syllabus ivsp 4 2013 2014
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Initiation à la vie sociale et professionnelle
1) Les objectifs du cours :
Amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et à acquérir des compétences qui le
rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la vie économique,
sociale et culturelle ;
Préparer tous les élèves à être des citoyens capables de contribuer au développement d’une
société démocratique, solidaire et ouverte aux autres cultures.
Il s’agit donc de former des acteurs, et non seulement des consommateurs, même critiques les
préparer à agir sur la réalité, pour l’enrichir, pour participer à l’élaboration du monde de
demain.
1. Education du jeune en tant que consommateur individuellement
responsable :
Le programme vise essentiellement à :
Sensibiliser l’adolescent à se situer dans sa vie quotidienne comme consommateur
responsable et citoyen conscient de l’impact social des gestes posés.
Développer le sens critique comme support à un agir responsable dans l’activité de
consommateur.
Eduquer à des comportements de consommateur lucide et critique, solidaire et civique.
Elaborer des projets de consommation en se fixant des priorités.
Analyser des faits d’actualité se rapportant à la consommation
Analyser et critiquer les techniques publicitaires en fonction des thèmes choisis.
Eduquer à une gestion financière équilibrée.
Prendre conscience que le progrès technique et l’évolution du mode de vie créent sans
cesse de nouveaux besoins secondaires
Quatre thèmes :
1. La consommation 2. Achat d’un bien ou service « jeune» 3. Gestion budgétaire 4. Dossier noir
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2) Evaluation:
L’élève peut-être évalué en fin de cours sur la matière vue pendant cette heure de
cours
L’élève peut-être interrogé sur la matière vue au cours précédent, une étude régulière
est donc nécessaire.
L’élève présentera des contrôles de synthèse, il sera alors averti par le professeur de la
date de l’interrogation.
L’élève présentera deux examens : en décembre et en juin.
Les interrogations peuvent être orales ou écrites.
En début d’année, le professeur remettra une feuille de répertoire que l’élève devra
compléter après chaque interrogation. Ces derniers seront obligatoirement signés par les
parents.
Compétence Descriptif
C1 Savoir : maîtriser les acquis théoriques,
s’approprier les concepts.
C2 Lire, analyser et interpréter les informations.
C3 Appliquer : résoudre des applications
concrètes, appliquer les acquis théoriques.
C4 Communiquer : argumenter, s’approprier des
aptitudes à communiquer
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Thème 1 : La consommation
Compétences :
Observer et analyser, à l’aide d’exemples concrets, en tant que jeune
consommateur : produits généraux et produits services ciblés « jeunes »
Différencier besoins vitaux –envies- plaisirs.
Etablir une échelle de priorités parmi les besoins.
Définir la raison de l’appellation « société de consommation » établir des
comparaisons temporelles ou spatiales avec d’autres types de sociétés.
Identifier et hiérarchiser les produits de consommation nécessaires à
l’intégration socioprofessionnelle des jeunes au quotidien, mettre en
exergue les facteurs d’exclusion et de solidarité.
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Thème 1 : La consommation
INTRODUCTION :
Il est midi. En classe, notre attention se relâche parce que notre organisme réclame une
alimentation qui lui permet de se sustenter.
Nous éprouvons le …………….. ………., et cela nous donne une sensation désagréable et de
gêne.
Lorsque nous aurons donné ………………………….. à notre besoin de manger en
…………………. des aliments, nous nous sentirons mieux.
Les aliments constituent donc un ………………….
Mais, il se peut aussi que nous éprouvions une sensation de gêne parce que nos cheveux sont
trop longs, ou que nous sommes malades !
Dans ce cas, les ……………… du coiffeur et du médecin, nous procureront aussi une
sensation de mieux –être.
Les …………. que nous éprouvons sont multiples.
Ils sont aussi variables d’individu à individu.
De plus, ils se modifient, dans le temps et dans l’espace sous l’influence de différents
facteurs.
Quant aux ………………………………….., ils contribuent ensemble à la réalisation d’une
situation de bien-être.
Tout au long d'une journée, l'homme accomplit toute une série d'actes tels que travailler,
acheter, économiser, consommer.
Tous ces actes sont des actes économiques car ils ont pour but de satisfaire nos besoins.
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A) ACTIVITE ECONOMIQUE:
L'activité économique est l'ensemble des actes économiques effectués par des individus
ou groupes appelés agents économiques dans le but de satisfaire nos besoins.
Ces agents économiques sont au nombre de 3 selon leur fonction principale:
LES MENAGES: leur fonction principale……………………………………………
LES ENTREPRISES: leur fonction principale……………………………………….
L'ETAT: sa fonction principale est
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Exercices
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
1. Entourez la définition la plus précise :
Ménage:
Une famille: père, mère avec enfants
Une ou plusieurs personnes vivant sous le même toit et dont la fonction principale est
la consommation
Un célibataire qui prend ses repas dans une pension de famille
Les habitants d'un immeuble à appartements multiples
Un club de natation
Entreprise:
Unité de fabrication de biens économiques
Unité autonome de production de biens économiques
Unité autonome de production de biens économiques destinés à la vente
Une carrosserie
Une scierie
Etat:
Toute entreprise qui offre des biens collectifs
Les services publics
L’activité des pouvoirs publics qui ne vendent pas des biens économiques sur le
marché
Tout organisme prestant des services et fournissant des biens collectifs sans but
lucratif (bénéfice)
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2. Transposez les opérations suivantes sur un schéma.
1 les entreprises versent leurs impôts et cotisations patronales
2 les ménages versent leurs impôts et taxes
3 les ménages reçoivent des allocations
4 les entreprises reçoivent des subsides, des aides
5 les ménages consomment des biens et des services
6 Les entreprises produisent des biens et des services
7 Les ménages offrent leur travail/capital
8 Les entreprises rémunèrent leurs employés
Remarque :
Le marché est un lieu où l'on achète des marchandises. Au sens large, c'est un ensemble de
personnes qui sont en relation d'affaires et qui font des transactions. C'est le lieu de rencontre
de l'offre et de la demande.
Exemples:
Marché du travail: situation de l'offre et de la demande d'emploi;
Marché des capitaux: transactions entre les banquiers et ceux qui prêtent et empruntent de
l'argent;
Marché des biens et services: ensemble des vendeurs et acheteurs qui effectuent des
transactions.
En répondant aux questions et en traçant le schéma, tu as construit le schéma de
l'économie simplifiée.
MENAGES
ENTREPRISE ETAT
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B) LA PRODUCTION :
Toute création de richesse n’est pas une production
1. Dans ces photos, quelle est la nature du produit créé bien ou service ?
2. Le produit est-il payant ou gratuit ?
3. Pour chacune des situations, précisez si le travail effectué est rémunéré
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
…………………………
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1. Qu’est-ce que la production ?
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
1. Donnez des exemples de « travail au noir »
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
2. Que veut dire « socialement organisée»
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
3. Pourquoi certaines activités sont-elles exclues de la production ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
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C) LES BESOINS:
Identifiez les besoins qui sont à l’origine de ces publicités et précisez pour chacune la
réponse qu’elle est censée apporter à chaque besoin.
Besoin : Besoin : Besoin :
Réponse : Réponse : Réponse :
Besoin : Besoin : Besoin :
Réponse : Réponse : Réponse :
Besoin : Besoin : Besoin :
Réponse : Réponse : Réponse :
D’une manière générale, un besoin est un sentiment de manque, d’inconfort, de
privation qui suscite un désir, une nécessité de posséder, de consommer ou de faire
quelque chose.
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1. Catégories de biens et de services :
Les besoins primaires, secondaires et tertiaires :
Imaginez que vous arrivez sur une planète déserte. Vous allez vivre sur cette planète avec
d’autres humains, il faut survivre et organiser votre vie, dressez la liste des nombreux objets
dont vous aurez besoin pour vous et vos amis :
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Reprenez la liste des besoins puis classez les différents besoins dans les 3 groupes.
besoins indispensables (sinon on meurt)
besoins utiles à la vie de l’homme
besoins qui améliorent sa vie
Dans notre vie de tous les jours, on a trois types de besoins :
Les besoins primaires : Ils sont ……………………… à la survie de l’Homme.
Exemples : …………………………………………………………………………..
Les besoins secondaires : Ils sont ………………… à la survie de l’Homme.
Exemples : ……………………………………………………………………………..
Les besoins tertiaires : Ils …………………………… la vie de l’Homme
Exemples : ……………………………………………………………………………..
Les besoins économiques et non-économiques :
Les besoins
économiques :………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..
Exemple :………………………………………………………………………………….
Les besoins non-
économiques :………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..
Exemple :………………………………………………………………………………….
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Les besoins individuels et collectifs :
Les besoins
individuels :……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Exemple :………………………………………………………………………………….
Les besoins
collectifs :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Exemple :………………………………………………………………………………….
Exercices : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts
théoriques
Inscrivez en dessous de chaque image le type de besoin dont il s’agit et à quelle catégorie
il appartient :
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2. Le classement des besoins :
Abraham Maslow (1908-1970) est un psychologue américain, qui a classé les besoins
humains. Il a en effet remarqué que certains besoins étaient plus importants que d'autres, que
certains besoins devaient être comblés en priorité par rapport à d'autres. Par exemple, la soif
est plus importante que la faim.
Maslow a donc classé les besoins humains en cinq catégories, et les a hiérarchisés. On obtient
une pyramide. Les besoins fondamentaux sont à la base de la pyramide, les besoins
accessoires (le confort) sont au sommet.
Les catégories de besoins sont :
1. Besoins de maintien de la vie :
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………...
2. Besoins de protection et de sécurité :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
3. Besoins d'amour et d'appartenance :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
4. Besoins d'estime de soi :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
5. Besoins d'accomplissement personnel :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Fonctionnement de la pyramide :
1. un besoin de la catégorie inférieure doit être ou presque pleinement satisfait avant
qu’un besoin d’une catégorie supérieure puisse se manifester.
2. Ce n’est que lorsque l’individu a acquis un certain sentiment de sécurité que les
relations affectives peuvent se manifester au maximum
3. quand l’individu a de bonnes relations avec son entourage, il parvient à être bien avec
lui-même.
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La pyramide de Maslow
Fig. 1-1 Pyramide de Maslow - hiérarchisation des besoins humains
Cette pyramide peut également servir dans l’entreprise : ainsi, la productivité d’un
collaborateur (niveau 5) peut-être dégradée si celui-ci ne se sent pas intégré dans son
équipe de travail (niveau 3) ou tout simplement si il n’a pas bien dormi ! (niveau 1)
Mais il est également intéressant de noter ceci : un individu se souviendra plus longtemps
d’une augmentation de situation dans les niveaux élevés que dans les niveaux bas.
Par exemple, on se souvient généralement plus longtemps d’un compliment su son
travail (niveau 4) que d’une augmentation de salaire ou d’un changement de menu à la
cantine (niveau 1)
Ce modèle est très utilisé dans les entreprises. On peut citer par exemple les publicités de
voiture :
Qui jouent sur la sexualité (p.ex. la jolie femme dévêtue ……………..),
L’impression de sécurité (p.ex. tenue de route, airbag - ……………...),
Sur l'appartenance à une tribu (p.ex. marquage rituel du pommeau de
vitesse),
Sur l'image que l'on donne, la classe (………………….),
L’originalité (…………). Il est aussi beaucoup utilisé pour étudier la
motivation du personnel en entreprise, améliorer la productivité, éviter les
démissions
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Exercices :
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Inscrivez les besoins qui sont ou qui ne sont pas satisfaits dans cet exemple :
Lucie a subit une agression lors du bal de fin d’année et
malheureusement sont premier bulletin est catastrophique alors
que normalement c’est une excellente élève. Pourquoi ?
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………
Gilles travaille dans le milieu de la publicité et lundi il découvre
que sa fiancée est parti avec un autre homme, depuis il n’arrive
plus à trouver de nouvelles idées pour son travail?
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
………………
……………………………………………………………………………
……
3. Les réponses aux besoins:
Lorsque nous avons analysé le classement des besoins selon le degré de nécessité.
Nous avons été amenés à distinguer les besoins primaires, secondaires et tertiaires
L’analyse des réponses à ces besoins débouche automatiquement sur des nouvelles
notions :
Le minimum bio-vital
Le minimum socio-vital
Le minimum désirable
Le luxe
Réponses aux besoins
Besoins primaires Minimum bio-vital
Besoins secondaires Minimum socio-vital
Besoins tertiaires Minimum désirable
Luxe ou superflu
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Qu’est-ce que le minimum Bio-vital ?
Il existe un minimum biologique en dessous duquel le maintien de la vie humaine n’est pas
possible : ainsi aucun humain n’a jamais pu survivre sans s’alimenter. La survie d’un
individu peut aussi dépendre de la possibilité de porter des vêtements chauds et de s’abriter
contre le froid. Le minimum bio-vital se mesure alors par les quantités d’aliments et d’eau
ainsi que par les éléments de protection contre les intempéries nécessaires à l’homme pour
survivre. Mais alors se pose la question : nécessaires pour quoi faire ? Survivre dans un camp
nazi ? Ne jamais ressentir la faim ? Avoir suffisamment d’énergie pour travailler ? Les
rations alimentaires nécessaires dans ces trois cas ne sont pas du tout les mêmes. Des
remarques du même ordre peuvent être faites concernant les besoins vestimentaires : les
vêtements indispensables pour survivre doivent être beaucoup plus nombreux et plus chaud
au Groenland qu’en Afrique centrale. Ainsi, même les besoins correspondant à des nécessités
biologiques ne sont pas les mêmes partout. D’autre part, des besoins physiologiques
similaires ne s’expriment pas partout avec la même intensité.
On peut donc dire que les besoins sont relatifs.
Qu’est-ce que le minimum socio-vital ?
Le minimum socio-vital correspond à ce dont doit disposer tout individu pour ne pas être
menacé d’exclusion social. C’est donc aussi le minimum qui permet à une personne de
conserver sa dignité, dans un pays donné et à un moment donné. C’est donc également une
notion relative.
Posséder un domicile fixe fait partie de ce minimum dans un pays comme la Belgique :
l’octroi de l’aide sociale est conditionnée par la possession d’un domicile fixe. Par contre,
dans les pays en voie de développement où la sécurité sociale est inexistante, les personnes
ne possédant pas de domicile fixe ne sont pas nécessairement frappées d’exclusion sociale.
Avoir des moyens suffisants pour payer les charges (eau, gaz,…) découlant de ce domicile.
Posséder un diplôme d’études élémentaires, tout cela fait partie du minimum socio-vital. En
Belgique, la loi du 8 juillet 1976 précise que toute personne a droit à ce minimum pour
mener une vie conforme à la dignité humaine. Il s’agit de la loi instaurant les CPAS et
garantissant à chacun le minimum de moyens d’existence ou minimex.
Initiation aux faits économiques et sociaux, les besoins économiques et leur satisfaction, coll J.L Mathieu
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Qu’est-ce que le minimum désirable?
Le minimum désirable peut-être défini comme le minimum de revenu qui permet à une
personne d’épargner un peu après avoir déduit les dépenses nécessaires pour vivre
normalement, c’est-à-dire selon les normes en vigueur dans une société donnée à un
moment donné.
Aujourd’hui, on peut dire que le minimum désirable doit permettre à un individu
d’épargner quelque peu et de posséder les biens suivants : une voiture de petite cylindrée,
un diplôme d’études secondaires, des vêtements en suffisance, propres, non démodés et
adaptés aux saisons, une maison avec un nombre de pièces suffisant pour y loger
décemment toute la famille, un moyen d’information (journal, tv, radio, ordi..), une
montre, une cuisinière, une machine à lessiver, un animal de compagnie pour les
personnes seules, un veston, une cravate, les moyens de se payer un avocats de son choix
ou de se distraire (bibliothèque, jeux, équipements sportifs,…). Bien sûr, la définition du
minimum désirable est aussi relative que celle du minimum bio-vital ou socio-vital.
La voiture n’est peut-être pas désirable pour tout le monde mais posséder un moyen de
transport est plus ou moins une nécessité selon qu’on habite à la campagne ou à la ville.
De la même manière, on peut vivre tout à fait correctement sans posséder de veston ou
de cravate, mais dans certains milieux, les normes sociales peuvent rendre tout à fait
désirables ces deux accessoires vestimentaires sans en faire des objets de luxe.
Qu’est-ce que le luxe ?
Le luxe qualifie un niveau de dépense excessif par rapport au minimum socio-vital ou au
minimum désirable au sein d’une société donnée et à un moment donné. Il s’identifie à
une dépense extraordinaire ou encore à ce dont on peut se passer sans risquer de tomber
dans la précarité ou d’être hors normes au sein de cette société. La notion de luxe est
aussi relative que celle du minimum vital. Ce qui constitue un luxe dans certain milieu ne
l’est pas dans un autre
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D) NOTIONS DE BIENS ET DE SERVICES:
1. Définitions :
J’ai faim, je mange de la viande.
Mes portes doivent être entretenues, j’utilise de la peinture.
Je dois me déplacer, je prends ma voiture.
Ce calcul complexe nécessite l’usage d’une calculatrice.
La viande, la peinture, la voiture, la calculatrice… sont des choses matérielles (qui
ont un corps) et qui satisfont mes besoins.
Ces deux éléments me permettent d’affirmer que je suis en présence d’un
………….
A partir des informations ci-dessus, remettez en ordre le puzzle suivant qui vous
permettra de découvrir la définition du bien :
Bien : reconnue – matérielle – apte- les- chose- à – besoins-satisfaire.
Bien :…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………
J’ai mal aux dents, le dentiste me soigne.
Ma voiture est en panne, le garagiste la répare.
Ma cheminée est bouchée, le ramoneur la nettoie.
Le jardin doit être tondu, le jardinier accomplit le travail.
Le dentiste, le garagiste, le ramoneur, le jardinier… prestent un service qui satisfait
mes besoins.
Contrairement aux biens, le service est une chose ………………………
Service :………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………
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Exercices : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des
concepts théoriques
Inscrivez en dessous de chaque image s’il s’agit d’un bien ou d’un service et justifiez
votre réponse :
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2. complétez le tableau en précisant les différences entre un bien et service :
Bien Service
2. Catégories de biens et de services :
Comme les besoins, les biens et les services font l’objet de classements.
1. Biens économiques et non économiques/ Services économiques et non
économiques :
Parmi l’ensemble des besoins ressentis par les individus, la plupart concernent
l’obtention de biens rares. A cause de leur rareté, ces biens doivent faire l’objet d’une
……………. avant de pouvoir être consommés : ils ont donc un …………. Qui se
concrétise, entre autres, par la matière première, les outils, les équipements et le travail
qui ont servi à les produire.
C’est la raison pour laquelle, on appelle ces biens
les………………………………………
De la même manière, un service est dit économique dans la mesure où sa production
entraîne un coût direct.
Par contre, les biens et les services qui n’entraînent aucun coût direct sont dits non-
économiques.
Bien ou service économique Bien ou service non-économique
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2. Biens marchands et non marchands / Services marchands et non marchands
On parle de biens et services marchands lorsque le prix à payer pour leur utilisation est
supérieur ou égal à leur coût de production.
Au contraire, les biens et services sont dits non marchands lorsque le prix à payer est
nul ou inférieur à leur coût de production.
Les biens et services marchands sont achetés « sur le marché » à des entreprises qui les
réalisent pour faire……………………
Par contre, les biens et services non marchands étant vendus…………., il n’y a aucune
entreprise privée qui accepte de les produire. Ce sont donc les administrations publiques
qui les produisent.
La distinction marchand – non marchand est aussi à l’origine d’une classification des
secteurs économiques. On appelle…………………………… celui qui produit des biens
et des services marchands tandis que ………………………… est celui qui produit des
biens et des services non marchands.
Bien ou service marchand Bien ou service non marchand
3. Biens individuels et collectifs/ Services individuels et collectifs
La plupart des biens et services font l’objet d’une consommation individuelle, parce que
celui qui les consomme est quelqu’un qui éprouve le besoin de le faire seul, ou en tout
cas au sein de la famille.
Cette consommation implique une dépense personnelle directe. Ces biens et services
correspondent à des besoins individuels, on les appelle donc biens et services
individuels.
Par contre, certains biens et services font l’objet d’une consommation collective, parce
que celui qui les utilise n’empêche pas les autres membres de les utiliser, on les appelle
donc des biens et services collectifs. Ils n’entraînent pas non plus de coût
supplémentaire lorsque d’autres personnes les utilisent.
Bien ou service individuel Bien ou service collectif
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4. Biens durables et non durables
Les biens durables sont ceux qui peuvent être utilisés de nombreuses fois.
Exemple :………………………………………………………………….
Les biens non durables ou périssables sont ceux qui sont détruits par le premier usage
que l’on en fait.
Exemple : …………………………………………………………………
5. Biens de consommation et biens de production
Les biens de production appelé biens-facteurs : sont des biens permettant de produire
d’autres biens.
Exemple :………………………………………………………………..
Les biens de consommation appelé biens-produits : sont destinés à l’usage direct des
individus qui en tirent une satisfaction immédiate.
3. Synthèse sur les biens et les services :
Les biens vendus dans les commerces ont un coût qui se concrétise par un travail
préalable.
Ainsi, le besoin de respirer est un besoin non économique, parce que l’air que nous
respirons existe en quantité illimitée et que le fait de respirer n’entraîne pas de coût.
L’air est donc un bien ……………………………………….
Le bien ou le service non économique est
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………
Dans ce cas, on parlera également de consommation non marchande.
Par contre, le besoin de respirer éprouvé par un plongeur sous-marin est un besoin
économique car la bouteille de plongée coûte X euros et a nécessité un travail préalable.
Le besoin de respirer est donc satisfait ici par un bien …………………………………….
Le bien ou le service économique est
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………
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D’autres besoins humains tels que les besoin d’amitié, d’affection, de méditation, sont en
principe satisfaits par des services………………………………………………………
En principe, car les clubs de rencontres, les agences matrimoniales… sont des
………………………………………………..
La plupart des biens et services consommés font l’objet d’une consommation
individuelle, parce que celui qui les consomme est quelqu’un qui éprouve le besoin de
consommer individuellement. Il y a donc appropriation personnelle.
Il en ainsi de la nourriture, des vêtements, des appareils électroménagers, des services du
médecin….
Ces biens ou services sont dits …………………………….
Le bien ou service individuel est
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………
Certains biens et services font l’objet d’une consommation collective, parce que celui qui
les utilise, n’empêche pas les autres membres de la société de les utiliser.
Sont rangés dans les biens et services collectifs les stades de football, les services
d’immondices, l’éclairage public, l’école, le réseau routier…..
Le bien ou service collectif est
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………
Le bien qui est dit gratuit, non onéreux et qui ne s’exprime pas en monnaie est un
bien
………………………………………………………………..
Le bien dont la valeur s’exprime en monnaie et qui a nécessité un travail
préalable, est
………………………………………………………………..
Le bien que je consomme personnellement, à titre individuel et propre est un bien
…………………………………………………………………
Le bien qu’une série de consommateurs peuvent s’approprier simultanément est
un
………………………………………………………………….
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Exercices : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des
concepts théoriques
Classez les biens suivants :
La chaleur propagée par le soleil
Bien économique Bien non économique
Bien marchand Bien non marchand
Bien individuel Bien collectif
Bien durable Bien périssable
Bien de consommation Bien de production
Une crème glacée
Bien économique Bien non économique
Bien marchand Bien non marchand
Bien individuel Bien collectif
Bien durable Bien périssable
Bien de consommation Bien de production
Une brosse à dents
Bien économique Bien non économique
Bien marchand Bien non marchand
Bien individuel Bien collectif
Bien durable Bien périssable
Bien de consommation Bien de production
La salle de gymnastique
Bien économique Bien non économique
Bien marchand Bien non marchand
Bien individuel Bien collectif
Bien durable Bien périssable
Bien de consommation Bien de production
Une plaine de jeux
Bien économique Bien non économique
Bien marchand Bien non marchand
Bien individuel Bien collectif
Bien durable Bien périssable
Bien de consommation Bien de production
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E) LA CONSOMMATION:
1. Définition :
A partir des informations ci-dessus, remettez en ordre le puzzle suivant qui vous
permettra de découvrir la définition de la consommation :
La consommation : est - de biens – nos – ou - l’utilisation – besoins – l’usage- de
satisfaire – de services – dans - le but..
Consommation :……………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………
2. Catégories de consommations :
La consommation………………est l’utilisation d’un bien ou l’usage d’un
service pour………………………………………………………………….
Ex :
La consommation………………est l’utilisation d’un bien ou l’usage d’un
service pour………………………………………………………………….
Ex :
La consommation………………est l’utilisation d’un bien ou l’usage d’un
service pour………………………………………………………………….
Ex :
La consommation………………est l’utilisation d’un bien ou l’usage d’un
service pour………………………………………………………………….
Ex :
La consommation……………..est celle qui met en présence le
………………….. d’un bien ou d’un service avec
le……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
…………..
Ex :
La consommation………………est celle où l’acte économique………….. est
posé…………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……..
Ex :
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Exercices : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des
concepts théoriques
Pour chaque exemple précisez de quel type de consommation il s’agit :
Consommation de chocolat qui coute 2€ pour obtenir de la mousse au chocolat
……………………………………………………………………
Utilisation d’un fer à repasser pour repasser une chemise
……………………………………………………………………
Tailler soi-même les arbustres du jardin
……………………………………………………………………
Aller au cinéma avec des copains
……………………………………………………………………
Acquerir des connaissances à l’école pour trouver un emploi plus tard
……………………………………………………………………
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3. LA CONSOMMATION AU FIL DES TEMPS…
Suite à l'analyse des images suivantes, commentez la consommation des ménages
belges.
QUE CONSTATEZ-VOUS ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………
2010 1950
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4. COMMENT EVOLUE LA CONSOMMATION?
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Analyser le tableau de statistiques suivant en répondant aux questions ci-après:
Total des dépenses des ménages réparties selon les différents postes de consommation en Belgique
(1950 - 2008)
POSTES DE CONSOMMATIONS
PARTS DES POSTES DE CONSOMMATION DANS
LE BUDGET DES MENAGES (%)
1950 1970 2008
Produits alimentaires, boissons, tabac 33,30 27,80 15,60
Habillement et chaussures 11,00 8,75 5,00
Logement, chauffage, éclairage 10,40 16,35 22,20
Meubles, matériel ménager, article de ménages et
d'entretien (y compris les services personnels) 11,00 9,00 5,10
Services médicaux et de santé 5,00 4,80 6,00
Transports et communications 11,60 10,30 11,20
Loisirs, spectacles, enseignement et culture 6,00 7,00 9,40
Autres biens et services (y compris hôtels, restaurants,
voyages touristiques, etc.) 11,70 16,00 25,50
TOTAL 100,00 100,00 100,00
Sources: Bureau fédéral du Plan, 2008 - Insee
Regrouper certains postes selon les catégories établies ci-dessous.
CATEGORIES
PARTS DES POSTES DE CONSOMMATION DANS
LE BUDGET DES MENAGES (%)
1950 1970 2008
Produits alimentaires
Loisirs, santé, voyages
Divers (l'habillement, le logement, le chauffage,
l'éclairage, le matériel ménager et les transports et
communications)
TOTAL
Madame Gandibleux Page 30
Quant au regroupement réalisé, commentez l'évolution de chacune des catégories.
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
………………………………………………………………
Réalisez trois diagrammes circulaires présentant pour chaque année la proportion
de chacune des catégories établies.
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5. LA CAUSE DE L'ÉVOLUTION: L'AUGMENTATION DES REVENUS
Analysez le graphique suivant:
Source: Institut du Développement Durable (IDD)
De quel sujet traite le graphique précèdent?
…………………………………………………………………………………………………………………
……
Que montrent les bâtonnets?
…………………………………………………………………………………………………………………
……
0%
10%
20%
30%
40%
50%
1950 1970 2008
Par
ts d
es
po
ste
s d
e c
on
som
mat
ion
d
ans
le b
ud
get
de
s m
éan
ges
(%)
Années
Evolution des postes principaux de consommation dans le budget des
ménages
Produits alimentaire Loisirs, santé, voyages Divers
66,7
99,4
158,4
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
1950 1970 2008
Re
ven
u d
isp
on
ible
to
tal
(au
x p
rix
de
20
08
-m
ds €
)
Années
Évolution des revenus belges
Madame Gandibleux Page 32
6. ENGEL, QUI EST-CE?
Qui est-il ?
Au XIXe siècle, le statisticien allemand Ernst Engel (1821-1896) a essayé de mettre en
évidence une loi générale qui pouvait caractériser l'évolution de la structure du budget
des ménages lorsque le revenu s'accroît. Albert COHEN (2010), Sciences-économiques et sociales, Paris: Edition Boras.
Sur base des analyses précédemment réalisées, déterminez les généralités des règles qu'il a établies.
La part des ……………………. affectées aux besoins en
………………………………….est d'autant plus faible que le ………………..est
grand.
La part des besoins en ……………….,………………et…………………augmente au
fur et à mesure que le ……………… augmente.
La part consacrée aux …………………………………….est à peu près constante
quelle que soit l'importance du ………………………..
Exercices :
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Voici une liste de biens et de services pouvant correspondre à la consommation
d’une personne durant un mois.
Un abonnement dans une salle de sport : 30 euros
Un repas au restaurant : 22 euros
4 caddies alimentaires : 80 euros chacun
Une entrée au cinéma : 9 euros
Une paire de chaussures : 60 euros
Les frais d’assurance : 30 euros
Le loyer d’un appartement : 500 euros/par mois
Une entrée au théâtre : 25 euros
Un pantalon : 39 euros
Une consultation chez un spécialiste : 40 euros
Une facture d’électricité : 80 euros
Un pull : 30 euros
Une veste pour l’hiver : 60 euros
Une facture de téléphone : 40 euros
Divers achats de livres et revues : 30 euros
Une semaine au sport d’hiver transport, forfaits…) : 700 euros
1. Pour chacun des budgets de la page suivante, précisez ce que vous achèteriez
dans la liste ci-contre. Vous pouvez faire le choix d’épargne.
Madame Gandibleux Page 33
2. Quels sont les deux produits que vous avez consommés en priorité ?
Pourquoi avez-vous prioritairement consommé ces biens ? Justifiez votre
choix
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…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
3. Faites le total de ces dépenses prioritaires et calculez la part qu’elles
représentent dans chacun des 3 budgets. Quelle conclusion pouvez-vous tirer
de ces calculs ?
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…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Choix des produits Budget 1
900 euros
Budget 2
1200 euros
Budget 3
2300 euros
Total des
consommations
Epargne
Madame Gandibleux Page 34
7. Pourquoi des consommations différentes ? :
A) Pour commencer :
Le marché des seniors :
Vous êtes responsable d’une agence de publicité. Vous devez envoyer de la publicité
ciblée à différentes catégories de population.
1. Pour chacun de ces trois profils de « seniors », imaginez de quels types de
produits serait constituée votre sélection publicitaire.
2. Sur quels critères avez-vous fait votre choix ?
Laurent M.
Age : 68 ans
Pays : France
Personnalité : jeune
retraité, aime rire, partager
découvrir
Centre d’intérêt : ses petits
enfants, ses amis, les
voyages, la cuisine indienne
Josette B.
Age : 79 ans
Pays : France
Personnalité : calme, aime
recevoir
Centre d’intérêt : la
lecture, les promenades, le
jardinage
Nathan G
Age : 52ans
Pays : France
Personnalité : généreux,
sportif, moderne, en activité
Centre d’intérêt : les
nouvelles technologies, les
avions, le tennis, le
bricolage
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Madame Gandibleux Page 35
B) Une culture qui conditionne les consommations:
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Vocabulaire :
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………
Définition de la culture :
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………
Madame Gandibleux Page 36
1. Remplissez le tableau suivant en vous appuyant sur le texte.
Classe populaire Bourgeoisie
Quels sont les plats consommés ?
Comment sont organisés les repas ?
- Qui est à table ?
………………………………………..
- Ordre des plats ?
……………………………………….
- Rythme des repas ?
………………………………………
-Quelles « manières » doit-on
respecter ?
…………………………………
…………………………………
…………………………………
………………………………………..
………………………………………..
……………………………………….
Quel est le nom donné par Bourdieu à
chaque type de repas ?
Madame Gandibleux Page 37
C) On ne mange pas la même chose à tous les âges:
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Ne pas confondre :
Effet d’âge : Les différences de consommation de plusieurs personnes
s’expliquent par le fait qu’elles n’ont pas le même âge. Par exemple, c’est parce
qu’une personne est jeune qu’elle va manger au Mcdonald’s
Effet de génération : Les différences de consommation de plusieurs personnes
s’expliquent par le fait qu’elles appartiennent à des générations différentes qui
ont été socialisées différemment et n’ont donc pas les mêmes habitudes de
consommation.
Ce qui signifie qu’en vieillissant chaque personne conserve son mode de
consommation puisqu’il est lié à sa génération et pas à son âge.
Par exemple une personne jeune va au fast food mais, en vieillissant, elle
continuera à y aller.
1. Pourquoi les jeunes ne mangent-ils pas comme les adultes ?
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……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
2. Le revenu est-il le seul critère qui différencie les pratiques alimentaires?
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Madame Gandibleux Page 38
D) La régularité du repas change en fonction de l’âge :
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
1. Faites une phrase exprimant la signification des données entourées.
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
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2. Le déclin de la régularité dans le repas relève-t-il d’un effet d’âge ou d’un
effet de génération?
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Madame Gandibleux Page 39
Les variables qui influencent la consommation
Exercices :
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Complétez le schéma :
C4 : Communiquer : argumenter, s’approprier des aptitudes à communiquer
Synthèse : en prenant l’exemple du vêtement, montrez comment l’âge, le
sexe, la catégorie sociale d’appartenance influencent la consommation.
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Les Variables économiques
Prix …………………….
Les variables sociales
…………………….. …………………………..Autres à
imaginer :……………………………………………………………………
……………….………..
Madame Gandibleux Page 40
8. Une consommation sous influence ? :
A) Pour commencer :
Comment se distinguer par la consommation ? :
Sachant que les ouvriers et les employés ont des revenus à peu près équivalents, qu’est-
ce qui explique leurs différences de consommation ?
B) La consommation, un choix de plus en plus individuel… :
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
1. Que signifie l’expression « corset social» ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
Madame Gandibleux Page 41
2. Quelle est l’origine des contraintes sociales qui encadrent la façon de
manger.
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
3. Ces contraintes sociales sont-elles toujours aussi forte aujourd’hui ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
C) Consommer pour se positionner par rapport aux autres
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
1. Pourquoi certaines catégories cherchent-elles par leur consommation à se
distinguer?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
………………
2. Pourquoi d’autres cherchent-elles au contraire à les imiter ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
………………
3. Présentez un autre exemple de consommation qui s’est diffusée des « couches
aisées jusque dans les couches populaires».
……………………………………………………………………………………………
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Madame Gandibleux Page 42
D) Consommer pour envoyer un signe
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Effet de signe :
L’effet de signe signifie que la consommation agit comme un signal que l’on peut
envoyer aux autres afin de montrer sa position sociale ou la position sociale que l’on
souhaiterait atteindre.
1. Pourquoi certains jeunes sont-ils attirés par des marques portées par des
catégories aisées ?
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2. Donnez des exemples de marques « Sésame» et de marques « hip-hop».
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3. Qu’est-ce qui distingue ces deux catégories de marques ?
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Madame Gandibleux Page 43
Exercices :
C4 : Communiquer : argumenter, s’approprier des aptitudes à communiquer
Classez en deux colonnes les arguments du dossier 5 permettant de répondre à
la question suivante : Consomme-t-on pour soi ou par rapport aux autres ?
Rédigez des arguments dans lesquels vous veillerez à faire apparaître les mots
suivants :
Traditions, préférences individuelles, distinction, imitation, contraintes
personnelles.
Pour soi Par rapport aux autres
Synthèse : après avoir montré que la consommation s’individualise de plus
en plus, vous montrerez qu’elle reste encore fortement influencée
socialement.
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
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Madame Gandibleux Page 44
Thème 2 : Achat d’un bien et service
« jeune »
Compétences :
Analyser et critiquer positivement et négativement les messages
publicitaires et les emballages.
Enumérer et distinguer les différents modes d’achat.
Répertorier et caractériser les différents lieux et moyens d’achat.
Répertorier les différents modes de paiement et choisir le plus
adéquat.
Remplir correctement les documents d’achat, de paiement.
Lire et interpréter des informations et des documents.
Relever les pièges et les réactions « d’instinct » devant les spots de
marketing d’un produit et caractériser les comportements à adopter
pour les éviter.
Acquérir un comportement réducteur de risques dans la société de
consommation : savoir dire non, faire des choix, postposer des choix,
en anticiper les conséquences.
Lister les droits et devoirs par rapport à un achat.
Madame Gandibleux Page 45
Thème 2 : Achat d’un bien et service
« jeune »
INTRODUCTION :
Analyse d’une chanson :
Jean-Jacques Goldman : « les choses ».
Si j'avais si j'avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n'existe pas
Les regards glissent sur moi
J'envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n'ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchés mes temples à moi
Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité
Je prie les choses et les choses m'ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien
J'ai le parfum de Jordan
Je suis un peu lui dans ses chaussures
J'achète pour être, je suis
Quelqu'un dans cette voiture
Une vie de flash en flash
Clip et club et clop et fast food
Fastoche speed ou calmant
Mais fast, tout le temps zap le vide
Et l'angoisse
Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la télé
Nobel ou scandale ? on dit 'V.I.P'
Je prie les choses et les choses m'ont pris Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis
Madame Gandibleux Page 46
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien
Je prie les choses et les choses m'ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis
Un tatouage, un piercing, un bijou
Je veux l'image, l'image et c'est tout
Le bon 'langage' les idées 'qu'il faut'
C'est tout ce que je vaux
Quel est le message que J-J Goldman veut faire passer dans ce texte ?
Le titre de la chanson annonce la problématique : il s’agit de la société de
consommation
Le texte présente un narrateur pris au piège de la société de consommation. Consommer
est devenu le centre de sa vie : ……………………………….
Il attache beaucoup d’importance aux marques des
produits……………………………….
En effet, avec les marques, il a l’impression d’être plus important…………
Il s’identifie à la personne célèbre qui fait la publicité pour ce
produit………………………………………………………………
On remarque aussi qu’il dépend de l’opinion des autres. Il veut avoir ………… c’est-à-
dire le look et …………………. Qu’il faut. Il utilise les mots à la mode et veut être
branché.
Dans ce texte, ce qui est frappant, c’est que le narrateur dit souvent……….
Il semble particulièrement égoïste mais il est quand même très passif. Il n’est pas l’acteur
de la scène, les choses agissent ………………………………….. On pourrait dire que le
narrateur est manipulé par les choses.
On peut aussi souligner le contraste entre « rien », « n’existe pas », « nu » et « j’ai »,
« tout », « combler » : apparemment, dans cette société, on est tout ou rien.
A ce sujet, Goldman détourne deux citations célèbres. En effet, dans le refrain, il
dit « J’ai donc je suis ». Ce n’est plus, ……………………………. De Descartes.
Goldman dénonce avec ironie l’évolution de la société pour laquelle les idées deviennent
moins importantes que les biens de consommation.
A la fin du refrain, le chanteur fait encore preuve d’ironie. Il s’agit d’une allusion à un
célèbre slogan de publicité : « Parce que je le vaux bien ». Dans le texte, il affirme que
sans les choses il ne vaut rien. Il vaut donc attirer notre attention sur les pièges de la
publicité qui veut nous faire croire que nous sommes ce que nous achetons.
Il dénonce la dictature des marques et veut nous faire comprendre que plus nous
possédons des choses, moins nous existons parce que nous oublions qui nous sommes
vraiment
Madame Gandibleux Page 47
A.LA PUBLICITE: « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur
soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c’est-à-dire de
le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages.
Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (…) »
Patrick Le Lay, ex P.D.G de TF1, juillet 2004
1. Introduction :
1.1 Tous touchés!
Nous sommes tous fortement influencés par la publicité et nous connaissons tous des
dizaines de slogans, logos ou autres messages publicitaires. Petit test pour le prouver.
Donne la marque correspondant aux logos suivants :
Madame Gandibleux Page 48
1.2 Définition du concept « publicité »
La publicité est une stratégie d'incitation à la consommation ciblant un public
particulier. L'objet consommable peut être ………………… (Bien, produit),
……………….. (service, événement), ou ………………………(la marque elle-
même).
La publicité se donne pour premier but
:………………………………………………………………………………………
puis de familiariser le consommateur avec lui afin de faire aller de soi, si elle le
peut, l'acte d'achat.
En second but, elle cherchera éventuellement à :
…………………………………persuader que le produit répond au besoin et parfois
convaincre qu'il le fait mieux que d'autres produits (publicité comparative).
La familiarisation est parfois suffisante à cette fin, un produit dont on a entendu
parler ayant souvent préférence, toutes choses égales par ailleurs, à un autre dont le
nom est inconnu.
On parle de publicité cognitive (faire connaitre), conative (faire bouger, acheter) et
affective (faire aimer). Le mot "média" désigne le canal par lequel cette incitation est
délivrée : annonce dans un journal, spot publicitaire à la radio ou à la télévision,
affiche sur la voie publique, etc. La publicité existe depuis plus de 150 ans sous
forme d'affiches, de panneaux publicitaires, etc.
La publicité se distingue de la propagande par sa finalité commerciale. La publicité
modèle certains comportements sociaux qu'elle juge bon de propager dans la mesure
où elle permet la satisfaction du diffuseur.
La propagande :
…………………………………………………………………………………………
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Madame Gandibleux Page 49
1.3 Propagande et image subliminale
L'image subliminale est une image qui est indécelable à l'oeil nu mais que le cerveau
enregistre malgré tout.
En effet, le cerveau imprime…… images à la seconde afin de se construire une
perception visuelle de notre environnement. En insérant une image parasite parmi les 24
qui défilent par seconde au cinéma (25 à la télévision), l’oeil voit et le cerveau en est
informé, mais en dessous du seuil de conscience, c'est-à-dire subliminal (du latin sub
limen, sous la limite). La législation interdit ce type d'images dans la publicité.
Et pourtant !
La publicité subliminale est une technique publicitaire qui consiste à insérer un message
visuel et/ou sonore, qui ne peut être consciemment perçu par le spectateur, mais qui est
censé frapper son subconscient. C’est interdit mais plusieurs cas ont pu être répertoriés :
Exemples :
1988 : MITERRAND
François Mitterrand est réélu à la présidence. Mais le "Quotidien de Paris" lui
reproche d'avoir bénéficié d'images subliminales contenues dans le générique du
journal d'Antenne 2. Une imperceptible image du président avait été insérée dans le
générique du journal télévisé d'Antenne 2(France 2) à l'automne 1987. Elle a été
diffusée 2 949 fois jusqu'à son interdiction, en mai 1988. Cependant, le procès intenté
pour "manipulation électorale" a été perdu, car l'image durait plus d'un vingt-
cinquième de seconde (plus court qu’un vingt-quatrième de seconde), ce qui exclut la
qualification de subliminale.
Madame Gandibleux Page 50
L'histoire de la publicité subliminale remonte à 1956, au moment de la diffusion du film
Picnic dans une salle de cinéma à New-Jersey. Celle-ci est pointée du doigt pour avoir,
durant six semaines, inséré pendant la projection du film deux messages subliminaux: «
Vous avez faim ? Mangez du pop-corn » et « Buvez Coca-Cola ».
Les résultats de diffusion de ces deux messages étaient remarquables (sachant que plus de 45 000
personnes voient ce film) : la vente de pop-corn augmente de 58% par rapport à la même période
de l’année précédente. L'histoire dévoilée par la suite dans les médias soulèvera de vifs débats.
2001
Durant l'émission Popstars de Décembre 2001, un téléspectateur vigilant a découvert 33 images
cachées de quelques milli secondes représentant un appareil photo jetable de marque Kodak Fun.
2003
M6 est à nouveau épinglée par le CSA pour avoir diffusé quatre soirs de suite dans le générique
de l'émission "Caméra Café" une image subliminale représentant le logo de Freedent White, un
chewing-gum de la marque Wrigley's et ceci, malgré les recommandations faites précédemment
par le CSA en décembre 2001. Cette image réapparaît, dans les mêmes conditions, les 27, 28 et
30 mai 2003.
Observez cette image attentivement. Prenez le temps. Qu'y voyez-vous ? Des plantes qui
s'enlacent ?
Maintenant, ne regardez plus les plantes mais dirigez vos yeux vers le bas de l'image et fixez
l'arrière-plan. Vous y remarquerez entre les pieds des plants la lettre "S" puis la lettre "E" et
enfin la lettre "X" qui forme le mot sex. Vos yeux se sont arrêtés sur les plantes mais c'est
souvent dans la toile du fond que se trouvent les messages subliminaux.
Madame Gandibleux Page 51
2. Le vocabulaire de la publicité :
1. L’accroche
2. Le slogan
3. Le logo
4. L’annonceur
5. L’argument
6. Le sujet
7. L’information
8. Le support
C’est la personne ou la firme qui paie
la campagne publicitaire.
C’est le symbole d’une marque ou
d’une fabrique.
C’est une formule brève et frappante
reprenant le plus souvent le nom du
produit accompagné d’un élément.
C’est l’élément matériel où va
apparaître la publicité (panneaux,
magazines, écrans de cinéma, de
télévisions…).
C’est une phrase servant à attirer
l’attention. Elle change dans les
différentes publicités concernant un
produit.
C’est l’objet ou l’individu à travers
lequel on présente le produit.
C’est un renseignement donné
concernant la composition ou la
fabrication du produit.
C’est une raison donnée pour acheter
le produit.
Madame Gandibleux Page 52
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Pour chaque une des publicités suivantes, réponds aux questions :
Y a-t-il un slogan ou une accroche? Lequel ou laquelle ?
Y a-t-il un logo ? Lequel ?
Madame Gandibleux Page 53
3. Le public visé :
Une publicité, et plus largement une argumentation, est toujours destinée à un public
bien déterminé. Afin de le convaincre, il faut adopter son point de vue, cibler ses besoins
et toucher sa sensibilité.
Si vous voulez vendre votre produit, vous devez toujours réfléchir au public auquel il est
destiné car tout dépendra de cela : l’atout mis en avant, le design, la musique utilisée (en
cas de spot télé ou radio), les couleurs, les acteurs de la pub, etc. La stratégie marketing
se modifiera radicalement en fonction de ce public et du consommateur visé.
Quelles sont les différentes distinctions qui peuvent être établies entre les publics ?
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
Une publicité peut évidemment toucher simultanément des publics différents et ne pas se
limiter à une seule tranche d’âge, un seul sexe, etc. Certaines publicités sont d’ailleurs
destinées au public le plus large possible (des pubs plus neutres) tandis que certaines
marques vont privilégier une catégorie particulière (par exemple pour toucher un
nouveau marché qu’elles n’ont pas encore atteint).
Madame Gandibleux Page 54
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Parmi les publicités télévisées célèbres suivantes, essaie de déterminer le public visé,
décris le en quelques lignes.
La publicité pour les jus de fruits « Oasis » dans laquelle des petits fruits font une
danse de la pluie
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
La publicité du parfum « Dior » dans laquelle l’actrice Charlize Theron enlève
ses bijoux, vêtements, etc. les uns après les autres en disant « qu’importent les
bijoux, l’or, etc. » pour finir par dire « être soi, exister », c’est ça que J’adore.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
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Les affiches aussi ciblent un public particulier. Les images suivantes visent quel public
selon vous ?
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Madame Gandibleux Page 56
4. Les différentes symboliques de la publicité:
Par groupe de trois, classer les publicités en fonction des couleurs dominantes ensuite
tenter de trouver la signification des différentes couleurs sur chaque publicité.
……………………………………………………………………………………………
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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
4.1 La symbolique des couleurs
Tout d’abord le choix des couleurs qui est d’une grande importance pour la publicité que
ce soit dans la conception d’une annonce presse, d’un film publicitaire ou d’une affiche.
Mais la symbolique des couleurs reste liée à des a priori culturels et simplificateurs.
Par exemple lorsque le ………………….est utilisé en publicité c’est très souvent comme
fond car il sépare les autres couleurs et donc il donne plus d’éclat et d’intensité. Dans nos
cultures le ……………………. est la couleur du deuil et de la mort, mais lorsqu’il est
brillant il peut évoquer l’élégance, la « classe » ou la modernité.
Il existe d’autres symboliques des couleurs utilisées dans les publicités comme les
couleurs de feu qui sont : le ………………………., qui est d’ailleurs la couleur la plus
utilisée en publicité, elle peut représenter aussi la couleur du sang et du feu mais elle
représente aussi la couleur de la force, de la passion, du dynamisme, et de la virilité
d’ailleurs on peut remarquer que dans les publicités les voitures sont souvent
…………………….
.
Madame Gandibleux Page 57
Le …………………est lui aussi une couleur de feu. C’est la couleur du soleil, elle
symbolise l’énergie, la générosité. Lorsqu’une zone ………………….est placée au
centre d’une publicité, cela veut donner une impression de chaleur et de sécurité.
Dans les publicités les couleurs de l’air sont aussi utilisées comme le …………….qui
ressort et attire l’œil, il est d’ailleurs fréquemment utilisé pour les tirages. C’est la
couleur de la lumière, de l’or et du soleil. C’est une couleur qui est gaie et tonique qui
évoque la chaleur et la plénitude.
Dans les couleurs de l’air on trouve aussi le ………………. qui symbolise la pureté,
mais aussi la joie, l’innocence, le triomphe et la gloire. Mais aussi le …………….qui est
associé à l’air et à la sagesse, il invite aussi au rêve, il symbolise aussi la puissance
spirituelle, la force intérieure, la maturité, la foi, la paix, la certitude. Le …………… est
fréquemment utilisé dans les publicités engageant au voyage. Mais c’est aussi une
couleur froide, de glace, de banquise, utilisée pour les produits surgelés.
On peut également trouver en publicité des couleurs dites « couleur de l’eau » dans ce
type de couleurs on trouve ;le ……………. qui est la couleur de la nature et qui
symbolise aussi l’espérance, le calme, la sérénité, la fertilité, la renaissance, l’énergie
vitale, l’apaisement et le repos. C’est une couleur qui est surtout utilisée pour donner une
impression de fraîcheur, mais il peut aussi être associé au goût acide.
Le ………………………lui est classé dans les « couleurs de la terre », il donne une
impression de réalisme, de matérialisme, de gravité, d’utilité. C’est une couleur
reposante, sécurisante, apaisante, un peu mélancolique, celle de l’automne.
Le ………………. est utilisé par les publicités comme le symbole du petit péché
autorisé (comme le chocolat) ou de la transgression.
Les couleurs permettent donc de mettre en évidence certains éléments, elles
contribuent à créer l’impression de profondeur de l’image. Il faut relativiser toute
l’importance et la signification accordées aux couleurs par les publicitaires.
Certains phénomènes de mode modifient tout.
Madame Gandibleux Page 58
4.2 La symbolique des formes.
Nous avons vu dans le paragraphe précèdent quelle était l’importance et la signification
des couleurs utilisées en publicité, maintenant nous allons voir la symbolique des formes.
Cette symbolique des formes s’explique en fonction de très anciennes notions qui se
réfèrent de façon plus ou moins rigoureuse aux anciennes civilisations.
Tout d’abord le ………………. : qui évoque la douceur, le calme, la paix. Sans
commencement, ni fin il renvoie au temps. C’est une forme ludique non agressive.
Le………………lui, fait penser à l’équilibre, au sérieux, à la sécurité. Ancré sur 4 cotés
il est la marque de la stabilité et de la confiance. C’est pour cela qu’il est très
couramment utilisé pour les logos de Banques.
Le ………………… lui, est porteur du chiffre trois qui signifie : la divinité, l’harmonie,
la proportion. C’est un symbole de fécondité. Mais c’est aussi une forme agressive qui
symbolise le danger, c’est pour cela qu’il est très souvent utilisé pour les panneaux de
signalisation.
Madame Gandibleux Page 59
5. L’ARGUMENTATION
5.1 Introduction
Madame Gandibleux Page 60
Analyse la stratégie proposée pour vendre les menhirs.
Quelle est la caractéristique de la cible visée ?
……………………………………………………………………………………………
……..............................................................................................................................
Quels moyens sont utilisés pour vendre les menhirs ?
……………………………………………………………………………………………
……...……………………………………………………………………………………
Quels arguments sont avancés dans ce but ?
……………………………………………………………………………………………
……...............................................................................................................................
Est-il vrai de nos jours que personne n’essaierait de vendre quelque chose de
complètement inutile ? Explique ton point de vue.
……………………………………………………………………………………………
…….................................................................................................................................
Madame Gandibleux Page 61
5.2 Les différents arguments :
• L’argument par l’exemple
Il fait appel à un simple exemple ou à une anecdote.
Exemple : Fumer est réellement dangereux : mon oncle, qui fumait beaucoup, est mort
l’an dernier d’un cancer des poumons.
• L’argument par l’analogie ou la comparaison
Il fait appel à la ressemblance entre le thème et l’élément choisi dans la comparaison
pour en induire les mêmes conséquences.
Exemple : Pour moi, conduire aussi vite en ville, c’est comme tirer à la mitraillette dans
la foule en fermant les yeux.
• L’argument d’autorité
Il fait appel à un expert, à une personne dont la compétence est reconnue, à une citation,
à des statistiques.
Exemple : Les scientifiques sont tous d’accord pour incriminer certains gaz dans le
problème de la couche d’ozone.
• L’argument ad populum
Il affirme qu’une chose peut être bonne puisque tout le monde le fait.
Exemple : Tout le monde s’habille comme ça maintenant !
• L’argument par les valeurs
Il se réfère à une valeur censée être partagée par le lecteur.
Exemple : La vie est un plaisir, et doit le rester.
Voici une liste d’arguments et de slogans. A toi de les regrouper par type
d’arguments utilisé ! Note les numéros des arguments sur la deuxième ligne du
tableau.
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Exemple Autorité Valeurs Ad populum Comparaison
1) Whirlpool recommande Calgonite
2) Krisprolls : Ce que la Suède a de plus croustillant.
3) Actimel aide à soutenir vos défenses naturelles : c’est scientifiquement prouvé.
4) Fais comme moi : en arrêtant de boire de l’alcool, j’ai perdu deux kilos !
5) Ptit Louis : pour grandir et s’épanouir.
6) En suivant mon exemple, tu peux arrêter de fumer très facilement : j’ai remplacé la
cigarette par le chewing-gum.
7) Là où une brosse-a-dent ordinaire laisse du tartre, la nouvelle Colgate laisse vos dents
blanches et parfaitement propres !
8) Tous les autres peuvent sortir jusqu’à minuit le week-end !
Madame Gandibleux Page 62
9) Les experts recommandent Oral-B.
10) Quick : nous, c’est le goût.
11) Tout le monde aimera le nouveau prix de l’I-phone 3G.
12) Les ménagères aiment avoir une maison qui sent bon.
13) Autant les parfums habituels sentent bons, autant celui-ci est divin !
14) Maïté vous dit : Bonux, c’est une question de bon sens.
15) Dash est plus puissant contre les taches que vos lessives habituelles.
16) Les jeunes de mon âge s’habillent comme ça !
17) C’est si bon de faire un caprice.
18) George Clooney vous recommande de boire du café Nespresso : quoi d’autre ?
19) La voiture qui consomme le moins !
20) Moi, depuis que j’utilise le dentifrice signal, j’ai des dents plus blanches !
21) Garnier : prends soin de toi !
22) Tout le monde se lève pour Danette.
23) Ma mère a toujours des vêtements très propres et elle les lave avec Ariel.
24) Welcome to the fun. Fanta
25) Mon frère est un modèle pour moi : il court un kilomètre tous les jours et il est mince
et musclé !
5.3 analyse de document :
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
1. Dans le texte qui suit, le journaliste justifie la raison d’être de son article, quel est
son argument principal ?
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2. Les sociologues distinguent deux modes d’expression du message publicitaire.
Quels sont ces modes et que recouvrent-ils ? Quel est celui qui se sert de
l’argumentation ?
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3. Un certain type de publicité s’appuie sur le réflexe conditionné, aussi appelé le
réflexe de Pavlov. Lis l’encart ci-dessous et essaye ensuite d’expliquer le but du
matraquage
publicitaire intensif.
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Réflexe de Pavlov
Mis en évidence par Ivan Petrovitch Pavlov, ce réflexe conditionnel lui doit son nom. On
dit souvent Conditionnement Pavlovien. A partir de 1889 le physiologiste montra que si l'on
accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d'un stimulus sonore, ce dernier pouvait
à la longue déclencher la salivation de l'animal sans être accompagné de cette nourriture.
En fait, est démontré que la sécrétion de la salive peut être provoquée à la fois par un
contact direct avec la nourriture et / ou par un stimulus raccordé à celle ci tel un son de
cloche par exemple. Celui qui est considéré comme le fondateur de la psychologie moderne
(Pavlov) est le même qui a fait considérablement avancer les recherches sur les réflexes
conditionnels. Ces réflexes peuvent s’apparenter à une réaction involontaire, non innée,
provoquée par un stimulus extérieur. Pavlov a développé la théorie selon laquelle les
réactions acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes lorsque le
cerveau fait les liens entre le stimulus et l’action qui suit. D’après Pavlov, il y a deux types
de réflexes, les réflexes innés, déjà présents à la naissance, et les réflexes conditionnels,
ceux que l’on acquiert avec l’apprentissage. C’est sur cela qu’il se base pour faire avancer
sa théorie et donner corps à cette idée. Il se lance donc dans des études sur le
conditionnement des réflexes. Pour appuyer ce qu’il avance, Ivan Pavlov expérimenta sa
théorie sur un chien.
4. Qu’est-ce qui caractérise la démarche suggestive ?
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Vocabulaire du document :
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6. Quel est l’impact des stratégies d’entreprises? :
Pour commencer :
Comment séduire le consommateur ? :
1. Où est placée cette publicité ? Pourquoi ce type d’emplacement est-il
particulièrement efficace?.
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2. Quel est l’argument qu’utilise cette publicité ? Pourquoi?
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6.1 L’exposition à la publicité:
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Chaque Belge est soumis chaque jour en moyenne à 60 expositions à des publicités à la
télévision, soit un peu plus de 20 minutes (10% de son écoute totale).
Il entend également 60 messages publicitaires à la radio et est confronté à une trentaine
de messages dans la presse.
Il est donc soumis quotidiennement à quelque 150 stimuli émanant des grands médias.
Il faut ajouter à cela les messages véhiculés par les affiches publicitaires placées dans les
lieux publics, sans parler de ceux présents dans les vitrines et à l’intérieur des magasins.
Une estimation de 50 par jour est un minimum pour un actif urbain.
L’exposition continue dans le cadre de la vie professionnelle, avec la lecture de journaux
et, surtout, l’utilisation d’Internet.
Une fois rentré chez lui, il est alors confronté au courrier publicitaire reçu dans sa boite à
lettres, aux appels téléphoniques à vocation commerciale.
S’il est connecté à internet à son domicile, il est soumis au spamming, aux pop-ups et aux
bandeaux publicitaires qui s’affichent spontanément sur l’écran.
Le nombre de contacts peut varier d’une dizaine pour les moins exposés à plusieurs
centaines pour les « surfeurs ».
Au total, on peut donc estimer qu’un Belge est confronté au minimum à 300 messages
commerciaux par jour, beaucoup plus ( plusieurs milliers) si l’on comptabilise
l’ensemble des stimuli qu’il croise sur son chemin, le plus souvent sans en être conscient.
1. Que pouvez-vous conclure à propos de l’exposition aux messages
publicitaires?
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2. Quelles peuvent être les conséquences de cette exposition publicitaire sur la
consommation des ménages ?
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6.2 Essensis, le yaourt qui rend beau… :
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Définitions :
Le marketing : correspond à l’ensemble des méthodes et des moyens mis en
place par une entreprise, par lesquels elle cherche à favoriser la
commercialisation d’un produit en fonction des caractéristiques des
consommateurs ciblés.
La « filière inversée » : Selon cette théorie, ce ne sont pas les consommateurs
qui dictent aux entreprises ce qu’elles doivent produire pour les satisfaire, mais ce
sont les entreprises qui par leurs stratégies (produit, emballage, publicité.) créent
le besoin chez les consommateurs des produits qu’elles mettent sur le marché.
1. La création d’Essensis par Danone répond-elle à un besoin existant chez le
consommateur ?.
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2. D’après vous, la théorie de la « filière inversée » est-elle vérifiée pour
Essensis?
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3. Pourquoi la marque Danone mène-t-elle des actions de marketing ?.
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…………………
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6.3 Les stratégies marketing des entreprises:
1. Qu’est-ce qu’un « aliment » ?
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2. Remplissez le tableau suivant ?
Exemples Besoin de la
population ciblée
Contexte social
Aliments
« beauté »
Essensis de Danone,
Vichy Célestins
Besoin de paraître
jeune, en forme
Importance de
l’image, valorisation
de la beauté,
jeunisme
Alicaments
Produits allégés
Plats cuisinés
Portions
individuelles
Madame Gandibleux Page 70
Exercices : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts
théoriques
Construisez une affiche publicitaire pour un produit de beauté pour homme.
1. Précisez la cible que vous choisissez (âge, catégories sociale ou type de
profession, localisation, géographique…)
2. Expliquez la pertinence de votre cible par rapport au contexte social.
3. Quelle méthode retenez-vous pour interpeller la cible choisie ? (la
provocation, l’humour, la mise en scène d’une star, la création d’un
symbole comme le « Bonhomme Michelin»
4. Choisissez un nom pour votre produit et un slogan. Justifiez votre choix.
5. Construisez votre affiche
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B.MODES ET LIEUX D’ACHATS:
1. La distribution
« La distribution est l'activité qui consiste à acheter des produits pour les vendre ensuite à
des revendeurs, des transformateurs, des utilisateurs professionnels, des collectivités
(hôpitaux, écoles…) ou des consommateurs finaux. La distribution englobe aussi bien le
commerce de détail que le commerce de gros. Ses activités s’étendent également au
transport, au stockage des marchandises ainsi qu’aux services complémentaires liés à la
vente. Comparée à celle des pays voisins, l’activité commerciale est plus importante en
Belgique. En effet, avec 11,6% du Produit Intérieur Brut (PIB), le secteur de la
distribution belge se positionne devant les Pays-Bas (11,3%), l’Allemagne (9,6%) et la
France (9,5%). En 2005, la distribution a réalisé un chiffre d’affaires de plus 66 milliards
d’euros dont plus d’un tiers provenant du commerce de détail en magasins non
spécialisés à prédominance alimentaire. Dans ce secteur, ce sont surtout les grandes
chaînes qui prédominent en réalisant plus de 76% du chiffre d’affaires. »
Exercice : Par un schéma, expliquez ce que signifie la distribution :
Madame Gandibleux Page 72
2. Définitions
Supérette : magasin de détail de denrées alimentaires en self-service d'une
surface de vente de 100 – 400 m².
Supermarché : magasin de détail de denrées alimentaires en self-service d'une
surface de vente de 400 –2.500 m². Les produits non-food ne composent pas plus
d’1/3 de l'assortiment.
Hypermarché : magasin de détail à partir de 2.500 m² avec un assortiment large
de denrées alimentaires et autres produits non-food.
Magasin spécialisé : magasin de détail spécialisé dans la vente d'une certaine
catégorie de produits, en self-service ou pas.
Vente directe - vente à domicile : home parties, porte-à-porte...
Vente à distance : e-commerce, vente par catalogue.
Source :
Fedis
Exercices : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts
théoriques
Supérette
Supermarché
Hypermarché
Magasin spécialisé
Vente directe
Vente à distance
Mesdagh
Aldi
Innovation
Night & Day
Carrefour
Louis Delhaize
3 Suisses
e-bay
vente Tupperwaer
H&M
Voir site (critères de choix d’un magasin) :
http://www.observatoire-consommation.be/docs/circuits.pdf
Madame Gandibleux Page 73
3. Les discounters et les magasins de proximité gagnent
du terrain
Aldi est le moins cher et Colruyt l'enseigne la plus attractive, pour le consommateur.
Voici ce qui ressort d'une nouvelle étude du CRIOC. 29% des interrogés citent Colruyt
comme enseigne de prédilection. Colruyt devance ainsi confortablement Delhaize le
Lion (16%), AD Delhaize (11%), Carrefour (11%) et Aldi (9%). A la question du
meilleur prix, plus de la moitié des consommateurs (52%) citent Aldi, suivi par Colruyt
(35%) et Lidl (8%). Ce sont surtout les groupes sociaux inférieurs qui plébiscitent Aldi..
1. Choix d'un magasin: localisation plus importante que le prix
La proximité (42%), le prix (14%), la fraîcheur des produits (10%) et les possibilités de
parking (7%): ce sont - dans l'ordre - les principaux critères de choix d'une enseigne,
selon les interrogés. L'intérêt pour les magasins d'alimentation qui proposent des produits
éthiques, est en augmentation constante depuis 2002. On constate néanmoins un statu
quo de cette préoccupation en 2007. Qualité (5%) et variété des produits (2%) clôturent
la liste.
2. Qui achète quoi?
La moitié des consommateurs déclarent avoir changé leur comportement d'achat durant
l'année écoulée. La majorité d'entre eux (20%) sont des consommateurs qui achètent de
plus en plus souvent des produits de marque propre (marques des enseignes). Cette
évolution était déjà sensible en 2005. La nouveauté, c'est la popularité des grandes
marques. 19% des consommateurs déclarent avoir acheté plus de ces produits depuis un
an. Les allégations de santé qu'on voit fleurir sur les produits de marque, expliquent peut-
être cette évolution.
3. Qui achète où?
A la question du choix des magasins où les consommateurs font effectivement leurs
courses (plusieurs réponses étaient évidemment possibles), 52% des consommateurs ont
cité Colruyt. Cette enseigne est largement en tête devant Aldi (47%), Delhaize le Lion
(32%), Carrefour (32%) et Lidl (19%).
Si l'on compare ces réponses à celles des années précédentes, on peut déduire que les
hard et soft discounts renforcent leur position dominante. Mais c'est aussi le cas des
magasins de quartier (5%): ceux-ci effectuent une percée.
4. Préférences et perceptions
Les consommateurs qui apprécient Aldi, font partie des groupes sociaux
inférieurs et des familles de 40 à 49 ans. Pour les Bruxellois et les membres de
groupes sociaux moyens, cette enseigne a moins d'attrait.
L’image « française » de Carrefour qui attirait une clientèle francophone et
bruxelloise il y a 3 ans s’est corrigée et aujourd’hui, l’enseigne attire aussi en
Flandre. Cependant, cette chaîne n'est pas populaire parmi les groupes sociaux
inférieurs.
Madame Gandibleux Page 74
Colruyt attire les familles issues des groupes sociaux supérieurs et plus souvent
wallonnes que flamandes. Cette enseigne est moins attractive pour les familles
sans enfants et les plus de 65 ans.
Delhaize (Le Lion) présente aujourd’hui une image plus francophone, wallonne
qui attire les seniors, les Bruxellois et les groupes sociaux supérieurs.
GB Contact est préférée par les célibataires, les femmes, les 40-49 ans et les
habitants de Flandre. Par contre elle est rarement l’enseigne préférée des seniors
et des francophones.
Lidl est l'enseigne que les hommes wallons déclarent préférer. Son attractivité est
très faible dans le nord du pays et à Bruxelles.
Communiqués de presse - Distribution Date : 31-10-2007
Conclusion :
Quatre éléments essentiels interviennent dans le choix d’un magasin alimentaire :
…………………………………………...................................................................
.....
Les hard-discounters voient leur nombre de clients légèrement augmenter. Par
contre, la grande distribution (Colruyt, Delhaize, Carrefour...) perd des clients au
profit :………………………………………………………………………………
…..
Les groupes sociaux inférieurs privilégient les produits les moins chers (premiers
prix) et les marques de distributeurs. Les groupes sociaux moyens préfèrent les
marques nationales et ensuite les marques de distributeurs et les premiers prix.
Les groupes sociaux supérieurs s’orientent vers
………………………………….........................
Madame Gandibleux Page 75
4. Le e-commerce :
1. Le commerce en ligne séduit de plus en plus d’utilisateurs d’internet !
Ces dernières années, le nombre d’internautes n’a fait qu’augmenter. Chaque année, le
nombre de commerçants en ligne augmente lui aussi, élargissant ainsi l’offre de produits
et services.
En 2005, la moitié des Belges qui surfaient avaient déjà effectué des achats occasionnels
sur Internet. Au total, 2,3 millions de consommateurs belges ont en moyenne effectué 4
achats en ligne pour une dépense moyenne par transaction de 133 euros. On observe une
diminution progressive du montant moyen par transaction : 80 € en décembre 2006.
Cette baisse résulte de la multiplication du nombre de sites et de la diversification des
produits et services vendus sur Internet. Entre 2005 et 2006, le nombre de transactions
sur des sites belges d’e-commerce a doublé, passant de 1,4 à 2,8 millions de transactions.
Soit une progression de 100%.
Cette évolution du nombre de transactions sur Internet est due, en partie, aux
investissements réalisés par les sites pour faciliter les commandes en ligne pour
l’internaute.
La Belgique se situe en dessous de la moyenne européenne. Un sondage commandé par
la Commission européenne en 2004 a montré que seuls 12% des Belges avaient déjà
effectué un achat en ligne contre une moyenne européenne de 16%.
Quels sont, selon vous, les principaux freins au développement du e-commerce :
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Madame Gandibleux Page 76
2. Quels produits ?
Jusqu’il y a peu, l’e-commerce en Belgique se limitait essentiellement à la vente de
livres, de CD et de DVD, mais aussi et surtout à celle de voyages, qui est un secteur où la
dépense moyenne est forcément élevée. Le secteur des voyages figure dans le groupe des
prestataires qui profite le mieux du développement du commerce en ligne.
En tête des produits achetés sur Internet par les consommateurs belges, on retrouve
…………………………………………………………et
…………………………………… A la troisième place, on retrouve les commandes de
livres et, nouveauté, les vêtements. L’achat en ligne de livres et de CD ne cesse de
décliner.
Quels sont, selon vous, les raisons qui poussent les internautes européens à acheter
en ligne :
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3. Les réticences au commerce électronique
Un « e-shopper » sur cinq a déjà été confronté à des difficultés lors du processus d’achat
en ligne. Pourtant peu d’entre eux renoncent aux achats sur Internet…
Quels sont, selon vous, les principales raisons avancées pour expliquer la crainte à
l’égard de l’Internet :
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4. Quelques règles pour acheter en sécurité :
Des informations claires sur le vendeur, le produit, les modalités de paiement et
de livraison.
Votre vie privée en de bonnes mains
Lorsque vous commandez sur Internet, vous communiquez au minimum votre nom et
votre adresse e-mail, parfois aussi votre adresse postale. Les entreprises conservent ces
données dans des banques de données sécurisées. Vous pouvez autoriser ou non votre
magasin en ligne à transmettre votre adresse e-mail à ses partenaires. Le choix vous
appartient !
Paiement sécurisé garanti !
Votre magasin en ligne vous propose un choix de modalités de paiement sûres (home
banking, carte de crédit, Bancontact, virement, paiement à la livraison). Si vous payez en
ligne, des entreprises spécialisées veillent à ce que vous puissiez le faire en toute
sécurité.
Commande rapide égale livraison rapide
Selon la loi, vous devez recevoir votre commande dans les 30 jours. Pour les produits sur
mesure ou les articles qui viennent de l’autre bout du monde, cela peut durer plus
longtemps. Toutefois, pour les commandes sur Internet, une livraison rapide est la règle.
Pas satisfait ? Il vous suffit de renvoyer !
Selon la loi, vous disposez d’un délai de réflexion de minimum 7 jours qui commence le
jour de la livraison. Si vous renvoyez votre commande pendant cette période, le vendeur
vous rembourse.
Madame Gandibleux Page 78
Exercices : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts
théoriques
Par groupe de trois : énumérez les avantages et inconvénients des achats en ligne et
discutez la nature de ces avantages et inconvénients en fonction du type d’achat que
vous choisissez dans la liste ci-dessous. Ensuite vous présentez devant la classe le
fruit de vos recherches.
un voyage
un vêtement
un livre
un bon cadeau (groupon ou autre)
Un appareil électroménager
un objet d’occasion ( ebay,..)
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C.MODES ET MOYENS DE PAIEMENT DE
L’ACHAT:
1. Le Virement
La plupart des Belges sont pratiquement aussi habitués au
formulaire de virement qu'à la télécommande de leur télévision.
En haut de celui-ci figurent la date de signature et la signature
du donneur d'ordre. Viennent ensuite deux colonnes; la
première reprend les coordonnées (numéro de compte, nom,
adresse) du donneur d'ordre, la seconde, celles du bénéficiaire.
A gauche au-dessus de la première colonne, il est possible
d'inscrire une date mémo, c'est-à-dire la date à laquelle le client
souhaite que la banque effectue le virement. En dessous, il est
prévu un espace pour noter une communication, laquelle peut
se composer de n'importe quelle combinaison de chiffres et de
lettres.
Un virement :
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
………………………….
Un virement ne constitue en aucun cas une preuve de paiement. N'acceptez donc
jamais un tel formulaire comme moyen de paiement.
Collez-ici un virement
Madame Gandibleux Page 80
Les virements peuvent être effectués sur papier (formulaires à compléter), mais aussi par
voie électronique, c'est-à-dire sans utiliser de document (via banque par téléphone, par
ordinateur, par internet ou en self-service).
a. Qu'en est-il de la sécurité du virement ?
Les virements sont sûrs, quelle que soit la manière dont on les effectue. Sur papier, ils
sont toujours signés; le personnel de l'agence vérifie la signature à l'aide du spécimen de
signature que le client a déposé lors de l'ouverture du compte à vue.
Le client peut aussi effectuer ses virements par ordinateur ou par internet. Il calcule alors
sa signature électronique à l’aide d’une calculette ou du Digipass, par ex.; pour contrôler
l'identité de l'émetteur du virement, la banque effectuera ensuite de son côté le même
calcul et vérifiera la concordance des résultats.
Des erreurs restent bien entendu toujours possibles; elles peuvent être imputables soit au
client (qui s’est trompé dans le numéro de compte, le montant ou la date d'exécution) soit
éventuellement au système bancaire. Elles sont cependant toujours rectifiables.
b. Quels sont les avantages et les inconvénients du virement ?
Emetteur du
paiement
Banque A Banque B Bénéficiaire
- payer de sa
propre
initiative
- pas de
limite de
montant
- paiement à
distance
- risque quasi-nul
(contrôle de la
signature)
- l'argent produit
un rendement
jusqu'à
l'exécution
- services
supplémentaires
y attachés
- tout se fait
automatiquement
- l'argent produit
un rendement
immédiat
- reçoit
confirmations
de données
utiles
possibilités
d'erreurs
- risque
d'une saisie
trop tardive
du paiement
- les données
sont
consignées
et laissent
une trace
- saisie
obligatoire des
données
- retards
Madame Gandibleux Page 81
Exercice : C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Le 25 novembre 2002, Monsieur Denis désire payer à Monsieur Duval la somme de
7541 euros , montant de la facture n° 123 du 16 octobre 2002.
Monsieur Denis (37, rue des déportés, La Louvière) possède le compte en banque n° 271
0012148 23. Monsieur Duval ( 18, rue basse à Mons) possède aussi un compte portant le
n° 270 0030674 28
Recherchez la signification des mots suivants :
Débiteur :……………………………………………………….
Créancier :………………………………………………………
Observe attentivement ce document et essaie de le compléter avec les données de
l’exemple ainsi que de répondre à ces quelques questions.
D’après ce document, comment appelle-t-on aussi
- le débiteur ? ………………………
- le créancier ? ……………………...
Quelle est la différence entre :
- la date de remise ? ………………………………………….
- la date mémo ? ………………………………………………
Madame Gandibleux Page 82
2. LA DOMICILIATION ET L’ORDRE PERMANENT
1. Ordre permanent
Loyer, cotisations, remboursement de votre prêt... Il s’agit de montants fixes, que vous devez
payer régulièrement à date fixe. Un ordre permanent vous garantit le paiement automatique de
tels montants, sans que vous n’ayez plus à vous en soucier. C’est également très pratique si vous
êtes absent, et il s’agit de la formule idéale pour épargner facilement et rapidement.
Si les montants de certains paiements répétitifs sont variables (comme les frais de téléphone),
alors demandez plutôt une domiciliation.
2. Domiciliation
Réduisez considérablement vos tâches administratives en automatisant le paiement de vos
factures de téléphone, d’électricité, vos primes d’assurance,... Le fournisseur envoie, avec votre
autorisation, le montant à payer à la FORTIS BANQUE. Elle débite l’argent de votre compte.
Par la suite, vous recevez la facture.
Une domiciliation est donc idéale pour les montants variables que vous devez payer à intervalles
réguliers. De la sorte, vous n’oubliez jamais d’effectuer des paiements, et tout se déroule à la date
prévue et en toute sécurité.
(www.fortis.be)
Complétez les phrases ci-dessous.
a) J’ai acheté une voiture à crédit et je souhaite régler mes factures par
………………………… car il s’agit de paiements répétitifs.
b) Lors d’un règlement par domiciliation, le ………………………… envoie
le montant à payer à l’organisme financier. Mon compte en banque sera
alors ………………………… de ce montant.
c) Généralement, les montants à payer sur les factures d’électricité sont
…………………………. Dans ce cas, je demanderais plutôt une
…………………………. ordre permanent/ domiciliation/ client/ fournisseur/ variables/ fixes/ débité/ crédité.
Madame Gandibleux Page 83
Exercice :
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Tu es titulaire du compte n° 063-1380012-92 chez Dexia. Tu désires domicilier
tes factures du téléphone (Belgacom – adresse en fonction du domicile). Ton
numéro de référence est le 475/2487/12078. Complète le document ce jour.
Madame Gandibleux Page 84
2. La carte Bancontact / Mistercash
a. La carte
La carte de débit se présente comme suit :
Recto : nom du titulaire de la carte, numéro de compte du titulaire, numéro de
la carte.
Verso : bande magnétique, bande avec la date de validité, logo des services
offerts.
La bande magnétique renferme toutes les indications nécessaires à l'exécution
d'une opération via un guichet automatique ou un terminal de paiement dans un
commerce.
Recto
Ve
rso
Madame Gandibleux Page 85
b. Qu'est-ce qu'une carte de débit ?
Une carte de débit est une carte plastique qui, à l'aide des données figurant sur la bande
magnétique, permet d'accéder au compte à vue et de virer de l'argent d'un compte à vue à
un autre par voie électronique (transfert en cas de paiement dans un commerce par
exemple). D'autre part, cette carte permet d'effectuer des retraits auprès d'un guichet
automatique, le compte étant automatiquement débité du montant retiré. L'inscription au
débit du montant retiré est (pratiquement) immédiate.
c. Qu'en est-il de la sécurité d'une carte de débit ?
Les opérations effectuées à l'aide d'une carte de débit sont protégées par un code PIN
……………………………………….. personnel et secret composé de quatre chiffres.
Ce code PIN peut être modifié par le titulaire de la carte auprès de n'importe quel guichet
automatique du réseau Bancontact/Mister Cash.
Lorsque le client perd sa carte ou qu'elle lui est dérobée, il doit immédiatement en avertir
CardStop (070-344 344). Cette carte sera alors bloquée et refusée si elle est utilisée
auprès d'un guichet automatique ou d'un terminal de paiement. Le titulaire fera aussi en
sorte d’avertir également la police et son agence de ce vol.
La carte est assortie d'une limite d'utilisation qui contribue également à sa sécurité : les
retraits quotidiens à l'aide d'une carte donnée ne peuvent dépasser un certain montant. Il
est aussi prévu un contrôle automatique du solde du compte, de sorte qu'il est impossible
de descendre sous zéro sans le vouloir.
d. Quels sont les avantages et les inconvénients de cette carte ?
Emetteur du
paiement
Banque A Banque B Bénéficiaire du
paiement
accepté
sûr grâce au code
PIN
24,
7 jours sur 7
automatique
d'erreurs
automatique
d'erreurs
immédiatement
disponible = crédit
direct
automatique en caisse
d'achat = spontanéité
paiements
confidentiels
dans des équipements
payer par le
commerçant
Madame Gandibleux Page 86
e. A qui cette carte est-elle destinée ?
Nombreux sont ceux qui possèdent une carte de débit; il s'agit d'un service que les
banques accordent assez facilement à leurs clients si elles pensent que ceux-ci n'en
abuseront pas. La plupart des banques proposent d'ailleurs aussi des cartes de paiement
aux mineurs, parfois déjà à partir de 10 ans !
f. Comment se déroule un paiement par carte ?
C'est la société Banksys qui gère l'essentiel des paiements électroniques effectués par
carte de débit en Belgique. Lorsque la bande magnétique de la carte est passée dans le
lecteur de cartes chez le commerçant, une série d'informations sont notifiées à Banksys
par téléphone, parmi lesquelles les coordonnées du client et celles du commerçant chez
qui le lecteur de cartes est installé. Banksys autorise ou refuse alors le paiement (solde
insuffisant, code PIN erroné, …).
Les données du paiement sont ensuite transmises par Banksys - via le CEC (Centre
d'Echange d'opérations et de Compensation) - aux banques concernées. Les
innombrables paiements que les banques belges doivent effectuer en faveur les unes des
autres – représentant par exemple des achats de clients chez des commerçants - sont en
effet centralisés et dénoués au niveau du CEC. Les informations relatives à ces paiements
sont transmises de manière totalement automatique aux banques concernées, où les
comptes visés sont débités et crédités.
3. Le Chèque
L'Eurochèque est le formulaire de chèque le plus couramment utilisé : il
est pour ainsi dire accepté partout. Il se présente de la manière suivante :
- Recto : montant en lettres, code devise, montant en chiffres, lieu, date et
signature.
Les nom et numéro de compte du propriétaire du chèque et le nom de la
banque sont bien entendu préimprimés.
- Verso : endroit pour noter le numéro de la carte de garantie
Madame Gandibleux Page 87
a. Qu'est-ce qu'un chèque ?
On utilise un chèque pour effectuer un paiement unique. Cet instrument a pour
incontestable avantage d’être assez simple à utiliser, mais il est tout aussi exposé au vol
que l’argent liquide.
L'émetteur d'un chèque donne un ordre inconditionnel à sa banque de payer un montant
donné au bénéficiaire. Le paiement proprement dit n'intervient qu'au moment où le
chèque est encaissé. Au niveau national, les chèques sont dans une large mesure traités
automatiquement, cependant le chèque demeure un instrument de paiement onéreux.
L’utilisation de chèques décroît d’année en année, au profit du virement et de la carte de
débit. Par ailleurs, le 1er janvier 2002, la garantie Eurocheque n’existe plus.
b. Qu'en est-il de la sécurité du chèque ?
Un chèque peut facilement se perdre, mais il peut aussi être volé.
Un client peut cependant toujours faire opposition à des chèques perdus ou volés.
c. Quels sont les avantages et les inconvénients inhérents au chèque ?
Emetteur du
paiement
Banque A Banque B Bénéficiaire
d'utilisation
continue de
rapporter des
intérêts
sûr
anonyme
de données
l'argent peut
être utilisé tant
que le chèque
n'est pas perçu
(intérêts)
imputer des
coûts de
saisie
vol ou de
perte
formulaires sont
chers
obligatoire
des données
(ce n'est que
lorsque le chèque
est encaissé que
l'argent peut
produire un
rendement)
Source :http://www.abb-bvb.be/edu/fr/mod002/tools/e1.htm
Madame Gandibleux Page 88
©
CRIOC © CRIOC ©
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D.LES DROITS ET LES DEVOIRS DU CONSOMMATEUR MINEUR D’AGE
Etre mineur signifie être considéré comme incapable de passer des actes juridiques .
Les professionnels du secteur commercial s'intéressent de près aux jeunes, parce que
ceux-ci disposent d'un budget de plus en plus important (travail, argent de poche, etc.).
Ainsi, les produits et les campagnes publicitaires s'adressent de plus en plus directement
aux jeunes. Quand un mineur effectue un achat dans un magasin, il n'y aucun problème
tant que le produit est payé. Si l’achat n'est pas payé, le vendeur ou les parents vont
procéder en justice. Dans ce cas, il appartient au juge de décider si le jeune a oui ou non,
atteint « l'âge de raison ». II s'agit d'un critère flou, puisque certains jeunes seront
considérés « raisonnables » à l'âge de 12 ans, tandis que certains juges situe nt l'âge de
raison vers 6 ans déjà.
Lorsqu'un mineur achète un produit « ordinaire » (alimentation, matériel scolaire, par
exemple), les tribunaux estiment qu'il le fait à la demande ou avec le consentement de ses
parents. Les parents peuvent être obligés de payer la facture (qui peut être assez
importante quand il s'agit par exemple d'un meuble de bureau).
Imaginons qu'un jeune achète une voiture (en occasion) et qu'il ne peut payer la facture car il a dépassé son budget, dans ce cas, cette facture sera présentée aux parents. S'ils paient, il n'y aura aucun problème, mais s'ils ne paient pas... L'achat ne peut être annulé que si les parents peuvent convaincre le juge du fait que la situation sociale et financière
de leur enfant ne permettait pas un tel acha t.
En ce qui concerne « la fortune personnelle » (argent, biens immobiliers, etc.) d'un enfant
mineur, les parents ont le droit d'en toucher les revenus et de les dépenser (l'usufruit). Le
tribunal de la jeunesse peut sanctionner des parents qui gèrent mal les biens qui leur sont
confiés.
Seuls les biens qui sont confiés au jeune sous la condition explicite que les parents ne
peuvent pas en toucher les revenus, et les sommes que le jeune gagne lui-même en
travaillant, sont exclus de cette gestion parentale. Les parents peuvent encaisser ces
revenus jusqu'à ce que le jeune ait atteint l'âge de 18 ans ou jusqu'à ce qu'il soit émancipé,
mais ils doivent l'utiliser pour l'éducation et l'entretien de l'enfant. Ils ne font alors
qu'exercer leur « autorité parentale ».
Cette « autorité parentale » est constituée de l'ensemble des droits et devoirs des parents envers leurs enfants et le « patrimoine » de leurs enfants. Cette autorité ne peut être
exercée que dans l'intérêt du mineur.
Responsabilité : « celui qui cause des dommages en est responsable », est un principe de
base généralement admis. Mais quand un adolescent cause des dommages, c'est son père
ou sa mère qui sera responsable par manque de supervision. Les parents conservent
l'autorité parentale, même quand le jeune ne vit plus avec eux..
Madame Gandibleux Page 89
Age et actes spécifiques
Pour certains actes spécifiques, la loi peut prévoir une capacité limitée pour le mineur :
12 ANS : Le jeune reçoit une carte d'identité de l'administration municipale, mais il ne
doit pas toujours l a porter. Il peut, avec l'autorisation de ses parents ouvrir un compte bancaire courant et disposer d'une carte de retrait ( souvent plafonnée à un certain montant, et sans possibilité de descendre en négatif sur le compte)
14 ANS Tant qu'on n'a pas 14 ans, on ne peut prendre de boissons alcoolisées, même en compagnie d'un adulte.
15 ANS : Le port de la carte d'identité est obligatoire. Le mineur peut être émancipé ou
demander à être émancipé. Le mariage mène à l'émancipation automatiquement. Une
fille peut se marier à partir de l'âge de 15 ans, un garçon doit avoir 18 ans. On peut
conclure un contrat pour travail de vacances, à moins que les parents ne s'y opposent
explicitement. Dès que l'adolescent a 18 ans, l'opinion des parents ne compte plus.
L'adolescent doit être en ordre sur le plan de la scolarité obligatoire (jusqu'à l'âge de 16
ans ou de 15 ans si les deux premières années du secondaire ont été suivies).
16 ANS : Le jeune a accès aux dancings et cafés (en dessous de 16 ans, ce n'est permis
que s'il est marié ou accompagné d'un parent, du tuteur ou d'un superviseur). Dès 16 ans,
les contacts sexuels sont acceptés. Conduire une motocyclette est légalement permis. Au
cinéma, il sera admis aux films « pour adultes». Le jeune mineur peut rédiger un
testament. Pour ouvrir un compte bancaire, le jeune doit encore toujours avoir la
permission ou la caution des parents. Ils le mandateront à disposer librement de l'argent
qui se trouve sur ce compte. Le jeune émancipé doit avoir l'autorisation du tuteur.
Une exception existe : « tout mineur qui touche un revenu régulier de travail d'étudiant
ou de travail à temps partiel, peut, dès l'âge de 16 ans, ouvrir un compte courant auprès
de certaines banques ». Si le père, la mère ou le tuteur ne s'y oppose pas, tout adolescent
qui travaille peut toucher personnellement son salaire.(au comptant, ou sur un compte
bancaire). Jusqu'à l'âge de 18 ans, les parents peuvent exiger que ses gages soient versés
sur leur compte. Ils doivent le signaler par écrit à l'employeur. Le conseiller de l'aide à la
jeunesse, est compétent pour tout litige concernant les gages de l'adolescent. II décidera
dans l'intérêt du jeune travailleur.
II ne faut pas nécessairement avoir un contrat de travail pour pouvoir ouvrir un compte
bancaire, tant qu'on a la permission du représentant légal. Tout enfant peut ouvrir un
compte d'épargne et y verser de l'argent, même sans la permission des parents ou du
tuteur. Mais ce n'est qu'à partir de l'âge de 16 ans, qu'il peut retirer une certaine somme
d'arge nt de ce compte, somme variable selon les banques. Pour des montants plus
importants, il lui faut l'accord de ses parents. Quand un compte d'épargne a été ouvert en
son nom, il ne peut retirer de l'argent qu'avec l'autorisation de son représentant légal.
Lui seul peut disposer de cet argent. II ne peut retirer la totalité de cet argent du compte
qu'à partir de l'âge de 18 ans. Ses parents ne peuvent utiliser l'argent de son compte que
pour son éducation et son entretien.
Dans la pratique, les relations entre mineurs et banques ou caisses d'épargne, peuvent varier selon l'institution.
Madame Gandibleux Page 90
Thème 3 : Gestion budgétaire
Compétences :
Citer des types de monnaies répondant à différents types de dépenses
et des réflexes de protection adaptés.
Enumérer les moyens de gagner de l’argent par les jeunes.
Reconnaître les causes et les conséquences du surendettement des
jeunes de – 25 ans, identifier les possibilités d’aide spécifique.
Identifier les possibilités d’épargne, fixer des objectifs, choisir un
mode d’épargne et évaluer son choix.
Démasquer les objectifs poursuivis par les banques quant à la
fidélisation des jeunes clients.
Identifier et classifier les principaux achats auxquels les élèves
consacrent leur budget.
Madame Gandibleux Page 91
A. LES JEUNES ET L’ARGENT
1. Les revenus des jeunes
ORIGINE
A mesure qu'ils grandissent, les jeunes ont de plus en plus d'argent. à leur disposition.
L'origine de ces sommes tend également à se dissocier des apports parentaux avec l'âge: la part de l'argent de poche donnée par les parents diminue progressivement et les sources se diversifient.
Les principales sources de revenus que l'on peut citer sont :
L'argent de poche hebdomadaire ou mensuel donné par les parents : en Belgique,
82% des jeunes de 12 à 20 ans, reçoivent de l'argent de poche de leurs parents. En
1993, la moyenne hebdomadaire reçue par les jeunes de leurs parents, se situait aux environs de……………………..
L'argent occasionnel représente également un apport attendu au moment des fêtes
(…………………………………...) par 60% des jeunes belges.
……………………………………………………….. : certains parents monnaient l'aide
de leurs enfants, parfois déjà dès les premières années du primaire. D'autres,
modulent leur apport en fonction des résultats scolaires. Mais ces deux catégories
représentent une minorité en Belgique. .
L'argent………………………………………………………………………. évolue également
selon l'âge et l'indépendance des enfants. L'habillement tend à être le premier poste de
cette catégorie à partir de la pré-adolescence, reflet d'un consensus social relativement
nouveau: le droit des 12-15 ans à une culture spécifique. Un jeune belge sur quatre,
bénéficie de ce type de revenus pour l'achat de ses vêtements, ses frais de voyage, etc.
L'argent reçu occasionnellement de parents éloignés
(…………………………………………), vient améliorer le portefeuille de près de 42% des
jeunes en Belgique.
Les ……………………………………………………………..effectués au cours de
l'année scolaire, connaissent un succès grandissant auprès des 14-15 ans. Mais
les jeunes belges semblent légèrement moins impliqués dans ces petits jobs
(baby-sitting et aides commerciales ne tentent qu'un jeune sur sept en Belgique),
que ceux d'autres pays européens.
Les travaux de vacances ont plus de succès : 3% des 12-14 ans, 19% des 15-16 ans et
42% des 17-18 ans, y ont recours.
Madame Gandibleux Page 92
Enfin, il faut citer les revenus des bourses d'étude, d'allocations familiales,
d'indemnités de chômage, et même les revenus d'un travail régulier pour la catégorie au dessus
de 16 ans.
Les jeunes gagnent aussi de l'argent comme……………………………………. Ils peuvent le
faire à partir de l'âge de 15 ans, lorsqu'ils suivent le programme d'enseignement à temps
plein ou lorsqu'ils suivent l'enseignement à temps partiel spécialement conçu à cet effet.
Dans ce cas, ils peuvent gagner jusqu'à l'équivalent d'un salaire de 416,47 euros (net
imposable). Si ce montant est dépassé, il n'est plus déductible (sur le plan des impôts) pour
la personne qui était en charge des soins du jeune travailleur. Ce plafond varie bien
évidemment, et est redéfini d'année en année par les services compétents.
Les parents reçoivent une ………………………………. tant que le jeune ne preste
que du travail de vacances sous contrat écrit ou pas plus de ……………heures de travail
étudiant par mois.
Pour travailler à temps partiel, il faut l'autorisation (au moins implicite) des parents. C'est
aussi à eux de décider si le jeune peut gérer ses ………………….. lui-même ou pas.
Dans des cas exceptionnels, les mineurs peuvent demander le … … … … … … … … …
auprès du CPAS, s'ils sont émancipés par le mariage ou ont un ou plusieurs enfants à
charge (même hors mariage).
A partir de l'âge de 18 ans, s'ouvre de toute façon, dans certaines conditions, le droit au revenu
minimum d’insertion. Pour les besoins financiers avant 18 ans, il est possible de s'adresser
au CPAS pour un soutien supplémentaire. La volonté du CPAS de supporter le jeune et le
montant de ce support éventuel, dépendront fortement de sa situation.
Madame Gandibleux Page 93
2. Les dépenses des jeunes
Actuellement, les jeunes n'ont plus systématiquement besoin d'argent comptant (monnaie
fiduciaire) pour régler leurs achats.
LA MONNAIE FIDUCIAIRE EST REMPLACÉE PAR LA MONNAIE SCRIPTURALE
Toutes les institutions financières se sont intéressées à ce nouveau marché constitué par les jeunes. Les banques investissent à long terme auprès des enfants et cherchent à fidéliser les jeunes par une diversification des produits proposés.
Cette stratégie s'accompagne d'une campagne publicitaire ciblée sur les 12-16 ans, leur proposant
à l'ouverture d'un compte, qui un CD, qui un sac de sport, etc. Les parents sont également sollicités,
leur aval étant absolument nécessaire, un mineur d'âge ne pouvant pas effectuer seul des
opérations bancaires. Les banques tentent plutôt de sécuriser les parents, en jouant sur la
pédagogie et l'apprentissage d'une gestion moderne du budget ( à l'exemple de la banque DEXIA qui
a proposé aux parents qui en faisaient la demande un dossier pédagogique et informatif sur l'argent
de poche de leurs enfants) , tout en les tenant évidemment comme responsables en dernier
ressort de l'évolution des fonds (la plupart des banques demandent aux parents de fixer un
plafond de retrait et par ailleurs, ils doivent se porter garants du compte ouvert par leur s enfants). Selon une enquête réalisée par «Le Soir » en 1993 déjà, six banques sur sept, approchées en
Belgique, offraient la possibilité d'ouvrir un compte courant dès l'âge de 12 ans, avec accès aux
réseaux automatiques et au « self-banking ». Les retraits maxima autorisés varient de 120 à 1
200 euros par semaine avec, dans la plupart des cas, un montant plus important permis après 16 ans.
Services bancaires et jeunes.
L'ouverture d'un compte courant est présentée comme la porte d'accès à l'indépendance, l'émancipation et la liberté.
Ce compte courant sera soit approvisionné pas ses parents, soit par le jeune lui-même,
lorsqu'il accède à un job occasionnel ou à un véritable emploi.
Tant qu'un mineur est étudiant, il doit attendre ses 18 ans pour ouvrir seul un compte en
banque. S'il travaille avant d'atteindre sa majorité, l'autorisation et la garantie des
parents resteront également nécessaires jusqu'à sa majorité.
Cette indépendance tant vantée par les banques reste donc strictement conditionnée aux lois de protection des mineurs.
La plupart des banques ne font aucun problème pour l'administration de cartes électroniques, mais l'emploi de ces cartes varie d'une institution à l'autre. Certaines proposent, dès 16 ans, une utilisation identique à celle ouv erte aux adultes, avec donc la possibilité de descendre en dessous de zéro, pour des montants limités (de -
50 à - 120 euros ). Cette possibilité s'offre aussi, en pratique et dans certaines limites, à tous les jeunes de 12 ans, titulaires d'une carte de retrait électronique.
Edition 2002Réf catalogue : 228-02D D-2002–2492-11© CRIOC
Madame Gandibleux Page 94
3. L’épargne : le rôle des banques
Exercice : texte à trous C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Etats - entreprises – monnaie (2x) - crédit – paiement - bourses - seigneur - guerre –
renaissance – placement - moderne - économie - opérations – Antiquité – banc – changeurs -
Moyen-âge
Les origines de la banque remontent à l'……………. . Le mot "banque" dérive de l'italien
"banca" qui désigne un ……………. en bois sur lequel les changeurs du Moyen Âge
exerçaient leur activité. Les premiers banquiers de cette époque sont les…………….
.Au……………., chaque grand……………. ou chaque grande ville avait le droit de
frapper sa propre ……………. . Des monnaies différentes étaient donc en circulation
dans un même pays. Le rôle du changeur était de changer (moyennant paiement)
la……………. de celui qui arrivait de l'extérieur de la ville contre de la monnaie utilisée
dans la ville.
De la……………. au 19ème siècle, les fondements de la banque ……………. se mettent
en place. Les premières banques publiques et les premières……………. apparaissent
pendant la Renaissance, tandis que les banques privées connaissent une expansion en
Europe.
Après la…………….1914-18, l'histoire de la banque est conditionnée par le
développement de l' ……………. et l'organisation des systèmes bancaires.
Les……………. jouent un rôle de plus important dans le système bancaire.
Depuis cette époque la banque est un établissement de……………. pouvant effectuer
toutes…………………..de banque : recevoir des dépôts, accorder des crédits à tout type
de clientèle et pour toute durée, mettre en place et gérer des moyens de……………. ,
effectuer des opérations connexes à son activité principale : change, conseils et gestion en
matière de……………………., conseils et gestion en matière de patrimoine pour les
particuliers, conseils et gestion au service des……………..
Madame Gandibleux Page 95
Exercice :
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Par groupe de deux, recherchez sur internet les réponses aux questions ci-dessous
n’oubliez pas de précisez les sites que vous avez visités.
1) Qu’est ce qu’une banque ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………… 2) Qu’est ce qu’un dépôt ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………… 3) Quels sont les différents types de dépôts ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………… 4) Comment fonctionne le système bancaire entre une banque et un particulier qui
y place son argent ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………… 5) Comparer les sites de trois banques différentes et choisissez celle qui vous
séduit le plus entant que jeune consommateur, justifiez votre réponse?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Madame Gandibleux IVSP
96
B. LES MENAGES ET L’ARGENT
Introduction :
Remettez en ordre les puzzles suivant qui vous permettront de découvrir les
définitions du ménage et du revenu.
Le ménage :
résident – logement - d’une ou plusieurs personnes – même - composé - ayant ou
non – dans- un lien de parenté – mais -un – même.
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Remarque :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
1. Les revenues des ménages :
immobilier – activité- produit- ou - d’une- ou –d’un capital – mobilier – régulier
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Revenus des jeunes Revenus des ménages
On peut donc classer les revenus des ménages en 4 catégories :
1…………………………………………………………
2………………………………………………………...
3………………………………………………………..
4………………………………………………………..
Madame Gandibleux IVSP
97
1.1Les revenus du travail :
Il existe deux grandes catégories de travailleurs :
……………………………. : il perçoit sa rémunération d’un employeur
vis-à-vis duquel il est lié par un contrat de travail.
…………………………….. : il ne dépend d’aucune autorité et il exerce
librement son activité sans être lié par un contrat de travail auprès d’un
employeur.
……………….. ……………….. …………….....
……………….. ………………… ……………….
……………… ………………… ………………
……………….. ……………….. …………….....
……………….. ………………… ……………….
……………… ………………… ………………
……………….. ……………….. …………….....
……………….. ………………… ……………….
....................... ……………… ……………..
Madame Gandibleux IVSP
98
Les différentes parties de la rémunération :
Monsieur Dupond vient de signer un contrat d’emploi. Il y lit que sa rémunération sera de
1290 €. A la fin du mois, il est étonné et déçu car son patron ne lui remet que 920€.
Comment cela est-il possible ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Pourquoi ces retenues ?
Les retenues sont effectuées pour permettre, par l’intermédiaire de l’ONSS :
Salaire brut (obtenu dans le cadre du contrat de travail)
- Cotisations sociales du travailleur (13,07% du salaire brut pour les travailleurs du secteur privé)
----------------------------------------------
= Salaire brut imposable
- …………………………………..
-----------------------------------------------
Salaire
Madame Gandibleux IVSP
99
Exercices : 1. Différentes parties de la rémunération.
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
Observe la feuille de paie et réponds aux questions :
1. Quel est le montant du a) brut total :………………
b) imposable total :…………….
c) net total :……………….
2. La différence entre le brut total et l’imposable total est de ……………….
Ce montant représente :……………………………………………………….............
2. La différence entre l’imposable total et le net total est de ……………….
Ce montant représente : …………………………………………………………….
2. Calcul du salaire net
C3 : Appliquer : résoudre des applications concrètes, appliquer des concepts théoriques
Monsieur X reçoit un appointement de 1859,20 €. Il paye 1442,17 € d’impôts.
Madame Y perçoit un salaire brut de 785,25 € et elle paye 22% d’impôts.
Monsieur Z gagne 2032 € (brut) il paye 573 € d’impôts.
Madame Gandibleux IVSP
100
Le ………………………………………………… peut se définir comme une retenue
fiscale à la source des revenus professionnels de certains contribuables à l’impôt des
personnes physiques (IPP). Il s’agit donc d’un acompte, d’une avance sur l'impôt global
qui sera établi à l'issue de la déclaration à l'impôt des personnes physiques.
Raisons d’être du précompte professionnel
1. L’Etat est soucieux de percevoir une partie des recettes fiscales sans attendre
que l’année imposable soit écoulée.
2. L’Etat juge plus fiable et rapide un prélèvement fiscal opéré par l’intermédiaire
des employeurs qu’auprès des destinataires de revenus
À quels revenus professionnels le précompte s’applique-t-il ?
Le précompte professionnel est dû sur les revenus professionnels autres que les
« ……………….. » ou « ……………… » des travailleurs indépendants (entreprises et
professions libérales).
Il est dû sur les :
« rémunérations », que perçoivent :
1. Les TRAVAILLEURS : salariés, fonctionnaires, militaires, magistrats, ministres
du culte.
2. Les DIRIGEANTS D’ENTREPRISE : administrateurs et gérants de sociétés, et
membres du comité de direction d’une SA par exemple.
« pensions, rentes et allocations » : pensions de retraite et de survie, de même que
les allocations aux victimes d’accident de travail ou de maladies professionnelles.
Le montant du précompte professionnel et ses variables
Le montant du précompte n’est évidemment pas fixe. Il dépend des variables suivantes :
Variable principale :
………………………………………………..c’est-à-dire le revenu brut après
déduction des cotisations sociales personnelles
Variables secondaires =
1. ………………………..
2. ………………………..
3. ………………………..
4. ………………….........
Madame Gandibleux IVSP
101
Les retenues sont fixées dans des échelles (« barème ») de précompte professionnel.
Résumons :
1.2Les revenus sociaux :
Les revenus sociaux se composent des revenus de ………………………. et des revenus
de…………………………….
Quelle est la différence entre ces deux types de revenus ?
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Revenus de complément Revenus de remplacement
Les revenus sociaux sont ceux versés par le biais de la Sécurité Sociale
Madame Gandibleux IVSP
102
1.3Les revenus de la propriété :
On peut distinguer deux grandes catégories de revenus de la propriété :
Les revenus immobiliers provenant des biens immobiliers :
Exemple :……………………………………………………………………………………
.
Les revenus immobiliers prennent la forme de loyer versé par les locataires.
Les revenus mobiliers provenant des biens mobiliers :
Exemple :……………………………………………………………………………………
1.4Les revenus exceptionnels :
Les revenus exceptionnels sont ceux qui sont occasionnels, extraordinaires, rare
Exemple :…………………………………………………………………………………….
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103
2. LES DEPENSES DU MENAGE
Les ménages vont utiliser leur revenu pour acquérir les biens et services nécessaires à la
satisfaction de leurs besoins.
Ces dépenses sont multiples et peuvent être classées de différentes manières :
2.1Les différentes dépenses :
Les charges fixes :
Définition: des charges incompressibles et indispensables.
Exemples: …………………………………………………………………………………
Les charges courantes
Définition: des charges qui peuvent être réduites mais qui sont indispensables.
Exemples: ………………………………………………………………………………..
Les charges extraordinaires
Définition: des charges qui peuvent être réduites et qui ne sont pas indispensables.
Exemples: ……………………………………………………………………………
Les ménages qui ne dépensent pas la totalité de leurs revenus épargnent
Revenu = consommation + épargne
Epargne= différer sa consommation
Certains ménagent dépensent plus que la totalité de leurs revenus :
Consommation = revenu disponible+ crédit
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104
2.2Le crédit
Toutes ces personnes n’ont pas assez d’argent pour payer leurs achats, ils doivent faire appelle
à un crédit.
Définition du crédit : activités liées aux prêts d’argent se traduisant par une dette.
Les types de crédits :
Le ………………………………………………………….
Exemple: Marc travaille au Quick en tant qu'étudiant durant l'année. Il y a des rentrées
d'argent régulières sur son compte en banque, mais les sorties d'argent le sont tout autant.
Parfois, il dépense même plus que ce qu'il ne reçoit. Comment fait-il?
Définition : Réserve financière mise à votre disposition par votre banque en vue de faire face
à court terme à des problèmes de liquidité.
La ………………………………………………….
Exemple: Vous avez besoin d'argent. Pas pour n'importe quoi, pour
achetez votre nouvelle Mini. Donc, vous avez besoin d'une somme bien
déterminée. Vous vous rendez auprès d'un établissement de crédit. Que
vont-ils vous proposer?
Pas de chance la voiture de M Gilles vient de rendre
l'âme, au bout de sept années de bons et loyaux
services. Après s'être informé, il arrête son choix sur
un modèle: une Peugeot 307. Coût: quelques 15 000
€. N'ayant pas une telle somme disponible, il faudra
bien avoir recours au crédit. Le garagiste auquel il
s'adresse lui propose un financement.
Monsieur Fernandez, grand amateur de musique à
décidé de remplacer sa chaine HIFI. Son choix se
porte sur la marque Pioneer. Une publicité lui
annonce que Photo-Hall propose justement un
modèle à 575 €, assortie d'une formule alléchante:
un crédit à 0%.
M et Mme K sont mariés depuis 2 ans. Ils vivent dans
un appartement. La venue prochaine d'un enfant et leur
envie de vivre dans un endroit spacieux et calme les fait
envisager l'achat d'une fermette à la campagne. Ni leurs
revenus, ni leurs économies ne leur permettent de payer
cash le prix demandé.
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Définition : Crédit proposé pour l'acquisition d'un bien ou la prestation d'un service. Un
acompte de 15% sur le prix du bien doit être payé. Le reste est payé en plusieurs mensualités.
Exemple: Achat d'une voiture, d'une TV, d'une machine à laver, de meubles, etc.
Le ……………………………………………..
Exemple: Vous avez besoin d'argent. Mais vous ne voulez pas faire part à votre établissement
de crédit du but de ce prêt d'argent. Donc vous vous rendez auprès de votre établissement de
crédit et vous leur demandez un crédit qui ne demande pas d'affectation bien précise.
Définition : Crédit proposé pour l'acquisition d'un bien ou la prestation d'un service. Un
acompte de 15% sur le prix du bien doit être payé. Le reste est payé en plusieurs mensualités.
Exemple: Achat d'une voiture, d'une TV, d'une machine à laver, de meubles, etc.
Remarque:
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Le …………………………………………………
Exemple: Vous rêvez d'habiter une belle villa. Le
problème est que vous êtes contre la location car vous
estimez qu'il s'agit de fonds perdus. Mais vous n'êtes pas
non plus riche comme crésus, donc vos ne savez pas
acheter cette magnifique villa au comptant. Que vous
reste-t-il comme solution.
Définition : Le crédit hypothécaire, vous permet d'avoir les fonds nécessaires auprès d'un
organisme financier pour acheter, construire, transformer/rénover un bien immeuble. C'est un
crédit à longue durée (20-30 ans). Les mensualités ne peuvent dépasser 30% du revenu.
Exemples: maison, appartement, terrain.
4
5
Madame Gandibleux IVSP
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3. Le surendettement
Exercice : Ces personnes sont-elles surendettées ?
Monique 50ans, Secrétaire, mère de 3 enfants. Elle est au chômage, divorcée et a 3
enfants à charge. Elle touche 1000€ par mois comme revenu de remplacement. Elle
doit payer par mois 500€ de loyer, 400€ par mois pour les études onéreuses de sa fille,
80€ seulement pour les frais alimentaires, 100€ pour tous les autres frais. Pour essayer
de s’en sortir, elle contracte des crédits et très vite elle n’arrive plus à assumer, chaque
mois, elle se retrouve en négatif.
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Suzette a contracté un crédit hypothécaire et un crédit pour la voiture, elle doit
rembourser près de 770 € par mois. Au mois de décembre, elle fait plaisir à sa fille et
lui offre une nouvelle chaîne-hifi de 200€. Pour récompenser son autre fils, elle achète
un nouvel ordinateur de 1100 €. Ses frais personnels s’élèvent à 250€ pour ce mois.
Au mois de décembre 2006 elle a touché comme salaire, 2100 € mais se retrouve en
négatif. Au mois de janvier, Suzette touche à nouveau son salaire de 2100€.
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Paul possède un compte chez Dexia mais cette banque ne lui plaît plus, il retire son
argent et le place sur un nouveau compte, chez Fortis. Il reçoit un extrait de compte de
la banque Dexia, il est en négatif de 2€ car des frais on été retirés lorsqu’il a enlevé
son argent.
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Critères du surendettement :
1………………………………….
2…………………………………..
3…………………………………..
Définition : Le surendettement est la situation d’une personne qui ne sait plus faire face à
ses dettes et qui éprouve donc des difficultés financières importantes mais aussi de
manières durables
Le surendettement est la situation d’une personne qui ne sait plus faire face à ses dettes et
qui éprouve donc des difficultés financières importantes mais aussi de manières durables.
La séparatio, le décès, la maladie et la perte
d’emploi.
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3.1Les causes du surendettement :
Evolution (en%) de la fréquence et du montant des dettes autres que le crédit entre 1994 et
2003 dans les dossiers de médiation de dettes.
« Autres dettes » Variation de la fréquence
(1994 – 2003)
Variation du montant moyen
(1994 – 2003)
Soins de santé + 26% + 25%
Eau + 12% + 52%
Loyer + 14% + 44,5%
Téléphone + 22% + 110%
Dettes fiscales + 26% + 6%
Gaz, électricité + 9% + 7%
Dettes alimentaires + 0% +131%
Total +10% + 34,4% Observatoire du crédit et de l’endettement, 2004
Les causes :
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………
……………………………………………….
Causes du surendettement en %
Difficultés de gestion du budget 34
Divorce-décès 29
Diminution des revenus 20
Perte d'emploi 20
Accident -maladie 16
Cession d'activité d'indépendant 12
Dépression 8
Dépenses de luxe 4
D’après vous, quelles sont les causes principales du surendettement ?
Madame Gandibleux IVSP
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Exercices : Le surendettement en chiffres
C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
A l’aide des graphiques suivants, répondez aux questions
Questions :
Quelle est la région la plus touchée par le surendettement par rapport aux
autres régions ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Quel est le pourcentage de personnes surendettées à Arlon et à Virton?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Donne les caractéristiques d’une personne surendettée en utilisant plusieurs
graphiques.
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Comment ont évolué les contrats défaillants depuis 3ans ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Grâce au graphique, calcule le nombre de contrat(s) défaillant(s) par
personne. Compare les années 2005 et 2006.
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
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Ventilation par arrondissements administratifs et provinces
18
88
14
01
23
01
21
04
15
74
24744
18967
2503922524
25802
0250050007500
1000012500150001750020000225002500027500
Arl
on
Ba
sto
gn
e
Ma
rch
e-e
n-
Fa
me
nn
e
Ne
ufc
hâ
tea
u
Vir
ton
Villes
Nb
re d
e p
ers
.
contrats
défaillants
total des contrats
enregistrés
Partie de la population majeur ayant
des contrats défaillants (2006)
61%21%
9%4% 5%
Personnes avec 1
contrat défaillant
Personnes avec 2
contrats défaillants
Personnes avec 3
contrats défaillants
Personnes avec 4
contrats défaillants
Personnes avec 5
contrats défaillants
Nombre des personnes et des contrats
défaillants en Belgique 2004-2006.
508039 501102 492177
349665
343020
337755
0
100000
200000
300000
400000
500000
2004 2005 2006
Années
Nb
re d
e p
ers
.en
mil
liers
N-bre de
personnes
N-bre de
contrats
défaillants
Répartition (en %) des demandeurs selon le type
de ménage, Région wallonne, 2003
0 10 20 30 40
Caractéristque
Pourcentage
Famille monoparentale
Couple ou cohabitant
avec enfants
Couple ou cohabitant
sans enfant
Isolé
Sources :
- http://www.observatoire-
credit.be/SiteOce/sit
e.nsf/.Accueil?ReadForm
- http://www.luttepauvrete.be/chiffres_su
rendettement.htm
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3.2Les conséquences du surendettement :
Un témoignage parmi beaucoup d’autres :
« Le plus terrible, c’est le regard des autres. Je ne supportais pas la manière dont on me prenait
pour une irresponsable incapable de gérer un budget. »
« Ce qui est le plus dur à supporter, c’est la peur qui vous tient au ventre quand on sonne à la
porte ; le facteur avec un recommandé, les huissiers qui viennent marquer les meubles … »
« La cause principale de l’endettement d’une personne peut-être une profonde dépression. De
plus, les dettes à rembourser ne sont parfois pas dues à des dépenses folles ou inconsidérées, s’en
suit un laisser-aller progressif dû à sa fragilité psychologique. »
Reprendre quelques conséquences :
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
…………………………………………
3.3Comment lutter contre le surendettement :
EExxeerrcciiccee :: GGrrââccee aauuxx ddééffiinniittiioonnss ccii--ddeessssoouuss,, rreelliieezz--lleess aauuxx nnoommss ddeess ggrroouuppeess oouu
iinnddiivviidduuss qquuii aaiiddeenntt lleess ppeerrssoonnnneess ssuurreennddeettttééeess..
Noms Activité
huissiers
La mission de cet homme est d’éviter les conflits entre
des personnes qui souhaitent passer des accords dans
des domaines différents, il écoute, conseille et donne
des avis. Métier à forte dimension humaine. Il est un
médiateur
Service de médiation des dettes
agréées
Nom d’une association créée à Jemmapes par deux
personnes surendettées.
dignitas
Ils reproduisent un peu trop vite le modèle de
l’administrateur des biens qui gère à la place des
personnes. De plus les gens confondent trop vite le
rôle de défense avec le rôle du médiateur.
notaires
Image d’un homme sonnant à votre porte pour
procéder à la saisie de vos biens. Il peut aussi procéder
à des recouvrements amiables de créance, dresser une
liste de meubles et procéder à des saisies
avocats
Services sociaux publics (CPAS) ou privés et leur
mission est de venir en aide aux personnes endettées
DDééffiinniittiioonn:: Le médiateur doit être neutre entre créanciers et débiteurs, pour aider à la fois à
rembourser les dettes et à retrouver des conditions de vie décentes.
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3.4Préventions :
Réglementation :
EExxeerrcciiccee :: C2 : Lire, analyser et interpréter les informations
GGrrââccee aauuxx aarrttiicclleess rreeppllaacceezz lleess mmoottss mmaannqquuaannttss ddaannss llaa ddééffiinniittiioonn
Définition : Le règlement collectif de dettes est une procédure……………………………..qui
a pour objectif de ………………………….. la situation …………………………… des
personnes surendettées et de leur permettre de pouvoir un jour …………………………. Cette
procédure ne fait qu’augmenter depuis quelques années.
Préventions
Quelques conseils pour éviter les pièges du crédit.
Tenir ses dépenses à jour et faire un budget.
Analyser son budget, vérifier si vous pouvez faire face à de nouvelles charges.
Ne vous fiez pas à certains prêteurs qui proposent de faire le calcul à votre place.
Si vous avez besoin d’un emprunt, vérifiez quel est le type de crédit le plus adapté pour vous.
N’empruntez jamais pour rembourser une ou plusieurs dettes. Cela peut devenir une spirale
sans fin, adressez-vous plutôt au service de médiation de dettes de votre commune.
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Exercice : Le crédit pour ou contre : synthèse
C4 : Communiquer : argumenter, s’approprier des aptitudes à communiquer
Après avoir montré le rôle du crédit dans l’accès à la consommation, vous en
soulignez les risques.
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« Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort. » Marc-Aurèle