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THERMALISME
Alain DURAND
L’EAU et le THERMALISME
• Propriétés chimiques
• Propriétés physiques
• Effet cure
PROPRIETES CHIMIQUES
• Dépendent de la composition chimique de l’eau :– Eaux chlorurées sodiques (eau de mer)– Eaux bicarbonatées– Eaux sulfurées– Eaux sulfatées– Eaux à composants spécifiques
• pH• Présence de gaz dissous (CO2)
PROPRIETES PHYSIQUES
• Température :T°
• Poussée d’Archimède
• Pression
• Gradient de pression
• Pression osmotique
• Radioactivité (Rn)
TEMPERATURE
• Distinction entre plusieurs types d’eau thermale :
• eaux thermales (Amnéville, Luxeuil les bains …)
• eaux hypothermales (froides : Vittel, Contréxeville ..)
• eaux hyperthermales (Luxeuil les bains …) Boues chaudes
• Boues chaudes
POUSSEE D’ARCHIMEDE
• P arch = ρ V g• Ρ = masse
volumique du liquide ( eau = 1000 Kg/m3, eau de mer 1040 Kg/m3 )
• V = volume immergé
Papp = P – P arch
PRESSION
– Les douches : 3 Kg/cm2 à 2m (± jet brisé au dgt)
– Filiformes : pression 2 à 15 Kg/ cm2
GRADIENT de PRESSION
• P = ρ g h
EFFET CURE
• Changement de cadre de vie (parc thermal …)
• Repos• Changement d’air• ↓ stress : travail,
famille ….• Prise en charge
KINEBALNEOTHERAPIE
• Association des propriétés physiques de l’eau à des soins de kinésithérapie
• Prise en charge assurance maladie : JO du 5 octobre 2000 pages 15765 et 15766
JO• Chapitre IV : kinébalnéothérapiePour les actes du chapitre II, la binébalnéothérapie
donne lieu à supplément :– En bassin (dim mini 2m x 1,80m x0,60m) : 1,2– En piscine (dim mini 2m x 3m x 1,10 m ) : 2,2
• Article 14 bisToutefois, les professionnels qui réalisent leur activité
en bassin ou en piscine peuvent, dans la limite de 2000 coefficients pour le bassin et 4000 coefficients pour la piscine, justifiés par le supplément la binébalnéothérapie,être autorisés à dépasser le plafond d’efficience conventionnellement défini.
THERMALISME ET THALASSOTHERAPIE
• Combinaison des propriétés chimiques de la kinébalnéothérapie et de l’effet cure.
• Théoriquement à chaque pathologie son eau
• Propriétés physiques eau mer > propriétés physiques eau thermale
PRINCIPALES INDICATIONS
• Pathologie ostéo-articulaire, rhumatismale• Affections respiratoires et O.R.L.• Affections dermatologiques• Troubles cardiaques et vasculaires• Pathologie du système nerveux : neurologie
et affections psychosomatiques• Maladies digestives, rénales, métaboliques• Le thermalisme pédiatrique
LA PRISE EN CHARGE
LES DIVERS TYPES DE SOINS
• Cure interne : ingérer de l’eau thermale• Cure externe
– Les bains • Général ou local : action sédative, assouplissante, décongestionnant et
cicatrisante• Bains aéro-gazeux
– Les douches :• Filiformes : pression 2 à 15 Kg/ cm2 : décapante, excoriante, apaisante, massage
profondeur• Baveuse• Pénétrante ou pulvérisée• De Vichy : à 4 mains• De vapeur• Spéciale pour artérite• Locale de gaz thermal
– Pulvérisation d’eau thermale – Applications locales – Boues : illutation ou cataplasme– Kinésithérapie
LES CONTRE INDICATIONS
• Altération sévère de l’état général (,exemple : la mucoviscidose), affections débilitantes ou affections évolutives (Les affections cancéreuses ont longtemps été considérées comme une contre-indication à une cure thermale. Il faut cependant nuancer cette interdiction.
• Pathologies cardio-circulatoires : l’insuffisance cardiaque grave ou décompensée ,l’HTA est sévère ou labile, la phlébite évolutive, l’infarctus de moins de 6 mois, l’AVC de moins de 6 mois, les ischémies aigues ou critiques ± gangrène, les interventions vasculaires de moins de 3 mois, les poussées évolutives des artériopathies inflammatoires
• L’insuffisance veineuse est une contre-indication à la balnéothérapie en eau très chaude.
• Pathologie d’origine respiratoire : insuffisance respiratoire sévère
SUITE
• L’insuffisance rénale sévère est une contre-indication • L’insuffisance hépatique sévère, surtout en cas de présence de
varices oesophagiennes.• maladies contagieuses : Les maladies infectieuses
bactériennes telles que le BK, virales telles que le SIDA maladie, fongiques ou parasitaires
• lésions cutanées non cicatrisées : Les plaies, les escarres, un eczéma surinfecté sont des contre-indications du fait des risques encourus par les patients mais aussi des risques infectieux qu’ils font courir aux autres curistes.
• Rhumatologie : rhumatisme inflammatoire en poussée, Traitement immuno-modulateur ou suppresseur en cours (risque infection opportunistes sévères), Poussée inflammatoire, Fractures non consolidées, OSTEOPOROSE : ATCD de fractures, Sciatique par conflit discoradiculaire, Poussée congestive d’arthrose
INCIDENTS ET ACCIDENTS
• Non respect des CI : aggravation état patho préexistant non ou mal équilibré
• Fonction des techniques thermales utilisées– Réveil ou ↑ douleur : mobilisation, jet (P) …adapter soins ± médi– Poussées évolutives affections motif cure : facteur déclanchant ?– Insuffisance veineuse : eau trop chaudes
• Crise thermale : FIN 1ére SEMAINE : fatigue, insomnie, céphalée, fébricule,↑ patho motif de la cure
• Phénomène de saturation : cure de boisson (fin 2ème semaine)• Fatigue• Liés à concentration de curistes
– Risque bactérien : légionelles …– Mycoses cutanées : humidité, chaleur ambiante
• Dermite orthoergiques– Prurit ± intense : sécheresse cutanée initiale, caractère irritant de certaines
eaux, fréquence des douches– Mette lait ou crème hydratant, savons « sans savon ».
INDICATIONS CARDIO-VASCULAIRES
• PARTICULARITE :La carboxycrénothérapie = thérapie spécifique à Royat
• Facteur thermal principal = CO2 soit sous forme gazeux (gaz thermal) ou sous forme dissoute (eau carbogazeuse)
• Carbocrénothérapie 7 particularités– Produit thermal spécifique très répandu– Modalités d’application très codifiées– Technique de balnéothérapie scientifiquement la + explorée– Effets physio et résultats théra bien établis– Seule crénothérapie physiologique– Seule crénothérapie avec large consensus international– Seule crénothérapie dont spécialistes regroupés : AEC
INDICATIONS CARDIO-VASCULAIRES (suite)
• Indications thérapeutiques :– Maladies CARDIO ARTERIELLES– Syndromes ischémiques = indication majeure ; traitement de la
microcirculation• Artériopathie oblitérante : MI à tous les stades
– Stade II (claudication intermittente)– Stade III (surtout léger retour stade II)– Stade IV : cicatrisation
– Plaie cutanée torpide, ulcère, abcédation tout genre. Ulcère artériel ou artérioveineux : cicatrisation très accélérée
– Syndrome de Raynaud et acrosyndrome– Sclérodermie– HTA légère et labile– Insuffisance veineuse chronique stade I et II
• Techniques : CO2 , bain, douche, couloir de marche , réentraînement à l’effort (kinébalnéothérapie).
INDICATIONS CARDIO-VASCULAIRES (suite)
AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES
• INDICATIONS– DERMATOSES allergiques : Eczéma ; dermatite atopique
du nourrisson, de l’enfant et de l’adulte, urticaire,œdème de Quincke, choc anaphylactique, toxydermie médicamenteuses : syndrome de LYELL. Terrain ATOPIQUE + facteurs environnementaux.
– Psoriasis– Lichen– Rosacée– Ichtyose– Acné– Prurit et prurigos chroniques– Ulcères artério-veineux et veineux– Cicatrice hypertrophique de brûlure– Cicatrisation : détersion, bourgeonnement, épidermisation
AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES (suite)
• SOINS– Cure interne : antiallergique, anti-inflammatoire : ingérer de l’eau chaude– Cure externe
• Les bains : Général ou local : action sédative, assouplissante, décongestionnant et cicatrisante
• Bains aéro-gazeux– Les douches : appaisant, émoliant,
• Filiformes : pression 2 à 15 Kg/ cm2 : décapante, excoriante, apaisante, massage profondeur• Baveuse• Pénétrante ou pulvérisée• De Vichy : à 4 mains• De vapeur• Spéciale pour artérite• Locale de gaz thermal
– Pulvérisation d’eau thermale : décongestionnante, cicatrisante– Applications locales : compresses : apaisantes, sédatives des états infla– Boues : illutation ou cataplasme– Photothérapie : pso, dermatite atopique : UV A, B de préférence aujourd’hui – Scarification : erythrose faciale : décongestionnante– Kinésithérapie
AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES (suite)
PATHOLOGIES PSYCHOSOMATIQUES
• Faire différence entre pathologies psy et neurologique
• Patho psy : CI si état dépressif ++• Neurologie :
– Séquelles AVC, accident neuro– SEP– Maladie neuro dégénératives (Parkinson …)– Névrite, polynévrite
Traitement fondé sur kinébalnéothérapie
PATHOLOGIES ORL ET RESPIRATOIRES
• Pathologie dominée par les PB allergiques : rhinite chronique, sinusite chronique, asthme … et les PB infectieux : sinusite, otite ….
• Pathologies nécessitant l’utilisation de techniques particulières
ALLERGIE CHEZ L’ENFANT
Rhinite allergique
AsthmeDermatite atopique
Allergie alimentaire
0 1/2 1 3 7 15 Age (ans)
ASTHME
• Stade 1• Asthme léger intermittent• < 1 fois par/semaine• Pas de gêne intercritique• DEP normal entre les crises• Symptômes nocturnes < 2 fois/
mois
• Stade 2• Asthme léger persistant• > 1 fois/semaine mais <1 fois / jour• Gêne inter critique légère• DEP > 80 % des valeurs prédites• Symptômes nocturnes > 2 fois /
mois
• Stade 3• Asthme modéré persistant• Symptômes quotidiens• Gêne inter critique modérée• DEP > 60 % < 80 %• Symptômes nocturnes > 1 fois /
semaine
• Stade 4• Asthme sévère persistant• Symptômes permanents• Activité physique limitée• DEP < 60 % des valeurs prédites• Symptômes nocturnes fréquents
TECHNIQUES UTILISEES
• SOINS DE DETERSION / LAVAGE– Bain nasal, irrigation nasale, gargarismes
• AEROSOLTHERAPIE:– Electro-aérosol, inhalation collective, aérosol individuel, aérosol
sonique, aérosol manosonique, humage, pulvérisations
• HYDROTHERAPIE GENERALE:– Bains, douche vapeur, douche au jet, pulvérisation externe
générale
• PRATIQUES MEDICALES COMPLEMENTAIRES
– Douche Filiforme, Insufflation tubaire, Proetz et douche pharyngée
• CURE DE BOISSON
TECHNIQUES UTILISEES
TECHNIQUES UTILISEES
HUMAGEAérosols soniques Irrigation nasale
Lavage de sinus Insufflations tubaires Irrigations nasales
RHUMATOLOGIE
• Principe utilisé en premier = Poussée d’Archimède
• KINEBALNEOTHERAPIE +++++
• Utilisation CHALEUR = antalgique pour arthrose
• Utilisation FROID si inflammation
CONTRE-INDICATIONS SPECIFIQUES
• Traitement immunomodulateur ou suppresseur en cours (risque infection opportunistes sévères)
• rhumatisme inflammatoire en poussée inflammatoire
• Fractures non consolidées• OSTEOPOROSE : ATCD de fractures• Sciatique par conflit discoradiculaire• Poussée congestive d’arthrose
INDICATIONS
• RHUMATISMES DEGENERATIFS
• RHUMATISMES ABARTICULAIRES
• RHUMATISMES INFLAMMATOIRES
RHUMATISMES DEGENERATIFS RHUMATISMES DEGENERATIFS
• RHUMATISMES DEGENERATIFS : ARTHROSE– Maladie cartilage articulaire, lésions associées douloureuses
(hydarthrose, infla synoviale, œdème osseux).– Clinique
• Douleurs méca ± poussées congestives (= CI)• Enraidissement progressif, gène fonctionnelle• Attitudes vicieuses
– Bonnes indications• Choisir le bon moment pour obtenir des résultats fonctionnels,
précoces et durables.• Pas proposer trop tard ; lésions irréversibles, attitudes vicieuses• Pas proposer trop tôt : action sur signes fonctionnels surtout pas
amélioration significative– Localisations
• Mains ? pieds ?• Rachis indications importantes avec prudence : rachialgies aigues,
radiculalgie
RHUMATISMES ABARTICULAIRES
• RHUMATISMES ABARTICULAIRES– Tendinopathie d’insertion : PASH
Crénothérapie : quand douleur rebelle ou gène fonctionnelle– Epichondylite, hanche, genoux et tendon d’Achille– Fibromyalgie : syndrome (Femme; Douleurs diffuses, durables,
permanentes, ↑ effort; Asthénie; Trouble du sommeil; Origine tendinomusculaire, sensation de gonflement des articulations; Douleur à la pression (au moins 11/18 sites)
• TRAIT = TRAMADOLE (dérivé de la gammapantine)• Crénothérapie à tester : fct examen ; chaleur relaxation,
balnéothérapie, reconditionnement progressif à l’effort– Séquelles de trauma– Algodystrophie rebelle– Séquelles orthopédiques : retard consolidation syndromes
algodystrophique– Ostéoporose : controversé– Paget : ±
RHUMATISMES RHUMATISMES INFLAMMATOIRESINFLAMMATOIRES
• RHUMATISMES INFLAMMATOIRES– Polyarthrite Rhumatoïde : Poly synovite inflammatoire
destructrice, déformante; Enraidissement; 3♀ pour 1♂; Douleur, infla, handicap fct lié à infla, aux déformations et aux destructions
– Spondylarthropathie :♂< 30 ans, HLA B27, DRW3; Evolution irrégulière par poussées; Polyarthrose infla qui cicatrise par ossification; Localisation douloureuse sacro iléite
– Arthrite microcristalline : Goutte tophacée chronique , Chondrocalcinose articulaire
– Rhumatisme psoriasiqueEVALUATION RESULTATS : plusieurs études sur PAR, rhuma
pso et spondylarthrite ankylosante ont montré des résultats positifs : ↓ douleurs,↓ réveil nocturne, ↑ mobilité et force de préhension.
EVALUATION DES RESULTATS
– EVALUATION RESULTATS : plusieurs études sur PAR, rhuma pso et spondylarthrite ankylosante ont montré des résultats positifs : ↓ douleurs,↓ réveil nocturne, ↑ mobilité et force de préhension.
– Efficacité jugée sur :• Diminution de la consommation des
corticoïdes• Réduction du nombre des poussées
TECHNIQUES DE SOIN• Cure externe
– Les bains : 10’ (36° = tiéde à 38° = chaud)• Général ou local : action sédative, • Aérobains• Écossaise (Algodystrophie)
– Les douches : 3kg/cm2 à 2m (± jet brisé au dgt)• Filiformes : pression 2 à 15 Kg/ cm2• Baveuse• Pénétrante ou pulvérisée• De Vichy : à 4 mains• De vapeur• Locale de gaz thermal• Pédidouche• Manudouche
– Pulvérisation d’eau thermale– Applications locales– Boues : illutation ou cataplasme. boues, péloides, fangothérapie (45°c car boues ne
brûlent pas)– Massages : hydro massage, hydroxeurs– Kinésithérapie
• KINEBALNEOTHERAPIE +++++ : mobilisation en piscine
TECHNIQUES DE SOIN
Massage Massage sous affusionsous affusion
TECHNIQUES DE SOIN
Un Bain localUn Bain local
TECHNIQUES DE SOIN
Bain en Bain en baignoirebaignoire
TECHNIQUES DE SOIN
Les massages Les massages et la et la pélothérapiepélothérapie
TECHNIQUES DE SOIN
La kinébalnéothérapieLa kinébalnéothérapie
TECHNIQUES DE SOIN
HYDROXEURHYDROXEUR
MERCI DE VOTRE ATTENTION