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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
sommaireHistoire d’eaux ................................................................................................................ 1
L’eau bienfaisante ........................................................................................................... 2
L’eau vivante .................................................................................................................... 3
L’eau gourmande ............................................................................................................ 7
L’eau précieuse ................................................................................................................ 8
L’eau plaisir ...................................................................................................................... 9
Quelques chiffres clés ................................................................................................... 10
En pratique ..................................................................................................................... 11
l’eau dans tous ses états...L’Ardèche présente une diversité remarquable et ses trois
stations thermales en sont naturellement le reflet : les
eaux de Vals-les-Bains ont des vertus pour le traitement
des maladies des voies digestives et du diabète, celles de
Neyrac-les-Bains pour les rhumatismes et la dermatologie,
et celles de Saint-Laurent-les Bains pour les rhumatismes.
Sur la base d’une efficacité médicale reconnue depuis plus de
cinq siècles, les trois stations thermales de l’Ardèche offrent
une nouvelle qualité d’accueil thermal et de nouveaux
produits de bien-être grâce à un très important programme
d’investissement.
C’est plus de 19 millions d’euros de travaux qui ont été
investis au cours des dix années écoulées.
Ces investissements ont concerné tous les domaines
permettant à une station thermale de devenir une vraie
destination touristique : l’eau, pour sa gestion durable
et la préservation de sa qualité, les thermes, la création
d’espaces de bien-être, les hébergements et l’ensemble du
riche patrimoine tels que les parcs thermaux, le théâtre...
Au cours des deux dernières années, soixante emplois
directs ont été créés dans les trois stations thermales
induisant une centaine d’emplois indirects, résultats de
choix d’investissements judicieux.
L’Ardèche reste secrète, elle est surtout connue pour la
qualité de ses paysages naturels. On ignore souvent que
dans certains domaines, elle est à la pointe de la technicité
et de la modernité. L’insoupçonnée sophistication des
installations thermales ardéchoises en est un exemple
d’autant plus frappant qu’elle est associée à la chaleur
humaine sincère des Ardéchois, ce qui n’enlève rien
à l’extrême professionnalisme du personnel de soins.
Nous vous invitons à la découverte de l’eau, une ressource
naturelle aux multiples visages, acteur fondamental du
développement économique en Ardèche,
Passionnément ardéchois,
Jean-Claude Flory,
Président du SITHERE, Député-maire de Vals-les-Bains
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
histoire d’eaux
De tout temps, les eaux ont été recherchées par l’homme pour leurs vertus
thérapeutiques. Les premiers témoignages de l’utilisation d’eaux chaudes à
usage médical datent de 3 000 ans avant J-C.
Si les Grecs ont été les premiers à utiliser les eaux thermales dans les
traitements médicaux, c’est avec l’occupation romaine que les constructions
des thermes se sont développées dans tous les territoires de l’Europe
actuelle.
La première Charte des eaux minérales fut signée en 1604.
Au fil des siècles et des guerres, les stations thermales se modernisent pour
accueillir les soldats qui viennent y soigner leurs blessures.
Avec l’avènement du chemin de fer, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les villes d’eaux se multiplient et
des réglementations sont progressivement mises en place. Cet essor bénéficie principalement à une société
brillante, attirée par l’animation culturelle des villes d’eaux et par leur réputation médicale.
Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que le thermalisme, jusque-là réservé à une élite, s’ouvre au
plus grand nombre.
Aujourd’hui, avec 560 000 curistes annuels soignés dans les quelques cent stations thermales françaises, le
thermalisme offre une solution thérapeutique naturelle à l’efficacité reconnue, alternative aux thérapeutiques
médicamenteuses.
Pays d’eaux bienfaisantes, avec ses nombreuses sources thermales, l’Ardèche a accueilli environ 8 000 curistes
cette année, dans l’ensemble de ses trois stations thermales, Neyrac-les-Bains, Saint-Laurent-les-Bains et
Vals-les-Bains.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
Si les sources ont su ainsi traverser le temps, chargées
des pouvoirs et des vertus offerts par la nature, le
thermalisme n’est pas pour autant resté figé.
En constante évolution,
le thermalisme s’efforce
d’optimiser les bienfaits des
eaux minérales par l’utilisation
de techniques sans cesse
renouvelées et améliorées.
De plus, les établissements
thermaux ont fait l’objet, au
cours des 20 dernières années,
d’investissements lourds et se sont dotés d’équipements
de plus en plus performants.
Parallèlement, un effort particulier a été entrepris
pour mettre en valeur un environnement climatique et
géographique privilégié. Ces efforts sont appréciés à leur
juste valeur puisque plus de 80 % des Français jugent
la médecine thermale efficace. C’est ce que révèle une
enquête menée par l’institut IPSOS en 2004.
l’eau bienfaisante... un thermalisme résolument moderne
EAU THERMALE OU MINÉRALE ?Une eau minérale est une eau de source souterraine, naturellement pure, de composition physico-chimique constante et qui contient des minéraux, sels, gaz et boues, susceptibles d’agir efficacement sur la santé. Dans le langage courant, on appelle « eau thermale » toute eau minérale dotée de propriétés thérapeutiques reconnue par l’Académie de Médecine et utilisée au sein d’un établissement thermal.L’appellation d’eau minérale ainsi que l’autorisation de l’exploitation ne sont données que sur l’agrément du Ministère de la Santé.
L’utilisation de l’eau thermale suppose l’application de
techniques ou de pratiques de soins spécifiques à chacune
des indications thérapeutiques. Il s’agit de soins externes
généraux ou locaux (sous forme de bains ou de douches)
couplés à des cures de boissons. À ces soins s’ajoutent
enveloppements de boues, vapeurs d’eau thermale, gaz
thermaux ainsi que des actes de kinésithérapie.
La cure thermale, ce n’est plus seulement faire usage
d’une eau de composition particulière et de ses dérivés,
c’est aussi un changement de climat, une rupture avec le rythme de la vie quotidienne et se retrouver en harmonie
avec soi même. Ceci d’autant qu’aujourd’hui l’homme, majoritairement urbanisé, éprouve de plus en plus le besoin
de se rapprocher de la nature.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
L’Ardèche est avant tout le pays de l’eau... L’eau des petits ruisseaux et des
grandes rivières qui sculptent et modèlent le paysage au gré de leurs caprices,
l’eau des cascades, assourdissantes et sauvages, mais aussi et surtout l’eau
des nombreuses sources qui ruissellent secrètement sous les pierres et se
chargent ainsi de précieux éléments.
l’eau vivante... plus de 300 sources recensées en Ardèche
UNE DÉMARCHE ORIGINALE
Créé en 1979, le SITHERE (Syndicat intercommunal pour le Thermalisme et l’Environnement) a été chargé de réaliser le contrat thermal du Vivarais qui a permis la relance des trois stations thermales ardéchoises. Ainsi, diverses actions en faveur du thermalisme ou de son environnement proche ont été menées conjointement (construction ou réhabilitation des thermes, construction de résidences de tourisme, sécurisation de la ressource en eau...). Depuis, le SITHERE, qui compte actuellement 66 communes partenaires, a élargi à leur demande son périmètre d’intervention et la thématique des actions conduites, dans le cadre du Pôle d’Économie du Patrimoine (Savoirs en Vie).
Toutes les actions menées ont pour objectif de fédérer les énergies et les moyens afin de développer la vie économique, touristique et culturelle. Elles s’accompagnent d’un plan de communication collectif permettant d’unifier les démarches pour promouvoir le territoire et ses richesses naturelles. Les financements obtenus par les participations des communes sont complétés par celles de l’Europe, de l’État, de la Région Rhône-Alpes et du Département de l’Ardèche .
Plus de 300 sources thermales aux propriétés spécifiques
ont en effet été répertoriées dans le département.
Une partie de ces eaux, aux effets thérapeutiques
reconnus depuis longtemps, est à l’origine de l’émergence
de trois stations thermales de renom : Neyrac-les-Bains,
Saint-Laurent-les-Bains et Vals-les-Bains.
Aujourd’hui, riches d’une expérience de plusieurs
décennies en hydrothérapie, les trois stations ont élargi
leurs gammes de prestations à des formules « bien être »
ou « remise en forme », prestations qui s’adressent à
tous ceux soucieux de conjuguer bien-être et détente.
Les techniques de soins spécifiques, proposées
aux curistes, sont le fruit de recherches menées
conjointement par les médecins, les patients et les
thermes pour en améliorer le confort et l’efficacité.
Afin de découvrir ou de prolonger les bienfaits de l’eau
thermale, chaque station commercialise une gamme de
produits cosmétiques à base d’eau thermale et d’actifs
naturels.
Sans renier son riche passé historique, le thermalisme
en Ardèche est donc résolument tourné vers l’avenir et
ouvert aux réalités économiques de son temps.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
Blottie aux flancs d’une colline formée dans le cratère
d’un Volcan, la station thermale de Neyrac-les-Bains,
déjà connue des Romains, accueille les curistes pour
des soins en Dermatologie et Rhumatologie. Cette
petite station conviviale et dynamique, évolue dans
un environnement naturel exceptionnel, façonné par
l’eau des rivières et le feu des volcans.
L’eau de Neyrac-les-bains, captée dans le sol volcanique
à 42 mètres de profondeur, sort à une température de
30°C. D’une grande pureté bactériologique, elle est
riche en oligo-éléments et notamment en oxyde de fer
qui lui donne sa teinte rouge-brun si particulière. Extraite
naturellement de l’eau thermale puis mélangée de
nouveau à l’eau native, la boue thermale, très onctueuse,
soulage les articulations douloureuses et est aussi très
efficace dans le traitement des affections de la peau.
L’eau entre également dans la composition de la gamme
de produits cosmétiques lancée par l’établissement.
Développés à partir de l’eau, du limon et d’actifs naturels,
ces produits uniques et complémentaires permettent de
prolonger le confort de la cure ou d’en découvrir certains
bienfaits. Les Thermes de Neyrac ont adhéré à la charte de « La Cosmétologie Thermale »®.
La station de Neyrac a été la première des trois
stations à proposer des séjours de courte durée, d’une
demi-journée à six jours, conjuguant bien-être et remise
en forme, par le biais d’une gamme de soins thématiques
variés (jambes légères, jeune maman, tonique...).
Toutes les formules proposées, soit dans le cadre d’une
cure classique, soit dans celui d’un séjour de remise en
forme, offrent un accès à l’espace SPA, à la piscine, au
jacuzzi et au couloir de marche ouvert récemment.
l’eau vivante
UNE CURIOSITÉ NATURELLE ENTOURÉE DE LÉGENDES...Phénomène volcanique rare (deux seulement existent en Europe), la mofette est une résurgence de gaz carbonique utilisée dès le XIXe siècle à des fins thérapeutiques et domestiques.
Si son origine est aujourd’hui connue, il n’en fut pas toujours ainsi. L’imagination des hommes a longtemps entouré cette manifestation naturelle de jolies légendes populaires.
La grotte de la Mofette de Neyrac met en scène ce phénomène dans une animation sonore et lumineuse. Comme une guirlande clignotante un peu magique, les lumières des bougies s’allument et s’éteignent au gré du mouvement d’une roue.
NEYRAC-LES-BAINS...... au cœur de la Cévenne des jeunes volcans
Le dynamisme de Neyrac-les-Bains, qui a dépassé cette année le cap des 3 000 curistes, s’exprime par une volonté
constante de proposer de nouveaux soins (pédicurie et podologie) et également d’étendre l’offre d’hébergement
pour accueillir au mieux les curistes. Un programme de 24 nouveaux studios et un centre de remise en forme verra
ainsi le jour en 2007 (représentant un investissement total de 2 millions d’euros).
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
La station de Saint-Laurent-
les-Bains, membre de la Chaîne
Thermale du Soleil, premier
groupe thermal français, est
réputée pour le traitement
des rhumatismes depuis le
Moyen-Âge.
Née du volcanisme, sa
source, une des plus chaudes
de France, jaillit à 53°C et
alimente les thermes et la
fontaine publique du village
Les eaux de Saint-Laurent-les-Bains, oligo-métalliques
et peu minéralisées, favorisent la dilatation vasculaire
périphérique, oxygènent les tissus, soulagent les
douleurs. Leurs effets antalgiques et anti-inflammatoires
sont très appréciés dans le traitement des sciatiques et
des rhumatismes, névralgies ou traumatismes. De plus,
grâce à leur faible minéralité, ces eaux ont également
un effet diurétique. La cure de boisson favorise donc le
drainage de l’organisme.
L’établissement thermal, moderne et spacieux, ouvre de
plain-pied sur la nature. Il abrite des services de soins
performants dans une atmosphère intemporelle et
relaxante, qui permet de bénéficier au mieux des bienfaits
de ses eaux curatives et énergisantes. Pour assurer la
technicité des soins, les thermes de Saint-Laurent ont à
cœur de se doter des équipements les plus modernes
et les plus performants. Par exemple, l’hydro-jet, un
matelas d’eau à usage thérapeutique, dont les jets
chauffés massent en profondeur pour relaxer et soulager
les douleurs du rachis et des membres inférieurs.
La station propose également différents forfaits
découverte et remise en forme qui permettent d’allier
les bienfaits des pratiques thermales et la découverte
des sites ou édifices environnants, riches en histoire et
traditions.
Accueillant plus de 2 000 curistes par an, cette station
a su se moderniser tout en gardant son authenticité.
Témoin, l’arche vitrée de l’établissement thermal qui
enjambe la rivière du village, sans dénaturer le charme
de ses rives.
l’eau vivanteSAINT-LAURENT-LES-BAINS...... une tonifiante fugue thermaleDans les Hautes Cévennes, abrités par des collines et nichés au cœur d’une verdoyante vallée, les thermes de
Saint-Laurent-les-Bains bénéficient d’un cadre naturel exceptionnel. À 840 mètres d’altitude, la nature est ici
absolue, sauvage, tonique, vivifiante, peut être loin de tout mais près de l’essentiel.
INVITATION À L’ODYSSÉE DES EAUX
La tour féodale de Saint-Laurent, qui surplombe le
village sur son éperon granitique, fut construite au
IXe siècle. Détruite puis reconstruite, elle accueille
depuis l’été 2002 une exposition permanente qui
invite à découvrir le voyage de l’eau à travers les
différentes couches géologiques du globe terrestre.
Fontaines, sculptures et créations sonores rythment
ce périple sur plusieurs étages. La visite débouche en
plein ciel sur une terrasse surplombant un paysage
grandiose.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
l’eau vivanteVALS-LES-BAINS......pétillant et généreux joyau de l’Ardèche cévenole
Si elle est sans conteste la plus citadine et la plus
mondaine des trois stations, Vals-les-Bains garde
tous les charmes des villes d’eaux de renom dans un
environnement naturel et patrimonial remarquable.
Une ville où l’on connaît la valeur du « bonjour » qui
réchauffe le cœur du touriste de passage...
Exploitées depuis le début du XVIIe siècle, les eaux de
Vals-les-Bains sont reconnues dans le traitement du
diabète, des troubles métaboliques ou des maladies de
la nutrition.
Fiers de leurs 143 sources aux eaux froides (13°C),
bicarbonatées et sodiques, les thermes de Vals-les-
Bains, ouverts toute l’année, ont été totalement rénovés
et agrandis en 2004. L’établissement, dont l’architecture
mêle harmonieusement le verre et les pierres d’autrefois,
s’organise autour d’un élégant patio qui encadre une très
belle façade néoclassique.
L’entrée de l’établissement abrite le pavillon des sources
où les curistes viennent régulièrement prendre sur
prescription des eaux aux noms chantants : la Camuse,
la Constantine, la Désirée, la Dominique, la Précieuse,
la Rigolette.
Depuis peu, Vals-les-Bains propose
des séjours détente ouverts à un
large public, qui permettent de
bénéficier de soins décontractants,
relaxants et tonifiants et de l’accès
au nouvel espace spa.
De plus, les thermes s’attachent
à faire évoluer régulièrement les
formules de soins proposées, en adéquation avec les
attentes exprimées par les curistes.
Par exemple, ils ont désormais la possibilité de bénéficier
d’une cure minceur qui s’accompagne d’une éducation
théorique et pratique, physique et alimentaire dispensée
par les nutritionnistes attachés à l’établissement.
Traversée par la Volane qui
accompagne de son chant
les pas du promeneur,
Vals-les-Bains peut se
prévaloir de son parc
ombragé de trois hectares, de
son Casino ou encore de son
théâtre à l’italienne de 600
places. Autant d’éléments qui
contribuent à faire de cette
petite cité de l’Ardèche Méridionale un important centre
culturel rayonnant sur toute l’Ardèche méridionale.
RENDEZ-VOUS AU PUIT FIRMIN
Née d’un forage datant de 1865, la source
intermittente de Vals-les-Bains est la manifestation
naturelle d’une forte activité dans le sous-sol valsois.
À intervalles réguliers, elle lance avec une majesté
souveraine une colonne d’eau atteignant parfois
16 mètres de hauteur.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
l’eau gourmande... à consommer sans modération
L’eau de Vals-les-Bains
Connues, appréciées et consommées
depuis le XVIe siècle, les
eaux minérales de Vals sont
embouteillées et expédiées depuis
1602. Naturellement gazeuses, elles
proviennent de plusieurs sources
captées au cœur des volcans
ardéchois dont elles ont hérité la minéralité. Dégazéifiée,
déferrisée, l’eau de Vals est ensuite regazéifiée au gaz
naturel des sources avant d’être mise en bouteilles sur
place. Riche en bicarbonates qui facilitent la digestion,
et en oligo-éléments, surtout en manganèse, permettant
une récupération plus rapide après l’effort, cette eau
peut être bue abondamment et par tous à tout moment
de la journée. En 2005, la Société des eaux minérales de
Vals a vendu un peu plus de 38 millions de bouteilles et
emploie une quarantaine de personnes.
Des investissements importants ont été réalisés depuis
pour garantir la qualité naturelle du produit, souci
constant de la Société.
La Reine des basaltes à Asperjoc
Tirant son nom de ses origines
volcaniques, la Reine des basaltes
est captée non loin de Vals-les-
bains, à Asperjoc, petit village
de 360 habitants. Réexploitée
depuis 1946, c’est une eau
minérale naturellement gazeuse,
bicarbonatée calcique et magnésique qui favorise la
digestion.
C’est une des seules sources en France a être
exploitée sans pompage. La Reine des Basaltes est
vendue uniquement en bouteille de verre d’un litre par
l’entreprise familiale.
Les eaux du Vernet à Prades
Depuis 1874, date à laquelle
l’Académie de Médecine donna à
la source du Vernet son agrément,
celle-ci a su conserver la rare pureté
de son eau et son goût parfaitement
équilibré, apprécié par les amateurs.
D’une limpidité parfaite, c’est la
plus gazeuse des eaux minérales
naturelles françaises. Elle est essentiellement digestive
et diurétique. Déferrisée et regazéifiée avec son propre
gaz, cette eau est mise en bouteille à Prades, commune
de 895 habitants située dans le canton de Thueyts.
Les sources du Pestrin à Meyras
Surnommées les bonnes Fontaines
par les paysans des villages
environnants, les vertus digestives
et reconstituantes des eaux du
Pestrin sont reconnues dès 1860.
Riches en fer, cuivre et manganèse, ces eaux ont une
faible teneur en sodium.
L’entreprise met en bouteilles deux eaux : la
Ventadour, une eau gazeuse peu minéralisée et peu
salée, et la Chantemerle, seule eau plate de l’Ardèche.
La production d’eau plate ou gazeuse du Pestrin
représente environ un million de cols en bouteille de
25 cl à un litre par an.
Pétillantes, gourmandes, fines et légères... les petites bulles Ardéchoises sont peu connues, mais pleines de
qualités qu’elles tirent de leurs origines volcaniques... Affichant chacune leur caractère, mais revendiquant
toutes fièrement leur pureté naturelle, elles gagnent à être découvertes.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
l’eau précieuse... une ressource naturelle pleine d’energie
Les béalières, petits canaux
peu profonds habilement
aménagés sur les pentes
escarpées, sont conçues
pour faciliter et améliorer
la production agricole, en
dérivant l’eau des ruisseaux,
des rivières ou des sources.
Elles servaient aussi pour
l’artisanat, la coutellerie ou
le travail du cuir.
Témoignage de l’ingéniosité des hommes dans l’utilisation
de la précieuse ressource en eau, le moulinage utilise
la force des rivières comme force motrice. C’est une
opération qui consiste à tordre sur lui-même le fil de
soie, dans une atmosphère constamment humide, à
l’aide d’une machine appelée «moulin». Grâce à cette
opération, on augmente la résistance du fil et on modifie
son aspect. Le moulinage demeure une des composantes
traditionnelles de l’activité textile ardéchoise.
L’exceptionnelle richesse hydraulique de la région
est donc essentielle pour ses habitants, ainsi que pour
ses activités comme en témoignent des installations
modernes telle que le barrage de Pont de Veyrières.
Mis en eau en 1986, ce barrage permet de réguler le
débit de l’Ardèche à partir de ses affluents. Il joue un
rôle important dans la préservation et l’amélioration du
milieu naturel.
Autre exemple, l’usine de production hydro-électrique
EDF de Montpezat-sous-Bauzon.
Alimentée par une chute brutale de 635 mètres, elle est
invisible car implantée en dessous du lit de la Fontaulière.
Elle dérive une partie des eaux de la Loire supérieure,
et de ses affluents, en direction du bassin du Rhône et
assure ainsi le soutien d’étiage de l’Ardèche.
L’eau est omniprésente en Ardèche. Si c’est un atout certain pour séduire les touristes, elle sait aussi se
rendre utile à l’économie de la région.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
l’eau plaisir... tous les plaisirs de l’eau pour tous
UN JOYAU AUX EAUX LIMPIDES
Le lac d’Issarlès, joyau de la montagne ardéchoise,
est avec sa circonférence de 5 kilomètres et sa
profondeur de plus de 138 mètres, le cratère de maar
le plus profond de France. Créé par la rencontre du
magma basaltique et d’une nappe phréatique, ce lac
aux eaux limpides, abrité dans un cadre enchanteur,
est un lieu touristique très apprécié pour sa beauté
et son intérêt géologique.
Les eaux qui coulent en Ardèche sont calmes et rafraîchissantes, tumultueuses et sauvages ou capricieuses
et chantantes... Dans leur diversité, elles sont pour tous source de nombreux plaisirs. Pour les sportifs avertis
ou les passionnés de détente, les rivières et les lacs permettent des activités variées (canyoning, baignade,
pêche...) à pratiquer sans modération dans un environnement exceptionnel.
Les gorges de l’Ardèche
Dans un site grandiose de réputation internationale,
30 kilomètres de canyon sauvage s’offrent aux amateurs
qui aiment à défier les eaux vives. Cette profonde entaille,
née de l’érosion du plateau ardéchois, fait le bonheur
des canoéistes de tous niveaux. Les gorges peuvent aussi
se découvrir en empruntant la route panoramique qui
surplombe des verticales qui donnent le vertige.
La baignade
Les nombreux points d’eau qui ponctuent l’Ardèche,
bordés de plages de galets ou de sable fin, permettent
une pause rafraîchissante au détour d’un chemin de
randonnée. Alliance réussie entre le feu des volcans
et l’eau, les lacs naturels aux eaux claires sont un lieu
de baignade idéale pour tous, dans un paysage naturel
préservé aux contrastes très marqués.
La pêche
Plus de 5 000 km de cours d’eau coulent en Ardèche.
Ils font le bonheur des adeptes de la pêche pendant une
bonne partie de l’année. Le potentiel halieutique est
considérable et exceptionnel.
On pêche surtout la truite en rivière, de mars à
septembre. Les lacs de montagne quant à eux abritent
corégones, truites, perches, vairons et goujons.
Si la mouche est la technique reine, il existe dans le
département des parcours sportifs « no kill » où seule la
pêche à la mouche fouettée est autorisée. Le poisson est
relâché après la prise. Une façon de concilier plaisir de la
pêche et respect de l’environnement.
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
Impact du thermalisme en terme d’emplois
Neyrac-les-Bains
80 postes temps plein en saison (56 EQTP)
Saint-Laurent-les-Bains
40 postes temps plein en saison (soit 26 EQTP)
Vals-les-Bains
60 postes temps plein en saison (soit 42 EQTP)
Chiffre d’affaires total 2005
Neyrac-les-Bains
2 millions d’euros (soit une progression de 12 %)
Saint-Laurent-les-Bains
1,9 millions d’euros (en hausse de 3,5 %)
Vals-les-Bains
1,2 millions d’euros (en hausse de 24 %)
Impact du thermalisme sur l’activité locale
Montant total des dépenses indirectes des
curistes
Neyrac-les-Bains (Meyras) : 3 millions d’euros
(800 habitants)
Saint-Laurent-les-Bains : 2 millions d’euros
(180 habitants)
Vals-les-Bains : 3 millions d’euros
(3 700 habitants)
Taux d’accompagnant moyen
Neyrac-les-Bains : 2
Saint-Laurent-les-Bains : 1,5
Vals-les-Bains : 2
Nombre de nuitées en hébergement marchand
Neyrac-les-Bains : 52 000
Saint-Laurent-les-Bains : 26 000
Vals-les-Bains : 41 000
Fréquentation des établissements thermaux en 2005
CAS CML SBE TOTAL
curistes jours curistes jours curistes jours curistes jours
NEYRAC 3 129 65 709 NC NC 6 650 6 650 9 779 72 359
SAINT-LAURENT 2 051 36 708 372 2 066 386 420 2 809 39 194
VALS 2 112 44 352 NC NC 22 284 22 284 24 296 66 636
Cures assurés sociaux (CAS) : assurés sociaux ayant suivi une cure de 18 jours, sur prescription médicale
Cures médicales libres (CML) : cures comportant un suivi médical, effectuées à titre curatif, d’une durée minimale
de 10 jours de soins et ne donnant pas lieu à prise en charge
Séjours bien-être (SBE) : forfaits à but préventif, entretien santé ou remise en forme
quelques chiffres clés
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ARDÈCHE, LE BIEN-ÊTRE À L’ÉTAT PUR l’eau dossier de presse 2006
en pratique
Situation géographique et accès
Domaine thermal de Neyrac-les-Bains
07380 Meyras
04 75 36 46 00
www.thermesdeneyrac.com
ouverture d’avril à fin novembre
Autoroute : A7 sortie Loriol direction Aubenas,
ou sortie Montélimar, direction Aubenas.
SNCF : Gares de Valence ou Montélimar puis
liaison en autocar
Les thermes de Saint-Laurent-les-Bains
07590 Saint-Laurent-les-Bains
04 66 69 72 72
ouverture d’avril à mi-novembre
Autoroutes : A6 jusqu’à Lyon ou Valence (120 km).
A47 jusqu’à Saint-Étienne, puis N88
SNCF : Paris, Nîmes, Marseille. Train spectacle
« le Cévenol ». Gare la Bastide Saint-Laurent-les-
Bains puis navette ou taxi
Aéroport : Le Puy-en-Velay (70 km) puis autocar ou taxi
Les thermes de Vals-les-Bains
15 avenue Paul Ribeyre 07600 Vals-les-Bains
04 75 37 46 68
www.thermesdevals.com
ouverture de février à décembre
Autoroute : A7 sortie Loriol direction Aubenas, ou
sortie Montélimar, direction Aubenas.
SNCF : Gares de Valence, Montélimar ou Avignon
puis liaison en autocar ou taxi
Aéroports : Valence (80 km) et Marseille (200 km)
Offices de tourisme
OT de Neyrac
07380 Meyras
04 75 36 46 26 www.meyras-tourisme.com
OT de Saint-Laurent-les-Bains
Le Village 07590 Saint-Laurent-les-Bains
04 66 46 69 94
OTI - Agence de Vals
116 bis rue Jean Jaurès 07600 Vals-les-Bains
04 75 89 02 03
www.aubenas-tourisme.com
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