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Combien de fois ’a-t-on dit que la lectu m re est une passion solitaire, que le livre est u ami exigeant, un amant possessif ? Je n’y crois point ! Un livre est un tremplin de savoir, et le savoir se partage. n t la ter les masses, que sont les Salons du Livre SIEL et SILT. On y rencontre de grands penseurs et de écrivains, éternellement adolescents songeurs, qui sillonnent le monde pour s ire e A travers ce spécial, qui n’a aucunemen prétention de présenter le livre, ni d’inci à la lecture, je partage seulement une passion, un voyage inédit dans les seuls espaces au Maroc dédiés au livre, visant partager leurs rêves les plus insensés. « Chaque écrivain a précisément 4000 idées de livres » disait justement un é rivain, le nombre qu’il en arrive à écr dépend de cette envie de partager l’existence et les leçons de vie. c En chacun de nous existent des milliers d rêves…et si on les partageait ? Spécial Salon du Livre Entre SIEL et SILT, j’ai erré…

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Page 1: Spécial Salon du Livrehorizonscitoyen.free.fr/8/special.pdfPaulo Coelho : Chaque onze minute un chemin se fait tracer… je me suis assise et j’ai pleuré. er. L’alchimiste Entre

Spécial Salon du Livre Entre SIEL et SILT,

j’ai erré…

Combien de fois ’a-t-on dit que la lectum re est une passion solitaire, que le livre est uami exigeant, un amant possessif ? Je n’ycrois point ! Un livre est un tremplin de savoir, et le savoir se partage.

n

t la ter

les masses, que sont les Salons du Livre SIELet SILT. On y rencontre de grands penseurs et deécrivains, éternellement adolescents songeurs, qui sillonnent le monde pour

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A travers ce spécial, qui n’a aucunemenprétention de présenter le livre, ni d’incià la lecture, je partage seulement une passion, un voyage inédit dans les seuls espaces au Maroc dédiés au livre, visant

partager leurs rêves les plus insensés. « Chaque écrivain a précisément 4000 idées de livres » disait justement un é rivain, le nombre qu’il en arrive à écrdépend de cette envie de partager l’existence et les leçons de vie.

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En chacun de nous existent des milliers drêves…et si on les partageait ?

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S

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r DaceAlLaquElviln’del’ielldeJ’aqubrprMy asimretrévdéJeresdechJ’aqujaucechEtAlcomèremDrYaMTacoT

DILT, j’ai erré… riss Chraibi

Entre SIEL et

Driss Chraibi : l’homme qui reviendrait toujours de mon passé, aussi simple soit-il !

15 juillet 1926. Issu d'une famille fassietraditionnelle, Driss Chraïbifréquente l'école coranique,avant de se rendre au lycéefrançais Lyautey deCasablanca. Le Maroc es

é à Mazagan, E

Romancier marocain

Je remercie la vie. Elle ma comblée. En regard d’elle, tout le ste est littérature » Driss Chraibi.

qui les a tant fait rire aux larmes avec les ahurissantes aventures de l’inspecteur

ar et pour Driss Chraibi, décréta

passé est

sse !»

otion. J’avais l’impression de vivre cette émotion, de la frôler par mes

é il sé

son installation en France,

n

ce qui est cher, pour la simple raison que c’est liant, attachant et tellement

s,

dans qui demandait à Driss de creuser et de

ur

as comme les autres égayait mes journées avec des clins d’œil

ire du

ans la

erci encore car la vie et toi m’avez comblé !

ns un amphithéâtre comble, quelques 300 personnes écoutaient avec admiration lui i. modératrice de la conférence-hommage donnée p’il était enfin temps pour les questions-réponses. le s’était levée la première et dis avec un ton suave: « je suis venue de loin, de votrele natale, pour enfin voir celui qui a influencé ma vie. Je voudrais vous dire que je ai cessé de creuser, de chercher la lumière au fond du puit depuis que mon venu simple. Merci de faire partie de ma vie. » Et elle s’est assise. J’avais mpression que c’était moi, j’aurais voulu ajouter « merci de faire partie de ma vie, e et vous m’avez comblé ! ». Et l’homme qui revenait encore et toujours du passé rétorquer : « mademoiselle, malgré la présence de ma femme, je vous embrai cessé de regarder Driss et sa femme Shenna, arrêté de prêter l’oreille aux estions de l’assistance. Je n’avais d’yeux que pour cette jeune fille, dont les yeux illaient d’émopres sens. on histoire personnelle avec Driss, avec ses livres et ses personnages a commenc exactement quatre ans. Je me souviens de ma première découverte du « Pasple » livre émouvant qui m’a rappelé mon premier rêve, écrire. Je me suis

rouvée envahi par les mêmes sensations du personnage principal, cet homme olté qui, du haut de cette distance que lui procurait

nigrait, rejetait et condamnait son pays, le Maroc. faisais de même, j’avais besoin de savoir qu’il y a une personne dans ce monde quisente le même désarroi, la même solitude, et cette aveuglante envie de partir, loi tout er ! i réapprit à rester, en lisant « succession ouverte ». J’avais découvert un autre payi pouvait m’apporter ces richesses sur un plateau d’argent, je n’aime pas le métal ne, si je persévérais à les lui demander. Je me suis réconciliée avec mon être

tte ultime scène avec le seigneur pèreercher la lumière au fond du puit. mon Dieu combien j’avais ris avec Driss !! Aux larmes parfois, quand l’inspectei résolvait les affaires les plus compliquées avec un sel imprenable et tellement casse. Avec des sourires complices toutes ces fois, où dans « la civilisation ma re » une maman pplis de malice.

iss, m’a fait aussi remonter les temps en compagnie des tribus berbères de Ait felman qui gardaient en leur mémoire, et l’enseignaient aux enfants, l’histo

aroc des premières conquêtes de Oqba jusqu’au départ vers l’autre rive de req…j’ai vécu grâce à lui hors du temps et tellement en son enceinte, dnscience commune des gens ordinaires, des marocains de tout bord… ai-je remercié Driss ? Oui m

N l Jadida, le

tencore sous Protectoratfrançais, et le jeune Driss est fortement influencé par laculture hexagonale. Il rejointd'ailleurs Paris pour étudier lachimie et obtient son diplômed'ingénieur en 1950 puis ils'intéresse à la neuro-psychiatrie mais finit par setourner vers la littérature,estimant que la science engendre la perte de laspiritualité. C'est en 1954 qu'ilpublie son premier roman, 'Lepassé simple'. Pointant lesarchaïsmes et les aberrationsde la société marocaine, alorsque celle-ci est sur le point d'arracher son indépendanceau prix d'une âpre lutte, le livre fait l'effet d'une bombe.Sa seconde parution, 'Lesboucs', dénonçant cette fois lesdésillusions des immigrés enFrance, lui assure uneréputation définitivementscandaleuse. Journaliste,producteur à l'ORTF, globe-trotter à ses heures, il dirige durant trente ans les"dramatiques" sur FranceCulture. Sachant se renouvelerpar l’adoption d’autres genres,usant d’une ironie féroce,Chraïbi insuffle une nouvelleforce à la langue française. Ilvit retiré sur l’île d’Yeu.

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Entre SIEL et SILT, j’ai erré…

O

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ut saveut ti

CiLe latin nDe nos jouTout est hEtre véritsupérioritNous vivola plus an

tatio

Il faon p

ent n

tiqué à sa parution en 1954 par les intellectuels marocains, mais bien accueilli en France est devenu un classique de la littérature

a destinée d’un jeune émigré algérien en France, mêlant le thème de la révolte contre le père, le

cidentale.

La Civilisation ma mère !... (Gallimard, 1972) : L’éveil à la conscience

de villageois berbères du Haut-Atlas face aux représentants de l’administration marocaine

La Mère du printemps (1982 - Point seuil, 1995) : Une évocation romancée armées arabes à la fin du VIIe siècle.

L (Gallimard) : Un roman policier où se confronte l’Orient et

ne évocation du Maroc des années 1926 à 1947 à travers les yeux d’un adolescent qui découvre le

003) : une autobiographie

L’homme qui venait du passé (2004)

Le Passé simple (Gallimard, 1954) :Un jeune Marocain s’oppose violemmà son père ainsi qu’aux pesanteurs de la société marocaine et part étudier eFrance. Ce roman qui stigmatise le poids de l’islam et la condition faite aux femmes. Ce roman très cri

marocaine du XXe siècle.

Les Boucs (Gallimard,1955) : Un roman qui évoque l

déracinement et une critique de la société oc

Succession ouverte (Gallimard, 1962).

politique d’une femme marocaine vivant à la campagne.

Une enquête au pays (1981 - Point Seuil, 1999) : La résistance

dans les années 1960. Deux pays et deux époques se confrontent.

de la conquête du Maroc par des

Naissance à l'aube (1986).

L’homme du livre (1995).

l’Occident à travers des protagonistes marocains et écossais.

Lu, vu, entendu (Denoël, 1998 - Gallimard Folio, 2001) : U

monde, son Maroc natal, puis Paris où il poursuit ses études.

Le monde à côté (Denoël, 2001 - LDP, 2

’inspecteur Ali

orte. Une enquête au pays

nait du passé

oir descendre les échelons de la hiérarchie au lieu de monter sur la tête des autres : rer un âne avec une ficelle, mais non le pousser. Une enquête au pays

’est pas une langue marante. D’ailleurs elle en est mrs, la parole est devenue flottante tout comme les devises. Une enquête au pays umain, surtout les faiblesses, les lâchetés. La foule ablement modeste, c’est comprendre que le sentiment que nous avons de notre propre é ne vaut que pour nous. L’homme qui venait du passé ns à une époque où la modernité la plus clinquante et la plus tapageuse se conjugue àcestrale des ignorances. Heureux les simples d’esprit. L’homme qui ve

ns

Page 4: Spécial Salon du Livrehorizonscitoyen.free.fr/8/special.pdfPaulo Coelho : Chaque onze minute un chemin se fait tracer… je me suis assise et j’ai pleuré. er. L’alchimiste Entre

je m

er. L’alchimiste

Entre SIEL et SILT, j’ai erré…

n’avais pas de place non plus, mais j’éta

une oasis dans le désert égyptien à la recbelle épopée où les leçons de la vie que notre chemin de son apprentissage. « V

Tout comme les rivières changent aussi sujet à transformation. Le pè

On ne s’aperçoit pas toujours que nouveau chemin. L’alchimiste Seul celui qui est heureux peut répSur le bord de la rivière PiedraIl n’y a qu’une chose qui puisse repeur d’échouEn général la mort fait en sorte quL’alchimiste

itations Citations

oux souvenir pour toute la vie. Ceci, bilectures acharnées…

assise et j’ai pleuré », « Onze minutes »merveilles que j’ai consommées sans mPaulo est lui-même un délicieux personnl’humour et une sorte de simplicité enthAssiégé par des dizaines de fans venus lminute », un livre sur une prostituée quimes enfants, fière comme une dinde, enété le plus traduit, l’Alchimiste ayant étédre

Paulo Coelho : Chaque onze minuteun chemin se fait tracer…

e suis assise et j’ai pleuré.

Je l’ai vu pour la première fois à Casablanca. Dans une salle archicomble où un bon nombre de l’assistance restait debout pour manque de chaises, il s’est levé, a tendu la main vers ce public avide de le connaître enfin après s’être reconnu dans ses livres, et a dit danson français hésitant « d’abord, je vois qu’il y a beaucoup de monde qui reste debout, alors qu’il y a une petite place ici (et il montre letrois fauteuils vides dont il en occupait un avant de se lever), jeinvite donc à venir vous asseoir ici à mes côtés, car comme vous voyez, je suis chétif et je n’occuperai pas autant de place » … Nous en avons tous rit. Il y en a qui se sont précipités pour occuper le

ux ébahis du ministre de la cultureis lente à réagir, toujours fascinée pas ce grand hom

mondiale, si humble et tellement attachant. Il a parlé de choses ordinaires, sur sa vie, ses débuts dans la littérature ela force qui l’a toujours animée pourêver et faire rêver les autres, les inciter encore eleur quête personnelle et à livrer le Bon Combat. De Paulo j’avais commencé par lire « l’Alchimiste » où j’ai eu un plaisimmense à suivre Santiago le berger de son Andalousie natale jusqu’à

herche d’un alchimiste qui lui indiquerait l’emplacement de son trésor. Unnous recevons tous chaque jour, deviennent ostensibles, signes et guidéroniqua dé

leurs cours, l’idéal des hommes est lerin de Compostelle

l’on parcourt chaque jour un

andre le bonheur autour de lui.

ndre un rêve impossible, c’est la

e l’on devient plus attentif à la vie.

e es sur

cide de mourir », « Sur le bord et la rivière Piedra, je me suis

e

i a ’a laissé une petite empreinte et un

en sûr, si la page signée résistait aux intempéries du temps et de mes

et tout dernièrement « Le pèlerin de Compostelle » autant de petites odération… age, aussi spirituel et profond que peuvent l’être ses livre, avec un sens de

ousiasmants. ui rendre hommage, j’ai réussi tout de même à avoir sa signature sur « Onz vous enseigne l’Amour, et non les amours. Un jour, je montrerai le livre à leur disant qu’un des écrivains les plus lu dans le 20ème siècle, celui qu traduit dans 58 langues, un record, m

Avant d'être auteur de best-sellers, Paulo Coelho a été dramaturge, metteur en scène et compositeur populaire pour quelques-unes des plus célèbres stars de pop-music brésiliennes : Elis Règina et Raul Seixas. Ses ouvrages occupent les meilleures places des ventes dans les listes internationales. C'est le cas de 'L'alchimiste', 'La Cinquième Montagne' ou encore 'Onze minutes'... Son secret ? Ce n'est pas taune écriture exceptionnelle qu'un véritable don et un talent immen

nt se

pour évoquer de manière évidente, sans considération religieuse, l'Homme, le monde et les rapports qui les unissent. Proche de lecteurs par les thèmes qu'il aborde, il les t

ses o 9,

d’après une enquête du magazine 'Lire', Padeuxième auteur le plus vendu au monde.

Biographie

uche au point qu'en 199ulo Coelho était le

s

s vous

s places sur l’estrade, devant les ye . Je

me de la littérature

t r

t toujours à suivre

ir

Page 5: Spécial Salon du Livrehorizonscitoyen.free.fr/8/special.pdfPaulo Coelho : Chaque onze minute un chemin se fait tracer… je me suis assise et j’ai pleuré. er. L’alchimiste Entre

anger, ou presque. Ce qui est sûr t

le à

l’essence pulations et

enzine

source de la foi

usser à repenser leurs croyances car, comme il aime toujours à le répéter la foi a besoin d’être inquiétée ».

iolent. lusieurs conférences

pendant le mois de mars à Casablanca et Marrakech.

ر

ما . الرمزية التي نجدها في هذا الحدث

ين الثقافات، ذلك أن الثقافات والحضارات متفاوتة

فهذا الحدث، . أيض ا رف العلماء المسلمين

Rachid Benzine a été de tous les colloques du Salon International du Livre de Tc’est qu’il était acclamé eattendu par un public de

plus en plus présent. Mais pourquoi tout cet enthousiasme pour ce jeune marocain de Trappes ? Il n’a pourtant pas réinventé la roue ? Benzine a tout simplement reconsidéré le considérable et a pensé l’impensé, fidèla théorie de son professeur et directeur de thèse Mohamed Arkoun. Rachid a encore une fois tenté d’ébranler les certitudes ancestrales de ceuxqui l’ont écouté, tantôt avec mauvaise humeur et indignation, tantôt avec respect et attention, en les invitant à relire le coran, à puiser dans ses richesses linguistiques et rhétoriques, et à réapprendre à toucherde sa lecture que nous avons perdu à force de manid’instrumentalisations politiques et idéologiques. En invitant à ces côtés exégèses bibliques et penseurs chrétiens, Blaisse la porte grande ouverte au dialogue entre les trois religions monothéistes, dans ce qui a été, et qui est toujours leur soucis primordial, puiser dans la parole divine (Coran, Evangiles et Bible) la et préserver le message divin du mercantilisme humain. Eloquent, humble et souriant, Benzine a su encore charmer et convaincre une assistance de plus en plus large. S’il n’en a pas convaincu certains, il a du moins réussi à déranger leurs certitudes et à faire en sorte de les po« Mohammed Arkoun, professeur émérite à la Sorbonne, spécialiste de l’histoire de la pensée islamique, est, depuis longtemps, reconnu et sollicité partout dans le monde, même s’il reste méconnu des opinions publiques, aussi bien dans son Algérie natale qu’en France où il vit depuis cinquante ans. Avec lui nous sommes en présence d’un penseur de dimension internationale, auteur d’une œuvre impressionnante mais, en même temps, très difficile d’accès. Cet intellectuel que l’on ne peut pas aisément classer en raison de la profusion de sa pensée en perpétuel renouvellement, suscite chez ceux qui le lisent ou l’écoutent, soit l’enthousiasme, soit un rejet vArkoun a été présent au SIEL de Casablanca et au SILT de Tanger. Il a également donné p

Je vous ai choisi un passage d’une conférence intitulée : " أيلول11الظاهرة الدينية بعد حدث "

أيلول كان يمكن أن يكون منطلقا لتفكير آخر ولسياسة أخ11ما حدث في الغربية، كما نسميها، فلقد أثار في هذه الحضارة، وفي الواليات المتحدة بالضبط،

ولكن بالمقابل لم . التي هي ردود القوة والحرب الردود التي نعرفها اليوم، و نسمع بعد ردودا على مستوى المعاني

وألنه حدث في الواليات المتحدة ومس رموز الحضارة . ى

هي هذه المعاني الرمزية؟

لقد مس هذا الحدث ما يسميه العلماء في أميركا ويصفونه بمفهوم القيم التي، في اعتقادهم، غير وهذا الحدث، مس تلك القيم الغربية . الحضارية الغربية

وطالما سمعنا علماء يكررون أن هناك اقتتاال . موجودة في حضارات أخرى بين الحضارات، وصدام ا ب .تبع ا للقيم التي بنيت عليها

العلماء الغربيين ومن طولذلك، كان من المنتظر أن نسمع كالما على هذه القيم الحضارية من طرف

Arkoun…le maître !

Alaa

Entre SIEL et SILT, j’ai erré…

lia a consacré letalent de Benzine

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guerre ju ( ليبررا

.على ما نعرفه وتعرفه وسائل االعالم حتى يومنا هذا، قد حدث من طرف إسالمي، من حركة إسالمية

دافع عن تي تا يبررون فيه مفهوم الحرب ال ، صدر عنه بيان وق عه ثمانون عالما وباحثا وكاتبا أميركي "معهد القيم األميركية "هناك في أميركا معهد يسمى العدل، والمبني ة على الدف .يسميه المسلمون الجهاد

الهوتي -سهم كعلماء علمانيين، ويفكرون في إطار حديث، يرجعون إلى معجم ديني غير ان المفارقة تكمن في أن هؤالء العلماء، الذين يقدمون أنف وقد تكرر هذا الموقف أثناء حرب الخليج، فاستعمل الرئيس الفرنسي ميتران والرئيس بوش األب المفهوم نفسه . ليبرروا الحرب التي نحن فيها

.واإلحالة إليه" الجهاد"ر هذا الحدث وما نقوم به، باالعتماد على مفهوم مماثل هو يض ا نبر

C e Paulo Coelho qdsphJef

aUtEdvé SLqDleLmlléd

EntreSIEL et

erré…

SILT,j’ai

يأتينا هذا المفهوم من القديس أغسطينوس، وهو مفهوم الهوتي قديم، ويترجم تماما ما ). La guerre juste(اع عن العدل

)La

steومن جهتنا أ. الحرب حينذاك

a

ette ville fait partie des chemins que je parcours chaque année, à l’instar d

vœu,que je reviendrai chercher en été… A Assilah j’ai laissé vagabonder un

ui lui empreinte celui de Saint-Jacques-de-Compostelle. J’ai décidé depuis deux ans déjà ’en faire un pèlerinage, pour me ressourcer en couleurs, en air frais et en sons délicats, ou implement pour aiguiser ma sensibilité qui tend à s’estomper dans le climat pollué et olluant des grandes villes. Cette fois-ci ce ne fût pas mon pèlerinage mais simplement une alte après un week-end au SILT de Tanger. e me suis d’abord arrêter à l’atelier ‘dyal drari’, celui de Mouad Lejbari et Mohamed Anzaoui, deux peintres, nfants d’Assilah, qui ont fait leur apprentissage de l’art dans les ateliers d’enfants des premières éditions du estival. J’ai trouvé Mouad en pleine besogne, travaillant d’arrache pieds pour terminer un tableau géant. Nous

tendance et de ses projets d’expositions avant de nous laisser emporter par l’euphorie muait en espace de

vons discuté de sa nouvelldes souvenirs, les longue soirées chaudes d’Assilah, où l’atelier sefestivités, musiques, danses et autres longues discutions animées déJ’ai entrepris ensuite le tour de la petite ville, en commençant pas le café « Zrireq », « Bab lebhar » (porte de la mer), passant devantle palais, l’atelier et faisant une halte à Sidi Kaouiki, le marabout des amoureux d’Assilah. J’ai ensuite rebroussé chemin en

u

ilaient sans cesse.

m’arrêtant un instant devant la murale d’un peintre colombien qvait dessiné mes yeux et dansé avec moi sur des rythmes de son pays il y a deux ans déjà… n souvenir dense en symboles d’amitié, d’enthousiasme et de vie. Avec une amie, on avait

ouché de notre sensibilité celle du monde qui, lui, avait affûté par sa beauté la notre. n revenant de Tanger, sur le chemin de Casablanca, j’ai alors laissé une partie de mes rêves dans les petites ruelle’Assilah et un sermon de revenir encore et toujours les chercher. Découvrir dans cette tendresse que j’ai pour la ille, l’amitié, l’amour, la bonne ambiance et les souvenirs d’un été pas comme les autres, qtés tant que je n’aurais oublié ni mes rêves, ni ces vœ

Site officiel de La fo

IEL : Salon International de l’Edition et du Livre de Casablanc’édition 2005 s’est distinguée des éditions précédentes par le nualité de leur offre et aussi par le choix de l'Espagne comme inans ce Maroc du 21ème siècle, abêti par des années d’embargo

’ordre du jour. C’est l’un des plus grand chantiers dont a besoinncore à se l’avouer. e manque d'intérêt pour le livre, qui est devenu une caractéristiarocains, trouve son explication notamment dans le fait que l'h

argement répandue. Le prétexte d’un pouvoir d'achat faible est ivres à petits prix. D’ailleurs, dernièrement en collaboration avecrivains maghrébins ont été mis sur le marché à 29 dh, le prix dire encore une fois…lisez !

ndation du Forum d’Assilah : www.c-assilah.com

e

f

i

s

ui se répétera tous les ux que je laisse errer à mon insu…

a.

SIEL et SILT dites-vous ?

ombre de participants et lavitée d'honneur. culturel, la culture est à notre pays, mais qu’il peine

que de la majorité des jeunes abitude de lire n'est pas par contre révolc l’état français’un vulgaire

u car on trouve de plus en plus de de nombreux livres d’illustres

paquet de cigarettes ! C’est pour vous

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SILT : Salon International du Livre de Tanger. La 9ème édition du Salon s’est déroulée sous le thème de « de quoi demain sera-t-il fait ? ». Il ne s’est point agit de spéculations à la Nostradamus sur l’avenir chaotique du monde. Cette édition s’est consacrée, avec se kyrielle de chercheurs, écrivains et illustres penseurs, à étudier de près Les défis du siècle entre diversité, singularité et universalité. Des tables rondes ont été organisées pour confronter et discuter différentes visions avec une interaction permanente

avec le public. L’édition 2005 nord et à l’ensemble du pays, vu

du SILT a été ouverte à l’ensemble de la région u que d’autres villes, notamment Tétouan, Chefchaouen et Leqser Lekbir, ont ccueillis conférences et exposition. cette manifestation fût un espace totalement libre de réflexion critique et de ialogue, notamment avec l’autre rive de laEntre SIEL et

dad Méditerranée.

SILT, j’ai erré…

« L’homme qvenait du passé ». Il a falluchercher dans une dizaine demaisons

ui

le

d’édition avant de pouvoir le trouver enfin…

AU CARREFOULIVRE JUSTE DE CHEZ MOI

Mes SIEL et SILT 2005, en images…

Voilà qui est fait !Allons chercher

le petit dernier de Driss…

Après avoir pousser toutes ses furies de fans (je suis fan mais aucunement harpie), j’ai enfin

lho… « Une sipu approcher C gnature Paulo ? »oe

R DU PRèS !!!!

Enfin au SILT de Tanger… Driss et sa lovely femme, l’écossaise Shénna.

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Done ! Driss, t’aurais pu faire un effort et appuyer un peu plus sur le crayon !

Driss signant son dernier livre à celle qui s’est levée le remercier…

Entre SIEL et SILT, j’ai erré…

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Question épineuse ? Eh oui…ça arrive !

C’est qui « l’Autre » Rachid ? Ah…Dieu ! J’ai pris le risque depuis très longtemps déjà…merci tout de même pour le conseil !

EpK

R

BI

Mohamed Arkoun écoutant avec humilité son, désormais célèbre, élève Rachid Benzine.

BON, Là C’EST FINI, JE VOUS DIS à UNE AUTRE ENCONTRE AVEC LIVRES,éCRIVAINS ET AUTRES IZARRERIES… ATTEDEZ, L Y EN A ENCORE UNE !!!

(COMME D’HAB)

xcusez tout de même la qualité des hotos, prises pour certaines avec mon 500i noyé à l’heure qu’il est ! OUuupSs

Ratée la p

Hors Sujet ! Je sais, mais c’est la vraie, prise par mon appareil photo… C’est pour dire qu’il y avait des expositions à Tanger…mais pas pris de photos !

!! J’ai été grillée… hoto…cet été p’tet à ASSILAH !