thomas cestia, architecte
DESCRIPTION
Projets et réalisations entre 2004 et 2010TRANSCRIPT
ArchitectureProjets et réalisations
2004-2010
Thomas Cestia
REALISATION / AGENCE ARCHIDEV
LA FABRIQUE DES SAVOIRS
MAITRISE D’OEUVREARCHIDEV
Blandine Roche, Patrick FagnoniThomas Cestia, Chef de projet
Yves Kneusé, muséographeMAITRE D’OUVRAGE
La CREA (76)PROGRAMME
Musée du TerritoireCentre d’interprétation de l’Architecture
et du PatrimoineArchives Intercommunales
Office de tourismeMaison des Jeunes et de la Culture
Centre de formation
13 252 m2 (SHON)18 000 000 € HT
Livraison OCTOBRE 2010
Restructuration des usines Blin&Blin à Elbeuf (76)L’opération à l’origine de la Fabrique des savoirs est exemplaire de l’histoire du patrimoine industriel français. Ce qui fut le fleuron de l’industrie textile d’Elbeuf à la fin du XIXème siècle subit un déclin progressif et finit en 1974 par la fermeture de l’usine. La réhabilitation du site commence dans les années 80 avec l’une des premières réhabilitations de France par Reichen&Robert. En 2004 est lancé le concours de restructuration du reste du site qui a pour vocation de devenir le grand pôle culturel d’Elbeuf.
Un autre regard sur le PatrimoineSocialAu cœur d’un quartier difficile frappé par le chômage depuis le déclin des industries textiles, la restructuration des usines Blin&Blin participe au renouveau du quartier.UrbainL’îlot est redécoupé en grands pôles grâce à la création d’un jardin intérieur couvert. Chaque pôle possède son entrée rayonnant sur des rues différentes.EcologiqueL’énergie est produite en géothermie par un pompage sur nappe. La disposi-tion des programmes dans le bâtiment optimise les dépenses énergétiques. Le jardin intérieur permet de réguler les ambiances intérieures par ventilation naturelle.Identitaire La réhabilitation met en valeur le patrimoine de l’industrie textile qui fit la grandeur d’Elbeuf.CulturelLe nouveau centre propose une offre culturelle riche : Le Musée du Territoire (3000m² d’exposition), un CIAP, les Archives inter-communales, l’Office de Tourisme.
2005/ 2010
LA FABRIQUE DES SAVOIRS
REALISATION / AGENCE ARCHIDEV
2005/ 2010
Office d
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Entrée
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MJC
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Entrée de l’office du touisme
Entrée du pôle Patrimoine
Entrée du pôle Formations
Entrée de la MJC
LA FABRIQUE DES SAVOIRS
REALISATION / AGENCE ARCHIDEV
2005/ 2010
LA FABRIQUE DES SAVOIRS
REALISATION / AGENCE ARCHIDEV
2005/ 2010
LA FABRIQUE DES SAVOIRS
REALISATION / AGENCE ARCHIDEV
2005/ 2010
MUSEE DU TERRITOIRE / LA FABRIQUE DES SAVOIRS
MAISON EN COEUR DE VILLAGE
MAITRISE D’OEUVREThomas Cestia, Architecte
MAITRE D’OUVRAGEprivée
PROGRAMMELogement
67 m2 (SHON)75 000 € HT
Livraison février 2006
Dans le village de Pélissanne, comme souvent en Provence, le coeur du village est constitué en cercle. C’est dans une des maisons composant le cercle exté-rieur que nous avons créé une nouvelle maison indépendante.Celle-ci est née de la séparation en deux d’une maison ancienne, en rendant totalement indépendant l’arrière de la maison. Le projet s’attache à créer un lieu d’habitation sain et lumineux dans ce qui était un garage, un débarras et un grenier autrefois utilisé à la culture du ver à soie. Rendre habitable cette partie de la maison nécessitait donc d’y apporter une circulation verticale, les commodités et de la lumière. Le projet s’organise autour de deux escaliers et d’une terrasse tropézienne créée dans le toit. Les escaliers ont été dessinés en métal et à clair-voie pour garder une belle légerté, les trémies sont généreuses pour apporter de la lumière jusqu’au bureau situé deux niveaux en dessous de la terrasse. Le logement s’organise autour de cette colonne de lumière qui permet aux petites surfaces de bénéficier de grandes perspectives et d’espace. La nouvelle terrasse créée dans la toiture redonne une vue sur le coeur du village.La réhabilitation a respecté les modes de construction traditionnels et des dispo-sitions environnementales essentielles: isolation thermique renforcée, enduits à la chaux naturelle, peinture COV réduit, chauffage bois.
REALISATION / Thomas CESTIA architecte
2005 / 2006
PELISANNE (13) / MAISON EN COEUR DE VILLAGE
REALISATION / Thomas CESTIA architecte
2005 / 2006
PELISANNE (13) / MAISON EN COEUR DE VILLAGE
REALISATION / Thomas CESTIA architecte
2005 / 2006
COUPES 1/100è
PELISANNE (13) / MAISON EN COEUR DE VILLAGE
PLANS DE NIVEAU
R+2 /séjour
R+3 /terrasse
R+1 /chambres
RDC /garage
Qui n’a jamais voulu faire la ville autrement que durablement ? Urbain ne rime pas avec éphémère. Les attentes contem-poraines sur les nouvelles modalités du vivre ensemble en milieu urbain obligent à une réflexion renouvelée sur les fins : comment aménager les quartiers à faible densité au coeur des villes? Comment les connecter au mieux afin d’irriguerces greffes nouvelles ? Comment organiser enfin les espaces publics crées pour qu’ils soient vecteurs de liens sociaux ?
Quand Reims construisit son autoroute, ce fut un formidable vecteur de développe-ment s’inscrivant dans la logique moderne du «tout automobile». Aujourd’hui cette autoroute urbaine est vouée à disparaître au profit d’autres mobilités : le tramway et les transports publics en général, les modes de déplacement doux (piéton, rol-ler, vélos). Et pourquoi pas les péniches avec le développement de l’habitat fluvial ? Notre projet se propose de repenser les connections du coeur de ville avec son environnement périphérique.Le phasage est une des conditions pre-mières de la ville durable. Les flux auto-mobiles sont reportéssur un boulevard urbain de la rive gauche dans le lit de la chaussée Bocquaine. La reprise de cet ancien tracé permet la des-serte routière des grands équipements et des quartiers traversés. L’autoroute urbaine, au cours de son phasage, dispa-raît au profit d’une Coulée verte: corridor écologique décliné en parc intensif. La nouvelle artère verte devient une «polarité vectorielle» : autant interface que nouvelle polarité à l’échelle de l’agglomération.Le site est aménagé selon des grandes traversées perpendiculaires au boule-vard. Tel un gant, les îlots sont retournés pour offrir au regard les espaces verts.
Ce tramage assure une continuité paysa-gère avec la coulée verte et les quartiers environnants. L’habitat développe plusieurs typologies pensées autour de la notion de jardins familiaux. Une densité élevée et ration-nelle assurée par un maillage serré de logements mitoyens.Auto subsistance et loisir dans la dépen-dance : les jardins familiaux permettent une économie de moyen et d’énergie.La notion de production à petite échelle se recycle avec aisance dans les typo-logies de logements proposées sur le site, notamment au travers de la pièce d’usage ouvert : ateliers, succursales à vocation commerciale, garages, cabinets professionnels.
EUROPAN 9 - DE L’AIR !
MAITRISE D’OEUVRERachid Adha Brahim, architecte
Diane Marq, graphisteThomas Cestia, architecte
Hugues Jacquet, sc. politique
MAITRE D’OUVRAGEEUROPAN 9
CONCOURS EUROPAN 9 / Thomas CESTIA architecte
2007
RECONVERSION DE L’AUTOROUTE URBAINE DE REIMS
CONCOURS EUROPAN 9 / Thomas CESTIA architecte
2007
stadeA. Delaune
palaisdes congrès
CirqueManège
GareSNCF
Comédie
centreSt-Éxupery
cathédrale
basiliqueSt-Rémi
égliseSte-Chlotilde
parcL. Lagrange
dojo R.Tys
piscinepatinoire
caserne
équipements«échasses»
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entrée de villerupture de charge
produire
Modes doux (pistes piétonne, cyclable, canine…)
parc intensif
LA550Europan 9Reims, France, 2007
mobilités
Court-circuit
Un boulevardurbain pour la rive gaucheNaissance
du parc intensif
Valorisation de la coulée verte
Nouvelle centralitéÉlévation
promenadehaute
corridor biologique
centralité alternative
mixités
lien social
A4canal chaussée Bocquaine
parc L. Lagrange
boulevardBocquaine
stadeA. Delaune
stadeA. Delaune
parc L. Lagrangecanal
Élargir la coulée verteLa création du boulevard Bocquaine et la suppression de tronçon d’autoroute entraînent un élargissement considérable de la coulée verte,notamment au niveau du goulot d’étranglement. Elles suppriment aussila source principale de nuisance sonore sur la coulée verte.
diffuserMusée, salles d’expositions, de concerts, de cinéma, jardins pédagogique
et botanique, terrains de sport, de pétanque, skate-parc, aire de jeux,cinéma de plein air, hôtellerie de plein air, péniches vivantes, librairie,
terrasses de café…
Bezannes
autoroute A4
boulevard urbain
promenade haute
modes doux
équipements
site
canal + Vesle
coulée verte
Réabiliter la chaussée BocquaineLes caractéristiques d’un boulevard urbain ne seront jamais réunies sur le tracé de l’autoroute déclassée,notamment dans sa partie talutée. Un boulevard urbain, par définition, est constitué d’un front bâti. Il génère des croisements et des connexions avec les quartiers traversés. Utiliser la chaussée Bocquaine pour court-circuiter le tronçon d’autoroute taluté, permet de créer un véritable boulevard urbain, avec croisements et fronts bâtis…
1960
Tissu de faubourg urbain.Un quartier de maraîchage.La chaussée Bocquaine croise la rue Clovis Chezel.
2007
2011
2022
L’autoroute A4Le tronçon d’autoroute disparaît. L’espace foncier libéré est intégré à la coulée verte. Le boulevard BocquaineLe tronçon d’autoroute disparu, le boulevard Bocquaine devient partieintégrante du boulevard urbain. Les équipements adossés protègent la coulée verte du boulevard urbain.La coulée verteLe talus intégré à la coulée verte devient l’assise d’une promenade haute. Le programme des aménagements de la coulée verte se termineProgramme immobilierAvec l’intégration du talus à la coulée verte, les équipements échassess’ouvrent sur la promenade suspendue. Une nouvelle strate de «logementscanopée » est construite en hauteur avec vue sur la ville.
Vitrine urbaine
Sur le boulevard Bocquaine, nouvelle artère vivante, les usagers jouissent de plan-séquences sur le quartier Sainte-Anne, les équipements, la coulée verte et la ville historique… La coulée verte et sa promenade haute offrent également un panorama privilégié sur ce paysage urbain.
2015
L’autoroute A4Rupture de charge vers le boulevard Bocquaine un peu avant le croisement Clovis Chézel.
1976
Création d’un talus pour le passage de l’autoroute.
Grands Liens : les boulevards et la coulée verteLe nouveau boulevard Bocquaine participe à la «greffe urbaine» désirée grâce à ses croisements avec les artèresde la ville, y compris les grands boulevards qui la ceinturent. Le tout crée un grand lien qui relie les espaces verts,encourage les mobilités douces, débloque les nœuds, fait circuler la ville, apporte une respiration.
La coulée verte devient aussi un grand lien. Elle accueille un «parc intensif », à la fois polarité alternative etcontrepoids fortement attractif au centre actuel et à la place d’Érlon. Ce parc génère un «appel d’air » provoquantmobilité et lien social. Il revalorise la rive gauche, les quartiers Wilson et Croix Rouge en devenant une nouvellecentralité à laquelle s’accrochent les rives gauche et droite de la ville.
2011
L’autoroute A4Chute de fréquentation due à la déviation vers Bezannes.L’autoroute urbaine déclassée devient une voie rapide.Le boulevard BocquaineAménagement de la chaussée Bocquaine en boulevard urbain.Percée du boulevard à travers le site, création d’un carrefourBocquaine/Chézel.La coulée verteReconfiguration de la rue Clovis Chézel assurant une bonne interface entre deux séquences de la coulée verte.Début des aménagements de la coulée verte.Programme immobilierImplantation d’équipements adossés au talus. Début de la construction des logements.
boulevard Bocquaineru
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ovis
Che
zel
chaussée Saint-Martin
Wilson
Buttes Saint-Nicaise
Saint-Rémi
promenade haute
Cathédrale
Sainte-Chlotilde
«jetée»
Offre alternative
Les équipements « échasses », programmes d’équipements impactants,à l’échelle de la ville, valident l’idée de parc intensif en lui attribuant,en plus des loisirs verts diurnes, une offre culturelle aussi bien diurneque nocturne, pour en faire un lieu fréquenté, sécurisant, qui fonctionne,et qui devient une réelle alternative à la place d’Érlon. On y mettra au choix, salles de cinéma, de concert, musées, lieux alternatifs, gymnases, librairies, cafés, brasseries…
Traverser Circuler
Équipements échasses
Densifier Voir
�e �’a�� �LA550Europan 9Reims, France, 2007
P
P
P
Principes de composition - 1/5000e
maisons individuelles
logements intermédiaires et ateliers
habitat collectif de moyenne hauteur
habitat collectif
commerces
équipements
parcours piétons verts
lignes de composition
lignes de structure
échelle de l’agglomération
échelle du quartier
échelle de l’habitat
parking
n
P
La promenade haute comme interface
Le talus paysagé devient une interface entre la ville et la coulée verte,entre le territoire où l’on produit et celui où l’on diffuse.Tout en constituant un écran acoustique entre la coulée verte et le boulevard, les équipements accrochés au talus, les « échasses »,permettent d’optimiser l’espace en exploitant le talus sans empiéter sur la coulée verte. Ils fonctionnent dans un premier temps avec l’autoroute, puis s’ouvrent sur la «promenade haute» par des entréessupplémentaires.
L’image forte du quartier sont les «mails-jardins», grandes traversantespiétonnes perpendiculaires à la coulée verte. Ceux-ci relient Sainte-Anne à la promenade et au parc intensif.
boulevard Bocquaine
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Sainte-Chlotilde
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Offre alternative
Les équipements « échasses », programmes d’équipements impactants,à l’échelle de la ville, valident l’idée de parc intensif en lui attribuant,en plus des loisirs verts diurnes, une offre culturelle aussi bien diurneque nocturne, pour en faire un lieu fréquenté, sécurisant, qui fonctionne,et qui devient une réelle alternative à la place d’Érlon. On y mettra au choix, salles de cinéma, de concert, musées, lieux alternatifs, gymnases, librairies, cafés, brasseries…
Traverser Circuler
Équipements échasses
Densifier Voir
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Principes de composition - 1/5000e
maisons individuelles
logements intermédiaires et ateliers
habitat collectif de moyenne hauteur
habitat collectif
commerces
équipements
parcours piétons verts
lignes de composition
lignes de structure
échelle de l’agglomération
échelle du quartier
échelle de l’habitat
parking
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La promenade haute comme interface
Le talus paysagé devient une interface entre la ville et la coulée verte,entre le territoire où l’on produit et celui où l’on diffuse.Tout en constituant un écran acoustique entre la coulée verte et le boulevard, les équipements accrochés au talus, les « échasses »,permettent d’optimiser l’espace en exploitant le talus sans empiéter sur la coulée verte. Ils fonctionnent dans un premier temps avec l’autoroute, puis s’ouvrent sur la «promenade haute» par des entréessupplémentaires.
L’image forte du quartier sont les «mails-jardins», grandes traversantespiétonnes perpendiculaires à la coulée verte. Ceux-ci relient Sainte-Anne à la promenade et au parc intensif.
chaussée Saint-Martin côte insalubre côte salubreboulevard Bocquaine
Espace en plus
profondeur densité circulation jardin sur mail
hauteur
Habiter/travailler
Une partie des logements possèdent une « pièce d’usage ouvert »,garage ou atelier, succursale de commerce, de profession libérale,stockage, la chambre de Tanguy… Permettant la mise en œuvre duconcept habiter/travailler. Il s’agit de créer des liens privilégiés entrehabitants à travers des espaces riches, qualifiés, subtils…
Coupe longitudinale sur le site - 1/500e
Coupe transversale sur deux îlots - 1/200e
�e �’a�� �LA550Europan 9Reims, France, 2007
desserte intérieure
toits végétalisés(jardins secs)
mail jardincôte insalubre côte salubre
desserte intérieure
mail jardinmail jardin
parking sous caillebotis bois
atelier-garage
atelier-vitrine
logement mail
logement canopée
espace demi-public
entrée des logements
Mails-jardins
Les mails-jardins, espace public piéton mettent en relation différents types de tissus urbains (de la coulée verte au faubourg, puis le quartier Wilson). Ils donnent la priorité aux modes doux.
Adresse retournée
Structure primaire du quartier à son échelle (le boulevard Bocquaine fonctionnant d’abord à l’échelle urbaine), les mails-jardins accueillent les fonctions d’habitude affectées à la rue carrossée (adresse, vitrine, desserte principale, première orientation…). Le projet opère donc une inversion au regard de l’îlot traditionnel. les jardins semi-privés s’ouvrent à l’espace public piéton à l’avant, offrant des pièces vertes supplémentaires à la vue et un « boudoir vert » aux ateliers professionnels,qui bénéficient en outre d’une vitrine “Press-book” sur l’espace public.Les voitures entrent par une desserte en intérieur d’îlot. Cette voie privéeréservée aux riverains crée une sociabilité de voisinage renforcée, avec entrées partagées, ateliers-garages et systèmes de coursives.
MAIL JARDINMAIL JARDIN
MAIL JARDINMAIL JARDIN
MAIL JARDINMAIL JARDIN
MAIL JARDINMAIL JARDIN
Maison à patio
Logements-ateliers 2
logement-atelier 1
Logements canopée Logements collectifs sur boulevard
atelier indépendantplateau libre
L1
L2
L3
dupleix
accès par la desserte automobile
adresse sur le mail jardin
vues sur la coulée verte
lumièrevuesfaçade double peau
lumièrevuesfaçade double peau accès depuis le boulevard
accès depuis l’espace partagévues traversantes
colonne de distribution
accès par le mail jardin
atelier-garage
Parking
Parking
commercesEspace partagé
platelage boisen couverture de parking
vitrine« presse book »
Cellule d’habitation indépendante
garage atelier
chausséeBocquaine
boulevardBocquaine
A4
taluspaysagé
logements-ateliers
logements-canopée
coulée verte
coulée verteéquipements
échasses
Double strate de logements
Première strate : coulée verte, mails-jardins, logements-ateliers, boulevard urbain paysagé…Deuxième strate : promenade haute, logements-canopée, vue, flèches et minaret…Les logements-canopée, qui n’ont pas les mêmes qualités d’espaces que les logements de la première strate, ont une relation visuelle très forte (grandes surfaces vitrées) avec l‘horizon, la coulée verte.
Écologie de l’habitat
Le développement durable repose essentiellement sur deux points :
• l’économie de transport• l’économie d’énergie
Il s’agit d’utiliser des matériaux de construction de la région (pierre calcaire de Saint-Maximin, filière bois de la région Champagne-Ardenne) et d’exploiter la mitoyenneté des logements, car Reims est une ville continentale aux fortes amplitudes saisonnières…
Empreinte rétinienne
Nous utilisons les jardins familiaux comme métaphore du quartier, en retenant les idées de production à petite échelle et d’auto-subsistance,avec les logements-ateliers. Les mails-jardins assoient la trame-vertedu quartier en le liant visuellement avec la promenade suspendue et la coulée verte.
RECONVERSION DE L’AUTOROUTE URBAINE DE REIMS
CONCOURS EUROPAN 8 / Thomas CESTIA architecte
2005
Un Projet infra-naturelIl nous paraît important de garder ce qui fait la spécificité de Benzù mais de le traduire autrement, à travers un nouveau projet d’aménagement.La première nécessité pour le réaména-gement du village de Benzù est la mise en place d’un réseau d’assainissement de l’eau. Il s’agit alors d’organiser le petit territoire de Benzù en s’appuyant sur le travail de l’eau. Celui -ci induit des tracés, des infrastructures, des aménagements. Les espace publics viendront naturelle-ment s’appuyer dessus.Le dessin des aménagements découle de l’ordonnement des éléments naturels. Les outils de projet sont la gestion des eaux, aux nivellement des sols, au plantationsLow tech for high environemental
Développement, Densité, vocationBenzù ne semble pas avoir la propension à se développer fortement. D’une part parce que son territoire ne le permet pas : coincé entre la mer et la montagne, asservi par des les zones protégées ; d ‘autre part parce qu’il n’a d’autre voca-tion que celle d’être un village. Calme, un lieu d’exception : un spot.Hypothèse de l’équipe : pour garder ses qualités le village doit rester village, gar-der ses spécificité (tranquillité, isolement, position géographique extraordinnaire, paysage, frontière…)
Mettre en place ce qu’il y aC’est penser la ville sur elle-même, en fonction de ses besoins et de sa relation avec la nature.Au regard de la situation existante, il semble que l’amélioration des conditions de vie des habitants est le préambule à la question de la mixité sociale. Avant de penser aux nouveaux habitants les aménagements doivent répondre à la question du re-logement (Alternative) des habitants de Benzù.La gestion de l’eau est à la fois une néces-sité et un outil, car c’est l’occasion de trai-ter tous les espaces publiques exsitants et d’en créer des nouveaux. Prendre la nature comme appui et ligne de conduite.
Le spotLa mise en valeur de l’isolement : comme une prise de judo, on utilise l’isolement, qui pourrait être un handicap, comme une force de développement. Autonomie des infrastructures ; spécifi-cité des usages. Cette Gestion de l’isole-ment c’est le spot.
EUROPAN 8 - EL SPOT AMBIANTAL
MAITRISE D’OEUVREThomas Cestia, architecteSylvanie Gree, paysagiste
Alexandre Koclejda, architecteFrancesc Palomeras , architecte
MAITRE D’OUVRAGEEUROPAN 8
REQUALIFICATION DU VILLAGE DE BENZU A CEUTA (ESP)
CONCOURS / AGENCE ARCHIDEV
2005-2010
L’agence d’architecture Archidev, dirigée par Blandine Roche et Patrick Fagnoni, oeuvre depuis plus de vingt cinq à l’édi-fication d’équipements culturels publics. Notamment spécialisée dans les salles de spectacle, l’agence possède à son actif de nombreuses réalisations à travers la france comme la rénovation du théâtre des Célestins à Lyon, le théâtre de Bourg-en-Bresse, la rénovation et extension du théâtre de Hagueneau, la restructuration du cirque théatre d’Elbeuf, la salle de spéctacle de Vitré, le centre culturel de Taverny, la salle de spectacle du Velin, la Fabrique des savoirs à Elbeuf, le théâtre de Brive-la-Gaillarde.
www.archidev.com/
Ci dessous les projets dont j’ai participé à l’élaboration.
CONCOURS POUR L’AGENCE ARCHIDEV
MAITRISE D’OEUVREAgence ARCHIDEV, mandataire
Thomas Cestia, chef de projet
MAITRISE D’OUVRAGE(variée)
Rénovation du centre culturelYerres (91)
2006
Construction du théâtre municipal
Saint Nazaire (44)2007
MAÎTRE D’OUVRAGECommunauté d’agglomération du Val de Yerres (91)
MAÎTRE D’OEUVRE ARCHIDEv Architecte mandataire
4 600 m² (SHON)salle 500 places4 500 000 € HT
MAÎTRE D’OUVRAGEC.a.re.n.e (44)
MAÎTRE D’OEUVRE ARCHIDEv Architecte mandataire
4 800 m² (SHON)salle 950 places11 650 000 € HT
VILLE DE YERRESCONCOURS POUR LA RENOVATION DU CENTRE CULTUREL P L A N C H E 1
Toiture végétalisée
Toiture végétalisée
Eclairage urbain & signalétique
Prolongement de l’élément façade en fer forgé en cloture des jardins
Rampe / Pas de mule
Escalier
Terrasse accessible
Terrasse accessible
Jardins privatifs accessibles uniquement depuis l’édifi ce
PERSPECTIVE AERIENNE
PRINCIPES ENERGETIQUES
Végétalisation des toituresElle permet :
- une rétention des eaux pluviales donc une temporisation de leur écoulement dans les réseaux ; ce qui est particulièrement appréciable dans les zones inondables,
- une isolation performante de la toiture due à la masse de terre et de son inertie thermique.
Filtre végétalL’alignement d’arbres sur l’Yerres constitue un véritable fi ltre végétal protégeant la façade Sud-Ouest. En été, la masse feuillue fait offi ce de brise soleil. A l’inverse, en hiver, la lumière peut pénétrer dans les salles du foyer, constituant ainsi un apport calorifi que.
Panneaux solairesIl serait possible d’installer des panneaux solaires en toiture de la nef. Ceux-ci fonctionnent comme des échangeurs thermiques grâce à un réseau hydraulique fermé.
.
PLAN DE MASSE & DES ABORDS échelle : 1/500
VUE DEPUIS LA RIVE DU PARC CAILLEBOTTE VUE DEPUIS LE LAVOIR
VUE DE LA TERRASSE ACCESSIBLE
BRASSERIE
COMMISSARIAT
CINEMA
ACCUEIL VILLE
ADMINISTRATION AU NIVEAU RUE
ACTIVITES AU NIVEAU JARDIN
SALLE DE SPECTACLES
FOYERS
NEF
MEDIATHEQUE
COLLEGE
PARC CAILLEBOTTE
CONFERENCES
abri vélo
terrasse brasserie
dépose minute
PARVIS
LE CONTEXTE
La question du rapport du bâtiment avec le territoire est une véritable interrogation urbaine et architecturale, et permettra d’exprimer l’identité du lieu.En respectant l’emprise et les gabarits du bâtiment existant, il s’agit en premier lieu de placer le centre culturel dans la rue pour que cet édifi ce public prenne toute sa place dans la ville, et ainsi supprimer l’effet de « douve » actuellement ressenti, par la position de la rue très surélevée par rapport aux berges de la rivière. De cette nécessité se dégage une évidence : le futur lien entre le bâtiment et la rue ne devra pas bouleverser l’équilibre : un parvis trop étroit irait à l’encontre de la monumentalité de l’équipement public et du rapport privilégié entre le centre culturel et la ville, et à trop contraindre le rapport à la rue, l’attrait et l’harmonie des bords de l’Yerres s’en verrait probablement compromis.
L’ACCROCHE
La place haute
L’aménagement d’un large quai (en encorbelement au-delà des gradins actuels supprimés) en prolongement de l’actuel trottoir, crée un véritable parvis au niveau de la rue principale et offre ainsi suffi samment de surface au sol pour monumentaliser l’espace et placer l’équipement public dans la ville.Cet aménagement permet de placer l’entrée principame au niveau de la rue, et de redéfi nir les cheminements piétons vers les berges.
La place basse
La gestion de l’eau (crues) et la nécessité d’améliorer la perméabilité des sols induit de manière naturelle à remplacer la place basse minérale par un espace planté : ce jardin, en créant un écran végétal, participe à la mise en valeur des façades et de l’entrée planté.A la fois défensif par la gestion d’une légère surélévation et actif par la mise en places de végétaux propices à la rétention d’eau un principe environnemental justifi e la conception d’un jardin fl uvial naturel . .
Le jardin fl uvial
Le public et les personnels du Centre auront accès à ce jardin protégé pour s‘y délasser; le piéton quant à lui pourra contemplé depuis le parvis ou la passerelle un parterre contemporain où couleurs et textures se mêlent en une subtile composition plastique.
L’IMPLANTATION
Le bâtiment bénéfi cie d’une relation forte à la fois avec les berges et avec la rue, et se révèle selon une double lecture. Sa situation lui permet d’être tourné vers la ville au niveau de la rue et tourné vers la rivière au niveau du jardin. C’est l’évidente complémentarité du parvis et des jardins qui assure l’harmonie entre la monumentalité de l’édifi ce public et la subtilité d’une recomposition des bords de l’Yerres.
Pompe à chaleurElle utilise le fait que la température de l’eau des nappes phréatique est (quasi) constante. Cette installation technique propose un système de traitement thermique et aéraulique permettant le contrôle des conditions thermiques recourant à minima à une production frigorifi que (climatisation)
Système du puit canadienCette installation passive fonctionne grâce aux principes de convection naturelle de l’air combiné à la température (quasi) constante de la terre.En été, l’air pris sur l’extérieur transite par des carneaux souterrains et est ainsi refroidi. Il est ensuite reventillé dans les espaces du bâtiment grâce à des puits situés dans les piles séparant la nef du foyer. Dans ces puits, l’aspiration se fait par fl ux aérauliques de toiture.
Casquettes fi lantes et brise-soleilIls laissent rentrer les rayonnements solaires quand le soleil est bas (en hiver et au matin) et bloquent les rayonnements directs à forts apports calorifi ques.
VILLE DE YERRESCONCOURS POUR LA RENOVATION DU CENTRE CULTUREL P L A N C H E 1
Toiture végétalisée
Toiture végétalisée
Eclairage urbain & signalétique
Prolongement de l’élément façade en fer forgé en cloture des jardins
Rampe / Pas de mule
Escalier
Terrasse accessible
Terrasse accessible
Jardins privatifs accessibles uniquement depuis l’édifi ce
PERSPECTIVE AERIENNE
PRINCIPES ENERGETIQUES
Végétalisation des toituresElle permet :
- une rétention des eaux pluviales donc une temporisation de leur écoulement dans les réseaux ; ce qui est particulièrement appréciable dans les zones inondables,
- une isolation performante de la toiture due à la masse de terre et de son inertie thermique.
Filtre végétalL’alignement d’arbres sur l’Yerres constitue un véritable fi ltre végétal protégeant la façade Sud-Ouest. En été, la masse feuillue fait offi ce de brise soleil. A l’inverse, en hiver, la lumière peut pénétrer dans les salles du foyer, constituant ainsi un apport calorifi que.
Panneaux solairesIl serait possible d’installer des panneaux solaires en toiture de la nef. Ceux-ci fonctionnent comme des échangeurs thermiques grâce à un réseau hydraulique fermé.
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PLAN DE MASSE & DES ABORDS échelle : 1/500
VUE DEPUIS LA RIVE DU PARC CAILLEBOTTE VUE DEPUIS LE LAVOIR
VUE DE LA TERRASSE ACCESSIBLE
BRASSERIE
COMMISSARIAT
CINEMA
ACCUEIL VILLE
ADMINISTRATION AU NIVEAU RUE
ACTIVITES AU NIVEAU JARDIN
SALLE DE SPECTACLES
FOYERS
NEF
MEDIATHEQUE
COLLEGE
PARC CAILLEBOTTE
CONFERENCES
abri vélo
terrasse brasserie
dépose minute
PARVIS
LE CONTEXTE
La question du rapport du bâtiment avec le territoire est une véritable interrogation urbaine et architecturale, et permettra d’exprimer l’identité du lieu.En respectant l’emprise et les gabarits du bâtiment existant, il s’agit en premier lieu de placer le centre culturel dans la rue pour que cet édifi ce public prenne toute sa place dans la ville, et ainsi supprimer l’effet de « douve » actuellement ressenti, par la position de la rue très surélevée par rapport aux berges de la rivière. De cette nécessité se dégage une évidence : le futur lien entre le bâtiment et la rue ne devra pas bouleverser l’équilibre : un parvis trop étroit irait à l’encontre de la monumentalité de l’équipement public et du rapport privilégié entre le centre culturel et la ville, et à trop contraindre le rapport à la rue, l’attrait et l’harmonie des bords de l’Yerres s’en verrait probablement compromis.
L’ACCROCHE
La place haute
L’aménagement d’un large quai (en encorbelement au-delà des gradins actuels supprimés) en prolongement de l’actuel trottoir, crée un véritable parvis au niveau de la rue principale et offre ainsi suffi samment de surface au sol pour monumentaliser l’espace et placer l’équipement public dans la ville.Cet aménagement permet de placer l’entrée principame au niveau de la rue, et de redéfi nir les cheminements piétons vers les berges.
La place basse
La gestion de l’eau (crues) et la nécessité d’améliorer la perméabilité des sols induit de manière naturelle à remplacer la place basse minérale par un espace planté : ce jardin, en créant un écran végétal, participe à la mise en valeur des façades et de l’entrée planté.A la fois défensif par la gestion d’une légère surélévation et actif par la mise en places de végétaux propices à la rétention d’eau un principe environnemental justifi e la conception d’un jardin fl uvial naturel . .
Le jardin fl uvial
Le public et les personnels du Centre auront accès à ce jardin protégé pour s‘y délasser; le piéton quant à lui pourra contemplé depuis le parvis ou la passerelle un parterre contemporain où couleurs et textures se mêlent en une subtile composition plastique.
L’IMPLANTATION
Le bâtiment bénéfi cie d’une relation forte à la fois avec les berges et avec la rue, et se révèle selon une double lecture. Sa situation lui permet d’être tourné vers la ville au niveau de la rue et tourné vers la rivière au niveau du jardin. C’est l’évidente complémentarité du parvis et des jardins qui assure l’harmonie entre la monumentalité de l’édifi ce public et la subtilité d’une recomposition des bords de l’Yerres.
Pompe à chaleurElle utilise le fait que la température de l’eau des nappes phréatique est (quasi) constante. Cette installation technique propose un système de traitement thermique et aéraulique permettant le contrôle des conditions thermiques recourant à minima à une production frigorifi que (climatisation)
Système du puit canadienCette installation passive fonctionne grâce aux principes de convection naturelle de l’air combiné à la température (quasi) constante de la terre.En été, l’air pris sur l’extérieur transite par des carneaux souterrains et est ainsi refroidi. Il est ensuite reventillé dans les espaces du bâtiment grâce à des puits situés dans les piles séparant la nef du foyer. Dans ces puits, l’aspiration se fait par fl ux aérauliques de toiture.
Casquettes fi lantes et brise-soleilIls laissent rentrer les rayonnements solaires quand le soleil est bas (en hiver et au matin) et bloquent les rayonnements directs à forts apports calorifi ques.
VILLE DE YERRESCONCOURS POUR LA RENOVATION DU CENTRE CULTUREL P L A N C H E 1
Toiture végétalisée
Toiture végétalisée
Eclairage urbain & signalétique
Prolongement de l’élément façade en fer forgé en cloture des jardins
Rampe / Pas de mule
Escalier
Terrasse accessible
Terrasse accessible
Jardins privatifs accessibles uniquement depuis l’édifi ce
PERSPECTIVE AERIENNE
PRINCIPES ENERGETIQUES
Végétalisation des toituresElle permet :
- une rétention des eaux pluviales donc une temporisation de leur écoulement dans les réseaux ; ce qui est particulièrement appréciable dans les zones inondables,
- une isolation performante de la toiture due à la masse de terre et de son inertie thermique.
Filtre végétalL’alignement d’arbres sur l’Yerres constitue un véritable fi ltre végétal protégeant la façade Sud-Ouest. En été, la masse feuillue fait offi ce de brise soleil. A l’inverse, en hiver, la lumière peut pénétrer dans les salles du foyer, constituant ainsi un apport calorifi que.
Panneaux solairesIl serait possible d’installer des panneaux solaires en toiture de la nef. Ceux-ci fonctionnent comme des échangeurs thermiques grâce à un réseau hydraulique fermé.
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PLAN DE MASSE & DES ABORDS échelle : 1/500
VUE DEPUIS LA RIVE DU PARC CAILLEBOTTE VUE DEPUIS LE LAVOIR
VUE DE LA TERRASSE ACCESSIBLE
BRASSERIE
COMMISSARIAT
CINEMA
ACCUEIL VILLE
ADMINISTRATION AU NIVEAU RUE
ACTIVITES AU NIVEAU JARDIN
SALLE DE SPECTACLES
FOYERS
NEF
MEDIATHEQUE
COLLEGE
PARC CAILLEBOTTE
CONFERENCES
abri vélo
terrasse brasserie
dépose minute
PARVIS
LE CONTEXTE
La question du rapport du bâtiment avec le territoire est une véritable interrogation urbaine et architecturale, et permettra d’exprimer l’identité du lieu.En respectant l’emprise et les gabarits du bâtiment existant, il s’agit en premier lieu de placer le centre culturel dans la rue pour que cet édifi ce public prenne toute sa place dans la ville, et ainsi supprimer l’effet de « douve » actuellement ressenti, par la position de la rue très surélevée par rapport aux berges de la rivière. De cette nécessité se dégage une évidence : le futur lien entre le bâtiment et la rue ne devra pas bouleverser l’équilibre : un parvis trop étroit irait à l’encontre de la monumentalité de l’équipement public et du rapport privilégié entre le centre culturel et la ville, et à trop contraindre le rapport à la rue, l’attrait et l’harmonie des bords de l’Yerres s’en verrait probablement compromis.
L’ACCROCHE
La place haute
L’aménagement d’un large quai (en encorbelement au-delà des gradins actuels supprimés) en prolongement de l’actuel trottoir, crée un véritable parvis au niveau de la rue principale et offre ainsi suffi samment de surface au sol pour monumentaliser l’espace et placer l’équipement public dans la ville.Cet aménagement permet de placer l’entrée principame au niveau de la rue, et de redéfi nir les cheminements piétons vers les berges.
La place basse
La gestion de l’eau (crues) et la nécessité d’améliorer la perméabilité des sols induit de manière naturelle à remplacer la place basse minérale par un espace planté : ce jardin, en créant un écran végétal, participe à la mise en valeur des façades et de l’entrée planté.A la fois défensif par la gestion d’une légère surélévation et actif par la mise en places de végétaux propices à la rétention d’eau un principe environnemental justifi e la conception d’un jardin fl uvial naturel . .
Le jardin fl uvial
Le public et les personnels du Centre auront accès à ce jardin protégé pour s‘y délasser; le piéton quant à lui pourra contemplé depuis le parvis ou la passerelle un parterre contemporain où couleurs et textures se mêlent en une subtile composition plastique.
L’IMPLANTATION
Le bâtiment bénéfi cie d’une relation forte à la fois avec les berges et avec la rue, et se révèle selon une double lecture. Sa situation lui permet d’être tourné vers la ville au niveau de la rue et tourné vers la rivière au niveau du jardin. C’est l’évidente complémentarité du parvis et des jardins qui assure l’harmonie entre la monumentalité de l’édifi ce public et la subtilité d’une recomposition des bords de l’Yerres.
Pompe à chaleurElle utilise le fait que la température de l’eau des nappes phréatique est (quasi) constante. Cette installation technique propose un système de traitement thermique et aéraulique permettant le contrôle des conditions thermiques recourant à minima à une production frigorifi que (climatisation)
Système du puit canadienCette installation passive fonctionne grâce aux principes de convection naturelle de l’air combiné à la température (quasi) constante de la terre.En été, l’air pris sur l’extérieur transite par des carneaux souterrains et est ainsi refroidi. Il est ensuite reventillé dans les espaces du bâtiment grâce à des puits situés dans les piles séparant la nef du foyer. Dans ces puits, l’aspiration se fait par fl ux aérauliques de toiture.
Casquettes fi lantes et brise-soleilIls laissent rentrer les rayonnements solaires quand le soleil est bas (en hiver et au matin) et bloquent les rayonnements directs à forts apports calorifi ques.
CONCOURS D’ARCHITECTURE
Salle polyvalenteLe Blanc (36)
2010
Cité de la musique, danse et arts dramatiques
Le Mans (72)2007
MAÎTRE D’OUVRAGEVille du BlanC (36)
MAÎTRE D’OEUVRE ARCHIDEv Architecte mandataire
2 800 m² (SHON)5 000 000 € HT
MAÎTRE D’OUVRAGEVille du mans (36)
MAÎTRE D’OEUVRE ARCHIDEv Architecte mandataire
6 700 m² (SU)28 800 000 € HT
projet lauréat
CONCOURS / AGENCE ARCHIDEV
2005-2010
Conservatoire de musique et danse
d'Illkirch Graffenstaten (67)2010
MAÎTRE D’OUVRAGEVille de illkirch Graffenstaden (67)
MAÎTRE D’OEUVRE ARCHIDEv Architecte mandataire
3 579 m2 (SHON)9 200 000 € H.T.
CONCOURS D’ARCHITECTURE
COUPES BIOCLIMATIQUES
Vents dominantsN-NE
CONFORT D’ÉTÉ
vitrage plein sudvitrage plein sud
CHEMINÉE SOLAIREEAU CHAUDE SOLAIRE
air rafraichi sur l’eau
évacuation de l’air chaud
DOUBLE PEAU
ventillation naturelledes salles
la double peau est totalement ventilée
naturelle par naturelle par naturelle par convectionconvectionconvection
Protections solaires fermées
panneaux ECSplein sud
CLIMATS INTÉRIEURSEspace tampon- ventillation naturelle -
Locaux ventillés- ventillation naturelle -
Locaux ventillés et traités- ventillation naturelle -- double flux -
Locaux traités- double flux rafraichi -
VENTILATION PAR VENTILATION PAR LES SHEDSLES SHEDS
sur ventilation nocturne
SCHÉMA DE FONCTIONNEMENT
CONFORT D’HIVER
Vents dominantsS-SONE
plancher rayonant chauffage
chauffage
Double Flux
plancher rayonnant
(volet fermé)
CLIMATS INTÉRIEURS
Espace tampon- sols rayonants -
Locaux chauffés- chauffage -- double flux pré-chauffé-
Locaux annexes- isolés non chauffés -
Double Flux
Double Flux
Double Flux
EAU CHAUDE SOLAIRE
panneaux ECSplein sud
Apports solaires
Apports solaires
CHEMINÉE SOLAIRE
fermée et isolée
ENEN
EN
(volet fermé)
DOUBLE PEAU
Apports solaires
la double peau est totalement hermétique
échangeurdouble flux
Apports solaires(Sud-OuestNord-Ouest)
EN
Espace Tampon
EN : Eclairage naturel
SCHÉMA DES CIRCULATIONS DOUCES DANS LA VILLE PRINCIPES D’INTERVENTION SUR L’EXISTANTPRINCIPES D’INTERVENTION SUR L’EXISTANT
D
CONCOURS D’ARCHITECTURE POUR LA RÉALISATION DE LA MAISON DES ARTS À ILLKIRCH GRAFFENSTADEN
D
CONCOURS D’ARCHITECTURE POUR LA RÉALISATION DE LA MAISON DES ARTS À ILLKIRCH GRAFFENSTADEN
D
CONCOURS D’ARCHITECTURE POUR LA RÉALISATION DE LA MAISON DES ARTS À ILLKIRCH GRAFFENSTADEN
PLAN DE MASSE 1/500ÈME
VUE DEPUIS LE PONT D’ACCÈS
VUE DEPUIS LA FUTURE PASSERELLE D’ACCÉS
ELEVATION NORD OUEST 1/200ÈME ELEVATION SUD OUEST 1/200ÈMECOUPE AA 1/200ÈME : RÉPARTITION SPATIALE DES ELEMENTS DU PROGRAMME AUTOUR DES SILOS
ELEVATION SUD EST 1/200ÈME ELEVATION NORD EST 1/200ÈMECOUPE BB 1/200ÈME : LES GRANDS PLATEAUX INVESTISSENT L’EXISTANT, LES SALLES S’ORGANISENT DANS L’EXTENSION
LE BELV
EDERE
PARKING D
U
PERSONNEL
15 PLACES
ACCES PAR LE
DOMAINE D
E L’ILL
PARKING VOITURES
PASSERELLE PROJETEE
LE PONTON
PARVIS
ACCES PUBLIC
MAISON DES ARTS
ACCES TECHNIQUE
HALLE AUX LOCOMOTIVES
centre nautique et de plein air «le Hardt»
Maison des Arts
Centre Ville
Cana
l de
l’usin
e
L’Ill
rout
e de
Lyo
n
Liaison Domaine de L’IllLiaison douce à créer
PRAIRIE
THEATRE DE VERDURE
ABRIS VELO
APPRENDRE
INSPIRER
PARTAGER
+ 18.20
+ 10.00
+ 0.00
STUDIO-SCENE PEPINIERE PERCUSSIONS DANSE 2
PLACE HAUTE
SILOS
HALLE DES SILOS
ARTS PLASTIQUESM USI QU E DA N S E THEATRE
contrôle
accès du public
APPRENDRETHÉÂTRE
DA N S E
ARTS PLASTIQUES
FORMATIONSMUSICALES
ADMIN ISTR ATION
RÉPÉTITIONSCOLLECTIVES
STUDIOS
PÉPINIÈRE
PERCUSSIONS
DANSE 2
AT EL I ERC O M M U N
STUDIOSCÈNE
3 ÉLÉMENTS L’édifice définit son rapport à l’extérieur au travers de 3 éléments naturels : l’eau, la terre et le ciel. Ceux-ci ont orienté les qualités spatiales des différentes salles de la Maison des Arts.
LE NEUF DANS L’ANCIENLa construction nouvelle prend place à l’intérieur de l’ancienne, la frôlant sans la toucher, créant une tension par l’épaisseur ménagée entre l’ancien et le nouveau.Une hiérarchie thermique est alors créée entre des espaces parfaitement contrôlés et des espaces tampons.
LES SILOS, ÂME DU BÂTIMENT De l’usine existante, nous conservons les éléments qualitatifs principaux, c’est-à-dire les deux façades sur l’eau avec les baies de très grande hauteur, les silos à charbon et la lumière zénithale intérieure.
VUE DEPUIS LE DOMAINE DE L’ILL
N
TPFE / PROJET DE DIPLOME DE FIN D’ETUDE / Ecole d’Architecture de Versailles
2004
Ce projet d’aménagement urbain d’une des portes de Paris convoque les grandes entités territoriales de l’agglomération parisienne : la Seine, le périphérique, les boulevards des maréchaux, le RER C. L’approche de l’étude est orientée sur la façon dont elles modèlent ce territoire. Le projet propose un aménagement qui valorise cette porte de Paris sans en nier les atouts infrastructuraux et en tirant le meilleur parti. Un urbanisme jouant de l’équilibre des forces.
Structures de contemplationSe servir des réseaux non pas uniquement comme un apport fonctionnel et néces-saire, un mal utile, mais aussi comme un spectacle urbain. Mettre en valeur la Seine aussi bien que le périphérique, les cadrer comme paysage. L’homme semble parfois surpassé par ses propres créations. On touche alors au Sublime.Créer des structures de contemplation c’est mettre en place des dispositifs semblables au pont des paquebots, aux belvédères, aux routes pittoresques des cartes Michelin, à la jetée d’un port, aux boulevards du 19ème s, à la jetée d’Orly. L’engouement du public pour la jetée à Orly est un bel exemple d’une transpo-sition moderne de la jetée d’un port : le spectacle des avions remplace celui de la mer. Elevés ainsi au rang de nature, l’aé-roport est devenu un spectacle sublime, celui d’une nature forte et dominante. Magie des univers urbains.
Prospects cinetiquesC’est réfléchir la ville depuis ses infrastructures.Les programmes doivent tirer profit au maximum de la proximité des infrastruc-tures de transport présentes sur le site. Seine, rail, autoroute. L’implantation des
AMENAGEMENT DES QUAIS D’ISSY
ENSEIGNANTSOlivier GIRARD
Djamel KLOUCHE
activités qui sont trés liés au déplace-ment est déterminée par les connexions équipement/infrastructure, la séparation des flux, la lisibilité des accès. Il s’agit d’articuler les différents type de flux sans qu’ils se nuisent ou se pertubent. Cette accésibilté renforcée induit des équipements qui s’adressent plus à l’agglomération qu’à une échelle locale. Equipements environnementaux, grands centres de loisirs, etc.On voit ici la Seine apparaitre dans sa dimension de paysage infrastructurel, à la fois capital paysager, outil d’aménage-ment urbain mais aussi infrastructure de déplacement.
EcosystèmesAu contact direct des infrastructures, de leur nuisances, il convient aussi de s’en protéger. Plusieurs typologies sont déve-loppées dans le projet, comme celle des «serres» écosystèmes accueillant aussi bien des activités de commerces, d’ex-position que de bureaux ou de loisirs. En terme de bureaux, ces espaces sont des alternatives aux immeubles de plateaux libre dans ce quartier.Le site est complexe et riche puisqu’il est composé de strates. Il existe plusieurs échelles : celle du périphérique, celle du RER, celle du piéton. Cette parti-cularité est utilisée dans la disposition des programmes, et donc dans leur superposition.
AMENAGEMENT DES QUAIS D’ISSY
construire auprès des infrastructures
TPFE / PROJET DE DIPLOME DE FIN D’ETUDE / Ecole d’Architecture de Versailles
2004
la machineUn complexe où se supperpose un équipement technique s’organisant autour d’une double rampe inversée et un casino, emblème d’un lieu de loisirs.
les docksUn parc-quai organisant le vide urbain séparant les maréchaux du périph’ ; un lieu hors la ville pouvant acceuillir des événements extraodinnaires.
Le deckComposition d’un grand quai s’axant surla coupole du bassin des caènes et venant redécouper et or-ganiser la grande enclave militaires des carènes.
AMENAGEMENT DES QUAIS D’ISSY
Le mémoire a pour objet d’étude des complexes urbains parisiens sur dalle. Il compare trois ensembles : La Défense, Maine-Montparnasse et les Halles. Ceux-ci représentent trois configurations diffé-rentes de dalle. Les rapports de la dalle avec la topographie et avec les réseaux sont questionnés systématiquement pour chaque exemple. Une analyse pré-cise sur le terrain est consolidée par un recherche documentaire et historique.L’analyse relève la présence primordiale des réseaux et des problèmes d’intermodalité qui y sont associés. L’étude est orientée par la question du rapport au sol naturel, de la lisibilté des différents niveaux de références, des contraintes de plantation, de lisibilité et d’orientation. Pour comprendre ses problématiques, le mémoire développe les concepts d’«idée de nature», et des oppositions naturel / artificiel. De leur différences et similitudes, naît une perspective sur l’évolution de l’urbanisme de dalle au cours du XXème siècle, des théories des CIAM au politiques contem-poraines de réaménagement, et permet de se poser la question de l’avenir de ce mode de constitution de la ville.
MEMOIRE DE MAITRISE / Ecole d’Architecture de Versailles +Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles 2003
LE RAPPORT AU SOL DANS L’URBANISME DE DALLE
ENSEIGNANTGeorges FARHAT
Mémoire suivi en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage
de Versailles
Recherches effectuées avec Sylvanie GREE ,étudiante ENSPV
La défense
Montparnasse
Les Halles
LE RAPPORT AU SOL DANS L’URBANISME DE DALLE
MEMOIRE DE MAITRISE / Ecole d’Architecture de Versailles +Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles 2003
LE RAPPORT AU SOL DANS L’URBANISME DE DALLE
www.thomascestia.com