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THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
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Chapitre 1 : Introduction
Introduction : Il est maintenant d’avis acceptée et collectif que les chercheurs se sont accordé sur le
fait que l’étude du fonctionnement de l’organisation est un facteur déterminant pour les entreprises
et plus particulièrement en ce qui concerne la compétitivité des entreprises. L’entreprise est une seule
forme d’organisation mais il en existe une multitude. En effet, les responsables d’entreprises sont
soumis à une exigence grandissante, de plus en plus importante d’efficacité, notamment du fait des
contraintes de l’environnement dans lequel ils évoluent. Les solutions envisagées notamment au début
du siècle précédent (20 siècle) étaient principalement des solutions techniques avec le développement
de l’automatisation, et une rationalisation du travail importante. Depuis des solutions plus orientées
vers la flexibilité, vers l’apprentissage et vers la qualité se sont développées.
En parallèle des facteurs de productions classiques, il y a le rôle du savoir, le rôle de l’information qui
vont être reconnus comme des ressources vitales pour les entreprises. En effet les bouleversements
environnementaux auxquels vont être soumis les entreprises vont nécessiter une innovation et une
flexibilité des outils de production et l’entreprise va voir ses relations se modifier avec l’ensemble de
ses partenaires. Les comportements sociaux ce sont eux aussi transformés tant au niveau des salariés
qu’au niveau des consommateurs, qui eux sont au même titre que les fournisseurs, considérés comme
des partenaires. Les attentes des salariés eux aussi ont changés, ils se précisent, le niveau d’éducation,
le niveau de vie de manière générale ce sont élevés. La monotonie va être de plus en plus importante.
Les attentes et le pouvoir des consommateurs s’affirment, les exigences des consommateurs devient
plus importantes et la encore l’entreprise est obligée d’en tenir compte. Au vue de tous ses
bouleversements, les responsables et les dirigeants des entreprises sont conduits à rechercher des
nouvelles solutions pour améliorer la compréhension et surtout le fonctionnement de l’entreprise face
aux changements auxquels elle est soumise.
Les caractéristiques et la qualité du fonctionnement organisationnel peuvent être élargies à toutes
entités qu’elle soit administrative, culturelle, sociale, politique etc. Certaines administrations ont vu
ses dernières années on vue leurs contraintes se rapprocher des contraintes qui ne concernés jusqu’à
présent que des entreprises privé. Les organisations administratives ont été progressivement
confrontées à l’ouverture internationale. Elles ont était obligé de prendre en compte des attentes
spécifiques de leurs clients.
Ses dernières décennies des entreprises tout comme les administrations et autres formes
d’organisations ont dû reconsidérer leurs prestations pour s’orienter de plus en plus vers une logique
de services. Les survies de ce fait vont dépendre de la cohérence de l’organisation qu’elles vont réussir
à mettre en place et animer. D’une manière générale le facteur organisationnelle va devenir une pièce
maitresse de l’efficacité donc de la survie des entreprises et des organisations d’une manière générale.
De ce fait, un nombre de plus en plus important de recherche on vue le jour depuis plus d’un siècle
favorisant l’émergence d’une théorie des organisations.
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Les organisations ont véritablement obtenue l’attention des penseurs, des chercheurs qu’à partir de
la fin du 19 siècles et début 20 siècle. Les premiers écrits en théorie des organisations coïncident avec
les transformations majeures qu’ont connues les sociétés qui ont concerné les sociétés industrialisés
au début du 20 siècle avec la révolution industrielle. Cette période est marquée par la fin de l’aire
artisanale avec l’essor de l’industrie et les grandes entreprises qui ont fait leurs apparitions. La
structure de la population active va elle aussi se modifier, avant la révolution industrielle 80% des actifs
étaient des travailleurs indépendants et des agriculteurs, alors qu’aujourd’hui 80% des actifs sont des
salariés d’entreprises.
Au début du 20 siècle les entreprises vont être de moins en moins dirigées par des patrons
propriétaires. Ils vont progressivement céder leurs places au profit d’ingénieur, d’administrateurs. Ils
seront donc amener à diriger des entreprises sans nécessairement être des propriétaires.
C’est véritablement à partir des années 50 que l’étude des organisations va véritablement prendre une
place importante. C’est à partir des années 80 que la théorie des organisations est véritablement
établie en tant que discipline.
Définition : voir polycop
Un ensemble de théorie scientifique va se construire progressivement et vont être amène de proposer
aux responsables d’entreprises des concepts qui vont être amène de les guider dans leurs analyses et
leurs décisions.
Il y a des disciplines très spécifiques, certaines vont retenir un plus l’attention des responsables.
Différentes disciplines ce sont pencher sur la question de fonctionnement.
Les théories des différents disciples :
- La sociologie : elle s’intéresse aux faits sociaux et elle va s’intéresser aux aspects de
l’organisation sociale. Elle a connu beaucoup de succès dans les années 50 et 60. Elle a était
ensuite très critiques dans la mesure où il lui a était reproché de ne pas s’intéresser aux faits
réels. Elle a retrouvé à partir des années 70 un intérêt dans la mesure où à travers la sociologie
des organisations la sociologie s’est intéressée sur la notion de jeu de pouvoir et de stratégies
des organisations. La sociologie d’entreprise apparait plus tardivement, elle s’intéresse à la
relation que l’entreprise entretient avec la société.
- La psychologie c’est intéressée aux organisations. De manière générale la psychologie
s’intéresse au phénomène de l’esprit et de la pensée. Appliqué aux organisations elle va se
concentre sur les attentes des membres de toutes organisations, mais également sur le rôle
du groupe dans les comportements humains. La psychologie sociale des organisations est une
des sous disciplines. Elle s’est développée à partir de la seconde partie du 20 siècle. On va
mettre l’accent sur le rôle des hommes dans la survie et le développement des entreprises.
- L’économie s’est intéressé très tardivement a s’être penché sur l’organisation et son
fonctionnement. Elle peut être définie comme la science qui permet définir l’allocation des
ressources rare. Elle se compose de deux domaines d’analyse : la macroéconomie adoptant un
raisonnement global et qui permet d’estimer des relations avec des agrégats. La
microéconomie qui permet d’expliquer certain phénomène économique à partir du
comportement d’unité de base de la société. Elle va traiter de question tel que la négociation
entre agents, les phénomènes d’asymétrie d’information et la rationalité dans la prise de
décision.
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- La gestion Elle s’est développé en parallèle avec les autres disciplines. Elle va rassembler un
ensemble de démarche qui va fournir des concepts pour pouvoir diriger et gouverner des
organisations.
Chacune de ses approches correspond à une conception particulière de l’action humaine organisée. Il
est difficile de donner une représentation synthétique et globale de ce qu’on entend par organisation.
Chacune va apporter des solutions et des éléments de réponse.
De nombreux courant économique ce sont succédé.
I- Définition de la notion d’organisation
Le mot organisation « désigne tout groupement autonome réalisé de façon volontaire pour
coordonner le plus efficacement possible des moyens en vue d’atteindre des objectifs
déterminées. Une organisation peut se définir comme la réponse au problème de l’action collective. »
De Georges FILLEAU et clatilde MARQUES- ribull De « théorie des organisations de l’entreprise.
On peut noter un double sens du concept d’organisation. Le premiers sens est que l’on entend par
organisation un groupement humain qui va coordonner ses activités pour atteindre au moins un but
qu’il s’est fixé. Sans but il n’y a pas lieu de s’organiser ou même se regrouper. Il peut exister plusieurs
formes d’organisations.
Le second sens que l’on peut attribuer à cette notion d’organisation c’est les différentes façons dont
elles vont structurer les ressources dont elles disposent pour atteindre leurs objectifs. On va parler de
mode organisationnel. Les modes organisationnel sont des instruments qui vont permettre d’utiliser
les ressources de façon optimal, de divise les taches aux seins de cet organisation, et les règles de
pouvoir.
En résumer le terme d’organisation va désigner à la fois le processus par lequel les individus agissent
collectivement et enfin le cadre dans lequel ils vont agir.
II- Les caractéristiques de cette notion
Elles sont bien précises car il effectivement possible mettre en évidence des caractéristiques
essentielles. Elles permettent d’écrite l’organisation. Quel que soit le degré de la structure d’une
organisation il y a tout de même une idée centrale qui persiste. L’idée centrale qui persiste est que les
individus qui sont engagés dans une action collective vont devoir à la fois se distinguer par leurs
intérêts différents, ne pas occuper la même fonction dans l’organisation, et devoir composer avec
cette différence. Mais en même temps ils devront collaborer pour atteindre un but qu’ils se sont fixé.
L’organisation va naitre à partir du moment où se double mouvement se réalise.
La première caractéristiques que l’on reconnait et qui permet de décrire une organisation est qu’il
faut qu’elle ait un ou plusieurs but. Elle a toujours une raison d’être qui peut être partagé par
l’intégralité des membres ou juste une partie d’entre eux. C’est donc une entité finalisé qui va
poursuivre un objectif.
La deuxième caractéristique est l’existence de membre, elle rassemble des personnes, que ses
personnes soit à l’origine de la création e cette organisation ou que ses personnes aient rejoint cette
organisation par la suite pour pouvoir en assurer le fonctionnement. On parlera alors de participant.
Cela va impliquer deux types d’objectifs qui vont devoir être satisfait : les objectifs des fondateurs de
l’organisation et les objectifs des participants. Il est possible que les participants partages les objectifs
des participants.
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La troisième caractéristique que l’on reconnait à toutes organisations est l’existence de division des
taches. Pour qu’une organisation puisse fonctionner il faut que les rôles soit reparties entre les
différents membres de l’organisation.
La quatrième caractéristique est l’existence d’une coordination des tâches. En effet pour que l’action
collective puisse se réaliser, il faut que les efforts de chacun des membres de l’organisation permettent
avec cohérence d’atteindre les objectifs. Pour cela des procédures formelles vont permettre
d’ordonner les contributions respectives de chacun des membres. Tout d’abord un système d’autorité
qui veille à l’adéquation du fonctionnement, un système de communication va permettre de mettre
en relation les membres de l’organisation, et un système de contribution rétribution qui précise la
participation de chacun et en fonction la récompense à attendre de cette participation.
Enfin la dernière caractéristique est la stabilité. L’organisation que l’on considère doit avoir une
permanence, c’est-à-dire une volonté de perdurer dans le temps. Tout mettre en œuvre pour
appliquer les caractéristiques cité au-dessus et surtout la première pour pouvoir atteindre ses
objectifs.
III- L’évolution de la notion d’organisation
Cette notion est une notion très ancienne, elle va progressivement se préciser avec l’évolution de son
environnement, qu’il s’agisse d’environnement économique, social, juridique, etc. Au début du 20 ème
siècle que l’on s’est penché sur le fonctionnement des organisations. Leurs modes d’évolution vont
alors se transformer, on va passer d’un mode de direction patron propriétaire à un mode d’évolution
administrative. Les 1ere théorie d’organisation vont apparaitre. D’une manière plus générale on va
prendre conscience que les organisations ont un rôle plus déterminent dans la vie des individus et
surtout dans les sociétés industrialisés.
Voir citation du doc
C’est cette importance qui va permettre une grande diversité des approches, ou l’intérêt important de
cette notion.
L’organisation perçue comme un mécanisme : lieu de transformation de matière première en un
produit fini. Elle évoque l’image d’une machine. A travers cette approche les problèmes de
fonctionnement vont être traités comme de simple problème de réglage à effectuer.
L’organisation va être perçue cette fois-ci comme un groupement humain : approche psychologique
et sociologique. L’accent va être mis sur l’importance des relations humaines comme facteur de
réussite de l’organisation.
L’organisation va être perçue comme un ensemble d’interactions internes et externes : on va
s’intéresser pas seulement à l’intérieur de l’organisation mais aussi à l’extérieur. On va
progressivement ouvrir la boite interne et s’intéresser à ce qu’il se passe autour de l’organisation. On
va voir que toute organisation donne lieu à des interactions entre individus et entre groupe d’individus.
Comme elle donne lieu des interactions avec son extérieur.
D’autre approche vont également percevoir l’organisation comme un lieu de contrats et de
conventions : les organisations donnent lieu à de nombreuses relations de coopérations. Des relations
de coopérations qui peuvent être formelle ou informelle. Des relations qui peuvent être à l’intérieur
de l’organisation comme à l’extérieur. A travers ses différentes approches l’organisation va être perçue
comme un ensemble de conventions qui vont venir encadrer les comportements des individus.
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Dernier thèmes dans lequel on peut regrouper différentes approches que l’on abordera : l’organisation
comme un centre de décision : le fonctionnement de l’organisation va dépendre de la répartition et
des modalités d’exercice du pouvoir. A travers ses différentes approches l’analyses des structures va
permette de comprendre le fonctionnement réel des organisations. La structure va définir à la fois la
façon dont les décisions vont être prises et le cadre dans lequel elles vont être mises en œuvre.
La manière de s’organiser et de travailler en groupe les mentalités évoluent.
Chapitre 2 : L’école classique de l’organisation (les œuvres fondatrices) :
organisation et rationalisation
L’école classique regroupe les premiers auteurs à avoir posé les bases de la science des organisations
au début du 20ème siècle, et ce, en réponse aux exigences nouvelles engendrées par l’émergence des
sociétés industrielles. L’émergence de cette société industrielle fait que l’on va passer à une gestion
d’entreprise de production et cela va requérir une qualification différente à celle qui était jusqu’alors
requise dans de simple atelier. Il est important de noter que jusqu’alors les seule véritable
organisations hiérarchisées jusqu’à la fin du 19éme siècle était l’église et l’armée.
I- L’émergence d’un contexte nouveau
Ce contexte est caractérisé par une succession d’innovation ainsi que leurs applications au niveau
industrielles :
- Une mécanisation de plus en plus grande du travail
- Une augmentation de la taille des entreprises, des flux financiers, des équipements et effectifs
plus important à gérer.
- Une urbanisation croissante : la consommation augmente, l’exode rurale entraine vers les filles
une main d’œuvre peut voir par qualifiée (travaille pour un salaire très bas).
- Contexte intellectuel favorable au développement des sciences exactes qui vont-elles même
permettre un progrès technique important.
Dans ce contexte la que la pensée classique va émerger. Les fondements de cette pensée classique
que l’on va retrouver à travers les différents auteurs qui la compose. Les fondements vont reposer sur
deux principes :
- Une approche empirique : les travaux vont être essentiellement issus de pratique
professionnelle et d’expérience de terrain.
- Hypothèse implicite : ils vont partir de postulat, d’hypothèses qui vont servir de foncement à
la pensé classique. Il y a deux hypothèse que l’on peut distinguer : une hypothèse rationaliste
car l’entreprise est composé d’éléments humain et matériel et un postulat ou une hypothèse
mécaniste : l’entreprise va être perçue comme une gigantesque machine dans laquelle les
ouvrier ne vont être que des rouages. Les travaux vont partir de ses hypothèses.
Deux lois vont découler de ses principes :
- Loi physique qui va consister en la maitrise des processus industriels, l’entreprise étant perçue
comme une machine.
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- Loi psychologique qui va concerner directement l’individu, l’entreprise est composé
d’éléments humain et matériel, il va être définie d’une certaine manière dans le cadre de cette
pensé.
L’individu va être décrit dans le cadre de cette loi psychologique, selon 3 principes :
- L’individu recherche la sécurité et refuse la responsabilité
- Naturellement paresseux et fraudeur
- Il n’est motivé que par le salaire
Il y a un certains nombres de principes qui vont présider cette pensée :
- Il va s’agir d’une organisation hiérarchique, une forme pyramidale.
- Les différents problèmes qui vont se présenter dans le cadre du fonctionnement de
l’organisation, vont être résolus exclusivement par l’autorité hiérarchique.
- L’unicité de commandement, il n’y a qu’un seul chef
- Principe de spécialisation, le travail va être découpé en opération très simple, cadence
soutenue, geste répétitifs.
Ses principes sont apparus dans un contexte particulier, inspiré par la forme d’organisation tel que
l’armée et l’église. A travers cette pensé classique, l’organisation sont perçue comme une machine, à
travers différents modèle issus de chercheur différents.
Les premiers théoriciens de l’organisation qui ont formé l’école classique vont avoir une optique
commune qui est celle de la rationalisation avec la volonté d’une gestion scientifique du travail.
II- L’organisation scientifique du travail selon FREDERICK WONSLOW TAYLOR (1856-1915)
L’œuvre de F.W.Taylor contient des recommandations concrètes concernant la pratique du
recrutement : « le devoir d’encadrement est de savoir recruter des ouvriers « de1ère classe » ».
De ses travaux va découler la formalisation d’un outil qui va s’avérer très précieux en matière de
recrutement : la fiche de poste.
A) Naissance et principes de l’O.S.T
Cette approche je rattache au modèle rationnel qui sont développé dans le cadre d’approche qui sont
considérer comme non économique. Parmi les principaux précurseurs d’économie des organisations
figurent TAYLOR qui va donc à travers l’organisation scientifique de travail qui propose il va donc
réorganiser le processus productif. Taylor est contemporain de la seconde révolution industrielle.
Cette période est caractérisée par l’exploitation d’énergie nouvelle et la profusion d’invention
technique et d’innovation dans de nombreux modèles. Selon TAYLOR, tout disfonctionnement dans
l’organisation du travail peut trouver sa solution de manière scientifique. Les problèmes de
productivité qu’il va observer peuvent et doivent être résolue de manière scientifiques selon lui. C’est
ce raisonnement qui va le conduire à concevoir et à proposer le principe de l’organisation scientifique.
Au Sein de différent atelier il va remarquer un certain nombre de disfonctionnement qu’il va attribuer
à la flânerie systématique. Selon lui ce phénomène correspond à un comportement de restriction
volontaire des cadences de travail, de production adopté par les ouvriers. Il observe également que ce
comportement va se développer parce qu’il est à la fois rendu possible et accepter, et il est rationnel.
En effet, lorsque les ouvriers augmentent leurs cadences de travail, le salaire ne suit pas de manière
proportionnelle.
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D’autre part TAYLOR observe également que dans la plupart des ateliers les personnes censées
commander, sont en fait eux même des ouvriers.
Cela va le conduire à élaborer une nouvelle méthode d’analyse qui va permettre de rationaliser le
travail au moyen d’une décomposition et d’un chronométrage des taches.
Cette analyse va permettre de décomposer le travail en tâche simple qui va être confié à chaque
ouvrier. Les ouvriers vont être transformés en ouvriers spécialisé auquel on va lui accorder une tâche
simple. On parle de division horizontale du travail. La production va devenir plus facile. TAYLOR va faire
une seconde préconisation qui va être la distinction entre deux types d’ouvriers :
- Les exécutant appelé les cols bleu
- Les concepteurs du travail appelé les cols blancs, eux seront également chargé du contrôle tu
travail des exécutants.
C’est cette distinction ou l’on va parler de division verticale du travail.
Cette organisation scientifique du travail a eu un impact
B) L’impact de l’O.S.T
Taylor va proposer des recommandations très concrète concernant le recrutement, et de ses travaux
va découler un outil très précieux en matière de recrutement la fiche de poste.
a) Le recrutement « d’ouvriers de 1ère catégorie »
Il va compléter ses réflexions sur la division horizontale et verticale du travail à partir d’un certain
nombre de recommandation et surtout sur la gestion des salariés. On s’intéresse plus à l’individu et
surtout au travail qu’il doit effectuer. On ne s’occupe pas de son bien-être.
La première des recommandations et la mise en place d’un système de salaire proportionnel au
rendement, on part du constat que l’individu a une seule motivation son salaire. En instaurant un
salaire qui va augmenter en fonctions du rendement constituera une forme de stimulation. Les
ouvriers vont trouver un intérêt à augmenter leurs cadences de production.
La seconde recommandation va concerner la question du recrutement. Taylor va employer une
expression particulière « first-class man » ouvrier de première classe pour désigner un ouvrier
parfaitement adapté à sa tâche. En plus de la division horizontale du travail, de la division verticale du
travail, il accompagne cela par l’adaptions d’un ouvrier à sa tâche. Chaque ouvrier en fonction de ses
capacité physique et intellectuelle va être apte à réaliser certaines tâche et inapte pour d’autre. C’est
à partir de ses recommandations que va apparaitre un outil de recrutement important la fiche de
poste.
b) La fiche de poste
Chaque poste va devoir faire l’objet d’une description détaillé en vue d’en standardiser la tenue de ce
poste et en vue de faciliter le contrôle de ce poste. Après avoir fournie une description détaillée de
chacun de ses postes il faut faire une comparaison entre le poste et l’ouvrier qui sera amène d’occuper
ce poste en fonction de ses capacités physiques ou intellectuelles. Le recruteur va pouvoir apprécier
s’il convient au poste. Il a dévolue cette tâche au bureau des méthodes dont TAYLOR a préconisé la
création.
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il y a cependant d’autre dimension lié à l’organisation scientifique du travail qui ont fait l’objet d’un
certain nombre critique. Notamment dû aux différentes crises consécutives liées au choc pétrolier.
C’est la divisions horizontale et verticale du travail qui ont était critiqué car elles classent l’ouvrier dans
un rôle exclusivement d’exécutant. Les tâches sont répétitives, très simples, peu épanouissante. Il est
maintenu dans un état de subordination et de dépendance à l’égard de son environnement
professionnel.
Une autre critique formulé à l’égard du model, cette conception donne une vision très mécanismes
des hommes.
La dernière critique concerne l’apparition d’un système clos qui fonctionne avec des règles prêt
établies.
III- Le fordisme
A) Description du modèle
Ce modèle s’inscrit dans le prolongement de Taylor.
Henry FORD (1863-1947) il va prolonger les travaux de Taylor en appliquant à l’industrie et plus
particulièrement l’automobile les principes de rationalisation du travail. Son modèle va servir de
référence tout au long du 20 Siècle. Le fordisme désigne un mode de production qui vise
principalement la baisse des prix au moyen d’une mécanisation poussée et d’une synchronisation des
flux de production. C’est un mode production qui vise une diminution des prix mais également à
développer une consommation de masse. On retient 3 apports principaux qui ont était appliqué au
domaine de l’industrie automobile :
- Le travail à la chaine de Taylor, se forme en petites taches définies et distinctes avec un recours
à la machine plus importants : c’est une chaine de montages. Le travail appuyé par une
mécanisation va permettre une gestion plus rigoureuse des stocks.
- Une standardisation des biens de production avec une production en très grande série qui va
conduire à l’un des principaux buts : un abaissement des couts de production. Ford a permis
la production en grande série et un cout faible : la fordeté c’est-à-dire un seul véhicule, une
seule couleur…
- Le principe du « five dollars Day », qui est une grande innovation dans le domaine de la
rémunération journalière de 5$ par jours et par ouvriers. Cela fait que cela représente pour
chaque ouvrier le double de son salaire pour 8heures par jour. Ce qui a un objectif particulier :
Le fait d’augmenter le salaire a permis de fidéliser les ouvriers à l’entreprise et surtout de les fidéliser
au produit de l’entreprise.
L’innovation à travers le modèle de Ford a était d’associer une consommation de masse à une
production de masse qui a permis de marquer une bonne partie du 20ème siècle.
B) Portée et limites du modèle
La portée la plus importante de ce modèle est qu’il a permis une baisse des prix de vente et une
augmentation simultanée des salaires qui a permis de dynamiser l’ensemble de l’économie nationale.
Ford était conscient que la prospérité d’un pays dépanadait du salaire versé aux ouvriers de
l’entreprise.
Cependant, différents évènements se sont produits au 20ème siècle qui ont permis de montrer les
limites de ce modèle, qu’in reconnaissait au modèle de Taylor.
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- Les chocs pétroliers successifs
- Le développement de l’automatisation
- Le développement de la robotisation
- Le développement des délocalisations avec la recherche de production à moindre cout.
- Les nouvelles attentes des consommateurs au niveau de la production de ces entreprises.
L’ensemble de ces phénomènes ont permis de mettre en évidence des limites au modèle et l’incapacité
de s’adapter à un environnement changeant confronté à une concurrence importante ou la flexibilité
est de plus en plus requise.
c) L’avènement d’un nouveau modèle : le toyotisme
Ce modèle s’est inspiré des 2 précédents. C’est une école qui s’est développée au moment où les deux
modèles proposés par Taylor et prolongé par Ford n’ont pas su répondre aux évolutions et aux
exigences de la demande en termes de variété et de qualité. Une nouvelle école de gestion va retenir
l’attention : l’école japonaise. Cette école a des caractéristiques particulières :
- La production en petite quantité
- L’absence de stock
- Une production effectuée grâce à un système « KANBAN »
- A la polyvalence des ouvriers
- La lutte contre le gaspillage
L’objectif de cette école est de répondre à des objectifs de qualité, de variété. Cette école a était mis
en place par TAICHI OANO qui a donné le taylorisme. Le système « KANBAN » est un moyen pour
organiser la production dans l’entreprise de TOYOTA par OHNO en 1958. Ce système va permettre
d’organiser la production. « HAN BAN » signifie une étiquette. On peut envisager 2 postes de travail :
- Le premier va fabriquer un premier lot qui lui a était commander. Il est attribué à ce lot une
étiquette et il va ensuite transmettre ce lot au poste de travail n°2.
- Le poste n°2 retourne l’étiquette au poste n°1 ; le poste n°1 va enclencher la production d’un
autre lot, à travers l’information de cette étiquette. C’est le flux d’information qui va
déclencher la production aux différents postes de travail. On produit uniquement lorsqu’il y a
de la demande de production bien spécifique.
Cette école est quand même rattaché à l’école classique et essaye de s’adopter a un environnement
différent en tenant compte des critiques des 2 modèles (absence de flexibilité et la demande des
consommateurs) avec une tentative de réponses aux limites de ces deux modèles.
IV- MAX WEBER (1864-1920)
Weber n’est pas un praticien, contrairement à TAYLOR et FAYOL, et son œuvre dépasse le cadre du
management. Il est à l’initiative de l’analyse de la bureaucratie. Il est considéré comme le père de la
sociologie. L’origine de l’analyse de la bureaucratie est sociologique.
A- Les fondements de l’autorité dans les organisations
Weber va s’interroger sur les raisons qui vont amener les individus dans les âges à obéir. Il va faire une
distinction intéressante et importante : l’autorité et le pouvoir.
Pour WEBER, le pouvoir renvoie la capacité de forcer l’obéissance alors que l’autorité va se définir
comme la capacité à sa faire obéir mais de façon volontaire et dans ce cas la domination va être
considérer comme légitime.
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Parallèlement à cette distinction, il va décrire des logiques qui vont guider l’action des individus
puisqu’il va décrire des logiques, de 3 ordres selon lui, qui vont permettre de décrire les individus :
- La logique affective
- La logique des valeurs
- La logique instrumentale
Ces 3 logiques vont donner des fondements différents de l’autorité. Cela va donner naissance à 3
types de modèles d’autorité :
- Le modèle qui va être rattaché à une logique d’action affective : le modèle charismatique.
L’autorité va reposer sur les qualités personnelles de l’individu. L’influence de cette autorité
sera d’ordre affectif et va obéir à une logique de sentiment. Celui qui exercera l’autorité va
être pécu comme un prophète. On retrouve ce type d’autorité dans certaines formes
d’organisation : les sectes, les partis politiques, les fondateurs d’entreprise. Le leader, à travers
ce modèle ou les qualités personnelles de celui-ci vont être dominantes, est perçu comme une
personne exceptionnelle. L’autorité va tenir au caractère exceptionnel de la personne qui va
l’exercer, donc elle ne peut pas se transmettre d’où son caractère instable.
- Logique de valeur : l’autorité va être liée à la définition coutumière de la position d’une
personne. Chaque nouveau leader va obtenir son mandat, sa position de son prédécesseur.
Cette forme d’autorité va reposer sur l’usage et sur l’acceptation de disposition qui son
transmise par le temps. C’est la tradition qui va établir la nature de la position de leader. C’est
également la tradition qui va établir les droits et devoir de l’associé à la transmission. C’est une
forme d’autorité qui peut être présente dans des entreprises familiale, ou la coutume est mise
en avant. Il y a une volonté de respecter les volontés du leader qui va transmettre et désigner
le successeur qui va être amené à exercer les règles déjà établies.
- Le modèle rationnel-légal : L’autorité va dépendre de la fonction et non plus de la personne
qui l’occupe. A travers ce modèle caractère de l’autorité est impersonnel et surtout l’autorité
va se maintenir même lorsque la personne ne sera plus là. La personne qui va détenir
l’autorité, ne sera plus à cette place car il sera nommé ou grâce à son charisme, il sera choisi
en fonction de son mérite, de ses compétences et de sa capacité à effectuer les tâches confié
qui correspondent à sa fonction. A travers ce modèle l’autorité va servir à exécuter des règles,
des procédures, afin de permettre à l’organisation de fonctionner de façon rationnelle et
efficace. Ici l’autorité est limitée à des domaines qui sont encadrés par des règles. Il s’agit du
règne de la règle et non pas celui du simple pouvoir de l’individu. Pour Marx Weber c’est ce
modèle qui prédomine, et c’est ce système impersonnel qui correspond à la forme d’autorité
la plus efficace et donc celle qui va être amené à prédominer dans les organisations.
Marx Weber ne fait pas une description empirique de la réalité, il ne va pas se base sur des exemples
de terrains. Ces trois logiques sont bien souvent mélangées dans la réalité. Ces trois types d’autorités
pour Marx Weber sont considérés comme des idéaux types dont l’objectif est de les comparer à la
réalité. Dans la mesure où de ces idéaux types et plus particulier la modèle rationnel-légale, il va
découler la théorie bureaucratie, développé par Marx Weber.
B- La théorie de la bureaucratie de Weber.
Il a cherché à définir, à travers ses travaux, un ensemble de principes permettant de définir le type
« idéal » de l’organisation efficace, signe de la rationalisation du monde moderne.
a) La notion de l’idéal type
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Une notion centrale dans son œuvre, vu que ces travaux ont pour but de définir cette organisation
idéale. Pour définir ce qu’il entend comme idéal type, c’est une construction théorique qui va
permettre de réaliser des comparaisons avec la réalité et de pouvoir analyser ensuite les écarts observé
entre la réalité et cette construction théorique.
b) L’idéal type bureaucratique
L’organisation bureaucratique correspond à l’idéal type de l’autorité rationnel-légal. Marx weber
considère que ce modèle d’organisation est celui qui va être amené à se développer pour deux raisons
principales. Il estime qu’on est fasse de plus en plus à une administration de masses donc il faut gérer
sur le plan d’administration de plus en plus de personnes et de bien. Ce qui va rendre selon lui la
bureaucratie inévitable. La seconde raison qui va l’amener à considère ce domaine indispensable car
il considère qu’il sera le plus efficace et rationnel. Ce modèle d’organisation va se développer pour ses
deux raisons. Il élargie l’application de ce modèle aussi bien aux entreprises privés, publics,
qu’administrations. Beaucoup d’entreprise encore aujourd’hui sont gérer comme des bureaucraties.
Définition bureaucratie : « la bureaucratie est un type d’organisation formel caractérisé par une
hiérarchie administrative complexe, une spécialisation des compétences et des tâches établie par un
ensemble de règle et un comportement impersonnel vis-à-vis des consommateurs.» Gerard
CHARREAUX et Jean Poire pitol-belin.
Pour Marx Weber la bureaucratie ce caractérise par un certain nombre de point et qui reprend en
partie la définition du terme bureaucratie.
Tout d’abord, les fonctions sont organisées en département selon une hiérarchie qui répond à des
règles et des normes auxquelles les membres sont formés. Il y a un contrôle et une discipline très
stricte qui est appliqué.
Une autre caractéristique : l’administration de l’organisation est séparée de la propriété des moyens
de la production. Les dirigeants de ses organisations ne sont pas propriétaire des moyens de
production.
L’organisation est structurée autour de fonction officielles. Elles sont relié entre elles par des règles
abstraites c’est-à-dire ne sont pas relié à des personnes. Les règles, décisions et les actions mises en
œuvre dans le cadre de l’organisation vont être consigné par écrit.
L’autorité va être lié à l’exercice d’une fonction elle est impersonnelle.
C- Apports et limites du modèle de Weber
Les apports :
Marx Weber estime que c’est ce modèle qui est le plus efficace dans les sociétés modernes. Plusieurs
raisons :
- Cette forme d’organisation apporte une garantie d’équité. C’est un modèle impersonnel qui
protège des préférences personnelles du leader. Les salariés tout comme les utilisateurs de
l’organisation ont la garantie d’être traité en fonction de règles précises et connus. Le
formalisme est censé protéger les individus, des décisions arbitrait ou discriminatoire.
- Cette forme se caractérise par son efficacité dans la mesure où elle la capacité de pouvoir
remplir ses objectifs, dans la mesure où ce modèle garantie la compétence de ses employés et
leurs obéissances aux règles.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
12
- Elles ont un caractère prédictible, elles sont prévoyantes. Les résultats auxquels elles
aboutissent sont ceux prévus dans la mesure où les activités et les décisions sont déterminées
de manières précises. Elles sont également un caractère prédictible dans la mesure où des
règles écrites encadrent l’activité.
L’ensemble de ses caractéristiques fait de ce modèle un modèle stable pour Marx Weber. A la suite
des travaux de Marx Weber va se développer un certain nombre recherche très critiques à l’égard de
la théorie de la bureaucratie. Son efficacité va être remise en cause. Elles introduisent notamment la
dimension de l’acteur, de l’individu en tant qu’acteur dans l’organisation. Elles vont introduire des jeux
individuels qui font plus référence à la notion de pouvoir et de stratégie individuelle. A la suite de ces
critiques, le terme de bureaucratie a pris une connotation péjorative. Aujourd’hui bureaucratie est
synonyme d’inefficacité, d’immobilité, de gigantisme. Elles sont fortement dénoncer pour leurs
caractères impersonnels, leur capacité à gérer des cas individuels. Elles sont critiquées pour leurs
faibles capacités d’adaptation, du fait de l’existence d’un circuit hiérarchique qui rend la circulation de
l’information difficile. En fin l’idée de bureaucratie va être opposée à l’innovation.
V- L’école néo-classique du management
Tout comme le courant précurseur, ce courant se caractérise par la volonté de proposer des outils
techniques faciles à mettre en œuvre dans une démarche d’optimisation du fonctionnement de
l’entreprise. C’est une approche qui reste fondamentalement mécanique à la différence qu’elle va tout
de même prendre en compte des apports d’autre courant, notamment du courant psychosociologique.
C’est également une approche qui va tenir compte d’autre apport fait par d’autre approche
notamment issu des courants psychosociologique et des critiques du modèle taylorien. Cette école a
une vision qui est moins statique de l’organisation et sa vision du facteur humain est également moins
réductrice. On va accorder une importance plus grande au facteur humain. C’est une école qui s’inscrit
en transition entre les approche purement classique et les prochaines théories que nous allons voir
mais en gardant un lien avec les théories classiques. Les auteurs restent encore inspirés des classiques.
Les courants qui suivent vont revenir à cette école et s’en inspirer.
A- Alfred P. sloan
Il a mis en place dans les années 30 et plus particulièrement général motors une forme de
décentralisation au moyen de la création de division autonome. Dans le cas de général motors ses
différentes divisions autonomes ont était créer en fonction des différentes marque proposé par
l’entreprise. Cette décentralisation va déléguer de l’initiative et de la responsabilité accordée à ces
divisions autonome, ce qui permet d’avoir plus de flexibilité et plus réactif, afin de pouvoir s’adapter
au changement de l’environnement. C’est la direction de l’entreprise qui va définir une politique
générale, la gestion courante sera placée sous la responsabilité des divisions autonomes amené à
résoudre et à gérer les différentes contraintes.
B- Peter F. drucker
Il propose la méthode de direction par objectif qui consiste pour les responsables à donner à leurs
subordonnés non plus des taches a exécuter mais des objectifs à atteindre. On ne va plus donner aux
salariés des taches a exécuter mais des objectifs à atteindre. Le salarié sera plus ou moins libre, avec
plus d’initiative dans le choix des moyens et dans la manière à atteindre ses objectifs. Il sera toujours
évaluer mais cette fois ci de manière plus concret dans la mesure où il aura plus de moyens de
s’exprimer. On prend conscience qu’il faut trouver une autre façon d’impliquer le salarié dans son
travail et dans l’organisation dans laquelle il évolue.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
13
C- Octave Gelinier
Il va s’inspirer par la méthode de drucker. Il va ajouter une notion à cette direction par objectif, c’est
la notion de participation. Cette fois-ci il propose la participation des salariés à la fixation de ses
objectifs. Selon lui la motivation est une condition indispensable à la réalisation des objectifs, c’est
pour cela qu’il suggère d’intégrer les salarié a la décision des objectifs afin d’accroitre leurs
motivations.
Conclusion : Durant le 1er tiers tu 20 siècle caractérisé par un contexte socioéconomique en évolution.
Les théories de l’organisation scientifique du travail on fait preuve d’une certaine efficacité. On a vu le
taylorisme qui a profité d’une main d’œuvre abondante et peu qualifier qui a développé la
décomposition du travail. En second lieu la mécanisation associée à un mode de production de bien
standardisé. Enfin, Marx Weber qui renforce cette idée de dépersonnalisation dans les relations de
travail afin de développer l’équité dans les organisations. Les limites de l’école classiques vont se
retrouver dans ses principes même c’est-à-dire la déshumanisation du travail et relation du travail.
Cela va entrainer des mouvements de contestation de plus en plus importante, qui vont déboucher
sur la naissance d’un pouvoir syndical qui va progressivement occuper une place de plus en plus
importantes et également des conflits sociaux notamment contre les cadences infernales ou encore le
salaire au rendement. Il apparait alors urgent de trouver un sens humains du travail dans les
organisations et donc de nouvelles approches fondé sur la psychologie et la sociologie vont être
développée.
Chapitre 3 : L’école des relations humaines Aussi important que soient les apports des théories administratives et scientifiques du travail en
matière d’organisation, elles ont ignoré une composante essentielle de cette dernière : l’homme (elles
se sont limitées à une vision mécaniste de l’organisation). Cette approche va mettre en évidence la
dimension humaine de l’organisation ; abandonnant l’idée d’une motivation purement financière de
l’homme, cette école va chercher à comprendre les ressorts de la motivation de l’homme au travail.
Cette école va trouver un contexte historique favorable notamment le développement de
l’industrialisation, la mise en application avec excès les principes tayloriens. L’école des relations
humaines va être favorisée par le développement de la psychologie appliquée qui va montrer
l’importance des facteurs psychologiques sur la productivité des entreprises plus particulièrement
l’importance des facteurs physiologique liée à l’environnement du travail. L’école des relations
humaines continuent aujourd’hui à influencer les organisations aujourd’hui.
I- Les travaux fondateurs d’Eton MAYO
A) L’origine de l’école des relations humaines
Cette école regroupe de nombreuses recherches qui reposent pour la plupart sur des expériences
mené en psychosociologie et sur le thème de la motivation au travail. Son objet va être de mettre en
valeur les différents besoins qui incitent les individus à agir ainsi que les facteurs de motivation dans
la vie professionnelle. Elle va trouver les fondements dans les travaux d’Eton MAYO qui ont permis de
mettre en évidence l’importance du facteur humain. L’expérience la plus significative a était réalisé
dans une unité particulière de la WESTERN ELECTRIC COMPANY de Chicago. L’unité se trouve a
HAWTHORNE. C’est dans cette unité qui a était réalisé un certain nombre de recherches et qui ont
permis de fonder la théorie des relations humaines. C’est en 1924 que la WESTERNE ELECTRIC
COMPANY qu’elle va mettre en place une expérience dont le but est de vérifier qu’en améliorant les
conditions matérielle de travail ça va permettre d’accroitre la productivité des salariés. Il s’agit d’une
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
14
entreprise qui est à l’origine fondé sur les théories des tayloriens et à partir de cette expérience on va
vérifier s’il est possible d’améliorer la productivité des salariés à partir de condition matérielle.
B) « l’effet Hawthorne »
Le détail de cette expérience a était proposé par G. CHARREAUX et J.P.PITOL BELIN. On a observé la
performance de deux groupes témoins de salarié effectuant la même tache. Un premier groupe témoin
qui travaille avec un éclairage constant et un second groupe de salaire pour qui on va faire varier
l’éclairage. On observe une différence de productivité des deux groupes. C’est le second groupe qui
attire l’attention car lorsque l’on augmente la luminosité on voit que la productivité augmente mais
lorsque l’on baisse l’intensité lumineuse on voit que la productivité de salarié va encore augmenter.
Cela a permis d’apporter une réponse à l’entreprise qui voulait savoir si en modifiant l’environnement
dans lequel travail les salariés la productivité des salarié augmenter, or on voit que cela ne change pas
car les groupe témoin continue à augmenter leurs productivité malgré la baisse de luminosité. Pour
pouvoir valider cette expérience ont proposé la même expérience en faisant varier d’autres aspects,
et facteurs qui concernent les salariés comme le temps de repos, le temps de travail, la rémunération,
etc. La conclusion a était la même à savoir une augmentation de la productivité même lorsque l’on est
revenu à la situation normale. Ici on parle d’effet HAWTHORNE est caractérisé par le fait que les
personnes concernées par ces expérimentations ont simplement apprécié le fait que la direction
s’intéressé à elles, elles ont été motivés d’avoir était sollicité pour participer à cette expérience et c’est
cette forme de valorisation qui explique cette augmentation de la productivité. Cette expérience
démontre l’importance des facteurs d’ordre psychologique, et c’est donc ce facteur que l’on va
retrouver. Ce sont ses besoins qui vont contribuer à développer leurs motivations et ses véritablement
se qui a permis de poser cette expérience car c’est ce que l’on va retrouver tout au long de ce chapitre.
La rémunération ne va plus apparaitre comme le seul facteur de motivation comme auparavant que
l’individu était seulement motiver par son salaire. On abandonne le fait que la rémunération n’est plus
la seule forme de motivation. Les résultats de cette expérience vont également remettre en cause le
postulat taylorien selon lequel une bonne définition et une bonne répartition des taches vont être à
elle seule suffisante pour assurer la performance de l’organisation. Au contraire l’importance de
l’environnement psychologique de travail va ici être mise en évidence par ELTON MAYO. C’est à partir
de ces recherches que l’on a intégré une nouvelle dimension qui est l’aspect psychologique de
l’individu et qui va stimuler un certain nombre de recherche qui partent du résultat de ses expériences.
C) La théorie des relations humaines
L’interprétation des expériences qui on était mené dans cette unité va constituer le fondement de la
théorie des relations humaines. Notamment à travers les conclusions des expériences. Les principales
conclusions de cet expérience sont au nombre de 3 :
- Un individu faisant l’objet d’observation dans le sens d’intéressement peut être conduit à
modifier son comportement par le fait que l’on porte attention à lui.
- Les relations interpersonnelles au sein d’un groupe ont un effet important sur les salariés. les
relations interpersonnelles vont également avoir une incidence au comportement de chaque
individu.
- L’importance des relations informelle dans un groupe ans la mesure ou les groupes de travails
constituent un système social dans lequel des règles informelles qui sont créé par un groupe
qui peuvent être constitué comme des groupes sociaux et se développer.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
15
A partir de ces conclusions l’école des relations humaines va s’enrichir de nombreux travaux qui vont
être centre sur l’impact du groupe sur le comportement individuel. Avec une notion sur la dynamique
de groupe et d’autres travaux qui eux vont plus s’intéresser sur les paramètres individuels qui
entraineront la motivation au travail.
II- L’analyse du commandement dans l’organisation
Elle s’intéresse à l’analyse de groupe. Deux auteurs se sont distingués par leurs apports et
contributions aux théories psychosociologiques des organisations. Ils ont des visions différentes mais
on tout de même certain point commun.
A) Kurt LEWIN : docteur en philosophie Allemande
C’est grâce à ces études sur les phénomènes de groupe que l’on doit l’expression « dynamique de
groupe ». Selon lui les comportements individuels vont dépendre du contexte dans lequel ils se situent.
Selon ses études chaque individu doit être plongé dans un « champs de force » qui est créé par la
rencontre entre des motivations propres à chaque individu et les sollicitations de son environnement
de travail. Pour pouvoir expliquer cette notion de dynamique de groupe qui découle d’une expérience
mais elle ne concerne pas l’analyse de commandement qui repose sur une autre expérience. La
dynamique de groupe. A l’origine de cette expression qui découle directement de la volonté du
gouvernement américain de changer les habitudes de consommation de ménages, ils ont fait appel à
une équipe de recherche pour pouvoir détourner la consommation de la viande vers la consommation
d ‘abas. Ils ont procédé par la création de deux groupes de discussions composées essentiellement de
ménagère, qui ont était mené de façon différentes par des experts différents. Un groupe a était animé
par des nutritionnistes. L’autre a était mené par des psychologues. Il s’est avéré que le second groupe
de discussion a était plus réactif avec une remise en cause collective des modes de consommations.
L’implication à travers ce groupe de discussion à entrainer un impact plus important fasse au problème
posé. Cette expérience à qui a permis de mettre en évidence l’importance de la vie dans le groupe
fasse aux changes entre personnes qui peuvent avoir une incidence sur les comportements individuels.
Les travaux de Kert LEWIN ne se sont pas arrêter à l’étude du groupe et de la vie de groupe, ils ont été
plus important en maitrise de commandement, et donc du leadership. Il faut savoir a que ce domaine
et de nos jour encore un domaine d’étude inépuisable. Il s’interroge sur les différents styles de
commandements qui puissent être les plus efficace dans la mesure où le leadership a un impact sur
l’efficacité et donc la survie de l’organisation. Le leadership se définit par la capacité à entrainer des
hommes (BLAKE et MOUTON). C’est à travers un autre type d’expérience qu’il s’est intéressé au
leadership. A travers un type d’expérience, menée sur un groupe d’enfant chargés de confectionner
des masques (dans un centre de loisir), Kurt Lewin va les soumettre à trois styles de commandements
différents (leadership) :
- Leadership « démocratique » : à travers ce type il observe une participation à la vie de groupe,
un certain nombre de suggestion et discussion se fond dans le groupe, avec beaucoup
d’échange entre l leader du groupe et le groupe dont il a la responsabilité. Cela conduit à des
relations beaucoup plus chaleureuses entre les membres du groupe avec la manifestation
d’une plus grande autonomie des salariés et une qualité supérieure du travail réalisé dans le
cadre de ce groupe.
- Leadership « laisser faire » : le leader va se comporter d’une manière différente, il va faire
part de ses connaissances et recommandations mais contrairement au style précédent il va
peut participer aux activités du groupe mais surtout sur le plan émotionnel. Les enfants vont
se retrouver avec une autonomie totale qui va avoir pour conséquence une faible coopération
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
16
entre les membres de ce groupe et ce qui aura pour conséquences une mauvaise qualité du
travail effectué et un fort manque de cohésion au sein du groupe de travail.
- Leadership « autoritaire » : le commandement se fait sous forme d’ordre et avec distance. Il
n’y aura pas d’implication autant au niveau activité qu’émotionnel. Ce style de
commandement va avoir pour incidence de mauvaises relation entre les membres de ce
groupe avec essentiellement deux types de réactions de la part des membres de ce groupe à
savoir soit des réactions agressive pour les individus qui vont essayer de se faire bien voir aux
yeux de la direction ou un autre type de réaction qui va être la soumission.
K.Lewin en a conclu à la supériorité du modèle démocratique de commandement, tant en matière de
performance que de satisfaction apportée par le travail. Ce style de commandement se fait dans les
meilleures situations possibles.
B) Rensis LIKERT : professeur de psychologie industrielle, université du Michigan USA
On s’intéresse à l’impact des relations entre le leadership d’un groupe et les membres de ce groupe. A
l’issue de ces travaux il met en évidence 4 styles de management :
Style autoritaire : la communication se fait essentiellement du haut vers le bas avec une faible
consultation entre les membres du groupe, une forte centralisation des décisions et un faible
esprit d’équipe.
Le style paternaliste : on retrouve le modèle du leadership laisser faire à savoir un système de
sanction récompense comme moyen de motivation ce qui va entrainer un faible esprit
d’équipe au niveau de membres du groupe. La défense d’intérêt personnel, les individus vont
essayer de se faire bien voir au niveau du leadership.
Le style consultatif : ce modèle fait la différence avec les styles proposés par Kurt Lewen.il se
caractérise par une faible participation à la prise décision par les membres du groupe. Le
travail d’équipe est encouragé. La communication et les échanges au sein du groupe sont
davantage développés.
Le style participatif : on retrouve le leadership démocratique. On se retrouve dans un système
de plus en plus décentralisé, beaucoup plus d’échanges entre le leader et les membres du
groupe. Ils participent à la définition des objectifs. L’esprit d’équipe est particulièrement
développé.
A la suite de ses recherches dans ce domaine de l’impact des relations entre le leader et les membres
du groupes, va aboutir aux même conclusions que Kurt Lewin, la participation aux décisions ainsi qu’à
la définition des objectifs des différents membres d’un groupe, va avoir un impact sur l’efficacité de
l’organisation dans la mesure où chaque individus va se sentir impliquer dans la fonction de
l’organisation et va se sentir nécessaire et utile à l’organisation. Ici il s’agit d’expérience sur le terrain
et qui ont était volontairement organisé et mené pour pouvoir identifier un maximum d’explication
possible. Il faut savoir qu’on ne retrouve pas forcément un des styles identifié dans la réalité, mais un
mélange de plusieurs styles de direction. Il peut y avoir une décentralisation partielle.
III- Les théories des besoins et des motivations
Elles s’inscrivent dans le prolongement des travaux d’Elton MOYO. La motivation agit sur les
comportements individuels c’est un facteur qui va déclencher l’action. Cela va avoir un impact sur les
performances des individus, des membres de l’organisation. Ce facteur va aussi avoir un impact sur les
comportements des individus dans l’organisation avec de la satisfaction au travail, une réduction de
l’absentéisme et sur la performance de l’organisation toute entière. Cette fois ci l’accent est mis
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
17
justement sur une prise en compte inévitable de l’homme et de son bien-être au travail. Le bien être
peut passer par des relations avec le leader et en mettant en évidence la notion de besoin. Il faut savoir
que la motivation constitue encore aujourd’hui une question centrale pour le dirigeant. Les entreprises
intègre les ressource humaines pour développer la motivation de l’entreprise. Il y a diverse façon de
motiver un salarié en fonction de la taille de l’organisation. La politique peut choisir de s’orienter vers
une récompense performance individuelle ou collective ou en offrant des perspectives de carrière
professionnelle, les perspectives d’évolution cela n’était pas le cas dans les théories classique. On peut
également motiver les salariés en modifiant l’organisation du travail.
A- La diversité des besoins identifiés par Abram H.Meslow
Psychologue qui s’est intéressé au comportement humain. Il est l’un des premiers écrivains à s’être
intéressé à la notion de motivation au travail, il en a également écrit un ouvrage « Motivation and
personnality ». Il va surtout mettre l’accent sur l’analyse des besoins fondamentaux des individus. Ces
besoins qui poussent l’individu à agir de façon mieux cerne ce que l’individu recherche à travers son
activité professionnelle. Il va à travers ses recherches faire ressortir un lien essentiel entre d’une part
l’épanouissement personnel et la relation de soi et d’autre part le comportement, un comportement
productif et coopératif. Afin de définir les facteurs qui provoquent la motivation des individus, il va
définir une hiérarchie des besoins sous la forme d’une pyramide. Cette pyramide représente différent
type de besoins que l’individu va chercher à satisfaire à travers son activité professionnelle et qui vont
servir à expliquer la motivation au travail.
L’individu ne passera pas au besoin suivant s’il n’a pas accomplie le besoin précédent. Pour satisfaire
le dernier besoin il faudra que les 4 précèdent soient satisfait. L’apport essentiel de la théorie de
MASHLOW est d’abord le fait qu’il est mis en évidence la diversité et la complicité des individus au
travail. Cette théorie a des implications dans le domaine des relations humaines, on va rechercher de
nouvelles pistes pour pouvoir motiver les salariés notamment en ce qui concerne le contenu des
Besoins
supérieurs
Besoins
inférieurs
Besoins physiologiques
Besoins de sécurité
Besoins sociaux
Besoins d’estime
de soi
Besoins de réalisation
et d’’accomplissement
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
18
taches. Il y a quelques critiques qui ont était faite par rapport à ces théories notamment dans la façon
de présenter les choses. L’ordre dans lequel il indique ses différents besoins, elle n’a jamais fait l’objet
de vérifications pratiques. Ce qui est critiqué c’est le principe d’une hiérarchie universelle de tous les
individus. Chaque individu peut avoir des priorités et des besoins à satisfaire dans un ordre différent.
Ce qui est encore critiqué est le principe de succession d’un niveau à l’autre, c’est-à-dire on passe d’un
besoin à l’autre seulement si le précèdent est accomplie, tout le monde ne fonctionne pas comme ça.
On peut retenir que les besoins de chaque individus sont multiples, et évolutifs et son propres à chaque
individus. Cette recherche va souligner la variété des besoins que l’activité professionnelle va
permettre de satisfaire. Cette approche fait apparaitre les limites des modes d’organisations ou les
individus sont contraint a effectuer des tâches imposé dans un cadre de répétitions horizontales et
verticales de travail, avec des tâches simple et répétitives. Si on effectue une comparaison enter ce qui
est proposé ici par des approches et les types d’organisation vue jusqu’alors, il apparait effectivement
que les types d’organisation qui sont définie selon les principes taylorien ne va permettre de satisfaire
que deux types de besoins notamment si on se refaire à la pyramide de Maslow à savoir les besoins
physiologique et le besoins de sécurité. Ce type d’organisation peut difficilement permettre de
satisfaire des besoins de valorisations et de développement personnel, car dans ce type d’organisation
il y a une absence totale d’autonomie dans le travail, dans l’exécution des taches et l’individu est
maintenu dans un état du fait de la division horizontale du travail. Du fait du cratère répétitif des
taches du cadres restrictifs d’exécution des taches de travail ne vont pas mettre l’individu en situation
d’apprentissage et ne va pas pouvoir favoriser le développement des compétences ne va être
développées. Dans ce type d’organisation ils ne peuvent retenir l’individu que par le salaire et la
motivation d’un revenu et dans le contexte actuel les entreprise on prit conscience que l’attachement
à l’entreprise est fragile. Les entreprises qui ont internalisé le cas est différent car c’est la ^plupart du
temps des entreprises qui opte pour l’externalisation.
B- La mise en évidence du potentiel de l’individu : Douglas Mac GREGOR (1906-1964)
Il va plus loin que les autres théoriciens de la motivation en établissant un lien entre la motivation des
hommes et le style de management. En effet, selon lui l’adoption d’un style de leadership va dépendre
de la vision qu’a le manager de la nature humaine en général et de l’homme au travail en particulier.
Il va pour cela proposer un nouveau style de management des hommes en opposant deux conceptions
de l’homme au travail, que peuvent adopter les dirigeants : cela aboutit à deux styles de management
distincts :
- La théorie X : elle correspond aux idées et pratiques dominante de l’époque. Elle laisse
apparaitre et le manager a cette vision également d’un homme qui a une inversion au travail
et qui doit être commandé et son travail doit faire l’objet d’un control avec la mise en place de
sanction si jamais le travail contrôlé ne devait pas correspondre à celui demandé. A travers
cette théorie la seule motivation que l’homme va avoir va être économique et cela suppose
que l’individu va avoir qu’un seul niveau de besoin. Le rôle du manager va être d’obliger le
salarié à travailler, le contrôler, le menacer. Le style de management est autoritaire. Il tient
compte des apports d’Abram Maslow.
- La théorie Y : Au terme de cette première proposition, Mac va proposer un style qu’il serait
souhaitable d’appliquer mais il ne tient pas compte des capacités qu’ont les individus. Pour
Douglas cette vision ne tient pas compte des besoins et des capacités. Au contraire l’individu
à travers son travail va chercher la possibilité d’avoir des responsabilités, plus d’autonomie,
faire preuve d’initiative. C’est donc cette deuxième approche qu’il va nommer théorie Y par
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
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opposition à la première. Cette théorie est censée permettre l’emploi de toutes les capacités
de l’individu dans la mesure où cette théorie tient compte du fait que l’individu peut
rechercher l’autonomie, prendre des initiatives, etc. Pour pouvoir faire cela le rôle du manager
ici va être différent, il va être de responsabiliser les individus, de leurs donner plus d’initiative,
plus d’autonomie, on va se retrouver dans un style de management participatif. L’organisation
va être moins formelle et de ce fait les responsabilités vont être décentralisées.
Il fait un trait d’union entre les théoriciens qui se sont intéressé aux besoins et au fonctionnement de
l’entreprise et les théoriciens qui se sont intéressé au mode de fonctionnement. Cette théorie Y a était
développé par la suite. Il évoque la notion de compétences représentée par les ressources humaine
dans les entreprises. La théorie Y sera ensuite développée par deux théoriciens de l’école néo-classique
qui vont proposer dans les années 60 de nouveaux modes de direction : (comme vue précédemment)
- Drucker (1968) : principes de la DPO direction par objectif
- Glenier(1966,1980) : DPPO direction particpative par objectif
IV- L’individu et ses compétences au centre de l’organisation : les apports de Chris ARGYRIS
On cherche à mettre l’individu en évidence afin qu’il soit considéré comme une ressource qui a un
impact sur la survie de l’organisation. Chris c’est intéressé à l’individu et ces conséquences sur
l’organisation. On s’intéresse plus particulièrement à la notion de compétence dans la mesure où
l’enjeu est important notamment le survit de l’organisation. De nombreuses recherches vont être
faites.
Le mangement opérationnel : son rôle est de valoriser les compétences de l’individu au quotidien et
permettre leurs développements dans les situations de travail des salariés. La direction va décider des
moyens qu’il faut déployer pour mener à bien cette démarche de compétences et l’inscrire dans une
politique de stratégie de l’entreprise. Cela signifie que l’entreprise va reconnaitre cette compétence.
Chris Argyris est un professeur de management à l’université de Harward il est spécialiste en
psychologie des organisations. Ces travaux s’inscrivent dans la ligner des relations humaines. Il est
disciple de Kurt Lewin. Pour cet auteur, une organisation qui ne permet pas le développement des
compétences va placer l’individu dans une situation d’échec psychologique. Il va partir du principe que
l’efficacité de l’organisation et les possibilités de développement personnel des individus sont
étroitement liées. Selon lui il va s’agir d’éviter des conflits entre deux types de besoins, les besoins de
l’organisation et les besoins des membres de l’organisation.
A- L’organisation envisagée comme source d’échec psychologique
Il va procéder à une comparaison entre l’état de développement psychologique de l’individu au fil du
temps et le mode de fonctionnement des organisations. Dans un premier temps il va faire un constat,
à savoir que tout au long de sa vie l’individu va passer d’un état de forte dépendance à l’égard de son
environnement, à la conquête d’un état de relative indépendance. Il va constater en parallèle que les
organisations vont placer l’individu en situation d’échec professionnel, alors que l’individu va
développer ses centres d’intérêts, inscrire des projets dans le temps. Chris va faire le constat que les
organisations sont régit pas des principes de management de type Tayloriens. Selon ses propos ce type
d’organisation va avoir tendance à maintenir l’individu dans un état psychique infantile. Ce type
d’organisation ne fonctionne pas de façon adéquate avec l’évolution de l’individu.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
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L’intérêt porté à la notion de compétence s’explique par l’importance de l’enjeu : celui de la capacité
de l’entreprise à s’adapter à un environnement en constante évolution.
« La compétence est une capacité individuelle et collective à s’adapter et à gérer des situations
nouvelles : elle est au cœur des besoins de flexibilité » (George trépo et michel ferrary, « la gestion des
compétences : un outil stratégique ».
L’aptitude de l’entreprise à mobiliser les compétences de son personnel apparait comme un facteur
de survie et de développement qui peut être défini comme : « une démarche globale visant à articuler
l’organisation, la compétence, les activités de travail et le salarié ».
Cet échec psychologique va avoir un certain nombre de conséquence :
- Le départ de l’organisation
- La réduction de ses attentes
- L’absentéisme
- L’absence de réaction
B- L’organisation comme source de « succès psychologique »
En intégrant comme paramètre cette fois ci dans le fonctionnement de l’organisation le
développement psychique de l’individu l’organisation le placerait en situation de succès
psychologique. Cette notion est en relation direct avec les besoins de valorisations et de
développement personnel évoque par MASLOW. L’individu une fois arrivé à l’âge adulte va rechercher
plus d’autonomie, plus d’indépendance à l’égard de son environnement. L’organisation va placer
l’individu en situation de « succès psychologique », si elle lui permet à des degrés divers :
- D’avoir des responsabilités
- D’avoir un contrôle sur soi
- De pouvoir s’engager
- D’être productif
- De pouvoir utiliser l’ensemble de ses capacités
- D’avoir un sentiment d’efficacité personnelle
- Procurer à l’individu des perspectives d’évolutions
Cet état est tout aussi bénéfique pour l’individu que pour l’organisation. Les salariés vont avoir le désir
de réaliser des taches confié dans la mesure où elle offre l’opportunité de les réalisés. Les individus
vont se voir offrir l’opportunité de développer leurs compétences, qui va assurer à l’entreprise une
flexibilité va à l’exigence de son environnement. Selon lui on est dans une logique « gagnant-gagnant ».
La survie de l’organisation passe pour lui nécessairement par cela.
Chapitre 4 : l’approche socio-technique des organisations
La démarche proposée par cette approche vise donc à observer les effets liés aux changements,
notamment de technologie dans les organisations. Cette approche va tenir compte de facteur
technologique et facteurs humains.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
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I- L’approche socio-technique des organisations :
A- Fondements :
L’école sociotechnique va mettre l’accent sur l’interdépendance de facteur technique et humain dans
le travail. A travers cette approche l’organisation va être envisagée comme un système ouvert formé
de deux sous-systèmes, un social, et un technique. L’efficacité de l’organisation va dépendre de
l’optimisation conjoint de ses deux sous système, on ne va pas pouvoir accorder plus d’importance à
l’un ou à l’autre, il faut optimiser les deux sous-systèmes si on veut que l’organisation soit efficace.
Cette organisation part du principe qu’il y a des contraintes technique et sociales qui sont
interdépendantes. De fait cette technologie limite les choix possible de l’organisation notamment du
fait de son impact sur le niveau de qualification. Inversement l’organisation du travail a également des
conséquences sociales et psychologique qui elles aussi vont avoir un impact sur l’organisation
technique. A savoir que si l’organisation ne met pas l’individu en situation de succès psychologique,
l’individu ne sera peut être pas amène à utiliser la technologie qui sera mis à sa disposition. L’approche
socio-technique dépasse la vision du travail industriel de Taylor et même celle de Mayo car elle
soutient l’idée qu’il peut exister plusieurs manières de s’organiser et plus particulièrement celle qui
consiste à s’appuyer sur des combinaisons socio-productives plus efficace que d’autre. L’organisation
va devoir trouver cette combinaison socio-productive. L’approche socio-tecnique va proposer
d’optimiser le système social et technique à travers la conception des équipements, à travers
l’organisation du travail et surtout à travers la structure de l’organisation. Elle constitue une véritable
approche globale de l’organisation.
B- Origine de l’approche socio-technique : l’expérience menée par le Tavistock institute :
Le Tavistock Institute of Human Relation de Londres a été fondé en 1946 pendant la seconde guerre
mondiale par une équipe de chercheurs en sciences sociales. C’est au débit des années 50 que
Frederick E.Emery et EricL.Trist y ont développé « l’analyse socio-technique ». Les recherches d’Emery
et Trist démontrent que l’organisation est donc un « système socio-technique ». L’équipe de recherche
menée par Emery et Trist va réaliser dans les années 50, une expérience sur le fonctionnement des
mines de charbon britannique. La théorie socio technique montre que pour une technologie donnée il
peut exister plusieurs organisations possibles de la production, qui va s’appuyer sur une plus grande
expression et participation des individus dans l’entreprise. Dans la première équipe l’organisation de
travail se fait selon des principes de management tayloriens, difficile, taches répétitive. Dans cette
première équipe on observe de nombreux conflit, un nombre important d’absentéisme. Il y a ici une
inadéquation entre les deux systèmes qui sont censé composé l’organisation à savoir le système social
et technique. On a fait évoluer le système social qui n’est pas adapté au système technique. Dans la
deuxième équipe, elle bénéfice dans même moyens techniques mais là l’organisation du travail repose
sur un élargissement et enrichissement des taches. L’activité des salariés va donner une vision plus
globale de l’organisation. Cette équipe de travail est encouragé au moyen d’objectif de production à
atteindre, par l’attribution d’une prime globale de productivité. Au terme de cette expérience les
chercheurs vont proposer de généraliser cette théorie de travail à la première équipe et donc chaque
équipa va devoir réaliser un ensemble de tache à partir d’un objectif de production de travail. Cette
expérience de travail en « équipe semi autonomes ». Les travaux du Travistock Institue vont être à
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
22
l’origine de beaucoup d’autres expériences d’organisation du travail en groupes « semi autonomes »
à partir des années 70.
II- Les applications de l’approche socio technique :
A- Les groupes autonomes
L’approche socio technique rassemble les individus et la technique dans un modèle caractérisé par la
création de groupes autonomes de travail permettant d’accomplir des tâches qui étaient jusque-là
exécutées sur des chaines de montage et partialisé par des petites taches individuelles. Le groupe va
être conçu pour favoriser le bon accomplissement des taches. Le groupe est conçu aussi pour favoriser
un certain degré de liberté dans la minière d’exécuter les taches ainsi qu’une autonomie dans la prise
de décision et un bon accomplissement des tâches.
On se retrouve alors face à un double impératif :
- Sur le plan de l’organisation sociale : il va falloir structurer des tâches de manière à ce que le
groupe fonctionne sur le plan humain et qu’il permette aux hommes de travailler de manière
autonome. Il faut veiller à ce qu’il y ait une certaine entente entre les membres de ce groupe,
un certain degré de communication. Les individus qui compose se groupe doivent être formé
ou avoir accès à une formation. Le rapport de confiance entre les membres de ce groupe doit
être présent. C’est l’ensemble de ses éléments vont amener à créer un esprit d’équipe pour
que le groupe puisse fonctionner sur le plan sociale et humain.
- Sur le plan de l’organisation technique : l’ensemble du processus de production qui sera
analyser de façon à le rendre autonome. Le groupe doit être autonome d’un point de vue
humain mais aussi technique. Ce système technique va être définie au niveau des procéder
techniques, des normes, des règles qu’il faudra appliquer. Ce système va être analysé du point
de vue géographique, l’emplacement va être un critère important. En fonction de
l’organisation et de l’entreprise concernée on va introduire l’approvisionnement etc.
Ainsi le groupe autonome de travail sera opérationnel après le rassemblement d’un système social et
technique et il devra assumer la responsabilité de la production d’un produit (voiture,
télécommunication,..).
B- QUELQUES EXEMPLES D’APPLICATIONS
Le principal exemple d’application de ses groupes autonome que l’on peut observer est le modèle
suédois avec L’école socio technique qui a donné lieu à de nombreuses applications comme dans
l’industrie automobile suédoise (modèle suédois d’organisation par opposition au modèle américain
des années 70). Ce modèle suédois avait un certains nombres de caractéristiques, la priorité accordé
dans ce modèle qui l’ai toujours aujourd‘hui est la qualité de vie au travail avec une autonomie
individuelle et collectif plus importante, un travail moins partialisé, moins standardisé, moins
formalisé. Le modèle suédois repose sur la composition d’équipe de travail avec un connectif de travail
et une transparence dans le cadre de travail. Elle a également favorisé l’émergence de nouvelles
formes d’organisation du travail (NFOT), notamment en réaction à l’effet négatif de l’essoufflement de
l’organisation par les classiques. Elle va mettre l’accent sur l’élargissement des taches, l’individu ne va
plus se retrouver cantonné à la répétition des taches, ce qui signifie enrichir ses taches. Elles vont aussi
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
23
proposer des changements de poste régulier. L’un des principaux apports est le travail en groupe
autonome. Voir schéma ent sur le degré de l’autonomie
Le développement de l’informatique et technologies de la communication, fait apparaitre des
situations dans lesquelles l’approche sociotechnique est particulièrement pertinente. Le
développement des technologies peut déboucher sous une forme de taylorisme assisté par ordinateur
avec un contrôle important sur les exécutants ou au contraire on peut assister à un développement
des technologies de communication ou à un développement de l’autonomie basé sur la qualification,
enrichissement des taches et la décentralisation de la prise de décision.
La mise en évidence des interactions technologie/organisation du travail à un moment par l’expérience
les avantages d’une organisation du travail centrée sur le groupe et non sur l’individu. Toutefois le
fonctionnement en groupe semi-autonomes impose un effort de formation nécessite l’adhésion du
personnel concerné.
Chapitre 5 : organisation et structure/les théories de la contingence structurelle
(école de la contingence).
Les travaux qui sont issu de l’école de la contingence vont s’inscrire dans le prolongement des travaux
développé de l’approche socio technique. Cette école formulée en 1958, à partir des travaux de
Thomas Burns et Joan Woudwards, cette école va abandonner définitivement le précepte du « ONE
BEST WAY » des écoles classiques et des relations humaines. Il n’existe pas une seule et unique
structure universaliste valable pour toutes les organisations. Pour les théoriciens de cette théorie, la
structure va être reliée à un certain nombre de facteur, qui sont dit contingent. Ces facteurs vont avoir
une influence sur la structure de l’organisation. La structure de l’organisation et ses performances vont
être influencé par un certain nombre de facteur dit contingent qui sont des facteurs interne à
l’organisation mais aussi externe à celle-ci. L’organisation n’a pas toujours d’emprise sur eux. Elle ne
les maitrises par nécessairement. L’école de la contingence a retenu un certain nombre de facteur sur
lesquels elle a travaillé, on en retient tout de même certain qui sont toujours étudier comme par
exemple : la taille de l’entreprise, l’âge, la nature de l’environnement, etc.. Les questions relatives à la
structure des organisations sont nombreuses et complexes. Elles concernent aussi bien les
caractéristiques d’une structure que l’existence de structures-types ou encore la nature des factures
susceptibles d’influencer la structure d’une organisation et son efficacité. L’interrogation principale
pour les managers est de savoir s’il existe une structure idéale plus performante que les autres.
L’organisation est désormais conçue comme un système ouvert qui va « mettre en accord
l’organisation avec son milieu ».
I- Les structures organisationnelles :
A) Principales caractéristiques des structures
« la structures d’une organisation peut être définie comme la somme totale des moyens employés
pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination entre ces tâches »
(H.Mintzberg, 1982).
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
24
« La structure organisationnelle est le résultat d’un certain nombre de choix fondamentaux en matière
de spécialisation, de coordination et de formalisation »
1) La spécialisation :
Lorsqu’une organisation grandie, elle augmente de fait le nombre de ses membres, de ses salaries, et
se pose alors la question de la répartition des tâches et alors de la division du travail. Dans ce cas-là
nous revenons à la division du travail proposé par Taylor par la division du travail horizontale ou
verticale.
- Division horizontale du travail : elle correspond à la spécialisation des tâches des salariés mais
de niveau hiérarchique équivalent.
- Division verticale du travail : correspond également à une spécialisation des tâches mais entre
des salariés de niveau hiérarchique différent. Elle résulte d’une séparation entre la réalisation
du travail et son administration.
Mais la spécialisation concerne également les choix de découpage des activités de l’entreprise qui vont
conduire à l’adoption de structures-types différentes.
2) La coordination
Parallèlement à la spécialisation des salariés et des services, l’entreprise doit rechercher la cohérence
de l’ensemble de ses éléments, en d’autres termes, une bonne coordination. Le principal mode de
coordination est la hiérarchie.
3) La formalisation
Elle permet la standardisation des processus de travail. Les structures des entreprises sont plus ou
moins formalises. La formalisation renvoi à la « programmation » des comportements des individus
dans l’entreprise et les rends plus faciles à « prédire » et à contrôler.
La formalisation des entreprises revêt trois modes principaux :
- La formalisation des postes ou standardiser : concerne la spécification ou description précise
d’un poste de travail
- La formalisation des flux de travail : porte non pas sur le poste mais sur le travail à effectuer,
sur la façon d’effectuer ce travail.
- La formalisation par le règlement : elle vient ficeler les deux premiers points auparavant, il
faut entériner cette façon de travailler en définissant les postes, le flux de travail à effectuer
ses postes. Elle consiste à créer des règles pour toutes actions amener à faire dans le cadre des
taches à effectuer, en précisent ce qu’il faut faire, quand il faut le faire, ou le fait, comment le
faire, etc. Dans beaucoup d’organisation ses règles sont rassemblées dans un manuel de
procédure.
B) Les trois principaux types de structures
Trois principaux types de structures sont généralement distingués ; ils servent de référence aux
dirigeants qui les aménagent en fonction des spécificités de leur entreprise.
1) La structure fonctionnelle
Cette structure repose sur le découpage de l’organisation par grandes fonctions. Cela implique une
spécialisation. Ce découpage on peut le retrouver d’un point de vue théorique d’Henri Fayol. Il proposé
déjà à cette époque le découpage en grande fonction que l’on retrouve ici.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
25
STRUCTURE FONCTIONNELLE SIMPLE :
STRUCTURE FONCTIONNELLE EVOLUEE :
FONCTIONS
TRANSVERSES
On a des principales fonctions opérationnelles et c’est le dirigeant qui va en assurer la coordination.
On peut faire évoluer cette structure fonctionnelle dans la mesure où si on se projette sur une
DIRECTION
TECHNIQUE COMMERCIAL COMPTABILITE FINANCE SECURITE ADMINISTRATION
DIRECTION
TECHNIQUE COMMERCIAL COMPTABILITE FINANCE SECURITE ADMINISTRATION
JURIDIQUE
MARKETING
COMMUNICATION
R&D
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
26
éventuelle augmentation de la taille de l’organisation. Le dirigeant ne sera plus amène à diriger seul la
direction. Ente la direction et les fonctions on retrouvera un service juridique, marketing, RH et
recherche et développement. A la différence que nous aurons des fonctions désignées comme non
opérationnelle ajouter aux fonctions opérationnelles. Ce type de structure a de nombreux avantages
elle est simple claire et centraliser. Les domaines de compétences sont clairement définis. C’est le
dirigeant qui va assurer la coordination. La centralisation peut conduire à une formalisation élevée.
Cela pourrait conduire à un immobilisme et à entraver le cheminement de l’information. Ce type de
structure peut devenir un inconvénient lorsque la taille de l’organisation et sa diversité de produit, et
lorsque l’incertitude de l’environnement augmente.
direction
Juridique Marketing RH Recherche et
développement
technique commerciale Comptabilité Finance administration
Ce type de structure conviendrai a des entreprises de taille petite ou moyenne avec des activités
récurrentes avec des produits récurrents. La structure fonctionnelle répond aux exigences d’un
environnement stable et n’est plus adaptée au-delà d’une certaine taille de l’entreprise et/ou d’une
trop grande diversification des produits.
2) La structure divisionnelle
Cette structure opère un découpage de l’entreprise en unités autonomes spécialisées en fonction des
domaines d’activités stratégiques. En pratique la spécialisation repose principalement sur la distinction
d’activité de l’entreprise, par famille de produit, ou encore par marché. Alfred Chandler par ses travaux
a fait prendre conscience qu’il était vital pour des entreprises de faire évoluer leurs structures pour
pouvoir rester performants et assurer leurs survies. Au début des années 60 ils ont proposées la mise
en place de structures divisionnelle pour permettre à de très grands groupes américains de faire
évoluer leurs structures. Ce sont de très grand groupe longtemps centralisé mais fassent à l’évolution
ils ont dû évoluer pour faire face aux exigences du marché. Cette structure va permettre de concentrer
des moyens et des compétences au niveau de chacune des divisions qu’il aura était créer. Cette
structure permet d’avoir un raisonnement stratégique et facilite l’adaptation à l’environnement. Les
responsabilités sont décentralisées mais cela a permis de rendre les résultats plus visibles et de
mesurer la performance de chacune des divisions. Cette structure répond à un contexte de
diversification des activités et de diversification des produits et des marchés pour accroitre sa
présence. Ce type de structure concerne essentiellement les grandes entreprises. Cette structure
répond donc au contexte de diversification des activités, des produits et des marchés. Elle se retrouve
principalement dans les entreprises diversifiées à produits liés et dans les conglomérats. On peut
retrouver comme inconvénients l’exploitation simultanée de plusieurs divisions, l’homogénéité du
groupe sera fragilisée. Le fait de multiplier les divisions peut entrainer une redondance des postes.
STRUCTURE DIVISIONNELLE :
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
27
3) La structure matricielle
La structure matricielle est une structure plus complexe que les précédentes car elle combine deux
critères de segmentation des activités. Elle permet de croiser deux modes (ou plus) de
départementalisation sans en privilégier un au détriment de l’autre.
Ces trois structures-types sont les plus communes dans la réalité. Bien entendu les entreprises
s’approchent plus ou moins d’un type mais ne s’y identifient pleinement que rarement. Par ailleurs ces
différentes structures sont également adoptées dans une perspective internationale.
Se pose maintenant la question de l’efficacité relative des structures et des facteurs qui vont influencer
la structuration des entreprises. L’école de la contingence, à travers les théories qu’elle propose,
envisage des pistes de réponses.
DIRECTION
PRODUIT A PRODUIT B PRODUIT C
TECHNIQUE
COMMERCIAL
FINANCE
COMPTABILITE
SECURITE
ADMINISTRATION
TECHNIQUE TECHNIQUE
COMMERCIAL
FINANCE
COMPTABILITE
SECURITE
ADMINISTRATION
COMMERCIAL
FINANCE
COMPTABILTE
SECURITE
ADMINISTRATION
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
28
STRUCTURE MATRICIELLE :
AXE PROJET
AXE METIER
Conclusion des trois structures :
STRUCTURE TYPES CARACTERISTIQUES POUVOIR TAILLE INSPIRATEUR
FON
CTI
ON
NEL
LE
EN SOLEIL
La faible formalisation des règles et des procédures offre une grande flexibilité et permet de s’adapter au changement. La division du travail est embryonnaire
Centralisation du pouvoir
TPE (artisans, cabinets libéraux, commerc
es)
SIMPLE
La division administrative du travail illustre cette structure découpée en grandes fonctions. Cette structure permet de réaliser
Unité de commandement
PME-PMI H. FAYOL
(1916)
DIRECTION
PROJET A PROJET B PROJET C
TECHNIQUE
COMMERCIAL
FINANCE
COMPTABILITE
SECURITE
ADMINISTRATION
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
29
des économies d’échelle.
EVOLUEE
L’expert fait son entrée dans l’organisation. Cette structure est caractérisée par le fonctionnement en « staff and line » : on adjoint à la hiérarchie linéaire des relations de conseil. Taylor accorde une place prédominante aux experts, quitte à sacrifier le principe de l’unité de commandement.
Pluralité du commandement
Grande entreprises / Phase croissante
F.W. TAYLOR (1911)
DIV
ISIO
NN
ELLE
Cette structure caractérise les organisations placées dans un environnement de marché hétérogène et (ou) réalisant des produits différents. Coordonnées par la direction générale, les divisions constituent des entités économiques, homogènes, qui sont évaluées par des critères comptables. Le responsable de la division a les attributions d’un dirigeant d’entreprise auquel la direction générale assigne des objectifs de rentabilité.
Décentralisation du pouvoir
Grandes entrepris
es en phase de maturité
A.P. SLOAN (1920)
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
30
MA
TRIC
IELL
E
La structure matricielle est adaptée à des contextes industriels difficiles, nécessitant l’utilisation de compétences de haut niveau, dans un environnement incertain. Elle répond au souhait de réaliser des projets limités dans le temps et soumis à des évolutions. Cette structure abandonne le principe de l’unité de commandement et nécessite beaucoup de collaboration, de communication et de négociation entre la responsabilité fonctionnelle et la responsabilité hiérarchique
Dualité du commandement
Grandes entrepris
es
J. GALBRAITH (1970)
II- L’impact de l’environnement sur la structure des organisations : les apports de Thomas
Burns et Geaoge Stalker.
C’est à partir du début des années 60 que ces auteurs vont étudier l’impact que va avoir
l’environnement sur ces firmes industrielles plus particulièrement en Grande Bretagne. Leurs
recherches vont montrer que la structure d’une organisation va dépendre de facteurs externes à
l’organisation qui vont composer l’environnement de l’organisation. L’organisation va donc choisir un
type de structure en fonction du degré de stabilité de son environnement.
BURNS et STALKER vont suggérer de faire la distinction entre deux typas d’organisation adapté à leur
environnement :
- L’organisation mécaniste adaptée à des environnements stables
- L’organisation organique adaptée à des environnements plus instables
A- Les organisations mécanistes
Il va s’agir d’une structure rigide adaptée à un environnement stable. Elle sera caractérisée par un
certain nombre d’éléments. Tout d’abord par la réalisation de tache de routine et d’exécution. La
résolution des conflits dans ce type de structure se fait par la hiérarchie. Des décisions se prennent
également au sommet de l’organigramme, il y a donc une centralisation de la prise de décision. La
communication se fait essentiellement sous forme de directive. Ce type d’organisation nous renvoie
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
31
au modèle d’organisation proposé par TAYLOR ou le style bureaucratique propose par Weber. Ces
organisation ont un potentiel limité pour pouvoir s’adapter aux changements et a des situations qui
ne leurs sont pas familière. On retrouve ce type de structure dans des grands groupes, des grandes
entreprises par opposition à la seconde forme proposé par les auteurs l’organisation organique.
B- L’organisation organique
Ses structures sont plus flexibles et plus souples que les précédentes, adaptées à un environnement
instable. On retrouve ici un certain nombre de caractéristique. Les formes de communication se fond
de manière plus latérale c’est-à-dire à niveau hiérarchique identique. On se retrouve en présence un
minimum de règle, de formalisation qui laisse une marge de manouvre, une autonomie plus important
aux individus. Elles sont également caractérisées par une plus faible standardisation du travail. Le
système de résolution des conflits est plus basé sur le système d’échange entre les individus. Le
système de prise de décision est décentralisé. Le mode de communication est orienter vers la
coopération, du moins la recherche de coopération, il vise à apporter information et conseil aux
individus qui sont concerné.
BURNS et STALKER ne considère pas qu’un type d’organisation soit supérieur à un autre : ils précisent
que la plupart des organisations ne sont ni totalement organiques ni totalement mécanistes mais
tendent à situer vers un pôle ou l’autre.
III- Henry Mintzberg (1939) et la structuration des organisations :
Il est considéré comme l’un des plus riches théoriciens des organisations : ses travaux sur la structure
de l’organisation ont été publiés dans un ouvrage important : « structure et dynamique des
organisations » (1982).
Il définit le concept de structure comme : « la somme totale des moyens employés pour diviser le
travail en tâches distinctes pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre les tâches. ».
A) Une modélisation du fonctionnement organisationnel :
Il va proposer une modélisation du fonctionnement des organisations à partir de 6 parties de bases
(coalitions internes), mais également par l’identification de six mécanismes de coordination des
personnes.
1) Les six parties de base d’une organisation (coalitions internes) :
Les éléments constitutifs de la structure correspondent aux mécanismes que les organisations utilisent
pour établir leurs structures, c’est-à-dire les éléments dont elles disposent pour assurer la division du
travail et la coordination. Ainsi quelle que soit la structure de l’organisation :
- Le sommet stratégique : il représente l’organe de direction de l’organisation. Dans cet organe
on élabore également la stratégie de l’organisation. Il regroupe les personnes membres de
l’organisation qui ont les responsabilités les plus larges, les plus importantes. Il gère également
les relations interne et externe avec son environnement. Il permet d’avoir une vision
d’ensemble du système d’organisation.
- La ligne hiérarchique : il s’agit d’une hiérarchie d’autorité qui va être composé essentiellement
de manager qui vont avoir la charge, la responsabilité d’animer des équipes de travail qui vont
être directement productive. Elle assure la coordination entre le sommet stratégique et le
centre opérationnel. Elle assure essentiellement des missions de supervision directe.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
32
- Le centre opérationnel : il constitue la base de toutes organisations, il est composé de ceux
qui effectuent le travail directement productif. Il regroupe des opérateurs qui ont en charge
la production directe de bien et service. Ils sont chargés de l’approvisionnement, de la
distribution, la production, etc.
- La technostructure : elle est composée d’experts qui vont réaliser des activités qui vont être
indirectement productive. Il va s’agir d’analyste qui vont avoir la responsabilité de la charge,
la conception, la planification du travail.
- Le support logistique : le support logistique va fournir différent service interne à
l’organisation. Il a un rôle de soutien logistique, il est en dehors du flux de travail. Il va fournir
des services postaux, de l’entretien des locaux, éventuelle cafétéria, conseil juridique, etc.
- L’idéologie de l’organisation : elle concerne les traditions, les normes et les valeurs
dominantes des organisations. Tout ce qui va distinguer cette organisation d’une autre
organisation. Elle va contribuer à sa spécificité.
Ces six parties constituent selon H.Mintzberg un idéal type du fonctionnement organisationnel.
2) Les mécanismes de coordination :
Pour Mintzberg toute activité humaine organisée va générer :
- Une division du travail entre les différentes tâches
- Une coordination de ces tâches
H. Mintzberg va distinguer six mécanismes de coordination par lesquels les organisations vont pouvoir
coordonner leur travail.
- l’ajustement mutuel : le travail va être coordonné par le simple recourt a processus informel de
communication, c’est une communication direct entre individu. Il est nécessaire à toute organisation.
Les individus vont communiquer directement entre eux en dehors du système d’autorité formel. Les
flux de communication sont moins ordonné et plus fluide que ceux imposé dans le cadre d’une
formalisation.
- la supervision directe : une personne qui va assurer la coordination du travail entre plusieurs autres
personnes au moyen d’instruction. Il s’agit ici d’un système d’autorité formel, qui est une autorité qui
découle de l’organigramme donc de la hiérarchie de l’organisation.
- la standardisation de procédés de travail : à travers celle-ci la définition précise du contenu des
tâches et du procédé de travail. On retrouve ici le travail opérationnel qui est fait dans le cadre du
travail.
- la standardisation des résultats : il y a une formalisation des résultats. Ce sont des mécanismes qui
vont permettre de coordonner les différentes tâches entre elles. Elle assure elle aussi une coordination
du travail à travers une spécification du résultat entre les différents types de travails. Il s’agit de
préciser les résultats que l’on attend.
- la standardisation des qualifications : la coordination va se faire par le biais d’une définition précise
de la formation de celui qui va effectuer le travail.
- la standardisation des normes : il va falloir édicter un certain nombre de règle qui va venir encadrer
le travail. Ces normes sont établies pour l’ensemble de l’organisation de façon à ce que chaque individu
travail à partir d’un même socle de règle qui faudra respecter.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
33
H.Mintzberg considère que ces mécanismes sont des éléments fondamentaux à toutes structures
organisationnelles.
Aucune organisation n’emploi qu’un seul de ces mécanismes de coordination : ils se superposent et
interagissent entre eux, c’est pourquoi le fonctionnement d’une organisation est si complexe.
B) Les facteurs de contingence :
Ces facteurs vont avoir une influence sur le choix de la structure organisationnelle. H.Mintzberg en
identifie 4 :
- L’âge et la taille de la structure : plus une organisation va être ancienne, plus son
comportement va être formalisé c’est-à-dire être encadré avec certaines règles qui vont être
répété dans le temps, on aura une routine. Elle deviendra plus prévisible dans ces réactions.
Les tâches seront d’avantage spécialisées avec une composante administrative importante. La
structure d’une organisation va être le reflet de son âge ou sa taille.
- Le système technique (ou technologie) : la technologie qui est employé par une organisation
pour effectuer sa production. En fonction du système technique ou technologique employé
cela aura un impact sur sa structure.
- L’environnement de l’organisation : il s’agit des caractéristiques du contexte extérieur. Plus
l’environnement est instable, dynamique, plus la structure aura intérêt à être souple, flexible
de type organique pour permettre d’avoir une adaptation à cette environnement instable. Le
degré de décentralisation va également dépendre de la complexité de l’environnement de
l’organisation.
- Le pouvoir : plus le contrôle externe de l’organisation va s’exercer par l’intermédiaire de
l’entreprenariat sur l’organisation plus l’organisation sera centralisé.
C- Les configurations organisationnelles de H.Mtinzberg
Ses travaux vont le conduire à proposer une théorie et une approche par les configurations de la
structure des organisations. Il a identifié 7 configurations structurelles :
1- L’organisation entrepreneuriale : il s’agit d’une structure simple, elle désigne une organisation
placée sous l’autorité d’un leader avec un groupe de salarié qui effectue le travail. Elle est
généralement de petite taille, avec peu de formalisation, avec une ligne hiérarchie peu
développé. C’est le sommet stratégique qui assure la coordination par la supervision directe.
L’environnement doit être dynamique, concurrentiel mais relativement simple.
2- La bureaucratie mécaniste : elle est particulièrement formalisé de ce fait on retrouve un grand
nombre de règle, de procédure, la communication est formalisé. Cela concerne surtout le
fonctionnement de grande entreprise dont les tâches sont routinières avec des taches
spécialisées. Le terme de bureaucratie est utilisé dans le sens défini par Marx Weber on va
rendre tout prévisible. Cela renvoie à des usines ou d’unité de production de grande taille. ce
type d’organisation évolue dans un environnement stable. Cette forme de structure est
également adaptée aux administrations. On va essayer de rendre prévisible les résultats de
cette organisation. Cette configuration sera peu propice à l’innovation et à l’adaptation aux
changements.
3- La bureaucratie professionnelle : elle s’appuie sur la standardisation des qualifications.
L’organisation va recruter des spécialistes pour son centre opérationnel et elle va leur laisser
une grande latitude dans le contrôle de leur propre travail. Cette configuration offre une
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
34
certaine autonomie à ces membres. Elle est marquée par une forte décentralisation, ici le
centre opérationnel sera la partie clé de l’organisation.
4- La structure divisionnelle : elle est constituée d’unité autonome définie sur la base de produit
et sur la base de marché. La direction va donner à chacune des divisions le pouvoir nécessaire
pour prendre les décisions concernant les opérations de chacune de ces divisions. Bien que
chacun des divisions soit autonome elle reste néanmoins soumise à un contrôle des
performances avec une standardisation des résultats. C’est la ligne hiérarchique qui va être la
partie clé de l’organisation.
5- L’organisation innovatrice : ou adhocratie. Elle s’apparente au type d’organisation identifié
par thomas Burns et George stocker. Cette configuration définie une structure relativement
fluide ou le pouvoir va passer constamment d’un individu à l’autre, l’organigramme est plat, il
n’y a pas une hiérarchie définir. Le principal mode de coordination c’est l’ajustement mutuel,
on a une communication informelle. L’environnement dans lequel évolue ce type
d’organisation est un environnement dynamique et complexe, caractérisé par une
concurrence importante. Ce type d’organisation est caractérisée par une instabilité
importante dans la mesure où-elle susceptible de connaitre des évolutions en fonction des
circonstances du marché. Elle correspondrait à la structure matricielle. Les individus qui
évoluent dans ce type de structure sont hautement qualifiés et la stratégie repose en partie
sur les capacités d’apprentissage des dirigeants de cette organisation.
Pendant longtemps H.Mintzberg ne décrivait que 5 configurations organisationnelles de base et depuis
1989 il a complété sa typologie par deux configurations supplémentaires :
6- L’organisation missionnaire : elle repose sur une idéologie dominante. Elle repose également
sur un système de valeur, de normes, et de croyances auxquels l’ensemble des individus de
l’organisation adhère. Cette forme structurelle est mobilisatrice et peut conduire à l’isolation
vis à vis de l’environnement. La standardisation des normes est le principal mode de
coordination de règle et de valeurs qui vont être commune aux membres de l’organisation.
7- L’organisation politique : la politique est également présente dans toutes organisations. Ici la
politique va être dominante et va prendre le dessus. Cette structure est centrée sur les conflits
de pouvoir. Elle peut être considérée comme une organisation transitoire. Elle n’est pas stable
et ne va pas perdurée. Elle va être temporairement en crise. Les notions traditionnelles de
coordination des taches ne vont plus exister et vont être temporairement remplacée par des
jeux de pouvoirs informels. Ce type de configuration peut avoir dans certain cas des effets
favorables notamment car elle peut entrainer une forme de résolution de conflit. Cela peut
aussi avoir pour effet la disparition de l’organisation.
En conclusion H.Mintzberg montre la très grande relativité des structures d’entreprises par rapport à
l’environnement, la technologie, la stratégie autant de paramètres complexes. Actuellement les
travaux sur la structure des entreprises sont encore largement dominés par une vision contingente des
organisations.
Chapitre 6 : La décision dans les organisations
Une organisation peut être perçue comme un lieu où se prennent des décisions.
THEORIE ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
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Pendant longtemps, la décision dans les organisations était considérée comme un acte rationnel se
déroulant de manière logique. Puis progressivement les théories ont été amenées à prendre en
compte un certain nombre de facteurs qui ont fait de la décision un phénomène plus complexe.
La décision est la partie la moins visible de la politique générale d’une entreprise. Elle revêt cependant
une importance cruciale dans la mesure où à travers elle, les idées et les ambitions des individus vont
se transformer en actions stratégiques.
Sur le plan de la théorie de la décision on peut distinguer 5 conceptions fondamentales de la prise de
décision dans les organisations :
I- Le modèle classique de la décision ou le modèle de HARVARD :
La théorie classique de la décision s’appuie sur la rationalité absolue du décideur ; cette théorie est
aussi appelée modèle de « l’acteur unique ou encore « modèle de la décision rationnelle ». Le modèle
classique de la rationalité absolue repose sur des hypothèses très fortes (mais éloignées de la réalité) :
- Unicité des décideurs : une seule personne qui prend les décisions
- L’existence d’objectif clairement définies
- L’existence d’un système de préférence, ordonnées et stable dans le temps.
- La connaissance parfaite de toutes les stratégies possibles et de leurs conséquences.
- La possibilité d’évaluer toutes les stratégies possibles en fonction de leurs préférences.
Ce modèle suppose une information disponible et complété, mais aussi une liberté totale du décideur.
Dans le cadre de ce modèle, la décision est le résultat d’un processus et le choix de l’acteur est le
meilleur possible. Il connait toutes alternatives possibles et leurs conséquences et poursuit les mêmes
objectifs que ceux de l’entreprise.
La décision est rationnelle lorsque l’individu sélectionne l’alternative qui va le conduire au meilleur
résultat global en fonction de son système de valeur. Le décideur est ici un homo economicus qui arrive
à maximiser la satisfaction de ses objectifs.
Cependant malgré le fait que ce modèle ne corresponde que très faiblement à la réalité, il est devenu
le modèle dominant de ma gestion.
II- Le modèle de la rationalité limitée d’Herbert Simon
L’œuvre d’Hebert SIMON (prix nobel en 1978), « administrative behavior, a study of decision making
processes in administrative organization) (1945), consacrée à la théorie des organisations, est
aujourd’hui considérée comme une œuvre majeure par tous les spécialistes de management.
H.SIMON va s’opposer au postulat de la rationalité parfaite (absolue) développée par les chercheurs
de Harvard. Il va proposer le concept de rationalité limitée pour analyser les comportements
organisationnels et la prise de décision (notion qui lui a valu le prix Nobel d’économie tant ce concept
a révolutionné la microéconomie).
A) le modèle décisionnel de SIMON
Ce modèle est plus réaliste que le précédent dans la mesure où il part de l’observation des
comportements des individus. On prend en compte le fait que l’organisation est composée de
multiples acteurs qui évoluent en situation de rationalité limité.
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Il part du principe que l’environnement est trop complexe pour être complètement maitrisé. Il faut
donc partir des limites des capacités humaines. L’individu n’a pas une vision globale de
l’environnement de l’organisation. L’individu ne peut pas traiter la totalité de l’information dont il
dispose. L’individu n’a pas de préférence claire et ordonnée mais plutôt des aspirations, des souhaits
qui vont varier selon les moments. L’individu ne va pas chercher la meilleure solution, une solution
optimale, il va seulement chercher un certain niveau de satisfaction. Pour H.SIMON, l’optimum est
« une utopie ».
B) Le concept de rationalité limitée et prise de décision
H.SIMON va remettre en cause l’idée d’un optimum dans la prise de décision. A travers ses recherches
empiriques il va montrer que ce qui déclenche le plus souvent la décision se sont des problèmes
organisationnels. Le problème sera soit connu ou soit inconnu. Il distingue ses deux problèmes :
- si un problème connu se pose : le décideur va appliquer le processus qu’il connait qui a déjà était
appliqué sur des problèmes similaire, afin de résoudre le problème.
- si le problème n’est pas connu : le décideur se retrouve face à un problème qui ne connait pas alors
il va chercher une solution satisfaisante en le rapprochant à un problème connu de manière a lieu
appliquer une solution de routine. S’il n’y arrive pas alors il envisagera une solution nouvelle. SIMIN
prend en compte que le décideur est influencé par l’environnement intérieur et extérieur à
l’organisation.
Pour H.SIMIN les processus de résolution des problèmes obéissent à des solutions satisfaisantes et non
pas à des solutions optimales.
Ce modèle est aussi appelé « système de traitement de l’information » et insiste sur l’acquisition et le
traitement de l’information (et non seule idée d’un seuil de satisfaction).
III- Charles LINDBLOM et le modèle politique
Le politologue C.LINBLOM (1959) va proposer un modèle d’analyse de la prise de décision : son
approche va être construite autour des intérêts propres aux différents acteurs d’une organisation. Il
va envisagé l’organisation comme une ensemble de joueurs qui vont avoir leurs propres intérêts, leurs
propres objectifs, stratégies, et surtout les individus vont détenir un contrôle sur les ressources
particulière de l’organisation. Pour lui l’organisation n’a pas d’objectif qui soit clairement définit sur ce
point il rejoint SIMON. Dans ce modèle la prise de décision ne va pas être le résultat de la spécification
d’objectif poursuivit. Les décisions au sein de l’organisation vont donc être prises par des acteurs
indépendants avec des intérêts divergents. Les acteurs vont donc devoir se mettre d’accord sur de
petites décisions négociées sans nécessairement s’accord sur de grand objectif. A travers ce modèle
de prise de décisions, le choix des acteurs va se faire suivant une stratégie « de petits pas » : on va
éviter les bouleversements et changements trop radicaux. Ce modèle témoigne de l’importance de la
négociation et du poids des jeux d’influence et de pouvoir dans la prise de décision.
IV- La théorie comportementale de RICHARD CYERT et JAMES MARCH
A- La description du modele
Disciples de H.SIMON, Richard CYERT et james MARCH se sont efforcés de donner un caractère
« opératoir » aux idées de SIMON, à travers leur ouvrage intitulé « A behavioral theory of the firm »
(1963). Ils décrivent les organisations comme des processus dynamiques et continus de prise de
décision, relativement complexes. Pour eux, l’organisation est considérée comme « un groupe de
participations » avec des attentes différentes et que tous ont un intérêt à la bonne marche du système.
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En d’autres termes, l’organisation est considérée comme un ensemble de coalitions. On ne considère
plus l’individu en tant que personne isolé. Il existe donc des négociations continues entre coalitions
qui conduisent aux prises de décisions. Ainsi selon eux dans les entreprises, la prise de décision
s’articule autour d’un certain nombre de principes qui résultent de l’observation et des recherches
des deux auteurs :
- Les traitements séquentiel des problèmes : il va s’agir de résoudre des problèmes c’est-à-dire
d’une manière générale d’organisation. L’organisation va découper les problèmes en sous
problème : chaque coalition va tenter de résoudre ces propres problèmes : rationalité locale
de chaque participant aux intérêts communs. La recherche d’une solution satisfaisante dans
l’organisation va se mettre en place lorsque des problèmes se posent : ces problèmes seront
réduits à des sous problème traités par les différentes coalitions qui composent l’organisation.
- La recherche de solutions en termes de problèmes de proximité : sans problème véritables, les
organisations ne vont pas chercher à prendre des décisions qui ne vont pas entrainer de grands
bouleversements et des changements radicaux. Elle ne recherche pas l’optimum mais des
solutions satisfaisantes. Des acteurs innovent que très rarement pour résoudre des problèmes
concrets, rencontrés dans le cadre de l’organisation.
- La limitation (voir élimination) de l’incertitude : elle fonctionne dans un environnement qui
évolue. L’organisation va chercher à éliminer au max les incertitudes qui caractérisent sont
environnement, de l’évolution de la consommation d’un produit qu’elle propose. L’un des
objectif de l’organisation est de rendre prévisible l’évolution de son environnement.
- Le concept d’apprentissage organisationnel : ils vont poser la thèse novatrice que l’entreprise
peut être appréhendée comme un lieu d’apprentissage collectif. L’apprentissage
organisationnel peut être défini comme « l’expérience acquise par les effets de décision
précise antérieurement et qui transforme progressivement le comportement de
l’organisation ». Avec le temps, les organisations vont modifier leurs comportement et leurs
perceptions de leur environnement en fonction de leurs expériences posées ce qui leur
permettre d’adopter leurs comportements en sélectionnant des solutions qui fonctionnent le
mieux voir de changer leurs objectifs en fonction des résultats obtenus.
Cette vision de l’organisation a permis de mettre en évidence que l’importance de la négociation et de
la notion d’arbitrage. Cela a introduit un concept central qui est celui de l’apprentissage
organisationnel.
V- La théorie de la poubelle (ou a Garbage Can Theory)
En 1972, James MARCH (1928), Michael COHEN (1945-2013) et Joan OLSEN (1939) publier un article
qui va avoir un grand retentissement en matière de théorie de la décision : « A garbage can model of
organisation choice … ». Ce modèle a était développé pour décrire la prise de décision dans les
universités caractériser « d’anarchie organiser ».
Un tel contexte est caractérisé par :
- Une forte ambiguïté des préférences de décideurs
- Une importance du raisonnement par tâtonnement
- Un degré particulièrement fluctuant d’engagement des acteurs
Ce contexte est trouvé dans des organisations publiques. La complexité de leurs structures va rendre
toutes décisions rationnelles difficiles voire impossibles. Ce sont des organisations qui ne vont pas
produire des biens et services qui vont véritablement chercher une structure adéquate : ils n’ont pas
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ce souci de survie et de rentabilité et il n’est pas évident de les faire adopter à leurs environnement.
Ces auteurs proposent de caractériser leurs modèles.
Les composantes du modèle sont :
- Les flux d’opportunité des choix : ce sont des occasions de décisions qui émanent des différents
systèmes formels (décision de recrutement, de promotion, de budget.)
- Les flux de problèmes : ce sont des problèmes qui arrivent progressivement. Les problèmes ne
se limitent pas aux problèmes de gestion de l’organisation mais concernent des problèmes.
Les problèmes ne se limitent pas au problème de gestion de l’organisation mais concernent
des problèmes plus personnels, relationnels pour lesquels il va falloir tenir compte.
- L’existence d’un stock de solution : il s’agit ‘un ensemble de réponses toutes prêts et qui ne
vont pas forcément répondre à des problèmes spécifiques.
- Les participants vont être amené à faire des choix, ce prendre des décisions. Ils ont des
préférences et des valeurs même si celle-ci manquent de stabilité et qu’elle ne soit pas
toujours bien connu.
Une décision est alors considérée comme le résultat de la rencontre fortuite entre des problèmes, des
solutions et des décideurs lors d’une opportunité de choix. L’intérêt de ce modèle est de souligner la
part de hasard qui accompagne la prise de décision dans les organisations.
Ce modèle marque la fin d’une illusion : celle de la rationalisation possible des organisations
complexes. On a limité être rationalité en raison de l’environnement mais pas au niveau de l’individu.
Il suggère l’acceptation de l’incohérence ou de « l’irrationalité relative des organisations. La
comparaison avec la poubelle se fait dans la mesure où on va déverser les détritus ont s’amonceler
dans la poubelle. Dans la cadre des organisations, les décisions vont être le dut de la rencontre de
problème, de solutions, de décideurs, de partenaires qui vont parcourir l’organisation et qui vont à un
moment donner se rencontre de façon aléatoire. Ces acteurs qualifient ces organisations « d’anarchies
organisationnelle ». La métaphore de la poubelle illustre le caractère aléatoire du processus de
décision qui va donc dépendre de circonstances imprévues. C’est le hasard et l’obligation d’avoir vont
être à l’origine de la prise de décision. Certaines critiques ont été adressées à ce modèle. En effet, il
n’est pas encore suffisamment opérationnalisé ni spécifié. MARCH ne prend suffisamment en compte
les opportunités, seulement les problèmes : il néglige l’existence de comportements innovateurs.
Cependant ce modèle permet d’appréhender la complexité du fonctionnement des organisations
placées dans des situations ambiguës. Il met l’accent sur l’incertitude propre à la prise de décision.
Chapitre 7 : Nouvelles théories économiques de l’entreprise :
Pendant longtemps, les différentes approches de l’organisation ont considéré la firme comme « une
boite noire dans laquelle les actionnaires n’étaient pas distingués des dirigeants. L’organisation interne
de la firme était supposée n’avoir aucun effet sur la prise de décision. Les comportements n’étaient
influencés que par les conditions du marché. La firme était supposée évoluer dans un environnement
sans incertitude et avec une information parfaite. Cette situation a profondément évolué au cours des
trois dernières décennies : tout d’abord, le marché va être considéré lui-même comme un type
d’organisation en général, vont apparaitre comme des systèmes faisant concurrence au marché.
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L’organisation va apparaitre comme un ensemble social d’individu avec des motivations, des objectifs
différents.
I- La firme comme un nœud de contrats : théorie de l’agence
Ce courant va trouver son origine dans les analyses des économistes Adolf BERLE et Gardiner MEANS.
Ils vont considérer la firme comme « un nœud de contrats ».
En 1932, ils vont publier un ouvrage déterminant « l’entreprise moderne et la propriété privé ». L’idée
principale qui est mise en évidence à trouver cet ouvrage est que le développement de la société par
action va générer une séparation de la propriété et contrôle de l’entreprise. Le pouvoir décisionnel va
donc passer des actionnaires (propriétaires de l’entreprise) à des mangers (charge de la gestion de
l’entreprise).
Sur la base de ces travaux deux économistes : Michael JEANSEN (1939) et William MAKLING (1922-
1998) ont proposé, dans un article paru en 1976 de considérer l’entreprise comme un marché régulé
par de multiples contrats. A travers cette théorie, ces auteurs vont définir une relation dite « relation
d’agence » comme un contrat reliant un ou plusieurs agents « le principal » (dépositaire d’une autorité)
à un autre tiers « l’agent » à qui est déléguée la réalisation d’une tâche. Cela implique une forme de
délégation de nature décisionnelle.
Cette relation d’agence comporte plusieurs caractéristiques :
- C’est une relation d’autorité
- Il existe une asymétrie de l’information : les deux parties ne disposent pas de la même
information, le principal ne va pas être parfaitement informé des conditions d’exécution de la
tache confié et réalisé par l’agent.
- C’est l’existence de droit de propriété qui est provisoirement transféré à l’agent.
La situation d’asymétrie de l’information ainsi que les divergences d’intérêts peuvent conduire à des
comportements opportunistes c’est-à-dire que le principal comme l’agent vont être à l’affut de faille.
Dans une organisation il peut exister plusieurs types de relations d’agences : entre une entreprise et
un sous-traitant => autres relations possibles.
Ces deux auteurs soulignant également que la relation d’agence n’est pas nécessairement une relation
de subordination. Cette définition peut s’appliquer à toutes relations de coopération.
Les divers travaux réalisés dans le cadre de cette théorie convergent tous vers l’idée que l’entreprise a
une dimension contractuelle fondamentale (dans la mesure où les acteurs vont avoir des intérêts
divergents).
II- La nature de la firme et couts de transaction :
A- Théorie de la nature de la firme de RONALD COASE
A partir des années 70 les développements de la théorie économique de l’organisation vont
« redécouvrir » un article de Ronald COASE de 1937 intitulé « The nature of the firm ». A travers ses
analyses R. COASE va proposer une explication à l’existence de la firme. La firme n’existé pas à travers
les premières organisations c’était une boite noire. C’est le marché qui permettait une allocation
optimale et efficace des ressources. La firme en tant qu’agent n’avait aucun intérêt. Il va& y avoir u
changement de la perception de la firme au sein des organisations. Il est important de reprendre la
vison classique ou l’information est parfaite, l’environnement est en concurrence pure et parfaite. La
recherche de l’optimum est efficace. Toute cette conception de l’entreprise sera remise en question
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ici. Des entreprises vont s’organisé en interne sans avoir recourt au marché. Il existe des firmes qui elle
s’organise en interne et ne recourt pas aux marchés. Sa thèse va résider dans l’idée que l’entreprise va
constituer un mode d’organisation économique alternative au marché. On raisonne plus en termes de
marché et d’agent éco qui passe par le marché, cette fois ci la firme sera considérer comme le marché.
Ce seront des modes d’organisation différente qui se feront concurrence. Elle va constituer une
organisation plus efficace que le marché en permettant d’économiser des couts de transaction. En
effet la coordination des activités économiques par le marché est assurée par le système des prix alors
que la coordination au sein d’une organisation va s’effectuer à partir de la hiérarchie (par les règles).
L’existence de ses couts est un fait la firme va chercher à les minimiser. Elle va essayer de les internalisé
afin de les minimiser.
Carl DAHLMAN c’est proposé de définir ces couts de transactions. Ces couts sont généralement
regroupés dans trois catégories :
- Couts de recherche et d’information : elle va faire des enquêtes pour savoir si son produit aura
un intérêt, il y a donc des couts de prospections, une comparaison des différents rapports
qualité prix des prestations déjà proposé similaire à la sienne, des études de marchés.
- Couts de négociations et de décisions : directement rattaché à la rédaction, négations et
direction des contrats.
- Les couts de surveillance et d’exécution : concerne le contrôle de la qualité de la prestation,
vérification de la livraison etc.
Ce concept va permettre d’expliquer pourquoi toutes les transactions ne sont pas des transactions de
marché. C’est du fait de la mise en évidences de ses couts particulier donc qu’il va expliquer que toutes
les transactions ne sont pas des couts de marché et par la même expliquer l’existence de ses firmes
puisqu’elles vont-elles même proposer ses transactions et rechercher à limiter ses couts.
B- La théorie des couts de transaction d’OLIVER WILLIAMSON :
Il est le fondateur de cette théorie. Il a essayé de modéliser les observations faites par R.COASE. Il va
encadrer le concept de cout de transaction par deux considérations :
- Le comportement économique des individus : il va proposer deux éléments qui vont venir
caractériser le comportement des agents : ces individus n’ont qu’une rationalité limité c’est-
à-dire ils ne vont pas chercher à optimiser ou à rechercher une solution optimale mais une
solution qui leurs paraitra satisfaisante. Les individus vont aussi adopter des comportements
opportunistes c’est-à-dire qu’ils vont rechercher leurs intérêts personnels.
- L’environnement de la transaction : l’environnement est une donnée complexe, incertaine, qui
fait que donc le contexte dans lequel évolue l’organisation est risqué car l’information est très
incomplète.
La justification de l’économie des coûts de transaction et l’utilisation de cet argument pour étudier les
organisations sont principalement dues aux travaux d’Oliver WILLIAMSON.
La démarche de WILLIAMSON occupe une place très particulière dans l’approche économique des
organisations. Son apport se situe principalement dans le prolongement de l’analyse de R.COASE.
La notion de coût de transaction recouvre l’ensemble des dépenses entrainées par le contrat qui définit
le transfert de propriété entre individus ou entre organisations. Ces couts vont être fonction du
comportement des individus qui participent à la transaction ainsi que des propriétés objectives du
marché.
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De ces divers postulats il va tirer deux enseignements. Comme les agents ont une rationalité limité,
qu’ils ont des comportements opportunistes, il en déduit qu’il est impossible d’établir des contrats
précis et complets. Toutes transactions comportent un risque qui ne peut pas être totalement réduit.
Selon lui la coordination par l’entreprise va rester préférable à la coordination par le marché dans la
mesure où l’entreprise dispose quelque chose que le marché n’a pas, qui est la hiérarchie. Il parle de
hiérarchie pour parler des règles qui permettront de réduire les couts. Il va établir des conditions pour
lesquelles les formes organisationnelles seront plus avantageuses que les marchés. Il va rechercher
des formes d’organisations qui vont être les plus efficaces, et seront donc préférables comme mode
de coordination. Il va s’intéresser à des formes hybrides d’organisation. Il entend par cela toutes
formes d’alliances qui sont faite entre entreprises, réseau d’entreprise, franchise, etc. elles sont
particulière mais vont permettre de passer directement par entreprise au lieu de passer par le marché.
III- Les approches évolutionnistes de la firme
A) La théorie évolutionniste de la firme de RICHARD NELSON et SIDNEY WINTER
Depuis quelques années les théories de la firme fondées sur les compétences se développent. La
théorie évolutionniste de la firme, développée par Sidney WINTER et Richard NELSON en 1985 s’inscrit
dans cette perspective.
L’école évolutionniste par du principe que le moteur de l’entreprise n’est pas constitué par la
recherche du profit mais par sa volonté de survie. Ces auteurs vont suggérer l’étude des « mécanismes
d’adaptions au milieu » des entreprises leurs compacités d’innovation, d’apprentissage et d’auto-
organisation.
Cette théorie va assimiler l’entreprise à un organisme qui pour s’adapter aux exigences de son
environnement va développer un apprentissage sous la forme d’un ensemble de « routines
organisationnelles ».
C’est sur une métaphore empruntée à la conception biologique de l’évolution, celle de la « sélection
naturelle » que NELSON et WINTER ont élaboré leur théorie. Le terme évolutionnisme découle d’un
double processus :
- Une sélection naturelle par l’environnement
- Le développement d’un comportement de recherche per l’entreprise de solution innovante
pour gérer leurs activités.
Ainsi les processus de sélection vont reposer sur trois éléments déterminants :
1) Les routines : le rôle jouer per les gênes. Elles vont constituer un héritage dans l’évolution des
firmes qui vont ainsi conserver les caractéristiques de leurs passés. La notion de routine est
une notion relativement large, mais qui peut correspondre au savoir-faire dans une
organisation. Elles peuvent faire référence à un modèle d’activité répétitif. Ces savoirs faires
se construisent au travers d’un processus d’exécutions routinières, qui est en grande partie
inconsciente et de manière naturelle.
2) De la recherche à l’innovation : « d’un moment à l’autre les membres d’une firme peuvent
engager un examen de ce que la firme fait et de pourquoi elle le fait avec l’idée d’une révision
ou d’un changement radical ». ce terme renvoi à toutes les activités de l’organisation qui sont
associé à l’évaluation des routines en cours et qui peuvent conduire à leurs modifications ou à
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leurs remplacements. C’est ce comportement de recherche qui va conduire la firme à
l’innovation.
3) La sélection par l’environnement : l’environnement agir sur les routines et sur la recherche que
les auteurs vont appeler un mécanisme de sélection. La sélection par l’environnement va être
déterminée par un certain nombre de contritions : externe et interne.
B) L’analyse de la firme de MASAHITO
Les travaux plus récents de l’économiste Japonais Masahito AOKI (1988) ont contribué à élargir la
théorie économique de l’entreprise Il part du constat que les entreprises américaines et japonaises
fonctionnement différemment. Suivant ses analyses ce qui les différencie, c’est la structure des
échanges d’informations :
- L’entreprise américaine se caractérise par une forte spécialisation, un mode hiérarchique et
autoritaire dans la répartition des fonctions et des rôles.
- L’entreprise japonaise a une division du travail plus flexible et une coordination basée sur des
méthodes incitatives et un plus grand partage du pouvoir entre les acteurs.
A partir des observations de cet auteur il va développer deux formes hiérarchiques :
- La firme hiérarchique = américaine
- La firme horizontale= entreprise japonaise
Il va en déduire que la firme horizontale est mieux adapté à l’environnement contemporain parce
qu’elle est plus flexible et plus propice à l’innovation à l’instar de la firme hiérarchique.