L’écologie en Pays foyenfoy

de

- Avez-vous constaté une mortalité inhabituelle ? - Nous avons commencé en 1980 avec 40 ruches et une mortalité annuelle acceptable de 5%. Nous sommes aujourd’hui à 30% et plus avec un pic à 90% en 2012 dans notre cas.

- Comment expliquez-vous cette progression ?- Il y eut tout d’abord la propagation du varroa (acarien qui attaque les larves, les nymphes et les abeilles par des piqûres qui les fragilisent). Puis, dans les années 90, l’apparition d’in-secticides systémiques* neurotoxiques avec

concentration très élevée de matière active – 24 000 milliards de molécules dans un dé à coudre !

- Que signifie l’appellation bio en apiculture ? - Cela implique le choix de l’environnement éloigné des zones de grande monoculture conventionnelle et présentant un maximum de biodiversité végétale. Nous ne traitons pas le varroa avec des produits toxiques. Nous ne nourrissons pas les colonies et n’utilisons pas d’antibiotiques ni de répulsifs dangereux. L’effondrement des populations de ces fragiles

sentinelles devrait nous amener à repenser tous les modes de culture agricole, horticole, ornementale.

Propos recueillis par Armand Bertoni

*Systémique : se dit d’un pesticide véhiculé par la sève d’une plante dans tous les tissus et qu’on re-trouve dans le pollen et le nectar.

Trois quesTions à evelyne eT Jacques Boudieux, apiculTeurs Bio à MonTazeau ■

Fait inquiétant et signe des temps, la disparition silencieuse et progressive des abeilles doit nous alerter. Ce signal alarmant présage l’extinction d’espèces végétales et animales et à terme, un sale temps pour l’humanité. Parole aux apiculteurs.

« Nous devons repenser nos modes de culture »

L’environne-ment et nousDès 1970, le pape Paul VI écrivait : « Déjà nous voyons se vicier l’air que nous respirons, se dégrader l’eau que nous buvons, se polluer les rivières, les lacs, voire les océans jusqu’à faire craindre une véritable mort biologique dans un avenir rapproché si des mesures énergiques ne sont pas sans retard courageusement adoptées et sévèrement mises en œuvre ». En décembre pro-chain se réunira à Paris la conférence mondiale sur le climat. à quelques mois de cette rencontre de l’ONU on s’organise. L’écologie, le respect de l’environne-ment ne doivent pas être la préoccupation des seuls gouvernants ou d’un parti politique mais le souci de tous les hommes et femmes de bonne volonté de cette planète. Tous les respon-sables religieux quels qu’ils soient, (chrétiens, musul-mans, bouddhistes…), se sont associés à tous les groupes qui vont préparer ce rendez-vous. Comment et dès aujourd’hui se sou-cier davantage de l’environ-nement ? Comment arriver à mieux respecter notre terre à tous, « notre maison commune », expression du pape François dans sa récente encyclique « Lau-dato si’ » ? « Quel genre de  monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? » inter-roge le pape. Maintenant, à mon échelle, comment m’impliquer concrète-ment dans le respect de l’environnement ? Quelles résolutions prendre ? De multiples petits gestes sont à ma portée comme vous le lirez dans le dossier central de ce journal. Je voudrais conclure avec cette phrase de Gandhi : « Vivre simple-ment pour que simplement tous puissent vivre ».

Abbé Jean Torcel, prêtre en Pays foyen

édiTo

Septembre 2015 - N°28Journal de la communauté catholique du Pays foyenterr er

Evelyne et Jacques Boudieux.

Danièle Coq propose ses pêches bio au p’tit marché de la ferme des Gardes.

2 Terres de Foy | Septembre 2015 | société

Gladiolus iTalicus « de vélines »

Espèce menacée

Il était une fois, une plante vivace commune dans notre Pays foyen d’environ cinquante centimètres dont les belles fleurs en épis éclai-raient de leur lumière rosée ou pourpre nombre de prairies, de

champs, de marais. Fidèle compagne des agriculteurs du pays, cet ancêtre du glaïeul revenait tous les étés jusqu’à ce que les labours profonds et les herbicides l’éliminent ou le poussent à se réfugier dans des zones incultes ou autres bordures sauvages. Il s’agit du gla-diolus italicus que l’on peut encore croiser sur nos collines calcaires ou dans la plaine alluviale et que certains botanistes ont qualifié « de Vélines » : cette plante rare inscrite au livre rouge de la flore menacée serait devenue endémique*.

A. Bertoni

*Endémique :qualifie une espèce animale ou végétale dont l’aire de répartition est limitée à une région donnée

En France, la qualité des eaux brutes de certains captages tend à s’altérer. Cela implique

des risques sanitaires et une aug-mentation du coût du service de distribution de l’eau potable pour la dépollution. Face à ce constat, des dispositions législa-tives et réglementaires renforcent l’obligation pour les collectivités de prendre les mesures adéquates pour pallier la dégradation de l’eau des captages classés priori-taires par les services de l’État : les captages Grenelle. Celui de la Prade a été classé en 2008.

chiffres clefs  Quatre communes concernées : Gageac-et-Rouillac, Gardonne, Razac de Saussignac et Saussignac ;1472 habitants ; 2422 ha d’aire d’alimentation ; 380 entreprises dont 70 exploitations agricoles.Établi pour cinq ans, 2014-2018, le Plan d’actions territorial (PAT) est validé par le préfet de région et soumis annuellement à évalua-tion par un groupe local d’experts. Ce plan d’action est financé par différents organismes publics no-tamment l’Agence de l’eau Adour-Garonne. La Chambre d’agricul-ture de Dordogne a été retenue pour animer ce dispositif. Les ac-tions mises en place s’élaborent à partir d’une approche territoriale et s’appuient sur des partenariats locaux. Dans un PAT, les acteurs engagent des actions sur la base du volontariat. Ces acteurs, ce sont les entreprises, les citoyens et les col-lectivités du territoire.Les collectivités doivent former du personnel technique à la réduction

de l’utilisation des produits phy-tosanitaires. En septembre, une présentation de la charte Zéro phyto sera faite aux élus des quatre communes.Aux particuliers sont faites des communications sur des pratiques alternatives pour le jardinage, une réunion d’information à l’inten-tion des propriétaires de puits pour la prévention des pollutions, en oc-tobre une demi-journée à l’inten-tion des propriétaires riverains des cours d’eau pour planter des haies protectrices de l’eau.Les entreprises ont chacune une ré-glementation particulière à respec-ter par rapport à l’environnement. En ce qui concerne les agriculteurs

et les jardineries, ils doivent s’ef-forcer de réduire les produits phy-tosanitaires employés, utiliser des techniques issues de l’agriculture biologique. Des aides incitatives peuvent leur être accordées à la mesure de leur implication.Les résultats des actions engagées ne se verront qu’à moyen ou long terme mais la qualité de l’eau po-table utilisée par chacun peut être une motivation pour faire évoluer les pratiques. Alors agissons en-semble pour la qualité de l’eau !

P.J. SadouxAvec l’aimable autorisation de

Christine Lobry, animatrice de la Chambre d’agriculture

polluTion ■ En Pays foyen, des communes s’engagent pour préserver la qualité de l’eau. C’est le cas du captage de la Prade.

La qualité de l’eau potable : tous concernés !

Le gladiolus italicus que l’on peut encore croiser sur nos collines calcaires ou dans la plaine alluviale.

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| Terres de Foy | Septembre 2015 3associations

vos paroisses

Depuis trois ans, l’association « Cœur de Bastide », de Sainte-Foy-la-Grande, orga-

nise les Reclusiennes sous l’impul-sion de Marc Sahraoui et Patricia Juthiaud, avec le concours de Chantal Crenn, anthropologue à l’université Bordeaux Montaigne. Après « Le vote » en 2013, « La terre » en 2014, « La marche et les migrations » fut le thème retenu pour cette année. Le mercredi, Foyens, voisins ou amis de tous horizons venus parfois de fort loin ont migré vers la place de la Halle et le jardin public pour l’inaugura-tion de l’exposition « Les flux mi-gratoires en Pays foyen » (à l’ini-tiative de l’association « Musée du Pays foyen ») : quels témoignages parfois bouleversants, recueillis par des jeunes du service civique et mis en musique et théâtralisés par des comédiens de Langages Pluriels d’Eymet ! Acteurs véri-tables de ces tranches de vie ou acteurs de théâtre ? On ne savait plus… et le public très nombreux de se laisser gagner par l’émotion !

La place de la Halle s’anima en-suite joyeusement dans un grand repas collectif offert à tous suivi d’un concert et d’un bal populaire jusqu’à minuit et plus.Le lendemain, le festival se dé-plaça à la salle Clarisse Brian où d’infatigables bénévoles transpor-tèrent l’exposition, installèrent une grande librairie consacrée à la marche et tout le matériel pour les ateliers sur le thème : « à marches forcées, séjours forcés » :Les Indochinois de Creysse 1938-1948.Mourir aux frontières de l’Europe : que fait-on des corps ?230 millions de personnes se dépla-cent aujourd’hui.L’immigration espagnole et portu-gaise au siècle dernier : exposé bou-leversant de Manuel Dias, « mar-cher pour rester debout ».Le vendredi 10, la salle Broca s’ou-vrit pour l’exposition : « La Marche des anciens combattants maro-cains ». Le thème : « Marcher, re-vendiquer, contester » fut dévelop-pé en quatre ateliers. La journée se

termina par une conférence d’Axel Kahn qui évoqua ses deux grandes marches, en diagonale à travers la France : « Le marcheur est dans son monde intérieur… il faut arriver à quitter ce corps pour qu’il ne soit plus un obstacle à l’épanouissement d’une pensée libre… »Les festivaliers retrouvèrent leur corps et la Dordogne pour se res-taurer aux sons afro et salsa des compositions créées pendant le festival.Le dernier jour, Claude Villers évoqua son émission « Marche ou rêve », les reporters de France Inter parcouraient la France à pied, dé-couvraient et pensaient le monde à pied, par les pieds !

Retenons la première semaine de juillet 2016 sur nos agendas et continuons notre marche !

Marie-Jo Riglet(avec l’aide amicale de Catherine

Driot, une des infatigables bénévoles)

Lydia Ben Ytzhak et Claude Villers.

Repas collectif avant concert et bal pour tous les festivaliers.

Agnès Moreau reçoit une nappe en remerciement de son implication importante dans la catéchèse.

21 juin : à Pessac-sur-Dordogne, fête du secteur au moulin de Moustelat. Ciel bleu, décor champêtre, excellente organisation et beaucoup de monde pour prier, partager, se rencontrer.

14 juin : profession de foi de onze jeunes de 5e des collèges de Pellegrue, Anglade et Elie Faure.

les reclusiennes ■ Du 8 au 12 juillet, conférences, expositions, débats avec écrivains et chercheurs, repas de rue, marches, films, concerts ont fait vibrer le Pays foyen.

Festival de la pensée

4 Terres de Foy | Septembre 2015 |

environneMenT ■ Notre planète est un don, pas un dû et chaque communauté peut prélever ce qui lui est nécessaire pour vivre mais elle se doit aussi de garantir l’avenir des générations futures. La consommation ne peut plus être un idéal de vie. Ce qui est à changer, ce sont nos manières d’agir individuelles et collectives. Conscients de ce phénomène, beaucoup font un geste pour le climat.

dossier

Prenons soin de notre jardin planétaire

Vivons une sobriété heureuse« Tout est lié », souligne le pape François dans sa dernière encyclique Laudato si’. Le mode de vie des sociétés pro-voque des dégâts irréversibles sur l’environnement. Le pape François est convaincu que le cri de la terre et celui des pauvres se rejoignent. Dérèglement climatique et raréfaction des ressources en eau potable, pollutions diverses et accumulations de déchets toxiques (après Seveso, Tianjin en Chine), perte de la biodiversité et destruction des paysages naturels, menaces sur la dignité de la vie humaine et accroissement des inégalités sociales : le constat est là, lucide. « L’environnement humain et l’environnement naturel se dégradent ensemble. » « Toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale qui prenne en compte les droits des plus défavorisés. »Notre planète est un don, pas un dû et chaque communauté peut prélever ce qui lui est nécessaire pour vivre mais elle se doit aussi de garantir l’avenir des générations futures. Tout au long de son texte, le pape François invite à un changement en profondeur, un regard différent qui ait le souci d’appartenance à « une seule famille humaine » et donc à un changement de nos gestes quotidiens, à vivre une sobriété heureuse, à peser sur le politique. L’éducation pour « de nouvelles convictions, attitudes et formes de vie » est au cœur de la proposition de l’encyclique.à Paris, en juillet, un sommet réunissant des personnalités morales et spirituelles du monde entier a lancé un appel à la mobilisation des consciences pour le climat. La consommation ne peut plus être un idéal de vie. Ce qui est à changer, ce sont nos manières d’agir collectives. Toutes les dégradations ont des impacts en chaîne. Conscients de ce phénomène, beaucoup font un geste pour le climat. Ce n’est pas spectaculaire mais la contagion est un processus efficace et nombreux sont ceux de notre territoire qui font des gestes pour la planète. Il n’y a pas que des gestes à faire, il y a à être, c’est-à-dire changer sa relation à soi, aux autres, à la terre.

M.-F. Rossignol Anne Fournier dans sa roulotte.

une épicerie ambulante sans déchets Si Anne Fournier a réfléchi à son projet pendant deux ans, le déclic s’est produit après avoir lu un article concernant une Française expatriée aux États-Unis qui ne produit plus aujourd’hui qu’un seul bocal d’un litre de déchets par an. Sensible à l’environnement, Anne a eu l’idée originale et innovante de créer une épicerie ambulante sans déchets, achalandée de produits régionaux ou locaux en vrac, issus de l’agriculture biologique : pâtes, riz, farine, lentilles, huile, produits ménagers… et du commerce équitable (quinoa). Les savons par exemple, proviennent de la savonnerie « En Douce Heure » située à Vélines.à l’image de nos épiciers ou bouchers d’antan qui se rendaient de hameaux en villages, de marchés en sorties d’école, Anne sillonne les routes du Pays foyen avec sa « p’tite roulotte » en pin des Landes, allant de Montcaret à Saint-Antoine-de-Breuilh, Port-Sainte-Foy, Saint-Méard-de-Gurçon, Pineuilh et Gardonne.

Reine Biasotto

> Vous pouvez profiter de ce commerce de proximité en consultant les jours et les horaires de son passage sur le site internet www.laptiteroulotte.com et, munis de vos contenants (bocaux, boîtes, bidons), rendez-lui une petite visite.

Qui n’a point un jour cédé aux sirènes d’une publicité savamment orchestrée ? Le matraquage médiatique n’avouera jamais qu’il tente par tous les moyens de réveiller en nous quelque besoin inassouvi, qu’il s’évertue à manipuler nos envies, à créer des nécessités superflues.Besoins, envies, quelle différence ? Un fruit, un morceau de pain, un repas dans un restaurant étoilé répondent tous au besoin de manger mais obéissent à des envies particulières. C’est bien là l’ambiguïté de la publicité qui voudrait nous faire croire que les envies qu’elle suscite sont des besoins. Ne soyons pas dupes : il n’est pas question d’interdire toute forme publicitaire mais de réfléchir à notre façon de consommer. Des alicaments* qui retardent le vieillissement aux fabuleux absorbeurs de graisse qui vous rendent la taille fine, des équipements dernier cri aux

ioniseurs* magiques, la liste est infinie de nouveautés high-tech et de produits miracle. Tous promettent mieux-être, confort, jeunesse éternelle. Comme s’il suffisait de consommer pour trouver le bonheur. Notre voisin de Sarlat, La Boétie, grand ami de Montaigne, ne parlait-il pas de « servitude volontaire » ?

A. Bertoni

*Alicament : néologisme qui associe les mots aliment et médicament ; *Ioniseur : générateur d’ions sensé purifier l’eau, l’air. 

Matraquage médiatique

| Terres de Foy | Septembre 2015 5dossier

Anne Fournier dans sa roulotte.

Consommer mieuxMadame Marceteau propose le bio en alimentation, compléments alimentaires, cosmétiques, écoproduits et des conseils en naturopathie.

- Quand et comment votre projet a-t-il vu le jour ?- Le magasin a ouvert fin 2008. Ingénieur chimiste de formation, très sensible à l’importance de la pollution agroalimentaire, j’ai changé de cap et suis devenue naturopathe. La nécessité d’ouvrir un magasin bio dans le Pays foyen pour ne plus dépendre de Bergerac ou Libourne m’a poussée à me lancer : 80 % de produits alimentaires, une large gamme « sans gluten », compléments alimentaires, 20 % en cosmétiques, produits pour bébés, fleurs de Bach*… J’ai ajouté des consultations en naturopathie (rééquilibrage alimentaire, conseils en phytothérapie).

- Quels sont vos fournisseurs pour l’alimentaire ?- Les légumes sont cultivés à 400 mètres d’ici, à Saint-Antoine, chez M. Mezuret ; Mme Coq apporte ses fruits. Je me sers aussi auprès d’une coopérative de producteurs lot-et-garonnais. J’ai d’autres fournisseurs dans l’Est de la France pour les produits allemands (thés, infusions…) et le Sud-Est pour les fruits secs par exemple. Mais l’essentiel de mes produits vient du Sud-Ouest, en circuit court.

- Quelle est votre clientèle ?- Souvent, mes jeunes clientes commencent à venir enceintes puis continuent, jeunes mamans, pour la santé de toute la famille. De nombreux retraités (enseignants en particulier) font aussi le choix du bio. Des personnes de milieux très variés changent leur façon d’acheter, privilégient le bio, le local. Malgré un prix plus élevé, ils équilibrent leur budget en évitant la surconsommation. Notre santé et notre planète le valent bien !

Propos recueillis par M.-J. Riglet

Bio-essentiel, Les 4 ormeaux, 33 220 Port-Sainte-Foy - www.bio-essentiel.fr* fleurs de Bach : Les fleurs de Bach sont des extraits liquides de plantes qui ont un effet positif sur des émotions et des humeurs 

dérangeantes comme l’angoisse, la dépression, le manque de confiance en soi, le stress… Le Dr Edward Bach (1886-1936) a donné son nom à cette médecine qu’il découvrit au début du siècle dernier.

décheTs : pour une prisede conscience écociToyenne

Nous sommes la première génération à laisser derrière nous autant de déchets. C’est un enjeu de société urgent et le défi est immense. Le déchet est ce qu’on élimine, matière recyclable, organique ou non recyclable. Dans la nature, tout est recyclé.Pour produire moins de déchets, appliquons la règle des 3R.Réduire : acheter en vrac, faire le marché, acheter chez le producteur, proscrire suremballages et doses individuelles, cuisiner.Réutiliser : réparer, coudre, donner (donnons.org, Recyclerie), acheter d’occasion.Recycler : trier (verre, emballage), composter tous les déchets alimen-taires. Chaque propriétaire d’un jardin, même petit, peut faire un compost pour améliorer le sol ou simplement pour la biodiversité. Adopter deux poules : en un an, elles mangent 300 kilos de déchets organiques ! Faire des toilettes sèches : remplacer l’eau par de la sciure et mettre les déchets dans le compost.Brigitte, maître composteur à Saint-Antoine affirme : « Les déchets sont recyclés à Massugas mais une partie va au centre d’enfouissement à Lapouyade à 60 kilomètres. Quand le trou sera comblé, il en faudra d’autres ailleurs… Qui souhaite en accueillir un près de chez lui ? La gestion de nos déchets est notre affaire ».

H. Sajous

BiodiversiTécomment la favoriser, la protégerPlus un écosystème est diversifié, plus il est productif et stable. Les éco-systèmes trop dégradés finissent par ne plus assurer leurs fonctions, ni les services qu’ils rendent aux sociétés humaines. Quelques conseils pour pallier la crise de la biodiversité.Proscrire les pesticides. Planter des fleurs ou arbres attirant les insectes (plantes mellifères, arbres fruitiers). Tondre moins souvent, moins ras, laisser des endroits non tondus pour attirer insectes et oiseaux. Mettre des nichoirs. Créer une mare. Laisser un tas de bois mort. Sans jardin, cultiver fleurs ou légumes sur la fenêtre ou le balcon. Participer à la re-cherche en comptant les plantes ou les animaux observés et en envoyant ces données aux scientifiques (www.noeconservation.org ; www.asterella.fr. ; sauvagesdemarue.mnhn.fr) qui étudient sur le long terme les populations (faune et flore) et cherchent à préserver les écosystèmes, à gérer les espaces verts, à limiter la pollution. Chaque participant, en offrant ce service, approfondit ses connaissances et son respect pour la nature. Consulter aussi le site du Pays foyen : natureln.librox.net.

H. Sajous

Le papillon myrtil butine de préférence les fleurs bleues ou mauves.

J.-M. Mezuret et ses légumes bio.

La recherche de la satisfaction de nos désirs nous amène à vivre aux dépends de notre planète et des humains, nos frères. Nous nous régalons des aspects positifs de la modernité et ne pouvons pas ignorer les terribles enjeux que suscite cette course au progrès. Des enfants meurent dans les mines d’Afrique pour qu’en occident nous puissions profiter d’outils électroniques. Des peuples survivent difficilement alors que leur pays possède des richesses exploitées par des nations plus riches. Un cri d’alarme est lancé. Des initiatives prennent corps pour que chacun vive sur cette terre dans la dignité. « Pour que les arbres et les plantes 

s’épanouissent, pour que les animaux qui s’en nourrissent prospèrent, pour que les hommes vivent, il faut que la terre soit honorée »* La recherche du profit à outrance est difficile à combattre. Peut-être que cela nous semble bien lointain et nous nous croyons juste capables de déplorer la situation, pourtant nous sommes tous concernés dans notre quotidien ; combien de gens refusent de remettre en cause certains aspects de leur mode de vie ? Moi parfois, vous aussi peut-être ?

N. Ancelin

*« la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi (2010)

Depuis cinq ans, l’été venu, un marché de producteurs locaux se tient à l’ombre d’un ancien séchoir à tabac. Tous les mardis, dès 18 heures, les « consom’acteurs » se donnent rendez-vous, de plus en plus nombreux.Tout a commencé par le remontage d’un ancien séchoir à tabac à la Ferme des Gardes : un mois de travail collectif de nombreux bénévoles chaleureusement accueillis par la famille Margouti. Peu après, Céline Clisson, maraîchère bio, s’installe sur une partie des terres de la ferme, avec l’aide de Jean-Michel Mezuret, producteur de légumes bio.2010 : des réunions rassemblent bénévoles et producteurs, le séchoir abrite les premiers marchés d’été. Le petit groupe attire d’autres producteurs qui proposent vin, bière artisanale, miel, savons, fromages de chèvre, volailles, pâtisseries orientales. Danièle Coq apporte ses fameuses pêches et Ludo anime la joyeuse troupe.Le bouche à oreille, le plaisir de devenir « consom’acteur », « locavore » font grandir le « P’tit marché » ! Cette année, le repas de fête annuel devient après-midi-rencontres : agriculture paysanne et circuits courts, avec entre autres la députée EELV,

écologiste, Brigitte Allain, soucieuse de rapprocher agriculture et alimentation saines et responsables. Au menu aussi, tapas et pâtisseries maison. Le « P’tit marché » ambitionne de voir se développer dans d’autres bassins de vie des structures aussi dynamiques, éthiques et saines !

M.-J. Riglet

> Retrouvons-nous l’année prochaine à La Ferme des Gardes, signalée par une pancarte au canard jaune, en face du radar précédant Les Réaux. Et sur Internet : http://fermedacote.wix.com/association

quelle sociéTé voulons-nous ?

le p’TiT Marché de la ferMe des Gardes« dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es »

Madame Marceteau, directrice de Bio-Essentiel.

Vous pouvez retrouver les articles de C. Raucoule, « Louée sois-tu Terre de Foy » et de Nelly Ancelin, en intégralité sur le site : terresdefoy.com

La communauté Emmaüs ramasse, répare, recycle et revend les objets.

6 Terres de Foy | Septembre 2015 |

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Église en Pays foyen

La narration de la Passion de Jésus nous oblige à accepter la vision d’un homme martyrisé ;

les photos en négatif du suaire nous en montrent des images terribles : nous pourrions presque compter les coups et les bles-sures… j’avoue ma crainte d’ap-procher de si près toute cette vio-lence qui s’était déchaînée contre Lui. Et aujourd’hui, je pénètre enfin dans l’obscurité de la cathé-drale de Turin. J’ai le temps de me préparer à cette rencontre car, dans un silence recueilli, nous sommes nombreux à attendre notre tour.Le linge se découvre à nos yeux, protégé derrière une plaque de verre. Il hypnotise mon regard et je scrute longtemps et avec avidité l’empreinte de ce visage aimé ; tout

est tellement adorable chez Jésus ! Les yeux clos, Il me paraît apaisé et cela me réconforte. Tout comme le linceul lui-même qui nous pré-sente l’empreinte superficielle de Son corps, une ombre plutôt douce, avec des marques évoca-trices, certes, mais loin des photos en négatifs aux détails si cruels. Ses mains sont sagement croisées de-vant Lui.Pour moi Il est là, et 2000 ans sont abolis. J’aimerais follement poser mes mains sur cette vitre mais seul le pape François le fera ! Très vite, nous sommes invités à partir. Tout a été trop rapide. Je me surprends à pousser un profond soupir. Suis-je soulagée, et dans ce cas, pour quelles raisons ? Suis-je si heureuse de m’être sentie proche de Jésus ?

Est-ce la satisfaction d’un rêve ac-compli ? Tout cela à la fois ?Dieu seul le sait…

M.-C. Delannoy

renconTre ■ Si longtemps j’ai rêvé de voir le saint suaire, ce grand linge qui a enveloppé le corps du Christ au tombeau. Fi des controverses ! Dans mon esprit simple et rationnel, pourquoi les papes l’auraient-ils vénéré si ce n’était qu’une vulgaire étoffe ? Aujourd’hui, j’y suis ! Et pourtant mon appréhension est forte.

Face au Saint Suaire

association « culture et loisirs »

Avez-vous entendu parler de notre association « Culture et Loisirs » qui œuvre auprès des personnes âgées souvent isolées, des divers pavillons des maisons de retraite de Sainte-Foy ? « Culture et loisirs » leur propose chants, (chorale tous les mardis après-midi) bibliothèque, et parfois l’accompagnement pour des sorties. Nous sommes tous bénévoles, hommes et femmes, de confessions chrétiennes diverses, avec le souci d’apporter de la joie auprès des personnes âgées. Certains d’entre nous sont présents depuis 15 ou 17 ans, nous avançons donc en âge ! Nous souhaitons pouvoir assurer notre succession, surtout pour l’accompagnement musical. N’hésitez pas à venir nous rencontrer un mardi, de 13 h 30 à 15 h 30. C’est avec grande joie que vous serez accueillis et ce sera un énorme soulagement pour l’avenir. Merci ! > Contact : La présidente : Magguy Coutelier 05 57 46 29 45 La vice-présidente : Huguette Commes 05 57 41 23 30

• dimanche 13 septembre 10 h 30, église de Sainte-Foy, messe de rentrée pour tout le secteur.

• vendredi 25 septembre 18 h 30, bénédiction du nouvel orgue à l’église Notre-Dame-de-Sainte-Foy. L’organiste sera Uriel Valadeau (églises Saint-Jacques et Notre-Dame de Bergerac). Suivra le verre de l’amitié.

• samedi 26 septembre 20 heures, ballade d’orgues du temple à l’église de Sainte-Foy, suivie de l’apéritif.

• dimanche 27 septembre 10 h 30, messe avec Alix de Vienne, organiste à Tours à l’orgue, suivie de l’apéritif ; à 16 heures : concert inaugural de l’orgue avec l’organiste Christopher Hainsworth (cathédrale de Béziers) et l’ensemble Pro Musica. Ce dimanche sera aussi la journée du cheval à Sainte-Foy. Il sera proposé à ceux qui le désirent de se rendre à la messe et au concert en calèche depuis les entrées de la ville.

• dimanche 27 septembre 10 h 30 messe de rentrée paroissiale et du catéchisme à Saint-Méard-de-Gurçon, avec Mgr Mousset (envoi en mission des catéchistes, des directeurs d’école, remises de médailles). Repas paroissial ouvert à tous à la salle des fêtes de Saint-Méard. 15 h 30 inauguration et bénédiction du presbytère de Port-Sainte-Foy par Mgr Mousset.

ToussainT• confessions : samedi 31de 10 heures à 12 heures à l’église du Fleix et de 10 h 30 à 12 heures à l’église de Sainte-Foy.

Messes• vendredi 30 octobre18 heures à Port-Sainte-Foy

• samedi 31 octobre18 heures à Nastringues et Pellegrue

• dimanche 1er novembre9 h 15 à Gensac, 9 h 30 Montcaret, 11 heures à Sainte-Foy et Saint-Pierre-d’Eyraud

• lundi 2 novembre, défunts10 heures La Rouquette, 18 h 30 à Pineuilh.Prières dans les cimetières, durant ces jours.

• samedi 7 novembre18 heures messe pour les défunts à Saint-Antoine-du-Queyret

• Mercredi 11 novembre11 heures messe pour les anciens combattants au Fleix

aGenda

Paroisse Sainte-Marieen Périgord foyenà partir du mardi 7 mercredi 8 samedi 12 septembre

• Le Fleix, salle Urbain-Alard,le mercredi après-midide 14 h 30 à 15 h 30.Contact Geneviève Morize - 05 53 58 99 69

• Gardonne, salle de l’accueil,le mercredi après-midide 16 h 30 à 17 h 45.Contact Nathalie Cuisset - 05 53 27 92 31

• Montcaret, l’Hirondelle, le mardi soir de 17 h 30 à 18 h 30.Contact Godelive Van der Horst - 05 53 58 62 38

• Montazeau, Bellevue,le mercredi après-midide 17 h 30 à 18 h 30.Contact Agnès Moreau - 05 53 73 88 45

• Port-Sainte-Foy, le presbytère, le samedi matin de 10 heuresà 11 heuresContact Brigitte Alary - 05 53 24 82 51

Secteur pastoral de Sainte-Foy-la-GrandeInscriptions catéchèse et accueil des enfants du primaire, contact pour l’éveil à la foi et rentrée des collégiens et lycéens.

• Lundi 7 septembre 15 h 45 salle annexe de Pineuilh

• Mardi 8 septembre 15 h 30 maison paroissiale de Pellegrue. 15 h 45 salle paroissiale de Saint-Avit(près de l’église).17 h 00 salle paroissialede Gensac

• Mercredi 9 septembre 14 h 30 presbytère de Sainte-Foy

Éveil à la foiContact : Brigitte Vion 06 52 29 21 79ou Aurélia 06 78 0874 59 et tous les joursaux heures de permanence

> Renseignements et inscriptions : Presbytère catholique 42 rue Denfert-Rochereau - 33 220 Sainte-Foy-la-Grande - Tél. 05 57 46 03 38 – Mail : eglisestefoy@free.fr : Messe de rentrée le 13 septembre pour les 6e/5e et des 4e/3e

le caté C’est quand, c’est où ?

Reproduction du saint suaire.

| Terres de Foy | Septembre 2015 7

nos Joies, nos peines

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Alban DeffargeMontazeau

Chloé LaffitePaul LaffiteMontcaret

Maely NégrierLola Renardport-sainte-foy et ponchapt

Estelle BourgognePaul CroizetEliot LagorseQuentin Lenaoursaint-antoine-de-Breuilh

William Faugerassaint-Méard-de-Gurçon

Diego LabrueBenjamin LutzPernille RivierElyna LemonieJules CostellaEmmie Lopessaint-Michel-de-Montaigne

Mark GuerrierPaul Guerriersaint-pierre-d’eyraud

Bella GondonneauMaïwena Le Roysaint-vivien et Bonneville

Tyméo Moerman

MARIAGESfougueyrolles

Patrick Duponteil et Ghislaine NolotGardonne

Thomas Bonnet et Pauline ThierryVivien Conte et Gaëlle CasadoMonfaucon

Patrick Coudert et Fanny RaweloniainaMontazeau

Romain Havard et Marine Barbesaint-Michel-de-Montaigne

Alexandre Guerrier et Gaëtane Steiner

saint-pierre-d’eyraudAlexandre Gondonneau et Anne-Laure BegoutStéphane Rebeyrolle et Karen Coulaissaussignac

Vincent Quenor et Julia Gazaniolvélines

Joseph Lacroix et Vanessa Gineste

OBSèQUESGardonne

Georges Borderie, 84 ansMichel Feyrit, 77 ansPhilippe Soye, 90 ansle fleix

Adrienne Alcade, 95 ansDominique Chandou, 67 ansPaul Marcellin, 89 ansSimone Marcellin, 93 ansLouis Vargas, 84 ansMontcaret

Ghislaine Bartholomot, 66 ansport-sainte-foy et ponchapt

Maxime Chevreul, 88 ansJeannine Delage, 83 ansOdette Nolot, 90 ansValentine Pradine, 89 ansLéonce Prezepiorka, 84 ansrazac-de-saussignac

Jeannine Acquer, 85 anssaint-antoine-de-Breuilh

Gabriel Feytout, 88 ansRobert Furlan, 83 ansRobert de Pillot, 90 anssaint-Méard-de-Gurçon

Marie-Thérèse Peysse, 81 ansJeannine Bruelle, 86 anssaint-pierre-d’eyraud

Pierre Lajugie, 89 anssaint-seurin-de-prats

Raymond Stenegrie, 74 ansvélines

Yves Lambert, 80 ans

BAPTêMEScaplong

Lily Rose ChevallierAnaëlle ChevallierAnaëlle Paradela roquille

Léane Dutelles lèves

Emma Lentignacpellegrue

Jeanne ChabotJordan Saunierpineuilh

Paul VenetDjalil Zieglerriocaud

Olga Loossaint-avit-saint-nazaire

Néal Claret Raphaël VillemianeVictoire Lamiesaint-quentin-de-caplong

Lyrianna Thibal-Maziatsainte-foy-la-Grande

Eneko-Axel LavergneZoé BarreauLucie BarreauThéo Besse-DurandJade ChâteauDésirée Celia-GuilleminShanon MartinNolhan MartinLaura LegrandLorenzo Da SilvaCléo MichardAugustin CamusFerdinand BrechatLola DécimaJulian Bernier-CecchinRuben SchneiderNeelan DelageLéonor Silva Mendessainte-radegonde

Chelsee Debaisieux

MARIAGEScaplong

Julien Parade et Christelle Savariaudles lèves

Mathieu Lentignac et Samandie Favrettoligueux

Nathanaël Lacombe et Audrey Chazotpineuilh

Mathias Lavergne et Magalie Flick

OBSèQUEScaplong

Huguette Raymond, 86 ansdoulezon

André Chagneau, 86 ansLucienne Mery, 85 anseynesse

Josette Girou, 93 ansMichel Barthome, 76 ansJuillac

Alexis Martin, 22 ansErnestine Blanc, 91 ansPierre Ciroli, 56 ansles lèves et Thoumeyragues

Laurence Nobles, 99 ansMarie Lestrade, 90 ansJacques Lecat, 77 anslistrac-de-durèze

Jean-Louis Seignier, 56 ansMassugas

Simone Marty, 93 anspellegrue

René Elia, 91 ansAgnès Chadelle, 87 ansAndré Barbezieux, 90 anspessac-sur-dordogne

Georges Pelabarrèrepineuilh

Jean-Yves Bonpontet, 63 ansRené-Jean Prévot, 93 ansOdette Vincent, 91 ansMario Falsarolo, 97 ansGérard Retrou, 66 ansJeanne Claudio, 78 ansNathalie Rey, 48 ansJean Gilles Larcher, 68 ansMauricette Lutaster, 82 anssaint-avit-saint-nazaire

Gérard Maes, 63 ansMartine Arnaud, 61 ansLucette Serre, 93 anssaint-quentin-de-caplong

René Edme, 81 ansClaude Germain, 75 anssainte-foy-la-Grande

Dominique Briand, 54 ansJosette Bruzel, 91 ansRaymonde Susperregui, 92 anssainte-radegonde

Edouard Dubreuil, 95 ans

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Terres de Foy - TrimesTrielRédaction : 42, rue denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande - directeur de la rédaction : P. Hugues Walser - Rédactrice en chef : Marie-France Rossignol -

éditeur : Bayard Service Édition Grand Sud-Ouest - directeur de la publication : Georges Sanerot - conception graphique Laetitia Landois - Journaliste-Secrétaire de rédaction : Magali Siroit160, rue de la Sur - 31700 Beauzelle - tél. 05 62 74 78 20 - bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com - imprimeur : RotoGaronne - 47310 Estillac - dépôt légal à parution

en GirondeLes coordonnées de votre prêtre

> Abbé Hugues WalserPresbytère 42, rue Denfert-Rochereau

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en DordogneLes coordonnées de votre prêtre> Abbé Jean Torcel765, rue Henri de Navarre24130 Le FleixTél. : 05 53 57 99 51paroissesaintemarie24@hotmail.com

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42, rue Denfert-Rochereau -33320 Sainte-Foy-la-Grandeou à remettre lors des quêtes.

à lire « Lettre Ouverte au Monde Musulman »Abdennour BidarÉditions Les Liens qui Libèrent. Ce petit ouvrage de 64 pages se lit d’un seul trait : il allie l’intelli-gence d’un esprit brillant et la spiritualité éprouvée d’un grand philosophe. Le propos est intense, le style alerte, l’argumentation so-lide. Il appelle le monde occidental et le monde mu-sulman à s’auto analyser avec courage et ouverture d’esprit, conditions incon-tournables pour aller vers une civilisation univer-selle empreinte de plus de fraternité.

Messe des familles à Saint-Méard-de-Gurçon avec pour thème l’arbre qui porte du fruit.

4 juillet, week-end des églises à Saint-Philippe-du-Seignal avec la participation d’une chorale d’amateurs créée sous la houlette de Catherine Colle.

9 août : messe et repas paroissial de la paroisse Sainte-Marie.Ambiance conviviale grâce aux dévoués bénévoles en tablier.