travaux pratiques de biologie

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Travaux Pratiques de Biologie | 1re anne du collge

Sommaire Travaux Pratiques de Biologie I Le microscope Observations microscopiques Observations prliminaires : caractristique du microscope Observation de cellules animales : cellules de lpithlium buccales Observation de cellules vgtales : cellules de lpiderme doignon, de cellules de dents de lion et de cellules de piments

p. 2-8

p. 2 p.3 p. 3-4 p. 4-5 p. 5-8

Travaux Pratiques de Biologie II Proprit de la membrane cellulaire Observation de protozoaires Dfinition du terme protozoaire Amibes Paramcies Vorticelles Radiolaires

p. 9-16 p. 9-11 p. 12-15 p. 14 p. 14 p. 14-15 p. 15 p. 15

Rgne animal

p. 16

Travaux Pratiques de Biologie III Morphologie des arthropodes Morphologie des ttes dinsectes Clef de dtermination simplifi

Insectes : caractristique et classification

p. 17-25

p. 17-22 p. 19 p. 20 p. 22

Observation et classification despces

p. 23-25

Travaux Pratiques de Biologie IV

Invertbrs (Mytilus edulis) Particularits anatomiques externes Particularits anatomiques internes Observation de la branchie lamelleuse au microscope optique La bosse de Polichinelle Le mode reproduction La place de la moule dans un cosystme marin Mytilus edulis

p. 26-30

p.26 p.26 p.26-27 p.29 p.29 p.29 p.29 p.30 p. 31 p. 31-32 p. 33

Travaux Pratiques de Biologie V Particularits anatomiques externes Particularits anatomiques internes Lessentiel sur les poissons

p. 31-33

Sources

p. 34

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Travaux Pratiques de Biologie I Le Microscope

Bute de protection des prparations microscopiques Quand le levier de rglage de la bute est horizontal, la platine est bloque. Quand ce levier est en position verticale, la platine est dbloque.

Grossissements possibles Objectif Oculaire

4x 10x 40x

6x 24x 60x 240x

10x 40x 100x 400x

16x 64x 160x 640x

Mise au point Dbuter lobservation avec lobjectif de plus faible grossissement, centrer lobjet observer et effectuer la mis au point laide de la vis macromtrique. Passer lobjectif suivant et refaire une mise au pont. La vis micromtrique est utilise pour une mise au point fine (fort grossissement).

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Rglage du contraste

Il seffectue grce louverture ou la fermeture du diaphragme. Cela permet de faire varier la quantit de lumire qui traverse lobjet. Lutilisation du filtre peut se rvler judicieuse lors de certaines observations. Aprs utilisation, il faut replacer lobjectif de plus faible grossissement sur le trajet optique et recouvrir le microscope de housse de protection.

Observations Microscopiques Observations prliminaires : caractristiques du microscope Matriel - Microscope (oculaire 6x) avec lame (ou plaque) porte-objet et lamelle couvre-objet - Pipette pasteur, quelques gouttes deau et papier absorbant - Une lettre dcoupe dans un journal et un petit carre de papier millimtr, pince fine Manipulations I 1. laide de la pipette pasteur, dposer une goutte deau au centre de la lame porte-objet 2. dposer sur la goutte la lettre dcoupe 3. recouvrir avec la lamelle couvre-objet 4. absorber le surplus deau dlicatement 5. observer, dessiner Rsultat

Remarques : Lchantillon observ a t dpos sous lobjectif lendroit (sens lisible), quand jai regard dans loculaire, jai constat que ce dernier tait invers. Puis, jai agrandi limage, jai remarqu du relief sur le papier, de plus, des bulles dair taient prsentes, srement, cause de lair qui se trouvait dans la goutte deau. A ne pas confondre avec les points dimpressions. JimDocx 3

Questions Comment se prsente lobjet dans le champ du microscope ? Explication ? Il se prsente de manire inverse, cest cause de loculaire qui inverse limage. Que se passe-t-il lorsque lon dplace la prparation sous le microscope ? Lobjet est flou, lorsquon le dplace. Il y a le risque de sortir du champ de vison. Pourquoi est-ce ncessaire de centrer lobjet observer avant de passer un grossissement plus puissant ? Si on ne centre pas, limage risque de sortir du champ de vison. Manipulations II 1. Monter entre lame et lamelle un carr de papier millimtr de 5 mm de ct 2. Observer aux diffrents grossissements, estimer le diamtre du champ microscopique Rsultat

Observations de cellules animales : cellules de lpithlium buccale Matriel - Matriel prcdent - Cure-dents - Colorant (bleu de mthylne ou eau iode) Manipulations 1. A laide du cure-dents, frotter la face interne de la joue 2. Dposer la matire rcolte sur la lame microscopique 3. Ajouter une goutte de colorant 4. Couvrir laide dune lamelle 5. Observer, dessiner 4 JimDocx

Rsultat

Questions Quelle est la forme de ces cellules ? Plutt arrondie Quelle est la taille dune cellule ? 80 m Quelles sont les diffrentes parties que lon peut distinguer ? Voir schma plus haut

Observation de cellules vgtales : cellules de lpiderme doignon Matriel - Matriel prcdent - Pince fine - scalpel - quelques gouttes de liquide physiologique - verre de montre - colorant (bleu de mthylne ou eau iode) - bulbe doignon Manipulations Les cailles des bulbes doignon sont protges de chaque ct par un piderme. 1. A laide du scalpel et de la pince, prlever un petit lambeau dpiderme doignon 2. Dposer une goutte de liquide physiologique sur une lame 3. Dposer le lambeau dpiderme sur la lame 4. Couvrir, observer 5. Refaire la manipulation en ayant soin de faire tremper le lambeau (30) dans un colorant (verre de montre)

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Rsultats

Questions : Quelle est la forme de ces cellules ? Ce sont des hexagones allongs. Quelle est la taille dune cellule ? 350 m Quelles sont les diffrentes parties que lon peut distinguer ? Voir schma plus haut. Quapporte la coloration ? La coloration met en vidence le noyau et la membrane cytoplasmique. Quelles sont les similitudes et les diffrences par rapport la cellule de lpithlium buccal ? Similitudes - Noyau - Membranes cytoplasmiques - Cytoplasme Diffrences - Paroi cellulosique - Chloroplaste

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Observations de cellules vgtales Matriel - Matriel vgtal disposition - Pince fine - Quelques gouttes de liquide physiologique Manipulations 1. Dposer une goutte de liquide physiologique sur une lame 2. Y dposer une le matriel observer 3. Couvrir, observer, localiser et nommer les diffrentes parties cellulaires Rsultat I Cellules de dents de lion

Questions Quelle est la forme de ces cellules ? Hexagonale allonge, arrondie Quelle est la taille dune cellule ? 100 m Quelles sont les diffrentes parties que lon peut distinguer ? Membrane cytoplasmique, cytoplasme Quelles sont les similitudes et les diffrences par rapport aux cellules observes auparavant ? Elles sont plus compactes et de formes plus ou moins identiques

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Rsultat II Piment

Quelle est la forme de ces cellules ? Allong et arrondi Quelle est la taille dune cellule ? 210 m Quelles sont les diffrentes parties que lon peut distinguer ? Membrane cytoplasmique, cytoplasme, noyau Quelles sont les similitudes et les diffrences par rapport aux cellules observes auparavant ? Elles sont plus arrondies que les cellules doignon.

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Travaux Pratiques de Biologique II Proprit de la membrane cellulaire Matriel - Microscope, lames et lamelles, papier absorbant, pince, scalpel, pipette - Les milieux suivants (flacons disposition ou prlever et verser dans une verre de montre) : eau trs sale (hypertonique), eau lgrement sale (isotonique), eau dminralise (hypotonique) - Bulbe doignon, ventuellement autre matriel vgtal Manipulations 1. Prparation tmoin (milieu isotonique) : monter entre lame et lamelle et sur quelques gouttes de liquide physiologique, un fragment dpiderme doignon, observer et dessiner. 2. Plasmolyse (milieu hypertonique) : monter entre lame et lamelle et sur quelques gouttes deau trs sale, un fragment dpiderme doignon, observer, comparer avec la prparation prcdente et dessine. 3. Turgescence (milieu hypotonique) : enlever la lamelle de la prparation 2 puis, avec du papier absorbant, ponger dlicatement leau sale et ajouter, ensuite, quelques gouttes deau dminralise. Recouvrer avec la lamelle, observer, comparer et dessine. Il est possible deffectuer le changement de milieu directement sur la prparation, en laissant la lamelle et tout en observant au microscope : on place le papier absorbant dun ct de la lamelle laisse en place et de lautre ct, on dpose dlicatement quelques gouttes deau dminralise. Cette faon de faire permet dobserver le courant deau qui se cre ainsi que la rhydratation progressive de la cellule. Elle permet aussi de bien mettre en vidence la vacuole de la cellule vgtale. Rsultats 1. Milieu isotonique

La cellule est en osmose, elle garde une proportion quilibre.

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2. Milieu hypertonique

Il y a plasmolyse, la cellule se dessche. 3. Milieu hypotonique

Il y a turgescence, la cellule shydrate. Elle devient arrondie. Questions Que se passe-t-il si on utilise des cellules animales pour cette exprience ? Exactement le mme phnomne que pour la cellule vgtale. Pour rendre du volume une laitue lgrement fltrie, on peut la plonger dans de leau douce. Explique pourquoi. Car les cellules de la laitue vont se rhydrater, ce qui lui permet de reprendre du volume.

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Quelques explications

Toutes les cellules sont limites par une membrane cytoplasmique. Le rle de cette membrane est de contrler lentre et la sortie des substances et de faire office de barrire. La membrane cytoplasmique prsente une permabilit slective (on dit quelle est semi- permable) et seules certaines substances, de petite taille, peuvent la traverser et sortir de la cellule tandis que dautres substances ne le peuvent pas. La membrane laisse passer le solvant (leau), mais arrte les substances dissoutes (les sels). Quand une cellule se trouve dans une solution, il y a des changes entre la solution et lintrieur de la cellule, via la membrane. Ces changes seffectuent jusqu ce quil y ait un quilibre entre le milieu intracellulaire et le milieu extracellulaire. Dans quel sens se font ces changes ? Milieu isotonique : quilibre Quand la cellule est plonge dans un milieu dont la concentration en sels est voisine de la sienne (milieu isotonique), il y a un quilibre entre les milieux et peu dchanges. Milieux hypertonique : plasmolyse Quand la cellule est plonge dans un milieu dont la concentration en sels est suprieure la sienne (milieu hypertonique), des changes ont lieu pour rtablir lquilibre des concentrations. La membrane de la cellule tant semi-permable, seule leau diffuse au travers de la membrane et quitte la cellule. La cellule perd son eau et le contenu cellulaire se rtracte. Il y a plasmolyse de la cellule. (La plante se dshydrate et se fane.) Milieux hypotonique : turgescence Si la cellule est plonge dans un milieu dont la concentration en sels est infrieure la sienne (eau dminralise ou milieu hypotonique), les changes ont lieu dans lautre sens : le solvant (leau) diffuse et entre dans la cellule pour quilibrer les concentrations. Le volume de la cellule augmente, la pression interne de la cellule aussi. Il y a turgescence. (La plante prend un bel aspect ferme.)

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Observation de protozoaires Matriel - Microscope, lame, lamelle, pince, pipette, ouate - Matriel dobservation (milieu dans lequel du foin a macr) Manipulation 1. A laide de la pipette, prlever un peu de matire (liquide, fragment) la surface du milieu de macration 2. Eventuellement, poser quelques fils douate sur la lame et pose ensuite la lamelle 3. Observer 4. Retrouver quelques particularits anatomiques des protozoaires observs 5. Observer galement les prparations de protozoaires disponibles en classe (foraminifres, radiolaires, grgarines)

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Rsultats

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Dfinition du terme protozoaire

En biologie, le terme protozoaire (Protozoa, du grec ancien proto- ( premier ) et du suffixe - zoa ( animal )) dsigne les protistes (eucaryotes unicellulaires) htrotrophes qui ingrent leur nourriture par phagocytose, contrairement aux deux autres types de protistes. Les protozoaires tant unicellulaires, ce sont toujours de petits organismes, approchant le millimtre pour les plus gros, mais pouvant s'associer en colonies, formant alors presque des superorganismes. Ils vivent exclusivement dans l'eau ou dans les sols humides ou l'intrieur d'un organisme (dans le mucus pulmonaire, l'intestin, la panse de certains animaux...). Ils sont connus pour tre responsable de nombreuses maladies telles que la malaria et certaines dysenteries telle que l'amibiase. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Protozoaire)

Amibes Les amibes (Amoebozoa), sont des protozoaires simples de taille variant entre 20 m et 1 mm de longueur (mais le plus souvent entre 200 m et 500 m), vivant en eaux douces ou sales, capables de se dplacer par de multiples dformations du cytosquelette appeles pseudopodes, elles peuvent, plus rarement, tre quipes de flagelles pour assurer leur mobilit. Ce sont des organismes non-photosynthtiques : la chlorophylle parfois observe dans leurs cytoplasmes provient de microalgues phagocytes et en cours d'assimilation par l'amibe. Leur nom vient du grec amoib signifiant transformation . (http://fr.wikipedia.org/wiki/Amibe)

Paramcies La paramcie (Paramecium) est un genre bien connu de protozoaire cili, et est couramment tudi comme reprsentant type de ce groupe (en particulier P. caudatum). Elle est l'un des premiers organismes unicellulaires avoir t observ au microscope. La taille de la cellule varie de 50 300 m de long suivant les espces. La paramcie utilise des cils pour se dplacer et se nourrir. La ciliature somatique, qui recouvre la cellule et bat de faon synchronise, lui permet de se dplacer. Une ciliature orale distincte couvre la grande invagination ventrale en forme d'entonnoir, le pristome, qui mne jusqu'au cytostome (la bouche). Elle se nourrit essentiellement de bactries par phagocytose. La paramcie vit isole en eau douce. Elle fait partie des infusoires des anciens auteurs : elle apparat en grand nombre dans les infusions de vgtaux, rendant sa culture et son tude aise. Vivant dans un milieu hypotonique par rapport son cytoplasme, la cellule absorbe constamment l'eau de son environnement par osmose. L'excs d'eau dans le cytoplasme est alors vacu grce des vacuoles pulsatiles, o le cytoplasme se contracte priodiquement pour expulser l'eau travers la membrane plasmique. Comme la plupart des cilis, la paramcie prsente la particularit d'avoir un appareil nuclaire en deux parties : un (ou plusieurs) petit noyau, le micronucleus, et un gros noyau, le 14 JimDocx

macronucleus. Le premier assure les fonctions sexuelles indispensables pour engendrer des variations gntiques alors que le second dirige les fonctions trophiques quotidiennes et la multiplication asexue, c'est un organisme qui est diplobionte (Organisme qui vit principalement dans une phase diplode, cest--dire 2n chromosomes.)(cycle de reproduction diplobiontique). La paramcie est asexue. Pour survivre, la paramcie effectue des changes par diffusion avec le milieu extrieur. La digestion se fait dans la cellule dans une vacuole spcialise. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Paramcie) (http://fr.wiktionary.org/wiki/diplobionte)

Vorticelles Vorticella est un genre de cilis de la famille des Vorticellidae, comptant de nombreuses espces qui vivent dans les eaux douces et sales. Leur corps a la forme dune sorte de coupe porte sur un long pdoncule souvent en spirale et garni de cils vibratiles. tymologie, vient du latin vortex, tourbillon , cause des mouvements de ces infusoires. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vorticella) (http://fr.wiktionary.org/wiki/vorticelle) (Nouveau Larousse Universel 1949)

Radiolaires Les radiolaires (ou Radiolaria) font partie du zooplancton ou plancton animal. Ces organismes dont la taille est comprise entre 1 mm et 1 cm sont des Eukaryotes monocellulaires (protistes) htrotrophes (protozoaires) appartenant au clade des Rhizaires. Ils possdent un squelette base de dioxyde de silicium SiO2 (on parle de plancton siliceux) autour duquel rayonnent de fins pseudopodes. Les Radiolaria constitue un des trois embranchements des Rhizaria, marins et plagiques. Ils vivent en principe ltat isol, mais il existe quelques formes coloniales dans lesquelles chaque individu garde son identit fonctionnelle propre. Ils se caractrisent par la prsence d'une capsule centrale sparant physiquement un ectoplasme d'un endoplasme. Ils vivent dans les grandes profondeurs au del de la limite de redissolution du calcaire, et ont exist toutes les poques gologiques du Cambrien lactuel. Leur classification est encore l'objet de dbats. Les phylognies molculaires placent les Phodaris parmi les Cercozoaires et non parmi les Radiolaires. Ces derniers ainsi retreints sont peut-tre eux-mmes paraphyltiques. Acanthaires : capsule centrale perce de petits pores, en clestite (sulfate de strontium) trs soluble dans l'eau; vivent avec des algues symbiotiques et un squelette Phodaires : capsule centrale perce de trois pores, pas d'algues symbiotiques mais ils ont un pigment granulaire marron (= phaeodium). Polycystines : capsule centrale est perfore sur toute sa surface ou une extrmit, possdent des algues symbiotiques et un test de silice intra- et/ou extracapsulaire, rticul symtrie axiale (Nassellaires) ou sphrique (Spumellaires). Seuls les Radiolaires Polycystines sont prservs l'tat fossile, donc tudis par les palontologues.

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Rgne animal Phylum PROTOZOAIRES Animaux unicellulaires ou ventuellement colonnaires, 30 000 espces Super classe Super classe Super classe Super classe des des des des Flagells Rhizopodes Actinopodes Sporozoaires Cellule pourvue En gnral pas Fins pseudopodes Cellules de dau moins un de flagelle, mais rayonnants grandes tailles, fouet des pseudopodes en gnral para- lobs avec les- sites quels ils se dpla- cent Chlamydomonas Amibe Radiolaires Grgarine (coloration verte des bourbiers) (vase des tangs)

Super clase des Infusoires Corps cellulaire couvert de cils locomoteurs, cy- topharynx Paramcies (tout le corps est couvert de cils)

Euglene

Foraminifres (corps cellulaires dans une coque calcaire ; mers chaudes)

(coque siliceuse ; (parasite mers chaudes) dinsectes)

Eimeria

Vorticelle

(eaux croupies)

Noctiluca (mers chaudes)

(parasites dinvertbr)

(une couronne de cils, pdoncule cellulaire)

Leishmania (Leishmaniose) (maladie du sommeil)

Trypanosoma Opalina

(rectum des grenouilles et des crapauds)

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Travaux Pratiques de Biologique III Insectes : caractristiques et classification Les insectes font partie du rgne animal et nont pas de squelette interne, ce sont des invertbrs, mais leur corps est recouvert dune carapace rigide qui le protge bien. On parle du squelette externe de linsecte ou de son exosquelette. Comme dans les cas dune armure, la carapace est constitue de plaques. Celles-ci sont relies entre-elles par des joints souples. Le corps dun insecte prsente ainsi des segments. Les pattes et les appendices sont galement composs, en grande partie, de chitine corne. Arthropodes est un mot qui vient du grec Arthron qui signifie articulation et pous, podos, pied. Les arthropodes ou articulates (crustacs, myriapodes, insectes et arachnides) reprsentent 80% de toutes les espces animales. Le corps dun insecte est partag en trois rgions : la tte, le thorax, et labdomen. Les insectes sont hexapodes : ils portent, au niveau du thorax, 3 paires de pattes.

Caractristiques des trois rgions La tte Elle prsente une paire dantennes, deux yeux composs dommatidies, ventuellement des ocelles, les pices buccales. Le thorax (3 rgions) 1. Le prothorax porte une paire de pattes et une paire dailes (ventuellement durcies : les lytres) 2. Le msothorax porte une paire de pattes et une paire dailes (ou une paire de balanciers) 3. Le mtathorax porte une paire de pattes Labdomen Il est constitu de diffrents segments (jusqu' 12), chaque segments prsente des petites perforations, les stigmates, qui sont les orifices des organes respiratoires, le dernier segment peut prsenter des filaments ou des cerques (pinces chez la libellule ou le perce-oreille). Segmentation On suppose que le nombre de segments doit tre de 20 : 6 segment pour la tte, 2 segments pour le thorax et 12 pour labdomen, mais tant donn que de nombreux segments ont fusionn, pour la tte en particulier, il est difficile den dterminer le nombre prcis. Chaque segment prsente une plaque dorsale (tergite) et une plaque ventrale (sternite). Pices buccales La tte est constitue de 6 segments souds. Les pices buccales proviennent dune transformation des appendices des segments de la tte. Ces transformations ne se sont pas produites pour tous les insectes de la mme faon et les pices buccales se sont spcialises, adaptes une alimentation bien prcise : les pices buccales peuvent mordre et dcouper chez certains insectes, piquer et aspirer chez dautres. Antennes Tous les insectes portent une paire dantennes. Elles se composent darticles dont le nombre peut varier entre 1 (chez quelques coloptres) et 100 (sauterelles, blattes). Les antennes sont souvent filiformes, mais peuvent galement prsenter des formes complexes, comme chez certains papillons qui portent des antennes en forme de plumes ou encore des antennes qui semblent tre constitues dcailles. JimDocx 17

il simple et il compos Les yeux composs sont aussi appels yeux facettes. Ils sont constitus dun trs grand nombre dlments visuels simples, les ommatidies. Chaque ommatidie capte sa propre image et lenvoie au systme nerveux de linsecte. Lenvironnement de linsecte est donc dcrit par une multitude dimages, ce qui explique que les insectes ont une perception trs fine des mouvements. Les ocelles ou yeux simples sont situs au sommet de la tte et, quand il y en a, sont au nombre de trois. On suppose quils ont un rle jouer dans lapprciation de lintensit lumineuse. Respiration Lair pntre lintrieur du corps de linsecte, au niveau de labdomen, par de petits orifices : les stigmates. Chaque stigmate est le point de dpart dun rseau de fins canaux, les traches, qui se ramifie lintrieur du corps. Les changes gazeux seffectuent par simple diffusion sur tout le trajet des traches. Ailes La classification des insectes est base en grande partie sur les caractristiques des ailes. Les noms de nombreux ordres dinsectes se terminent par le suffixe ptre qui provient du grec pteron qui signifie aile. (Certains insectes sont dpourvus dailes, ce sont les aptrygotes). Hymnoptres (gupes, abeilles) : 4 ailes membraneuses (hymen = membrane) Diptres (mouches, moustiques) : 2 ailes membraneuses et 2 balanciers Lpidoptres (papillons) : 2 ailes recouvertes dcailles (lepis = caille) Coloptres (coccinelles, carabes) : 2 ailes membraneuses et 2 ailes dures dormant une carapaces (koleos = tui)

Classification et niveaux taxonomiques Expliquer et comprendre le monde qui nous entoure passe aussi par une classification des tres qui le constituent. Pour cela, des caractristiques communes sont recherchs et les tres sont runis sils prsentent des points communs, ils sont classs ensemble. Un tre vivant est dsign par deux mots : le premier dsigne le genre et le deuxime prcise lespce. Ces deux mots sont en gnral en latin. Les genres sont regroups en familles, les familles sont regroupes en ordres et les ordres sont runis en classes qui sont regroups en embranchements qui constituent un rgne. Ainsi donc, la gupe commune ou Vespula vulgaris est classe comme suit : Rgne : Embranchement : Classe : Ordre : Famille : Genre : Espce : animal arthropodes insectes hymnoptres vespoidea vespula vulgaris

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Morphologie des arthropodes Morphologie de labeille domestique

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Morphologie des ttes dinsectes Les principaux ensembles de pices buccales

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Anatomie de labeille domestique Appareil digestif et excrteur Appareil circulatoire

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Clef de dtermination simplifi

Rgne > Embranchement > Classe > Ordre > Famille > Genre > Espce Aspect des ailes 4 ailes transparentes et membraneuses Ordre Hymnoptres Illustration

(Abeilles, gupes, fourmi, etc.)

2 ailes antrieures membraneuses 2 ailes postrieures transformes en balanciers

(Mouches, moustique, tipule, etc.)

Diptres

2 ailes antrieures durcies en lytres 2 ailes postrieures membraneuses (Coccinelle, carabe, scarabe, etc.)

Coloptres Lpidoptres Orthoptres Hmiptres

4 ailes recouvertes dcailles (Petite tortue, sphinx, machaon, etc.)

4 ailes et les 2 pattes postrieures adaptes au saut (Sauterelles, criquet, etc.) 2 ailes antrieures partiellement durcies ailes croises sur le dos (Punaise, etc.)

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Observation et classification despces 1. Comparer la gupe et labeille - Retrouver les diffrentes caractristiques anatomiques dcrites ci-dessus. - Dterminer quel type alimentaire appartient chaque insecte. - Dterminer chaque insecte au niveau taxonomique - Raliser ensuite des schmas et prcis de labeille et de la gupe en tenant compte des indications suivantes : - Prsenter les schmas de la gupe ct de ceux de labeille pour que lon puisse comparer. - Indiquer lchelle - Orienter linsecte de telle faon obtenir la partie demande - Annoter les schmas le plus compltement possible Schma faire 1. Tte avec ocelle (si linsecte en prsente), un il compos, les pices buccales (en partie, selon lorientation) 2. Un schma gnral de linsecte, vu de haut 2. Utilisation dune clef de dtermination Utiliser : - la clef de dtermination simplifie pour aller jusqu lordre - le livre Insectes de France et dEurope occidentale de Michel Chinery pour dterminer la famille et au mieux, le genre et lespce Gupe Abeille

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Rsultat I

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Rsultat II 1. Animal > Arthropodes > Insectes > Coloptres > Chrysomlids > Oreina geminata 6 pattes 2 antennes 2 ailes antrieures durcies en lytres 2 ailes postrieures membraneuses

2. Animal > Arthropodes > Insectes > Lpidoptres > Nymphalis > Aglais urticae Color (bleu, orange, jaune, noir, blanc, brun) 2 antennes

3. Animal > Arthropodes > Insectes > Htroptres > Pentatomids > Palomena Prasina Ailes antrieur diviss en une base coriace Scutellum triangulaire Cts de orebitum

4. Animal > Arthropodes > Insectes > Diptre > Muscidae > Sarcophaga Carnaria 2 ailes Pas dventails de soie Grandes pattes et yeux rouges

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Travaux Pratiques de Biologique IV Invertbrs (Mytilus edulis) Rgne animal > Mollusque > Birabe > Mytiloides > Mytily edulis Matriel - Bac disposition, trousse dissection (scalpel ou lame de rasoir, aiguilles montes, pinces fines, 10 pingles, papier mnage, loupe binoculaire - Une moule

Particularit anatomiques externes

Particularits anatomiques internes Manipulations 1. Grce au schma, reprer lemplacement du muscle adducteur postrieur 2. Introduire la lame du scalpel entre les deux valves de la coquille et sectionner ce muscle 3. Sparer lentement les deux valves. Faire attention ne pas dchirer le manteau ! 4. Remarquer que la moule a un corps mou et dpourvu de tte 5. Reprer : - le muscle adducteur postrieur - le muscle adducteur antrieur - la charnire et son ligament lastique - sur la face interne de la coquille, lemprunte de la ligne dinsertion des bords du manteau qui dlimite une zone centrale nacre et une zone priphrique bleu fonc. 6. Ouvrir la moule et fixe laide dpingles les bords du manteau dans le bac dissection 7. Disposer lanimal de faon reprer les diffrents organes 8. Faire un schma de la moule et note les caractristiques observes 9. Sparer la branchie lamelleuse du corps de la moule

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Rsultat

Schmas daide

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Observation de la branchie lamelleuse au microscope optique

La bosse de Polichinelle Les gonades, au nombre de deux, sont situes dans la bosse de Polichinelle . Chez la moule il y a gonochorisme : les gonades sont blanchtres chez les mles et jaune orang chez les femelles.

Le mode de reproduction

La maturit sexuelle est acquise au bout d'un an. Les gonades, au nombre de deux, sont situes dans la bosse de Polichinelle . Chez la moule il y a gonochorisme : les gonades sont blanchtres chez les mles et jaune orang chez les femelles. Les gonoductes s'ouvrent de part et d'autre de la masse viscrale entre le pied et les lamelles branchiales. La priode de reproduction est dfinie de fvrier juillet. Les moules mtures tant incapables de se dplacer, elles ne peuvent s'accoupler. La fcondation est externe et la russite de la reproduction dpend de la rencontre dans l'eau des gamtes mles et femelles. La larve, de type vligre, est zooplanctonique, puis se fixe pour donner l'individu adulte qui, dans la nature, restera fix jusqu' sa mort.

La place de la moule dans un cosystme marin La moule vient de lcosystme de suintement froid. Les expressions suintement froid ou mission de fluide froid dsignent, par opposition l'mission de fluide chaud des sources hydrothermales, des lieux sous-marins d'manation permanente de sulfure d'hydrogne, de mthane et d'autres hydrocarbures. Ces suintements se produisent au niveau du plancher ocanique, ou parfois sur les flancs d'un mont sous-marin. Ils sont parfois associs une accumulation locale (petit-lac") d'eau trs saline et trs dense (saumure). suintement froid est aussi le nom donn aux systmes biologiques et l'cosystme qui se constituent autour de la sortie de ce fluide froid. Ces cosystmes sont une sorte d'quivalent froid des fumeurs noirs qui se forment galement grande profondeur mais sur des sources hydrothermales trs chaudes. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mytiloida#Liste_des_familles) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Suintement_froid)

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Mytilus edulis Information complmentaire La moule dpasse rarement 80 mm de long. Elle habite la zone des mares, de 0 10 m de profondeur, souvent aux endroits battus par les vagues ; ses ennemis naturels sont les toiles de mer, certains mollusque, les raies, les crabes, les golands La moule est prsente sur toutes les ctes atlantiques europennes et en Mditerrane. On les lve dans des parcs bouchots sur certaines ctes et estuaires (Rhin, Mont Saint-Michel, Calvados, ). La moule est trs fragile et sensible aux pollutions car elle fixe facilement divers microbes et virus dans ses branchies. Ce risque est videmment accru dans les zones forte population humaine estivale. Anatomie La coquille La coquille calcaire est forme de deux valves relies par une charnire. Lorsque lanimal est mort, les deux valves scartent. Quand lanimal est vivant, ses diffrents muscles lui permettent de joindre les deux valves. Cest le manteau qui scrte la coquille. La coquille prsente des stries daccroissement, preuve des diffrentes tapes de sa croissance. La structure de la moule Le corps est envelopp par les deux lobes du manteau dont les bords secrtent la coquille. Les deux lobes sont souds en avant et forment un capuchon qui recouvre la bouche. Ils sont aussi souds dans la partie dorsale mais en laissant une petite ouverture : la boutonnire. Sur le ventre, les lobes sont spars et laissent passer le pied et les filaments du byssus. Le manteau dlimite une cavit appele cavit pallale qui est remplie deau de mer. En 24 heures environ 50 litres deau passent par cette cavit. Toutes les fonctions vitales de la moule dpendent de cette circulation deau : entre de nourriture, rejet des dchets, apport en oxygne, rejet de dioxyde de carbone, dispersion des cellules reproductrices, des ufs fconds ou des larves. Les diffrentes fonctions La respirations : grce aux branchies, la moules absorbe et utilise loxygne dissout dans leau. La nutrition : elle se nourrit de dbris vgtaux et animaux et de plancton ; ces aliments sont amens la bouche par un courant deau grce aux palpes labiaux. La locomotion : La moule mne une vie sdentaire, fixe aux rochers par le byssus ; elle peut rompre ses filaments, en fabriquer dautres (glande du byssus) et se fixer un nouvel endroit, peu loign du prcdent. La reproduction : voir plus haut. Production et valeur nutritive La production mondiale en 1975 tait de 473 000 tonnes. La productions europenne annuelle en 1980 se ventilait comme suit : Pays-Bas (60 000 75 000 t), Danemark (10 000 20 000 t), France (10 000 20 000 t), Allemagne (10 000 15 000 t). La moule est un excellent aliment dont la composition chimique rappelle celle du lait : Eau Sels minraux Sucres Graisses Protines Moule 86% 1% 3% 1% 9% Lait 87% 1% 5% 4% 3%

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Travaux Pratiques de Biologique IV Embranchement des vertbrs Classe des poissons Matriel - Bac dissection, trousse dissection (scalpel, ou lame de rasoir, aiguilles montes, pinces fines, 10 pingles), papier mnage, loupe binoculaire - Un poisson Les planches anatomiques qui suivent sont celles de la truite de rivire ou truite fario (Classe des Ostichtyens ou poissons osseux, ordre des Salmoniformes, famille des Salmonids). Lespce tudie est choisie selon les disponibilits.

Particularits anatomiques externes Au niveau du corps, on distingue quil y a des cailles libres qui prsentent des stries daccroissement. La pigmentation de la surface prsente des chromatophores au niveau du derme. Il y a 6 nageoires dont 2 qui sont impaires (dorsale et anale) et 4 qui sont paires (2 pectorales et 2 pelviennes). La ligne latrale est un ensemble de mcanorcepteurs dont la fonction est de percevoir les variations de pression. Le poisson prsente aussi un orifice excrteur et gnital. Au niveau de la tte, il y a une bouche qui est largement fendue, des narines, un opercule recouvrant les branchies et des yeux. Lil du poisson est mou et a deux sortes de couches protectrices qui lui recouvrent moiti lil sur la partie arrire et peu sur la partie avant de lil. Ces sortes de couches protectrices sont les paupires. La couleur de lil est argent et noir. Sa forme est ronde.

Particularits anatomiques internes La langue est de couleur argente. Les dents sont petites et pointues. Il y en a environ cinquante qui se situent sur la mchoire suprieure et infrieure. Il ny a quune rang de dents par mchoire. Les dents sont toutes fonctionnelles et elles sont homodontes, cest--dire quelles sont toutes semblables. Les dents permettent de broyer les petits poissons. Les branchies permettent au poisson de respirer en utilisant lO2 prsent dans leau, mais elle ne cassent pas la molcule dH2O. La cavit buccale est directement relie la chambre branchiale. La premire image est celle du poisson et la deuxime est celle dune cellule nerveuse de ce dernier.

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Dessin 1.

2.

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Lessentiel sur les poissons

Les poissons sont : - pokilothermes : leur temprature corporelle varie en fonction de la temprature de leau dans laquelle ils se trouvent ; - vertbrs : la charpente de leur corps est un squelette osseux ou cartilagineux articul ; - htrotrophes : ils se nourrissent au dpens dautres organismes vivant. Leur type de respiration est de type branchial : les changes gazeux entre le sang et lair dissous dans leau se font au niveau des branchies. Leur circulation sanguine est simple : un seul circuit capture loxygne au niveau des branchies et le distribue tous les organes. Leur circulation sanguine est ferme : le sang circule dans un circuit extraordinairement ramifi mais sans fuite. Leur systme nerveux dorsal est compos de centres nerveux assez rudimentaires situs dans la bote crnienne, de la moelle pinire loge dans le canal vertbral, et de nerfs qui se ramifient dans tout le corps. Leur mode de reproduction est sexu : luf fcond, la base de la vie, est le rsultat de la fusion du demi-plan mle contenu dans un spermatozode paternel et du demi-plan femelle contenu dans un ovule maternel. La fcondation est gnralement externe : la rencontre des spermatozodes et des ovules se ralise gnralement dans leau ; le mle arrose de laitance les ovules pondus par la femelle. Le mode de reproduction est de type ovipare et parfois ovovivipare : chaque embryon se dveloppe dans un uf pondu par la femelle, abandonn dans leau ou conserv jusqu lclosion dans loviducte. Leur corps est le plus souvent couvert dcailles dermiques recouvertes de mucus. Les cailles grandissent avec le poisson.

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SOURCES Selon les cours de : Mme Marianne Radermecker

Dictionnaires : Nouveau Larousse Universel 1949 Petit Larousse en Couleur 1989 Le Robert PLUS 2007

Internet : http://www.google.ch http://fr.wikipedia.org http://fr.wiktionary.org/ http://en.wikipedia.org

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