tpn°1- les règles à suivre durant les travaux pratiques de
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Université de Relizane Département de Biologie 2ème Année « Sciences Biologique» Travaux pratiques de microbiologie générale
Dr. BENAISSA
TPN°1- Les règles à suivre durant les travaux pratiques de microbiologie
Objectifs :
Se familiariser avec un laboratoire de microbiologie, son équipement et son fonctionnement
1- Visite des locaux :
- Structure
- Présentation des gros matériels (étuves, autoclave, … )
2- Présentation d'un poste de travail :
- Matériels (bec bunsen, pipettes, verres, béchers anse, pinces lame,...),
- Produits (eau, alcool, colorants divers,….)
-
3. Précautions générales
- Pour diminuer les risques de pollution et par mesure de sécurité personnelle l’étudiant(e)
doit éviter de parler et de fumer au laboratoire.
- Il doit porter une blouse fermée, suffisamment longue pour protéger tous ses vêtements.
- Pour éviter tout brassage d’air, l’étudiant(e) doit éviter de se déplacer en cours de travail, il
doit travailler assis(e), sans geste brusque.
- Tous les prélèvements, transferts et ensemencements doivent s’effectuer dans des
conditions d’asepsie rigoureuse.
- Tous les instruments utilisés doivent être stériles. Ils sont le plus souvent stérilisés par
passage dans la flamme d’un bec bunsen immédiatement avant leur utilisation et maintenus
dans la zone aseptique de travail.
- En effet, toutes les manipulations sont effectuées dans un espace restreint délimité par un
rayon de 20cm autour de la flamme d’un bec Bunsen réglé en intensité moyenne.
- Les tubes ou les flacons ne sont jamais tenus verticalement mais obliquement, leur
ouverture dirigée vers la flamme. Les pipettes, pipettes Pasteur ou pipettes graduées doivent
être maintenues en position oblique, leurs pointes dirigées vers le bas.
- D’une façon générale la main droite, qui maintient dans la zone aseptique l’anse de platine
ou la pipette Pasteur, ne doit pas se déplacer. Tout le matériel nécessaire : tubes de milieux
de cultures, tubes de liquide de dilutions, tubes stériles ou lames, doit être porté par la main
gauche vers la main droite.
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4. Organisation du poste de travail
4.1. Poste de travail destiné aux préparations microscopiques
Il doit comprendre un bac à coloration surmonté d’un porte
une pissette d’eau distillée et une réserve de lames et de lamelles.
4.2. Poste de travail destiné aux manipulations stériles
Il doit être organisé de la façon suivante :
- Un bec Bunsen, destiné à assurer les conditions de stérilité locale indispensables, est placé
sensiblement au centre du poste de travail à 25cm du bord de la paillasse.
- Le matériel, sur lequel le travail doit être effectué, doit être disposé à gauche du bec
bunsen : produits à étudier, milieux de culture, liquides de dilutions.
- Les instruments nécessaires au trav
entreposées, pointes en haut, dans un récipient en verre à large ouverture ; ensemenceurs
métalliques et pinces à coton disposés sur un portoir.
A la partie arrière de la paillasse doivent égalemen
- Un second bec Bunsen muni d’un trépied, destiné à chauffer les bains
les milieux de culture sont portés à ébullition ou maintenus en surfusion.
- Et à droite un récipient en verre ou en matière plastique rempli d’une
(eau de javel par exemple) dans lequel seront déposées les pipettes Pasteur après leur
- Tout le matériel doit être accessible sans que l’étudiant(e) ait à se déplacer. IL doit être
manipulé sans que rien ne s’interpose
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. Organisation du poste de travail
.1. Poste de travail destiné aux préparations microscopiques
Il doit comprendre un bac à coloration surmonté d’un porte-lame, une batterie de colorants,
réserve de lames et de lamelles.
.2. Poste de travail destiné aux manipulations stériles
Il doit être organisé de la façon suivante :
unsen, destiné à assurer les conditions de stérilité locale indispensables, est placé
e du poste de travail à 25cm du bord de la paillasse.
Le matériel, sur lequel le travail doit être effectué, doit être disposé à gauche du bec
bunsen : produits à étudier, milieux de culture, liquides de dilutions.
Les instruments nécessaires au travail sont placés à droite du bec bunsen : pipettes Pasteur
entreposées, pointes en haut, dans un récipient en verre à large ouverture ; ensemenceurs
métalliques et pinces à coton disposés sur un portoir.
A la partie arrière de la paillasse doivent également être prévus :
unsen muni d’un trépied, destiné à chauffer les bains
les milieux de culture sont portés à ébullition ou maintenus en surfusion.
Et à droite un récipient en verre ou en matière plastique rempli d’une
(eau de javel par exemple) dans lequel seront déposées les pipettes Pasteur après leur
Tout le matériel doit être accessible sans que l’étudiant(e) ait à se déplacer. IL doit être
manipulé sans que rien ne s’interpose entre lui et la flamme.
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lame, une batterie de colorants,
unsen, destiné à assurer les conditions de stérilité locale indispensables, est placé
Le matériel, sur lequel le travail doit être effectué, doit être disposé à gauche du bec
ail sont placés à droite du bec bunsen : pipettes Pasteur
entreposées, pointes en haut, dans un récipient en verre à large ouverture ; ensemenceurs
unsen muni d’un trépied, destiné à chauffer les bains-marie dans lesquels
Et à droite un récipient en verre ou en matière plastique rempli d’une solution antiseptique
(eau de javel par exemple) dans lequel seront déposées les pipettes Pasteur après leur utilisation.
Tout le matériel doit être accessible sans que l’étudiant(e) ait à se déplacer. IL doit être
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TP. N° 2 - LA STÉRILISATION
La stérilisation est l'opération qui consiste à éliminer les micro-organismes d'un objet, et ce de manière
durable. En microbiologie, le but de la stérilisation est d'une part de maîtriser les micro-organismes
introduits dans le milieu d'étude, et d'autre part d'éviter la contamination du milieu extérieur et des
personnes. Il existe deux grands moyens de Stérilisation :
La chaleur
La filtration
1- La stérilisation par la chaleur
La chaleur détruit les bactéries et les spores. On distingue les procédés à chaleur «sèche» ou «humide».
A- Chaleur sèche :
1.1. Flambage : Le passage dans la flamme (bec Bunsen) de la surface de matériel non inflammable
assure une parfaite stérilisation. On stérilise de cette façon les fils de platine et les pipettes Pasteur.
Zone de stérilité d’un bec Bunsen
1.2. Four Pasteur : C'est un four-étuve à air chaud et sec. Il est utilisé à 180°C pendant 90 minutes.
Cet appareil n'est utilisé que pour la stérilisation de la verrerie préalablement nettoyée et séchée ou de
matériels métalliques (instruments de dissection) pouvant tolérer de très hautes températures.
Le matériel ainsi stérilisé sera laissé dans l’étuve jusqu’à son refroidissement complet, puis stocké à
l’abri des poussières.
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B- Chaleur humide
La stérilisation par la chaleur humide, reconnaît trois modalités
- la stérilisation à l’autoclave
- La Pasteurisation,
- La Tyndallisation
Autoclave : c’est un appareil indispensable dans un laboratoire de microbiologie. Le
chauffage a lieu sous pression de vapeur d’eau, à une température de 120°C pendant
une durée qui varie en fonction du milieu, de la température utilisée et du volume des
récipients. Ce procédé tue toutes les cellules végétatives et les endospores.
Pasteurisation : la pasteurisation est un traitement à chaud de liquides, tuant des
pathogènes mais pas forcément toutes les bactéries. Les températures de la
pasteurisation se situent entre 75 à 80°C.
Tyndallisation : La tyndallisation est une série de 3 chauffages bref à des températures
de 70°C à intervalles réguliers, ceci afin de laisser aux formes résistantes la possibilité
de germer pour les tuer au chauffage suivant. Par exemple la destruction des
pathogènes du lait se fait par un cycle de 63°C pendant 30 minutes suivie de 73°C
pendant 15 minutes
2- La filtration
La filtration est une technique qui consiste à faire passer un liquide à travers un filtre dont les pores
ont un diamètre de 0,2 µm. Les micro-organismes sont trop gros et sont donc retenus par le filtre.
Cette technique est intéressante lors d'utilisation de produits thermolabiles comme certains acides
aminés aromatiques, vitamines, hormones de croissance, acides nucléiques et une bonne partie des
antibiotiques.
3- Autres procédés de stérilisation
Certaines matières (Plastiques, Caoutchous …) ne tolèrent pas l’autoclave ou se détériorent
rapidement après des expositions répétées à la chaleur.
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3.1. Radiations :
La stérilisation par les U.V. est utilisée au laboratoire pour la décontamination de l’air et des
paillasses situées sous la hotte de protection. Le rayonnement n’agit que de façon directe et sa
pénétration est faible. D’autres radiations (rayons X), peuvent servir pour la stérilisation industrielle des
boites de Pétri en matière plastique et de produit pharmaceutiques.
3.2. Agents chimiques :
Ils sont utilisés en général pour la désinfection des salles de travail et pour la destruction
des germes portés par des instruments souillés. Ce mode de stérilisation doit être
systématiquement pratiqué dans le laboratoire pour les lames et pour la verrerie qui ne passe pas
en autoclave.
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TP. N°3- Les milieux de culture
Les micro-organismes exigent pour leur croissance des aliments. Ces aliments leur sont fournis au
laboratoire par des milieux nutritifs ou milieux de culture. Pour permettre le développement des
microbes le milieu doit :
Contenir tous les aliments nécessaires en quantité suffisante et en proportion relative
convenable : le milieu doit être nutritif et équilibré.
Avoir un pH, une pression osmotique, une viscosité des caractéristiques physico- chimiques
compatibles avec la vie microbienne. Comme les besoins nutritionnels des micro- organismes et
les conditions de leurs développements sont très variés il n'existe évidemment aucun milieu
universel sur lequel tous les microbes soient capables de se multiplier. Toutefois, certains
milieux conviennent au développement d'une grande variété de germes microbiens ; le choix de
tels milieux repose sur la connaissance de l'habitat naturel et de la physiologie alimentaire du
groupe de germes que l'on désire cultiver. D'une manière très générale, on peut distinguer :
1. Milieux synthétiques :
Préparés exclusivement avec des produits chimiques purs. Le milieu synthétique de composition bien
définie, constitue le milieu de culture idéal. Ce type de milieu permet d'obtenir des résultats
comparables et de déceler avec précision les modifications qu'il subit au cours du développement
microbien. Il n'en est généralement pas de même avec les milieux non synthétiques qui sont constitués
par des éléments complexes de composition variable. Les milieux synthétiques conviennent surtout aux
moisissures (champignons microscopiques) mais fort peu aux bactéries.
2. Milieux complexes :
milieu dont on ne connaît que partiellement la composition. Ces milieux de culture peuvent contenir
des extraits de levure (cellule de levure déshydratée et lysées) qui fournissent une source d'acide aminé
de vitamine et d'azote, des extraits de malt apportant une source de carbone, des peptones (protéine
animale, de poisson, de caséine de lait) source d'azote organique qui intéresse les individus
hétérotrophes. (Ex. bouillon nutritif, bouillon au soja.).
Parmi ces 2 types de milieu, il existe des milieux sélectifs : qui vont permettre de sélectionner le type
de bactéries qui pourront cultiver dessus, alors que tous les autres micro-
organismes présents sont inhibés.
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Un milieu de culture est rendu sélectif pour une espèce microbienne lorsque sont seules satisfaites les
exigences nutritives et les conditions de développement particulières à cette espèce Les principaux
facteurs de sélection microbienne utilisés seuls ou en association sont :
la température d’incubation
Le pH du milieu
La faculté d’utiliser une source nutritive déterminée (carbone, azote).
La résistance à l’action bactéricide d’un antiseptique ou d’un antibiotique.
Les milieux sont soit liquides, soit solides. On utilise fréquemment la gélose ou agar-agar( un
polymère de sucre tiré d'une algue rouge). Elle ne constitue qu'un support du milieu de culture. Capable
d'absorber 200 à 250 fois son poids d'eau, la gélose forme une gelée qui se liquéfie à 65-70° en
refroidissant, cette gelée demeure en surfusion jusqu'à 40-45° et prend une masse aux températures
inférieures. La gélose est généralement incorporée aux milieux liquides à la dose de 15 à 20%.
Les milieux solides présentent un grand intérêt en Microbiologie. Ils permettent, lorsque la
technique d'ensemencement est convenable, le développement des germes en colonies apparentes,
isolées les unes des autres, provenant en principe, de la multiplication d'un seul germe (clone) et à
partir desquelles peuvent être obtenues des cultures pures.
Mode opératoire
Matériels :
- 2 béchers de 500 ml, thermomètre, agitateur, bec bunsen, trépied et sa grille, boites de pétri, des tubes
à vis ou cotonnés stériles, pince en bois ou gants
Produits :
- Bouillions nutritif (BN) et Gélose Nutritive (GN), en poudre,
- Eau distillée,
Protocole 1 :
Peser la masse nécessaire de poudre GN pour 250 ml d'eau distillée.
Dissoudre la poudre dans le diluant à l'aide de l'agitateur.
Chauffer au bec bunsen jusqu'à l'ébullition
Laisser refroidir la préparation dans le cône stérile du bec bunsen
Lorsque la préparation a atteint une température inférieure à 60°C couler dans des boites de pétri et des tubes à vis stériles
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Protocole 2 : Mise en évidence de la présence de micro-organismes au laboratoire
Prendre 5 milieux gélosés en boite de Pétri :
La boite n°1: Déposer un cheveu
La boite n°2: Appliquer une trace de doigt
La boite n°3: Appliquer une trace de doigt après s’être lavé les mains
La boite n°4: Frotter un écouvillon sur la paillasse et appliquer celui-ci sur le milieu gélosé
La boite n°4: Laisser la boite ouverte au dessus de la paillasse (environ 10 min).
A la fin de la manipulation, regrouper les différentes boites de Pétri et les placer à l’étuve à
37°C / 24 heures.
Remarque : pour éviter que l’eau de condensation dans les boîtes de Pétri perturbe la surface
du milieu gélosé, on place les boîtes en position retournée dans l’étuve.
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TP.N°4- Examens macroscopique et microscopique des microorganismes
1. Examen macroscopique
L’examen macroscopique n’est applicable qu’à l’étude de certains produits pathologiques :
urines, liquide céphalo-rachidien, pus, … et exceptionnellement de quelques produits
alimentaires.
1.1. Les cultures bactériennes sur gélose
Il s’agit d’un examen à l’œil nu ou à faible grossissement de boites de pétri et de noter
l’aspect des colonies à savoir :
- Elévation des colonies: Plates, surélevées, bombées, colonies à centre ombiliqué, …
- Contours des colonies: Lisses ou irréguliers, colonie circulaire, ondulée, amiboïde,…
- Taille des colonies: Elle varie de 1/10e de mm à plus de 1cm et dépend d’une part de
l’espèce bactérienne et d’autre part de la composition du milieu de culture.
- Chromogenèse: Couleur du pigment, pigment soluble ou insoluble dans le milieu.
- La surface des colonies: C’est un aspect particulièrement important. Il sert à différencier les
colonies lisses « S »(Smooth), souvent formées par les germes pathogènes, des colonies
rugueuses « R » (Rough)constituées généralement par des germes saprophytes. Il existe donc
des colonies lisses, rugueuses, brillantes, sèches, poudreuses, plissées, muqueuses,…
- L’opacité des colonies: Colonies transparentes, translucides, opaques,…
- La consistance: Colonies à consistance granuleuse ou visqueuse.
- L’odeur: Présence ou absence, essayer d’en déterminer la nature.
1.2. Cultures bactériennes en bouillon
- Turbidité plus ou moins abondante.
- Formation d’une pellicule à la surface du bouillon.
- Dépôts de cellules au fond du tube.
2. Examen microscopique
L’examen des bactéries dans leur milieu naturel permet de mettre en évidence :
- L’absence ou la présence des bactéries ainsi que leur abondance.
- Le caractère mono ou poly microbien du produit examiné et, dans ce cas, la prédominance
d’une espèce particulière.
- La morphologie et la réaction à la coloration de Gram des bactéries présentes.
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L’examen microscopique est le premier stade de la détermination des bactéries. S’il ne
permet pas l’identification des microorganismes, il est cependant indispensable pour orienter
les recherches ultérieures : culture et isolement, mise en évidence des caractères
biochimiques,…
L’examen morphologique des microorganismes peut se faire soit à l’état frais, soit après
coloration.
2.1. Examen à l’état frais
Il est pratiqué à partir de produits pathologiques ou de culture jeune en milieu liquide, de
culture en milieu solide. Lorsqu’il s’agit de produits pathologiques ou de culture en milieu
solide, une suspension en eau physiologique est réalisée. Cet examen donne certains
renseignements sur «la forme », « le nombre des bactéries », mais son intérêt réside surtout
dans l’étude de « la motilité » des germes.
La bactérie mobile doit se déplacer dans le champ microscopique avec un mouvement qui lui
est propre, les autres bactéries restants immobiles ou se déplaçant dans d’autres directions.
Cette motilité ne doit pas être confondue ni avec les mouvements browniens, se traduisant
par des mouvements désordonnés autour d’un axe sans déplacement véritable, ni avec les
mouvements transmis par les courants de convection entrainant toutes les bactéries dans le
même sens.
La motilité est d’allure caractéristique dépendant des types de ciliature :
- Les bactéries péritriches avancent soit par pirouette, soit par mouvements de reptation.
- Les bactéries porteuses d’un cil polaire sont agitées de frétillements.
- Les leptospires, les tréponèmes ont des mouvements en vrille.
2.1.1. Prélèvement à partir de culture en milieu liquide
- Flamber la pipette Pasteur ou l’öse, tenue par la main droite, sur toute sa longueur en lui
donnant de mouvement de rotation.
- Agiter la culture bactérienne prise de la main gauche, saisir le bouchon dans le pli du
cinquième doigt de la main droite (entre l’auriculaire et la paume de la main) et l’enlever en
lui imprimant un mouvement de rotation. Incliner légèrement le tube ouvert et flamber son
ouverture aussitôt qu’il aura été débouché, y plonger alors l’anse platine (ou la pipette
Pasteur) refroidie, elle est alors chargée de bactéries.
- Retirer la pipette Pasteur en la remontant horizontalement, reflamber l’ouverture du tube
et le reboucher.
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- Déposer une goutte de la culture bactérienne sur la lame. Repasser l’anse sur la flamme du
bec Bunsen pour la restériliser ; en cas d’utilisation de pipette Pasteur, celle-ci est déposée,
après usage, dans un récipient contenant du désinfectant.
- Ne jamais oublier de laisser refroidir la pipette Pasteur ou le fil de platine avant d’effectuer
le prélèvement, sinon les bactéries sont tuées par la chaleur.
- Poser ensuite délicatement la lamelle, bien orientée. La goutte doit être suffisante mais
proportionnée à la lamelle choisie : le liquide ne doit pas déborder.
- Répartir le liquide sous la lamelle en appuyant très légèrement avec l’extrémité d’une pince,
mais jamais avec la pulpe du doigt (les traces grasses rendent impossible tout examen
microscopique).
- Examiner la préparation sous le microscope à sec à l’aide de l’objectif (40x).
- Après avoir examiné la culture, désinfecter et laver les lames. Une solution de désinfectant
est fournie à cet effet.
Les bactéries manipulées sont vivantes : toutes les précautions doivent être prises pour
éviter de se contaminer ou de contaminer l’environnement.
2.1.2. Prélèvement à partir de culture sur milieu solide
- L’examen doit être fait dans la mesure du possible à partir de « cultures jeunes ». Préparer
une suspension de la colonie dans de l’eau physiologique et prélever comme précédemment
(à partir de la suspension liquide). Le prélèvement peut aussi être effectué directement à
partir du milieu solide et l’on procède comme suit :
- Déposer au centre de la lame une goutte d’eau distillée ou d’eau physiologique, y dissocier
une très petite quantité de culture à l’anse flambée et refroidie.
- Poser la lamelle comme précédemment.
Il y a souvent intérêt à effectuer une suspension épaisse dans une microgoutte déposée à
côté de la goutte normale et l’incorporer peu à peu à la totalité du liquide. Cette technique
permet d’obtenir une suspension plus homogène et moins riche en bactéries.
2.2. Examens microscopiques après coloration
Les colorations sont indispensables à l’étude précise de la morphologie, voire la structure des
bactéries. Par ailleurs les préparations colorées peuvent se conserver très longtemps.
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2.2.1. Préparation des frottis
Le frottis destiné à la coloration doit être étalé en couche mince et régulière, séché et le plus
souvent fixé.
- Etalement
Les lames utilisées doivent être parfaitement propres et dégraissées. La technique de
prélèvement est celle décrite à propos des examens à l’état frais. Etaler donc la goutte de
culture ou de suspension bactérienne en un film mince et régulier. L’étalement est effectué,
de préférence, par un mouvement circulaire régulier à l’aide de l’anse platine.
- Séchage
Il doit se faire autant que possible à la température du laboratoire. Il est très rapide si la lame
est parfaitement dégraissée et le frottis mince et régulier. Le frottis peut, éventuellement,
être séché en chaleur douce :
En posant la lame sur une platine chauffante réglée à 37°C, ou en maintenant la préparation
dans l’air chaud au dessus de la flamme de la veilleuse d’un bec Bunsen.
La mauvaise qualité d’une préparation provient souvent d’un séchage trop brutal qui a altéré
certains constituants de la bactérie (en particulier la paroi).
- Fixation
Elle consiste à tuer les bactéries et à les « fixer » sur la lame, sans en altérer la structure.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées, exemple :
- Fixation par la chaleur
La lame tenue par une pince, frottis situé sur le dessus, est passée dans une flamme
chauffante. Le geste doit être lent et la lame doit écraser 3 à 4 fois la flamme. Il convient
d’attendre le refroidissement de la lame avant d’entreprendre toute coloration. Ce procédé
est rapide mais brutal, des altérations bactériennes sont possibles.
- Fixation par l’alcool flambé
Ce mode de fixation est le plus utilisé mais doit être réservé aux cultures bactériennes. Il
consiste à mettre sur la lame quelques gouttes d’alcool à 95° et enflammer après quelques
secondes de contact. Il est prudent de mettre au préalable de l’eau au fond de la cuve à
coloration au dessus de laquelle sont placées les lames et de rejeter une partie de l’alcool (s’il
y en a en excès) avant le flambage. Il faut attendre le refroidissement de lame avant de
commencer toute coloration.
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2.2.2. Coloration simple
Elle consiste à faire agir sur l’étalement un seul colorant.
Coloration simple au bleu de méthylène
- Préparer et fixer sur une lame une suspension de la souche bactérienne.
- Recouvrir de quelques gouttes de réactif au bleu de méthylène et laisser agir une
minute.
- Laver à l’eau, égoutter et sécher entre deux feuilles de papier filtre.
- Observer à l’objectif à immersion.
Coloration simple à la fuchsine de Ziehl
- Prépare et fixer une suspension de la souche bactérienne.
- Recouvrir de quelques gouttes de fuchsine diluée au 1/10e et laisser agir 30 secondes
à 1 minute.
- Laver à l’eau distillée puis sécher entre deux feuilles de papier filtre.
- Observer à l’objectif à immersion.
2.2.3. Colorations différentielles
Les microorganismes se différencient entre eux chimiquement et physiquement. Ils peuvent
réagir différemment à des colorants donnés. Les colorations différentielles sont des
méthodes permettant de distinguer entre eux les différents types bactériens.
Coloration de Gram
C’est la coloration de base en pratique bactériologique. Elle permet de reconnaitre les
bactéries présentes et leur caractère « Gram-positif » ou « Gram-négatif » selon
qu’elles ont gardé la coloration violette ou non.
- Préparer et fixer une suspension de la souche bactérienne.
- Recouvrir le frottis d’une solution de violet de gentiane ; laisser agir une minute.
- Entrainer le violet par la solution de lugol. Recouvrir la lame de lugol et laisser agir 1
minute sans laver à l’eau.
- Décolorer aussitôt par l’alcool acétone ; pour cela, verser l’alcool à la surface de la
préparation placée obliquement et observer sa couleur en s’écoulant, il est d’abord
violet puis bleuté et enfin incolore ; arrêter à ce stade.
- Laver rapidement à l’eau courante (eau distillée).
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- Recouvrir la lame de solution de fuchsine et laisser agir 20 à 30 secondes.
- Laver et sécher entre deux feuilles de papier filtre.
- Observer en immersion.
Les Gram+ (Gram positifs) apparaissent en violet-noir, les Gram- (Gram négatif)
apparaissent en rose.
2.2.4. Colorations spécifiques
Coloration de la spore
La capsule