coNtributioNs voloNtairescoNtributioNs voloNtaires

Été 2004

Numéro 14

www.sangfrais.com

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Marchandisedu Sang Frais !» Nous avons des t-shirts, des autocollants et des macaronsà l’effigie du Sang Frais àvendre ! Tous les détails surnotre site web auwww.sangfrais.com

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Quel est votre style de metal favori ? Thrash Death BlackNu-metal Hardcore ProgPower Mélodique (Swedish)Grind

Les 10 premièrespersonnes à s’abonnerrecevront GRATUITEMENTla compilation 2003-2004du label Français Nothingto Say, comprenant Angra,Manigance, Adagio,Patrick Rondat et plus !(Gracieuseté de Fusion 3)

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Trois-Rivières, Qc, G9A 4X6,(819) 374-3686

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39, 1ère Avenue Ouest,Amos, Qc, J9T 1T7,(819) 732-6206

MUSIGUITARE 2000174 route 132 Ouest,Gascons, Qc, G0C 1P0,

(418) 396-3026

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numéro 14 » Été 2004Dessin de la couverture:Frédéric Hardy (514) 253-6662

C.p. Saint-André, B.p. 32111montréal, Québec, H2L 4Y5, Canada

info@sangfrais.comwww.sangfrais.comRéalisatrice : Louise Girard (louise@sangfrais.com)Disciples Dévoués (sans qui il y aurait moins debouteilles vides à l’appart…) :Mise en page : Elise Beaudry (elise@sangfrais.com)Webmaster : Simon Girard (simon@sangfrais.com)Correction : Christiane GirardConseillers : Louis-Carl Roberts et Reynald GirardChroniqueurs : André Pitre, Chantal Lemire(Décibels Rock), Christine Fortier (Grimoire duMetal), Danko Todorov (L’Ulcère de vos Nuits), ÉliseBeaudry, Félix Fortin, Francis Barbin (DJ Ostrogoth),Gary Lyons (Édition Métallique/ Ghoulunatics),Jean-François “Jief” Paquette, Jean-Marie “BlackJack” Leblanc, Kevin “Korgull” Gillich, Manon“Manne” Chouinard, Marc-André “M-A” Grenier(Fate Fall), Nicolas Soucy (Fate Fall), Pierre “HellPig”Gauthier (Capitale du Metal), Richard “Metal”,Sébastien Tremblay (Paroxysm), Wayne McGrath,William Murray (Sombre Nostalgie).Stagiaire en photographie/ collage :Karver Whitmell (humanpinata@hotmail.com)Traduction : Wayne McGrathPhotos : Alex C., Antonin Paquette, Carcass, KarverWhitmell, Louise Girard, Pierre “HellPig” Gauthier(Capitale du Metal - hellpig@yahoo.com)Helpers en tout genre : Martin “Hogan” (OxidizedFaith), Melany Champagne, Mélissa Malboeuf,Nancy Laporte, Sofie RaymondTechnicien informatique attitré : StephouleHébergement de notre site Web : On Héberge.comBande dessinée : Martin “Guim” Guimond(guim666@hotmail.com)Gore donc ça : Nicolas Archambault etMathieu Aubin (goredoncca@hotmail.com)Merci : Fritz “Rocky” Harlow, Alex (Despised Icon),Laurent Seiter (~E(), September 12), Paul (Endast),Oli (Squalor), Chris (Église de Valis), Steven etJérôme (Neoblast), Efaistos, Bob (AllegianceProduction), Éric Galy (Galy Records), Marc etJacques (SAJE), Lita St-Laurent, Danielle (Potion 13),Image Folie, Jean-Claude Dumesnil et Steve (HMV),Dook, Fred, Frozen, Fulci!, Lucas, Stef Masson,Anhkrehg, Maurice Richard (Rockatak), Jean-François “Godasse” Houle (Trois-Rivières Metal),Samuel (Horfixion), Nick et Dany (Vortex), cornstarch, l’Auberge chez William, Rémy (Divinity),Martin et La Capitale du Metal, Yves à St-Justin, lesgaies bleus de St-Edmond, Boggle, Allo-Stop et mesvoyageurs du Lac, Mr. J pour la game de hockey à St-Jérôme, Jean-Yves et Michael pour celle de St-Justin.

Dépot légal: Bibliothèque Nationale du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

Fear Factory ................................................................... 5Gore Donc Ça! ............................................................ 6Anhkrehg ........................................................................... 7Annonces Classées ............................................ 9Scène Locale ................................................................ 9Top 6(66) .......................................................................... 10Le Poing ............................................................................ 11Moonspell .................................................................... 12Obscène ........................................................................... 13Amaran ............................................................................. 22BCI ............................................................................................ 23Ghoulunatics ........................................................... 24

Ottawa ............................................................................... 28Papier à Rouler .................................................... 28Sites Web ....................................................................... 28Deicide .............................................................................. 29Albums .............................................................................. 31Le courrier de Louise .................................. 40Chronique DVD ..................................................... 41CD québécois .......................................................... 43CD français ................................................................. 46Radios ................................................................................ 47Shows à venir........................................................... 49SO

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AirE

Hey boy… Six ans déjà… Quand j’y pense, c’est une grosse partie de ma vie…Mais pourtant, ça a passé si vite !!! Les innombrables shows, les nombreuses

beuveries et puff-o-thon, les péripéties sur la route, les découvertes, les talents, lestellement poches que c’est drôle, les musiciens, les fans, les poils, la gang. Tout ununivers le monde du metal !!! Partout à travers le monde, où que nous soyons sur laplanète, nous pouvons nous reconnaître… Comme un race à part entière unie par sonmode de vie, son look, ses goûts, sa passion pour la musique, les shows, les digipacks,les limited editions et les jams de sous-sol avec une caisse de bière !C’est un peu tout ça que le Sang Frais représente pour moi, c’est mon rêve Rock NRoll ! Mais c’est aussi une passion qui me donne l’occasion de rencontrer (et de tra-vailler avec) des personnes extraordinaires ! En mai 1998, je terminais le Salute duSang Frais #1 avec cette phrase : «J’espère que vous profiterez pleinement de l’infor-mation contenue dans ces pages et que vous y contribuerez…». C’est encore vrai!Laissez-moi vous présenter une partie de ceux qui se sont joint à ma destinée…

Welcome Home !P.S. Ne manquez pas notre super collage à la SOD

au dos de la couverture!

photo : Karver

Sang Frais : J’ai remarqué que sur le nouvel album,Archetype, vous vous êtes tous surpassés du côtémusical. Particulièrement Raymond (Herrera, bat-teur) ?

Burton C Bell : Hé bien, le jeux de Raymond s’améliored’album en album et pendant notre break, il a contin-ué à composer de la musique avec d’autres artistesainsi que pour des jeux vidéos. Il joue constamment. Ily a plus de dynamique et de feeling dans la manièreavec laquelle il joue sur cet album.

SF : Pour ce qui est de ton chant, on remarque aussiune plus grande dextérité avec ta voix mélodiquesur des pièces comme Bite the Hand that Bleeds etHuman Shields.

BCB : J’ai l’impression de m’être amélioré avec letemps en tant que chanteur et j’é-tais beaucoup plus confiant pourl’enregistrement de cet album.

SF : Dans le passé, les piècesplus lentes de FF sonnaient plus«space» et futuristes, main-tenant elles ont une texture plusmélancolique. Je ne peux m’empêcher de noter uneressemblance avec Neurosis (A Sun that Never Sets)sur la pièce Human Shields.

BCB : C’est dû à la façon dont Christian compose. Cespièces plus lentes ont encore la sonorité FF, maisChristian y a ajouté sa touche personnelle. Cette nou-velle texture m’a influencé à chanter d’une façon dif-férente.

SF : Sur l’album, on a droit à des passages super-heavy et agressifs musicalement, je m’attendais àréentendre ton vocal death. Pourquoi est-ilabsent ?

BCB : Ce n’est pas que je ne suis plus capable d’enfaire c’est juste que la musique n’inspire pas ce typede vocal. Il y a plusieurs façons de gueuler et il fautque ça accompagne la musique sinon, il n’y a aucunepassion et ça devient «fake». Tout le monde peutgrogner, mais ça ne veut pas dire que c’est toujoursapproprié.

SF : Pourrais-tu nous parler du contenu des troisDVDs que l’on peut retrouver (au hasard) avec lenouveau CD ?

BCB : Ce n’est pas trois, c’est deux. Il y en a un quicontient une entrevue sur la préparation d’Archetypeet l’autre contient des extraits de notre tournée aus-tralienne en janvier. Les deux DVDs contiennent levidéo de Cyberwaste.

SF : Comment se déroule la présente tournée avecSlipknot et Chimaira ?

BCB : La tournée va à merveille ! Fear Factory etSlipknot n’ont pas tourné depuis trois ans et nosalbums respectifs sortent tous deux pendant latournée, les salles sont combles à tous les soirs, alorsc’est parfait.

SF : Ça doit être intéressant de tourner avec desgroupes que vous avez influencés commeChimaira ?

BCB : Tout le monde est vraiment cool. À un point oul’autre de la tournée, des membres de Chimaira etSlipknot viennent nous voir et nous félicitent d’êtrerevenus et ils nous disent à quel point on les a influ-encés etc. C’est vraiment flatteur. On aime bien lamusique de Chimaira et ce sont des gars vraimentcool. Le nouvel album de Slipknot est fantastique, j’aivraiment hâte qu’il sorte (25 mai). Il est plus brutalque leurs albums précédents.

SF : Étrange, on m’a laissé croire qu’il était plusmélodique…

BCB : Oui, il y a des mélodies, mais les chansonsagressives sont les plus brutales qu’ils aient écrites àdate.

SF : Pour ce qui en est de votre setlist, prenez-vousl’approche d’un nouveau groupe en vous concen-trant sur le présent ou vous allez continuer à jouerdu vieux matériel ?

BCB : Non, non. Nous ne sommes pas un nouveaugroupe. Nous sommes là depuis un bout. Il y a euquelques changements ces dernières années (départdu guitariste original - Dino Cazares), mais c’estplutôt une renaissance de Fear Factory.

SF : Pourrais-tu nous parler un peu de ton projetparallèle, Ascension of the Watchers ? Est-ce dumetal ou c’est«molo» ?

BCB : Ce n’est pas metal, ni «molo», c’est plutôt hyp-notique avec beaucoup de textures, mais John (clav-iériste) et moi en sommes seulement à la composition

et à la formation de structurespour l’instant.

SF : Étiez-vous impliqués dans lasortie de l’album Concrete il yun an ?

BCB : Non cet album n’est en faitqu’une maquette démo qui nous a permis d’être signéssur Roadrunner. Ayant les enregistrements en mains,ils ont décidé de lancer cet album ainsi que Hatefilesparce qu’il nous restait encore trois albums à sortirpour terminer notre contrat de disque avec eux.

SF : Quel genre de metal écoutes-tu ces jours-ci ?

BCB : J’écoute des groupes dans le style Neurosis.J’écoute du Mastodon, Isis, Yezu, High on Fire.Neurosis est mon groupe préféré.

SF : Comptez-vous passer par Montréal pendantcette tournée ?

BCB : Définitivement. Nous seront de retour bientôt,nous avons l’intention de faire une tournée canadi-enne et visiter des villes comme: Toronto, Montréal,Québec, London (Ontario).

SF : Merci pour ton temps Burton.

BCB : Ça a été un plaisir de te parler. À bientôt !-Black Jack-

www.fearfactory.com

15.04.2004 » Dans le cadre du lancement de l’album Archetype qui marque le retour de Fear Factory, les membres BurtonC. Bell (chanteur) et Christian Olde Webber (bassiste) se sont arrêtés à Toronto au bureau de DMD pour faire des entrevues téléphoniques. Voici une transcription de l’entretien que le Sang Frais a obtenu avec le chanteur Burton C. Bell.

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Pour ce sixième anniversaire du Sang Frais, nousavons décidé de vous présenter six films marquantsde l’histoire récente du cinéma d’horreur, fait parsix réalisateurs qui contribuent à cette nouvellecrédibilité du genre et provenant de six pays où ilse produit de plus en plus de ces petits bijoux.Voyez vous le concept 666? Maudit qu’on a du fun!Certains pays importants, comme l’Espagne, le Chiliet le Brésil sont volontairement laissés de côtéparce que leurs films demeurent introuvables ici.

The Suicide ClubJAPON � RÉALISATEUR : SHION SONOAppréciation : 8,5/10 - Gore : 8/10

Une cinquantaine de jeunes collégiennes attendentle métro et discutent avec enthousiasme de tout et derien et, au moment où leur transport fait irruption,elles se prennent par la main et se jettent sur lesrails. Le phénomène prend toujours plus d’ampleur etles questions demeurent beaucoup plus nombreusesque les réponses. Un site internet qui prédit les sui-cides, des rouleaux composés de multiples morceauxde peau et l’appel d’un petit garçon plein de sagessecompliquent l’enquête. Heureusement que ces jeunesâmes en désarroi peuvent s’évader dans la musiquepop bonbon d’un groupe de petites filles qui accapareles ondes télévisées comme seul Star Académie sait lefaire. Et si la solution était le problème ?

Véritable morceau de bravoure choquant à souhait,The Suicide Club expose le phénomène du suicide chezles jeunes japonais sans la moindre concession, sepermettant même une bonne dose d’humour noir. Pasde danger que nos bons producteurs québécois se ser-vent d’un tel courage par rapport à ce fléau qui con-stitue la principale cause de mortalité chez les moinsde 30 ans. Pourtant, le public semble prêt à en enten-dre parler puisque ce long métrage a remporté le prixdu film le plus innovateur au dernier Fantasia. Sononous offre un portrait troublant de la jeunesse nip-pone (popularité de la musique pop vide, passion pourinternet, petits tattoos lavables que tout le mondeporte) et expose le fait que les médias pourraient bienfaire faire ce qu’ils veulent à ces adolescents laissésà eux-mêmes par des parents qui ne cherchent pas àcomprendre leurs valeurs, faute de temps hors du tra-vail. Peut-être même, faute d’intérêt tout simplement.The Suicide Club vient tout juste d’être distribué auQuébec et je vous conseille fortement ce film d’horreurqui sort des rangs et impose un saint question-nement, d’une façon peu orthodoxe, sur des enjeux quitouchent plusieurs pays occidentaux. Surtout le nôtre.

-nicolas-

UndeadAUSTRALIE � RÉALISATEURS : MICHAEL & PETER SPIERIGAppréciation : 7,5/10 - Gore : 8/10

Un météore s’abat sur l’Australie et transforme leshabitants en zombis. Nous sommes tentés de

soupçonner Al Quaïda mais, fausse alerte, ce ne sontque des extra-terrestres qui produisent des pluiesacides et semblent responsables de cette recrudes-cence du cannibalisme sur une petite ville autrefoispaisible. Les survivants se regroupent autour d’unhéros sans peur autrefois… pêcheur.

Ce délire cinématographique hautement divertis-sant s’inspire librement de quelques œuvres mar-quantes du cinéma d’horreur (The Evil Dead etBraindead en tête). Pas de politique, de social ou touteautre forme de réflexion sur le monde dans lequel nousvivons. C’est sans prétention que les frères Spierig onréalisé ce petit divertissement où l’on s’amuse fermedu début à la fin je vous le garanti. Notre héro pêcheurest tout simplement ridicule avec ses répliques à laSchwarzie et ses armes dignes d’un jeu vidéo. Lascène, où il se fait attaquer dans sa chaloupe par despoissons zombis, constitue une véritable pièce d’an-thologie de l’absurde! Côté zombis, ils se déplacentplus à la manière des créatures aux gestes saccadésde The Evil Dead que ceux lents et mous de Romero, lesmaquillages sont très réussis, malgré un mince budg-et, et ils finissent rarement en un seul morceau. Avez-vous l’eau à la bouche? Undead devrait sortir au ciné-ma d’ici quelques semaines.

-nicolas-

Sympathy forMr. VengeanceCORÉE DU SUD � RÉALISATEUR : PARK CHAN-WOOKAppréciation : 10/10 - Gore : 6/10

Un jeune homme sourd et muet, Ryu, se fait virer del’usine où il travaille, alors qu’il tente d’amasser lasomme d’argent nécessaire à une transplantationrénale vitale pour sa sœur. Après avoir tenté, sanssuccès, c’est le cas de le dire, de faire affaire avecdes trafiquants d’organes, il décide d’enlever la fillede son ancien patron afin d’obtenir une rançon. Lasituation tourne au vinaigre alors que la fillettedécède par accident. La vengeance sera terrible.

Véritable réflexion sur l’acte de vengeance et sesrépercussions, ce véritable film coup de poing à l’hu-mour très noir ne vous laissera assurément pas indif-férent. Les protagonistes s’adonnent à des actesd’une barbarie inouïe mais semblent toujours justifiésde le faire. Le patron riche mérite bien de payer larançon pour avoir renvoyer ce pauvre gars qui nedemande qu’à guérir sa sœur. Les trafiquants d’or-ganes méritent de payer pour avoir dérobé Ryu de seséconomies et d’un de ses reins. Ryu mérite de payerpour avoir enlevé la vie de la petite fille du patron. Lespectateur reste constamment déstabilisé grâce à lavirtuosité de la réalisation et la justesse du scénario.Plus les personnages, d’une sobriété désarmante,tentent de s’en sortir, plus ils s’embourbent danscette situation d’une lourdeur presque insupportable.On ne sort pas indemne du visionnement de ce thrillerintelligent qui critique la société coréenne avec beau-coup de mordant. Mon meilleur film de la dernièreannée.

-nicolas-

Haute TensionFRANCE � RÉALISATEUR : ALEXANDRE AJAAppréciation : 7/10 - Gore : 10/10

Commençons ici par la nouvelle destination coolpour les films d’horreur; et j’ai nommé la France ! HauteTension est un bon film d’horreur, aux scènes gores desplus intenses. Une jeune femme retourne à la maison decampagne de sa famille avec une de ses amies de l’u-niversité pour pouvoir étudier en toute tranquillité pourleurs examens finaux. Leur plan sera vite interrompulorsqu’un maniaque se présentera à la maison isolée,pour une nuit de carnage des plus violente. Jusqu’icitout va bien, on assiste à des scènes gores des plusconvaincantes (à ne pas manquer: la décapitation dansl’escalier), et de bons éléments de suspense, mais mal-heureusement la fin plutôt ridicule vient faire perdredes points à ce film. Des fois, il serait plusrafraîchissant de laisser tomber la formule du punchfinal inattendu (surtout quand il est complètementinvraisemblable) et de faire une fin qui se tient debout.Malgré tout, le film vaut la peine d’être vu et devraitfaire une apparition en salle d’ici quelques mois enAmérique du Nord. En espérant que la version nordaméricaine du film ne soit pas trop censurée.

-mathieu-

Ginger Snaps IICANADA � RÉALISATEUR : BRETT SULLIVANAppréciation : 9/10 - Gore : 7/10

Ginger Snaps II est la suite logique du premier. Onretrouve ici Brigitte qui tente de combattre soninévitable transformation en loup-garou. Elle sembleêtre capable de se contrôler jusqu’au jour où elle seretrouve en centre de désintoxication et qu’elle n’aplus accès à son antidote. Ah oui, j’oubliais, un loup-garou mâle la poursuit et il est déterminé à se débar-rasser de tout ce qui se met entre elle et lui.

-mathieu-

The ChekistRUSSIE � RÉALISATEUR : ALEXANDR ROGOZHKINAppréciation : 9/10 - Gore : 5/10

The Chekist est l’histoire d’un officier de la Chekaresponsable des exécutions dans sa province del’U.R.S.S., au temps des purges. On regarde ici undrame psychologique des plus intense, alors que l’onassiste à la lente descente dans la folie du camaradeAndrey Srubov pendant que les morts s’accumulent.Ok, ce n’est pas vraiment un film d’horreur, mais labrutalité du film dépasse amplement presque tous lesfilms d’horreur que j’ai vu dans ma vie (et j’ai le filmKichiku dans ma collection). Une grande partie deChekist se déroule dans les sous-sols de l’édifice dela Cheka, dans lesquels les exécutions prenaientplace. Ces lieux sont une véritable usine de la mort, oùles gens attendent en ligne pour être exécutés cinqpar cinq. Il y a une scène d’environ vingt minutes oùl’on voit cette chaîne infernale à l’œuvre. Aucun détailne nous est épargné. Un très bon film qui risque dansmarquer plus d’un.

-mathieu-

UNDEAD

GINGER SNAPS II

THE CHEKIST

HAUTE TENSION

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Sang Frais : Il y a déjà près de quatreans qui se sont écoulés depuis la paru-tion de Lands of War (2000), votre nou-vel album Against you All… sortiraquand ?

Anhkrehg : On ne le sait pas encore. Ona terminé l’enregistrement mais on n’apas encore de label. On voudrait entrouver un en Europe et un ici.(C’EST MAINTENANT OFFICIEL, L’ALBUM SERALANCÉ SUR GALY RECORDS EN AOÛT 2004 - NDLR)

SF : Et les trois petits points, c’est pourMotherfucker n’est-ce pas ?

AG : Mais le Motherfucker va être là…tu nous connais !

SF : Vous allez célébrer votre 10e

anniversaire cette année, il n’y a quetoi, Khayr qui est là depuis le début ?

AG : Blacknight est là depuis le débutaussi. Il avait juste pris un break pen-dant Brutal Witching Metal. C’est Michel

Monette (Shrapnel Angel of Hate) qui ajoué la guitare sur cet album là.

SF : Quand vous jouez vos chansonslive, vous avez vraiment l’air d’avoir larage. Vous ne semblez pas prendre àla légère vos paroles. Vous parlez sou-vent de la guerre mais vous êtes enguerre contre quoi ?

Khayr : Contre tout ! Nous sommes lesbarbares chaotiques neutres. Neutres,ça veut dire que nous sommes capa-bles d’être bons avec du monde maisque nous pouvons aussi être mauvais.Il y a des gens qui sont mauvais,d’autres qui sont bons, il y en a quisont plus neutres. Moi je suis entre lesdeux et je suis chaotique. Je suis con-tre les lois, je ne les respecte pas. Il y ades choses que je fais que je trouvebien, mais aux yeux des autres, c’estmal. Un tueur a besoin de tuer, pour lui,dans sa tête, c’est bien, il croit en çamais du point de vue de la société,c’est mal.

SF : Vous avez présenté une chansonpendant le show en disant: «Y’a rienqui fait plus justice que la mort»…Est-ce que ça veut dire que vousadmirez ceux qui sont capables de serendre jusqu’à tuer quelqu’un ou ceuxqui sont capables de s’enlever la vie ?

AG : Non, non, non. Un poème dit quec’est la mort qui rend justice à tout lemonde. Tu peux être handicapé, ensanté, peu importe, la mort, c’est pourtout le monde. Tout le monde est égaldans la mort. Tu peux avoir craché sur lemonde toute ta vie, avoir appauvrit tonprochain, la mort te trouvera, car elle estreine du monde !

SF : Vous ne croyez pas qu’il y a unevie après la mort ?

AG : Ça ne nous tente pas de penser à

ça ! Au jour le jour, il arrivera cequ’il arrivera.

SF : S.O.D. avaient un t-shirt dansle temps qui disait dans le dos: «I’mnot racist, I hate everyone», est-ceque c’est une phrase qui vousreprésente bien ?

Khayr : Oui. Parce que raciste çaimplique que la personne pense que sarace est supérieure à celle des autres, jen’ai jamais dis ça et je n’ai jamaispensé ça. Ma race, c’est les Québécois.Je suis québécois et je suis loin depenser du bien d’eux autres ou qu’ilssoient supérieurs à quiconque.

SF : On vous a déjà interdit de jouerdes spectacles parce qu’on vousaccusait de racisme.

AG : Ils avaient essayé de nous barrer duPetit Campus. À cause des paroles deDieu va punir Israël et Revenge of theBlack Godz. Parce qu’on dit qu’on estcontre la loi, contre les juifs mais c’estplus envers le terme Juif. Mais c’est àchacun d’interpréter ce que je dis à safaçon et eux ont décidé de croire qu’onétait des racistes. Il n’y aucune parolequi parle de race arienne ou d’éliminerune race en particulier… Les paroles decette chanson ont été prises dans l’an-cien testament comme la majorité desparoles de Lands of War.

SF : Vous deviez aller jouer en Francemais la tournée a été annulée,pourquoi ?

Khayr : J’ai fait 15 mois de prison.

SF : Et tu en as profité pourcomposer et te défouler ?

Khayr : La majorité dunouvel album a étécomposé en prison…

SF : Je ne l’ai pas vécu

mais j’imagine que tu teramasses tout seul avec toi

même… tu dois faire un groscheminement, tu lis, tu écris, tu

penses…

Khayr : Tu te donnes d’autres ambitions,tu retombes les pieds à terre. Ladernière fois que j’y suis allé, ça a étél’épreuve la plus dure de ma vie…

SF : Alors, c’était comment pour com-poser ? Comment vous faisiez pourcommuniquer ?

AG : On pouvait se téléphoner sauf queça coûte cher... C’est là que tu te rendscompte que le système c’est une grossebusiness. J’suis rentré en 2002 pour descharges de 1999. Je travaillais, maisj’ai poigné une amende et c’était pluspayant de m’envoyer en dedans pourfaire travailler des juges et des avocats,des gardiens de prison, des agents deprobations. Toutce qu’ils trou-vent danston passé,ils s’enservent,t’es unclient poureux. Ils ne

A n H K r E H G06.03.2004 » Jonquière - Extreme Brutality Fest »Ça faisait très longtemps que je voulais faire une entrevueavec les gars d’Anhkrehg. En fait, la controverse qu’ilssemaient dans la foule pendant leurs spectacles avait tou-jours piqué ma curiosité et depuis la sortie de leur excellentLands of War, j’avais vraiment envie de savoir pourquoi ilsétaient en paix avec eux-mêmes et en guerre avec lesautres... La haine façonne les traits de leurs visages et passeulement avec de la peinture…

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LINE-UP :Khayr – chanteur/ bassisteBlacknight – guitariste/ chanteurInfurya – batterie

www.anhkrehg.com

ALBUMS : 2004 – Against you All…2000 – Lands of War1997 – Le Mensonge de Massada1996 – Brutal Witching Metal1995 – Sacrificial Goat1994 – The Oath of Sorcerer King

A n H K r E H G » suite

regardent pas le progrès que tu asfait…

SF : Ils se sont servis de ton passépour t’exploiter… c’est comme çaque tu t’es senti ?

Khayr : Oui, c’est dret ça. J’ai vraimentsauté une coche en cour. J’avais reprisma vie en main et ils me replongeaientdans le milieu criminel. Je les ai tousenvoyés chier. C’est qui ces gens làpour me juger, me connaître ? Es-tu uncriminel ? As-tu fais la même vie quemoi ? Qu’est-ce que tu connais làdedans ? T’as fait des années d’étudessur les bancs d’école parce que sûre-ment que tes parents étaient riches.T’es qui toi pour m’envoyer en prison ?Un gars qui viole des mineures ou quisniffe de la poudre ? Tout le monde aquelque chose à cacher. Tes annéesd’études te donnent le droit de m’em-pêcher de voir ceux que j’aime et defaire mes projets… Ça a tout cham-bardé ma vie. Retardé le studio, annuléla tournée en France. Il y a des gens quifont leur part dans la société etd’autres qui décident de la part desautres… Mais ça m’a remis les deuxpieds à terre cette épreuve là, j’aiévolué. J’ai vu comment est la sociétéet cette société-là n’est pas pour moi.

SF : Où avez-vous enregistré l’al-bum ?

AG : Au studio Wild à St-Zénon, avecJean-François Dagenais (Kataklysm),ça va sonner mieux que Lands of Warquoiqu’il est moins pire que LeMensonge de Massada mais il avaitété composé sur la grosse droguechimique celui-là… Ma vie n’était pastrès heureuse et ça se reflète dans lestounes.

SF : Toutes vos chansons sont rem-

plies d’agressivité. Lorsque vouschantez tous les deux (Khayr etBlacknight), vous n’avez pas l’air entrain de raconter des jokes… Mêmesi vous êtes maquillés, je ne pensepas que vous êtes des personnagessur scène. Qu’est-ce qui vous hante ?

AG : C’est surtout le système… ils nousmarchent sur les pieds, ils ont le con-trôle, ils profitent de la situation. Ondécouvre à tous les jours des affaires surle gouvernement. Dans le fond, on estdes esclaves. Esclave un jour, esclavetoujours. Avant, il y avait un maître quidisait quoi faire aux esclaves, main-tenant, il y a des lois qui dictent tout cequ’ils ne veulent pas qu’on fasse. C’estencore plus hypocrite.

SF : Et vous, en tant qu’être humains,qu’est-ce que vous pensez que vouspouvez faire pour changer ça ?

AG : Déménager.

SF : Vous pensez que ça ne sera paspareil ailleurs ?

AG : Ça ne peut pas être pire qu’ici. Ilfaut au moins essayer. Il y a des paysqui semblent beaucoup plus ouvertsd’esprit ou beaucoup plus «wise». LesAméricains en ont de l’eau mais ilsl’achètent ici leur électricité parcequ’ils ne veulent pas polluer chezeux… Ici, le problème c’est le système.C’est trop long à changer. Ça prendune révolution ou de la soumission…ou l’évasion et nous on va choisir l’é-vasion.

SF : Sur le nouvel album, les piècesseront en français ou en anglais ?

AG : Les deux mais je pense que c’estmajoritairement en français.

Merci les gars et bonne chance.- Texte et photos par: Lou-

AS A RIVERe n r e g i s t r e r o n t

quelques pièces pour unSplit CD avec les groupes

Troglodyte et Sick Sad World del'Ontario… AORTA? comprend audrum christian (ex-Mesrine) etau chant, Maxime, le bassiste deThe Discord of a ForgottenSketch… Le groupe ontarienBLOOD OF CHRIST nous revientavec son troisième albumBreeding Chaos… MARCO CAL-LIARI, guitariste du groupeAnonymus, a lancé son premierdisque solo en italien en avril dernier. Che la Vitaest distribué par DEP… CJLO - nouvelle radiointernet au www.cjlo.com. Surveillez les émis-sions metal le jeudi et le dimanche... Un nouvelalbum des légendaires CULTIVATEURS CONTES-TATAIRES sortira bientôt sur le label Contemptfor Humanity Records (www.cfhrec.com)…DEÄMON lancent enfin un nouvel albumSynopsis of Syn. End of Ages, le précédentalbum, était paru en 1999… DESCEND INTONOTHINGNESS sont en pause dû à des prob-lèmes internes au sein du groupe… SimonLeduc (chanteur-guitariste des défunts Suck laMarde) est de retour avec un nou-veau groupe: LA DESCENTE DUCOUDE… DESPISED ICON ontdeux nouveaux membres, soit AlexPelletier à la batterie et Alex Erianà la voix. Le groupe offre deux nou-velles pièces en mp3 sur leur siteweb au www.despisedicon.com...DIFAMATION viennent de sortirExtreme Conditions un mini-CD desept pièces… THE DISCORD OFA FORGOTTEN SKETCH lançaientleur premier album en févrierdernier sur l’étiquette québécoiseNew Romance for Kids Records…Suite au décès de David Guay (R.I.P. 1978-2002) bassiste et ami depuis 1993 des suitesd'un cancer, la formation DISSIDENCE passe de

trio à quatuor avecl'arrivée du nouveaubassiste Kevin Bouchardet d'un deuxième guitaristeJean-Michel Gagnon… Deuxmembres de DIVINITY se retrou-vent en prison au Minnesota pourpossession de drogue. Le groupe,qui était en tournée canadienne,a fait un détour vers les États-Unis pour des raisons encoreinconnues… ~E() vont enregistr-er en juin... Éric Forest, exc h a n t e u r /bassiste de Voivod

est déménagé en France etreforme son groupe, E-FORCEavec de nouveaux membres…THE FALLOUT PROJECT travail-lent présentement sur de nou-velles compos. Un nouvel albumest prévu cet automne… FIRSTCHAPTER, groupe expérimentalprogressif sortira son deuxièmealbum Dopamine cet été… Lepremier album de FLOATINGWIDGET Praises to the RiffMonolith sera distribué par Local

Distribution etdevrait être en magasin enjuin… Le groupe power deQuébec FORGOTTEN TALESlancera All the Sinners au Japonle 21 août prochain.…Félicitations à FROZEN qui, aumoment d’aller sous presse,étaient rendus en semi-finale duconcours Emergenza! Le groupeaccueille un nouveau membresoit Mélanie Sabourin (Ex-Chaosphere) qui assume main-tenant le rôle de bassiste…Hantise, le nouvel album de

FROZEN SHADOWS, vient de sortir sur le labelfrançais Holy Records... F.T.M. (Flush ta Marde)viennent de chier un mini CD, édition limitée à 20

exemplaires. Les pochettes (faites à la main)sont toutes différentes… GALY Records con-tinue de faire parler de lui en 2004. Quelquestitres qui sont en magasins ou à venir sont:Infernal Majesty - One Who Points to Death,Neuraxis - Imagery / A Passage Into Forlorn (2albums sur 1 CD!), Ghoulunatics - Sabacthanyet It’s a Live!, Anvil - Back to Basics,Bloodshoteye - Without any Remorse,Eradykate - Rektaliation, Augury - Concealed(septembre), Magister Dixit - InfernalMartyrism (août), Anhkrehg - Against You All…(août). La distribution est maintenant assuréepar PHD à travers le Canada… GHOULU-NATICS lancent leur quatrième album studioSabacthany et un album live intitulé It’s a Live!en même temps! À cause d’une blessure à lacheville que s’est infligé leur Batteur Brian Craig,c’est nul autre que Flo Mounier de Cryptopsy quiétait le batteur pour les spectacles deMontréal et Princeville en mai… HANDS OF

DEATH viennent d’enregistrer unmini-CD de cinq pièces pourintroduire les nouveaux membresdu groupe soit Amélie (ex-DeadlyPale) et Steven Henry (Neuraxiset plus!)… Le groupe powerthrash de Québec HANKERlancera son nouvel album intituléWeb of Faith sous l’étiquettequébécoise Skyskraper. L’albumsera enregistré par nul autre queJean-François Dagenais deKataklysm… HORFIXION tra-vaillent sur leur troisième albumqui sera enregistré cet été etdisponible cet automne sur l'éti-

quette Galy Records… HOWLING SYN lancentleur deuxième album Devilries sous l’étiquettesuédoise Escapi en juin. La distribution seraassurée par Navarre/ EMI en Amérique duNord… Les quinze émissions de radio HYPER-KRAB sont disponibles en MP3. Trois CDR pour5$ (hyperkrab@yahoo.com)... KATAKLYSM ontannulé leur tournée du mois de juin avec Crowbarparce que leur chanteur, Maurizio, et sa femmeattendent un petit garçon pour la mi-juin, félic-itations!... Le groupe hommage à NightwishKINSLAYER ouvre son site web auwww.kinslayerband.com. Ils seront en spectaclele 17 août au FouF tout de suite après laprestation des originaux au Medley… Le band leplus lent, LONGING FOR DAWN sortira un pre-mier album cet automne… Le Thrash AssaultTour 2004 met en vedette le groupe

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AnnOnCES CLASSÉES

Hands of Death

The Discord of aForgotten Sketch

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LYING TRUTH de Drummondville. C’est PierreLampron (ex-Subversion) qui prendra la relèveà la basse au mois de juin. Également de lapartie sont Last Breath et Barakmas…MARTYR sont sur le point de complèter lescompositions pour leur prochain album.L’enregistrement est prévu en août au studioAudioHammer (Monstrosity, Trivium, ...) enFloride. L’album devrait sortir cet automne...MESRINE prévoient sortir un deuxième albumcet été… L'Académie du Massacre(Mononc'Serge & Anonymus) a remporté leprix Power (puissance, précision, énergie) lorsdu Gala des MIMI. Artistes metal en nomi-nation ou en mention spéciales dans lescatégories suivantes; Image: Michel “Away”Langevin. Guru: Voïvod.Power: Cryptopsy, TheFallout Project, IonDissonance, GutterDemons. Bourreaux detournée: Kataklysm, Voïvod,GFK. DIY: Steven Henry(Neoblast/ Neuraxis). ÉtoileMontante: Descend intoNothingness, IonDissonance. Feng Shui: TheFallout Project. Album:Voïvod… MOONLYGHT ontsigné un contrat de disqueavec Escapi (Suède) pourleurs futures sorties CD ainsi que pour unDVD… Le zine MOTEL/ BAZOOKA sortira son#10 en juillet. Sex, drugs and Rock N Rollseront au rendez-vous!… NECRONOMICONsont à la recherche d’un bassiste à tempsplein ainsi que d’une choriste… NEPHUSIMlanceront un nouveau démo intituléPsychonautica cet été ainsi qu’un split CDavec le groupe Mister Bones… NEURAXISfaisaient une mini-tournée de six dates auxÉtats-Unis au mois de mai… OBSCENE CRI-SIS, qui étaient en hibernation depuisquelques années, sont de nouveau inspirés etenragés! La pièce Burn the Setlers donne unavant goût dévastateur à Spirit ofVengence… Le premier album de PAROXYSMest maintenant prêt. Revelation is Deniedsortira cet été… PASSAGE est un nouveaugroupe/ projet de Québec comprenant Roby(du groupe Moonlyght) et Luc Gaulin (ex-Moonlyght)… Annie, la drummeuse dePOTION 13 (ex-November Grief), participaiten mars au Drummer Kombat des FouF…PROFUGUS MORTIS entreront en studio enseptembre pour l’enregistrement de UnitedUnder a Shadowed Nightsky… QUO VADIStravaillent toujours sur leur nouvel album quia été enregistré par Pierre Rémillard. On yretrouve nul autre que Steve DiGiorgio(Testament, Death, etc.) à la basse. Ils sontrendus à l’étape du mixage… Pour tout con-naître sur la scène locale punk, ne manquezpas le nouveau numéro du zine RIEN ÀDÉCLARER... ROGER MAG, le premier siteweb en papier d’humour absurde disponible au

http://membres.lycos.fr/doris402... Lessoirées metal du DJ Ostrogoth sont main-tenant déménagées au SAPHIR (3699 Boul.St-Laurent à Montréal). Ne manquez pas lessoirées Apocalypse tous les mercredissoirs… SEPTEMBER 12 ont trouvé unechanteuse soit Ariane (Rostrum, Spasme,Augury). Ils ont également changé de batteur,Julien a été remplacé par Pierre-Luc Simon deAs a River. Leur premier album s'intituleCortisol, la production sera terminée en juin.Labels intéressés par du doom, contactezLaurent au xxx29a@hotmail.com... SHADESOF DUSK, de Repentigny, ont finalement leursite officiel au www.shadesofdusk.ht.st ettravaillent présentement sur leur premier LPCaress the Despair qui paraîtra au début2005… SONS OF NIHIL sortiront un deux-ième album en juin… SOULFORGE sont enpré-production pour un album qui paraîtrapossiblement à la fin 2004… SOUL OF

DARKNESS ont complété l’en-registrement de Torments inWithering Existence, la sortieest prévue pour bientôt… Leprojet stoner doom SQUALOR(comprenant des membres deHands of Death) sortira bien-tôt un premier enregistrementsous Contempt for HumanityRecords… Nouvelle Formationblack metal de SherbrookeSWORN SERENITY viennentd’enregistrer leur premierdémo CD et sont à larecherche de contacts pour

des shows - swornserenity@hotmail.com... Lebar le SYNDROME (5777 Boul. St-Laurent àMontréal) présente régulièrement des spec-tacles et soirées à tendance metal-alter-natif… L'album Reflections de TRANCE OFMINE est maintenant disponible en maga-sins… La quatrième édition du TROIS-RIVIÈRES Metalfest aura lieu les 5 et 6novembre prochain au Maquisart. Marquezvotre calendrier!… Actif depuis 2001, legroupe 24SEVEN, qui a un album de douzepièces intitulé Not Like You, lancera son nou-veau site web cet été… La boutique deskateboards UNDERWORLD fera une tournéecanadienne en juillet et août! Infos auwww.underattacktour.com… Les groupesURBAN ALIENS et THE FACIAL CUMSHOTSsortiront des albums simultanément audébut juillet 2004. Les membres sontSteven “OH!” Henry (Neuraxis), Nic “TheDick” Doyle (ex-Minds), Joe-Hell (ex-Démence), “Pedo” Fil Mateus et Andy “Stu”Pitt (ex WPOLFM)… VENGEFUL, nouvelleformation, est née. Ils sont à la recherched’un batteur pour compléter l’alignement envue d’enregistrer une maquette de troispièces cet été (heavyj8@hotmail.com)… Lepremier mini-CD de VORTEX est disponible!Comprenant Nick de Mental Disorder à lavoix…

-Texte : Lou et Gary - photos : Lou-

N’oubliez pas d’envoyer vos news aunewsedition@hotmail.com pour publication dans leprochain Sang Frais et sur le site de l’ÉditionMétallique! (www.metalzine.com)

nos top 666Louise Girard1- Hypocrisy ~ The Arrival2- Trivium ~ Ember to Inferno3- Impaled Nazarene ~ All that you Fear4- Kataklysm ~ Serenity in Fire5- The Black Dahlia Murder ~ UnhallowedDécouverte-Coup de coeur :The Fallout Project ~ Architecture Breeds RustUne source souterraine qui trouve enfin le chemin de la lumièreau risque d’être totalement assèchée par les assoiffés.

Christine Fortier(Grimoire du Metal – CISM)1- Eyes of Fire ~ Ashes to Embers2- Soulfly ~ Prophecy3- Zeke ~ ‘Til the Livin’ End4- Tesla ~ Into the Now5- Ghoulunatics ~ SabacthanyDécouverte-Coup de coeur :My Dying Bride ~ Songs of Darkness, Words of LightCroyez-le ou non, j’avais jamais entendu ce groupe!

Danko Todorov(L’Ulcère de vos Nuits – CISM)1- Raunchy ~ Confusion Bay2- Tesla ~ Into the Now3- Windir ~ Likferd4- Finntroll ~ Nattfödd5- My Dying Bride ~ Songs of Darkness, Words of LightDécouverte-Coup de coeur :Disillusion ~ Back to Times of SplendorUnique, hallucinant, enlevant du début à la fin et non,ce n'est pas une illusion !

Élise Beaudry1- In Flames ~ Soundtrack to your Escape2- Impaled Nazarene ~ All that you Fear3- Deicide ~ Scars of the Crucifix4- Exhumed ~ Platters of Splatter5- Iced earth ~ The Glorious BurdenDécouverte-Coup de coeur : Beatallica ~ BeatallicaLa fusion des Beatles et de Metallica. Pour des raisons légalesévidentes, ils ne peuvent pas publier de CD... mais tout leurmatériel est disponible sur www.beatallica.orgExcellent et hilarant !

Félix Fortin1- Winds ~ The Imaginary Direction of Time2- Orphaned Land ~ Mabool...3- Finntroll ~ Nattfödd4- Suffocation ~ Souls to Deny5- Apostasy ~ Cell 666Découverte-Coup de coeur : Lunaris ~ CyclicRien de neuf, mais c'est comme du Arcturusplus intense et plus black, et ça sonne !

Francis Barbin (DJ Ostrogoth)1- Frozen Shadows ~ Hantise2- Finntroll ~ Nattfödd3- Cadaveria ~ Far Away from Conformity4- Exodus ~ Tempo of the Damned5- Shades of Dusk ~ A Gleam of ObscurityDécouverte-Coup de coeur : Profugus Mortis et Nefastus Dies

Jean-Marie Leblanc (alias Black Jack)1- Suffocation ~ Souls to Deny2- Deicide ~ Scars of the Crucifix3- 2 Ton Predator ~ Demon Dealer4- Cannibal Corpse ~ The Wretched Spawn5- Fear Factory ~ ArchetypeDécouverte-Coup de coeur : Decapitated ~ The NegationÇa décape !

Marc-André Grenier (alias M-A)1- Anathema ~ A Natural Disaster2- Paradise Lost ~ At the BBC3- Draconian ~ Where Lovers Mourn4- E-Force ~ Evil Forces5- Orphaned Land ~ Mabool...Découverte-Coup de coeur : Eyes of Fire ~ Ashes to EmbersLes sombres émotions de la fusion parfaite des mélodieset de la brutalité !

»suite

Sons of nihil

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Et c’est un exploit extraordinaire quand on pense queles publications payantes de ma jeunesse comme lePop Rock et le LIVE n’ont pas fait autant. Je me rap-pelle de Lou lorsqu’elle m’a présenté fièrement sonSang Frai$ numéro 1, qui n’était rien de plus qu’unevingtaine de feuilles brochées.Elle avait interviewé mon groupe dans le cadre d’unméga festival à St-Pie de Bagot. À ce moment-là,c’était difficile d’attirer du public dans les specta-cles locaux. Malgré un line-up assez impressionnant(Obliveon, Anonymus, Martyr, Hidden Pride,Overbass, etc..), il y avait plus de musiciens que depublic… J’exagère à peine! Mais on a eu ben du funquand même…Toujours est-il que la montée du Sang Frai$ et lamontée de notre scène alternative ne peuvent pasqu’être le fruit du hasard. Je l’ai toujours dit, un bonproduit sans véhicule promotionnel efficace ne sevendra pas. Même si les premiers numéros du SangFrai$ n’étaient pas aussi esthétiques, il n’endemeure pas moins que le contenu et le cœur yétaient. Lou investit des nombreuses heures à toutesles semaines pour monter un zine tout à fait génial.Elle le fait bénévolement et avec passion. La mêmepassion qui anime les musiciens qu’elle couvre. Je nel’ai jamais entendu se plaindre de quoi que ce soit,ou encore se vanter de sa contribution à l’éclosiondes artistes locaux. Lou, c’est une vraie, une purecomme on en fait trop peu.Aucun spectacle local n’est laissé pour compte, leSang Frai$ est partout! Envoie ton CD, ils vont le cri-tiquer. T’as une bonne idée, ils vont la publier. LeSang Frais est le public, le public est le Sang Frai$. Le maillage entre le zine, le public et les groupes est

unique. Et tout le monde s’amuse ensemble.Il y en a eu des changements en 15 ans! Il y a aussides choses qui restent pareilles, commeNecronomicon qui lancent leurs albums en premièrepartie de Cradle of Filth, mais bon.En 1989, on commençait à peine à avoir desgroupes qui étaient capables de remplir des gross-es salles, comme Groovy Aardvark, Grim Skunk etDBC. Aujourd’hui, on en a plusieurs, commeCryptopsy, Kataklysm, Quo Vadis, Anonymus, Martyr,Overbass, et plusieurs autres viendront sûrementse joindre à ce club très sélect. Montréal estdevenu une capitale du métal grâce aussi àStéphane Mellul et BCI, qui offrent aux métalleuxmontréalais le meilleur du métal international; àMaurice “Rocker” Richard qui a lancé les soiréesQuébec Métal en offrant une organisation solideaux groupes québécois; sans oublier mon bon chumet concitoyen Éric Galy qui a su prendre la relèveavec brio. Le gros pinch a également sa propre éti-quette, Galy Records, qui est un excellent tremplinpour le meilleur du talent québécois.Il y avait un moment où j’avais très peur pourl’avenir des artistes alternatifs du Québec, maisaujourd’hui, j’aime beaucoup ce que je vois. PatLoisel écrit toujours de la musique, le Gros Criss estdevenu Super Criss et a un nouveau micro, Bob ainventé une nouvelle danse, le «cock slashing»,Steven Henry est sur le point de sortir son GreatestHits (rated X), Laurent Seiter a enfin son show, SteveDiGiorgio joue dans Quo Vadis, Jason Newsted jouedans Voïvod, ta-bar-xxx! Y’a-t-il une vie aprèsMathieu Gervais (Metal Mania) ? Je pense que oui!Le but des médias, je crois, n’a pas été de créer une

nouvelle race de métalleux, mais bien de faire décou-vrir le talent local aux métalleux existants. Quandc’est rendu que SOD et Kreator jouent aux Foufounes,et qu’Obliveon rempli le Medley… je pense qu’on apas mal réussi. Le Sang Frai$ a énormément con-tribué à ce succès, et cet humble texte avait pour butde lui rendre hommage. Je lève mon chapeau àLouise, son petit frère de 6 pieds 4 et tous les collab-orateurs pour avoir non seulement créé un fanzineextrêmement agréable à lire, mais aussi pour êtrel’ingrédient qui manquait à une sauce qui avait de lamisère à épaissir.

-André pitre-

LE PREMIER SANG FRAI$

Le Sang Frai$ a déjà 6 ans…

ENTREVUE AVEC FERNANDO RIBEIRO(CHANTEUR).

Sang Frais : Pourrais-tu nous décrirechaque album de Moonspell en unmot, une émotion?

Fernando Ribeiro : Commençons parle plus récent, The Antidote : le pouvoiret la spiritualité. Darkness and Hope :raconter une histoire, Butterfly Effect :l’apocalypse.

SF : …c’était une période difficile deta vie ?

FR : Oui, très difficile… Sin, Pecado :changer de peau, Irreligious : percer,Wolfheart : se chercher, se trouver.Wolfheart est devenu un classiquemalgré nous…

SF : Comment te sentais-tu à cetteépoque ?

FR : Nous étions très jeunes… Il y abeaucoup d’influences portugaises surcet album… sur tous nos albumsaussi d’ailleurs. Le Portugal est unpays très sombre, très suicidaire.

SF : Est-ce un pays isolé ? Car ici, lesvillages isolés connaissent de trèshauts taux de suicide…

FR : En fait, oui, c’est un pays isolémais c’est aussi un pays qui a beau-coup d’histoire. Les siècles passés, lafin de l’Europe… Les portuguais sont des personnes très fières. Leurdignité est très importante. Un peu conmme les éléphants ou lesloups, ils quittent la meute pour mourrir. Ce sont des gens très con-scients qui se posent beaucoup de questions… sur la vie, sur lesrelations, sur le futur, …

SF : C’est pour ça que j’ai arrêté de fumer moi ! Je me posais tropde questions…

FR : Toi aussi ? Félicitations, j’ai arrêté de fumer depuis trois mois…C’est assez difficile en tournée mais, il reste toujours le vin rouge !

SF: Comment fais-tu pour garder un équilibre entre tes passions,ton travail... La musique reste-t-elle toujours au centre de ta vie ?Quels sont tes passe-temps ?

FR : J’adore la lecture. C’est ce qui me donne le goût d’écrire et quim’inspire. Quand je compose, ce n’est pas tout de trouver les bonsmots, il faut aussi trouver les mots qui ont les bons sons… Bien quenous ayons maintenant un succès commercial, la musique reste pourmoi une façon de partager des émotions. C’est de donner à la vie unpeu de romantisme.

SF : Pourquoi ne compose-tu pas enportuguais ?

FR : Je ne veux plus chanter en por-tuguais, en tout cas, pas pour unalbum complet. Maintenant, quand jecompose, je pense en anglais et j’écrisdirectement en anglais. Il y a des émo-tions que je ne peux pas exprimer dansune autre langue et chaque langue ason son. Le death metal ne «fitte» pasavec le portuguais et peut-être pasavec le français non plus. Le françaisest plus approprié pour des lectures,j’adore cette langue. Mais pour nousdans les débuts, c’était très sur-prenant de voir que des allemandsapprennaient le portuguais pour com-prendre nos chansons !

SF : Après six albums, sentez-vousque, live, vous jouez Alma Mater pourvous ou pour les fans ?

FR : Les deux en fait. C’est un partaged’énergie et de personnalité entre legroupe et la foule.

SF : Par rapport au choix du titre dunouvel album, quel est ton antidote ?

FR : En fait, j’ai choisi ce mot pour safragilité, parce qu’il est ambigu.L’antidote à la vie est différent pourchaque personne. Ça peut être telle-

ment de choses… allant des vêtementsque tu portes, aux personnes avec qui tu choisis de vivre… Tu sais,la musique est un antidote en elle-même… Oscar Wilde disait : «Artis an imitation of Life» j’ajouterais «Art is an interpretation of Life».

SF : As-tu un message à livrer aux fans de metal québécois ?

FR : Je voudrais les remercier de nous supporter et d’avoir été lemeilleur public que nous avons croisé sur notre route en Amérique.Aux États-Unis, la tournée était avec Type-O-Negative et Cradle ofFilth. Je crois que nous nous sommes faits de nouveaux fans car lesgens semblaient apprécier, mais ici, les gens connaissent Moonspellet chantent les chansons avec nous. Le public est très réceptif et trèschaleureux.

Il est difficile de rendre les mots de Fernando avec autant de pro-fondeur en les traduisant. Il est un homme équilibré, sage etintime. Sa personnalité dégage un mystérieux envoutement deconnaissances et de désir de grandir. T’avoir croisé; une brisefraîche, une étoile bienveillante. «I am one of You»

- Texte et photos par: Lou-

www.moonspell.com

18 Décembre 2003 » Medley, Montréal »Lorsque l’homme prit enfin les quelques gouttes de sang qui restaient ducombat pour écrire avec sa griffe meurtrie, les mots prirent une touteautre signification. L’antidote devenait le poison et la métamorphoseinnévitable. Inné, instinctif, sensoriel, romantique et profond.

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Bonne ambiance au Back Street. Le stage est si proche, les gars sont à la même hauteur que nous! On se place les premiersen avant pour bien voir les gars de Lankhmar… (extrait d’un de mes premiers review de show! 31 Décembre 1991) -Lou-

irOn mAiDEn + ArCH EnEmY21 Janvier 2004, Colisée pepsi, Québec

Six mois plus tard,ils sont de retour !Déjà ? Et oui, ilsemble que l’histoired’amour entre lavieille capitale et lesmembres d’IronMaiden ait poussé legroupe à reveniraussi rapidement, etce dans le cadre deleur treizième visiteà Québec ! Quandon sait que seule-ment huit datessont prévues dans lecadre de la tournée

nord-américaine du Dance of Death Tour 2003-04, on peut se compter chanceux ! Pour réchauf-fer la salle, Arch Enemy étaient présent et laissermoi vous dire que c’était assez comique de voirl’expression d’incompréhension qui se lisait surles visages des vieux «paddés» de 40 ans lorsquele band a commencé son set et que la plantureuseAngela Gossow s’est ouvert la trappe pourentamer son 40 minutes de grognements ehe-hhe ! Malgré un son pourri, le band a joué avecbeaucoup de conviction et Angela n’a pas man-qué une chance de se faire aller la touffe à quimieux mieux à chaque fois que ses cris n’étaientpas requis! Je suis un des seuls qui a dû apprécierla prestation du band, les autres arborant uneexpression du genre: «c’est quoi ça ?».Finalement, le band qu’on attendait tous sepointe avec un décor incroyable représentant ungenre de château fort ! D’entrée de jeu, IronMaiden nous balancent Wildest Dreams (shit, çacommence mal…) mais reviennent à la chargeavec Wratchild et Can I Play With Madness et leColisée explose littéralement ! L’atmosphère

demeurera extrêmement bruyante tout au longdu show et atteindra son apogée durantHallowed be thy Name ou Bruce fait décoller lafoule pas à peu près ! Quand au set list, six piècesdu dernier album (Paschendale était assez puis-sante merci!), les incontournables (Run to theHills, je suis surpris…) et une grosse surprise(Lord of the Flies , mais qu’est-ce qu’elle foutait làcette chanson ?). Bref, pour la sixième fois,Maiden ne m’ont pas déçu en livrant une presta-tion très énergique (mais comment peut-il enêtre autrement avec Bruce l’hyperactif ? Donnez-lui du Ritalin quelqu’un !), tight et puissante ! Jeme demande encore si le band c’est ce qu’est unecontre performance ?

-Hellpig-

HOrFiXiOn + AnCESTrAL CUrSE + VOrTEX +SUSTAin + Lancement du Sang Frais # 1330 Janvier 2004, rock Café Le Stage, Cap-de-la-madeleine

Le groupe Sustain, composé de quatre jeunesLatuquois, ouvrait la soirée avec l’énergie d’unlapin Energizer qui avance face contre le mur. Pastrès solides, ni maîtres de leurs instruments, lesgars ont tout de même des points pour l’énergieet la conviction avec laquelle ils livrent leurthrash old school pas très rafraîchissant. C’est àse demander où ils ont puisé leur inspiration…Ont-ils de grands frères ou est-ce que la roue àeffectivement fait un tour complet et noussommes revenus dans les années quatre-vingt?Arrive Nick de Mental Disorder avec son nou-veau projet, Vortex. Solide et très mature, leur

approche «crash course» pourrait servir de tramesonore à un derby de démolition. Des riffs à laQuo Vadis, à la Slayer et un vocal qui me fait par-fois penser à John Tardy de Obituary. Dany, à laguitare, profite de son wireless pour aller brasserdans le pit. Le crowd est composé d’environ unequarantaine de jeunes pouilleux. C’est relative-ment tranquille. Le thrash «métissé» deAncestral Curse sonne tight. De bons solos.Mais les gars ne voient pas le temps passer et leurset s’éternise un peu… Le chanteur passe lemicro au chanteur de Ashes of Eden le tempsd’un refrain. Je n’ai jamais aimé la musique deHorfixion. J’ai toujours trouvé que leurs compossonnaient comme un mauvais clone d’un bongroupe… un espèce de produit Sélection Méritequi tenterait d’imiter une marque populaire…Les nouvelles compos sont plus rapides mais tou-jours ce beat de Rage, Burning in my Brain etcette voix de monsieur mal de gorge (mais ce soir,c’est vrai, Sam a une bronchite). Mais l’ambiance«intime» style jam session m’a permis de décou-vrir Samuel, le chanteur, sous son côté humoris-tique. «Rendez-vous avec Willie Lamothe» !

-Lou-

BLinDED BY FAiTH + HOrFiXiOn + VOrTEX + CrYpTiC SUmmOninG +Lancement du Sang Frais #1331 Janvier 2004, Le rhinocéros, rimouski

On poursuit notre route vers l’est, dans la neigeet le vent. Pour arriver dans les tropiques du BarLe Rhinocéros. Un douteux agencement de dra-

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peaux décore la scène… À gauche, un porte unsymbole utilisé par les nazis, au centre, celui duQuébec et à droite, celui de l’Angleterre. Uneintro de cornemuse, du corpse paint et le quatuorrimouskois Cryptic Summoning fait son entréedans la fumée des petites heures du matin aulendemain de la bataille. Le drum est pesant, labasse coule, la guitare nous sert des accords crustandis que la voix caverneuse laisse aussi la placeà certains cris de souffrance (sous-France, Ha !Ha ! Je me trouve drôle !) tous en français. Unepièce dédiée aux 30 millions de juifs qui ont payéde leur vie, une autre pour la libération duQuébec. Une petite jasette avec Frontenac deBorealys (chanteur) après le concert me permetde mieux comprendre le parallèle des drapeaux.Les erreurs qu’on tente d’effacer, un peuple à quion essaie de dissimuler ses propres blessures. Lemetal groove techno hardcore de Vortex redonnede la chaleur et du confort dans l’assistance oùplus de cent fans se sont rassemblés pour avoir unbonne soirée metal bien arrosée. Pour la premièrefois à Rimouski, Horfixion servent leur thrashcharismatique. Un pit suitant gigue sur les airs deDanger Zone et en rappel Rendez-vous avec laMort. C’est la deuxième fois que Blinded byFaith se pointent le bout du nez à Rimouski et(aux dires de Tommy – chanteur) c’est l’apoca-lypse ! C’est le party autant sur le stage que sur lefloor et un fan au chapeau melon participegaiement à faire des back vocals de temps à autresur les pièces de Veiled Hideousness et de Under

an Occult Sun. En rappel, ils aiment bien nousfaire For whom the Bell Tolls de Metallica.

-Lou-

THE EnD + iOn DiSSOnAnCE + HAnDS OFDEATH + EnDOrpHinS + THEATrE OF pAin +Lancement du Sang Frais #131er Février 2004, FouF, montréal

Je me souviendrai toujours du treizième lance-ment du Sang Frais comme de l’un des spectaclesles plus tonitruants auxquels j’ai assisté au coursdes dernières années. Le son était tellement fortque plusieurs personnes sont parties avant la findu concert ! Pour ma part, je vous avouerai quel’idée m’a aussi traversé l’esprit. Non seulement lebruit était insupportable même avec des bou-chons, mais les formations qui se succédaient surscène étaient trop nombreuses. Je n’ai jamais étéune amateure de festivals, pour la simple etbonne raison qu’à mon avis, il est impossible dedigérer autant d’informations auditives en uneseule soirée. Mais bon, j’étais là, alors autantrester, d’autant plus que j’avais drôlement envie

de revoir The End, que j’adore, sur scène.Theatre of Pain ont commencé les hostilitésavec un hardcore parfois très mélodique qui nem’a pas totalement déplu. La musique du groupeest par contre assez inégale. Difficile dans cesconditions de se forger une opinion définitive surune formation. Il faudra donc que je les revoie.En ce qui concerne Endorphins, le quatuor deToronto m’a beaucoup rappelé Mastodon, àcause de sa très brutale lourdeur. Le groupe pré-pare actuellement un premier album complet. Àsuivre. Hands of Death sont ensuite montés surscène avec leurs deux nouveaux membres, le gui-tariste Steven Henry qui sévit également dansNeuraxis, Lexiviat et Urban Aliens et Amélie,l’ancienne chanteuse de Deadly Pale. Je n’ai pasvraiment aimé Hands of Death, pour plusieursraisons. Excepté Steven, personne ne bouge surscène, les chansons de la formation sontdécousues et le résultat pas très original. La voixd’outre-tombe d’Amélie est toujours aussiimpressionnante, mais elle manque de subtilités.Les gros morceaux de la soirée étaient sans aucundoute Ion Dissonance, qui a donné une excel-lente performance malgré la fatigue ressentieaprès une tournée de quelques semaines en solaméricain. Dans la lignée de groupes commeDespised Icon, Dillinger Escape Plan et TheEnd, Ion Dissonance ne doivent absolument pasavoir honte de leur intensité extrême et de leursmélodies hallucinatoires. Tout le monde le dit:voilà une formation qui ira loin. Tout comme

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The End

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Ion Dissonance, The End a donné une courteprestation, mais prodigieusement puissante etintense. Le nouvel album du groupe torontois,Within Dividia, passe le test du concert avecbrio. Les pièces plus introspectives et atmo-sphériques du disque donnent un souffle inat-tendu à l’ensemble des chansons. Et puis, il nefaudrait pas oublier le style schizophrénique duchanteur Aaron Wolff, le complément parfait deleur musique inflexible, précise comme les math-ématiques, et captivante.

-Christine-

THE GATHErinG + AGALLOCH13 Février 2004, au Club rockit, Toronto, Ontario

Mise en situation: Toronto, Church Street, Rockit Club (qui est en fait une genre de brasserie avecune scène au deuxième étage), les Foufs ont l’aird’un Palace cinq étoiles à côté de cet endroit,cette chose, devrais-je dire... C’est important dele mentionner pour comprendre à quel point unshow doit être bon pour sortir de l’ordinaire dansun environnement comme ça. L’équipementtechnique date de Mathusalem et ne fonctionnepas à moitié, pas de caisse de retour, deséclairages pas loin du néon Walmart, une scènequi a plutôt l’allure d’une maquette tellementelle est petite et surtout le backstage inexistant. Ilne faudrait pas oublier la propreté exemplaire dece tout. Ha ! La foule a l’air d’attendre pour ledeuxième groupe qui est Agalloch et que je neconnais pas. J’ai appris qu’ils venaient del’Oregon… J’accroche dès l’intro qui consiste enmini solo de djambé enchaîné d’un amalgame dechansons atmosphériques. Ils imposent unrythme et nous manipulent au son de solosrecherchés. Ils terminent sur un délire d’instru-ments, étendus au sol, à bout de souffle devantune foule subjuguée ! Il est passé minuit quandThe Gathering montent sur scène et l’ambianceinstallée par Agalloch flotte toujours. J’avaisentendu parler de la légendaire magie d’Annekevan Giersbergen, mais ça, ça dépasse tout ce quej’avais pu imaginer. Ils entament avec Big Sleep(approprié puisqu’ils étaient épuisés du voy-age…) et ne toucheront jamais aux troisième etquatrième albums, malgré les demandes de lafoule qui veut entendre Strange Machine. Ils s’entiennent beaucoup au dernier album SleepyBuildings et à How to Measure a Planet; Travelétait particulièrement intense et aussi BrokenGlass, piano et voix seulement. Ils interprètentmême deux chansons des deux premiers albumsréarrangées pour permettre à Anneke de leschanter, The Mirror Waters et Like Fountains. Leclou de la soirée est sans contredit Black LightDistrict, impeccable, magistrale, phénoménale,intégrale : je plains tous ceux qui l’on manqué.Meilleure chance la prochaine fois !

-Kim-

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mOSHCOrE 4 au Club Soda, montréal20 et 21 Février 2004

avec CHArGE + EnDAST + ASHES OF EDEn +SHiVErDOWn + rEBEArTH + rEmAinS OFSiLEnCE + DOOK + TEAr LUCKS + rADiATE +X-pLiCiT nOiZE + DiSTUrBinG pEACE + SiGnOF OnE + FOr SiGmA... + HOLLOW rEiGn + 3 miLE SCrEAm + TAnTrUmn + BLEEDinGOrAnGE + inVEiGH

Une grosse fin desemaine s’annonçaitau Club Soda, rueSt-Laurent. Là où ladémarcation de l’estet de l’ouest, dufranco de l’anglo, sefait. Le crowd et lesgroupes invitésétaient, pour la plu-part, des anglo-phones et j’étaiscurieuse de voir ceque cette scène avaità offrir. J’ai certesfait quelques décou-vertes (Inveigh,

Endast, le drummer de Tantrumn) mais lemanque de diversité du festival a vite fait des’emparer de mes sens. Mais avec un nomcomme Moshcore, je savais à quoi m’attendre etje suis loin d’être une spécialiste ou amateure dugenre... Les groupes, relativement jeunes, ont pubénéficier d’un traitement royal; équipe tech-nique complète, équipement de qualité sur place,écran géant, éclairages, présentation. Tout lemonde utilisait le même kit ce qui accélérait leprocessus entre les courtes prestations des dix-huit groupes québécois présents et qui donnait àtout le monde un traitement égal et un son decalibre A1. Plusieurs prix de présence pour unefoule plutôt discrète et une animatrice rock n rolldonnaient le rythme au rendez-vous annuel de larelève de l’ouest.

-Lou-

TrAiLS OF AnGUiSH + nEFASTÜS DiES +nOCTUrnAL BLASpHEmY21 Février 2004, Saphir, montréal

Nous avions droit ce soir à un trio de groupes aumaquillage de guerre en première partie d'unesoirée gothique. Je dois dire que je trouvais l'idéecomique au début, mais finalement pourquoipas? Nocturnal Blashemy, groupe de Trois-Rivières que je n’ai qu’aperçu à moitié à partir dela file d'attente dans l'escalier. Leur présence surscène démasquait un peu leur inexpérience, maisils dégageaient quand même une énergie fortappréciable. Leur black traditionnel n'était pastrès impressionnant, les accords se répétaient sou-vent et la distorsion de micro était quelque peuagaçante. Place à Nefastüs Dies, groupe qui, àchaque prestation, semble s'améliorer d'un cran.Leur black crasseux légèrement mélodique estaussi délicieux à l'oreille qu'au headbang et jen'avais pas vu depuis longtemps de si belles gri-

maces de la part de musiciens! Spécialement Fred,le bassiste qui semblait branché sur le 220 voltsautant que son ampli! Bon, Trails of Anguish...que dire… Une performance digne de Trails: ilsenvoient chier la foule, donnent des coups depieds aux personnes an avant, se frappent entreeux, sautent partout, etc, etc. Personnellement, jetrouve que le tout tire plus du hardcore que dublack et ce n'est pas un peu de corpse paint quifait passer l'idée. Bref on aime ou on aime pas.

-Francis-

OpETH + mOOnSpELL + DEViL DriVEr22 Février 2004, medley, montréal

Je suis arrivé juste à temps pour entendre les pre-mières notes de Devil Driver et réalisé qu’onavait affaire à une salle presque comble! Je n’ai puapprécier le groupe américain à sa juste valeur,mais ils auront réussi à réveiller la salle grâce à leurchanteur aux airs de Phil Anselmo et leur bassistequi tentait de s’arracher la tête de sur les épaules.À noter la pièce Die (and Die Now) qui sembleavoir été dédiée à une certaine personne de lascène... Pour ce qui est de Moonspell, ils ontdonné une prestation solide quoique ce ne soitpas mon style de groupe. Leurs pièces nous rap-pellent du Anathema mélangé avec une voix pas-sant de Pink Floyd à Dark Tranquillity, le toutparsemé de clavier. Le chanteur, Fernando, parlefrançais et un français quand même décent...Lorsqu’Opeth sont finalement entrés en scène,l’auditoire était conquis d’avance. Leurs presta-tions sont d’une perfection et d’une profondeurindéniable. Pour ce soir, Mike et les siens nousavaient préparé une soirée remplie de surprises !De Master... à Demon..., les pièces nous traver-saient et nous transportaient d’une gamme d’é-motions à l’autre, aussi pénible soient-elles. Onpouvait voir des couples enlacés à tous moments,mais pour ma part, la musique de ce groupe estd’une mélancolie plus froide et de loin pluslugubre qu’une vulgaire accolade. L’expérience dela scène commence à se faire sentir, on pouvaitvoir Mr. Akerfeldt faire des blagues entre lespièces, on a même eu droit à un bref extrait deMichael Jackson (Billie Jean !). Mon seul reprocheserait la brève excursion vers leur album acous-tique (Damnation), on aurait pu s’en passer.Néanmoins, les membres de la formation peuventnous quitter en restant confiants qu’ils sont lesbienvenus chez nous. Setlist: Master’s Apprentice,The Drapery Falls, The Moor, Windowpane, In myTime of Need, April Ethereal, Deliverance, BlackWater Park, Demon of the Fall.

-Black Jack-

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Opeth

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THE DiSCOrD OF A FOrGOTTEn SKETCH(Lancement de “Smile you’ll Die”) +THE FALLOUT prOJECT + DE GOAT +ELEGY FOr DEAD rOCK STArS + AOrTA?28 Février 2004, BarFly, montréal

Il est important de décrire dans quel décor avaitlieu le spectacle ou plutôt, le jam discordant desreprésentants locaux de la cacophonie musicaleinspirée par Dillinger. Une télé avec la soirée duhockey, les habitués fesses rivées à leur tabouret etla taverne arborait toute une collection d’objetsplus uniques les uns que les autres représentantnos glorieux. Les meubles se sont fait décaper lestympans dès les premières notes de Aorta?. Unvocal hardcore aigu enragé sur des notes à influ-ences multiples et disparates. Des titres mar-quants tels que Un Crâne qui voulait plus que toutau monde une Flûte à Bec et Please Try this atHome. Pas tout à fait tight mais, tout de même,un quatuor à suivre (si vous êtes capables)! Aprèsseulement trois jams, voici le premier show deElegy for a Dead RockStar. Tellement de distor-sion, de feedback et de bruits que j’ai du mal àsuivre… Appelés en renfort pour remplacer TheExpectorated Sequence, De Goat viennent nousmontrer leurs cuisses squelettiques. Un rock hard-core extrême très «fashion» qui vous dépouille detous vos points de repères avec Cheval et Satan isa Fashion Grinder. Les trois premiers groupesnous ont servis de courtes prestations essouf-flantes d’environ 20 minutes pour laisser la placeà l’expérimentation et la symbiose de The FalloutProject. La plus grande qualité de ce grouperéside dans la patience avec laquelle ils ont con-struit les pièces de leur premier albumArchitecture Breeds Rust. On est absorbés lente-ment par les progressions lourdes et vibrantes à laNeurosis/ Anathema méchant qu’on nous sert surune planche de ply wood. Pour terminer cettesoirée d’agréables découvertes en beauté, voici leshommes roses de The Discord of a ForgottenSketch qui débarquent la bouche ouverte commeune bande de collégiens à la disco ronde enmanque de sensations fortes. Contraste, contro-verse, opposition à l’ennui, la recette est efficace!À la basse, on reconnaît le chanteur de Aorta? quimartèle son instrument pendant qu’un toutou enforme de pénis fait du body surfing. Les cris desquelques personnes à l’avant accompagnent lavoix du chanteur qui semble tout simplement prisde panique tel un poulet qui tente d’échapper àl’égorgeur…

-Lou-

FrOZEn5 mars 2004, Odyssée, montréal

Malheureusement, je suis arrivée un peu (beau-coup) tard et j’ai manqué les deux premiersgroupes. Tout de même, je voulais voir et enten-dre les compos de Frozen live. J’adore leur styleold school à la Dissection et je dois avouer quelive, c’est très bien rendu. Le corpse paint, un peude frustration parce qu’un fan a débranché un filen s’approchant un peu trop du band et une joiede jouer palpable. On peut dire que pour unjeune groupe, ils ont bien fait leurs devoirs dansle merveilleux monde du metal. Quelques piècesde leur premier démo CD Frozen dont l’instru-mentale Frozen Inhale et un cover de Metallicapour bien terminer la soirée.

-Lou-

Extreme Brutality metalfest

avec DiViniTY + AnHKrEHG + CrYpTiCSUmmOninG + SOrDiD + mESrinE + VOrTEX + EFAiSTOS + FACE THE AGGrES-SiOn + ETErnAL DEprESSiOn6 mars 2004, Café Théâtre Côté Cour, Jonquière

Depuis que j’ai unevoiture, me voilàqui reprend le goûtde la route et del’aventure! Partir àla découverte denouveaux paysages,de nouveaux sons,de nouveaux vis-ages. Les portesdevaient ouvrir vers14h mais lesgroupes ne sont pasencore tous arrivés.Il faut dire que surle lot, en plus desgroupes locaux, il y

a des groupes de Rimouski, Québec, Gatineau etPlessisville! L’ordre des groupes a été légèrementmodifié pour commencer vers 16h avec EternalDepression de La Baie. On remarque tout desuite à l’avant plan une jeune fille qui tient unmicro… On se dit que c’est probablement lachanteuse… Mais elle est si mal à l’aise sur scènequ’elle reste figée! Et à part quelques “Ouha”dans les premières pièces, ce n’est que pendantl’avant dernière pièce qu’elle chante vraiment! Deleur côté, le bassiste/ chanteur et le guitariste sontperformants et confiants de leur matériel. C’estprobablement eux qui ont composé cet amal-game de vieux black sombre et de solosmélodiques. Le groupe manque certes d’expéri-ence de scène mais se dégène peu à peu. Face theAggression viennent faire remonter la moyenned’âge et surtout la température avec le crust punkstyle années 80. Malgré quelques problèmes deguitare, le charisme du chanteur est exemplaire.Probablement habitué de jouer dans des sallesqui transpirent l’alcool, il passe tout le set sur lefloor à thrasher (malheureusement, tout seul!).On voit qu’il vit ses tounes et qu’il est un vraichanteur avec des tripes. Avec sa voix à la D.R.I.et ses mains de garagiste, il nous livre une per-

formance Out of Control plein de chaleur. Ayantentendu leur premier CD Cri de Naissance,j’avais hâte de voir comment les gars de Efaistosse débrouilleraient sur scène. Attention les amis,ils n’ont pas traversé le parc des Laurentidespour rien!!! Leur conviction à livrer leur matérielencourage la foule à s’approcher et à participerpour la première fois. Leur son est parfois thrash,parfois hardcore new-metal sur les bords mais ilssont très tights. Vortex font headbanger les fansavec leurs riffs à la Obliveon. Du metal bien tra-vaillé. Mesrine (since 1997) se pointent. Uneseule phrase me vient à l’esprit: «Quand on sedonne, à un drummer d’expérience…» Avec sonkit “Grind More” (TM de Brutal Truth), il assurepas à peu près! Les deux chanteurs s’échangentleur hargne dans un patern un peu prévisible descreams aigus et de vocal guttural un peu tuyau.À côté des musiciens un peu statiques, ils sonttout de même le centre d’attraction. C’était lepremier show du bassiste (Difamation) ce soir. Latuerie se poursuit avec Sordid de Gatineau.Toute une révélation!!! Mosh! Mosh! Mosh! Unvocal sans merci et des riffs puissants comme lepremier album de Dying Fetus. J’en profite pourtranspirer un peu, beaucoup, passionnément, à lafolie! La troisième partie du show s’avère être laportion black metal qu’inaugurent CrypticSummoning avec brio. La foule participe et lechanteur les entraînent dans les tranchées de lapremière guerre mondiale avec ses compos, uncover de Bathory et un cover de Barathrum pourterminer un rappel réclamé. Ça commence à êtrelong et il reste encore deux groupes, deux bêtessauvages devrais-je dire. Mais le crowd deJonquière est tout simplement pas tuable! Ladernière fois que j’avais pu voir Anhkrehg, çaremonte à loin! Et comme j’adore la méchancetéde leurs compos, je n’avais pas le choix d’être làpour voir le carnage de mes propres yeux. Uneintro lugubre et un ton sérieux s’installe et c’est laRevenge of the Black Godz qui détruit tout sur sonpassage. Le redoutable trio n’est pas là pour rire.Ils sont En paix avec eux mêmes, en guerre avec lesautres et ça se voit. Il nous reste tout juste assezde jus de tympans pour écouter le dernier groupedu marathon de ce soir organisé par les produc-tions Black Dominion. La rage de Divinity sem-ble mélodique après la tornade de Anhkrehg! Etla fatigue commence à se faire sentir dans la salle.Les gars transpirent pourtant jusqu’à la dernièregoutte pour nous donner un trio de guitares quise répondent talentueusement, un drum quiroule, un chanteur fâché et un nouveau bassiste(ex-Mortum) avec un doigté d’ange. Une soiréequi fait mal aux cheveux!

-Lou-

GOD FOrBiD + WALLS OF JEriCHO + nOrA +EnDAST + 3 miLE SCrEAm6 mars 2004, l’X, montréal

Je ne savais même pas que 3 Mile Screamjouaient ce soir. Malheureusement, ce n’était pasnécessairement une très bonne surprise... J’aiseulement pu entendre les deux ou trois dernièreschansons et, peut-être que je ne suis pas tombéph

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Divinity

sur leurs meilleures mais, j’ai trouvé ça assez typ-ique et sans intérêt. Place à Endast, qui ont étébien plus distrayants. Leur musique était plusheavy que 3 Mile Scream et c’est ça qui a faittoute la différence. Leur son était plus thrash quece que les jeunes groupes nous servent d’habitudeet ça m’a plu. C’est au tour de Nora qui souffrentde la même maladie que 3 Mile Scream; typiqueet sans intérêt. Ça sonnait comme tous les autresbands hardcore que je connais, pas trop impres-sionnant. C’était tout de même amusant deregarder le chanteur essayer de ne pas perdre sesculottes. Je pense qu’il avait des problèmes avecsa ceinture. Walls of Jericho prennent la scèned’assaut et c’était bien meilleur que ce que je m’é-tais imaginé. Je n’avais pas d’attentes de la partdes groupes de première partie en arrivant ici,mais ce groupe m’a vraiment impressionné! Ilsavaient une très bonne présence sur scène et il yavait tellement d’énergie et d’interaction entre legroupe et le public que c’était difficile de ne pasembarquer. Finalement, God Forbid. C’était latroisième fois que je les voyais et ils sontmeilleurs à chaque fois! La dernière fois c’était auObey the Flames Festival, et ils avaient été pas malbons. Cette fois-ci, ils ont été écoeurants! Carleur set bénéficiait des chansons de leur nouvelalbum Gone Forever. Des pièces comme, Force-Fed et Anti-Hero sont bien plus entraînantes queles vieilles et sont parfaites live. Les chansonscomme Better Days, qui mélangent les voix clean

avec le guttural, ont été un succès même si lestyle commence à se faire vieux. J’ai déjà hâte deles revoir!

-Korgull-

nEUrAXiS + DESpiSED iCOn + OBSCUrCiSrOmAnCiA + AUGUrY6 mars 2003, Arlequin, Québec

Pour le premiergroupe de cettemémorable soiréec’est moi, Hellpig,qui ferai la critiqueet je laisserai par lasuite Wil vous ren-dre compte de laperformance destrois autres groupes.Alors c’était quoi cepremier groupe?Augury!! Et ça ren-trait au poste! Sivous aimez le deathtechnique, je suisfier de vous annon-

cer qu’on a maintenant notre version québécoisedu légendaire groupe Cynic! Non mais sérieuse-ment, c’était assez hot merci! Mais commentpourrait-il en être autrement de la part d’ungroupe qui a comme bassiste le virtuose Forest(Atheretic, Barf, Quo Vadis)? C’était du bon

death technique avec des lignes de basse écoeu-rantes, une voix clean ainsi qu’une chanteuse à lavoix d’opéra qui rehaussait le tout! Vivement l’al-bum! Damnation sur moi puisque j’ai manqué laperformance d’Augury mais heureusement,Obscurcis Romancia n’avaient pas encore com-mencé quand je suis arrivé. Ils ont livré une per-formance très solide et ils ont fait grouiller l’élé-ment black de la foule de façon extrêmementefficace. L’ambiance du show était à la fois trèsintense et ténébreuse, et ils ont été manifeste-ment très appréciés. On a pas trop souvent degroupes de ce style qui viennent dans le coinalors les adeptes (dont je fais partie) saventapprécier ce moment dans toute sa grandeur. Leson sur scène m’a semblé aussi bien défini pour lestyle et surtout, pour la salle qui a encore sa répu-tation à faire à ce niveau. Petite tranche de poésiedu chanteur: «Comment pourrais-je accéder àl’illumination alors que mon âme est voilée parles ténèbres?» (ou à peu près ça…). Bien! La bar-barie cède du terrain à la prose! Par contre, elleaura aussi toujours ses qualités et ses adeptes.N’est-ce pas? C’est ce que viennent nous montr-er Despised Icon avec leur brutalité extrême quin’a d’égal que leurs capacités techniques. Leurmusique a de l’impact et la foule se déchaîne àfond de train parce qu’elle n’a tout simplementpas le choix: c’est intense et la scène grouille dechanteurs enragés (ils sont «seulement» deuxmais avec un troisième, ça entraînerait sûrement

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une bagarre!). Je ne parle évidemment pas desriffs qui sont aussi biens construits les uns que lesautres, ni de la complexité de leurs oeuvres quiprocurent une ambiance impeccable. Neuraxisviennent clore le bal en déferlant comme unetonne de brique mélangée avec un brin d’argile(je parle de certains moments mélodiques), cequi vient donner quelques répits à la foule déjàamplement réchauffée et satisfaite malgré qu’elleen redemande encore et encore, comme si laseule présence de Neuraxis avait l’effet d’un stim-ulateur cardiaque. Leur présence hors pair et leurstyle plus mélodique ont complètement captivéla foule. Je n’hésite pas à me rallier à Pig pourqualifier ce concert de mémorable. Plus de con-certs du genre à Québec S.V.P.!

-William et Hellpig-

L'ACADÉmiE DU mASSACrE + HEnri BAnD13 mars 2004, Spectrum, montréal

À mon arrivée au Spectrum, déjà bien bondé, leHenri Band en était déjà à la fin de sa prestation.On retiendra de cette formation plutôt folk/ rockl'aisance sur scène du chanteur, qui possède uncertain talent de conteur, nous gratifiant, avantleur dernier morceau, d'une petite histoire biencampagnarde concernant une vieille mémé qui«pitchait des roches»... C'est un conteur un peuplus urbain qui s'empara peu après des planches,vêtu en curé. Les premiers mots adressés à lafoule par Mononc' Serge furent d'ailleurs unejustification de son accoutrement, avant de nousprésenter ses quatre académiciens d'Anonymus,qui partirent aussitôt le bal avec Ogunquit, ce quidonna le ton à cette soirée assez intense. L'atoutmajeur de L'Académie réside dans la présencescénique du Mononc', surtout lorsqu'il danse enboxer à l'effigie du Canada (Mourir pour leCanada) ou lors de ses interventions loufoques etcinglantes entre les pièces, où personne n'estépargné, même le public! En milieu de spectacle,il laisse cependant son orchestre seul, laissant auxgars d'Anonymus le temps de jouer Un Pied dansla Tombe et Que le Diable m'emporte. Le meilleurétait réservé pour la fin, avec L'Âge de Bière, dontun tirage d'une broue au public précédait l'inter-prétation, la visite d'un Godzilla géant pendantGodzilla, petit clin d'oeil à Iron Maiden ainsi queleur grand succès Les Patates, avec, sur scène, lespatates dansantes que l'on peut voir dans levidéoclip. Mais, la veillée n'aurait pas été lamême sans la désormais incontournableMarijuana pour conclure. En rappel, on a décidéde nous achever avec Le Badtrip du Siècle etProsternez-Vous d'Anonymus, ce qui permet decroire que ce show est aussi, sinon plus efficacequ'un entraînement au gym!

-Félix-

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SOUTHErn CrOSS + HiDDEn SKEYES +DOOK + Lancement du SAnG FrAiS #1313 mars 2004, Kashmir, Québec

Première chose quim’a agréablementsurprise est de con-stater la qualité de lasalle (tant au niveaude l’espace que duson). Je m’étaisimaginé cette sallebeaucoup plus petitemais, elle est trèsconviviale! Dook,de Montréal, étaientà Québec pour lapremière fois depuisavril 2001 et laissez-moi vous dire qu’ilsont laissé l’auditoire

perplexe! Une foule de rockers de sous-sol assezstatiques qui s’est fait brusquer par la cadence duquatuor. Le groupe, ayant acquis beaucoup dematurité live, livre une dose tribale d’agressivité àla Roots de Sepultura. Maintenant place à deuxgroupe de la vieille capitale (du metal :-).Hidden Skeyes est un groupe assez progressif,sans être hyper complexe et déroutant pourautant, et très power. Le chanteur ne laisse aucundoute quant à ses capacités à produire d’excellentshigh pitch. La foule, qui semble être en majoritéconstituée d’amis du groupe, se laisse prendre aujeu du Hey! Hey! Hey! à répondre avec le poingdans les airs. Le chanteur est certes un bon frontman qui ne se gène pas pour donner une tendrebalade à son public et un cover de la toune de TheDarkness. À gauche de la scène, Richie Sambora,alias l’homme orchestre, se charge de la guitare,du clavier et des back vocals! Un premier albumest prévu pour cet été. Pour terminer la soirée,Southern Cross y vont d’une solide prestation depower metal de plus d’une heure! Ouf, ça com-mence à faire long. Mais leur show est bien rodéet les musiciens, particulièrement le drummer etle bassiste, se livrent corps et âme. Un petit coverde Children of Bodom ainsi que la pièceHelloween de Helloween avec le chanteur deHidden Skeyes en bonus.

-Lou-

THErmiK19 mars 2004, Odyssée, montréal

À ma grande surprise, je suis captivée par lamusique neo-metal de Thermik. Un chanteur à

la voix puissante et très tight dans ses change-ments d’intonations (de clean à argneux). Le toutest bien dosé. On ne fait pas d’abus. Dommageque l’ambiance soit si froide car le groupe a ducharisme. C’est certainement un groupe qui ferafureur pour les nostalgiques fâchés. De bons riffspesants, des refrains chantés accrocheurs. Malgréque le groove nu-metal m’agace personnelle-ment, je me dois de reconnaître le professional-isme de cette formation de Magog (comprenantÉric Giguère ex-Gorguts à la basse).

-Lou-

DESpiSED iCOn + FUCK THE FACTS +UTOpY + DiFAmATiOn20 mars 2004, rhinocéros, rimouski

Me voici soudainement replongé dans un trip quim’avait quitté depuis quelque peu… Toutd’abord Difamation, sortis de la Beauce et toutdroit des années 1993, nous offrent un death biengras et juteux que les quelques jeunesses avides debrutalité rassemblées dans un Rhino gonfléd’NRJ semblent apprécier. Des pièces bien exé-cutées dont la dernière particulièrement réussie.Je n’ai pu m’empêcher de me remémorer le bonvieux temps où Suffocation et Internal Bleedingfaisaient craquer les planches devant mes yeux…ébahis. Malheureusement, je n’ai plus 16 ans, etj’ai besoin d’être surpris… Puis c’est Utopy,groupe local qui nous offrait son récent matériel(et quelques morceaux plus anciens) épaulé parun nouveau line-up toutefois bien rodé qui livraune performance solide, de quoi nous faire sillerles oreilles pour le reste de la veillée. J’auraisapprécié leur version du classique The Kill deNapalm Death, mais néanmoins je ne suis pasdéçu car le voltage était au maximum et l’agres-sivité fusait tout au long de la prestation. Je fus unpeu surpris de voir Fuck the Facts prendre immé-diatement d’assaut le stage, apparemment en l’ab-sence de Despiced Icon… Encore une fois, ce futune tempête, que dis-je! Une tornade énergiquequi me délivra tout ce qu’elle avait dans le corpset ce, à quelques centimètres de la face. À noterqu’eux aussi nous présentait leur nouveau line-up,tellement nouveau qu’ils ne jouèrent, il me sem-ble, que bien trop peu de temps… Nous avonsnotamment eu droit à une première pièce enfrançais, La Tête hors de l’Eau, qui se retrouve surl’excellent promo Winter 2004. Je m’apprêtais àm’en aller, convaincu que la soirée tirait à sa finquand Mel (vocal de Fuck the Facts) me dis: «Tut’en vas pas tu suite»? Et au même moment, ceuxque je croyais absents envahirent la scène. Je neconnaissais aucunement Despiced Icon, mais

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désespoir! J’me suis fais déviarger les oreilles assezfast merci! Ils nous ont vargé dans ‘face avec unson puissant mariant le death, le grind, le hard-core avec toute la puissance à laquelle on s’attendlors de pareille veillée. Les jeux de voix très bienréussis, une bonne prestance; ce que la foule sem-bla apprécier pour terminer en beauté cette soiréedéjà bien entamée.

-richard metal-

EVErYTimE i DiE + AS i LAY DYinG + THEBLACK DAHLiA mUrDEr + BLACK COBrA29 mars 2004, Salle de l’X, montréal

Je dois avouer que je me suis fait prendre, je necroyais pas que les shows à l’X commencaient àl’heure maintenant!! J’ai donc manqué la presta-

tion de Black Cobra (comprenant des anciensmembres de In Dying Days). J’avais tellemententendu parler de The Black Dahlia Murder queje me suis dis que je ne pouvais tout simplementpas rater leur show. Hardcore, est-ce que ça veutdire avoir du coeur? Parce que j’aime bien voir desmusiciens qui se donnent la peine de vivre leurexpérience sur le stage spontanément, sansretenue, sans gêne, sans programme précis ou dechorégraphie. Trevor, le chanteur, est tout letemps en train de diver dans la foule en chantantet David, le bassiste, joue la deuxième toune duset avec une corde complètement détruite. Lamusique de Black Dahlia est un bon amalgamed’influences. Catchy sans pour autant être prévis-ible, je crois qu’il me faudra l’album pour mieuxcomprendre (c’est fait!). Les groupes sont pluséquipés côté son que la salle elle-même et la formeen L ne laisse pas beaucoup de place pour bienvoir la scène. Il faut dire que c’est sold out ce soir.Je suis restée surprise de la puissance de la presta-tion de As I Lay Dying. Beaucoup plus de poten-tiel que ce qu’on m’avait servi au FouF alors qu’ilsouvraient pour Behemoth en octobre. Des break-downs hardcore, des solos mélodiques, beaucoupd’influences thrash des années 80. Je suggère ce

groupe à tous les amateurs de In Flames enmanque de sensations fortes. Je suis toujoursétonnée de voir à quel point les kids hardcore sont«fashion» dans les shows. Crime, ils s’habillentcomme on rêvait de s’habiller quand on étaitjeunes! Sacs Adidas, coupes Longueuil… de toutebeauté! Après ces deux prestations essouflantes,j’étais déjà saturée. Les stage cowboys deEverytime I Die n’ont pas réussi à me convaincrede rester pour écouter leur metal core dissonant etagressif. Ils nous invitent à trouver un nom pourla nouvelle pièce qu’ils nous serve. J’ai trouvé untitre qui décrit pas mal l’ambiance de leurs chan-sons: Rock N Roll Blitzkrieg your Mama won’t letyou Dance to.

-Lou-

LAST BrEATH + mECHAniCAL mAnipULA-TiOn + KATHArSiS2 Avril 2004, montréal, l'Odyssée

Un autre spectacle du vendredi organisé par DJOstrogoth. En cette soirée, nous avions droit à unline-up un peu différent des soirées classiquesblack-metal du DJ Ostro. Katharsis étaientquand même là pour représenter le style. C'étaitleur premier spectacle, et ce devant une salle

10e anniversaire de BCiavec KATAKLYSm (lancement de“Serenity in Fire”) + mArTYr +LiVA + HAnKEr + mOOnLYGHT + SOUL OF DArKnESS27 mars 2004, Club Soda, montréal

Il y avait de quoi fêter ce soir! Dix années de tra-vail, ça mérite d’être souligné! L’équipe de BCI,mais surtout son fondateur, Stéphane Mellul,avaient réuni ce soir la crème de la scène localemetal québécoise. Six groupes bien de chez nouset bien décidés à prendre d’assaut la planètemetal mais, pour ce soir, du moins, ce serait lasalle et ces 500 adeptes. Il y avait pas mal demonde pour voir Soul of Darkness. J’ai bienaimé ce band black metal. Leurs chansonsétaient bonnes, mais je crois que c’est un styleque j’apprécierais plus sur CD. Les rythmes deguitare sont très intéressants et accrocheurs. Leclavier apportait une ambiance black et sonnaitvraiment bien et assez fort. Moonlyght com-mencent leur partie avec une nouvelle pièce,wow, quel début énergique! Le groupe a optépour jouer moins de chansons mais, des pluslongues et quelques nouvelles. Leur nouveaumatériel est excellent et est très efficace en spec-tacle. La foule bouge un peu mais, cela ne reflé-tait pas la qualité du spectacle. Moonlyght don-nent toujours une bonne performance. Lebassiste a vraiment l’air plus à l’aise avec sa septcordes, et il a mieux exploité le son de son superinstrument qui faisait vibrer toute la salle! Lechanteur réussi encore à m’emporter avec soncharisme et sa belle voix. J’ai hâte qu’ils sortentleur deuxième album! Le dernier passage deHanker en ville remontant à la première partie

d'Helloween, les gars avaient encore une fois del'énergie à revendre avec leur chanteur guitaristeplutôt sympathique. Ils ont encore une fois con-centré leur set sur l'album Snakes and Ladders,mais deux nouvelles pièces furent aussi perfor-mées. Malgré les efforts répétés du groupe pourfaire embarquer la foule, celle-ci resta plutôtcalme et peu enthousiaste. Tout de même, uneprestation énergique de la part du groupe de larégion de Québec. Après moins de 24 heures derepos, Liva présentent un deuxième spectacleen deux jours. Cela n’a pas affecté leur présencesur scène, ils ont donné un très bon show. Lebassiste a vraiment donné une super perform-ance, c’est sûrement une des raisons pourquoi lafoule était envoûtée par le groupe. Leurmusique est très bonne live et en CD, la chimieentre les voix est vraiment belle. Les spectateurschantent et brassent la tête pendant les mélodiesentraînantes de presque toutes les pièces. Le sonétait bon et le violon me donnait des frissons.Leur musique permet de passer par plusieursémotions différentes grâce à sa variété, ce quitient la foule bien éveillée. Question de se pré-parer pour la dure fin, quoi de mieux que de sefaire pulvériser par Martyr, après au moins unan d'attente. Au menu, l'entrée VirtualEmotions nous décoiffa solidement, puis legroupe du Cap-de-la-Madeleine ne ralentirajamais la cadence, pigeant dans les deux albumsstudio et nous présentant deux nouveauxmorceaux toujours plus complexes et brutaux.Ça augure bien pour le futur... Kataklysmétaient attendus de pied ferme par les kids (oui,la relève est là). Ce soir, c’est leur retour, leurarrivée, leur lancement. The Ambassador of Paindonne le beat et ne laisse transparaître aucune

faiblesse. Le quatuor est confiant et synchronisémais ce soir, ils ne sont pas que des machines, ilssont là, avec nous. L’accueil est chaleureux etl’énergie passe comme une décharge électriqueentre le groupe et lafoule, mosh pit et stagedives en prime!Beaucoup de titres dunouvel album au menu,peut-être un peu tropconsidérant que plusieursfans présents voyaient legroupe pour la premièrefois. Un solo de drum quinous fait tomber lamâchoire à terre car enplus de garder le beat desnair à une vitesse incroy-able, le groupe enchaîneavec la toune la plusdestructrice de Serenityin Fire; Blood on theSwans pour continuer deplus belle la communion.Le chanteur deShiverdown est venuchanter la pièce 10 Seconds from the End sanstrop me convaincre. Une soirée réussie quoi quej’aurais tout de même deux petits reproches àfaire: 1) le manque d’éclairage! Avoir un si beaukit, un si beau stage, ça aurait pu avoir l’airencore plus grandiose. Et 2) la longueur de lasoirée qui donna lieu à une fâcheuse situation,les kids n’avaient plus autant d’énergie qu’ilsauraient voulu en avoir pour déployer leuradmiration aux têtes d’affiches.

-Lou, nick et Félix-

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presque comble (115 personnes). Ils se sont biendébrouillés avec leur matériel sombre influencéscandinave. Ils nous ont même servis une reprised'Opeth (Advent) au rappel. Mention spéciale aubatteur. Ensuite, Mechanical Manipulation nousont balancé leur sauce thrash-groove-industrielleau visage. Leur énergie était contagieuse, il y amême eu un mini-thrash. Pensez à un croisé entredu Machine Head et du Rammstein. Le vocal m'arappelé une sorte de Cavalera rencontre TrentReznor (NIN). Mélange intéressant. En solidifiantun peu leurs pièces, ils pourraient agrandir leurpublic. Pour conclure, Last Breath qui n'en sontjamais à leur dernier souffle, terminaient la soirée.Ils y sont allés avec leur matériel habituel. Malgréleur expérience, Last Breath semblent souventavoir de la difficulté à soulever la foule. Peut-êtreque, dans mon cas, c'est par manque de connais-sance de leur répertoire, mais après la première desdeux prestations avec choriste, j'ai quitté la salle.Le métro s'en venait !!! Bon divertissementquoique la salle n'aie pas le meilleur équipementsonore en ville. On fait avec ce qu'on peut !!!

-Black Jack-

JACKASS + FUBAr3 Avril 2004, métropolis, montréal

En première partie, il y avait les deux gars du filmFubar. Une heure pour attacher un gars dans unepoche de patate! Avec, pour passer le temps; desbombes puantes, le lancer de la cent, une sublimedescente du coude (gracieuseté Starbuck) et descalages de bières. Jackass maintenant. C’estdevant une foule complètement déchaînée que,Weeman, Party Boy (qui ne nous a même pas faitde petite danse!!!) et bien sur Steve O, ont fait leurapparition. Évidemment, étant donné que c’était àl’intérieur, ils étaient limités dans le choix desnuméros qu’ils pouvaient nous présenter… Mais àce point là??? Ça n’a même pas duré une heure!Tout d’abord Steve O en a profité pour se montr-er la «poche» en disant qu’il pouvait parce que c’é-tait 18 ans et plus. Ensuite, ils ont sniffé du sel, sesont rincé la bouche avec de la Tequilla et de lalime pour ensuite se recracher le tout en mottonsbaveux dans les yeux. Un peu plus tard, Steve O secoupait la langue avec une ampoule qu’il avaitprécédemment cassée sur sa tête. Et comme pourenlever tout le sensationnalisme du numéro, ilnous a expliqué que la langue était l’organe qui

guérissait le plus vite. Donc, que dans dix minutes,il serait «ready to lick a pussy!». Côté nudité, il y ales filles qui se sont montrées les boules dans lasalle, celles (courageuses!?) qui se sont fait raser la«noune» par nos trois héros de la soirée et Steve Oqui s’est broché le scrotum sur la cuisse. Les spec-tateurs (trices) avaient une (trop?) grande placedans ce spectacle. Le verre rempli de la «pisse» àSteve O c’est un spectateur qui l’a bu. Le coup depied dans les «gosses» a été donné par une specta-trice à un spectateur. Disons que ça ne valait pas30$. Par contre on est très heureuses d’y avoirassisté. L’ambiance et la police anti-émeute à euxdeux valaient amplement le déplacement! Bref, cefût une vraie et complète soirée d’imbécilesheureux (incluant: Fubar, Jackass, les spectateurset la police à l’extérieur). Mention spéciale authrash d’ouverture sur War Ensemble de Slayer!

-So et pat-

mAGiSTEr DiXiT + nEFASTÜS DiES +pOrFUGUS mOrTiS3 Avril 2004, Café Chaos, montréal

Une bonne foule était entassée au Chaos poursupporter les espoirs de la scène black metalquébécoise. Profugus Mortis entamaient les hos-tilités avec leur black symphonique qui sembles'améliorer à chaque fois que je les vois. Nos petitsgars semblaient survoltés encore plus ce soir. Leurmusique ressemble vraiment à du Liva puissanceUnexpect, grâce au talent de leur violoniste et aukeyboard ambiant. Ce groupe a le potentiel de serendre très loin. Secondés par Nefastüs Dies,groupe qui commence visiblement à se faire con-naître (quelques fans s’étaient maquillés pour l'oc-casion). Ils livrèrent un show impeccable! Leurmélange de son vieux black et ambiances de key-board est d'autant plus original qu'efficace.Magister Dixit firent leur entrée vêtus avec autantde corpse paint que de sang, rehaussant ainsi leurnouvelle image black méchant. En effet, le groupea relégué le keyboard aux oubliettes et rajouté dela distorsion pour obtenir un son true black con-trairement à l'album Andar and the Curse ofAzagath qui penchait plus du côté symphonique/mélodique. Néanmoins, cela n'enlève rien auband qui est tout autant efficace sur scène. Deplus, c’est maintenant Infurya (Anhkrehg) quioccupe le poste de drummer. Leur performance adétruit pas mal toute lueur de gaieté potentielle-ment encore présente dans la Chaos. Spectacle

mémorable, groupe incroyable, j'en veux plus!-Francis-

GrOOVY AArDVArK + DiSCÖrDE11 Avril 2004, Syndrome, montréal

Lorsqu’on arrive sur les lieux, Discörde annon-cent que la prochaine qu’ils vont jouer, c’est leurdernière. La foule semble apprécier mais pour mapart, je me contenterai de dire que c’est tout demême meilleur que le démo… Un espèce de rock-metal-franco. L’espace disponible à l’avant de lascène est assez réduit. C’est comme si le stage pre-nait tout le rez-de-chaussée au complet! LeSyndrome est un bar relativement nouveau ayantouvert ses portes il y a environ six mois. Tout estneuf, tout est propre et le son est excellent.Croyez-le ou non, ce soir, j’allais voir GroovyAardvark pour la première fois. Vincent Peake, lechanteur, se pointe souriant et boosté: «OK tout lemonde, à 11, on a chaud! 1- 2- ...» Très bonneénergie sur le stage et une simplicité chaleureuse sedégage et se propage. Ya tu quelqu’un qui suesu’l’stage? À part le chanteur, je dirais: pas unegoutte! Les excellents musiciens se concentrentpour nous livrer une musique funky, folklorique,rock, stoner. Les paroles, pour déviants émotifsinsomniaques, sont chantées en choeur avec lafoule qui se laisse aller le sourire aux lèvres. J’aibien aimé leur prestation remplie de clins d’oeils etd’excuses pour faire le party. Le Rill des SoucoupesVolantes de La Bottine Souriante, Boisson d’Avrildédiée à Raël, la psychadélique Désert Bleu, T’étriss, Le p’tit Bonheur avec Marc Vaillancourt (ex-BARF) qui prouve encore une fois qu’il est né surun stage et Killing in the Name de Rage Againstthe Machine avec l’ancien chanteur de Raid quicouronne le tout avec un stage dive et une escaladejusqu’au balcon pour re-diver vers le stage.Groovy, c’est un party garanti!

-Lou-

Groovy Aardvarkphot

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Sang Frais: Félicitations pour votrenouvel album, très beau travail!Pouvez-vous nous dire pourquoi vousavez décidé de changer de studio pourenregistrer celui-ci ?

Kari Kainulainen : Merci beaucoup !Premièrement nous avions déjà travailléavec Pelle Saether du studio Undergroud par le passé,donc, nous savions qu'il était professionnel. Aprèsavoir examiné ses plus récents projets et lorsqu'il aprésenté ce qu'il pouvait faire pour nous, nous savionsque c'était la bonne décision d'enregistrer à cetendroit. Ce fut très agréable de travailler avec Pelle. Ila vraiment rempli toutes nos espérances pour l'albumen lui donnant la production et la lourdeur que nousvoulions. Même si l'on pensait que l'album sonnaitvraiment bien, nous n'étions pas prêts pour la surpriselorsque Peter De Betou (l'homme derrière le mastering)a réussi à élever la qualité à un niveau encoresupérieur !

SF : Lorsque vient le temps de la créativité, com-ment la composition fonctionne dans votre groupe ?

KK : Pour Pristine in Bondage j'ai écrit toute lamusique et cela commence généralement avec moi quicrée une version démo et qui l'envoie aux autres mem-bres du groupe. Deuxième en ligne c’est Johanna(chanteuse) qui compose presque toutes les parolespour les pièces. Ensuite nous enchaînons avec lesderniers ajustements dans les séances de pratique.

SF: Comment gérez-vous votre rapide succès ?Après tout, le groupe fête à peine ses quatre ans et

peut déjà se vanter de grosses tournées et dedeux albums studios !

KK : Et bien je ne crois pas que nous en sommes déjàlà ! Mais, c'est vrai que tout se passe vraiment enbeauté depuis le début ! (rires). Espérant que nousaurons la chance de repartir en tournée pour que plusde gens puissent voir de quoi nous sommes capable!

SF : Le groupe a été très occupé dernièrement, avecdeux tournées d'affilée. Comment gérez-vous cetteréalité avec la vie de tous les jours ?

KK : Les tournées furent de grandes expériences pournous et je crois qu'elles ont bien servi à nous renforciren tant que groupe de scène. Nous sommes devenusplus confiants dans notre désir de vouloir continuer àfaire ce que l'on fait ! Après les séries de spectacles,ça fait toujours du bien de revenir à la maison, maismaintenant tout ce que nous voulons faire, c'est repar-tir encore ! Malheureusement, nous avons perdu notrebatteur, mais nous sommes en ce moment en auditionpour un remplaçant.

SF : A World Depraved a reçu d'excellentes critiques,mais que penses-tu de l'éternelle comparaison avecd'autres groupes avec voix féminines commeLacuna Coil ou The Gathering ?

KK : Hummm, et bien je sais que beaucoup de gensutilisent d'autres groupes pour donner un indice de cequ'est Amaran. Au début cela m'agaçait puisque leseul point commun avec ces groupes est la voix fémi-nine. Si vous écoutez notre musique, vous voyez quenous avons notre propre son (sourire). Alors main-tenant je suis juste désolé pour eux, pour leur con-naissance musicale limitée, hehe !

SF : Maintenant, dis-moi, connais-tu des groupesd'ici ? Pourrais-tu en nommer quelques-uns ?

KK : Pour être honnête, je ne connais pas de groupesspécifiques à la scène québécoise… Mais je peux vousnommer des groupes canadiens que j'écoutais étantjeune, comme Anvil et Annihilator.

SF : Dernier commentaire pour les fans locaux ?

KK : Notre nouvel album Pristine in Bondage arrivebientôt ! Si vous aimez le mélodique au vocal féminin,regardez ça ! Quelques pièces et un vidéo sontdisponibles sur notre site au www.amaran.net.J'espère bien vous voir sur la route un de ces quatre!!Santé!

-Francis-

www.amaran.net

On HÉBErGE, HÉBErGEUr OFFiCiEL DU SAnGFrAiS.COm ! ADHÉrEZ ET COnTriBUEZ AU SAnG FrAiS !n’OUBLiEZ pAS DE mEnTiOnnEr QUE VOUS AVEZ VU CETTE AnnOnCE DAnS nOS pAGES !

Fraîchement sortis d'une tournéeeuropéenne aux côtés de After Foreverainsi que d'un lancement d'albumréussi, nous avons eu la chanced'attraper au vol le très occupé KariKainulainen, guitariste du groupeAmaran, avant que ceux-ci nerepartent pour quelques festivals.

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SF : C’est quoi les circonstances quit’ont amené à faire ce métier là?

SM : Ça a commencé quand j’étais aujournal étudiant au cégep. Un momentdonné, il y a un de mes grands chums,Sébastien Croteau - que je voyais tout letemps avec des chandails de bands quej’avais pas l’habitude de voir commeSuffocation, Cannibal Corpse - qui m’adit: «Pour avoir une bonne expérience, jevais t’inviter à un spectacle». C’était auJailhouse à Montréal, un show deNecronomicon avec Agony en 1993.C’était la vraie expérience death metalunderground. Je ne connaissais pas ça,mais pour moi ça a été comme unerévélation. Je faisais des articles dans lejournal étudiant puis très rapidementm’est venue l’idée d’essayer de faire desshows. Ça a commencé avec des showslocaux. Puis quelques mois plus tardc’est finalement le «big break». Unecompagnie a refusé un spectacle deCannibal Corpse en 1994 puis moi jesavais ce que ça valait, alors je me suislancé là-dedans. Je suis tombé au bonmoment mettons. C’était avec Grave etSamaël. Il y a eu 1000 personnes au

Backstreet, je sais pas comment j’ai faitpour rentrer ça, c’était incroyable !Après, les compagnies de disques et lesagences de spectacles savaient qui j’é-tais puis ça a commencé de même.

SF : Ça a pris combien de temps avantque tu puisses vivre uniquement avecBCI ?

SM : Officiellement que je peux vivre deça confortablement, ça a commencé à lami-1999. Sauf qu’il y a eu une périodebasse après le 11 septembre 2001 puisça je l’ai pris de travers.

SF : Quels sont les obstacles que tu asrencontrés à tes débuts ?

SM : Le premier obstacle c’était l’aspectfinancier parce que j’avais aucun back-ing financier. Jusqu’à ce jour, BCI s’est100 % autofinancé. Pour faire un show,n’importe qui peut faire un show, maisc’est pas de même que ça fonctionne ! Ilfaut envoyer un dépôt à l’artiste, 50 %de leur salaire. Il faut donner un dépôt àla salle de spectacle, payer d’avancepour la publicité, toutes sortes de pro-motions, il faut tout payer ça d’avance.Puis aussi avant que l’artiste embarquesur scène, en général il veut se faire

payer la balance. Donc ily a des spectacles quej’ai pas pu faire à causede ça.

SF : Est-ce que ça t’ar-rive d’avoir des deman-des particulières desgroupes ?

SM : Il y en a qui vontvouloir des paires de bas, des batteries,de la bouffe bien spécifique comme pourapporter dans leur autobus, pour fairedu barbecue avec. C’est sûr que des foisl’alcool, il y en a qui peuvent partir enpeur avec ça! Ça n’a pas de bon sens!La bière ça, c’est normal, je m’attends àdonner environ une bouteille de vodka,une bouteille de rhum ça peut arriver,mais il y en a que ça ne finit plus. Il y ena qui vont même aller jusqu’à demanderdes cigarettes, des cartes d’appel… Desfois c’est assez particulier.

SF : Comment ça peut arriver que lejour du show, le groupe vedette ne tra-verse pas la frontière parce que, parexemple, un des membres du groupe aun casier judiciaire ?

SM : Des fois il faudrait le savoir à l’a-vance, mais ça peut arriver qu’on ne lesait pas. Il y a des cas qui sont très évi-dents mais il y a d’autres bands que j’aiaucune idée ! Il y a des bands qui ont euquelque chose il y a peut-être 12 ou 15ans puis ça va apparaître dans leur

dossier. Comme MorbidAngel en 1998, on ne lesavait pas, ils ont déter-rés des affaires commequoi le guitariste avaitvolé une croix en pierredans les jeunes annéesde Morbid Angel, puis unautre gars qui avait uneaffaire de violence con-

jugale... mais ça datait de plusieursannées… Alors ces gars-là ne pensentplus à ces affaires là, mais un momentdonné ça va ressortir et techniquement,il n’y a aucun criminel qui peut êtreadmis au Canada. Ça dépend de combi-en de temps ça fait, la sévérité du juge-ment, mais ça peut être négociablejusqu’à un certain niveau.

SF : De quoi t’es le plus fier quand turegardes tes 10 années ?

SM : Le public. C’est ce qui est le plusimportant, parce qu’évidemment c’estgrâce à eux qu’on est rendus là. Mais jesuis content qu’on puisse quand mêmesatisfaire puis pas juste servir demachine qui fait des shows et qui se foutdu public. C’est pour ça que, le plus sou-vent possible, j’essaie de parler au pub-lic entre les groupes. On réalise la raisonde notre succès puis, pour nous, c’esttrès important, puis ça c’est la fierté deBCI.

-Chantal Lemire-

www.braveconcerts.com

Mars 2004 » Pour durer 10 ans dans la scène metal, il faut du pro-fessionnalisme et surtout beaucoup de constance. Depuis 10 ans,Stéphane Mellul est aux commandes de Brave ConcertsInternational et a fait venir à Montréal les plus grands groupesmetal de la scène internationale, dont certains qu’on n’aurait jamaisimaginé voir ici, chez nous. Entrevue avec Stéphane Mellul de BCI.

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Sang Frais :Sabacthanysera lancé le15 mai 2004.C’est aussi led i x i è m eanniversairedu groupe.

P. Mireault : Oui. Le spectacle du 15 mai sera undouble lancement puisqu’on présentera aussi It’s aLive ! qui a été enregistré à l’Halloween, en 2003.

SF : Pourquoi avez-vous intitulél’album Sabacthany ?

PM : Il manque la phrase au complet, qui est enaraméen. C’est une des dernières phrases que Jésusa prononcées sur la croix avant de mourir: «Eli lamasabacthani». Ça veut dire: «Père, pourquoi m’as-tuabandonné ?».

SF : Comme ça, tu connais l’araméen ?

PM : Pas vraiment. Mais veux, veux pas, cettephrase-là, elle t’accroche quand le gars y crève !

SF : As-tu choisi ce titre après avoir vu The Passionof the Christ ?

PM : Non, je l’ai choisi parce que je suis un petitchrétien ! Disons que je connais un peu la religion etpuis je trouve que c’est une image assez souffrantede la vie. C’est quelqu’un qui s’est rendu jusqu’aubout pour sa passion. Jusqu’où, nous (lesGhoulunatics), va-t-on aller dans notre musique ?Jusqu’où un artiste va-t-il pour réaliser son rêve ?C’est un peu une image de souffrance, qui est lasouffrance de la vie.

SF : Est-ce que ça représente aussi la souffrancede construire des pièces ?

PM : Non. Disons que sur l’album il y a peut-êtretrois morceaux sérieux arrache-cœur, les autres, cesont des petites histoires morbides et amusantes.Donc, le texte de Sabacthany raconte l’histoire, laquête du bonheur à travers l’amour, la peur de per-dre un être cher. Je pense que la plupart des gensn’ont jamais souffert vraiment de flagellations ou

d’un accident devoiture. Donc, les seulessouffrances qu’on con-naît, ce sont les souf-frances qu’on ressentquand on perdquelqu’un ou quand unamour s’en va.

SF : Sabacthany est laseule pièce où il y ades phrases enfrançais. Pourquoi ?

PM : Parce que je ne mesuis pas forcé ! Non,disons que tout leprocessus de créationde l’album était nou-veau. Quand on est entré en stu-dio, les gars n’avaient pas complètement finid’écrire les chansons. On n’a pas «botché» ça, maisdisons que ça été un moment intense. Pendant queles gars rentraient les musiques, moi, j’étais chezmoi, en train d’essayer de me motiver à composerdes textes sur des musiques que je ne connaissaispas. J’ai donc eu un rush et c’est l’anglais qui estsorti. En plus, je ne sais pas si tu as remarqué, maisc’est la première fois que j’ai des collaborations auniveau de l’écriture.

SF : Comment se fait-il que les autres membres ontécrit des textes ?

Patrick Gordon : Probablement à cause du manquede temps.

SF : Est-ce que c’était tes premiers textes ?

PG : Oui et d’après moi, ça devrait aussi être mesderniers !

SF : Pourquoi ?

PG : Je préfère m’occuper principalement de lamusique. C’est pour ça que je fais de la musique.J’aimerais bien écrire des paroles, mais je ne pensepas avoir de talent inné pour ça.

SF : Question à Pat Mireault : Est-ce difficile

d’écriredes textes sansmusique ?

PM : Oui, parce qu’habituellement, les gars m’en-registrent les musiques et j’écris les paroles aux«riffs». C’est plus simple comme ça. PourSabacthany, j’ai écrit des textes que j’ai dû ensuitefaire «rentrer» dans les musiques.

SF : As-tu changé certains textes une fois en stu-dio ?

PM : Oui. Quand j’écris, je compose une histoire et ilfaut vraiment que tout soit là car sinon, l’histoireperd son sens. Cependant, le fait d’avoir écrit lestextes sans musique m’a parfois forcé à leur trouverde la place et ça donne des effets intéressants.

SF : Pourquoi avez-vous enregistré l’album à ladernière minute ?

PG : Parce qu’on ne fonctionne pas si on n’a pas dedeadline! En décembre, Gary (Lyons, le bassiste) adécidé qu’on allait en studio. On a avancé de l’ar-gent à Pierre (Rémillard, propriétaire du Wild Studio)pour réserver des dates. On a eu ensuite deux mois

Cela fait déjà 10 ans que les Ghoulunatics sévissent sur la scène underground à coupde musique death metal arrosée de rock n’roll et de hardcore ténébreux. Pour célébr-er cet anniversaire grandiose, le quintette lance pas un, mais deux albums;Sabacthany, qui comprend treize nouvelles litanies sombres et entraînantes, et It’s aLive ! enregistré lors du concert d’halloween qu’ont donné nos créatures de la nuitpréférées en 2003. L’entrevue qui suit avec le chanteur, PatrickMireault, et le guitariste, Patrick Gordon a été réaliséedans la bonne humeur et la joie de vivre le 14avril, lors du Grimoire du Metal, diffusé lemercredi 22h, sur les ondes deCISM (89.3 FM).

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et demi pour écrire les chansons.

SF : Êtes-vous contents de l’album ?

PM : J’ai peur que ça fasse un peu chauvin, mais oui, jecrois qu’on s’est élevé un peu plus haut. Déjà qu’onaimait bien notre King of the Undead.

SF : Pourquoi avez-vous enregistré Sabacthany auWild Studio ?

PG : Tous ceux qui ont mis le pied dans ce studio saventque c’est une place d’inspiration et de plaisir. Quand tusors dehors, c’est pas un parking, c’est la nature.T’oublies pourquoi t’es frustré si jamais il y a un prob-lème.

SF : Vous avez choisi Yannick St-Amand à la réalisa-tion. Pourquoi ?

PM : Parce qu’il a une belle barbe !

PG : On a entendu ce qu’il a fait et il est assez impres-sionnant pour son âge. Il travaille très bien et très vite.Il est professionnel et c’est un bon gars.

PM : Au début, on avait un peu d’inquiétude parce qu’onétait habitué de travailler avec notre ami Pierre, mais lechoix de Yannick s’est avéré génial.

SF : Tu as enregistré les voix au Yan’s Room. J’imagineque c’est chez lui ?

PM : Oui. Au début, j’étais pas certain de vouloir allerchanter à Longueuil. Mais ça été vraiment cool.

SF : Quand tu as enregistré tes textes, c’est la pre-mière fois que tu les chantais ?

PM : Excepté pour Sabacthany, j’avais chanté les autrestextes chez nous, sans musique. C’est pour cette raisonque j’étais débalancé. Je ne savais pas comment placermes paroles. Yannick, Mark (Hill-Anderson, le nouveauguitariste) et Antoine, de Ion Dissonance qui habite avecYannick, m’ont beaucoup aidé.

SF : Comment avez-vous connu Mark ? (nouveau gui-tariste)

PG : C’est un ami commun, Jetho, du groupe Overbass,qui nous l’a présenté quand Jarrod Martin est parti. Ona essayé Mark et on rapidement décidé qu’il faisait par-tie du groupe puisqu’il était le seul à se présenter auxpratiques !

-Christine-

www.ghoulunatics.com

photo : Louis-Charles Levasseur

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records

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COUP D’ŒIL DE L’AUTRE CÔTÉ

Voici un portait de la scène musicaled’Ottawa, un coup d’oeil sur la

musique dont j’aimerais vous parler.

Une de mes places préférées pour allerprendre une bière et écouter de la bonnemusique c’est le Dominion Tavern. Il y atoujours un bon vinyle sur la table tour-nante, allant de punk à metal avec unblast hardcore occasionel. Les shows quiont lieu à Ottawa ne sont pas vraimentma tasse de thé. Ils sont habituellementmis sur pieds par lepromoteur BirdmanSounds, ce qui attire lacrowd yuppie. LeBabylon présente debons shows. Le dernierque j’ai vu là c’étaitNashville Pussy avecPeter Pan Speed Rock.Écoeurant ! Et le sonétait excellent. Il y abeaucoup de bonsbands qui y jouentmais ce n’est mal-heureusement jamais rempli. LeBarrymore’s Music Hall (anciennementle Théâtre Vaudeville) est un beau petit

bar avec une capacité de 450 personnes.Pour les plus gros shows,il y a le nouveau CapitalMusic Hall, une grossebâtisse à deux étages, oùl’on peut boire en haut etoù le rez-de-chausséeest all ages. C’est trèsagaçant parce que tu nepeux pas descendre avecta bière… Regarder lesgroupes de si haut, c’estseulement intéressantpour quelques minutes.Quand tu arrives finalement en bas pouraller slammer, c’est rempli de petits«teenyboppers» qui sont là uniquement

parce qu’ils ont entendudire que les bands quijouent ce soir sontmeilleurs que Blink 182.La dernière fois que j’ysuis allé, le son étaitmauvais mais la plu-part des gens étaienttrop saouls pour s’enrendre compte. Uneautre bonne place queje vous recommande estle Club Saw à deux pasde l’Auberge de

Jeunesse. Reconnu pour sa dévotionenvers l’industrie du film, du vidéo et dela musique, au rez-de-chaussée il y a les

Saw Video et la Saw Gallery, et au sous-sol il y a le Club Saw. Lamajorité des shows sontall ages. Si vous aimezla musique et l’art, jevous le recommandefortement ! CaféDekcuf est un beau barqui présente majori-tairement du rock et desbands garage. Ils fontun très bon gin tonique,vous devriez l’essayer !

Voici les bands que j’aivus, entendus et appréciés depuis que jesuis à Ottawa. La plupart sont hardcore,thrashy punk avec des influences évi-dentes de metal.

BURIED INSIDE Ils ont combinémélodies et agression pour créer leurstyle unique d’hardcore abstrait. Ils vien-nent tout juste de finir l’enregistrementde leur troisième album intitulé SuspectSymmetry. Ils prennent plein d’élémentsde genres musicaux différents pour enarriver à leur propre son.

EXPERIMENT IN TERROR Un bonband rapide oeuvrant dans le hardcorepunk. À la gorge, il y a Nelson, crachantdes paroles politiques intelligentes avecune rage intense. À la guitare, Alex etNick s’occupent de la folie thrash quinous transporte parfois dans un état hyp-

notique. À la basse c’est Tops qui arrachetout ! Leur nouveau drummer est Connell,anciennement de Fuck the Facts. Si vousl’avez déjà vu jouer, vous savez à quelpoint il botte des culs ! Le premier albumWho will Survive and what will be Left ofThem est très intense avec neuf chan-sons totalisant quatorze minutes. Si tudors, ceci va te réveiller ! Experiment inTerror entreront en studio pour enregistr-er leur deuxième album bientôt. Ceci estune expérience terrifiante et vous êtestous nos rats de laboratoire !http://terror.cjb.net

FUCK THE FACTS La plupart d’entrevous les connaissent, mais pour ceux quece n’est pas le cas, c’est un band grindqui blast le cerveau à chaque écoute ! Neles manquez surtout pas ! Ex-Kuru/Recondite.

THE GREY Un puissant quatuor rockmélodique. Ex-Shotmaker / Three PennyOpera et un membre de Buried Inside.

Pour plus de renseignements sur lessalles ou les groupes dans la régiond’Ottawa visitez :

www.punkottawa.comwww.spectrasonic.comwww.ilubicateyou.com

Ma prochaine chronique sera sur Torontoet ce qui se passe là-bas.

-Karver-humanpinata@hotmail.com

Growl Karaoke !www.ebaumsworld.com/growl.shtmlCombinez votre amour du metal avecvotre amour du karaoké !

mullets Galorewww.mulletsgalore.comUn site dédié à la coupe Longueuil et àses multiples variantes. Descriptionsdétaillées avec photos à l’appui. Très bonpour votre culture.

FIRE FLYCe papier, est pour moi une découverte. C’est mon coup coeur. Il est d’unegrosseur parfaite (1.0) pour des joints solos et sa colle naturelle fait bienle travail. Il se compare au Rizzla gris autant par son épaisseur que parle fait que ce soit du papier de riz.

SMOKING 1 1/4 SMOKING DELUXEEXTRA-FIN 1 1/4

• Mince • Colle naturelle • Très mince • Colle naturelle• Papier 1 1/4 • Combustion lente • Papier 1 1/4 • Combustion lente• Fait en Espagne • Colle bien • Fait en Espagne • Colle très bien• Fait de papier recyclé • Papier de chanvre • Fait de papier recyclé

SKUNK BRANDUn must! J’ai rarement rencontré des gens qui ne l’aimaient pas. Il est très populaire.C’estun papier mince de grandeur 1.0 et qui colle relativement bien. C’est un papier de chan-vre avec une colle naturelle, qui brule droit et lentement. Une grande gamme de produitsdérivés sont offerts par la poste et sur le site internet.

Voici les références internet pour ces 4 papiers: www.roll-your-own.com • www.smokingpaper.com •www.skunkbrand.com. Les échantillons sont une gracieuseté de Denis à la boutique Splif de Longueuil(2115 Chemin Chambly, www.splif.com) Merci !

-So-

Experiment in Terror

Buried inside

Sang Frais : Vous avez enregistré Scars of theCrucifix au Morrisound studios, qu’est-ce qui vousamène à aller là à chaque fois ?

Steve Asheim : Nous avons tout enregistré ce qu’on alà-bas. C’est un bon studio mais c’est surtout parcequ’il est situé dans notre quartier ! C’est un peu notrebase d’opération.

SF : Vous dites que Scars… est le plus voracedepuis Once Upon the Cross, dis-moi, vraiment, àquoi on devrait s’attendre?

SA : Hé bien, j’aimerais penser ça oui… Tu sais,quand les gens disent que ça ressemble au vieuxstock, c’est toujours un compliment, alors nous onessaye de recapturer l’énergie originale. Quand unband est ensemble depuis longtemps, les gens setannent de leur musique et fantasment sur les bonsvieux jours. Si on peu revivre cette énergie, hé bien, jecrois qu’on est sur le bon chemin et, honnêtement, jetrouve que, oui, il sonne beaucoup comme Legion, il al’intensité et la rage.

SF : C’est rare justement qu’un band reste ensem-ble aussi longtemps, ça fait quoi ? Dix-sept ansmaintenant et pas un changement de membre, wowfélicitations et comment vous faites ça ?

SA : Merci bien ! Tu sais, c’est juste une question dese tenir, on fait ce qu’on a à faire c’est tout. Quand jeregarde cela, ça fait dix-sept ans qu’on est ensemblemais quand t’es dedans, tu ne vois pas le tempspasser, t’écris un album, tu fais une tournée et çarecommence.

SF : Vous venez de signer avec Earache, dis moicomment est-ce arrivé ?

SA : On a signé au mois de novembre 2001, nous leuravons joué un tour… On leur a dit qu’on avait déjàl’album et c’était faux, alors là, il nous a fallu com-poser un album (rires) ! Je sais qu’ils avaient confi-

ance en nous, ils savaient que nous ne les laisserionspas tomber et je crois que tout le monde est satisfaitdu résultat. Les gens qui l’on entendu disent tousqu’il est violent, brutal, écoeurant ! Alors je crois queça a valu la peine d’attendre pour tout le monde.

SF : J’en suis sûr !

SA : Vous savez, on ne peut pas trop se presser. Si tuvas trop vite, tu te ramasses avec un produit commeTorment in Hell. Prends ton temps et tu récoltes Scarsof the Crucifix.

SF : L’album sort au mois de février, j’imagine quevous avez déjà quelques tournées d’enlignées. Desplans pour Montréal ?

SA : Montréal (soupir)… Je ne sais pas (ha ! ha !). Ona beaucoup de misère à rentrer au Canada… Maisj’ai entendu parler d’une place au Dakota du Nord oùon pourrait passer inaperçus… Sinon c’est dur. À lafrontière de Niagara, ils ont notre poster ! C’estcomme si on était des John Dillinger ou quelque chosedu genre.

SF : Est-ce pour ça que vous n’êtes pas venus aumois de novembre ?

SA : Oui (rires), c’est une grosse partie de la raison. Ily a une grosse histoire de ce qui est arrivé surplusieurs sites internets. L’histoire est peut-êtreamplifiée mais, malheureusement, c’est vrai, ce nesont pas des rumeurs. Cela a été une journée trèsintense et malheureusement, ça nous a forcé àannuler Montréal. Ce n’est vraiment pas contre vous,parce qu’on adore jouer au Canada, et on apprécienos fans, mais votre frontière est vraiment dure pournous.

SF : J’ai une petite question sur le rôle de Glenndans Vital Remains, est-ce une expérience de stu-dio uniquement ou ont-ils fait des shows ?

SA : Hé bien, il ne nous en a jamais parlé ! Il l’a fait

sans nous le dire! Mais Vital Remains sont nos chumsdepuis longtemps et il l’a fait pour les dépanner. Onpeut dire qu’ils ne sont pas chanceux depuis un boutavec leurs membres. Pour ce qui est des shows, ilsn’ont pas fait de tournée. En fait, une des seulestournées que Vital Remains a fait dans le passé c’estquand on les a amené sur la route avec nous en2001 ! Mais Glenn a joué avec eux au MilwaukeeMetal Fest et ils étaient supposés faire trois dates auMexique mais ils en ont seulement faite une car ça n’apas très bien été.

SF : À part la musique, qu’est-ce qui vous occupedans vos temps libres ?

SA : On est tous un peu différents. Glenn lui aime fairedu Harley et aussi faire le party avec ses amis bikersmais de l’autre côté, il a une petite famille et s’occupebeaucoup d’eux. Tu devrais le voir autourde la maison, il est un vrai Tim theToolman Taylor (rires). Les frèresHoffman et moi sommes plutôttranquilles. On s’entraînebeaucoup et j’aime bien allerà la chasse. On n’a pas dejobs. Deicide, c’est notrejob alors quand on fait pasdu Deicide, on relaxe.

SF : J’allais justement teposer la question,depuis combien detemps vous vivez devotre musique ?

SA : Tu sais, on a étéchanceux, le premieralbum a créé un grosbuzz pour nous.Notre première vraietournée a été pourLegion. Quand cetalbum est sorti,on est partis surune tournée de quatresemaineset ce fut ledébut d’unemerveilleuseaffaire. Onn'a past r a v a i l l édepuis !

»SUITE

Vendredi le 16 Janvier 2004 » J’ai l’honneur de vous présenter une entrevueavec le drummer de Deicide, de loin le meilleur band death satanique de tousles temps (à mon avis en tous cas !). Deicide sont ensemble depuis 17 ans, soitdepuis 1987. Un des piliers indiscutable du death metal ! En plus, ils n’ontjamais connu de changement de membres en tout ce temps, Wow ! Ça c’estvraiment impressionnant. Deicide est, et sera toujours, un de mes groupesfavoris, GO FUCK YOUR GOD!Entrevue avec Steve Asheim (drummer) du groupe culte floridien Deicide.

SF : Avec la nature de votre concept, je sais quevous avez eu plusieurs confrontations avec desgroupes de chrétiens et d’autres organisations quiont du temps à perdre, comment ça vous affecte ?Est-ce que ça vous motive à être encore plus vio-lents ?

SA : Il y a des gens très sensibles dans notre sociétéet s’ils veulent prendre du temps de leur horairechargé pour venir nous écoeurer, eh bien, nous, çanous fait plaisir ! Ça rend la chose excitante pour toutle monde ! Ils s’amusent, on s’amuse et Glenn s’a-muse comme un enfant dans le parc et sort dans la

rue pour les taquiner. Donc oui, je crois que c’estgénial ! En plus, ils génèrent de la presse. On peutpresque dire qu’ils font de la pub pour nos shows,allez-y fort !

SF : Je sais que ça fait longtemps, mais, est-ce quetu te souviens du show à Rimouski en 1994,plusieurs personnes estiment que c’est le meilleurshow de leur vie. Donne-moi un peu de feedback àce sujet.

SA : Rimouski ? Ah oui, dans le coin des fermes àvaches (rires) ? Je m’en souviens très bien, ce qui m’afrappé le plus, c’est les jeunes de douze ans quicouraient partout avec de la bière, ça c’était unshow !

SF : Pour terminer, as-tu quelque chose à rajouterou à dire à tous les fans québécois ?

SA : Oui, je tiens à vous dire qu’on vous apprécie

beaucoup mais on a des difficultés à rentrer auCanada, on veut que vous sachiez qu’on vous aime etqu’on veut jouer pour vous mais il y a de nos membresdu band et du staff qui ne sont pas des enfants decoeur ce qui occasionne des problèmes avec vosdouanes. Mais comme je vous ai dit, on va essayer derentrer par une petite route ou au pire on va jouer trèsprès des lignes pour que vous puissiez venir. Onespère être capables de venir vous voir pour la tournéeScars of the Crucifix.

SF : On a bien hâte de vous voir, je te remercie pourton temps.

SA : Non, c’est moi qui te remercie, et continuez à trip-per ma gang de québécois et à bientôt.

-Wayne-

DEiCiDE: www.deicide.tv

EArACHE: www.earache.com

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ANATHEMAA Natural DisasterKOCH/ MUSIC FOR NATIONS - 2004

Suite à la parution du plutôt décevant A Fine Day to Exiten 2001, on a craint la fin du groupe. En effet, après ledépart du bassiste Dave Phybus pour Cradle of Filth,

Danny, l’un des deux frère Cavanagh, avait lui aussi décidé de quitter legroupe. Heureusement, il est revenu dans la formation en force. Il signe seulpresque toutes les pièces contrairement au dernier album qui avait été plusun effort de groupe. En plus, le troisième frère de la famille, Jamie, revientau sein de la formation à la basse. À l’écoute de A Natural Disaster, onremarque un son et une production plus crue et plus organique qui nouspermet d’apprécier le talent exceptionnel des nos amis de Liverpool. Avecleurs ambiances planantes, leurs guitares émouvantes et des voix qui noushypnotisent, Anathema mélangent les styles de chaque titre de leur disco-graphie. Des riffs lourds comme à leurs débuts de carrière, des mélodiesmélancoliques et des émotions intenses. Il y a certains passages où on vou-drait défoncer les murs, d’autres où on ressent un bien-être total et d’autresoù on a envie de pleurer. On voyage à travers l’ensemble du spectre émo-tionnel de l’âme humaine. Je crois que l’on assiste à la renaissanced’Anathema. À suivre…

-m-A- www.anathema.ws

APOSTASYCell 666BLACK MARK - 2004Les premières notes de l’album donnent déjà le ton…Spiritual Black Dimensions… Ça vous dit quelque chose?Pas compliqué, si vous avez aimé cet album de Dimmu

Borgir, il n’y a qu’une raison pourquoi vous pourriez ne pas aimer cetalbum: il n’y a pas les voix clean de Vortex, Mr. Borknagar. Et pour lesconnaisseurs du style, vous risquez de trouver dans les neuf compos de Cell666 un léger manque d’imagination. Un black metal symphonique très bienficelé certes avec du clavier, une voix rauque, des guitares pesantes, un drumprécis, des solos qui coulent mais c’est du déjà vu. Pour ceux qui ne veulentpas se casser la tête et qui aiment bien la sécurité d’un style bien établi etefficace.

-Lou-www.blackmark.net

BELPHEGORLucifer IncestusNAPALM/ FUSION 3 - 2003Yaaarrrgh! Yaaarrrgh! Yaaarrgh! Yaaaaarrrrrgh!! Open theFuckin Gates!!! Après The Last Supper (1995),Blutsabbath (1997), Necrodaemon Terrorsathan (2000) et

Infernal Live Orgasm (2002), Belphegor, des purs élus (vous l'aurez deviné),nous reviennent avec ce qui peut être considéré comme du true blackmetal ! En tant «qu'amateur» de ce style à mes heures nocturnes, j'ai tentéma chance avec cette formation. Je dis chance parce que la plupart des bandsde true black que j'ai entendu sonnent le fond de canne et vous poussent àvous ouvrir les veines pour arrêter la douleur que représente endurer leurs

deux accords chromatiques langoureux et répétitifs. Mais dans le cas de cesautrichiens (est-ce possible d'être plus «true» que ça ?), le feeling est tout cequ'il y a de plus «grim», en noir foncé et dans une ambiance aussi ténébreusequ'imaginable, interprété par des instrumentistes qui savent jouer. ImaginezOld Man's Child, sans les claviers joyeux qui n'en finissent plus, qui ren-contre une sorte de Dark Funeral plus poussé musicalement avec une céré-monie incantée par un vocaliste qui a plus qu'une façon de s'égorger en fai-sant le tout. Pour ceux qui veulent se pendre lorsqu'ils entendent du Cradleou du Dimmu parce que c'est impur, voici une valeur sûre. Pour les non-initiés; ne pas écouter dans une noirceur complète. Vous aurez été prévenus!!

-Black Jack-www.napalmrecords.com

BETWEEN THE BURIED AND METhe Silent CircusVICTORY RECORDS - 2003

Vous êtes un fan de death metal, mais vous êtes fatiguésde sa formule classique ? Vous avez donc peut-être essayéde vous initier à la vague plutôt metalcore très populaire

ces temps-ci. Certains aimeront, mais certains détesteront le son plus com-mercial et ses voix claires. Que faire ? Et bien, j'ai la solution; procurez-vous,le plus rapidement, le deuxième album de Between the Buried and Me, TheSilent Circus. Vous aurez affaire à un album incroyablement diversifié, pui-sant principalement dans l'essence même du death metal, mais en défonçanttoutes les barrières souvent imposées au style. Vous aurez droit à des jeux deguitare très intéressants, des fois inspirés de Dillinger... Sans rentrer dansl'excès, et tantôt, descendre dans un groove hardcore écrasant. Les arrange-ments, autant vocaux que rythmiques, sont des fois impressionnants etmême, souvent, totalement inattendus. Aucun compromis n'a été effectuécôté vocal, excepté pour ce qui est des deux balades incluses dans l'album...Hé oui deux ballades, question de montrer leur petit côté gentil et compré-hensif dans tout ce carnage musical. Le travail de batterie est aussi intéres-sant, utilisant les blastbeat aux bons endroits et aux bons moments.Plusieurs éléments font que cet album est décidément, pour moi, une desmeilleures parutions metal de l'année 2003, même s’il semble avoir passéquelque peu inaperçu, sûrement du à son étiquette plutôt hardcore VictoryRecords, mais il n'est jamais trop tard.

-Séblast- www.victoryrecords.com

BLOOD OF CHRISTAnthology III Breeding ChaosSKYSCRAPER MUSIC/ PHD - 2003Il serait parfois intéressant de voir le visage des gensd’une étiquette de disques lorsqu’ils entendent le nouvelalbum d’un de leurs groupes. Ça doit parfois être du

meilleur effet. Prenons par exemple le troisième opus du trio ontarien Bloodof Christ. De toute évidence, l’objectif de la formation est de dérouter l’au-diteur avec une panoplie de changements de rythmes, de styles musicaux etde styles vocaux. Le résultat est loin d’être convaincant. Contrairement àThe End, Ion Dissonance et Dillinger Escape Plan, qui manient les chan-gements atypiques et violents avec une assurance et une originalité confon-dante, Blood of Christ parviennent seulement à instiguer le chaos et lesmauvaises surprises. Mathcore, black metal, thrash, death et mélodies har-monieuses ne se mélangent pas toujours avec bonheur, comme en font foila majorité des morceaux de Anthology III Breeding Chaos. Chaque foisqu’un morceau devient intéressant, le rythme change et la chanson perdtoute son efficacité. Tant que Blood of Christ est agressif, violent et math-core, ça va. Mais dès qu’il devient lyrique et mélodieux, c’est l’horreur.Désolant.

-Christine-www.breedofchaos.com

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CANNIBAL CORPSEThe Wretched SpawnMETAL BLADE - 2004

Démembrer, désosser, mutiler, éventrer, brutaliser, char-cuter, poignarder, annihiler, martyriser, violer, étriper,enterrer, décapiter, décimer, lacérer, dépecer, disséquer,

brûler, pulvériser, étrangler, assassiner, dévorer, carboniser, lobotomiser,massacrer, éviscérer, lyncher, supprimer, torturer, TUER, TUER, TUER!!!Du Cannibal Corpse = Cannibal Corpse.

-Black Jack-www.cannibalcorpse.net

DAMAGE PLANNew Found PowerWARNER/ ELEKTRA - 2004Ce fut une grande déception, ce jour où j’ai appris qu’undes MES groupes fétiches n’était plus. Suite à l’officielleséparation de Pantera au début 2003, les frères Abbott

(Vinnie et Dimebag) ce sont mis à la création de leur nouvelle formationDamage Plan (initialement nommée New Found Power). Ayant bien appré-cié les projets de Phil Anselmo Down et surtout Superjoint Ritual, j’espéraishonnêtement me faire taper sur la gueule par la musique des deux frères,mais malheureusement, ils ont faillis à la tâche. Damage Plan sonne commeun Pantera avec les années en plus, sans la hargne, sans l’agressivité, sans l’al-cool, sans la drogue = sans la PÈCHE. Ils m’ont littéralement brisé le coeuravec leurs passages nu-metal à la Drowning Pool, Disturbed, les petitestouches électroniques et l’abus de refrains commerciaux à la Alice in Chains.C’est terriblement difficile d’accepter que des musiciens qui ont été des “lea-ders” pendant une décennie (l’époque post-album noir de Metallica) et quiont été plagié à d’innombrables reprises devenir des suiveurs. Bien évidem-ment, toutes ces années leur ont apporté de l’expérience et un profession-nalisme indéniable. Le chanteur maîtrise bien sa voix qui se situe entre unLayne Staley (Alice in Chains) et, bien sur, Phil Anselmo. Côté textes, onest surchargé en matériel juvénile (probablement l’auditoire cible). Le bat-teur est solide et précis, la guitare «rock» et les solos sont bien beurrés, mêmequ’on à droit à deux prestations de Zakk Wylde dont une à la guitare et laseconde à la voix sur Soul Bleed. Mais le problème c’est que si ce groupe n’af-fichait pas tant de grands noms du metal, la plupart des gens n’en aurait rienà foutre. Alors pour éviter la souffrance que j’ai dû endurer, vous pouveztélécharger les titres suivants: Crawl, New Found Power, Blunt Force Traumaet Soul Bleed. Elles sont les seules dignes de vos souvenirs. R.I.P. Pantera!

-Black Jack-www.damageplan.com

DEICIDEScars of the CrucifixEARACHE - 2004Aaaarrrggghh! Enfin!! J'ai commencé à faire mon éduca-tion de Deicide avec When Satan Lives. Donc, quandInsinerathymn est sorti, j'avais hâte d'entendre ce que

tout le monde m'avait décrit comme LE groupe death-antichrist par excel-lence. À ma grande déception, le seul titre qui m'avait plû était Biblebasher.Suite à ça, ils ont poursuivit avec le piètre In Torment in Hell. Je m'en suisplaint à plusieurs vieux fans qui m'ont fait comprendre que j'étais dans lechamp. Je me suis donc nettoyé les oreilles avec Legion et Once Upon theCross; j'ai finalement compris. Sachant que Benton et les siens sortaient unnouvel album en 2004, j'étais impatient d'entendre le résultat. Hé bien,vous pouvez ressortir vos long sleeves parce que Scars… est facilement l'al-bum le plus brutalement cru et efficace de la formation depuis Once Uponthe Cross. La rapidité est de retour, les guitares sont travaillées et autant dansle fond que la batterie. Pour ce qui est de Mr. Benton, il prend ça personnelsur le vocal. Je crois que son passage dans Vital Remains (un bijou) à fait dubien à tout le monde dans le band. Avec des titres comme Mad at God, GoNow your Lord is Dead et Fuck your God, Deicide poussent un cri de rallie-ment à leurs troupes si longuement endormies. Cet album est un coup de

pied dans les dents des fans qui leur avaient tourné le dos pour se concen-trer sur les imitateurs et les clones de ce son qu'ils ont popularisé il y a main-tenant déjà plus de quinze années. Un retour réussi haut la main.

-Black Jack–www.deicide.com

DRACONIANWhere Lovers MournNAPALM/ FUSION 3 - 2003

Toujours à la recherche de nouveautés, j’aime bien trou-ver des groupes qui promettent (et dont la discographiene fera pas peur à mon portefeuille!). Groupe suédois

formé en 1994, Draconian, nous présentent leur premier album.Surprenant? C’est à cause de plusieurs changements de musiciens et de laqualité douteuse de leurs premiers démos. La persévérance paie et ils nousoffrent huit pièces pesantes, lentes et déprimantes comme je les aime. Unchœur de chant, une voix féminine enivrante et un vocal déchirant et agres-sant viennent accompagner une musique intense et mélodique. C’est unmélange d’influences black, gothique et aussi thrash-mélodique à la suédoi-se. On entend un peu d’Opeth et de Dark Tranquillity, mais la meilleurecomparaison c’est le groupe norvégien The Sins of Thy Beloved. Une pro-duction sans failles de Chris Silver (Sundown, Cemetary) nous enveloppelourdement pour apprécier toute la puissance et la complexité des composi-tions et des arrangements. À surveiller…

-m-A-www.draconian.se

EXODUSTempo of the DamnedNUCLEAR BLAST - 2004Parmis les précurseurs du vieux thrash et les légendes quifurent créées dans les années 80, Exodus furent l'un deces noms un peu moins connus (relativement parlant

quand on pense à Metallica/ Slayer et autres). Mais le groupe peut quandmême se vanter d'avoir fait partie de la fameuse tournée dévastatrice encompagnie de Slayer et Venom. Hé bien, douze ans après la sortie du der-nier album studio, dans la game de tous les comebacks modernes, les revoi-ci! Je dois avouer que le groupe fut fondé l'année de ma naissance et que,durant leurs belles années, j'apprenais à compter et à écrire. Mais mauditque cet album fait du bien!!! Simple, efficace et directement à la bonneplace. Des paroles un peu «fromage» et arrogantes, un solo old school surchaque pièce, des riffs sales sur un son clean courtoisie de Nuclear Blast.Bref, le genre d'album que St-Anger aurait du être. Pourquoi essayer dechanger cette formule? Une leçon de thrash signée Exodus.

-Francis-www.exodusattack.com

EYES OF FIREAshes to EmbersCENTURY MEDIA - 2004Voici les instructions préalables à votre première expé-rience comme voyageur en route vers les plus profondeslimites de votre âme et de vos entrailles. Premièrement,

barrez la porte et éloignez tous les objets à risque autour de vous. Détendez-vous, n’ayez aucune crainte, vous aller survivre à cet aller-retour de l’autrecôté de la barrière de votre inconscient. Avant d’appuyer sur «Play» soyezconscient que vous ne pourrez pas vous libérer de l’emprise de Eyes of Firedurant les cinquante-cinq prochaines minutes. Vous êtes prêts? Le voyagecommence paisiblement, mais après quelques minutes vous ressentez l’am-pleur de ce qui vous attend. Vos muscles commencent à se contracter sur lapuissance du son et vous essayez de vous agripper comme vous le pouvez àla réalité qui tourbillonne autour de vous et qui va bientôt vous échapper.Vous êtes maintenant sur vos deux genoux implorant le ciel pour ne pas cra-quer, pour ne pas sombrer dans la démence à mesure que vos blessuresrefoulées refont surface et recommencent à saigner. Vous tombez face pre-

mière sous le poids de vos remords, vous pleurez tous les ressentiments devotre pauvre existence. Non, vous n’êtes pas mort, vous avez seulementrepoussé vos frontières musicales. Votre vie ne sera jamais plus la même!

-m-A-www.eyesoffire.us

FALKENBACKOk Nefna Tysvar TyNAPALM/ FUSION 3 - 2003

Après six ans d'absence, Vatryas Vakyas, l'âme derrièreFalkenback, revient en force avec Ok Nefna Tysvar Ty(demandez-moi pas ce que ça veut dire!). Le groupe étant

quand même l'un des pionniers du genre folklorique/ viking, après unelongue absence, un certain standard de qualité est espéré. Hé bien, en plusde satisfaire toutes espérances, l'album sait même surprendre! En effet, com-posé presqu’au complet en voix claires avec l'ajout de choeur, ainsi qued'une diversité d'instruments classiques et folkloriques, ce troisième opus deFalkenback est un pas de géant pour le groupe. Les mélodies sont de véri-tables hymnes aux temps anciens. L'approche est moins lourde, mais plusmajestueuse et plus complexe. Je le recommande à tous fans de folk/ mélo-dique.

-Francis-www.fusion3.com

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FEAR FACTORYArchetypeLIQUID 8/ NAVARRE - 2004

Nous arrivons maintenant au nouvel album d'une for-mation ressuscitée. Après le départ du membre fondateurdu groupe (Dino Cazares) et après le minable Digimortal

(2001), Fear Factory nous reviennent en 2004 cette fois-ci, en pleine formeet avec quelque chose à prouver. Archetype signifie: le modèle, ou le proto-type sur lequel on se base pour reproduire ou copier un objet. Avec toutesles formations qui sortent, de nos jours, en imitant les originaux, il se faisaitimpératif que ces pionniers du cyber-metal reviennent reprendre leur placecomme instigateurs du style. De Slave Labor à Human Shields, nous appré-cions du VRAI Fear Factory, comme nous les avons apprécié à l'époque deleur gloire. C'est le party des bass-drums, la guitare est bien aiguisée etentraînante. La voix, elle, est plus mélodique qu'auparavant, mais restequand même agressive lors des couplets. Production futuriste et propre. Unheureux mélange entre Demanufacture et Obsolete. TOUS les éléments quiont fait la réputation de Fear Factory sont au rendez-vous. Burton C. Bellse surpasse sur les pièces Bite the Hand that Bleeds et surtout la poignanteHuman Shields. L'extrait Cyberwaste (le single) reste la chanson la plus heavyde l'album, mais elle représente bien l'atmosphère de l'album. Excellentalbum pour faire changement après toutes vos heures de death-metal.

-Black Jack-www.fearfactory.com

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GOD FORBIDGone ForeverCENTURY MEDIA/ FAB - 2004

Un nom qui devient tranquillement familier, GodForbid font partie des challengers au titre de meilleureformation metalcore qui compte des noms comme:

Lamb of God, Chimaira, Unearth, Shadows Falls et Killswitch Engage pourn’en nommer que quelques-uns. La constante comparaison avec ArchEnemy est plus appropriée que celle avec At the Gates. Mais sur cette der-nière parution, ils semblent avoir pris un léger tournant vers le commercialavec l’ajout de voix mélodiques (pour ne pas dire tendres) interprétées assezordinairement non pas par le vocaliste principal, mais par les deux guita-ristes. Dans le cas de Mr.Davis (chanteur), il continue d’en beurrer épais.On a affaire ici à avec un de ces albums que, même si on le trouve un peucommercial sur les bords, on ne peut s’empêcher de le réécouter encore etencore. On entend aussi l’expérience des 200 shows par année (en moyen-ne) que le groupe se tape depuis la parution de leur dernier albumDetermination il y a trois ans. Les pièces ont une dynamique qui est conçuepour la scène. Après avoir passé cinq longues années dans l’underground àsupporter leur vieux répertoire: Out of Misery (1998), Reject the Sickness(1999) et Determination (2001) en ouvrant pour des groupes comme, ArchEnemy, Strapping Young Lad et Cradle of Filth, 2004 semble être l’annéependant laquelle le groupe réussira à sortir de l’ombre. D’ailleurs, je recom-mande ce groupe en spectacle.

-Black Jack-www.godforbid.com

GORGASMMasticate to DominateUNIQUE LEADER RECORDS - 2003Ce quatuor de Chicago s’est donné comme mission defaire du death metal technique et très brutal, et je doisdire qu’ils ont très bien réussi. Pour ceux qui ne connais-

sent pas Gorgasm, ils en sont à leur troisième album. Chacun de leursalbums est excellent et surtout vraiment tight. Le nouvel album, Masticateto Dominate, ne fait pas exception à leur art, il est intense d’un bout àl’autre! Les riffs sont violents et travaillés, ce n'est pas dans le genre couplet-refrain, les riffs ne reviennent que très rarement et c’est exactement ce quej’aime dans le metal. C’est peut-être un peu plus long à «catcher» maisquand tu «catches», tu apprécies beaucoup plus, dû au travail et à l’effortqu’on y trouve. Les voix sont écoeurantes (comme d’habitude). Chaquemembre chante ce qui donne un produit très agressif, complet et qui per-met de créer des patterns de voix assez impressionnants merci!!! Le drum-mer ajoute du poids à la voracité de la chose, avec ses beats variés; autant lesbeats mosh que la mitraillette, ponctuée de nombreux punchs, changementsde beats et jeux de cymbales. La basse se démarque quelque peu avec unebelle texture et quelques passes originales mais ce n’est pas ce qu’onremarque le plus. Le tout est agrémenté d’une superbe production, le sonest impeccable et d’une qualité professionnelle. Je dois avouer que depuis laparution de leur démo, Gorgasm est l’un de mes groupes préférés et jerecommande cet album autant à ceux qui aiment le death tapis qu’à ceuxqui aiment la musique recherchée et bien exécutée.

-Wayne-http://www.violatedrot.com/gorgasm/index2.html

HORNED GODChaos, Bringer of All RevelationsLISTENABLECelui-ci m'a attiré par son nom. En feuilletant leur bio-graphie, j'ai pu constater qu'ils sont brésiliens!! Dû à manouvelle dépendance envers Krisiun, j'ai, sans hésiter,

mis une oreille là-dessus. Pour m'apercevoir d'une flagrante ressemblanceavec ces derniers. Après trois ou quatre écoutes j'ai recherché de l'informa-tion sur le band, pour finalement constater que les membres sont relative-ment jeunes et fortement influencés par Krisiun. Autant musicalement que

dans leurs titres de chansons et leurs textes. Ce qui les différencie, pour lemoment, c'est que le batteur de Horned God semble posséder plus que desblast-beats dans son répertoire rythmique (le seul défaut des maîtres brési-liens Krisiun). Ils en sont quand même à leur deuxième album faisant suiteà Revenge of Pain (EP paru en 1999 lorsqu'ils s'appelaient Sacrifice) et àAbsit (paru en 2001). Un tantinet d'originalité et ce band sera prêt à fairedes tournées mondiales (selon moi bien sûr). Sur-agressivité, rapidité d'exé-cution, précision et production impeccable, le tout, couronné de parolesapocalyptiques et blasphématoires à souhait, envoyées par une voix à la foiscrue et creuse. Tout pour plaire à un deatheux, quoi!! Restez attentifs. Ilsvont faire du bruit dans le futur!!

-Black Jack-www.listenable.net

HYPOCRISYThe ArrivalNUCLEAR BLAST - 2004

La cadence du neuvième album studio du groupe est sientraînante qu’il est presque impossible de résister à l’ap-pel de l’action. On ne peut rester immobile à l’écoute de

Born Dead, Buried Alive la première pièce de l’album. On doit produire, écri-re, thrasher, courir, foncer. Mais toute la splendeur de leurs mélodies agressiveset lentes se retrouve dans Eraser qui est, à mon avis, la pièce la plus représen-tative de ce que devrait toujours être du bon Hypocrisy. Le quatuor suédoisn’avait pas eu une telle énergie, une telle inspiration musicale depuis des lunes.Si Peter Tägtgren ne s’est pas fait enlever par des extra-terrestres quand il étaitjeune, il écoute certainement beaucoup de films de science fiction! (ou peut-être lit-il le Weekly World News?). Un délice pour les oreilles!

-Lou-www.hypocrisy.net

ILLNATHCast Into the Fields of Evil PleasuresWORLD CHAOS PRODUCTIONS - 2003Voici un album qui m'a frappé comme une tonne debriques, de la première à la dernière note. Premier albumdu groupe danois qui semble sortir de nulle part avec une

production en béton et un opus à rendre jaloux des vétérans. Cast Into theFields of Evil Pleasures est un album de black metal mélodique aux influencesdébuts-Cradle apparents, mais bien dosés. En effet, un tantinet plus agres-sif que leurs contemporains, le son Illnath semble avoir absorbé toutes lesinfluences du genre et recracher un album au potentiel accrocheur d'unNexus Polaris (Covenant). Situé quelque part entre les deux avec un justedosage entre mélodie, ambiance et agressivité, je recommande cet album àtous ceux qui appécient les noms ci-dessus nommés. Pour ma part, je suisbien curieux de voir comment ce groupe va évoluer...

-Francis-www.world-chaos.com

IMPALED NAZARENEAll that you FearOSMOSE - 2003Comme si le malheur finissait toujours par les retrouver,les revoici encore en train d’affronter leurs démons. Unhuitième album sans merci, qui ne laisse aucun doute sur

la cruauté du monde qui les entoure. Une rapidité d’exécution sans failles,une bataille apocalyptique sans fin qui mène vers le néant. ArmageddonDeath Squad pourrait très bien devenir l’hymne national de ce quintette fin-landais. Quoique le titre de la première pièce qu’ils ont composé à vieCondemned to Hell était prémonitoire… Une production impeccable quiconserve et met en valeur le son cru du groupe sans que ça sonne le garage.Un black thrash rude comme l’asphalte qu’on aurait visité de trop près avecla douce peau de notre joue droite après une beuverie destructrice.

-Lou-www.impnaz.com

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IN FLAMESSoundtrack to your EscapeNUCLEAR BLAST - 2004

Pour le nouvel album d'In Flames, on a droit à unemusique plus dépressive que celle servie sur Reroute toRemain. La voix d'Anders Friden est fidèle à ses habi-

tudes mais on retrouve beaucoup plus de voix clean et ça peut devenir répé-titif à la longue. Toujours très swedish comme album avec encore beaucoupde riffs accrocheurs et entraînants. À noter que la chanson In Search for I estla seule sur l'album qui n'aie pas de voix clean (mélodique). C'est une écou-te qui est plus appréciée (selon moi) lorsqu'on vit un moment down. InFlames reste In Flames même si on est loin de Colony. Pour fan incondi-tionnel.

-manne-www.inflames.com

ORPHANED LANDMabool the Story of the Three Sons of SevenCENTURY MEDIA - 2003Formé en 1991 en Israël, Orphaned Land, nous offrentleur troisième album. Pour un inculte comme moi, lasurprise a été totale! Un mélange de metal progressif

technique, de death mélodique et de musique traditionnelle du Moyen-Orient. J’entends Dream Theater, Amorphis (Elegy) et The Tea Party (Edgesof Twilight), quel mix original! En bonus, Kobi Farhi nous offre une perfor-mance vocale hors du commun. Une voix death, clean, des passages parléset même des lamentations féminines viennent agrémenter une sauce déjàbien goûteuse. Les musiciens jouent avec précision et virtuosité. Lesambiances nous amènent à voyager comme sur un tapis volant au dessus dudésert avec des rythmes et des instrumentations traditionnelles. On ditmême que pendant un spectacle, à Tel-Aviv, les arabes et les israéliens ontassisté et apprécié avec énergie et paix, chacun de leur côté, au spectacleréunion du groupe. Seule la musique peut réunir deux peuples qui se détes-tent autant…

-m-A-www.orphaned-land.com

PENUMBRASeclusionSEASON OF MIST - 2003Déjà un troisième album pour ces néerlandais, qui nousavaient laissé entrevoir un certain potentiel avec The LastBewitchment. Compatriotes d'After Forever et de Within

Temptation, Penumbra jouent dans les mêmes plates-bandes que ceux-ci,avec un metal gothique lyrique et symphonique, mais, par contre, un peuplus rapide et direct. Ce disque est fort similaire à son prédécesseur, à la dif-férence que leurs morceaux sont moins brouillons et ont plus de cohésionentre eux, signe d'une plus grande maturité artistique. La voix féminineoccupe une plus grande place (y allant même de quelques phrases en fran-çais sur Hope) tout comme les choeurs, et les voix claires et black sont tou-jours au rendez-vous. Un effort plus que respectable, donc, qui devrait ravirles amateurs de Moonspell, Therion ou Sirenia, pour ne nommer que ceux-là.

-Félix-www.penumbra-band.com

RAUNCHYConfusion BayNUCLEAR BLAST - 2004Deuxième album pour le groupe danois Raunchy, quimonte encore d’un cran son efficacité. Avec ce nouveleffort, le tout est encore plus catchy et mélodique, s’éloi-

gnant ainsi de leur premier album Velvet Noise qui, musicalement, était for-tement influencé par Fear Factory mais également très mélodique et puis-sant comme album. Avec les nouvelles compositions, le groupe trouve enfin

son identité musicale propre, ainsi que vocale, mélangeant beaucoup plusaisément et intelligemment les voix claires et les voix plus ravageuses. Unjoyeux mélange se frayant un chemin entre Soilwork et Fear Factory. Lessonorités futuristes créées par les samplings ajoutent encore plus à la finitiondes compositions. Watch Out deviendra sûrement le hit de l’été là où legenre est prescrit, capable de compétitionner avec n’importe quel BeautifulPeople de ce monde! La production est de béton, peut-être même trop polie,mais ça sonne comme un bon Jack Daniel’s à force de s’en enivrer. Qui a ditque la perfection n’existait pas?!

- DAnko-www.raunchy.dk

SERPENS AEONDawn of KouatlMORIBUND RECORDS - 2003

Dernièrement, j’ai décidé de piger dans des avenues plusobscures et inconnues. Dans le cas de Serpens Aeon, jel’ai regretté. J’ai dû endurer une dose de thrash-death

réchauffé du souper d’il y a deux jours. On parle ici d’une sorte de Kreatormélangé avec du Morbid Angel interprété d’une façon peut convaincante.Comprenez-moi, je vais toujours apprécier un groupe qui réchauffe des clas-siques avec SA propre sauce et SES épices, mais dans ce cas, désolé, maisnon! Le groupe existe depuis 1997 et il semble que depuis cette époque, ilsse sont fermés à ce qui se passe dans la scène. Mis à part certains passagesqui font black (metal) ce fut une écoute faible en découvertes et en rebon-dissements. Bonne chance messieurs. Vous-en aurez sûrement besoin.

-Black Jack-www.serpensaeon.com

SIRENIAAn Elixir for ExistenceNAPALM/ FUSION 3 - 2004Voici le second épisode de la saga de Morten Veland, ex-compositeur et guitariste de Tristania qui décida un jourde former son propre band. Album aux accents un peu

plus atmosphériques, An Elixir for Existence se détache de son prédécesseurau penchant symphonique glorieux. En effet, malgré la présence d'unchoeur et les éléments classiques toujours au rendez-vous, le sentiment sefait moins «orchestre». Les riffs de guitares sonnent, à quelques endroits, unpeu plus hard rock et le tempo, bien que toujours lourd, se veut moinsagressif. Une bonne continuité de la part de Sirenia, qui se détachent de plusen plus de ce que fut Tristania. Malheureusement, les pièces se ressemblenttoutes un peu trop à mon goût et l'album perd de l'intérêt au fil des écoutes.Je leur dis bravo pour les arrangements d'influences et d’instruments divers,à la hauteur de Morten Veland et ses associés. Mais à ce point dans leur car-rière, il va falloir changer de refrain, car ils commencent à perdre du souffle.

-Francis-www.sirenia.no

SLAYERSoundtracks to the ApocalypseSONYBon pour ce qui en est des CD du coffret de Slayer. Lesdisques 1 et 2 forment une sorte de Best of... comportantla majeure partie des pièces inédites (sur le CD 2) enre-

gistrées en studio pour les versions importées des différents albums de Slayeret de certaines compilations et/ ou trames sonores. Manquantes à l'appel:Born to be Wild, Hand of Doom ainsi que les versions originales de Bloodlineet Here Comes the Pain. Donc pour un fan qui possède déjà tous les albums,c'est plus ou moins intéressant. Mais votre achat se rentabilise sur le CD 3qui ne contient que des pièces rarement jouées en spectacles de 1983 à 2002et même des démos de pièces cultes comme South of Heaven et RainingBlood, ainsi que Ice Titan, une pièce de laquelle provient une partie de Altarof Sacrifice (j'ai même entendu certaines influences possibles avec Rapture deMorbid Angel). La qualité des enregistrements passe de décente à médiocre.

Somme toute, avec le quatrième CD (contenant du matériel provenant desannées 83 à 90 enregistrées avec Lombardo en 2002 - CD bonus dans le cof-fret en édition limitée) vous obtenez le parfait guide de survie pour un fande Slayer. Il peut même servir d'introduction aux non-initiés. Important desouligner la présence du livret de 70 (oui 70) pages d'anecdotes, bouts d'en-trevues et photos. Encore-là, c'est votre portefeuille qui décide.

-Black Jack-www.slayer.net

THE GATHERINGSleepy Buildings - A Semi Acoustic EveningCENTURY MEDIA - 2004

Commençons tout d'abord par me disculper. Étant unamateur de Lacuna Coil, je voulais vérifier si la forma-tion était à la hauteur des comparaisons avec ces derniers.

J'ai ainsi appris que le groupe fonctionne depuis plus d'une quinzaine d'an-nées (pas mal plus vieux que Lacuna). Ayant un passé doom-mélancolique(avec voix death), ils ont opté pour une chanteuse à voix de fée. Une fée quivous raconte des histoires qui ne finissent JAMAIS bien et qui vous porte-raient à faire des cauchemars. Sur Sleepy Buildings, The Gathering se met-tent presqu'à nu derrière des guitares acoustiques, beaucoup de piano,retrait de distorsion et batterie légère. Cela peut permettre de mieux savou-rer la voix enchanteresse d'Anneke van Giersbergen. Leur musique, souscette forme, fait penser à un Cranberries plus triste et éclectique. Rien detrès metal, mais quand même agréable pour dormir. Des albums électriquescomme Mandylion et Nighttime Birds leur rendent mieux justice.

-Black Jack-www.gathering.nl

TRIVIUMEmber to InfernoLIFEFORCE RECORDS - 2003

Ce n’est certes pas à première écoute qu’on peut se lais-ser emporter par la diversité de ce jeune quatuor floridienformé en 2000. Un mélange savoureux d’influences thra-

sh et emo… Des refrains accrocheurs aux mélodies d’automne avec voixémotive, des couplets metal techniques à la Quo Vadis et des voix har-gneuses dignes de Hatebreed caractérisent les compos de leur premieralbum complet Ember to Inferno. If I could Collapse the Masses est, je dirais,une balade actuelle. Trivium livrent des solos subtils et efficaces (sans troppéter la coche) et une approche très live dans leur son font leur force. Suivezles signaux de fumée et rendez-vous dans le brasier!

-Lou-www.trivium.org

2 TON PREDATORDemon DealerDIEHARD MUSICNous voici donc devant le troisième album de 2 Ton. LeMEILLEUR groupe de groove-metal depuis Pantera.Ces quatre gaillards suédois nous envoient une dose de

couilles en pleine tronche. Guitares pesantes et rythmées à la fois, soutenuespar une basse grasse et distorsionnée, ainsi qu’une batterie bruyante et soli-de. Le tout relevé d’une voix style Meshuggah avec la rage d’un PhilAnselmo (époque Far Beyond Driven). Bien sûr, niveau originalité, on peutavoir des réticences, mais leur mélange de Pantera et Black Sabbath est trèsbien apprêté. Sur l’album Boogie (le précédant) les paroles et la musiquemanquaient de maturité, mais sur Demon Dealer les gars semblent définiti-vement avoir trouvé leur direction (l’enfer). C’est le genre d’album auquelje m’attendais de la part de Damage Plan, donc après avoir été plus que déçupar ces derniers, voici le prix de consolation. Vous pouvez jeter votre albumde Damage Plan dès maintenant et courir vous procurez Demon Dealer.Anciens fans de Pantera, préparez-vous à être écrasés par le prédateur dedeux tonnes!!

-Black Jack-www.diehardmusic.com

WINDIRLikferdHEAD NOT FOUND/ VME - 2003Quatrième et dernier album de Windir, car le groupevient d'être affligé par la mort du fondateur et chanteurdu groupe. Valfar est mort d'hypothermie après avoir été

surpris par une soudaine tempête norvégienne. Ironie du sort car Likferdmarque une tournure prise par le groupe qui délaisse un peu le mélodiquepour un black traditionnel et nordique aux penchants folkloriques. Encoreplus dommage est le fait que cet album soit de loin leur meilleure réalisa-tion, mélangeant habilement leur sens de la mélodie aux ambiancespaïennes, pour créer ce bon dosage que peu savent atteindre. Likferd vienttout autant rajouter en lourdeur avec une approche un peu plus vieux black,tout autant qu'en voix claires folkloriques. Bref, beaucoup de groupesdevraient s'inspirer de cette formation maintenant défunte.

-Francis-www.windir.no

WUTHERING HEIGHTSFar Away from the Madding CrowdSENSORY/ LASER CD - 2003Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu un bonalbum de power. Le genre bien dosé, juste assez cliché etagréable pas juste le temps de deux pièces. Troisième

album pour le groupe étrangement américain, inspiré largement parTolkien. Mélangeant un côté speed et quelques doses légèrement progres-sives/ symphoniques, ainsi que, pour une fois, une voix agréable à l'oreille

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avec un accent vieux rocker qui laisse le soin aux voix secondaires d'atteindremajoritairement les hautes notes. Je découvre personnellement le groupeavec cet album et je me surprend moi-même à fredonner les refrains qui ren-dent gloire aux forêts de la terre du milieu. À mon avis, il y a seulement lesquelques endroits “baladifs” (auxquels je ne m'habituerai jamais!) quigâchent quelques passages. C'est plutôt le côté speed comme la pièce instru-mentale Bad Hobbits Die Hard (j'adore le titre) qui fait toute la différence etqui renverrait certains groupes fromage à l'école.

-Francis-www.wuthering-heights.dk

YEARNINGEvershadeHOLY RECORDS/ WAGRAM - 2003

Oeuvrant dans le gothic/ doom dépressif, le son Yearningoscille entre du To Die For et du My Dying Bride. Legroupe finlandais possède quand même une bonne quali-

té question guitare avec de bons solos et quelques riffs lourds, mais merdeque le vocal est monotone (digne de ballades radiophoniques)! Déjà rendusà leur quatrième album, on dirait que le groupe ne réalise pas son pleinpotentiel en se fondant dans leur atmosphère mélancolique totalement ratée.Mais, oh, ho! Attention! Le chanteur a quand même réalisé une intro avecune voix death! Attention je vais pleurer (soupir).

-Francis-http://yearning.redsqr.net

Compilation

BRING YOU TO YOUR KNEESA TRIBUTE TO GUNS & ROSESLAW OF INERTIA - 2004Bon, un autre «hommage à…» et avec le retour populai-re du look des années 80 dans la scène hardcore, on auraitdû prévoir la sortie de cet enfant bâtard… Quatorze

groupes, aux noms tous plus explicites les uns que les autres, s’époumonentsur les airs d’une époque qu’on croyait révolue. La hargne des garagistes VSAxl, le sexe symbole d’une horde de rockeuses. Le contraste est tellementfrappant entre ces deux générations que je me demande presque si c’est unejoke… Est-ce que ces hardcore kids aiment vraiment Guns ou si c’est justecomme si moi je décidais de faire un hommage à Warrant ? Quelques pointsforts: I Used to Love Her par Everytime I Die, Rocket Queen par BleedingThrough, It’s so Easy de Unearth, Sweet Child O’ Mine de Most PreciousBlood et Welcome to the Jungle de Zombie Apocalypse qui ouvre l’album avecles petites harmonies qui la distingue si bien. Certaines pièces sont à peinereconnaissables ou tout simplement inintéressantes telles que You’re Crazy deHaste et Anything Goes de Death by Stereo. On se serait aussi passé des insi-pides Nightrain et November Rain. La hargne poétique de Axl devient unehaine sèche et directe dans la bouche de ses vautours abandonnés.

-Lou-www.lawofinertia.com

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Rejoignez des milliers d’amateurs de metalà travers la province de Québec

Le SEUL magazine metal francophone d’Amérique

Qu’est-ce que le Sang Frais représente pour moiC’est simple, pour moi le Sang Frais représente la persévérance, le courage de tenir le coupsi longtemps avec tout ce que ça implique comme temps (faire le zine, aller aux shows et lescritiquer, écouter les albums, les critiquer) et comme organisation. Le Sang Frais, c’est lapassion d’une femme pour le metal, mais surtout pour sa chère scène locale qu’elle aimetant encourager, supporter, défendre et aider sans rien demander en retour. C’est aussi unegang de fous qui se donne corps et âmes du mieux qu’ils le peuvent pour faire avancer leschoses! Le Sang Frais c’est tout ça, Le Sang Frais est là pour vous et n’est rien sans vous!Le Sang Frais est un tremplin énorme pour les groupes, les radios et tous les intervenantsde la scène metal, pour se faire connaître au Québec au grand complet et ailleurs dans lafrancophonie! -DAnko-

Ouaille, j’peux t’dire en bon acadien, que moi itout,l’inspiration, c’né pas ce que j’ai de trop! Le zineest une bonne méthode de communication quipermet à des gens de différentes scènes de separler. Cela représente que je peux apprendre dece qui se passe dans la scène metal undergroundailleurs que dans ma région. Je prête le moinsd’attention que je peux à la musique trop com-mercialisée. Plus fucké qu’est la musique, plusqu’elle s’associe à mes goûts. Donc je peuxapprendre des groupes qui m’intéressent devous. En plus, c’est tout en français. Je cherchetoujours à lire de quoi de bon en français parceque je ne veux pas perdre ma langue à l’assimila-tion. J’ai aimé l’entrevue de Neurosis et Away deVoïvod. J’ai appris que des groupes commeAphasia, Martyr et même Opeth existaient àtravers du zine. J’ai commencé à collectionner lesnuméros depuis celui du docteur fou. Bravo àtoute la gang ! Il ne manque pas trop de dents àvos roues d’engrenages pour faire tourner lamachine inlassable qui est Sang Frais.

-extraits de la lettre de Jonathan Bourque-Karver Whitmell Dyjhad

Sophie-Anne Belisle Bruno martel

Un gros merci à tous ceux qui nous ont envoyé des petits mots, des sourires pour nous encourager et nous féliciter.Malheureusement, mon ordi a planté et je les ai pratiquement tous perdus! À défaut d’être publiés, ils ont égayé majournée! J’ai aussi perdu les témoignages que Alex avait commencé à récolter. «J’ai su que j’étais metal quand…»Complètez cette phrase avec une tranche de vie et envoyez le tout au info@sangfrais.com -Lou-

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CRADLE OF FILTHHeavy Left-Handed & Candid(Abracadaver) 2002

Sorti en 2002, Heavy Left-Handed & Candid, restepour moi le DVD metal leplus complet et le plusavantageux paru jusqu’ici.En effet, en plus d’offrir unshow complet, il contientdeux vidéoclips, un docu-mentaire backstage etplusieurs autres surprises.

Filmé en 2001 à Nottingham en Angleterre pen-dant la tournée de Bitter Suites to Succubi, laprestation de onze pièces est digne du groupelégendaire. Le son et les images de très haute qual-ité sont appuyés par une performance solide etcaptivante du groupe. À se procurer sans fautepour tous les fans de Cradle.

-m-A-Son : 4.5/5 (Dolby 5.1) » Image : 4.5/5 »Performance 4/5 » Bonus : 5/5

����DARK TRANQUILLITYLive Damage (Century Media) 2003

Ça faisait longtemps qu’onattendait le DVD de DarkTranquillity. Enregistrépendant la dernièretournée, Live Damage con-tient un show completfilmé en Pologne et troisautres mini-prestationscaptées par des fans enAllemagne, en Grèce et en

France. Dès le début, on remarque que la salle estpresque vide, bizarre! Par contre, les décors et l’é-clairage sont magnifiques. La sélection des vingtpièces est bien répartie sur l’ensemble des albumsdu groupe à l’exception de SkyDancer.Malheureusement, même si la qualité des imagessurprend, la production visuelle est très faible. Eneffet, les prises de caméra nous empêchent d’enprofiter au maximum et la synchronisation du

son et de l’image est déficiente. À noter aussi quela voix de Mikael Stanne est beaucoup moinsconvaincante qu’en studio.

-m-A-Son: 4/5 (Dolby 5.1) »Image: 2/5 (Production) »Performance: 3/5 » Bonus: 4/5

����DIMMU BORGIRWorld Misanthropy(Nuclear Blast) 2002

Si le DVD de Cradle ofFilth est le plus avan-tageux, voici celui quivous en donne le moinspour votre argent! En fait,c’est en tout, seulementonze pièces live tirées detrois shows, Stuttgart enAllemagne en 2001,Wacken Open Air en 2001

et en Pologne en 1998. Même si il y a beaucoupde back stage et d’entrevues, ça ne rachète pas leslacunes et les dédoublements au niveau du con-tenu. Par exemple, le CD offre deux bonus tracksparu sur des copies japonaises et l’enregistrementdes quatre mêmes tounes de Wacken que tu viensjuste de regarder sur le DVD!?

-m-A- Son: 3.5/5 (Dolby) » Image: 3/5 » Performance: 3/5 » Bonus: 3/5

����DOROFür Immer (Steamhammer) 2004

Pour souligner levingtième anniversaire desa carrière, Doro Peschnous offre tout un cadeausoit la sortie de ce DVDdouble renfermant dedoux trésors sur lachanteuse. Clip, entrevues,backstage et concerts nousdonnent l’heure juste sur la

fameuse carrière de celle qu’on pourrait nommer,sans trop exagérer, de légende vivante. L’artisteintègre, ne profitera pas de ses fans pour sortirtrois quatre DVD (ce qu’elle aurait bien pu faireavec tout le matériel qu’on retrouve sur FürImmer), mais bien un seul super DVD sur sa car-rière, ô combien remplie. Le tout est bien ficelé ets’écoute de manière fort agréable avec l’essence dumoment, ce qui veut dire que le son n’est pasnécessairement retravaillé, ce qui donne vraimentle feeling qui régnait pour chaque moment filmésqui se retrouve sur ce DVD.

Le premier DVD comporte, le concert événe-ment pour le 20ième anniversaire avec, ici et là,

des invités surprises dont Lemmy de Motörheadet le line-up original complet du groupe Warlockle temps d’une pièce ou deux. De plus, ce DVDcontient le «making of...» du concert et la collec-tion complète des vidéos de la déesse (autant ensolo qu’avec son ancien groupe Warlock) avecentre autre All we Are, Bad Blood, Love me inBlack, Für Immer, White Wedding + trois pièces enspectacle avec montage qui sert de vidéo pour sonplus récent album Fight. Doro fait apparitionentre chaque vidéo pour nous présenter le suivantou nous parler de son plus récent album ou de lapochette qui sera choisie pour le DVD que vousêtes en train de regarder et autres potins juteuxque je ne peux malheureusement vous dévoiler,car toutes ses interventions sont en allemand!D’ailleurs, toutes les interventions, que ce soitpour les vidéos, le «making of...» et même durantle spectacle qui se tient chez elle en Allemagnedans une sorte de caverne, sont en allemand (misà part quelques phrases en anglais ici et là durantle spectacle). Il est intéressant de voir l’évolutionde la chanteuse avec le temps et également l’évo-lution de la musique et des moyens qui sontdevenus aujourd’hui des clichés, mais qui àl’époque était la façon de faire. Juste regarder lesvidéo à l’époque de Warlock vous en apprendrabeaucoup sur ce que je tente de vous décrire.

Le deuxième DVD comporte, pour sa part, unepanoplie d’extras. Le passage de la chanteuse àMelbourne en Australie en 2003, des prestationsavec un orchestre symphonique en 2001 et 2003,sa discographie complète, des sessions de photos,sa rencontre avec son #1 fan (un vrai de vrai fan),un All Access part 1 & 2 et j’en passe! Une sorte desuper documentaire révélant sa carrière fantas-tique ainsi que la femme sur sa vie plus intime!Des heures de plaisir des plus enrichissantes. Unmust pour tous les vrais fans de TRUE METAL!

-DAnko-Son: 4/5 (Dolby Digital Stereo) »Image: 4/5 » Performance: 4/5 » Bonus: 5/5

����OPETHLive at Shepherd’s Bush Empire(Koch) 2003

Avec un retard de sixmois, ce DVD est finale-ment arrivé en magasin.Quand j’ai appris pendantl’été 2003 que la forma-tion suédoise allait enreg-istrer un spectacle com-prenant des pièces de leurdernière parution éclec-tique (Damnation) ainsi

que d’autres provenant de leur répertoire plusancien, je jubilais déjà. C’est donc avec grandedéception que j’ai constaté qu’Opeth nous ontfait la passe du «aucune pièce des anciensalbums» (lire avant Black Water Park). Ne vousméprenez pas, ce DVD est aussi essentiel à la

collection des fans du groupe que les albumsmentionnés plus haut, seulement, il est conçupour des écoutes du dimanche. Le hic c’estqu’Opeth n’est pas la formation la plus mobile àvoir qu’il soit à l’écran... La portion Damnationest endormante (comme se veut l’album), maisla partie électrique reste quand même untémoignage assez représentatif de l’expériencequ’est Opeth en spectacle. En bonus, on nouslaisse jeter un coup d’oeil sur la pénible sessiond’enregistrement de Deliverance.

-Black Jack-Son: 5/5 » Image: 4/5 » Performance: 5/5 » Bonus: 2/5

����SLAYERSoundtracks to the Apocalypse (Sony)

La partie DVD du coffretest d’une nature et desources douteuses.J’admets que c’est un priv-ilège de pouvoir visionnerles débuts du groupe àl’époque où ils n’étaient

pas encore très tights (sauf au niveau de l’habille-ment) et que Tom Araya poussait encore des crisstridents dignes de Rob Halford et KingDiamond, mais la qualité sonore et visuelle decertaines pièces peuvent devenir insupportablesaprès plusieurs écoutes. On peut quand mêmeconstater que depuis leurs modestes débuts,Slayer y vont à fond avec une approche sansmerci. Pour ce qui est du matériel hors-scène, onnous montre une remise de prix qui couronne legroupe comme «heaviest band» et une entrevueassez ordinaire à l’époque de Diabolus in Musica.Heureusement que le DVD fait partie d’un cof-

fret. Bilan : pour les invétérés seulement.-Black Jack-

Son: 3/5 » Image: 3/5 » Performance: 4/5 » Bonus: 1/5

����SLAYERWar at the Warfield (Sony) 2003

Dans le cas de ce DVD, lesfans en ont pour leurargent (approx. 16,99$).Nos titans du thrash metalnous livrent ici une dosecomplète et non-éditéed’un de leurs derniers spec-tacles avec Paul Bostaph.Dès les premières notes duspectacle, on sait que l’on

va recevoir une correction comme seul Slayersavent nous l’infliger. Ils défilent leurs succès l’unaprès l’autre avec l’agressivité et la rapidité qui ontfait leur renom. Hanneman lead à fond, TomAraya hurle comme un perdu, Bostaph est préciset sans relâche et Mr King «bang» comme s’il n’yavait pas de lendemain. Le tout à été capturé audébut de la tournée pour (le désormais classique)God Hates us All. Leur horde de fans est enflam-mée comme le veut la coutume. D’ailleurs, leDVD contient une partie entièrement dédiée auxfans de la formation. Le tout couronné par lesanglant vidéo de Bloodline et une petite sectionde photos. Cela en fait donc un incontournablepour tout fan de Slayer possédant un lecteurDVD. SLAAAAYERRRRRR !

-Black Jack-Son: 5/5 » Image: 5/5 » Performance: 5/5 » Bonus: 5/5

����ContaminationFestival 2003(Relapse) 2004

En presque 15 ans d’exis-tence, le légendaire labelRelapse n’a jamais cessé depousser les limites dumetal en signant desbands originaux, passion-nés et innovateurs. En jan-vier 2003, quatorze deleurs meilleurs groupesétaient réunis pour deux

soirées mémorables qui furent un événementmetal unique, une célébration du fait qu’on peutréussir en faisant les choses différemment.Cephalic Carnage, Mastodon, Neurosis, Highon Fire et Dillinger Escape Plan entre autres ontjoué devant une foule pleine capacité auTrocadero de Philadelphie pour un week-endqui passera sûrement à l’histoire. Ce DVD (con-stitué de deux disques pour au-delà de 4h dematériel) nous présente les meilleurs momentsdu festival, ainsi qu’un documentaire ponctuéd’entrevues backstage. L’image est claire, le sonest très bon et le montage est dynamique, sansêtre trop rapide. L’emballage du DVD est trèsréussi, en format digipak cartonné - on regrettecependant l’absence de livret. Malgré qu’il soitdifficile à trouver sur les tablettes, il vaut bienl’effort supplémentaire de le commander enmagasin ou via le web (chez www.relapse.com,entre autres...)

-Élise-Son: 4/5 (5.1 Stéréo surround) » Image 5/5 » Performance 5/5 » Bonus 3/5

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Retour sur le concours DVD OpethFélicitations à nos gagnants ! Éric de Longueuil et Stéphane de Montréal.On vous demandait de nous envoyer une « belle » carte postale, depréférence qui mettait en valeur les attraits de votre région…Voici quelques superbes cartes qui nous ont été envoyées !

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ACTION OVER DRIVEMachineEAR THRILL/ NEOBLAST - 2003La première pièce What IBrought nous donne cetteimpression arrogante du rock

sale et baveux. La voix clean du chanteur guitaris-te Rick Devault fait un peu «coquet» sur les bordsmais il arrive à nous surprendre grâce à quelqueseffets et au rythme que sa guitare impose. Labasse de Eric Frendas vibre à souhait et tente detoucher le ciel et de faire fuir les nuages qui pla-nent au dessus de l’asphalte chaude et poussiéreu-se. Thrill et Special Flight sont dignes d’un vidéoclip. Tous les éléments sont là pour faire un hit.Quelques arrangements tintent le stoner du triomontréalais d’un peu de pop-gothique-électro surles bords… Des pauses un peu nu-metal, progres-sives dans la dernière pièce Driven. Tout un mel-ting pot d’influences allant de White Zombie àKorn en passant par Cathedral, Satanic Surfers,Suicidal Tendencies et Iron Butterfly.

-Lou-www.actionoverdrive.com

BRIGITTE L.A.Flesh With FeelingINDI - 2002Première parution de la jeunechanteuse blonde et plantu-reuse qu'est Brigitte L.A. Bon,

étant donné l'image de pitoune du metal que sedonne ce disque, je m'attendais à quelque chosede vraiment grave. Mais, en fait, le tout est quandmême potable. La voix de la dame, ainsi que ledisque tire beaucoup sur le heavy/ hard rock assezgras. Les musiciens masqués en arrière plan sem-blent savoir ce qu'ils font. En prime, elle s’est pro-curé les services de Nick Catanese (Black LabelSociety) et Mick Layne (Mahogany Rush) pourl’enregistrement de deux pièces. La grande lacunesemble vraiment être les paroles très simples et cli-chées, qui vont un peu avec l'image. Bref, je nerecommanderais pas vraiment ce disque aux lec-teurs, mais disons que j'aime mieux ça que legrand retour de Marjo et de Star Académie.

-Francis-www.brigittela.com

EFAISTOSCri de NaissanceINDI - 2003

Cette formation de LaPocatière nous offre ici sa pre-mière parution, fort puissante

et consistante. En effet, ces vingt minutes sontbien remplies, offrant à l’auditeur un agréablealliage de riffs black, death, thrash et hardcore,toujours mélodiques, parfois groovy ou carré-ment déchaînés, avec un son bien croustillant. Lechanteur, Dave, a une voix qui décape et il noushurle sa rage avec conviction, le tout entièrementen français.La force d’Efaistos réside surtout dansses mélodies fort accrocheuses et efficaces, ainsique dans ses passages plus lourds. Bref, ce mini-album aurait pu être résumé en trois mots: vio-lent, entraînant et pesant.

-Félix-www.efaistosmusic.com

E-FORCEEvil ForcesSEASON OF MIST - 2003Enfin du nouveau matérielprovenant de M. Éric Forest,ex-membre de Voïvod. Pour

les inconditionnels de Negatron et de Phobos quireconnaissent sa voix, son talent et son charisme,voici un gros morceau de viande à vous mettresous la dent. Même si on perçoit facilement l’em-preinte du temps passé avec Piggy et Away, lamusique de E-Force est beaucoup plus thrash etplus heavy. En effet, le son de sa basse percute etsoude l’ensemble musical technique et précis. Etque dire de sa voix ! La meilleure performancevocale d’Éric Forest que j’ai entendu ! Il utilisetout son arsenal pour donner à chacune des onzepièces la puissance recherchée. L’enregistrementde Pierre Rémillard à son studio de St-Zénon,ajoute à Evil Forces le poids d’une tonne debriques. Malheureusement, on ne peut s’empê-cher de faire une comparaison avec le vieux thra-sh des années 80. Par contre, ça sonne beaucoupmieux et la qualité des compositions surprend etest appelée à s’améliorer dans le futur.

-m-A-www.recordfinder.com/eforce

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THE FALLOUT PROJECTArchitecture Breeds Rust DARE TO CARE RECORDS

La patience est certainement laplus grande qualité de cethumble et bruyant quintette.

Tel un prédateur solitaire qui aurait hibernéquelques lunes de trop, il émerge, enfin, de sacaverne… À l’aube, ce nouveau paysage inconnul’attriste, le répugne, l’étourdi et c’est la révolte.Les intros instrumentales sont simples, calmes,plus ou moins rassurantes et tout à faitlugubres… Après avoir erré pendant des jourssans trouver de point de repères, l’animal pousseun cri détresse. On vient de lui voler ses petits, saforêt, sa liberté. La musique doom/ hardcore grisede The Fallout Project transporte, expulse,enflamme.

-Lou-www.falloutproject.org

FROZENFrozenINDI - 2003

Le son du premier disque deFrozen a quelque chose decharmant malgré son caractère

lointain. Une espèce de sincérité dans leur quêtevers la condamnation de leur âme mortelle. Legroupe offre ici six pièces originales: DecayingSoul, Entities of Doom, Frozen Inhale, Grimoire,Nagash Hellscream et Unborn. De leur son oldschool ressort des influences de Metallica,Dissection, Iron Maiden, Nuclear Assault etDimmu Borgir si ça peut vous aider à les situer.La pièce Frozen Inhale, une instrumentale de plusde six minutes, est une surprise au doux parfumd’antan. La collaboration du producteur KimGosselin (cerveau du projet Damocles) à la basseest certes un atout non négligeable à la symbiosedes harmonies de Marek Chagnon et SimonTremblay à la guitare. Ce disque renferme unindéniable talent et un effort de composition.

-Lou-www.frozen-in-hell.com

FROZEN SHADOWSHantiseHOLY RECORDS/ WARGRAM - 2004Figure mythique et fondateurde la scène black metal québé-coise, Frozen Shadows présen-

tent enfin leur deuxième opus après une absencede cinq ans. Fiers d'une signature sur un labelinternational, ainsi que de revues de presse haute-ment flatteuses, le groupe nous entraîne encoreune fois dans son univers sombre. Dès les pre-mières notes, on remarque que le groupe a gran-dement évolué. En effet, il semble que lesmembres ne se contentent plus de former ungrand band, on dirait qu'ils veulent écraser toutescompétitions mondiales ! L'album possède enpartant une connotation beaucoup plus euro-péenne traditionnelle, style début Satyricon à lapuissance Mayhem. Deuxièmement, les pièces,

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encore une fois très longues, ne laissaient vrai-ment aucun répit à l'oreille malgré leur complexi-té. Les quelques apparitions de keyboard sontparfaitement placées pour un album vraimentmalsain. Hantise a le potentiel de renvoyer à l'éco-le beaucoup de gros noms. Un opus sans com-promis d'un groupe qui a pris cinq années à lecuisiner. Tout simplement monstrueux ! Si legroupe est à la hauteur de leur disque en show, hébien, ces québécois pourront aller montrer qu’ilssont des vrais !

-Francis-http://home.total.net/~frozen/

GHOULUNATICSIt's a LiveGALY RECORDS/ PHD - 2004

Nos maîtres du Rot & Rollnous avaient invités à passerl'Halloween avec eux. N'ayant

pas de costume, je ne voulais pas me faire dévorerpar les zombies sur place… J'ai donc attendu l'al-bum live pour «revivre» l'expérience. Cet albumest une excellente représentation de ce groupe dechez-nous. L'enregistrement est cru, sale et trèsbrute. Dans les dents quoi ! Même sur CD, onarrive à se laisser embarquer par le charisme desGhouls. Pat Mireault (chanteur), est toujours unexcellent meneur de foule. La musique desGhouls n'est pas la plus brutale, ni la plus agres-sive de notre scène, mais «ça déménage en show» !Il faut dire qu'ils en sont quand même à leurdixième anniversaire, donc l'expérience y est sûre-ment pour quelque chose. Leur concept et leurimagerie restent intactes. Un orchestre qui perfor-me comme une bande de mort-vivants qui sor-tent très rarement de leur tombe, donc ils explo-sent sur scène. Cet album est aussi un cadeaupour remercier les fans de leur support. Un DVDdevrait paraître dans le futur comportant despièces de ce spectacle. Enfin un album livecomme je les aime, sans trop de retouches.

-Black Jack-www.ghoulunatics.com

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GHOULUNATICSSabacthanyGALY RECORDS/ PHD - 2004

Pour certains groupes, le déca-lage entre chaque disque estun défaut, pour d’autres, c’est

une qualité. Dans le cas des Ghoulunatics, il s’agitindéniablement d’une qualité car, à chaque nou-vel album, le quintette surprend ses fans avec sonévolution tranquille, mais constante. Autrementdit, plutôt que de s’asseoir sur une recette, lesGhoulunatics se renouvellent toujours un peu,tout en conservant les acquis qui font d’eux desincontournables dans le paysage metal québécois;les mélodies accrocheuses sont toujours omnipré-sentes, les grooves restent imparables, bref,chaque pièce de Sabacthany est immédiatementidentifiable au style death core légèrement stonerque la formation arbore depuis ses débuts, il y adix ans. Non seulement les Ghoulunatics ont sur-vécu au passage du temps, mais sur ce quatrièmealbum, ils sont aussi passionnés et en forme qu’en1994. Comme King of the Undead (2001),Sabacthany a bénéficié de la magie du WildStudio et des bons soins de Yannick St-Amand àla réalisation. Résultat, un album impeccabledont on ne se fatigue pas après quelques écoutes.Beastial Behavior, Axe, my Deadly Friend, TwoLegged Disease, Mr. Reggid’s Garden, GraveConcern et Right to Pass sont déjà des favorites.

-Christine-

KATAKLYSMSerenity in FireNUCLEAR BLAST - 2004Le septième album deKataklysm est une vraie sang-sue. Une fois qu’il vous

touche, il vous colle à la peau ! Les dix titres sontd’une telle précision qu’on pourrait croire qu’uningénieur professionnel suit à la lettre les plansproduits par son technicien pour construire laplus solide charpente. Le solage est déjà bien fixéde toute façon quand on pense au passé musicaldu groupe. Un bon dosage de mélodies et de blastbeats, leur Northern Hyperblast. Quelques cli-chés tout de même quand on pense aux refrainsaccrocheurs, aux passes un peu plus «breakdown»ou tout simplement en voyant la pochette!

L’arrivée du nouveau drummer, Martin Maurais,a malheureusement éliminé la marque de com-merce du coup de bass drum traditionnel. Maisc’est efficace! Un album mature qui nous livre letalent d’un groupe au sommet de sa carrière. Testthem, they are the Ambassadors of Pain.

-Lou-www.kataklysm.net

MADNESS REIGNVampire, ai-je dit Vampire!!!SECRETTE RECORDS - 2003

Normalement, quand on veutfaire connaître son groupe et,par le fait même, vendre des

enregistrements, la première chose, ça prend ungroupe ! Pour avoir un groupe de metal, ça prendgénéralement au moins une batterie, une guitare,une basse et souvent, une voix qui a de l’allure.C’est le minimum; tout le monde sait ça…Malheureusement, Madness Reign ne semble pasavoir compris ça ! Madness Reign est un «groupe»qui se compose d’une seule personne (jusque là,ça peut aller). Le problème, c’est que leur (son)deuxième album n’a pas de batterie, pas de basseet pas de bonne voix (la voix ressemble à FrançoisPérusse qui imite un mauvais chanteur). C’estmonotone et les paroles sont dignes d’un enfantde huit ans qui a fait un mauvais rêve. Mis à partla track de voix, il y a deux guitares (deux tracksde guit) et des bruits de fonds qui semblent sortisd’une cassette de sons d’halloween cheap (genrequelqu’un qui imite le bruit du vent en soufflantdans le micro – probablement que c’est lemembre du groupe qui fait tous les effets aussi).C’est pas sérieux ! Tellement pas sérieux que lapremière fois que j’ai écouté l’album (oui, j’airéussi à l’écouter au complet), j’ai ri… quandt’écoutes du metal, ce n’est pas supposé êtredrôle ! Combien de fois avez-vous ri en écoutantun bon album de metal hein ? Le seul point posi-tif de l’album (si c’en est un) c’est que le guitaris-te n’est pas trop mauvais. Procurez-vous le dernieralbum de Madness Reign si vous voulez rire.

-Jief-www.geocities.com/spril2002

NEURAXISImagery/ A Passage into ForlornGALY RECORDS/ PHD - 2004

Il est toujours intéressant devérifier si le vieux matérield’une formation réussi le test

du passage du temps. C’est un peu ce que permetd’évaluer Neuraxis en rééditant ses deux premiersopus, Imagery, paru en ‘96 et A Passage intoForlorn, pour sa part sorti en 2001. Tout d’aborddestiné à célébrer le dixième anniversaire du quin-tette montréalais, l’album double démontre quele style death-thrash-harmonieux de Neuraxisvieillit en beauté et en subtilité. Peu importe leschangements survenus au sein du groupe, ladirection musicale reste toujours sensiblement lamême. L’évolution sonore de la formation estd’ailleurs perceptible quand Unite, la premièrepièce du second disque, commence. À noter quele son des deux albums a été revu par le réalisateurYannick St-Amand. In Silence et … Of Divinity(live) sont, quant à elles, deux pièces bonus, enre-gistrées en 1999 et 2003. Enfin, le cheminementdu groupe est retracé dans les courts textes publiésdans le livret, et les entrevues audios menées parChristine Fortier (en français) et David Perry (enanglais).

-Christine-www.neuraxis.org

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NORTHERN GODSFrostINDI - 2003

Démo et premier effort dugroupe issu de la région de St-Georges, Northen Gods nous

offrent un voyage de quatre pièces à travers leurmonde fantastique nordique. Oeuvrant dans leblack/ death lourd et atmosphérique, le groupetente en vain de créer une ambiance convaincan-te. En effet, les riffs des trois premières pièces son-nent un peu trop saccadés pour le style et la voixrappelle trop de groupes hardcore. La dernièrepièce, quant à elle, est une pièce mélodique typeclavier Casio un peu douteuse. Côté batterie parcontre, les changements de rythmes sont impec-cables et représentent le seul vrai point fort. Bref,sans rien enlever au potentiel du groupe, ce démone vaut pas vraiment la peine.

-Francis-www.geocities.com/northerngods

SHADES OF DUSKA Gleam of ObscurityINDI - 2004

Malgré le fait que ceci soit undémo fait maison, le son estimpeccable et professionnel

avec une pochette en couleur comprenant paroleset photos. Débuts impressionnants pour le jeunegroupe de black/ death mélodique qui sembleavoir été influencé par plusieurs groupes québé-

cois. Les quatre pièces sont complexes avec soloset plusieurs bons riffs accrocheurs: leur musiquesemble un mélange de swedish et de death qué-bécois à la Aphasia et Neuraxis. Je recommandece démo et le groupe à tous nos lecteurs.

-Francis-www.shadesofdusk.ht.st

WINTER OF BLACK SKIESMortal SunriseINDI - 2003

Jeune groupe true black de larégion du Saguenay, dont lesmembres semblent à peine

sortis de l'adolescence, Winter of Black Skiesnous proposent ici leur premier album complet.Je dois dire que je suis hautement impressionnépar la qualité du produit fini. En effet, MortalSunrise est un album de qualité autant côté musi-cal que réalisation sonore. Les pièces sont trèsbien ficelées avec une influence Marduk bien pré-sente et quelques touches plus lourdes et mélo-diques à la début Satyricon. L'originalité n'est pasextrêmement au rendez-vous, mais le groupe livreun premier effort digne de mention qui devraitmettre en appétit les fans de black !

-Francis-winterofblackskies@hotmail.com

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HIMINBJORGGolden AgeADIPOCÈRE - 2003

Fier représentant du blackpaïen en France, Himinbjorgoffrent ici leur quatrième réal-

isation à ce jour. Faisant suite à Haunted Shores,cet opus marque aussi des changements au seindu groupe à la guitare et à la batterie. L'albumattaque sans attendre avec un black honnête, maistrès répétitif. Les accords se suivent, mais lerythme ne change pas, le tout dans une atmo-sphère très linéaire. Le côté païen et le vocal clairsont à mon avis le point fort, ainsi que le poten-tiel du groupe. Dommage que leur côté black tra-ditionel ne soit pas à la hauteur de leurs ambi-tions paganistes.

-Francis-www.adipocere.fr

INHUMEIn for the KillOSMOSE - 2003Du jus, ben du jus!! À voir lapochette de cet album, j'avaisune bonne idée à quoi m'at-

tendre; du grind. Inhume, par contre, ne se con-tentent pas de juste jouer vite. On entend quandmême des structures et la production est assezbonne pour ce style qui fait habituellement dansles productions sales et inaudibles. Le vocal estgras et TRÈS juteux. Les guitares, elles, ont un«vibe» plus punk-hardcore que death ce qui mesatisfait un peu moins. Je ne suis pas un grand fande ce style, mais ce qu'ils font est bien exécuté. Infor the Kill est leur deuxième album. Il fait suite àDecomposing from Inside (je ne l'ai pas entenducelui-là). Ça se traduirait par une sorte de Nasum,en moins parfait. La couverture reste, selon moi,ce qu'il y a de mieux à propos de ce CD.Probablement intéressant en spectacle. Pour lesfans avertis du genre seulement!

-Black Jack-www.osmoseproductions.com

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MALEDICTIONEsclave du ViceNOTHING TO SAY/ FUSION 3 - 2004

Après Condamnés, paru en2001, Malediction reviennentà la charge avec neuf nouveaux

titres qui n’apportent cependant rien de nouveauou de neuf. Très mélodique, leur heavy/ speed estsolide et bien construit, avec de bons solos et desriffs secs et carrés. Entièrement chantés enfrançais, les morceaux du groupe ont une touchetrès 80's, rappelant des grands noms commePriest, Maiden, Helloween ou Megadeth, maisavec un son moderne et puissant, bien évidem-ment. Tout n’est pas si mal jusqu'ici, mais la voixde Sylvain Mollard pourrait en rebuter plusieurs,surtout avec ses aiguës, quoique sa voix l'est déjàà la base. Cependant, les vrais amateurs de ce stylene s'en formaliseront que peu, tout comme pourle manque d'originalité, compensé par l'efficacité.

-Félix-www.malediction.fr

MANIGANCED'un Autre SangNOTHING TO SAY/ FUSION III - 2004

C'est par une petite intro rap-pelant des films de science-fic-tion que s'ouvre ce nouvel

album de Manigance, dont les textes, écrits enfrançais et au «je», relatent l'épopée d'un être pastout à fait humain (d’un autre sang...). D’entréede jeu, la pièce Empire Virtuel nous indique claire-ment ce à quoi on aura droit, soit du power, maisavec quelques moments plus progressifs. Onperçoit rapidement l’ombre de Stratovarius, deMaiden ou encore Symphony X, pour ne nom-mer qu’eux, mais on est loin d’avoir affaire à unclone de ces derniers. Produit par le guitariste, quiroule souvent vite en passant, et ce dans son pro-pre studio, le tout sonne à merveille, pouvantaisément rivaliser avec les grosses pointures men-tionnées plus tôt, et vocalement, Didier Delsaux,bien qu’un peu limité, accomplit du bon boulot.Ce disque est donc un choix judicieux pour toutmordu de power qui se respecte.

-Félix-www.manigance.net

RECUEIL MORBIDEHurt by Human RaceDEADSUN RECORDS/ PHD - 2003Ces français n’en sont qu’à leurpremier méfait, mais on con-state rapidement à quelle école

ils ont fait leurs armes, soit celle du death metalbrutal. On comprend assez vite aussi qu’ils n’ontjamais dû rester en retenue pour ne pas avoir faitleurs devoirs. Avec les neuf pièces qui constituent:Hurt by Human Race, Recueil Morbide nedépassent pas leurs maîtres, mais démontrentqu’ils ont bien retenu leurs leçons. En gros, au

menu, des cris de truie bien égorgée, du gras bienrépandu dans les cordes vocales et les amplis deguitare (celui de la truie ?), des riffs ultra rapidesou très saccadés, des arrêts brusques avec un bat-teur assez précis. La seule ombre au tableau seraitpeut-être pour certain(e)s la courte apparitiond’une voix à la In Flames pour trente secondes,sinon tout est en place pour passer nos oreillesdans le broyeur pour une bonne demi-heure.

-Félix-www.deadsunrecords.com

7TH NEMESISChronicle of a SicknessSKULLFUCKED - 2003

Voici le premier groupefrançais depuis Ghurkkas àm’impressionner. Un excel-

lent mélange de vieux death à la Deicide,mélangé avec du thrash groové avec une toucheCarcass (surtout sur le vocal). Ceci n’est qu’unsplit avec le très ordinaire groupe australienPunishement (à part la brute au micro). L’albumcomplet risque d’être dévastateur avec plus depièces comme Vitriol Made Flesh, avec une pro-duction monstre. Le groupe est présentement à larecherche d’un chanteur pour compléter la for-mation et enregistrer son premier album qui est,semble t-il déjà composé. J’ai aussi beaucoupapprécié la pièce, Blood Drops in Heaven, qui estsemi-tribale (pensez à Kaiowas de Sepultura) avecune fin brutale. Après avoir passé plusieurs heuresà l’hôpital à attendre mes cinq minutes d’entre-tien avec l’infirmière en écoutant leurs quatrepièces, je commençais à penser à faire diminuer letemps d’attente, si vous voyez ce que je veuxdire... Inspirant, n’est-ce pas ???

-Black Jack-www.skullfucked.ht.st

STILLE VOLKMaudatHOLY RECORDS/ WARGRAM - 2003Je découvre ici ce groupe deParis avec son troisièmealbum. Stille Volk oeuvrent

dans le musique celtique traditionnelle, voiremédiévale. Bon, pour ce que je peux connaître demusique médiévale, Maudat est un albumambiance neo-celtico très réussi qui, à traversmultiples instruments traditionnels, sait nousfaire rêver d’un monde sans fumée et sans BritneySpears. Pour ceux qui rechercheraient une bonnemusique d’ambiance de jeux de rôles ou pour unfestin de sangliers.

-Francis-stilleroques@yahoo.fr

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mOnTrÉALTous les mercredis :

• CiBL (101.5 Fm)- Faites d’la place

a/s mathieu Francoeur20h30 à 22h

- Le Bourreaumétalliquea/s Simon Girard22h à minuit

En direct sur le net auwww.cibl.cam.org

• CiSm (89.3 Fm)- Le Grimoire du metal

a/s Christine Fortier22h à 23h

- L’Ulcère de vos nuitsa/s Danko Todorov23h à minuit

En direct sur le net auwww.cism.fm.qc.ca

Tous les samedis :

• CKUT (90.3 Fm)- Alternance :

The realm of Chaoset Legion of Brutality,21 h à 23 h

En direct sur le net auwww.ckut.ca

QUÉBEC• Cimi (103.7 Fm)Tous les lundis :- postmortem

a/s François Dufour22h à minuit

Sur le câble au 103.5 FmEn direct sur le net auwww.cimifm.com

• CKiA (88.3 Fm)Tous les jeudis :- Fantasmagory, 22h30

Tous les vendredis :- Vague 80

a/s Jean-pierreGrenier, 23h

ST-GABriEL-DE-BrAnDOnTous les mardis :

• CFnJ (99.1 Fm)- Décibels rock

a/s Chantal Lemire21h à minuit

pour infoswww.decibelsrock.com

TrOiS-riVièrESTous les mardis :

• CFOU (89.1 Fm)- réanimation

a/s pendragon& JF Houle21h à 22h30

- Sombre VeilléeSanctifiéea/s infu rya22h30 à minuit

En direct sur le net auwww.cfoufm.com

WEnDAKETous les mercredis :

• CiHW (100.3 Fm)- La 5e Dimension

a/s Alain Gagnon21h à minuit

En direct sur le net auwww.cihw.org

24 h / 24, 7 jours / 7• TheDarkesthourswww.thedarkesthours.com

• Snakenetwww.snakenet.com

WEB• CJLOwww.cjlo.com

Tous les jeudis :- metal for Supper

14h à 16h- The Fluffy rabbits of

Doom16h à 18h

- no Sleep ‘till Bedtime22h à minuit

- Catatonia Shallprevail,minuit à 2h am

Tous les dimanches :- Umlouts and power

Chords20h à 22h

Prochainement dans le

Date limite pour soumettre votrematériel : 25 août 2004

Numéro 15 :Entrevues avec The Black Dahlia

Murder, Liva et plus !Section spécialescène québécoise

N’oubliez pas de nous envoyer vos œuvres pour décorer nos

pages et la couverture !

JUIN3 - BIG IRON + NEPHUSIM +DOOK, Kashmir, Québec3 - VIOLENT MARV + DUTCHOVEN + ENDAST, Club One,Montréal4 - BIG IRON + EFAISTOS +FULL OF NOTHING,Café St-Louis, La Pocatière5 - BIG IRON + DOOK +THERMIK + LONE BLACKSENSE, Alizé, Montréal5 - BURNT BY THE SUN +A PERFECT MURDER,l’Anti, Québec6 - KATATONIA + DAYLIGHTDIES + TRANCE OF MINE,FouF, Montréal6 - BURNT BY THE SUN+ A PERFECT MURDER +UNEARTH, l’X, Montréal6 - BIG IRON + HIGHESTPLACE, l'Escale, Granby12 - HOWLING SYN +PROFUGUS MORTIS +KATHARSYS, Saphir, Montréal12 - L’ACADÉMIE du MAS-SACRE, Mad Max, Laval13 - ZAO + REMEMBERINGNEVER + TWELVE TRIBES +SCARLET, l'X, Montréal

14 - SLAYER + DAMAGEPLAN + OTEP, Agora duVieux-Port, Québec15 - SLAYER + DAMAGEPLAN + OTEP, Métropolis,Montréal18 - KINSLAYER (Hommage àNightwish), Dagobert,Québec19 - NEURAXIS + BLINDEDBY FAITH + HANDS OF DEATH+ DEEP SILENCE, PetitThéatre du Vieux Noranda20 - PRIMUS, Cepsum del'Université de Montréal,Montréal20 - THE DISCORD OF A FOR-GOTTEN SKETCH + HOPE-LESS NATION + WINTERCURSED + FORSAKEN TRUST,FouF, Montréal22 - THE DARKNESS + WILDHEARTS, Auditorium deVerdun25 - INVEIGH + VIOLENTMARV + ONE BLOOD, CaféChaos, Montréal26 - NORTHERN LIGHTSFESTIVAL, Toronto, Ontario27 - HANDS OF DEATH +MESRINE + FACE THEAGGRESSION, FouF, Montréal

JUILLET1 - POWERSLAVE (Hommageà Iron Maiden) + BLINDEDBY FAITH, Agora du Vieux-Port, Québec, gratuit6 - ALABAMA THUNDER-PUSSY + SQUALOR +ACTION OVER DRIVE, FouF,Montréal9 - CANNIBAL CORPSE +DECAPITATED + THE BLACKDAHLIA MURDER + HANDSOF DEATH, FouF, Montréal10 - PRETTY BOY FLOYD,Petit Café Campus, Montréal18 - MTL METALFESTFouF, Montréalavec NECRONOMICON +HOWLING SYN + MOONLYGHT+ SONS OF NIHIL + TRANCEOF MINE + LAST BREATH +ANCESTRAL CURSE +ROSTRUM24 - ALICE COOPER +EDGAR WINTER, BourbonStreet North, St-Sauveur24 - SYMPOZIUM + REVULVA+ LEXIVIAT + LYING TRUTH +UTOPY + BLOOD OF CHRIST,l’X, Montréal31 - QC METALFEST III,l’Anti, Québec

AOÛT8 - W.A.S.P. + INFERNALMAJESTY, FouF, Montréal10 - DEEP PURPLE + THINLIZZY + JOE SATRIANI,Centre Bell, Montréal11 - DEEP PURPLE + THINLIZZY + JOE SATRIANI, Agoradu Vieux-Port, Québec13 - VANS WARPED TOUR,Parc Jean-Drapeau, Montréal14 - WOODSPUNX Festival,Baie St-Paul avecL’ACADÉMIE DU MASSACRE+ DISSIDENCE et plus!17 - NIGHTWISH+ LULLACRY + HEAVEN'SCRY, Métropolis, Montréal17 - Aftershow Party avecKINSLAYER (Hommage àNightwish), FouF, Montréal21 - RUSH, Centre Bell,Montréal28 - ACTION OVER DRIVE,Café Campus, Montréal

OCTOBRE4 - METALLICA + SLIPKNOT,Centre Bell, Montréal

Consultez le www.sangfrais.compour la mise à jour hebdomadairede la liste des shows à venir.

Godasseavec sonFanzinepréféré !