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SynthÚse Générale - PLUI Diois - Octobre 2019 - CCD
SYNTHESE GENERALEElaborée à partir des 7 réunions de secteurtenues en juin et juillet 2019
LâespĂšce invasive la plus Ă©voquĂ©e dans tous les secteurs du territoire est la pyrale du Buis. La dĂ©foliation du Buis est trĂšs visible dans les paysages du Diois et prĂ©occupe certaines com-munes quant au risque incendie que ces arbustes secs accentuent. Certains secteurs soulĂšvent la concurrence que la pyrale crĂ©e avec dâautres insectes pollinisateurs sur les lavandes et/les tilleuls. Lâimpact sur le tourisme est lui aussi citĂ© vis-Ă -vis des nuisances as-sociĂ©es Ă lâinvasion massive.
Dâautres espĂšces ont Ă©tĂ© citĂ©es telle que la chenille processionnaire qui connait finalement des cycles de prolifĂ©ration et de rĂ©cession. Lâaugmentation dâespĂšces allergĂšnes telles que le frelon asiatique, lâambroisie, le panais urticant a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e Ă plusieurs reprises sous la forme de risque sanitaire. Le rĂ©-chauffement climatique accentue la prolifĂ©ration de champignons parasites et/ou de gui dans les forĂȘts, ces derniĂšres Ă©tant fragilisĂ©es par les sĂ©cheresses successives. A deux reprises, la multiplication du castor a Ă©tĂ© mentionnĂ©e avec des dĂ©gĂąts dans les vergers, cependant lâespĂšce est aussi une source dâattraction pour le tourisme vert et les naturalistes (et la biodiversitĂ©).
Le sanglier semble ĂȘtre aperçu de plus en plus bas, notamment dans les villages. La vallĂ©e de la Roanne insiste sur la rarĂ©faction du poisson dans les riviĂšres, phĂ©nomĂšne qui peut ĂȘtre en partie associĂ© au niveau dâĂ©tiage des riviĂšres de plus en plus bas.
La nature en ville est un facteur de rĂ©gulation thermique comme une opportunitĂ© dâintroduire davantage de biodiversitĂ© en ville. Une OAP vĂ©gĂ©talisation (Orientation dâAmĂ©nagement et de Programmation) pourrait ĂȘtre proposĂ© au PLUI.
La prĂ©sence du loup est citĂ©e dans lâensemble des secteurs avec des remarques sur le changement forcĂ© des pratiques pastorales
ïżœ Les difficultĂ©s ou les dissuasions de reprise des exploitations dâĂ©levage par de jeunes exploitants ïżœ La baisse des espaces pĂąturĂ©s et donc des espaces agricoles ïżœ Lâemploi de chien de protection de plus en plus grand avec derniĂšrement le berger dâAnatolie, causant
des problĂšmes de cohabitation plus sĂ©vĂšres (randonneursâŠ)
BIODIVERSITĂ
Les rĂ©unions organisĂ©es par bassin de vie ont mobilisĂ© au total un peu plus de 300 personnes. Les premiers Ă©lĂ©ments de diagnostic prĂ©sentĂ©s ont parfois Ă©tonnĂ© le pu-blic prĂ©sent : les paysages, le changement climatique, les formes architecturales des villages jusque dans leur dĂ©tail ou encore lâĂ©volution du tourisme. Un PLUI est un do-cument qui se veut transversal, un espace de rĂ©flexion commun pour Ă©laborer le projet de territoire de demain. Toutes ces thĂ©matiques ne trouveront pas de rĂ©ponse dans un document dâurbanisme mais sont des Ă©lĂ©ments constitutifs du diagnostic de territoire. Ce travail rĂ©pond aussi au code de lâurbanisme qui rĂ©glemente le contenu dâun docu-ment dâurbanisme.
Toutes les prĂ©sentations sont disponibles Ă la suite des synthĂšses par secteur sous for-mat PDF. Ci-dessous la synthĂšse gĂ©nĂ©rale qui se veut au plus proche de ce que les ci-toyens prĂ©sents ont exprimĂ©s. Toutes les problĂ©matiques abordĂ©es ne trouveront pas dâissues ou de solutions dans un PLUI mais font partie de la vie du territoire.
SynthÚse Générale - PLUI Diois - Octobre 2019 - CCD
LâavancĂ©e de la forĂȘt est remarquĂ©e sur tous les secteurs du Diois avec diffĂ©rentes raisons invoquĂ©es :
ïżœ Le recul de lâexploitation forestiĂšre pour plusieurs raisons, la plus citĂ©e Ă©tant la difficultĂ© dâaccĂšs aux forĂȘts en pentes rendant les coĂ»ts dâexploitation non viables par rapport au prix de revente du bois ; la faible qualitĂ© au sens Ă©conomique du pin noir dâAutriche (espĂšce dominante sur les Ă©tages collinĂ©ens, hĂ©ritĂ©e des programmes de reforestation du 19 Ăšme pour lutter contre lâĂ©rosion) ; le manque de professionnels
ïżœ La diminution de lâĂ©levage qui permet de maintenir des pĂąturesLa structuration dâune Association FonciĂšre Pastorale est Ă©voquĂ©e comme Ă©lĂ©ment facilitateur pour rĂ©ouvrir des espaces enfrichĂ©s et fournir des pĂątures Ă lâĂ©levage. Le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation de maniĂšre glo-bale est davantage citĂ© dans le haut Diois. La vallĂ©e de Quint note des travaux de coupe de bois pour recrĂ©er des pĂątures, il est Ă©voquĂ© la difficultĂ© rencontrĂ©e avec la rĂ©ticence de certains habitants Ă voir se rĂ©aliser ces travaux de coupe sur le secteur de la Roanne notamment.
Le secteur plus au sud de la Motte remarque la di-minution dans ses paysages, des vergers (pommes cerises, coings, prunes, poires). Le changement cli-matique et les sĂ©cheresses marquent aussi les pay-sages forestiers dâaltitude de roux, les sapins et les Ă©picĂ©as affaiblis par les sĂ©cheresses sont parasitĂ©s et meurent sur pied. A lâavenir dâautres espĂšces dâarbres seront replantĂ©es.
Les entrĂ©es de villes dĂ©gradĂ©es par les panneaux publicitaires ont Ă©tĂ© citĂ©es par deux fois. Le manque dâunitĂ© des nouvelles constructions du territoire est visible dans le paysage.
PAYSAGE
Plusieurs bassins de vie Ă©voquent la diminution des niveaux dâeau dans les riviĂšres avec un Ă©tiage (point le plus bas du niveau dâeau) arrivant plus tĂŽt dans la saison. La baisse dâenneigement est vue comme une ressource (recharge) en diminution pour les nappes phrĂ©atiques. La quantitĂ© dâeau est dâautant plus faible au moment oĂč elle est plus vulnĂ©rable ; en Ă©tĂ© ; du fait des consommations des campings et des rĂ©sidences secondaires qui font doubler la population.
Par deux fois la construction dâouvrages collinaires pour rĂ©cupĂ©rer les eaux de pluie est abordĂ©e. La rĂ©cu-pĂ©ration Ă lâĂ©chelle individuelle est aussi Ă©voquĂ©e au travers une expĂ©rience faite Ă Luc-en-Diois. Les dĂ©bits rĂ©servĂ©s pour la DrĂŽme restreignent lâalimentation des canaux historiques irrigants les jardins potagers sur le secteur de Luc et le secteur de Die.
Les ouvrages de distribution sont parfois anciens, beaucoup dâhabitations sur le territoire sont raccordĂ©es Ă des sources privĂ©es dont lâentretien et lâabondance leur sont propres.
La ressource en eau peut ĂȘtre une limite Ă©conomique pour les serres agricoles. Certaines cultures sont vues comme trĂšs consommatrices dâeau sur le territoire (noyers, mĂ©lisse, maraĂźchageâŠ). Des remarques sont faites sur la nĂ©cessitĂ© dâadapter les cultures au climat de plus en plus sec ou dâadapter les variĂ©tĂ©s sur le long terme.
La qualitĂ© des eaux de baignade est abordĂ©e par la citation des arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux dâinterdiction de bai-gnade sur la DrĂŽme et le Bez.
Les stations dâĂ©puration manquent parfois dans les petits villages, le nombre important de hameaux demanderait de nombreuses pe-tites stations dâĂ©puration (plus petites mais plus nombreuses) avec un frein Ă©voquĂ© qui est celui des financements. La saturation de la station dâĂ©puration par temps de pluie de la ville de Die est aussi Ă©voquĂ©e.
Le recyclage des dĂ©chets verts est vu comme quelque chose de rĂ©-alisable Ă lâĂ©chelle collective comme individuelle. Cependant il serait nĂ©cessaire dâavoir des actions pour inciter au compostage.
RESSOURCES
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Deux secteurs dĂ©crivent des risques de chutes de pierres Ă©parses. Ce sont majoritairement les axes de communication qui sont concernĂ©s avec ponctuellement des villages et/ou habitations. Pour le risque inon-dation, aucun secteur ne cite ce risque comme trĂšs prĂ©sent, la plupart des villages se sont construits plutĂŽt en retrait des cours dâeau. Un secteur remarque tout de mĂȘme un changement des pĂ©riodes de crues avec une remarque sur le manque dâentretien des petits ouvrages (buses, embĂąclesâŠ). Le syndicat du bassin ver-sant de la DrĂŽme ne sâoccuperait pas assez des petits ruisseaux mais davantage de la DrĂŽme. Les riverains entretiennent de moins en moins tous les ouvrages qui conduisent lâeau.
RISQUES
Le territoire semble accueillir autant de jeunes couples avec ou sans enfants, que de retraitĂ©s. La question des services et Ă©quipements au regard de ces tranches de population est abordĂ©e. LâaccĂšs aux soins et/ou le maintien Ă domicile pour les personnes ĂągĂ©es est largement Ă©voquĂ©. Tous les bassins de vie abordent la question de lâaccĂšs aux soins Ă domicile pour les personnes ĂągĂ©es.
Les contraintes dâĂ©loignement parfois rendent les dĂ©placements longs, pour les professionnels, le recrute-ment est difficile pour des villages du haut Diois. LâaccĂšs aux soins pour les personnes ĂągĂ©es est ressenti comme disparates selon les secteurs du territoire. Le maintien Ă domicile fait enjeu dans un territoire oĂč les Ă©quipements pour accueillir les personnes ĂągĂ©es sont sous tension. La proposition de nouveaux types de services comme de lâhabitat groupĂ© avec des services intĂ©grĂ©s est formulĂ©e.
Les secteurs de Quint et de Val-Maravel Ă©voquent la rĂ©partition inĂ©gale des services de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et le manque de solution de garde pour les enfants. Les Ă©quipements seraient trop concentrĂ©s sur la ville de Die. LâĂ©cole dans les villages est un vrai facteur dâattractivitĂ©.
DONNĂES SOCIO-DĂMOGRAPHIQUES
La question des matĂ©riaux de construction est Ă©voquĂ©e Ă plusieurs reprises avec notamment lâalerte sur la fin des autorisations dâexploitation de carriĂšres sur le Diois. La fermeture des carriĂšres du Diois sans autorisation de rĂ©ouverture ou de prolongement des carriĂšres aura un impact certains sur les coĂ»ts des matĂ©riaux pour les entreprises du bĂątiment comme pour les particuliers (importation et donc transport des matĂ©riaux). Le rĂ©amĂ©nagement paysager des carriĂšres ou la crĂ©ation dâun autre avenir pour ces derniĂšres est aussi proposĂ©.
HABITATLe taux de logement vacant sur le territoire nâest pas record, cependant les secteurs par-tagent le constat de la vacance en centre-ville. Les maisons de village, aux intĂ©rieurs parfois compliquĂ©s (escalier, sombre, petite surface) nâintĂ©ressent que peu de nouveaux arrivants. Le peu dâanticipation des personnes ĂągĂ©s pour lâadaptation du logement au vieillisse-ment est aussi Ă©voquĂ©. La difficultĂ© de rĂ©no-vation pour lâĂ©conomie dâĂ©nergie en secteur classĂ© est vue comme problĂ©matique. La question de la densitĂ© pour les constructions est abordĂ©e, au travers notamment de la nĂ©-cessitĂ© de laisser des espaces verts/naturels.
Plusieurs secteurs du Diois partagent le constat suivant :
Ă DĂ©saffection des maisons de centre-ville/village
ïżœ Maisons sans espace extĂ©rieur ïżœ IntĂ©rieur parfois contraint (peu de lumiĂšre, escalier Ă©troit, petits espacesâŠ) ïżœ CoĂ»ts de rĂ©novation trop important par rapport au prix dâachat ou aux travaux exigeants liĂ©s au classe-
ment des centres villes dĂ» Ă la prĂ©sence dâun monument historique ïżœ Beaucoup de maisons de famille vacantes avec un attachement Ă©motionnel des familles qui ne vendent
pas mais ne font pas de travaux et ne louent pas
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à Un manque considérable de logements à la location
ïżœ DifficultĂ© pour certains propriĂ©taires de faire du logement locatif pour des raisons financiĂšres ainsi que des exigences normatives pour la mise Ă la location
ïżœ Des logements en location de trĂšs mauvaise qualitĂ© avec des coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques non absorbables pour les mĂ©nages (financiĂšrement fragiles)
ïżœ La sĂ©vĂšre concurrence entre rĂ©sidences secondaires ou locations touristiques (airbnb) et logements locatif Ă lâannĂ©e
ïżœ Un manque de logement locatif pour de la courte durĂ©e (CFPPA, GRETA, saisonniers,...) ïżœ Un frein Ă lâinstallation durable de nouveaux habitants ou de personnes pour de lâemploi (le logement
locatif permet aux nouveaux habitants de tester le territoire et dâavoir le temps de trouver Ă acheter) ïżœ Une plus grande facilitĂ© de louer seulement lâĂ©tĂ© des maisons non isolĂ©es, limite lâinvestissement dans
le bien (rentabilitĂ© court terme) avec cependant des maisons vides lâhiver ïżœ La vrai plus-value dâavoir des logements communaux Ă la location est citĂ©e
La crĂ©ation de plus de jardins familiaux permettrait de proposer une sorte « dâextĂ©rieur » pour les habitations du centre-ville.
Ă Prix de lâimmobilier ressenti comme injustement Ă©levĂ©
ïżœ Le prix de revente des maisons secondaires est trĂšs haut (« Quand les rĂ©sidences secondaires se vendent elles restent des rĂ©sidences secondaires »), les propriĂ©taires ne sont pas dans le besoin, les ventes peuvent traĂźner,
ïżœ LâaccĂšs Ă la propriĂ©tĂ© pour les jeunes mĂ©nages est compliquĂ©, les profils qui achĂštent sont des profils aisĂ©s (rĂ©sidents secondaires et retraitĂ©s), localement les salaires sâalignent mal avec les prix de lâimmobilier
Les rĂ©sidences secondaires trouvent dans les commentaires des points nĂ©gatifs et des points positifs. Pour certaines communes, les rĂ©sidents secondaires sont trĂšs prĂ©sents et vivent sur place 7 mois sur 12. Leur im-pact positif sur lâĂ©conomie locale est soulignĂ© Ă la fois pour les commerces de proximitĂ© comme pour les mĂ©-tiers du bĂątiment. Lâouverture des commerces toute lâannĂ©e Ă ChĂątillon-en-Diois serait liĂ©e Ă la prĂ©sence des rĂ©sidents secondaires. Le manque de lien entre les rĂ©sidents secondaires et les habitants est citĂ© une fois.
ĂCONOMIELe territoire abrite de nombreuses activitĂ©s diversifiĂ©es, innovantes pour certaines (Chocolatier Ă Glandage, production de Spiruline Ă ChĂątillon-en-Diois, un luthier Ă Lesches-en-Diois, un fabricant dâappeau Ă Beau-mont-en-DioisâŠ.). Le territoire est vu comme un incubateur dâinitiatives innovantes, un territoire riche dâinitia-tives. DâaprĂšs plusieurs secteurs, le tĂ©lĂ©travail a toujours beaucoup dâavenir et un fort potentiel de dĂ©velop-pement.
La question :
ïżœ Des solutions fonciĂšres dâactivitĂ©s dans les villages (lâoffre fonciĂšre est trop concentrĂ©e dans les zones artisanales)
ïżœ La saturation de la zone artisanale de Luc-en-Diois avec la difficultĂ© dâavoir plus de 1000 mÂČ pour de lâactivitĂ© Ă©conomique
ïżœ Quelle offre pour les artisans qui veulent habiter au-dessus de leur atelier (pas dâoffres dans le Diois) ? ïżœ La forme des bĂątiments pour de lâactivitĂ©
Enfin la crĂ©ation dâun pĂŽle dâactivitĂ© autour du BTP et des matĂ©riaux Ă©cologiques est soulevĂ©.
AGRICULTURELes secteurs de la vallĂ©e de Quint, Boulc, Luc-en-Diois et Val-Maravel partagent lâidĂ©e que lâaccĂšs Ă la terre agricole est trĂšs compliquĂ© et rend trĂšs difficile lâinstallation de nouveaux agriculteurs. Le travail de lâassocia-tion Terre de Liens est saluĂ© sur un secteur pour lâaide Ă lâinstallation de jeunes agriculteurs quâelle a menĂ©e.
Les terres agricoles de bonne qualitĂ© sont dans les fonds de vallĂ©e et rentrent en concurrence avec lâurba-nisation. Un travail sur la valeur agronomique des sols agricoles dans le diagnostic aurait du sens (il nây a pas que les terres en AOC qui ont de la valeur). Cependant la valeur agronomique dâun sol est aussi fonction de la plantation. Pour certaines cultures ou villages les terres agricoles de bonne qualitĂ© sont en limite de village, ce qui rentre en contradiction pour certains avec la loi montagne qui demande Ă ce que les nouvelles constructions se trouvent en continuitĂ©.
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Les filiĂšres de miel et de lĂ©gumes sont citĂ©es comme des filiĂšres Ă fort potentiel de dĂ©veloppement. Des questionnements sont partagĂ©s sur lâadaptation des cultures au changement climatique et notamment sur la production des vins effervescents comme la clairette. Les chaleurs font monter les degrĂ©s du raisin ce qui dans le processus de fabrication posera de nouvelles questions, lâagro-foresterie est citĂ©e comme une des pistes Ă Ă©tudier.
Les nombreuses volontĂ©s dâinstallations sont sur le modĂšle de petites surfaces pour une production qui alimenterait les circuits courts du territoire ; alors que le modĂšle des exploitations de plus en plus mĂ©ca-nisĂ©es miserait plutĂŽt sur le grossissement par la surface.
Lâagriculture biologique est mise en avant dans beaucoup de secteurs notamment par la valeur ajoutĂ©e quâelle donne aux produits locaux. La pratique agricole bio permet aussi plus de proximitĂ© entre habitat et agriculture (moins de problĂšmes dus aux traitements en tout cas pour le maraĂźchageâŠ). Lâagriculture pourrait retrouver des surfaces proches des centres-villes avec une vocation nourriciĂšre. Les jardins familiaux
sur tout le territoire sont considĂ©rĂ©s comme un vĂ©ritable patrimoine (particuliĂšrement Ă Die et Luc-en-Diois). Le dĂ©veloppement de grands poulaillers bio est mal perçu et pourrait dĂ©favoriser lâimage de lâagriculture bio-logique.
Les plantes aromatiques sont considĂ©rĂ©es comme le fer de lance de lâagriculture Dioise (aura internationale, adaptation des cultures au manque dâeau par certaines plantes aromatiquesâŠ).
Deux pistes sont citĂ©es comme la crĂ©ation dâune cantine collective (pour favoriser les circuits courts) et le dĂ©veloppement de culture de houblon face au nombre de microbrasseries locales.
COMMERCESLes commerces ambulants sont vĂ©ritablement terminĂ©s par contre les livraisons suite Ă lâachat sur internet augmentent considĂ©rablement. Ces livraisons occasionnent beaucoup de trajets vers le territoire, ces derniers pourraient ĂȘtre mutualisĂ©s depuis la vallĂ©e du RhĂŽ-ne vers le Diois. Les difficultĂ©s de maintien du commerce sont Ă©voquĂ©es. La transmission des commerces est parfois compliquĂ©e.
Dans le centre-ville de Die, un important turn-over est observé, voir la difficulté de maintenir des commerces. Les espaces de co-working maintiennent de la vie en ville et fonctionnent trÚs bien (fibre optique).
TOURISMELe tourisme est considéré comme un des piliers économiques du territoire, cependant le tourisme connait des évolutions certaines :
ïżœ Fermeture des grands centres de vacances ïżœ La baisse dâactivitĂ© des stations de skis de moyenne montagne ïżœ SensibilitĂ© au crise Ă©conomique
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DĂPLACEMENT
Le sentiment de manque dâamĂ©nagement cyclable est partagĂ© par beaucoup de secteurs. Ce sont surtout les axes principaux qui sont visĂ©s par le manque dâamĂ©nagement (cohabi-tation vĂ©lo/voiture dangereuse). De nombreux chemins de traverses existent mais ne sont pas toujours praticables Ă vĂ©lo. Le vĂ©lo Ă©lectrique est pourtant une vraie opportunitĂ© pour le dĂ©veloppement des mobilitĂ©s du quotidien Ă vĂ©lo.
Lâaugmentation nette et progressive du carburant est Ă mettre en face de la dĂ©pendance Ă la voiture. La sĂ©grĂ©gation par la mobilitĂ© sâaccentuera avec lâaugmentation des coĂ»ts de dĂ©-placements ; les populations en perte de mobilitĂ© seront Ă la fois les foyers aux ressources fragiles et les personnes ĂągĂ©es (baisse dâindĂ©pendance et/ou trĂšs faible revenu).
Le manque de transport en commun est abordé, les différences selon les communes pour le ramassage scolaire aussi.
« LâapprĂ©hension de la fermeture de la ligne ferroviaire est forte localement ». La question du potentiel de dĂ©veloppement du train avec des gares fermĂ©es est soulevĂ©e. Le manque de cadencement et la difficultĂ© de relais avec les mĂ©tropoles est dommage et freine lâirri-gation des territoires.
Des remarques sur lâaugmentation des bouchons dans la ville de Die sont formulĂ©es.
Les idées suivantes sont avancées :
ïżœ Le tourisme estival aura du mal Ă compenser la baisse du tourisme hivernal ïżœ Le ralentissement des stations de sports dâhiver pose la question de lâavenir du parc de logements sai-
sonniers et rĂ©sidences secondaires qui lui-mĂȘme commence Ă ĂȘtre revendu (revente au col du rousset de citĂ©e)
Ă Sur lâhĂ©bergement :
ïżœ Le fonctionnement en vase clos des campings accueillant les populations nordiques nâaurait pas beau-coup de retombĂ©es sur le territoire
ïżœ Lâaccueil paysan pourrait ĂȘtre une solution alternative (permettrait de changer de forme dâaccueil) ïżœ LâimmĂ©diatetĂ© dâinternet favorise plus les locations type «bnb» que les campings, qui pour certains font
encore des formules de week-end à week-end (vu comme problématique)
Les atouts touristiques du territoire sont ses paysages et son cadre naturel principalement, cependant il manquerait dâactivitĂ©s dites « structurantes » sur le Diois. Le tourisme Ă©questre et les loisirs pour tourisme
familial sont cités comme ayant un fort potentiel de développement. Le tourisme moto continue de croßtre avec quelques désagréments sonores pour les villages traversés.
Le tourisme dâĂ©tĂ© est qualifiĂ© par certains de tourisme de masse, le sur-dimensionnement de certains Ă©quipements pour lâaccueil tou-ristique est aussi abordĂ©. La concentration de lâactivitĂ© touristique se trouve ĂȘtre sur une trop courte pĂ©riode, son dĂ©veloppement sur dâautres pĂ©riodes seraient favorables. La ligne de train semble ĂȘtre importante pour lâapport de touristes sur le territoire.
Le manque dâentretien croissant des lignes tĂ©lĂ©phoniques est notable. Le manque sur cer-tains secteurs dâinternet et/ou de rĂ©seaux est citĂ©, cependant deux secteurs citent lâimpor-tance de garder des zones blanches pour lâĂ©lectrosensibilitĂ©. Les mairies pourraient ĂȘtre des relais numĂ©riques pour les villages. Les zones blanches en tĂ©lĂ©phonie mobile sont ressenties comme un frein Ă lâinstallation.
TĂLĂPHONIE
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Le dĂ©veloppement des filiĂšres bois/Ă©nergie et hydraulique aurait du potentiel sur le territoire avec cependant des rĂ©serves sur la filiĂšre bois quant aux difficultĂ©s dâexploitation sur le territoire. LâintĂ©gration dâun programme TEPOS (territoire Ă Ă©nergie positive) serait une possibilitĂ© pour travailler sur la question de lâĂ©nergie Ă lâĂ©chelle du territoire inter-communal. La poursuite du dĂ©veloppement des panneaux solaires sur les toitures est compliquĂ©e sur les secteurs classĂ©s. Des remarques sur le besoin de penser en amont la construction pour lâĂ©conomie dâĂ©nergie et de faire attention aux rĂšgles dâurbanisme qui parfois rendent compliquĂ©e lâutilisation de matĂ©riaux Ă©cologiques. Deux sec-teurs abordent le travail sur lâĂ©clairage public pour faire des Ă©conomies
dâĂ©nergie. Le secteur de St-Nazaire-le-DĂ©sert aurait travaillĂ© sur lâinstallation dâune pico-centrale, celle-ci aurait Ă©tĂ© refusĂ©e pour des questions de dĂ©bits insuffisants.
ĂNERGIE
Le secteur de Die, de Val-Maravel, de Luc-en-Diois, expriment clairement le sentiment dâabandon que la diminution des services publiques procure (fer-meture prĂ©vue de la trĂ©sorerie de ChĂątillon, ques-tion en suspens sur la ligne TERâŠ). Les solutions de transport limitĂ©es isolent davantage le territoire. Dans un contexte oĂč les services et/ou lâactivitĂ© se concentrent dans les mĂ©tropoles le transport est essentiel pour irriguer les territoires dans un sens comme dans lâautre ; le territoire Diois est citĂ© comme « respiration Ă©conomique » pour les mĂ©tro-politains.
POSITION DU TERRITOIRE
Glandage
Lus-la-Croix-Haute
Boulc
Val-Maravel
BeauriĂšres
Les Prés
La BĂątie-des-Fonds
Lesches-en-Diois
Saint-Dizier-en-Diois
Bellegarde-en-Diois
Establet
Rottier
Charens
Beaumont-en-Diois
Miscon
Saint-Andéol
VachĂšres-en-Quint
Saint-Julien-en-Quint
ValdrĂŽme
Menglon
Montlaur-en-Diois
JonchĂšres
Poyols
ChĂątillon-en-Diois
Luc-en-
Diois
Montmaur-en-Diois
Recoubeau-JansacBarnave
Pennes-le-Sec
Aucelon
Brette
Volvent
Arnayon
Chalancon
LaMotte-
Chalancon
Pontaix
Sainte-Croix
Ponet-et-
Saint-Auban
Marignac-en-Diois
Chamaloc
Romeyer
Laval-d'Aix
Saint-Roman
Solaure-en-Diois
Barsac
Pradelle
Rochefourchat
Saint-Nazaire-le-DĂ©sert
Gumiane
DIE
Die
Valence
Crest
Glandage
Lus-la-Croix-Haute
Boulc
Val-Maravel
BeauriĂšres
Les Prés
La BĂątie-des-Fonds
Lesches-en-Diois
Saint-Dizier-en-Diois
Bellegarde-en-Diois
Establet
Rottier
Charens
Beaumont-en-Diois
Miscon
Saint-Andéol
VachĂšres-en-Quint
Saint-Julien-en-Quint
ValdrĂŽme
Menglon
Montlaur-en-Diois
JonchĂšres
Poyols
ChĂątillon-en-Diois
Luc-en-
Diois
Montmaur-en-Diois
Recoubeau-JansacBarnave
Pennes-le-Sec
Aucelon
Brette
Volvent
Arnayon
Chalancon
LaMotte-
Chalancon
Pontaix
Sainte-Croix
Ponet-et-
Saint-Auban
Marignac-en-Diois
Chamaloc
Romeyer
Laval-d'Aix
Saint-Roman
Solaure-en-Diois
Barsac
Pradelle
Rochefourchat
Saint-Nazaire-le-DĂ©sert
Gumiane
DIE
Die
Valence
Crest
PROCHAINES ETAPES
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Communauté des Communes du Diois - 42 rue Camille Buffardel - 26150 DieOuvert au public du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 sauf le vendredi fermeture à 17h.Téléphone : 04 75 22 29 44 - Courriel : [email protected]
www.paysdiois.fr................................................................................................................
Rédaction : Service PlanificationCrédit Photos et Illustrations : CCD, @IsaAllemand
RĂ©alisation graphique et mise en page : Isa ALLEMAND - CCD
AménagementLogementEconomie
EnvironnementAgriculture
DéveloppementMobilitéPaysage...
Diagnostic duPLU intercommunalPARTICIPERaux réunions publiques par secteurs
APPORTERvos connaissances
CONTRIBUERau diagnostic du PLUi
St JULIENEN-QUINTsalle des fĂȘtesJeudi 6 Juin
18h30
BOULCsalle Henri BrochierMardi 11 Juin
18h30
VAL MARAVELsalle des fĂȘtes
Mercredi 19 Juin18h30
LUC-EN-DIOISles Voconces
Jeudi 20 Juin18h30
LA MOTTE-CHALANCON
salle des fĂȘtesJeudi 27 Juin
18h30
ST-NAZAIRELE-DĂSERTsalle des fĂȘtes
Mardi 2 Juillet18h30
DIEsalle communautaire
ESCDDMer. 10 Juillet
18h30
Glandage
Lus-la-Croix-Haute
Boulc
Val-Maravel
BeauriĂšres
Les Prés
La BĂątie-des-Fonds
Lesches-en-Diois
Saint-Dizier-en-Diois
Bellegarde-en-Diois
Establet
Charens
Beaumont-en-Diois
Miscon
Saint-Andéol
VachĂšres-en-Quint
Saint-Julien-en-Quint
ValdrĂŽme
Menglon
Montlaur-en-Diois
JonchĂšres
Poyols
ChĂątillon-en-Diois
Luc-en-
Diois
Montmaur-en-Diois
Recoubeau-JansacBarnave
Pennes-le-Sec
Aucelon
Brette
Volvent
Arnayon
Chalancon
LaMotte-
Chalancon
Pontaix
Sainte-Croix
Ponet-et-
Saint-Auban
Marignac-en-Diois
Chamaloc
Romeyer
Laval-d'Aix
Saint-Roman
Solaure-en-Diois
Barsac
Pradelle
Rochefourchat
Saint-Nazaire-le-DĂ©sert
Gumiane
DIE
Communauté des Communes du Diois42 Rue Camille Buffardel -BP 41
26 150 DIE
Contact : Isabelle [email protected]
www.paysdiois.fr et
IPN
S - C
CD -
Isa
ALL
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