thermodynamique desinstallationsindustrielles

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BLAISE PASCAL PT 2020-2021 TD 18 – Thermodynamique Thermodynamique des installations industrielles DiïŹƒcultĂ© d’analyse et comprĂ©hension, initiative requise ; DiïŹƒcultĂ© technique et calculatoire ; Exercice important. Flasher ce code pour accĂ©der aux corrigĂ©s Questions de cours 18.1 - DĂ©montrer le premier principe de la thermodynamique appliquĂ© Ă  un ïŹ‚uide en Ă©coulement stationnaire. La dĂ©monstration est notoirement trĂšs longue : outre l’habituel travail de mĂ©morisation, les Ă©tudiants doivent Ă©galement faire un travail de concision, pour tout dire en un minimum de mots et de temps. 18.2 - Pour un composant thermodynamique au choix de l’interrogateur, indiquer son rĂŽle et simpliïŹer l’écriture du premier principe en justiïŹant les hypothĂšses faites. Les composants Ă  connaĂźtre sont le dĂ©tendeur, la turbine, le compresseur, la tuyĂšre, l’échangeur simple ïŹ‚ux, l’échangeur double ïŹ‚ux, le mĂ©langeur et le sĂ©parateur. 18.3 - Rappeler les quatre composants constituant une machine frigoriïŹque, en expliquant leur nĂ©cessitĂ©. J’ai traitĂ© en cours l’exemple de la pompe Ă  chaleur, mais la structure est identique dans toutes les machines frigoriïŹques : compresseur, condenseur (Ă©changeur avec la source chaude), dĂ©tendeur, Ă©vapo- rateur (Ă©changeur avec la source froide). L’idĂ©e essentielle que les Ă©tudiants doivent savoir expliquer est qu’une machine frigoriïŹque rĂ©alise un transfert thermique eïŹ€ectif de sens opposĂ© au sens naturel ... mais lorsque le ïŹ‚uide caloporteur est au contact des sources dans les Ă©changeurs, les « vrais » transferts thermiques ne peuvent se faire que dans le sens naturel. Ainsi, le ïŹ‚uide doit ĂȘtre plus froid que la source froide lorsqu’il est en contact avec elle dans l’évaporateur et plus chaud que la source chaude dans le condenseur. Or en sortie du condenseur le ïŹ‚uide est au moins Ă  la tempĂ©rature de la source chaude, le refroidissement adiabatique dans le dĂ©tendeur est donc indispensable avant l’entrĂ©e de l’évapora- teur. De mĂȘme, en sortie de l’évaporateur le ïŹ‚uide est au plus Ă  la tempĂ©rature de la source froide, l’échauïŹ€ement adiabatique dans le compresseur est donc nĂ©cessaire Ă©galement. 18.4 - Dans un rĂ©frigĂ©rateur, qui du condenseur ou de l’évaporateur est placĂ© dans le compartiment rĂ©frigĂ©rĂ© ? Ă  l’extĂ©rieur du rĂ©frigĂ©rateur ? Pourquoi ? Le condenseur et l’évaporateur sont deux Ă©changeurs dans lesquels le ïŹ‚uide frigorigĂšne change d’état : dans le condenseur, il se liquĂ©ïŹe (= il se condense) en cĂ©dant de l’énergie au milieu extĂ©rieur alors que dans l’évaporateur, il se vaporise en prĂ©levant de l’énergie Ă  son environnement. Dans un rĂ©frigĂ©rateur, le ïŹ‚uide doit prĂ©lever de l’énergie au compartiment rĂ©frigĂ©rĂ©, c’est donc l’évaporateur qui s’y trouve, et la cĂ©der Ă  l’extĂ©rieur, dans lequel se trouve le condenseur. 18.5 - Dans une pompe Ă  chaleur, qui du condenseur ou de l’évaporateur est placĂ© au contact du circuit de chauïŹ€age ? Ă  l’extĂ©rieur de la maison ? Pourquoi ? Le raisonnement est exactement l’inverse du rĂ©frigĂ©rateur, le condenseur se trouve au contact du circuit de chauïŹ€age et l’évaporateur Ă  l’extĂ©rieur de la maison. 1/10 Étienne Thibierge, 19 janvier 2021, www.etienne- thibierge.fr

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BLAISE PASCALPT 2020-2021

TD 18 – Thermodynamique

Thermodynamiquedes installations industrielles

DifficultĂ© d’analyse et comprĂ©hension, initiative requise ;DifficultĂ© technique et calculatoire ;Exercice important.

Flasher ce code pouraccéder aux corrigés

Questions de cours

18.1 - Démontrer le premier principe de la thermodynamique appliqué à un fluide en écoulement stationnaire.

La dĂ©monstration est notoirement trĂšs longue : outre l’habituel travail de mĂ©morisation, les Ă©tudiantsdoivent Ă©galement faire un travail de concision, pour tout dire en un minimum de mots et de temps.

18.2 - Pour un composant thermodynamique au choix de l’interrogateur, indiquer son rĂŽle et simplifier l’écriture dupremier principe en justifiant les hypothĂšses faites.

Les composants Ă  connaĂźtre sont le dĂ©tendeur, la turbine, le compresseur, la tuyĂšre, l’échangeur simpleflux, l’échangeur double flux, le mĂ©langeur et le sĂ©parateur.

18.3 - Rappeler les quatre composants constituant une machine frigorifique, en expliquant leur nécessité.

J’ai traitĂ© en cours l’exemple de la pompe Ă  chaleur, mais la structure est identique dans toutes lesmachines frigorifiques : compresseur, condenseur (Ă©changeur avec la source chaude), dĂ©tendeur, Ă©vapo-rateur (Ă©changeur avec la source froide). L’idĂ©e essentielle que les Ă©tudiants doivent savoir expliquerest qu’une machine frigorifique rĂ©alise un transfert thermique effectif de sens opposĂ© au sens naturel ...mais lorsque le fluide caloporteur est au contact des sources dans les Ă©changeurs, les « vrais » transfertsthermiques ne peuvent se faire que dans le sens naturel. Ainsi, le fluide doit ĂȘtre plus froid que la sourcefroide lorsqu’il est en contact avec elle dans l’évaporateur et plus chaud que la source chaude dans lecondenseur. Or en sortie du condenseur le fluide est au moins Ă  la tempĂ©rature de la source chaude,le refroidissement adiabatique dans le dĂ©tendeur est donc indispensable avant l’entrĂ©e de l’évapora-teur. De mĂȘme, en sortie de l’évaporateur le fluide est au plus Ă  la tempĂ©rature de la source froide,l’échauffement adiabatique dans le compresseur est donc nĂ©cessaire Ă©galement.

18.4 - Dans un rĂ©frigĂ©rateur, qui du condenseur ou de l’évaporateur est placĂ© dans le compartiment rĂ©frigĂ©rĂ© ? Ă l’extĂ©rieur du rĂ©frigĂ©rateur ? Pourquoi ?

Le condenseur et l’évaporateur sont deux Ă©changeurs dans lesquels le fluide frigorigĂšne change d’état :dans le condenseur, il se liquĂ©fie (= il se condense) en cĂ©dant de l’énergie au milieu extĂ©rieur alors quedans l’évaporateur, il se vaporise en prĂ©levant de l’énergie Ă  son environnement. Dans un rĂ©frigĂ©rateur,le fluide doit prĂ©lever de l’énergie au compartiment rĂ©frigĂ©rĂ©, c’est donc l’évaporateur qui s’y trouve,et la cĂ©der Ă  l’extĂ©rieur, dans lequel se trouve le condenseur.

18.5 - Dans une pompe Ă  chaleur, qui du condenseur ou de l’évaporateur est placĂ© au contact du circuit de chauffage ?Ă  l’extĂ©rieur de la maison ? Pourquoi ?

Le raisonnement est exactement l’inverse du rĂ©frigĂ©rateur, le condenseur se trouve au contact du circuitde chauffage et l’évaporateur Ă  l’extĂ©rieur de la maison.

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TD 18 : Thermodynamique des installations industrielles Blaise Pascal, PT 2020-2021

Composants thermodynamiques élémentaires

Exercice 1 : Turbine Ă  gaz oral banque PT | 2 | 1

. Étude d’un composant thermodynamique ;

. ModĂšle du gaz parfait ;

. Bilan d’entropie.

De la vapeur d’eau assimilĂ©e Ă  un gaz parfait Ă©volue dans une turbine horizontale, de section constante ÎŁ = 1 m2,munie d’une hĂ©lice. À l’extĂ©rieur, la tempĂ©rature est constante Ă©gale Ă  T0 = 35 ◩C.

La vapeur est admise dans la turbine Ă  la tempĂ©rature T1 = 400 ◩C et pression P1 = 6,0 bar, et ressort Ă  latempĂ©rature T2 = 100 ◩C sous pression P2 = 1,0 bar. Le dĂ©bit au travers de la turbine vaut D = 1 kg · s−1.

On donne l’expression de l’entropie molaire d’un gaz parfait :

Sm(T, P ) = ÎłR

γ − 1 ln T

T1−R ln P

P1+ Sm(T1, P1) .

DonnĂ©es : masse molaire de l’eau M = 18 g ·mol−1, coefficient isentropique Îł = CP,m/CV,m = 1,3.1 - Rappeler l’expression des deux principes pour un fluide en Ă©coulement stationnaire.2 - On nĂ©glige les variations d’énergie cinĂ©tique. Que dire des Ă©changes de chaleur entre le gaz et l’extĂ©rieur ? Montrerque la puissance cĂ©dĂ©e Ă  la turbine est maximale dans l’hypothĂšse d’un Ă©coulement adiabatique.3 - Calculer la variation d’entropie entre l’entrĂ©e et la sortie. Est-ce en contradiction avec l’hypothĂšse d’un Ă©coulementadiabatique ?4 - Calculer la puissance cĂ©dĂ©e Ă  la turbine en la supposant rĂ©versible.5 - Calculer la vitesse du fluide Ă  l’entrĂ©e et Ă  la sortie de la turbine. Peut-on vraiment nĂ©gliger la variation d’énergiecinĂ©tique ?

Exercice 2 : Compresseur étagé 2 | 2

. Étude d’un composant thermodynamique ;

. ModĂšle du gaz parfait.

On considÚre un gaz parfait, dont les capacités thermiques massiques à pression et volume constants sont respec-tivement

cP = Îł r

Îł − 1 = 1,0 kJ ·K−1 · kg−1 et cV = r

Îł − 1 = 0,714 kJ ·K−1 · kg−1 .

oĂč r = R/M , M Ă©tant la masse molaire du gaz. Partant de conditions initiales (P0 = 1 bar, T0 = 273 K), le gaz estcomprimĂ© jusqu’à la pression P2 = 25 bar. On appelle ÎČ = P2/P0 le taux de compression.

Cet exercice propose de comparer les performances d’un compresseur simple Ă  celles d’un compresseur Ă©tagĂ©,oĂč la compression est rĂ©alisĂ©e en deux Ă©tapes successives sĂ©parĂ©es d’un refroidissement du fluide. On suppose lestransformations dans les compresseurs rĂ©versibles et sans variation d’énergie cinĂ©tique et potentielle du fluide.1 - Exprimer la tempĂ©rature T2 en sortie du compresseur en fonction du taux de compression et de la tempĂ©ratured’entrĂ©e T0.2 - Montrer que le travail indiquĂ© reçu par le fluide dans le compresseur simple vaut

w = Îłr

γ − 1T0

(ÎČ(γ−1)/Îł − 1

).

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TD 18 : Thermodynamique des installations industrielles Blaise Pascal, PT 2020-2021

Ă©changeur

P0, T0

BP

P1, T1 P1, T0

HP

P2, Tâ€Č2

La tempĂ©rature T2 est relativement Ă©levĂ©e, et peut risquer d’endommagercertains Ă©lĂ©ments du compresseur, en particulier les soupapes d’ouverture etde fermeture. Pour contourner cette difficultĂ©, on prĂ©fĂšre utiliser un compres-seur Ă  deux Ă©tages, qui permet d’atteindre le mĂȘme rapport de compressionmais avec une tempĂ©rature finale plus faible.. Dans l’étage basse pression (BP), le fluide est comprimĂ© de façon isentro-pique jusqu’à la pression P1. On note ÎČ1 = P1/P0 le taux de compressioncorrespondant.

. Dans l’étage haute pression (HP), le fluide est comprimĂ© de façon isentro-pique jusqu’à la pression P2. On note ÎČ2 = P2/P1 le taux de compressioncorrespondant.

. Entre les deux Ă©tages, le fluide subit un refroidissement isobare dans unĂ©changeur thermique jusqu’à retrouver sa tempĂ©rature initiale T0.

3 - Montrer que le travail indiquĂ© total wâ€Č que le fluide reçoit dans le compresseur Ă©tagĂ© vaut

wâ€Č = Îłr

γ − 1T0

(ÎČ

(γ−1)/Îł1 + ÎČ

(γ−1)/γ2 − 2

).

4 - On amdet que wâ€Č est minimal si la pression de l’étage intermĂ©diaire vĂ©rifie

P1 =√P0 P2 .

Calculer littĂ©ralement et numĂ©riquement ÎČ1 et ÎČ2 lorsque cette condition est satisfaite.5 - Calculer numĂ©riquement T1 et T â€Č2 dans le cas du compresseur optimisĂ©. Comparer Ă  la tempĂ©rature T2 obtenueprĂ©cĂ©demment. Conclure.6 - Calculer numĂ©riquement le travail indiquĂ© du compresseur Ă©tagĂ© optimisĂ©, et comparer au travail dĂ©pensĂ© pourun compresseur mono-Ă©tagĂ©. Conclure.

Exercice 3 : TuyÚre calorifugée oral banque PT | 2 | 2

. Étude d’un composant thermodynamique ;

. ModĂšle du gaz parfait.

x

P0, ρ0, v0 vs ïżœ v0Une tuyĂšre est une simple conduite de section va-

riable, dans laquelle un gaz se dĂ©tend tout en Ă©tantaccĂ©lĂ©rĂ©. On Ă©tudie l’écoulement d’un gaz parfait dansune tuyĂšre calorifugĂ©e. On suppose nĂ©gligeable la vitessed’entrĂ©e du fluide par rapport Ă  sa vitesse de sortie. Lesgrandeurs d’entrĂ©e de la tuyĂšre sont indicĂ©es 0.

1 - Montrer que h(x) + 12v(x)2 = cte, avec h l’enthalpie massique du gaz et v la vitesse d’écoulement dans la tuyĂšre.

2 - En déduire que

v(x) =

√2γγ − 1

(P0ρ0− P (x)ρ(x)

)avec Îł le coefficient isentropique du gaz.3 - Dans l’hypothĂšse d’un Ă©coulement rĂ©versible, Ă©tablir alors la loi de BarrĂ© de Saint Venant,

v(x) =

√√√√ 2γγ − 1

P0ρ0

[1−

(P (x)P0

) γ−1γ

].

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Machines thermiques

Exercice 4 : Cycle réfrigérant au CO2 oral banque PT | 1 | 1 |

. Cycle frigorifique ;

. Exploitation d’un diagramme des frigoristes.

Le CO2 (R744) est un fluide frigorigĂšne qui est de plus en plus utilisĂ© car il est considĂ©rĂ© comme un fluideĂ©cologique : son impact sur la couche d’ozone est nul et son impact sur l’effet de serre est faible 1. Ses caractĂ©ristiquesthermodynamiques sont excellentes et permettent d’envisager un bel avenir pour ce fluide, malgrĂ© les pressions deservice beaucoup plus Ă©levĂ©es que celles des HFC qui peuvent poser des problĂšmes de sĂ©curitĂ©. Le diagramme desfrigoristes du CO2 est reprĂ©sentĂ© figure 1.On s’intĂ©resse Ă  un cycle rĂ©frigĂ©rant, parcouru par du CO2, selon les Ă©tapes suivantes :

. une compression adiabatique rĂ©versible d’un Ă©tat 1 (P1 = 35 bar, vapeur saturante sĂšche) jusqu’à P2 = 90 bar ;

. un refroidissement isobare jusqu’à T3 = 40 ◩C ;

. une dĂ©tente adiabatique jusqu’à la pression P4 = P1 ;

. une transformation isobare jusqu’à retrouver l’état de dĂ©part.

Figure 1 – Diagramme des frigoristes du CO2.

1 - Justifier l’allure des courbes isothermes en utilisant les cas limites.2 - Dessiner le cycle sur le diagramme.3 - On utilise cette machine en fonctionnement frigorifique. Dans quel sens le cycle est-il parcouru ?4 - Calculer la chaleur Ă©changĂ©e avec la source froide.5 - Calculer l’efficacitĂ© du cycle. Comment l’amĂ©liorer ?

1. Historiquement, les fluides massivement utilisĂ©s Ă©taient des chlorofluorocarbures CFC, au trĂšs fort potentiel d’effet de serre et Ă  fortimpact sur la couche d’ozone. Ils ont Ă©tĂ© remplacĂ©s Ă  partir des annĂ©es 1980 par les hydrofluorocarbures HFC, sans impact sur la couched’ozone mais dont le potentiel de rĂ©chauffement global Ă  100 ans (qui quantifie leur impact de long terme sur le rĂ©chauffement climatique)est plusieurs centaines voire milliers de fois supĂ©rieur Ă  celui du CO2, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de leur trouver des alternatives.

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Exercice 5 : Cycle de Hirn d’une centrale thermique 2 | 1 |

. Cycle moteur ;

. Exploitation d’un diagramme entropique.

surchauffeur

générateurde vapeur

condenseur

alternateur1

2 3

45

6

pompe

Figure 2 – Turbine Ă  vapeur Ă©tagĂ©e.

On s’intĂ©resse Ă  l’installation reprĂ©sentĂ©e figure 2, qui modĂ©lise une centrale thermique Ă  flamme (gaz ou charbon).Le fluide thermodynamique est de l’eau, qui suit un cycle de Hirn avec resurchauffe.

L’eau liquide est chauffĂ©e par une chaudiĂšre thermique dans un gĂ©nĂ©rateur de vapeur, qui dĂ©bite de la vapeur d’eauĂ  550 ◩C et 100 bar (Ă©tat 1). Cette vapeur subit une dĂ©tente adiabatique rĂ©versible dans une premiĂšre turbine ditehaute pression, d’oĂč elle sort Ă  la pression de 10 bar (Ă©tat 2). Un surchauffeur isobare, lui aussi reliĂ© Ă  la chaudiĂšre,ramĂšne la vapeur Ă  la tempĂ©rature initiale (Ă©tat 3). La vapeur passe ensuite dans la seconde turbine, dite bassepression, d’oĂč sort de l’eau Ă  la tempĂ©rature de 40 ◩C (Ă©tat 4). Cette eau est envoyĂ©e dans un condenseur d’oĂč ellesort Ă  l’état de liquide juste saturant (Ă©tat 5), puis elle est pompĂ©e de maniĂšre adiabatique rĂ©versible (Ă©tat 6) etrenvoyĂ©e en entrĂ©e du gĂ©nĂ©rateur de vapeur oĂč elle subit un Ă©chauffement isobare. Les arbres des deux turbines sontliĂ©s entre eux.1 - Tracer le cycle parcouru par l’eau dans le diagramme entropique de la figure 3. Pourquoi le point 6 est-il confonduavec le point 5 ? Commenter son sens de parcours.2 - En dĂ©duire la tempĂ©rature de l’eau dans l’état 2 et l’état de l’eau dans l’état 4.3 - DĂ©terminer les enthalpies massiques de l’eau aux six points du cycle. Comment interprĂ©ter physiquement l’éga-litĂ© h5 = h6 ?4 - DĂ©terminer le travail massique disponible sur l’arbre des turbines.5 - Si on considĂšre que l’alternateur a un rendement Ă©lectromĂ©canique de 90%, dĂ©terminer le dĂ©bit d’eau Ă  imposerpour obtenir une puissance Ă©lectrique de 400MW.6 - Quelle est la quantitĂ© de chaleur massique dĂ©pensĂ©e au surchauffeur ?7 - Calculer le rendement thermodynamique de l’installation.

Exercice 6 : Cycle de Rankine d’une centrale nuclĂ©aire 2 | 2 |

. Cycle moteur ;

. Exploitation d’une table thermodynamique ;

. TracĂ© qualitatif d’un diagramme des frigoristes.

Le circuit secondaire d’une cen-trale nuclĂ©aire est constituĂ© en pre-miĂšre approche d’un gĂ©nĂ©rateur de va-peur (GV), d’une turbine (T) reliĂ©e Ă un alternateur, d’un condenseur (C)et d’une pompe d’alimentation secon-daire (P) comme l’illustre la figure ci-contre.

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TD 18 : Thermodynamique des installations industrielles Blaise Pascal, PT 2020-2021

Figure 3 – Diagramme entropique de l’eau.

Le fluide secondaire (de l’eau) subit le cycle thermodynamique suivant :. 1 7→ 2 : dĂ©tente adiabatique rĂ©versible dans la turbine ;. 2 7→ 3 : liquĂ©faction isobare totale dans le condenseur ;. 3 7→ 4 : compression adiabatique rĂ©versible dans la pompe d’alimentation secondaire ;. 4 7→ 1 : Ă©chauffement puis vaporisation isobare totale dans le gĂ©nĂ©rateur de vapeur.

Le tableau ci-dessous donne l’état thermodynamique de l’eau en certains points du cycle :Point Pression TempĂ©rature État du fluide Enthalpie massique Entropie massique

(bar) (K) (kJ · kg−1) (kJ ·K−1 · kg−1)1 70 559 Vapeur saturante 2773,5 5,81622 0,05 306 MĂ©lange diphasique3 0,05 Liquide saturant 137,8 0,47634 70 Liquide sous-saturĂ©

DonnĂ©e : extrait de table thermodynamique de l’eau diphasĂ©e.

1 - Tracer l’allure du cycle en diagramme des frigoristes P = f(h).2 - Établir le thĂ©orĂšme des moments reliant l’entropie massique au point 2 s2, x2 le titre en vapeur, sV 2 l’entropiemassique de la vapeur saturante de l’isotherme passant par le point 2 et sL2 est l’entropie massique du liquide saturantde la mĂȘme isotherme.

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TD 18 : Thermodynamique des installations industrielles Blaise Pascal, PT 2020-2021

3 - Calculer le titre massique en vapeur x2 et l’enthalpie massique h2. En dĂ©duire le travail massique indiquĂ© wiTĂ©changĂ© par le fluide dans la turbine. Calculer sa valeur numĂ©rique.4 - En raisonnant Ă  partir de l’identitĂ© thermodynamique, montrer que le travail massique indiquĂ© fourni par lapompe au fluide vaut

wiP = v(P4 − P3) ,avec v le volume massique du liquide supposĂ© incompressible. Calculer sa valeur numĂ©rique et commenter.5 - DĂ©terminer la tempĂ©rature T3. Calculer la chaleur massique qeC Ă©changĂ©e par le fluide avec le condenseur.6 - Calculer la chaleur massique qeGV Ă©changĂ©e par le fluide dans le gĂ©nĂ©rateur de vapeur.7 - En dĂ©duire le rendement de ce cycle puis celui du cycle de Carnot de mĂȘme sources froide et chaude. Commenter.

Exercice 7 : TurborĂ©acteur simple flux d’aprĂšs Ă©crit CCINP PC 2020 | 2 | 2 |

. Étude d’un moteur ;

. ModĂšle du gaz parfait.

On qualifie de turbomachines les machines transfĂ©rant de l’énergie entre un fluide et un axe en rotation. EllesprĂ©sentent deux grands avantages par rapport aux moteurs Ă  piston : d’une part, leur conception nĂ©cessite moins depiĂšces et permet une masse plus lĂ©gĂšre ; d’autre part le fluide caloporteur peut ĂȘtre directement utilisĂ© comme moyende propulsion en le laissant se dĂ©tendre dans une tuyĂšre. En revanche, leur rendement chute drastiquement Ă  faiblepuissance et leur temps de rĂ©ponse est consĂ©quent. Ainsi, les turbomachines sont omniprĂ©sentes en aĂ©ronautique maiscomplĂštement absentes, par exemple, du secteur automobile.

Cet exercice propose d’étudier un modĂšle simple de turbomachine : un turborĂ©acteur Ă  simple flux. Ces turbo-rĂ©acteurs Ă©taient trĂšs utilisĂ©s au milieu du XXe siĂšcle, mais ils sont fortement consommateurs de carburant et trĂšsbruyants, si bien qu’ils sont aujourd’hui rĂ©servĂ©s Ă  quelques avions militaires.

On considĂšre un avion volant Ă  une vitesse de croisiĂšre V = 260 m · s−1 par rapport Ă  l’air considĂ©rĂ© au repos. Àcette altitude, l’air est Ă  34,5 kPa et −40 ◩C (Ă©tat A). L’objectif est de calculer la force de poussĂ©e produite par leturborĂ©acteur, donnĂ©e par

F = Dm(ve − V )avec Dm le dĂ©bit d’air au sein du turborĂ©acteur et ve la vitesse d’éjection des gaz en sortie de tuyĂšre, exprimĂ©e dansle rĂ©fĂ©rentiel liĂ© Ă  la tuyĂšre.

Le turborĂ©acteur est schĂ©matisĂ© figure 4. L’air y traverse les cinq composants suivants, avec un dĂ©bit massiqueconstant Dm = 45 kg · s−1.. Le diffuseur permet de ralentir le flux d’air de maniĂšre adiabatique rĂ©versible, de sorte qu’en sortie du diffuseur(Ă©tat B) l’énergie cinĂ©tique du gaz est nĂ©gligeable.

. Le compresseur comprime l’air avec un rapport de compression r = PC/PB = 10. Le compresseur Ă©tant imparfait,la compression n’est pas parfaitement isentropique : en sortie du compresseur (Ă©tat C), on a TC = 230 ◩C.

. L’air est mĂ©langĂ© de maniĂšre isobare Ă  du carburant enflammĂ© dans la chambre de combustion, ce qui permetde porter la tempĂ©rature du mĂ©lange Ă  1200 ◩C (Ă©tat D).

. La turbine a pour rĂŽle de prĂ©lever juste assez d’énergie pour alimenter le compresseur. Le mĂ©lange de gaz y subitune dĂ©tente adiabatique rĂ©versible (Ă©tat E).

. Enfin, l’air subit Ă©galement une dĂ©tente adiabatique rĂ©versible dans la tuyĂšre, sans Ă©change de travail mais enaugmentant fortement sa vitesse. À la sortie de la tuyĂšre (Ă©tat F ), le mĂ©lange gazeux est rejetĂ© dans l’atmosphĂšreĂ  la pression atmosphĂ©rique.Toute l’étude est menĂ©e dans le rĂ©fĂ©rentiel liĂ© au turborĂ©acteur. Le mĂ©lange gazeux est assimilĂ© Ă  un gaz parfait

d’exposant adiabatique Îł = 1,35 et de capacitĂ© thermique isobare cp = 1,1 kJ ·K−1 · kg−1 constants. Les variationsd’énergie potentielle sont nĂ©gligĂ©es. L’énergie cinĂ©tique du fluide est nĂ©gligeable entre l’entrĂ©e du compresseur et lasortie de la turbine.1 - ReprĂ©senter le cycle suivi par le mĂ©lange gazeux dans un diagramme (T, s) qualitatif. On rappelle qu’une isobares’y reprĂ©sente par une branche d’exponentielle croissante.2 - DĂ©terminer la tempĂ©rature TB en fonction de TA, V et cp ; puis la pression PB en fonction de PA, TA, TB et Îł.3 - DĂ©terminer le travail massique wcomp fourni Ă  l’air par le compresseur.4 - Que vaudrait la tempĂ©rature T â€ČC si la compression Ă©tait idĂ©ale, c’est-Ă -dire isentropique avec le mĂȘme rapportde compression ? Quelle serait alors le travail massique wâ€Čcomp fourni par le compresseur ? En dĂ©duire son rendementisentropique.

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TD 18 : Thermodynamique des installations industrielles Blaise Pascal, PT 2020-2021

Figure 4 – SchĂ©ma d’un turborĂ©acteur simple flux.

5 - DĂ©terminer la puissance Pch reçue par le mĂ©lange gazeux dans la chambre de combustion.6 - Sachant que le travail fourni par la dĂ©tente du gaz dans la turbine est intĂ©gralement reçu par le compresseur,exprimer la tempĂ©rature TE en fonction de TB , TC et TD. En dĂ©duire la valeur de la pression PE .7 - DĂ©terminer la tempĂ©rature TF Ă  laquelle le mĂ©lange gazeux sort de la tuyĂšre. En dĂ©duire la vitesse ve d’éjectiondes gaz.8 - DĂ©terminer la puissance P fournie au turborĂ©acteur par la force propulsive. En dĂ©duire son rendement thermo-dynamique. Commenter la valeur obtenue en la comparant au rendement d’autres installations motrices.

Autres installations

Exercice 8 : Puits canadien exemple officiel oral CCP PSI | 2 | 2 |

. SystÚme ouvert mésoscopique ;

. ModĂšle du gaz parfait ;

. Analyse de résultats expérimentaux.

Lorsqu’un fluide de dĂ©bit massique Dm s’écoule en rĂ©gime stationnaire au travers d’une machine thermique, onpeut lui appliquer le premier principe sous la forme ci-dessous (voir figure 5 page 10).

Dm [(ec2 − ec1) + (ep2 − ep1) + (h2 − h1)] = Pth + Pm

oĂč la puissance thermique Pth et la puissance mĂ©canique Pm reçues par le fluide de la part de la machine s’exprimenten fonction de sa variation d’énergie cinĂ©tique, d’énergie potentielle et d’enthalpie massique.1 - Exprimer la variation d’enthalpie massique pour un gaz parfait.

Le puits canadien est un systĂšme de prĂ©chauffage passif de l’air utilisant l’inertie thermique du sol (voir figure 6page 10). Sous nos latitudes, la tempĂ©rature moyenne du sol vaut environ Tsol = 11 ◩C et on fait l’approximation queses variations sont nĂ©gligeables Ă  la profondeur oĂč est enterrĂ© le tuyau (2m). On se place donc en rĂ©gime stationnaire.On assimile l’air Ă  un gaz parfait en Ă©coulement incompressible. L’air qui circule dans le tuyau horizontal reçoit dela chaleur de la part du sol sous forme conducto-convective et on peut modĂ©liser par

dPth = α dx (Tsol − T (x))

la puissance thermique reçue par un Ă©lĂ©ment de longueur dx d’air.2 - Quelle est la dimension de α ?3 - En effectuant un bilan d’énergie en rĂ©gime stationnaire sur un systĂšme Ă©lĂ©mentaire qu’on prĂ©cisera, montrer quela tempĂ©rature de l’air Ă  l’intĂ©rieur du tuyau horizontal est solution de l’équation diffĂ©rentielle

dTdx + T (x)− Tsol

`0= 0

oĂč `0 s’exprime en fonction deDm, dĂ©bit massique de l’air, cP capacitĂ© thermique massique de l’air, et du coefficient α.4 - RĂ©soudre cette Ă©quation diffĂ©rentielle. On appelle Text la tempĂ©rature de l’air extĂ©rieur. Quelle est la tempĂ©raturemaximale que peut atteindre l’air Ă  l’intĂ©rieur du tuyau ?5 - En dĂ©duire la puissance thermique reçue par l’habitation lorsque l’air a parcouru une longueur L de tuyau.

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TD 18 : Thermodynamique des installations industrielles Blaise Pascal, PT 2020-2021

On considĂšre le rĂ©seau expĂ©rimental de courbes Pth(L) donnĂ© figure 7 page 10, obtenu pour une tempĂ©rature dusol Tsol = 11 ◩C et une tempĂ©rature d’entrĂ©e de l’air Text = −5 ◩C. D est le diamĂštre du tuyau, Q = Dm/” le dĂ©bitvolumique de l’écoulement d’air.6 - Justifier que le palier atteint ne dĂ©pend que du dĂ©bit volumique Q. Comment, Ă  l’aide de ces courbes, accĂ©der Ă la valeur numĂ©rique de `0 ? Comment justifier, pour un dĂ©bit donnĂ©, l’existence d’un rĂ©seau de courbes qui varienten fonction du diamĂštre D du tuyau ?

Exercice 9 : Chauffe-eau solaire 3 | 2

. Autre cycle thermodynamique ;

. Transitoire thermique ;

. ModĂšle du liquide indilatable et incompressible.

Tch

Tfr

T1 = 75 ◩C T2 = 73 ◩C

T3 = 65 ◩C

T4 = 63 ◩C

panneausolaire

ballon destockage

pompe

Une mĂ©thode Ă©conomique et Ă©cologique pour chauffer del’eau domestique consiste Ă  utiliser des panneaux solaires ther-miques 2. L’énergie du rayonnement solaire est captĂ©e par unfluide caloporteur antigel, un mĂ©lange d’eau et de propylĂšne gly-col Ă  30% en masse, qui la transfĂšre Ă  l’eau sanitaire du ballongrĂące Ă  un Ă©changeur thermique.

Les panneaux solaires ont une surface S = 6 m2 et sont incli-nĂ©s pour recevoir le rayonnement solaire en incidence normale.La circulation est imposĂ©e par une pompe qui maintient un dĂ©bitmassique constant D = 180 kg · h−1 en pĂ©riode de chauffe.

DonnĂ©es :. CaractĂ©ristiques thermodynamiques d’une solution d’eau glycolĂ©e Ă  30% :→ capacitĂ© thermique massique c = 3,9 · 103 J ·K−1 · kg−1 ;→ masse volumique ρ = 0,99 kg ·m−3.

. CaractĂ©ristiques thermodynamiques de l’eau pure :→ capacitĂ© thermique massique câ€Č = 4,2 · 103 J ·K−1 · kg−1 ;→ masse volumique ρâ€Č = 1,0 · 103 kg ·m−3.

1 - DĂ©terminer la puissance thermique transmise au fluide caloporteur dans les panneaux. Sachant que le flux solaireest d’environ 600W ·m−2, estimer le rendement de la conversion d’énergie solaire en Ă©nergie thermique.2 - Estimer numĂ©riquement les pertes thermiques dans les conduites de raccordement du fluide caloporteur. Com-menter. Comment les limiter ?

Le ballon de stockage contient V = 200 L d’eau initialement Ă  la tempĂ©rature Ti = 35 ◩C. On note T (t) latempĂ©rature de l’eau contenue dans le ballon, supposĂ©e uniforme. On suppose qu’au cours de la phase de chauffe latempĂ©rature du fluide Ă  l’entrĂ©e de l’échangeur reste constante, Ă©gale Ă  T2 = 73 ◩C, et que sa tempĂ©rature en sortieest Ă©gale Ă  T (t). On nĂ©glige les pertes thermiques du ballon.3 - Établir l’équation diffĂ©rentielle vĂ©rifiĂ©e par la tempĂ©rature T (t), en introduisant un temps caractĂ©ristique τ Ă calculer.4 - Combien de temps faut-il pour que la tempĂ©rature du ballon atteigne sa valeur de consigne Tb = 60 ◩C ?

Une fois la tempĂ©rature Tb atteinte dans le ballon, la pompe s’arrĂȘte et ne se remet en route que pour la maintenirconstante. De l’eau chaude sanitaire est alors prĂ©levĂ©e Ă  la tempĂ©rature Tch = Tb avec le dĂ©bit massique Dâ€Č, remplacĂ©edans le ballon par de l’eau froide Ă  la tempĂ©rature Tfr = 15 ◩C.5 - DĂ©terminer le dĂ©bit maximal d’eau chaude sanitaire Dâ€Č pour que celle-ci garde la mĂȘme tempĂ©rature Tb, la pompefonctionnant alors en continu. Est-ce suffisant pour une douche dont le dĂ©bit est de 20 litres par minute ?6 - En pratique, un chauffe-eau solaire est muni des Ă©quipements suivants. Quel en est l’intĂ©rĂȘt ?6.a - PrĂ©sence d’une rĂ©sistance chauffante dans le ballon de stockage.6.b - Fermeture du circuit caloporteur et du ballon de stockage par des soupapes de sĂ©curitĂ©.6.c - Ajout d’un circuit de refroidissement du fluide caloporteur.

2. À ne pas confondre avec des panneaux photovoltaĂŻques : il n’y a aucune production d’électricitĂ© dans un chauffe-eau solaire !

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Figure 5 – Fluide en Ă©coulement dans une machine thermique.

Figure 6 – Principe du prĂ©chauffage Ă  l’aide d’un puits canadien.

Figure 7 – RelevĂ©s expĂ©rimentaux.

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