Coralie GravierEnseignante en sciences et techniques médico-sociales

Claude Campredon-lutzEnseignante en sciences et techniques médico-sociales

Corinne tranIA-IPR de sciences et techniques médico-sociales et biotechnologies santé-environnement

Techniques du secteur

sanitaire et social

“Le photocopillage, c’est l’usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisa-tion des auteurs et des éditeurs.

Largement répandu dans les établissements d’enseignement, le photocopillage menace l’avenir du livre, car il met en danger son équilibre économique. Il prive les auteurs d’une juste rémunération.

En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproduction totale ou partielle de cet ouvrage est interdite”.

ISBN 978-2-216-12929-4 (Nouvelle édition)ISBN 978-2-216-12426-8 (1er édition)

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du Droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - art. 40 et 41 et Code pénal - art. 425).

© Éditions Foucher, Malakoff, 2015.

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A V A N T - P R O P O S

Le titulaire du BTS Services et prestations du secteur sanitaire et social (SP3S) met ses compétences techniques au service de publics demandeurs de soins, de ser-vices ou de prestations sociales. Dans ce cadre, le technicien SP3S peut occuper des fonctions telles que gestionnaire dans des organismes de protection sociale, responsable de secteur dans des associations de services à la personne ou bien encore coordonnateur de secrétariats dans des structures médicales. Il procède ainsi à l’analyse des besoins du public, lui permet un accès aux droits ou lui propose des services. Il contribue également aux systèmes d’informations et assure un rôle de coordination et d’animation d’équipe. Pour ce faire, il doit mettre en œuvre différentes techniques professionnelles.

Cet ouvrage comporte cinq parties couvrant l’ensemble de ces techniques, à l’excep-tion de celles relevant de la gestion administrative et financière :

– les techniques et outils de communication ; – la circulation, le stockage et la protection de l’information ; – les enquêtes ; – la démarche de projet ; – la démarche qualité.

Les différentes notions sont regroupées sous forme de fiches afin d’en faciliter leur acquisition ou leur révision dans le cadre de la préparation du BTS SP3S. Ces supports constituent également un outil efficace pour les étudiants des licences, professionnelles ou non, appartenant au champ de l’intervention sociale ou du management des organisations.Les publics impliqués dans le processus de validation des acquis de l’expérience (VAE), notamment dans l’objectif d’obtenir un agrément, pourront utiliser cet ouvrage pour parfaire leurs connaissances dans des domaines spécifiques.

Nous tenons à adresser tous nos remerciements à l’ensemble des professionnels qui ont partagé leur expérience de terrain afin de nourrir cet ouvrage d’exemples concrets et actuels et plus particulièrement à :

– Docteur Peytour, directeur de ADOC 11 ; – l’association Présence Verte ; – l’association ATD Quart-Monde de Carcassonne ; – le service de communication de la mairie de Carcassonne ; – Madame Élodie Lagneaux, directrice au sein du Comité départemental d’éducation

pour la santé de Carcassonne ;

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– Monsieur Serge Esteban, directeur, et Monsieur Mohammed Méghabar, conseiller en insertion et chargé de projet au sein de la Mission locale de Carcassonne ;

– Madame Maryline Sylvestre, chargée de communication auprès du président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon ;

– Madame Marie Soldano, responsable assurance qualité du centre hospitalier et de l’EHPAD de Castelnaudary ;

– Docteur Philippe Bergès, radiologue, et Madame Nathalie Montagné, référente qualité au sein du cabinet de radiologie du Dôme de Carcassonne ;

– Madame Françoise Saviana, responsable SMI (système de management intégré) au sein de la Caisse primaire d’assurance maladie de Carcassonne.

Les auteurs

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PARTIE 1 Les techniques et les outils de communication

LES TECHNIQUES D’ACCUEIL1 L’accueil physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 L’accueil téléphonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 La gestion des conflits en situation d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

LES TECHNIQUES D’ORGANISATION DE RÉUNION4 Les étapes d’organisation d’une réunion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205 Les courriers professionnels standardisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236 Le compte rendu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 La note de service et la note d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278 La comparaison des écrits professionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

LES TECHNIQUES D’ANIMATION DE GROUPE9 La dynamique et la gestion de groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

10 La gestion des conflits dans le groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3211 L’animation de groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3412 Le diaporama : un outil d’animation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

LES TECHNIQUES D’ENTRETIEN DE RECRUTEMENT13 La fiche de poste : un outil pour l’entretien de recrutement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4014 L’entretien de recrutement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

LES OUTILS DE COMMUNICATION ÉCRITE ET VISUELLE15 La conception des outils de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4516 Le dépliant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4717 Le tract . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5018 L’affiche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5219 La signalétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

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PARTIE 2 La circulation, le stockage et la protection de l’information

LA GESTION DOCUMENTAIRE20 Les composantes de la gestion documentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6021 La veille documentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6322 Le classement des documents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6523 L’archivage des documents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6724 Les dossiers professionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

LA CIRCULATION D’INFORMATIONS25 Les circuits et systèmes d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7226 Le processus et la formalisation des circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7427 Les enjeux des systèmes d’informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7728 Les systèmes informatiques dans les systèmes d’informations . . . . . . . . . . . . . . . 8029 Le système Sesam Vitale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8330 Le programme de médicalisation des systèmes d’informations (PMSI) . . . . . . . 8631 Le dossier médical personnel (DMP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8932 La téléassistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91

LA PROTECTION DE L’INFORMATION33 L’éthique et le cadre déontologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9434 Le secret professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9735 Le secret partagé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10036 La protection technique des données informatisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10337 La protection juridique des données informatisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105

PARTIE 3 Les enquêtes

LES ENQUÊTES : CARACTÉRISTIQUES ET TECHNIQUES38 Les différents types d’enquêtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10839 Choisir un type d’enquêtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11140 Les étapes de l’enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11341 Le rapport d’enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE42 Les sources documentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12043 Le dossier documentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .123

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L’ENQUÊTE PAR QUESTIONNAIRE44 Le questionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12545 Le dépouillement du questionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .128

L’ENQUÊTE PAR ENTRETIEN46 L’entretien d’investigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13047 Les outils de l’entretien d’investigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13448 Le traitement des résultats d’un entretien d’investigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136

L’ENQUÊTE PAR OBSERVATION49 Les caractéristiques d’une enquête par observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13850 Les contraintes d’une enquête par observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14051 L’analyse des résultats d’une enquête par observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .143

PARTIE 4 La démarche de projet

LE TYPE DE PROJET52 La notion de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14853 Les enjeux de la démarche de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15154 Le projet personnalisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15355 La conception d’un projet personnalisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15556 Un exemple de projet personnalisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15857 Un exemple de projet d’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16058 Le projet d’établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16359 Un exemple de projet d’établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .167

LA MÉTHODOLOGIE DE PROJET60 L’appel à projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17061 Les étapes de la démarche de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17362 Les acteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17563 L’analyse des besoins et du contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17864 La recherche de solutions : méthodes et outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18265 La formulation des objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18666 La coordination et le suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18867 La communication dans le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .191

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68 Identification des moyens et budget prévisionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19569 Les outils de planification et de suivi du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19870 La formalisation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20171 La recherche de partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20372 L’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20573 Le rapport final . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .208

PARTIE 5 La démarche qualité

LA MÉTHODOLOGIE DE LA DÉMARCHE QUALITÉ74 La notion de qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21475 Les objectifs de la démarche qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .216

LES ÉTAPES DE LA DÉMARCHE QUALITÉ76 Les acteurs de la démarche qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21877 Les étapes de la démarche qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22078 La certification et la labellisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22279 Les certifications du domaine sanitaire et social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .224

LA DÉMARCHE QUALITÉ DANS LE SECTEUR SANITAIRE80 Le référentiel qualité en milieu hospitalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22781 La démarche qualité en milieu hospitalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23182 La certification d’un établissement de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23583 La labellisation en imagerie médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23884 La méthodologie pour la labellisation d’un cabinet de radiologie . . . . . . . . . . .24085 Les référentiels qualité en éducation pour la santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24386 La démarche qualité au sein du CODES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247

LA DÉMARCHE QUALITÉ DANS LE SECTEUR DE LA PROTECTION SOCIALE87 L’assurance maladie : contractualisation et performance du réseau . . . . . . . .25088 L’assurance maladie : mise en place du système de performance . . . . . . . . . . .252

LA DÉMARCHE QUALITÉ DANS LE SECTEUR MÉDICO-SOCIAL89 Référentiel qualité pour les établis sements et services sociaux

et médico- sociaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25590 La démarche qualité et la certification d’un EHPAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .258

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PARTIE 6 Carnet professionnel

Messagerie électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .262Base de données et publipostage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .264Utilisation de Publisher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .267Charte graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .268Création d’une carte de visite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .269Création d’un papier à en-tête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .271Comment faire un schéma ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .273Carte mentale ou schéma heuristique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .275Veille documentaire avec Google Alertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .277Comment rechercher une source de droit ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .279Rédaction d’une annonce d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .281Réalisation d’une grille pour un entretien de recrutement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .283Benchmarking . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .285Grille MOFF ou méthode SWOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .287Utilisation simplifiée de GanttProject . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .289Réalisation d’un planning . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .293Réalisation d’une enquête par questionnaire avec Sphinx Plus 2 . . . . . . . . . . . . . . .296Création d’un graphique avec un grapheur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .300

LES OUTIL S DE COMMUNICATION ÉCRITE ET VISUELLE

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18 L’afficheL’affiche est un outil de communication qui capte l’attention du public par le visuel. Elle est utilisée pour une diffusion de masse dans le secteur sanitaire et social, en particulier dans le domaine de la promotion de la santé. Clarté, lisibilité et attractivité sont les maîtres-mots du succès d’une affiche dont le but est de faire passer le message souhaité.

Sa fonction•  L’affiche est monosémique, c’est-à-dire qu’elle ne véhicule qu’une idée. Elle porte également un message simple, ce qui la rend efficace. Dans le domaine de la prévention médico-sociale, son but est d’informer et convaincre.•  Quand elle est utilisée pour informer, l’affiche peut présenter un événement ponctuel qui se déroule dans le cadre d’une campagne de prévention (par exemple, une journée de dépistage des cancers). Elle est souvent utilisée comme support à une campagne plus large de dépistage qui se déroule à des moments clés : octobre rose (dépistage du cancer du sein), mars bleu (dépistage du cancer du côlon), qui sont des actions entreprises dans le cadre du plan Cancer 2014-2019 ;•  Quand elle est un support pour convaincre, l’affiche véhicule un message ayant pour but de modifier un comportement, comme dans les campagnes contre le tabagisme ou l’alcoolémie au volant.•  L’affiche capte l’attention par l’image (dessin, photo, schéma, graphique…) afin de susciter la curiosité. Elle est facilement compréhensible grâce à une accroche qui précise le sens du visuel. En général, un slogan accompagne les campagnes de prévention.

Sa composition : des images et des motsLe sens de lecture s’effectue habituellement de haut en bas et de gauche à droite. L’affiche peut être construite en différents blocs. Les conclusions se trouvent en général en bas à droite. Cette construction doit être intelligible pour le lecteur. Pour cela, il faut que l’ordre de lecture de l’affiche soit très clair.Le bas de l’affiche est réservé aux informations secondaires : coordonnées, contact, pro-gramme, logos des partenaires…

A Les visuels, les illustrationsL’affiche contient un ou plusieurs visuels tels que des photos, des dessins, des montages d’images variées, créés pour l’occasion grâce à des logiciels spécialisés, et par des graphistes. Elle propose des mises en situation entraînant l’identification du lecteur. Les éléments visuels permettent de connaître le contenu du message et sont présentés dans différents contextes :

– l’exagération qui rend plus attirant l’univers illustré par l’affiche (proportions des person-nages, accentuation de défauts, etc) ;

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ion – la réserve qui valorise le thème de la campagne (présentations sobres des objets, per-

sonnages ou paysages) ; – le détournement de sens qui crée la surprise et favorise la mémorisation (mise en scène

originale ou inhabituelle).Au moins 50 % de l’affiche doit être constituée d’images afin d’éviter une surcharge d’infor-mation et d’accentuer son côté attractif. Le langage de l’image utilise des codes spécifiques conformes à la technique utilisée (photographie, dessin) et des codes culturels liés à un contexte social déterminé. L’image sans texte est polysémique, c’est-à-dire qu’elle peut être interprétée de différentes façons et conduire à de la connotation.Les éléments importants se trouvent au premier plan, les éléments secondaires en arrière-plan. Les couleurs chaudes ou froides sont utilisées pour donner l’atmosphère recherchée. Les lignes et l’éclairage sont importants ainsi que le cadrage et l’angle de vue des personnages.

Vocabulaire de l’imageDénotation : sens premier de l’image, admis de tous. Il correspond à ce que l’on voit.Connotation  : sens second, suggéré, implicite et subjectif. Variable selon les contextes et les individus. Il correspond à ce que l’on ressent.Polysémie  : l’image seule comporte plusieurs significations. À la vue d’une image, chacun a sa propre interprétation. Le texte est là pour guider le lecteur dans la compréhension voulue par l’auteur du document.

B Le titreLe titre se trouve au centre ou en haut de l’affiche, le regard s’y pose directement. Une couleur spécifique distingue le titre du reste du texte.Le titre est succinct et accrocheur afin de résumer le cœur du message. Un slogan sous forme de phrase simple et compréhensible de tous est souvent utilisé. Une forme interro-gative ou un propos provocateur crée cet effet.

C Les textesLes textes sont courts et accessibles au public visé et précisent le sens du visuel et du titre.Utilisant la dénotation, le texte apporte le contenu notionnel et permet de préciser le sens exact de l’affiche.•  Les phrases utilisées sont :

– interrogatives pour rechercher l’adhésion du lecteur ; – exclamatives pour exprimer un sentiment ; – impératives pour promouvoir un comportement à adopter ; – énonciatives pour décrire, raconter, expliquer un événement ou une situation. Plus le texte

est compact, plus l’affiche sera lue. Deux ou trois phrases maximum suffisent.•  Pour une meilleure visibilité et lisibilité :

– une police sans empattement et un grand caractère sont préconisés ; – les lignes du texte sont espacées ; – la couleur de police du texte est différente de celle du titre ; une couleur foncée améliore

la lisibilité ; – la signature permet d’identifier l’organisme qui a conçu le document ; – les logos présentent les promoteurs de la campagne.

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La conception de l’afficheL’utilisation de l’affiche relève des techniques publicitaires et s’inscrit en principe dans une stratégie plus globale de communication de l’établissement ou du réseau concerné. La campagne peut s’accompagner de films publicitaires, mais aussi d’autres supports écrits.La création de l’affiche respecte quatre axes publicitaires définis par :

– l’objectif, qui correspond à la réponse que doit apporter la campagne au problème posé ; – l’idée forte, qui est le message communiqué ; – l’évocation, qui est la concrétisation et la matérialisation du message, le procédé utilisé

par l’illustrateur ; – la cible, qui est le public à qui le message va s’adresser précisément.

Le respect de ces axes est nécessaire pour atteindre le but fixé.

Source : ATD Quart-monde - Service Communication de la ville de Carcassonne en collaboration avec la section locale d’ATD, 2014.

Figure 18.1 Exemple d’affiche.

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Lecture de l’imageL’image est composée selon une structure suivie par le regard en fonction de certaines caractéristiques.

Les points fortsCe sont les éléments perçus comme significatifs. L’accroche est le premier point fort.

Les lignesElles ont une valeur suggestive particulière :- la ligne horizontale suggère la stabilité ;- la ligne verticale indique la hauteur, la chaleur, l’activité ;- la ligne oblique propose la chute, une direction à suivre ;- la courbe donne la souplesse, l’élégance, le mouvement ;- la ligne de force est liée à l’observation et fait percevoir la structure interne de la composition ;- la ligne d’horizon se situe au niveau du regard du spectateur et donne une certaine profondeur. Ce sont les lignes parallèles qui jouent ce rôle car elles convergent vers un point commun, le point de fuite qui se situe sur la ligne d’horizon.

Les formes géométriquesElles ont une signification particulière :- les triangles : posés sur leur base, ils évoquent la stabilité, le calme, la sérénité. S’ils reposent sur une pointe, ils donnent une impression de déséquilibre ;- les carrés et les rectangles : ils servent de contrepoint, d’équilibre, de stabilité ;- le cercle : il donne une impression d’aisance et de perfection.

Les couleursElles peuvent reprendre la charte graphique de l’organisation ou correspondent au thème de l’affiche (voir Carnet professionnel, la charte graphqiue) :- blanc : évoque la pureté, l’hygiène ;- bleu : selon la nuance du bleu, il peut être le symbole d’apaisement et de calme (bleu clair) ou de douleur/violence (le bleu foncé tirant vers le noir) ;- rose : c’est une couleur qui rappelle l’enfance, la mère ;- rouge : selon le contexte, cette couleur représente le danger, la passion ou l’urgence ;- jaune et orange : couleurs vives et gaies qui indiquent la joie, la chaleur, l’activité ;- vert : symbolise l’apaisement, le calme, l’espoir mais aussi la nature ;- les nuances de noir et de gris sont des couleurs tristes, suggérant la violence, la tristesse, la déprime…Évidemment, la nuance de la couleur (pastel ou plus vive) accentue plus ou moins la symbolique.Dans une affiche, il faut respecter l’objet et l’objectif principal afin de ne pas multiplier les effets qui peuvent perturber la compréhension. Par exemple, il est préférable d’utiliser 2 couleurs dominantes maximum.