et 14 ans, pris en charge pour sĂ©quelles de paralysie obstĂ©tricale du plexus brachial avec main en supination, au sein du service d’orthopĂ©die de l’EHS Ben Aknoun Ă  Alger entre les mois de Juin 2014 et Juin 2017.20 patients ont subi une ostĂ©otomie de pronation isolĂ©e du radius et 17 patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s par reroutage du tendon du biceps. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s sur la mesure de la position de repos spontanĂ©e, le gain obtenu, les arcs de mobil i tĂ©, les scores fonctionnels habituels ainsi que des Ă©preuves physiques originales imposĂ©es, une Ă©chelle visuelle d’évaluation et un questionnaire de satisfaction.

Resultats :AmĂ©lioration nette de la position spontanĂ©e moyenne qui passe de 71Âș de supination Ă  26Âș de pronation avec un gain moyen de 97Âș. AmĂ©lioration Ă©galement de la pronation passive

avec un gain de 47Âș pour les ostĂ©otomies. Nette amĂ©lioration du score fonctionnel de Raimondi aprĂšs chirurgie.Les Ă©preuves physiques sont rĂ©ussies sans encombre et la satisfaction quand au rĂ©sultat final est apprĂ©ciable chez l’enfant comme pour les parents.

Discussion :La main en supination est trĂšs pauvre d’un point de vue tant fonctionnel qu’esthĂ©tique. Les publications sur le sujet sont peu nombreuses avec des sĂ©ries souvent hĂ©tĂ©rogĂšnes et des mĂ©thodes d’évaluation peu prĂ©cises. Le but de notre travail Ă©tait d’évaluer le rĂ©sultat fonctionnel de deux techniques chirurgicales en fonction de la souplesse de la pronosupination, de trouver une nouvelle mĂ©thode d’évaluation du rĂ©sultat de la chirurgie par des tests physiques du quotidien ainsi que des questionnaires afin de dresser un arbre dĂ©cisionnel.

Conclusion :Le résultat fonctionnel dépend de la bonne indication mais aussi de la fonction du poignet. Le risque majeur est la récidive, fréquente dans les ostéotomies, le reroutage avant la raideur permet un résultat durable.

C32- INTÉRÊT DU TRIPLE VERROUILLAGE DE PATTE DANS LES INSTABILITÉS ANTÉRIEURES DE L’ÉPAULE CHEZ LE JEUNE MILITAIRE : À PROPOS DE 100 CAS

A. Cherfi, MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, SA. Mehdi, A. Belhanafi, MK. LarbaouiHĂŽpital central de l’armĂ©e

Objectifs :Ce travail analyse prospectivement les rĂ©sultats cliniques et radiologiques de 100 cas d’instabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule traitĂ©e par la technique du triple verrouillage de Patte avec un recul moyen de 23.16 mois.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :L’ñge au moment de l’intervention chirurgicale est en moyenne de 27 ans. Vingt-quatre patients pratiquaient avant l’intervention un sport Ă  un

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niveau de compĂ©tition, 45 patients un sport de loisir, et 31 patients n’étaient pas sportifs. Les rĂ©sultats cliniques ont Ă©tĂ© objectifs (Score de Duplay e t Rowe) e t subjec t i f . Les rĂ©su l ta ts r a d i o l o giques ont Ă© tĂ© apprĂ©ciĂ©s sur des radiographies standard de l’épaule.

Resultats :Nous avons eu 69 % de bons et trĂšs bons rĂ©sultats, 03 % de mauvais rĂ©sultats. Le score de Duplay est en moyenne de 81,8 points avec 18.26 points pour la reprise du sport ; 23,7 points pour la stabilitĂ© ; 23,7 points pour la douleur et de 14,6 points pour la mobilitĂ©. Dans la pratique sportive, 34,8 % des patients ont continuĂ©s la pratique au mĂȘme niveau. La perte de la rotation externe a Ă©tĂ© en moyenne infĂ©rieure Ă  20%. Nous avons notĂ© 01 cas de rĂ©cidives, dans 08 cas, les patients ont conservĂ© seulement une apprĂ©hension. Sur le plan subjectif, 96 patients Ă©taient trĂšs contents et contents de l’opĂ©ration.Nous avons notĂ© 08 cas de lyse de la butĂ©e, 20 cas d’arthrose glĂ©nohumĂ©rale dont 12 cas stade I, 08 cas stade II et 03 cas de pseudarthroses. Nous n’avons pas notĂ© de migration de vis.

Discussion :L’intervention de butĂ©e coracoĂŻdienne dĂ©crite et modifiĂ©e par Patte a pour but de restaurer la stabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule par l’action s ta tique dugref fon et dynamique du muscle coracobrachialis. Ce type d’intervention ne traite pas les lĂ©sions anatomiques essentielles de l’instabilitĂ© antĂ©rieure : La dĂ©sinsertion capsulo-ligamentaire du bord antĂ©rieur de la glĂšne et/ou, de la laxitĂ© excessive de la capsule.Notre discussion portera sur l’apprĂ©ciation globale des rĂ©sultats, la recherche et l’interprĂ©tation des Ă©checs de la mĂ©thode de Patte dans le traitement des instabilitĂ©s. Il est important de comprendre Ă  la fois les populations Ă  risque d’instabilitĂ© de l’épaule et des facteurs de risques afin que des stratĂ©gies prĂ©ventives puissent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s et mises en oeuvre.

Conclusion :La technique de triple verrouillage de Patte procure une bonne stabilisation dans les instabilités antérieures

de l’épaule. Elle donne d’excellents rĂ©sultats avec un fort taux de satisfaction des patients.

C33- LES INSTABILITÉS ANTÉRIEURES DE L’ÉPAULE PAR BUTÉE OSSEUSE DE LATARJET, L’EXPÉRIENCE DE L’HÔPITAL DE DOUERA

H. Houari, B. Rafa, Z. Saidi, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. HamdaouiCentre hospitalo-universitaire de douĂ©ra, wilaya d’alger

Objectifs :L’instabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule est une affection frĂ©quente chez le sujet jeune actif, et souvent sportif. Les luxations antĂ©ro-internes sont les plus frĂ©quentes des luxations de lÂŽĂ©paule, la physiopathologie de l’instabilitĂ© a beaucoup Ă©voluĂ© en raison de la prise en compte d’un nouveau paramĂštre : la laxitĂ© ligamentaire. Le dĂ©nombrement des instabilitĂ©s a largement bĂ©nĂ©ficiĂ© des connaissances anatomiques et biomĂ©caniques sur les facteurs de stabilisation de l’épaule, des donnĂ©es de l’imagerie et du dĂ©veloppement de l’arthroscopie comme outil de diagnostic et thĂ©rapeutique. Son traitement est essentiellement chirurgical.Dans ce cadre, le traitement par butĂ©e coracoĂŻdienne est largement rĂ©pandu et d’efficacitĂ© reconnue.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre 2000 et 2018, 85 patients prĂ©sentant des luxation antĂ©rieures rĂ©cidivantes de l’épaule traitĂ©s par technique de Latarjet dans le service de chirurgie orthopĂ©dique B du CHU DouĂ©ra, le recul moyen est de 5 ans. L’évaluation clinique a apprĂ©ciĂ© la stabilitĂ© subjective, la douleur, l’examen de la mobilitĂ© articulaire ainsi que la recherche des signes d’instabilitĂ©. Quant Ă  l’évaluation radiologique, elle consistait surtout Ă  une Ă©valuation de la position de la butĂ©e par rapport au rebord glĂ©noĂŻdien antĂ©rieur (position parfaite : 0-5 mm, trop mĂ©diale : > 5 mm et trop latĂ©rale : dĂ©bordante), de son aspect (lyse, consolidation) et l’apparition d’une arthrose glĂ©no-humĂ©rale. Les patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s par la technique de Latarjet qui consistait en la fixation de l’extrĂ©mitĂ© distale de l’apophyse coracoĂŻde sur la face antĂ©rieure du col de l’omoplate avivĂ©e. Cette fixation Ă©tait assurĂ©e dans tous les

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cas en position verticale par une vis.

Resultats :Dans notre Ă©tude, le sexe masculin est largement majoritaire, 70% entre 20 et 30 ans, le cotĂ© dominant reprĂ©sente 77% des cas, 40% Ă©taient des sportifs professionnels, L’étude de la stabilitĂ© articulaire Ă©tait le temps capital du bilan clinique. Le test d’apprĂ©hension Ă©tait positif pour tous les patients. Le contrĂŽle a comportĂ© une Ă©valuation clinique, basĂ© sur la mobilitĂ©, la douleur et l’instabilitĂ©. Une Ă©valuation radiologique, de la position de la butĂ©e par rapport au bord glĂ©noĂŻdien antĂ©rieur et de l’apparition d’une arthrose glĂšno-humĂ©rale.

Discussion :L’instabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule est une affection frĂ©quente et handicapante. Son diagnostic est facile et son traitement est chirurgical. Les lĂ©sions capsulo-ligamentaires sont le siĂšge de dĂ©sinsertions de la capsule antĂ©ro-infĂ©rieure et de ses renforcements ligamentaires du bord antĂ©ro-infĂ©rieur de la glĂšne.La technique de Latarjet donne peu de complication ; telle que l’infection, la fracture de la glĂšne, les raideurs de l’épaule. Au cours de la voie d’abord, la section du tendon du muscle sous scapulaire favorise plus la dĂ©gĂ©nĂ©rescence graisseuse de ce muscle que l’abord par dissection de ses fibres. La position de la butĂ©e doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ© en per-opĂ©ratoire aprĂšs sa fixation, si la position est trop latĂ©rale, une partie du greffon doit ĂȘtre enlevĂ© pour Ă©viter un conflit arthrogĂšne avec la tĂȘte humĂ©rale.

Conclusion :La butĂ©e coracoĂŻdienne prĂ©glĂ©noĂŻdienne reprĂ©sente la mĂ©thode thĂ©rapeutique de choix dans le traitement des instabilitĂ©s antĂ©rieures chroniques de l’épaule. De rĂ©alisation rapide et facile, la technique de Latarjet est efficace sur les facteurs physiopathologiques et devrait aboutir Ă  d’excellents rĂ©sultats surtout subjectifs sur la stabilitĂ©.

C34- INDICATIONS DES ALLOGREFFES OSSEUSES DANS LE TRAITEMENT DES CHONDROMES DE LA MAIN. À PROPOS DE 15 CAS

M. Aitsaadi, A. Mazari, M. HamidaniCHU BLIDA

Objectifs :Le chondrome est une tumeur bĂ©nigne souvent unique. Le risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maligne impose le traitement chirurgical. L’objectif de notre travail est d’évaluer les rĂ©sultats cliniques et radiologiques aprĂšs Évidement comblement par allogreffe osseuses (tĂȘte fĂ©morale).

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective regroupant 15 cas dont 09 femmes et 06 hommes. Le diagnostic s’est basĂ© sur l’examen clinique et les radiographies standards. Le traitement a consistĂ© en un Ă©videment avec comblement par allogreffe (tĂȘte fĂ©morale).

Resultats :L’étude histologique confirme le diagnostic. L’évaluation a portĂ© sur l’évolution radio-clinique ainsi que sur le rĂ©sultat fonctionnel. Les rĂ©sultats sont jugĂ©s bons dans tous les cas aprĂšs un recul de 36 mois en moyen. On note l’existence d’une raideur dans 02 cas.

Discussion :Les chondromes sont des tumeurs bĂ©nignes osseuses frĂ©quentes, en particulier au niveau de la main. Ce sont des lĂ©sions d’origine cartilagineuse correspondant Ă  une prolifĂ©ration de cartilage hyalin mature dans les rĂ©gions mĂ©taphysaires des os Ă  ossification enchondrale. Le diagnostic est radio-clinique mais l’histologie doit le confirmer. Le risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maligne impose le traitement chirurgical. Le comblement de cavitĂ©s aprĂšs curetage par l’allogreffe osseuses reste une bonne indication dans les tumeurs bĂ©nignes en particulier les chondromes de la main.

Conclusion :Le chondrome est une tumeur bénigne souvent unique. Le diagnostic est radio-clinique mais

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l’histologie doit le confirmer. Le risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maligne impose le traitement chirurgical.

C35- EMBROCHAGE DE HACKETHAL DANS LES FRACTURES DE L’HUMERUS

M. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, MA. Benzemrane, T. MadaouiEHS DOUERA

Objectifs :Objectifs :L’embrochage fasciculĂ© rĂ©trograde Ă  foyer fermĂ© reprĂ©sente une mĂ©thode simple et efficace dans le traitement des fractures diaphysaires de l’humĂ©rus Analyse des rĂ©sultats fonctionnels et radiologiques de l’embrochage de HACKETHAL dans les fractures diaphysaires de l’humĂ©rus chez l’adulte.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective de 20 cas de fractures diaphysaires de l’humĂ©rus chez l’adulte sans paralysie radiale traitĂ©s par brochage de HACKETHAL colligĂ©s sur une pĂ©riode de 04 ans.Resultats :La consolidation osseuse a Ă©tĂ© obtenue dans la majoritĂ© des cas dans un dĂ©lai moyen de 10 semaines et des extrĂȘmes de 8 et de 24 semaines, de rares complications : 1 cas de pseudarthrose ,2 cas de migration de broches.

Discussion :L’embrochage de HACKETHAL est une solution de compromis qui obtient de bons rĂ©sultats et qui ne provoque aucun accident sĂ©rieux.

Conclusion :Technique simple, pratique et efficace l’embrochage de HACKETHAL est une trĂšs bonne indication dans les fractures diaphysaires de l’humĂ©rus.

C36- OBLIQUE PELVIC OSTEOTOMY IN THE BLADDER EXSTROPHY LA PLACE DE L’OSTÉOTOMIE PELVIENNE OBLIQUE ANTÉRIEURE DANS LE TRAITEMENT DE L’EXTROPHIE VÉSICALE CHEZ L’ENFANT À PROPOS DE 7 CAS

N. Khernane, A. Chamia, Y. Zerizer, N. Boukhrouf, S. Fortas, T. BoussahaService de chirurgie orthopédique et traumatologique CHU de Batana

Objectifs :L’exstrophie vĂ©sicale est une malformation congĂ©nitale rare, diagnostiquĂ©e Ă  la naissance, parfois en prĂ©natal. Elle se caractĂ©rise par une dĂ©hiscence sous ombilicale de la paroi abdominale, une agĂ©nĂ©sie de la paroi antĂ©rieure de la vessie, du col vĂ©sical et de l’urĂštre.L’ensemble de ces malformations est associĂ© Ă  un important diastasis de la symphyse pubienne.L’ostĂ©otomie pelvienne oblique antĂ©rieure bilatĂ©rale, permet en un seul temps opĂ©ratoire d’introduire la vessie, de rĂ©parer l’appareil gĂ©nitale et d’éviter surtout les rĂ©cidives

MatĂ©riels et mĂ©thodes :14 ostĂ©otomies pelviennes obliques antĂ©rieures ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, chez 7 garçons, durant une pĂ©riode de 4 ans (2014- 2017). Parmi les sept enfants trois d’entre eux ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  opĂ©rĂ©s hors de notre service, ils sont admis pour une rĂ©cidive.L’examen clinique a retrouvĂ© un Ă©largissement du bassin, une hyper-abduction qui dĂ©passe parfois les 90°, un diastasis pubien estimĂ© de 6 Ă  9 cm.Une muqueuse rouge de la paroi postĂ©rieure de la vessie, un Ă©pispadias et une verge courte.La radiographie et la tomodensitomĂ©trie en 3D permettent d’évaluer le diastasis et de mesurer la coxomĂ©trie, celle-ci est perturbĂ©e. Tous les cotyles sont rĂ©troversĂ©s. Par ailleurs un de nos malades prĂ©sente Ă©galement une dysplasie de ses deux hanches.L’intervention a Ă©tĂ© assurĂ©e par trois chirurgiens; pĂ©diatre, urologue et orthopĂ©distes pĂ©diatres.En dĂ©cubitus dorsal, coussin sous les deux fesses, abord des deux hanches par voie de Smith Peterson,

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libĂ©ration des deux fosses iliaques en sous pĂ©riostĂ©e jusqu’à l’échancrure sciatique.L’ostĂ©otomie pelvienne est oblique se fait Ă  l’aide de scie de Gigli ou au ciseau frappĂ©. Le trait part de l’échancrure vers la crĂȘte iliaque, de 2 Ă  3 cm au-dessus de l’épine iliaque antĂ©rosupĂ©rieure.La mise en place d’une ou deux fiches dans la portion distale de l’os iliaque, celle-ci doit prendre la partie postĂ©rieure du fragment, pour avoir une bonne prise osseuse et Ă©vite ainsi le dĂ©bricolage du matĂ©riel.L’équipe de chirurgie pĂ©diatrique entame ensuite le deuxiĂšme temps, celui de la rĂ©paration de l’appareil urogĂ©nital. RĂ©paration de la vessie, de l’urĂštre et la fermeture de la paroi abdominale. Le troisiĂšme temps est celui de rapprochement des cadres obturateurs. Trop rapprochĂ©s ceux-ci engendrent une ischĂ©mie de la verge, c’est pour cette raison on laissait toujours un petit Ă©cart.

Resultats :Tous les enfants opĂ©rĂ©s n’ont pas rĂ©cidivĂ©, le bassin esthĂ©tiquement acceptable, l’abduction < 90°, l’écart de la symphyse est de 2 Ă  3 cm, les parents sont satisfaits, mais ils souhaitaient avoir une rĂ©paration gĂ©nitale plus parfaite. La coxomĂ©trie basĂ©e sur l’évaluation des angles HTE et VCE est normale, Sauf L’enfant qui prĂ©sentait une dysplasie bilatĂ©rale, celle-ci s’est aggravĂ© l’angle VCE postopĂ©ratoire est Ă  0° et les deux hanches sont excentrĂ©es.

Discussion :Trois types d’ostĂ©otomies pelviennes sont dĂ©crites; l’ostĂ©otomie pelvienne postĂ©rieure, l’antĂ©rieure transversale et l’oblique antĂ©rieure. Les avantages de celle-ci sont multiples, elle se fait en dĂ©cubitus dorsal en un seul temps opĂ©ratoire. Elle Ă©vite ainsi l’inconvĂ©nient du changement de position en peropĂ©ratoire de l’enfant, comme l’exige l’ostĂ©otomie postĂ©rieure.Elle est la plus anatomique que l’antĂ©rieure transversale. Elle facilite la rĂ©paration urogĂ©nitale.Quant Ă  la dysplasie de hanche rĂ©siduelle, celle-ci nĂ©cessitera une ostĂ©otomie pelvienne ultĂ©rieure de rĂ©orientation.

Conclusion :L’extrophie vĂ©sicale est une malformation congĂ©nitale grave non traitĂ©e, expose aux infections rĂ©nales, la meilleure stratĂ©gie thĂ©rapeutique est de tout rĂ©parĂ© en un seul temps opĂ©ratoire. L’ostĂ©otomie pelvienne oblique antĂ©rieure permet de fermer le bassin et facilite la rĂ©paration chirurgicale des malformations urogĂ©nitales. Ces rĂ©sultats nous encouragent Ă  continuer dans cette voie.

C37- CORRECTION DES COXA VARA CONGÉNITALES PAR OSTÉOTOMIE SOUS TROCHANTÉRIENNE ET STABILISATION PAR HAUBANAGE À PROPOS DE 16 HANCHES

K. Hachelaf, F. Chouchaoui, M. Amghar,O. Kerri, M. Boumediene, N. Chergou, A. Mekhaldi, T. HamdaouiService de chirurgie orthopédique et traumatologique «B» CHU DOUERAFaculté de médecine SAAD DAHLEB Blida

Objectifs :La coxa vara congĂ©nitale est dĂ©finie par la diminution de l’angle cervico-diaphysaire du fĂ©mur qui se dĂ©veloppe depuis l’ñge foetale. C’est une pathologie rare causĂ© par plusieurs Ă©tiologies.Elle est pourvoyeuse de dĂ©formation invalidante de la hanche chez l’enfant. La prise en charge chirurgicale s’impose dans les cas douloureux et invalidant.Plusieurs techniques chirurgicales sont retrouvĂ©es dans la littĂ©rature. Nous allons rapporter notre expĂ©rience dans la correction de cette dĂ©formation architecturale pat ostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne et stabilisation par haubanage Ă -propos de 11 cas.l’objectif de l’étude est de dĂ©crire cette technique chirurgicale et d’évaluer ces rĂ©sultats.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective rĂ©alisĂ©e entre 2010 et 2016. Elle compte 11 patients.Il est inclus dans cette Ă©tude tous les enfants opĂ©rĂ©s pour coxa vara congĂ©nitale, nous avons exclu les coxa vara induite et les hanches neurologique.

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La technique consiste Ă  introduire deux broches trochantĂ©riennes, introduitent de la jonction cervico-trochantĂ©rienne orientĂ©e vers la corticale latĂ©rale. Elles doivent ressortir 1/2 centimĂštre au-dessus de la tranche de l’ostĂ©otomie. Elles sont orientĂ©es selon un angle oblique par rapport Ă  l’axe diaphysaire et qui correspond Ă  l’angle de la valgisation souhaitĂ©. Cet angle est calculĂ© au prĂ©alable. Une ostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne est ensuite rĂ©alisĂ©. La mise Ă  la verticale des deux broches va mobiliser le fragment proximal du fĂ©mur et valgiser le col fĂ©moral.Ces deux broches sont ensuite introduite dans le fĂ»t diaphysaire du fĂ©mur ce qui assure une stabilisation primaire. Le montage est renforcĂ© par un haubanage au fil d’acier pour fixer dĂ©finitivement la correction.Une contention antalgique de 21 jours par un plĂątre bipelvi-pedieux aprĂšs control radiologique est rĂ©alisĂ©e en fin d’intervention.

Resultats :11 enfants opĂ©rĂ©s, 4 avaient une coxa vara bilatĂ©rales et 16 hanches opĂ©rĂ©es. L’ñge des enfants est compris entre 4 et 9 ans. Le motif de consultation le plus frĂ©quent est la marche avec Boiterie Sur le plan radiologique l’angle cervico-diaphysaire des coxa vara traitĂ© Ă©tait estimĂ© entre 45° et 90°. Tous les patients ont Ă©tĂ©s opĂ©rĂ©s par la mĂȘme Ă©quipe chirurgicale.La consolidation de l’ostĂ©otomie est obtenue entre 6 Ă  8 semaines, l’angle de correction obtenu es t compr is en t re 110° e t 125°. Le nombre d’ in tervention par patient est en moyenne de 1,25 (6hanche opĂ©rĂ©es 2 fois et 10 hanches une fois). Aucun cas d’épiphysiodĂšse cervicocĂ©phalique.Deux cas de migration de broches. 7 patients ont gardĂ© une boiterie de causes diffĂ©rentes.

Discussion :La coxa vara est une pathologie rare, touche les deux sexes. L’ñge diagnostic se fait le plus souvent Ă  l’ñge de la marche ces constatations ne sont pas diffĂ©rentes Ă  celles de la littĂ©rature.L’ostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne et stabilisation par haubanage est une mĂ©thode radio chirurgicale simple qui ne nĂ©cessite que des broches et du fil d’acier. L’ostĂ©otomie est unique, elle se fait dans

la rĂ©gion soutrochantĂ©rienne La verticalisation des broches suffi pour verticalisĂ© le col fĂ©moral et corrigĂ© la coxa vara. Aucun matĂ©riel ne traverse le col fĂ©moral ce qui rĂ©duit le risque d’épiphysiodĂšse cervicocĂ©phalique. L’épiphysiodĂšse du grand trochanter parfois associĂ©e dans d’autres techniques effectuĂ© par un ajout de matĂ©riel n’est pas nĂ©cessaire dans cette mĂ©thode, le hauban du montage bloque la croissance de cette rĂ©gion. C’est une mĂ©thode qui ne prĂ©sente pratiquement pas de complications en dehors de la migration des broches rencontrĂ©e chez deux patients.

Conclusion :L’ostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne et stabilisation par haubanage dans le traitement des coxa vara congĂ©nitales est une technique radio-chirurgicale simple, sĂ©duisante, facile a rĂ©alisĂ© permet la correction de la coxa vara au moindre frais.

C38- LES MANIFESTATIONS OSSEUSES DANS L’OSTÉOGENÈSE IMPARFAITE, ANALYSE RADIOLOGIQUE ET PROPOSITION D’UNE CLASSIFICATION À PROPOS DE 246 OS LONGS

K. Hachelaf, O. Kerri, M. Amghar, F. Chouchaoui, M. Boumediene, A. Mekhaldi, T. HamdaouiService de chirurgie orthopédique et traumatologique «B» CHU DOUERAFaculté de médecine SAAD DAHLEB Blida

Objectifs :L’ostĂ©ogenĂšse imparfaite est une pathologie caractĂ©risĂ©e par une fragilitĂ© osseuse d’origine gĂ©nĂ©tique. Elle regroupe un ensemble de manifestations osseuses et extra osseuses.Le retentissement de cette pathologie sur les os longs est variable. L’analyse radiologique met en Ă©vidence des lĂ©sions Ă©lĂ©mentaires : transparence osseuse, corticale fine, fractures d’ñges diffĂ©rents, fĂ»t diaphysaire obstruĂ© en partie ou en totalitĂ© et des dĂ©formations de complexitĂ© variable.l’objectif de l’étude est de regrouper les diffĂ©rentes manifestations radiologiques des os longs dans des groupes homogĂšnes pour permettre de discuter les indications opĂ©ratoires au prĂ©alable et planifier

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l’acte opĂ©ratoire dans le traitement chirurgical dans l’ostĂ©ogenĂšse imparfaite.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective rĂ©alisĂ©e entre 2009 et 2018. Elle compte 61 patients. Il est inclus dans cette Ă©tude tous les enfants pris en charge pour ostĂ©ogenĂšse imparfaite opĂ©rĂ© dans notre service pour fracture, dĂ©formation ou fracture sur dĂ©formations.Tous ces patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un bilan radiologique comportant obligatoirement des radiographies (de face et de profil) centrĂ©es sur la courbure principale. Nous avons tenu compte de la qualitĂ© de l’os et l’état des corticales, la prĂ©sence ou non de fracture complĂšte ou partielle, l’analyse des courbures (leurs nombres, leurs orientations et leurs degrĂ©s d’angulation. La courbure principale est la plus importante Ă  estimer), de l’état du fĂ»t diaphysaire (fĂ»t libre, obstruĂ© en partie ou en sa totalitĂ©). Au niveau du fĂ©mur, il est impĂ©ratif de dĂ©terminer l’état du col fĂ©moral qui est souvent en coxa vara induite.

Resultats :L’ñge moyen des enfants est de 6,11 ans, Nous avons analysĂ© 246 os long (43,90% de fĂ©mur et 38,21% deux os de jambe).L’analyse radiologique de nos diffĂ©rents malades nous a permis de diffĂ©rencier 6 groupes radiologiques de gravitĂ© croissante :Type I : Os sans dĂ©formation avec ou sans fracture.Type II : Os avec une dĂ©formation simple, angle de courbure infĂ©rieure Ă  30°dans un seul plan de l’espace, avec ou sans fracture.Type III : DĂ©formation modĂ©rĂ©e, dans deux plans de l’espace. Angle de courbure principale entre 30°-50° avec ou sans fracture.Type IV : DĂ©formation sĂ©vĂšre dans plusieurs plans de l’espace, angle de courbure principale > Ă  50°, fĂ»t diaphysaire libre, avec ou sans fracture.Type V : DĂ©formation sĂ©vĂšre dans plusieurs plans de l’espace, angle de courbure principale > Ă  50°, fĂ»t diaphysaire obstruĂ© partiellement ne dĂ©passant pas un tiers, avec ou sans fracture.Type VI : DĂ©formation sĂ©vĂšre dans plusieurs plans de l’espace, angle de courbure principale> Ă  50°, fĂ»t diaphysaire complĂštement obstruĂ©,

diaphyse fine en lame de sabre. PrĂ©sence ou pas d’une coxa vara, avec ou sans fracture.Les dĂ©formations les plus graves se voient surtout aux membres infĂ©rieurs.

Discussion :Le bilan radiologique est nĂ©cessaire pour la planification opĂ©ratoire. Un nombre important de radiographies sont rĂ©alisĂ©es durant les pĂ©riodes prĂ©, per et post opĂ©ratoires chez ces patients les exposant Ă  un taux d’irradiation important. L’analyse des manifestations radiologiques diffĂšre selon les auteurs : BOUTAUD et KHAISSIDI prennent en considĂ©ration la taille du canal mĂ©dullaire et l’angle de la dĂ©formation. Les radiographies prĂ©opĂ©ratoires ne permettent pas souvent d’apprĂ©cier l’exactitude du diamĂštre canalaire sur un os souvent sinueux. C’est probablement pour cette raison que nous n’avons n’a pas trouvĂ© ces paramĂštres dans d’autres sĂ©ries MOORE-FIELD classe ces manifestations uniquement selon la sĂ©vĂ©ritĂ© des dĂ©formations. Cette classification ne donne aucune information sur la morphologie gĂ©nĂ©rale de l’os, elle ne prend en considĂ©ration ni l’état du fĂ»t diaphysaire en sa totalitĂ©, ni les caractĂšres des dĂ©formations et ni les dĂ©formations invalidantes de l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur. JUSTIN EASOW SAM classe les dĂ©formations osseuses en trois catĂ©gories en incluant les dĂ©formations pelviennes Ă  part :‱ CatĂ©gorie I : corticale mince et os gracile.‱ CatĂ©gorie II : os court et large.‱ CatĂ©gorie III : tous les changements de la morphologie pelvienne. Cette classif ication morphologique ne prĂ©cise aucun caractĂšre des dĂ©formations osseuses. Notre analyse radiologique est basĂ©e sur la prĂ©sence ou non de fractures, l’angulation des dĂ©formations, le nombre de courbures et de leur orientation dans l’espace, l’état de permĂ©abilitĂ© du fĂ»t diaphysaire et de la prĂ©sence ou non d’une coxa vara fĂ©morale. Ces lĂ©sions sont regroupĂ©es dans une classification pour individualiser des groupes homogĂšnes de gravitĂ© croissante qui vont permettre d’établir une planification opĂ©ratoire.

Conclusion :L’analyse des diffĂ©rentes manifestations radiologiques

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ont permis d’individualisĂ© 6 types radiologiques de gravitĂ© croissante. Chaque type radiologique correspond Ă  un ensemble de difficultĂ© rencontrĂ© en peropĂ©ratoire. La connaissance de ces diffĂ©rents types radiologiques permet la planification des ges te s as soc iĂ©s e t comp lĂ©men ta i re s Ă  l ’o s tĂ©osynthĂšse centromĂ©dullaire dans la prise en charge des fractures et dĂ©formations des os longs dans l’ostĂ©ogenĂšse imparfaite.

C39- TRAITEMENT CHIRURGICAL DES FRACTURES DU TALUS: RÉSULTATS FONCTIONNELS ET RADIOGRAPHIQUES À MOYEN TERME

A. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. SifiEHS salim zemirli

Objectifs :de cette Ă©tude prospective Ă©tait de prĂ©senter les caractĂ©ristiques lĂ©sionnelles, de les classer, et d’évaluer la prise en charge thĂ©rapeutique ainsi que les rĂ©sultats fonctionnels et radiographique du traitement chirurgical des fractures du talus Ă  moyen terme.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :entre le 1er janvier 2014 et le 1er mars 2019, un total de 21 patients ĂągĂ©s de 30 ans en moyenne (19 Ă  50 ans), prĂ©sentant 21 fractures du talus ou luxations pĂ©ri-talaire ont Ă©tĂ© traitĂ©s chirurgicalement.Parmi eux,19 hommes (95%) et une femme (5%). On a cherchĂ© : les antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux, la notion de tabagisme, les lĂ©sions associĂ©es, des critĂšres de polytraumatisme, le dĂ©lai avant l’opĂ©ration et le type d’ostĂ©osynthĂšse, les complications associĂ©es a la cicatrisation de la peau, l’infection, la necrose avasculaire et l’arthrose talo-crurale et sous-talienne. Les fractures on Ă©tĂ© classĂ© selon la classification d’Hawkins (modifiĂ© par Canale), Sneppen et Marti. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s sur la base de scores fonctionnels de Kitaoka (AOFAS). On a recensĂ©s 10 (50%) fractures du col du talus, 6 (30%) fractures isolĂ©es du corps du talus et 4 (20%) fractures associĂ©es du col et du corps du talus. Il y’avait 3(15%) fractures ouvertes, 11(55%) patients avaient des lĂ©sions osseuses associĂ©es et 2 (10%) patients polytraumatisĂ©s.

90% de nos patients étaient opérés en urgence. Réduction et ostéosynthÚse à foyer ouvert ont été réalisées chez tous nos patients.Le recul moyen était de 3.2 ans (0.5 à 5.2).

Resultats :Des signes de nĂ©crose avasculaire affectant partiellement ou totalement le corps du talus ont Ă©tĂ© dĂ©celĂ©s dans Cinque fractures (25%), dont un nĂ©cessitant une arthrodĂšse secondaire.L’arthrose s’est dĂ©veloppĂ©e dans 04 cas (20%). Les rĂ©sultats fonctionnels selon le score de Kitaoka (AOFAS), quel que soit le type de fracture, Ă©taient excellents dans 9 patients (45%), bons dans 7 patients (35%), mauvais chez 4 patients (20%) patients.Discussion :Les fractures du talus sont des lĂ©sions peu communes reprĂ©sentent <1% de toutes les fractures du corps et de 3% Ă  6% des fractures de la cheville, et prĂ©sentent un taux de complications Ă©levĂ©. La majoritĂ© des fractures dans notre groupe Ă©taient dues Ă  des chutes d’une hauteur ou Ă  des accidents de la route, ce qui est conforme aux donnĂ©es de la littĂ©rature.L’incidence de la nĂ©crose avasculaire, telle que rapportĂ©e dans la littĂ©rature, a eu une tendance Ă  la baisse. Les rĂ©sultats de la notation fonctionnelle et radiographique Ă©taient en accord avec les donnĂ©es de la littĂ©rature et ont confirmĂ© que le rĂ©sultat fonctionnel Ă©tait liĂ© Ă  la gravitĂ© de la fracture.

Conclusion :Nos rĂ©sultats ont confirmĂ© que la prise en charge des fractures du talus par ostĂ©osynthĂšse est indiquĂ©e mĂȘme dans les fractures de type 1 de Hawkins non dĂ©placĂ©es. La rĂ©duction et ostĂ©osynthĂšse chirurgicale est une urgence. Les fractures ouvertes, les lĂ©sions osseuses associĂ©es et le polytraumatisĂ© augmente le risque de complications de nĂ©crose avasculaire, et d’arthrose.

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C40- OSTÉOTOMIE D’ALLONGEMENT DU CALCANÉUS (MOSCA) : TECHNIQUE CHIRURGICALE

A. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. SifiEHS salim zemirli

Objectifs :OstĂ©otomie d’allongement du calcanĂ©us (Mosca) est ostĂ©otomie extra-articulaire appelĂ© aussi chirurgie fonctionnelle est le traitement de choix pour les pieds plats valgus sĂ©vĂšres souples et douloureux Ă  l’origine de gĂȘne fonctionnelle pouvant compromettre les activitĂ©s sportives et le port de chaussures de ville. Dans un souci d’affinement, d’efficacitĂ© des gestes chirurgicaux et d’amĂ©lioration du rĂ©sultat final tant sur le plan esthĂ©tique que fonctionnel. Nous proposons une stratĂ©gie chirurgicale moins agressive sur des os immatures encore en croissance.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :36 pieds (21 patients) traitĂ©s par ostĂ©otomie d’allongement du calcanĂ©us (Mosca) associĂ© Ă  une ostĂ©otomie de pronation du cunĂ©iforme mĂ©dial (MC1).Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un allongement du Tendon d’Achille (TA) et du Court Fibulaire (CF) selon la technique de Vulpus, capsulorraphie TN et transposition avec avancement du tibialis postĂ©rieur (TP). Les 36 pieds opĂ©rĂ©s par un seul chirurgien orthopĂ©dique qui maitrise ce procĂ©dĂ© chirurgical.Les rĂ©sultats cliniques et radiologiques en fin de croissance ont Ă©tĂ© analysĂ©s et comparĂ©s.Les garçons ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s en fin de croissance des membres infĂ©rieurs aprĂšs l’ñge de 15 ans et les filles aprĂšs l’ñge de 13 ans.L’examen clinique, l’évaluation subjective de la qualitĂ© de vie, selon le score de KITAOKA (AO-FAS). Les examens radiographiques prĂ© et postopĂ©ratoires comportaient des incidences en charge des 2 pieds de face et de profil pour Ă©valuer 5 paramĂštres radiologiques: - la divergence talo-calcanĂ©enne(DTC), l’angle de couverture talo-naviculaire, l’angle talus-M1 ou angle de MĂ©ary, la pente du calcanĂ©us (calcaneal pitch) et l’angle du talus avec l’horizontale (talus-sol).

Resultats :Les rĂ©sultats Ă  court terme de notre sĂ©rie traitĂ©e selon le procĂ©dĂ© MC1 sont bons et excellents tant sur le plan radiographique que fonctionnel. La disparition complĂšte de la douleur, le creusement de l’arche mĂ©dial, la correction du valgus de l’arriere pied, la disparition de la proĂ©minence mĂ©diale et plantaire de la tĂȘte du talus et la facilitĂ© du chaussage tĂ©moignent de la fiabilitĂ© de ces procĂ©dĂ©s chirurgicaux. La subluxation calcanĂ©o-cuboĂŻdienne rĂ©siduelle, apanage du procĂ©dĂ© chirurgical MC1 reste frĂ©quente mais sans retentissement fonctionnel.

Discussion :Technique d’Evans (JBJS Br 1975) modifiĂ©e par Mosca (JBJS Am 1995).Nouvelle approche thĂ©rapeutique du PPVSR idiopathique, symptomatique de l’enfant et l’adolescent respecte la croissance et la mobilitĂ© articulaire du pied. Les ostĂ©otomies extraarticulaires de correction.

Conclusion :L’ostĂ©otomie d’allongement du calcanĂ©us (Mosca) associĂ©es Ă  des gestes sur les parties molles est le traitement de choix pour rĂ©tablir la morphologie et la biomĂ©canique du pied et Ă©viter une dĂ©tĂ©rioration articulaire prĂ©coce.C41- PIED EQUINOVARUS SPASTIQUE. QUEL, INTÉRÊT DU BLOC MOTEUR AVANT LA CHIRURGIE?

B. Benattouservice chirurgie orthopédique- hÎpital militaire universi taire spécialisé(HMUS)-staoueli

Objectifs :Étude prospective analytique de l’interet du bloc moteur anesthĂ©sique avant les tenoplasties et transfert trendineux et des rĂ©sultats ana tomo - fonc t i o nnels de la chirurgie palliative du pied varus Ă©quin spastique Ă  propos d’une sĂ©rie de 12 patients.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est une sĂ©rie de 12 patients prisent en charge pour un pied varus Ă©quin spastique ,opĂ©rĂ©e entre

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2009 et 2019 cette population fragile et jeune avec une moyenne d’ñge de 17 ans(9-34) sous bloc moteur systĂ©matique avec tenoplastie d’allongement en ÂŽÂŽZ’® sagittale (3) ou frontale (6) percutanĂ©e ,Green (4) ou Ă  ciel ouvert (8) ou une aponevrotomie des jumeaux(3) pour corriger l’équin talo-crural associĂ© Ă  une tenoplastie d’al longement du jambier postĂ©rieur chez 9 patients avec trois cas ostĂ©otomies calcaneenne de Dwyer pour corriger le varussupinatus de l’arriĂšre pied et tout nos patient ont bĂ©nĂ©ficiĂ© systmatiquement d’un transfert de l’hĂ©mi-tendon du jambier antĂ©rieur sur le court fibulaire pour pallier au pseudo-Ă©quin. L’immobilisatio par une botte en rĂ©sine est systĂ©matique pour six semaine et la reprise du programme de la rĂ©Ă©ducation fonctionnelle est primordiale par le mĂȘme kinĂ©sithĂ©rapeute.

Resultats :recul moyen de cinq ans (1-9) les rĂ©sultats fonc tionnels de la marche et la rĂ©traction rĂ©siduelle du triceps sural selon le test Silfverskold ont Ă©tĂ© satisfaisants chez 2/3 de nos patients avec un angle de dorsiflexion passif diferentiel Ă  moins de 5 °[0° -12°] et rĂ©sultats cosmĂ©tique trĂšs satisfaisants avec un indice plus de 75%. On a dĂ©plorĂ© trois Ă©checs liĂ©s Ă  la mauvaise analyse de la par rĂ©flexe d’ Ă©tirement du triceps sural mal considĂ©rĂ©e, et six patients perdus de vu non randomisĂ©s.

Discussion :La chirurgie fonctionnelle de cette dĂ©formation discale du membre infĂ©rieur qui a pour objectif de supprimer le pseudo Ă©quinisme par un transfert de l’hĂ©mitendon du jambier antĂ©rieur sur le court fibulire (ou le cuboide )et de palier Ă  l’équin de la talo-crurrale par rĂ©traction sur du muscle triceps sural et du tendon d’Achille, un allongement sural peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© : soit par aponĂ©vrotomie solĂ©aire (et/ou gastrocnĂ©mienne) soit par tĂ©notomie achillĂ©enne Le bloc moteur prĂ©opĂ©ratoire du membre prend donc tout son sens dans la diffĂ©renciation entre dĂ©formation due Ă  la spasticitĂ© et dĂ©formation due aux rĂ©tractions tendineuse et musculaires.L’angle de flexion dorsale passive avant et aprĂšs le bloc moteur permet de poser les indications chirurgicales de neurotmie s’il est grandement

amĂ©liorĂ© et les indications de tenoplastie et des transferts tendineux si l’angle reste fixe.Au dĂ©cours de ces interventions, une immobilisation par botte plĂątrĂ©e avec pied en flexion dorsale Ă  90° est nĂ©cessaire 6 semaines sous peine de mauvaise cicatrisation et rupture tendineuse dĂ©sastreuse Ă  la remise en tension. En effet, les complications sous plĂątre, notamment le syndrome des loges, est Ă  redouter Une insuffisance de flexion dorsale au moment du plĂątrage peut diminuer la qualitĂ© de la tĂ©notomie ou de l’aponĂ©vrotomie initiales.Des griffes d’orteils sont souvent associĂ©es et gĂȘnent le patient pour la marche. Elles sont responsables de lĂ©sions cutanĂ©es par conflit avec la chaussure et/ ou l’orthĂšse. Une tĂ©notomie des muscles longs flĂ©chisseurs des orteils et/ou de l’hallux est possible, mais le rĂ©sultat est souvent modeste, en raison d’une difficultĂ© d’évaluation prĂ©opĂ©ratoire du fait de l’équin et du varus.Des gestes orthopĂ©diques Ă  visĂ©e valgisante par transferts tendineux peuvent ĂȘtre proposĂ©s patient. Soit le geste concerne le muscle tibial antĂ©rieur seul, soit le muscle tibial postĂ©rieur seul, soit les deux.La technique de SPLATT (Split Anterior Tibial Tendon Transfer) doit ĂȘtre proposĂ©e lorsque l’effet du tibial antĂ©rieur est majeur en phase oscillante. Une premiĂšre incision expose l’insertion du tendon, qui est alors sĂ©parĂ© longitudinalement jusqu’à la jonction musculotendineuse. La moitiĂ© de la terminaison, mĂ©diane, reste attachĂ©e au premier mĂ©tatarsien et au premier cunĂ©iforme. En revanche, la moitiĂ© latĂ©rale est tunnelisĂ©e en sous-cutanĂ© au moyen d’une contre-incision, et est attachĂ©e au cuboĂŻde, en intra osseux. Les techniques de transferts tendineux du muscle tibial postĂ©rieur [27] sont multiples et visent Ă  traiter le varus en phase portante. Une premiĂšre technique (Fig. 9A) permet une suture entre une hĂ©miportion latĂ©rale du tendon du tibial postĂ©rieur et le tendon du muscle court fibulaire. Une seconde technique propose la mĂȘme hĂ©misection avec insertion directe sur le cuboĂŻde (Fig. 9B) et une derniĂšre propose la suture du tendon sur le second cunĂ©iforme, par un trajet au travers de la membrane interosseuse (Fig. 9C). Enfin, des instabilitĂ©s ou dĂ©formations articulaires peuvent accompagner le pied en varus Ă©quin et justifier certaines interventions d’arthrodĂšse.

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Conclusion :La prise en charge du pied Ă©quinovarus spastique est multidisciplinaire et la dĂ©formation doit ĂȘtre Ă©valuĂ©e d’une maniĂšre rigoureuse par le kinesithrapeute, l’anesthĂ©siste et le chirurgien orthopĂ©dique, afin de diffĂ©rencier de maniĂšre claire les symptĂŽmes spastiques utiles des symptĂŽmes spastiques dĂ©lĂ©tĂšres qu’il faut traiter et avant toute chirurgie par bloc nerveux moteur soit par des gestes locaux de neurotomies t ib ia les sĂ© lec t ives ou ges tes o r t hopĂ©diques d’allongement, de transferts tendineux ,ostĂ©otomie voir d’arthrodĂšses pour redonner au patient une certaine autonomie qui reste loin des dolĂ©ances de cette tranche de population fragile.

C42- PREMIERS PAS EN ARTHROSCOPIE DE LA HANCHE, À PROPOS DE 7 CAS

M. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, Z. Azouz, K. Brahimi, K. HamitoucheEHP Dr Rachid Benmerad 5 rue Didouche Mourad Amriw Bejaia

Objectifs :IntĂ©rĂȘt de l’arthroscopie de la hanche dans le diagnostic et le traitement de certaines affections du cartilage et du labarum dans les conflits fĂ©moro-acĂ©tabulaires, du tendon du psoas, de la synoviale 


MatĂ©riels et mĂ©thodes :7 patients, 4 hommes et 3 femmes, ĂągĂ©s de 20 Ă  52 ans. Il s’agit de 2 conflits fĂ©moro acĂ©tabulaires sĂ©quellaires de LCH dans 1 cas et d’epiphysiolyse dans 1 cas. Un ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde dans un cas. Une arthrite de hanche qui posait un problĂšme diagnostic et qui s’est avĂ©rĂ© aprĂšs biopsie ĂȘtre une coxite tuberculose. Une synovite non spĂ©cifique. Une dĂ©sinsertion du labrum en «anse de seau» isolĂ©e chez un pratiquant d’arts martiaux (Tae kwondo) souffrant d’un ressaut violent et douloureux. Un conflit du psoas aprĂšs PTH.

Resultats :Tous les patients ont été opérés sous anesthésie générale, décubitus dorsal, sur table orthopédique avec traction modérée, amplificateur de brillance

installĂ© pour la face et le profil, arthropompe Ă  basse pression (30 mm Hg), optique de 30° classique, Shaver et RadiofrĂ©quence. 2 voies d’abord: l’une antĂ©ro latĂ©rale, Ă  l’aplomb du sommet du grand trochanter, pour la visualisation; l’autre antĂ©ro mĂ©diale, Ă  l’aplomb du petit trochanter, sans dĂ©passer l’axe vasculaire en dedans, pour l’instrumentation. Les geste ont consistĂ©, aprĂšs capsulotomie antĂ©rieure Ă  la radio frĂ©quence, respectivement en : creusement d’un «offset fĂ©moral antĂ©rieur» dans les 2 cas de conflits, rĂ©section de l’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde «accouchĂ©e» dans la cor t icale antĂ©r ieure du co l f Ă©mo ra l , b i op sie synoviale dans deux cas, rĂ©section simple de l’anse de seau labrale et, enfin, tĂ©notomie du psoas, directement, sans capsulotomie antĂ©rieure.

Discussion :Le cas de conflit sĂ©quellaire de LCH, 20 ans, est trĂšs satisfait : diminution considĂ©rable des douleurs mais persistance d’une trĂšs lĂ©gĂšre boiterie Ă  6 mois. L’autre cas, sĂ©quelle d’epiphysiolyse, patient de 38 ans: mauvais rĂ©sultats, coxarthrose rapide.Le cas d’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde a Ă©tĂ© immĂ©diatement et durablement soulagĂ©. La confirmation d’une coxite tuberculeuse par la biopsie chez un patient de 26 ans a permis d’instaurer un traitement spĂ©cifique et d’obtenir l’indolence et l’amĂ©lioration de l’état gĂ©nĂ©ral mais avec persistance d’une raideur importante. Le diagnostic d’une synovite non spĂ©cifique chez une patiente de 28 ans n’a pas permis encore de l’amĂ©liorer cliniquement selon son rhumatologue. La rĂ©section de l’anse de seau labrale chez le sportif de 22 ans a permis de supprimer Le cas de conflit sĂ©quellaire de LCH, 20 ans, est trĂšs satisfait : diminution considĂ©rable des douleurs mais persistance d’une trĂšs lĂ©gĂšre boiterie Ă  6 mois.L’autre cas, sĂ©quelle d’Epiphysiolyse, patient de 38 ans: mauvais rĂ©sultats, coxarthrose rapide. Le cas d’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde a Ă©tĂ© immĂ©diatement et durablement soulagĂ©. La confirmation d’une coxite tuberculeuse par la biopsie chez un patient de 26 ans a permis d’instaurer un traitement spĂ©cifique et d’obtenir l’indolence et l’amĂ©lioration de l’état gĂ©nĂ©ral mais avec persistance d’une raideur

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importante. Le diagnostic d’une synovite non spĂ©cifique chez une patiente de 28 ans n’a pas permis encore de l’amĂ©liorer cliniquement selon son rhumatologue. La rĂ©section de l’anse de seau labrale chez le sportif de 22 ans a permis de supprimer complĂštement le ressaut douloureux, et de reprendre avec beaucoup de satisfaction les activitĂ©s sportives. La tĂ©notomie du psoas sur PTH a permis de rĂ©tablir une flexion active totalement indolore de la hanche en 2 semaines.

Conclusion :L’arthroscopie de la hanche, au vu des publications rĂ©centes, permet, outre l’ablation de corps Ă©trangers, de traiter efficacement des pathologies dysplasiques ou dĂ©gĂ©nĂ©ratives non encore arthrosiques, de retirer des tumeurs bĂ©nignes, de pratiquer des biopsies, de rĂ©aliser des tĂ©notomies avec trĂšs peu de morbiditĂ©, au dĂ©cours d’une hospitalisation de jour trĂšs souvent. A l’instar de ces publications, notre courte sĂ©rie, que nous avons tentĂ© de bien cibler, confirme l’efficacitĂ© avec trĂšs peu d’innocuitĂ© de cette mĂ©thode thĂ©rapeutique et nous encourage Ă  poursuivre, certes avec toujours beaucoup de prudence et de clairvoyance, mais aussi une certaine assurance dans les rĂ©sultats si les pathologies sont bien triĂ©es.

C43- LA VOIE POSTÉRIEURE CLASSIQUE VS LA VOIE POSTÉRIEURE MINI-INVASIVE DANS LES PROTHÈSES TOTALES DE HANCHE

AM. Lazar, N. Chergui, A. Belaidi, R. Mammeri, D. Guendouz, B. Tebib, S. MehdiHĂŽpital Central de l’ArmĂ©e, Alger

Objectifs :Nous avons recherchĂ© l’intĂ©rĂȘt d’une voie pos tĂ©rieure minimale par rapport Ă  une voie postĂ©ro-externe «standard» Ă  court terme. Il faut savoir que Les publications analysant les voies d’abord mini-invasives pour arthroplastie totale de hanche restent rares.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est une Ă©tude rĂ©trospective, continue et comparative incluant 60 arthroplasties rĂ©partis en

deux groupes d’effectif Ă©gal et comparables en prĂ©-opĂ©ratoire. Nous avons exclu les arthroplasties de reprise et les troubles architecturaux majeurs . Les deux voies ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en dĂ©cubitus latĂ©ral avec une instrumentation classique et le mĂȘme type d’implant. Nous avons Ă©tudiĂ© la durĂ©e de l’intervention, les pertes sanguines, la douleur post-opĂ©ratoire, le positionnement des implants et la durĂ©e du sĂ©jour. Le saignement opĂ©ratoire a Ă©tĂ© calculĂ© selon le nombre de poches de transfusion. Les rĂ©sultats cliniques fonctionnels ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s selon PMM et HHS Ă  3 et 6 mois.

Resultats :La longueur moyenne de l’incision Ă©tait de Ă©tait de 10 cm contre 18 cm. Les pertes sanguines Ă©taient significativement plus faibles dans le groupe mini-voie ainsi que la douleur postopĂ©ratoire. Les autres paramĂštres opĂ©ratoires et le positionnement des implants Ă©taient comparables. Aucune complication majeure n’a Ă©tĂ© relevĂ©e dans le groupe miniinvasif. Dans l’autre groupe, il y a eu quatre luxations et une fracture sur prothĂšse en per-opĂ©ratoire. Le score PMM Ă©tait meilleur aprĂšs mini-abord Ă  3 mois.

Discussion :La voie mini invasive reste une voie trĂšs sĂ©duisante surtout pour les patients, la durĂ©e d’hospitalisation ainsi que la rĂ©insertion socio-professionnelle. Cependant, il faut faire la part des choses car une voie mini-invasive n’est pas une voie avec une petite incision. Cette voie permet de conserver le plus d’élĂ©ments anatomiques afin de permettre une reprise immĂ©diate des activitĂ©s.

Conclusion :La voie mini-invasive reste trĂšs intĂ©ressante. Elle doit ĂȘtre pratiquĂ©e par un chirurgien entrainĂ©. Cependant, Ă  part le cotĂ© esthĂ©tique, Ă  long terme, les rĂ©sultats fonctionnels Ă©taient comparables.

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C44- DEVENIR À MOYEN TERME DE 18 CAS D’OSTEONECROSES ASEPTIQUE DE LA TÊTE FÉMORALE : LE FORAGE EST - IL ENCORE D’ACTUALITÉ ?

R. Farhi, A. Chebbout, A. Marhoune, A. Remache, A. Kerkour Rayache, A. Aouacher, M. BouzitounaCHU Constantine

Objectifs :Maladie invalidante, touchant un adulte en gĂ©nĂ©ral encore jeune et en pleine activitĂ©, son traitement ne peut se concevoir qu’en fonction de sa pathogĂ©nie, de l’évolution spontanĂ©e et des possibilitĂ©s thĂ©rapeutiques en fonction du stade d’évolution, au mieux apprĂ©ciĂ© par les examens complĂ©mentaires.Toutes les techniques chirurgicales ont pour but de calmer la douleur souvent intense et invalidante; elles devraient Ă©galement prĂ©server des amplitudes articulaires souvent dans les limites de la normale en prĂ©opĂ©ratoire.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous avant Ă©tudier rĂ©trospectivement une sĂ©rie de 18 cas d’ostĂ©onĂ©crose de la tĂȘte fĂ©morale (10 femmes et 08 hommes), traitĂ©s par forage chez 14 patients (04 cas bilatĂ©raux) avec un recul moyen de 05 ans L’ñge moyen au moment du forage Ă©tait de 35 ans (20 Ă  50) 05 cas par corticothĂ©rapie, 1 cas par un Ă©thylisme chronique, 12 cas Ă©taient idiopathiques. Les stades de la nĂ©crose selon la classification de l’ARCO Ă©taient les suivants :- Stade 1: (08%).- Stade 2: ( 59%).- Stade 3: (30%)- stade 4 (: 03%).Les malades ont Ă©taient revus cliniquement (score PMA) et radiologiquement (stade ARCO et score de KOO).

Resultats :07 cas avaient Ă©voluĂ© favorablement soit 41% et 10 cas (58,8%) ont nĂ©cessitĂ© la mise en place d’une prothĂšse totale de hanche (un cas a Ă©tĂ© perdu de vue).

Discussion :Le recul moyen dans le groupe de succĂšs Ă©tait de 48 mois, dans le groupe des Ă©checs il Ă©tait de 11

mois. Les lésions stade 3 et 4 et les lésions ayant un indice de koo supérieure à 40 ont évolué défavorablement (p inf 0,05).

Conclusion :L’analyse de notre sĂ©rie trouve que le forage est efficace pour attĂ©nuer ou faire disparaĂźtre le syndrome douloureux dans les stades prĂ©coces de la maladie, Ă©vitant ainsi une arthroplastie prothĂ©tique chez un sujet jeune. Technique simple qui reste Ă  la portĂ©e de tous les chirurgiens et qui respecte l’anatomie de l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure de la hanche. Nos rĂ©sultats sont comparables Ă  ceux de la littĂ©rature et aux sĂ©ries rĂ©centes.

C45- OSTÉOME OSTÉOIDE DU COL FÉMORAL

M. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, K. Hachelaf, T. HamdaouiEHS Douera

Objectifs :Evaluation des rĂ©sultats de la cure chirurgicale Ă  ciel ouvert de l’ostĂ©ome ostĂ©oide de siĂšge cervical.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre sĂ©rie comporte 5 patients de sexe masculin, traitĂ© entre 2016 et 2019, dont l’ñge moyen Ă  l’intervention Ă©tait de 12 ans. Le diagnostic s’est toujours appuyĂ© sur le «couple» d’imagerie scintigraphie (hyperfixation) scanner (nidus localisĂ© dans le col fĂ©moral). Les patients ont fait l’objet d’une rĂ©section marginale Ă  ciel ouvert par une voie d’abord antĂ©ro-externe de WATSON JONES (vu le siĂšge antĂ©ro-externe de l’ostĂ©ome) associĂ©e Ă  un curetage du site.

Resultats :Les résultats ont été apprécies cliniquement et avec un scanner de contrÎle à 1 an postopératoire: 5 guérisons complÚtes avec disparition totale et définitive des douleurs.

Discussion :La localisation de l’ostĂ©ome ostĂ©oide dans le col du fĂ©mur est frĂ©quente, elle impose une bonne planification prĂ©-opĂ©ratoire de la voie d’abord afin de rĂ©aliser l’exĂ©rĂšse sans risque de mauvais trajet.

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Conclusion :L’ostĂ©ome ostĂ©oide a localisation cervicale est une lĂ©sion bĂ©nigne qui atteint de jeunes patients causant des douleurs importantes et une perte de la fonction complĂšte du membre atteint, la rĂ©section marginale en bloc permet au patient une guĂ©rison complĂšte.

C46- PLACE DU COTYLE À DOUBLE MOBILITÉ DANS L’ARTHROPLASTIES TOTALE DE HANCHE SUR HANCHE ANKYLOSÉE SECONDAIRE À LA SPONDYLARTHROPATHIE

L. Aitelhadj, S. Fourmas, H. Amouri, A. Touati, M. Yakoubi37 lot el mebnia birkhadem Alger

Objectifs :La spondylarthrite ankylosante est un rhumatisme inflammatoire chronique, touchant principalement les hommes. L’arthrite de la hanche, le plus souvent bilatĂ©rale, est un facteur de sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie. Elle peut aboutir Ă  long terme Ă  des sĂ©quelles fonctionnelles handicapantes par ankylose osseuse.La prothĂšse totale de la hanche dans l’ankylose de la hanche, constitue actuellement une partie intĂ©grante de l’arsenal thĂ©rapeutique. Elle permet de rĂ©duire la douleur et de restituer une mobilitĂ© quasi normale Ă  la hanche. La conversion des hanches ankylosĂ©es en prothĂšses demeure une procĂ©dure trĂšs difficile, bien que plusieurs rapports aient dĂ©montrĂ© une excellente survie avec une grande satisfaction des patients. La planification prĂ©opĂ©ratoire est de rigueur. Cela permet le calcul de l’offset et surtout de l’inĂ©galitĂ© de longueur.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est une Ă©tude prospective de 36 patients soit 72 prothĂšses totales de la hanche rĂ©alisĂ©es sur des hanches raides voir ankylosĂ©es, durant une pĂ©riode Ă©talĂ©e de janvier 2013 Ă  janvier 2017 Il s’agissait de 29 hommes et 7 femmes avec un age moyen de 32 ans. L’ankylose de la hanche Ă©tait bilatĂ©rale dans 82% des cas, la fusion Ă©tait spontanĂ©e chez tous les patients et la spondylarthrite

ankylosante Ă©tait l’étiologie par excellence .Les motifs de consultation Ă©taient de deux ordres, d’une part la douleur et d’autre part l’inĂ©galitĂ© de longueur. L’atteinte musculaire du moyen fessier a Ă©tĂ© prĂ©sente chez 100% des patients avec une cotation moyenne de 2.

Resultats :Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s d’une arthroplastie bilatĂ©rale simultanĂ©e. La rachi-anĂ©sthesie a Ă©tĂ© utilisĂ© seulement 8 fois ,l’anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale Ă©tait utilisĂ©e chez les autres avec des difficultĂ©s d’intubation (on a fait appel Ă  un spĂ©cialiste ORL dans 7 cas).Les PTH Ă©taient non cimentĂ©es dans 84% des cas avec un cotyle Ă  double mobil i tĂ© chez 34 patients (soit 91%).le score de Postel Merl d’AubignĂ© est passĂ© de 6.3 en moyenne en prĂ©opĂ©ratoire Ă  15.2 en post opĂ©ratoire.

Discussion :La fusion de la hanche assure Ă  court et moyen terme la stabilitĂ© de l’articulation atteinte et permet une diminution de la douleur Ă  son niveau. Toutefois, Ă  long terme, elle risque d’entrainer une atteinte dĂ©gĂ©nĂ©rative des articulations de voisinage; en l’occurrence le rachis lombaire et le genou . DĂšs lors, la prothĂšse totale de la hanche a Ă©tĂ© recommandĂ©e pour diminuer les contraintes excessives sur les articulations de voisinage et stopper le processus dĂ©gĂ©nĂ©ratif Ă  leur niveau. Cependant, le remplacement d’une hanche ankylosĂ©e par une prothĂšse totale de hanche est une vraie problĂ©matique.Cette arthroplastie a permis d’amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des patients, pour lesquels la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle mĂȘme incomplĂšte permet de retrouver un dĂ©veloppement socioprofessionnel proche de la normale.

Conclusion :Pour que cette chirurgie soit efficace, une prise en charge multidisciplinaire avec une bonne collaboration entre chirurgien, rhumatologue et kinésithérapeute est nécessaire.

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C47- ARTHROPLAST IE TOTALE B I LATÉRALE DE LA HANCHE DANS LA DRÉPANOCYTOSE. QUELLES SONT LES PRÉCAUT IONS À PRENDRE?

L. Aitelhadj, H. Amouri, S. Fourmas, A. Touati, M. Yakoubi37 lot el mebnia birkhadem Alger

Objectifs :De nombreux patients atteints de drĂ©panocytose dĂ©veloppent une nĂ©crose avasculaire de la tĂȘte fĂ©morale et restent relativement asymptomatiques.La falciformation intravasculaire provoque une stase du sang, une thrombose et une ischĂ©mie entraĂźnant des infarctus au niveau des tĂȘtes du fĂ©mur ,ce qui conduit Ă  une nĂ©crose avasculaire et une arthrite sĂ©vĂšre dĂ©gĂ©nĂ©rative de la hanche Ă  un jeune Ăąge .Certains patients dĂ©veloppent une dĂ©gradation bilatĂ©rale des deux hanches. Ces patients peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une prothĂšse bilatĂ©rale simultanĂ©e, mais avec certaines prĂ©cautions afin d’éviter un taux plus au moins Ă©levĂ© de complications. Le chirurgien doit, de concert avec le mĂ©decin anesthĂ©siste, chercher Ă  rĂ©duire le risque d’une crise drĂ©panocytaire et aboutir Ă  minimiser les complications.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre 2011 et 2017, nous avons rĂ©alisĂ© une sĂ©rie continue, prospective et homogĂšne. Notre sĂ©rie regroupe 26 patients, 15 femmes, 11 hommes. Pour le type drĂ©panocytaire on a recensĂ© 15 formes sĂ©vĂšres, 6 modĂ©rĂ©es, 4 S/?thalassĂ©mie et un cas de S/? thalassĂ©mie avec un Ăąge moyen de 27 ans. Les patients sont classĂ©s selon le stade lĂ©sionnel de Steinberg en; 5 stade II, 7 stade IV,11 stade V et 3 stade VI. L’arthroplastie totale de hanche bilatĂ©rale simultanĂ©e est rĂ©alisĂ©e 22 fois soit 44 prothĂšses et bilatĂ©rale sĂ©quentielle chez 04 patients. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de prothĂšses non cimentĂ©s.

Resultats :Avec un recul moyen de 14 mois, tous les patients ont montré une amélioration des scores

de hanche postopĂ©ratoires par rapport aux scores prĂ©opĂ©ratoires pour la douleur, l’amplitude des mouvements et la fonction.le score de PMA est passĂ© de 9.9 en prĂ©opĂ©ratoire Ă  15.4 en postopĂ©ratoire.Nous avons recensĂ© plusieurs complications chez les premiers patients, en peropĂ©ratoire 3 fractures de la diaphyse fĂ©morale, 5 fractures du massif trochantĂ©rien. En postopĂ©ratoire immĂ©diat nous avons dĂ©plorĂ© 2 Ă©tats de choc liĂ©es Ă  la falciformation des globules rouges. Aucune infection n’a Ă©tĂ© trouvĂ© ni superficielle ni profonde. Nous avons repris 2 patients pour faut trajet de la t ige primaire. Il n’y avait pas de descellement de la tige fĂ©morale. On a repris un cotyle non cimentĂ© par une autre cupule pour instabilitĂ©. 7 ossifications hĂ©tĂ©rotopiques ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es.

Discussion :La drĂ©panocytose est une maladie trĂšs frĂ©quente dans l’Afrique notamment dans le nord, La nĂ©crose avasculaire de la tĂȘte fĂ©morale est la complication la plus frĂ©quente, suivie de la tĂȘte humĂ©rale. La rĂ©pĂ©tition des crises de falciformation conduit Ă  l’infarcissement osseux. Les rĂ©sultats de la PTH sont bien connus dans cette population. P Hernigou a fait plusieurs publications dans ce sens et qui a trouvĂ© de bons rĂ©sultats Ă  court et Ă  moyen termes.en ce qui concerne le type de fixation ; cimentĂ© vs non cimentĂ© a fait l’objet de dĂ©bats dans le passĂ©, bien que rĂ©cemment la fixation sans ciment donne des rĂ©sultats satisfaisants. Clarke et al. Ont rapportĂ© un taux de rĂ©vision de 59% chez 27 patients Ă  43 mois en moyenne aprĂšs la chirurgie, 90% d’entre eux portaient des tiges cimentĂ©es.Acurio et Friedman ont trouvĂ© un taux de descellement de 94% dans les hanches cimentĂ©es, contre un taux de 39% hanches non cimentĂ©es chez les patients drĂ©panocytaires. Maintenant, il y a un accord presque universel pour l’utilisation de tiges fĂ©morale sans ciment.

Conclusion :L’arthroplastie bilatĂ©rale de la hanche chez les patients drĂ©panocytaires prĂ©sente Ă  la fois un dĂ©fi mĂ©dical et un dĂ©fi chirurgical. La probabilitĂ© accrue de complications est due Ă  la nature mĂȘme de la drĂ©panocytose elle-mĂȘme. Divers problĂšmes

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prĂ©opĂ©ratoires et peropĂ©ratoires doivent ĂȘtre pris en compte, en ce qui concerne l’optimisation de la pĂ©riode, le type d’implant, les techniques chirurgicales et la mĂ©thode de fixation.

C48- LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES FRACTURES TRANSVERSALES DU COTYLE: À PROPOS DE 4 CAS

F. Korti, H. Sahi, S. Bensahla, D. Dar Cherif, M. Riffi, L. Benabdelah, Z. Chikh, N. BoudjellalCHU Tlemcen

Objectifs :Nous rapportons notre expĂ©rience chirurgicale des fractures transversales du cotyle d’aprĂšs une sĂ©rie rĂ©trospective de 04 cas. L’indication chirurgicale Ă©tait posĂ©e devant la persistance de la luxation centrale de la tĂȘte fĂ©morale. C’est sur le bilan radiographique standard du bassin que le diagnostic peut ĂȘtre apprĂ©ciĂ©. La luxation centrale Ă©tait pour nous le facteur dĂ©terminant dans l’indication opĂ©ratoire. Le but de cette Ă©tude Ă©tait d’évaluer les rĂ©sultats fonctionnels et radiologiques du traitement chirurgical de ce type de fracture.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Quatre patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s pour fracture transversale du cotyle entre 2016 et 2018 et revues avec un recul moyen de 2 ans. La population comprenait 3 hommes et 1 femmes, avec un Ăąge moyen de 38 ans. Les circonstances du traumatisme Ă©taient dominĂ©es par les accidents de la voie publique. Nous avons classĂ©s nos fractures selon la classification de Judet et Letournel a vec : trois fractures transversales, une fracture transversale associĂ©e Ă  une paroi postĂ©rieure. Tous nos patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un bilan radiologique prĂ©opĂ©ratoire comportant une incidence de bassin de face et des incidences de Ÿ alaire et obturateur ainsi qu’un examen tomodensitomĂ©trique du bassin.Dans notre sĂ©rie l’abord postĂ©rieur type Kocher- Langenbeck a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur les quatre hanches. Tous nos patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, Le dĂ©lai chirurgical moyen Ă©tait de 11 jours (8 Ă  15 jours), une dĂ©charge au lit pendant une dizaine de jours Ă© tai t prĂ©conisĂ©e en pos topĂ©ratoire suivi d’une verticalisation son

appui. En postopĂ©ratoire, les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un nouveau bilan radiologique complet permettant ainsi d’analyser la qualitĂ© de la rĂ©duction selon les critĂšres de Matta et al. Alors que les rĂ©sultats fonctionnels ont Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s selon la cotation de Merle d’AubignĂ©.

Resultats :D’aprĂšs les critĂšres radiologiques 85% des cas avaient une restauration anatomique de l’articulation. un seul cas de lĂ©sion du SPE a Ă©tĂ© notĂ©. un patient prĂ©sentait des ossifications hĂ©tĂ©rotopiques classĂ©es stade I. Cependant nous n’avant pas notĂ© de coxarthrose secondaire avec bien sĂ»r la rĂ©serve d’une courte durĂ©e.

Discussion :Nos rĂ©sultats fonctionnels Ă©valuĂ©s Ă  70% de bons et excellents sont superposables aux sĂ©ries de Judet et Letournel et la sĂ©rie de Matta et al. Il en n’est de mĂȘme sur le plan de la rĂ©duction, nos rĂ©sultats anatomiques sont Ă©quivalents Ă  ceux retrouvĂ©s par Duquennoy et al. L’arthrose post-traumatique est la complication la plus redoutable et en thĂ©orie son incidence varie entre 20 et 50%, pour nous aucun cas n’a Ă©tĂ© dĂ©plorĂ©.

Conclusion :Si le traitement des fractures de la paroi postĂ©rieure du cotyle est bien codifie par une voie d’abord unique et une main non spĂ©cialisĂ©e a ce type de chirurgie, il en n’est pas de mĂȘme pour les fractures transversale qui demande une planification prĂ©opĂ©ratoire et un chirurgien vouĂ© Ă  ce type de de chirurgie, afin de rĂ©duire la luxation central et ostĂ©osynthĂšsĂ© la fracture. L’ensemble de nos rĂ©sultats radiologiques et fonctionnels nous encourage Ă  poursuivre le traitement chirurgical.

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C49- LA CRÉATION D’UNE BANQUE D’OS DEVIENT UN SUJET INCONTOURNABLE

L. Nebchi, AF. NedjahiCité oumakhlouf mahmoud Bt 3B appt num 8 Bachdjarrah, Alger

Objectifs :Le but de notre prĂ©sentation est d’apporter une rĂ©flexion sur la crĂ©ation d’une banque d’os en ALGERIE pour amĂ©liorer la prise en charge des pertes de substances de l’appareil locomoteur.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Une banque d’os nĂ©cessite un Ă©tablissement qui suit une norme internationalement Ă©tablie mais aussi le matĂ©riel suffisant pour cette pratique. Le deuxiĂšme impĂ©ratif d’une banque d’os est les donneurs potentiels. Le don lui-mĂȘme doit ĂȘtre de deux sortes : - Les rĂ©sidus opĂ©ratoires : tĂȘte fĂ©morale, mais aussi on peut proposer le reste d’une amputation poste traumatique sur le membre supĂ©rieur et inferieur qui constitue un nombre non nĂ©gligeable de don. - Les os massifs qui proviennent des cadavres doit ĂȘtre rĂ©alisable aussi dans le futur.

Resultats :En ALGÉRIE, l’existence ou la crĂ©ation d’une banque d’os butte sur deux problĂšmes majeurs: Une impĂ©rative technique faute de matĂ©riel et de plateau technique, mais aussi un impĂ©ratif culturel non nĂ©gligeable.

Discussion :Nous pensons que le projet de crĂ©ation de banque d’os passe obligatoirement par une Ă©ducation de santĂ© et de communication qui elle-mĂȘme est le maillon fort de ce projet.

Conclusion :D’autant plus que la mĂ©decine dans le monde ne cesse de dĂ©velopper et la mĂ©decine AlgĂ©rienne doivent faire pareil pour une meilleur prise en charge de la population et pour Ă©viter les mortalitĂ© et morbiditĂ© constituĂ© par les manques de plateau technique qui est la banque d’os.

C50 - L E RÔLE DE LA GREFFE OSSEUSE COMPLÉMENTA IRE PAR VO IE POSTÉR I EURE V I ERGE DANS LA CONSOL IDAT ION DES PSEUDARTHROSES SEPT IQUES DE LA DIAPHYSE FÉMORALE; EXPÉR IENCE DE L’HÔPITAL DE DOUERA

H. Haouari, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. HamdaouiCentre hospitalo-universitaire de DouĂ©ra, Wilaya d’Alger

Objectifs :C’est la double complication d’une fracture de la diaphyse fĂ©morale, trĂšs redoutĂ©e et de traitement difficile, la pseudarthrose se dĂ©finit par l’arrĂȘt du processus de guĂ©rison, gĂ©nĂ©ralement 6 Ă  9 mois aprĂšs le traumatisme, Ă  l’absence de consolidation. Le traitement de cette complication est long et astreignant pour le malade avec des interventions chirurgicales multiples durant de longues pĂ©riodes (mois voir annĂ©es), avec parfois des Ă©checs thĂ©rapeutiques en particulier dans des cas de grandes pertes de substance osseuse, ces Ă©checs thĂ©rapeutiques pouvant conduire Ă  l’amputation.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre sĂ©rie comporte 40 cas de pseudarthrose septique de la diaphyse fĂ©morale traitĂ©s par greffe osseuse complĂ©mentaire par voie vierge soit la voie de Bosworth soit celle d’Evrard fixĂ©e par deux vis, sur une pĂ©riode allant de 1995 Ă  2015 avec un recul moyen de 6 ans, une prĂ©dominance adulte j e u n e d e s e x e m a s c u l i n , n o t r e stratĂ©gie thĂ©rapeutique qui visait Ă  changer le foyer septique par un nouveau foyer complĂ©mentaire vierge afin de minimiser le risque de rĂ©infection et amĂ©liorer la qualitĂ© du cal osseux.

Resultats :Cette technique a permis d’obtenir une consolidation dans 86% des cas, avec taux trĂšs faible de rĂ©infection secondaire et une meilleure qualitĂ© du cal osseux, et trĂšs peu de complications ce qui reste encourageant.

Discussion :Notre Ă©tude confirme l’intĂ©rĂȘt de la greffe postĂ©rieure

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complémentaire par voie vierge dans les pseudarthroses septiques du fémur, en raison de son succÚs constant sur la consolidation, la qualité du cal osseux et le taux faible de réinfection.

Conclusion :Devant la multiplicité des stratégies et qui ne sont pas spécifiques au fémur, il faut choisir la méthode dont la technique est maßtrisée, sachant que la voie postérieure complémentaire par voie vierge a prouvé son efficacité en matiÚre de qualité du cal osseux et son taux trÚs faible de réinfection.

C51- LA COMPRESSION PERMANENTE DU FOYER DES FRACTURES DU COL FÉMUR EST NÉCESSAIRE À PROPOS DE 448 CAS TRAITÉ PAR UNE VIS PLAQUE DHS COMPARÉS AUX AUTRES OSTÉOSYNTHÈSES

R. Atia, A. Chorga, S. Remel, R. LachterHopital Ibn Rochd01 Rue Bouhrem Amara Korba

Objectifs :La fracture du col du fĂ©mur (FCF) de l ’adulte jeune continue pose les problĂšmes de la consolidation et de la nĂ©crose de la tĂ©tĂ© fĂ©morale la rĂ©duction anatomique seule est elle un garant pour la consolidation du foyer.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude rĂ©trospective, 448 cas traitĂ© par DHS(2194 FCT 1995-2014), Age moyen 44,5 ans (27- 62 ans), 260 femmes / 188 hommes.Traumatismes violents (Accidents de circulation et de la voie publique, Chute de lieux Ă©levĂ©s) Clinique de polytraumatisĂ© ou polyfracturĂ© Bilan standard et complĂ©mentaire et classification de Delbet, Pauwels, Garden et de Lamare. Traitement Ă  l’aveugle par DHS tout en Ă©valuant le pronostic selon le cas Chirurgie DHS sur table ordinaire ou orthopĂ©dique avec ou sans scopie avec arthrotomie Ă  la demande. DĂ©ambulation sans appui de trois Ă  six mois. RĂ©sultat immĂ©diat concernant la rĂ©duction pronostic. RĂ©sultat Ă  court terme Ă  six mois avant la reprise de la marche dĂ©finitive. RĂ©sultat dĂ©finitif Ă  18 mois.

Resultats :Sur 2194 FCF (1995-215) : 20,41% moins de 62 ans, 26,93% ont 63-72 ans, 52,66% plus 72 ans 63,85% fractures trans-cervicales de Delbet, 82,15% de type II et III de Pauwels, 67,87% de type IV de Garden, 81,37% de fracture dĂ©placĂ©es de Lamare. Un cas bilatĂ©ral et 5% cas des lĂ©sions osseuses associĂ©s. Arthrotomie 10,71%, association d’une vis spongieuse 4,46%, RĂ©duction anatomique 74,84% et 12,93 % imperfection de la DHS reprise dans les 24 heures 86,60% de consolidation, 22,32% de nĂ©crose associĂ©e Ă  une pseudarthrose dans 7,14% (13,40%). Toute les nĂ©croses et les pseudarthroses sont du type IV de Garden Ă  grand dĂ©placement de Lamare de type II de Delbet et III de Pauwels.

Discussion :La nĂ©crose de la tĂȘte est-elle due Ă  l ’origine des lĂ©sions anatomiques lors du traumatisme ou aux agressions chirurgicales, ou mĂȘme la compression n’a pu diminuer son incidence La compression du foyer de fracture dans le col du fĂ©mur donnerai une meilleure chance de consolidation. Le phĂ©nomĂšne de nĂ©crose autour du trait de fracture est supposĂ© rĂ©gler par cette compression permanente du foyer par la DHS. Le forage chirurgical du col serait aussi une source de complication associĂ©e Ă  la communition propre Ă  la fracture. La nĂ©crose de la tĂȘte fĂ©morale peut ĂȘtre en rapport avec la violence du traumatisme et des manipulations en prĂ© er per opĂ©ratoire.Conclusion :La vis plaque DHS a diminuĂ© l’incidence de de la pseudarthrose du col du fĂ©mur mais le problĂšme de la nĂ©crose de la tĂȘte fĂ©morale d ’origine ischĂ©mique reste toujours posĂ©.

C52- LES SARCOMES DES TISSUS MOUS: À PROPOS DE 30CAS

EH. Cherguinour, Q. Belaidi, AM. LazarCite panorama B3 El Harrache Alger

Objectifs :rapporter les particularités épidémiologiques, cliniques, histologiques, thérapeutiques et évolutives des sarcomes des tissus mous et de définir les facteurs influençant la survie des patients.

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MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est une Ă©tude rĂ©trospective de 30 cas de sarcome des tissus mous Les critĂšres d’éligibilitĂ© Ă©taient un Ăąge supĂ©rieur Ă  16 ans, une Ă©preuve histologique d’un sarcome des t issus mous Les donnĂ©es recueillis Ă©taient: Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, histologiques, Radiologiques, et thĂ©rapeutiques Les donnĂ©es recueillis Ă©taient:l ’Age au moment du d iagnos t i c , le sexe, la localisation tumorale et sa taille, le type histologique et son Grade, le stade tumoral, le traitement chirurgicale conservateur ou radical des formes localisĂ©es, la radiothĂ©rapie ad juvante ou pal l iative, la chimiothĂ©rapie (nĂ©oadjuvante ou palliative).

Resultats :Il s’agit de 30 cas, 16 Hommes et 14 Femmes, l’ñge Ă©tait entre (18-76 ans). Le type histologique prĂ©dominant Ă©tait le Liposarcome dans 8 cas. Le stade tumoral Ă©tait localisĂ© dans 22 cas mĂ©tastatique dans 8 cas Vingt-cinq tumeurs ont Ă©tĂ© traitĂ©es chirurgicalement.La radiothĂ©rapie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez 10 patients. La chimiothĂ©rapie a Ă©tĂ© faite chez 20 patients. L’ñge et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des sarcomes des tissus mous.

Discussion :Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares, Ces tumeurs peuvent survenir Ă  tout Ăąge mais le plus souvent aprĂšs 40 ans, Le facteur causal des sarcomes reste inconnu, cependant certaines maladies gĂ©nĂ©tiques et des facteurs environnementaux sont reconnus comme facteurs prĂ©disposant. La radiothĂ©rapie surtout Ă  haute dose est un facteur bien connu de survenu de sarcome des tissus mous [Dans notre Ă©tude aucune enquĂȘte Ă©tiologique n’a Ă©tĂ© faite, mais on n’a pas eu de notion d’antĂ©cĂ©dents personnels ni familiaux de maladie gĂ©nĂ©tique. Aucun de nos patients n’avait d’antĂ©cĂ©dent de radiothĂ©rapie.Les Manifestations cliniques rĂ©vĂ©latrices des sarcomes sont les douleurs et les tumĂ©factions L’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des sarcomes des tissus mous rend compte de la complexitĂ© de l’étude histologique

qui doit ĂȘtre faite par un pathologiste spĂ©cialisĂ© dans ce domaine si non un deuxiĂšme avis doit ĂȘtre demandĂ© systĂ©matiquement pour s’assurer du diagnostic.Dans notre Ă©tude le type his to logique le p lus frĂ©quent Ă©tait le liposarcome; et le synovialosarcome. Le diagnostic histologique des patients a Ă©tĂ© posĂ© Ă  hĂŽpital central de l’armĂ©e et dans d’autres structures. La prise en charge doit ĂȘtre multidisciplinaire dĂšs l’étape initiale du diagnostic avec la rĂ©alisation d’un bilan radiologique avant la biopsie. L’IRM est l’examen de rĂ©fĂ©rence car elle permet l’étude des rapports anatomiques avec les structures adjacentes, l’extension locorĂ©gionale, de guider la biopsie et d’évaluer la rĂ©sĂ©cabilitĂ© de la tumeur. Suite au bilan radiologique la biopsie s’impose pour la rĂ©alisation de l’étude histologique, cependant des petites lĂ©sions superficielles peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une biopsie exĂ©rĂšse d’emblĂ©e en Ă©vitant l’effraction tumorale Le traitement standard des sarcomes des tissus mous localisĂ©s rĂ©sĂ©cables est la chirurgie qui consiste en une exĂ©rĂšse large en un bloc emportant la cicatrice de biopsie et la tumeur avec une marge circonfĂ©rentielle de tissu non tumoral de 2 cm ou une barriĂšre anatomique (rĂ©section R0). La qualitĂ© de la chirurgie est dĂ©terminĂ©e par l’examen histologique des marges de la piĂšce opĂ©ratoire, si les marges sont envahies, une reprise chirurgicale doit ĂȘtre faite. Les marges chirurgicales insuffisantes sont les facteurs de rĂ©cidive locale. Le traitement des sarcomes mĂ©tastatiques est la chimiothĂ©rapie palliative.

Conclusion :Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares, leur prise en charge nĂ©cessite une approche multidisciplinaire dĂšs l’étape initiale du diagnostic, l’ñge et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des patients.

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ABSTRACTS COMMUNICATIONS AFFICHÉES

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P1- PLASTIE DU MPFL CHEZ L’ADOLESCENT DANS L’INSTABILITÉ FÉMORO-PATELLAIRE OBJECTIVE À PROPOS DE 8 CAS

Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar,M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi

Objectifs :La reconstruction chirurgicale du MPFL, en prenant appui uniquement sur les parties molles Ă  la maniĂšre de Chassaing = alternative dans le traitement de l’instabilitĂ© rotulienne chez les adolescents chez qui ( les gestes osseux sont encore contre-indiquĂ©s)

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective colligeant 8 cas adolescentes ont une instabilitĂ© rotulienne objective traitĂ©s et suivis au service de Chirurgie TO de CHU MOHAMMED VI sur une pĂ©riode de 04 ans allant du mois d’Aout 2014 au mois de Septembre 2018.Tous nos patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© Reconstruction du MPFL selon la technique de Chassaing.Le suivi a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© par Evaluation des rĂ©sultats fonctionnels : Score de Kujala [1].

Resultats :8 adolescentes ĂągĂ©es de 14 Ă  17 ans avec une moyenne d’ñge de 15,5 ans, elles avaient comme antĂ©cĂ©dents au moins deux Ă©pisodes de luxation vraie de la patella ; le cĂŽtĂ© droit Ă©tait atteint dans 6 cas, le cĂŽtĂ© gauche dans les 2 autres cas.Les 8 patientes ont dĂ©veloppĂ© l’instabilitĂ© subjective Ă  type de dĂ©robement et d’insĂ©curitĂ© associĂ©e Ă  des douleurs antĂ©rieures du genou surtout lors des montĂ©es et des descentes des escaliers.L’examen clinique a objectivĂ© que le genou valgum prĂ©sent chez 50% de nos patients, exagĂ©ration de l’antĂ©version du col fĂ©moral chez 4 patientes.Tous nos patients avaient des test smilie fithian et J signe positif.L’examen gĂ©nĂ©ral trouvait deux terrains d’hyperlaxitĂ© objectifs selon le score de Beighton.Le bilan paraclinique, fait pour toutes les patientes, comprenait un bilan radiographique de face et de profil du genou, incidence axiale Ă  30°, ainsi

qu’un complĂ©ment scanographique.L’index de caton-deschamp moyen Ă©tait de 1,2 ; la TA-GT moyenne Ă©tait de 16mm, l’angle moyen de la bascule rotulienne Ă©tait de 22°, la dysplasie trochlĂ©enne stade 2 de Dejour Ă©tait prĂ©sente chez 2 patientes, nous n’avons pas trouvĂ© de cas de dysplasie patel laire, l ’ar throscanner a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© chez 3 patientes objectivant 2 lĂ©sions cartilagineuses du versant externe de la patella en rapport avec les luxations Ă©pisodiques.

En matiĂšre de techniques utilisĂ©es :1er temps arthroscopique : exploration de l’articulation fĂ©moropatellaire (lĂ©sions cartilagineuses, cinĂ©tique de la patella dans la gorge trochlĂ©enne).Section de l’aileron rotulien externe en percutanĂ© par un ciseau metzenbaum sous contrĂŽle arthroscopique allant 1cm au-delĂ  de la pointe de la patella en bas et jusqu’à visualisation des fibres musculaires du vaste externe en haut.2Ăšme temps opĂ©ratoire : PrĂ©lĂšvement du tendon du muscle Gracilis, le greffon est faufilĂ© par un fil tracteur sur ses deux extrĂ©mitĂ©s.3Ăšme temps opĂ©ratoire :Voie d’abord mĂ©diane antĂ©rieure du genou en regard de la rotule de 3cm.PrĂ©paration du passage transversal Ă  la face antĂ©rieure de la rotule en sous pĂ©riostĂ© Ă  l’aide d’une spatule fine qui va servir pour le passage du greffonUne longue pince halshted sous le rĂ©tinaculum interne du genou en extra synovial qui doit sortir Ă  1cm en bas et en avant de l’épicondyle mĂ©diale pour faire passer le premier bout du transplant et le rĂ©cupĂ©rer au niveau du bord interne de la patella.Voie DeuxiĂšme passage de la pince toujours en sous rĂ©tinaculum doit sortir 1 cm en avant de la premiĂšre sortie pour rĂ©cupĂ©rer l’autre extrĂ©mitĂ© du greffon.Des deux bouts du greffon est passĂ© en sous pĂ©riostĂ© Ă  la face ant de la rotule, puis suturĂ© Ă  l’autre bout genou Ă  45° de flexion avec une tension qui doit laisser un jeu de translation externe de la rotule de 6 Ă  8 mm, avec du fil non rĂ©sorbable.Testing final, transplant en place, flexion/extension du genou : stabilitĂ© de la rotule.

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AprÚs un recul moyen de 25 mois. Score fonctionnel de Kujala : moyen de 66/100 en préopératoire, 91/100 post-opératoire. Aucun cas de récidive de la luxation. Le signe de Smilie a disparu chez toutes les patientes.

Discussion :La chirurgie de l’instabilitĂ© fĂ©moro-patellaire objective est une chirurgie Ă  la carte par correction de l’anomalie anatomique diagnostiquĂ©e qu’elle soit osseuse ou non [2] [3] [4].Le MPFL est l’un des Ă©lĂ©ment anatomiques principaux qui assurent la stabilitĂ© passive de la patella en dedans, il est, gĂ©nĂ©ralement, rompu aprĂšs un ou plusieurs Ă©pisodes de luxations de la patella dans 96% des cas [5] [6] [7].Une technique de reconstruction de MFPL qui n’est pas rĂ©cente mais elle date de 1953, elle trouve sa place, en concurrence avec les autres gestes chirurgicaux sur les parties molles, particuliĂšrement chez les adolescents, chez qui, nous ne pouvons pas agir sur l’os Ă  cet Ăąge mĂȘme en prĂ©sence de dĂ©fauts anatomo-radiologiques osseux [8] [9].La technique de reconstruction du MPFL ayant comme avantages [10] [11].‱ Le prĂ©judice cicatriciel minime (filles++)‱ Le rĂ©glage facile de la tension du transplant en suturant le transplant sur lui-mĂȘme aprĂšs son amarrage au parties molles Ă  45° de flexion.‱ Plastie presque anatomique avec meilleure efficacitĂ© en reproduisant le trajet du MPFL natif.‱ Non atteinte de l’os avec respect de la croissance normale.‱ Plastie solide mais pas rigide, laissant un jeu de mobilitĂ© de la rotule permettant de meilleurs rĂ©sultats fonctionnels par rapport aux ancrages osseux‱ Pas de risque de fracture de la rotule‱ Cout minime

Conclusion :La reconstruction du MPFL est une plastie sĂ©duisante, c’est une alternative trĂšs intĂ©ressante chez les adolescentes handicapĂ©es par l’instabilitĂ© fĂ©moro-patellaire avec contre-indication aux gestes osseux, les rĂ©sultats Ă  moyen terme sont trĂšs bons dans notre sĂ©rie.

P2- APPROCHE POSTÉRIEURE DU GENOU POUR LA FIXATION DE FRACTURE DU PLATEAU TIBIAL POSTÉRO-MÉDIALE CONTRÔLÉ PAR UN GESTE ARTHROSCO-PIQUE À PROPOS DE 3 CAS

Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar,M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane,M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi

Objectifs :Le but de la prĂ©sentation est de dĂ©crire les rĂ©sultats fonctionnels de l’approche postĂ©ro mĂ©diale du plateau tibial

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre janvier 2017 et janvier 2018, 3 fractures postĂ©romĂ©diale du plateau tibial ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©es et opĂ©rĂ©es dans notre Ă©tablissement. 1 fracture postĂ©ro interne avec avulsion des Ă©pines tibiales, une fracture postĂ©ro mĂ©diale sans lĂ©sions ligamentaires ni mĂ©niscales, une fracture uni condylienne mĂ©diale (2hommes et 1 femme) ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©es par des radiographies simples prĂ©opĂ©ratoires et par tomodensitomĂ©trie (figure 1).Une approche postĂ©ro mĂ©diale directe en position dorsale le genou flĂ©chi Ă  30° a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour rĂ©duire le condyle tibial et le fixer avec une plaque de protection anti-glissement ou des vis Ă  spongieux, complĂ©tĂ© ou non par un geste arthroscopique pour rĂ©insĂ©rer l’épine tibiale.L’évaluation radiographique incluait la qualitĂ© de rĂ©duction et l’union osseuse. L’évaluation fonctionnelle comprenait le score de Lysholm et le score d’activitĂ© de Tegner.

Resultats :Toutes les fractures ont guĂ©ri en 6 mois, sans dĂ©placement secondaire. 2 genoux prĂ©sentaient une rĂ©duction anatomique postopĂ©ratoire (pas de 0 mm) et 1 une rĂ©duction acceptable (pas de moins de 2 mm) (Figure 2). À 11 mois, l’extension mĂ©diane Ă©tait de 2? (3–8?) et la flexion de 130? (120–145?) (Figure3).Le score moyen de Lysholm Ă©tait de 95 (80–100) et le score moyen d’activitĂ© de Tegner de 7 (5–8). Toutes les patientes et tous les patients Ă©taient

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satisfaits de l’opĂ©ration. Aucun cas d’arthrose post-traumatique du genou n’est survenu au cours du suivi.

Discussion :De nombreuses Ă©tudes ont soulignĂ© l’importance de la connaissance de l’anatomie du genou postĂ©rieur et de son utilisation pour la planification et l’exĂ©cution d’une chirurgie sĂ»re et efficace6,7. Les structures neurovasculaires Ă  risque comprennent le nerf sciatique, le nerf tibial, artĂšre poplitĂ©e, veine poplitĂ©e, nerf cutanĂ© sural et nerf pĂ©ronier commun. Ces structures peuvent Ă©galement prĂ©senter des variations anatomiques diffĂ©rentes selon les patientes.La connaissance de ces variantes anatomiques est importante pour Ă©viter les complications liĂ©es Ă  cette approche8. Comme mentionnĂ© prĂ©cĂ©dem-ment, les principales limites de cette procĂ©dure sont les risques pour les structures neurovasculaires. Dans le genou. Lors de la dissection, il faut procĂ©der avec prudence et minutie pour isoler et rĂ©tracter avec prĂ©cision les diffĂ©rentes structures. Il est important de possĂ©der une comprĂ©hension approfondie de l’anatomie de la rĂ©gion.La fracture postĂ©ro-mĂ©diale, isolĂ©e ou associĂ©e Ă  une autre fracture a posĂ© aux observateurs des problĂšmes de classification car elle n’est dĂ©crite ni dans la classification de Schatzker (type IV ?) ni dans celle de l’AO (typeB1.2 ?).DĂ©crite par Postel et al9. En 1974 et incluse dans la classification de Duparc secondairement10, elle pose des problĂšmes spĂ©cifiques de voie d’abord et d’ostĂ©osynthĂšse11.Les fractures Schatzker IV, qui sont en fait les fractures que l’on opĂšrerait par un abord mĂ©dial, ont Ă©tĂ© classĂ©es de façon alĂ©atoire dans les autres classifications, ce qui semble indiquer qu’elles regroupent diffĂ©rentes fractures. Pour Schatzker, le fragment mĂ©dial peut ĂȘtre sĂ©parĂ© ou sĂ©parĂ© et enfoncĂ©, ce qui pourrait correspondre Ă  des fractures uni condyliennes mĂ©diales.Son schĂ©ma montre que le massif des Ă©pines tibiales peut ĂȘtre intĂ©ressĂ©, ce qui peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un trait de fracture spino-condylien mais le dĂ©placement de cette fracture n’est pas pris en compte. Enfin, il est difficile de leur rattacher les fractures postĂ©ro-mĂ©diale au trait frontal. Yang a fait la mĂȘme observation12.

Conclusion :Nous recommandons cette approche modifiée qui simplifie la fixation de la fracture en fournissant une excellente exposition et un risque minimal.

P3- ASPECT ARTHRO-SCANOGRAPHIQUE DANS L’INSTABILITÉ ANTÉRIEURE DE L’ÉPAULE: A PROPOS DE 100 CAS

Adlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi,S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui

Objectifs :L’arthroscanner consiste Ă  effectuer des coupes axiales de l’épaule sur une arthrographie mixte ou opaque. Il donne une bonne vue des chambres et des bourrelets antĂ©rieurs et postĂ©rieurs.Il recherche de facteurs anatomiques favorisants comme la rĂ©troversion de la tĂȘte humĂ©rale et la dysplasie de la glĂšne. Le scanner permet de mesurer la rĂ©troversion de la glĂšne et la rĂ©trotorsion de la tĂȘte humĂ©rale. L’injection de contraste dans l’articulation dĂ©limite la surface du cartilage et montre les lĂ©sions chondrales, les lĂ©sions du bourrelet et des structures capsuloligamentaires.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :L’arthroscanner a Ă©tĂ© pratiquĂ© pour tous nos patients (100 %)

Resultats :Il a mis en Ă©vidence :Des lĂ©sions osseuse a type d’encoche de Malgaine dans 94%.Eculement de la glĂšne dans 42%.Fracture de la glĂšne et Bankart osseux ont Ă©tĂ© retrouvĂ© dans 24 cas (24 %).Plusieurs lĂ©sions de Bankart sont retrouvĂ©es Ă  l’arthroscanner.La lĂ©sion la plus frĂ©quemment retrouvĂ©e est la lĂ©sion de type Bankart fibreux, avec un taux de 59%.

Discussion :Tous les aspects pathologiques du bourrelet peuvent se voir, depuis sa disparition complĂšte, sa dĂ©sinsertion, son amputation partielle jusqu’à une

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simple irrégularité de sa face articulaire, associée à un décol lement de la capsu le, du complexe l igamentaire gléno huméral inférieur et du périoste adjacent.

Conclusion :L’arthroscanner est trĂšs intĂ©ressant, dans les subluxations et les accidents d’instabilitĂ© passĂ©s inaperçus, lorsque le rebord glĂ©noĂŻdien est normal, et ce afin de rechercher une lĂ©sion du bourrelet.

P4- LE SCORE D’ISIS DANS LE CHOIX DU TRA I TEMENT CHIRURGICAL DES INSTABILITÉS DE L’ÉPAULE : À PROPOS DE 100 CAS

Adlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui

Objectifs :La rĂ©cidive de l’instabilitĂ© est l’une des principaux complications de la stabilisation antĂ©rieure de l’épaule.Les techniques de stabilisations ne doivent pas ĂȘtre proposĂ©e dans tous les cas et qu’une sĂ©lection des patients doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e.L’hypothĂšse de ce travail est que les facteurs de risques cliniques et radiologiques pourraient ĂȘtre identifiĂ©s lors de la consultation prĂ©opĂ©ratoire et les intĂ©grĂ©s dans un score pronostic.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :100 patients prĂ©sentant une instabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule, ont Ă©tĂ© score selon le score d’ISIS en prĂ©-operatoire au service de chirurgie traumatologique et orthopĂ©dique de l’hĂŽpital central de l’armĂ©e, sur une pĂ©riode Ă©talĂ©e de 2014 Ă  2016.Les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologique, pratique de sport, l’examen clinique et radiologique prĂ©opĂ©ratoire ont Ă©tĂ© colligĂ©es.Le recul moyen Ă©tait de 18 mois (12 Ă  24 mois).

Resultats :3 ? Score ISIS < 6 points : 94 % de nos patients ont un score ISIS compris entre 3 et 6.Nécessité de faire une butée vissée ou de réaliser un geste complémentaire si une technique

ar throscopique est envisagĂ©e. Il y’a un risque de rĂ©cidive du Bankart arthroscopique s’il est indiquĂ©.Score ISIS > 6 points : 6 % de nos patients ont un score ISIS supĂ©rieur Ă  6. Il y a une indication de butĂ©e vissĂ©e.Score ISIS < 3 points : Aucuns de nos patients n’a un score ISIS infĂ©rieur Ă  3.

Discussion :Dans notre sĂ©rie, le score ISIS est en moyenne de 4,58 ± 1.007 minimum 3 et maximum de 8. Ce score pluri-factoriel nous semble trĂšs intĂ©ressant dansnotre arbre dĂ©cisionnel et a le mĂ©rite d’ĂȘtre trĂšs pĂ©dagogique pour le patient. La rĂ©cidive de l’instabilitĂ© est l’une des principales complications de la stabilisation antĂ©rieure de l’épaule. D’ailleurs, il subsiste toujours, aujourd’hui la question classique du choix chirurgical entre :- Un « Bankart Ă  ciel ouvert » (rĂ©insertion labrale et rĂ©tention capsulo-ligamentaire) ?- Ou une butĂ©e coracoĂŻdienne ?Ainsi l’utilisation de ce score en prĂ© opĂ©ratoire, permet de sĂ©lectionner la bonne indication de stabilisation d’une instabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule.Toutefois, les rĂšgles qu’il applique ne permettent pas de façon absolue d’éradiquer tous les risques de rĂ©cidive post opĂ©ratoire (les traumatismes post opĂ©ratoires et le niveau de reprise des activitĂ©s sportives).

Conclusion :L’utilisation de ce score en prĂ© opĂ©ratoire permet de sĂ©lectionner la bonne indication de stabilisation d’une instabilitĂ© antĂ©rieure de l’épaule.

P5- LUXATION CARPO-MÉTACARPIENNE NÉGLIGÉE : À PROPOS DE 03 CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE

Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.

Objectifs :Les luxations carpo-mĂ©tacarpiennes sont rares, (environ 300 cas recensĂ©s dans la littĂ©rature) et sont souvent mĂ©connues. La frĂ©quence des luxations intĂ©ressant l’interligne carpomĂ©tacarpien serait de 1,93 % de l’ensemble des traumatismes du poignet et du carpe. Les premiĂšres observations

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reviendraient Ă  Cooper et Roux au XIXe siĂšcle. Masquelet collige 215 observations publiĂ©es jusqu’en 1986, dont la plupart sous forme de cas isolĂ©s. Elles sont secondaires Ă  un traumatisme violant qui peut ĂȘtre direct ou indirect isolĂ©e ou associĂ©e Ă  d’autres fractures, les luxations invĂ©tĂ©rĂ©es sont souvent dues Ă  une mĂ©connaissance initiale du diagnostic. Le but de cette Ă©tude est de rapporter 3 cas de luxations isolĂ©es ou associĂ©es Ă  des fractures des bases des mĂ©tacarpiens, passĂ©es inaperçues et traitĂ©es tardivement par rĂ©duction sanglante et stabilisation.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Observation N°1: C’est un patient ĂągĂ© de 2O ans militaire de profession victime d’une chute de 2 mĂštre avec rĂ©ception sur la main gauche remontant Ă  17 jours, la radiographie montre une fracture complexe de la base du 2Ăšme 3Ăšme 4Ăšme mĂ©tacarpien avec luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale du 2Ăšme et 3Ăšme rayon. Nous avons procĂšde dans un premier temps Ă  une tentative de rĂ©duction vouĂ©e a l’échec, vu l’anciennetĂ© de la lĂ©sion ce qui a nĂ©cessitĂ© une rĂ©duction chi rurgicale par ouverture de l’articulation carpo-mĂ©tacarpienne avec rĂ©duction et stabilisation par 2 broches.Observation N°2 : C’est un patient ĂągĂ© de 53 ans mĂ©canicien de profession victime d’un accident de travail remontant Ă  15 jours auparavant ayant occasionnĂ© un Ă©crasement de la main gauche avec Ă  la radiographie une luxation carpomĂ©tacarpienne dorsale du 3Ăšme et 4Ă©me rayons associĂ©e Ă  une fracture de la base du 2Ăšme mĂ©tacarpien, nous avons procĂ©dĂ© Ă  une rĂ©duction chirurgicale, stabilisation par 2 broches et une broche transversale du fait de l’existence d’un diastasis entre le 3Ăšme et le 4Ăšme rayons.Observation N°3 :est celle d’un homme ĂągĂ© de 31 ans maçon de profession victime d’une chute d’une hauteur de 2 mĂštres avec rĂ©ception sur le bord ulnaire de la main droite remontant Ă  7 jours auparavant, la radiographie montre une luxation carpomĂ©tacarpienne pure du 4Ă©me et 5Ă©me rayons. Une rĂ©duction Ă  foyer fermĂ© avec stabilisation par 2 broches a Ă©tĂ© pratiquĂ©e.

Resultats :L’évolution a Ă©tĂ© favorable avec ablation des broches aprĂšs 6 semaines, tous les malades ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s d’une rĂ©Ă©ducation fonctionnelle avec rĂ©cupĂ©ration d’une fonction normale de la main sans instabilitĂ©.

Discussion :La dĂ©sorganisation de l’emboĂźtement articulaire carpomĂ©tacarpien suppose un traumatisme violent. On distingue deux types principaux de mĂ©canisme, direct : la force est appliquĂ©e directement sur la base des mĂ©tacarpiens (luxation dorsale ou palmaire selon le sens du vecteur) et indirect : la force est appliquĂ©e en regard des tĂȘtes mĂ©tacarpiennes provoquant une luxation de leur base. La classif ication lĂ©sionnelle la plus employĂ©e reste celle de Costagliola (1966) qui individualise, comme pour le pied, deux axes architecturaux : le systĂšme columnaire pour la colonne du pouce et le systĂšme spatulaire des quatre doigts longs. Le traitement des formes nĂ©gligĂ©es mais symptomatiques est toujours chirurgical, l’abord est dorsal, libĂ©rant les diffĂ©rentes structures articulaires du tissu fibreux d’interposition. La rĂ©duction est souvent difficile et stabilisĂ©e par un brochage carpomĂ©tacarpien. Ses indications restent limitĂ©es par l’irrĂ©ductibilitĂ© de la lĂ©sion et les destructions articulaires.

Conclusion :La luxation carpo-mĂ©tacarpienne des doigts longs est rare, elle est souvent mĂ©connue. Le mĂ©canisme est direct sur les bases ou indirect sur les tĂȘtes desmĂ©tacarpiens provoquant une luxation de leurs bases. Dans les formes nĂ©gligĂ©es la rĂ©duction sanglante est souvent nĂ©cessaire, au stade de luxation ou fracture luxation fixĂ©e, le traitement reste discutĂ©.

P6- PSEUDARTHROSE CONGÉNITALE DU RADIUS TRAITÉE PAR LA TECHNIQUE DE LA MEMBRANE INDUITE, À PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE

Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.

Objectifs :La Pseudarthrose congĂ©nitale des os de l’avant bras reprĂ©sente une entitĂ© trĂšs rare souvent associĂ©e Ă  la neurofibromatose type I. Le traitement est difficile malgrĂ© l’existence de plusieurs techniques

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chirurgicales, l’objectif de ce travail est de rapporter notre expĂ©rience Ă  propos d’un cas de pseudarthrose congĂ©nitale du radius traitĂ©e par la technique de la membrane induite.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’un enfant ĂągĂ© de 4 ans qui a prĂ©sentĂ© une dĂ©formation dĂ©volutive du membre supĂ©rieur droit en main botte radiale sans traumatisme, ni syndrome, infectieux, la radiographie a montrĂ© une pseudarthrose atrophique importante du radius, le diagnostic de pseudarthrose congĂ©nitale est ainsi posĂ©. La prise en charge Ă©tait chirurgicale ou on a procĂ©dĂ© dans un premier temps Ă  une dĂ©cortication avec comblement par du ciment suivi d’une greffe ultĂ©rieure cortico-spongieuse dans un dĂ©lai de 8 semaine selon la technique de la Membrane induite.

Resultats :Les résultats ont été satisfaisants avec une consolidation totale du radius, mais devant la persistance de la déformation, on a procédé dans un 2Úme temps à une ostéotomie de raccourcissement du cubitus. A 2 ans de recul, les résultats sont trÚs satisfaisants aussi bien sur le plan clinique que radiologique.

Discussion :Le traitement orthopĂ©dique par plĂątre et les Ă©lectrostimulations essayĂ©es dans certains cas, ne peuvent aboutir Ă  la consolidation. Les techniques de greffes conventionnelles de mĂȘme que la technique de greffe utilisant un lambeau libre de pĂ©rioste vascularisĂ© enroulĂ© en cylindre et rempli d’os spongieux n’ont pas fait preuve de grande efficacitĂ©. La reconstruction par transfert fibulaire vascularisĂ© mĂšne pratiquement toujours Ă  la consolidation, mais reste de pratique trĂšs difficile. Cependant, la technique de la membrane induite est une mĂ©thode accessible et donne des rĂ©sultats satisfaisants.

Conclusion :La pseudarthrose congĂ©nitale de l’avant-bras est trĂšs rare souvent associĂ©e Ă  la neurofibromatose de type 1. La prise en charge demeure difficile malgrĂ© la multitude des techniques chirurgicales. Si la technique de transfert fibulaire vascularisĂ©

permet la consolidation, la technique de la membrane induite garde une place importante dans le traitement des pseudarthroses congénitales.

P7- MYXOME INTRAMUSCULARE DE LA FESSE, A PROPOS D’UN CAS

Mokrane Aqila, D.A Midas, S. Mehali

Objectifs :connaitre les sieges habituels, l’aspect radiologique connaitre le diagnostic differentiel.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :nous rapportons le cas d’une patiente agĂ©e de 83 ans qui depuis 2ans consulte pour une tumĂ©faction de la fesse gauche avec des tableaux infectieux, prise pour abcĂšs de fesse puis kyste hydatique aprĂšs IRM et sĂ©rologie le diagnostic d’un sarcome n’a pas Ă©tĂ© exclus.

Resultats :la biopsie exĂ©rese chirurgicale a Ă©tĂ© indiquĂ© et le rĂ©sultat Ă©tait en faveur d’un myxome intramusculaire au dĂ©pens du muscle grand fessier le controle radiologique aprĂšs 6mois Ă©tĂ© trĂšs bon avec absene de rĂ©cidive.

Discussion :la tumeur myxoide ou le myxome intramusculaire reste une tumeur rare devant etre connue et Ă©voquĂ© devant toute tumĂ©faction intramusculaire le cas de notre patiente a Ă©tĂ© pris a 2 reprises pour un abcĂšs de fesse et meme ponctionnĂ© en ambulatoire. lors de la premiere consultation a notre niveau et avec la sĂ©rologie hydatique positive meme si l’aspect IRM n’était pas celui habituel d’un kyste hydatique, nos prĂ©cautions ont Ă©tĂ© prises lors du geste d’exĂ©rese.une origine sarcomateuse Ă©tait aussi Ă©voquĂ©e . seule l’examen histologique nous a permis de rĂ©cuser ce diagnotic et poser celui d’un myxome intramusculaire

Conclusion :Tumeur myxoĂŻde trĂšs rare qui doit ĂȘtre connue. Elle est parfois confondue avec un liposarcome myxoĂŻde, un myxofibrosarcome de bas grade ou un sarcome fibromyxoĂŻde de bas grade. Elle est

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bĂ©nigne, ne rĂ©cidive pas aprĂšs simple Ă©nuclĂ©ation. Age moyen : 50 ans, pratiquement jamais avant 15 ans. SiĂšge : Tumeur profonde se dĂ©veloppant dans les muscles principalement de la cuisse, l’épaule, la fesse et le bras. Taille moyenne: 6 cm (rarement plus de 10 cm). Evolution trĂšs lente. Quelques cas sont multiples et alors gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă  une dysplasie fibreuse le plus souvent monostotique situĂ©e dans la mĂȘme rĂ©gion que les myxomes. Evolution : lĂ©sion bĂ©nigne qui ne rĂ©cidive pas.

P8- PSEUDARTHROSE DU SCAPHOÏDE ET DU LUNATUM: QUE FAIRE?

Mahdi Rahem, K.R. Amimoussa, I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui

Objectifs :Une association lĂ©sionnelle composĂ©e d’une fracture du scaphoĂŻde carpien avec fracture du lunatum passe inaperçue car ce dernier reprĂ©sentĂ© 1% Ă  2 % des fractures du carpe traite Ă  un stade de pseudarthrose des deux os du carpe.Notre cas permet de revoir le mĂ©canisme lĂ©sionnelle associative de ses deux fractures (scaphoĂŻde et lunatum), d’attirer l’attention sur cette variĂ©tĂ© lĂ©sionnelle rare ainsi que de discuter les options thĂ©rapeutiques et les modes Ă©volutifs.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’un jeune patient de 23 ans, droitier, travailleur de force, qui fut adresse Ă  la consultation pour douleur du poignet.L’interrogatoire nous apprend que notre patient a Ă©tĂ© opĂšre pour pseudarthrose du scaphoĂŻde par la technique dite de « Matti-Russe» dont la greffe a Ă©tĂ© prise de l’extrĂ©mitĂ© distal du radius. L’examen clinique retrouve un poignet gauche oedĂ©matiĂ© et sans dĂ©formation. Un bilan radiologique et une TDM ainsi qu’une IRM ont rĂ©vĂ©lĂ© la pseudarthrose des deux os du carpe lunatum et scaphoĂŻde sur une variance ulnaire neutre.Nous avons optĂ© pour la pseudarthrose du scaphoĂŻde par la technique dite de « Matti-Russe » greffe iliaque associe aprĂšs un mois Ă  une ostĂ©otomie mĂ©taphysaire unicorticale du radius et une immobilisation plĂątrĂ©e de 90 jours, suivie d’une rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.

Resultats :Avec un recul de 12 mois, le patient a récupéré une bonne fonction du poignet (par rapport au membre controlatéral) avec indolence et reprise de ses activités avec un score de DASH et sur les bilan radiologiques.

Discussion :L’association lĂ©sionnel entre ses deux os du carpe qui ont Ă©voluĂ© vers la pseudarthrose du scaphoĂŻde traite et une fracture du lunatum mĂ©connu dont les deux ont Ă©voluĂ© vers la pseudarthrose qui reste difficile Ă  concevoir. Le mĂ©canisme de notre lĂ©sion semble ĂȘtre atypique et indĂ©finissable d’oĂč notre effort de rĂ©flexion reste toujours critiquable.

Conclusion :L’évolution naturelle de ses deux fractures vers la pseudarthrose reste un problĂšme de diagnostic prĂ©coce et d’une rĂ©flexion thĂ©rapeutique. Notre cas permet de revoir le mĂ©canisme lĂ©sionnel de la fracture du lunatum particuliĂšrement dans cette associationlĂ©sionnelle.

P9- TUMEUR À CELLULES GÉANTES DU CALCANÉUM. À PROPOS D’UN CAS

Salim Lemmouchi, R. Nemmar, M. Derradji, M. Kihal, Z. Kara.CHU Alger centre FacultĂ© de mĂ©decine d’Alger UniversitĂ© d’Alger

Objectifs :La tumeur Ă  cellule gĂ©ante est une lĂ©sion ostĂ©olytique epiphysaire primitive, touchant le plus souvent l’adulte jeune ; souvent bĂ©nigne. Son traitement est souvent chirurgical mais non univoque, actuellement il ya de nouveautĂ© thĂ©rapeutique mĂ©dical par Denosumab et les biphosphonates. Nous rappor tons une observation d’une localisation rare de TCG au niveau du calcanĂ©um.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’un patient ĂągĂ© de 48 ans qui prĂ©sente une tumĂ©faction douloureuse de son talon droit, Ă©voluant progressivement depuis 3 ans. L’examen clinique a permis de palper une masse adhĂ©rente

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et douloureuse Ă  la face postĂ©rieure du talon sans s ignes in f lammatoi res en regard. La radiographie standard montre la prĂ©sence d’une ostĂ©olyse gĂ©ographique centrĂ©e intra osseux du calcanĂ©um droit, la TDM objective une ostĂ©olyse du calcanĂ©um prĂ©sentant une matrice hĂ©tĂ©rodense associant une plage hyperdense hypodense avec un niveau liquide bien limitĂ©e par un liserĂ©e d’osteocondensation soufflant la cortical osseuse sans la rompre, le patient a bĂ©nĂ©ficie d’une biopsie dont l’étude histologique confirme le diagnostic d’une TCG.

Resultats :Au recul de 4 ans, La mobilité est conservée avec une cheville stable et indolore, absence de récidive.

Discussion :La TCG est une tumeur rare, sa frĂ©quence est estimĂ©e Ă  5 Ă  10% par rapport a l’ensemble des tumeurs osseuses primitives. La localisation au niveau du calcanĂ©um est rare. Le tableau clinique de la TCG est trĂšs peu spĂ©cifique. La douleur est le maitre symptĂŽme d’apparition spontanĂ©e ou souvent aprĂšs un traumatisme.A la radiographie standard, l’aspect le plus classique est celui d’une ostĂ©olyse gĂ©ographique.L’IRM analyse mieux l’extension intra osseuse et dans les parties molles. Cette Ă©valuation est plus fine et prĂ©cise que le scanner. L’IRM permet aussi d’établir le rapport de la tumeur avec les Ă©lĂ©ments nobles vasculo-nerveux adjacents. Tous ces Ă©lĂ©ments sont d’une importance capitale dans la planification du geste thĂ©rapeutique. La biopsie consti tue alors un tempsprimordial avant d’ent reprendre le traitement afin de confirmer dĂ©finitivement le diagnostic.Le traitement de la TCG est classiquement basĂ© sur un Ă©videment – comblement intra lĂ©sionnel par le ciment acrylique suivie de greffe osseuse.

Conclusion :La localisation au niveau du calcanéum est inhabituelle et rare. Certaines formes peuvent s imuler une tumeur osseuse maligne sur leur aspect radiologique et évolutif. Leur traitement est base sur un curetage intra lésionnel minutieux associe le plus souvent a un adjuvant local et ceci

en dehors des formes a envahissement articulaire. L’utilisation du ciment acrylique constitue une solution de sauvetage dans ses formes agressives ainsi que dans les rĂ©cidives.

P10- QUAND L’ENTORSE DE LA CHEVILLE CACHE UNE LUXATION DES TENDONS FIBULAIRES (A PROPOS D’UN CAS)

Brahim Abdelkader, H. Belhadri, Boudjehem,B. Bourihia, A. Bouchouicha, A. Abdi

Objectifs :La luxation des tendons fibulaires est souvent diagnostiquĂ©e a tort comme une entorse de la cheville. Nous apportons un cas rare chez un patient suite a un accident sportif ayant beneficie d’une reinsertion du retinaculum superieur. L’evolution a 9 mois a ete bonne avec reprise de son activite physique.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agissait d’un patient de 29 ans, fonctionnaire sans antĂ©cĂ©dents notables qui avait prĂ©sentĂ© un traumatisme de la cheville droite lors d’un match de football diagnostiquĂ© comme Ă©tant une entorse de la cheville. Le patient avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une immobilisation plĂątrĂ©e pendant 4 semaines suivi d’une rĂ©Ă©ducation fonctionnelle. L’évolution, quatre mois aprĂšs le traumatisme, a Ă©tĂ© marquĂ©e par la persistance des douleurs avec un claquement Ă  la face externe de la cheville.L’examen ne trouve pas de signes d’instabilitĂ© alors que la mise en rotation externe du pied contre rĂ©sistance montre une luxation douloureuse des tendons fibulaires : phĂ©nomĂšne de «l’essuie glace».La radiographie standard de la cheville Ă©tait sans particularitĂ©s. Une IRM confirme notre diagnostic. Le patient a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© sous rachianesthĂ©sie avec une installation en dĂ©cubitus dorsal avec garrot Ă  la racine du membre. Une incision rĂ©tromallĂ©olaire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e de 6 cm environ. L’exploration chirurgicale avait objectivĂ© une poche de dĂ©collement du rĂ©tinaculum, aprĂšs incision de celui-ci on avait vĂ©rifiĂ© l’état des tendons fibulaires qui Ă©taient intacts.Nous avons procĂ©dĂ© par la suite Ă  une rĂ©insertion

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du rĂ©tinaculum par des petits tunnels transosseux. La fermeture a Ă©tĂ© faite sur un drain aspiratif. Une immobilisation plĂątrĂ©e pendant 6 semaines a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec interdiction de l’appui.

Resultats :Le patient avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une rĂ©Ă©ducation fonctionnelle aprĂšs l’ablation du plĂątre.L’évolution a Ă©tĂ© marquĂ©e par la disparition des douleurs avec reprise d’une activitĂ© sportive lĂ©gĂšre au quatriĂšme mois postopĂ©ratoire.

Discussion :La luxation des tendons fibulaires est rare.la cause la plus frĂ©quente de cette pathologie est un traumatisme sportif .le mĂ©canisme le plus souvent incriminĂ© est une flexion dorsale forcĂ©e avec violente contraction des muscles fibulaires et Ă©version du pied. C’est un diagnostic qui est souvent omis qui peut causer des douleurs chroniques Ă  la cheville. Le traitement orthopĂ©dique de ce type de lĂ©sion ne donne pas de bons rĂ©sultats. Plusieurs types anatomopathologiques ont Ă©tĂ© dĂ©crits: type I luxation sous pĂ©riostĂ©e, type II luxation sous cutanĂ©e par dĂ©chirure du rĂ©tinaculum, type III avulsion osseuse, type IV dĂ©chirure postĂ©rieure du rĂ©tinaculum.Dans les luxations chroniques le traitement n’est que chirurgical. Plusieurs techniques ont Ă©tĂ© dĂ©crites: Les rĂ©insertions simples du rĂ©tinaculum; Les butĂ©es osseuses; Les plasties utilisant le tendon calcanĂ©en; Les transferts tendineux. La radiographie standard et l’IRM peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour confirmer le diagnostic; La radiographie standard est souvent rĂ©alisĂ©e pour Ă©liminer une lĂ©sion osseuse alors que l’IRM peut montrer une position anormale et/ou une Ă©ventuelle rupture des tendons fibulaires. La rĂ©insertion anatomique du rĂ©tinaculum supĂ©rieur des tendons fibulaires reste une technique simple, non iatrogĂšne avec des rĂ©sultats fiables pour toutes les sĂ©ries.

Conclusion :Bien que plusieurs techniques avaient Ă©tĂ© dĂ©crites pour le traitement des luxations des tendons fibulaires il nous parait que les techniques simples et peu iatrogĂšnes doivent ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©es. Enfin nous insistons sur l’examen minutieux de toute cheville traumatisĂ©e pour ne pas passer Ă  cĂŽtĂ©

d’une luxation des tendons fibulaires.

P11- LES LIMITES DES OSTÉOTOMIES TIBIALES DANS LA GONARTHROSE SUR GENU-VARUM

Ismail Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui

Objectifs :Les ostĂ©otomies tibiales de rĂ©axation continuent Ă  faire la preuve de leur efficacitĂ© depuis plus d’un demi-siĂšcle dans le traitement de la gonarthrose. Certains facteurs cliniques et/ ou radiologique sont considĂ©rer Ă  tort ou Ă  raison comme dĂ©terminant pour la rĂ©ussite ou l’échec d’une ostĂ©otomie tibiale.La recherche et l’identification de certains facteurs cliniques et radiologiques prĂ©opĂ©ratoires pouvant influencer d’une maniĂšre directe ou indirecte les rĂ©sultats d’une ostĂ©otomie nous permettrait de dĂ©terminer les limites de celle-ci, ce qui pourrait nous aider Ă  optimiser nos rĂ©sultats lors de la prise en charge d’une gonarthrose sur genu varum.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Étude prospective, monocentrique entre 2008 et 2018 comportant 192 patients prĂ©sentant une gonarthrose sur genu varum ayants bĂ©nĂ©ficier d’une ostĂ©otomie de soustraction latĂ©rale, le recul moyen est de 07 ans. l’apprĂ©ciation des facteurs a pris en compte des critĂšres cliniques: Ăąge, sexe, autonomie prĂ©opĂ©ratoire, Ă©tiologie, IMC, des critĂšres radiologiques : l’angle HKA , l’Angle de Levigne, l’atteinte de la fĂ©moro-patellaire et la pente tibiale. Nous avons Ă©valuer les patients selon le score HSS-Insall , score IKS , cotation KSS, ainsi que le score de DEVANE et les catĂ©gories de CHARNLEY. La saisie des donnĂ©es a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur un masque de saisie crĂ©e sur logiciel d’épidĂ©miologie informatique du CDC Atlanta et de l’OMS « Epi-data ver 3.0 » et l’analyse des rĂ©sultats rĂ©alisĂ©e sur logiciel Epi-info ver 6.04 dfr.

Resultats :Les résultats de notre série restent encourageant avec une nette amélioration un score IKS genou qui passe de 57.5 à 87.3 , un score IKS fonction

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passant de 41 Ă  75.6 et un score HSS-INSALL passant de 74 Ă  88.9 sans pour autant ĂȘtre dĂ©pendant des facteurs prĂ©opĂ©ratoire.

Discussion :Il ressort de notre Ă©tude que mĂȘme si l’ñge de nos patients Ă©tait sup Ă  65 ans dans 21.7%, avec une obĂ©sitĂ© retrouvĂ©e dans 44.3%, une atteinte de la fĂ©moro-patellaire dans 85% et que les patients inclus Ă©taient partager entre stade II et III d’AHLBACK , les rĂ©sultats restent encourageant de mĂȘme que nous les avons comparer avec ceux de la littĂ©rature.

Conclusion :Contrairement aux idĂ©es reçues, certains facteurs ne semblent pas constituer une limite aux rĂ©sultats des ostĂ©otomies tibiales de rĂ©axation Ă  savoir : l’age ,l’IMC ,l’état de la fĂ©moropatellaire et la pente tibial, par contre le degrĂ©s de correction et l’état d’activitĂ© du patient semble avoir une influence certaine sur le rĂ©sultat

P12- LES INFECTI0NS SUR PROTHESE TOTALE DU GENOU

Ismail Ghadi, A. Belhanafi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui

Objectifs :La mise en place d’une prothĂšse totale du genou est devenue un geste courant, avec d’excellents rĂ©sultats le plus souvent. Cependant la survenue d’une infection sur un genou prothĂšsĂ© peut vite devenir un cauchemar tant pour le patient que pour le chirurgien. La chirurgie prothĂ©tique du genou doit obĂ©ir Ă  un cahier des charges strict qui ne doit souffrir d’aucun Ă  peu prĂ©s

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude prospective de 3000 patients bĂ©nĂ©ficiant d’une PTG sur gonarthrose, entre 2005 et 2018, avec un recul moyen de 08ans, nous avons recensĂ© 26 infections.Resultats :07 sepsis superficiel ,06 nĂ©crose cutanĂ©e, 13 infections profondes

Discussion :Dans la gestion des diffĂ©rentes situations nous avons eu recours suivant les situations soit Ă  la surveillance, soins locaux avec antibiothĂ©rapie adaptĂ©e, ou Ă  un lambeau de recouvrement, Ă  l’explantation de la prothĂšse, toilette articulaire, spacer voire arthrodĂšse et mĂȘme Ă  une toilette articulaire sans dĂ©pose de la prothĂšse.Nous avons comparĂ© nos rĂ©sultats Ă  ceux de la littĂ©rature et notamment ceux de Bauer (2006) et Splif (2009).

Conclusion :Les infections sur PTG sont dramatiques. La chirurgie prothĂ©tique du genou notamment est une chirurgie codifiĂ©e qui doit bĂ©nĂ©ficier d’une rigueur toute particuliĂšre afin de prĂ©venir ces complications dĂ©sastreuses.

P13- FRACTURE ARRACHEMENT DE LA TUBÉROSITÉ TIBIALE ANTÉRIEURE: UNE SÉRIE DE 09 CAS,RÉSULTATS À LONG TERME

Amalou Allaoua, A. Hamadouche, A. Chennouf, B. Belfar, H. Zidani

Objectifs :Les fractures arrachement de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure sont rares, reprĂ©sente moins de 2% des lĂ©sions physaires de l’enfant, reprĂ©sentent 8 Ă  10% de l’ensemble des lĂ©sions de l’appareil extenseur chez l’adolescent. Elles touchent le plus souvent le garçon entre 13 et 16 ans, son association avec une avulsion distale du tendon patellaire est exceptionnelle. Par ce travail nous avons voulu faire le bilan, Ă  moyen et Ă  long terme, de la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle et des complications, nous nous sommes attelĂ©s Ă  identifier les lĂ©sions associĂ©s.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons une sĂ©rie de 09 cas, il s’agit de 08 garçons et 01 fille avec Ăąge moyen de 15 ans, suite Ă  un accident sportif, souvent secondaire Ă  une brusque contraction du quadriceps lors de l’impulsion d’un saut ou lors de la rĂ©ception genou flĂ©chi.

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Douleur soudaine au niveau de la face antĂ©rieure du genou.DĂ©ficit d’extension active du genou.Examen vasculo-nerveux normal.Recherche d’un Ă©ventuel syndrome compartimental.Le diagnostic se fait sur une radio du genou de profil.La classification anatomopathologique est celle d’Ogden dĂ©crivent trois types basĂ©e sur l’étendue de la fracture.Type I : Avulsion simple du centre d’ossificationA : Non dĂ©placĂ©eB : DĂ©placĂ©eType II : La fracture est Ă  la jonction entre l’ossification du tibia proximal et de la tubĂ©rositĂ© tibialeA : Fracture simpleB : Fracture comminutiveType III : Extension du trait de fracture en intra articulaireA : Fracture simpleB : Fracture comminutiveRyn et Debenham dĂ©crivent le type IV : Etendue du trait de fracture dans la corticale postĂ©rieure Ă  travers le car t i lage de croissance Frankl introduisent en 1990 la description d’un type C qui correspond Ă  l’existence d’une avulsion distale du tendon patellaire associĂ©e Ă  une fracture de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure.Nous avons rĂ©parti les lĂ©sions selon la classification d’Ogden :Type IA : 1 casType IIB : 2 casType IIIA : 2 casType IIIB : 3 casType IV : 1 casType I : Traitement orthopĂ©dique par immobilisation plĂątrĂ©e en extension pendant 06 semaines.Les autres types traitement chirurgical Ă  foyer ouvert par vissage : 1er temps bilan lĂ©sionnel Ă  la recherche de lĂ©sions mĂ©niscales (nous avons retrouvĂ© dans notre sĂ©rie deux cas de lĂ©sions meniscales), une lĂ©sion du ligamant collatĂ©ral mĂ©dial. Une association Ă  un arrachement du tendon patellaire : Laçage par des points transosseux, une lĂ©sion de l’aponĂ©vrose du jambier antĂ©rieur.

Resultats :A 06 ans de recul, les résultats sont trÚs satisfaisants:

1 raideur articulaire2 douleurs antĂ©rieureReprise de l’activitĂ© sportiveAbsence de recurvatumGĂšne Ă  la position Ă  genoux chez un malade, dysesthĂ©sie cutanĂ©e chez l’autre.

Discussion :Le noyau d’ossification de la tubĂ©rositĂ© tibiale est reliĂ© Ă  la mĂ©taphyse par le fibrocartilage, Ă  maturation osseuse celui-ci est remplacĂ© par du cartilage striĂ© qui rĂ©siste mal aux sollicitations de traction. C’est Ă  ce moment juste avant la fermeture du cartilage proximal du tibia qui se produisent l e s f r a c t u r e s a v u l s i o n s d e l a t ubĂ© ros i t Ă© t ib ia le an tĂ©rieure. Les radiographies standard sont souvent suffisantes pour le diagnostic. NĂ©anmoins, une IRM est parfois nĂ©cessaire Ă  la recherche d’une atteinte mĂ©niscale ou ligamentaire associĂ©e.Les fractures non dĂ©placĂ©es type I relĂšvent du traitement orthopĂ©dique.Les autres types: l’intervention chirurgicale est souvent indispensable et permet de rĂ©parer les lĂ©sions frĂ©quemment associĂ©es, Chow, Mayba rapportent chacun un cas de type I associĂ©e Ă  une lĂ©sion du tendon patellaire, Frankl rapporte 02 cas, suspectĂ©s devant l’absence d’extension active du genou.Un antĂ©cĂ©dent de maladie d’Osgood-Schlatter ne prĂ©cĂšde pas nĂ©cessairement la fracture de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure mais il est frĂ©quemment retrouvĂ© .Dans notre sĂ©rie on a retrouvĂ© deux cas d’Osgood Schlatter, Mirbey rapporte un cas d’Osgood Schlatter bilatĂ©ral dans les antĂ©cĂ©dents de 06 arrachements. Ogden rapporte 09 cas / 15 homo ou controlatĂ©raux.

Conclusion :Les avulsions de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure ont peu de rĂ©percussions morphologiques sur le genou .Les lĂ©sions de type III dite intra articulaire sont les plus frĂ©quentes, une imagerie type IRM est nĂ©cessaire afin de ne pas mĂ©connaitre les lĂ©sions associĂ©es. L’intervention s’impose devant les lĂ©sions dĂ©placĂ©es, permet d’obtenir de bons rĂ©sultats anatomiques et fonctionnels.

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P14- FRACTURES MARGINALES ANTÉRIEURES DU PILON TIBIAL : A PROPOS D’UNE SÉRIE DE 46 CAS, RÉSULTATS À LONG TERME

Amalou Allaoua, A. Hamadouche, K. Guezati, I. Belahreche, S. Hadji, H. Zidani

Objectifs :La fracture marginale antĂ©rieure du pilon tibial est une lĂ©sion sĂ©vĂšre, elle se prĂ©sente souvent sous forme d’une atteinte simple, elle se caractĂ©rise par des enfoncements ostĂ©ochondraux.Elle reste rare parmi les fractures du pilon tibial. Le pronostic est liĂ© au degrĂ© de lĂ©sions cartilagineuses traumatiques en miroir associĂ©es et Ă  la qualitĂ© de la prise en charge.L’objectif de cette Ă©tude est de dĂ©terminer les rĂ©sultats Ă  long terme d’une approche thĂ©rapeutique

MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est une Ă©tude rĂ©trospective de 46 observations dont 03 cas bilatĂ©raux avec une prĂ©dominance nette masculine et un Ăąge moyen de 36 ans. Le mĂ©canisme souvent incriminĂ© est une chute d’un lieu Ă©levĂ© de plus de 02 m dans plus de la moitiĂ© des cas.05 cas rentrent dans le cadre d’un polytraumatisme, la fracture de la fibula est associĂ©e dans 22 cas. 08 fractures Ă©taient ouvertes dont 06 de type I. 12 malades ont bĂ©nĂ©f ic iĂ© d’une TDM, une c lass i f icat ion radiologique selon le type de fracture (sĂ©paration, enfoncement et mixte) et l’étendu antĂ©ropostĂ©rieure et le dĂ©placement antĂ©rieur du talus. Dans 60% des fractures de type mixte .37 cas traitĂ©s chirurgicalement par plaques vissĂ©es ou vissage, une greffe corticospongieuse est associĂ©e dans 12 cas, 09 cas traitĂ©s orthopediquement

Resultats :Le recul moyen est de 09 ans, les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s selon le score fonctionnel de l’AOFAS, alors que le degrĂ© d’arthrose a Ă©tĂ© classĂ© selon les critĂšres dĂ©finis par la SOFCOT en 1992.Au dernier contrĂŽle nous avons note 06 infections dont 04 superficielles, absence de pseudarthrose, 04 syndromes algodystrophiques. 48 % de bons rĂ©sultats.

Discussion :Les rĂ©sultats de cette fracture sont rarement individualisĂ©s, une atteinte considĂ©rable de la marge antĂ©rieure menace la continence de la mortaise. Une analyse plus fine des traits et l’étendu de l’enfoncement par une TDM et un traitement adĂ©quat restituant un butoir antĂ©rieur stable, une greffe corticospongieuse en cas de dĂ©fect vont permettre certainement d’éviter les dĂ©fauts de rĂ©duction et les dĂ©placements secondaire. Une attention particuliĂšre Ă  l’état cutanĂ© en choisissant une ostĂ©osynthĂšse de faible encombrement. Cesari rapporte une sĂ©rie de 38 cas avec 53 % de bons rĂ©sultats.

Conclusion :La fracture marginale antĂ©rieure reste une lĂ©sion sĂ©vĂšre, L’amĂ©lioration des rĂ©sul tats passe obligatoirement par une meilleure analyse de la lĂ©sion et une reconstruction stable et anatomique de la marge antĂ©rieure.

P15- PSEUDARTHROSE DES ÉPINES TIBIALE: TRAITEMENT CHIRURGICAL SOUSARTHROSCOPIE,À PROPOS D’UN CAS

Mahdi Nadir, I. Delloul

Objectifs :objectif l’évaluation fonctionnelle, clinique et radiologique Ă  court terme d’un patient prĂ©sentant une pseudarthrose des Ă©pines tibiale, bĂ©nĂ©ficiant d’un avivement et ostĂ©osynthĂšse sous arthroscopie.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :il s’agit d’un patient ĂągĂ© de 35 ans qui consulte pour pseudarthrose des Ă©pines tibiale suite Ă  un traumatisme du genou ,traitĂ© initialement de façon orthopĂ©dique.le patient a bĂ©nificiĂ© d’un traitement chirurgical qui consiste en avivement du foyer de pseudarthrose et ostĂ©osynthĂšse par fil de cerclage sous arthroscopie.

Resultats :bonne evolution clinique et radiologique.

Discussion :Le taux de pseudarthrose Ă©tait de 1,7 %, aprĂšs le

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traitement orthopĂ©dique d’une fracture dĂ©placĂ©e de type II ou principalement III.

Conclusion :le traitement de la pseudarthrose des épines tibiale sous arthroscopie est une option intéressante,permet de diminuer la morbidité,et une récupération rapide de la fonction.

P16- COUVERTURE D’UN DÉLABREMENT HEMI-CIRCONFERENTIEL LATERAL DE LA JAMBE PAR UN LAMBEAU BIPEDICULE HEMI-SOLEAIRE EXTERNE SUITE À UNE MORSURE DE CHIEN

Haouari Hadia, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar,A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui

Objectifs :La couverture des pertes de substance cutanĂ©e Ă©tendue de la jambe continue Ă  poser de rĂ©els problĂšmes de prise en charge en dĂ©pit des progrĂšs rĂ©alisĂ©s en matiĂšre de levĂ©e de lambeaux musculaires. Le but de notre travail est de mettre en avant l’intĂ©rĂȘt particulier du lambeau bipĂ©diculĂ© hĂ©mi-solĂ©aire latĂ©ral dans le recouvrement des mises Ă  nu Ă©tendue du tibia comme alternative fiable aux lambeaux libres. Celui-ci consiste Ă  dĂ©tacher le muscle solĂ©aire de son adhĂ©rence tibiale en le sectionnant longitudinalement Ă  la jonction entre ses deux chefs externe et interne, tout en prĂ©servant les deux pĂ©dicules principaux proximal et distal.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une fillette de 12 ans qui nous fut adressĂ©e 1 mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© victime d’une morsure de chien emportant une zone Ă©tendue hĂ©mi-circonfĂ©rentielle latĂ©rale de sa jambe droite causant un dĂ©labrement cutanĂ© et musculaire important, dĂ©chiquetant les muscles pĂ©roniers, mettant Ă  nu presque la totalitĂ© du tibia ainsi que le pĂ©ronĂ©. La couverture du tibia par un apport musculaire pĂ©diculĂ© matĂ©rialisĂ© par un lambeau hĂ©mi-solĂ©aire externe aprĂšs fibulectomie. Du fait de l’étendue importante de la perte de substance cutanĂ©e et musculaire les extrĂ©mitĂ©s proximale et distale du t ibia n’étaient pas entiĂšrement couvertes par notre lambeau et le

bourgeonnement obtenu par le moyen de pansements gras (JELONETÂź) jusqu’à Ă©pidermisation a dĂ» ĂȘtre complĂ©tĂ© par une greffe de peau mince en filet.

Resultats :La couverture totale a Ă©tĂ© obtenue au bout de 6 mois avec recouvrement complet de l’os et une cicatrisation de bonne qualitĂ©. La prĂ©servation du fourreau pĂ©riostĂ© lors de la fibulectomie a permis une rĂ©gĂ©nĂ©ration partielle du pĂ©ronĂ©. Sur le plan clinque, au dernier contrĂŽle, en dĂ©pit d’un pied portĂ© en Ă©quin, la patiente pouvait marcher sans tuteur externe.

Discussion :Le recouvrement des pertes de substance cutanĂ©e importante de la jambe continue Ă  poser de sĂ©rieux problĂšmes de prise en charge en dĂ©pit d’une meil leure connaissance des lambeaux musculaires et de leur vascularisation. Dans ce contexte particulier de dĂ©labrement Ă©tendu de la jambe oĂč l’indication d’amputation fut Ă©voquĂ©e par certains praticiens, le lambeau hĂ©misolĂ©aire latĂ©ral a constituĂ© une option salutaire dans l’arsenal thĂ©rapeutique des stratĂ©gies de recouvrement des pertes de substances cutanĂ©es Ă©tendues et cela en permettant une couverture optimum de l’os et la sauvegarde du membre.

Conclusion :Le recouvrement des pertes de substance cutanée importante de la jambe continue à poser de sérieux problÚmes, mais le lambeau hémi-soléaire est de réalisation relativement simple et constitue une alternative fiable aux lambeaux libres.

P17- KYSTE SYNOVIAL INTRA-OSSEUX DU SEMI-LUNAIRE : À PROPOS D’UN CAS

Kechrid Houssem , S. Remel, A. Yahia

Objectifs :Le kyste synovial intraosseux est une lĂ©sion kystique bĂ©nigne localisĂ©e dans l’os souschondral, malgrĂ© sa localisation frĂ©quente en rĂ©gion Ă©piphysaire des os longs, Les kystes synoviaux intra-osseux font partie des causes rares de douleurs du poignet et ne sont pas frĂ©quents dans les os du carpe. Des cas isolĂ©s en ont Ă©tĂ© rapportĂ©s, siĂ©geant le plus souvent dans le semi-lunaire et le scaphoĂŻde,L’anatomie micro et macroscopique est trĂšs similaire de celle des kystes synoviaux e t L’e t iopathogĂ©nie des

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kys tes synoviaux intraosseux reste controversĂ©e, Certains auteurs pensent que le kyste intraosseux se forme par inclusion synoviale de dehors en dedans. D’autres envisagent une mĂ©taplasie synoviale dĂ©butant au sein mĂȘme de l’os.Nous rapportons ici l’expĂ©rience du service de traumatologie et chirurgie orthopĂ©dique de l’hĂŽpital Ibn rochd de Annaba ,Ă  propos d’un cas de Kyste synovial intra-osseux du semi-lunaire.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit de Mme Lamia, femme au foyer, droitiĂšre, ĂągĂ©e de 31 ans, elle n’a aucun antĂ©cĂ©dent traumatique ou problĂšme mĂ©dical, elle consulte au service pour une douleur mĂ©canique progressives du poignet droit depuis un an, L’examen clinique trouvait un empattement modĂ©rĂ© de la partie moyenne de la face palmaire et une douleur lors des mouvements extrĂȘmes du poignet. une diminution de la force de la main, la mobilitĂ© et la sensibilitĂ© sont normales. Le reste de l’examen physique est sans particularitĂ©. La radiographie du poignet droit a montrĂ© une lacune osseuse arrondie au niveau du lunatum, Cette lĂ©sion Ă©tait unique, bien limitĂ©e, sans calcification interne, L’examen tomodensitomĂ©trique a mis en Ă©vidence une image lacunaire au niveau du lunatum avec un pertuis de 02mm sur sa face articulaire avec le scaphoĂŻde, le diagnostic Ă©tait Ă©vident Ă  la TDM et on a juger que l’IRM n’apporterait pas un plus.Le traitement chirurgical est indiquĂ©, le lunatum a Ă©tĂ© abordĂ© par une voie dorsale median avec arthrotomie ,Le kyste Ă©tait visible Ă  travers La perforation corticale avec un aspect gĂ©latineux et jaune typique, Le contenu du kyste a Ă©tĂ© curetĂ© minutieusement et comblĂ© par de l’os spongieux prĂ©levĂ© sur la mĂ©taphyse infĂ©rieure du radius homolatĂ©ral.L’analyse histologique de ce contenu kystique a confirmĂ© l’origine synoviale du kyste. En postopĂ©ratoire, le poignet a Ă©tĂ© immobilisĂ© par une attele durant trois semaines, suivie d’une rĂ©Ă©ducation passive et active.

Resultats :L’évolution a Ă©tĂ© marquĂ©e par la sĂ©dation de la douleur, un poignet stable de mobilitĂ© normale. La radiographie standard a objectivĂ© une disparition complĂšte du kyste avec une bonne ostĂ©o-intĂ©gration du greffon.

Discussion :Le kyste synovial intraosseux est une lĂ©sion kystique bĂ©nigne localisĂ©e dans l’os souschondral, plus frĂ©quemment en rĂ©gion Ă©piphysaire des os longs, malgrĂ© sa localisation peu frĂ©quente au niveau du carpe, le kyste synovial intraosseux est de plus en plus citĂ© comme une cause de douleur de poignet. Les caractĂšres macroscopiques et microscopiques sont trĂšs similaires de ceux des kystes synoviaux des parties molles.L’etiopathogĂ©nie des kystes synoviaux intraosseux reste controversĂ©e. SchĂ©matiquement deux hypothĂšses principales,Certains auteurs pensent que le kyste intraosseux se forme par inclusion synoviale de dehors en dedans,D’autres envisagent une mĂ©taplasie synoviale dĂ©butant au sein mĂȘme de l’os.Les circonstances de dĂ©couverte sont variables et souvent banales. La population cible est constituĂ©e d’adultes jeunes mais l’atteinte peut survenir Ă  n’importe quel Ăąge, avec atteinte Ă©quivalente des deux sexes. Aucune exposition aux microtraumatismes, professionnelle ou sportive, n’est habituellement prĂ©cisĂ©e. La lĂ©sion peut ĂȘtre asymptomatique et mise en Ă©vidence Ă  l’occasion de radiographies standards, effectuĂ©es pour une autre raison. Dans d’autre cas, les douleurs dĂ©crites sont habituellement modĂ©rĂ©es, mais rĂ©pondent souvent mal au traitement mĂ©dical, Le bilan d’imagerie peut comprendre de maniĂšre plus ou moins associĂ©s des radiographies standards de face, profil et t ro i s qua r t s , des c l i chĂ©s rad iog raph iques dynamiques, un examen tomodensitomĂ©trique (TDM), un examen arthrographique ou arthro TDM, l’IRM et la scintigraphie.Les radiographies prĂ©cisent le caractĂšre lytique de la tumeur, sa taille, son aspect uni- ou multiloculĂ©, sa localisation et la prĂ©sence d’une zone d ’e f fraction corticale. Typiquement le kyste synovial intraosseux se prĂ©sente donc comme une image lacunaire polycyclique bien limitĂ©e par un halo de condensation pĂ©riphĂ©rique et sans caractĂšre agressif.La TDM va renseigner de maniĂšre plus prĂ©cise sur la densitĂ© osseuse, sur la taille rĂ©elle de la cavitĂ©, sur la taille et l’orientation de la zone d’ouverture corticale, et sur la prĂ©sence d’une communication articulaire. L’arthrographie ou l’arthroTDM peuvent aussi rĂ©vĂ©ler cette

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communication articulaire. L’IRM permettra de renseigner sur la vascularisation de la tumeur. Enfin, la scintigraphie est Ă©ventuellement utile pour prĂ©ciser le caractĂšre actif de la lĂ©sion.Le diagnostic diffĂ©rentiel comprend La maladie de kienbock qui se caractĂ©rise par des douleurs cyclique avec Ă  la radiographie un aspect condensĂ© et irrĂ©gulier,les kystes des arthrites,de l’arthrose, les pseudokystes nĂ©crotiques, les kystes osseux unicamĂ©raux et les autres lĂ©sions osseuses Ă©piphysaires ostĂ©olytiques comme le chondroblastome, le chondrome,le ?brome desmoĂŻde, le granulome Ă  Ă©osinophiles l’ostĂ©omeostĂ©oĂŻde,l’ostĂ©omyĂ©lite et la synovite villonodulaire. La localisation et l’apparence radiologique du kyste synovial intraosseux sont caractĂ©ristiques.En comparant les donnĂ©es cliniques, radiographique et histologique,Ă©liminer les lĂ©sions suscitĂ©es n’est pas difficile.En cas d’image asymptomatique de kyste synovial intraosseux, l’exĂ©rĂšse ne se discute Ă©videmment pas.Dans les cas symptomatiques, un traitement mĂ©dical incluant une mise au repos et un traitement antalgique peut amĂ©liorer les patients. Devant une symptomatologie invalidante et rĂ©fractaire, l’indication chirurgicale semble s’imposer. Le curetage du kyste et le comblement par greffon d’os spongieux prĂ©levĂ© au quart distal du radius ou en crĂȘte iliaque est le principal traitement pratiquĂ©. L’utilisation associĂ©e ou isolĂ©e de ciment de comblement phosphocalcique a Ă©tĂ© Ă©galement dĂ©crite. Une solution plus rĂ©cemment dĂ©crite associe et mĂ©lange un greffon de moelle osseuse Ă  un prĂ©lĂšvement de fibrine autologue . Ce traitement chirurgical peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© sous arthroscopie. Une immobilisation anti-brachio-palmaire est recommandĂ©e pour une durĂ©e de trois semaines, suivie d’une pĂ©riode de rĂ©Ă©ducation passive et active afin d’éviter tout risque d’enraidissement. Le pronostic fonctionnel est gĂ©nĂ©ralement bon et la rĂ©cidive est exceptionnelle.

Conclusion :Les kystes synoviaux intra-osseux du carpe sont une rare cause de douleur de poignet. Ils sont souvent de découverte systématique. La localisation au niveau du lunatum est rare. Le diagnostic différentiel existe avec toutes les lésions lytiques du semi-lunaire et il est facilité par le scanner. Le

diagnostic de la maladie de Kienböck est parfois Ă©voquĂ© Ă  tort.Le traitement repose sur l’exĂ©rĂšse du contenu kystique suivi d’un bourrage par de l’os spongieux. Le pronostic de cette pathologie est gĂ©nĂ©ralement trĂšs bon.Le traitement arthroscopique des kystes synoviaux intra-osseux est possible et il est plus ef? cace et prĂ©sente l’avantage d’éviter les sĂ©quelles classiques de la chirurgie par voie ouverte. Dans notre expĂ©rience du service de traumatologie chirurgie orthopĂ©dique de l’hĂŽpital Ibn rochd Annaba, Ă  propos d’un cas de kyste synovial intra-osseux du semi-lunaire, nos rĂ©sultats Ă©pidĂ©miologiques, le motif de consultation, les antĂ©cĂ©dents, les rĂ©sultats radiologiques, et l’attitude thĂ©rapeutique ont apportĂ© les mĂȘmes constatations que la littĂ©rature.

P18- PLACE DU FIXATEUR DANS LE TRAITEMENT DES FRACTURESCOMPLEXES DE L’HUMÉRUS.A PROPOS DE 3 CAS

Zenata Abdelmadjid, H. Bourihia, B. Belhadri, R. Selam, N. Masmoudi, A. Abdi

Objectifs :peu d’auteurs soutiennent la fixation externe en dehors des fractures ouvertes- L’objectif est de vous rapporter, IllustrĂ© les rĂ©sultats cliniques et radiologiques et fonctionnel, de ces patients.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons une sĂ©rie de 3 patients de sexe masculin jeunes avec une moyenne d’ñge de 30 ans (22 et 34ans). Tous victimes d’un traumatisme violent, ayant occasionnĂ© une fracturecomminutive de l’humĂ©rus, Le cotĂ© droit dominant avec une seule atteinte du nerf radiale ,La stabilisation s’est faite par un vissage a minima avec fixateurs externes en mono plan type (FESSA, Hoffman).

Resultats :AprĂšs un recul de 12 mois l’évolution Ă©tait comme suite : Un bon rĂ©sultat fonctionnel avec consoli-dation obtenue 4 mois.

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Discussion :Nos rĂ©sultats Ă©taient bons, nous n’avons pas eu de raideur, la reprise de travail Ă  6 mois, avec de bonnes amplitudes articulaires, suite a une rĂ©Ă©ducation fonctionnel prĂ©coce.

Conclusion :Le fixateur externe reste une source thérapeutique de choix dans le traitement de la fracture comminutive difficile, permettant un alignement du membre et un montage solide avec de bon résultat fonctionnel à long terme.

P19- BIZARRE PAROSTEAL OSTEO-CHONDROMATOUS PROLIFÉRATION (NORA’S LÉSION) À PROPOS D’UN CAS

Zenata Abdelmadjid

Objectifs :La prolifĂ©ration ostĂ©ochondromateuse parostĂ©ale bizarre ou tumeur de Nora est une lĂ©sion rare affectant prĂ©fĂ©rentiellement les os longs des mains et des pieds, situĂ©e au contact de la corticale osseuse. Elle doit ĂȘtre distinguĂ©e d’un chondrosarcome ou d’un ostĂ©osarcome juxtacorticaux, et d’une pĂ©riostite exubĂ©rante rĂ©actionnelle.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons un patient Age de 26 ans , droitier ,ayant consultĂ© pour une tumĂ©faction apparue environ un an auparavant au niveau du majeur gauche, face palmaire de la phalangienne proximale. d’une tumĂ©faction dure, fixe, non inflammatoire, sans notion traumatique. Les mobilitĂ©s digitales Ă©taient complĂštes et on ne retrouvait aucun trouble sensitif. L’aspect radiologique Ă©tait celui d’une lĂ©sion radio-opaque.

Resultats :Excellent résultat aprÚs biopsie exérÚse et pas de récidive aprÚs un recul de 1 ans.Discussion :La prolifération ostéocartilagineuse parostéale bizarre (ou tumeur de Nora) est une tumeur bénigne rare décrite pour la premiÚre fois en 1983 par Nora et al ,La tumeur de Nora atteint dans 70 % des cas les os longs des mains ou des pieds en région métaphyso diaphysaire (premiÚre

et deuxiÚme phalanges, troisiÚme phalange exceptionnellement, métacarpe ou métatarse.

Conclusion :Les tumeurs de Nora se prĂ©sentent de façon re lativement uniciste sur le plan clinique et radiologique; elles ne doivent pas ĂȘtre confondues avec certaines lĂ©sions malignes dont la prĂ©sentation peut ĂȘtre assez proche. Le diagnostic repose sur l’examen radiologique, si possible complĂ©tĂ© par une IRM, et il est confirmĂ© par l’examen histologique. Le traitement repose sur l’exĂ©rĂšse chirurgicale, qui doit ĂȘtre complĂšte pour diminuer le risque toujours Ă  craindre de rĂ©cidive.

P20- CANCER OSSEUX SECONDAIRE EN PÉDIATRIE: INTÉRÊT DE LA GÉNÉTIQUE

Mecifi Raouida, I. Fkhikher, H. Ramdani.

Objectifs :Un certain nombre de syndromes de prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique peuvent ĂȘtre associĂ©s Ă  la survenue de tumeur osseuse. Chez les enfants prĂ©sentant un rĂ©tinoblastome hĂ©rĂ©ditaire, l’ostĂ©osarcome est la plus frĂ©quente des secondes tumeurs. Il peut s’agir d’ostĂ©osarcome radio-induit mais Ă©galement de tumeur survenant indĂ©pendamment du traitement. Le but de notre travail est de montrer la place de la gĂ©nĂ©tique en oncologie pĂ©diatrique.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons les cas de deux enfants traitĂ©s par chimiothĂ©rapie complĂ©mentai re d’un rĂ© t inoblastome dans leurs bas Ăąges sans radio thĂ©rapie.

Resultats :Les deux enfants ont développé un ostéosarcome comme cancer secondaire aprÚs plus de huit ans de rémission. Les deux patients décÚdent dans un cadre de complication du traitement secondaire.

Discussion :Bien qu’il soit impossible de dĂ©terminer l’origine exacte de l’ostĂ©osarcome osseux, plusieurs facteurs de risque peuvent influencer sa survenue: le sexe,

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la vitesse de croissance des os mais aussi le terrain génétique et certains gÚnes de prédisposition majeure telle que le gÚne RB dont les mutations sont associées à la fois au développement du rétinoblastome et ostéosarcome secondaire.

Conclusion :De ce fait l’analyse gĂ©nĂ©tique chez cette catĂ©gorie d’enfant est un Ă©lĂ©ment essentiel dans la prise en charge des cancers pĂ©diatriques.

P21- INTÉRÊT DU PET-SCANN DANS L’ É VA L U AT I O N D E S T U M E U R S O S SEUSES DE L’ENFANT

Mecifi Raouida, H. Ramdani, I. Fkhikher.

Objectifs :Les tumeurs osseuses malignes primitives (TOMP) les plus frĂ©quentes en pĂ©diatrie, sont :l’ostĂ©osarcome, le sarcome d’Ewing et le chondrosarcome; touchent prĂ©fĂ©rentiellement les enfants et les adolescents. Le pronostic vital et fonctionnel des TOMP ont Ă©tĂ© nettement amĂ©liorĂ©s grĂące Ă  l’association chimiothĂ©rapie nĂ©o-adjuvante et chirurgie conservatrice. L’évaluation radiologique de la maladie grĂące Ă  la tomographie par Ă©mission de Positons (TEP) au dĂ©but du traitement permet la quantification de la rĂ©ponse Ă  la chimiothĂ©rapie (pourcentage de nĂ©crose tumorale). Cette mĂ©thode non invasive, a considĂ©rablement amĂ©liorĂ© la prise en charge de ces tumeurs.Le but de ce travail est de mettre au point la prise en charge des tumeurs osseuses de l’enfant allant du bilan initial jusqu’au suivi de la maladie.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective sur deux ans (2015-2016) qui a portĂ© sur 11 garçons (09 cas ostĂ©osarcome et 02 cas Ewing) avec une moyenne d’ñge de 11 ans. Nous avons optĂ© pour le protocole OS 2006 traitement des ostĂ©osarcomes et Ewing 99 traitement des Ewing.

Resultats :03 enfants ont décédé (01 Ewing et 02

ostéosarcomes). 03 enfants avec ostéosarcomes ont développé une progression tumorale dans la premiÚre année post traitement. Et 05 enfants sont vivants (04 ostéosarcomes et 01 Ewing).

Discussion :L’examen clinique, les mĂ©thodes d’imagerie, la biopsie chirurgicale qui va permettre d’affirmer le diagnostic de la TOMP et le bilan d’extension restent des Ă©tapes Ă©lĂ©mentaires avant la chimiothĂ©rapie et la chirurgie. L’étude histologique sur la piĂšce de rĂ©section chirurgicale permet de connaĂźtre l’efficacitĂ© du traitement par chimiothĂ©rapie, mais celle-ci reste tardive.

Conclusion :Il semble intĂ©ressant de dĂ©velopper l’imagerie non invasive dans le traitement des TOMP afin d’amĂ©liorer leurs pronostics.

P22- LUXATION ANTÉRIEURE BILATÉRALE DES ÉPAULES ASSOCIÉ À UNE FRACTURE DU TROCHITER UNILATÉRALE.

Belkhiri Med Yazid, K.N. Menadjilia, A.Yahia, Djouidan

Objectifs :Les luxations glĂ©no-humĂ©rales sont les plus frĂ©quentes de toutes les luxations. A l’opposĂ© de la forme bilatĂ©rale postĂ©rieure secondaire Ă  des contractions musculaires violentes, blessures sportives, crises d’épilepsie, choc Ă©lectrique, ou Ă©lectrochocs thĂ©rapie. La forme bilatĂ©rale antĂ©rieure est trĂšs rare et gĂ©nĂ©ralement post-traumatique peu de cas ont Ă©tĂ© dĂ©crits dans la littĂ©ratures et l’association Ă  une fracture du trochiter est une entitĂ© encore insolite. Nous en rapportons un cas suite Ă  un accident de deux roues.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’un patient ĂągĂ© de 35 ans, sans antĂ©cĂ©dents pathologiques notables, reçu aux urgences pour traumatisme fermĂ© des deux Ă©paules suite Ă  un accident de deux roues; moto heurtĂ©e en arriĂšre par une voiture; entrainant une chute avec rĂ©ception sur les deux mains projetĂ©es en arriĂšre,

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Ă©paules en abduction et rĂ©tro-pulsion, coudes en extension et en supination; provoquant une douleur intense et une impotence fonctionnelle totale des deux Ă©paules.L’examen clinique, symĂ©trique et bilatĂ©ral, retrouve les signes de luxation antĂ©rieure bilatĂ©rale des Ă©paules . Associant de façon symĂ©trique une abduction irrĂ©ductible, un vide sous-acromial et un comblement du sillon delto-pectoral.Il prĂ©sentait une position antalgique particuliĂšre mimant « un moine bouddhiste ».La sensibilitĂ© et la motricitĂ© dans le territoire du nerf axillaire Ă©taient conservĂ©es, les pouls radiaux prĂ©sents.La radiographie conventionnelle des Ă©paules a confirmĂ© le diagnostic de luxations bilatĂ©rales des Ă©paules dans leur var iĂ© tĂ© antĂ©r ieure sous-coracoĂŻdienne associĂ© Ă  une fracture du trochiter au niveau de l’épaule gauche La rĂ©duction sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale des luxations Ă©tait rĂ©alisĂ©e de façon successive en utilisant la technique de Kocher suivie d’une immobilisation par une Ă©charpe contre Ă©charpe.La radiographie de contrĂŽle montrait une bonne rĂ©duction des luxation, ainsi que de la grosse tubĂ©rositĂ© Ă  gauche.

Resultats :L’immobilisation Ă©tait maintenue 3 semaines suivie de sĂ©ances de rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.À neuf semaines de l’accident, les mobilitĂ©s des deux Ă©paules Ă©taient satisfaisantes :l’abduction Ă©tait de 150 au niveau de Ă©paule droite 130 Ă©paule gauche , la rotation interne atteignait D4 des deux cĂŽtĂ©s , la rotation externe Ă©tait de 40 Ă  droite et 30 Ă  gauche.La sensibilitĂ© et la contractilitĂ© du moignon des deux Ă©paules Ă©taient normales. Il n’y avait de signes d’hyper laxitĂ© pas de sulcus sign, pas de recurvatum du coude et la distance pouce–bord radial de l’avantbras Ă©tait de 10 cm. A noter la consolidation de la fracture de la grosse tubĂ©rositĂ© Le patient avait repris son travail aprĂšs un arrĂȘt de 12 semaines. A 6 mois de recul, les deux Ă©paules Ă©taient stables avec une mobilitĂ© complĂšte.

Discussion :La luxation bilatérale des épaules est une entité

rare. La premiĂšre description de Myenter date de 1902 chez un patient prĂ©sentant des contractions musculaires violentes liĂ©es Ă  un surdosage de camphre.Le mĂȘme mĂ©canisme se produit en cas de crises convulsives ou en cas de maladie neuromusculaire. A l’opposĂ© des luxations unilatĂ©rales dont la forme antĂ©rieure est de loin la plus frĂ©quente , les luxations bilatĂ©rales sont habituellement postĂ©rieures.L’analyse de 90 luxations bilatĂ©rales de l’épaule permettait Ă  Brown de retrouver trois diffĂ©rentes Ă©tiologies :Violentes contractions musculaires (49%),Traumatismes directs (23%),Absence de tout traumatisme (36%).L’analyse de Ballesteros portant sur 70 luxations antĂ©rieures bilatĂ©rales montrait la prĂ©dominance d’une cause traumatique (50%), de contractions musculaires (37%) et de cause atraumatique (13%) Les variĂ©tĂ©s antĂ©rieures bilatĂ©rales (Lux ant bilat une revue de la littĂ©rature a permis de retrouver une trentaine de cas) sont plus rares surtout avec l’association d’une fracture du trochiter.La plupart sont d’origine traumatique ou secondaire Ă  des crises convulsives d’origine Ă©lectrique ou Ă©pileptique.Notre cas, n’ayant pas d’antĂ©cĂ©dents d’hyper laxitĂ© ligamentaire et appartenant au groupe 2 de Brown soulevant deux points: MĂ©canisme et l’association de la fracture du trochiter tĂ©moignant de la lĂ©sion des rotateurs externe *Le mĂ©canisme des luxations chez notre patient a Ă©tĂ© rapportĂ© dans la littĂ©rature. Le patient reçu sur les mains entre sa moto et le vĂ©hicule qui l’a heurtĂ©, le choc provoquĂ© par la voiture a chassĂ© la moto sous lui.Il est alors tombĂ© avec rĂ©ception sur les deux mains, coude en extension, les Ă©paules en abduction, en rotation externe et en retropulsion.Selon l’équipe qui a dĂ©crit ce mĂ©canisme la 1Ăšre fo is au CHU TKOIN au TOGO, la chute aurai t accentuĂ© l’abduction et la rotation externe des Ă©paules, laissant ainsi les Ă©lĂ©ments capsuloligamentaires et musculaires antĂ©rieurs comme seuls Ă©lĂ©ments stabilisateurs antĂ©rieurs des Ă©paules.Singh et Kumar ont rapportĂ© un cas oĂč les deux Ă©paules se seraient luxĂ©es par des mĂ©canismes diffĂ©rents : la luxation de l’épaule gauche a Ă©tĂ© secondaire Ă  une chute de moto avec rĂ©ception

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sur l’épaule alors que du cĂŽtĂ© droit, la luxation s’est produite lorsque les secours aidaient le patient Ă  monter dans la voiture en le tenant par le membre supĂ©rieur droit. Ce patient avait un antĂ©cĂ©dent d’instabilitĂ© Ă  l’épaule droite et cet Ă©pisode a Ă©tĂ© le quatriĂšme.Deux autres cas de luxation antĂ©rieure bilatĂ©rale des Ă©paules ont Ă©tĂ© rapportĂ©s chez des patients sans antĂ©cĂ©dent d’instabilitĂ©, ayant soulevĂ© des barres, lors d’une sĂ©ance de musculation. Les luxations des Ă©paules s’étaient produites par bascule de la barre en arriĂšre.Les auteurs avaient prĂ©conisĂ© l’utilisation de barres fixĂ©es pour la prĂ©vention de ces luxation *La fracture associĂ©e de la grande tubĂ©rositĂ© se produit dans 15% des cas de luxation antĂ©rieure et indique une lĂ©sion de la coiffe de rotateur associĂ©e. Cela peut causer une instabilitĂ© Ă  long terme et une altĂ©ration fonctionnelle si le fragment n’est pas anatomiquement rĂ©duit. Ainsi, une fixation interne aprĂšs rĂ©duction ne doit pas ĂȘtre exclue dans de telles circonstances.et ceci en fonction des exigences du patient, le coĂ»t.RapportĂ© dans la littĂ©ratures une rĂ©duction fermĂ©e d’un cĂŽtĂ© et rĂ©duction ouverte de l’autre sans fixation assistĂ©e par implant en raison d’un blocage par interposition des tissus mous (long portion du biceps, tendon subscapularis, labrum glĂ©noĂŻdien dĂ©placĂ©) ou bloc osseux (fragment du bord glĂ©noĂŻdien, fragment de la grosse tubĂ©rositĂ© ou un fragment de la tĂȘte humĂ©rale incluse dans la lĂšvre infĂ©rieure de la glĂšne).Chez notre patient la rĂ©duction a Ă©tĂ© rĂ©aliser facilement et sans contraintes Ă  foyer fermer par manoeuvre externe sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale au bloc opĂ©ratoire.Le scanner est supĂ©rieur aux radiographies de routine dans le dĂ©placement de fragments osseux et peut ĂȘtre utile pour planifier la procĂ©dure de rĂ©duction.L’IRM peut Ă©valuer, chez les candidats Ă  la chirurgie, la dĂ©chirure de la coiffe des rotateurs et autre pathologie de l’épaule.Chez notre patient on a pas eu recours Ă  ces explorations complĂ©mentaires.

Conclusion :La luxation antérieure bilatérale des épaules associé

aux fractures de la grosse tubĂ©rositĂ© est une blessure extrĂȘmement rare. L’examen clinique peut aider Ă  suspecter la luxation, mais les radiographies sont obligatoires pour faire un diagnostic prĂ©cis et prĂ©coce. Les fractures non dĂ©placĂ©es ou Ă  dĂ©placement minime sont gĂ©nĂ©ralement traitĂ©es avec succĂšs de maniĂšre non chirurgicale suivie d’immobilisation des Ă©paules. La chirurgie est recommandĂ© en cas de luxation non rĂ©duite ou de fracture dĂ©placĂ©e. Une kinĂ©sithĂ©rapie ultĂ©rieure est indispensable aprĂšs rĂ©duction Ă  ciel ouvert ou fermĂ© pour une bonne rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle.

P23- TRAITEMENT DE LA LAXITÉ LATÉRALE DE CHEVILLE PAR LIGAMENTOPLASTIE À L’HEMITENDON DU COURT FIBULAIRE CHEZ LES JEUNES ACTIFS

Lazar Ahmed Mohamed, D. Guendouz, B. Tebib,R. Mammeri, S. Mehdi, N. Chergui, A. Belaidi,A. Chouitti, R. Benkhelil

Objectifs :La laxitĂ© chronique de cheville se rĂ©fĂšre Ă  des amplitudes non physiologiques de l’articulation talo-crurale souvent causĂ©es par des changements structurels du tissu ligamentaire, synovial ou capsulaire et ce, de maniĂšre traumatique ou dĂ©gĂ©nĂ©rative. Cette laxitĂ© se mesure objectivement par la radiographie ou un bilan clinique standardisĂ©.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Une revue unicentrique concernant 14 laxitĂ©s chroniques latĂ©rales de chevil le traitĂ©es chirurgicalement chez des sportifs 10 hommes pour quatre femmes, est rapportĂ©e. Deux tiers des cas sont des Ă©checs du traitement conservateur aprĂšs l’accident initial.L’instabilitĂ© se traduit sous deux aspects: soit par des accidents bĂ©nins rĂ©cidivants dans les 2/3 des cas qui sont soumis de prĂ©fĂ©rence Ă  une rĂ©Ă©ducation proprioceptive avant la chirurgie, soit par des accidents graves d’entorse qui viennent plus facilement Ă  la chirurgie avec une symptomatologie plus riche du point de vue objectif. Les explorations radiographiques n’ont qu’une valeur relative et ne sont pas parallĂšles Ă  la gravitĂ©. La radiographie

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en tiroir antĂ©rieur semble plus fiable que la radiographie en varus forcĂ©. Tous nos patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une IRM.On a procĂ©dĂ© Ă  des ligamentoplastie Ă  l’hĂ©mitendon du cour t f ibulaire avec remise en tension capsuloligamentaire ou des plasties de renforcement type rĂ©tention du dĂ©collement antĂ©rieur, type plastie au ligament frondiforme, ou par bandelette fibro-pĂ©riostĂ©e pĂ©roniĂšre.

Resultats :L’évaluation des rĂ©sultats en fonction du type de laxitĂ© chronique, des principales techniques pratiquĂ©es, des troubles post-opĂ©ratoires observĂ©s, confirment les plasties qui nous semblent les plus judicieuses.Tous les patients ont Ă©tĂ© revus pour Ă©valuer le rĂ©sultat fonctionnel et radiologique, avec un recul moyen de 20 mois (extrĂȘmes : six Ă  34 mois). Parmi eux, 88,6 % Ă©taient « satisfaits » ou « trĂšs satisfaits », 72,1 % ne prĂ©sentaient plus de douleur, mais 14,6 % se plaignaient de raideur.87 % ont repris leurs activitĂ©s sportives et aucun n’a prĂ©sentĂ© de rĂ©cidive d’entorse. Le score fonctionnel moyen Ă©tait de 91,5 (extrĂȘmes : 70 Ă  100) en utilisant l’Ankle Score d’Olerud et Molander.Sur les radiographies dynamiques rĂ©alisĂ©es Ă  la rĂ©vision, le varus diffĂ©rentiel moyen Ă©tait de 0,6±2,9°. La perte moyenne de la force en Ă©version du cĂŽtĂ© opĂ©rĂ© Ă©tait de 5,4 %. Cette Ă©tude montre que ce procĂ©dĂ© mixte donne d’excellents rĂ©sultats en terme de stabilitĂ©, au prix d’une raideur relativement bien tolĂ©rĂ©e.

Discussion :Cette procĂ©dure de plastie fournit une greffe appropriĂ©e et Ă©vite de sacrifier un stabilisant latĂ©ral actif de l’articulation tibiotale, comme Peroneus Brevis. Ses indications sont essentiellement limitĂ©es par les conditions anatomiques, c’est-Ă -dire la prĂ©sence du tendon du periuseus tertius ou son diamĂštre variable.Nos rĂ©sultats se rapprochent des sĂ©ries internationales publiĂ©es.

Conclusion :La plastie du court fibulaire permet d’obtenir une plastie anatomique et de conserver le tendon du muscle court fibulaire. En cas d’instabilitĂ© associĂ©e

de l’articulation sub-talienne, on effectue une plastie Ă  l’aide du ligament frondiforme, qui reprĂ©sente un nouveau procĂ©dĂ© de stabilisation des instabilitĂ©s chroniques latĂ©rales de cheville.

P24- FRACTURE BILATÉRALE COMBINÉE DU SCAPHOÏDE CARPIEN ET DU RADIUS DISTAL CHEZ L’ADULTE : A PROPOS D’UN CAS

Meraghni Nadhir, M. Lahlali, A. Mohand Oussaid, A. Chouiti, M. Derradji, R. Nemmar, Z. Kara

Objectifs :La fracture bilatĂ©rale combinĂ©e du scaphoĂŻde carpien et du radius distal est une association extrĂȘmement rare en traumatologie. Les auteurs rapportent un cas chez une patiente de 22 ans, victime d’un accident de la voie publique.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une femme de 22 ans, qui s’est prĂ©sentĂ© au pavillon des urgences suite Ă  un accident de la voie publique, chute avec rĂ©ception sur les 2 mains. L’examen clinique retrouve des poignets douloureux et dĂ©formĂ©s. Il n’existe pas d’ouverture cutanĂ©e, ni de dĂ©fici t vasculo-nerveux. Les radiographies montrent une fracture dĂ©placĂ©e bilatĂ©rale du radius distal associĂ©e Ă  une fracture des 2 scaphoĂŻdes carpiens. La patiente a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale avec une rĂ©duction Ă  foyer fermĂ© des fractures du radius distal et stabilisation par brochage sous contrĂŽle scopique. Pour les fractures du scaphoĂŻde, nous avons optĂ© pour un traitement Ă  foyer fermĂ© avec rĂ©duction et stabilisation par double brochage. Une immobilisation pour une durĂ©e de six semaines a Ă©tĂ© associĂ©e, suivie d’une pĂ©riode de rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.

Resultats :Avec un recul de 6 mois, l’évolution est bonne. La patiente a retrouvĂ© une bonne fonction, une stabilitĂ© et une mobilitĂ© complĂšte de ses poignets.

Discussion :L’association d’une fracture bilatĂ©rale combinĂ©e du scaphoĂŻde carpien et du radius distal est une association extrĂȘmement rare en traumatologie.

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Cette lĂ©sion rĂ©sulte souvent d’un traumatisme violent. Le traitement de ces fractures est souvent dĂ©licat associant une rĂ©duction des diffĂ©rents foyers de fracture et une stabilisation solide, le tout associĂ© Ă  une immobilisation de plusieurs semaines, suivie d’une rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.

Conclusion :La fracture bilatérale combinée du scaphoïde carpien et du radius distal est une association trÚs rare en traumatologie, nécessitant un diagnostic précis et une prise en charge chirurgicale adéquate afin de rétablir la fonction des membres.

P25- UN CAS D’OSTÉOME OSTÉOIDE DE LA PHALANGE PROXIMALE DU 5ÈM DOIGT DE LA MAIN GAUCHE.

Saidi Zoheir , H. Haouari, H. Lalaoui, M. Amghar, B. Rafa, T. Hamdaoui

Objectifs :L’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde est une tumeur osseuse primitive bĂ©nigne. Cette tumeur est relativement frĂ©quente, reprĂ©sente 11% de l’ensemble des tumeurs osseuses bĂ©nignes et environ 2 Ă  3% de l’ensemble des tumeurs osseuses. La rĂ©partition sur le squelette fait apparaĂźtre une prĂ©dominance pour les os longs, notamment fĂ©mur et tibia (75% des localisations). Elle est rarement localisĂ©e au niveau de la main avec la rĂ©partition suivante : 6 % pour les phalanges ,2 % pour les os du carpe et 2 % pour les mĂ©tacarpiens. E l le touche par ticuliĂšrement l’adulte jeune(de 20 Ă  40 ans) avec prĂ©dominance masculine. Elle se manifeste par des douleurs mal systĂ©matisĂ©es, souvent d’horaire inflammatoire mais parfois avec une composante mĂ©canique trompeuse, calmĂ©es par les salicylates. Le traitement curatif est essentiellement chirurgical, l’exĂ©rĂšse complĂšte de la tumeur permet la guĂ©rison avec un risque de rĂ©cidive exceptionnel.MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons le cas d’un patient agĂ© de 38 ans, maçon de profession, consulte pour douleur localisĂ©e au 5Ăšm doigt de la main gauche associĂ©e Ă  un gonflement des tissus mous, se traduisant par un Ă©largissement fusiforme du doigt Ă©voluant depuis 3 mois juste aprĂšs un traumatisme

de l’index et du mĂ©dius traitĂ© avec un bon rĂ©sultat

Resultats :Le diagnostic a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© aprĂšs un test positif Ă  l’aspirine et bilan radiologique standard mais surtout par une tomodensitomĂ©trie. La tumeur a Ă©tĂ© rĂ©sĂ©quĂ©e par voie latĂ©rale sans comblement. La guĂ©rison a Ă©tĂ© obtenue sur des critĂšres cliniques (disparition de la douleur et reprise du travail) et sur des critĂšres radiologiques (comblement de la cavitĂ© rĂ©siduelle) aprĂšs un recul de 6 mois.

Discussion :L’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde est une tumeur osseuse bĂ©nigne qui a Ă©tĂ© individualisĂ©e par Jaff en 1935. Sa frĂ©quence est estimĂ©e par Dahlin Ă  11% de l’ensemble des tumeurs osseuses bĂ©nignes. La localisation au niveau de la main est rare. La lĂ©sion est douloureuse. L’anamnĂšse et l’examen radiologique standard ont montrĂ© d’emblĂ©e des images typiques sans qu’il soit nĂ©cessaire de recourir Ă  la scintigraphie ou Ă  l’IRM. La chirurgie, seul traitement curatif, a consistĂ© en la rĂ©section du nidus. La certitude diagnostic a Ă©tĂ© fournie par l’histologie.

Conclusion :C’est une tumeur bĂ©nigne rare, la localisation au doigt en est encore plus rare. Les douleurs parfois trĂšs intenses peuvent apparaitre lorsque la tumeur est encore de trĂšs petite taille et donc non visible sur les radiographies d’oĂč l’intĂ©rĂȘt dans ces cas de pousser l’exploration par une TDM ou une IRM ou encore par une scintigraphie. Une fois le diagnostic posĂ© le traitement consiste en une resection chirurgicale. Les rĂ©sultats sont habituellement satisfaisants.

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P26- LAMBEAU CUTANÉ FESSIER SELON GRIFFITH DANS LES ESCARRES SACRÉS DE GRANDES SURFACES

Labassi Mohamed Hichem, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi, K. Amimoussa, L. Hamdi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui.Service Orthopédie B, Hca,Alger

Objectifs :Les escarres sont des complications de dĂ©cubitus redoutables,prĂ©senter dĂ©crire et donner le rĂ©sultat du traitement chirurgicale par lambeau cutanĂ© fessier de Griffith d ‘un large escarre sacrĂ© tel est l’objectif de notre travail.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s‘agit d‘un jeune patient paraplĂ©gique Ă  la suite d’ un traumatisme balistique qui a entraĂźnĂ© une burst fracture de T9, aprĂšs un sĂ©jour de trois semaines en rĂ©animation, il a prĂ©sentĂ© ce large escarre sacrĂ©.

Resultats :AprĂšs une prĂ©paration du patient de deux semaines , le patient a beneficiĂ© d’ un large lambeau fessier de Griffith pour cette grande perte de substance qui est de 18 cm.

Discussion :Bien que les lambeaux destines aux escarres doivent combler la cavite de la perte de substance par un sous-bassement bien matelasse (lambeau musculaire ), on peut couvrir ces escarres par un lambeau cutane , pourvu que la cavite de lescarre ne doit pas etre trĂšs profonde.

Conclusion :les escar res sont des compl icat ions de decubi t u s r edoutables quelque soit l’age du patient, le traitement chirurgical par lambeau fessier de Griffith est une technique simple ,facile et reproductible.

P27- INSTABILITÉ CHRONIQUE DU COUDE TRAUMATIQUE SANS LÉSIONS LIGAMENTAIRES. A PROPOS D’UN CAS

Toualbi Ahmed Chahine

Introduction :L’instabilitĂ© chronique du coude est une affection trĂšs rare (60 cas retrouvĂ©s dans la littĂ©rature sur 100ans) «Malhaki H. clinique Orth. Relat. Res 1981 ; 161 :270-4». La lĂ©sion ligamentaire du complexe ligamentaire collatĂ©ral radial est frĂ©quente origine de la maladie, l’origine osseuse de cette instabilitĂ© n’est pas dĂ©crite en dehors des lĂ©sions osseuses accompagnant le phĂ©nomĂšne ligamentaire. Nous prĂ©sentons ce cas clinique qui illustre une instabilitĂ© du coude sur lĂ©sion du Capitellum sans atteinte du complexe ligamentaire Radial.

Objectifs :Patient ĂągĂ© de 22 ans travailleur manuel ayant prĂ©sentĂ© un traumatisme fermĂ© du coude depuis plus de trois ans et prĂ©sentant des ressaut douloureux de son coude sans luxation vraie, assez frĂ©quemment pour gĂȘner les activitĂ©s de notre malade.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :a- clinique :La simple extension-supination dĂ©passant les 40° vers l’extension entraine un ressaut douloureux palpable Ă  la face externe du coude;La manoeuvre d’O. Driscolle (pivot shift test);La manoeuvre du tiroir du coude Ă  45° reste difficile Ă  interprĂ©ter.b- Radiologie :- La radio standard ne retrouve aucun Ă©lĂ©ment sur le face mais sur le profil on retrouve une image perturbant le tracĂ© habituel du «sablier».- Le scanner :Sur des images reconstruites et 3D ;on retrouve une image d’amputation du Capitellum emportant sa partie infĂ©rieure et postĂ©rieure pouvant expliquer le ressaut de l’échappement de la tĂȘte radiale lors de l’extension du coude.3- L’indication :

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Devant la lĂ©sion osseuse et la gĂȘne fonctionnelle assez grave nous proposons la solution chirurgicale.4- L’intervention chirurgicale :a- Le premier temps d’exploration :Ne retrouve pas de chambre classique de luxation. Ne retrouve surtout pas de lĂ©sion capsulaire ou ligamentaire Ă©vidente.Le defecte articulaire du Capitellum se situe Ă  sa partie infĂ©rieure et postĂ©rieure. Ce vide osseux est occupĂ© par de la fibrose.Nous avons pu rĂ©aliser et observer le ressaut articulaire en per opĂ©ratoire : lors de l’extension la tĂȘte radiale glisse sur l’arrondie articulaire jusqu’à ce que le rebord antĂ©rieur de celle-ci atteigne le defecte sus citĂ© et Ă  ce moment-lĂ , la tĂȘte ce subluxe vers l’arriĂšre.b- Le geste thĂ©rapeutique :Nous avons comblĂ© le geste articulaire par un greffon cortico-spongieux prĂ©levĂ© sur la crĂȘte iliaque et fixĂ© par une vis corticale.c- Les suites opĂ©ratoires :L’immobilisation est confiĂ©e Ă  une attelle postĂ©rieure Ă  80° avec mobilisation active prĂ©coce en flexion.L’extension progressive est autorisĂ©e aprĂšs la 6e

semaine.

Resultats :La raideur de l’extension s’est amĂ©liorĂ©e nettement au 4e mois de rĂ©Ă©ducation pour atteindre actuellement une amplitude de mobilitĂ© de moins 20° Ă  130°.Le ressaut douloureux disparait complĂ©tement.

Discussion :L’instabilitĂ© osseuse du coude n’est pas dĂ©crite dans la littĂ©rature en tant qu’entitĂ© autonome mais associĂ©e des lĂ©sions ligamentaire.Dans notre cas le seul comblement osseux a permis d’atteindre l’objectif de la stabilisation du coude peut-ĂȘtre par mĂ©canisme essentiel de butoir.

Conclusion :Notre cas s’ajoutant aux cas dĂ©crits dans la littĂ©rature permettrait de l’enrichir du concept de l’instabilitĂ© purement osseuse dont la solution n’est pas la rĂ©paration ligamentaire.

P28- RUPTURE POST TRAUMATIQUE DU DROIT FÉMORAL, À PROPOS D’UN CAS

Mokrane Aqila, J. Midas

Objectifs :prĂ©ciser les conditions de survenue, ainsi que les signes permettant de les dĂ©pister prĂ©cocement.la place du traitement chirurgical qui peut ĂȘtre une option pour un retour au sport plus efficace.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Le patient A.T Ă©tait un footballeur amateur de sexe masculin ĂągĂ© de 42 ans. Le patient jouait au football trois fois par semaine. Le patient a subi un traumatisme indirect lors de l’entraĂźnement de football lorsqu’il a frappĂ© un ballon. Il a dĂ©veloppĂ© une douleur, un oedĂšme, un Ă©cart palpable a la partie proximale de la cuisse.

Resultats :aprĂšs examen clinique de suspicion , une echographie d’orientation et une IRM de confirmation de la rupture ont Ă©tĂ© faite: rupture complete du tendon du droit fĂ©morale avec desisertion musculoaponevrotique proximale le patient a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© un mois aprĂšs le traumatisme benefeciant d’une rĂ©paration du tendon du droit fĂ©moral aprĂšs une plastie d’al longement en V Y ( la retraction musculaire a Ă©tĂ© installĂ©e).

Discussion :Le droit fĂ©moral est le muscle le plus superficiel et antĂ©rieur du complexe quadriceps (compartiment antĂ©rieur de la cuisse). Ce muscle biarticulaire prend naissance dans l’épine iliaque antĂ©rieure et dans la capsule articulaire de la hanche. Il est important pour la flexion de la hanche et l’extension du genou Le mĂ©canisme de blessure de ce muscle implique gĂ©nĂ©ralement une contraction explosive excentrique.le traitement Ă©tait fait initialement par la physiothĂ©rapie puis complĂ©tĂ© par la chirurgie la reprise du sport repose sur un programme de reeducation spĂ©cial afin quelle soit rapide.

Conclusion :Dans cette étude, nous avons démontré que les

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patients prĂ©sentant des lĂ©sions musculaires de grade III du muscle rectus femoris et une lacune avec un hĂ©matome qui ne rĂ©cupĂšre pas aprĂšs une courte thĂ©rapie physique peuvent ĂȘtre traitĂ©s par rĂ©paration chirurgicale et par une thĂ©rapie physique postopĂ©ratoire.

P29- LES ENTORSES GRAVES CHRONIQUES DE L’ARTICULATION MP DU POUCE PAR RUPTURE DU LLI (EFFET STENER)

Toualbi Ahmed Chahine

Introduction :C’est une pathologie frĂ©quente. La prise en charge reste insuffisante quand le diagnostic d’une rupture du LLI avec effet Stener n’a pas Ă©tĂ© Ă©tabli. L’évolution se fait inĂ©luctablement vers l’instabilitĂ© chronique de la MP du pouce. Le traitement est exclusivement chirurgical.

Objectifs :Il s’agit de 04 malades fonctionnaires victimes d’un traumatisme violent sur la 1ere colonne du pouce suite à une chute, le pouce est en abduction-flexion, avec une ouverture de la 1ere commissure.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Perte de la force de prĂ©hension entrainant une impossibilitĂ© de ramener le pouce Ă  la pulpe de l’index.HyperlaxitĂ© en valgus de la MP.Palpation de la lĂ©sion de Stener et instabilitĂ© du pouce.Les examens complĂ©mentaires :Radio dynamique en valgus forcĂ© :HyperlaxitĂ© de la MP au-delĂ  de 20°.Perte du parallĂ©lisme de la ligne des sĂ©samoides/ la tangente Ă  la tĂȘte mĂ©tacarpienne.Echographie :Utile au stade aigu lors du traumatisme initial, sa sensibilitĂ© diminue par la suite.IRM : Performant pour les ruptures anciennes du LLI avec ou non une lĂ©sion de Stener.

Resultats :Le traitement est exclusivement chirugical (Kessler, Eiken) car la lésion ne cicatrice pas.

AprÚs le traitement chirurgical, la stabilité est obtenue à 03 mois sans aucune gÚne fonctionnelle

Discussion :l’indication opĂ©ratoire est posĂ©e cliniquement devant une hyperlaxitĂ© de MP avec effet de Stener et radiologiquement devant la perte du parallĂ©lisme des sĂ©samoides / Ă  la tangente et la tĂȘte mĂ©tacarpienne.Cette hyperlaxitĂ© du pouce est initialement nĂ©gligĂ©e sur le plan thĂ©rapeutique provoquant une atteinte de la dossiĂšre avec rupture du LLI (Stener).En l’absence de traitement l’évolution se fait vers l’aggravation des symptĂŽmes (douleurs, dĂ©gĂ©nĂ©rescence arthrosique, laxitĂ© en valgus et instabilitĂ©.

Conclusion :Cette pathologie de la main d’origine traumatique est frĂ©quente mais peut passer inaperçue surtout au stade aigue lors du traumatisme. Un diagnostic clinique doit ĂȘtre posĂ© rapidement et qui devra ĂȘtre confirmĂ© par les examens complĂ©mentaires avant l’aggravation de la symptomatologie. Apres le traitement chirurgical, les rĂ©sultats sont gĂ©nĂ©ralement excellents.

P30- KYSTE HYDATIQUE PRIMITIF DE LA CUISSE. UNE LOCALISATION RARE

Rahem Mahdi, M. Rahem , K.R. Amimoussa,I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi,M.K. Larbaoui

Objectifs :La localisation de prĂ©dilection de l’échinococcose humaine est le foie et les poumons dont elles reprĂ©sentent 85% des cas. L’infestation musculaire par l’Echinococcus est une entitĂ© rare mĂȘme dans les pays endĂ©miques oĂč sa frĂ©quence est estimĂ©e Ă  moins de 3 %.Malheureusement son diagnostic reste tardive dĂ» Ă  son caractĂšre souvent asymptomatique.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’un patient ĂągĂ© de 23 ans, d’origine rurale, n’ayant aucun antĂ©cĂ©dent notable, qui Ă©tait hospitalisĂ© pour exploration d’une tumĂ©faction de la

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face antĂ©rolatĂ©rale de la cuisse gauche apparue depuis 12 mois et augmentant progressivement de volume. L’examen trouve un patient apyrĂ©tique avec un Ă©tat gĂ©nĂ©ral parfaitement conservĂ©, prĂ©sentant une volumineuse masse de 20 sur 7cm de la face antĂ©rolatĂ©rale de la cuisse gauche. Cette masse Ă©tait adhĂ©rente au plan profond et lĂ©gĂšrement sensible Ă  la palpation avec une peau en regard normale et sans signes de compression nerveuse ou vasculaire.Les radiographies standard avaient objectivĂ© un Ă©paississement des tissus mous sans calcifications et sans anomalie osseuse.La radiographie thoracique et l’échographie abdominale Ă©taient normales. La sĂ©rologie hydatique demandĂ©e Ă©tait nĂ©gative.L’IRM, pratiquĂ©e pour mieux Ă©tudier les rapports de la masse avec les structures vasculaires et nerveuses avoisinantes, avait mis en Ă©vidence prĂ©sence de volumineuse multikystique insĂ©rĂ©e dans le muscle du vaste latĂ©rale gauche et mesurant 192 x 62 x 52 mm de diamĂštre.

Resultats :Le traitement chirurgical pĂ©rikystectomie a Ă©tĂ© enchainĂ© par un traitement mĂ©dical Ă  base d’Albendazol pendant 28 jours avec une bonne Ă©volution clinique et radiologique.Bonne Ă©volution aprĂšs un recul de 12 mois

Discussion :Le kyste hydatique primitif musculaire est rare mĂȘme en zones endĂ©miques. Sa frĂ©quence varie de 1 Ă  5 %.De nombreuses localisations musculaires ont Ă©tĂ© dĂ©crites, l’atteinte prĂ©domine sur les muscles du cou, du tronc et de la racine des membres.La symptomatologie clinique est insidieuse et peu Ă©vocatrice, Ă  l’origine d’un retard diagnostique frĂ©quent.Le tableau clinique, peu spĂ©cifique, se rĂ©sumant Ă  une tumĂ©faction indolore non inflammatoire augmentant progressivement de volume au cours des annĂ©es avec conservation de l’état gĂ©nĂ©ral. Toutefois, l’IRM permet d’étudier les rapports de la masse avec les structures vasculaires et nerveuses avoisinantes.

Conclusion :Le kyste hydatique des parties molles est une tumeur rare, Ă  dĂ©veloppement lent, Ă  extension locale surtout chez des sujets originaires d’un pays Ă  endĂ©mie Ă©levĂ©e. L’IRM constitue le moyen d’imagerie le plus utile en pathologie hydatique des parties molles. La pĂ©rikystectomie est le traitement de choix mais le meilleur moyen reste la prĂ©vention.

P31- DESINSERTION DU TENDON ROTULIEN SUR MALADIE D’OSGOOD-SCHLATTER

Objectifs :La maladie d’Osgood-Schlatter est une affection douloureuse du genou qui touche les adolescents, particuliĂšrement les sportifs. L’étiologie de cette af fection frĂ©quente n’est pas connue. Cette maladie dont le diagnostic est clinique, se manifeste surtout par des douleurs, ou une tumĂ©faction de la tubĂ©rositĂ© tibiale, exceptionnellement par une complication. Comme le cas de notre patient qui s’est prĂ©sentait en consultation pour impossibilitĂ© d’extension de l’appareil quadricipital, le bilan radiologique confirmait le diagnostic.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Un patient de sexe masculin ĂągĂ© de 18 ans, opĂ©rĂ© pour dĂ©ficit d’extension de son genou gauche avec un aspect radiologique de pseudarthrose de la tubĂ©rositĂ© tibiale.OpĂ©rer aprĂšs exploration radiologique standard et magnĂ©tique, et aprĂšs consentement.Geste rĂ©alisĂ© sous rachi - anesthĂ©sie avec un avivement osseux laborieux et une rĂ©insertion par double vissage prenant avec lui le tendon rotulien.

Resultats :- Aucune complication spécifique ou non spécifique à ce type de chirurgie avec une consolidation obtenue aprÚs 02 mois.- Disparition de la douleur.- Un appui monopodal possible.- Reprise sportif aprÚs 06 mois.

Discussion :Les derniĂšres sĂ©ries publiĂ©es font l’analyse d’un nombre rĂ©duit de patients, ce qui rĂ©duit leur portĂ©e

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scientifique. Parmi les complications T. Visuri et G. Aparicio rapportent une position haute de la rotule Ă  la fin de la croissance. D’aprĂšs MA. Mital et A.Engel environ 20% vont dĂ©velopper une excroissance osseuse sur la tubĂ©rositĂ© tibiale. Leur Ă©ventuel rĂŽle arthrogĂšne n’est pas clair, pour la dĂ©sinsertion aucune publication en thĂ©orie.Seuls les patients avec une tubĂ©rositĂ© tibiale proĂ©minente ou avec un ossicule sĂ©parĂ© (environ un quart de patients) peuvent ĂȘtre gĂȘnĂ©s Ă  moyen terme.

Conclusion :La relation cause-effet de ces observations n’est pas prouvĂ©e parmi ces adolescents sportifs souffrant de la maladie d’Osgood-Schlatter. Des Ă©tudes avec un recul plus important et avec des sĂ©ries plus consĂ©quentes pourront nous Ă©clairer Ă  l’avenir sur ce rĂŽle physiopathologique.Le rĂ©sultat de cette chirurgie est inconstant. L’analyse de la marche pourra peut-ĂȘtre donner des informations objectives sur la fonction musculaire du quadriceps pendant la croissance.

P32- LUXATION SOUS-TALIENNE FERMÉE ET ISOLÉE. À PROPOS D’UN CAS

Ait Saadi Meriem, A. Mazari, N. Allimouche, M. Hamidani

Objectifs :La luxation sous- talienne est une per te de rapports anatomiques entre l’astragale, calcanĂ©um et scaphoĂŻde. C’est une lĂ©sion rare, elle reprĂ©sente 1% de toutes les luxations observĂ©es en traumatologie.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons le cas d’un patient de 28 ans, sans antĂ©cĂ©dents, ayant subi un traumatisme de son pied droit lors de la rĂ©ception d’un saut d’un lieu Ă©levĂ© d’un mĂštre (mĂ©canisme en inversion du pied bloquĂ© en Ă©quin).Le diagnostic Ă©tait Ă©vident cliniquement devant la dĂ©formation douloureuse du pied avec impotence fonctionnelle : le talon est dĂ©placĂ© mĂ©dialement par rapport Ă  la jambe, le pied Ă©tant en inversion, flexion plantaire et adduction

avec raccourcissement du bord mĂ©dial du pied et tension cutanĂ©e. Il n’y avait pas d’ouverture cutanĂ©e et l’examen vasculo-nerveux Ă©tait normal.Le bilan radiographique initial avait objectivĂ© cette luxation sous-talienne antĂ©ro – mĂ©diale pure sans fractures associĂ©es.Le scanner du pied et de la cheville a confirmĂ© ces lĂ©sions.La rĂ©duction chirurgicale urgente (aprĂšs Ă©chec de la rĂ©duction orthopĂ©dique), a Ă©tĂ© faite dans l’heure suivant le traumatisme au bloc opĂ©ratoire sous rachianesthĂ©sie, suivie d’un brochage.

Resultats :Le contrĂŽle radiologique a objectivĂ© une bonne congruence articulaire.Une contention complĂ©mentaire par botte plĂątrĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e et maintenue pendant 3 semaines et reprise de l’appui Ă  la 6Ăšme, puis la rĂ©Ă©ducation a Ă©tĂ© entreprise. L’évolution a Ă©tĂ© favorable, le rĂ©sultat fonctionnel est trĂšs bon.

Discussion :Les luxations sous- taliennes reprĂ©sentent 1 Ă  2 % de toutes les luxations. Souvent rencontrĂ©es dans le contexte de polytraumatismes, elles peuvent ĂȘtre ignorĂ©es. Dans ce cas, les consĂ©quences sont graves et conduisent Ă  une chirurgie majeure de l’arriĂšre-pied. La forme latĂ©rale est plus rare que la forme mĂ©diale Le traitement orthopĂ©dique, en urgence, consiste en une rĂ©duction suivie parune contention plĂątrĂ©e pendant 6 semaines. Le traitement est chirurgical en cas d’irrĂ©ductibilitĂ© ou de fractures intra-articulaires dĂ©placĂ©es. Le pronostic Ă  long terme est meilleur si ces principes sont respectĂ©s. Ils permettront d’éviter une instabilitĂ© douloureuse et une incongruence articulaire qui souvent aboutissent Ă  une arthrodĂšse de l’articulation subtalienne et/ou de l’articulation de Chopart.

Conclusion :Les luxations sous talienne sont des lĂ©sions rare et grave du tarse. Non reconnue ou mal traitĂ©e, elle peut aboutir Ă  une invaliditĂ© permanente et Ă  une chirurgie lourde de l’arriĂšrepied.Le diagnostic dĂ©pend de la qualitĂ© de l’examen radiologique pour apprĂ©cier le type de luxation et les lĂ©sions ostĂ©o-cartilagineuses associĂ©es.

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P 3 3 - S E P S I S S U R M AT É R I E L D’OSTÉOSYNTHÈSE EN ORTHOPÉDIE (2018-2019)

Benammar Sonia , M. Makhlouf, F. Bouziane,C. Khernane, S. Kouda, I. Belkhelf, Y. Mezouar,M. Benmehidi, N. Khernane

Objectifs :Les sepsis sur matĂ©riel d’ostĂ©osynthĂšses (IMO) nĂ©cessitent un diagnostic prĂ©coce et une prise en charge multidisciplinaire mettant Ă  contribution le laboratoire de Microbiologie pour une antibiothĂ©rapie efficace et documentĂ©e. L’objectif de ce travail Ă©tait de faire le bilan des sepsis sur ce matĂ©riel au niveau du service d’orthopĂ©die de notre Ă©tablissement dans le but d’en connaitre l’épidĂ©miologie bactĂ©rienne et des rĂ©sistances aux antibiotiques.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective descriptive sur 18 mois (du 1/1/2018 au 30/6/2019), portant sur les ponct ions de sepsis sur matĂ©r ie l d’ostĂ©osynthĂšse provenant de patients hospitalisĂ©s au service d’OrthopĂ©die. L’identification des bactĂ©ries impliquĂ©es a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par les techniques classiques et l’évaluation de leur sensibilitĂ© aux antibiotiques par la mĂ©thode de diffusion sur milieu gĂ©losĂ© et/ou par antibiogramme automatisĂ© selon les recommandations du CLSI.

Resultats :Nous avons isolĂ© 95 bactĂ©ries non redondantes, chez des patients dont la moyenne d’ñge est de 38,63 +/-17,22 avec une prĂ©dominance masculine (sex-ratio = 5,78). Les bacilles Ă  Gram nĂ©gatif (BGN) dont les entĂ©robactĂ©ries sont prĂ©pondĂ©rants : respectivement 83% et 56,84% du total isolĂ©. Les espĂšces les plus incriminĂ©es sont Pseudomonas aeruginosa (n=20), Enterobacter cloacae (n=19), Serratia marcescens (n=12) et Staphylococcus aureus (n=12). La rĂ©sistance des entĂ©robactĂ©ries aux antibiotiques d’intĂ©rĂȘt est : cĂ©fazoline (90%), ciprofloxacine (30%), cĂ©fotaxime (28%) et gentamicine (26 %). Les E-BLSE (EntĂ©robactĂ©ries productrices de Blactamase Ă  spectre Ă©tendu) sont de l’ordre de 16,7%. Trois souches de S. aureus (25%) sont des SAMR, rĂ©sistants Ă  l’ensemble des B- lactamines.

Discussion :La rĂ©partition bactĂ©rienne montre une implication trop importante de bacilles Ă  Gram nĂ©gatif et d’espĂšces hospitaliĂšres saprophytes dans la genĂšse des IMO. A la diffĂ©rence de P. Aeruginosa et de S. aureus qui restent assez sensibles aux antibiotiques, les entĂ©robactĂ©ries prĂ©dominantes dans notre collection montrent une rĂ©sistance trĂšs Ă©levĂ©e aux molĂ©cules utilisĂ©es.

Conclusion :Bien plus que l’adĂ©quation des schĂ©mas thĂ©rapeutiques, il semble urgent d’oeuvrer Ă  la rĂ©duction de ce risque infectieux par la promotion des mesures d’hygiĂšne Ă  tous les niveaux de l’acte chirurgical.

P-34 OSTÉOME OSTÉOÏDE DU CUBOÏDE, LOCALISATION RARE, RETARDDIAGNOSTIC: A PROPOS D’UN CAS

Djerbal Amel, Y. Akloul, S. Tebani, si_ nazim

Objectifs :L’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde se caractĂ©rise par une structure spĂ©cifique, le nidus, entourĂ© d’une ostĂ©ocondensation rĂ©active et reprĂ©sente 12% de toutes les tumeurs osseuses bĂ©nignes. La localisation au niveau du cuboĂŻde est rare, ce qui entraĂźne un retard de diagnostic. Le traitement curatif est essentiellement chirurgical, l’excision complĂšte de la tumeur permet une cicatrisation avec un risque de rĂ©cidive exceptionnelle.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons un nouveau cas d’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde confirmĂ© histologiquement. Il s’agit d’un patient ĂągĂ© de 29 ans, consulte en 2017 pour une douleur chronique siĂ©geant au niveau de l’avant-pied gauche accompagnĂ©e d’un oeudeme de l’avant-pied au bord latĂ©ral dorsoplantaire d u p i ed gauche e t dĂ© f o rma t i o n du p i ed e t d i f ficultĂ© au chaussage, cette symptomatologie clinique Ă©volue depuis 4 ans, le test Ă  l’aspirine est positve. Aux antĂ©cĂ©dents, non fumeur, opĂ©rĂ©s Ă  deux reprise pour ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde du cuboĂŻde gauche confirmĂ© histologiquement : la premiĂšre intervention en 2013 et la deuxiĂšme en 2014 suite Ă  une rĂ©cidive.

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Le score de Kitaoca (AOFAS) mauvais avec 33 points.La radiographie standard de face et de profil du pied en charge montrent une Ă©tendue hĂ©tĂ©rogĂšne apposĂ©e au cou du cuboĂŻde avec une sclĂ©rose et un Ă©paississement cortical avec une rĂ©action pĂ©riostĂ©e (forme exostosante). La tomodensitomĂ©trie du pied rĂ©vĂšle la prĂ©sence d’une lĂ©sion hypodense nodulaire dans le cuboĂŻde prĂ©sentant une rĂ©action ostĂ©osclĂ©reuse importante. Le patient a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© en 2017, nĂ©cessitant une exĂ©rĂšse totale de la tumeur empor tant le plancher plantaire du cuboĂŻde, aprĂšs avoir creusĂ© un cavo et comblement du vide par une greffe cortico-spongieuse aux dĂ©pens de la crĂȘte iliaque gauche crĂȘte utilisĂ©e comme plancher et toit pour le cuboĂŻde et stabiliser le tout par une agrafe de Blunt afin de respecter et prĂ©server la longueur du cuboĂŻde.

Resultats :2 ans de suivi. L’excision totale a permis une cicatrisation avec rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle complĂšte avec un score de Kitaoka (AOFAS) excellent Ă  90 points.

Discussion :l’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde est tumeur osseuse bĂ©nigne ostĂ©oblastique. 4 % des tumeurs osseuses primitives, 12 % des tumeurs osseuses. Elle atteint le grand enfant et l adolescent avec prĂ©dominance masculine. Elle touche les os longs dans 80% des cas essentiellement au niveau des membres infĂ©rieurs. Les ostĂ©omes ostĂ©oĂŻdes du pied sont rares. La localisation au niveau du cuboĂŻde est rare, ce qui entraĂźne un retard de diagnostic. Sur le plan clinique, ostĂ©ome ostĂ©oide se caractĂ©rise habituellement par des douleurs Ă  recrudescence nocturne insomniantes calmĂ©es par la prise d AINS ou de salicylĂ©s. Sur le plan anatomopathologique, l’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde se caractĂ©rise par une lĂ©sion de petite dimension comprenant un tissu trĂšs vascularisĂ© fait d’os immature et de tissu ostĂ©oĂŻde (nidus) entourĂ© d’une zone rĂ©actionnelle d’ostĂ©osclĂ©rose.Le traitement est essentiellement chirurgical, l’exĂ©rĂšse complĂšte de la tumeur permet la guĂ©rison avec un risque de rĂ©cidive exceptionnel.

Conclusion :A l opposĂ© des localisations sur un os long de l’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde oĂč le diagnostic est facile et se fait sur les radiographies standard, l’ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde au niveau du pied est souvent de diagnostic difficile. L’imagerie en coupes (le scanner et l’IRM) trouve sa place dans le diagnostic positif dans cette localisation.

P35- LIGAMENTOPLASTIE ANATOMIQUE SOUS ARTHROSCOPIE AU GRACILIS POUR INSTABILITÉ CHRONIQUE LATÉRALE DE CHEVILLE. CAS CLINIQUE (DIFFICULTÉS TECHNIQUES)

Boussad Mohamed, Z. Azzouz, A. Ikhlef.

Objectifs :IntĂ©rĂȘt de l4arthroscopie dans le traitement des instabilites chroniques latĂ©rales de cheville.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Jeune de 25 ans, sportif de loisir, prĂ©sente une entorse grave de la chevil le droite suite Ă  un accident sportif (football). Traitement orthopĂ©dique par botte, plĂątrĂ© pendant 15 jours pour non observance du patient.À 6 mois d’évolution, entorse Ă  rĂ©pĂ©tition avec instabilitĂ© l’examen clinique est en faveur d’une laxitĂ©.RĂ©Ă©ducation fonctionnelle pendant 3 mois sans rĂ©sultats.L’examen radiologique objectivant une avulsion au niveau de la mallĂ©ole latĂ©rale cheville droite IRM : lĂ©sion du ligament talofibulaire antĂ©rieur et du ligament calcaneo fibulaire.OpĂ©rĂ© Ă  10 mois devant la persistance de l’instabilitĂ©, gĂšne importante Ă  la pratique sportive, douleur de la mallĂ©ole latĂ©rale.Sous rachis anesthĂ©siĂ©e dĂ©cubitus dorsale ; coussin sous fesse homolatĂ©rale droite pied dĂ©bordant en bout de table corrigeant la rotation externe. Garrot Ă  la racine de la cuisse 350 mm d’HG

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Traçage au crayon dermographique des voies d’abords, optique mĂ©diale ; instrumentale latĂ©rale 4 Ă  6 mm au-dessous de l’interligne articulaire, patte d’oie pour le prĂ©lĂšvement du graculis.Le tunnel calcanĂ©um un cm au-dessous en arriĂšre d’une tangente Ă  la face post de la mallĂ©ole latĂ©rale.

Resultats :RĂ©sultat : Score AOFAS (douleur, fonction, alignement) 88 points.

Discussion :On procĂšde Ă  une arthroscopie exploratrice avant tout prĂ©lĂšvement confirmant la lĂ©sion du LTFA et du LCF stade3 ne pouvant ĂȘtre rĂ©insĂ©rer (Brosroom Gould).PrĂ©lĂšvement du gracilis et tubĂ©risation au fil 2/0 12 cm Tunnel tibiale diamĂštre 6 mm Ă  main levĂ© passage du fil relai n1, tunnel mallĂ©olaire sous contrĂŽle scopique 6mm sur 25 mm puis passage de l’aiguille Ă  chat er 2eme fil relai. DifficultĂ© Ă  faire le tunnel talien 6mm sur 25 mm. Passage du 3eme fil relai et introduction de la plastie sur un endobouton rĂ©glable mise en place des 2 vis d’interfĂ©rences et rĂ©glage de l’endobouton cheville en rotation externe.Toilette et fermeture des 4 incitons par des points simples.Botte plĂątrĂ©e en rĂ©sine le lendemain pour 2 semaines aprĂšs radiographie de contrĂŽle.Aircast pour 4 semaines rĂ©Ă©ducation de la flexion extension puis Ă  6 semaines varus valgus.Appui autorisĂ© avec bĂ©quille aprĂšs 3 semaines.

Conclusion :L’Arthroscopie est devenue une technique incontournable dans la prise en charge des instabilitĂ©s chroniques latĂ©rales de cheville Permet de faire un bilan lĂ©sionnels ligamentaire, dynamique et des lĂ©sions associes et de procĂ©der a leurs traitements simultanĂ©s. Faire une classification du type de rupture du LTFA et de choisir

le traitement adéquat, réparation ou reconstruction.Evitez les complications lies à la chirurgie à ciel ouvert.

P36- LE LAMBEAU NEURO-CUTANÉ SURAL LOCORÉGIONAL, UNE INDICATIONINHABITUELLE : DÉFECT CUTANÉ APRÈS LÉSION DU TENDON D’ACHILLE

Boukredera Mounira , A. Benhabiles

Objectifs :dĂ©montrer l’efficacitĂ© de ce lambeau dans la couve r t u re d’une zone tendue et tendineuse supra achillĂ©enne. Nous rapportons une utilisation inhabituelle pour la couverture d’un dĂ©fect cutanĂ© compliquant une rĂ©paration Ă  ciel ouvert d’une lĂ©sion du tendon d’Achille.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :nous avons eu Ă  traiter un patient ĂągĂ© de 55 ans pour une perte de substance cutanĂ©e compliquant une rĂ©paration d’un tendon d’Achille et ce, en utilisant le lambeau neuro-cutanĂ© sural Ă  pĂ©dicule distal. Une greffe cutanĂ©e du site donneur est faite dans le mĂȘme temps opĂ©ratoire .L’appui a Ă©tĂ© interdit pendant 04 semaines avec une immobilisation en Ă©quin.L’utilisation d’attelle jambiĂšre postĂ©rieure a permis de gĂ©rer la cicatrisation du tendon d’Achille en parallĂšle.

Resultats :la cicatrisation du lambeau a été obtenue au bout de 02 semaines ; celle de la greffe du site donneur au bout de 03 semaines.

Discussion :le lambeau neuro-cutanĂ© sural Ă  pĂ©dicule distal est destinĂ© Ă  couvrir les pertes de substances distales du membre infĂ©rieur.Le lambeau neuro-cutanĂ© sural Ă  pĂ©dicule distal est une technique qui est venue enrichir l’arsenal thĂ©rapeutique de la rĂ©paration des pertes de substances de l’extrĂ©mitĂ© distale du membre infĂ©rieur. Le point est mis sur la facilitĂ© de levĂ©e de ce lambeau, sa grande fiabilitĂ© mĂȘme sur terrains particuliers, ainsi que l’importance de

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l’apport tissulaire qu’il offre dans la rĂ©paration des pertes de substance Ă©tendues du tiers infĂ©rieur de la jambe

Conclusion :Outre la cheville et le talon, le lambeau neuro-cutanĂ© peut ĂȘtre utilisĂ© dans les pertes de substance en regard du tendon d’Achille, zone rĂ©putĂ©e pour sa mauvaise vascularisation.

P37- RÉPARATION CHIRURGICALE D’UNE LUXATION RADIO-ULNAIRE INFÉRIEUR À PROPOS D’UN CAS (TECHNIQUE MODIFIÉ)

Remache Amar

Objectifs :DĂ©crire une technique chirurgicale.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :patiente ĂągĂ© de 34 ans , suite Ă  une chute lors d’un accident domestique rĂ©ception faite sur la main en extension elle prĂ©sente un traumatisme fermĂ© du poignet Ă©tiquetĂ© comme entorse, consulte aprĂšs 6 mois en consultation spĂ©cialisĂ© aprĂšs Ă©tude et confirmation clinique/paraclinique qui objective une luxation RUI dans sa forme postĂ©rieur, AprĂšs consentement Ă©clairĂ© de la patiente et bilan prĂ©opĂ©ratoire.Admission au bloc, abord postĂ©rieur du poignet, rĂ©duction et stabilisation de la lĂ©sion par mĂ©thode d’Adam en utilisant le petit palmaire prĂ©levĂ© par stripper et modifiant le trajet du tunnel ulnaire en juxta articulaire. Fermeture attelle antalgique

Resultats :Satisfaisant aprĂšs sĂ©ance de rĂ©Ă©ducation, avec reprise de l’activitĂ© ad-intĂ©grum.

Discussion :la lĂ©sion RUI est rare ; si la prise en charge des lĂ©sions fraĂźches fait discutĂ© des techniques dites conservatrices, les lĂ©sions nĂ©gligĂ©es font appel Ă  des techniques qui permettent Ă  la fois la stabilitĂ© et la durabilitĂ© du traitement avec moins d’effet secondaire Ă  long terme, dans la l i t tĂ©rature plusieurs tentatives de arthrodĂšse Ă  la reconstruction

ligamentaire, la technique d’Adam semble notre choix, avec une modification portant sur l’importance de la dĂ©sinsertion du manchon capsulo-ligamentaire (intĂ©rĂȘt pronostic), et la modification du trajet du tunnel ulnaire (intĂ©rĂȘt mĂ©canique).

Conclusion :La raretĂ© de la luxation radio-ulnaire infĂ©rieur rend difficile l’établissement d’un consensus thĂ©ra-peutique, la technique dĂ©crite par Adam et coll, semble la plus sĂ©duisante, notre modification Ă  pour but de pallier Ă  certaines complications de cette technique dans l’attente d’un recul plus im-portant.

P38- LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA RUPTURE DU TENDON D’ACHILLE

Nemmar Rachid , M. Oussaid, Z. Kara

Objectifs :L’incidence de la rupture du tendon d’Achille est en nette augmentation. Elle survient suite Ă  un traumatisme direct sur la cheville en hyperflexion dorsale ou en extension contrariĂ©e.Le tableau clinique est caractĂ©risĂ© par une douleur associĂ©e Ă  une impotence fonctionnelle avec Ă  l’examen une dĂ©pression Ă  la palpation du tendon d’Achille, un signe de Thompson positif et une flexion dorsale active impossible.L’objectif de notre Ă©tude est de prĂ©ciser les par ticularitĂ©s Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, thĂ©rapeutiques de cette lĂ©sion

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre travail est une Ă©tude rĂ©trospective concernant 27 patients prĂ©sentant une rupture du tendon d’Achille entre 2013 et 2017.L’ñge moyen est de 35 ans avec une prĂ©dominance masculine.Tous ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge chirurgicale en urgence Ă  ciel ouvert avec un abord para-achillĂ©en interne, la rĂ©paration du tendon avec fermeture de la gaine et une immobilisation par une botte plĂątrĂ©e en lĂ©ger Ă©quin (30°) pendant 21 jours, puis par une autre botte maintenant la cheville Ă  90° pendant 21 jours.

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La rééducation fonctionnelle a débuté au 45Úme jour post opératoire en favorisant la flexionextension passive, avec renforcement de la chaßne des j umeaux e t du so léai re, avec rééducat ion proprioceptive pendant la seconde échéance de 45 jours.

Resultats :Les patients ont Ă©tĂ© revu rĂ©guliĂšrement avec contrĂŽle clinique et radiographique.Nous avons Ă©valuĂ© l’évolution des sutures en se basant sur l’étude de deux Ă©lĂ©ments : l’amplitude articulaire et la force de flexion dorsale de la cheville.Avec un recul moyen de 20 mois, nous avons relevĂ© 73% d’excellents et de bons rĂ©sultats.Les complications Ă©taient essentiellement d’ordre cutanĂ© avec un cas de dĂ©sunion et 2 cas de sepsis superficielle.

Discussion :La rupture du tendon d’Achille est la premiĂšre lĂ©sion en terme de frĂ©quence aprĂšs la rupture du tendon quadricipital et la rupture du tendon patellaire.La rupture du tendon d’Achille est surtout l’apanage du sujet jeune, le plus souvent actif.La lĂ©sion la plus frĂ©quente est l’avulsion calcanĂ©enne suivie de la rupture en plein corps alors que le mĂ©canisme le plus frĂ©quent est la contraction violente ou contrariĂ©e du mollet (rĂ©ception de saut, relĂšvement brusque d’une position accroupie).

Conclusion :La prise en charge de la rupture du tendon d’Achille reste un sujet Ă  controverse entre le traitement chirurgical et orthopĂ©dique.La chirurgie Ă  ciel ouvert permet une bonne exposition et l’exploration complĂšte des lĂ©sions.Elle est le seul garant d’une reprise de la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle.

P39- GREFFON NON VASCULARISE DE PERONE COMME TECHNIQUE DE SAUVETAGE POUR LA RECONSTRUCTION OSSEUSE DIAPHYSAIRE (À PROPOS DE DEUX CAS)

Bensalem Mourad, A. Kemih, MK. Mami

Objectifs :La reconstruction des pertes de substance osseuse diaphysaire est un problÚme difficile auquel plusieurs réponses ont été proposées reposant sur des principes différents. Le greffon de fibula conventionnel est utilisé habituellement pour les pertes de substances osseuses de moins de 6 cm.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :on rapporte deux cas de reconstruction par pĂ©ronĂ© libre reposant sur la fertilitĂ© des Ă©piphyses pour permettre la consolidation, pour deux malades multi opĂ©rĂ©s et avec une grande perte de substances osseuse.1er cas: patient ĂągĂ© de 53ans, victime d’un accident de circulation ayant occasionnĂ© chez lui une fracture fermĂ© de la mĂ©taphyse humĂ©rale supĂ©rieure bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une OSI par plaque 04vis, compliquĂ© d’un sepsis prĂ©coce, on a procĂ©dĂ© Ă  une AMO+broche. L’évolution s’est faite vers un assĂšchement au pris d’une perte de substance de 05cm.02Ăšme cas: patiente ĂągĂ©e de 63ans, victime d’un accident de circulation occasionnant une fracture ouverte de l’avant bras. Angio TDM objectivant une rupture avec perte de substance vasculaire radiale, on a mis en place un fixateur externe, puis repris par une plaque radius aprĂšs ablation du sĂ©questre. CompliquĂ© d’un sepsis, on a procĂ©dĂ© Ă  une AMO et une ablation de tous les sĂ©questres engendrant une perte de 05cm sur le radius et de la mĂ©taphyse distale ulnaire.

Resultats :La consolidation osseuse a été obtenue au bout de six mois pour les deux cas. Au dernier recul de 12 mois, la radiographie montrait une bonne consolidation et une bonne incorporation du greffon péronier au niveau radial mieux que le niveau

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humĂ©ral. Sur le plan fonctionnel, une diminution de la force musculaire a Ă©tĂ© notĂ©e. Au niveau de l’avant bras, on note de mĂȘme qu’une diminution de la mobilitĂ© du poignet en flexion et en extension, la prono-supination Ă©tait perturbĂ©e.

Discussion :Pour des pertes de substances osseuses de moins de 6 cm, une autogreffe conventionnelle peut ĂȘtre suffisante. Pour les pertes de substance osseuse plus importantes, c’est vers les transferts osseux vascularisĂ©s que l’on doit s’orienter. Le transfert d’un pĂ©ronĂ© vascularisĂ© est une opĂ©ration complexe qui demande des sutures micro vasculaires, un temps opĂ©ratoire plus long et donc une Ă©quipe et un appareillage spĂ©cialisĂ©s. Notre observation montre une bonne incorporation du greffon de pĂ©ronĂ© non vascularisĂ© de 10, et 12 cm de longueur. La bonne stabilitĂ© du montage et la fertilitĂ© de l’épiphyse font alors partie des facteurs de rĂ©ussite.

Conclusion :Le pĂ©ronĂ© libre non vascularisĂ© peut ĂȘtre utile pour la reconstruction des grandes pertes de substance osseuse comme solution de sauvetage en cas d’impossibilitĂ© d’utilisation d’un pĂ©ronĂ© vascularisĂ©. Certaines conditions augmentent ses chances de rĂ©ussite : la stabilitĂ© osseuse doit ĂȘtre obtenue de maniĂšre certaine, le greffon pĂ©ronier doit ĂȘtre fixĂ© Ă  ses deux extrĂ©mitĂ©s, et chaque fois que possible, une greffe spongieuse autologue associĂ©e, placĂ©e aux deux extrĂ©mitĂ©s et le long de la diaphyse pĂ©roniĂšre, permet une consolidation plus rapide.

P40- LA LUXATION CARPO-METACARPIENNE DORSALE DES QUATRES DERNIERS DOIGTS (À PROPOS D’UN CAS)

Bensalem Mourad, Y. Yahyaoui, M. Mimeche,N. Khernane

Objectifs :Les luxations carpo-mĂ©tacarpiennes des doigts longs sont classiquement rares. Elles sont l’apanage de l’adulte jeune et reprĂ©sentent moins de 1 %

des lĂ©sions de la main et du poignet. L’étiologie principale demeure les accidents de moto. Nous rapportons une observation rare d’une luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale des quatre derniers doigts.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :C’est un jeune adulte de 26ans ramenĂ© aux urgences suite Ă  un accident de moto, pour une impotence fonctionnel total de son poignet gauche. L’examen clinique met en Ă©vidence une dĂ©formation en dos de fourchette du poignet bas situĂ© avec doigts clouĂ©s en griffes. A la radiologie on objective une luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale intĂ©ressant les 4 derniers doigts. L e p a t ien t a Ă© tĂ© admis en urgence au bloc opĂ©ratoire oĂč il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une rĂ©duction Ă  foyer fermĂ© par manoeuvres externes. La stabilisation a Ă©tĂ© assurĂ©e par quatre broches sous contrĂŽle scopique : 02 broches axiales stabilisant la 2Ăšme et 5Ăšme colonnes mobiles et 02 autres broches transversales stabilisant la 3Ăšme et 4Ăšme colonnes semi-mobiles. Une immobilisation plĂątrĂ©e pendant six semaines. La rĂ©Ă©ducation active des doigts et du poignet a Ă©tĂ© entreprise dĂšs la quatriĂšme semaine postopĂ©ratoire en gardant une attelle entre les sĂ©ances de rĂ©Ă©ducation. L’ablation des broches a Ă©tĂ© faite Ă  la 6eme semaine.

Resultats :Les suites postopĂ©ratoires ont Ă©tĂ© marquĂ©es par l’installation d’un syndrome algique rĂ©gional type 1 qui a cĂ©dĂ© rapidement. A 06 mois de recul, le rĂ©sultat fonctionnel Ă©tait satisfaisant avec une bonne force musculaire (force de serrage, force de prĂ©hension) et une rĂ©cupĂ©ration complĂšte de la mobilitĂ© du poignet et des doigts.

Discussion :La luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale est une entitĂ© rare. Elle intĂ©resse l’adulte jeune. Le diagnostic repose sur la clinique et confirmĂ© par la radiologie. Les luxations carpomĂ©tacarpiennes sont classĂ©es en luxations carpo-mĂ©tacarpiennes spatulaires complĂštes ou partielles, en luxations palmaires, dorsales, divergentes et latĂ©rales intĂ©ressant surtout le cinquiĂšme rayon. Notre cas reprĂ©sente une entitĂ© rare exigeante sur le plan

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de réparation chirurgicale basé sur les brochages des colonnes mobiles et semi mobiles.la réduction à foyer fermé permet une meilleure récupération fonctionnelle.

Conclusion :La luxation carpo-métacarpienne dorsale est une lésion rare. Le pronostic fonctionnel dépend de la rapidité du diagnostic, de la qualité de la réduction et de la rééducation.

P41- PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE D’UNE FRACTURE MÉTASTATIQUE BILATÉRALE DE L’HUMÉRUS

Nemmar Rachid , M. Bensaid, M. Oussaid Ali,Z. Kara

Objectifs :Les mĂ©tastases osseuses sont une complication frĂ©quente, survenant chez 70% des patients souffrant d’un cancer avancĂ© de la prostate ou du sein, et chez 15 Ă  30% des patients atteints d’autres carcinomes tels que ceux du poumon, du rein, ou de la thyroĂŻde.La morbiditĂ© liĂ©e Ă  ces mĂ©tastases osseuses est importante : douleurs, fractures pathologiques, compressions neurologiques.Les progrĂšs rĂ©cents des traitements mĂ©dicamenteux assurent une survie plus prolongĂ©e.31% des mĂ©tastases sur cancer du sein surviennent chez des patients ĂągĂ©s entre 35 et 60 ans.Au niveau des os longs, l’humĂ©rus reprĂ©sente 15-20% des fractures pathologiques.L’objectif de notre Ă©tude est de montrer l’intĂ©rĂȘt de la stabilisation des lĂ©sions osseuses sur le plan fonctionnel et dans l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie.

MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous exposons un cas de fracture mĂ©tastatique bilatĂ©rale de l’humĂ©rus sur cancer du sein chez une patiente ĂągĂ©e de 51 ans avec un recul de 22mois.Il est indispensable de travailler en Ă©quipe pluridisciplinaire.

Resultats :Notre patiente a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement palliatif par enclouage centromĂ©dullaire Ă  foyer fermĂ©.Les suites opĂ©ratoires ont Ă©tĂ© simples.Le rĂ©sultat fonctionnel est satisfaisant au niveau du cotĂ© droit(dominant) et passable au niveau du cĂŽtĂ© gauche.La prise en charge a Ă©tĂ© faite en collaboration avec une Ă©quipe pluridisciplinaire.

Discussion :L’enclouage centromĂ©dullaire permet de traiter la majoritĂ© des mĂ©tastases diaphysaires. Il offre un bon effet antalgique, permet une mobilisation rapide.Il s’agit d’une chirurgie palliative le plus souvent. Cette chirurgie doit ĂȘtre bien prĂ©parĂ©e pour que les suites soient simples et que le traitement adjuvant soit fait dans les plus brefs dĂ©lais.

Conclusion :La stratĂ©gie thĂ©rapeutique doit ĂȘtre Ă©laborĂ©e en rĂ©union de concertation pluridisciplinaire.

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NOTES:

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