sp.cial parc 2009:sp.cial parc 2009 - cde11.com©cial-parc-fédéral... · center parcs qui réunit...
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L A R E F - M E N S U E L O F F I C I E L D E L A F F E - N ° 1 0 1 - J A N V I E R 2 0 0 9 D
Fédération Française d’Equitation
LAMOTTE - www.ffe.com - SOLOGNE
PARCÉQUESTREFÉDÉRAL
SPECIAL
PARC
� Moyen-Age : Nous sommes auxalentours de l’an mil. Le Beuvron estpeuplé des castors qui donnent leurnom à la rivière. En celte, castor se ditbeber, d’où Beuvron et Bièvres. Lespopulations sont souvent victimes despillages. Leur seigneur, qui est àVouzon, fait édifier sur le Beuvron,pour qu’ils puissent s’y réfugier, uneMotte, c’est-à-dire une butte de terresurmontée d’un donjon en bois.
� 1393 : Le seigneur Guichard en -toure la Motte de Beuvron d’unepalissade avec portail et pont-levis.
� 1489 : Avec le développement del’artillerie et des canons, c’est la fin desfortifications en bois. Le premier édi-fice en pierre dont on retrouve lestraces sous le château, est construit àl’emplacement de l’ancienne Motte.La maçonnerie remplace le bois et lechâteau peut soutenir un siège avec del’artillerie.
� 1567 : Les fortifications médié-vales sont délaissées. Le seigneurGilbert de Lévis de Ventadour agran-dit le logis que l’on peut voir au norddu château. Ses fenêtres à meneaux etsa tourelle polygonale abritant l’esca-lier à vis sont typiques de la Re nais -sance.
� XVIIe siècle : Héritier du domaine,l’archevêque de Bourges, Anne deLévis de Ventadour, construit, à l’em-placement de la Motte féodale, unnouveau château avec sa façade en 3parties.
� 1806 : La mode est aux expé-riences agricoles, ce que font les pro-priétaires successifs après la Révo -lution. On essaie même les rizières.
� 1852 : Cherchant une propriétéproche du berceau familial de la Ferté-Beauharnais, Louis-Napolé on Bona -par te achète le château de La motte.Quand le prince-président se pro-clame Napoléon III, la propriétédevient Domaine Impé rial. On y orga-nise de grandes expositions agricolesavec comices et présentation de nou-veaux matériels.
� 1872 : Sous la IIIe République, ledomaine est transféré au ministère dela justice qui en fait une Coloniepublique d’éducation pénitentiaire.Le premier directeur, un ecclésias-
tique, place la Colonie sous le patro-nage de Saint-Maurice.Pendant plus d’un siècle, les jeunescolons, vêtus de grosse toile écruevont apprendre les travaux agricoles,la maçonnerie, la cordonnerie, lamaréchalerie, la ferblanterie, dansune ambiance de maison de correc-tion : discipline de fer, cachots… etmutineries.
� 1879 : Consécration de la cha-pelle, construite au sud du château.
� 1912 : La colonie pénitentiairedevient maison d’éducation surveillée.
� 1917 : Le domaine de Saint-Maurice accueille un hôpital militairebénévole de soixante lits pour les bles-sés de la Grande Guerre.
� 1992 : Fermeture de la maisond’éducation surveillée.
� 1994 : Le Poney Club de Francecrée le Parc Equestre National quidevient Fédéral en 2000.
� 2006 : Le parc devient siègesocial de la Fédération Françaised’Equitation. Il héberge les locauxadministratifs de la FFE et le PôleFrance Attelage. Il a vocation àaccueillir les grandes manifestations,les stages des clubs, les stages sportifs,les séminaires et réunions.
Repères chronologiques
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De la Motte médiévale au Parc Equestre Fédéral
Propriétaires du domaine
1247 Le Seigneur de la Ferté1360 Guichard,
dauphin d’Auvergne1406 Famille de Leyre1548 Duc de Ventadour1633 Anne de Ventadour,
archevêque de Bourges1691 Maréchal de Duras1745 Duc de Grammont 1763 Comte de Guiche1765 Famille de Laage
de Meux1805 M Bigot1806 M de Mérinville puis
le comte de Mostowski1826 Joseph Petit1845 Vicomte d’Hervilly1852 Prince Louis-Napoléon
Bonaparte (Napoléon III)1872 Ministère de la Justice1994 Ministère de l’agriculture2001 Fédération Française
d’Equitation (Château)2008 Fédération Française
d’Equitation (Parc)
La plus ancienne représentation connue du château de Lamotte
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La Fédération Française d’Equitation est heureuse de con viertous les publics à venir au Parc Equestre Fédéral pour y décou-vrir et y pratiquer de multiples activités à cheval ou à pied.
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L’invitation de la FFE
Rencontre de la Sologne et des cavaliers
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REF 106 Juin 2009 - Dossier Spécial ParcRédaction : Danielle Lambert, Frédérique Monnier, Xavier Gasselin. Iconographie : Elodie Brunaud. Photos : FFE/Maindru/PSV/DL/OK/EB/QS, IDP, L’IDJ, JP Boucan. Pastels : Isabelle Le Baron-Lubac. ISSN 1624-7892. Maquette et impression : IDP
Fréquentation recordLe Generali Open de France est, avec ses 550 400 visiteurs cumulés, la manifesta-tion la plus fréquentée du Loir-et-Cher. Le site le plus couru du département estCenter Parcs qui réunit plus d’un million de journées visiteurs par an. Les entréescumulées du Château de Chambord, 717 000, du Game Fair, 75 000, et desspectacles nocturnes à Chambord, 32 522, affichent un total de 824 322 visiteurs.Les autres manifestations au Parc réunissent 150 000 visiteurs. Les stages et réunionscumulent 108 000 journées. Le Parc Equestre draine donc 808 400 journées visiteursdans le département. Source : Comité Départemental du Tou ris me : Repères 2008.
Sommaire
Vie du Parc L’invitation de la FFE A tous, bienvenue au Parc . . . . . . . .3Concept inédit Un outil de développement . . . . . . .4Evolution des grands bâtiments En images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Espace sportif en Sologne C’est l’histoire d’un Parc… . . . . . . .18
Répères Références économiques Fréquentation record . . . . . . . . . . . .3Plan du Parc Se repérer facilement . . . . . . . . . . .12
Evénements Generali Open de France Très sport, très fête . . . . . . . . . . . . . . .6Grand Tournoi En casque et sans armure . . . . . . . .7Meeting des Propriétaires Au bonheur des amateurs . . . . . . . .8Parc de tous les événements L’atout polyvalence . . . . . . . . . . . . . .9
Historique Repères chronologiques Grandes dates et propriétaires . . . . .2Vues anciennes du Parc Gravures et cartes postales . . . . . .14L’histoire du domaine Il était une fois… un logis, un pavillon 16Inaugurations et grandes premières En images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19
Amis de la nature, des po -
neys et des chevaux, venez
y pour passer une bonne
journée en famille autour
des pistes de compétition.
Cavaliers, préparez-vous tou -
te l’année pour participer aux
grands événements qui re -
groupent des championnats
de France, Generali Open de
Fran ce, Grand Tournoi,
Meeting des Propriétai res.
Cadres de l’équitation, inscri-
vez-vous aux différentes for-
mations qui sont organisées
tout au long de l’année pour
vous faire bénéficier des der-
nières nouveautés.
Clubs, offrez à vos cava-
liers la possibilité de passer
des vacances inoubliables
avec leur poney ou leur
che val et leur moniteur
habituel.
Cavaliers de haut niveau,
évoluez dans des infra-
structures qui vous per-
mettront de préparer les
échéances internationales.
Adhérents de la Fédé ra -
tion, venez à la rencontre
des élus et des permanents
pour vivre au cœur de
votre Fédération.
A bientôt.
A tous, bienvenue au Parc
Qu’offre le Parc au public ?L’occasion de découvrir le mondedu cheval et d’assister à des démons-trations et spectacles sportifs pas-sionnants par le niveau des compéti-tions et par la très grande variétédes pratiques équestres qu’on peuty voir. Le Parc est une véritablevitrine de l’équitation. Cha cunpeut y venir. L’entrée est libre.
En quoi le concept est-il unique ?Ce fut d’abord un concept pourl’enfant, ensuite pour le cavalierqui vient pratiquer avec son club,s’empare du site et en devientl’acteur. Le Parc leur offre un lieuoù l’on peut se réunir et vivreensemble ses passions autour de lacompétition, mais aussi en dehors.L’équitation est un sport souventindividuel. Le cavalier sort rare-ment des limites de son club. LeParc est une grande porte ouverte
pour que les clubs et leurs cava-liers bougent et se rencontrent. Ilorganise le moyen de se construireun projet équestre longtemps àl’avance et de le mener jusqu’aubout, grâce à des règles connuesd’avance. Le Parc offre à chacunce qu’il va chercher dans sonclub : l’amitié, le sport, la proxi-mité du monde animal.
Quelle est l’incidence d’un dépla-cement à Lamotte pour un club ?On quitte son quotidien, onbouge, on se compare, on semesure, on se rencontre. J’ai tou-jours pensé que la capacité de sedévelopper est liée à la capacité desortir de ses habitudes, donc deson club. Se déplacer, pour faireun spectacle, une compétition,une animation, vivre une semaineensemble autour du cheval et duponey donne de nouvelles idées,
crée de nouvelles initiatives et ren-force la cohésion du club, de l’en-seignant aux cavaliers sans oublierles familles qui peuvent aussi parti-ciper à l’aventure.
Qui est-ce qui vous a donné l’idéede ce Parc ?C’est sans aucun doute un vieuxrêve d’enfant, puis le besoin departager nos passions.
Comment avez-vous conçu lecahier des charges initial ?Le parc devait offrir des équipe-ments qu’aucun club ne pouvaitoffrir à ses cavaliers. Nous avionsaussi envie de donner une nouvelleimage de l’équitation. Pendant desannées, les championnats poneyavaient été considérés avec unebienveillance réservée. Nous avonsdécidé de voir grand pour sortir decette confidentialité.
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Un Parc pour vivre ensemble l’aventure du cheval
Concept inédit d'un outil de développement
Conçu par Serge Lecomte qui en a fait le projet de développement prioritaire duPoney Club de France depuis 1994, le Parc équestre est devenu patrimoine fédéralen 2000. 15 années d'obstination ont fait avancer brique par brique un chantier quiest aujourd'hui le rendez vous incontournable de l’équitation et des manifestationsautour du cheval et du poney en France.
Dès le départ, les « poneys » ont décidé de voir le Parc en très grand…
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Concept inédit d'un outil de développement
En quoi le Parc est-il un outil dedéveloppement ?Pour bien développer les activitéséquestres, il faut satisfaire à la foisles dirigeants, les enseignants, lesentraîneurs, et les cavaliers. Lastratégie est simple, on suscite ledésir chez le cavalier pour qu’ilréclame davantage de qualité,davantage d’innovation et davan-tage de satisfaction. Parallèlement,on propose à l’encadrement lesprojets pour répondre à cettedemande. C’est comme cela quenous avons réussi de nombreusesavancées en pédagogie, en sportet en développement des pra-tiques.En très peu de temps, le dévelop-pement du Parc est allé de pairavec le développement de la com-pétition en France. Il y a de plusen plus de clubs qui participentaux compétitions. C’est quelquechose qui ne se décrète pas, maisqui se construit patiemment d’an-née en année en proposant uncursus complet. Il faut maintenantqu’il s’adresse davantage aux clubsqui ne font pas de compétitionmais dont les activités peuvents’enrichir grâce à ce lieu de ren-contre et de convivialité.
Que représente le Parc pour laFédération aujourd’hui ?Ce Parc est une vraie réussite et unvrai patrimoine de la Fédération.C’est le seul lieu où la Fédérationest chez elle, le seul endroit où ellepeut s’exprimer en toute liberté.C’est un vrai capital humain quirassemble plus de 2 000 clubschaque année. Notre Fédérationest la seule qui réunit, une fois paran, plus du tiers de ses adhérentsdans un rôle autre que celui despectateur.
Pourquoi avoir mis le siège socialau Parc ?Il est bon de rapprocher ceux quis’occupent d’équitation au plusprès de ceux qui font vivre le ter-rain et qui sont plus à même devenir au Parc que dans les bureauxparisiens.
Quelles sont les perspectives ?Le Parc doit pouvoir servir les pro-jets sportifs les plus ambitieux. Seséquipements sont maintenantreconnus dans notre pays. Ils doi-vent continuer leur développe-ment pour être à la hauteur d’ins-tallations permanentes capablesd’accueillir nos plus grandes mani-
festations nationales, mais aussi des’imposer pour l’organisation deschampionnats d’Europe, des JeuxMondiaux ou encore des JeuxOlym piques.Ce n’est plus un rêve mais un pro-jet accessible qui sera notre nouvelobjectif, aussitôt les travaux encours achevés. Avec uneFédération déterminée et l’aide detous les acteurs locaux, régionauxet nationaux, nous en ferons le siteincontournable à la fois des grandsrendez vous de l’équitation et desgrands rassemblements populairesdes passionnés de nature et dechevaux.- Propos recueillis par DanielleLambert
Les Grands Prix drainent un public considérable
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Serge Lecomte, président de la FFE
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Le Parc en chiffres150 km au sud de Paris70 emplois140 hectares dont terrains sportifs :
• Manèges couverts• 12 carrières en sable pour unesuperficie totale de 9 000 m²• 1 terrain en herbe de ponygames/ polo de 3 ha• 1 spring garden de 2 ha• 1 terrain de marathon de 15 ha• 1 terrain de cross de 24 ha• 1 rond d’Avraincourt de 600 m²• 1 rond de longe de 500 m²• 1 piste de galop de 1 km
20 km de pistes forestières520 boxes300 couverts restaurantPlus de 100 000 repas et nuitéespar an.
TRANSHUMANCEChaque année en juillet, des mil-liers de clubs, des dizaines de mil-liers de cavaliers affluent de laFrance entière pour rallier le Parc.Certains sont là pour leur rendez-vous final de la Tournée des Asqui va décider des sélections pourles championnats d’Europe. Laplupart viennent en équipes declubs disputer les championnats deFrance qui sont l’aboutissement deleur saison sportive.
MULTIPLICATIONToute la Sologne vit à l’heurecavalière pendant un mois. Deséquipes investissent tous les héber-gements à 50 kilomètres à laronde. Les hébergeurs viennentvoir « leurs » cavaliers sur placepour les encourager. Hôteliers,restaurateurs et commerçantsmultiplient leurs stocks, leur per-sonnel et leur chiffre d’affairespour répondre à la multiplicationsubite de la population et de lademande.
GIGANTISME ET SÉRÉNITÉCe qui frappe quand on découvrela manifestation, c’est à la fois songigantisme et sa sérénité. Tout estimmense, les parkings, le public,25 000 personnes en permanencependant une vingtaine de jours, lespistes, les affichages, les rangéesde boxes… Pourtant, chacunvaque tranquillement à ses occu-pations, avec des points de ren-dez-vous bien identifiés par lesnuméros des drapeaux en haut desmâts. On est en famille ou en clubet chaque groupe affiche ses cou-leurs.
EVÉNEMENT SPORTIF INÉDITLe Generali Open de France adésormais pris rang parmi les pre-miers événements sportifs demasse en France. Il tient à la foisdu marathon de Paris ou del’Etape du Tour ouverte à tous lescyclistes. C’est l’un des plusgrands rassemblements équestresau monde. D’autres terrainsaccueillent un plus large public sur
des concours de haut niveau pen-dant quelques jours ou à de multi-ples reprises, mais, avec ses12 000 chevaux et poneys, le Ge -ne rali Open de France a dépasséles plus grands rassemblementsd’équidés connus, comme lesgrands rodéos américains ou leNadaam, la fête nationale deMon golie. C’est, sans conteste, leplus grand événement poney aumonde. Il faut dire qu’il n’y aqu’en France que le mouvementponey est aussi développé, ce quiest, soit dit en passant, la clé de ladémocratisation de l’équitationqui est le 3e sport en France.
IMMENSE RAYONNEMENTLe rayonnement de la manifesta-tion est immense. Google recenseplus de 35 000 pages, Dailymo -tion, plus de 400 vidéos et lapresse régionale publie plus de500 articles sur les exploits deschampions. Les médailles sont trèsdisputées, du fait de la grandeconcurrence et sur les 2 000 clubsvenus de tous les départements demétropole et d’outre-mer, seuleune centaine aura le plaisir d’affi-cher un ou plusieurs titres dechampion de France.
ACCUEILLe Parc est en première ligne pen-dant cet événement. « Notre tra-vail est d’accueillir les gens quiviennent chez eux au Parc, dansleur maison, explique Pascal Biou -lac, directeur du Parc. Nous avonsla responsabilité de tenir le Parc enbon père de famille et d’être auservice de ceux qui viennent.L’ampleur de l’événement estimpressionnante. C’est une ma -chine complexe, passionnante àgérer. Il s’agit d’un projet de tra-vail commun très structurant pourtoute l’équipe : un événementexceptionnel dans un lieu excep-tionnel ! » - Danielle Lambert
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Très sport, très fête
Les carrousels sont très prisés par les spectateurs
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Generali Open de France
Le Generali Open de France mobilise tous les étés laSologne et la France cavalière pour un rendez-vousunique qui a pris date au calendrier. Présentation del’événement qui a fait la renommée du Parc.
ESPRIT D’ÉQUIPEHaut en couleur, riche en émo-tions, le Grand Tournoi est unrendez vous équestre bien spéci-fique qui rénove l’image tradition-nelle des sports équestres. Il apour particularité d’accueillir desdisciplines se jouant en équipedans l’ambiance propre aux sports
collectifs : esprit fun, couleursfluo, pom-pom girls… le dyna-misme et l’effervescence qui sedégagent des matchs enchante unpublic toujours nombreux qui abien compris que les finales dulundi de Pentecôte réunissent lacrème de la crème des équipes encompétition.
COMPLÉMENTAIREChacune des 3 disciplines trouveun véritable intérêt à se réunirdans cet événement typiquementsport co. Les qualités nécessairesaux poneys et chevaux sont lesmêmes, beaucoup de souplesse,de maniabilité, le goût du contactet un excellent équilibre. La mani-festation est l’occasion pour lesnéophytes de découvrir d’autrespratiques équestres en équipe.
RÉUSSITE« Notre volonté est de faire gran-dir cet événement dans le mêmeesprit que le Generali Open deFrance, explique Jean Luc Auclair,président du Grand Tournoi. Lesuccès du horse-ball, du polo etdes pony-games correspond à uneréelle demande des pratiquantsdans les clubs qui apprécient leurcôté ludique. Jeux de ballon, lehorse-ball et le polo sont dans l’airdu temps. Ils attirent les garçonsqui sont ici plus nombreux quedans les disciplines comme le sautd’obstacles ou le concours com-plet. Cela ne peut que se dévelop-per ! » Ce que confirment les chif-fres qui affichent chaque annéedavantage de joueurs, davantagede matches et davantage de pu -blic. - F. Monnier
Avec casque et sans armure
Le Grand Tournoi accueille au Parc Equestre Fédéral,pendant le week-end de la Pentecôte, plus de 2 000joueurs de horse ball, polo et pony-games. Un rendez-vous hors du commun pour ces chevaliers d’un nouveaugenre dont l’agilité et la vitesse sont les seules armes.
Le plaisir d'un match à cheval
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Le Grand Tournoi
Le Pôle France Attelage
Depuis 2001, le pôle France At -telage est installé au Parc. Un pôleFrance est une cellule d’entraîne-ment destinée à optimiser les per-formances des équipes de France.Le sélectionneur national organisetout l’hiver des stages de prépara-tion pour les meilleurs meneurs envue des grandes échéances interna-tionales. Des intervenants spéciali-sés leur permettent de rationnaliserleur alimentation, leur préparationmentale, la formation de leurs che-
vaux… Des stages de détectioncomplètent le dispositif pour élargirle vivier des équipes de France.Accueilli dans les espaces polyva-lents du Parc, le pôle dispose demultiples ressources en termes deterrains d’entraînement et de struc-tures d’accueil. Les meneurs sontchez eux au Pôle France et les stagesde regroupement des sélectionnésavant le départ pour les cham-pionnats d’Europe ou du mondesoudent l’esprit France. - DL
Creuset des équipes de France
En partance pour les Mondiaux
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Le Meeting des Propriétaires
PROPRIÉTAIRESLe public du Meeting est celui descavaliers confirmés qui ont achetéleur cheval pour partager leurs loi-sirs avec lui sur les terrains decompétition le week-end. Sou -vent, les parents ou le conjoint
assurent les fonctions de groom eton les voit au bord des pistes tenirle cheval pendant que « leur »cavalier fait la reconnaissance duparcours. Ils ont dû s’équiper pourtransporter le cheval et pour luifaire une place à la maison.Parfois, le circuit se fait en coupleavec un ou deux chevaux.
NATIONALLe Meeting offre un objectif natio-nal à ces cavaliers qui privilégientles concours où il fait bon vivre. Ilsse prennent au jeu et cherchent laperformance qui crédibilise leurdémarche et qui met en valeur leurcheval. Au fil des éditions, le ni -veau est de plus en plus relevé et laconcurrence crée l’émulation pro-pre à tout championnat de France.
COMPLICITÉLe Top Model, épreuve embléma-tique du Meeting, permet à cha-cun de présenter son cheval à pied
et au micro. L’idée est de mettreen valeur le beau cheval de com-pétition, mais les spectateurs sontdavantage intéressés par l’histoirede la relation entre le cavalier etson cheval qui est expliquée parchaque concurrent. C’est aussi uneoccasion de sortir les tenues chic etles jolis chapeaux. Cette épreuvetout à fait nouvelle permet demontrer la complicité qui lie lepropriétaire amateur à son cheval.
SENIORSDes épreuves sont réservées danschaque discipline aux cavaliers de27 ans et plus pour que les adultespuissent se confronter à armeséga les, sans la concurrence desjeunes en transition dans la catégo-rie amateur avant d’aller vers lesépreuves pro. C’est la manifesta-tion la plus senior de l’année auParc. Elle a été rejointe en 2009par les adeptes de l’équitationwestern, dont le profil adulte pro-priétaire amateur correspond toutà fait au public du Meeting.
ZENLe caractère adulte contribue àl’ambiance zen qui caractérise lamanifestation. On peut définir leMeeting en quatre mots, conclutFrédéric Morand, son président,« performance, sérénité, dialogueet qualité. » A découvrir chaqueété fin août. - Danielle Lambert
Au bonheur des amateurs
Le Top Model, image de marque du Meeting
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Réunion de championnats dans plusieurs disciplines, leMeeting des Propriétaires a développé au fil des édi-tions la Meeting Attitude faite de convivialité et de cour-toisie dans un bon esprit sport amateur. Gros plan sur lerendez-vous estival des amateurs.
A chacun son projetLa conception du Meeting s’inscritdans la lo gique sportive fé dérale quivise à bien identifier chacun despublics pour lui proposer des projetsadaptés et cohérents en phase avecsa famille équestre et ses ambitionssportives. Cet évé nement, créé en2006, a comblé un manque en ajou-tant un rendez-vous national aux cir-cuits régionaux amateurs existants.
Le cross passe par la forêt
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Le Meeting des Propriétaires
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Parc de tous les événements
SOLOGN’PONYFin août, c’est le Sologn’Pony ini-tié par l’ANPFS, l’AssociationNationale du Poney Français deSelle rejointe par les associationsNew Forest et Poneys Landais etpar la SHF. 4 jours sont consacrésaux jeunes poneys de sport quiviennent disputer leurs champion-nats de race et qui courent lesfinales de leurs cycles classiquesSHF de saut d’obstacles à 4, 5, 6et 7 ans. L’esprit du Sologn’Ponyest de faire de cette manifestationle lien entre les éleveurs et les uti-lisateurs de poneys, d’où la pro-grammation d’épreu ves FFE pourponeys de tous âges.
AMBIANCE COUNTRYComme les éleveurs de poneys, lesadeptes de l’équitation western ontpris leurs marques au Parc. Chaqueannée, à la fin du printemps, unvillage country s’installe entre lesmanèges pour les championnats deFrance des chevaux de couleur,avec des épreuves d’élevage et de
sport dans une am biance très folkUSA. Les championnats de Francedes 7 disciplines western ontrejoint le Parc en 2008 avant des’intégrer au Me eting. Chapeauxde cow-boys et chromes rutilantssur les parkings.
EVÉNEMENTS RÉGIONAUXLes associations régionales trou-vent au Parc le lieu idéal pourleurs présentations d’élevage, leursconcours et leurs championnatsrégionaux, équestres ou non. Ainsile Parc accueille régulièrement enhiver les cross-country des sco-laires du Centre.
EXCEPTIONNELA ces manifestations habituelles,s’ajoutent des événements uni -ques. On a pu voir en 2002 lagrande concentration de randon-neurs de l’Equirando, en 2006, lebivouac et la charge de la GardeRépublicaine ou en 2008, leMondial TREC et les premierschampionnats de France d’équita-
tion de travail avec les troupeauxnoirs venus directement de Ca -mar gue.
STAGES DE DÉTECTIONOutil pratique pour toutes les dis-ciplines, le Parc est aussi choisi parles responsables du haut niveaupour de multiples stages de détec-tion et de préparation, notam-ment à poney et en horse-ball, aucœur de l’hiver ou pendant la sai-son de compétition.
VACANCES SCOLAIRESPendant toutes les vacances sco-laires de toutes les zones deFrance, le Parc se transforme encentre de vacances sportif. Desgroupes d’enfants à poney ou àcheval avec leur moniteur sontrépartis un peu partout. On peutvoir jusqu’à une trentaine d’ensei-gnants entraîner leurs cavaliers enmême temps. Les animations sont très prisées.Cela va de la séance de décou-verte des courses, du horse-ball oudu TREC à la traditionnelle boumdu jeudi soir. Toute la logistiqueaccueil est mobilisée pour prépa-rer les dortoirs, les boxes et lesrepas de plus de 300 personnes. -Danielle Lambert
L’atout polyvalence
Tous les stages, toutes les disciplines trouvent facilementleurs marques au Parc. Tour d’horizon du programme del’année en plus des trois grands rendez-vous fédéraux.
Des espaces nature pour les stages au Parc
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Cowboy et troupeau Camargue
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Le Pavillon fédéral construit en 1995 par le Poney Club de France
Le logis Renaissance et le château, état avant restauration
De briques, de bois et de pierres blanches
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La Colonie restaurée en 2009 par la Fédération
La Chapelle au début du XXe siècle, en 2009 et dans le futur
De briques, de bois et de pierres blanches
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Chaumont/Tharonne D 35
Manèges
Boxes rouges
Pavillon fédéral
Hébergements
Terrain d’honneur
Carrière internationale d’attelage
Carrières polyvalentes
Carrières de dressage
Présentation élevage
Cabaret
Colonie
Pôle France Attelage
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Château
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ACCES AU PARC� Avion : Paris Orly à 1h30.� GPS :
Latitude : 47.601946Longitude : 2.0233966
� Route : RN 20, puis D35 directionChaumont-sur-Tharonne ou par A 71 sor-tie N° 3 Lamotte-Beuvron.
� Train : Ligne Paris-Toulouse-Barcelone
Le domaine de Lamotte-Beuvron en Sologne – 1842
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Le domaine en gravures et en cartes postales
Gravure de M.A. d’Astrel, s.d. A.D. Loir-et-Cher, n°482
Collection Jacques Asselineau
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Le domaine impérial de Lamotte-Beuvron – 1854
Le domaine en gravures et en cartes postales
Gravure D’A. Poirot. A. N. Vai, CLXIX, n°2. I.G.M.R.A.F., Région Centre : photo Jacques et Malnoury
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Petite histoire du domaine de Saint-Maurice
LA MOTTE SUR LE BEUVRONAu Moyen-Age, la chastellenie de
Vouzon s’étend jusqu’au Beuvron.
Pour protéger les populations
locales des invasions des Nor -
mands, les seigneurs d’alors doi-
vent édifier une « motte ». Cette
fortification, composée d’une
butte de terre entourée d’un
fossé, est défendue par une palis-
sade de bois, avec au sommet, une
demeure en bois. Voici pour le
volet médiéval du futur domaine
de Saint-Maurice… mais l’histoire
du château se poursuit avec en
1393, la construction de nou-
veaux bâtiments. Le seigneur
Guichard, dauphin d’Auvergne,
fait alors reconstruire sur la motte
de Beuvron, une clôture de bois,
avec un portail précédé d’un
pont-levis et d’une planche-levis.
LE CHÂTEAU DANS TOUS SESÉTATS Cent ans plus tard, en 1489, lamaçonnerie remplace le bois et lechâteau peut soutenir un siègeavec de l’artillerie. D’autres modi-fications et ajouts architecturauxvont suivre… Le logis de 1567,construit sous le seigneur Gilbertde Lévis, se situe à l’emplacementd’un ancien pressoir de la basse-cour. Cette construction com-prend un seul corps de logis avecen façade, une tourelle polygonaleabritant l’escalier à vis. Les mursde briques rouges sont décorés delosanges de briques noires, et lapierre blanche extraite de la valléedu Cher, accentue les chaînagesd’angles et les encadrements desouvertures.Au milieu du XVIIe siècle, unenouvelle résidence voit le jour,
sous l’impulsion semble-t-il, del’archevêque de Bourges. Cettebâtisse, qui aura nécessité vingtans de travaux, est encore visibleaujourd’hui, accolée au logis de1567. Hélas, les restaurations etles remaniements architecturauxapproximatifs de la maison d’édu-cation surveillée ont eu raison deson cachet originel. Les façades du château s’organi-sent en trois parties tant en hau-teur qu’en longueur. Sur la façadeouest, la porte du rez-de-chausséeest flanquée de deux pilastrescorinthiens. Des enduits masquentles parements de murs de briquesrouges au décor losangé debriques noires, qui s’accordaientavec le corps voisin de 1567.
LA PAUSE IMPÉRIALELes propriétaires vont se succédertout au long du XVIIIe siècle.Avec, fait notable, un décor peuremanié. En 1806, le comteMostowski, ministre de l’Intérieuret de la Police générale duroyaume de Pologne, acquiert labâtisse. Grande alors est l’efferves-cence avec la création de nou-veaux bâtiments agricoles. En1826, le château de Lamottedevient propriété d’un conseillerde la cour royale de Paris puis deson successeur. En 1845, la miseen vente est ordonnée. Le domaine revient, en juillet1852, à Louis-Napoléon Bona -par te, alors Prince-président de laRépublique. Il y applique son pro-jet « de colonie de l’intérieur ».Ce plan se veut une méthoded’expérimentation de nouveauxprocédés agricoles et d’élevage. Le2 décembre 1852, Napoléon IIIremet cette propriété à l’Etat,avec une gestion relevant de l’Ad -ministration générale des Do -maines et Forêts de la couronne. Pour l’anecdote, l’empereur des
Au fil des siècles et de ses résidents, le domaine de Saint-Maurice, ancêtre du Parc Equestre Fédéral, a connu denombreuses transformations et des destins variés.Flânerie bucolique du logis à la Colonie agricole péni-tentiaire, en passant par le domaine de Napoléon III.
Il était une fois… un logis, un pavillon et une colonie pénitentiaire
La façade est du château en 1842
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Petite histoire du domaine de Saint-Maurice
Français ne séjournera que deuxfois sur les terres solognotes, enavril 1858 et en mai 1860. Il yconstatera des avancées réaliséespour la mise en valeur desdomaines : expériences de riziè -res, de drainage, de gemmage, desylviculture, amélioration des éta-bles et des bergeries… Parfois,quelques hauts dignitaires durégime viendront « visiter » leparc et y chasser. C’est le débutde la grande réputation cynégé-tique de la Sologne.
LA COLONIE DE ST-MAURICEEn octobre 1872, le domaine deLamotte-Beuvron, propriété natio-nale, devient Colonie publiqued’éducation pénitentiaire de Saint-Maurice. Elle le restera jusqu’en1912. A l’instar de la Colonie deMettray en Indre-et-Loire, celle deSaint-Maurice accueille de jeunesdélinquants jugés avoir « agi sansdiscernement ». Le remède passeradonc par une discipline militairesans faille et un enseignement agri-cole et artisanal. Les jeunes, accusésde vols, d’escroquerie, de vagabon-dage, d’incendie volontaire, rare-ment de meurtre y sont détenusprisonniers plusieurs années. La population de la Colonie estd’origine géographique variée. Ellese recrute dans toute la France,
avec toutefois, une nette prédomi-nance de jeunes du Nord de laLoire. La durée de détention estlongue, souvent de 4 à 6 ans. Leseffectifs ne cesseront d’augmen-ter. De 204 détenus en 1874, onpasse à 283 prisonniers en 1882et 324 en 1892. Dès 1884, à Saint-Maurice, au -cun jeune détenu n’a moins de 8ans au moment du délit. Le quo-tidien des colons est fait de tra-vaux aux champs, industriels et
artisanaux. Saint-Maurice comp teen effet, une briqueterie, unescierie, une cordonnerie, uneforge, un moulin, des ateliers detailleurs, de maçons, de charpen-tiers, de charrons, de boulangers,de cuisiniers… La chapelle prévue dès la créationde la colonie, ne sera consacréequ’en 1879. Quant aux bâtimentsde l’infirmerie, ils seront rasés en1961 par les soldats du génieaméricain. Rappelons que la colonie de Saint-Maurice a été, entre le 6 septem-bre et le 1er octobre 1917, unhôpital militaire bénévole avecsoixante lits. La vingtaine d’infir-mières et le personnel de laColonie y soigneront les blessés dela grande guerre. La structurevivra alors grâce aux dons enargent et en nature des communesde tout le canton. La fermetureofficielle de l’établissement, deve -nu Institution spéciale d’Educationsurveillée, est effective en 1992. -Xavier Gasselin
Remerciements : Groupe de Re -cherches Archéologiques et Histo -riques de Sologne, Henri Delé -tang, Frédéric Auger.
Neveu de Napoléon 1er
A la fois premier président de la 2e république et der-nier empereur français, Napoléon III, né en 1808, estle 3e fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande et frèrede Napoléon Ier, et de Hortense de Beauharnais, fillede l’impératrice Joséphine, première épouse dumême Napoléon Ier.Il devient l’aîné de la famille impériale après la mortde ses deux frères et du duc de Reichstadt, NapoléonII, roi de Rome, l’Aiglon, fils de Napoléon Ier et deMarie-Louise d’Autriche. La vague révolutionnaire de 1848 le conduit à la pré-sidence de la 2e république avec 74% des voix. Par lecoup d’Etat du 2 décembre 1851, il se proclameempereur. Son pouvoir conforté, il s’ouvre au libéra-lisme et défend une politique de modernisation quise traduit par de grands travaux, comme ceux du Baron Haussmann à Paris oucomme l’assainissement des marais de Sologne dont il est le grand bienfaiteur. La défaite dans la guerre franco-prussienne de 1870, Victor Hugo et lesmanuels scolaires de la 3e république le précipitent à grande vitesse dans lesoubliettes de l’histoire. En 1873, il meurt dans son exil britannique où l’impéra-trice Eugénie de Montijo lui survit jusqu’en 1920. - DL
La façade ouest du château en 1854
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Napoléon III par Winterhalter
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Le Meeting des Propriétaires
CRÉATION ET TRAVAUX� 1993 : A l’initiative de Chris -tian Vuillet, sur les conseils deFrançois Bardon, Patrice Martin-Lalande présente à Serge Lecom -te, Jean-Luc Auclair et PhilippeAudigé les terrains de l’ancienneMaison d’E ducation Sur veil lée quivient de fermer. Les hommes du Poney Club deFrance sont immédiatement sé -duits. C’est le site qu’ils ont définiet validé en assemblée générale :au centre de la France, près d’uneautoroute, avec à proximité unegrande capacité d’hébergement.
� 1994 : Quelques négociationsplus tard, les premiers champion-nats de France se déroulent auParc Equestre.
� 1995-1999 : Construction desprincipaux bâtiments du cœur desite : les ateliers, puis les boxesrouges, les manèges et le pavillonfédéral.
� 2000-2002 : Aménagementde la plate-forme des Chauguet -tes avec ses espaces parking etsanitaires. Création de la carrière internatio-nale d’attelage.
� 2003-2005 : Poursuite del’optimisation des terrains sportifsavec la construction de la carrièredes pins, des carrières de la chê-naie, le traçage de la piste degalop et la construction de la pas-serelle du Beuvron.
� 2005-2009 : Réhabilitationdes anciens ateliers et dortoirs en3 pôles principaux, les locauxadministratifs de La Colonie, lePôle France Attelage et le Musée.
NOMS ET STATUTS
� 1993 : Le domaine est loué auPoney Club de France qui le bap-tise Parc Equestre de France, puisParc Equestre National.
� 2000 : Suite à la fusion-ab -sorption du Poney Club de Fran cedans la Fédération Fran çaise d’E -quitation, le Parc devient ParcEques tre Fédéral.
� 2001 : La Fédération Françaised’Equitation acquiert le château.
� 2006 : Le Parc Equestre de -vient le siège social de la Fédé -ration Française d’Equitation.
� 2008 : La Fédération Françaised’Equitation acquiert le Parc.
DIRECTEURS DU PARCLes travaux du Parc ont presquetous été effectués en régie par lespersonnels du Poney Club deFrance, puis de la Fédération Fran -çaise d’Equitation. Au début, ilsétaient dirigés personnellement parSerge Lecomte. Ensuite, Phi lippeAudigé a été le premier directeurdu Parc de 1995 à 2002. PascalBioulac lui a succédé en 2002.Outre les travaux, le service FFEParc assure l’entretien du domaine,la logistique des manifestations, larestauration et l’accueil des stageset réunions. - DL
C’est l’histoire d’un parc…
Serge Lecomte, Philippe Audigé et Pascal BioulacPho
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Transformer une maison d’éducation surveillée en para-dis des cavaliers, une aventure exaltante menée par unbâtisseur visionnaire et deux directeurs hors pair. 15 ansde chantiers en une petite page.
A découvrir en SologneRégion de bois et d’étangs, la Sologneest le paradis des chasseurs, pêcheurset amateurs d’une nature sauvage etpréservée. Elle compte aussi pasmoins de 400 châteaux dont les plusconnus sont Chambord, terre dechasse royale, Cheverny qui a inspiréHergé pour créer Moulin sard, ouencore La Ferté Saint Aubin qui offre lavie de château le temps d’une visite.La Sologne a une solide réputationgastronomique. De très bonnes tables, disséminées dans les plus jolis villages dela région vous feront goûter venaisons, asperges et champignons. A noter queLamotte-Beuvron est le pays de la Tarte Tatin, à déguster à l’hôtel du mêmenom, où elle fut créée, à la fin du XIXe siècle, un peu par hasard, lors de la bous-culade d’un déjeuner de chasse. A découvrir aussi le zoo de Beauval, l’un desplus beaux d’Europe, le circuit international Sologne Karting à Salbris ou encoreles golfs de Cheverny et de Ganay. Sans oublier Center Parcs, ses 3 800 cot-tages, sa bulle tropicale et sa rivière sauvage. - FM
Espace sportif au cœur de la Sologne
Le château de Chambord
1994 : Inauguration du Parc par Michèle Alliot Marie
1995 : Départ de la Cavalcade Solognote 1999 : Les équipages des haras nationaux aux interharas
2001 : Les équipes de horse ball défilent dans Lamotte 2002 : La parade de l'Equirando dans les rues de Lamotte
2003 : J-F Lamour découvre le Generali Open de France 2008 : Le Mondial TREC fait étape au Parc
2006 : Le bivouac de la Garde Républicaine se conclut par la charge, sabre au clair, sur la plaine de la Cimbaudière
1994 : Pierre Durand aux premiers championnats de France poney
Inaugurations, premières et grands moments
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Tous les galops mènent au Parc
Fédération Française d’Equitation Parc Equestre 41600 Lamotte
Tél FFE Parc 02 54 94 46 11 Fax 02 54 94 46 10 Mel [email protected]
PARCÉQUESTREFÉDÉRAL
� Passer une bonne journéeen famille autour des pistesde compétition.
� Participer à l’un des plusgrands événements éques-tres au monde.
� Se former, s’informer et serencontrer.
� Venir en vacances avec sonponey ou son cheval, sonmoniteur et son club.
� Evoluer dans des infrastruc-tures sportives de hautniveau.
� Vivre au cœur de sa Fédé -ration.