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SOMMAIRE
BUREAU DE LA SACOT 4
LE MOT DU PRESIDENT DU CONGRĂS 5
LE MOT DE LA PRESIDENTE 6
RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS 7
SYNOPSIS 8
PROGRAMME SCIENTIFIQUE 9
COMMUNICATIONS AFFICHĂES 18
ABSTRACTS ORAUX 22
ABSTRACTS COMMUNICATIONS AFFICHĂES 59
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BUREAU DE LA SACOT
BUREAU DE LA SACOT
PRESIDENT DU CONGRĂS
COMITĂ SCIENTIFIQUE
Présidente: A. BENHABILES1er Vice président: H. LARKEM
2Úme Vice président: C. DERDOUSSecrétaire général: DA. MIDAS
Secrétaire générale adjointe: Y. AKLOUL-HAMDAOUITrésorier: M. MEDJAHED
Trésorier adjoint: M. BOUSSAAD
Z. KARA
Président:AEK. AIT BELKACEM
Membres: M. BOUZITOUNA
H. ZIDANIMK. LARBAOUI
F. ZIANI A. ABDI
F. TRICHINE H. CHERIFI
MK. BENCHENOUF
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LE MOT DU PRESIDENT DU CONGRĂSMesdames, Messieurs, mes chers collĂšgues, chers amis
Tout dâabord, je suis Ă©mu et heureux de lâhonneur qui mâest fait de prĂ©sider ce 26iĂšme congrĂšs de la SACOT.Cet honneur, je le dois Ă lâamitiĂ© et au respect que me tĂ©moignent mes amis membres du bureau de la SACOT et de leur prĂ©sidente, je les en remercie.Je suis fier de voir et de mesurer lâimportance quâa prise la sociĂ©tĂ© depuis 1994.La SACOT a pris un essor grĂące Ă ses membres et Ă lâengagement de nombreux collĂšgues qui, Ă diffĂ©rents niveaux, ont contribuĂ© Ă ce que la sociĂ©tĂ© devienne respectĂ©e et reconnue aussi bien sur le plan national quâinternational.Tous les membres des bureaux successifs doivent ĂȘtre remerciĂ©s.
Je veux remercier et rendre hommage dâabord Ă mes maitres, car jâai eu la chance de les avoir pour accomplir ma mission: Ils mâont montrĂ© le chemin et en quelque sorte ont tracĂ© la voie que jâai poursuivie dans ma carriĂšre, ils ont acceptĂ©, de me former et de mâaccorder leur confiance.Le monde mĂ©dical a changĂ©, la technologie devient de plus en plus performante mais aussi envahissante. La prĂ©cision et la variĂ©tĂ© des techniques chirurgicales, la rigueur et la qualitĂ© imposent de se spĂ©cialiser. Il nâest plus possible comme le faisait nos maitres de tout faire, et de tout bien faire, lâhyperspĂ©cialisation est inĂ©luctable. Bien que la traumatologie occupe une grande place dans nos activitĂ©s quotidiennes quel que soit lâendroit oĂč exercent nos collĂšgues Ă travers le territoire national, lâidentification des chirurgiens orthopĂ©distes par spĂ©cialitĂ© au sein de notre sociĂ©tĂ© permettra de meilleurs Ă©changes et partages des connaissances. Ce 26iĂšme congrĂšs de la SACOT, se promet dâĂȘtre un carrefour pour lâorthopĂ©die algĂ©rienne; unie, ambitieuse, capable de belles choses quand les conditions et les moyens sont lĂ . Il serait souhaitable de faire appel Ă nos collĂšgues de mĂ©decine physique, de radiologie interventionnelle et de neurochirurgie, tant il devient difficile de maitriser un sujet alors que le patient rĂ©clame de plus en plus un rĂ©sultat de qualitĂ©, obligeant ainsi le chirurgien Ă toujours se former et ĂȘtre Ă jour. Le programme du 26iĂšme CongrĂšs de le SACOT comprend : â 02 tables rondes : Les paralysies obstĂ©tricales du plexus brachialLes fractures du radius distal : ActualitĂ©s thĂ©rapeutiques â Des confĂ©rences dâenseignements nationales et internationales â Des sĂ©ances de dossiers : membre supĂ©rieur et membre infĂ©rieur. â SĂ©ances de spĂ©cialisation (Worst cases) â Des communications libres portant sur plusieurs thĂšmes enrichiront le programme. â SĂ©ances de E. posters Je tenais Ă remercier tous nos amis Ă©trangers qui nâont pas hĂ©sitĂ© de venir Ă ORAN pour nous faire part de leurs expĂ©riences. Merci aux ModĂ©rateurs, aux confĂ©renciers, aux intervenants et tous les participants ; invitĂ©s Ă enrichir, les dĂ©bats par leur prĂ©sence et leur participation active. Toute ma reconnaissance au bureau de la SACOT et Ă leur prĂ©sidente qui mâa fait lâimmense honneur de me confier la prĂ©sidence de ce congrĂšs. Je remercie nos partenaires, sociĂ©tĂ©s mĂ©dicales et laboratoires pour leur soutien. Je souhaite Ă toutes et Ă tous un bon congrĂšs et un excellent sĂ©jour Ă ORAN. Longue vie Ă la SACOT !
Pr. Z. KARA
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Chers ConfrĂšres et Chers CollĂšgues,
La ville dâOran accueille Ă nouveau la SACOT pour son 26Ăšme CongrĂšs. Ce rendez-vous annuel est le classique moment du bilan. La SACOT a parcouru du chemin depuis les premiers congrĂšs dâAnnaba et dâEl-Oued. Elle a laborieusement progressĂ© grĂące au militantisme des femmes et des hommes dont beaucoup nous ont malheureusement quittĂ©. La SACOT a su sâadapter aux rĂšgles de fonctionnement conformes aux statuts auxquels elle est soumise (lois inhĂ©rentes aux associations), tout en prĂ©servant son caractĂšre scientifique et en privilĂ©giant son rĂŽle dans lâenseignement, la transmission du savoir et lâĂ©change.
LE MOT DE LA PRESIDENTE
Lâappel Ă la mise en conformitĂ© des membres fait en 2014 a Ă©tĂ© impĂ©ratif pour cette normalisation du fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. Tout comme sont nĂ©cessaires au bon fonctionnement, le respect des statuts et du rĂšglement intĂ©rieur adoptĂ© en 2018, seuls garants de la pĂ©rennitĂ© de notre sociĂ©tĂ©. La SA COT est une sociĂ©tĂ© dynamique et nous ne doutons pas que certains points rĂ©glementaires voir statutaires pourront dans lâavenir ĂȘtre revus, adaptĂ©s ou enrichis dans le respect des lois mais aussi des rĂšgles de dĂ©ontologie et dâĂ©thique, tenant compte de notre spĂ©cialitĂ©.Ce mode de progression jugĂ© lent et restrictif par certains nous paraĂźt plutĂŽt pondĂ©rĂ© et adaptĂ©, privilĂ©giant plutĂŽt lâĂȘtre que le paraitre et le pĂ©renne Ă lâĂ©phĂ©mĂšre.Ainsi, si les journĂ©es de Constantine qui ont eu pour thĂšme « Les luxations et les dysplasies de la hanche de la naissance Ă lâĂąge adulte », et de Tlemcen sur « Les tumeurs » ont Ă©tĂ© un franc succĂšs aussi bien sur le plan de la participation que des travaux. Ce nâest pas le cas de la revue !Lâengagement pris pour une parution semestrielle a Ă©tĂ© trĂšs vite confrontĂ© au nombre faible dâarticles soumis grevĂ© dâune qualitĂ© souvent discutable. Il yâa certainement un effort Ă faire dans ce domaine ainsi que dans celui des travaux proposĂ©s au congrĂšs.LâamĂ©lioration du niveau et lâaspiration Ă lâexcellence devraient ĂȘtre le leitmotiv des membres de la SACOT nonobstant nos conditions de travail. Nous sommes conscients de nos nombreuses insuffisances mais beaucoup peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es notamment en matiĂšre de communication, de formation et de tĂ©lĂ©formation.La SACOT est aussi une sociĂ©tĂ© dâĂ©changes, comme en tĂ©moigne son engagement vis-Ă -vis de la FEMCOT et sa participation Ă son premier congrĂšs Ă Marrakech. De mĂȘme lâengagement est pris pour le congrĂšs de lâAOLF 2020 en Tunisie.La formation continue en chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique et lâamĂ©lioration des pratiques demeurent par ailleurs, les prĂ©occupations essentielles de La SACOT et ont dictĂ© le choix des thĂšmes, du maintien de la sĂ©ance Orthorisq et des invitĂ©s. InvitĂ©s Ă qui nous souhaitons la bienvenue, que nous remercions et qui nous feront bĂ©nĂ©ficier de leurs expĂ©riences et expertises. A tous, je vous souhaite un bon congrĂšs et un agrĂ©able sĂ©jour !Je remercie les prĂ©sents, aux diffĂ©rents soutiens et plus particuliĂšrement les partenaires financiers.
Pr. Assya Benhabiles
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RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS
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SYNOPSISJOUR / HORAIRES SALLE A SALLE ORAN 3VENDREDI 29/11
15H30Inégalités de longueur des membresinférieurs H. K ISS I
16H10 SYMPOSIUM SANOFI MT. BOUZIDI
17H00Conférence: Arthroscopie de la chevilleM. KOUBAA
18H00 CEREMONIE D'OUVERTURESAMEDI 30/11
8H00 - 9H30TABLE RONDE : AD. MIDASParalysie Obstétricale du Plexus Brachial
8H00-9H40Communications libres genou (10)
9H30-10H20Conférence: Tumeurs du BassinP. ANRACT
Conférence: Les ruptures anciennes dusubscapularis - FE I . TRIK I TUNIS IE
10H20 -10H40 PAUSE CAFE PAUSE CAFE
10H40 - 11H20Conférence: Fracture du fémur proximalchez sujet ùgé plus de 65 ans et ostéoporoseNEH. CHERGUI
Conférence: Fixation de l'implant glénoïdiendes prothÚses anatomiques d'épauleGREGORY THOMAS
11H20 - 12H20SESSION DOSSIERS GROUPE MAINSĂ©quelles Traumatiques main et poignetDERDOUS, CHERIF I
12H30-13H00 Reunion groupe main et membres superieurs
13H00 - 14H00 DEJEUNER DEJEUNER14H00-15H00 SEANCE ORTHORISQ
15H00-16H00 SESSION WORST CASES A. BENHABILESSALLE CHLEF : ATELIER REINNOVATE GROUP:
au genoux16H00-16H20 PAUSE CAFE PAUSE CAFE
16H20-17H00Conférence: Comment obtenir une exionoptimale aprÚs prothÚse totale de genouGREGORY THOMAS
Conférence: Fractures du pilon tibial. Quelschoix thérapeutiquesM. MIMECHE
17H00-17H40Conférence: Chirurgie des MétastasesP. ANRACT
17H00-18H10 Communications libres rachis (7)20H30 DINER DU CONGRES DINER DU CONGRES
DIMANCHE 1er/12
8H00 - 9H30TABLE RONDE : Fracture du radius distal :Actualités thérapeutiquesR. NEMMAR
8H00 - 9H00 Communications libres pediatrie (6)9H00-10H00 Seance dossiers pediatrie
9H30-10H10Conférence: Les ruptures anciennes desracines méniscales FE I . TRIK I TUNIS IE
10H00-10H30 REUNION GROUPE ORTHO PEDIATRIQUE10H10-10H30 PAUSE CAFE PAUSE CAFE10H45-12H00 AG SACOT12H00 - 13H00 DEJEUNER DEJEUNER13H30 - 15H10 Communications libres membres superieurs (10)
13H30-15H20 Communications libres hanche (11)CLOTURE CLOTURE
Communications libres divers (08)
PROGRAMME SCIENTIFIQUE
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VENDERDI 29 NOVEMBRE SALLE A :
ConfĂ©rence dâenseignement : âŠâŠâŠâŠâŠâŠ.....âŠâŠâŠâŠâŠ......................................âŠ15h30InĂ©galitĂ©s de longueur des membres infĂ©rieursH. KissiModĂ©rateurs: A. Saighi Bouaouina
Symposium SANOFIâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠ......................................âŠ..........16h10Chirurgies orthopĂ©diques et thromboprophylaxie: Quelles actualitĂ©s ? Mt. Bouzidi, EHU OranModĂ©rateur: M. Medjahed
ConfĂ©rence dâenseignement : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠ...............................âŠ17h00Arthroscopie de la chevilleM. Koubaa TunisieModĂ©rateurs : B. Belbachir, N. Benmaayouf
CĂ©rĂ©monie dâouvertureâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠ......................................âŠ.......18h00
SAMEDI 30 NOVEMBRESALLE A :
Table Ronde âŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠ.........................................âŠ.......... 08h00 - 09h30Paralysie ObstĂ©tricale du Plexus Brachial AD. Midas
Introduction: AD. MidasRappel anatomique et anapath : AD. MidasExamen clinique: KhenfriImageries: RezikChirurgie nerveuse prĂ©coce: A. BenamiroucheChirurgie palliative: Ăpaule: A. Benamirouche Avant bras: S. NOURI Main: F. Bessa Enseignement de la micro chirurgie: M. Yakoubi Indications: AD. Midas Conclusion: AD. Midas
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ConfĂ©rence dâenseignement âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠ.......................⊠09h30 - 10h20Tumeurs du Bassin P. AnractModĂ©rateurs: R. HARRAR, HL. BENFODA
Pause café 10h20-10h40
ConfĂ©rence dâenseignementâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠ........................10h40-11h20Fracture du fĂ©mur proximal chez sujet ĂągĂ© plus de 65 ans et ostĂ©oporose NH. Chergui ModĂ©rateurs : A. Abdi, S. Medjani
COMMUNICATIONS LIBRES (DIVERS)âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ...âŠ......................................âŠ11h20-13h00Moderateurs: NH. Chergui, N. Mehdi
C01- Prise en charge chirurgical des escarres trochantériennes chez le patient neurologique.M. Amghar, Z. Saidi, B. Rafa, A. Djeghri, K. Hachelaf, H. Houari, F. Chouchaoui, A. Boumediene, N. Chergou, F. Ziani, T. Hamdaoui
C02- Utilisation du garrot pneumatique au bloc opĂ©ratoire : enquĂȘte auprĂšs des chirurgiens orthopĂ©distes algĂ©riensN. Meraghni, M. Derradji, R. Benkaidali, A. Chouiti, R. Nemmar, Z. Kara
C03- La chirurgie ambulatoire ou de courte durĂ©e dâhospitalisation en chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique.A. Remache
C04- PrĂ©vention secondaire de lâostĂ©oporose dans une filiĂšre fracture au CHU dâOranA. Benammar, K. Khelif, M. Medjahed, A. Benzaoui
C05- Pharmacie clinique appliquĂ©e aux dispositifs mĂ©dicaux : information des patients sur les prothĂšses articulaires : intĂ©rĂȘts et optimisationZ. Lakehal
C06- Maladie de Mueller Weiss : Quelle Reconstruction-ArthrodĂšse ? B. Belbachir
C07- RĂ©sultats cliniques et radiographiques Ă long terme dâune sĂ©rie de 48 fractures du talus, trai-tĂ©es chirurgicalementA. Amallou, A. Hamadouche, I. Faouzi, A. Tobbal, A. Guessoum, E. Menter, H. Zidani
C08- Resultat fonctionnel de la chirurgie percutanee des rayons latérauxEM. Boumediane, H. Kefi, M. Meherzi, A. Figuira, E. Demortiere
Pause DĂ©jeuner 13h00-14h00
SAMEDI 30 NOVEMBRE
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SEANCE ORTHORISQâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠ.......................................14h00-15h00Le bon usage du bistouri Ă©lectrique au bloc opĂ©ratoire F. Welby (France) 15 min
Le matériel indisponible au bloc opératoireP. Tracol (France) 15 min
Deux événements indésirables commentés de façon interactive avec la salle 30 min
SESSION WORST CASES: A. BenhabilesâŠâŠâŠ.âŠâŠâŠ......................................15h00-16h00
Pause café16h00-16h20
ConfĂ©rence dâenseignement : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠ......................................âŠ16h20-17h00
Comment obtenir une flexion optimale aprÚs prothÚse totale de genouT. Gregory FranceModérateurs: M. Medjahed, A.lazar
ConfĂ©rence dâenseignementâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠâŠ...................................âŠ17h00-17h40
Chirurgie des MétastasesP. AnractModérateurs: M. Belaid, MH. Labassi
DĂźner ducongrĂšs 20h30
SALLE B ORAN 3
COMMUNICATIONS LIBRES (GENOU)âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.....................................âŠ08h00-09h40
Modérateurs: F. Trichine, F. Korti
C09- Traitement des lésions méniscales sous arthroscopie par suture à propos de 17 cas.N. Mahdi, I. Delloul
C10- Traitement des lésions méniscales dégénératives aprÚs 45 ans.M. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, ML. Larjane, Z. Azouz, K. Brahimi, M. Benhamouche, M. Zaanine, A. Barka
C11- Reconstruction du ligament croisé antérieur par DIDT sous arthroscopie à propos de 105 cas.N. Mahdi, I. Delloul
C12- Devenir fonctionnel et radiologique de 50 reconstructions du ligament croisé antérieur du genou, à plus de 08 ans de recul.A. Amallou, A. Hamadouche, R. Lagagna, S. Derouiche, H. Zidani
SAMEDI 30 NOVEMBRE
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C13- Lâapport de lâarthroscopie dans le traitement des fractures unitubĂ©rasitaires de lâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tibia.N. Benmaayouf, M. Mimeche, K. Benyahia, C. Derdous, N. Khernane
C14- Traitement chirurgical de lâinstabilitĂ© rotulienne chronique par la plastie dâinsall expĂ©rience du service hmruoranR. Sellam, B. Brahim, H. Bourihia, N. Mesmoudi, M. Zenata, A. Abdi
C15- Lâosteotomie tibiale de valgisation par ouverture interne avec cale a propos de 50 casEM. Boumediene, T. Farid, MA. Behima, I. Abkari, H. Said
C16- Arthrose et entorse grave du genou opéréR. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, A. Abdi, FK. Lahouel
C17- Place des ProthĂšses Ă charniĂšre dans les grands genu-varumI. Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, H. Labassi, A. Belhanafi, MK. Larbaoui
C18- RĂ©sultats fonctionnels de la prise en charge en MĂ©decine Physique et RĂ©adaptation(MPR) dâune ligamentoplastie du genou type Kenneth(KJ) Jones par protocole accĂ©lĂ©rĂ©.R. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, FK. Lahouel
ConfĂ©rence dâenseignementâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠâŠ..................................âŠ09h40-10h20Les ruptures anciennes du subscapularisFEI. Triki (Tunisie)
Modérateurs: AD. Midas , S. Benamirouche
Pause café10h20-10h40
ConfĂ©rence dâenseignement : âŠâŠâŠâŠ...âŠâŠâŠ..........................................âŠ10h40-11h20
Fixation de lâimplant glĂ©noĂŻdien des prothĂšses anatomiques dâĂ©pauleT. Gregory (France)ModĂ©rateurs: R. Azzoug
SESSION DOSSIERS GROUPE MAIN: âŠâŠ.âŠ.âŠâŠâŠ....................................âŠ.......11h20-112h20
SĂ©quelles Traumatiques main et poignetC. Derdous, H. Cherifi
RĂ©union groupe main et membre supĂ©rieurâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.........................................âŠ12h30-13h00
DĂ©jeuner 13h00-14h00
SAMEDI 30 NOVEMBRE
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ConfĂ©rence dâenseignement : ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ...........................................âŠ16h20-17h00
Fractures du pilon tibial. Quels choix thérapeutiques.M. MimecheModérateurs: N. Boudjellal
COMMUNICATIONS LIBRES(RACHIS)âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠâŠâŠ............................âŠ17h00-18h10ModĂ©rateurs: N. Boudjouraf, A. Touhami
C19- OstéosynthÚse dynamique du rachis cervical par la plaque ZephirA. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-Bouaouina
C20- Le traitement chirurgical du mal de pott (Expérience du service)MA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. Hamdaoui
C21- Le canal lombaire Ă©troit acquisMA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. Hamdaoui
C22- Fracture du rachis thoraco-lombaire ostheosynthesees par ccd ,bilans de 18 ans dâ activitĂ©MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi, K. Amimoussa, L. Hamdi, K. Djellab, M. Redouane, A. Belhanafi, MK. Larbaoui
C23- Correction des scolioses sévÚres par la technique bipolaire mini-invasive. Expérience CHU Sétif.A. Chehili, A. Hamadouche, L. Miladi, H. Zidani
C24- Le rachis dégénératif chirurgicalA. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-Bouaouina
C25- Traitement chirurgical des cals vicieux du rachisY. Naceri, Z. Azzouz, Pr Ouahmed
DIMANCHE 1er DECEMBRESALLE A
TABLE RONDE âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠâŠâŠ.......................................âŠ.................08h00-09h30
Fracture du radius distal : ActualitĂ©s thĂ©rapeutiques.R. Nemmar (AlgĂ©rie)1- Introduction R. NEMMAR2- Imagerie âClassifications des fractures du radius distal Y. AKLOUL3- Fracture de lâulna distale +fracture radius distal S. LEMMOUCHI4- Pathologie du complexe fibro-cartilagineux triangulaire et de la radio-ulnaire distale M. YAKOUBI5- Traitement orthopĂ©dique des fractures du radius distal M. DERRADJI6- Traitement des fractures du radius distal par brochages R. BELLAHSENE7- Traitement des fractures du radius distal par plaques verrouillĂ©es M. BOUKREDERA8- Traitement des fractures du radius distal par fixateurs externes A. MENADI
SAMEDI 30 NOVEMBRE
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9- Place de lâarthroscopie dans le traitement des fractures du radius distal N. MEZIANI10- Arthroplasties dans les fractures du radius distal F. KORTI11- Complicationsdes fractures du radius distal A. BELAIDI12- Traitementsdes cal vicieux du radius distal H. CHERIFI13- RĂ©Ă©ducation R. ABIBDJAFFAREtude de la sĂ©rie : 14- EpidĂ©miologie S. RICHE 15- Traitement par brochages F. CHOUCHAOUI 16- Traitement par plaques et fixateurs externes M. RAHEM17- RĂ©sultats S. KHEMICI18- Recommandations R. NEMMAR19- CONCLUSION R. NEMMAR
ConfĂ©rence dâenseignement..âŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠâŠâŠ.......................................âŠ09h30-10h10Les ruptures anciennes des racines mĂ©niscalesFEI. Triki (Tunisie)ModĂ©rateurs: A. Amalou, MA. Benzemrane
Pause café 10h10-10h30
ASSEMBLĂE GĂNĂRALE SACOT - SALLE B - 10h45-12h00
DĂ©jeuner 12h00-13h00
COMMUNICATIONS LIBRES (MEMBRE SUPERIEUR)âŠâŠâŠ.........................................âŠ13h30-15h10ModĂ©rateurs: M. Ait Saadi, N. Baba-Ahmed
C26- Traitement endoscopique du syndrome du canal carpien selon la technique de Chow Ă propos de 4 cas.S. Aharram, S. Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi
C27- Greffe intercalaire de Fisk dans le traitement des pseudarthroses instables du scaphoĂŻde carpien au stade IIB de ALNOT.N. Meziani, R. Benbakouche
C28- Lâapport de lâIRM dans la maladie de Kienböck stade III B de Lichtman dans les indications dâostĂ©otomie dâaccourcissement du radius unicorticaleEM. Rahem, KR. Amimoussa, I. Ghadi, MK. Larbaoui
C29- Evaluation de la correction de la dĂ©saxation adaptative du carpe aprĂšs correction dâun cal vicieux de lâextrĂ©mitĂ© infĂ©rieure du radius : sĂ©rie de 14 patientsA. Maiza
C30- Neurotisation en « Y » des branches motrices du biceps et du brachialis par le médian, dans les paralysies obstétricales hautesS. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, M. Yakoubi
DIMANCHE 1er DECEMBRE
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C31- Problématique de la main en supination dans la paralysie obstetricale : management et évaluation fonctionnelle des résultats.S. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, S. Rezzik, M. Yakoubi
C32- IntĂ©rĂȘt du triple verrouillage de Patte dans les instabilitĂ©s antĂ©rieures de lâĂ©paule chez le jeune militaire : a propos de 100 casA. Cherfi, MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, SA. Mehdi, A. Belhanafi, MK. Larbaoui
C33- Les instabilitĂ©s antĂ©rieures de lâĂ©paule par butĂ©e osseuse de Latarjet, lâexpĂ©rience de lâhĂŽpital de DoueraH. Houari, B. Rafa, Z. Saidi, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui
C34- Indications des allogreffes osseuses dans le traitement des chondromes de la main. Ă propos de 15 casM. Aitsaadi, A. Mazari, M. Hamidani
C35- Embrochage de hackethal dans les fractures de lâhumerusM. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, MA. Benzemrane, T. Madaoui
ASSEMBLĂE GĂNĂRALE SACOT - SALLE B - 10h45-12h00
DĂ©jeuner 12h 00-13h00
Salle B ORAN 3
COMMUNICATIONS LIBRES (PĂDIATRIE).......................................................................08h00-09h00ModĂ©rateurs : A. Yahia, O. Marabou, N. Khernane Et H. Zidani
C36- Oblique pelvic osteotomy in the bladder exstrophy La place de lâostĂ©otomie pelvienne oblique antĂ©rieure dans le traitement de lâextrophie vĂ©sicale chez lâenfant Ă propos de 7 casN. Khernane, A. Chamia, Y. Zerizer, N. Boukhrouf, S. Fortas, T. Boussaha
C37- Correction des coxa vara congénitales par ostéotomie sous trochantérienne et stabilisation par haubanage à propos de 16 hanches.K. Hachelaf, F. Chouchaoui, M. Amghar, O. Kerri, M. Boumediene, N. Chergou, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui
C38- Les manifestations osseuses dans lâostĂ©ogenĂšse imparfaite, analyse radiologique et proposition dâune classification Ă propos de 246 os longsK. Hachelaf, O. Kerri, M. Amghar, F. Chouchaoui, M. Boumediene, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui
C39- Traitement chirurgical des fractures du talus: résultats fonctionnels et radiographiques à moyen termeA. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. Sifi
C40- OstĂ©otomie dâallongement du calcanĂ©us (Mosca) : technique chirurgicaleA. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. Sifi
C41- Pied equinovarus spastique. Quel, intĂ©rĂȘt du bloc moteur avant la chirurgie ?B. Benattou
DIMANCHE 1er DECEMBRE
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SĂANCES DE DOSSIERS (PĂDIATRIE) 09 h10-10h10ModĂ©rateurs : N. Khernane ; H. Zidani
Pause café 10h10-10h30
ASSEMBLĂE GĂNĂRALE SACOT - SALLE B - 10h45-12h00
COMMUNICATIONS LIBRES (HANCHE).........................................................................13h30-15h20Modérateurs : T. Hamdaoui MSH. Tabeti
C42- Premiers pas en arthroscopie de la hanche, Ă propos de 7 casM. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, Z. Azouz, K. Brahimi, K. Hamitouche
C43- La voie postérieure classique VS la voie postérieure mini-invasive dans les ProthÚses totales de hancheAM. Lazar, N. Chergui, A. Belaidi, R. Mammeri, D. Guendouz, B. Tebib, S. Mehdi
C44- Devenir a moyen terme de 18 cas dâosteonecroses aseptique de la tete femorale : le forage est t-il encore dâactualite ?R. Farhi, A. Chebbout, A. Marhoune, A. Remache, A. Kerkour Rayache, A. Aouacher, M. Bouzitouna
C45- Ostéome ostéoide du col fémoralM. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, K. Hachelaf, T. Hamdaoui
C46- Place du cotyle Ă double mobilitĂ© dans lâarthroplasties totale de hanche sur hanche ankylosĂ©e secondaire Ă la spondylarthropathieL. Aitelhadj, S. Fourmas, H. Amouri, A. Touati, M. Yakoubi
C47- Arthroplastie totale bilatérale de la hanche dans la drépanocytose. Quelles sont les précautions à prendre ?L. Aitelhadj, H. Amouri, S. Fourmas, A. Touati, M. Yakoubi
C48- Le traitement chirurgical des fractures transversales du cotyle : Ă propos de quatre cas.F. Korti, H. Sahi, S. Bensahla, D. Dar Cherif, M. Riffi, L. Benabdelah, Z. Chikh, N. Boudjellal
C49- La crĂ©ation dâune banque dâos devient un sujet incontournableL. Nebchi, AF. Nedjahi
C50- Le rĂŽle de la greffe osseuse complĂ©mentaire par voie postĂ©rieure vierge dans la consolidation des pseudarthroses septiques de la diaphyse fĂ©morale ; expĂ©rience de lâhĂŽpital de DoueraH. Haouari, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui
C51- La compression permanente du foyer des fractures du col fémur est nécessaire à propos de 448 cas traité par une vis plaque DHS comparés aux autres ostéosynthÚsesR. Atia, A. Chorga, S. Remel, R. Lachter
C52- Les sarcomes des tissus mous: Ă propos de 30casEH. Cherguinour, Q. Belaidi, AM. Lazar
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COMMUNICATIONS AFFICHĂES
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P1- Plastie du MPFL chez lâadolescent dans lâinstabilitĂ© fĂ©moro-patellaire objective Ă propos de 8 cas.Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi
P2 - Approche postérieure du genou pour la fixation de fracture du plateau tibial postéro-médiale contrÎlé par un geste arthroscopique à propos de 3 cas.Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi
P3 - Aspect arthro-scanographique dans lâinstabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule : Ă propos de 100 casAdlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui
P4 - Le score dâISIS dans le choix du traitement chirurgical des instabilitĂ©s de lâĂ©paule : Ă propos de 100 casAdlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui
P5 - Luxation carpo-métacarpienne négligée : à propos de 03 cas et revue de la littérature.Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.
P6 - Pseudarthrose congĂ©nitale du Radius traitĂ©e par la technique de la membrane induite, Ă propos dâun cas et revue de la littĂ©rature.Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.
P7 - Myxome intramusculare de la fesse, Ă propos dâun casMokrane Aqila , D.A Midas , S. Mehali
P8 - Pseudarthrose du scaphoĂŻde et du lunatum: Que faire?Mahdi Rahem, K.R. Amimoussa, I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui
P9 - Tumeur Ă cellules gĂ©antes du calcanĂ©um. Ă propos dâun casSalim Lemmouchi, R. Nemmar, M. Derradji, M. Kihal, Z. Kara.CHU Alger centre FacultĂ© de mĂ©decine dâAlger UniversitĂ© dâAlger
P10 - Quand lâentorse de la cheville cache une luxation des tendons fibulaires (Ă propos dâun cas)Brahim Abdelkader, H. Belhadri, Boudjehem, B. Bourihia, A. Bouchouicha, A. Abdi
P11- Les limites des ostéotomies tibiales dans la gonarthrose sur genu-varumIsmail Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui
P12- Les infecti0ns sur prothese totale du genouIsmail Ghadi, A. Belhanafi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui
P13- Fracture arrachement de la tubérosité tibiale antérieure : Une série de 09 CAS, Résultats à long terme.Amalou Allaoua, A. Hamadouche, A. Chennouf, B. Belfar, H. Zidani
P14- Fractures marginales antĂ©rieures du pilon tibial : A propos dâune sĂ©rie de 46 cas, rĂ©sultats Ă long terme.Amalou Allaoua, A. Hamadouche, K. Guezati, I. Belahreche, S. Hadji, H. Zidani
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P15- Pseudarthrose des Ă©pines tibiale : traitement chirurgical sous arthroscopie, Ă propos dâun cas.Mahdi Nadir, I. Delloul
P16- Couverture Dâun DĂ©labrement Hemi-Circonferentiel Lateral De La Jambe Par Un Lambeau Bipedicule Hemi-Soleaire Externe Suite Ă Une Morsure De ChienHaouari Hadia, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui
P17- Kyste synovial intra-osseux du semi-lunaire : Ă propos dâun casKechrid Houssem , S. Remel, A. Yahia
P18 - Place du _xateur dans le traitement des fractures complexes de lâhumĂ©rus. Ă propos de 3 cas.Zenata Abdelmadjid, H. Bourihia, B. Belhadri, R. Selam, N. Masmoudi, A. Abdi
P19- Bizarre parosteal osteochondromatous prolifĂ©ration (Noraâs lĂ©sion) Ă propos dâun cas.Zenata Abdelmadjid
P20 - Cancer osseux secondaire en pĂ©diatrie: intĂ©rĂȘt de la gĂ©nĂ©tiqueMecifi Raouida, I. Fkhikher, H. Ramdani.
P21 - IntĂ©rĂȘt du PET-SCANN dans lâĂ©valuation des tumeurs osseuses de lâenfantMecifi Raouida, H. Ramdani, I. Fkhikher.
P22 - Luxation antérieure bilatérale des épaules associées à une fracture du trochiter unilatérale.Belkhiri Med Yazid, K.N. Menadjilia, A.Yahia, Djouidan
P23 - Traitement de la laxitĂ© latĂ©rale de cheville par ligamentoplastie Ă lâhemitendon du court fibulaire chez les jeunes actifsLazar Ahmed Mohamed, D. Guendouz, B. Tebib, R. Mammeri, S. Mehdi, N. Chergui, A. Belaidi, A. Chouitti, R. Benkhelil
P24 - Fracture bilatĂ©rale combinĂ©e du scaphoĂŻde carpien et du radius distal chez lâadulte : A propos dâun casMeraghni Nadhir, M. Lahlali, A. Mohand Oussaid, A. Chouiti, M. Derradji, R. Nemmar, Z. Kara
P25 - Un cas dâostĂ©ome ostĂ©oide de la phalange proximale du 5Ăšm doigt de la main gauche.Saidi Zoheir , H. Haouari, H. Lalaoui, M. Amghar, B. Rafa, T. Hamdaoui
P26 - Lambeau cutané fessier selon Gri_th dans les escarres sacrées de grandes surfacesLabassi Mohamed Hichem, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi, K. Amimoussa, L. Hamdi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui.Service Orthopédie B, Hca,Alger
P27- InstabilitĂ© chronique du coude traumatique sans lĂ©sions ligamentaires. A propos dâun cas.Toualbi Ahmed Chahine
P28 - Rupture post traumatique du droit fĂ©moral, Ă propos dâun casMokrane Aqila, J. Midas
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P29 - Les entorses graves chroniques de lâarticulation MP du pouce par rupture du LLI (effet Stener)Toualbi Ahmed Chahine
P30 - Kyste hydatique primitif de la cuisse. Une localisation rareRahem Mahdi, M. Rahem , K.R. Amimoussa, I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui
P31 - Desinsertion du tendon rotulien sur maladie dâosgood-schlatterKorti Fouzi, H. Sahi, S. Bensahla, D. Dar Cherif, M. Riffi, L. Benabdellah, Z. Chikh, N. Boudjelal
P32 - Luxation sous- talienne fermĂ©e et isolĂ©e. Ă propos dâun casAit Saadi Meriem, A. Mazari, N. Allimouche, M. Hamidani
P33 - Sepsis sur matĂ©riel dâostĂ©osynthĂšse en OrthopĂ©die (2018-2019)Benammar Sonia , M. Makhlouf, F. Bouziane, C. Khernane, S. Kouda, I. Belkhelf, Y. Mezouar, M. Benmehidi, N. Khernane
P34 - OstĂ©ome ostĂ©oĂŻde du cuboĂŻde, localisation rare, retard diagnostic : Ă propos dâun casDjerbal Amel, Y. Akloul, S. Tebani, si_ nazim
P35 - Ligamentoplastie anatomique sous arthroscopie au gracilis pour Instabilité chronique laté-rale de cheville. Cas clinique (difficultés techniques)Boussad Mohamed , Z. Azzouz, A. Ikhlef.
P36 - Le lambeau neuro-cutanĂ© sural locorĂ©gional, une indication inhabituelle : dĂ©fect cutanĂ© aprĂšs lĂ©sion du tendon dâAchille.Boukredera Mounira , A. Benhabiles
P37- RĂ©paration chirurgicale dâune luxation radio-ulnaire infĂ©rieur Ă propos dâun cas (technique modifiĂ©)Remache Amar
P38 - Le traitement chirurgical de la rupture du tendon dâachilleNemmar Rachid, M. Oussaid, Z. Kara
P39 - Greffon non vascularise de perone comme technique de sauvetage pour la reconstruction osseuse diaphysaire (Ă propos de Deux cas)Bensalem Mourad, A. Kemih, M.K Mami
P40 - La luxation carpo-metacarpienne dorsale des quatres derniers doigts (Ă propos dâun cas)Bensalem Mourad, Y. Yahyaoui, M. Mimeche, N. Khernane
P41- Prise en charge chirurgicale dâune fracture mĂ©tastatique bilatĂ©rale de lâhumĂ©rus.Nemmar Rachid, M. Bensaid, M. Oussaid Ali, Z. Kara
ABSTRACTS ORAUX
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C01- PRISE EN CHARGE CHIRURGICAL DES ESCARRES TROCHANTĂRIENNES CHEZ LE PATIENT NEUROLOGIQUE
M. Amghar, Z. Saidi, B. Rafa, A. Djeghri, K. Hachelaf,H. Houari, F. Chouchaoui, A. Boumediene,N. Chergou, F. Ziani, T. HamdaouiHĂŽpital Douera Alger 16049
Objectifs :la gravitĂ© de lâescarre trochantĂ©rienne est liĂ©e au risque dâapparition dâune complication grave qui est lâarthrite de hanche.cette derniĂšre met en jeu le pronostic vital par septicĂ©mie. Elle peut aussi se compliquer dâune gangrĂšne de Fournier dont la prise en charge est difficile et le pronostic est pĂ©joratif.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre 1997 et 2015 145 escarres trochantĂ©riennes ont Ă©tĂ©s traitĂ©es chirurgicalement chez 78 patients dont 65 hommes et 13 femmes. Le siĂšge est bilatĂ©ral dans 67 cas le siĂšge de lâescarre est bilatĂ©ral. Les carrares sont classĂ©es stade 3 et 4 selon la classification NPUAP (national pressure ulcer advisory panel).une arthrite de hanche est associĂ©e dans 28 cas.Tous les patients proviennent des services de rĂ©Ă©ducation du centre .le traitement se fait aprĂšs rĂ©animation chez ces patients qui sont souvent dĂ©nutris et en mauvais Ă©tat physiologique. le traitement consiste en lâexcision de lâescarre dans un premier temps suivit dâun comblement par lambeau le plus souvent il sâagit dâun lambeau type tenseur du fascia lata. lâassociation dâune arthrite de hanche nous impose une rĂ©section de hanche.
Resultats :dans 98% des cas nous avons réalisé un lambeau type TF. Nous avons associé 28 résections de hanche pour arthrite de hanche associée. 52% des escarres ont cicatrisé de premiÚre intention; cependant il existe 48% de complication liées essentiellement aux infections notamment due aux arthrites de hanche. Nous déplorons 4 décÚs sur arthrite.
Discussion :lâescarre trochantĂ©rienne est une fenĂȘtre pour lâarthrite de hanche dâou la nĂ©cessite dâune prise en charge en urgence afin de diminuer le risque de complication notamment la septicĂ©mie et la gangrĂšne de Fournier dont le pronostic est pĂ©joratif.Conclusion :câest une affection grave du fait quâelle met en jeu le pronostic vital par ces complications. LâĂ©ducation thĂ©rapeutique et la prĂ©vention reste le meilleur moyen de lutte contre lâapparition de ces escarres.
C02- UTILISATION DU GARROT PNEUMATIQUE AU BLOC OPĂRATOIRE: ENQUĂTE AUPRĂS DES CHIRURGIENS ORTHOPĂDISTES ALGĂRIENS
N. Meraghni, M. Derradji, R. Benkaidali, A. Chouiti, R. Nemmar, Z. KaraCHU Mustaphaplace du 1er Mai, ALger
Objectifs :Lâutilisation du garrot pneumatique en chirurgie orthopĂ©dique est courante. Cependant, il nâexiste pas de consensus sur cette utilisation, notamment sur la durĂ©e et la pression maximale tolĂ©rĂ©es. Le but de cette Ă©tude est dâĂ©valuer lâattitude et les habitudes des chirurgiens orthopĂ©distes algĂ©riens dans lâutilisation du garrot pneumatique au bloc opĂ©ratoire.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Une enquĂȘte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e auprĂšs des chirurgiens orthopĂ©distes exerçant en AlgĂ©rie. Un questionnaire anonyme comportant douze questions leur a Ă©tĂ© envoyĂ©. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© analysĂ©s afin dâĂ©valuer les habitudes des chirurgiens et leur attitude dans lâutilisation du garrot pneumatique dans leur pratique chirurgicale.
Resultats :207 chirurgiens orthopĂ©distes ont participĂ© Ă cette Ă©tude. Des pressions de gonflage et des durĂ©es dâutilisation variĂ©es ont Ă©tĂ© rapportĂ©es. 41% des chirurgiens interrogĂ©s utilisent une pression de 250 â 300 mm Hg pour le membre supĂ©rieur et 43% utilisent une pression de 350 â 400 mm Hg pour le membre infĂ©rieur. Deux heures dâutilisation
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du garrot est le temps maximal requis par 44% des participants pour le membre supĂ©rieur et 53% pour le membre infĂ©rieur. 47% des chirurgiens interrogĂ©s dĂ©clarent avoir eu au moins un cas de complication liĂ©e au garrot pneumatique ; il sâagit essentiellement de complications cutanĂ©es ou neurologiques.
Discussion :Lâutilisation du garrot pneumatique en chirurgie orthopĂ©dique est trĂšs frĂ©quente. Il permet dâavoir un champ opĂ©ratoire exsangue ce qui facilite le geste chirurgical. Il nây a pas de consensus sur la pression de gonflage du garrot et la durĂ©e maximale de son utilisation. Dans notre Ă©tude, presque la moitiĂ© des participants recommandent deux heures comme durĂ©e maximale Ă ne pas dĂ©passer. Bien que trĂšs rarement dĂ©crites, des complications liĂ©es Ă lâutilisation du garrot pneumatique ont Ă©tĂ© signalĂ©es par 47% des chirurgiens interrogĂ©s. Il sâagit surtout de complications cutanĂ©es ou neurologiques. Les variations dans les rĂ©ponses obtenues dans cette Ă©tude suggĂšrent la nĂ©cessitĂ© de proposer un consensus sur les recommandations pratiques de lâutilisation du garrot pneumatique en chirurgie orthopĂ©dique.
Conclusion :Les rĂ©sultats de cette Ă©tude indiquent des variations dans lâutilisation du garrot pneumatique au bloc opĂ©ratoire dans la communautĂ© des chirurgiens orthopĂ©distes exerçant en AlgĂ©rie.
C03- LA CHIRURGIE AMBULATOIRE OU DE COURTE DURĂE DâHOSPITALISATION EN CHIRURGIE ORTHOPĂDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE
A. RemacheCHU Hassani Abedelkader, Bd De lâHĂŽpital
Objectifs :dĂ©montrer lâintĂ©rĂȘt du court sĂ©jour, Ă travers lâexpĂ©rience personnelle au niveau du service de chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique eph Ahmed Medaghri Ain Temouchent.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude prospective menĂ©e sur une population de 489 individus, colligĂ© entre mai 2018 et mai 2019, opĂ©rĂ©s dans le cadre dâurgence, ou programmĂ©s au niveau du service, opĂ©rĂ©s en ambulatoire, ou sortant aprĂšs une (1) journĂ©e dâhospitalisation, et un suivi en consultation sur trois mois.
Resultats :Notre Ă©chantillon est Ă prĂ©dominance masculine, avec une population jeune dans lâensemble. la durĂ©e dâhospitalisation est passĂ© de 3 jour en moyenne, Ă presque une sortie immĂ©diate, dans la majoritĂ© des cas, le taux dâoccupation et rĂ©duit a 1/3, le coĂ»t des soins calculĂ©/ jour Ă Ă©tĂ© de 3500 da/lit ce qui nous Ă permis de calculer les retombĂ©s Ă©conomiques estimĂ©es sur une annĂ©e qui a Ă©tĂ© estimĂ©e a plus de deux milliards de centimes; le nombre dâinfection du site opĂ©ratoire est passĂ©s de 22% dans notre service Ă moins de 13%.
Discussion :Selon notre enquĂȘte, la chirurgie ambulatoire ou de courte durĂ©e dâhospitalisation, engendre un gain Ă©conomique, une diminution de certaines complications, ainsi quâune satisfaction du patient. rĂ©sultats rapportĂ© Ă la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente et rĂ©confortĂ©e aprĂšs une revue de littĂ©rature.
Conclusion :les avantages de la chirurgie ambulatoire ou de courte durĂ©e dâhospitalisation, sont incontestables, dans un climat de restriction budgĂ©taire, Ă©voluant dans un contexte politicoĂ©conomique difficile, lâAlgĂ©rie cumule un retard dans la promotion de ce type de traitement comparĂ© aux pays dâoutre-mer, un cadre rĂ©glementaire et une meilleur organisation, doivent ĂȘtre imposĂ©s afin dâinstaurer ce choix thĂ©rapeutique, chaque fois que possible; une Ă©valuation Ă long terme et cependant souhaitable.
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C04- PRĂVENTION SECONDAIRE DE LâOSTĂOPOROSE DANS UNE FILIĂRE FRACTURE AU CHU DâORAN
A. Benammar, K. Khelif, M. Medjahed, A. BenzaouiService de rhumatologie CHU DâOran
Objectifs :Objectif principal :Identifier les modalités de prise en charge des patients suivis dans la filiÚre fractureObjectif secondaire:Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients suivis dans la filiÚre fracture.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :1 -Type dâĂ©tude :Il sâagit dâune cohorte descriptive prospective rĂ©alisĂ©e sur une pĂ©riode allant du 1 janvier 2018 au 31 mars 2019.2 -Population de lâĂ©tude :Sont inclus dans lâĂ©tude; Tous les patients adultes des deux sexes qui ont fait une fracture ostĂ©oporotique et qui sont suivis au niveau de la filiĂšre fracture sont exclus de lâĂ©tude;-Les fractures par fragilitĂ© osseuse secondaire Ă une autre ostĂ©opathie fragilisante bĂ©nigne ou maligne (hyperparathyroĂŻdie primitive, syndromes osteomalaciques, lâostĂ©odystophie rĂ©nale, le myĂ©lome multiple, mĂ©tastase osseuse);-Les fractures dues aux traumatismes importants.
Resultats :Au total nous avons recrutĂ© 110 patients dont 96.4% femmes. LâĂąge moyen est de 67 ± 11 ans avec des extrĂȘmes allant de 30 Ă 94 ans. 19% uniquement des malades Ă©taient adressĂ©s prĂ©cocement a la filiĂšre fracture câest-Ă -dire dans les 12 semaines suivant leur fracture. Les principaux services qui nous ont orientĂ©s les patients sont la rhumatologie 35.5 %, la traumatologie 29% et le service de mĂ©decine physique et de rĂ©adaptation (MPR) 22.7%. Nous avons reçu 61% patients avec fracture sĂ©vĂšre, touchant lâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur dans 20% de cas et les vertĂšbres dans 33.6%. Les facteurs de risque dâostĂ©oporose:93% des patientes sont mĂ©nopausĂ©es dont le tiers avant lâĂąge de 45 ans.
Un antĂ©cĂ©dent familial de fracture de lâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur Ă©tait retrouvĂ© chez 11.8% des malades. Un antĂ©cĂ©dent personnel de fracture os tĂ©oporotique Ă©tait signalĂ© chez 25 % des patients. En lâespace de deux ans la moitiĂ© dâentre eux se sont refacturĂ©s. 28 % des malades ont reçu une corticothĂ©rapie dĂ©passant 7.5mg dâĂ©quivalent prednisone pendant une pĂ©riode de trois mois consĂ©cutifs ou plus, 20% ont un rhumatisme inflammatoire chronique Ă savoir une polyarthrite rhumatoĂŻde 11% et une spondyloarthrite 4.5%. Concernant les autres comorbiditĂ©s 90% des patients ont au minimum une maladie en plus de lâostĂ©oporose. 34% ont un diabĂšte type 2 et 11% un asthme bronchique. Un dosage de la 25OH vitamine D a Ă©tĂ© effectuĂ© chez les 2/3 des patients, 73% ont un taux inferieur Ă 30 ng/ml.Une radiographie du rachis dorsal et lombaire a Ă©tĂ© faite dans 69% des cas permettant de diagnostiquer des fractures vertĂ©brales mĂ©connues chez 22% des patients inclus initialement pour des fractures pĂ©riphĂ©riques.Une DMO a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez 65% des malades suivis dans la filiĂšre fracture. Le T score Ă©tait ? -2.5 dans 74% des cas au site vertĂ©bral et 30% au site fĂ©moral.
Discussion :
Conclusion :La crĂ©ation dâune filiĂšre fracture au CHU dâOran est un premier pas dans la prĂ©vention secondaire des fractures ostĂ©oporotiques. La collaboration entre les diffĂ©rents professionnels de santĂ© est indispensable afin de faire rĂ©ussir ce genre dâinitiative.
C05- PHARMACIE CLINIQUE APPLIQUĂE AUX DISPOSITIFS MĂDICAUX: INFORMATION DES PATIENTS SUR LES PROTHĂSES ARTICULAIRES : INTĂRĂTS ET OPTIMISATION
Z. LakehalEHU Oran
Objectifs :Le nombre dâarthroplasties augmentant toujours plus avec les annĂ©es et des patients de plus en
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plus intĂ©grĂ©s dans leur prise en charge, une information stable sur les dispositifs mĂ©dicaux implantables semble importante.Lâobjectif Ă©tait dâinformer les patients sur les prothĂšses de hanche (PTH) et genou (PTG) , et Ă©valuer lâintĂ©rĂȘt de la dĂ©marche par la rĂ©alisation dâun questionnaire dâĂ©valuation des connaissances.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude sur 5 mois. Deux livrets dâinformation sur les PTH, PTG ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. Lâinformation est dispensĂ©e dans le cadre de la conci l ia tion mĂ©d icamenteuse de sortie. Au prĂ©alable, les patients rĂ©pondent Ă un questionnaire dâĂ©valuation des connaissances de 11 questions. Ces rĂ©ponses ont permis de calculer un score de connaissance (1 point si la connaissance Ă©tait acquise, 0 sinon) comme la somme de ces 11 valeurs.
Resultats :Trente-neuf entretiens rĂ©alisĂ©s. Les patients ont un faible niveau de connaissance sur la plupart des items abordeÂŽs (score moyen de 2,59 points). Avoir des antĂ©cĂ©dents de prothĂšses montre une augmentation du score de 1,756 points en moyenne (p = 0,023). Lâinfluence du mode dâadmission et du type de prothĂšse sur le score de connaissance nâa pas pu ĂȘtre mise en Ă©vidence.
Discussion :Il serait intĂ©ressant de reÂŽrĂ©aliser un entretien plus participatif pour le patient afin dâintĂ©grer au mieux les informations reçues.
Conclusion :Le manque dâinformation et de connaissance des patients montre lâintĂ©rĂȘt de la dĂ©marche.
C06- Maladie de Mueller Weiss : Quelle Reconstruction-ArthrodĂšse?
B. Belbachirservice chirurgie orthopédique- hÎpital militaireuniversitaire spécialisé(HMUS)-staoueli
Objectifs :La Maladie de Mueller Weiss (MMW) câest une ostĂ©onĂ©crose aseptique de lâos naviculaire du
tarse de lâadulte et dont le traitement est controversĂ© en fonction du stade Ă©volutif, lâobjectif de ce travail est une mise au point thĂ©rapeutique et Ă©valuation fonctionnels et morphocliniques des diffĂ©rentes procĂ©dures de reconstructions- ar throdĂšses talo-naviculo-cuneenne avec une revue de littĂ©rature Ă travers dâune sĂ©rie de 14 cas.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :08 patients (six femmes et deux hommes) avec une moyenne dâĂąge de 35 ans (28-56) ont Ă©tĂ© pris en charge entre 2009 et 2019 pour ostĂ©onĂ©crose du scaphoĂŻde tarsien (syndrome de Mueller Weiss) symptomatiques dont plus 80% ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s Ă un stade tardif de collapsus naviculaire avec aplatissement et cassure de la ligne de Meary-Tomeno (stade 3) et dont plus 50% avec un conflit talo-cuneiforme avec sub-luxation naviculaire (stade 4) et 25% avec neo-artculation talo-cuneenne(stade 5) avec Ă un stade ultime de dĂ©compensation arthrosiquee sub-talienne. LâarthrodĂšse talo-naviculaire sans reconstruction a Ă©tĂ© pratiquĂ©e seulement chez deux cas avec un diagnostic prĂ©coce (stade 1), LâarthrodĂšse talo-naviculocunĂ©enne est la procĂ©dure de rĂšgle dans notre sĂ©rie avec une reconstruction partielle (dans 3 cas) ou totale de lâos naviculaire (crĂȘte le plus souvent) .Quatre cas ont eu une reconstruction avec arthrodĂšse totale du couple de torsion dâemblĂ©e pour un pied plat arthrosique dĂ©compensĂ©e (stade ultime). Le montage fait appel souvent aux agrafes avec une botte en rĂ©sine pour six semaines ,avec une semelle plantaire pour soutenir le premier rayon est obligatoire pour une annĂ©e afin Eviter le tassement de la greffe avec une rĂ©Ă©ducation longtemps poursuive pour une rĂ©cupĂ©ration articulaire.
Resultats :A un recul moyen de 54 mois(119-10) les rĂ©sultats fonctionnels selon le Score de Maryland Foot (SMF) ont Ă©tĂ© satisfaisants chez moins de 45% de nos patients. Lâanalyse morphostatique radio-clinique sur des profils des pieds en charge avec une Ă©tude baro-podomĂ©trique nos rĂ©sultats ont Ă©tĂ© mitigĂ©s en rapport avec la qualitĂ© de la reconstruction naviculaire et lâĂ©tendu de la fusion peri-naviculaire (donc le stade Ă©volutif de lâintervention).Lâarche Plantaire longitudinal talo-mĂ©tatarsien
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médial qui a été rétabli chez 11 pieds sur 14 avec 3 reprises pour une reconstruction arthrodÚse totale du couple du torsion pour une dégradation.
Discussion :La maladie de Mueller Weiss (MMW) câest un syndrome douloureux mĂ©dio-tarsien secondaire Ă une ostĂ©onĂ©crose de lâos naviculaire; maladie rare de lâadulte (femme de la quarantaine le plus souvent et bilatĂ©rale) dont la physiopathologie reste mĂ©connue. Elle est responsable dâun aplatissement du pied.Actuellement, il nây a pas de procĂ©dure chirurgicale standard. Bien que la plupart des auteurs considĂšrent la chirurgie sur la base de la gravitĂ© des symptĂŽmes plutĂŽt que du degrĂ© de dĂ©formation, la majoritĂ© des cas chirurgicaux sont au stade 3 (degrĂ© modĂ©rĂ©) ou pire Plusieurs techniques chirurgicales ont Ă©tĂ© dĂ©crites dans la littĂ©rature, toutes partageant deux objectifs communs: soulager la douleur en fusionnant des articulations dĂ©gĂ©nĂ©ratives symptomatiques et restaurer les arcades longitudinales plantaire et mĂ©diale en corrigeant la ligne de Meary-Tomeno .LâarthrodĂšse Talonaviculocuneiform avec greffe osseuse rĂ©pond Ă ces deux objectifs et fournit les rĂ©sultats les plus satisfaisants . Il existe dâautres procĂ©dures moins courantes pour le syndrome de Mueller-Weiss, mais chacune a sa faiblesse. La dĂ©compression centrale percutanĂ©e du naviculaire peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e aux premiers stades de la maladie, mais la plupart des patients ont dĂ©jĂ dĂ©veloppĂ© des modifications dĂ©gĂ©nĂ©ratives et une dĂ©compression centrale simple a moins de chances dâĂȘtre bĂ©nĂ©fique. LâarthrodĂšse talonaviculaire isolĂ©e prĂ©sente un risque Ă©levĂ© de pseudoarthose car lâarticulation naviculocuniforme nâest pas rĂ©parĂ©e . Enfin, la triple arthrodĂšse (câest-Ă -dire la fusion des articulations sous-talienne, talonaviculaire et calcanĂ©o-cuboĂŻdienne) reste une indication au stade ultime avec dĂ©gradation arthrosique du couple de torsion avec un pied plat.
Conclusion :La maladie de Mueller Weiss (MMW) est une ostĂ©onĂ©crose aseptique de lâos naviculaire, dont lâĂ©tiologie reste encore discutĂ©e. Son traitement est exclusivement chirurgical par une arthrodĂšse
talo-naviculaire ou une reconstruction-arthrodĂšse pĂ©ri-naviculaire dont lâindication doit ĂȘtre pensĂ©e tĂŽt dâoĂč lâ intĂ©rĂȘt dâun diagnostic prĂ©coce (scintigraphie et IRM) avant lâaplatissement et fragmentation de lâos naviculaire et la dĂ©compensation arthrosique au prix dâune reconstruction-arthrodĂšse totale du couple de torsion.
C07 - RĂSULTATS C L IN IQUES E T RAD IOGRAPHIQUES Ă LONG TERME DâUNE SĂRIE DE 48 FRACTURES DU TALUS, TRAITĂES CHIRURGICALEMENT
A. Amallou, A. Hamadouche, I. Faouzi, A. Tobbal, A. Guessoum, E. Menter, H. ZidaniService de chirurgie orthopedique chu de setif
Objectifs :Les fractures du talus sont rares (0,14-0,32% de lâensemble des fractures), et 3 % des fractures du pied selon Adelaar. Elles comportent souvent des lĂ©s ions associĂ©es Ă type de f rac tures du cou-de-pied qui aggravent le pronostic fonctionnel. Elles sont grevĂ©es dâun taux Ă©levĂ© de complications Ă©volutives Ă type dâarthrose post-traumatique et de nĂ©crose avasculaire. Ce taux ne peut ĂȘtre rĂ©duit que par une analyse correcte de ces fractures et un choix prĂ©cis des voies dâabord et une ostĂ©osynthĂšse adaptĂ©e. Lâobjectif de ce travail est dâĂ©tudier les rĂ©sultats radio-cliniques Ă long terme dâune sĂ©rie de 48 fractures du talus.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous prĂ©sentons une sĂ©rie rĂ©trospective de 48 patients, avec un Ăąge moyen de 35 ans, 42 hommes et 6 femmes. La plupart des fractures Ă©taient secondaires Ă un traumatisme Ă haute Ă©nergie, en par ticulier dans le cadre dâun accident de la circulation dans 28 cas, accident de voie publique dans 12 cas, chute dâune hauteur dans 08 cas.Le bilan radiographique initial comportait des incidences de face et de profil strict de la cheville dans tous les cas. Une exploration tomodensitomĂ©trique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans 14 cas.34 % de lĂ©sions osseuses de voisinage associĂ©es (fracture de la mallĂ©ole mĂ©diale, calcanĂ©um, luxation
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spatulo columenaire, bimallĂ©olaire), 20 % de fractures ouvertes.Nous avons rĂ©pertoriĂ© 26 fractures du col et 22 fractures du corps, nous avons classĂ© les fractures du col selon la classification De Hawkins modifiĂ©e par Canale et Kelly:Type II: 19 casType III: 07 casLe dĂ©lai de prise en charge Ă©tait entre 06h et 05 jours, tous les malades ont Ă©tĂ© traitĂ©s chirurgicalement. La voie dâabord utilisĂ©e essentiellement antĂ©romĂ©diale dans 26 cas, un double abord dans 04 cas. La fracture de la mallĂ©ole mĂ©diale a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme voie dâabord dans 04 cas. Le vissage est le matĂ©riel le plus utilisĂ©, suivi dâembrochage.
Resultats :Le recul moyen est de 06 ans, Les rĂ©sul tats cliniques ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s selon le score de lâAOFAS, avec un score moyen Ă 70 points /100.Lâarthrose de la sous talienne est retrouvĂ©e dans 62%, O5 cas de nĂ©crose.
Discussion :Les fractures du talus sont cer tes rares mais exposent Ă des complications souvent invalidantes, du fait que le talus constitue le maillon de transmission de toutes les contraintes, et de la frĂ©quence Ă©levĂ©e des lĂ©sions associĂ©es, 34 % de lĂ©sions osseuses associĂ©es dans notre sĂ©rie.Leur prise en charge thĂ©rapeutique a bĂ©nĂ©ficiĂ© des progrĂšs de lâimagerie en particulier le scanner.Le chirurgien doit assurer une compression suffisante sans raccourcir le col et lutter contre les troubles rotationnels et les dĂ©viations dâaxes, toutes ces erreurs de correction ont des consĂ©quences fonctionnelles et pronostiques sĂ©vĂšres.Afin de mieux respecter les tissus mous et dâassurer un meilleur contrĂŽle de la rĂ©duction, Thordarson Cronier prĂ©conisent un double abord.
Conclusion :Les fractures du talus restent lâapannage du sujet jeune actif, suite Ă un traumatisme violent.Seule une par faite analyse de la fracture sur les radiographies, complĂ©tĂ©es par une tomodensitomĂ©trie vont permettre de proposer une ostĂ©osynthĂšse adaptĂ©e.
C8- RESULTAT FONCTIONNEL DE LA CHIRURGIE PERCUTANEE DES RAYONS LATĂRAUX
Em. Boumediane, H. Kefi, M. Meherzi, A. Figuira, E. DemortiereCentre hospitalier de bagnols-sur-ceze, France
Objectifs :Ăvaluer lâinnocuitĂ© et lâefficacitĂ© de lâapproche percutanĂ©e dans le traitement des mĂ©tatarsalgies latĂ©rales.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Dans notre Ă©tablissement, entre mars 2016 et mars 2017, une sĂ©rie de 22 patients prĂ©sentant un diagnostic de mĂ©tatarsalgie primaire causĂ©e par une Ă©tiologie mĂ©canique rĂ©sistante au traitement conservateur a Ă©tĂ© incluse dans cette Ă©tude.La planification prĂ©opĂ©ratoire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă la fois par une Ă©valuation clinique et radiologique. LâĂ©chelle AOFAS, lâEVA et les complications ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es. Les paramĂštres Maestro, les morphotypes relatifs et la consolidation osseuse ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s. Une analyse statistique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e (p <0,05).
Resultats :24 pieds ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s. Au recul moyen de 14 mois, tous les scores cliniques sâamĂ©lioraient de maniĂšre significative. La plupart des ostĂ©otomies (83,3%) avaient guĂ©ri en 3 mois, tandis que le morphotype harmonieux idĂ©al Ă©tait restaurĂ© Ă 12 pieds (50%). Des complications Ă long terme ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans 03 cas (12,3%).
Discussion :
Conclusion :La technique percutanĂ©e reprĂ©sente un outil supplĂ©mentaire mis en oeuvre pour une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle postopĂ©ratoire rapide et une mĂ©thode sĂ»re pour le traitement des mĂ©tatarsalgies. Les critĂšres Maestro ont aidĂ© Ă la planification prĂ©opĂ©ratoire mais nâont pas de valeur prĂ©dictive. Des Ă©tudes complĂ©mentaires sont nĂ©cessaires.
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C09- TRAITEMENT DES LĂSIONS MĂNISCALES SOUS ARTHROSCOPIE PAR SUTURE Ă PROPOS DE 17 CAS
N. Mahdi, I. DelloulCHU de Bejaia
Objectifs :Les lĂ©sions mĂ©niscales constituent une pathologie extrĂȘmement frĂ©quente. Lâobjectif est lâĂ©valuation fonctionnelle, et clinique Ă court terme des patients prĂ©sentant une lĂ©sion mĂ©niscale Ă type de anse de seau, bĂ©nĂ©ficiant dâune rĂ©paration par suture sous arthroscopie.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :LâĂ©tude concerne 17 patients pris en charge entre janvier 2017 et juin 2018 avec un recul moyen de 12 mois. LâĂąge moyen des patients est de 25 ans, 94,12 des patients sont des hommes, le genou droit domine lĂ©gĂšrement sur le genou gauche.
Resultats :Au recul nous avons noté un score IKDC global de 88.24 de bon et trÚs bon résultats(A+B). Nous avons noté 2 cas de résultats médiocre (IKDC C), qui ont nécessité une révision pour réaliser une méniscectomie partielle.
Discussion :Selon la littĂ©rature entre 15 et 25% dâĂ©checs des rĂ©parations mĂ©niscales.
Conclusion :Le traitement de choix consistait pendant longtemps, dans la plupart des cas, en une mĂ©niscectomie totale. Mais lâĂ©volution du traitement des lĂ©sions mĂ©niscales, a permit de diversifier lâattitude thĂ©rapeutique.
C10- TRAITEMENT DES LĂSIONS MĂNISCALES DĂGĂNĂRATIVES APRĂS 45 ANS
M. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, ML. Larjane, Z. Azouz, K. Brahimi, M. Benhamouche,M. Zaanine, A. BarkaEHP dr Rachid Benmerad 5 rue Didouche Mourad Amriw, Bejaia
Objectifs :Un sujet de controverse et pose un problĂšme dâindication thĂ©rapeutique.MatĂ©riels et mĂ©thodes :Sur 125 patients prĂ©sentant des lĂ©sions mĂ©niscales dĂ©gĂ©nĂ©ratives type 3 de Slotter, 45 cas ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun traitement chirurgical.35 hommes et 10 femmes, ĂągĂ©s entre 45 et 60ans. Recul minimum de 24 mois.La douleur associĂ©e Ă un «dĂ©rangement interne» du genou Ă©tait le motif de consultation sans notion de traumatisme.Radiographie standard des 2 genoux en charge +incidence en schuss. lâIRM pratiquĂ© en deuxiĂšme intention objectivant 30 lĂ©sions du mĂ©nisque mĂ©dial isolĂ©es, 10 lĂ©sions du mĂ©nisque latĂ©ral et 5 lĂ©sions mixtes., oedĂšmes mĂ©dullaire dans 20% des cas DĂ©lai moyen de 12 seamnes avant lâintervention. Apres Ă©chec du traitement mĂ©dical (repos AINS, infiltrations aux corticoĂŻdes, Acide hyaluronique, RĂ©Ă©ducation). Nous avons pratiquĂ©; 30 mĂ©niscectomie partielle arthroscopique (MPA) et 15 rĂ©parations mĂ©niscales dont 5 cas par la technique de Warren seul et 6 cas par la technique hybride utilisant le fast fix ( all in) , associer au Warren , aprĂšs avivements et 04 cas sous ar throscopie couplĂ©e Ă une mini athrotomie. retro ligamentaire. En post -opĂ©ratoires mise au repos dans une genouillĂšre et dĂ©charge incomplĂšte pendant 6 semaines. Une mobilisation Ă la 3e semaine atteignant puis dĂ©passant les 90° aprĂšs la 6e semaine ; la reprise sportive Ă partir du 6e
mois en cas de rĂ©paration. En cas de MPA seul, reprise immĂ©diate de lâappui.
Resultats :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective sur 40 patients symptomatiques. Les LMD asymptomatiques ont
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bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun traitement mĂ©dical seul; 85 patients hors-sĂ©rie. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires au recul moyen de 30 mois montrent un score IKDC moyen Ă 70 points. 2 paresthĂ©sies du nerf saphĂšne interne 4 douleurs persistantes du compartiment interne ,2 cas dâĂ©volution vers une arthrose stade 1 er 2 dâAlbakh .Un cas dâarthrose stade 4 ayant nĂ©cessitĂ© une PTG.
Discussion :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective. A propos de 45 patients symptomatiques. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires au recul minimum de 24 mois montrent un score IKDC moyen Ă 70 points. 02 paresthĂ©sies du nerf saphĂšne interne, 04 douleurs persistantes du compartiment interne. La MPA a Ă©tĂ© largement pratiquĂ©. Depuis 2002 des Ă©tudes randomisĂ©es montrent lâabsence de bĂ©nĂ©fice de la MPA versus traitement non opĂ©ratoire, Proposition de lâESSKA dâun algorhythme dĂ©cisionnel appeler lâESSKA Meniscus Project.
Conclusion :Plus que lâĂąge, câest lâanciennetĂ© de la lĂ©sion source de phĂ©nomĂšnes dĂ©gĂ©nĂ©ratifs mĂ©niscaux qui doit ĂȘtre prise en compte.Le principe dâĂ©conomie mĂ©niscal est maintenant reconnu.Le traitement chirurgicale MPA ne doit envisager quâaprĂšs Ă©chec dâun traitement mĂ©dicale bien conduit et sâadresse au lĂ©sions avec symptĂŽmes mĂ©caniques considĂ©rables stade 3 sans signes dâarthrose ni dâextrusion mĂ©niscale IntĂ©rĂȘt de diffusion large du consensus de l âESSKA publie sous le rĂ©gime de lâOpen Access paru au RCOT de juin 2017 R. Seil, P. Beaufils, N .Pujol.
C11- RECONSTRUCTION DU LIGAMENT CROISĂ ANTĂRIEUR PAR DIDT SOUS ARTHROSCOPIE Ă PROPOS DE 105 CAS
N. Mahdi, I. DelloulCHU de Bejaia
Objectifs :Ce travail a pour objectif lâĂ©valuation fonctionnelle, clinique et radiologique Ă moyen terme de patients prĂ©sentant une laxitĂ© du genou, bĂ©nĂ©ficiant dâune ligamentoplastie au droit interne et demi-tendineux (DIDT) sous arthroscopie.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :LâĂ©tude concerne 105 patients pris en charge entre janvier 2015 et juillet 2018 avec un recul moyen de 24,6 mois. LâĂąge moyen des patients est de 29,52 ans avec des extrĂȘmes de 17 et 54 ans, 96,19 des patients sont des hommes, le genou droit domine lĂ©gĂšrement sur le genou gauche.La rupture du ligament croisĂ© a Ă©tĂ© secondaire Ă un accident de sport dans 74,28 % des cas. Le dĂ©lai traumatisme, chirurgie est de 29,4 mois.
Resultats :90,2 % des sportifs ont repris leur activité sportive avec un transfert vers un sport sans pivot dans un tiers des cas. Au recul nous avons noté la laxité résiduelle différentielle moyenne de 1,9 mm au Rolimeter avec 89,5 % de laxité résiduelle différentielle < 3 mm. Le score IKDC global préopératoire est passé de : 0% IKDC A ; 2,9 IKDC B ; 59% IKDC C ; 38,1% IKDC D à 46,66% IKDC A ; 45,7% IKDC B ; 7,6% IKDC C au recul de 24,6 mois.Discussion :Nos résultats IKDC sont comparables à la littérature pour les techniques utilisant les ischiojambies: Maletis et al [248] 92% à 2 ans de recul, Roe et al [336] 89% à 7 ans de recul, Pinczewski et al2 83% à 10 ans.
Conclusion :Notre étude permet de dire que la reconstruction du ligament croisé antérieur par la technique de ligamentoplastie au DIDT sous arthroscopie donne de bons résultats fonctionnels et cliniques.
C12- DEVENIR FONCTIONNEL ET RADIOLOGIQUE DE 50 RECONSTRUCTIONS DU LIGAMENT CROISĂ ANTĂRIEUR DU GENOU, Ă PLUS DE 08 ANS DE RECUL
A. Amallou, A. Hamadouche, R. Lagagna, S. Derouiche, H. ZidaniService de chirurgie orthopedique CHU de Setif
Objectifs :Si lâĂ©volution naturelle dâune rupture du ligament croisĂ© antĂ©rieur vers lâarthrose du genou est une
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notion bien connue, tant sur le plan expĂ©rimental que clinique. La reconstruction du ligament croisĂ© antĂ©rieur permet dâamĂ©liorer la stabilitĂ© et la proprioception du genou et peut limiter ainsi le risque de dĂ©gradation cartilagineuse. Il existe peu de sĂ©ries dans la littĂ©rature relatant les rĂ©sultats non seulement sur le plan fonctionnel mais surtout radiologique, Ă long terme des ligamentoplasties du ligament croisĂ© antĂ©rieur. Lâobjectif du travail est de prĂ©ciser le devenir des genoux surtout sur le plan radiologique, de dĂ©gager les diffĂ©rents facteurs qui favorisent le processus arthrosique.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest une Ă©tude rĂ©trospective portant sur 50 patients opĂ©rĂ©s pour laxitĂ© antĂ©rieure du genou Avec un Ăąge moyen de 28 ans, qui Ă©taient pour la grande majoritĂ© des sportifs de loisir (38 cas), de compĂ©tition (12 cas). Le dĂ©lai moyen entre lâaccident et lâintervention Ă©tait de 12 mois. Tous les patients avaient une instabilitĂ© fonctionnelle du genou en prĂ©opĂ©ratoire. Ils ont tous Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s dâune plastie du ligament croisĂ© antĂ©rieur utilisant un transplant libre de tendon rotulien, Une exploration systĂ©matique du genou a Ă©tĂ© pratiquĂ©e, Ă©tablissant un bilan mĂ©niscal et cartilagineux. Le bilan radiologique comprenait un clichĂ© de face en appui monopodal (AMP), un profil Ă 30° de flexion en appui monopodal, une vue axiale Ă 30°, et un clichĂ© en schuss. Le rĂ©sultat radiologique a Ă©tĂ© classĂ© selon 3 stades (normal ou remodelĂ©, prĂ©-arthrose et arthrose), la mesure de la translation tibiale antĂ©rieure sur le cliche de profil en appui monopodal.
Resultats :A plus de 08 ans de recul, Le score IKDC global Ă©tait A dans 24%, B dans 56%, C dans 16% et 4 % de stade D.Les clichĂ©s de contrĂŽle objectivaient 24% de prĂ© arthrose et dâarthrose fĂ©morotibiale mĂ©diale.Discussion :Pour Christel, la reconstruction du ligament croisĂ© antĂ©rieur avec mĂ©nisque intact protĂšge le genou de la survenue de lâarthrose nâest pas encore prouvĂ©. La rupture du ligament sâaccompagne de 60% de lĂ©sions mĂ©niscales, la sĂ©quence laxitĂ© antĂ©rieure-arthrose du genou est souvent liĂ©e aux lĂ©sions mĂ©niscales et cartilagineuses. Dans notre sĂ©rie nous avons retrouvĂ© 24% de prĂ© arthrose
et dâarthrose, Dejour retrouve 10 % Ă 10 ans et 25,8 Ă 17 ans de recul. Certains facteurs sont Ă lâorigine de lâĂ©volution vers lâarthrose mĂȘme aprĂšs une reconstruction du ligament.
Conclusion :Le dĂ©lai entre le traumatisme et la chirurgie, et la laxitĂ© rĂ©siduelle sont des facteurs dĂ©terminants dans la genĂšse de lâarthrose.
C13- LâAPPORT DE LâARTHROSCOPIE DANS LE TRAITEMENT DES FRACTURES UNITUBĂRASITAIRES DE LâEXTRĂMITĂ SUPĂRIEURE DU TIBIA
N. Benmaayouf, M. Mimeche, K. Benyahia, C. Derdous, N. KhernaneService de chirurgie orthopéque CHU batnaroute de Tazoult
Objectifs :de notre Ă©tude prospective est de dĂ©terminer la place de lâarthroscopie dans la prise en charge des fractures unitubĂ©rasitaires de lâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tibia.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude prospective qui a portĂ© sur 51 patients, ĂągĂ©s de 20 Ă 65 ans, traitĂ©s pour une fracture rĂ©cente du plateau tibial assistĂ©e de lâarthroscopie. Les radiographies et les TDM ont permis de dĂ©terminer le type anatomo-pathologique des lĂ©sions osseuses selon la classification de Schatzker. Lâarthroscopie a prĂ©cisĂ©, de visu, lâaspect lĂ©sionnel des structures intra-articulaires du genou, leur classification et leur traitement. En outre, associĂ©e au contrĂŽle radioscopique, elle a permis dâaffirmer la qualitĂ© de la rĂ©duction. Celle-ci est stabilisĂ©e par un vissage, associĂ© ou non au brochage. LâĂ©valuation clinique : est faite Ă lâaide de plusieurs scores fonctionnels :- le score clinique de Rasmussen, le score de lâIKS, le score de Lysholm.- le degrĂ© dâactivitĂ© aprĂšs traitement selon lâĂ©chelle de Tegner.LâĂ©valuation radiologique : faite sur un examen radiographique des deux genoux de face et de profil qui permet de les comparer en recherchant des anomalies ostĂ©o-cartilagineuses ainsi que
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lâĂ©valuation du genou traitĂ© Ă lâaide : du score radiologique de Rasmussen et de la classification dâAhlbĂ€ck pour les stades de lâarthrose.Un pangonogramme pour mesurer dâune maniĂšre comparative les diffĂ©rents angles et axes des membres infĂ©rieurs.
Resultats :Le recul Ă lâĂ©valuation des patients varie entre 5 et 39 mois, avec une moyenne de 21,37 mois.La cotation clinique de Rasmussen fait ressortir dâexcellents et bons rĂ©sultats chez tous les patients, avec une moyenne de 28,41±1,91.Selon lâIKS clinique : 92,2% des patients ont un score IKS clinique >ou= 90. Une moyenne de 94,67±6,17. Les patients opĂ©rĂ©s avant lâĂąge de 60 ans prĂ©sentent, Ă la revue, de meilleurs rĂ©sultats cliniques.Selon Lysholm : 47 patients (92,2%) ont un score excellent, contre 4 patients (7,8%) ont un score moyen avec une moyenne de 91,43±8,14.Les rĂ©sultats de la goniomĂ©trie ont fait ressortir un axe moyen de 180,02°±2,649° [175-188°] comparativement au cĂŽtĂ© sain qui est de 180°± 1,73° [175-183°] et un dĂ©faut dâaxe moyen, comparativement au cĂŽtĂ© sain, de 1,14° ±2,55°. La cotation radiologique de Rasmussen retrouve une moyenne de 16,2 ± 1,66 points [12-18]. Classification dâAhlbĂ€ck : Lâarthrose a Ă©tĂ© retrouvĂ©e chez 19 patients (37,25%), dont 18 cas au stade 1 (94,7%) et un au stade 2.
Discussion :ComparĂ©e au traitement conventionnel, lâoption arthroscopique est meilleure en termes de durĂ©e dâhospitalisation, de diagnostic des lĂ©sions intra-articulaires. Lâabord mini invasif Ă©vite les complications locales. Alors que le relĂšvement du tassement est indispensable, son comblement nâest pas toujours nĂ©cessaire. Le vissage suffit Ă la stabilisation. La morbiditĂ© se trouve ainsi diminuĂ©e ce qui permet une consolidation et une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle dans les meilleurs dĂ©lais.Les rĂ©sultats fonctionnels sont bons chez la majoritĂ© des patients, aprĂšs un dĂ©lai de 2 Ă 5 annĂ©es. Puisque les phĂ©nomĂšnes arthrosiques ont tendance Ă apparaĂźtre aprĂšs 5 ans ou plus, un suivi continu est nĂ©cessaire. Ceci est particuliĂšrement vrai pour les sujets ĂągĂ©s.
Conclusion :La technique thĂ©rapeutique assistĂ©e de lâarthroscopie a conduit Ă des rĂ©sultats cliniques Ă©quivalents Ă la technique conventionnelle pour le traitement des fractures du plateau tibial de types I Ă IV de Schatzker . Cependant, elle retrouve un avantage sur le plan radiologique, sur les dĂ©lais de consolidation et de mobilisation ainsi que sur la reprise de lâappui, permettant au patient de retrouver plus rapidement ses activitĂ©s.
C14- TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LâINSTABILITĂ ROTULIENNE CHRONIQUE PAR LA PLASTIE DâINSALL EXPĂRIENCE DU SERVICE HMRUORAN
R. Sellam, B. Brahim, H. Bourihia, N. Mesmoudi, M. Zenata, A. AbdiHĂŽpital universitaire militaire dâOran
Objectifs :Ătudier lâeffet de la reconstruction du plan mĂ©dial du genou sur la bascule patellaire(plastie du vaste mĂ©dial oblique VMO DâINSALL.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :- Câest une Ă©tude rĂ©trospective de 38 patients et 39 genoux.- 39 genoux ayant bĂ©nĂ©ficier dâune plastie du MPFL,avec section du LPFL,avec ou sans geste osseux sur la TTA.- Lâage moyen des patients est de 24 ans(17ans a 36ans),une prĂ©dominance masculine.- On a Ă©tudie sur le plan clinique(signe de smilie, signe de lâengagement) fonctionnel (score de KUJALA) et radiologique(bascule rotulienne).Resultats :Le recul moyen de la sĂ©rie est de 07ans, une nette amĂ©lioration pour les signes cliniques et radiologiques avec un trĂšs bon recentrage de la patella sans signes dâarthrose femoro-patellaire.
Discussion :- La bascule et la congruence de la rotule étaient restaurées aprÚs la plastie des ailerons de la patella - D.DEJOUR avait montre que la bascule du VMO permet une correction de la bascule patellaire (horisentalisation du VMO.
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Conclusion :la plastie des ailerons patellaire par la technique DâINSALL a permet une correction de la bascule patellaire , une bonne congruence dans lâarticulation fĂšmoropatellaire et surtout dâĂ©viter lâĂ©volution vers lâarthrose.C15- LâOSTEOTOMIE TIBIALE DE VALGISATION PAR OUVERTURE INTERNE AVEC CALE Ă PROPOS DE 50 CAS
EM. Boumediene, T. Farid, MA. Behima, I. Abkari, H. SaidCHU Mohammed VI Marrakech
Objectifs :Ăvaluer les rĂ©sultats fonctionnels et radiologiques de ce type dâostĂ©otomie .ApprĂ©cier lâostĂ©ointĂ©grationdu substitut osseux.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous prĂ©sentons une Ă©tude rĂ©trospective de 50< cas de gonarthrose fĂ©morotibiale interne traitĂ©e par ostĂ©otomie tibiale de valgisation par addition interne au service de chirurgie orthopĂ©dique et traumatologique de lâhĂŽpital ARRAZI CHU MOHAMMED VI, durant une pĂ©riode 5 ans sâĂ©talant entre le 1er janvier 2014 jusquâau 31 dĂ©cembre 2018.
Resultats :LâĂąge moyen de nos malades Ă©tait de 51 ans ,76% dâentre eux Ă©taient de sexe masculin. Dans 80%des cas lâar throse Ă©tait l iĂ©e Ă un genu varum primitif et dans 20% des cas Ă genuvarum secondaire. Cliniquement nos patients se plaignaient de douleur de type mĂ©canique dans 80% des cas, de type mixte dans 12% et de type inflammatoire dans 8%. Les stades I et II dâAhlback constituaient la plus grande partie des cas de lâarthrose fĂ©moro-tibiale (80%). La dĂ©viation angulaire globale moyenne Ă©tait de 11,3° avec des extrĂȘmes de 5°et 18°. Tous nos patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s par ostĂ©otomie tibiale de valgisation par addition interne, avec comblement delâouverture osseuse par une cale en ciment. La fixation Ă©tait assurĂ©e par des plaques vissĂ©es en T ou en L Ă 04 ou 05 trous. Les suites opĂ©ratoires Ă©taient simples pour la plupart des patients, sauf quatre cas qui ont prĂ©sentĂ©
uneraideur du genou et qui ont bien évolué suite à une rééducation et une douleur antérieure du genou signalée chez 04 patients.Les résultats évalués selon les critÚres du groupe GUEPAR étaient bons et trÚs bons dans 84% et moyens dans 16%.
Discussion :
Conclusion :Lâosteotomie tibiale de valgisation par ouverture interne avec cale reste une Technique fiable et reproductible, avec comme avantages:âą Conservation du capital osseux.âą MĂȘme abord pour la PTG.âą Absence geste sur la fibula.âą Aucun risque pour le SPE.
C16- ARTHROSE ET ENTORSE GRAVE DU GENOU OPĂRĂ
R. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, A. Abdi, FK. LahouelService de MĂ©decine Physique et RĂ©adaptation lâHĂŽpital Militaire RĂ©gional Universitaire dâOran (HMRUO)
Objectifs :Evaluer la relation entre la survenue dâune entorse grave du genou et le dĂ©veloppement dâune arthrose du genou selon le score de selon Kellgren et Lawrence. DĂ©terminer les facteurs associes. Evaluation fonctionnelle (handicap).
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre travail porte sur une Ă©tude de 180 patients prĂ©sentant une laxitĂ© antĂ©rieure chronique du genou symptomatique secondaire Ă une entorse grave post traumatique, il sâagit dâune Ă©tude prospective descriptive comparative
Resultats :42,8% des patients prĂ©sentait une arthrose, avec un lien Ă©pidĂ©miologique significatif entre le dĂ©veloppement dâune arthrose du genou et les facteurs suivants :- LâĂąge au moment de lâaccident (P 0,04).- LâĂąge au moment de lâintervention chirurgicale (P 0,000).
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- Le dĂ©lai entre la survenue de lâentorse grave du genou et lâintervention chirurgicale (P 0,003).
Discussion :Les auteurs rapportent des incidences de radiographies anormales variant entre 24 et 86 %, 5 Ă 34 ans aprĂšs une rupture du LCA en lâabsence dâun traitement chirurgical. AprĂšs reconstruction chirurgicale du LCA, la frĂ©quence observĂ©e de radiographies anormales varie de 10 Ă 71 %, aprĂšs un suivi moyen de 5 Ă 15 ans et nâest donc pas diffĂ©rente de celle rapportĂ©e dans les Ă©tudes oĂč le traitement est conservateur.La survenue et lâaggravation avec le temps de lâincapacitĂ© professionnelle sont les facteurs clĂ©s conduisant les patients vers lâintervention chirurgicale.Conclusion :Il ne fait bien entendu aucun doute que la rupture du ligament croisĂ© antĂ©rieure lors dâune entorse grave du genou peut ĂȘtre le point de dĂ©part dâune dĂ©gradation progressive du genou.Mais actuellement, il nâa pas Ă©tĂ© clairement dĂ©montrĂ© que la reconstruction chirurgicale du LCA Ă©tait le bon ou le seul moyen pour Ă©viter cette dĂ©gradation. Les lĂ©sions associĂ©es Ă la rupture du LCA varient en fonction du mĂ©canisme traumatique et peuvent expliquer lâĂ©volution inexorable vers lâarthrose et la seule dĂ©monstration formelle est que la reconstruction chirurgicale du LCA est un moyen efficace pour supprimer lâinstabilitĂ© que prĂ©sente le patient.
C17- PLACE DES PROTHĂSES Ă CHARNIĂRE DANS LES GRANDS GENU-VARUM
I. Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, H. Labassi, A. Belhanafi, MK. LarbaouiHopital central de lâarmĂ©e ( HCA)
Objectifs :La mise en place dâune prothĂšse totale du genou reprĂ©sente encore lâune des difficultĂ©s opĂ©ratoires que rencontre le chirurgien lorsquâil est amenĂ© Ă les poser sur un genou avec une dĂ©formation frontale importante.Plusieurs possibilitĂ©s sont Ă discuter, passant par lâostĂ©otomie premiĂšre suivie dans un deuxiĂšme
temps dâune PTG, ou alors la mise en PTG sans correction prĂ©alable ce qui reste trĂšs discutable, ou bien encore proposer en un seul temps une ostĂ©otomie correctrice et une PTG. Notre choix sâest orientĂ© vers la pose dâune prothĂšse Ă charniĂšre rotatoire.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude prospective de 2013 Ă 2017, incluant 08 patients, 05 femmes et 03 hommes, tous nos patients prĂ©sentaient une gonarthrose Ă©voluĂ©e stade V dâAhlback avec un genu varum > Ă 25°. Ces patients ont tous bĂ©nĂ©ficier dâune prothĂšse Ă charniĂšre rotatoire de premiĂšre intention. Notre Ă©valuation prĂ© et post-opĂ©ratoire a tenue compte de la clinique, des scores fonctionnels (HSS, IKS, KSS) et des critĂšres radiologiques (Angle HKA).
Resultats :Sur les scores fonctionnels on note une nette amĂ©lioration avec un IKS genou qui passe Ă 92 % de bons rĂ©sultats et un score HSS Ă 76% de bons rĂ©sultats, lâangle HKA passe dâune moyenne de 153° en prĂ©opĂ©ratoire Ă 180° en post-opĂ©ratoire.
Discussion :Nous avons notĂ© une nette amĂ©lioration concernant les diffĂ©rents scores fonctionnels, de mĂȘme que nous avons comparĂ© nos rĂ©sultats Ă ceux de dif fĂ©rentes sĂ©ries de la littĂ©rature (Pasquier, Bonnevialle, Mabit).
Conclusion :La gonarthrose sur un genu varum historique pose un problĂšme de tactique opĂ©ratoire, surtout quand la longĂ©vitĂ© et la rĂ©ussite dâune prothĂšse totale du genou dĂ©pend en grande partie dâun bon alignement mĂ©canique. La prothĂšse Ă charniĂšre rotatoire semble ĂȘtre une bonne alternative avec des rĂ©sultats encourageant.
C18- RĂSULTATS FONCTIONNELS DE LA PRISE EN CHARGE EN MĂDECINE PHYSIQUE ET RĂADAPTATION(MPR) DâUNE LIGAMENTOPLASTIE DU GENOU TYPE KENNETH(KJ) JONES PAR PROTOCOLE ACCĂLĂRĂ
R. Doumi, M. Soumati, MDE. Mamari, FK. Lahouel
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Service de MĂ©decine Physique et RĂ©adaptation lâHĂŽpital Militaire RĂ©gional Universitaire dâOran (HMRUO)
Objectifs :Réduire les conséquences fonctionnelles dues aux ruptures du LCA en exécutant aux patients opérés par ligamentoplastie type Kenneth Jones un circuit de soins permettant une prise en charge précoce et adaptée.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre expĂ©rience se fonde sur lâĂ©tude de 74 dossiers, concernant des patients opĂ©rĂ©s pour une instabilitĂ© antĂ©rieure de genou bĂ©nĂ©ficiant dâune ligamentoplastie type KJ pour lesquels nous avons appliquĂ© prospectivement un protocole accĂ©lĂ©rĂ© de prise en charge en MPR.
Resultats :Tous les patients sont de sexe masculin (100 %). LâĂąge moyen au moment de lâintervention chirurgicale est de 29,03 ans avec un IC Ă 95 % de [28,32 - 29,74], lâĂ©cart-type est Ă©gal Ă 4,84 ans.A 6 mois, les rĂ©sultats fonctionnels selon lâĂ©chelle de LYSHOLM, aprĂšs la ligamentoplastie et la prise en charge en MPR Ă©taient : bon Ă excellent dans 95,9 % des cas, moyen dans 4,1 %.On note aussi lâabsence des rĂ©sultats mauvais. A 12 mois les rĂ©sultats chez un seul cas sont devenus Excellents alors quâil avait un rĂ©sultat moyen Ă 6 mois. On note toujours lâabsence des rĂ©sultats mauvais Ă 12 mois. LâĂ©tude analytique entre le rĂ©sultat fonctionnel et les facteurs suivant : poids, taille, IMC, Ăąge, tabagisme, cĂŽtĂ© opĂ©rĂ©, DĂ©lai entre lâaccident et lâintervention, MĂ©canisme dâaccident ainsi que le type dâanesthĂ©sie, a montrĂ© que ces facteurs nâont pas intervenu sur le rĂ©sultat fonctionnel final dans notre Ă©tude. La persistance dâune raideur de la flexion du genou opĂ©rĂ© a Ă©tĂ© constatĂ©e chez 2,7 % des patients sans aucune raideur de lâextension. 95,8 % des patients ont repris leur activitĂ© professionnelle an tĂ©r ieure. LâamĂ©nagement de l âac t iv i tĂ© professionnelle a concernĂ© 1,4 % des patients. Dans notre sĂ©rie, le reclassement professionnel a Ă©tĂ© constatĂ© chez 2,8 % des patients. Ils avaient tous une activitĂ© professionnelle physique.
Dans notre sĂ©rie, 94,6 % des patients ont repris une activitĂ© sportive, 36,4 % des patients ont changĂ© de sport et 58,2 % ont repris lâactivitĂ© sportive antĂ©rieure.
Discussion :Le dĂ©but dâune rĂ©Ă©ducation prĂ©coce a permis une meilleure gestion de la pĂ©riode postopĂ©ratoire, avec un appui prĂ©coce et une autonomie acquise rapidement. Les rĂ©sultats fonctionnels retrouvĂ©s dans notre Ă©tude Ă six et douze mois, selon lâĂ©chelle de Lysholm, rejoignent ceux Ă©mis dans la littĂ©rature.
Conclusion :En MPR, nous avons optĂ©, en accord avec les informations recueillies (cliniques, paracliniquesâŠ) pour le programme accĂ©lĂ©rĂ© au stade postopĂ©ratoire en fonction des rĂ©sultats favorables. Notre travail a dĂ©montrĂ© effectivement que, si lâon adhĂšre Ă la mĂ©thodologie proposĂ©e, lâĂ©tat du genou permettait le retour aux activitĂ©s de la vie quotidienne. La prioritĂ© repose sur lâĂ©viction de la mise en place de la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale nĂ©gative ou mal adaptative qui conduit Ă des stratĂ©gies de non-utilisation et de dĂ©conditionnement.
C19- OSTĂOSYNTHĂSE DYNAMIQUE DU RACHIS CERVICAL PAR LA PLAQUE ZEPHIR
A. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-Bouaouina Service COA CHU de DouÚraFaculté de Médecine Université de Blida 2
Objectifs :ApprĂ©cier la qualitĂ© de la fusion osseuse obtenue dans le cadre de lâinstrumentation non rigide.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :12 patients, 10 hommes et 02 femmes, dâĂąge moyen 35 ans. On a surtout des traumatismes (10 cas) et des affections dĂ©gĂ©nĂ©ratives (02 cas). Lâintervention chirurgicale est identique chez 100% des malades. Elle consiste en une dĂ©compression antĂ©rieure par ablation totale du disque endommagĂ©, son remplacement par un greffon autologue tricortical prĂ©levĂ© Ă partir de la crĂȘte iliaque homolatĂ©rale
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et stabilisation par le mĂȘme type dâimplant semi-rigidifiant.
Resultats :Consolidation obtenue chez tous les patients.
Discussion :Instrument fixant facile Ă mettre en place. Son Ă©lasticitĂ© permet de mieux Ă©pouser la forme des Ă©lĂ©ments Ă stabiliser, Ă absorber davantage les charges et contraintes sâexercant en permance au niveau de la zĂŽne fixĂ©e. Le maintien donc dâun minimum de mobilitĂ© tolĂ©rable en regard du foyer traitĂ© favorise ainsi lâostĂ©otaxis dont le rĂŽle dans le processus de reconstitution du pont osseux reste indĂ©niable.Conclusion :Meilleur pronostic des lĂ©sions traitĂ©es par cette fixation souple et non contraignante.
C20- LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DU MAL DE POTT (EXPĂRIENCE DU SERVICE)
MA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. HamdaouiServiice COB EHS Douera Alger
Objectifs :La spondylodiscite tuberculeuse pose un véritable problÚme de santé publique en Algérie tant par sa fréquence que par sa gravité. Elle représente la principale cause de compression médullaire. Le but de notre travail est de mettre en exergue le rÎle de la chirurgie au stade de complications neurologiques et posturales.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre Ă©tude rĂ©trospective concerne 32 cas de mal de pott dorsolombaire, opĂ©rĂ©s au niveau du service dâorthopĂ©die «B» du CHU de DouĂ©ra entre janvier 2016 et juillet 2019.
Resultats :LâĂąge moyen de nos patients Ă©tait de 45 ans, avec une nette prĂ©dominance fĂ©minine (67,2 %).Le dĂ©ficit neurologique Ă©tait prĂ©sent chez 81% cas mais de gravitĂ© diffĂ©rente. 55% des patients nâavaient pas une preuve diagnostic (bactĂ©riologique ou anatomopathologique) au moment de lâintervention.
La localisation Ă©tait dorsale dans 17 cas, dorsolombaire dans 11 cas, et lombaire dans 4 cas. Lâindication opĂ©ratoire Ă©tait diagnostique mais sur tout thĂ©rapeutique (compression mĂ©dullaire, instabilitĂ© ou dĂ©formation rachidiĂšnne).Une arthrodĂšse postĂ©rieure associĂ©e Ă une dĂ©compression de lâaxe neural Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez tous les patients, ce temps postĂ©rieur a Ă©tĂ© associĂ© Ă une greffe antĂ©rieure chez 2 patients. Sur les 11 cas prĂ©sentant une paraplĂ©gie complĂšte un seul patient a rĂ©cupĂ©rĂ©, les patients avec des troubles neurologiques incomplets ont tous Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©s. La fusion osseuse a Ă©tĂ© obtenue chez tous les patients, aucune reprise chirurgicale nâa Ă©tĂ© notĂ©e.
Discussion :
Conclusion :La chirurgie prĂ©sente un intĂ©rĂȘt certain dans lâarsenal diagnostique et thĂ©rapeutique, en particulier dans notre pays oĂč les malades sont vus tardivement au stade de complications. La prĂ©sence de troubles neurologiques impose une dĂ©compression chirurgicale en extrĂȘme urgence vu le risque dâinstallation dâune paraplĂ©gie dĂ©finitive.
C21- LE CANAL LOMBAIRE ĂTROIT ACQUIS
MA. Benzemrane, M. Boumedienne, L. Abed, T. HamdaouiServiice COB EHS Douera Alger
Objectifs :LâĂ©troitesse du canal lombaire est une affection du sujet ĂągĂ©, sa frĂ©quence ne cesse dâaugmenter, consĂ©quence directe de la longĂ©vitĂ© croissante de notre population.Lâobjectif de notre travail est dâĂ©valuer lâefficacitĂ© du traitement chirurgical de la stĂ©nose lombaire.
Matériels et méthodes :26 patients ont été inclus dans cette étude (19 femmes et 07 hommes), avec un recul moyen de 04 ans et 05 mois. Tous les patients ont eu un b i lan radio logique s tandard (s ta t ique e t dynamique) et un scanner. Une IRM a été réalisée chez 16 patients. Le traitement chirurgical
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consistait en un geste de décompression du canal vertébral par laminectomie et recalibrage, associé à une arthrodÚse dans 14 cas.
Resultats :La lombalgie est la principale expression clinique (80%), les claudications neurogĂšne sont prĂ©sentes dans 70% des cas. Les rĂ©sultats sont apprĂ©ciĂ©s sur la base du score dâOswestry, EVA lombaire et radiculaire. Le traitement chirurgical est efficace, amĂ©liore significativement le score dâOswestry et le score dâEVA. Ce rĂ©sultat se dĂ©grade dans le temps et seuls 66 % des patients maintiennent ce rĂ©sultat Ă 03 ans de recul. 05 reprises chirurgicales ont Ă©tĂ© effectuĂ©es.
Discussion :Les reprises chirurgicales sont dues Ă une libĂ©ration insuffisante (02 cas), brĂšche durale (1cas) instabilitĂ© rĂ©siduelle (01 cas) et un hĂ©matome (01cas). Lâhistoire naturelle de lâarthrose intervertĂ©brale (disques et articulaires postĂ©rieures) explique cette dĂ©gradation des rĂ©sultats Ă long terme.
Conclusion :Le traitement chirurgical du canal lombaire étroit donne de bon résultat. Cependant, il faut bien mesurer le risque de cette chirurgie chez le sujet trÚs ùgé.
C22- F R A C T U R E D U R A C H I S THORACO-LOMBAIRE OSTHEOSYN-THESEES PAR CCD, BILANS DE 18 ANS DâACTIVITĂ
MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi,K. Amimoussa, L. Hamdi, K. Djellab, M. Redouane, A. Belhanafi, MK. Larbaoui Service OrthopĂ©die B ,HCA,AlgerService Orthopedie A , hopital central de lâarmĂ©e, Kouba, Alger
Objectifs :Les fractures du rachis thoracique et lombaire sont des lĂ©sions graves pouvant compromettre le pronostic fonctionnel et vital des blessĂ©s Elles sont frĂ©quentes, et leur prise en charge ne doit souffrir dâ aucun retard notre objectif principal dans ce
travail câ est d âĂ©lucider le progrĂšs et lâ Ă©volution des idĂ©es dans la prise en charge de ces patients pendant presque vingt ans dâ activitĂ©.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre Ă©tude porte sur 225 patients opĂ©rĂ©s entre 2001 e t 2019 pou r f rac tu re du rach i s t ho raco-lombaire , Lâindication chirurgicale a Ă©tĂ© posĂ©e et lâacte opĂ©ratoire rĂ©alisĂ© dans le cadre de l âurgence.
Resultats :les rĂ©sultats ont Ă©taient apprĂ©ciĂ©s sur plusieurs paramĂštres; les complications postopĂ©ratoires immĂ©diates, lâ Ă©tat neurologique ,douleur, sur le plan fonctionnel, sur la qualitĂ© de rĂ©duction et sur la consolidation sur un recul de 24 mois en moyenne.
Discussion :la majoritĂ© de nos patients Ă©taient des Ă©vacuĂ©s dâautres hĂŽpitaux rĂ©gionaux et le dĂ©lai moyen dâopĂ©rabilitĂ© Ă©tait de 3 jours, les patients transite au fait par au moins une structure sanitaire avant dâ arriver Ă notre niveau d âou la nĂ©cessitĂ© Ă notre avis dans le futur immĂ©diat de pĂŽles chirurgicaux spĂ©cialisĂ©s dans la chirurgie du rachis afin de permettre une prise en charge rapide et efficace.
Conclusion :Effectivement le systĂšme de fixateur interne type CD, a rĂ©volutionnĂ© lâostĂ©osynthĂšse des fractures du rachis en gĂ©nĂ©ral notamment lâintroduction de nouveaux matĂ©riaux tel le titane, dont les avantages sont trĂšs benefiques pour les patients. Ă noter aussi lâintĂ©rĂȘt dâenvoyer ces patients dans un centre spĂ©cialisĂ© le plus rapidement possible, en particulier quand les patients sont neurologiques.
C23- CORRECTION DES SCOLIOSES SĂVĂRES PAR LA TECHNIQUE BIPOLAIRE MINI-INVASIVE. EXPĂRIENCE CHU SĂTIF
A. Chehili, A. Hamadouche, L. Miladi, H. Zidani Service dâortopedie CHU Setif
Objectifs :Les techniques chirurgicales habituellement utilisées pour la correction des scolioses évoluées sont réputées par leurs taux élevé de complications,
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avec un rĂ©sultat immĂ©diat et dĂ©finitif. Lâobjectif de ce travail est de montrer les rĂ©sultats et les complications de cette nouvelle technique mini-invasive.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest une Ă©tude mono centrique, incluant 20 patients ayant des scolioses dâĂ©tiologies diverses malformatives, neuromusculaires, syndromiques, dystrophiques...). Un montage bipolaire Ă©tait rĂ©alisĂ© avec une fixation proximale par des pinces de crochets pĂ©diculo sus lamaires et distale par deux vis ilio sacrĂ©es. Le montage Ă©tant solidarisĂ© par deux tiges en titane de 5,5 de diamĂštre. Les complications ont Ă©tĂ© classĂ©es en 3 groupes: infectieuses, neurologiques et mĂ©caniques.
Resultats :Vingt patients avec un Ăąge moyen de 13ans ont Ă©tĂ© inclus sur une pĂ©riode de trois ans. Lâangle de Cobb moyen Ă©tait de 70° avec un taux de correction moyen de 60°. Trois patients ont Ă©tĂ© repris prĂ©cocement pour infection, les autres soit pour rupture des tiges qui Ă©tait la principale complication de cette technique, soit pour distraction pour corriger la dĂ©formation rĂ©siduelle.
Discussion :Les arthrodĂšses vertĂ©brales classiques permettent dâobtenir une correction immĂ©diate et dĂ©finitive, mais elles sont pourvoyeuses dâun taux non nĂ©gligeable de complications. La nouvelle technique bipolaire donne une correction progressive lissĂ©e dans le temps, grĂące au relĂąchement viscoĂ©lastique des parties molles pĂ©ri rachidiennes. Elle permet non seulement de diminuer les risques et la lourdeur de la chirurgie, mais dâamĂ©liorer le rĂ©sultat final grĂące Ă son caractĂšre Ă©volutif, tout en entraĂźnant un enraidissement rachidien progressif avec le temps, par dĂ©gĂ©nĂ©rescence disco ligamentaire et articulaire induite par la prĂ©sence du matĂ©riel mĂ©tallique longtemps en place.
Conclusion :Cette technique permet de prĂ©server la croissance rachidienne et de diminuer la morbiditĂ©. La complication principale est la rupture des tiges qui a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e par le montage Ă 4 tiges, dont lâefficacitĂ© devra ĂȘtre Ă©valuĂ©e a long terme.
C24- LE RACHIS DĂGĂNĂRATIF CHIRURGICAL
A. Henine, H. Cherifi, A. Saighi-BouaouinaService COA CHU de DouÚraFaculté de Médecine Université de Blida 2
Objectifs :Définir les affections de la colonne vertébrale arthrosique à opérer.
Matériels et méthodes :18 patients, 13 femmes et 05 hommes. Age moyen : 66 ans. Les lésions sont les suivantes: 7 hernies discales, 3 scolioses, 3 sténoses du canal lombaire, 3 spondylolisthésis et 2 myélopathies cervicarthrosiques. La chirurgie a consisté en une libération seule dans 05 cas, décompression associée à une instrumentation et à une greffe, dans 13 cas.
Resultats :On note une amélioration évidente des troubles neurologiques notamment chez les malades pris en charge tÎt(15/18).
Discussion :Les progrĂšs des conditions de vie et des moyens de santĂ© permettent aux populations de vivre plus longtemps mais en mĂȘme temps on assiste Ă une recrudescence des pathologies liĂ©es Ă lâarthrose qui au niveau de la colonne vertĂ©brale peuvent ĂȘtre compliquĂ©es de compression radiculaire voire mĂ©dullaire. Par ailleurs, il sâagit souvent de sujets Ă risque car prĂ©sentant des comorbiditĂ©s associĂ©es quâil faudra bien gĂ©rer sur le plan mĂ©dical pour un bon dĂ©roulement de lâopĂ©ration.
Conclusion :Le pronostic est meilleur chez les opérés, traités précocement et bien préparés médicalement.C25- TRAITEMENT CHIRURGICAL DES CALS VICIEUX DU RACHIS
Y. Naceri, Z. Azzouz, Pr OuahmedHĂŽpital Said Ait Messaoudene de Stoueli
Objectifs :montrer lâimportance de lâutilisation des paramĂštres pelviens dans le,traitement chirurgical des cals
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vicieux du rachis thoraco-lombaire; afin de rĂ©tablir lâĂ©quilibre sagittal adĂ©quat aux patients.
Matériels et méthodes :nous avons opérés 3 patients : un cal vicieux de L3 post-traumatique , un cal vicieux de L2 pot-pottique , et le troisiÚme de T11 suite à un mal de pott.deux patients sont opérés par ostéotomie trans-pédiculaire et le troisiÚme par deux cages extensibles(TLIF).
Resultats :les rĂ©sultats sont jugĂ©s sur la clinique les scores dâOswestry et lâEVA; et sur la radiologie par le rĂ©tablissement des paramĂštres pelviens dont le repĂ©re est lâincidence pelvienne.
Discussion :les séries dans la littérature ne sont pas trÚs grandes , on a comparé notre série à celle des différents auteurs et nos résultats sont estimables.
Conclusion :il est important de bien connaitre lâĂ©quilibre sagittal du rachis; avant le traitement chirurgical des fractures afin dâessayer de le rĂ©tablir ou de sâen approcher le plus possible ;pour Ă©viter les sĂ©quelles douloureuses. cet Ă©quilibre est Ă©galement la base du traitement des cals vicieux qui nĂ©cessite des Ă©quipes entrainĂ©es.
C26- TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE DU SYNDROME DU CANAL CARPIEN SELON LA TECHNIQUE DE CHOW Ă PROPOS DE 4 CAS.
S. Aharram, S. Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar, M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. DaoudiLotissement colline al irfane bloc P oujda maroc
Objectifs :Objectif de cette étude est de démontrer les résultats fonctionnels des patients opérés par cette technique au CHU Mohammed VI de Oujda durant une période de 6 mois.
Matériels et méthodes :La libération endoscopique du ligament carpien. Il y avait 4 femmes ùgés de 40 à 60 ans. Il y
avait 1 mains droite et 1 gauche, et 2 Ă©taient bilatĂ©rales.Les 4 patientes ont Ă©tĂ© soigneusement Ă©valuĂ©s pour dâautres problĂšmes associĂ©s, y compris la radiculopathie cervicale.Lee 4 patientes ont subi une chirurgie endoscopique par la technique de CHOW aprĂšs la confirmation Ă©lectromyographique du syndrome du canal carpien. Les patients nâont pas rĂ©pondu au traitement conservateur avant la chirurgie.Technique opĂ©ratoire : Installation chez tous nous malades en dĂ©cubitus dorsal sous bloc axillaire la main reposant sur une tablette. Avec un matĂ©riels adaptĂ©s Ă lâendoscopie (Fig.1a).Nous avons rĂ©alisĂ© une voie dâabord antĂ©brachiale horizontale, de 1,5 cm environ sur le versant cubital du tendon du petit palmaire. Une seconde incision, oblique, de 5 mm est situĂ©e Ă lâintersection de lâaxe de la troisiĂšme commissure et dâune ligne horizontale passant par la base du pouce en abduction (Fig.1b).Le poignet est alors maintenu en hyperextension et une gaine est introduite, grĂące Ă un trocart mousse, de proximal en distal, Ă la face postĂ©rieure du LAA dans le plan extrasynovial (Fig.1c).Une fois extĂ©riorisĂ© dans lâincision palmaire, le trocart est retirĂ© laissant en place la gaine, de 4 mm de diamĂštre, prĂ©sentant une fente Ă sa face supĂ©rieure. Un endoscope (Fig.2), reliĂ© Ă un systĂšme vidĂ©o tĂ©lĂ©visuel, est introduit par lâun des orifices tandis quâune lame lâest, Ă sa rencontre, par lâorifice opposĂ© (Fig.3).Selon la lame utilisĂ©e (Fig.4), la section du LAA ĂȘtre rĂ©trograde ou antĂ©rograde. La difficultĂ© consiste Ă faire progresser lâun en retirant lâautre tout en le gardant Ă vue. La section complĂšte sâaccompagne dâune mobilitĂ© frontale franche de la gaine, dâune translumination totale et de la possibilitĂ© dâintroduire un dilatateur (Fig.5a, b).
Resultats :Les suites opératoires habituelles pour les 4 patientes sont les suivantes : disparition rapide des paresthésies, retour au travail entre 4 semaines et 2 mois pour 2 patientes, pas de travail en force avant le 1er mois, récupération progressive de la force nécessitante parfois 6 mois, persistance de douleurs dans la paume de la main pour une
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patiente pendant 2 semaines puis sâest amĂ©liorĂ©es aprĂšs. Les rĂ©sultats sont globalement moyens et bons avec disparition des paresthĂ©sies et du syndrome subjectif tous nous patients. Aucun malade nâa prĂ©sentĂ© une complication postopĂ©ratoire, en plus nous nâavons pas notĂ© de rĂ©cidive. Tous nous patient ont bĂ©nĂ©ficiĂ© un traitement symptomatique aprĂšs leur sortie le jour mĂȘme d lâintervention avec un protocole de rĂ©Ă©ducation pour le kinĂ©sithĂ©rapeute.
Discussion :Les dĂ©buts de cette technique ont montrĂ© lors de sa mise au point par certaines Ă©quipes quâelle nâĂ©tait pas exempte dâaccidents graves avec une frĂ©quence non nĂ©gligeable pour les sections du nerf mĂ©dian, du nerf cubital, de lâartĂšre cubitale ou de tendons flĂ©chisseurs, ainsi que lâarcade palmaire superficielle.Les rares incidents quâont Ă©tĂ© rencontrĂ©s, Brown et al. [3] citent un cas dâatteinte de lâarcade palmaire superficielle sur 169 interventions. Murphy et al. [4] quant Ă eux dĂ©crivent un pseudo-anĂ©vrisme de lâarcade palmaire superficielle. Certains bĂ©nĂ©fices peuvent en revanche ĂȘtre mis en balance avec ceux apportĂ©s par la mĂ©thode conventionnelle. Les incisions cutanĂ©es sont plus courtes mais les incisions qui sont pratiquĂ©es lors de la chirurgie conventionnelle ne dĂ©passent pas quatre centimĂštres [5]. Le fait de ne pas sectionner lâaponĂ©vrose super ficiel le semble Ă©galement participer au confort post-opĂ©ratoire. La technique endoscopique nous a en revanche semblĂ© sure vis-Ă -vis de la branche thĂ©narienne du nerf mĂ©dian [6].Cependant, lâexamen soigneux prĂ© opĂ©ratoire permet de rechercher certaines atypies [7] et dâutiliser des incisions un peu plus grandes combinĂ©es Ă la chirurgie endoscopique. Les contre-indications formelles Ă la technique endoscopique pour nous, restent : les rĂ©cidives de syndromes du canal carpien dĂ©jĂ opĂ©rĂ©s, les processus expansifs diagnostiquĂ©s en prĂ© opĂ©ratoire, les irrĂ©gularitĂ©s du plancher osseux du canal carpien, les raideurs du poignet sans extension possible, lâassociation Ă une compression du nerf ulnaire Ă la loge de Guyon.
Conclusion :La technique endoscopique de Chow pour le
traitement des syndromes du canal carpien est une procédure fiable avec un taux de réussite élevé. Dans la littérature, nous avons trouvé la technique sûre et bénéfique pour le patient, à condition que la chirurgie soit minutieusement réalisée pour éviter les complications iatrogÚnes.
C27- GREFFE INTERCALAIRE DE FISK DANS LE TRAITEMENT DES PSEUDARTHROSES INSTABLES DU SCAPHOĂDE CARPIEN AU STADE IIB DE ALNOT
N. Meziani, R. BenbakoucheService de chirurgie orthopédique et traumatolo-gique CHU de BAB EL OUED Bvd SAID TOUATI BAB EL OUED
Objectifs :Bien que le traitement des pseudarthroses du scaphoĂŻde par la technique classique dite de «Matti-Russe» soit universellement reconnu, la majoritĂ© des sĂ©ries montre un taux rĂ©siduel dâĂ©checs. De nombreux auteurs ont insistĂ© sur le caractĂšre pĂ©joratif de lâinstabilitĂ© associĂ©e, dont ils insistent sur lâimportance de sa correction. Lâobjectif de cette Ă©tude est de rapporter les rĂ©sultats de la greffe intercalaire dĂ©crite par Fisk associĂ©e Ă un brochage comme ostĂ©osynthĂšse utilisĂ©e dans le traitement des pseudarthroses instables du scaphoĂŻde carpien au stade IIB de ALNOT.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :31 patients porteurs dâune pseudarthrose du scaphoĂŻde instable, ont Ă©tĂ© traitĂ©s selon cette technique de 2006 Ă 2015. Une instabilitĂ© du carpe est affirmĂ©e par un angle radio-lunaire de profil supĂ©rieur Ă 10°, ou un angle scapho-lunaire supĂ©rieur Ă 60°. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s avec un recul moyen de 38,1 mois (69â9 mois). Du point de vue technique opĂ©ratoire nous avons insistĂ© sur le caractĂšre pĂ©joratif de lâinstabilitĂ©, sur lâimportance de sa correction et la restauration de la forme du scaphoĂŻde par greffe intercalaire associĂ©e Ă une ostĂ©osynthĂšse, technique dĂ©crite par Fisk et reprise par Fernandez. LâĂ©valuation a portĂ© sur les signes cliniques, la radiographie, les signes fonctionnels en incluant la force de prĂ©hension
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et la mobilité du poignet ainsi que le score de Mayo Clinic (résultats globaux).
Resultats :La consolidation a Ă©tĂ© obtenue chez 29 patients sur 31, dans un dĂ©lai moyen de 13 semaines (8â15). La correction de la bascule du lunatum a Ă©tĂ© obtenue 29 fois sur 31. La force de prĂ©hension et la mobilitĂ© du poignet ont Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©es de façon significative. Le score de Mayo clinic Ă©tait cĂŽtĂ© chez 18 patients excellent, bon chez 11 patients et mauvais dans deux cas.Discussion :Dans son travail, Fisk a insistĂ© sur lâintĂ©rĂȘt pour obtenir la consolidation, de restaurer la hauteur du scaphoĂŻde et de corriger lâinstabilitĂ©. Il utilise un greffon par voie latĂ©rale. Linscheid a utilisĂ© la voie antĂ©rieure complĂ©tĂ©e par un brochage. Fernandez calcule les dimensions de la greffe en prĂ©- opĂ©ratoire sur les radios comparatives. Condamine puis Amadio ont mis en Ă©vidence une corrĂ©lation entre les rĂ©sultats fonctionnels et la correction de lâinstabilitĂ© et de la dĂ©formation du scaphoĂŻde. Nos rĂ©sultats sont comparables Ă la majoritĂ© des sĂ©ries publiĂ©es.
Conclusion :Cette technique que nous avons utilisĂ©e, rapportĂ©e initialement par Fisk est une technique parfaitement fiable, elle permet Ă la fois dâassurer la consolidation, de corriger lâinstabilitĂ© du carpe, et de restaurer la forme du scaphoĂŻde garantissant une Ă©volution fonctionnelle favorable, permettant dâĂ©chapper Ă la dĂ©gĂ©nĂ©rescence arthrosique du carpe.
C28- LâAPPORT DE LâIRM DANS LA MALADIE DE KIENBĂCK STADE III B DE LICHTMAN DANS LES INDICATIONS DâOSTĂOTOMIE DâACCOURCISSEMENT DU RADIUS UNICORTICALE
EM. Rahem, KR. Amimoussa, I. Ghadi, MK. LarbaouiHĂŽpital centrale de lâArmĂ©e,Ainadja,kouba Alger
Objectifs :La maladie de Kienböck est une nécrose avasculaire idiopathique du lunatum décrite par Kienböck en 1910, son histoire naturelle évolue vers le collapsus
du carpe avec une Ă©volution dĂ©gĂ©nĂ©rative secondaire.Lâobjectif est dâĂ©tudier lâapport de lâIRM dans la planification prĂ©opĂ©ratoire pour une ostĂ©otomie dâaccourcissement du radius unicorticale stade 3B de L ich tman dâune sĂ©r ie prospect ive monocentrique.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Chez vingt de nos patients porteurs dâun stade IIIb de la classification de Lichtman. Entre mars 2014 et juin 2017, tous nos patients(09 hommes et 11 femmes) ont pu bĂ©nĂ©ficier dâune IRM prĂ©opĂ©ratoire montrant la vitalitĂ© des fragments du lunatum pour une ostĂ©otomie dâaccourcissement du radius unicorticale en zone mĂ©taphysaire par voie antĂ©rieure de Henry. Tous les patients ont Ă©tĂ© revus avec un recul moyen de 45 mois.LâĂąge moyen Ă©tait de 35,02 ans (20 Ă 55 ans). Lâaccourcissement moyen Ă©tait de 2 mm. Les troubles consistent en des douleurs Ă dĂ©but insidieux situĂ©es Ă la face dorsale du poignet, une limitation de la mobilitĂ©, une diminution de la force de prĂ©hension de la main par comparaison avec le cĂŽtĂ© sain (JAMAR).
Resultats :Tous les patients revus ont fait lâobjet dâune apprĂ©ciation clinique pour la douleur, la mobilitĂ© et la force de prĂ©hension selon le score de DASH.Pour la mobilitĂ© nous notons une amĂ©lioration avec un angle moyen de mobilitĂ© de la flexionextension du poignet de 121âŠ. La force de prĂ©hension a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e en moyenne de 25 %.Sur le plan radiologique : pas de diminution de la hauteur du carpe, pas dâaggravation du collapsus du lunatum ni de modification des os du carpe. Tous les patients ont pu reprendre leur activitĂ© professionnelle antĂ©rieure et nous ne dĂ©plorons aucune complication.
Discussion :LâIRM reste un examen de choix dans lâindication thĂ©rapeutique surtout dans le stade III B de Lichtman est souvent difficile, sachant quâil nâexiste, comme dans beaucoup dâautres pathologies, aucune cor rĂ©lation entre les lĂ©sions observĂ©es et le retentissement clinique. Cette technique permet de stopper lâĂ©volution naturelle de cette dĂ©gĂ©nĂ©rescence
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arthrosique qui est inéluctable.
Conclusion :La Maladie de Kienböck reste une pathologie mystĂ©rieuse. NĂ©cessitant une planification prĂ©opĂ©ratoire par lâappor t de lâ IRM dans les indications thĂ©rapeutiques.
C29- EVALUATION DE LA CORRECTION DE LA DĂSAXATION ADAPTATIVE DU CARPE APRĂS CORRECTION DâUN CAL VICIEUX DE LâEXTRĂMITĂ INFĂRIEURE DU RADIUS : SĂRIE DE 14 PATIENTS
A. MaizaEHS benaknoun
Objectifs :le cal vicieux de lâextrĂ©mitĂ© distale du radius fait subir un positionnement particulier aux os du carpe appelĂ© dĂ©saxation adaptative du carpe.bon nombre de dĂ©saxations sont totalement indolores et nâentraĂźnent, du moins au dĂ©but, aucune gĂȘne fonctionnelle. Le diagnostic des dĂ©saxations du carpe est purement radiologique. On distingue deux types dâadaptation selon le niveau de compensation angulaire mĂ©diocarpienne, conduisant Ă une flexion entre lunatum et capitatum, le lunatum conservant des rapports normaux avec lâepiphyse radiale dĂ©saxĂ©e et radio-carpienne, associant flexion et translation dorsale du lunatum pa rapport Ă la surface carpienne du radius, la mĂ©diocarpienne restant axĂ©e. notre approche basĂ©e sur une Ă©tude radiographique vise Ă mettre en Ă©vidence lâirrĂ©versibilitĂ© ou pas de cette dĂ©saxation adaptative du carpe par rapport a la durĂ©e dâĂ©volution.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :patients, 14 patients, 10 hommes et 4 femmes.Moyenne dâĂąge 28,64 avec Ăąge extrĂȘme entre 16 Ă 66ans. Moyenne de durĂ©e dâĂ©volution de 19,5 mois avec des extrĂȘmes allant de 1 mois a 72 mois. Cals vicieux du radius distal avec bascule postĂ©rieure de -5 Ă -40. 11 patients stabilisĂ©s par plaque antĂ©rieure. 1 patient stabilisĂ© par embrochage ascendant du radius et ostĂ©otomie de raccourcissement
de lâulna.1 patient stabilisĂ© par 2 broches repris par une plaque antĂ©rieure.1 patient stabilisĂ© par 3 broches.la voie antĂ©rieure de henry a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© chez les 12 patients, des radiographies de face et de profil ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en prĂ©opĂ©ratoire et postopĂ©ratoire. Les cals vicieux avec bascule antĂ©rieure et fracture articulaire de lâextrĂ©mitĂ© inferieure du radius sont exclus. Calcul des angles; EFRL, scapho-lunaire, radio-scaphoidien.
Resultats :deux groupes de patients ont Ă©tĂ© individualisĂ©s selon lâangle EFRL; groupe 1: 8 patients, angle EFRL inferieur ou Ă©gal Ă 25?, groupe 2: 2 patients, angle EFRL superieur Ă 25?.
Discussion :notre Ă©tude a objectivĂ© la prĂ©sence de deux types dâadaptation Ă raison de 80% pour le type 1 et 20% pour le type 2. Le cal vicieux en bascule postĂ©rieure avec DCA de type 1 est associĂ© Ă une augmentation de lâangle scapho-lunaire.Dans notre sĂ©rie, les rĂ©sultats montrent que la durĂ©e dâĂ©volution du cal vicieux nâinfluence pas sur la correction des dĂ©saxations carpiennes.Coulet et al en 2016, moins bons rĂ©sultats intĂ©ressants des DCA de type 2 avec une longue durĂ©e dâĂ©volution. Bickerstaff et al, soulignent le bĂ©nĂ©fice dâune intervention prĂ©coce afin de prĂ©venir lâinstallation dâune DCA irrĂ©versible.
Conclusion :nos rĂ©sultats concordent avec les rĂ©sultats des autres sĂ©ries, Ă savoir: lâadaptation radiocarpienne, la participation du scaphoide et la correction de lâensemble des paramĂštres avec la correction du cal-vicieux.A propos de lâirrĂ©versibilitĂ© ou pas de la correction en fonction de la durĂ©e dâĂ©volution du calvicieux, cela nâa pas pu ĂȘtre objectivĂ© convenablement.Nous aurions aimĂ© avoir un nombre plus important de patients ainsi quâun recul et un suivi plus approfondi.
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C30- NEUROTISATION EN « Y » DES BRANCHES MOTRICES DU BICEPS ET DU BRACHIALIS PAR LE MĂDIAN, DANS LES PARALYSIES OBSTĂTRICALES HAUTES
S. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, M. YakoubiEHS Ben Aknoun, Alger
Objectifs :La paralysie obstĂ©tricale du plexus brachial survient dans 1,4/1000 naissances. Cependant ces atteintes ont une rĂ©percussion dramatique en raison de la survenue de sĂ©quelles fonctionnelles importantes. Les formes plexuelles hautes (C5C6 et C5C6C7) concernent 75 Ă 80 % des lĂ©sions. La main dans ces cas est fonctionnelle ce qui fait que la nĂ©cessitĂ© dâun bon rĂ©sultat sâimpose.Pour restaurer la flexion du coude, une neurotisation ou transfert nerveux partiel, Ă partir du seul nerf mĂ©dian sur les branches motrices du biceps et du brachialis reste une bonne option dans les formes avec une Ă©paule fonctionnelle ou vues tard.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous avons rĂ©alisĂ© une neurotisation par un seul contingent du nerf mĂ©dian sur les branches motrices Ă destination du biceps et du brachialis chez 16 enfants. Le cotĂ© droit Ă©tait concernĂ© dans 11 cas et le gauche dans 5 cas.LâĂąge moyen au moment de la chirurgie Ă©tait de 11,8 mois avec des extrĂȘmes allant de 03 mois Ă 29 mois.Lâatteinte haute (C5C6) Ă©tait prĂ©sente dans 09 cas et lâatteinte (C5C6C7) dans 07 cas.Nous avons utilisĂ© un fascicule moteur du mĂ©dian, au dĂ©pend du FCR, pour rĂ©animer dans le mĂȘme temps la branche motrice du biceps et du brachialis (montage en Y).La suture nerveuse a reposĂ© sur lâutilisation de la colle biologique uniquement sans sutures au fil microchirurgical.On dĂ©nombre en parallĂšle 09 neurotisations du suprascapulaire sur le spinal accessoire, 05 greffes des racines C5 et C6, 04 neurotisations dâune branche motrice radiale sur lâaxillaire et une neurotisation de la branche interosseuse Ă destination du carrĂ© pronateur pour rĂ©animer lâextension des doigts.
Resultats :Les rĂ©sultats sont globalement bons avec un dĂ©lai de rĂ©innervation (apparition dâune Ă©bauche de flexion) moyen de 02 mois. Le dĂ©lai moyen de restauration dâune flexion cotĂ©e approximativement M2 âM3 Ă©tait de 05 mois, mais reste faible par rapport au cotĂ© controlatĂ©ral. Un cas dâĂ©chec total malgrĂ© une reprise secondaire de la suture aprĂšs 02 ans.
Discussion :La neurotisation de la branche motrice du biceps par un fascicule moteur du nerf ulnaire, dĂ©crite par Oberlin, permet de restaurer la flexion du coude dans les atteintes hautes traumatiques du plexus brachial chez lâadulte. Son utilisation chez lâenfant dĂ©crite par Al-Quatan, en 2002, a permis de restaurer la flexion du coude dans les cas de paralysie obstĂ©tricale chez des enfants vus tard et avec une Ă©paule plus ou moins satisfaisante.Le transfert nerveux Ă partir dâun contingent moteur du nerf mĂ©dian est une option intĂ©ressante au vu de la proximitĂ© anatomique de ce nerf avec les branches motrices Ă destination du biceps et du brachialis, de la faiblesse parfois de la rĂ©ponse motrice du nerf ulnaire au cours de la stimulation peropĂ©ratoire et enfin de la richesse de ce nerf en fascicules moteurs qui innervent la majoritĂ© des muscles extrinsĂšques de la main et du poignet.Enfin, le prĂ©lĂšvement isolĂ© du nerf mĂ©dian permet de rĂ©duire le risque de dĂ©ficits sensitivomoteurs dans le territoire prĂ©levĂ© par rapport Ă la classique double neurotisation.
Conclusion :La neurotisation est une technique sĂ©duisante avec de nombreux avantages, notamment la proximitĂ© des muscles cibles, une recoupe nerveuse en zone saine, la prĂ©cocitĂ© des rĂ©sultats sans avoir recours Ă des greffes.Cependant elle conduit au sacrifice de fascicules dâun nerf sain, mĂȘme si souvent sans consĂ©quences cliniques.
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C31- PROBLĂMATIQUE DE LA MAIN EN SUPINATION DANS LA PARALYSIE OBSTETRICALE : MANAGEMENT ET ĂVALUATION FONCTIONNELLE DES RĂSULTATS
S. Nouri, A. Benamirouche, F. Bessaa, S. Rezzik, M. YakoubiEHS Ben Aknoun, Alger
Objectifs :La paralysie obstĂ©tricale du plexus brachial se prĂ©sente dans un tiers des cas avec des sĂ©quelles nombreuses et invalidantes, particuliĂšrement Ă la main, marquĂ©e par une attitude en supination ou main du mendiant. Souple au dĂ©part, elle va progressivement sâenraidir et poser un problĂšme fonctionnel et esthĂ©tique majeur. Lâindication chirurgicale dĂ©pend principalement de la souplesse de la pronosupination. Le but de cette Ă©tude Ă©tait de trouver une nouvelle mĂ©thode dâĂ©valuation fonctionnelle des rĂ©sultats du reroutage du biceps et de lâostĂ©otomie de pronation du radius.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude prospective et descriptive dâune sĂ©rie de 37 enfants, ĂągĂ©s entre 3 et 14 ans, pris en charge pour sĂ©quelles de paralysie obstĂ©tricale du plexus brachial avec main en supination, au sein du service dâorthopĂ©die de lâEHS Ben Aknoun Ă Alger entre les mois de Juin 2014 et Juin 2017.20 patients ont subi une ostĂ©otomie de pronation isolĂ©e du radius et 17 patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s par reroutage du tendon du biceps. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s sur la mesure de la position de repos spontanĂ©e, le gain obtenu, les arcs de mobil i tĂ©, les scores fonctionnels habituels ainsi que des Ă©preuves physiques originales imposĂ©es, une Ă©chelle visuelle dâĂ©valuation et un questionnaire de satisfaction.
Resultats :AmĂ©lioration nette de la position spontanĂ©e moyenne qui passe de 71Âș de supination Ă 26Âș de pronation avec un gain moyen de 97Âș. AmĂ©lioration Ă©galement de la pronation passive
avec un gain de 47Âș pour les ostĂ©otomies. Nette amĂ©lioration du score fonctionnel de Raimondi aprĂšs chirurgie.Les Ă©preuves physiques sont rĂ©ussies sans encombre et la satisfaction quand au rĂ©sultat final est apprĂ©ciable chez lâenfant comme pour les parents.
Discussion :La main en supination est trĂšs pauvre dâun point de vue tant fonctionnel quâesthĂ©tique. Les publications sur le sujet sont peu nombreuses avec des sĂ©ries souvent hĂ©tĂ©rogĂšnes et des mĂ©thodes dâĂ©valuation peu prĂ©cises. Le but de notre travail Ă©tait dâĂ©valuer le rĂ©sultat fonctionnel de deux techniques chirurgicales en fonction de la souplesse de la pronosupination, de trouver une nouvelle mĂ©thode dâĂ©valuation du rĂ©sultat de la chirurgie par des tests physiques du quotidien ainsi que des questionnaires afin de dresser un arbre dĂ©cisionnel.
Conclusion :Le résultat fonctionnel dépend de la bonne indication mais aussi de la fonction du poignet. Le risque majeur est la récidive, fréquente dans les ostéotomies, le reroutage avant la raideur permet un résultat durable.
C32- INTĂRĂT DU TRIPLE VERROUILLAGE DE PATTE DANS LES INSTABILITĂS ANTĂRIEURES DE LâĂPAULE CHEZ LE JEUNE MILITAIRE : Ă PROPOS DE 100 CAS
A. Cherfi, MH. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, SA. Mehdi, A. Belhanafi, MK. LarbaouiHĂŽpital central de lâarmĂ©e
Objectifs :Ce travail analyse prospectivement les rĂ©sultats cliniques et radiologiques de 100 cas dâinstabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule traitĂ©e par la technique du triple verrouillage de Patte avec un recul moyen de 23.16 mois.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :LâĂąge au moment de lâintervention chirurgicale est en moyenne de 27 ans. Vingt-quatre patients pratiquaient avant lâintervention un sport Ă un
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niveau de compĂ©tition, 45 patients un sport de loisir, et 31 patients nâĂ©taient pas sportifs. Les rĂ©sultats cliniques ont Ă©tĂ© objectifs (Score de Duplay e t Rowe) e t subjec t i f . Les rĂ©su l ta ts r a d i o l o giques ont Ă© tĂ© apprĂ©ciĂ©s sur des radiographies standard de lâĂ©paule.
Resultats :Nous avons eu 69 % de bons et trĂšs bons rĂ©sultats, 03 % de mauvais rĂ©sultats. Le score de Duplay est en moyenne de 81,8 points avec 18.26 points pour la reprise du sport ; 23,7 points pour la stabilitĂ© ; 23,7 points pour la douleur et de 14,6 points pour la mobilitĂ©. Dans la pratique sportive, 34,8 % des patients ont continuĂ©s la pratique au mĂȘme niveau. La perte de la rotation externe a Ă©tĂ© en moyenne infĂ©rieure Ă 20%. Nous avons notĂ© 01 cas de rĂ©cidives, dans 08 cas, les patients ont conservĂ© seulement une apprĂ©hension. Sur le plan subjectif, 96 patients Ă©taient trĂšs contents et contents de lâopĂ©ration.Nous avons notĂ© 08 cas de lyse de la butĂ©e, 20 cas dâarthrose glĂ©nohumĂ©rale dont 12 cas stade I, 08 cas stade II et 03 cas de pseudarthroses. Nous nâavons pas notĂ© de migration de vis.
Discussion :Lâintervention de butĂ©e coracoĂŻdienne dĂ©crite et modifiĂ©e par Patte a pour but de restaurer la stabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule par lâaction s ta tique dugref fon et dynamique du muscle coracobrachialis. Ce type dâintervention ne traite pas les lĂ©sions anatomiques essentielles de lâinstabilitĂ© antĂ©rieure : La dĂ©sinsertion capsulo-ligamentaire du bord antĂ©rieur de la glĂšne et/ou, de la laxitĂ© excessive de la capsule.Notre discussion portera sur lâapprĂ©ciation globale des rĂ©sultats, la recherche et lâinterprĂ©tation des Ă©checs de la mĂ©thode de Patte dans le traitement des instabilitĂ©s. Il est important de comprendre Ă la fois les populations Ă risque dâinstabilitĂ© de lâĂ©paule et des facteurs de risques afin que des stratĂ©gies prĂ©ventives puissent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s et mises en oeuvre.
Conclusion :La technique de triple verrouillage de Patte procure une bonne stabilisation dans les instabilités antérieures
de lâĂ©paule. Elle donne dâexcellents rĂ©sultats avec un fort taux de satisfaction des patients.
C33- LES INSTABILITĂS ANTĂRIEURES DE LâĂPAULE PAR BUTĂE OSSEUSE DE LATARJET, LâEXPĂRIENCE DE LâHĂPITAL DE DOUERA
H. Houari, B. Rafa, Z. Saidi, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. HamdaouiCentre hospitalo-universitaire de douĂ©ra, wilaya dâalger
Objectifs :LâinstabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule est une affection frĂ©quente chez le sujet jeune actif, et souvent sportif. Les luxations antĂ©ro-internes sont les plus frĂ©quentes des luxations de lÂŽĂ©paule, la physiopathologie de lâinstabilitĂ© a beaucoup Ă©voluĂ© en raison de la prise en compte dâun nouveau paramĂštre : la laxitĂ© ligamentaire. Le dĂ©nombrement des instabilitĂ©s a largement bĂ©nĂ©ficiĂ© des connaissances anatomiques et biomĂ©caniques sur les facteurs de stabilisation de lâĂ©paule, des donnĂ©es de lâimagerie et du dĂ©veloppement de lâarthroscopie comme outil de diagnostic et thĂ©rapeutique. Son traitement est essentiellement chirurgical.Dans ce cadre, le traitement par butĂ©e coracoĂŻdienne est largement rĂ©pandu et dâefficacitĂ© reconnue.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre 2000 et 2018, 85 patients prĂ©sentant des luxation antĂ©rieures rĂ©cidivantes de lâĂ©paule traitĂ©s par technique de Latarjet dans le service de chirurgie orthopĂ©dique B du CHU DouĂ©ra, le recul moyen est de 5 ans. LâĂ©valuation clinique a apprĂ©ciĂ© la stabilitĂ© subjective, la douleur, lâexamen de la mobilitĂ© articulaire ainsi que la recherche des signes dâinstabilitĂ©. Quant Ă lâĂ©valuation radiologique, elle consistait surtout Ă une Ă©valuation de la position de la butĂ©e par rapport au rebord glĂ©noĂŻdien antĂ©rieur (position parfaite : 0-5 mm, trop mĂ©diale : > 5 mm et trop latĂ©rale : dĂ©bordante), de son aspect (lyse, consolidation) et lâapparition dâune arthrose glĂ©no-humĂ©rale. Les patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s par la technique de Latarjet qui consistait en la fixation de lâextrĂ©mitĂ© distale de lâapophyse coracoĂŻde sur la face antĂ©rieure du col de lâomoplate avivĂ©e. Cette fixation Ă©tait assurĂ©e dans tous les
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cas en position verticale par une vis.
Resultats :Dans notre Ă©tude, le sexe masculin est largement majoritaire, 70% entre 20 et 30 ans, le cotĂ© dominant reprĂ©sente 77% des cas, 40% Ă©taient des sportifs professionnels, LâĂ©tude de la stabilitĂ© articulaire Ă©tait le temps capital du bilan clinique. Le test dâapprĂ©hension Ă©tait positif pour tous les patients. Le contrĂŽle a comportĂ© une Ă©valuation clinique, basĂ© sur la mobilitĂ©, la douleur et lâinstabilitĂ©. Une Ă©valuation radiologique, de la position de la butĂ©e par rapport au bord glĂ©noĂŻdien antĂ©rieur et de lâapparition dâune arthrose glĂšno-humĂ©rale.
Discussion :LâinstabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule est une affection frĂ©quente et handicapante. Son diagnostic est facile et son traitement est chirurgical. Les lĂ©sions capsulo-ligamentaires sont le siĂšge de dĂ©sinsertions de la capsule antĂ©ro-infĂ©rieure et de ses renforcements ligamentaires du bord antĂ©ro-infĂ©rieur de la glĂšne.La technique de Latarjet donne peu de complication ; telle que lâinfection, la fracture de la glĂšne, les raideurs de lâĂ©paule. Au cours de la voie dâabord, la section du tendon du muscle sous scapulaire favorise plus la dĂ©gĂ©nĂ©rescence graisseuse de ce muscle que lâabord par dissection de ses fibres. La position de la butĂ©e doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ© en per-opĂ©ratoire aprĂšs sa fixation, si la position est trop latĂ©rale, une partie du greffon doit ĂȘtre enlevĂ© pour Ă©viter un conflit arthrogĂšne avec la tĂȘte humĂ©rale.
Conclusion :La butĂ©e coracoĂŻdienne prĂ©glĂ©noĂŻdienne reprĂ©sente la mĂ©thode thĂ©rapeutique de choix dans le traitement des instabilitĂ©s antĂ©rieures chroniques de lâĂ©paule. De rĂ©alisation rapide et facile, la technique de Latarjet est efficace sur les facteurs physiopathologiques et devrait aboutir Ă dâexcellents rĂ©sultats surtout subjectifs sur la stabilitĂ©.
C34- INDICATIONS DES ALLOGREFFES OSSEUSES DANS LE TRAITEMENT DES CHONDROMES DE LA MAIN. Ă PROPOS DE 15 CAS
M. Aitsaadi, A. Mazari, M. HamidaniCHU BLIDA
Objectifs :Le chondrome est une tumeur bĂ©nigne souvent unique. Le risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maligne impose le traitement chirurgical. Lâobjectif de notre travail est dâĂ©valuer les rĂ©sultats cliniques et radiologiques aprĂšs Ăvidement comblement par allogreffe osseuses (tĂȘte fĂ©morale).
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective regroupant 15 cas dont 09 femmes et 06 hommes. Le diagnostic sâest basĂ© sur lâexamen clinique et les radiographies standards. Le traitement a consistĂ© en un Ă©videment avec comblement par allogreffe (tĂȘte fĂ©morale).
Resultats :LâĂ©tude histologique confirme le diagnostic. LâĂ©valuation a portĂ© sur lâĂ©volution radio-clinique ainsi que sur le rĂ©sultat fonctionnel. Les rĂ©sultats sont jugĂ©s bons dans tous les cas aprĂšs un recul de 36 mois en moyen. On note lâexistence dâune raideur dans 02 cas.
Discussion :Les chondromes sont des tumeurs bĂ©nignes osseuses frĂ©quentes, en particulier au niveau de la main. Ce sont des lĂ©sions dâorigine cartilagineuse correspondant Ă une prolifĂ©ration de cartilage hyalin mature dans les rĂ©gions mĂ©taphysaires des os Ă ossification enchondrale. Le diagnostic est radio-clinique mais lâhistologie doit le confirmer. Le risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maligne impose le traitement chirurgical. Le comblement de cavitĂ©s aprĂšs curetage par lâallogreffe osseuses reste une bonne indication dans les tumeurs bĂ©nignes en particulier les chondromes de la main.
Conclusion :Le chondrome est une tumeur bénigne souvent unique. Le diagnostic est radio-clinique mais
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lâhistologie doit le confirmer. Le risque de dĂ©gĂ©nĂ©rescence maligne impose le traitement chirurgical.
C35- EMBROCHAGE DE HACKETHAL DANS LES FRACTURES DE LâHUMERUS
M. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, MA. Benzemrane, T. MadaouiEHS DOUERA
Objectifs :Objectifs :Lâembrochage fasciculĂ© rĂ©trograde Ă foyer fermĂ© reprĂ©sente une mĂ©thode simple et efficace dans le traitement des fractures diaphysaires de lâhumĂ©rus Analyse des rĂ©sultats fonctionnels et radiologiques de lâembrochage de HACKETHAL dans les fractures diaphysaires de lâhumĂ©rus chez lâadulte.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective de 20 cas de fractures diaphysaires de lâhumĂ©rus chez lâadulte sans paralysie radiale traitĂ©s par brochage de HACKETHAL colligĂ©s sur une pĂ©riode de 04 ans.Resultats :La consolidation osseuse a Ă©tĂ© obtenue dans la majoritĂ© des cas dans un dĂ©lai moyen de 10 semaines et des extrĂȘmes de 8 et de 24 semaines, de rares complications : 1 cas de pseudarthrose ,2 cas de migration de broches.
Discussion :Lâembrochage de HACKETHAL est une solution de compromis qui obtient de bons rĂ©sultats et qui ne provoque aucun accident sĂ©rieux.
Conclusion :Technique simple, pratique et efficace lâembrochage de HACKETHAL est une trĂšs bonne indication dans les fractures diaphysaires de lâhumĂ©rus.
C36- OBLIQUE PELVIC OSTEOTOMY IN THE BLADDER EXSTROPHY LA PLACE DE LâOSTĂOTOMIE PELVIENNE OBLIQUE ANTĂRIEURE DANS LE TRAITEMENT DE LâEXTROPHIE VĂSICALE CHEZ LâENFANT Ă PROPOS DE 7 CAS
N. Khernane, A. Chamia, Y. Zerizer, N. Boukhrouf, S. Fortas, T. BoussahaService de chirurgie orthopédique et traumatologique CHU de Batana
Objectifs :Lâexstrophie vĂ©sicale est une malformation congĂ©nitale rare, diagnostiquĂ©e Ă la naissance, parfois en prĂ©natal. Elle se caractĂ©rise par une dĂ©hiscence sous ombilicale de la paroi abdominale, une agĂ©nĂ©sie de la paroi antĂ©rieure de la vessie, du col vĂ©sical et de lâurĂštre.Lâensemble de ces malformations est associĂ© Ă un important diastasis de la symphyse pubienne.LâostĂ©otomie pelvienne oblique antĂ©rieure bilatĂ©rale, permet en un seul temps opĂ©ratoire dâintroduire la vessie, de rĂ©parer lâappareil gĂ©nitale et dâĂ©viter surtout les rĂ©cidives
MatĂ©riels et mĂ©thodes :14 ostĂ©otomies pelviennes obliques antĂ©rieures ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, chez 7 garçons, durant une pĂ©riode de 4 ans (2014- 2017). Parmi les sept enfants trois dâentre eux ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ opĂ©rĂ©s hors de notre service, ils sont admis pour une rĂ©cidive.Lâexamen clinique a retrouvĂ© un Ă©largissement du bassin, une hyper-abduction qui dĂ©passe parfois les 90°, un diastasis pubien estimĂ© de 6 Ă 9 cm.Une muqueuse rouge de la paroi postĂ©rieure de la vessie, un Ă©pispadias et une verge courte.La radiographie et la tomodensitomĂ©trie en 3D permettent dâĂ©valuer le diastasis et de mesurer la coxomĂ©trie, celle-ci est perturbĂ©e. Tous les cotyles sont rĂ©troversĂ©s. Par ailleurs un de nos malades prĂ©sente Ă©galement une dysplasie de ses deux hanches.Lâintervention a Ă©tĂ© assurĂ©e par trois chirurgiens; pĂ©diatre, urologue et orthopĂ©distes pĂ©diatres.En dĂ©cubitus dorsal, coussin sous les deux fesses, abord des deux hanches par voie de Smith Peterson,
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libĂ©ration des deux fosses iliaques en sous pĂ©riostĂ©e jusquâĂ lâĂ©chancrure sciatique.LâostĂ©otomie pelvienne est oblique se fait Ă lâaide de scie de Gigli ou au ciseau frappĂ©. Le trait part de lâĂ©chancrure vers la crĂȘte iliaque, de 2 Ă 3 cm au-dessus de lâĂ©pine iliaque antĂ©rosupĂ©rieure.La mise en place dâune ou deux fiches dans la portion distale de lâos iliaque, celle-ci doit prendre la partie postĂ©rieure du fragment, pour avoir une bonne prise osseuse et Ă©vite ainsi le dĂ©bricolage du matĂ©riel.LâĂ©quipe de chirurgie pĂ©diatrique entame ensuite le deuxiĂšme temps, celui de la rĂ©paration de lâappareil urogĂ©nital. RĂ©paration de la vessie, de lâurĂštre et la fermeture de la paroi abdominale. Le troisiĂšme temps est celui de rapprochement des cadres obturateurs. Trop rapprochĂ©s ceux-ci engendrent une ischĂ©mie de la verge, câest pour cette raison on laissait toujours un petit Ă©cart.
Resultats :Tous les enfants opĂ©rĂ©s nâont pas rĂ©cidivĂ©, le bassin esthĂ©tiquement acceptable, lâabduction < 90°, lâĂ©cart de la symphyse est de 2 Ă 3 cm, les parents sont satisfaits, mais ils souhaitaient avoir une rĂ©paration gĂ©nitale plus parfaite. La coxomĂ©trie basĂ©e sur lâĂ©valuation des angles HTE et VCE est normale, Sauf Lâenfant qui prĂ©sentait une dysplasie bilatĂ©rale, celle-ci sâest aggravĂ© lâangle VCE postopĂ©ratoire est Ă 0° et les deux hanches sont excentrĂ©es.
Discussion :Trois types dâostĂ©otomies pelviennes sont dĂ©crites; lâostĂ©otomie pelvienne postĂ©rieure, lâantĂ©rieure transversale et lâoblique antĂ©rieure. Les avantages de celle-ci sont multiples, elle se fait en dĂ©cubitus dorsal en un seul temps opĂ©ratoire. Elle Ă©vite ainsi lâinconvĂ©nient du changement de position en peropĂ©ratoire de lâenfant, comme lâexige lâostĂ©otomie postĂ©rieure.Elle est la plus anatomique que lâantĂ©rieure transversale. Elle facilite la rĂ©paration urogĂ©nitale.Quant Ă la dysplasie de hanche rĂ©siduelle, celle-ci nĂ©cessitera une ostĂ©otomie pelvienne ultĂ©rieure de rĂ©orientation.
Conclusion :Lâextrophie vĂ©sicale est une malformation congĂ©nitale grave non traitĂ©e, expose aux infections rĂ©nales, la meilleure stratĂ©gie thĂ©rapeutique est de tout rĂ©parĂ© en un seul temps opĂ©ratoire. LâostĂ©otomie pelvienne oblique antĂ©rieure permet de fermer le bassin et facilite la rĂ©paration chirurgicale des malformations urogĂ©nitales. Ces rĂ©sultats nous encouragent Ă continuer dans cette voie.
C37- CORRECTION DES COXA VARA CONGĂNITALES PAR OSTĂOTOMIE SOUS TROCHANTĂRIENNE ET STABILISATION PAR HAUBANAGE Ă PROPOS DE 16 HANCHES
K. Hachelaf, F. Chouchaoui, M. Amghar,O. Kerri, M. Boumediene, N. Chergou, A. Mekhaldi, T. HamdaouiService de chirurgie orthopédique et traumatologique «B» CHU DOUERAFaculté de médecine SAAD DAHLEB Blida
Objectifs :La coxa vara congĂ©nitale est dĂ©finie par la diminution de lâangle cervico-diaphysaire du fĂ©mur qui se dĂ©veloppe depuis lâĂąge foetale. Câest une pathologie rare causĂ© par plusieurs Ă©tiologies.Elle est pourvoyeuse de dĂ©formation invalidante de la hanche chez lâenfant. La prise en charge chirurgicale sâimpose dans les cas douloureux et invalidant.Plusieurs techniques chirurgicales sont retrouvĂ©es dans la littĂ©rature. Nous allons rapporter notre expĂ©rience dans la correction de cette dĂ©formation architecturale pat ostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne et stabilisation par haubanage Ă -propos de 11 cas.lâobjectif de lâĂ©tude est de dĂ©crire cette technique chirurgicale et dâĂ©valuer ces rĂ©sultats.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective rĂ©alisĂ©e entre 2010 et 2016. Elle compte 11 patients.Il est inclus dans cette Ă©tude tous les enfants opĂ©rĂ©s pour coxa vara congĂ©nitale, nous avons exclu les coxa vara induite et les hanches neurologique.
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La technique consiste Ă introduire deux broches trochantĂ©riennes, introduitent de la jonction cervico-trochantĂ©rienne orientĂ©e vers la corticale latĂ©rale. Elles doivent ressortir 1/2 centimĂštre au-dessus de la tranche de lâostĂ©otomie. Elles sont orientĂ©es selon un angle oblique par rapport Ă lâaxe diaphysaire et qui correspond Ă lâangle de la valgisation souhaitĂ©. Cet angle est calculĂ© au prĂ©alable. Une ostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne est ensuite rĂ©alisĂ©. La mise Ă la verticale des deux broches va mobiliser le fragment proximal du fĂ©mur et valgiser le col fĂ©moral.Ces deux broches sont ensuite introduite dans le fĂ»t diaphysaire du fĂ©mur ce qui assure une stabilisation primaire. Le montage est renforcĂ© par un haubanage au fil dâacier pour fixer dĂ©finitivement la correction.Une contention antalgique de 21 jours par un plĂątre bipelvi-pedieux aprĂšs control radiologique est rĂ©alisĂ©e en fin dâintervention.
Resultats :11 enfants opĂ©rĂ©s, 4 avaient une coxa vara bilatĂ©rales et 16 hanches opĂ©rĂ©es. LâĂąge des enfants est compris entre 4 et 9 ans. Le motif de consultation le plus frĂ©quent est la marche avec Boiterie Sur le plan radiologique lâangle cervico-diaphysaire des coxa vara traitĂ© Ă©tait estimĂ© entre 45° et 90°. Tous les patients ont Ă©tĂ©s opĂ©rĂ©s par la mĂȘme Ă©quipe chirurgicale.La consolidation de lâostĂ©otomie est obtenue entre 6 Ă 8 semaines, lâangle de correction obtenu es t compr is en t re 110° e t 125°. Le nombre dâ in tervention par patient est en moyenne de 1,25 (6hanche opĂ©rĂ©es 2 fois et 10 hanches une fois). Aucun cas dâĂ©piphysiodĂšse cervicocĂ©phalique.Deux cas de migration de broches. 7 patients ont gardĂ© une boiterie de causes diffĂ©rentes.
Discussion :La coxa vara est une pathologie rare, touche les deux sexes. LâĂąge diagnostic se fait le plus souvent Ă lâĂąge de la marche ces constatations ne sont pas diffĂ©rentes Ă celles de la littĂ©rature.LâostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne et stabilisation par haubanage est une mĂ©thode radio chirurgicale simple qui ne nĂ©cessite que des broches et du fil dâacier. LâostĂ©otomie est unique, elle se fait dans
la rĂ©gion soutrochantĂ©rienne La verticalisation des broches suffi pour verticalisĂ© le col fĂ©moral et corrigĂ© la coxa vara. Aucun matĂ©riel ne traverse le col fĂ©moral ce qui rĂ©duit le risque dâĂ©piphysiodĂšse cervicocĂ©phalique. LâĂ©piphysiodĂšse du grand trochanter parfois associĂ©e dans dâautres techniques effectuĂ© par un ajout de matĂ©riel nâest pas nĂ©cessaire dans cette mĂ©thode, le hauban du montage bloque la croissance de cette rĂ©gion. Câest une mĂ©thode qui ne prĂ©sente pratiquement pas de complications en dehors de la migration des broches rencontrĂ©e chez deux patients.
Conclusion :LâostĂ©otomie sous trochantĂ©rienne et stabilisation par haubanage dans le traitement des coxa vara congĂ©nitales est une technique radio-chirurgicale simple, sĂ©duisante, facile a rĂ©alisĂ© permet la correction de la coxa vara au moindre frais.
C38- LES MANIFESTATIONS OSSEUSES DANS LâOSTĂOGENĂSE IMPARFAITE, ANALYSE RADIOLOGIQUE ET PROPOSITION DâUNE CLASSIFICATION Ă PROPOS DE 246 OS LONGS
K. Hachelaf, O. Kerri, M. Amghar, F. Chouchaoui, M. Boumediene, A. Mekhaldi, T. HamdaouiService de chirurgie orthopédique et traumatologique «B» CHU DOUERAFaculté de médecine SAAD DAHLEB Blida
Objectifs :LâostĂ©ogenĂšse imparfaite est une pathologie caractĂ©risĂ©e par une fragilitĂ© osseuse dâorigine gĂ©nĂ©tique. Elle regroupe un ensemble de manifestations osseuses et extra osseuses.Le retentissement de cette pathologie sur les os longs est variable. Lâanalyse radiologique met en Ă©vidence des lĂ©sions Ă©lĂ©mentaires : transparence osseuse, corticale fine, fractures dâĂąges diffĂ©rents, fĂ»t diaphysaire obstruĂ© en partie ou en totalitĂ© et des dĂ©formations de complexitĂ© variable.lâobjectif de lâĂ©tude est de regrouper les diffĂ©rentes manifestations radiologiques des os longs dans des groupes homogĂšnes pour permettre de discuter les indications opĂ©ratoires au prĂ©alable et planifier
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lâacte opĂ©ratoire dans le traitement chirurgical dans lâostĂ©ogenĂšse imparfaite.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective rĂ©alisĂ©e entre 2009 et 2018. Elle compte 61 patients. Il est inclus dans cette Ă©tude tous les enfants pris en charge pour ostĂ©ogenĂšse imparfaite opĂ©rĂ© dans notre service pour fracture, dĂ©formation ou fracture sur dĂ©formations.Tous ces patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun bilan radiologique comportant obligatoirement des radiographies (de face et de profil) centrĂ©es sur la courbure principale. Nous avons tenu compte de la qualitĂ© de lâos et lâĂ©tat des corticales, la prĂ©sence ou non de fracture complĂšte ou partielle, lâanalyse des courbures (leurs nombres, leurs orientations et leurs degrĂ©s dâangulation. La courbure principale est la plus importante Ă estimer), de lâĂ©tat du fĂ»t diaphysaire (fĂ»t libre, obstruĂ© en partie ou en sa totalitĂ©). Au niveau du fĂ©mur, il est impĂ©ratif de dĂ©terminer lâĂ©tat du col fĂ©moral qui est souvent en coxa vara induite.
Resultats :LâĂąge moyen des enfants est de 6,11 ans, Nous avons analysĂ© 246 os long (43,90% de fĂ©mur et 38,21% deux os de jambe).Lâanalyse radiologique de nos diffĂ©rents malades nous a permis de diffĂ©rencier 6 groupes radiologiques de gravitĂ© croissante :Type I : Os sans dĂ©formation avec ou sans fracture.Type II : Os avec une dĂ©formation simple, angle de courbure infĂ©rieure Ă 30°dans un seul plan de lâespace, avec ou sans fracture.Type III : DĂ©formation modĂ©rĂ©e, dans deux plans de lâespace. Angle de courbure principale entre 30°-50° avec ou sans fracture.Type IV : DĂ©formation sĂ©vĂšre dans plusieurs plans de lâespace, angle de courbure principale > Ă 50°, fĂ»t diaphysaire libre, avec ou sans fracture.Type V : DĂ©formation sĂ©vĂšre dans plusieurs plans de lâespace, angle de courbure principale > Ă 50°, fĂ»t diaphysaire obstruĂ© partiellement ne dĂ©passant pas un tiers, avec ou sans fracture.Type VI : DĂ©formation sĂ©vĂšre dans plusieurs plans de lâespace, angle de courbure principale> Ă 50°, fĂ»t diaphysaire complĂštement obstruĂ©,
diaphyse fine en lame de sabre. PrĂ©sence ou pas dâune coxa vara, avec ou sans fracture.Les dĂ©formations les plus graves se voient surtout aux membres infĂ©rieurs.
Discussion :Le bilan radiologique est nĂ©cessaire pour la planification opĂ©ratoire. Un nombre important de radiographies sont rĂ©alisĂ©es durant les pĂ©riodes prĂ©, per et post opĂ©ratoires chez ces patients les exposant Ă un taux dâirradiation important. Lâanalyse des manifestations radiologiques diffĂšre selon les auteurs : BOUTAUD et KHAISSIDI prennent en considĂ©ration la taille du canal mĂ©dullaire et lâangle de la dĂ©formation. Les radiographies prĂ©opĂ©ratoires ne permettent pas souvent dâapprĂ©cier lâexactitude du diamĂštre canalaire sur un os souvent sinueux. Câest probablement pour cette raison que nous nâavons nâa pas trouvĂ© ces paramĂštres dans dâautres sĂ©ries MOORE-FIELD classe ces manifestations uniquement selon la sĂ©vĂ©ritĂ© des dĂ©formations. Cette classification ne donne aucune information sur la morphologie gĂ©nĂ©rale de lâos, elle ne prend en considĂ©ration ni lâĂ©tat du fĂ»t diaphysaire en sa totalitĂ©, ni les caractĂšres des dĂ©formations et ni les dĂ©formations invalidantes de lâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur. JUSTIN EASOW SAM classe les dĂ©formations osseuses en trois catĂ©gories en incluant les dĂ©formations pelviennes Ă part :âą CatĂ©gorie I : corticale mince et os gracile.âą CatĂ©gorie II : os court et large.âą CatĂ©gorie III : tous les changements de la morphologie pelvienne. Cette classif ication morphologique ne prĂ©cise aucun caractĂšre des dĂ©formations osseuses. Notre analyse radiologique est basĂ©e sur la prĂ©sence ou non de fractures, lâangulation des dĂ©formations, le nombre de courbures et de leur orientation dans lâespace, lâĂ©tat de permĂ©abilitĂ© du fĂ»t diaphysaire et de la prĂ©sence ou non dâune coxa vara fĂ©morale. Ces lĂ©sions sont regroupĂ©es dans une classification pour individualiser des groupes homogĂšnes de gravitĂ© croissante qui vont permettre dâĂ©tablir une planification opĂ©ratoire.
Conclusion :Lâanalyse des diffĂ©rentes manifestations radiologiques
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ont permis dâindividualisĂ© 6 types radiologiques de gravitĂ© croissante. Chaque type radiologique correspond Ă un ensemble de difficultĂ© rencontrĂ© en peropĂ©ratoire. La connaissance de ces diffĂ©rents types radiologiques permet la planification des ges te s as soc iĂ©s e t comp lĂ©men ta i re s Ă l âo s tĂ©osynthĂšse centromĂ©dullaire dans la prise en charge des fractures et dĂ©formations des os longs dans lâostĂ©ogenĂšse imparfaite.
C39- TRAITEMENT CHIRURGICAL DES FRACTURES DU TALUS: RĂSULTATS FONCTIONNELS ET RADIOGRAPHIQUES Ă MOYEN TERME
A. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. SifiEHS salim zemirli
Objectifs :de cette Ă©tude prospective Ă©tait de prĂ©senter les caractĂ©ristiques lĂ©sionnelles, de les classer, et dâĂ©valuer la prise en charge thĂ©rapeutique ainsi que les rĂ©sultats fonctionnels et radiographique du traitement chirurgical des fractures du talus Ă moyen terme.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :entre le 1er janvier 2014 et le 1er mars 2019, un total de 21 patients ĂągĂ©s de 30 ans en moyenne (19 Ă 50 ans), prĂ©sentant 21 fractures du talus ou luxations pĂ©ri-talaire ont Ă©tĂ© traitĂ©s chirurgicalement.Parmi eux,19 hommes (95%) et une femme (5%). On a cherchĂ© : les antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux, la notion de tabagisme, les lĂ©sions associĂ©es, des critĂšres de polytraumatisme, le dĂ©lai avant lâopĂ©ration et le type dâostĂ©osynthĂšse, les complications associĂ©es a la cicatrisation de la peau, lâinfection, la necrose avasculaire et lâarthrose talo-crurale et sous-talienne. Les fractures on Ă©tĂ© classĂ© selon la classification dâHawkins (modifiĂ© par Canale), Sneppen et Marti. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s sur la base de scores fonctionnels de Kitaoka (AOFAS). On a recensĂ©s 10 (50%) fractures du col du talus, 6 (30%) fractures isolĂ©es du corps du talus et 4 (20%) fractures associĂ©es du col et du corps du talus. Il yâavait 3(15%) fractures ouvertes, 11(55%) patients avaient des lĂ©sions osseuses associĂ©es et 2 (10%) patients polytraumatisĂ©s.
90% de nos patients étaient opérés en urgence. Réduction et ostéosynthÚse à foyer ouvert ont été réalisées chez tous nos patients.Le recul moyen était de 3.2 ans (0.5 à 5.2).
Resultats :Des signes de nĂ©crose avasculaire affectant partiellement ou totalement le corps du talus ont Ă©tĂ© dĂ©celĂ©s dans Cinque fractures (25%), dont un nĂ©cessitant une arthrodĂšse secondaire.Lâarthrose sâest dĂ©veloppĂ©e dans 04 cas (20%). Les rĂ©sultats fonctionnels selon le score de Kitaoka (AOFAS), quel que soit le type de fracture, Ă©taient excellents dans 9 patients (45%), bons dans 7 patients (35%), mauvais chez 4 patients (20%) patients.Discussion :Les fractures du talus sont des lĂ©sions peu communes reprĂ©sentent <1% de toutes les fractures du corps et de 3% Ă 6% des fractures de la cheville, et prĂ©sentent un taux de complications Ă©levĂ©. La majoritĂ© des fractures dans notre groupe Ă©taient dues Ă des chutes dâune hauteur ou Ă des accidents de la route, ce qui est conforme aux donnĂ©es de la littĂ©rature.Lâincidence de la nĂ©crose avasculaire, telle que rapportĂ©e dans la littĂ©rature, a eu une tendance Ă la baisse. Les rĂ©sultats de la notation fonctionnelle et radiographique Ă©taient en accord avec les donnĂ©es de la littĂ©rature et ont confirmĂ© que le rĂ©sultat fonctionnel Ă©tait liĂ© Ă la gravitĂ© de la fracture.
Conclusion :Nos rĂ©sultats ont confirmĂ© que la prise en charge des fractures du talus par ostĂ©osynthĂšse est indiquĂ©e mĂȘme dans les fractures de type 1 de Hawkins non dĂ©placĂ©es. La rĂ©duction et ostĂ©osynthĂšse chirurgicale est une urgence. Les fractures ouvertes, les lĂ©sions osseuses associĂ©es et le polytraumatisĂ© augmente le risque de complications de nĂ©crose avasculaire, et dâarthrose.
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C40- OSTĂOTOMIE DâALLONGEMENT DU CALCANĂUS (MOSCA) : TECHNIQUE CHIRURGICALE
A. Djerbal, Y. Akloul, S. Tebani, N. SifiEHS salim zemirli
Objectifs :OstĂ©otomie dâallongement du calcanĂ©us (Mosca) est ostĂ©otomie extra-articulaire appelĂ© aussi chirurgie fonctionnelle est le traitement de choix pour les pieds plats valgus sĂ©vĂšres souples et douloureux Ă lâorigine de gĂȘne fonctionnelle pouvant compromettre les activitĂ©s sportives et le port de chaussures de ville. Dans un souci dâaffinement, dâefficacitĂ© des gestes chirurgicaux et dâamĂ©lioration du rĂ©sultat final tant sur le plan esthĂ©tique que fonctionnel. Nous proposons une stratĂ©gie chirurgicale moins agressive sur des os immatures encore en croissance.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :36 pieds (21 patients) traitĂ©s par ostĂ©otomie dâallongement du calcanĂ©us (Mosca) associĂ© Ă une ostĂ©otomie de pronation du cunĂ©iforme mĂ©dial (MC1).Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun allongement du Tendon dâAchille (TA) et du Court Fibulaire (CF) selon la technique de Vulpus, capsulorraphie TN et transposition avec avancement du tibialis postĂ©rieur (TP). Les 36 pieds opĂ©rĂ©s par un seul chirurgien orthopĂ©dique qui maitrise ce procĂ©dĂ© chirurgical.Les rĂ©sultats cliniques et radiologiques en fin de croissance ont Ă©tĂ© analysĂ©s et comparĂ©s.Les garçons ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s en fin de croissance des membres infĂ©rieurs aprĂšs lâĂąge de 15 ans et les filles aprĂšs lâĂąge de 13 ans.Lâexamen clinique, lâĂ©valuation subjective de la qualitĂ© de vie, selon le score de KITAOKA (AO-FAS). Les examens radiographiques prĂ© et postopĂ©ratoires comportaient des incidences en charge des 2 pieds de face et de profil pour Ă©valuer 5 paramĂštres radiologiques: - la divergence talo-calcanĂ©enne(DTC), lâangle de couverture talo-naviculaire, lâangle talus-M1 ou angle de MĂ©ary, la pente du calcanĂ©us (calcaneal pitch) et lâangle du talus avec lâhorizontale (talus-sol).
Resultats :Les rĂ©sultats Ă court terme de notre sĂ©rie traitĂ©e selon le procĂ©dĂ© MC1 sont bons et excellents tant sur le plan radiographique que fonctionnel. La disparition complĂšte de la douleur, le creusement de lâarche mĂ©dial, la correction du valgus de lâarriere pied, la disparition de la proĂ©minence mĂ©diale et plantaire de la tĂȘte du talus et la facilitĂ© du chaussage tĂ©moignent de la fiabilitĂ© de ces procĂ©dĂ©s chirurgicaux. La subluxation calcanĂ©o-cuboĂŻdienne rĂ©siduelle, apanage du procĂ©dĂ© chirurgical MC1 reste frĂ©quente mais sans retentissement fonctionnel.
Discussion :Technique dâEvans (JBJS Br 1975) modifiĂ©e par Mosca (JBJS Am 1995).Nouvelle approche thĂ©rapeutique du PPVSR idiopathique, symptomatique de lâenfant et lâadolescent respecte la croissance et la mobilitĂ© articulaire du pied. Les ostĂ©otomies extraarticulaires de correction.
Conclusion :LâostĂ©otomie dâallongement du calcanĂ©us (Mosca) associĂ©es Ă des gestes sur les parties molles est le traitement de choix pour rĂ©tablir la morphologie et la biomĂ©canique du pied et Ă©viter une dĂ©tĂ©rioration articulaire prĂ©coce.C41- PIED EQUINOVARUS SPASTIQUE. QUEL, INTĂRĂT DU BLOC MOTEUR AVANT LA CHIRURGIE?
B. Benattouservice chirurgie orthopédique- hÎpital militaire universi taire spécialisé(HMUS)-staoueli
Objectifs :Ătude prospective analytique de lâinteret du bloc moteur anesthĂ©sique avant les tenoplasties et transfert trendineux et des rĂ©sultats ana tomo - fonc t i o nnels de la chirurgie palliative du pied varus Ă©quin spastique Ă propos dâune sĂ©rie de 12 patients.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest une sĂ©rie de 12 patients prisent en charge pour un pied varus Ă©quin spastique ,opĂ©rĂ©e entre
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2009 et 2019 cette population fragile et jeune avec une moyenne dâĂąge de 17 ans(9-34) sous bloc moteur systĂ©matique avec tenoplastie dâallongement en ÂŽÂŽZâÂŽ sagittale (3) ou frontale (6) percutanĂ©e ,Green (4) ou Ă ciel ouvert (8) ou une aponevrotomie des jumeaux(3) pour corriger lâĂ©quin talo-crural associĂ© Ă une tenoplastie dâal longement du jambier postĂ©rieur chez 9 patients avec trois cas ostĂ©otomies calcaneenne de Dwyer pour corriger le varussupinatus de lâarriĂšre pied et tout nos patient ont bĂ©nĂ©ficiĂ© systmatiquement dâun transfert de lâhĂ©mi-tendon du jambier antĂ©rieur sur le court fibulaire pour pallier au pseudo-Ă©quin. Lâimmobilisatio par une botte en rĂ©sine est systĂ©matique pour six semaine et la reprise du programme de la rĂ©Ă©ducation fonctionnelle est primordiale par le mĂȘme kinĂ©sithĂ©rapeute.
Resultats :recul moyen de cinq ans (1-9) les rĂ©sultats fonc tionnels de la marche et la rĂ©traction rĂ©siduelle du triceps sural selon le test Silfverskold ont Ă©tĂ© satisfaisants chez 2/3 de nos patients avec un angle de dorsiflexion passif diferentiel Ă moins de 5 °[0° -12°] et rĂ©sultats cosmĂ©tique trĂšs satisfaisants avec un indice plus de 75%. On a dĂ©plorĂ© trois Ă©checs liĂ©s Ă la mauvaise analyse de la par rĂ©flexe dâ Ă©tirement du triceps sural mal considĂ©rĂ©e, et six patients perdus de vu non randomisĂ©s.
Discussion :La chirurgie fonctionnelle de cette dĂ©formation discale du membre infĂ©rieur qui a pour objectif de supprimer le pseudo Ă©quinisme par un transfert de lâhĂ©mitendon du jambier antĂ©rieur sur le court fibulire (ou le cuboide )et de palier Ă lâĂ©quin de la talo-crurrale par rĂ©traction sur du muscle triceps sural et du tendon dâAchille, un allongement sural peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© : soit par aponĂ©vrotomie solĂ©aire (et/ou gastrocnĂ©mienne) soit par tĂ©notomie achillĂ©enne Le bloc moteur prĂ©opĂ©ratoire du membre prend donc tout son sens dans la diffĂ©renciation entre dĂ©formation due Ă la spasticitĂ© et dĂ©formation due aux rĂ©tractions tendineuse et musculaires.Lâangle de flexion dorsale passive avant et aprĂšs le bloc moteur permet de poser les indications chirurgicales de neurotmie sâil est grandement
amĂ©liorĂ© et les indications de tenoplastie et des transferts tendineux si lâangle reste fixe.Au dĂ©cours de ces interventions, une immobilisation par botte plĂątrĂ©e avec pied en flexion dorsale Ă 90° est nĂ©cessaire 6 semaines sous peine de mauvaise cicatrisation et rupture tendineuse dĂ©sastreuse Ă la remise en tension. En effet, les complications sous plĂątre, notamment le syndrome des loges, est Ă redouter Une insuffisance de flexion dorsale au moment du plĂątrage peut diminuer la qualitĂ© de la tĂ©notomie ou de lâaponĂ©vrotomie initiales.Des griffes dâorteils sont souvent associĂ©es et gĂȘnent le patient pour la marche. Elles sont responsables de lĂ©sions cutanĂ©es par conflit avec la chaussure et/ ou lâorthĂšse. Une tĂ©notomie des muscles longs flĂ©chisseurs des orteils et/ou de lâhallux est possible, mais le rĂ©sultat est souvent modeste, en raison dâune difficultĂ© dâĂ©valuation prĂ©opĂ©ratoire du fait de lâĂ©quin et du varus.Des gestes orthopĂ©diques Ă visĂ©e valgisante par transferts tendineux peuvent ĂȘtre proposĂ©s patient. Soit le geste concerne le muscle tibial antĂ©rieur seul, soit le muscle tibial postĂ©rieur seul, soit les deux.La technique de SPLATT (Split Anterior Tibial Tendon Transfer) doit ĂȘtre proposĂ©e lorsque lâeffet du tibial antĂ©rieur est majeur en phase oscillante. Une premiĂšre incision expose lâinsertion du tendon, qui est alors sĂ©parĂ© longitudinalement jusquâĂ la jonction musculotendineuse. La moitiĂ© de la terminaison, mĂ©diane, reste attachĂ©e au premier mĂ©tatarsien et au premier cunĂ©iforme. En revanche, la moitiĂ© latĂ©rale est tunnelisĂ©e en sous-cutanĂ© au moyen dâune contre-incision, et est attachĂ©e au cuboĂŻde, en intra osseux. Les techniques de transferts tendineux du muscle tibial postĂ©rieur [27] sont multiples et visent Ă traiter le varus en phase portante. Une premiĂšre technique (Fig. 9A) permet une suture entre une hĂ©miportion latĂ©rale du tendon du tibial postĂ©rieur et le tendon du muscle court fibulaire. Une seconde technique propose la mĂȘme hĂ©misection avec insertion directe sur le cuboĂŻde (Fig. 9B) et une derniĂšre propose la suture du tendon sur le second cunĂ©iforme, par un trajet au travers de la membrane interosseuse (Fig. 9C). Enfin, des instabilitĂ©s ou dĂ©formations articulaires peuvent accompagner le pied en varus Ă©quin et justifier certaines interventions dâarthrodĂšse.
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Conclusion :La prise en charge du pied Ă©quinovarus spastique est multidisciplinaire et la dĂ©formation doit ĂȘtre Ă©valuĂ©e dâune maniĂšre rigoureuse par le kinesithrapeute, lâanesthĂ©siste et le chirurgien orthopĂ©dique, afin de diffĂ©rencier de maniĂšre claire les symptĂŽmes spastiques utiles des symptĂŽmes spastiques dĂ©lĂ©tĂšres quâil faut traiter et avant toute chirurgie par bloc nerveux moteur soit par des gestes locaux de neurotomies t ib ia les sĂ© lec t ives ou ges tes o r t hopĂ©diques dâallongement, de transferts tendineux ,ostĂ©otomie voir dâarthrodĂšses pour redonner au patient une certaine autonomie qui reste loin des dolĂ©ances de cette tranche de population fragile.
C42- PREMIERS PAS EN ARTHROSCOPIE DE LA HANCHE, Ă PROPOS DE 7 CAS
M. Boussaad, A. Ikhlef, N. Baouane, Z. Azouz, K. Brahimi, K. HamitoucheEHP Dr Rachid Benmerad 5 rue Didouche Mourad Amriw Bejaia
Objectifs :IntĂ©rĂȘt de lâarthroscopie de la hanche dans le diagnostic et le traitement de certaines affections du cartilage et du labarum dans les conflits fĂ©moro-acĂ©tabulaires, du tendon du psoas, de la synoviale âŠ
MatĂ©riels et mĂ©thodes :7 patients, 4 hommes et 3 femmes, ĂągĂ©s de 20 Ă 52 ans. Il sâagit de 2 conflits fĂ©moro acĂ©tabulaires sĂ©quellaires de LCH dans 1 cas et dâepiphysiolyse dans 1 cas. Un ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde dans un cas. Une arthrite de hanche qui posait un problĂšme diagnostic et qui sâest avĂ©rĂ© aprĂšs biopsie ĂȘtre une coxite tuberculose. Une synovite non spĂ©cifique. Une dĂ©sinsertion du labrum en «anse de seau» isolĂ©e chez un pratiquant dâarts martiaux (Tae kwondo) souffrant dâun ressaut violent et douloureux. Un conflit du psoas aprĂšs PTH.
Resultats :Tous les patients ont été opérés sous anesthésie générale, décubitus dorsal, sur table orthopédique avec traction modérée, amplificateur de brillance
installĂ© pour la face et le profil, arthropompe Ă basse pression (30 mm Hg), optique de 30° classique, Shaver et RadiofrĂ©quence. 2 voies dâabord: lâune antĂ©ro latĂ©rale, Ă lâaplomb du sommet du grand trochanter, pour la visualisation; lâautre antĂ©ro mĂ©diale, Ă lâaplomb du petit trochanter, sans dĂ©passer lâaxe vasculaire en dedans, pour lâinstrumentation. Les geste ont consistĂ©, aprĂšs capsulotomie antĂ©rieure Ă la radio frĂ©quence, respectivement en : creusement dâun «offset fĂ©moral antĂ©rieur» dans les 2 cas de conflits, rĂ©section de lâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde «accouchĂ©e» dans la cor t icale antĂ©r ieure du co l f Ă©mo ra l , b i op sie synoviale dans deux cas, rĂ©section simple de lâanse de seau labrale et, enfin, tĂ©notomie du psoas, directement, sans capsulotomie antĂ©rieure.
Discussion :Le cas de conflit sĂ©quellaire de LCH, 20 ans, est trĂšs satisfait : diminution considĂ©rable des douleurs mais persistance dâune trĂšs lĂ©gĂšre boiterie Ă 6 mois. Lâautre cas, sĂ©quelle dâepiphysiolyse, patient de 38 ans: mauvais rĂ©sultats, coxarthrose rapide.Le cas dâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde a Ă©tĂ© immĂ©diatement et durablement soulagĂ©. La confirmation dâune coxite tuberculeuse par la biopsie chez un patient de 26 ans a permis dâinstaurer un traitement spĂ©cifique et dâobtenir lâindolence et lâamĂ©lioration de lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral mais avec persistance dâune raideur importante. Le diagnostic dâune synovite non spĂ©cifique chez une patiente de 28 ans nâa pas permis encore de lâamĂ©liorer cliniquement selon son rhumatologue. La rĂ©section de lâanse de seau labrale chez le sportif de 22 ans a permis de supprimer Le cas de conflit sĂ©quellaire de LCH, 20 ans, est trĂšs satisfait : diminution considĂ©rable des douleurs mais persistance dâune trĂšs lĂ©gĂšre boiterie Ă 6 mois.Lâautre cas, sĂ©quelle dâEpiphysiolyse, patient de 38 ans: mauvais rĂ©sultats, coxarthrose rapide. Le cas dâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde a Ă©tĂ© immĂ©diatement et durablement soulagĂ©. La confirmation dâune coxite tuberculeuse par la biopsie chez un patient de 26 ans a permis dâinstaurer un traitement spĂ©cifique et dâobtenir lâindolence et lâamĂ©lioration de lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral mais avec persistance dâune raideur
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importante. Le diagnostic dâune synovite non spĂ©cifique chez une patiente de 28 ans nâa pas permis encore de lâamĂ©liorer cliniquement selon son rhumatologue. La rĂ©section de lâanse de seau labrale chez le sportif de 22 ans a permis de supprimer complĂštement le ressaut douloureux, et de reprendre avec beaucoup de satisfaction les activitĂ©s sportives. La tĂ©notomie du psoas sur PTH a permis de rĂ©tablir une flexion active totalement indolore de la hanche en 2 semaines.
Conclusion :Lâarthroscopie de la hanche, au vu des publications rĂ©centes, permet, outre lâablation de corps Ă©trangers, de traiter efficacement des pathologies dysplasiques ou dĂ©gĂ©nĂ©ratives non encore arthrosiques, de retirer des tumeurs bĂ©nignes, de pratiquer des biopsies, de rĂ©aliser des tĂ©notomies avec trĂšs peu de morbiditĂ©, au dĂ©cours dâune hospitalisation de jour trĂšs souvent. A lâinstar de ces publications, notre courte sĂ©rie, que nous avons tentĂ© de bien cibler, confirme lâefficacitĂ© avec trĂšs peu dâinnocuitĂ© de cette mĂ©thode thĂ©rapeutique et nous encourage Ă poursuivre, certes avec toujours beaucoup de prudence et de clairvoyance, mais aussi une certaine assurance dans les rĂ©sultats si les pathologies sont bien triĂ©es.
C43- LA VOIE POSTĂRIEURE CLASSIQUE VS LA VOIE POSTĂRIEURE MINI-INVASIVE DANS LES PROTHĂSES TOTALES DE HANCHE
AM. Lazar, N. Chergui, A. Belaidi, R. Mammeri, D. Guendouz, B. Tebib, S. MehdiHĂŽpital Central de lâArmĂ©e, Alger
Objectifs :Nous avons recherchĂ© lâintĂ©rĂȘt dâune voie pos tĂ©rieure minimale par rapport Ă une voie postĂ©ro-externe «standard» Ă court terme. Il faut savoir que Les publications analysant les voies dâabord mini-invasives pour arthroplastie totale de hanche restent rares.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest une Ă©tude rĂ©trospective, continue et comparative incluant 60 arthroplasties rĂ©partis en
deux groupes dâeffectif Ă©gal et comparables en prĂ©-opĂ©ratoire. Nous avons exclu les arthroplasties de reprise et les troubles architecturaux majeurs . Les deux voies ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en dĂ©cubitus latĂ©ral avec une instrumentation classique et le mĂȘme type dâimplant. Nous avons Ă©tudiĂ© la durĂ©e de lâintervention, les pertes sanguines, la douleur post-opĂ©ratoire, le positionnement des implants et la durĂ©e du sĂ©jour. Le saignement opĂ©ratoire a Ă©tĂ© calculĂ© selon le nombre de poches de transfusion. Les rĂ©sultats cliniques fonctionnels ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s selon PMM et HHS Ă 3 et 6 mois.
Resultats :La longueur moyenne de lâincision Ă©tait de Ă©tait de 10 cm contre 18 cm. Les pertes sanguines Ă©taient significativement plus faibles dans le groupe mini-voie ainsi que la douleur postopĂ©ratoire. Les autres paramĂštres opĂ©ratoires et le positionnement des implants Ă©taient comparables. Aucune complication majeure nâa Ă©tĂ© relevĂ©e dans le groupe miniinvasif. Dans lâautre groupe, il y a eu quatre luxations et une fracture sur prothĂšse en per-opĂ©ratoire. Le score PMM Ă©tait meilleur aprĂšs mini-abord Ă 3 mois.
Discussion :La voie mini invasive reste une voie trĂšs sĂ©duisante surtout pour les patients, la durĂ©e dâhospitalisation ainsi que la rĂ©insertion socio-professionnelle. Cependant, il faut faire la part des choses car une voie mini-invasive nâest pas une voie avec une petite incision. Cette voie permet de conserver le plus dâĂ©lĂ©ments anatomiques afin de permettre une reprise immĂ©diate des activitĂ©s.
Conclusion :La voie mini-invasive reste trĂšs intĂ©ressante. Elle doit ĂȘtre pratiquĂ©e par un chirurgien entrainĂ©. Cependant, Ă part le cotĂ© esthĂ©tique, Ă long terme, les rĂ©sultats fonctionnels Ă©taient comparables.
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C44- DEVENIR Ă MOYEN TERME DE 18 CAS DâOSTEONECROSES ASEPTIQUE DE LA TĂTE FĂMORALE : LE FORAGE EST - IL ENCORE DâACTUALITĂ ?
R. Farhi, A. Chebbout, A. Marhoune, A. Remache, A. Kerkour Rayache, A. Aouacher, M. BouzitounaCHU Constantine
Objectifs :Maladie invalidante, touchant un adulte en gĂ©nĂ©ral encore jeune et en pleine activitĂ©, son traitement ne peut se concevoir quâen fonction de sa pathogĂ©nie, de lâĂ©volution spontanĂ©e et des possibilitĂ©s thĂ©rapeutiques en fonction du stade dâĂ©volution, au mieux apprĂ©ciĂ© par les examens complĂ©mentaires.Toutes les techniques chirurgicales ont pour but de calmer la douleur souvent intense et invalidante; elles devraient Ă©galement prĂ©server des amplitudes articulaires souvent dans les limites de la normale en prĂ©opĂ©ratoire.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous avant Ă©tudier rĂ©trospectivement une sĂ©rie de 18 cas dâostĂ©onĂ©crose de la tĂȘte fĂ©morale (10 femmes et 08 hommes), traitĂ©s par forage chez 14 patients (04 cas bilatĂ©raux) avec un recul moyen de 05 ans LâĂąge moyen au moment du forage Ă©tait de 35 ans (20 Ă 50) 05 cas par corticothĂ©rapie, 1 cas par un Ă©thylisme chronique, 12 cas Ă©taient idiopathiques. Les stades de la nĂ©crose selon la classification de lâARCO Ă©taient les suivants :- Stade 1: (08%).- Stade 2: ( 59%).- Stade 3: (30%)- stade 4 (: 03%).Les malades ont Ă©taient revus cliniquement (score PMA) et radiologiquement (stade ARCO et score de KOO).
Resultats :07 cas avaient Ă©voluĂ© favorablement soit 41% et 10 cas (58,8%) ont nĂ©cessitĂ© la mise en place dâune prothĂšse totale de hanche (un cas a Ă©tĂ© perdu de vue).
Discussion :Le recul moyen dans le groupe de succĂšs Ă©tait de 48 mois, dans le groupe des Ă©checs il Ă©tait de 11
mois. Les lésions stade 3 et 4 et les lésions ayant un indice de koo supérieure à 40 ont évolué défavorablement (p inf 0,05).
Conclusion :Lâanalyse de notre sĂ©rie trouve que le forage est efficace pour attĂ©nuer ou faire disparaĂźtre le syndrome douloureux dans les stades prĂ©coces de la maladie, Ă©vitant ainsi une arthroplastie prothĂ©tique chez un sujet jeune. Technique simple qui reste Ă la portĂ©e de tous les chirurgiens et qui respecte lâanatomie de lâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure de la hanche. Nos rĂ©sultats sont comparables Ă ceux de la littĂ©rature et aux sĂ©ries rĂ©centes.
C45- OSTĂOME OSTĂOIDE DU COL FĂMORAL
M. Boumediene, F. Chouchaoui, N. Chergou, K. Hachelaf, T. HamdaouiEHS Douera
Objectifs :Evaluation des rĂ©sultats de la cure chirurgicale Ă ciel ouvert de lâostĂ©ome ostĂ©oide de siĂšge cervical.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre sĂ©rie comporte 5 patients de sexe masculin, traitĂ© entre 2016 et 2019, dont lâĂąge moyen Ă lâintervention Ă©tait de 12 ans. Le diagnostic sâest toujours appuyĂ© sur le «couple» dâimagerie scintigraphie (hyperfixation) scanner (nidus localisĂ© dans le col fĂ©moral). Les patients ont fait lâobjet dâune rĂ©section marginale Ă ciel ouvert par une voie dâabord antĂ©ro-externe de WATSON JONES (vu le siĂšge antĂ©ro-externe de lâostĂ©ome) associĂ©e Ă un curetage du site.
Resultats :Les résultats ont été apprécies cliniquement et avec un scanner de contrÎle à 1 an postopératoire: 5 guérisons complÚtes avec disparition totale et définitive des douleurs.
Discussion :La localisation de lâostĂ©ome ostĂ©oide dans le col du fĂ©mur est frĂ©quente, elle impose une bonne planification prĂ©-opĂ©ratoire de la voie dâabord afin de rĂ©aliser lâexĂ©rĂšse sans risque de mauvais trajet.
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Conclusion :LâostĂ©ome ostĂ©oide a localisation cervicale est une lĂ©sion bĂ©nigne qui atteint de jeunes patients causant des douleurs importantes et une perte de la fonction complĂšte du membre atteint, la rĂ©section marginale en bloc permet au patient une guĂ©rison complĂšte.
C46- PLACE DU COTYLE Ă DOUBLE MOBILITĂ DANS LâARTHROPLASTIES TOTALE DE HANCHE SUR HANCHE ANKYLOSĂE SECONDAIRE Ă LA SPONDYLARTHROPATHIE
L. Aitelhadj, S. Fourmas, H. Amouri, A. Touati, M. Yakoubi37 lot el mebnia birkhadem Alger
Objectifs :La spondylarthrite ankylosante est un rhumatisme inflammatoire chronique, touchant principalement les hommes. Lâarthrite de la hanche, le plus souvent bilatĂ©rale, est un facteur de sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie. Elle peut aboutir Ă long terme Ă des sĂ©quelles fonctionnelles handicapantes par ankylose osseuse.La prothĂšse totale de la hanche dans lâankylose de la hanche, constitue actuellement une partie intĂ©grante de lâarsenal thĂ©rapeutique. Elle permet de rĂ©duire la douleur et de restituer une mobilitĂ© quasi normale Ă la hanche. La conversion des hanches ankylosĂ©es en prothĂšses demeure une procĂ©dure trĂšs difficile, bien que plusieurs rapports aient dĂ©montrĂ© une excellente survie avec une grande satisfaction des patients. La planification prĂ©opĂ©ratoire est de rigueur. Cela permet le calcul de lâoffset et surtout de lâinĂ©galitĂ© de longueur.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest une Ă©tude prospective de 36 patients soit 72 prothĂšses totales de la hanche rĂ©alisĂ©es sur des hanches raides voir ankylosĂ©es, durant une pĂ©riode Ă©talĂ©e de janvier 2013 Ă janvier 2017 Il sâagissait de 29 hommes et 7 femmes avec un age moyen de 32 ans. Lâankylose de la hanche Ă©tait bilatĂ©rale dans 82% des cas, la fusion Ă©tait spontanĂ©e chez tous les patients et la spondylarthrite
ankylosante Ă©tait lâĂ©tiologie par excellence .Les motifs de consultation Ă©taient de deux ordres, dâune part la douleur et dâautre part lâinĂ©galitĂ© de longueur. Lâatteinte musculaire du moyen fessier a Ă©tĂ© prĂ©sente chez 100% des patients avec une cotation moyenne de 2.
Resultats :Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s dâune arthroplastie bilatĂ©rale simultanĂ©e. La rachi-anĂ©sthesie a Ă©tĂ© utilisĂ© seulement 8 fois ,lâanesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale Ă©tait utilisĂ©e chez les autres avec des difficultĂ©s dâintubation (on a fait appel Ă un spĂ©cialiste ORL dans 7 cas).Les PTH Ă©taient non cimentĂ©es dans 84% des cas avec un cotyle Ă double mobil i tĂ© chez 34 patients (soit 91%).le score de Postel Merl dâAubignĂ© est passĂ© de 6.3 en moyenne en prĂ©opĂ©ratoire Ă 15.2 en post opĂ©ratoire.
Discussion :La fusion de la hanche assure Ă court et moyen terme la stabilitĂ© de lâarticulation atteinte et permet une diminution de la douleur Ă son niveau. Toutefois, Ă long terme, elle risque dâentrainer une atteinte dĂ©gĂ©nĂ©rative des articulations de voisinage; en lâoccurrence le rachis lombaire et le genou . DĂšs lors, la prothĂšse totale de la hanche a Ă©tĂ© recommandĂ©e pour diminuer les contraintes excessives sur les articulations de voisinage et stopper le processus dĂ©gĂ©nĂ©ratif Ă leur niveau. Cependant, le remplacement dâune hanche ankylosĂ©e par une prothĂšse totale de hanche est une vraie problĂ©matique.Cette arthroplastie a permis dâamĂ©liorer la qualitĂ© de vie des patients, pour lesquels la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle mĂȘme incomplĂšte permet de retrouver un dĂ©veloppement socioprofessionnel proche de la normale.
Conclusion :Pour que cette chirurgie soit efficace, une prise en charge multidisciplinaire avec une bonne collaboration entre chirurgien, rhumatologue et kinésithérapeute est nécessaire.
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C47- ARTHROPLAST IE TOTALE B I LATĂRALE DE LA HANCHE DANS LA DRĂPANOCYTOSE. QUELLES SONT LES PRĂCAUT IONS Ă PRENDRE?
L. Aitelhadj, H. Amouri, S. Fourmas, A. Touati, M. Yakoubi37 lot el mebnia birkhadem Alger
Objectifs :De nombreux patients atteints de drĂ©panocytose dĂ©veloppent une nĂ©crose avasculaire de la tĂȘte fĂ©morale et restent relativement asymptomatiques.La falciformation intravasculaire provoque une stase du sang, une thrombose et une ischĂ©mie entraĂźnant des infarctus au niveau des tĂȘtes du fĂ©mur ,ce qui conduit Ă une nĂ©crose avasculaire et une arthrite sĂ©vĂšre dĂ©gĂ©nĂ©rative de la hanche Ă un jeune Ăąge .Certains patients dĂ©veloppent une dĂ©gradation bilatĂ©rale des deux hanches. Ces patients peuvent bĂ©nĂ©ficier dâune prothĂšse bilatĂ©rale simultanĂ©e, mais avec certaines prĂ©cautions afin dâĂ©viter un taux plus au moins Ă©levĂ© de complications. Le chirurgien doit, de concert avec le mĂ©decin anesthĂ©siste, chercher Ă rĂ©duire le risque dâune crise drĂ©panocytaire et aboutir Ă minimiser les complications.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre 2011 et 2017, nous avons rĂ©alisĂ© une sĂ©rie continue, prospective et homogĂšne. Notre sĂ©rie regroupe 26 patients, 15 femmes, 11 hommes. Pour le type drĂ©panocytaire on a recensĂ© 15 formes sĂ©vĂšres, 6 modĂ©rĂ©es, 4 S/?thalassĂ©mie et un cas de S/? thalassĂ©mie avec un Ăąge moyen de 27 ans. Les patients sont classĂ©s selon le stade lĂ©sionnel de Steinberg en; 5 stade II, 7 stade IV,11 stade V et 3 stade VI. Lâarthroplastie totale de hanche bilatĂ©rale simultanĂ©e est rĂ©alisĂ©e 22 fois soit 44 prothĂšses et bilatĂ©rale sĂ©quentielle chez 04 patients. Tous les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de prothĂšses non cimentĂ©s.
Resultats :Avec un recul moyen de 14 mois, tous les patients ont montré une amélioration des scores
de hanche postopĂ©ratoires par rapport aux scores prĂ©opĂ©ratoires pour la douleur, lâamplitude des mouvements et la fonction.le score de PMA est passĂ© de 9.9 en prĂ©opĂ©ratoire Ă 15.4 en postopĂ©ratoire.Nous avons recensĂ© plusieurs complications chez les premiers patients, en peropĂ©ratoire 3 fractures de la diaphyse fĂ©morale, 5 fractures du massif trochantĂ©rien. En postopĂ©ratoire immĂ©diat nous avons dĂ©plorĂ© 2 Ă©tats de choc liĂ©es Ă la falciformation des globules rouges. Aucune infection nâa Ă©tĂ© trouvĂ© ni superficielle ni profonde. Nous avons repris 2 patients pour faut trajet de la t ige primaire. Il nây avait pas de descellement de la tige fĂ©morale. On a repris un cotyle non cimentĂ© par une autre cupule pour instabilitĂ©. 7 ossifications hĂ©tĂ©rotopiques ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es.
Discussion :La drĂ©panocytose est une maladie trĂšs frĂ©quente dans lâAfrique notamment dans le nord, La nĂ©crose avasculaire de la tĂȘte fĂ©morale est la complication la plus frĂ©quente, suivie de la tĂȘte humĂ©rale. La rĂ©pĂ©tition des crises de falciformation conduit Ă lâinfarcissement osseux. Les rĂ©sultats de la PTH sont bien connus dans cette population. P Hernigou a fait plusieurs publications dans ce sens et qui a trouvĂ© de bons rĂ©sultats Ă court et Ă moyen termes.en ce qui concerne le type de fixation ; cimentĂ© vs non cimentĂ© a fait lâobjet de dĂ©bats dans le passĂ©, bien que rĂ©cemment la fixation sans ciment donne des rĂ©sultats satisfaisants. Clarke et al. Ont rapportĂ© un taux de rĂ©vision de 59% chez 27 patients Ă 43 mois en moyenne aprĂšs la chirurgie, 90% dâentre eux portaient des tiges cimentĂ©es.Acurio et Friedman ont trouvĂ© un taux de descellement de 94% dans les hanches cimentĂ©es, contre un taux de 39% hanches non cimentĂ©es chez les patients drĂ©panocytaires. Maintenant, il y a un accord presque universel pour lâutilisation de tiges fĂ©morale sans ciment.
Conclusion :Lâarthroplastie bilatĂ©rale de la hanche chez les patients drĂ©panocytaires prĂ©sente Ă la fois un dĂ©fi mĂ©dical et un dĂ©fi chirurgical. La probabilitĂ© accrue de complications est due Ă la nature mĂȘme de la drĂ©panocytose elle-mĂȘme. Divers problĂšmes
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prĂ©opĂ©ratoires et peropĂ©ratoires doivent ĂȘtre pris en compte, en ce qui concerne lâoptimisation de la pĂ©riode, le type dâimplant, les techniques chirurgicales et la mĂ©thode de fixation.
C48- LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES FRACTURES TRANSVERSALES DU COTYLE: Ă PROPOS DE 4 CAS
F. Korti, H. Sahi, S. Bensahla, D. Dar Cherif, M. Riffi, L. Benabdelah, Z. Chikh, N. BoudjellalCHU Tlemcen
Objectifs :Nous rapportons notre expĂ©rience chirurgicale des fractures transversales du cotyle dâaprĂšs une sĂ©rie rĂ©trospective de 04 cas. Lâindication chirurgicale Ă©tait posĂ©e devant la persistance de la luxation centrale de la tĂȘte fĂ©morale. Câest sur le bilan radiographique standard du bassin que le diagnostic peut ĂȘtre apprĂ©ciĂ©. La luxation centrale Ă©tait pour nous le facteur dĂ©terminant dans lâindication opĂ©ratoire. Le but de cette Ă©tude Ă©tait dâĂ©valuer les rĂ©sultats fonctionnels et radiologiques du traitement chirurgical de ce type de fracture.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Quatre patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s pour fracture transversale du cotyle entre 2016 et 2018 et revues avec un recul moyen de 2 ans. La population comprenait 3 hommes et 1 femmes, avec un Ăąge moyen de 38 ans. Les circonstances du traumatisme Ă©taient dominĂ©es par les accidents de la voie publique. Nous avons classĂ©s nos fractures selon la classification de Judet et Letournel a vec : trois fractures transversales, une fracture transversale associĂ©e Ă une paroi postĂ©rieure. Tous nos patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun bilan radiologique prĂ©opĂ©ratoire comportant une incidence de bassin de face et des incidences de Ÿ alaire et obturateur ainsi quâun examen tomodensitomĂ©trique du bassin.Dans notre sĂ©rie lâabord postĂ©rieur type Kocher- Langenbeck a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur les quatre hanches. Tous nos patients ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, Le dĂ©lai chirurgical moyen Ă©tait de 11 jours (8 Ă 15 jours), une dĂ©charge au lit pendant une dizaine de jours Ă© tai t prĂ©conisĂ©e en pos topĂ©ratoire suivi dâune verticalisation son
appui. En postopĂ©ratoire, les patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun nouveau bilan radiologique complet permettant ainsi dâanalyser la qualitĂ© de la rĂ©duction selon les critĂšres de Matta et al. Alors que les rĂ©sultats fonctionnels ont Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s selon la cotation de Merle dâAubignĂ©.
Resultats :DâaprĂšs les critĂšres radiologiques 85% des cas avaient une restauration anatomique de lâarticulation. un seul cas de lĂ©sion du SPE a Ă©tĂ© notĂ©. un patient prĂ©sentait des ossifications hĂ©tĂ©rotopiques classĂ©es stade I. Cependant nous nâavant pas notĂ© de coxarthrose secondaire avec bien sĂ»r la rĂ©serve dâune courte durĂ©e.
Discussion :Nos rĂ©sultats fonctionnels Ă©valuĂ©s Ă 70% de bons et excellents sont superposables aux sĂ©ries de Judet et Letournel et la sĂ©rie de Matta et al. Il en nâest de mĂȘme sur le plan de la rĂ©duction, nos rĂ©sultats anatomiques sont Ă©quivalents Ă ceux retrouvĂ©s par Duquennoy et al. Lâarthrose post-traumatique est la complication la plus redoutable et en thĂ©orie son incidence varie entre 20 et 50%, pour nous aucun cas nâa Ă©tĂ© dĂ©plorĂ©.
Conclusion :Si le traitement des fractures de la paroi postĂ©rieure du cotyle est bien codifie par une voie dâabord unique et une main non spĂ©cialisĂ©e a ce type de chirurgie, il en nâest pas de mĂȘme pour les fractures transversale qui demande une planification prĂ©opĂ©ratoire et un chirurgien vouĂ© Ă ce type de de chirurgie, afin de rĂ©duire la luxation central et ostĂ©osynthĂšsĂ© la fracture. Lâensemble de nos rĂ©sultats radiologiques et fonctionnels nous encourage Ă poursuivre le traitement chirurgical.
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C49- LA CRĂATION DâUNE BANQUE DâOS DEVIENT UN SUJET INCONTOURNABLE
L. Nebchi, AF. NedjahiCité oumakhlouf mahmoud Bt 3B appt num 8 Bachdjarrah, Alger
Objectifs :Le but de notre prĂ©sentation est dâapporter une rĂ©flexion sur la crĂ©ation dâune banque dâos en ALGERIE pour amĂ©liorer la prise en charge des pertes de substances de lâappareil locomoteur.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Une banque dâos nĂ©cessite un Ă©tablissement qui suit une norme internationalement Ă©tablie mais aussi le matĂ©riel suffisant pour cette pratique. Le deuxiĂšme impĂ©ratif dâune banque dâos est les donneurs potentiels. Le don lui-mĂȘme doit ĂȘtre de deux sortes : - Les rĂ©sidus opĂ©ratoires : tĂȘte fĂ©morale, mais aussi on peut proposer le reste dâune amputation poste traumatique sur le membre supĂ©rieur et inferieur qui constitue un nombre non nĂ©gligeable de don. - Les os massifs qui proviennent des cadavres doit ĂȘtre rĂ©alisable aussi dans le futur.
Resultats :En ALGĂRIE, lâexistence ou la crĂ©ation dâune banque dâos butte sur deux problĂšmes majeurs: Une impĂ©rative technique faute de matĂ©riel et de plateau technique, mais aussi un impĂ©ratif culturel non nĂ©gligeable.
Discussion :Nous pensons que le projet de crĂ©ation de banque dâos passe obligatoirement par une Ă©ducation de santĂ© et de communication qui elle-mĂȘme est le maillon fort de ce projet.
Conclusion :Dâautant plus que la mĂ©decine dans le monde ne cesse de dĂ©velopper et la mĂ©decine AlgĂ©rienne doivent faire pareil pour une meilleur prise en charge de la population et pour Ă©viter les mortalitĂ© et morbiditĂ© constituĂ© par les manques de plateau technique qui est la banque dâos.
C50 - L E RĂLE DE LA GREFFE OSSEUSE COMPLĂMENTA IRE PAR VO IE POSTĂR I EURE V I ERGE DANS LA CONSOL IDAT ION DES PSEUDARTHROSES SEPT IQUES DE LA DIAPHYSE FĂMORALE; EXPĂR IENCE DE LâHĂPITAL DE DOUERA
H. Haouari, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar, A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. HamdaouiCentre hospitalo-universitaire de DouĂ©ra, Wilaya dâAlger
Objectifs :Câest la double complication dâune fracture de la diaphyse fĂ©morale, trĂšs redoutĂ©e et de traitement difficile, la pseudarthrose se dĂ©finit par lâarrĂȘt du processus de guĂ©rison, gĂ©nĂ©ralement 6 Ă 9 mois aprĂšs le traumatisme, Ă lâabsence de consolidation. Le traitement de cette complication est long et astreignant pour le malade avec des interventions chirurgicales multiples durant de longues pĂ©riodes (mois voir annĂ©es), avec parfois des Ă©checs thĂ©rapeutiques en particulier dans des cas de grandes pertes de substance osseuse, ces Ă©checs thĂ©rapeutiques pouvant conduire Ă lâamputation.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre sĂ©rie comporte 40 cas de pseudarthrose septique de la diaphyse fĂ©morale traitĂ©s par greffe osseuse complĂ©mentaire par voie vierge soit la voie de Bosworth soit celle dâEvrard fixĂ©e par deux vis, sur une pĂ©riode allant de 1995 Ă 2015 avec un recul moyen de 6 ans, une prĂ©dominance adulte j e u n e d e s e x e m a s c u l i n , n o t r e stratĂ©gie thĂ©rapeutique qui visait Ă changer le foyer septique par un nouveau foyer complĂ©mentaire vierge afin de minimiser le risque de rĂ©infection et amĂ©liorer la qualitĂ© du cal osseux.
Resultats :Cette technique a permis dâobtenir une consolidation dans 86% des cas, avec taux trĂšs faible de rĂ©infection secondaire et une meilleure qualitĂ© du cal osseux, et trĂšs peu de complications ce qui reste encourageant.
Discussion :Notre Ă©tude confirme lâintĂ©rĂȘt de la greffe postĂ©rieure
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complémentaire par voie vierge dans les pseudarthroses septiques du fémur, en raison de son succÚs constant sur la consolidation, la qualité du cal osseux et le taux faible de réinfection.
Conclusion :Devant la multiplicité des stratégies et qui ne sont pas spécifiques au fémur, il faut choisir la méthode dont la technique est maßtrisée, sachant que la voie postérieure complémentaire par voie vierge a prouvé son efficacité en matiÚre de qualité du cal osseux et son taux trÚs faible de réinfection.
C51- LA COMPRESSION PERMANENTE DU FOYER DES FRACTURES DU COL FĂMUR EST NĂCESSAIRE Ă PROPOS DE 448 CAS TRAITĂ PAR UNE VIS PLAQUE DHS COMPARĂS AUX AUTRES OSTĂOSYNTHĂSES
R. Atia, A. Chorga, S. Remel, R. LachterHopital Ibn Rochd01 Rue Bouhrem Amara Korba
Objectifs :La fracture du col du fĂ©mur (FCF) de l âadulte jeune continue pose les problĂšmes de la consolidation et de la nĂ©crose de la tĂ©tĂ© fĂ©morale la rĂ©duction anatomique seule est elle un garant pour la consolidation du foyer.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude rĂ©trospective, 448 cas traitĂ© par DHS(2194 FCT 1995-2014), Age moyen 44,5 ans (27- 62 ans), 260 femmes / 188 hommes.Traumatismes violents (Accidents de circulation et de la voie publique, Chute de lieux Ă©levĂ©s) Clinique de polytraumatisĂ© ou polyfracturĂ© Bilan standard et complĂ©mentaire et classification de Delbet, Pauwels, Garden et de Lamare. Traitement Ă lâaveugle par DHS tout en Ă©valuant le pronostic selon le cas Chirurgie DHS sur table ordinaire ou orthopĂ©dique avec ou sans scopie avec arthrotomie Ă la demande. DĂ©ambulation sans appui de trois Ă six mois. RĂ©sultat immĂ©diat concernant la rĂ©duction pronostic. RĂ©sultat Ă court terme Ă six mois avant la reprise de la marche dĂ©finitive. RĂ©sultat dĂ©finitif Ă 18 mois.
Resultats :Sur 2194 FCF (1995-215) : 20,41% moins de 62 ans, 26,93% ont 63-72 ans, 52,66% plus 72 ans 63,85% fractures trans-cervicales de Delbet, 82,15% de type II et III de Pauwels, 67,87% de type IV de Garden, 81,37% de fracture dĂ©placĂ©es de Lamare. Un cas bilatĂ©ral et 5% cas des lĂ©sions osseuses associĂ©s. Arthrotomie 10,71%, association dâune vis spongieuse 4,46%, RĂ©duction anatomique 74,84% et 12,93 % imperfection de la DHS reprise dans les 24 heures 86,60% de consolidation, 22,32% de nĂ©crose associĂ©e Ă une pseudarthrose dans 7,14% (13,40%). Toute les nĂ©croses et les pseudarthroses sont du type IV de Garden Ă grand dĂ©placement de Lamare de type II de Delbet et III de Pauwels.
Discussion :La nĂ©crose de la tĂȘte est-elle due Ă l âorigine des lĂ©sions anatomiques lors du traumatisme ou aux agressions chirurgicales, ou mĂȘme la compression nâa pu diminuer son incidence La compression du foyer de fracture dans le col du fĂ©mur donnerai une meilleure chance de consolidation. Le phĂ©nomĂšne de nĂ©crose autour du trait de fracture est supposĂ© rĂ©gler par cette compression permanente du foyer par la DHS. Le forage chirurgical du col serait aussi une source de complication associĂ©e Ă la communition propre Ă la fracture. La nĂ©crose de la tĂȘte fĂ©morale peut ĂȘtre en rapport avec la violence du traumatisme et des manipulations en prĂ© er per opĂ©ratoire.Conclusion :La vis plaque DHS a diminuĂ© lâincidence de de la pseudarthrose du col du fĂ©mur mais le problĂšme de la nĂ©crose de la tĂȘte fĂ©morale d âorigine ischĂ©mique reste toujours posĂ©.
C52- LES SARCOMES DES TISSUS MOUS: Ă PROPOS DE 30CAS
EH. Cherguinour, Q. Belaidi, AM. LazarCite panorama B3 El Harrache Alger
Objectifs :rapporter les particularités épidémiologiques, cliniques, histologiques, thérapeutiques et évolutives des sarcomes des tissus mous et de définir les facteurs influençant la survie des patients.
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MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest une Ă©tude rĂ©trospective de 30 cas de sarcome des tissus mous Les critĂšres dâĂ©ligibilitĂ© Ă©taient un Ăąge supĂ©rieur Ă 16 ans, une Ă©preuve histologique dâun sarcome des t issus mous Les donnĂ©es recueillis Ă©taient: Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, histologiques, Radiologiques, et thĂ©rapeutiques Les donnĂ©es recueillis Ă©taient:l âAge au moment du d iagnos t i c , le sexe, la localisation tumorale et sa taille, le type histologique et son Grade, le stade tumoral, le traitement chirurgicale conservateur ou radical des formes localisĂ©es, la radiothĂ©rapie ad juvante ou pal l iative, la chimiothĂ©rapie (nĂ©oadjuvante ou palliative).
Resultats :Il sâagit de 30 cas, 16 Hommes et 14 Femmes, lâĂąge Ă©tait entre (18-76 ans). Le type histologique prĂ©dominant Ă©tait le Liposarcome dans 8 cas. Le stade tumoral Ă©tait localisĂ© dans 22 cas mĂ©tastatique dans 8 cas Vingt-cinq tumeurs ont Ă©tĂ© traitĂ©es chirurgicalement.La radiothĂ©rapie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez 10 patients. La chimiothĂ©rapie a Ă©tĂ© faite chez 20 patients. LâĂąge et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des sarcomes des tissus mous.
Discussion :Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares, Ces tumeurs peuvent survenir Ă tout Ăąge mais le plus souvent aprĂšs 40 ans, Le facteur causal des sarcomes reste inconnu, cependant certaines maladies gĂ©nĂ©tiques et des facteurs environnementaux sont reconnus comme facteurs prĂ©disposant. La radiothĂ©rapie surtout Ă haute dose est un facteur bien connu de survenu de sarcome des tissus mous [Dans notre Ă©tude aucune enquĂȘte Ă©tiologique nâa Ă©tĂ© faite, mais on nâa pas eu de notion dâantĂ©cĂ©dents personnels ni familiaux de maladie gĂ©nĂ©tique. Aucun de nos patients nâavait dâantĂ©cĂ©dent de radiothĂ©rapie.Les Manifestations cliniques rĂ©vĂ©latrices des sarcomes sont les douleurs et les tumĂ©factions LâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des sarcomes des tissus mous rend compte de la complexitĂ© de lâĂ©tude histologique
qui doit ĂȘtre faite par un pathologiste spĂ©cialisĂ© dans ce domaine si non un deuxiĂšme avis doit ĂȘtre demandĂ© systĂ©matiquement pour sâassurer du diagnostic.Dans notre Ă©tude le type his to logique le p lus frĂ©quent Ă©tait le liposarcome; et le synovialosarcome. Le diagnostic histologique des patients a Ă©tĂ© posĂ© Ă hĂŽpital central de lâarmĂ©e et dans dâautres structures. La prise en charge doit ĂȘtre multidisciplinaire dĂšs lâĂ©tape initiale du diagnostic avec la rĂ©alisation dâun bilan radiologique avant la biopsie. LâIRM est lâexamen de rĂ©fĂ©rence car elle permet lâĂ©tude des rapports anatomiques avec les structures adjacentes, lâextension locorĂ©gionale, de guider la biopsie et dâĂ©valuer la rĂ©sĂ©cabilitĂ© de la tumeur. Suite au bilan radiologique la biopsie sâimpose pour la rĂ©alisation de lâĂ©tude histologique, cependant des petites lĂ©sions superficielles peuvent bĂ©nĂ©ficier dâune biopsie exĂ©rĂšse dâemblĂ©e en Ă©vitant lâeffraction tumorale Le traitement standard des sarcomes des tissus mous localisĂ©s rĂ©sĂ©cables est la chirurgie qui consiste en une exĂ©rĂšse large en un bloc emportant la cicatrice de biopsie et la tumeur avec une marge circonfĂ©rentielle de tissu non tumoral de 2 cm ou une barriĂšre anatomique (rĂ©section R0). La qualitĂ© de la chirurgie est dĂ©terminĂ©e par lâexamen histologique des marges de la piĂšce opĂ©ratoire, si les marges sont envahies, une reprise chirurgicale doit ĂȘtre faite. Les marges chirurgicales insuffisantes sont les facteurs de rĂ©cidive locale. Le traitement des sarcomes mĂ©tastatiques est la chimiothĂ©rapie palliative.
Conclusion :Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares, leur prise en charge nĂ©cessite une approche multidisciplinaire dĂšs lâĂ©tape initiale du diagnostic, lâĂąge et le stade tumoral sont des facteurs pronostiques influençant la survie des patients.
ABSTRACTS COMMUNICATIONS AFFICHĂES
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P1- PLASTIE DU MPFL CHEZ LâADOLESCENT DANS LâINSTABILITĂ FĂMORO-PATELLAIRE OBJECTIVE Ă PROPOS DE 8 CAS
Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar,M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane, M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi
Objectifs :La reconstruction chirurgicale du MPFL, en prenant appui uniquement sur les parties molles Ă la maniĂšre de Chassaing = alternative dans le traitement de lâinstabilitĂ© rotulienne chez les adolescents chez qui ( les gestes osseux sont encore contre-indiquĂ©s)
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective colligeant 8 cas adolescentes ont une instabilitĂ© rotulienne objective traitĂ©s et suivis au service de Chirurgie TO de CHU MOHAMMED VI sur une pĂ©riode de 04 ans allant du mois dâAout 2014 au mois de Septembre 2018.Tous nos patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© Reconstruction du MPFL selon la technique de Chassaing.Le suivi a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© par Evaluation des rĂ©sultats fonctionnels : Score de Kujala [1].
Resultats :8 adolescentes ĂągĂ©es de 14 Ă 17 ans avec une moyenne dâĂąge de 15,5 ans, elles avaient comme antĂ©cĂ©dents au moins deux Ă©pisodes de luxation vraie de la patella ; le cĂŽtĂ© droit Ă©tait atteint dans 6 cas, le cĂŽtĂ© gauche dans les 2 autres cas.Les 8 patientes ont dĂ©veloppĂ© lâinstabilitĂ© subjective Ă type de dĂ©robement et dâinsĂ©curitĂ© associĂ©e Ă des douleurs antĂ©rieures du genou surtout lors des montĂ©es et des descentes des escaliers.Lâexamen clinique a objectivĂ© que le genou valgum prĂ©sent chez 50% de nos patients, exagĂ©ration de lâantĂ©version du col fĂ©moral chez 4 patientes.Tous nos patients avaient des test smilie fithian et J signe positif.Lâexamen gĂ©nĂ©ral trouvait deux terrains dâhyperlaxitĂ© objectifs selon le score de Beighton.Le bilan paraclinique, fait pour toutes les patientes, comprenait un bilan radiographique de face et de profil du genou, incidence axiale Ă 30°, ainsi
quâun complĂ©ment scanographique.Lâindex de caton-deschamp moyen Ă©tait de 1,2 ; la TA-GT moyenne Ă©tait de 16mm, lâangle moyen de la bascule rotulienne Ă©tait de 22°, la dysplasie trochlĂ©enne stade 2 de Dejour Ă©tait prĂ©sente chez 2 patientes, nous nâavons pas trouvĂ© de cas de dysplasie patel laire, l âar throscanner a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© chez 3 patientes objectivant 2 lĂ©sions cartilagineuses du versant externe de la patella en rapport avec les luxations Ă©pisodiques.
En matiĂšre de techniques utilisĂ©es :1er temps arthroscopique : exploration de lâarticulation fĂ©moropatellaire (lĂ©sions cartilagineuses, cinĂ©tique de la patella dans la gorge trochlĂ©enne).Section de lâaileron rotulien externe en percutanĂ© par un ciseau metzenbaum sous contrĂŽle arthroscopique allant 1cm au-delĂ de la pointe de la patella en bas et jusquâĂ visualisation des fibres musculaires du vaste externe en haut.2Ăšme temps opĂ©ratoire : PrĂ©lĂšvement du tendon du muscle Gracilis, le greffon est faufilĂ© par un fil tracteur sur ses deux extrĂ©mitĂ©s.3Ăšme temps opĂ©ratoire :Voie dâabord mĂ©diane antĂ©rieure du genou en regard de la rotule de 3cm.PrĂ©paration du passage transversal Ă la face antĂ©rieure de la rotule en sous pĂ©riostĂ© Ă lâaide dâune spatule fine qui va servir pour le passage du greffonUne longue pince halshted sous le rĂ©tinaculum interne du genou en extra synovial qui doit sortir Ă 1cm en bas et en avant de lâĂ©picondyle mĂ©diale pour faire passer le premier bout du transplant et le rĂ©cupĂ©rer au niveau du bord interne de la patella.Voie DeuxiĂšme passage de la pince toujours en sous rĂ©tinaculum doit sortir 1 cm en avant de la premiĂšre sortie pour rĂ©cupĂ©rer lâautre extrĂ©mitĂ© du greffon.Des deux bouts du greffon est passĂ© en sous pĂ©riostĂ© Ă la face ant de la rotule, puis suturĂ© Ă lâautre bout genou Ă 45° de flexion avec une tension qui doit laisser un jeu de translation externe de la rotule de 6 Ă 8 mm, avec du fil non rĂ©sorbable.Testing final, transplant en place, flexion/extension du genou : stabilitĂ© de la rotule.
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AprÚs un recul moyen de 25 mois. Score fonctionnel de Kujala : moyen de 66/100 en préopératoire, 91/100 post-opératoire. Aucun cas de récidive de la luxation. Le signe de Smilie a disparu chez toutes les patientes.
Discussion :La chirurgie de lâinstabilitĂ© fĂ©moro-patellaire objective est une chirurgie Ă la carte par correction de lâanomalie anatomique diagnostiquĂ©e quâelle soit osseuse ou non [2] [3] [4].Le MPFL est lâun des Ă©lĂ©ment anatomiques principaux qui assurent la stabilitĂ© passive de la patella en dedans, il est, gĂ©nĂ©ralement, rompu aprĂšs un ou plusieurs Ă©pisodes de luxations de la patella dans 96% des cas [5] [6] [7].Une technique de reconstruction de MFPL qui nâest pas rĂ©cente mais elle date de 1953, elle trouve sa place, en concurrence avec les autres gestes chirurgicaux sur les parties molles, particuliĂšrement chez les adolescents, chez qui, nous ne pouvons pas agir sur lâos Ă cet Ăąge mĂȘme en prĂ©sence de dĂ©fauts anatomo-radiologiques osseux [8] [9].La technique de reconstruction du MPFL ayant comme avantages [10] [11].âą Le prĂ©judice cicatriciel minime (filles++)âą Le rĂ©glage facile de la tension du transplant en suturant le transplant sur lui-mĂȘme aprĂšs son amarrage au parties molles Ă 45° de flexion.âą Plastie presque anatomique avec meilleure efficacitĂ© en reproduisant le trajet du MPFL natif.âą Non atteinte de lâos avec respect de la croissance normale.âą Plastie solide mais pas rigide, laissant un jeu de mobilitĂ© de la rotule permettant de meilleurs rĂ©sultats fonctionnels par rapport aux ancrages osseuxâą Pas de risque de fracture de la rotuleâą Cout minime
Conclusion :La reconstruction du MPFL est une plastie sĂ©duisante, câest une alternative trĂšs intĂ©ressante chez les adolescentes handicapĂ©es par lâinstabilitĂ© fĂ©moro-patellaire avec contre-indication aux gestes osseux, les rĂ©sultats Ă moyen terme sont trĂšs bons dans notre sĂ©rie.
P2- APPROCHE POSTĂRIEURE DU GENOU POUR LA FIXATION DE FRACTURE DU PLATEAU TIBIAL POSTĂRO-MĂDIALE CONTRĂLĂ PAR UN GESTE ARTHROSCO-PIQUE Ă PROPOS DE 3 CAS
Soufiane Aharram, M. Yahyaoui, J. Amghar,M. Benhamou, A. Lamhaoui, W. Bouziane,M. Sadougui, O. Agoumi, A. Daoudi
Objectifs :Le but de la prĂ©sentation est de dĂ©crire les rĂ©sultats fonctionnels de lâapproche postĂ©ro mĂ©diale du plateau tibial
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Entre janvier 2017 et janvier 2018, 3 fractures postĂ©romĂ©diale du plateau tibial ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©es et opĂ©rĂ©es dans notre Ă©tablissement. 1 fracture postĂ©ro interne avec avulsion des Ă©pines tibiales, une fracture postĂ©ro mĂ©diale sans lĂ©sions ligamentaires ni mĂ©niscales, une fracture uni condylienne mĂ©diale (2hommes et 1 femme) ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©es par des radiographies simples prĂ©opĂ©ratoires et par tomodensitomĂ©trie (figure 1).Une approche postĂ©ro mĂ©diale directe en position dorsale le genou flĂ©chi Ă 30° a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour rĂ©duire le condyle tibial et le fixer avec une plaque de protection anti-glissement ou des vis Ă spongieux, complĂ©tĂ© ou non par un geste arthroscopique pour rĂ©insĂ©rer lâĂ©pine tibiale.LâĂ©valuation radiographique incluait la qualitĂ© de rĂ©duction et lâunion osseuse. LâĂ©valuation fonctionnelle comprenait le score de Lysholm et le score dâactivitĂ© de Tegner.
Resultats :Toutes les fractures ont guĂ©ri en 6 mois, sans dĂ©placement secondaire. 2 genoux prĂ©sentaient une rĂ©duction anatomique postopĂ©ratoire (pas de 0 mm) et 1 une rĂ©duction acceptable (pas de moins de 2 mm) (Figure 2). Ă 11 mois, lâextension mĂ©diane Ă©tait de 2? (3â8?) et la flexion de 130? (120â145?) (Figure3).Le score moyen de Lysholm Ă©tait de 95 (80â100) et le score moyen dâactivitĂ© de Tegner de 7 (5â8). Toutes les patientes et tous les patients Ă©taient
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satisfaits de lâopĂ©ration. Aucun cas dâarthrose post-traumatique du genou nâest survenu au cours du suivi.
Discussion :De nombreuses Ă©tudes ont soulignĂ© lâimportance de la connaissance de lâanatomie du genou postĂ©rieur et de son utilisation pour la planification et lâexĂ©cution dâune chirurgie sĂ»re et efficace6,7. Les structures neurovasculaires Ă risque comprennent le nerf sciatique, le nerf tibial, artĂšre poplitĂ©e, veine poplitĂ©e, nerf cutanĂ© sural et nerf pĂ©ronier commun. Ces structures peuvent Ă©galement prĂ©senter des variations anatomiques diffĂ©rentes selon les patientes.La connaissance de ces variantes anatomiques est importante pour Ă©viter les complications liĂ©es Ă cette approche8. Comme mentionnĂ© prĂ©cĂ©dem-ment, les principales limites de cette procĂ©dure sont les risques pour les structures neurovasculaires. Dans le genou. Lors de la dissection, il faut procĂ©der avec prudence et minutie pour isoler et rĂ©tracter avec prĂ©cision les diffĂ©rentes structures. Il est important de possĂ©der une comprĂ©hension approfondie de lâanatomie de la rĂ©gion.La fracture postĂ©ro-mĂ©diale, isolĂ©e ou associĂ©e Ă une autre fracture a posĂ© aux observateurs des problĂšmes de classification car elle nâest dĂ©crite ni dans la classification de Schatzker (type IV ?) ni dans celle de lâAO (typeB1.2 ?).DĂ©crite par Postel et al9. En 1974 et incluse dans la classification de Duparc secondairement10, elle pose des problĂšmes spĂ©cifiques de voie dâabord et dâostĂ©osynthĂšse11.Les fractures Schatzker IV, qui sont en fait les fractures que lâon opĂšrerait par un abord mĂ©dial, ont Ă©tĂ© classĂ©es de façon alĂ©atoire dans les autres classifications, ce qui semble indiquer quâelles regroupent diffĂ©rentes fractures. Pour Schatzker, le fragment mĂ©dial peut ĂȘtre sĂ©parĂ© ou sĂ©parĂ© et enfoncĂ©, ce qui pourrait correspondre Ă des fractures uni condyliennes mĂ©diales.Son schĂ©ma montre que le massif des Ă©pines tibiales peut ĂȘtre intĂ©ressĂ©, ce qui peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un trait de fracture spino-condylien mais le dĂ©placement de cette fracture nâest pas pris en compte. Enfin, il est difficile de leur rattacher les fractures postĂ©ro-mĂ©diale au trait frontal. Yang a fait la mĂȘme observation12.
Conclusion :Nous recommandons cette approche modifiée qui simplifie la fixation de la fracture en fournissant une excellente exposition et un risque minimal.
P3- ASPECT ARTHRO-SCANOGRAPHIQUE DANS LâINSTABILITĂ ANTĂRIEURE DE LâĂPAULE: A PROPOS DE 100 CAS
Adlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi,S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui
Objectifs :Lâarthroscanner consiste Ă effectuer des coupes axiales de lâĂ©paule sur une arthrographie mixte ou opaque. Il donne une bonne vue des chambres et des bourrelets antĂ©rieurs et postĂ©rieurs.Il recherche de facteurs anatomiques favorisants comme la rĂ©troversion de la tĂȘte humĂ©rale et la dysplasie de la glĂšne. Le scanner permet de mesurer la rĂ©troversion de la glĂšne et la rĂ©trotorsion de la tĂȘte humĂ©rale. Lâinjection de contraste dans lâarticulation dĂ©limite la surface du cartilage et montre les lĂ©sions chondrales, les lĂ©sions du bourrelet et des structures capsuloligamentaires.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Lâarthroscanner a Ă©tĂ© pratiquĂ© pour tous nos patients (100 %)
Resultats :Il a mis en Ă©vidence :Des lĂ©sions osseuse a type dâencoche de Malgaine dans 94%.Eculement de la glĂšne dans 42%.Fracture de la glĂšne et Bankart osseux ont Ă©tĂ© retrouvĂ© dans 24 cas (24 %).Plusieurs lĂ©sions de Bankart sont retrouvĂ©es Ă lâarthroscanner.La lĂ©sion la plus frĂ©quemment retrouvĂ©e est la lĂ©sion de type Bankart fibreux, avec un taux de 59%.
Discussion :Tous les aspects pathologiques du bourrelet peuvent se voir, depuis sa disparition complĂšte, sa dĂ©sinsertion, son amputation partielle jusquâĂ une
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simple irrégularité de sa face articulaire, associée à un décol lement de la capsu le, du complexe l igamentaire gléno huméral inférieur et du périoste adjacent.
Conclusion :Lâarthroscanner est trĂšs intĂ©ressant, dans les subluxations et les accidents dâinstabilitĂ© passĂ©s inaperçus, lorsque le rebord glĂ©noĂŻdien est normal, et ce afin de rechercher une lĂ©sion du bourrelet.
P4- LE SCORE DâISIS DANS LE CHOIX DU TRA I TEMENT CHIRURGICAL DES INSTABILITĂS DE LâĂPAULE : Ă PROPOS DE 100 CAS
Adlen Cherfi, M.H. Labassi, M. Rahem, I. Ghadi, S.A Mehdi, A. Belhana, M.K Larbaoui
Objectifs :La rĂ©cidive de lâinstabilitĂ© est lâune des principaux complications de la stabilisation antĂ©rieure de lâĂ©paule.Les techniques de stabilisations ne doivent pas ĂȘtre proposĂ©e dans tous les cas et quâune sĂ©lection des patients doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e.LâhypothĂšse de ce travail est que les facteurs de risques cliniques et radiologiques pourraient ĂȘtre identifiĂ©s lors de la consultation prĂ©opĂ©ratoire et les intĂ©grĂ©s dans un score pronostic.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :100 patients prĂ©sentant une instabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule, ont Ă©tĂ© score selon le score dâISIS en prĂ©-operatoire au service de chirurgie traumatologique et orthopĂ©dique de lâhĂŽpital central de lâarmĂ©e, sur une pĂ©riode Ă©talĂ©e de 2014 Ă 2016.Les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologique, pratique de sport, lâexamen clinique et radiologique prĂ©opĂ©ratoire ont Ă©tĂ© colligĂ©es.Le recul moyen Ă©tait de 18 mois (12 Ă 24 mois).
Resultats :3 ? Score ISIS < 6 points : 94 % de nos patients ont un score ISIS compris entre 3 et 6.Nécessité de faire une butée vissée ou de réaliser un geste complémentaire si une technique
ar throscopique est envisagĂ©e. Il yâa un risque de rĂ©cidive du Bankart arthroscopique sâil est indiquĂ©.Score ISIS > 6 points : 6 % de nos patients ont un score ISIS supĂ©rieur Ă 6. Il y a une indication de butĂ©e vissĂ©e.Score ISIS < 3 points : Aucuns de nos patients nâa un score ISIS infĂ©rieur Ă 3.
Discussion :Dans notre sĂ©rie, le score ISIS est en moyenne de 4,58 ± 1.007 minimum 3 et maximum de 8. Ce score pluri-factoriel nous semble trĂšs intĂ©ressant dansnotre arbre dĂ©cisionnel et a le mĂ©rite dâĂȘtre trĂšs pĂ©dagogique pour le patient. La rĂ©cidive de lâinstabilitĂ© est lâune des principales complications de la stabilisation antĂ©rieure de lâĂ©paule. Dâailleurs, il subsiste toujours, aujourdâhui la question classique du choix chirurgical entre :- Un « Bankart Ă ciel ouvert » (rĂ©insertion labrale et rĂ©tention capsulo-ligamentaire) ?- Ou une butĂ©e coracoĂŻdienne ?Ainsi lâutilisation de ce score en prĂ© opĂ©ratoire, permet de sĂ©lectionner la bonne indication de stabilisation dâune instabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule.Toutefois, les rĂšgles quâil applique ne permettent pas de façon absolue dâĂ©radiquer tous les risques de rĂ©cidive post opĂ©ratoire (les traumatismes post opĂ©ratoires et le niveau de reprise des activitĂ©s sportives).
Conclusion :Lâutilisation de ce score en prĂ© opĂ©ratoire permet de sĂ©lectionner la bonne indication de stabilisation dâune instabilitĂ© antĂ©rieure de lâĂ©paule.
P5- LUXATION CARPO-MĂTACARPIENNE NĂGLIGĂE : Ă PROPOS DE 03 CAS ET REVUE DE LA LITTĂRATURE
Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.
Objectifs :Les luxations carpo-mĂ©tacarpiennes sont rares, (environ 300 cas recensĂ©s dans la littĂ©rature) et sont souvent mĂ©connues. La frĂ©quence des luxations intĂ©ressant lâinterligne carpomĂ©tacarpien serait de 1,93 % de lâensemble des traumatismes du poignet et du carpe. Les premiĂšres observations
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reviendraient Ă Cooper et Roux au XIXe siĂšcle. Masquelet collige 215 observations publiĂ©es jusquâen 1986, dont la plupart sous forme de cas isolĂ©s. Elles sont secondaires Ă un traumatisme violant qui peut ĂȘtre direct ou indirect isolĂ©e ou associĂ©e Ă dâautres fractures, les luxations invĂ©tĂ©rĂ©es sont souvent dues Ă une mĂ©connaissance initiale du diagnostic. Le but de cette Ă©tude est de rapporter 3 cas de luxations isolĂ©es ou associĂ©es Ă des fractures des bases des mĂ©tacarpiens, passĂ©es inaperçues et traitĂ©es tardivement par rĂ©duction sanglante et stabilisation.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Observation N°1: Câest un patient ĂągĂ© de 2O ans militaire de profession victime dâune chute de 2 mĂštre avec rĂ©ception sur la main gauche remontant Ă 17 jours, la radiographie montre une fracture complexe de la base du 2Ăšme 3Ăšme 4Ăšme mĂ©tacarpien avec luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale du 2Ăšme et 3Ăšme rayon. Nous avons procĂšde dans un premier temps Ă une tentative de rĂ©duction vouĂ©e a lâĂ©chec, vu lâanciennetĂ© de la lĂ©sion ce qui a nĂ©cessitĂ© une rĂ©duction chi rurgicale par ouverture de lâarticulation carpo-mĂ©tacarpienne avec rĂ©duction et stabilisation par 2 broches.Observation N°2 : Câest un patient ĂągĂ© de 53 ans mĂ©canicien de profession victime dâun accident de travail remontant Ă 15 jours auparavant ayant occasionnĂ© un Ă©crasement de la main gauche avec Ă la radiographie une luxation carpomĂ©tacarpienne dorsale du 3Ăšme et 4Ă©me rayons associĂ©e Ă une fracture de la base du 2Ăšme mĂ©tacarpien, nous avons procĂ©dĂ© Ă une rĂ©duction chirurgicale, stabilisation par 2 broches et une broche transversale du fait de lâexistence dâun diastasis entre le 3Ăšme et le 4Ăšme rayons.Observation N°3 :est celle dâun homme ĂągĂ© de 31 ans maçon de profession victime dâune chute dâune hauteur de 2 mĂštres avec rĂ©ception sur le bord ulnaire de la main droite remontant Ă 7 jours auparavant, la radiographie montre une luxation carpomĂ©tacarpienne pure du 4Ă©me et 5Ă©me rayons. Une rĂ©duction Ă foyer fermĂ© avec stabilisation par 2 broches a Ă©tĂ© pratiquĂ©e.
Resultats :LâĂ©volution a Ă©tĂ© favorable avec ablation des broches aprĂšs 6 semaines, tous les malades ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s dâune rĂ©Ă©ducation fonctionnelle avec rĂ©cupĂ©ration dâune fonction normale de la main sans instabilitĂ©.
Discussion :La dĂ©sorganisation de lâemboĂźtement articulaire carpomĂ©tacarpien suppose un traumatisme violent. On distingue deux types principaux de mĂ©canisme, direct : la force est appliquĂ©e directement sur la base des mĂ©tacarpiens (luxation dorsale ou palmaire selon le sens du vecteur) et indirect : la force est appliquĂ©e en regard des tĂȘtes mĂ©tacarpiennes provoquant une luxation de leur base. La classif ication lĂ©sionnelle la plus employĂ©e reste celle de Costagliola (1966) qui individualise, comme pour le pied, deux axes architecturaux : le systĂšme columnaire pour la colonne du pouce et le systĂšme spatulaire des quatre doigts longs. Le traitement des formes nĂ©gligĂ©es mais symptomatiques est toujours chirurgical, lâabord est dorsal, libĂ©rant les diffĂ©rentes structures articulaires du tissu fibreux dâinterposition. La rĂ©duction est souvent difficile et stabilisĂ©e par un brochage carpomĂ©tacarpien. Ses indications restent limitĂ©es par lâirrĂ©ductibilitĂ© de la lĂ©sion et les destructions articulaires.
Conclusion :La luxation carpo-mĂ©tacarpienne des doigts longs est rare, elle est souvent mĂ©connue. Le mĂ©canisme est direct sur les bases ou indirect sur les tĂȘtes desmĂ©tacarpiens provoquant une luxation de leurs bases. Dans les formes nĂ©gligĂ©es la rĂ©duction sanglante est souvent nĂ©cessaire, au stade de luxation ou fracture luxation fixĂ©e, le traitement reste discutĂ©.
P6- PSEUDARTHROSE CONGĂNITALE DU RADIUS TRAITĂE PAR LA TECHNIQUE DE LA MEMBRANE INDUITE, Ă PROPOS DâUN CAS ET REVUE DE LA LITTĂRATURE
Zakaria Oumlergueb, A. Benhabiles, M. Bouzitouna.
Objectifs :La Pseudarthrose congĂ©nitale des os de lâavant bras reprĂ©sente une entitĂ© trĂšs rare souvent associĂ©e Ă la neurofibromatose type I. Le traitement est difficile malgrĂ© lâexistence de plusieurs techniques
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chirurgicales, lâobjectif de ce travail est de rapporter notre expĂ©rience Ă propos dâun cas de pseudarthrose congĂ©nitale du radius traitĂ©e par la technique de la membrane induite.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâun enfant ĂągĂ© de 4 ans qui a prĂ©sentĂ© une dĂ©formation dĂ©volutive du membre supĂ©rieur droit en main botte radiale sans traumatisme, ni syndrome, infectieux, la radiographie a montrĂ© une pseudarthrose atrophique importante du radius, le diagnostic de pseudarthrose congĂ©nitale est ainsi posĂ©. La prise en charge Ă©tait chirurgicale ou on a procĂ©dĂ© dans un premier temps Ă une dĂ©cortication avec comblement par du ciment suivi dâune greffe ultĂ©rieure cortico-spongieuse dans un dĂ©lai de 8 semaine selon la technique de la Membrane induite.
Resultats :Les résultats ont été satisfaisants avec une consolidation totale du radius, mais devant la persistance de la déformation, on a procédé dans un 2Úme temps à une ostéotomie de raccourcissement du cubitus. A 2 ans de recul, les résultats sont trÚs satisfaisants aussi bien sur le plan clinique que radiologique.
Discussion :Le traitement orthopĂ©dique par plĂątre et les Ă©lectrostimulations essayĂ©es dans certains cas, ne peuvent aboutir Ă la consolidation. Les techniques de greffes conventionnelles de mĂȘme que la technique de greffe utilisant un lambeau libre de pĂ©rioste vascularisĂ© enroulĂ© en cylindre et rempli dâos spongieux nâont pas fait preuve de grande efficacitĂ©. La reconstruction par transfert fibulaire vascularisĂ© mĂšne pratiquement toujours Ă la consolidation, mais reste de pratique trĂšs difficile. Cependant, la technique de la membrane induite est une mĂ©thode accessible et donne des rĂ©sultats satisfaisants.
Conclusion :La pseudarthrose congĂ©nitale de lâavant-bras est trĂšs rare souvent associĂ©e Ă la neurofibromatose de type 1. La prise en charge demeure difficile malgrĂ© la multitude des techniques chirurgicales. Si la technique de transfert fibulaire vascularisĂ©
permet la consolidation, la technique de la membrane induite garde une place importante dans le traitement des pseudarthroses congénitales.
P7- MYXOME INTRAMUSCULARE DE LA FESSE, A PROPOS DâUN CAS
Mokrane Aqila, D.A Midas, S. Mehali
Objectifs :connaitre les sieges habituels, lâaspect radiologique connaitre le diagnostic differentiel.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :nous rapportons le cas dâune patiente agĂ©e de 83 ans qui depuis 2ans consulte pour une tumĂ©faction de la fesse gauche avec des tableaux infectieux, prise pour abcĂšs de fesse puis kyste hydatique aprĂšs IRM et sĂ©rologie le diagnostic dâun sarcome nâa pas Ă©tĂ© exclus.
Resultats :la biopsie exĂ©rese chirurgicale a Ă©tĂ© indiquĂ© et le rĂ©sultat Ă©tait en faveur dâun myxome intramusculaire au dĂ©pens du muscle grand fessier le controle radiologique aprĂšs 6mois Ă©tĂ© trĂšs bon avec absene de rĂ©cidive.
Discussion :la tumeur myxoide ou le myxome intramusculaire reste une tumeur rare devant etre connue et Ă©voquĂ© devant toute tumĂ©faction intramusculaire le cas de notre patiente a Ă©tĂ© pris a 2 reprises pour un abcĂšs de fesse et meme ponctionnĂ© en ambulatoire. lors de la premiere consultation a notre niveau et avec la sĂ©rologie hydatique positive meme si lâaspect IRM nâĂ©tait pas celui habituel dâun kyste hydatique, nos prĂ©cautions ont Ă©tĂ© prises lors du geste dâexĂ©rese.une origine sarcomateuse Ă©tait aussi Ă©voquĂ©e . seule lâexamen histologique nous a permis de rĂ©cuser ce diagnotic et poser celui dâun myxome intramusculaire
Conclusion :Tumeur myxoĂŻde trĂšs rare qui doit ĂȘtre connue. Elle est parfois confondue avec un liposarcome myxoĂŻde, un myxofibrosarcome de bas grade ou un sarcome fibromyxoĂŻde de bas grade. Elle est
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bĂ©nigne, ne rĂ©cidive pas aprĂšs simple Ă©nuclĂ©ation. Age moyen : 50 ans, pratiquement jamais avant 15 ans. SiĂšge : Tumeur profonde se dĂ©veloppant dans les muscles principalement de la cuisse, lâĂ©paule, la fesse et le bras. Taille moyenne: 6 cm (rarement plus de 10 cm). Evolution trĂšs lente. Quelques cas sont multiples et alors gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă une dysplasie fibreuse le plus souvent monostotique situĂ©e dans la mĂȘme rĂ©gion que les myxomes. Evolution : lĂ©sion bĂ©nigne qui ne rĂ©cidive pas.
P8- PSEUDARTHROSE DU SCAPHOĂDE ET DU LUNATUM: QUE FAIRE?
Mahdi Rahem, K.R. Amimoussa, I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui
Objectifs :Une association lĂ©sionnelle composĂ©e dâune fracture du scaphoĂŻde carpien avec fracture du lunatum passe inaperçue car ce dernier reprĂ©sentĂ© 1% Ă 2 % des fractures du carpe traite Ă un stade de pseudarthrose des deux os du carpe.Notre cas permet de revoir le mĂ©canisme lĂ©sionnelle associative de ses deux fractures (scaphoĂŻde et lunatum), dâattirer lâattention sur cette variĂ©tĂ© lĂ©sionnelle rare ainsi que de discuter les options thĂ©rapeutiques et les modes Ă©volutifs.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâun jeune patient de 23 ans, droitier, travailleur de force, qui fut adresse Ă la consultation pour douleur du poignet.Lâinterrogatoire nous apprend que notre patient a Ă©tĂ© opĂšre pour pseudarthrose du scaphoĂŻde par la technique dite de « Matti-Russe» dont la greffe a Ă©tĂ© prise de lâextrĂ©mitĂ© distal du radius. Lâexamen clinique retrouve un poignet gauche oedĂ©matiĂ© et sans dĂ©formation. Un bilan radiologique et une TDM ainsi quâune IRM ont rĂ©vĂ©lĂ© la pseudarthrose des deux os du carpe lunatum et scaphoĂŻde sur une variance ulnaire neutre.Nous avons optĂ© pour la pseudarthrose du scaphoĂŻde par la technique dite de « Matti-Russe » greffe iliaque associe aprĂšs un mois Ă une ostĂ©otomie mĂ©taphysaire unicorticale du radius et une immobilisation plĂątrĂ©e de 90 jours, suivie dâune rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.
Resultats :Avec un recul de 12 mois, le patient a récupéré une bonne fonction du poignet (par rapport au membre controlatéral) avec indolence et reprise de ses activités avec un score de DASH et sur les bilan radiologiques.
Discussion :Lâassociation lĂ©sionnel entre ses deux os du carpe qui ont Ă©voluĂ© vers la pseudarthrose du scaphoĂŻde traite et une fracture du lunatum mĂ©connu dont les deux ont Ă©voluĂ© vers la pseudarthrose qui reste difficile Ă concevoir. Le mĂ©canisme de notre lĂ©sion semble ĂȘtre atypique et indĂ©finissable dâoĂč notre effort de rĂ©flexion reste toujours critiquable.
Conclusion :LâĂ©volution naturelle de ses deux fractures vers la pseudarthrose reste un problĂšme de diagnostic prĂ©coce et dâune rĂ©flexion thĂ©rapeutique. Notre cas permet de revoir le mĂ©canisme lĂ©sionnel de la fracture du lunatum particuliĂšrement dans cette associationlĂ©sionnelle.
P9- TUMEUR Ă CELLULES GĂANTES DU CALCANĂUM. Ă PROPOS DâUN CAS
Salim Lemmouchi, R. Nemmar, M. Derradji, M. Kihal, Z. Kara.CHU Alger centre FacultĂ© de mĂ©decine dâAlger UniversitĂ© dâAlger
Objectifs :La tumeur Ă cellule gĂ©ante est une lĂ©sion ostĂ©olytique epiphysaire primitive, touchant le plus souvent lâadulte jeune ; souvent bĂ©nigne. Son traitement est souvent chirurgical mais non univoque, actuellement il ya de nouveautĂ© thĂ©rapeutique mĂ©dical par Denosumab et les biphosphonates. Nous rappor tons une observation dâune localisation rare de TCG au niveau du calcanĂ©um.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâun patient ĂągĂ© de 48 ans qui prĂ©sente une tumĂ©faction douloureuse de son talon droit, Ă©voluant progressivement depuis 3 ans. Lâexamen clinique a permis de palper une masse adhĂ©rente
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et douloureuse Ă la face postĂ©rieure du talon sans s ignes in f lammatoi res en regard. La radiographie standard montre la prĂ©sence dâune ostĂ©olyse gĂ©ographique centrĂ©e intra osseux du calcanĂ©um droit, la TDM objective une ostĂ©olyse du calcanĂ©um prĂ©sentant une matrice hĂ©tĂ©rodense associant une plage hyperdense hypodense avec un niveau liquide bien limitĂ©e par un liserĂ©e dâosteocondensation soufflant la cortical osseuse sans la rompre, le patient a bĂ©nĂ©ficie dâune biopsie dont lâĂ©tude histologique confirme le diagnostic dâune TCG.
Resultats :Au recul de 4 ans, La mobilité est conservée avec une cheville stable et indolore, absence de récidive.
Discussion :La TCG est une tumeur rare, sa frĂ©quence est estimĂ©e Ă 5 Ă 10% par rapport a lâensemble des tumeurs osseuses primitives. La localisation au niveau du calcanĂ©um est rare. Le tableau clinique de la TCG est trĂšs peu spĂ©cifique. La douleur est le maitre symptĂŽme dâapparition spontanĂ©e ou souvent aprĂšs un traumatisme.A la radiographie standard, lâaspect le plus classique est celui dâune ostĂ©olyse gĂ©ographique.LâIRM analyse mieux lâextension intra osseuse et dans les parties molles. Cette Ă©valuation est plus fine et prĂ©cise que le scanner. LâIRM permet aussi dâĂ©tablir le rapport de la tumeur avec les Ă©lĂ©ments nobles vasculo-nerveux adjacents. Tous ces Ă©lĂ©ments sont dâune importance capitale dans la planification du geste thĂ©rapeutique. La biopsie consti tue alors un tempsprimordial avant dâent reprendre le traitement afin de confirmer dĂ©finitivement le diagnostic.Le traitement de la TCG est classiquement basĂ© sur un Ă©videment â comblement intra lĂ©sionnel par le ciment acrylique suivie de greffe osseuse.
Conclusion :La localisation au niveau du calcanéum est inhabituelle et rare. Certaines formes peuvent s imuler une tumeur osseuse maligne sur leur aspect radiologique et évolutif. Leur traitement est base sur un curetage intra lésionnel minutieux associe le plus souvent a un adjuvant local et ceci
en dehors des formes a envahissement articulaire. Lâutilisation du ciment acrylique constitue une solution de sauvetage dans ses formes agressives ainsi que dans les rĂ©cidives.
P10- QUAND LâENTORSE DE LA CHEVILLE CACHE UNE LUXATION DES TENDONS FIBULAIRES (A PROPOS DâUN CAS)
Brahim Abdelkader, H. Belhadri, Boudjehem,B. Bourihia, A. Bouchouicha, A. Abdi
Objectifs :La luxation des tendons fibulaires est souvent diagnostiquĂ©e a tort comme une entorse de la cheville. Nous apportons un cas rare chez un patient suite a un accident sportif ayant beneficie dâune reinsertion du retinaculum superieur. Lâevolution a 9 mois a ete bonne avec reprise de son activite physique.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagissait dâun patient de 29 ans, fonctionnaire sans antĂ©cĂ©dents notables qui avait prĂ©sentĂ© un traumatisme de la cheville droite lors dâun match de football diagnostiquĂ© comme Ă©tant une entorse de la cheville. Le patient avait bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune immobilisation plĂątrĂ©e pendant 4 semaines suivi dâune rĂ©Ă©ducation fonctionnelle. LâĂ©volution, quatre mois aprĂšs le traumatisme, a Ă©tĂ© marquĂ©e par la persistance des douleurs avec un claquement Ă la face externe de la cheville.Lâexamen ne trouve pas de signes dâinstabilitĂ© alors que la mise en rotation externe du pied contre rĂ©sistance montre une luxation douloureuse des tendons fibulaires : phĂ©nomĂšne de «lâessuie glace».La radiographie standard de la cheville Ă©tait sans particularitĂ©s. Une IRM confirme notre diagnostic. Le patient a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© sous rachianesthĂ©sie avec une installation en dĂ©cubitus dorsal avec garrot Ă la racine du membre. Une incision rĂ©tromallĂ©olaire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e de 6 cm environ. Lâexploration chirurgicale avait objectivĂ© une poche de dĂ©collement du rĂ©tinaculum, aprĂšs incision de celui-ci on avait vĂ©rifiĂ© lâĂ©tat des tendons fibulaires qui Ă©taient intacts.Nous avons procĂ©dĂ© par la suite Ă une rĂ©insertion
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du rĂ©tinaculum par des petits tunnels transosseux. La fermeture a Ă©tĂ© faite sur un drain aspiratif. Une immobilisation plĂątrĂ©e pendant 6 semaines a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec interdiction de lâappui.
Resultats :Le patient avait bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune rĂ©Ă©ducation fonctionnelle aprĂšs lâablation du plĂątre.LâĂ©volution a Ă©tĂ© marquĂ©e par la disparition des douleurs avec reprise dâune activitĂ© sportive lĂ©gĂšre au quatriĂšme mois postopĂ©ratoire.
Discussion :La luxation des tendons fibulaires est rare.la cause la plus frĂ©quente de cette pathologie est un traumatisme sportif .le mĂ©canisme le plus souvent incriminĂ© est une flexion dorsale forcĂ©e avec violente contraction des muscles fibulaires et Ă©version du pied. Câest un diagnostic qui est souvent omis qui peut causer des douleurs chroniques Ă la cheville. Le traitement orthopĂ©dique de ce type de lĂ©sion ne donne pas de bons rĂ©sultats. Plusieurs types anatomopathologiques ont Ă©tĂ© dĂ©crits: type I luxation sous pĂ©riostĂ©e, type II luxation sous cutanĂ©e par dĂ©chirure du rĂ©tinaculum, type III avulsion osseuse, type IV dĂ©chirure postĂ©rieure du rĂ©tinaculum.Dans les luxations chroniques le traitement nâest que chirurgical. Plusieurs techniques ont Ă©tĂ© dĂ©crites: Les rĂ©insertions simples du rĂ©tinaculum; Les butĂ©es osseuses; Les plasties utilisant le tendon calcanĂ©en; Les transferts tendineux. La radiographie standard et lâIRM peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour confirmer le diagnostic; La radiographie standard est souvent rĂ©alisĂ©e pour Ă©liminer une lĂ©sion osseuse alors que lâIRM peut montrer une position anormale et/ou une Ă©ventuelle rupture des tendons fibulaires. La rĂ©insertion anatomique du rĂ©tinaculum supĂ©rieur des tendons fibulaires reste une technique simple, non iatrogĂšne avec des rĂ©sultats fiables pour toutes les sĂ©ries.
Conclusion :Bien que plusieurs techniques avaient Ă©tĂ© dĂ©crites pour le traitement des luxations des tendons fibulaires il nous parait que les techniques simples et peu iatrogĂšnes doivent ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©es. Enfin nous insistons sur lâexamen minutieux de toute cheville traumatisĂ©e pour ne pas passer Ă cĂŽtĂ©
dâune luxation des tendons fibulaires.
P11- LES LIMITES DES OSTĂOTOMIES TIBIALES DANS LA GONARTHROSE SUR GENU-VARUM
Ismail Ghadi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui
Objectifs :Les ostĂ©otomies tibiales de rĂ©axation continuent Ă faire la preuve de leur efficacitĂ© depuis plus dâun demi-siĂšcle dans le traitement de la gonarthrose. Certains facteurs cliniques et/ ou radiologique sont considĂ©rer Ă tort ou Ă raison comme dĂ©terminant pour la rĂ©ussite ou lâĂ©chec dâune ostĂ©otomie tibiale.La recherche et lâidentification de certains facteurs cliniques et radiologiques prĂ©opĂ©ratoires pouvant influencer dâune maniĂšre directe ou indirecte les rĂ©sultats dâune ostĂ©otomie nous permettrait de dĂ©terminer les limites de celle-ci, ce qui pourrait nous aider Ă optimiser nos rĂ©sultats lors de la prise en charge dâune gonarthrose sur genu varum.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Ătude prospective, monocentrique entre 2008 et 2018 comportant 192 patients prĂ©sentant une gonarthrose sur genu varum ayants bĂ©nĂ©ficier dâune ostĂ©otomie de soustraction latĂ©rale, le recul moyen est de 07 ans. lâapprĂ©ciation des facteurs a pris en compte des critĂšres cliniques: Ăąge, sexe, autonomie prĂ©opĂ©ratoire, Ă©tiologie, IMC, des critĂšres radiologiques : lâangle HKA , lâAngle de Levigne, lâatteinte de la fĂ©moro-patellaire et la pente tibiale. Nous avons Ă©valuer les patients selon le score HSS-Insall , score IKS , cotation KSS, ainsi que le score de DEVANE et les catĂ©gories de CHARNLEY. La saisie des donnĂ©es a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur un masque de saisie crĂ©e sur logiciel dâĂ©pidĂ©miologie informatique du CDC Atlanta et de lâOMS « Epi-data ver 3.0 » et lâanalyse des rĂ©sultats rĂ©alisĂ©e sur logiciel Epi-info ver 6.04 dfr.
Resultats :Les résultats de notre série restent encourageant avec une nette amélioration un score IKS genou qui passe de 57.5 à 87.3 , un score IKS fonction
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passant de 41 Ă 75.6 et un score HSS-INSALL passant de 74 Ă 88.9 sans pour autant ĂȘtre dĂ©pendant des facteurs prĂ©opĂ©ratoire.
Discussion :Il ressort de notre Ă©tude que mĂȘme si lâĂąge de nos patients Ă©tait sup Ă 65 ans dans 21.7%, avec une obĂ©sitĂ© retrouvĂ©e dans 44.3%, une atteinte de la fĂ©moro-patellaire dans 85% et que les patients inclus Ă©taient partager entre stade II et III dâAHLBACK , les rĂ©sultats restent encourageant de mĂȘme que nous les avons comparer avec ceux de la littĂ©rature.
Conclusion :Contrairement aux idĂ©es reçues, certains facteurs ne semblent pas constituer une limite aux rĂ©sultats des ostĂ©otomies tibiales de rĂ©axation Ă savoir : lâage ,lâIMC ,lâĂ©tat de la fĂ©moropatellaire et la pente tibial, par contre le degrĂ©s de correction et lâĂ©tat dâactivitĂ© du patient semble avoir une influence certaine sur le rĂ©sultat
P12- LES INFECTI0NS SUR PROTHESE TOTALE DU GENOU
Ismail Ghadi, A. Belhanafi, M. Rahem, A. Cherfi, M.K. Larbaoui
Objectifs :La mise en place dâune prothĂšse totale du genou est devenue un geste courant, avec dâexcellents rĂ©sultats le plus souvent. Cependant la survenue dâune infection sur un genou prothĂšsĂ© peut vite devenir un cauchemar tant pour le patient que pour le chirurgien. La chirurgie prothĂ©tique du genou doit obĂ©ir Ă un cahier des charges strict qui ne doit souffrir dâaucun Ă peu prĂ©s
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Etude prospective de 3000 patients bĂ©nĂ©ficiant dâune PTG sur gonarthrose, entre 2005 et 2018, avec un recul moyen de 08ans, nous avons recensĂ© 26 infections.Resultats :07 sepsis superficiel ,06 nĂ©crose cutanĂ©e, 13 infections profondes
Discussion :Dans la gestion des diffĂ©rentes situations nous avons eu recours suivant les situations soit Ă la surveillance, soins locaux avec antibiothĂ©rapie adaptĂ©e, ou Ă un lambeau de recouvrement, Ă lâexplantation de la prothĂšse, toilette articulaire, spacer voire arthrodĂšse et mĂȘme Ă une toilette articulaire sans dĂ©pose de la prothĂšse.Nous avons comparĂ© nos rĂ©sultats Ă ceux de la littĂ©rature et notamment ceux de Bauer (2006) et Splif (2009).
Conclusion :Les infections sur PTG sont dramatiques. La chirurgie prothĂ©tique du genou notamment est une chirurgie codifiĂ©e qui doit bĂ©nĂ©ficier dâune rigueur toute particuliĂšre afin de prĂ©venir ces complications dĂ©sastreuses.
P13- FRACTURE ARRACHEMENT DE LA TUBĂROSITĂ TIBIALE ANTĂRIEURE: UNE SĂRIE DE 09 CAS,RĂSULTATS Ă LONG TERME
Amalou Allaoua, A. Hamadouche, A. Chennouf, B. Belfar, H. Zidani
Objectifs :Les fractures arrachement de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure sont rares, reprĂ©sente moins de 2% des lĂ©sions physaires de lâenfant, reprĂ©sentent 8 Ă 10% de lâensemble des lĂ©sions de lâappareil extenseur chez lâadolescent. Elles touchent le plus souvent le garçon entre 13 et 16 ans, son association avec une avulsion distale du tendon patellaire est exceptionnelle. Par ce travail nous avons voulu faire le bilan, Ă moyen et Ă long terme, de la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle et des complications, nous nous sommes attelĂ©s Ă identifier les lĂ©sions associĂ©s.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons une sĂ©rie de 09 cas, il sâagit de 08 garçons et 01 fille avec Ăąge moyen de 15 ans, suite Ă un accident sportif, souvent secondaire Ă une brusque contraction du quadriceps lors de lâimpulsion dâun saut ou lors de la rĂ©ception genou flĂ©chi.
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Douleur soudaine au niveau de la face antĂ©rieure du genou.DĂ©ficit dâextension active du genou.Examen vasculo-nerveux normal.Recherche dâun Ă©ventuel syndrome compartimental.Le diagnostic se fait sur une radio du genou de profil.La classification anatomopathologique est celle dâOgden dĂ©crivent trois types basĂ©e sur lâĂ©tendue de la fracture.Type I : Avulsion simple du centre dâossificationA : Non dĂ©placĂ©eB : DĂ©placĂ©eType II : La fracture est Ă la jonction entre lâossification du tibia proximal et de la tubĂ©rositĂ© tibialeA : Fracture simpleB : Fracture comminutiveType III : Extension du trait de fracture en intra articulaireA : Fracture simpleB : Fracture comminutiveRyn et Debenham dĂ©crivent le type IV : Etendue du trait de fracture dans la corticale postĂ©rieure Ă travers le car t i lage de croissance Frankl introduisent en 1990 la description dâun type C qui correspond Ă lâexistence dâune avulsion distale du tendon patellaire associĂ©e Ă une fracture de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure.Nous avons rĂ©parti les lĂ©sions selon la classification dâOgden :Type IA : 1 casType IIB : 2 casType IIIA : 2 casType IIIB : 3 casType IV : 1 casType I : Traitement orthopĂ©dique par immobilisation plĂątrĂ©e en extension pendant 06 semaines.Les autres types traitement chirurgical Ă foyer ouvert par vissage : 1er temps bilan lĂ©sionnel Ă la recherche de lĂ©sions mĂ©niscales (nous avons retrouvĂ© dans notre sĂ©rie deux cas de lĂ©sions meniscales), une lĂ©sion du ligamant collatĂ©ral mĂ©dial. Une association Ă un arrachement du tendon patellaire : Laçage par des points transosseux, une lĂ©sion de lâaponĂ©vrose du jambier antĂ©rieur.
Resultats :A 06 ans de recul, les résultats sont trÚs satisfaisants:
1 raideur articulaire2 douleurs antĂ©rieureReprise de lâactivitĂ© sportiveAbsence de recurvatumGĂšne Ă la position Ă genoux chez un malade, dysesthĂ©sie cutanĂ©e chez lâautre.
Discussion :Le noyau dâossification de la tubĂ©rositĂ© tibiale est reliĂ© Ă la mĂ©taphyse par le fibrocartilage, Ă maturation osseuse celui-ci est remplacĂ© par du cartilage striĂ© qui rĂ©siste mal aux sollicitations de traction. Câest Ă ce moment juste avant la fermeture du cartilage proximal du tibia qui se produisent l e s f r a c t u r e s a v u l s i o n s d e l a t ubĂ© ros i t Ă© t ib ia le an tĂ©rieure. Les radiographies standard sont souvent suffisantes pour le diagnostic. NĂ©anmoins, une IRM est parfois nĂ©cessaire Ă la recherche dâune atteinte mĂ©niscale ou ligamentaire associĂ©e.Les fractures non dĂ©placĂ©es type I relĂšvent du traitement orthopĂ©dique.Les autres types: lâintervention chirurgicale est souvent indispensable et permet de rĂ©parer les lĂ©sions frĂ©quemment associĂ©es, Chow, Mayba rapportent chacun un cas de type I associĂ©e Ă une lĂ©sion du tendon patellaire, Frankl rapporte 02 cas, suspectĂ©s devant lâabsence dâextension active du genou.Un antĂ©cĂ©dent de maladie dâOsgood-Schlatter ne prĂ©cĂšde pas nĂ©cessairement la fracture de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure mais il est frĂ©quemment retrouvĂ© .Dans notre sĂ©rie on a retrouvĂ© deux cas dâOsgood Schlatter, Mirbey rapporte un cas dâOsgood Schlatter bilatĂ©ral dans les antĂ©cĂ©dents de 06 arrachements. Ogden rapporte 09 cas / 15 homo ou controlatĂ©raux.
Conclusion :Les avulsions de la tubĂ©rositĂ© tibiale antĂ©rieure ont peu de rĂ©percussions morphologiques sur le genou .Les lĂ©sions de type III dite intra articulaire sont les plus frĂ©quentes, une imagerie type IRM est nĂ©cessaire afin de ne pas mĂ©connaitre les lĂ©sions associĂ©es. Lâintervention sâimpose devant les lĂ©sions dĂ©placĂ©es, permet dâobtenir de bons rĂ©sultats anatomiques et fonctionnels.
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P14- FRACTURES MARGINALES ANTĂRIEURES DU PILON TIBIAL : A PROPOS DâUNE SĂRIE DE 46 CAS, RĂSULTATS Ă LONG TERME
Amalou Allaoua, A. Hamadouche, K. Guezati, I. Belahreche, S. Hadji, H. Zidani
Objectifs :La fracture marginale antĂ©rieure du pilon tibial est une lĂ©sion sĂ©vĂšre, elle se prĂ©sente souvent sous forme dâune atteinte simple, elle se caractĂ©rise par des enfoncements ostĂ©ochondraux.Elle reste rare parmi les fractures du pilon tibial. Le pronostic est liĂ© au degrĂ© de lĂ©sions cartilagineuses traumatiques en miroir associĂ©es et Ă la qualitĂ© de la prise en charge.Lâobjectif de cette Ă©tude est de dĂ©terminer les rĂ©sultats Ă long terme dâune approche thĂ©rapeutique
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest une Ă©tude rĂ©trospective de 46 observations dont 03 cas bilatĂ©raux avec une prĂ©dominance nette masculine et un Ăąge moyen de 36 ans. Le mĂ©canisme souvent incriminĂ© est une chute dâun lieu Ă©levĂ© de plus de 02 m dans plus de la moitiĂ© des cas.05 cas rentrent dans le cadre dâun polytraumatisme, la fracture de la fibula est associĂ©e dans 22 cas. 08 fractures Ă©taient ouvertes dont 06 de type I. 12 malades ont bĂ©nĂ©f ic iĂ© dâune TDM, une c lass i f icat ion radiologique selon le type de fracture (sĂ©paration, enfoncement et mixte) et lâĂ©tendu antĂ©ropostĂ©rieure et le dĂ©placement antĂ©rieur du talus. Dans 60% des fractures de type mixte .37 cas traitĂ©s chirurgicalement par plaques vissĂ©es ou vissage, une greffe corticospongieuse est associĂ©e dans 12 cas, 09 cas traitĂ©s orthopediquement
Resultats :Le recul moyen est de 09 ans, les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s selon le score fonctionnel de lâAOFAS, alors que le degrĂ© dâarthrose a Ă©tĂ© classĂ© selon les critĂšres dĂ©finis par la SOFCOT en 1992.Au dernier contrĂŽle nous avons note 06 infections dont 04 superficielles, absence de pseudarthrose, 04 syndromes algodystrophiques. 48 % de bons rĂ©sultats.
Discussion :Les rĂ©sultats de cette fracture sont rarement individualisĂ©s, une atteinte considĂ©rable de la marge antĂ©rieure menace la continence de la mortaise. Une analyse plus fine des traits et lâĂ©tendu de lâenfoncement par une TDM et un traitement adĂ©quat restituant un butoir antĂ©rieur stable, une greffe corticospongieuse en cas de dĂ©fect vont permettre certainement dâĂ©viter les dĂ©fauts de rĂ©duction et les dĂ©placements secondaire. Une attention particuliĂšre Ă lâĂ©tat cutanĂ© en choisissant une ostĂ©osynthĂšse de faible encombrement. Cesari rapporte une sĂ©rie de 38 cas avec 53 % de bons rĂ©sultats.
Conclusion :La fracture marginale antĂ©rieure reste une lĂ©sion sĂ©vĂšre, LâamĂ©lioration des rĂ©sul tats passe obligatoirement par une meilleure analyse de la lĂ©sion et une reconstruction stable et anatomique de la marge antĂ©rieure.
P15- PSEUDARTHROSE DES ĂPINES TIBIALE: TRAITEMENT CHIRURGICAL SOUSARTHROSCOPIE,Ă PROPOS DâUN CAS
Mahdi Nadir, I. Delloul
Objectifs :objectif lâĂ©valuation fonctionnelle, clinique et radiologique Ă court terme dâun patient prĂ©sentant une pseudarthrose des Ă©pines tibiale, bĂ©nĂ©ficiant dâun avivement et ostĂ©osynthĂšse sous arthroscopie.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :il sâagit dâun patient ĂągĂ© de 35 ans qui consulte pour pseudarthrose des Ă©pines tibiale suite Ă un traumatisme du genou ,traitĂ© initialement de façon orthopĂ©dique.le patient a bĂ©nificiĂ© dâun traitement chirurgical qui consiste en avivement du foyer de pseudarthrose et ostĂ©osynthĂšse par fil de cerclage sous arthroscopie.
Resultats :bonne evolution clinique et radiologique.
Discussion :Le taux de pseudarthrose Ă©tait de 1,7 %, aprĂšs le
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traitement orthopĂ©dique dâune fracture dĂ©placĂ©e de type II ou principalement III.
Conclusion :le traitement de la pseudarthrose des épines tibiale sous arthroscopie est une option intéressante,permet de diminuer la morbidité,et une récupération rapide de la fonction.
P16- COUVERTURE DâUN DĂLABREMENT HEMI-CIRCONFERENTIEL LATERAL DE LA JAMBE PAR UN LAMBEAU BIPEDICULE HEMI-SOLEAIRE EXTERNE SUITE Ă UNE MORSURE DE CHIEN
Haouari Hadia, Z. Saidi, B. Rafa, M. Amghar,A. Benzemrane, F. Ziani, A. Mekhaldi, T. Hamdaoui
Objectifs :La couverture des pertes de substance cutanĂ©e Ă©tendue de la jambe continue Ă poser de rĂ©els problĂšmes de prise en charge en dĂ©pit des progrĂšs rĂ©alisĂ©s en matiĂšre de levĂ©e de lambeaux musculaires. Le but de notre travail est de mettre en avant lâintĂ©rĂȘt particulier du lambeau bipĂ©diculĂ© hĂ©mi-solĂ©aire latĂ©ral dans le recouvrement des mises Ă nu Ă©tendue du tibia comme alternative fiable aux lambeaux libres. Celui-ci consiste Ă dĂ©tacher le muscle solĂ©aire de son adhĂ©rence tibiale en le sectionnant longitudinalement Ă la jonction entre ses deux chefs externe et interne, tout en prĂ©servant les deux pĂ©dicules principaux proximal et distal.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune fillette de 12 ans qui nous fut adressĂ©e 1 mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© victime dâune morsure de chien emportant une zone Ă©tendue hĂ©mi-circonfĂ©rentielle latĂ©rale de sa jambe droite causant un dĂ©labrement cutanĂ© et musculaire important, dĂ©chiquetant les muscles pĂ©roniers, mettant Ă nu presque la totalitĂ© du tibia ainsi que le pĂ©ronĂ©. La couverture du tibia par un apport musculaire pĂ©diculĂ© matĂ©rialisĂ© par un lambeau hĂ©mi-solĂ©aire externe aprĂšs fibulectomie. Du fait de lâĂ©tendue importante de la perte de substance cutanĂ©e et musculaire les extrĂ©mitĂ©s proximale et distale du t ibia nâĂ©taient pas entiĂšrement couvertes par notre lambeau et le
bourgeonnement obtenu par le moyen de pansements gras (JELONETÂź) jusquâĂ Ă©pidermisation a dĂ» ĂȘtre complĂ©tĂ© par une greffe de peau mince en filet.
Resultats :La couverture totale a Ă©tĂ© obtenue au bout de 6 mois avec recouvrement complet de lâos et une cicatrisation de bonne qualitĂ©. La prĂ©servation du fourreau pĂ©riostĂ© lors de la fibulectomie a permis une rĂ©gĂ©nĂ©ration partielle du pĂ©ronĂ©. Sur le plan clinque, au dernier contrĂŽle, en dĂ©pit dâun pied portĂ© en Ă©quin, la patiente pouvait marcher sans tuteur externe.
Discussion :Le recouvrement des pertes de substance cutanĂ©e importante de la jambe continue Ă poser de sĂ©rieux problĂšmes de prise en charge en dĂ©pit dâune meil leure connaissance des lambeaux musculaires et de leur vascularisation. Dans ce contexte particulier de dĂ©labrement Ă©tendu de la jambe oĂč lâindication dâamputation fut Ă©voquĂ©e par certains praticiens, le lambeau hĂ©misolĂ©aire latĂ©ral a constituĂ© une option salutaire dans lâarsenal thĂ©rapeutique des stratĂ©gies de recouvrement des pertes de substances cutanĂ©es Ă©tendues et cela en permettant une couverture optimum de lâos et la sauvegarde du membre.
Conclusion :Le recouvrement des pertes de substance cutanée importante de la jambe continue à poser de sérieux problÚmes, mais le lambeau hémi-soléaire est de réalisation relativement simple et constitue une alternative fiable aux lambeaux libres.
P17- KYSTE SYNOVIAL INTRA-OSSEUX DU SEMI-LUNAIRE : Ă PROPOS DâUN CAS
Kechrid Houssem , S. Remel, A. Yahia
Objectifs :Le kyste synovial intraosseux est une lĂ©sion kystique bĂ©nigne localisĂ©e dans lâos souschondral, malgrĂ© sa localisation frĂ©quente en rĂ©gion Ă©piphysaire des os longs, Les kystes synoviaux intra-osseux font partie des causes rares de douleurs du poignet et ne sont pas frĂ©quents dans les os du carpe. Des cas isolĂ©s en ont Ă©tĂ© rapportĂ©s, siĂ©geant le plus souvent dans le semi-lunaire et le scaphoĂŻde,Lâanatomie micro et macroscopique est trĂšs similaire de celle des kystes synoviaux e t Lâe t iopathogĂ©nie des
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kys tes synoviaux intraosseux reste controversĂ©e, Certains auteurs pensent que le kyste intraosseux se forme par inclusion synoviale de dehors en dedans. Dâautres envisagent une mĂ©taplasie synoviale dĂ©butant au sein mĂȘme de lâos.Nous rapportons ici lâexpĂ©rience du service de traumatologie et chirurgie orthopĂ©dique de lâhĂŽpital Ibn rochd de Annaba ,Ă propos dâun cas de Kyste synovial intra-osseux du semi-lunaire.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit de Mme Lamia, femme au foyer, droitiĂšre, ĂągĂ©e de 31 ans, elle nâa aucun antĂ©cĂ©dent traumatique ou problĂšme mĂ©dical, elle consulte au service pour une douleur mĂ©canique progressives du poignet droit depuis un an, Lâexamen clinique trouvait un empattement modĂ©rĂ© de la partie moyenne de la face palmaire et une douleur lors des mouvements extrĂȘmes du poignet. une diminution de la force de la main, la mobilitĂ© et la sensibilitĂ© sont normales. Le reste de lâexamen physique est sans particularitĂ©. La radiographie du poignet droit a montrĂ© une lacune osseuse arrondie au niveau du lunatum, Cette lĂ©sion Ă©tait unique, bien limitĂ©e, sans calcification interne, Lâexamen tomodensitomĂ©trique a mis en Ă©vidence une image lacunaire au niveau du lunatum avec un pertuis de 02mm sur sa face articulaire avec le scaphoĂŻde, le diagnostic Ă©tait Ă©vident Ă la TDM et on a juger que lâIRM nâapporterait pas un plus.Le traitement chirurgical est indiquĂ©, le lunatum a Ă©tĂ© abordĂ© par une voie dorsale median avec arthrotomie ,Le kyste Ă©tait visible Ă travers La perforation corticale avec un aspect gĂ©latineux et jaune typique, Le contenu du kyste a Ă©tĂ© curetĂ© minutieusement et comblĂ© par de lâos spongieux prĂ©levĂ© sur la mĂ©taphyse infĂ©rieure du radius homolatĂ©ral.Lâanalyse histologique de ce contenu kystique a confirmĂ© lâorigine synoviale du kyste. En postopĂ©ratoire, le poignet a Ă©tĂ© immobilisĂ© par une attele durant trois semaines, suivie dâune rĂ©Ă©ducation passive et active.
Resultats :LâĂ©volution a Ă©tĂ© marquĂ©e par la sĂ©dation de la douleur, un poignet stable de mobilitĂ© normale. La radiographie standard a objectivĂ© une disparition complĂšte du kyste avec une bonne ostĂ©o-intĂ©gration du greffon.
Discussion :Le kyste synovial intraosseux est une lĂ©sion kystique bĂ©nigne localisĂ©e dans lâos souschondral, plus frĂ©quemment en rĂ©gion Ă©piphysaire des os longs, malgrĂ© sa localisation peu frĂ©quente au niveau du carpe, le kyste synovial intraosseux est de plus en plus citĂ© comme une cause de douleur de poignet. Les caractĂšres macroscopiques et microscopiques sont trĂšs similaires de ceux des kystes synoviaux des parties molles.LâetiopathogĂ©nie des kystes synoviaux intraosseux reste controversĂ©e. SchĂ©matiquement deux hypothĂšses principales,Certains auteurs pensent que le kyste intraosseux se forme par inclusion synoviale de dehors en dedans,Dâautres envisagent une mĂ©taplasie synoviale dĂ©butant au sein mĂȘme de lâos.Les circonstances de dĂ©couverte sont variables et souvent banales. La population cible est constituĂ©e dâadultes jeunes mais lâatteinte peut survenir Ă nâimporte quel Ăąge, avec atteinte Ă©quivalente des deux sexes. Aucune exposition aux microtraumatismes, professionnelle ou sportive, nâest habituellement prĂ©cisĂ©e. La lĂ©sion peut ĂȘtre asymptomatique et mise en Ă©vidence Ă lâoccasion de radiographies standards, effectuĂ©es pour une autre raison. Dans dâautre cas, les douleurs dĂ©crites sont habituellement modĂ©rĂ©es, mais rĂ©pondent souvent mal au traitement mĂ©dical, Le bilan dâimagerie peut comprendre de maniĂšre plus ou moins associĂ©s des radiographies standards de face, profil et t ro i s qua r t s , des c l i chĂ©s rad iog raph iques dynamiques, un examen tomodensitomĂ©trique (TDM), un examen arthrographique ou arthro TDM, lâIRM et la scintigraphie.Les radiographies prĂ©cisent le caractĂšre lytique de la tumeur, sa taille, son aspect uni- ou multiloculĂ©, sa localisation et la prĂ©sence dâune zone d âe f fraction corticale. Typiquement le kyste synovial intraosseux se prĂ©sente donc comme une image lacunaire polycyclique bien limitĂ©e par un halo de condensation pĂ©riphĂ©rique et sans caractĂšre agressif.La TDM va renseigner de maniĂšre plus prĂ©cise sur la densitĂ© osseuse, sur la taille rĂ©elle de la cavitĂ©, sur la taille et lâorientation de la zone dâouverture corticale, et sur la prĂ©sence dâune communication articulaire. Lâarthrographie ou lâarthroTDM peuvent aussi rĂ©vĂ©ler cette
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communication articulaire. LâIRM permettra de renseigner sur la vascularisation de la tumeur. Enfin, la scintigraphie est Ă©ventuellement utile pour prĂ©ciser le caractĂšre actif de la lĂ©sion.Le diagnostic diffĂ©rentiel comprend La maladie de kienbock qui se caractĂ©rise par des douleurs cyclique avec Ă la radiographie un aspect condensĂ© et irrĂ©gulier,les kystes des arthrites,de lâarthrose, les pseudokystes nĂ©crotiques, les kystes osseux unicamĂ©raux et les autres lĂ©sions osseuses Ă©piphysaires ostĂ©olytiques comme le chondroblastome, le chondrome,le ?brome desmoĂŻde, le granulome Ă Ă©osinophiles lâostĂ©omeostĂ©oĂŻde,lâostĂ©omyĂ©lite et la synovite villonodulaire. La localisation et lâapparence radiologique du kyste synovial intraosseux sont caractĂ©ristiques.En comparant les donnĂ©es cliniques, radiographique et histologique,Ă©liminer les lĂ©sions suscitĂ©es nâest pas difficile.En cas dâimage asymptomatique de kyste synovial intraosseux, lâexĂ©rĂšse ne se discute Ă©videmment pas.Dans les cas symptomatiques, un traitement mĂ©dical incluant une mise au repos et un traitement antalgique peut amĂ©liorer les patients. Devant une symptomatologie invalidante et rĂ©fractaire, lâindication chirurgicale semble sâimposer. Le curetage du kyste et le comblement par greffon dâos spongieux prĂ©levĂ© au quart distal du radius ou en crĂȘte iliaque est le principal traitement pratiquĂ©. Lâutilisation associĂ©e ou isolĂ©e de ciment de comblement phosphocalcique a Ă©tĂ© Ă©galement dĂ©crite. Une solution plus rĂ©cemment dĂ©crite associe et mĂ©lange un greffon de moelle osseuse Ă un prĂ©lĂšvement de fibrine autologue . Ce traitement chirurgical peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© sous arthroscopie. Une immobilisation anti-brachio-palmaire est recommandĂ©e pour une durĂ©e de trois semaines, suivie dâune pĂ©riode de rĂ©Ă©ducation passive et active afin dâĂ©viter tout risque dâenraidissement. Le pronostic fonctionnel est gĂ©nĂ©ralement bon et la rĂ©cidive est exceptionnelle.
Conclusion :Les kystes synoviaux intra-osseux du carpe sont une rare cause de douleur de poignet. Ils sont souvent de découverte systématique. La localisation au niveau du lunatum est rare. Le diagnostic différentiel existe avec toutes les lésions lytiques du semi-lunaire et il est facilité par le scanner. Le
diagnostic de la maladie de Kienböck est parfois Ă©voquĂ© Ă tort.Le traitement repose sur lâexĂ©rĂšse du contenu kystique suivi dâun bourrage par de lâos spongieux. Le pronostic de cette pathologie est gĂ©nĂ©ralement trĂšs bon.Le traitement arthroscopique des kystes synoviaux intra-osseux est possible et il est plus ef? cace et prĂ©sente lâavantage dâĂ©viter les sĂ©quelles classiques de la chirurgie par voie ouverte. Dans notre expĂ©rience du service de traumatologie chirurgie orthopĂ©dique de lâhĂŽpital Ibn rochd Annaba, Ă propos dâun cas de kyste synovial intra-osseux du semi-lunaire, nos rĂ©sultats Ă©pidĂ©miologiques, le motif de consultation, les antĂ©cĂ©dents, les rĂ©sultats radiologiques, et lâattitude thĂ©rapeutique ont apportĂ© les mĂȘmes constatations que la littĂ©rature.
P18- PLACE DU FIXATEUR DANS LE TRAITEMENT DES FRACTURESCOMPLEXES DE LâHUMĂRUS.A PROPOS DE 3 CAS
Zenata Abdelmadjid, H. Bourihia, B. Belhadri, R. Selam, N. Masmoudi, A. Abdi
Objectifs :peu dâauteurs soutiennent la fixation externe en dehors des fractures ouvertes- Lâobjectif est de vous rapporter, IllustrĂ© les rĂ©sultats cliniques et radiologiques et fonctionnel, de ces patients.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons une sĂ©rie de 3 patients de sexe masculin jeunes avec une moyenne dâĂąge de 30 ans (22 et 34ans). Tous victimes dâun traumatisme violent, ayant occasionnĂ© une fracturecomminutive de lâhumĂ©rus, Le cotĂ© droit dominant avec une seule atteinte du nerf radiale ,La stabilisation sâest faite par un vissage a minima avec fixateurs externes en mono plan type (FESSA, Hoffman).
Resultats :AprĂšs un recul de 12 mois lâĂ©volution Ă©tait comme suite : Un bon rĂ©sultat fonctionnel avec consoli-dation obtenue 4 mois.
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Discussion :Nos rĂ©sultats Ă©taient bons, nous nâavons pas eu de raideur, la reprise de travail Ă 6 mois, avec de bonnes amplitudes articulaires, suite a une rĂ©Ă©ducation fonctionnel prĂ©coce.
Conclusion :Le fixateur externe reste une source thérapeutique de choix dans le traitement de la fracture comminutive difficile, permettant un alignement du membre et un montage solide avec de bon résultat fonctionnel à long terme.
P19- BIZARRE PAROSTEAL OSTEO-CHONDROMATOUS PROLIFĂRATION (NORAâS LĂSION) Ă PROPOS DâUN CAS
Zenata Abdelmadjid
Objectifs :La prolifĂ©ration ostĂ©ochondromateuse parostĂ©ale bizarre ou tumeur de Nora est une lĂ©sion rare affectant prĂ©fĂ©rentiellement les os longs des mains et des pieds, situĂ©e au contact de la corticale osseuse. Elle doit ĂȘtre distinguĂ©e dâun chondrosarcome ou dâun ostĂ©osarcome juxtacorticaux, et dâune pĂ©riostite exubĂ©rante rĂ©actionnelle.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons un patient Age de 26 ans , droitier ,ayant consultĂ© pour une tumĂ©faction apparue environ un an auparavant au niveau du majeur gauche, face palmaire de la phalangienne proximale. dâune tumĂ©faction dure, fixe, non inflammatoire, sans notion traumatique. Les mobilitĂ©s digitales Ă©taient complĂštes et on ne retrouvait aucun trouble sensitif. Lâaspect radiologique Ă©tait celui dâune lĂ©sion radio-opaque.
Resultats :Excellent résultat aprÚs biopsie exérÚse et pas de récidive aprÚs un recul de 1 ans.Discussion :La prolifération ostéocartilagineuse parostéale bizarre (ou tumeur de Nora) est une tumeur bénigne rare décrite pour la premiÚre fois en 1983 par Nora et al ,La tumeur de Nora atteint dans 70 % des cas les os longs des mains ou des pieds en région métaphyso diaphysaire (premiÚre
et deuxiÚme phalanges, troisiÚme phalange exceptionnellement, métacarpe ou métatarse.
Conclusion :Les tumeurs de Nora se prĂ©sentent de façon re lativement uniciste sur le plan clinique et radiologique; elles ne doivent pas ĂȘtre confondues avec certaines lĂ©sions malignes dont la prĂ©sentation peut ĂȘtre assez proche. Le diagnostic repose sur lâexamen radiologique, si possible complĂ©tĂ© par une IRM, et il est confirmĂ© par lâexamen histologique. Le traitement repose sur lâexĂ©rĂšse chirurgicale, qui doit ĂȘtre complĂšte pour diminuer le risque toujours Ă craindre de rĂ©cidive.
P20- CANCER OSSEUX SECONDAIRE EN PĂDIATRIE: INTĂRĂT DE LA GĂNĂTIQUE
Mecifi Raouida, I. Fkhikher, H. Ramdani.
Objectifs :Un certain nombre de syndromes de prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique peuvent ĂȘtre associĂ©s Ă la survenue de tumeur osseuse. Chez les enfants prĂ©sentant un rĂ©tinoblastome hĂ©rĂ©ditaire, lâostĂ©osarcome est la plus frĂ©quente des secondes tumeurs. Il peut sâagir dâostĂ©osarcome radio-induit mais Ă©galement de tumeur survenant indĂ©pendamment du traitement. Le but de notre travail est de montrer la place de la gĂ©nĂ©tique en oncologie pĂ©diatrique.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons les cas de deux enfants traitĂ©s par chimiothĂ©rapie complĂ©mentai re dâun rĂ© t inoblastome dans leurs bas Ăąges sans radio thĂ©rapie.
Resultats :Les deux enfants ont développé un ostéosarcome comme cancer secondaire aprÚs plus de huit ans de rémission. Les deux patients décÚdent dans un cadre de complication du traitement secondaire.
Discussion :Bien quâil soit impossible de dĂ©terminer lâorigine exacte de lâostĂ©osarcome osseux, plusieurs facteurs de risque peuvent influencer sa survenue: le sexe,
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la vitesse de croissance des os mais aussi le terrain génétique et certains gÚnes de prédisposition majeure telle que le gÚne RB dont les mutations sont associées à la fois au développement du rétinoblastome et ostéosarcome secondaire.
Conclusion :De ce fait lâanalyse gĂ©nĂ©tique chez cette catĂ©gorie dâenfant est un Ă©lĂ©ment essentiel dans la prise en charge des cancers pĂ©diatriques.
P21- INTĂRĂT DU PET-SCANN DANS Lâ Ă VA L U AT I O N D E S T U M E U R S O S SEUSES DE LâENFANT
Mecifi Raouida, H. Ramdani, I. Fkhikher.
Objectifs :Les tumeurs osseuses malignes primitives (TOMP) les plus frĂ©quentes en pĂ©diatrie, sont :lâostĂ©osarcome, le sarcome dâEwing et le chondrosarcome; touchent prĂ©fĂ©rentiellement les enfants et les adolescents. Le pronostic vital et fonctionnel des TOMP ont Ă©tĂ© nettement amĂ©liorĂ©s grĂące Ă lâassociation chimiothĂ©rapie nĂ©o-adjuvante et chirurgie conservatrice. LâĂ©valuation radiologique de la maladie grĂące Ă la tomographie par Ă©mission de Positons (TEP) au dĂ©but du traitement permet la quantification de la rĂ©ponse Ă la chimiothĂ©rapie (pourcentage de nĂ©crose tumorale). Cette mĂ©thode non invasive, a considĂ©rablement amĂ©liorĂ© la prise en charge de ces tumeurs.Le but de ce travail est de mettre au point la prise en charge des tumeurs osseuses de lâenfant allant du bilan initial jusquâau suivi de la maladie.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective sur deux ans (2015-2016) qui a portĂ© sur 11 garçons (09 cas ostĂ©osarcome et 02 cas Ewing) avec une moyenne dâĂąge de 11 ans. Nous avons optĂ© pour le protocole OS 2006 traitement des ostĂ©osarcomes et Ewing 99 traitement des Ewing.
Resultats :03 enfants ont décédé (01 Ewing et 02
ostéosarcomes). 03 enfants avec ostéosarcomes ont développé une progression tumorale dans la premiÚre année post traitement. Et 05 enfants sont vivants (04 ostéosarcomes et 01 Ewing).
Discussion :Lâexamen clinique, les mĂ©thodes dâimagerie, la biopsie chirurgicale qui va permettre dâaffirmer le diagnostic de la TOMP et le bilan dâextension restent des Ă©tapes Ă©lĂ©mentaires avant la chimiothĂ©rapie et la chirurgie. LâĂ©tude histologique sur la piĂšce de rĂ©section chirurgicale permet de connaĂźtre lâefficacitĂ© du traitement par chimiothĂ©rapie, mais celle-ci reste tardive.
Conclusion :Il semble intĂ©ressant de dĂ©velopper lâimagerie non invasive dans le traitement des TOMP afin dâamĂ©liorer leurs pronostics.
P22- LUXATION ANTĂRIEURE BILATĂRALE DES ĂPAULES ASSOCIĂ Ă UNE FRACTURE DU TROCHITER UNILATĂRALE.
Belkhiri Med Yazid, K.N. Menadjilia, A.Yahia, Djouidan
Objectifs :Les luxations glĂ©no-humĂ©rales sont les plus frĂ©quentes de toutes les luxations. A lâopposĂ© de la forme bilatĂ©rale postĂ©rieure secondaire Ă des contractions musculaires violentes, blessures sportives, crises dâĂ©pilepsie, choc Ă©lectrique, ou Ă©lectrochocs thĂ©rapie. La forme bilatĂ©rale antĂ©rieure est trĂšs rare et gĂ©nĂ©ralement post-traumatique peu de cas ont Ă©tĂ© dĂ©crits dans la littĂ©ratures et lâassociation Ă une fracture du trochiter est une entitĂ© encore insolite. Nous en rapportons un cas suite Ă un accident de deux roues.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâun patient ĂągĂ© de 35 ans, sans antĂ©cĂ©dents pathologiques notables, reçu aux urgences pour traumatisme fermĂ© des deux Ă©paules suite Ă un accident de deux roues; moto heurtĂ©e en arriĂšre par une voiture; entrainant une chute avec rĂ©ception sur les deux mains projetĂ©es en arriĂšre,
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Ă©paules en abduction et rĂ©tro-pulsion, coudes en extension et en supination; provoquant une douleur intense et une impotence fonctionnelle totale des deux Ă©paules.Lâexamen clinique, symĂ©trique et bilatĂ©ral, retrouve les signes de luxation antĂ©rieure bilatĂ©rale des Ă©paules . Associant de façon symĂ©trique une abduction irrĂ©ductible, un vide sous-acromial et un comblement du sillon delto-pectoral.Il prĂ©sentait une position antalgique particuliĂšre mimant « un moine bouddhiste ».La sensibilitĂ© et la motricitĂ© dans le territoire du nerf axillaire Ă©taient conservĂ©es, les pouls radiaux prĂ©sents.La radiographie conventionnelle des Ă©paules a confirmĂ© le diagnostic de luxations bilatĂ©rales des Ă©paules dans leur var iĂ© tĂ© antĂ©r ieure sous-coracoĂŻdienne associĂ© Ă une fracture du trochiter au niveau de lâĂ©paule gauche La rĂ©duction sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale des luxations Ă©tait rĂ©alisĂ©e de façon successive en utilisant la technique de Kocher suivie dâune immobilisation par une Ă©charpe contre Ă©charpe.La radiographie de contrĂŽle montrait une bonne rĂ©duction des luxation, ainsi que de la grosse tubĂ©rositĂ© Ă gauche.
Resultats :Lâimmobilisation Ă©tait maintenue 3 semaines suivie de sĂ©ances de rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.Ă neuf semaines de lâaccident, les mobilitĂ©s des deux Ă©paules Ă©taient satisfaisantes :lâabduction Ă©tait de 150 au niveau de Ă©paule droite 130 Ă©paule gauche , la rotation interne atteignait D4 des deux cĂŽtĂ©s , la rotation externe Ă©tait de 40 Ă droite et 30 Ă gauche.La sensibilitĂ© et la contractilitĂ© du moignon des deux Ă©paules Ă©taient normales. Il nây avait de signes dâhyper laxitĂ© pas de sulcus sign, pas de recurvatum du coude et la distance pouceâbord radial de lâavantbras Ă©tait de 10 cm. A noter la consolidation de la fracture de la grosse tubĂ©rositĂ© Le patient avait repris son travail aprĂšs un arrĂȘt de 12 semaines. A 6 mois de recul, les deux Ă©paules Ă©taient stables avec une mobilitĂ© complĂšte.
Discussion :La luxation bilatérale des épaules est une entité
rare. La premiĂšre description de Myenter date de 1902 chez un patient prĂ©sentant des contractions musculaires violentes liĂ©es Ă un surdosage de camphre.Le mĂȘme mĂ©canisme se produit en cas de crises convulsives ou en cas de maladie neuromusculaire. A lâopposĂ© des luxations unilatĂ©rales dont la forme antĂ©rieure est de loin la plus frĂ©quente , les luxations bilatĂ©rales sont habituellement postĂ©rieures.Lâanalyse de 90 luxations bilatĂ©rales de lâĂ©paule permettait Ă Brown de retrouver trois diffĂ©rentes Ă©tiologies :Violentes contractions musculaires (49%),Traumatismes directs (23%),Absence de tout traumatisme (36%).Lâanalyse de Ballesteros portant sur 70 luxations antĂ©rieures bilatĂ©rales montrait la prĂ©dominance dâune cause traumatique (50%), de contractions musculaires (37%) et de cause atraumatique (13%) Les variĂ©tĂ©s antĂ©rieures bilatĂ©rales (Lux ant bilat une revue de la littĂ©rature a permis de retrouver une trentaine de cas) sont plus rares surtout avec lâassociation dâune fracture du trochiter.La plupart sont dâorigine traumatique ou secondaire Ă des crises convulsives dâorigine Ă©lectrique ou Ă©pileptique.Notre cas, nâayant pas dâantĂ©cĂ©dents dâhyper laxitĂ© ligamentaire et appartenant au groupe 2 de Brown soulevant deux points: MĂ©canisme et lâassociation de la fracture du trochiter tĂ©moignant de la lĂ©sion des rotateurs externe *Le mĂ©canisme des luxations chez notre patient a Ă©tĂ© rapportĂ© dans la littĂ©rature. Le patient reçu sur les mains entre sa moto et le vĂ©hicule qui lâa heurtĂ©, le choc provoquĂ© par la voiture a chassĂ© la moto sous lui.Il est alors tombĂ© avec rĂ©ception sur les deux mains, coude en extension, les Ă©paules en abduction, en rotation externe et en retropulsion.Selon lâĂ©quipe qui a dĂ©crit ce mĂ©canisme la 1Ăšre fo is au CHU TKOIN au TOGO, la chute aurai t accentuĂ© lâabduction et la rotation externe des Ă©paules, laissant ainsi les Ă©lĂ©ments capsuloligamentaires et musculaires antĂ©rieurs comme seuls Ă©lĂ©ments stabilisateurs antĂ©rieurs des Ă©paules.Singh et Kumar ont rapportĂ© un cas oĂč les deux Ă©paules se seraient luxĂ©es par des mĂ©canismes diffĂ©rents : la luxation de lâĂ©paule gauche a Ă©tĂ© secondaire Ă une chute de moto avec rĂ©ception
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sur lâĂ©paule alors que du cĂŽtĂ© droit, la luxation sâest produite lorsque les secours aidaient le patient Ă monter dans la voiture en le tenant par le membre supĂ©rieur droit. Ce patient avait un antĂ©cĂ©dent dâinstabilitĂ© Ă lâĂ©paule droite et cet Ă©pisode a Ă©tĂ© le quatriĂšme.Deux autres cas de luxation antĂ©rieure bilatĂ©rale des Ă©paules ont Ă©tĂ© rapportĂ©s chez des patients sans antĂ©cĂ©dent dâinstabilitĂ©, ayant soulevĂ© des barres, lors dâune sĂ©ance de musculation. Les luxations des Ă©paules sâĂ©taient produites par bascule de la barre en arriĂšre.Les auteurs avaient prĂ©conisĂ© lâutilisation de barres fixĂ©es pour la prĂ©vention de ces luxation *La fracture associĂ©e de la grande tubĂ©rositĂ© se produit dans 15% des cas de luxation antĂ©rieure et indique une lĂ©sion de la coiffe de rotateur associĂ©e. Cela peut causer une instabilitĂ© Ă long terme et une altĂ©ration fonctionnelle si le fragment nâest pas anatomiquement rĂ©duit. Ainsi, une fixation interne aprĂšs rĂ©duction ne doit pas ĂȘtre exclue dans de telles circonstances.et ceci en fonction des exigences du patient, le coĂ»t.RapportĂ© dans la littĂ©ratures une rĂ©duction fermĂ©e dâun cĂŽtĂ© et rĂ©duction ouverte de lâautre sans fixation assistĂ©e par implant en raison dâun blocage par interposition des tissus mous (long portion du biceps, tendon subscapularis, labrum glĂ©noĂŻdien dĂ©placĂ©) ou bloc osseux (fragment du bord glĂ©noĂŻdien, fragment de la grosse tubĂ©rositĂ© ou un fragment de la tĂȘte humĂ©rale incluse dans la lĂšvre infĂ©rieure de la glĂšne).Chez notre patient la rĂ©duction a Ă©tĂ© rĂ©aliser facilement et sans contraintes Ă foyer fermer par manoeuvre externe sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale au bloc opĂ©ratoire.Le scanner est supĂ©rieur aux radiographies de routine dans le dĂ©placement de fragments osseux et peut ĂȘtre utile pour planifier la procĂ©dure de rĂ©duction.LâIRM peut Ă©valuer, chez les candidats Ă la chirurgie, la dĂ©chirure de la coiffe des rotateurs et autre pathologie de lâĂ©paule.Chez notre patient on a pas eu recours Ă ces explorations complĂ©mentaires.
Conclusion :La luxation antérieure bilatérale des épaules associé
aux fractures de la grosse tubĂ©rositĂ© est une blessure extrĂȘmement rare. Lâexamen clinique peut aider Ă suspecter la luxation, mais les radiographies sont obligatoires pour faire un diagnostic prĂ©cis et prĂ©coce. Les fractures non dĂ©placĂ©es ou Ă dĂ©placement minime sont gĂ©nĂ©ralement traitĂ©es avec succĂšs de maniĂšre non chirurgicale suivie dâimmobilisation des Ă©paules. La chirurgie est recommandĂ© en cas de luxation non rĂ©duite ou de fracture dĂ©placĂ©e. Une kinĂ©sithĂ©rapie ultĂ©rieure est indispensable aprĂšs rĂ©duction Ă ciel ouvert ou fermĂ© pour une bonne rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle.
P23- TRAITEMENT DE LA LAXITĂ LATĂRALE DE CHEVILLE PAR LIGAMENTOPLASTIE Ă LâHEMITENDON DU COURT FIBULAIRE CHEZ LES JEUNES ACTIFS
Lazar Ahmed Mohamed, D. Guendouz, B. Tebib,R. Mammeri, S. Mehdi, N. Chergui, A. Belaidi,A. Chouitti, R. Benkhelil
Objectifs :La laxitĂ© chronique de cheville se rĂ©fĂšre Ă des amplitudes non physiologiques de lâarticulation talo-crurale souvent causĂ©es par des changements structurels du tissu ligamentaire, synovial ou capsulaire et ce, de maniĂšre traumatique ou dĂ©gĂ©nĂ©rative. Cette laxitĂ© se mesure objectivement par la radiographie ou un bilan clinique standardisĂ©.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Une revue unicentrique concernant 14 laxitĂ©s chroniques latĂ©rales de chevil le traitĂ©es chirurgicalement chez des sportifs 10 hommes pour quatre femmes, est rapportĂ©e. Deux tiers des cas sont des Ă©checs du traitement conservateur aprĂšs lâaccident initial.LâinstabilitĂ© se traduit sous deux aspects: soit par des accidents bĂ©nins rĂ©cidivants dans les 2/3 des cas qui sont soumis de prĂ©fĂ©rence Ă une rĂ©Ă©ducation proprioceptive avant la chirurgie, soit par des accidents graves dâentorse qui viennent plus facilement Ă la chirurgie avec une symptomatologie plus riche du point de vue objectif. Les explorations radiographiques nâont quâune valeur relative et ne sont pas parallĂšles Ă la gravitĂ©. La radiographie
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en tiroir antĂ©rieur semble plus fiable que la radiographie en varus forcĂ©. Tous nos patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune IRM.On a procĂ©dĂ© Ă des ligamentoplastie Ă lâhĂ©mitendon du cour t f ibulaire avec remise en tension capsuloligamentaire ou des plasties de renforcement type rĂ©tention du dĂ©collement antĂ©rieur, type plastie au ligament frondiforme, ou par bandelette fibro-pĂ©riostĂ©e pĂ©roniĂšre.
Resultats :LâĂ©valuation des rĂ©sultats en fonction du type de laxitĂ© chronique, des principales techniques pratiquĂ©es, des troubles post-opĂ©ratoires observĂ©s, confirment les plasties qui nous semblent les plus judicieuses.Tous les patients ont Ă©tĂ© revus pour Ă©valuer le rĂ©sultat fonctionnel et radiologique, avec un recul moyen de 20 mois (extrĂȘmes : six Ă 34 mois). Parmi eux, 88,6 % Ă©taient « satisfaits » ou « trĂšs satisfaits », 72,1 % ne prĂ©sentaient plus de douleur, mais 14,6 % se plaignaient de raideur.87 % ont repris leurs activitĂ©s sportives et aucun nâa prĂ©sentĂ© de rĂ©cidive dâentorse. Le score fonctionnel moyen Ă©tait de 91,5 (extrĂȘmes : 70 Ă 100) en utilisant lâAnkle Score dâOlerud et Molander.Sur les radiographies dynamiques rĂ©alisĂ©es Ă la rĂ©vision, le varus diffĂ©rentiel moyen Ă©tait de 0,6±2,9°. La perte moyenne de la force en Ă©version du cĂŽtĂ© opĂ©rĂ© Ă©tait de 5,4 %. Cette Ă©tude montre que ce procĂ©dĂ© mixte donne dâexcellents rĂ©sultats en terme de stabilitĂ©, au prix dâune raideur relativement bien tolĂ©rĂ©e.
Discussion :Cette procĂ©dure de plastie fournit une greffe appropriĂ©e et Ă©vite de sacrifier un stabilisant latĂ©ral actif de lâarticulation tibiotale, comme Peroneus Brevis. Ses indications sont essentiellement limitĂ©es par les conditions anatomiques, câest-Ă -dire la prĂ©sence du tendon du periuseus tertius ou son diamĂštre variable.Nos rĂ©sultats se rapprochent des sĂ©ries internationales publiĂ©es.
Conclusion :La plastie du court fibulaire permet dâobtenir une plastie anatomique et de conserver le tendon du muscle court fibulaire. En cas dâinstabilitĂ© associĂ©e
de lâarticulation sub-talienne, on effectue une plastie Ă lâaide du ligament frondiforme, qui reprĂ©sente un nouveau procĂ©dĂ© de stabilisation des instabilitĂ©s chroniques latĂ©rales de cheville.
P24- FRACTURE BILATĂRALE COMBINĂE DU SCAPHOĂDE CARPIEN ET DU RADIUS DISTAL CHEZ LâADULTE : A PROPOS DâUN CAS
Meraghni Nadhir, M. Lahlali, A. Mohand Oussaid, A. Chouiti, M. Derradji, R. Nemmar, Z. Kara
Objectifs :La fracture bilatĂ©rale combinĂ©e du scaphoĂŻde carpien et du radius distal est une association extrĂȘmement rare en traumatologie. Les auteurs rapportent un cas chez une patiente de 22 ans, victime dâun accident de la voie publique.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune femme de 22 ans, qui sâest prĂ©sentĂ© au pavillon des urgences suite Ă un accident de la voie publique, chute avec rĂ©ception sur les 2 mains. Lâexamen clinique retrouve des poignets douloureux et dĂ©formĂ©s. Il nâexiste pas dâouverture cutanĂ©e, ni de dĂ©fici t vasculo-nerveux. Les radiographies montrent une fracture dĂ©placĂ©e bilatĂ©rale du radius distal associĂ©e Ă une fracture des 2 scaphoĂŻdes carpiens. La patiente a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale avec une rĂ©duction Ă foyer fermĂ© des fractures du radius distal et stabilisation par brochage sous contrĂŽle scopique. Pour les fractures du scaphoĂŻde, nous avons optĂ© pour un traitement Ă foyer fermĂ© avec rĂ©duction et stabilisation par double brochage. Une immobilisation pour une durĂ©e de six semaines a Ă©tĂ© associĂ©e, suivie dâune pĂ©riode de rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.
Resultats :Avec un recul de 6 mois, lâĂ©volution est bonne. La patiente a retrouvĂ© une bonne fonction, une stabilitĂ© et une mobilitĂ© complĂšte de ses poignets.
Discussion :Lâassociation dâune fracture bilatĂ©rale combinĂ©e du scaphoĂŻde carpien et du radius distal est une association extrĂȘmement rare en traumatologie.
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Cette lĂ©sion rĂ©sulte souvent dâun traumatisme violent. Le traitement de ces fractures est souvent dĂ©licat associant une rĂ©duction des diffĂ©rents foyers de fracture et une stabilisation solide, le tout associĂ© Ă une immobilisation de plusieurs semaines, suivie dâune rĂ©Ă©ducation fonctionnelle.
Conclusion :La fracture bilatérale combinée du scaphoïde carpien et du radius distal est une association trÚs rare en traumatologie, nécessitant un diagnostic précis et une prise en charge chirurgicale adéquate afin de rétablir la fonction des membres.
P25- UN CAS DâOSTĂOME OSTĂOIDE DE LA PHALANGE PROXIMALE DU 5ĂM DOIGT DE LA MAIN GAUCHE.
Saidi Zoheir , H. Haouari, H. Lalaoui, M. Amghar, B. Rafa, T. Hamdaoui
Objectifs :LâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde est une tumeur osseuse primitive bĂ©nigne. Cette tumeur est relativement frĂ©quente, reprĂ©sente 11% de lâensemble des tumeurs osseuses bĂ©nignes et environ 2 Ă 3% de lâensemble des tumeurs osseuses. La rĂ©partition sur le squelette fait apparaĂźtre une prĂ©dominance pour les os longs, notamment fĂ©mur et tibia (75% des localisations). Elle est rarement localisĂ©e au niveau de la main avec la rĂ©partition suivante : 6 % pour les phalanges ,2 % pour les os du carpe et 2 % pour les mĂ©tacarpiens. E l le touche par ticuliĂšrement lâadulte jeune(de 20 Ă 40 ans) avec prĂ©dominance masculine. Elle se manifeste par des douleurs mal systĂ©matisĂ©es, souvent dâhoraire inflammatoire mais parfois avec une composante mĂ©canique trompeuse, calmĂ©es par les salicylates. Le traitement curatif est essentiellement chirurgical, lâexĂ©rĂšse complĂšte de la tumeur permet la guĂ©rison avec un risque de rĂ©cidive exceptionnel.MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons le cas dâun patient agĂ© de 38 ans, maçon de profession, consulte pour douleur localisĂ©e au 5Ăšm doigt de la main gauche associĂ©e Ă un gonflement des tissus mous, se traduisant par un Ă©largissement fusiforme du doigt Ă©voluant depuis 3 mois juste aprĂšs un traumatisme
de lâindex et du mĂ©dius traitĂ© avec un bon rĂ©sultat
Resultats :Le diagnostic a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© aprĂšs un test positif Ă lâaspirine et bilan radiologique standard mais surtout par une tomodensitomĂ©trie. La tumeur a Ă©tĂ© rĂ©sĂ©quĂ©e par voie latĂ©rale sans comblement. La guĂ©rison a Ă©tĂ© obtenue sur des critĂšres cliniques (disparition de la douleur et reprise du travail) et sur des critĂšres radiologiques (comblement de la cavitĂ© rĂ©siduelle) aprĂšs un recul de 6 mois.
Discussion :LâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde est une tumeur osseuse bĂ©nigne qui a Ă©tĂ© individualisĂ©e par Jaff en 1935. Sa frĂ©quence est estimĂ©e par Dahlin Ă 11% de lâensemble des tumeurs osseuses bĂ©nignes. La localisation au niveau de la main est rare. La lĂ©sion est douloureuse. LâanamnĂšse et lâexamen radiologique standard ont montrĂ© dâemblĂ©e des images typiques sans quâil soit nĂ©cessaire de recourir Ă la scintigraphie ou Ă lâIRM. La chirurgie, seul traitement curatif, a consistĂ© en la rĂ©section du nidus. La certitude diagnostic a Ă©tĂ© fournie par lâhistologie.
Conclusion :Câest une tumeur bĂ©nigne rare, la localisation au doigt en est encore plus rare. Les douleurs parfois trĂšs intenses peuvent apparaitre lorsque la tumeur est encore de trĂšs petite taille et donc non visible sur les radiographies dâoĂč lâintĂ©rĂȘt dans ces cas de pousser lâexploration par une TDM ou une IRM ou encore par une scintigraphie. Une fois le diagnostic posĂ© le traitement consiste en une resection chirurgicale. Les rĂ©sultats sont habituellement satisfaisants.
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P26- LAMBEAU CUTANĂ FESSIER SELON GRIFFITH DANS LES ESCARRES SACRĂS DE GRANDES SURFACES
Labassi Mohamed Hichem, M. Rahem, I. Ghadi, A. Cherfi, K. Amimoussa, L. Hamdi, A. Belhanafi, M.K. Larbaoui.Service Orthopédie B, Hca,Alger
Objectifs :Les escarres sont des complications de dĂ©cubitus redoutables,prĂ©senter dĂ©crire et donner le rĂ©sultat du traitement chirurgicale par lambeau cutanĂ© fessier de Griffith d âun large escarre sacrĂ© tel est lâobjectif de notre travail.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâun jeune patient paraplĂ©gique Ă la suite dâ un traumatisme balistique qui a entraĂźnĂ© une burst fracture de T9, aprĂšs un sĂ©jour de trois semaines en rĂ©animation, il a prĂ©sentĂ© ce large escarre sacrĂ©.
Resultats :AprĂšs une prĂ©paration du patient de deux semaines , le patient a beneficiĂ© dâ un large lambeau fessier de Griffith pour cette grande perte de substance qui est de 18 cm.
Discussion :Bien que les lambeaux destines aux escarres doivent combler la cavite de la perte de substance par un sous-bassement bien matelasse (lambeau musculaire ), on peut couvrir ces escarres par un lambeau cutane , pourvu que la cavite de lescarre ne doit pas etre trĂšs profonde.
Conclusion :les escar res sont des compl icat ions de decubi t u s r edoutables quelque soit lâage du patient, le traitement chirurgical par lambeau fessier de Griffith est une technique simple ,facile et reproductible.
P27- INSTABILITĂ CHRONIQUE DU COUDE TRAUMATIQUE SANS LĂSIONS LIGAMENTAIRES. A PROPOS DâUN CAS
Toualbi Ahmed Chahine
Introduction :LâinstabilitĂ© chronique du coude est une affection trĂšs rare (60 cas retrouvĂ©s dans la littĂ©rature sur 100ans) «Malhaki H. clinique Orth. Relat. Res 1981 ; 161 :270-4». La lĂ©sion ligamentaire du complexe ligamentaire collatĂ©ral radial est frĂ©quente origine de la maladie, lâorigine osseuse de cette instabilitĂ© nâest pas dĂ©crite en dehors des lĂ©sions osseuses accompagnant le phĂ©nomĂšne ligamentaire. Nous prĂ©sentons ce cas clinique qui illustre une instabilitĂ© du coude sur lĂ©sion du Capitellum sans atteinte du complexe ligamentaire Radial.
Objectifs :Patient ĂągĂ© de 22 ans travailleur manuel ayant prĂ©sentĂ© un traumatisme fermĂ© du coude depuis plus de trois ans et prĂ©sentant des ressaut douloureux de son coude sans luxation vraie, assez frĂ©quemment pour gĂȘner les activitĂ©s de notre malade.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :a- clinique :La simple extension-supination dĂ©passant les 40° vers lâextension entraine un ressaut douloureux palpable Ă la face externe du coude;La manoeuvre dâO. Driscolle (pivot shift test);La manoeuvre du tiroir du coude Ă 45° reste difficile Ă interprĂ©ter.b- Radiologie :- La radio standard ne retrouve aucun Ă©lĂ©ment sur le face mais sur le profil on retrouve une image perturbant le tracĂ© habituel du «sablier».- Le scanner :Sur des images reconstruites et 3D ;on retrouve une image dâamputation du Capitellum emportant sa partie infĂ©rieure et postĂ©rieure pouvant expliquer le ressaut de lâĂ©chappement de la tĂȘte radiale lors de lâextension du coude.3- Lâindication :
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Devant la lĂ©sion osseuse et la gĂȘne fonctionnelle assez grave nous proposons la solution chirurgicale.4- Lâintervention chirurgicale :a- Le premier temps dâexploration :Ne retrouve pas de chambre classique de luxation. Ne retrouve surtout pas de lĂ©sion capsulaire ou ligamentaire Ă©vidente.Le defecte articulaire du Capitellum se situe Ă sa partie infĂ©rieure et postĂ©rieure. Ce vide osseux est occupĂ© par de la fibrose.Nous avons pu rĂ©aliser et observer le ressaut articulaire en per opĂ©ratoire : lors de lâextension la tĂȘte radiale glisse sur lâarrondie articulaire jusquâĂ ce que le rebord antĂ©rieur de celle-ci atteigne le defecte sus citĂ© et Ă ce moment-lĂ , la tĂȘte ce subluxe vers lâarriĂšre.b- Le geste thĂ©rapeutique :Nous avons comblĂ© le geste articulaire par un greffon cortico-spongieux prĂ©levĂ© sur la crĂȘte iliaque et fixĂ© par une vis corticale.c- Les suites opĂ©ratoires :Lâimmobilisation est confiĂ©e Ă une attelle postĂ©rieure Ă 80° avec mobilisation active prĂ©coce en flexion.Lâextension progressive est autorisĂ©e aprĂšs la 6e
semaine.
Resultats :La raideur de lâextension sâest amĂ©liorĂ©e nettement au 4e mois de rĂ©Ă©ducation pour atteindre actuellement une amplitude de mobilitĂ© de moins 20° Ă 130°.Le ressaut douloureux disparait complĂ©tement.
Discussion :LâinstabilitĂ© osseuse du coude nâest pas dĂ©crite dans la littĂ©rature en tant quâentitĂ© autonome mais associĂ©e des lĂ©sions ligamentaire.Dans notre cas le seul comblement osseux a permis dâatteindre lâobjectif de la stabilisation du coude peut-ĂȘtre par mĂ©canisme essentiel de butoir.
Conclusion :Notre cas sâajoutant aux cas dĂ©crits dans la littĂ©rature permettrait de lâenrichir du concept de lâinstabilitĂ© purement osseuse dont la solution nâest pas la rĂ©paration ligamentaire.
P28- RUPTURE POST TRAUMATIQUE DU DROIT FĂMORAL, Ă PROPOS DâUN CAS
Mokrane Aqila, J. Midas
Objectifs :prĂ©ciser les conditions de survenue, ainsi que les signes permettant de les dĂ©pister prĂ©cocement.la place du traitement chirurgical qui peut ĂȘtre une option pour un retour au sport plus efficace.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Le patient A.T Ă©tait un footballeur amateur de sexe masculin ĂągĂ© de 42 ans. Le patient jouait au football trois fois par semaine. Le patient a subi un traumatisme indirect lors de lâentraĂźnement de football lorsquâil a frappĂ© un ballon. Il a dĂ©veloppĂ© une douleur, un oedĂšme, un Ă©cart palpable a la partie proximale de la cuisse.
Resultats :aprĂšs examen clinique de suspicion , une echographie dâorientation et une IRM de confirmation de la rupture ont Ă©tĂ© faite: rupture complete du tendon du droit fĂ©morale avec desisertion musculoaponevrotique proximale le patient a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© un mois aprĂšs le traumatisme benefeciant dâune rĂ©paration du tendon du droit fĂ©moral aprĂšs une plastie dâal longement en V Y ( la retraction musculaire a Ă©tĂ© installĂ©e).
Discussion :Le droit fĂ©moral est le muscle le plus superficiel et antĂ©rieur du complexe quadriceps (compartiment antĂ©rieur de la cuisse). Ce muscle biarticulaire prend naissance dans lâĂ©pine iliaque antĂ©rieure et dans la capsule articulaire de la hanche. Il est important pour la flexion de la hanche et lâextension du genou Le mĂ©canisme de blessure de ce muscle implique gĂ©nĂ©ralement une contraction explosive excentrique.le traitement Ă©tait fait initialement par la physiothĂ©rapie puis complĂ©tĂ© par la chirurgie la reprise du sport repose sur un programme de reeducation spĂ©cial afin quelle soit rapide.
Conclusion :Dans cette étude, nous avons démontré que les
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patients prĂ©sentant des lĂ©sions musculaires de grade III du muscle rectus femoris et une lacune avec un hĂ©matome qui ne rĂ©cupĂšre pas aprĂšs une courte thĂ©rapie physique peuvent ĂȘtre traitĂ©s par rĂ©paration chirurgicale et par une thĂ©rapie physique postopĂ©ratoire.
P29- LES ENTORSES GRAVES CHRONIQUES DE LâARTICULATION MP DU POUCE PAR RUPTURE DU LLI (EFFET STENER)
Toualbi Ahmed Chahine
Introduction :Câest une pathologie frĂ©quente. La prise en charge reste insuffisante quand le diagnostic dâune rupture du LLI avec effet Stener nâa pas Ă©tĂ© Ă©tabli. LâĂ©volution se fait inĂ©luctablement vers lâinstabilitĂ© chronique de la MP du pouce. Le traitement est exclusivement chirurgical.
Objectifs :Il sâagit de 04 malades fonctionnaires victimes dâun traumatisme violent sur la 1ere colonne du pouce suite Ă une chute, le pouce est en abduction-flexion, avec une ouverture de la 1ere commissure.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Perte de la force de prĂ©hension entrainant une impossibilitĂ© de ramener le pouce Ă la pulpe de lâindex.HyperlaxitĂ© en valgus de la MP.Palpation de la lĂ©sion de Stener et instabilitĂ© du pouce.Les examens complĂ©mentaires :Radio dynamique en valgus forcĂ© :HyperlaxitĂ© de la MP au-delĂ de 20°.Perte du parallĂ©lisme de la ligne des sĂ©samoides/ la tangente Ă la tĂȘte mĂ©tacarpienne.Echographie :Utile au stade aigu lors du traumatisme initial, sa sensibilitĂ© diminue par la suite.IRM : Performant pour les ruptures anciennes du LLI avec ou non une lĂ©sion de Stener.
Resultats :Le traitement est exclusivement chirugical (Kessler, Eiken) car la lésion ne cicatrice pas.
AprÚs le traitement chirurgical, la stabilité est obtenue à 03 mois sans aucune gÚne fonctionnelle
Discussion :lâindication opĂ©ratoire est posĂ©e cliniquement devant une hyperlaxitĂ© de MP avec effet de Stener et radiologiquement devant la perte du parallĂ©lisme des sĂ©samoides / Ă la tangente et la tĂȘte mĂ©tacarpienne.Cette hyperlaxitĂ© du pouce est initialement nĂ©gligĂ©e sur le plan thĂ©rapeutique provoquant une atteinte de la dossiĂšre avec rupture du LLI (Stener).En lâabsence de traitement lâĂ©volution se fait vers lâaggravation des symptĂŽmes (douleurs, dĂ©gĂ©nĂ©rescence arthrosique, laxitĂ© en valgus et instabilitĂ©.
Conclusion :Cette pathologie de la main dâorigine traumatique est frĂ©quente mais peut passer inaperçue surtout au stade aigue lors du traumatisme. Un diagnostic clinique doit ĂȘtre posĂ© rapidement et qui devra ĂȘtre confirmĂ© par les examens complĂ©mentaires avant lâaggravation de la symptomatologie. Apres le traitement chirurgical, les rĂ©sultats sont gĂ©nĂ©ralement excellents.
P30- KYSTE HYDATIQUE PRIMITIF DE LA CUISSE. UNE LOCALISATION RARE
Rahem Mahdi, M. Rahem , K.R. Amimoussa,I. Ghadi, H. Labassi, A. Cherfi, A. Belhanafi,M.K. Larbaoui
Objectifs :La localisation de prĂ©dilection de lâĂ©chinococcose humaine est le foie et les poumons dont elles reprĂ©sentent 85% des cas. Lâinfestation musculaire par lâEchinococcus est une entitĂ© rare mĂȘme dans les pays endĂ©miques oĂč sa frĂ©quence est estimĂ©e Ă moins de 3 %.Malheureusement son diagnostic reste tardive dĂ» Ă son caractĂšre souvent asymptomatique.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâun patient ĂągĂ© de 23 ans, dâorigine rurale, nâayant aucun antĂ©cĂ©dent notable, qui Ă©tait hospitalisĂ© pour exploration dâune tumĂ©faction de la
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face antĂ©rolatĂ©rale de la cuisse gauche apparue depuis 12 mois et augmentant progressivement de volume. Lâexamen trouve un patient apyrĂ©tique avec un Ă©tat gĂ©nĂ©ral parfaitement conservĂ©, prĂ©sentant une volumineuse masse de 20 sur 7cm de la face antĂ©rolatĂ©rale de la cuisse gauche. Cette masse Ă©tait adhĂ©rente au plan profond et lĂ©gĂšrement sensible Ă la palpation avec une peau en regard normale et sans signes de compression nerveuse ou vasculaire.Les radiographies standard avaient objectivĂ© un Ă©paississement des tissus mous sans calcifications et sans anomalie osseuse.La radiographie thoracique et lâĂ©chographie abdominale Ă©taient normales. La sĂ©rologie hydatique demandĂ©e Ă©tait nĂ©gative.LâIRM, pratiquĂ©e pour mieux Ă©tudier les rapports de la masse avec les structures vasculaires et nerveuses avoisinantes, avait mis en Ă©vidence prĂ©sence de volumineuse multikystique insĂ©rĂ©e dans le muscle du vaste latĂ©rale gauche et mesurant 192 x 62 x 52 mm de diamĂštre.
Resultats :Le traitement chirurgical pĂ©rikystectomie a Ă©tĂ© enchainĂ© par un traitement mĂ©dical Ă base dâAlbendazol pendant 28 jours avec une bonne Ă©volution clinique et radiologique.Bonne Ă©volution aprĂšs un recul de 12 mois
Discussion :Le kyste hydatique primitif musculaire est rare mĂȘme en zones endĂ©miques. Sa frĂ©quence varie de 1 Ă 5 %.De nombreuses localisations musculaires ont Ă©tĂ© dĂ©crites, lâatteinte prĂ©domine sur les muscles du cou, du tronc et de la racine des membres.La symptomatologie clinique est insidieuse et peu Ă©vocatrice, Ă lâorigine dâun retard diagnostique frĂ©quent.Le tableau clinique, peu spĂ©cifique, se rĂ©sumant Ă une tumĂ©faction indolore non inflammatoire augmentant progressivement de volume au cours des annĂ©es avec conservation de lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral. Toutefois, lâIRM permet dâĂ©tudier les rapports de la masse avec les structures vasculaires et nerveuses avoisinantes.
Conclusion :Le kyste hydatique des parties molles est une tumeur rare, Ă dĂ©veloppement lent, Ă extension locale surtout chez des sujets originaires dâun pays Ă endĂ©mie Ă©levĂ©e. LâIRM constitue le moyen dâimagerie le plus utile en pathologie hydatique des parties molles. La pĂ©rikystectomie est le traitement de choix mais le meilleur moyen reste la prĂ©vention.
P31- DESINSERTION DU TENDON ROTULIEN SUR MALADIE DâOSGOOD-SCHLATTER
Objectifs :La maladie dâOsgood-Schlatter est une affection douloureuse du genou qui touche les adolescents, particuliĂšrement les sportifs. LâĂ©tiologie de cette af fection frĂ©quente nâest pas connue. Cette maladie dont le diagnostic est clinique, se manifeste surtout par des douleurs, ou une tumĂ©faction de la tubĂ©rositĂ© tibiale, exceptionnellement par une complication. Comme le cas de notre patient qui sâest prĂ©sentait en consultation pour impossibilitĂ© dâextension de lâappareil quadricipital, le bilan radiologique confirmait le diagnostic.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Un patient de sexe masculin ĂągĂ© de 18 ans, opĂ©rĂ© pour dĂ©ficit dâextension de son genou gauche avec un aspect radiologique de pseudarthrose de la tubĂ©rositĂ© tibiale.OpĂ©rer aprĂšs exploration radiologique standard et magnĂ©tique, et aprĂšs consentement.Geste rĂ©alisĂ© sous rachi - anesthĂ©sie avec un avivement osseux laborieux et une rĂ©insertion par double vissage prenant avec lui le tendon rotulien.
Resultats :- Aucune complication spécifique ou non spécifique à ce type de chirurgie avec une consolidation obtenue aprÚs 02 mois.- Disparition de la douleur.- Un appui monopodal possible.- Reprise sportif aprÚs 06 mois.
Discussion :Les derniĂšres sĂ©ries publiĂ©es font lâanalyse dâun nombre rĂ©duit de patients, ce qui rĂ©duit leur portĂ©e
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scientifique. Parmi les complications T. Visuri et G. Aparicio rapportent une position haute de la rotule Ă la fin de la croissance. DâaprĂšs MA. Mital et A.Engel environ 20% vont dĂ©velopper une excroissance osseuse sur la tubĂ©rositĂ© tibiale. Leur Ă©ventuel rĂŽle arthrogĂšne nâest pas clair, pour la dĂ©sinsertion aucune publication en thĂ©orie.Seuls les patients avec une tubĂ©rositĂ© tibiale proĂ©minente ou avec un ossicule sĂ©parĂ© (environ un quart de patients) peuvent ĂȘtre gĂȘnĂ©s Ă moyen terme.
Conclusion :La relation cause-effet de ces observations nâest pas prouvĂ©e parmi ces adolescents sportifs souffrant de la maladie dâOsgood-Schlatter. Des Ă©tudes avec un recul plus important et avec des sĂ©ries plus consĂ©quentes pourront nous Ă©clairer Ă lâavenir sur ce rĂŽle physiopathologique.Le rĂ©sultat de cette chirurgie est inconstant. Lâanalyse de la marche pourra peut-ĂȘtre donner des informations objectives sur la fonction musculaire du quadriceps pendant la croissance.
P32- LUXATION SOUS-TALIENNE FERMĂE ET ISOLĂE. Ă PROPOS DâUN CAS
Ait Saadi Meriem, A. Mazari, N. Allimouche, M. Hamidani
Objectifs :La luxation sous- talienne est une per te de rapports anatomiques entre lâastragale, calcanĂ©um et scaphoĂŻde. Câest une lĂ©sion rare, elle reprĂ©sente 1% de toutes les luxations observĂ©es en traumatologie.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons le cas dâun patient de 28 ans, sans antĂ©cĂ©dents, ayant subi un traumatisme de son pied droit lors de la rĂ©ception dâun saut dâun lieu Ă©levĂ© dâun mĂštre (mĂ©canisme en inversion du pied bloquĂ© en Ă©quin).Le diagnostic Ă©tait Ă©vident cliniquement devant la dĂ©formation douloureuse du pied avec impotence fonctionnelle : le talon est dĂ©placĂ© mĂ©dialement par rapport Ă la jambe, le pied Ă©tant en inversion, flexion plantaire et adduction
avec raccourcissement du bord mĂ©dial du pied et tension cutanĂ©e. Il nây avait pas dâouverture cutanĂ©e et lâexamen vasculo-nerveux Ă©tait normal.Le bilan radiographique initial avait objectivĂ© cette luxation sous-talienne antĂ©ro â mĂ©diale pure sans fractures associĂ©es.Le scanner du pied et de la cheville a confirmĂ© ces lĂ©sions.La rĂ©duction chirurgicale urgente (aprĂšs Ă©chec de la rĂ©duction orthopĂ©dique), a Ă©tĂ© faite dans lâheure suivant le traumatisme au bloc opĂ©ratoire sous rachianesthĂ©sie, suivie dâun brochage.
Resultats :Le contrĂŽle radiologique a objectivĂ© une bonne congruence articulaire.Une contention complĂ©mentaire par botte plĂątrĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e et maintenue pendant 3 semaines et reprise de lâappui Ă la 6Ăšme, puis la rĂ©Ă©ducation a Ă©tĂ© entreprise. LâĂ©volution a Ă©tĂ© favorable, le rĂ©sultat fonctionnel est trĂšs bon.
Discussion :Les luxations sous- taliennes reprĂ©sentent 1 Ă 2 % de toutes les luxations. Souvent rencontrĂ©es dans le contexte de polytraumatismes, elles peuvent ĂȘtre ignorĂ©es. Dans ce cas, les consĂ©quences sont graves et conduisent Ă une chirurgie majeure de lâarriĂšre-pied. La forme latĂ©rale est plus rare que la forme mĂ©diale Le traitement orthopĂ©dique, en urgence, consiste en une rĂ©duction suivie parune contention plĂątrĂ©e pendant 6 semaines. Le traitement est chirurgical en cas dâirrĂ©ductibilitĂ© ou de fractures intra-articulaires dĂ©placĂ©es. Le pronostic Ă long terme est meilleur si ces principes sont respectĂ©s. Ils permettront dâĂ©viter une instabilitĂ© douloureuse et une incongruence articulaire qui souvent aboutissent Ă une arthrodĂšse de lâarticulation subtalienne et/ou de lâarticulation de Chopart.
Conclusion :Les luxations sous talienne sont des lĂ©sions rare et grave du tarse. Non reconnue ou mal traitĂ©e, elle peut aboutir Ă une invaliditĂ© permanente et Ă une chirurgie lourde de lâarriĂšrepied.Le diagnostic dĂ©pend de la qualitĂ© de lâexamen radiologique pour apprĂ©cier le type de luxation et les lĂ©sions ostĂ©o-cartilagineuses associĂ©es.
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P 3 3 - S E P S I S S U R M AT Ă R I E L DâOSTĂOSYNTHĂSE EN ORTHOPĂDIE (2018-2019)
Benammar Sonia , M. Makhlouf, F. Bouziane,C. Khernane, S. Kouda, I. Belkhelf, Y. Mezouar,M. Benmehidi, N. Khernane
Objectifs :Les sepsis sur matĂ©riel dâostĂ©osynthĂšses (IMO) nĂ©cessitent un diagnostic prĂ©coce et une prise en charge multidisciplinaire mettant Ă contribution le laboratoire de Microbiologie pour une antibiothĂ©rapie efficace et documentĂ©e. Lâobjectif de ce travail Ă©tait de faire le bilan des sepsis sur ce matĂ©riel au niveau du service dâorthopĂ©die de notre Ă©tablissement dans le but dâen connaitre lâĂ©pidĂ©miologie bactĂ©rienne et des rĂ©sistances aux antibiotiques.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Il sâagit dâune Ă©tude rĂ©trospective descriptive sur 18 mois (du 1/1/2018 au 30/6/2019), portant sur les ponct ions de sepsis sur matĂ©r ie l dâostĂ©osynthĂšse provenant de patients hospitalisĂ©s au service dâOrthopĂ©die. Lâidentification des bactĂ©ries impliquĂ©es a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par les techniques classiques et lâĂ©valuation de leur sensibilitĂ© aux antibiotiques par la mĂ©thode de diffusion sur milieu gĂ©losĂ© et/ou par antibiogramme automatisĂ© selon les recommandations du CLSI.
Resultats :Nous avons isolĂ© 95 bactĂ©ries non redondantes, chez des patients dont la moyenne dâĂąge est de 38,63 +/-17,22 avec une prĂ©dominance masculine (sex-ratio = 5,78). Les bacilles Ă Gram nĂ©gatif (BGN) dont les entĂ©robactĂ©ries sont prĂ©pondĂ©rants : respectivement 83% et 56,84% du total isolĂ©. Les espĂšces les plus incriminĂ©es sont Pseudomonas aeruginosa (n=20), Enterobacter cloacae (n=19), Serratia marcescens (n=12) et Staphylococcus aureus (n=12). La rĂ©sistance des entĂ©robactĂ©ries aux antibiotiques dâintĂ©rĂȘt est : cĂ©fazoline (90%), ciprofloxacine (30%), cĂ©fotaxime (28%) et gentamicine (26 %). Les E-BLSE (EntĂ©robactĂ©ries productrices de Blactamase Ă spectre Ă©tendu) sont de lâordre de 16,7%. Trois souches de S. aureus (25%) sont des SAMR, rĂ©sistants Ă lâensemble des B- lactamines.
Discussion :La rĂ©partition bactĂ©rienne montre une implication trop importante de bacilles Ă Gram nĂ©gatif et dâespĂšces hospitaliĂšres saprophytes dans la genĂšse des IMO. A la diffĂ©rence de P. Aeruginosa et de S. aureus qui restent assez sensibles aux antibiotiques, les entĂ©robactĂ©ries prĂ©dominantes dans notre collection montrent une rĂ©sistance trĂšs Ă©levĂ©e aux molĂ©cules utilisĂ©es.
Conclusion :Bien plus que lâadĂ©quation des schĂ©mas thĂ©rapeutiques, il semble urgent dâoeuvrer Ă la rĂ©duction de ce risque infectieux par la promotion des mesures dâhygiĂšne Ă tous les niveaux de lâacte chirurgical.
P-34 OSTĂOME OSTĂOĂDE DU CUBOĂDE, LOCALISATION RARE, RETARDDIAGNOSTIC: A PROPOS DâUN CAS
Djerbal Amel, Y. Akloul, S. Tebani, si_ nazim
Objectifs :LâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde se caractĂ©rise par une structure spĂ©cifique, le nidus, entourĂ© dâune ostĂ©ocondensation rĂ©active et reprĂ©sente 12% de toutes les tumeurs osseuses bĂ©nignes. La localisation au niveau du cuboĂŻde est rare, ce qui entraĂźne un retard de diagnostic. Le traitement curatif est essentiellement chirurgical, lâexcision complĂšte de la tumeur permet une cicatrisation avec un risque de rĂ©cidive exceptionnelle.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous rapportons un nouveau cas dâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde confirmĂ© histologiquement. Il sâagit dâun patient ĂągĂ© de 29 ans, consulte en 2017 pour une douleur chronique siĂ©geant au niveau de lâavant-pied gauche accompagnĂ©e dâun oeudeme de lâavant-pied au bord latĂ©ral dorsoplantaire d u p i ed gauche e t dĂ© f o rma t i o n du p i ed e t d i f ficultĂ© au chaussage, cette symptomatologie clinique Ă©volue depuis 4 ans, le test Ă lâaspirine est positve. Aux antĂ©cĂ©dents, non fumeur, opĂ©rĂ©s Ă deux reprise pour ostĂ©ome ostĂ©oĂŻde du cuboĂŻde gauche confirmĂ© histologiquement : la premiĂšre intervention en 2013 et la deuxiĂšme en 2014 suite Ă une rĂ©cidive.
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Le score de Kitaoca (AOFAS) mauvais avec 33 points.La radiographie standard de face et de profil du pied en charge montrent une Ă©tendue hĂ©tĂ©rogĂšne apposĂ©e au cou du cuboĂŻde avec une sclĂ©rose et un Ă©paississement cortical avec une rĂ©action pĂ©riostĂ©e (forme exostosante). La tomodensitomĂ©trie du pied rĂ©vĂšle la prĂ©sence dâune lĂ©sion hypodense nodulaire dans le cuboĂŻde prĂ©sentant une rĂ©action ostĂ©osclĂ©reuse importante. Le patient a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© en 2017, nĂ©cessitant une exĂ©rĂšse totale de la tumeur empor tant le plancher plantaire du cuboĂŻde, aprĂšs avoir creusĂ© un cavo et comblement du vide par une greffe cortico-spongieuse aux dĂ©pens de la crĂȘte iliaque gauche crĂȘte utilisĂ©e comme plancher et toit pour le cuboĂŻde et stabiliser le tout par une agrafe de Blunt afin de respecter et prĂ©server la longueur du cuboĂŻde.
Resultats :2 ans de suivi. Lâexcision totale a permis une cicatrisation avec rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle complĂšte avec un score de Kitaoka (AOFAS) excellent Ă 90 points.
Discussion :lâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde est tumeur osseuse bĂ©nigne ostĂ©oblastique. 4 % des tumeurs osseuses primitives, 12 % des tumeurs osseuses. Elle atteint le grand enfant et l adolescent avec prĂ©dominance masculine. Elle touche les os longs dans 80% des cas essentiellement au niveau des membres infĂ©rieurs. Les ostĂ©omes ostĂ©oĂŻdes du pied sont rares. La localisation au niveau du cuboĂŻde est rare, ce qui entraĂźne un retard de diagnostic. Sur le plan clinique, ostĂ©ome ostĂ©oide se caractĂ©rise habituellement par des douleurs Ă recrudescence nocturne insomniantes calmĂ©es par la prise d AINS ou de salicylĂ©s. Sur le plan anatomopathologique, lâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde se caractĂ©rise par une lĂ©sion de petite dimension comprenant un tissu trĂšs vascularisĂ© fait dâos immature et de tissu ostĂ©oĂŻde (nidus) entourĂ© dâune zone rĂ©actionnelle dâostĂ©osclĂ©rose.Le traitement est essentiellement chirurgical, lâexĂ©rĂšse complĂšte de la tumeur permet la guĂ©rison avec un risque de rĂ©cidive exceptionnel.
Conclusion :A l opposĂ© des localisations sur un os long de lâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde oĂč le diagnostic est facile et se fait sur les radiographies standard, lâostĂ©ome ostĂ©oĂŻde au niveau du pied est souvent de diagnostic difficile. Lâimagerie en coupes (le scanner et lâIRM) trouve sa place dans le diagnostic positif dans cette localisation.
P35- LIGAMENTOPLASTIE ANATOMIQUE SOUS ARTHROSCOPIE AU GRACILIS POUR INSTABILITĂ CHRONIQUE LATĂRALE DE CHEVILLE. CAS CLINIQUE (DIFFICULTĂS TECHNIQUES)
Boussad Mohamed, Z. Azzouz, A. Ikhlef.
Objectifs :IntĂ©rĂȘt de l4arthroscopie dans le traitement des instabilites chroniques latĂ©rales de cheville.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Jeune de 25 ans, sportif de loisir, prĂ©sente une entorse grave de la chevil le droite suite Ă un accident sportif (football). Traitement orthopĂ©dique par botte, plĂątrĂ© pendant 15 jours pour non observance du patient.Ă 6 mois dâĂ©volution, entorse Ă rĂ©pĂ©tition avec instabilitĂ© lâexamen clinique est en faveur dâune laxitĂ©.RĂ©Ă©ducation fonctionnelle pendant 3 mois sans rĂ©sultats.Lâexamen radiologique objectivant une avulsion au niveau de la mallĂ©ole latĂ©rale cheville droite IRM : lĂ©sion du ligament talofibulaire antĂ©rieur et du ligament calcaneo fibulaire.OpĂ©rĂ© Ă 10 mois devant la persistance de lâinstabilitĂ©, gĂšne importante Ă la pratique sportive, douleur de la mallĂ©ole latĂ©rale.Sous rachis anesthĂ©siĂ©e dĂ©cubitus dorsale ; coussin sous fesse homolatĂ©rale droite pied dĂ©bordant en bout de table corrigeant la rotation externe. Garrot Ă la racine de la cuisse 350 mm dâHG
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Traçage au crayon dermographique des voies dâabords, optique mĂ©diale ; instrumentale latĂ©rale 4 Ă 6 mm au-dessous de lâinterligne articulaire, patte dâoie pour le prĂ©lĂšvement du graculis.Le tunnel calcanĂ©um un cm au-dessous en arriĂšre dâune tangente Ă la face post de la mallĂ©ole latĂ©rale.
Resultats :RĂ©sultat : Score AOFAS (douleur, fonction, alignement) 88 points.
Discussion :On procĂšde Ă une arthroscopie exploratrice avant tout prĂ©lĂšvement confirmant la lĂ©sion du LTFA et du LCF stade3 ne pouvant ĂȘtre rĂ©insĂ©rer (Brosroom Gould).PrĂ©lĂšvement du gracilis et tubĂ©risation au fil 2/0 12 cm Tunnel tibiale diamĂštre 6 mm Ă main levĂ© passage du fil relai n1, tunnel mallĂ©olaire sous contrĂŽle scopique 6mm sur 25 mm puis passage de lâaiguille Ă chat er 2eme fil relai. DifficultĂ© Ă faire le tunnel talien 6mm sur 25 mm. Passage du 3eme fil relai et introduction de la plastie sur un endobouton rĂ©glable mise en place des 2 vis dâinterfĂ©rences et rĂ©glage de lâendobouton cheville en rotation externe.Toilette et fermeture des 4 incitons par des points simples.Botte plĂątrĂ©e en rĂ©sine le lendemain pour 2 semaines aprĂšs radiographie de contrĂŽle.Aircast pour 4 semaines rĂ©Ă©ducation de la flexion extension puis Ă 6 semaines varus valgus.Appui autorisĂ© avec bĂ©quille aprĂšs 3 semaines.
Conclusion :LâArthroscopie est devenue une technique incontournable dans la prise en charge des instabilitĂ©s chroniques latĂ©rales de cheville Permet de faire un bilan lĂ©sionnels ligamentaire, dynamique et des lĂ©sions associes et de procĂ©der a leurs traitements simultanĂ©s. Faire une classification du type de rupture du LTFA et de choisir
le traitement adéquat, réparation ou reconstruction.Evitez les complications lies à la chirurgie à ciel ouvert.
P36- LE LAMBEAU NEURO-CUTANĂ SURAL LOCORĂGIONAL, UNE INDICATIONINHABITUELLE : DĂFECT CUTANĂ APRĂS LĂSION DU TENDON DâACHILLE
Boukredera Mounira , A. Benhabiles
Objectifs :dĂ©montrer lâefficacitĂ© de ce lambeau dans la couve r t u re dâune zone tendue et tendineuse supra achillĂ©enne. Nous rapportons une utilisation inhabituelle pour la couverture dâun dĂ©fect cutanĂ© compliquant une rĂ©paration Ă ciel ouvert dâune lĂ©sion du tendon dâAchille.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :nous avons eu Ă traiter un patient ĂągĂ© de 55 ans pour une perte de substance cutanĂ©e compliquant une rĂ©paration dâun tendon dâAchille et ce, en utilisant le lambeau neuro-cutanĂ© sural Ă pĂ©dicule distal. Une greffe cutanĂ©e du site donneur est faite dans le mĂȘme temps opĂ©ratoire .Lâappui a Ă©tĂ© interdit pendant 04 semaines avec une immobilisation en Ă©quin.Lâutilisation dâattelle jambiĂšre postĂ©rieure a permis de gĂ©rer la cicatrisation du tendon dâAchille en parallĂšle.
Resultats :la cicatrisation du lambeau a été obtenue au bout de 02 semaines ; celle de la greffe du site donneur au bout de 03 semaines.
Discussion :le lambeau neuro-cutanĂ© sural Ă pĂ©dicule distal est destinĂ© Ă couvrir les pertes de substances distales du membre infĂ©rieur.Le lambeau neuro-cutanĂ© sural Ă pĂ©dicule distal est une technique qui est venue enrichir lâarsenal thĂ©rapeutique de la rĂ©paration des pertes de substances de lâextrĂ©mitĂ© distale du membre infĂ©rieur. Le point est mis sur la facilitĂ© de levĂ©e de ce lambeau, sa grande fiabilitĂ© mĂȘme sur terrains particuliers, ainsi que lâimportance de
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lâapport tissulaire quâil offre dans la rĂ©paration des pertes de substance Ă©tendues du tiers infĂ©rieur de la jambe
Conclusion :Outre la cheville et le talon, le lambeau neuro-cutanĂ© peut ĂȘtre utilisĂ© dans les pertes de substance en regard du tendon dâAchille, zone rĂ©putĂ©e pour sa mauvaise vascularisation.
P37- RĂPARATION CHIRURGICALE DâUNE LUXATION RADIO-ULNAIRE INFĂRIEUR Ă PROPOS DâUN CAS (TECHNIQUE MODIFIĂ)
Remache Amar
Objectifs :DĂ©crire une technique chirurgicale.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :patiente ĂągĂ© de 34 ans , suite Ă une chute lors dâun accident domestique rĂ©ception faite sur la main en extension elle prĂ©sente un traumatisme fermĂ© du poignet Ă©tiquetĂ© comme entorse, consulte aprĂšs 6 mois en consultation spĂ©cialisĂ© aprĂšs Ă©tude et confirmation clinique/paraclinique qui objective une luxation RUI dans sa forme postĂ©rieur, AprĂšs consentement Ă©clairĂ© de la patiente et bilan prĂ©opĂ©ratoire.Admission au bloc, abord postĂ©rieur du poignet, rĂ©duction et stabilisation de la lĂ©sion par mĂ©thode dâAdam en utilisant le petit palmaire prĂ©levĂ© par stripper et modifiant le trajet du tunnel ulnaire en juxta articulaire. Fermeture attelle antalgique
Resultats :Satisfaisant aprĂšs sĂ©ance de rĂ©Ă©ducation, avec reprise de lâactivitĂ© ad-intĂ©grum.
Discussion :la lĂ©sion RUI est rare ; si la prise en charge des lĂ©sions fraĂźches fait discutĂ© des techniques dites conservatrices, les lĂ©sions nĂ©gligĂ©es font appel Ă des techniques qui permettent Ă la fois la stabilitĂ© et la durabilitĂ© du traitement avec moins dâeffet secondaire Ă long terme, dans la l i t tĂ©rature plusieurs tentatives de arthrodĂšse Ă la reconstruction
ligamentaire, la technique dâAdam semble notre choix, avec une modification portant sur lâimportance de la dĂ©sinsertion du manchon capsulo-ligamentaire (intĂ©rĂȘt pronostic), et la modification du trajet du tunnel ulnaire (intĂ©rĂȘt mĂ©canique).
Conclusion :La raretĂ© de la luxation radio-ulnaire infĂ©rieur rend difficile lâĂ©tablissement dâun consensus thĂ©ra-peutique, la technique dĂ©crite par Adam et coll, semble la plus sĂ©duisante, notre modification Ă pour but de pallier Ă certaines complications de cette technique dans lâattente dâun recul plus im-portant.
P38- LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA RUPTURE DU TENDON DâACHILLE
Nemmar Rachid , M. Oussaid, Z. Kara
Objectifs :Lâincidence de la rupture du tendon dâAchille est en nette augmentation. Elle survient suite Ă un traumatisme direct sur la cheville en hyperflexion dorsale ou en extension contrariĂ©e.Le tableau clinique est caractĂ©risĂ© par une douleur associĂ©e Ă une impotence fonctionnelle avec Ă lâexamen une dĂ©pression Ă la palpation du tendon dâAchille, un signe de Thompson positif et une flexion dorsale active impossible.Lâobjectif de notre Ă©tude est de prĂ©ciser les par ticularitĂ©s Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, thĂ©rapeutiques de cette lĂ©sion
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Notre travail est une Ă©tude rĂ©trospective concernant 27 patients prĂ©sentant une rupture du tendon dâAchille entre 2013 et 2017.LâĂąge moyen est de 35 ans avec une prĂ©dominance masculine.Tous ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune prise en charge chirurgicale en urgence Ă ciel ouvert avec un abord para-achillĂ©en interne, la rĂ©paration du tendon avec fermeture de la gaine et une immobilisation par une botte plĂątrĂ©e en lĂ©ger Ă©quin (30°) pendant 21 jours, puis par une autre botte maintenant la cheville Ă 90° pendant 21 jours.
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La rééducation fonctionnelle a débuté au 45Úme jour post opératoire en favorisant la flexionextension passive, avec renforcement de la chaßne des j umeaux e t du so léai re, avec rééducat ion proprioceptive pendant la seconde échéance de 45 jours.
Resultats :Les patients ont Ă©tĂ© revu rĂ©guliĂšrement avec contrĂŽle clinique et radiographique.Nous avons Ă©valuĂ© lâĂ©volution des sutures en se basant sur lâĂ©tude de deux Ă©lĂ©ments : lâamplitude articulaire et la force de flexion dorsale de la cheville.Avec un recul moyen de 20 mois, nous avons relevĂ© 73% dâexcellents et de bons rĂ©sultats.Les complications Ă©taient essentiellement dâordre cutanĂ© avec un cas de dĂ©sunion et 2 cas de sepsis superficielle.
Discussion :La rupture du tendon dâAchille est la premiĂšre lĂ©sion en terme de frĂ©quence aprĂšs la rupture du tendon quadricipital et la rupture du tendon patellaire.La rupture du tendon dâAchille est surtout lâapanage du sujet jeune, le plus souvent actif.La lĂ©sion la plus frĂ©quente est lâavulsion calcanĂ©enne suivie de la rupture en plein corps alors que le mĂ©canisme le plus frĂ©quent est la contraction violente ou contrariĂ©e du mollet (rĂ©ception de saut, relĂšvement brusque dâune position accroupie).
Conclusion :La prise en charge de la rupture du tendon dâAchille reste un sujet Ă controverse entre le traitement chirurgical et orthopĂ©dique.La chirurgie Ă ciel ouvert permet une bonne exposition et lâexploration complĂšte des lĂ©sions.Elle est le seul garant dâune reprise de la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle.
P39- GREFFON NON VASCULARISE DE PERONE COMME TECHNIQUE DE SAUVETAGE POUR LA RECONSTRUCTION OSSEUSE DIAPHYSAIRE (Ă PROPOS DE DEUX CAS)
Bensalem Mourad, A. Kemih, MK. Mami
Objectifs :La reconstruction des pertes de substance osseuse diaphysaire est un problÚme difficile auquel plusieurs réponses ont été proposées reposant sur des principes différents. Le greffon de fibula conventionnel est utilisé habituellement pour les pertes de substances osseuses de moins de 6 cm.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :on rapporte deux cas de reconstruction par pĂ©ronĂ© libre reposant sur la fertilitĂ© des Ă©piphyses pour permettre la consolidation, pour deux malades multi opĂ©rĂ©s et avec une grande perte de substances osseuse.1er cas: patient ĂągĂ© de 53ans, victime dâun accident de circulation ayant occasionnĂ© chez lui une fracture fermĂ© de la mĂ©taphyse humĂ©rale supĂ©rieure bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune OSI par plaque 04vis, compliquĂ© dâun sepsis prĂ©coce, on a procĂ©dĂ© Ă une AMO+broche. LâĂ©volution sâest faite vers un assĂšchement au pris dâune perte de substance de 05cm.02Ăšme cas: patiente ĂągĂ©e de 63ans, victime dâun accident de circulation occasionnant une fracture ouverte de lâavant bras. Angio TDM objectivant une rupture avec perte de substance vasculaire radiale, on a mis en place un fixateur externe, puis repris par une plaque radius aprĂšs ablation du sĂ©questre. CompliquĂ© dâun sepsis, on a procĂ©dĂ© Ă une AMO et une ablation de tous les sĂ©questres engendrant une perte de 05cm sur le radius et de la mĂ©taphyse distale ulnaire.
Resultats :La consolidation osseuse a été obtenue au bout de six mois pour les deux cas. Au dernier recul de 12 mois, la radiographie montrait une bonne consolidation et une bonne incorporation du greffon péronier au niveau radial mieux que le niveau
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humĂ©ral. Sur le plan fonctionnel, une diminution de la force musculaire a Ă©tĂ© notĂ©e. Au niveau de lâavant bras, on note de mĂȘme quâune diminution de la mobilitĂ© du poignet en flexion et en extension, la prono-supination Ă©tait perturbĂ©e.
Discussion :Pour des pertes de substances osseuses de moins de 6 cm, une autogreffe conventionnelle peut ĂȘtre suffisante. Pour les pertes de substance osseuse plus importantes, câest vers les transferts osseux vascularisĂ©s que lâon doit sâorienter. Le transfert dâun pĂ©ronĂ© vascularisĂ© est une opĂ©ration complexe qui demande des sutures micro vasculaires, un temps opĂ©ratoire plus long et donc une Ă©quipe et un appareillage spĂ©cialisĂ©s. Notre observation montre une bonne incorporation du greffon de pĂ©ronĂ© non vascularisĂ© de 10, et 12 cm de longueur. La bonne stabilitĂ© du montage et la fertilitĂ© de lâĂ©piphyse font alors partie des facteurs de rĂ©ussite.
Conclusion :Le pĂ©ronĂ© libre non vascularisĂ© peut ĂȘtre utile pour la reconstruction des grandes pertes de substance osseuse comme solution de sauvetage en cas dâimpossibilitĂ© dâutilisation dâun pĂ©ronĂ© vascularisĂ©. Certaines conditions augmentent ses chances de rĂ©ussite : la stabilitĂ© osseuse doit ĂȘtre obtenue de maniĂšre certaine, le greffon pĂ©ronier doit ĂȘtre fixĂ© Ă ses deux extrĂ©mitĂ©s, et chaque fois que possible, une greffe spongieuse autologue associĂ©e, placĂ©e aux deux extrĂ©mitĂ©s et le long de la diaphyse pĂ©roniĂšre, permet une consolidation plus rapide.
P40- LA LUXATION CARPO-METACARPIENNE DORSALE DES QUATRES DERNIERS DOIGTS (Ă PROPOS DâUN CAS)
Bensalem Mourad, Y. Yahyaoui, M. Mimeche,N. Khernane
Objectifs :Les luxations carpo-mĂ©tacarpiennes des doigts longs sont classiquement rares. Elles sont lâapanage de lâadulte jeune et reprĂ©sentent moins de 1 %
des lĂ©sions de la main et du poignet. LâĂ©tiologie principale demeure les accidents de moto. Nous rapportons une observation rare dâune luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale des quatre derniers doigts.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Câest un jeune adulte de 26ans ramenĂ© aux urgences suite Ă un accident de moto, pour une impotence fonctionnel total de son poignet gauche. Lâexamen clinique met en Ă©vidence une dĂ©formation en dos de fourchette du poignet bas situĂ© avec doigts clouĂ©s en griffes. A la radiologie on objective une luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale intĂ©ressant les 4 derniers doigts. L e p a t ien t a Ă© tĂ© admis en urgence au bloc opĂ©ratoire oĂč il a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune rĂ©duction Ă foyer fermĂ© par manoeuvres externes. La stabilisation a Ă©tĂ© assurĂ©e par quatre broches sous contrĂŽle scopique : 02 broches axiales stabilisant la 2Ăšme et 5Ăšme colonnes mobiles et 02 autres broches transversales stabilisant la 3Ăšme et 4Ăšme colonnes semi-mobiles. Une immobilisation plĂątrĂ©e pendant six semaines. La rĂ©Ă©ducation active des doigts et du poignet a Ă©tĂ© entreprise dĂšs la quatriĂšme semaine postopĂ©ratoire en gardant une attelle entre les sĂ©ances de rĂ©Ă©ducation. Lâablation des broches a Ă©tĂ© faite Ă la 6eme semaine.
Resultats :Les suites postopĂ©ratoires ont Ă©tĂ© marquĂ©es par lâinstallation dâun syndrome algique rĂ©gional type 1 qui a cĂ©dĂ© rapidement. A 06 mois de recul, le rĂ©sultat fonctionnel Ă©tait satisfaisant avec une bonne force musculaire (force de serrage, force de prĂ©hension) et une rĂ©cupĂ©ration complĂšte de la mobilitĂ© du poignet et des doigts.
Discussion :La luxation carpo-mĂ©tacarpienne dorsale est une entitĂ© rare. Elle intĂ©resse lâadulte jeune. Le diagnostic repose sur la clinique et confirmĂ© par la radiologie. Les luxations carpomĂ©tacarpiennes sont classĂ©es en luxations carpo-mĂ©tacarpiennes spatulaires complĂštes ou partielles, en luxations palmaires, dorsales, divergentes et latĂ©rales intĂ©ressant surtout le cinquiĂšme rayon. Notre cas reprĂ©sente une entitĂ© rare exigeante sur le plan
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de réparation chirurgicale basé sur les brochages des colonnes mobiles et semi mobiles.la réduction à foyer fermé permet une meilleure récupération fonctionnelle.
Conclusion :La luxation carpo-métacarpienne dorsale est une lésion rare. Le pronostic fonctionnel dépend de la rapidité du diagnostic, de la qualité de la réduction et de la rééducation.
P41- PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DâUNE FRACTURE MĂTASTATIQUE BILATĂRALE DE LâHUMĂRUS
Nemmar Rachid , M. Bensaid, M. Oussaid Ali,Z. Kara
Objectifs :Les mĂ©tastases osseuses sont une complication frĂ©quente, survenant chez 70% des patients souffrant dâun cancer avancĂ© de la prostate ou du sein, et chez 15 Ă 30% des patients atteints dâautres carcinomes tels que ceux du poumon, du rein, ou de la thyroĂŻde.La morbiditĂ© liĂ©e Ă ces mĂ©tastases osseuses est importante : douleurs, fractures pathologiques, compressions neurologiques.Les progrĂšs rĂ©cents des traitements mĂ©dicamenteux assurent une survie plus prolongĂ©e.31% des mĂ©tastases sur cancer du sein surviennent chez des patients ĂągĂ©s entre 35 et 60 ans.Au niveau des os longs, lâhumĂ©rus reprĂ©sente 15-20% des fractures pathologiques.Lâobjectif de notre Ă©tude est de montrer lâintĂ©rĂȘt de la stabilisation des lĂ©sions osseuses sur le plan fonctionnel et dans lâamĂ©lioration de la qualitĂ© de vie.
MatĂ©riels et mĂ©thodes :Nous exposons un cas de fracture mĂ©tastatique bilatĂ©rale de lâhumĂ©rus sur cancer du sein chez une patiente ĂągĂ©e de 51 ans avec un recul de 22mois.Il est indispensable de travailler en Ă©quipe pluridisciplinaire.
Resultats :Notre patiente a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun traitement palliatif par enclouage centromĂ©dullaire Ă foyer fermĂ©.Les suites opĂ©ratoires ont Ă©tĂ© simples.Le rĂ©sultat fonctionnel est satisfaisant au niveau du cotĂ© droit(dominant) et passable au niveau du cĂŽtĂ© gauche.La prise en charge a Ă©tĂ© faite en collaboration avec une Ă©quipe pluridisciplinaire.
Discussion :Lâenclouage centromĂ©dullaire permet de traiter la majoritĂ© des mĂ©tastases diaphysaires. Il offre un bon effet antalgique, permet une mobilisation rapide.Il sâagit dâune chirurgie palliative le plus souvent. Cette chirurgie doit ĂȘtre bien prĂ©parĂ©e pour que les suites soient simples et que le traitement adjuvant soit fait dans les plus brefs dĂ©lais.
Conclusion :La stratĂ©gie thĂ©rapeutique doit ĂȘtre Ă©laborĂ©e en rĂ©union de concertation pluridisciplinaire.
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NOTES:
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