un même mariage - · pdf filepour ma part, il me semble que ce titre n’aurait pas...
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7ème année - NUMÉRO 79 - Novembre 2012Rédaction: 52 rue de la Buffa - 06000 NICE
QQuand Francis Cabrel revi-site Bob Dylan, un “je ne saisquoi” de saint Jean de la
Croix semble s’échapper de sa prose.Le titre de son dernier album, “Vise leciel”, peut certes s’entendre de biendes manières, et il est heureux qu’ilen soit ainsi. Certains y verront unclin d’œil à la quête spirituelle deDylan. Pour ma part, il me sembleque ce titre n’aurait pas déplu auDocteur mystique, lui qui, commen-
tant saint Paul, compare notre espé-rance à “une visière par où (notre) re-gard peut se diriger en haut et nonailleurs“ : “Saint Paul, dit-il, appellel’espérance “le casque du salut“(1Th 5,8). C’est là une armure quiprotège toute la tête et la recouvre detelle sorte qu’elle ne laisse à décou-vert qu’une visière par où son regardpeut se diriger en haut et non ailleurs.Aussi est-elle tellement agréable auBien-Aimé qu’on peut dire en toute
vérité qu’elle obtient de lui autantqu’elle espère“ (“La Nuit Obscure“,21). Lorsque nous prions pour ceuxqui nous ont quittés, quand nous vi-sitons nos cimetières et bénissonsleurs tombes, n’oublions jamais queleur “dernière demeure“, comme ondit, ne se trouve pas sous la terre maisauprès de Dieu. C’est vers Lui quenous tournons les yeux, vers Lui quiest Amour tout au fond de nos cœurs.Depuis Pâques, nous ne sommes plus
prisonniers de nos tombeaux. “Y’asûrement un moyen d’en sortir“,chante Cabrel (“D’en haut de la tourdu guet“). Puisque novembre nousrappelle que le ciel n’est pas loin,puisqu’il est à portée d’espérance, vi-sons-le et vivons-le avec l’audace quenous donne la parole du Christ :“Courage, j’ai vaincu le monde !”(Jn 16,33).
Mgr Louis SankaléÉvêque de Nice
Vise le ciel
pages 8 et 9
page 5
Un même mariagepour tous ?
page 3
Visite pastoralede sa SaintetéKarékine IIà Nice
page 12
Les visites pastoralesrévèlent le travailde l’Esprit Saint dansle diocèse de Nice
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2 AZUR informations NOVEMBRE 2012
SOMMAIREEditorial Gil Florini page 2
« Un même mariage pour tous ? » Georges Poyeton page 3« Point de repère pour l’incinération »
C’est ici – C’est ici – C’est ici page 4, 5
« Ces oratoires qui rappellent un fait historique » « Concerts à Nice »« du côté de St Thomas d’Aquin » « Visite pastorale de sa Sainteté Karékine II à Nice »
Art Culture pages 6, 7
« Lu pour vous » Jean Claude Desmidt« Le mythe d’Er » Pierre Gouirand« Cinéma » Y. Marie Lequin
« Entre nous soit dit » Jean Claude DesmidtSudoku
Agenda - Sortir pages 8, 9
« Le besoin et l’urgence de l’évangélisation « ad gentes » page 10« St François Marie de Camporoso à Laghet » J. Marie Tschann
Côté pratique page 11« Almanach »
« Balade à »« La recette du mois »
«Les visites pastorales » page 12
« Elever » Michel Seyrat page 13« Le mot du mois » Alain Belmon« à lire » Michel Seyrat
« Nobel de la paix » page 15« Une histoire de la musique sous la IIe république » Odile Thomas« Le cardinal Monteiro de Castro à Nice »
« Bistro - philo » Thierry Jan page 16
Copyright: Azur Informations Directeur de la publication: Gil Florini
Ont collaboré à ce numéro : Mgr Louis Sankalé, Mgr Jean Louis Balsa, Mgr Jean Louis Gazzaniga,les Pères Gil Florini, Yves-Marie Lequin, Georges Poyeton, Jean Marie Tschann
MM. Odile Thomas, Michel Seyrat, Jean-Claude Desmidt, Thierry Jan, Alain Belmon, Sahag Sukiasyan
Crédits photos page 1 : Mélanie RaynalService Technique: Sébastien Ricaud; Service internet: Anne Montalant; Secrétariat: Béatrice Boutros.
Régie Publicitaire: Régisseurs Associés - Tel. 06 84 84 11 00 [email protected] ou directement auprès de la rédactionau 06.82.65.48.03 [email protected]
Dépôt légal à parution ISSN: 1956-7316 - Imprimé en U.E. La rédaction n’est pas responsable des textes, illustrations, dessins et photos qui engagent la seule responsabilitéde leurs auteurs. Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord de l’auteur pour leurlibre publication. La reproduction, même partielle est interdite.
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Me voilà presque jaloux !Je rentre d'un pèlerinage à Prague. Quelques jours à marcher à travers les quartiers de cette ville deplus d'un million d'habitants. Des centaines d'églises et de palaisbaroques... de tous les baroques. Et des rues et ruelles propresdans tous les quartiers, des automobilistes polis, des piétons quitraversent sans se jeter sous les roues des véhicules, des camionsqui vous font signe de traverser, des voitures de police qui s'arrê-tent pour laisser passer des groupes de touristes... Oui je suis ja-loux car chez moi ce n'est pas pareil ! C'est même souvent lecontraire ! Alors j'ai demandé à quelques "praguois" commentcela se faisait-il ? Réponse étonnante : " nous sommes fiers ! Fiersde notre culture, fiers de nos traditions, fiers de notre nation et de notre ville. Alors nous voulonsque tout soit beau..." Et puis le dernier jour nous avons eu la visite de l'université, guidé par un étudiant arrivé en cou-rant, le cheveux ébouriffé et le jean au ras des fesses... Et bien il nous a expliqué les épisodes de lavie de Marie, la présence de Mozart et l'intérêt de la tour astronomique avec un plaisir et une fiertésans égal... Oui je suis jaloux, non je suis envieux !
Père Gil Florini
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Une situation difficile qui de-mande à être corrigéeActuellement notre gouvernement se
trouve face à des couples d’homo-
sexuels responsables d’enfants. Ces
enfants atteindraient le nombre de 30
à 40.000 et certains prétendent beau-
coup plus…mais il n‘y a pas de sta-
tistiques sérieuses sur cette question.
Ces enfants seraient issus d’un cou-
ple Pacsé séparé, ou divorcé, ou
d’une adoption de célibataire, ou en-
core par procréation médicale assis-
tée, en dehors de nos frontières. Ces
couples homosexuels s’inquiètent
sur l’avenir de l’enfant en cas de
décès du tenant de paternité ou de
maternité, car le (la) conjoint(e) n’a
aucun droit sur l’enfant qui relève
alors de l’assistance publique.
Ces couples homosexuels vivent un
amour sérieux qui envisage une exis-
tence commune, et même s’ils ne
sont pas responsables d’enfants, le
décès de l’un d’eux laisse le second
sans droit de succession et de pen-
sion de réversion.
Il y a là une injustice que le gouver-
nement essaie de corriger : les re-
connaître comme couples et définir
l’homoparentalité c’est-à-dire donner
un statut de parents à ces couples ho-
mosexuels.
Le mariage définit l’hétéroparentalité différente del’homo parentalité.
Le mariage donne des droits à
l’époux ou à l’épouse restant en cas
de décès de l’un d’eux. Certains ont
pensé que pour transférer ces mêmes
droits aux couples homosexuels il
suffisait de les marier…Mais le ma-
riage est plus qu’une reconnaissance
de droits. Le mariage dit traditionnel
comporte ces éléments juridiques de
protection parce qu’il est d’abord la
reconnaissance officielle par la so-
ciété, d’un homme et d’une femme
qui veulent s’engager dans l’exis-
tence avec le désir d’être parents. Le
mari et la femme vivent dans leur es-
prit et dans leur corps ce désir de fi-
liation qui existe avant tout élément
juridique. De fait la famille est le
fondement de la vie et de la conti-
nuité de la société. Si les accidents de
la vie surviennent (séparation, décès)
la loi est là pour aider les parents à
vivre dans la justice et la vérité. L’en-
fant se sait issu d’un père et d’une
mère, et même s’il ne connaît pas
l’un des deux (décès, procréation
médicalement assistée) il peut l’ima-
giner selon ses désirs.
La tentation d’amalgame.
Peut-on fusionner le statut de l’hé-
téro-parentalité avec celui de l’ho-
moparentalité pour que tous les
couples aient les mêmes droits sans
faire de discrimination ? Non ! car
l’égalité des personnes humaines ne
s’obtient pas par une fausse égalité
juridiquement décrétée entre des si-
tuations humaines différentes. L’éga-
lité consiste à aider chaque couple à
vivre sa propre situation. Le père et
la mère qui ont choisi d’être parents
le resteraient, même s’il n’y avait pas
de reconnaissance de doits juri-
diques, tandis que dans l’homo-
sexualité le fait d’être parents ne peut
se réaliser que par une reconnais-
sance juridique. La société ne peut
pas s’organiser à partir des tendances
sexuelles de ses membres, et si elle
reconnaît aujourd’hui l’homosexua-
lité alors qu’elle continue de bannir
la polygamie, la polyandrie …la so-
ciété s’organise essentiellement à
partir de la réalité homme et femme.
Ne pourrait-on pas, sans modifierl’institution du mariage, en créerune “union civique parentale“ ?L’engagement des parents pour-rait être consigné à la mairie, maissur un registre différent de celui dumariage.
La reconnaissance du senti-ment amoureux.
Lorsque deux personnes s’aiment
d’une façon admise par l’opinion
courante elles désirent toujours une
reconnaissance de leur amour par
une célébration sociale, une sorte de
fête de St. Valentin à leur portée. Les
homosexuels Pacsés souffrent de ne
passer contrat que devant le notaire
ou au Tribunal. Chaque partenaire
pacsé peut rompre unilatéralement
par simple lettre recommandée avec
accusé de réception. Le Pacs procure
une reconnaissance sociale et des
avantages fiscaux.
Lorsque des homosexuels s’aiment
et veulent partager une même exis-
tence, il est normal que les pouvoirs
publics les reconnaissent dans leur
vie courante par un régime “matri-
monial“, qu’ils précisent les droits de
chacun en cas de séparation, et de
succession en cas de décès; si dans
ces mêmes situations le couple a la
responsabilité d’un enfant, la protec-
tion de cet enfant doit être prévue
par la loi en faisant d’eux des “pa-
rents“, “parent 1 et parent 2“.
Le mariage entre un homme et une
femme demeure la base de la famille
et de la filiation, c’est à partir de lui
que l’Etat peut vouloir la justice dans
des situations annexes. Mais le père
et la mère ne peuvent être mutés en
“parent 1 et parent 2“, expression ré-
servée au couple homosexuel. La re-
lation entre l’homme et la femme
mariés ne peuvent se réduire à la pé-
nétration du spermatozoïde dans
l’ovule. Leurs rapports ne relèvent
pas d’une technique primordiale qui
pourrait être remplacée aujourd’hui
par des pouponnières de reproduc-
tion qui permettraient à l’Etat d’attri-
buer juridiquement un enfant à ceux
qui en ont le désir. Le père et la mère
par l’union de leurs corps, de leurs
désirs et de leurs volontés, sont le
pivot de la filiation qui assure le lien
entre les générations, la continuité de
l’arbre généalogique avec toute la
culture et les traditions familiales. Le
mariage n’est pas un long fleuve
tranquille, il peut connaître des acci-
dents, mais aussi un amour fêté
jusqu’aux noces d’argent, et
d’or…
L’égalité de droits qui peut être re-connue aux couples homosexuelsne peut en aucun cas nier leur dif-férence de nature avec les coupleshétérosexuels.
G. Poyeton
3AZUR informationsNOVEMBRE 2012
Points de repèrepour l’incinérationD
epuis la levée de l’interdiction expresse de l’incinération en 1963,l’Église catholique le permet, pourvu qu’elle ne soit pas la mani-festation d’une opposition à la foi en la résurrection des corps. Cette
évolution a permis (sans le favoriser) qu’un certain nombre de nos contem-porains fassent aujourd’hui ce choix, tout en bénéficiant de la célébrationreligieuse 1. Même si les mentalités ne sont pas accordées à ce mode dedisparition du corps, cette pratique a pris de l’extension dans notre pays.Les responsables pastoraux eux-mêmes peuvent éprouver des réticences: ils ont cependant à accueillir, avec un grand respect, les demandes de cé-lébration pour les personnes qui seront incinérées. En effet, un certain nombre de nos contemporains envisagent de deman-der que leur corps soit incinéré 2. Cette pratique jouit aujourd’hui d’unregain d’intérêt soutenu par une active propagande crématiste. Les motifsinvoqués sont multiples : hygiène (le mythe d’une mort “ propre “), urba-nisme (plus besoin de cimetières), écologie (“ la terre appartient aux vi-vants “), nouveauté (“ cela se fait dans d’autres pays, pourquoi pas enFrance ? “), économie (mais l’argument de moindre coût est contesté),mobilité des populations (on peut emmener l’urne funéraire avec soi), etc.
Discernement En réalité, l’augmentation du nombre de crémations amène à s’interrogersur la conception de la personne humaine et de la relation au corps qu’im-plique une telle pratique. N’a-t-on pas ainsi tendance à traiter le corps hu-main comme un objet, qu’il faut faire disparaître proprement et sans trace,à réduire la personne à une chose, et à rendre plus obscure son identitéd’être corporel animé et spirituel ? Faire disparaître rapidement le corps enle réduisant artificiellement en cendres n’aide pas les survivants à entrerdans le lent processus du deuil. De plus, lorsque les cendres sont disper-sées, il n’est plus possible de se recueillir sur la tombe. Certes un jardin dusouvenir peut permettre le recueillement. Mais la dispersion des cendresne facilite pas le deuil, car on a presque toujours besoin de points d’appuisensibles pour vivre ce temps. Une pratique généralisée de l’incinérationconduirait, à terme, à la suppression du cimetière comme lieu de mémoiresociale et comme une des nécessaires images de la succession des géné-rations. En maintenant sa préférence pour “ la manière dont le Seigneur lui-mêmea été enseveli “3, l’Église catholique veut défendre des dimensions pro-fondes de la personne humaine. Les divers rites de la célébration des fu-nérailles, puis de l’inhumation, doivent permettre de proclamer la dignitéde la personne humaine dans sa vie, sa mort et l’au-delà de sa mort. Ils doi-vent aussi permettre d’affirmer la foi en l’origine divine de toute créature: la vie humaine vient de Dieu et les baptisés sont devenus temples del’Esprit Saint (cf. 1 Co 6, 19 ; 3, 16 ; Rm 8, 11). Ils doivent égalementpouvoir exprimer la foi en la résurrection du Christ et, à sa suite, de tousceux qu’il fait passer de la mort à la vie, selon ce que disent les symbolesde foi : “ Je crois... à la résurrection de la chair. J’attends la résurrectiondes morts et la vie du monde à venir. “
Un mêmemariagepour tous ?
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4 AZUR informations NOVEMBRE 2012
CONCERTS À NICELes paroisses et le service diocésain de la culture vous proposent :
1er novembre 15h30Eglise St Pierre d’Arène NICE
Concert avec Orgue : Stéphane ELIOT, Ténor : Franck ASPARTE,Soprano : Sophie MONACO et Trompette : Olivier MAUNY.
Entré libre (T 04 93 88 20 31)
4 novembre 16hEglise St François de Paule NICE
« Le baroque dans la musique anglaise » Avec: Matthieu Peyrègneet Claire Brua Voix, Lionel Desmeules Orgue André Peyrègne
Conférencier. au programme : Byrd, Haendel et Purcell.Entrée libre Renseignements : 04 93 87 07 16 ou 06 70 40 49 52
11 novembre 15h30Eglise St Pierre d’Arène NICE
Concert d’orgue par Laurent Cyprien GIRAUD « Les trésors cachésde la tribune de St Pierre d’Arène, hommage aux anciens
organistes » Entrée libre (04 93 88 20 31)
18 novembre 15h30Eglise St Paul NICE
Concert caritatif au profit de « Centre Antoine Lacassagne » L’Har-monie des Sphères, Motets des 16ème et 21ème siècles a cappella,
Palestrina, Victoria, Gesualdo, Pärt, Gjeilo, Sisask, Moultaka, ..Chœur « La Sestina », direction Stephan Nicolay. Entrée 10 €
25 novembre 15h30Eglise St Paul NICE
Organisé par l’association ACCRORGUE, « Le Concerto dans tous sesétats …. », Concerto pour orgue, Concertos pour orgue et orchestre…. Avec Laurent Agazzi aux orgues et l’ensemble instrumental des
professeurs des conservatoires de Besançon et Montbéliard.Œuvres de Haendel, Walther, Corette …. Entrée libre.
ANNONCESL’Association Les Amis de Kayes-Mali (jumelage paroisse
Saint-Jérôme avec la paroisse Cathédrale de Kayes-Mali), or-
ganise sa prochaine BROCANTE, le samedi 17 et dimanche
18 novembre 2012, de 10h à 18h, salle paroissiale 6 rue Ca-
roline à Nice (hauteur 105 avenue St-
Lambert, derrière l’église Ste-Jeanne d’Arc). Vous y trouverez
des livres, disques, linge de maison, bijoux fantaisie, bibelots
et beaucoup d’autres curiosités. Votre visite est attendue.
D’avance, nous vous disons un grand merci.
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Dans la Paroisse
Bx Amédée IX
de Savoie,
à LA TRINITE,
un itinéraire
«Le chemin NEOCATECHUMENAL »
s’ouvre à tous.
C’est un parcours pour une
découverte / re-découverte de
notre baptême, un approfon-
dissement de la foi.
Les rencontres
ont lieu deux foispar semaine,
à 20 H 00, tous les lundi et jeudi,
à LA TRINITE,salle juste
à côté de l’église,
à partir du
lundi 08 octobre 2012.
Venez nous rejoindre.
Tél. pour renseignements :
04.97.00.01.02.
demander le Père Luigi.
La niche-oratoire située au Vallon des Etoiles,chemin des Serres à Nice, rassemble les ha-bitants de St Isidore pour la commémoration
d’un épisode de guerre. Les habitants des alentourss’étant réfugiés dans ce Vallon pour se protéger descombats de la Libération furent pris pour cible parles troupes alliées qui les prirent pour des Alle-mands. Aussitôt, des partisans s’empressèrent d’en-voyer des fusées blanches et ainsi firent cesser lestirs d’obus. L’histoire rapporte que personne ne fûtni tuée ni blessée. En souvenir de cet évènement une belle statue po-
lychrome de Ste Anne et Marie enfant a été déposéedans la niche-oratoire. Une plaque sur le côtégauche affiche :
« RECONNAISSANCE A LA T.S. VIERGEMARIE 27-28 août 1944 »
En France, plusieurs oratoires évoquent encore lesgrandes peurs de ces temps troublés. Dans les A.M.il en a été recensé 6. Il est possible de les découvrirdans le livre « Oratoires dans les Alpes Maritimes »édité par les Amis des [email protected]él : 04 93 54 33 80
Ces oratoires qui rappellent un fait historique
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5AZUR informationsNOVEMBRE 2012
pompes-funebresdesoliviers.com
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Soutien scolaire à GrasseA la Blaquière, et aussi à la MECS (maison d’enfants à caractère
social), beaucoup d’enfants ont de grandes difficultés scolaires.
Une action a déjà commencée avec un certain succès, mais nous
avons besoin de quelques intervenants supplémentaires :
- Pour les primaires, maitrise de la lecture et de l’écriture.
- Pour les collégiens, surtout en français, et aussi en maths et en
anglais.
Il n’est pas nécessaire d’être professeur expérimenté ; il ne s’agit
pas de refaire un cours à partir de rien, il s’agit d’apporter un éclai-
rage différent à partir de ce qui a été fait en classe, et surtout de leur
redonner confiance en eux, de les soutenir dans leur effort.
Ce que vous leur donnerez, les enfants vous le rendront au centu-
ple en affection…
Les interventions se passent sur place, selon vos disponibilités (le
soir, le mercredi…) et les frais de déplacement sont remboursés.
Si vous voulez bien essayer, contactez Bernard Crétollier : bjcre-
[email protected] ou 04 93 36 39 25
Visite pastorale de saSainteté Karékine II à Nice
Du côté de St Thomas d’AquinTexte des moyennes sections à l’occasion d’une sortie au domaine de
Vinceline.
Nous avons vu la vigne et les grappes de raisin, ensuite nous avons
bu « du vin ». C’était en fait du jus de raisin, nous avons trouvé cela
délicieux. Le papa de Constance nous a expliqué ce qu’était les ven-
danges, nous avons vu le pressoir et le jus dans la cuve qui deviendra
du vin.
C’était une chouette journée !
La communauté arménienne
de Nice a reçu du 7 au 9
Septembre sa Sainteté Ka-
rékine II, Patriarche suprême etCatholicos de tous les Arménienspour la visite pastorale annoncée
en Juin dernier à Marseille. Cette
visite avait une dimension histo-
rique puisque notre Patriarche
avait personnellement souhaité
venir à la rencontre de cette com-
munauté en proie à la division de-
puis des mois et affirmer son
soutien aux responsables légitimes
de la paroisse.
La délégation patriarcale était
composée pour cette occasion de
l’archevêque Hovnan Derderian,
Primat du diocèse de la Côte ouest
des Etats Unis (Los Angeles), de
l’évêque Vahan Hovnanian, Pri-
mat des Arméniens de Grande-
Bretagne, du hiéromoine Chahé
Ananian et du père Adam Marga-
ryan, secrétaire particulier du Ca-
tholicos. S’étaient également
joints à la délégation, son Emi-
nence l’archevêque Norvan Zaka-
rian, Primat du diocèse de France,
Monseigneur Daron Djérédjian, et
le hiéromoine Krikor Khacha-
tryan, l’actuel Recteur de la pa-
roisse arménienne de Nice, des
Alpes Maritimes, du Var et de
Monaco. Monsieur Viguen Tchi-
tetchian, Ambassadeur d’Arménie
en France, et Monsieur Vartan Sir-
makes, Consul général, avaient
fait le déplacement depuis Paris et
Marseille pour être présents aux
côtés de sa Sainteté.
Dans le cadre de cette visite pas-
torale, plusieurs rencontres proto-
colaires ont eu lieu en Préfecture
et à la Mairie de Nice. Ainsi, sa
Sainteté Karékine II et la déléga-
tion patriarcale ont été reçus par
Monsieur Christophe Mirmand,
Préfet des Alpes Maritimes et par
Monsieur Christian Estrosi, Dé-
puté-Maire de Nice. Le Catholicos
s’est aussi rendu au mémorial du
poète Roupen Sévag et des vic-
times du Génocide ainsi qu’au
Monument aux morts de la ville
de Nice devant lesquels il s’est in-
cliné, avant de réciter l’office des
défunts et de procéder au tradi-
tionnels dépôts de gerbes.
Le samedi 8 septembre, sa Sain-
teté a rencontré la communauté ni-
çoise lors d’un diner qui a réuni
plusieurs centaines de convives
dans une salle de l’Hôtel Negrescoen présence de son Excellence M.
Tchitetchian et de Monsieur Var-
tan Sirmakes. De nombreuses per-
sonnalités officielles de la région
s’étaient joints aux responsables
des conseils paroissiaux et diocé-
sains de France, ainsi qu’aux re-
présentants des associations de la
communauté arménienne locale.
Lors du diner, le Catholicos a dé-
livré un long message dans lequel
il a évoqué la situation niçoise en
ces termes: «Notre histoire multi-séculaire prouve qu’il n’est paspossible de préserver notre iden-tité et notre conscience nationale,de conserver intacte notre foilorsque l’on a renoncé aux va-leurs de notre sainte Eglise. Lasainte Eglise du Christ n’existeque par l’union de ses fidèles, parle rassemblement des croyants.C’est ce qu’affirme le saint apô-tre lorsqu’il dit: «Nous formonstous un seul corps» (Épître auxCorinthiens, 10- 17). L’Egliseapostolique arménienne a sanscesse soutenu et enseigné ce prin-cipe incontestable en l’enraci-nant dans la conscience dupeuple arménien pour qu’il de-vienne la pierre de fondement denotre identité chrétienne et laforce motrice de notre nation.C’est habité par cet esprit
d’amour et d’unité et pour vousexhorter à être fidèles à notremère, l’Eglise, que nous venonsà vous, dans l’espérance du re-pentir et du retour de ceux des filsde notre nation qui, enferrésdans leurs errements, ont quittél’Eglise arménienne. En mère ai-mante, celle-ci sait être affec-tueuse avec ses enfants, lesnourrir spirituellement, prendresoin d’eux et leur dispenser lesgrâces vivifiantes du Seigneurtout puissant. Tous les fils et fillesd’Arméniens, sont les enfants denotre sainte Eglise qui accorde sabénédiction à tous, pardonne àceux qui se repentent, nous inviteà observer tous les canons et lessaintes traditions institués parnos pères et dont nous avons hé-rités, à vivre et à œuvrer dans lafoi afin de développer notre vieecclésiale et communautaire.Le dimanche 9 septembre, sa
Sainteté Karékine II a célébré la
Divine liturgie en la basilique
Notre Dame en présence d’une
foule nombreuse et des représen-
tants des différentes communautés
chrétiennes de la ville. A l’issue de
la célébration, le Catholicos a reçu
les responsables paroissiaux de
Nice et de Marseille.
Diacre Sahag Sukiasyan
Centre d’Informations du Diocèsede l’Eglise arménienne
04AzurNovembre ok.qxd:DocImpaAzur 28-10-2012 15:54 Pagina 2
C’est le titre d’un roman, àla fois banal et curieux,de Valéry Larbaud. Cet
auteur dont peu de gens se sou-viennent aujourd’hui a pourtant euen son temps une certaine notoriété.Né à Vichy en 1881, il était le filsdu propriétaire des sources ther-males de Vichy Saint-Yorre et de lafille d’un avocat républicain quiavait été exilé sous le Second Em-pire. La fortune familiale lui permitde se consacrer à la littérature etaux voyages. Cet amateur, au sensplein du terme, a toutefois beau-coup travaillé pour écrire uneœuvre raffinée, il fut surnomméle « Nabab des lettres ». Malheu-reusement, en 1936, il fut victimed’une attaque qui le laissa paralyséet aphasique. Il mourut en 1957,contraint au silence, bien qu’ayantgardé toute sa lucidité.C’est une vie, par certains côtés, unpeu semblable à la sienne, bien quene se terminant pas aussi tragique-ment, qu’il conte dans ce roman,paru en 1913.Archibaldo Olson Barnabooth deCampamento avait, nous dit Lar-baud, un revenu annuel d’environdix millions huit cent soixantemille livres sterling (il est difficilede calculer ce que cela représenteaujourd’hui, mais certainement unesomme encore plus considérablequ’en 1913). Sa famille, originairede Suède, était venue s’établir aucommencement du XVIIIe siècledans la vallée de l’Hudson auxEtats-Unis. Son père émigra en Ca-lifornie, puis à Cuba, enfin en Amé-rique du Sud où il fit fortune.Orphelin, sans frère ni sœur, abso-
lument libre de vivre où il voulaitet comme il voulait. Pourvu d’am-ples moyens, absolument indépen-dant et issu d’une famillehonorable, à vingt-trois ans, lemonde lui était ouvert. Après avoirvendu tout ce qu’il possédait : mai-sons, propriétés, entreprises, etc., ilétait à Florence lorsque Larbaudnous le présente.Ayant moi-même travaillé long-temps dans l’hôtellerie ce roman aattiré mon attention, car le héros,Barnabooth, vivant dans un Palace,déclare que jamais il ne se lasserad’acheter des objets de luxe, mais,dit-il, : « dans quelque jours je dis-tribuerai tout cela au personnel del’hôtel, puisque je n’ai plus de mai-son où entasser mes emplettes etpuisque je me suis interdit de porteravec moi en voyage autre choseque la petite malle dalmate en boisrecouvert de linoléum et de cuivrerouge, où sont classés par pays etpar valeurs, les petits cahiers de pa-pier monnaie que ma banque deLondres m’envoie chaque mois… ». Un peu plus loin il raconteaussi que ses tailleurs et chemisiersde Saville Row de Londres lui en-voient aussi sur simple demande unlot des habits qu’il avait comman-dés, une fois pour toutes, et qu’ildistribuera aussi au personnel à sondépart de l’hôtel.Quel plus bel exemple de libertéque ce détachement des choses ma-térielles que permettent une im-mense fortune et une absence totalede responsabilité.Mais chose curieuse le récit estaussi truffé de moralité car Archi-baldo veut toujours faire le bien et
se pose la question du sens de la ri-chesse : « depuis que j’ai dématé-rialisé ma richesse, jamais elle nem’a mieux paru, avant tout, unepuissance malfaisante. Parfois, son-geant au bien et au mal que je puisfaire avec mon argent, un vertigeme saisit, et le bien – quelques stu-pides aumônes faites sans amour àdes gens sans amour, - le bien meparaît si fade, si éloigné, si impos-sible que je n’y puis pas arrêter mapensée. Et au contraire, toutes lesfautes, tous les vices, toutes lescruautés, tous les mauvais exem-ples, toutes les bassesses semblentémaner naturellement, et malgrémoi, de ma richesse énorme… ». Ildira peu après comme pour se fairepardonner que s’il s’est laissétrompé dans une affaire : « j’ai étédupe, oui, mais volontairementdupe ». Il lui arrive aussi de subirdes rebuffades, quand il ne com-prend pas la mentalité des autres.Alors qu’il propose à une pauvrefille, danseuses et prostituée, del’épouser elle lui répond : « j’aimemieux être pauvre et libre que richeet attachée… ». Il a conscience dela morale de l’aristocratie qu’il op-pose à l’amour de l’argent de labourgeoisie. Lors d’une conversa-tion il déclare à son interlocu-teur : « Voyez-vous, ce qui nousdistingue, nous gentilshommes, desbourgeois, c’est que nous savonsparler aux gens du peuples : pournous ils sont des hommes et desfemmes comme nous, avec tousnos défauts, toutes nos faiblesses,toutes nos qualités. Nous les com-prenons. Pour les bourgeois, cesont des machines, … des bêtessournoises dont il faut se mé-fier,… ».Ainsi dans ce très curieux roman,dont la suite se passe dans les pa-laces des grandes villes d’Europeavant que Barnabooth ayant décidéd’épouser une fille de bonne mora-lité et dans le besoin ne retourneavec elle en Amérique du Sud, onse rend compte que si l’argent nefait pas le bonheur, ce que tout lemonde sait, il engendre aussi par-fois, dans des âmes bien nées unesorte de moralité, souvent difficileà saisir, parfois invisible mais sansdoute plus réelle que celle qui s’af-fiche au grand jour. Je ne saurais que conseiller, à ceuxqui le peuvent et qui le trouveronsde lire cet ouvrage.
6 AZUR informations NOVEMBRE 2012
LU POUR VOUS Jean-Claude DESMIDT
Moins médiatisée que sescontemporaines Mère Te-resa ou Sœur Emma-
nuelle, sœur Jeanne-Marie n’en estpas moins connue, en particulierdans les Hautes-Alpes, et son nomest attaché à la superbe Abbaye deBoscodon. Superbe aujourd’hui,mais en ruines hier. Et c’est à laSœur Jeanne-Marie que cette res-tauration doit en grande partie d’êtrece qu’elle est. Certes on ne faitjamais rien tout seul, mais rien nese fait sans une force directrice.Sœur Jeanne-Marie fut cetteforce.Le livre que nous propose Ar-naud de Coral est issu des entre-tiens avec cette religieusedominicaine qui aime à ce qu’onl’appelle Jeanne-Marie tout sim-plement. Et ce livre va bien au-delà de l’histoire de cetterestauration, même s’il éclaire dequ’elle a été et quel projet l’asous-tendue. Il nous offre surtoutle portrait spirituel de Jeanne-Marie, aujourd’hui rejointe par lamaladie et l’âge qui l’ont amenéeà quitter Boscodon pour entrer àla maison de retraite d’Embrunpour y vivre une nouvelle étapede sa vie. Et quel portrait ! Quelleparole !Jeanne-Marie n’a pas , comme l’ondit, sa langue dans sa poche. Sur lesgrands sujets qui traversent la so-ciété et donc l’Église de notretemps, elle apporte un éclairage to-talement libre de ce que son appar-tenance institutionnelle à un corpsd’Église pourrait lui imposer, rejoi-gnant en cela l’intuition de st Domi-nique soucieux de parler vrai auxhommes de son époque. C’est queJeanne-Marie aime les humainsdans leur vérité, dans ce qu’ils sont,dans ce qu’ils vivent, qu’elle estpersuadée que Dieu aime tout êtredans le concret de son existence etqu’elle n’a qu’un désir : rejoindrecet amour qui aide à vivre. Ellen’hésite pas à risquer cet apho-risme : « Chacun a à vivre sa vieselon ce qu’il est » (pg 83). D’oùson irritation contre une Église qui
catalogue et qui exclut : « Je râlecontre une Église qui sait. » (pg 30)et ce désir qui traverse ces entre-tiens : « Ce qui m‘intéresse c’est dem’ouvrir à ce que tu es toi, de t’ai-der à le devenir. » (pg 108) La ren-contre de l’autre est un risque qu’ilfaut tenter. Et cela entraîne sa libertéde propos sur des sujets d’actualité,qu’il s’agisse du célibat des prêtres,de la situation des divorcés ou du
mariage des homosexuels. Elle estpour un accompagnement del’Église qui rejoigne la vérité desêtres : « Je pense que l’Église est làpour accueillir tout le monde. » (pg36).Est-ce un privilège de l’âge ou laconfirmation de l’expérience detoute une vie que cette liberté de ju-gement, ce refus de la rigidité quicodifie au détriment de la seule va-leur qui vaille : « ...finalement il nerestera que l’amour » (pg113).Pourque cet amour se déploie, il faut quel’accueil de l’autre se manifeste sansa priori car : « L’amour de Dieupour nous ne changera pas parceque l’on se sera éloigné même beau-coup d’une norme commune »(pg72).Une bouffée d’air aussi frais quel’air de Boscodon...
Pierre GOUIRAND
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SUDOKU Odile THOMAS
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SOLUTION N. 8
Barnabooth
Les âges dans nos vies
Sœur Jeanne- Marie Les âges dans nos vies Éditions du Cerf 2012
SŒUR JEANNE-MARIEEntretiens avec Arnaud de Coral
06AzurNovembre.qxd:DocImpaAzur 28-10-2012 15:55 Pagina 1
■ Looper(sortie le 1er novembre)
Dans un futur proche, la mafia, pour
se débarrasser des témoins gênants,
les expédie dans le passé (notre
temps) où les « loopers » les élimi-
nent. Le système déraille quand Joe
(Joseph Gordon-Levitt) découvre
que celui qu’il doit exécuter n’est
autre que lui-même avec vingt de
plus (Bruce Willis). De l’humour
noir, de l’action à revendre et de la
réflexion dans ce film plutôt malin de
Rian Johnson qui s’adresse aussi
bien à ceux qui ont un cerveau
qu’aux autres.
■ Frankenweenie(1er novembre)
Le dernier Tim Burton est comme les
autres, complètement à part, étrange,
mélancolique, poétique et drôle.
Filmé en « stop motion » (image par
image », il met en scène le petit Vic-
tor Frankenstein qui redonne vie à
son chien Sparky. Produit par Walt
Disney, il devrait plaire à tout le
monde avec sa féérie improbable,
son noir et blanc tellement somp-
tueux qu’il en fait oublier la couleur,
ses personnages effrayants mais si at-
tachants. Un spectacle familial pas
idiot.
■ Argo(7 novembre)
Le festival de Toronto a aimé ce
thriller politique inspiré de faits
réels : envoyés en Iran pour libérer
des diplomates, des agents de la CIA
se font passer pour l’équipe de tour-
nage d’un nanar de science-fiction
intitulé « Argo ». Avec un brio inso-
lent et un humour décomplexé, le
réalisateur Ben Affleck nous prend
en otage de son vrai et tout simple-
ment bon film. Entre les supers-héros
hollywoodiens en collants, dopés à la
3D, et le cinéma d’auteur de Cannes
auto-satisfait et valétudinaire, il y a
donc encore du cinéma.
■ Augustine(7 novembre)
Alice Winocour met en scène dans
le Paris du XIXème siècle, la rela-
tion ambigüe entre le professeur
Charcot et Augustine sa patiente
hystérique. Vincent Lindon et la
chanteuse Soko sont épatants dans
leur rôle, l’un dont l’assurance hau-
taine se fissure, l’autre qui reprend
progressivement possession d’elle-
même. La qualité du jeu des acteurs
se double et se renforce de la fidélité
historique aux événements. Un bel
hommage à une rebelle inconnue.
■ La chasse(14 novembre)
Le film de Thomas Vinterberg fera
parler de lui. Lucas, injustement ac-
cusé par une gamine, devient la
cible d’une foule hystérique pour
qui la parole de l’enfant est sacrée.
Ce qui s’annonce intéressant sur le
papier, devient, par l’entremise du
cinéaste en mal d’inspiration, une
descente aux enfers pathétique par
son parti pris grossier d’en mettre
« plein la gueule » au spectateur
considéré comme un crétin petit-
bourgeois. Parfait si vous êtes aller-
giques aux nuances… et que vous
avez une fessée de retard.
■ Après mai(14 novembre)
On aime le regard mélancolique et
amoureux d’Olivier Assayas depuis
« Désordre » (1986) jusqu’à la
fresque époustouflante « Carlos »
(2010). Il suit cette fois le destin de
Gilles, un jeune étudiant des années
70 qui essaie comme ses amis, de
trouver sa place dans une époque en
pleine effervescence politique. La
reconstitution historique et l’analyse
psychologique sont traitées avec
une justesse qui sonne humain. La
jeunesse comme elle était, comme
elle est.
■ A Royal Affair(21 novembre)
Vous aimez les films de princesses
et de châteaux ? En voilà un que
vous n’aurez pas honte d’avoir vu :
les acteurs sont bons, les costumes
et les décors font rêver, et il raconte
une histoire vraie. Au XVIIIème
siècle, le roi danois Christian VII,
jusqu’alors jouisseur et inconsé-
quent, réforme son pays avec intel-
ligence grâce à l’influence de sa
femme et de son médecin. Une ode
prérévolutionnaire qui donne raison
à Saint-Simon lorsqu’il dit que la
prospérité d’un État tient d’abord à
la sagesse de son gouvernement. À
méditer par les temps qui courent.
7AZUR informationsNOVEMBRE 2012
CINEMAYves-Marie LEQUIN
A quoi ça sert la mort ?L
es plus anciens se souvien-
dront sans doute d’un des
derniers succès d’Edith Piaf :
« A quoi ça sert l’amour ? » Elle au-
rait pu aussi bien chanter : « A quoiça sert la mort ? », mourante qu’elle
était…
Oui vraiment, à quoi ça sert la
mort ? A rien, répondront certains,
sinon à nous rayer de la liste des vi-
vants, à nous enlever à l’affection de
nos proches, à nous priver du plai-
sir de vivre. Plus rien ne nous est ac-
cessible. Nous basculons dans le
vide. Finie la chaleur humaine que
nous recevions et celle que nous
donnions. Finis le lever et le coucher
du soleil dans une débauche de cou-
leurs. Fini la joie de sentir notre
corps piaffer d’énergie. Finis les
rêves, les projets, les efforts pour y
arriver. Rien, plus rien. Quel gra-
buge ! Quelle absurdité que ce petit
voyage touristique sur la planète
terre, où l’on se sent en sursis. De la
naissance à la mort, un laps infime
de temps que l’on dilapide souvent
dans l’inconscience de sa brièveté,
de son unicité, de sa fragilité.
Pour certains, par contre, la mort
peut sembler une délivrance tant
leur présence éveillée au temps qui
passe au temps qui blesse leur paraît
insupportable au point qu’ils abrè-
gent le voyage de la vie en s’offrant
à eux-mêmes une issue précipitée.
Le bond de l’autre côté, tout aussi
absurde et obscur que leur paraisse
cet inconnu de ce qu’ils ne savent
nommer -au-delà ? après ? ailleurs ?
néant ? – leur paraît préférable à
l’absurdité, à la souffrance de vivre.
Ce n’est donc que cela, vivre ?
Coincés sur une arête vertigineuse :
il y a peu nous n’étions pas, sous
peu nous ne serons plu. Et entre les
deux vides : un chemin dangereux.
Si dangereux, si douloureux que
plus aucune joie ne vient l’éclairer.
Incertains que la vie ait un but, on
n’aspire plus qu’au bout que l’on
provoque avec les moyens du bord.
On abandonne le navire sans regrets
avec parfois une vague espérance
d’une surprise, ce que Baudelaire
nommait :“Plonger dans l’inconnupour trouver du nouveau”. Dernier
refuge d’une spiritualité en gue-
nilles : du “nouveau”.
Pour ceux qui professent la foi chré-
tienne, ils ne sont dispensés de
presque aucune angoisse, aucune
douleur, aucun dégoût ponctuel de
la vie, aucune peur de la mort car si
l’auteur latin Térence affirmait : « Jesuis homme et rien de ce qui est hu-main ne m’est étranger », de la
même manière le chrétien peut dire :
« Je suis chrétien, mais rien de cequi est humain ne m’est étranger. »Nous sommes appelés à assumer
notre condition humaine avec toute
sa palette de réalités plus ou moins
faciles, toutes ses joies et toutes ses
peines, toutes ses faiblesses et toutes
ses réussites. Mais comme l’écrit le
poète : « Il y a l’Espérance qui est laplus forte ! »Car le chrétien ne plonge pas sans
bouée dans l’inconnu, il est soutenu
par l’Espérance, que la victoire du
Christ sur la mort, lui laisse entre-
voir, même si cette Espérance n’est
pas de l’ordre de la certitude mais de
celui de la Foi, de la confiance en
Celui qu’il a rencontré dans le secret
le plus intime, dans le tissu le plus
confus de son existence. Il ne lais-
sera à personne le droit de dénaturer
cette espérance sous le terme d’illu-
sion. Sa conviction n’est pas intel-
lectuelle, elle n’échappe aux doutes
et aux obscurités, mais elle est ins-
crite au tréfonds de son être.
Plus audacieux encore, il faut affir-
mer que tout réticent que soit le
chrétien par ses fibres humaines, à
l’idée de mourir, tout effrayé qu’il
puisse être à l’idée du saut final, il y
a mieux en lui encore que la forte
espérance, il y a le désir. Non point
celui de mourir pour mourir, mais
celui de mourir pour rencontrer
Dieu face à face. Peut-on être chré-
tien sans ce désir-là ? Peut-on penser
qu’il soit comblé sans passer les
portes de la mort ? Peut-on être
chrétien sans attendre ce passage qui
illuminera notre visage sans l’aveu-
gler, qui lavera notre corps de toute
faiblesse, notre coeur de toute per-
version, notre esprit de toute fluc-
tuation, notre âme de toute
insuffisance. La mort est bien plus
qu’une délivrance, elle est une
source de richesses. Espérons-la.
ENTRE NOUS SOIT DIT J. Claude DESMIDT
7AzurNOvembre.qxd:DocImpaAzur 28-10-2012 15:56 Pagina 1
8 AZUR informations NOVEMBRE 2012
5 novembre 20h Cathédrale MONACOConcert de musique sacrée par l’Orchestre Wiener Concert-Verein et le Choeur de Saint-Augustinde Vienne : “Vesperae solennes de Dominica”, de Mozart et “Requiem” de Johann Michael Haydn
9 novembre 20h Opéra NICEGrand gala lyrique avec le ténor Jonas Kaufmann : Verdi, Ponchielli, Bizet, Massenet, Werther, Mas-cagni, Giordano, Chenier, Wagnr, Lohengrin (T 04 92 17 40 00)
11 novembre 19h Eglise Saint Pierre d’Arène NICE - Dans le cadre des 10 ans de la rénovation duGrand Orgue : concert avec Stéphane Eliot (T 04 93 88 65 70)
12 novembre 19h CNRR NICEDans le cadre des grands récitals de piano : Luis et Victor Del Valle (T 04 97 13 50 00)
16 novembre 20h30, 18 à 16h30 Chapelle Sainte Croix NICE - « Il joue toujours du violon debout »par les solistes de l’Ensemble Baroque de Nice : Geminiani, Haendel (T 04 93 80 08 74)
17 novembre 20h30 Opéra NICE - Festival Manca : Shuya Xu, Malec, Varese (T 04 92 17 40 00)17 novembre 20h30 Centre culturel la Providence NICE
Duo de contre-ténors : œuvres de Monteverdi, Purcell, Marcello, Haendel, Bononcini par l’en-semble de la Société de Musique ancienne
17 novembre 20h Eglise St André MOUANS SARTOUX et 18 novembre 15h30 Eglise St Paul NICEConcerts par l’ensemble vocal niçois La Sestina au profit de 2 organisations humanitaires Méditerra-née Afrique Solidarité (www.mas06.com). Le second au profit du centre Antoine Lacassagne(www.centreantoinelacassagne.org). Le programme de ces concerts présentera des œuvres a cappellade 4 à 16 voix, autour du thème de l’Harmonie des Sphères. Ce répertoire est imprégné de toute lascience des grecs et de cette intuition que tout est relié, que la beauté de la musique ne saurait êtreséparée de la beauté mathématique, de la justesse harmonique et des relations entre les corps.
17 novembre 20h Eglise ND de Canlache ROQUEFORT LES PINSOrganisé par l’association Le Manguier de la Paix : Concert de l’ensemble vocal l’Envol, l’ensem-ble vocal Alcyon : Fauré, Mozart, Mendelssohn (T 06 68 12 33 29)
18 novembre 11h Opéra NICEMatinée musicale « Tango argentino » : œuvres d’Astor Piazzolla (T 04 92 17 40 00)
19 novembre 20h Opéra NICE - Musique de chambres : Hindemith, Reinecke (T 04 92 17 40 00)19 novembre 20h Musée Chagall NICE - Musique de chambre : Hindemith, Reinecke (T 04 92 17 40 79)22 novembre 19h Eglise Anglicane NICE - Les saisons russes invitent : Point d’orgue : soirée de gala
avec œuvres de Bach, Kerll, Abeille, Telemann, Druzhinin22 novembre 20h, 25 à 15h Opéra MONACO
Opéra de Puccini : la Fanciulla del West : un passionnant western chanté, digne d’Hollywood, maisaussi comme le magnifique portrait d’une femme d’exception au milieu d’un impitoyable universmasculin (T +377 99 99 20 00)
23 novembre 19h Eglise Saint Pierre d’Arène NICEDans le cadre des 10 ans de la rénovation du Grand Orgue : carte blanche à Stephan Nicolay :orgue, chœur, danse (T 04 93 88 65 70)
24 novembre 16h Opéra NICE - Gala de la Légion d’Honneur : saison symphonique : Tchaïkovsky,Moussorgsk/ Ravel (T 04 92 17 40 00)
25 novembre 11h Opéra NICE - Matinée musicale : « Les Russes nous en mettent plein la vue ! » :Moussorgsky/ Raveil, Tchaïkovsky (T 04 92 17 40 00)
25 novembre 15h30 Eglise St Paul NICEOrganisé par l’Association ACCRORGUE : le concerto sous divers aspects : orgue et orchestre, orguesolo avec Laurent Agazzi (professeur au conservatoire de Montbéliard et organiste à la Basilique STFerjeux de Besançon) : Corette, Haendel, Vivaldi, Walther (T 04 93 87 07 16)
25 novembre 16h Théâtre l’Avant Scène VENCEConcert de Noël : Laurent Blanquart, guitare : Regondi, Pujol, Bach (T 04 93 58 87 42)
25 novembre 17h Eglise St Joseph SAINT LAURENT DU VAR - Récital d’airs sacrés avec DominiqueMezin accompagné par Stéphane Eliot : Bach, Puccini, Mascagni (T 06 63 51 41 91)
27 novembre 20h30 Acropolis NICELe Casse-noisette de St Petersbourg (St Petersbourg Ballet Theatre)
29 novembre 20h et 21h30 Opéra NICEDans le cadre de C’est pas classique : deux concerts interactifs : « les plus grands Chœurs d’Opérade Gounod et Verdi présentés par Johann Strauss ! » (T 04 92 17 40 00)
1er décembre 20h30 Opéra NICE - Dans le cadre de C’est pas classique : « Nice fait son cinéma, lesmusiques de film que vous aimez » avec extraits sur grand écran : Kamen, Barry, William, Elfman,Schifrin, Rota, Williams, Badelt (T 04 92 17 40 00)
1er décembre 20h30, le 4 et 5 à 20h Acropolis NICELe lac des cygnes par le Moscou Theatre Ballet
6 novembre 10h et 14h MJC Picaud CANNESDans le cadre du «Festival Ptits Cannes à You», Morceaux en sucre : duo musical. Dans un décorde boites fabriquées à la main, piano miniature, orgue à petit train, boites à musiques, à malice...,deux musiciens jouent à vous chatouiller les oreilles sous la forme d’un concert inattendu.
7 novembre 15h Théâtre de la Cité NICELe Voyage de Clopillon : qu’est-ce que c’est qu’un Clopillon ? c’est le bébé d’une maman pa-pillon et d’un papa cloporte, drôle de mélange mais si mignon petit insecte. Mais Clopillon a biendu mal à être accepté, il dérange car le voisinage n’aime pas les « mélanges ». Alors, il part àl’aventure pour enfin trouver sa place (T 04 93 16 82 69)
9 et 10 novembre 20h Espace Magnan NICE - Ahimsa ou le petit mendiant d’amour Envoûte-ment certain avec l’histoire d’Ahimsa, accompagné de sa fidèle compagne, Anandita, et de GugiGuda, l’écureuil malin et glouton, face à 3 épreuves : prouver sa bonté, dévoiler sa grandeurd’âme et démontrer son amour. Un spectacle haut en couleurs mêlant artistes français et indiensautour de la thématique de la non-violence (T 04 93 86 28 75)
9 et 10 novembre 21h Théâtre Francis Gag NICE - De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y dé-couvrit : Un spectacle pour enfants savouré par les adultes. Il conte la seconde aventure d’Aliceaprès son voyage au Pays des Merveilles. Cette fois, par magie, elle traverse le grand miroir dusalon et se retrouve de l’Autre Côté, dans le Pays du Miroir (T 04 93 57 36 92)
13 novembre 19h30 Espace Culturel Altitude 500 GRASSE - Quoi ? c’est quoi ? Ce théâtre d’objets estune manière simple et délicate d’aborder, pour les plus jeunes, les notions d’identité et de différence
14 novembre 14h Théâtre de la Cité NICECasse Noisette d’après le conte d’Hoffmann et la musique de Tchaikovsky (T 04 93 16 82 69)
17 novembre 15h Théâtre Bellecour NICE - Pling : à quoi pense une goutte d’eau qui voyage?“Elle rêve des rêves liquides, limpides... Avec la langue qui claque il faut dire : Atlantique”
17 novembre 16h Forum Nice Nord NICE - Yapetol : Théâtre gestuel jeune public21 novembre 14h Théâtre de la Cité NICE
Pierre et le Loup d’après le conte musical de Serge Prokofiev (T 04 93 16 82 69)28 novembre 14h Théâtre de la Cité NICE - Il faut sauver Noël : Noël approche et les derniers pré-
paratifs vont bon train. Les Elfes finissent d’emballer les derniers cadeaux, les rennes font leursultimes échauffements et Nicolas, le bras droit du Père Noël, vérifie la météo et s’assure qu’au-cun enfant ne sera oublié. Nicolas est aussi responsable des visites du village du Père Noël maisil commet une erreur, il entre avec les spectateurs dans l’atelier privé du Père Noël au risque decompromettre Noël tout entier! (T 04 93 16 82 69)
Côté Enfants
6 novembre 19h30 Couvent Dominicains NICE - Groupe de travail avec le Fr. Didier Vernay, Domi-nicain : les homélies de Maurice Zundel, écrivain, théologien et spirituel, dans le recueil « Ta pa-role comme une source » : Défunts (T 04 92 17 41 00)
8 novembre 17h Couvent Dominicains NICESéminaire : étudions l’Evangile de saint Jean le théologie : « le ministère de Jésus : l’annonce de lanouvelle économie et l’opposition à la Révélation » (Jn 1, 19 - 6, 71) (T 04 92 17 41 00)
9 novembre 20h Eden bar Place d’Armes MONACO - Rencontre Philothée Café philosophique et re-ligieux animé par l’abbé Alain Goinot, délégué épiscopal à l’art sacré et à la pastorale du tourismeet des loisirs sur le thème : « Faut-il sauver les apparences ? »
12 novembre 9h Eglise THEOULERencontre Cléophas : Théoule – ND d’Afrique (T 04 93 80 53 12)
12 et 13 novembre Fondation Don Bosco NICEPrésence des reliques de Don Bosco Une occasion de faire découvrir ou redécouvrir l’héritage qu’alaissé Don Bosco à sa famille spirituelle, à l’Eglise et à la société (T 04 93 92 85 85)
13 novembre 19h30 Couvent Dominicains NICEGroupe de travail avec le Fr. Didier Vernay, Dominicain : quelques grandes figures dominicaines :Saintee Catherine de Sienne (T 04 92 17 41 00)
13 novembre 20h salle paroissiale de l’Eglise Saint-Charles MONTE CARLO - Suite du parcours d’Ini-tiation à la mystique rhéno-flamande, animé par Madame Geneviève Lachaussée, professeur dethéologie à l’IST de Sophia Antipolis et à l’ISTR de Marseille : « Maître Eckhart »
14 novembre 17h Couvent Dominicains NICE - A l’occasion de l’année de la Foi, conférence dupère Pasquet sur Foi et Raison : la connaissance naturelle de Dieu dans la Bible (T 04 92 17 41 00)
17 et 18 novembre Palais des Congrès GRASSEKermesse de la Paroisse saint Honorat : samedi nombreux stands de 15 à 18h ; dimanche : standsà 9h, messe à la cathédrale à 10h ; 11h30 repas au palais des Congrès (t 04 93 36 10 34)
17 et 18 novembre 10 - 18h salle paroissiale rue Caroline NICEBrocante (livres, disques, linge, bijoux, bibelots..) organisée par la paroisse Saint Jérôme et l’asso-ciation les amis de Kayes Mali (T 04 93 86 33 07)
22 novembre 17h Couvent Dominicains NICE - Séminaire : étudions l’Evangile de saint Jean le théo-logien : la grande révélation messianique – le grand refus (Jn 7,1 – 10, 21) (T 04 92 17 41 00)
27 novembre 20h salle paroissiale de l’Eglise Saint-Charles MONTE CARLODans le cadre du parcours « Grands témoins de la foi » conférence du Père François-Régis Wilhé-lem, professeur de théologie et membre de l’Institut Notre-Dame de Vie à Vénasque : « Thérèse deJésus et Jean de la Croix : des chemins de rencontre avec Dieu »
29 novembre 17h Couvent Dominicains NICE - Séminaire : étudions l’Evangile de saint Jean le théo-logie : la décision de tuer Jésus (Jn 10, 22 – 12, 50)
30 novembre 20h Cathédrale MONACO - Ouverture du Colloque Vatican II : un concile pour lemonde. Colloque ensuite le 1er décembre de 8h30 à 19h30 au Musée Océanographique de Monaco
1er et 2 décembre Sainte Beaume La communauté de l’Emmanuel organise un week-end pour les couples qui n’ont pas d’enfants, quisouhaitent faire le point et trouver du réconfort sur cette situation (T 04 93 88 32 58)
4 décembre 19h30 Couvent Dominicains NICE - Groupe de travail avec le Fr. Didier Vernay, Domi-nicain : les homélies de Maurice Zundel, écrivain, théologien et spirituel, dans le recueil « Ta pa-role comme une source » : Défunts (T 04 92 17 41 00)
8 novembre 20h30 Théâtre Lino Ventura NICE - Revolver : Trio pop-rock qui enchaîne des mélodiesimparables avec un naturel déconcertant et chante en Français
9 novembre 20h Théâtre Lino Ventura NICE LKJ (Linton Kwesi Johnson) : Poète d’origine jamaïcaine résolument miltant, LKJ a toujours privi-légié le texte et sa portée sur la musique ; 1ère partie Jah Legacy
9 novembre 20h30 Théâtre de la Tour NICE - Philippe Villa Trio (T 04 92 07 86 50)12 novembre 20h30 Cedac Cimiez NICE - Robert Galsper : piano jazz (T 04 93 16 15 06)10 novembre 15h Théâtre de la Tour NICE
Bernard Persi présente Chansons éternelles. De Charles Aznavour à Gilbert Bécaud, de Serge Lamaà Yves Montand, de Jacques Brel à Charles Trénet, de Léo Ferré à Edith Piaf (T 04 92 07 86 50)
10 novembre 20h Nikaia NICE - Sexion d’Assaut10 novembre 20h30 Théâtre de la Tour NICE - Cécile Macaudière : Du grand opéra aux standards
de jazz en passant par les grands maîtres de la mélodie, elle interprète avec sensibilité et passionles chefs d’œuvres de Mozart, Puccini, Schubert, Fauré mais également Bernstein, Mancini et au-tres compositeurs qui ont marqué l’histoire de la musique (T 04 92 07 86 50)
10 novembre 21h MJC Picaud CANNES - Hannah: folk10 novembre 21h Cedac Cimiez NICE - Jérôme Vinson : piano jazz10 novembre 21h Sezamo NICE - My Stage présente The Sunpilots (rock australien), Blow (hard
rock) ; I need my gasoline (rock), Ose (chanson française), Percubatmomo (percussions africaines)12 novembre 20h Nikaia NICE - Sting15 novembre 21h Cedac Cimiez NICE - Ravi Coltrane : jazz15 novembre 20h30 Théâtre Lino Ventura NICE
Puppetmastaz : Hip hop electro : Mr. Maloke, le leader taupe avec son haut-de-forme, Snugglesle lapin, et Rhyno, le rhinocéros avaient une idée en tête : délivrer le monde de la domination hu-maine et faire des animaux-marionnettes les seuls gouroux adulés.
16 novembre 20h, 17 à 15 et 20h, 18 à 14h30 Nikaia NICE - Mamma Mia !16 novembre 20h30 Théâtre Lino Ventura NICE
Mani (Mani Hoffman) : pop hybride et puissante à mi-chemin entre rock, soul et electro16 novembre 20h30 Forum Jacques Prévert CARROS - Dick Annegarn : de vraies histoires, qui cam-
pent des personnages bien trempés sur des rythmes jazzy affûtés16 novembre 21h30 MJC Picaud CANNES - Serge Pesce : Guitare cougourdette, caxixi, guitariole,
sont les drôles d’instruments qui peuplent son jardin17 novembre 20h Nikaia Live NICE
Earl Sixteen: chanteur reggae originaire de la Jamaïque, Jumping Lion, Lion King Dub17 novembre 20h30 Palais des Festivals CANNES - Akram Khan : danse17 novembre 21h Halle TOUET SUR VAR - Pulse (tribute to Pink Floyd)18 novembre 19h Nikaia Live NICE
Secret Chiefs 3. 1ère partie: Apatt / Vladimir Bozar Ze Sheraf Orfkestar19 novembre 19h CNRR NICE - Soirée Kosma : Duo Miscellaneous : chant guitare : Haendel, Gersh-
win, Hahn, Mozart, Delibes, Piazzolla (T 04 97 13 50 00)22 novembre 20h30 Casino Terrazur CAGNES SUR MER - Patrick Fiori23 novembre 20h Salle du Canton MONACO - Imany (T+377 92 16 61 16)23 novembre 21h MJC Picaud CANNES - Kankas : Sa musique puise ses influences dans le reggae-
dub originel jamaïquain et anglais et la production soignée et la rythmique soutenue lui permet-tent de conquérir un public aussi bien électro que reggae / Milanga : Rencontre de l’electro etd’instruments acoustiques, Milanga explore l’univers du dub et du trip hop
23 novembre 21h Cedac Cimiez NICEViktoria Tolstoy : Le jazz vocal contemporain se conjugue au féminin et se base sur le groove et lasensualité : vous serez séduit par la voix de velours de Viktoria Tolstoy
23 et 24 novembre 20h30 Espace Magnan NICE - Thalie’s Men : mélange musical détonant, sur desmélodies accrocheuses et entraînantes, avec à la clé une vingtaine de chansons françaises aux ac-cents variés, Pop-Rock et Acoustiques (T04 93 86 28 75)
24 novembre 21h MJC Picaud CANNES - The Rasmus : mélange de rock mélodique et mélancolique,les guitares accompagnent une voix à la fois puissante et magnifique
24 novembre 20h Nikaia Live NICE Naive New Beaters. 1ère partie Little D Big B, Andromakers 100 % hits pop rappée
26 novembre 19h CNRR NICE - Soirée Kosma : Diane Aidenbaum et Aude Giuliano : violon, ac-cordéon de concert (T 04 97 13 50 00)
29 novembre 20h Théâtre Lino Ventura NICE - Hannah, Hyphen Hyphen, Last Leeway, Pete and Folk29 novembre 20h30 La Palestre LE CANNET - Brigitte30 novembre 18 et 20h Salle des Princes MONACO
Lord of the Dance : danse celtique (T +377 99 99 20 00)30 novembre 20h30 Nikaia Live NICE - Mass Hysteria: metal30 novembre 20h30 Théâtre Croisette CANNES - Percossa: Quatre clowns-percussionnistes. Ils vien-
nent présenter un concert hors du commun formé de rythmes, de danses, d’humour, de magie,d’acrobaties aussi...
1er décembre 20h Forum Nice Nord NICE Tziganissa : spectacle musical sur les migrations du peuple Tzigane à travers son voyage de l’Indeà l’Europe Centrale en allant jusqu’au bord de la Méditerranée, reflet de ses influences culturelles
Concerts
Temps spirituels / Fêtes patronales
Opéra - Musique classique - Danse
8-9Azur novembre.qxd:DocImpaAzur 28-10-2012 16:06 Pagina 1
AZUR informations 9NOVEMBRE 2012
Jusqu’au 6 janvier Fondation Maeght SAINT PAUL DE VENCEEssentiel : exposition inédite des Peintures homéopathiques de Fabrice Hyber (T 04 93 32 81 63)
A partir du 11 octobre Fondation Maeght SAINT PAUL DE VENCEEditons : l’art sous toutes ses formes. En proposant beaux livres d’artistes, objets d’art, sculptures,gravures et lithographies, bijoux, objets de design, tapis et kilims, la Galerie Maeght a souhaitémontrer la diversité du métier d’éditeur d’art L’ensemble réuni par Isabelle Maeght parcourt 65ans d’édition sous toutes ses formes. Plusieurs des pièces présentées sont aujourd’hui considéréescomme historiques (T 04 93 32 81 63)
Jusqu’au 11 novembre Espace Miramar CANNES - Jean-Paul van Lith, artiste plasticien verrier quitravaille simultanément la céramique, le cristal, le verre et la peinture
Jusqu’au 18 novembre Espace culturel TOURRETTE LEVENSExposition Des figures – Des visages de Richard Roux (T 04 93 91 00 16)
Jusqu’au 11 février Musée Chagall NICEChagall et le livre : En 1923, à Berlin, Chagall découvre la pratique de la gravure, en illustrant laversion allemande de Ma Vie, recueil de ses souvenirs de jeunesse. Depuis lors, il ne cesse de s’in-téresser à l’illustration des textes les plus variés : textes fondateurs, comme la Bible et l’Odyssée,textes classiques, textes d’amis puisqu’il est lié à de nombreux écrivains et poètes, revues d’artenfin, auxquelles il participe après-guerre (T 04 93 53 87 20)
Du 17 novembre au 4 mars Musée Fernand Léger BIOTSarah Morris : mechanical Ballet ; Née en 1967, l’artiste américaine Sarah Morris mène une dou-ble carrière de peintre et de réalisatrice de films. Depuis la fin des années 1990, elle poursuit l’ex-ploration visuelle et psychologique de notre environnement urbain par la déclinaison de sériesportant le nom de grandes métropoles.
Jusqu’au 30 novembre Château Mairie TOURRETTES SUR LOUPDans le cadre de « c’est bêtes » Marysia Milewski : basse cour à l’étage (T 04 93 24 18 93)
Jusqu’au 30 novembre Galerie des Dominicains NICE - “Le dessin, un langage, regards d’enfants”,une collection exceptionnelle de dessins d’enfants (T 04 92 17 41 00)
Jusqu’au 15 janvier Château Mairie TOURRETTES SUR LOUP - Dans le cadre de « c’est bêtes »Michel Joyard : à Tourrettes, au loup et aux autres…(T 04 93 24 18 93)
Depuis le 3 juin Musée d’Art Classique MOUGINScollection d’antiquités unique regroupant des sculptures, vases, bijoux, et pièces de monnaie,d’origine Romaine, Grecque et Egyptienne, et la plus grande collection privée d’armes et armuresantiques du monde. Ces œuvres d’art sont complétées par plus d’une centaine de peintures, des-sins et sculptures d’artistes tels que Picasso, Matisse, Chagall, Dufy, Cézanne, Rodin, Dali, AndyWarhol, Marc Quinn, Antony Gormley, et Damien Hirst. Pour les enfants, retrouvez tout au longde la visite une présentation interactive sur des écrans tactiles (T 04 93 75 18 65)
A partir du 30 juin Place Garibaldi NICELa crypte archéologique Garibaldi accessible au public en nombre limité depuis le square Toja.Les curieux pourront alors admirer un parfait cylindre de la tour Pairolière datant du XIVe siècle,l’aqueduc alimentant en eau les jardins du Palais sarde du vieux-Nice, les ruines de la maison dufaubourg médiéval des Augustins, l’immense bastion Saint-Sébastien (XVIIe siècle), les fossés desfortifications ou encore les piliers de l’ancien pont conduisant à la route de Turin...
Jusqu’au 16 décembre MAMAC NICECette exposition réunira trois artistes de générations et d’horizons différents qui partagent ce-pendant un attrait pour l’alliance de l’éphémère, de l’imaginaire et du spirituel, du plein et duvide : Yves Klein, James Lee Byars, Anish Kapoor (T 04 97 13 42 01)
Jusqu’en décembre Roudoule écomusée PUGET ROSTANGExposition « Nice-Digne, 100 ans du Train des Pignes » (T 04 93 05 07 38)
Jusqu’au 14 décembre Maison de l’Environnement NICE«Sommes-nous tous de la même famille ? ». Conçue et réalisée par les associations Carrefourdes Sciences et des Arts et Science Animation avec la collaboration de nombreux partenairesdont le CNRS, cette grande exposition invite le visiteur à tourner les pages d’un carnet de re-cherches grandeur nature. Découvrir jour après jour les notes et les réflexions de différents scien-tifiques (préhistorien, paléontologue, généticien, anthropologue, mathématicien, historien,géographe et sociologue) sur la question des origines. Un voyage au cœur de l’humanité gran-deur nature (T 04 97 07 24 60)
Jusqu’au 31 décembre Muséum d’histoire naturelle NICEExposition par monts et par vaux, biodiversité des Alpes Maritimes
Jusqu’en janvier 2013 Palais Carnolès MENTONExpositions photos de Michel Eisenlohr : d’un palais à l’autre
Jusqu’au 3 février Théâtre de la Photographie et de l’Image NICEDenis Brihat : photographies 1958-2011 : découverte par l’illustration de la Provence des an-nées 50, les travaux de commande mais aussi dans ces travaux, des « moments volés » plus per-sonnels qui aboutissent à la construction d’une œuvre photographique d’une grande force etd’une grande poésie
8 novembre 20h Espace culturel Altitude 500 GRASSEDanses et chants du Tibet : découverte de la spiritualité himalayenne, les costumes, les instruments,les coutumes, les chants et les danses du Tibet
9 et 10 novembre 20h30, 11 à 16h Théâtre Antibéa ANTIBESBérénice de Jean Racine (T 04 93 34 24 30)
9, 10, 17 novembre 21h, 14 et 15 à 20h30 Théâtre des Oiseaux NICEAnthony Joubert (T 04 93 80 21 93)
16, 17, 23 et 24 novembre 20h30 Théâtre la Semeuse NICEEst-ce la vie que je raconte ? Une invitation à découvrir ou redécouvrir les textes de Linda Lemaydans une mise en scène poétique et originale (T 04 93 92 85 08)
16, 17, 23 et 24 novembre 20h30, 18 et 25 à 16h Théâtre Antibéa ANTIBES - Dialogue d’un chienavec son maître de Jean-Marie Piemme« Le maître, c’est le maître, et le chien, c’est le chien. » ren-contre entre Roger, portier bourru de grand hôtel échoué dans une caravane sur un terrain vague,et Prince, le chien parleur, hâbleur, provocateur et séducteur (T 04 93 34 24 30)
11 novembre 16h La Palestre LE CANNET - Nicolas Canteloup15 novembre 21h Théâtre Athéna NICE
Giorgio : le Spy de God, one man show (T 04 93 53 24 83)15 novembre 20h30 Palais de la Méditerranée NICE - Arnaud Tsamere15, 16, 17, 20 et 21 novembre 20h30, 18 à 16h Théâtre Francis Gag NICE - Linge sale : Comme tous
les soirs, il semblerait que le propriétaire de la laverie automatique s’apprête à fermer. Un hommeest déjà-là. La conversation s’engage. Une pédicure très bavarde, une femme blonde, un joggeurénervé viennent troubler les confidences. Tout ce beau monde règle des comptes et lave son lingesale en famille dans un délire de comédie (T 04 93 13 90 90)
15 novembre 20h, 16et 17 à 21h TNN NICE - Dans Souterrainblues, il est question d’un “hommesauvage”, égaré dans les profondeurs d’un métro, naviguant à l’échelle du monde. Clochard soli-taire, errant comme un fantôme parmi l’humanité des voyageurs, il profère, vitupère ou plutôtchante ses imprécations dantesques contre le monde (T 04 93 13 90 90)
16 novembre 21h Théâtre des Oiseaux NICE - Christophe de France : Warning (T 04 93 80 21 93)16, 17, 21, 23, 24, 28 et 30 novembre à 20h30, le 18 à 15h, 20, 22, 27, 29 à 19h30 TNN NICE
L’Enterrement [Festen... la suite La pièce se déroule le jour de l’enterrement du père. C’est la pre-mière fois depuis dix ans que la famille se réunit (T 04 93 13 90 90)
17 novembre 20h30 La Palestre LE CANNETSandrine Alexi : le nouveau talent du rire repéré par Noëlle Perna et Laurent Ruquier
17 novembre 20h30 Théâtre la Licorne CANNES - Laurent Barat17 novembre 21h, 18 à 16h Théâtre l’Avant Scène VENCE
La Babysitter : rencontre entre un couple qui s’ennuie et une sœur venue leur apporter la BonneNouvelle « Treize ans de vie conjugale, mais où sont les feux de Bengale?» (T 04 93 58 87 42)
20 novembre 20h30 Nikaia NICE - Laurent Gerra21, 23 et 24 novembre à 21h, 22 à 20h, 25 à 15h30 TNN NICE - D’hommage(s) sans interdit Jean-
Claude Dreyfus rend visite à Raymond Devos. Son petit pied-à-terre dans l’imaginaire est le bistrotidéal où l’on disserte de tout et de rien. Surtout de rien. Quitter ce monde en trois dimensions pourentrer dans celui sans dimension aucune (T 04 93 13 90 90)
22, 28 et 29 novembre 20h30, 23, 24, 30 et 1er décembre 21h Théâtre des Oiseaux NICESophie Mounicot (T 04 93 80 21 93)
23 novembre 20h30 Palais de la Méditerranée NICE - Patrick Sébastien23, 24 novembre 21h, 25 à 15h Théâtre Francis Gag NICE
Pour ses 90 ans, le Cercle Molière de Nice propose « les Femmes Savantes » (T 06 09 09 61 10)24 novembre 16hThéâtre Francis Gag NICE - Pour ses 90 ans, le Cercle Molière de Nice propose “
Molière show “ montage par les ateliers du Cercle Molière de Nice (T 06 09 09 61 10)24 novembre 20h30 La Palestre LE CANNET - Les Chevaliers du Fiel29 novembre 19h30, 30 à 20h30 Théâtre GRASSE - Trois poètes libertaires du XXe siècle : Boris Vian,
Jacques Prévert et Robert Desnos. Écouter Jean-Louis Trintignant est en soi une expérience inou-bliable, mais l’entendre ressusciter l’exaltation de ces âmes rétives est un privilège.
30 novembre 20h30 Palais de la Méditerranée NICE - Ary Abittan : one man show30 novembre 21h Théâtre de la Tour NICE - Au profit des Restos du Cœur : Cirque à deux : le par-
cours mouvementé d’un couple hors normes qui ne peut vivre ni ensemble ni séparé. L’implaca-ble efficacité des comédies anglo-saxonnes du remariage (T 04 92 07 86 50)
30 novembre, 1er décembre 20h30, 2 à 16h Théâtre Antibéa ANTIBESJohn a disparu d’Israël Horovitz : John est mort dans l’attentat du World Trade Center quelquesjours après avoir annoncé à sa fille et à sa femme qu’il allait quitter le foyer familial. Aucune desdeux ne sait qu’il a parlé à l’autre (T 04 93 34 24 30)
Théâtre / Spectacles
Rencontres / Conférences6 et 7 novembre 14h Théâtre de la Photographie et de l’Image NICE - Rencontre culture et théo-
logie : La Beauté de la Création. Cette approche esthétique de la Création semble faire convergerles valeurs artistiques, philosophiques et spirituelles (T 04 93 27 27 01)
15 novembre 16h CUM NICE - Mon tour du monde avec Eric Fottorino, écrivain, ancien directeurdu journal le Monde (T 04 97 13 46 10)
22 novembre 16h CUM NICE - « Le Cantique des Oiseaux d’Attar » chef d’œuvres de la poésie mys-tique avec Leili Anvar, normalienne, agrégée et docteur en littérature persane. Découverte d’uneiconographie exceptionnelle avec projection d’images (T 04 97 13 46 10)
27 novembre 16h CUM NICEA l’occasion du centenaire de l’église russe : Les Horizons perdus de la peinture russe, de la Côted’Azur aux steppes centrales avec Jean-Baptiste Pisano (T 04 97 13 46 10)
28 novembre 18h CUM NICEVenez jouer avec nous, jeu francophonie en partenariat avec l’Alliance Française, seul lancementen province de ce jeu auprès du public. Le Jeu Gallimard est un jeu de connaissance et d’usagede la langue française comportant des questions « catégorielles » auxquelles on répond seul et desdéfis où tout le monde joue. Par langue française, le jeu entend essentiellement la question de sonusage (orthographe, vocabulaire, expressivité). Une partie des questions s’appuie sur des citationsprises dans le patrimoine littéraire, y compris du XX° siècle. Pour autant, les joueurs n’ont pas be-soin de connaître la littérature pour jouer, les citations ayant le rôle d’un décor (T 04 97 13 46 10)
9 novembre 18h30 Maison de l’Environnement NICE« Savoie, Nice, Piémont : dédition-annexion-rattachement» par Marco Lombardi, président del’association des piémontais dans le monde (T 04 97 07 24 60)
16 novembre 18h30 Maison de l’Environnement NICE - «Comment produire de l’énergie chez moi?Une solution : les panneaux solaires» par Arnaud Martin (T 04 97 07 24 60)
23 novembre 18h30 Maison de l’Environnement NICE - «Variétés du littoral en Méditerranée» parRichard Chemla, président du Centre de Découverte Marin (T 04 97 07 24 60)
30 novembre 18h30 Maison de l’Environnement NICE«Le patrimoine géologique du Parc National du Mercantour» par Patrice Tordjman, garde moni-teur du Parc du Mercantour (T 04 97 07 24 60)
9 novembre 16h30 Musée Matisse NICECommentaire musical de l’œuvre de Matisse (T 04 93 81 08 08)
14 novembre 15h Musée Matisse NICE - Visite à l’écoute de Matisse (T 04 93 81 08 08)4 décembre 19h Musée Chagall NICE - Esthétique et Histoire de l’Art par Jacqueline Lichtenstein :
La couleur entre parole et silence (T 04 93 53 87 20)
5 novembre 9h30 Hôpital la Palmosa MENTON - Don du Sang5 novembre 9h30-12h30 Esplanade des Boules SAINT PAUL - Don du Sang6 novembre 9h30-16h IFSI Ste Marie LA GAUDE - Don du Sang7 novembre 10h-18h Carrefour Lingostière NICE - Don du Sang7 novembre 10h-15h Place Garibaldi NICE - Don du Sang8 novembre 9h30-13h30 Centre Convalescence TENDE - Don du Sang8 novembre 11h-16h Hôpital Lenval NICE - Don du SangDu 8 au 12 novembre 10h – 20h Hippodrome CAGNES SUR MER
21e édition du Palais gourmand avec 300 exposants 9 novembre 10h-18h Géant Casino VILLENEUVE LOUBET - Don du Sang9 novembre 15h-19h30 Mairie CARROS - Don du Sang9 novembre 8h30-13h Salle du Louvre MENTON - Don du Sang10 novembre 20h Stade Louis II MONACO
Ligue 2: 14e journée AS Monaco FC – AJ Auxerre (T +377.92.05.74.73)10 et 11 novembre 10h – 19h Méridien Beach Plaza MONACO
Salon du mariage avec défilés des collections à 14h30 et 17h30 (T 06 64 83 67 46)12 novembre 9h-14h Pro BTP Retraite CAGNES SUR MER - Don du Sang13 novembre 11h-16h30 UFR Médecine Valombrose NICE - Don du Sang13 novembre 20h Salle Salusse Santoni ANTIBES
Basket Pro B : 9e journée : Antibes/Rouen (T 04 93 33 32 32)14 novembre 14h-19h30 Salle des Fêtes PEGOMAS - Don du Sang15 novembre 8h-12h Palais des Congrès GRASSE - Don du Sang15 novembre 8h-13h Thales Alenia Space LA BOCCA - Don du Sang17 novembre 19h Stade du Ray NICE
Ligue 1 – 13e journée: OGC Nice- Toulouse (T 08 92 70 21 06)19 novembre 15h-19h30 Salle polyvalente OPIO - Don du Sang19 novembre 14h-19h Salle Léo Lagrange MOUANS SARTOUX - Don du Sang20 novembre 9h-14h Technopolis Pro BTP CAGNES SUR MER - Don du Sang22 novembre 8h-13h CPAM NICE - Don du Sang23 novembre 8h30-13h30 IPAG NICE - Don du Sang23 novembre 20h Salle Salusse Santoni ANTIBES
Basket Pro B : 11e journée : Antibes/Hyères Toulon (T 04 93 33 32 32)27 novembre 10h-14h UFR STAPS NICE - Don du Sang27 novembre 8h30-13h30 Nice Matin NICE - Don du Sang28 novembre 19h Stade du Ray NICE
Coupe de la Ligue –1/4 (T 08 92 70 21 06)29 novembre 8h-14h Lycée Masséna NICE - Don du Sang30 novembre 20h Stade Louis II MONACO
Ligue 2: 16e journée AS Monaco FC – CS Sedan – Ardennes (T +377.92.05.74.73)
Expositions
Manifestations
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«Réaffirmer, dans lecœur de tous, le be-soin et l’urgence de
l’évangélisation ad gentes », c’estl’exhortation du Secrétaire géné-ral de l’Œuvre pontificale de laPropagation de la Foi, le P. Timo-thy Lehane Barrett, SVD. Il com-mente le Message pour laJournée missionnaire publié parBenoît XVI, à l’occasion du di-manche des missions, dimancheprochain, 21 octobre. Cette année, la célébration de laJournée missionnaire mondialerevêt une signification toute par-ticulière en ce qu’elle coïncideavec le cinquantenaire de l’ou-verture du Concile Vatican II,avec son décret “Ad Gentes”,mais aussi avec l’ouverture del’Année de la Foi et avec le Sy-node des Evêques dédié au thèmede la Nouvelle Evangélisation,qui contribuent à réaffirmer ledésir constant de l’Eglise de s’en-gager avec un plus grand courageet un plus grand zèle, afin quel’Evangile atteigne les extrémitésde la terre.Le Concile œcuménique VaticanII a été une expérience de pente-côte avec la participationd’Evêques provenant de tous lescoins du monde, signe lumineuxde l’universalité de l’Eglise. LesEvêques missionnaires, avec lesPasteurs des communautéséparses parmi les populations nonchrétiennes, ont porté au Concilel’image d’une Eglise toujoursprésente sur tous les continents.Près de 600 Evêques provenaientdes territoires de mission, animéspar la passion pour la diffusion duRoyaume de Dieu. Aujourd’hui,
existent environ 1.100 Diocèsesmissionnaires et ceci démontrecombien l’Eglise a grandi aucours de ces cinquante dernièresannées.L’Œuvre pontificale de la Propa-gation de la Foi, au travers de sacollecte à l’occasion de la Jour-née missionnaire, a contribué demanière significative à la créationde ces Diocèses et à réaffirmer,dans le cœur de tous, le besoin etl’urgence de l’évangélisation adgentes. La mission n’est pas fa-cultative. Aujourd’hui, cette vi-sion missionnaire est encore plusvalide. Elle se présente mêmeavec une urgence renouveléedans le cadre de cette Année de laFoi et le Saint-Père a convoquéun Synode spécial sur la prioritéde l’Evangélisation.Dans son Message pour la Jour-née missionnaire de cette année,le Saint-Père affirme que lapréoccupation d’annoncerl’Evangile partout ans le mondeappartient avant tout auxEvêques. Ils sont directement res-ponsables de l’évangélisationdans le monde tant comme mem-bres du Collège épiscopal quecomme Pasteurs des Eglises par-
ticulières. Le mandat de prêcherl’Evangile ne se limite pas pourun Pasteur à son attention enversle Peuple de Dieu qui est confié àses soins pastoraux mais doit im-pliquer toutes les activités del’Eglise particulière, tous ses sec-teurs, en bref, tout son être. LeMessage cette année est très spé-cifique et dit que la mission «n’est pas pour l’Eglise une contri-bution facultative ». La missionad gentes doit être l’horizonconstant et le paradigme de touteffort ecclésial. La préoccupationd’évangéliser ne doit pas demeu-rer aux marges de l’activité ec-clésiale ou de la vie personnellede tout baptisé.Nous sommes envoyés en étantconscients d’être destinataires etdans le même temps mission-naires de l’Evangile. Cela de-mande d’adapter constammentstyles de vie, plans pastoraux etorganisation diocésaine à cette di-mension fondamentale del’Eglise, en particulier au sein denotre monde en continuel chan-gement, notamment parce que «aujourd’hui encore, la mission adgentes doit être l’horizon constantet le paradigme de toute activité
ecclésiale parce que l’identitémême de l’Eglise est constituéepar la foi dans le Mystère de Dieuqui est révélé par le Christ pournous porter le Salut et par la mis-sion de Lui rendre témoignage etde L’annoncer au monde jusqu’àSon retour » (Message 2012).Année de la Foi - « Nous avonsdonc besoin de reprendre lemême élan apostolique des pre-mières communautés chrétiennesqui, petites et sans défense, furentcapables, par l’annonce et le té-moignage, de diffuser l’Evangiledans l’ensemble du monde alorsconnu » (Message 2012).La célébration de l’Année de laFoi et du Synode des Evêques surla Nouvelle Evangélisation seproposent de relancer la coopéra-tion et l’action missionnaires dansles différents contextes actuels.L’humanité a besoin de mission-naires catholiques et nous ne pou-vons pas permettre qu’une crisede foi devienne un obstacle àl’évangélisation, car ceci « est undon qui nous est donné pour êtrepartagé ; elle est un talent reçuafin qu’il porte du fruit ; elle estune lumière qui ne doit pas de-meurer cachée mais illuminer
toute la maison » (Message2012).Engagement personnel et rencon-tre avec le Christ ressuscité - LeSaint-Père insiste sur la rencontrepersonnelle et la Journée mis-sionnaire nous offre la possibilitéde mettre en discussion notre foi,de discerner la force de la foi denotre communauté afin de procla-mer la Bonne Nouvelle pour l’hu-manité afin que « la rencontreavec le Christ en tant que Per-sonne vivante qui étanche la soifdu coeur ne peut que conduire audésir de partager avec d’autres lajoie de cette présence et de Lefaire connaître afin que tous puis-sent en faire l’expérience » (Mes-sage 2012).Le Saint-Père remercie person-nellement ceux qui offrent géné-reusement leur contribution : « jefais mémoire et remercie les Œu-vres pontificales missionnaires,instrument de la coopération à lamission universelle de l’Eglisedans le monde. Au travers de leuraction, l’annonce de l’Evangile sefait également intervention d’aideau prochain, justice envers lesplus pauvres, possibilité d’ins-truction jusque dans les villagesles plus perdus, assistance médi-cale dans des lieux reculés, éman-cipation de la misère,réhabilitation de ceux qui sontmarginalisés, soutien au dévelop-pement des peuples, dépassementdes divisions ethniques, respectde la vie en chacune de ses phases» (Message 2012).La célébration de la Journée mis-sionnaire mondiale en cetteAnnée de la Foi est un nouveausigne de la grâce du Seigneur.
10 AZUR informations NOVEMBRE 2012
Le besoin et l’urgence del’évangelisation “ad gentes”
Réflexions du P. Lehane Barrett sur le Message de Benoît XVI
N
ous avons un lien particu-
lier avec st François-
Marie de Camporosso,
canonisé il y a 50 ans par le Bhx
Pape Jean XXIII le 9 décembre
1962, en présence de tous les
Evêques du monde entier, à la clô-
ture de la 1
ère
session du Concile
Vatican II : d’abord, il est né à
Camporosso, tout près de Vinti-
mille , le 27 décembre 1804, sous
Napoléon ; ensuite, il a été
confirmé par l’Evêque de Nice,
Mgr Jean-Baptiste Colonna d’Is-
tria, à la cathédrale de Vintimille
le 24 octobre 1816 ; puis il a été
guéri d’une grave maladie par
l’intercession de Notre-Dame de
Laghet , où sa famille venait en
pèlerinage, comme encore au-
jourd’hui un certain nombre de
paroisses des diocèses de Vinti-
mille et d’Albenga-Imperia ;un
vitrail dans le cloître de Laghet
rappelle cet événement ; quand il
était frère capucin à Gênes, au
couvent de l’Immaculée Concep-
tion de l’Acquasola, il avait tou-
jours sur lui une médaille de N.D.
de Laghet ; quand Mgr Roncalli,
(futur Jean XXIII) , nonce apos-
tolique en France, est venu prési-
der les fêtes du tricentenaire de
Laghet (1652 – 1952), il a remar-
qué sa statue dans le cloître de
Laghet ; enfin, en 2004, Laghet a
reçu ses reliques : son corps, de-
meuré intact dans une châsse de
verre , a parcouru la Ligurie à
l’occasion du 2
ème
centenaire de
sa naissance.
C’est pourquoi un pèlerinage a
été organisé à l’occasion de sa
fête : le 17 septembre, par la Di-
rection diocésaine et le sanctuaire
de Laghet : le samedi 15, nous
avons été accueillis par la pa-
roisse de Camporosso : nous
avons visité la maison familiale,
toute simple, devenue un petit
musée, et avons célébré la Messe
de N.D. des Douleurs dans
l’église où il a été baptisé ; arri-
vés à Gênes, nous avons visité le
couvent dominicain de Santa
Maria del Castello, avec ses ma-
gnifiques œuvres d’art, dont le
Bréa de « Tous les saints » ; le di-
manche 16 : nous avons pu prié
dans la cathédrale San Lorenzo et
l’église baroque de l’Annoncia-
tion, nous avons parcouru la « via
Garibaldi » avec ses beaux palais
des grandes familles gênoises du
17
ème
siècle et visité la « galleria
Spinola », avec ses Rubens et son
Bréa de l’Ascension du Christ ;
puis nous sommes montés sur la
colline de l’Acquasola pour parti-
ciper aux vêpres et à la Messe,
présidée par le provincial, au cou-
vent des Capucins où repose son
corps. Le lundi 17, nous avons
célébré la Messe de sa fête tout
près de son corps et sommes allés
aussi prier à l’église Santa Maria
Immaculata , où repose ste Ca-
therine de Gênes, grande dame
qui , avec son époux, donna un
palais pour en faire l’hôpital des
Incurables, et consigna dans un
« Traité sur le Purgatoire » ses ré-
vélations sur cette dernière
chance donnée aux pécheurs par
la Miséricorde divine. Dans cette
église, des Capucins péruviens
ont mission pour la pastorale des
migrants, notamment latino-amé-
ricains, très nombreux à Gênes.
Nous sommes revenus heureux
d’avoir pu mieux connaître st
François-Marie et tout le riche
patrimoine chrétien de la grande
ville de Gênes.
Samedi 1
er
décembre et dimanche
2 décembre, ce sont les Capucins
de Gênes qui viendront à Laghet
avec une relique du « Padre
santo » : ce seront deux jours de
prière avec Messes, vidéos,
conférences du R .P. Gabriele,
gardien du couvent de la
« Concezione » (le samedi) , du
P. Gazzaniga, vicaire général, et
du P. Tschann, recteur : sur « st
François-Marie et la nouvelle
évangélisation » Saint François-
Marie , qui avez si bien su
« évangéliser » tous ceux que
vous rencontriez quotidienne-
ment dans les rues de Gênes
comme « frère quêteur », aidez-
nous à témoigner de l’Evangile,
en paroles et en actes, dans notre
monde déboussolé qui cherche la
vérité !
Chanoine Jean-Marie Tschann
De Laghet à Gênes…. sur les tracesde st François-Marie de Camporosso : un beau pèlerinage !
10AzurNovembre2012.qxd:DocImpaAzur 29-10-2012 17:58 Pagina 1
Ingrédients pour 5/6 personnes500 g de châtaignes100 g de sucre100 g de chocolat noir100 g de beurre1 cuillère à soupe de rhum
Préparation1) Cuire et peler les châtaignes. Lesmixer ou les écraser finement2) Faire fondre le sucre dans 2 cuil-
lères d’eau. Y mettre le chocolat etle beurre.bien mélanger puis ajouter les châ-taignes et le rhum, mélanger encore.3) Verser le mélange dans un plat enverre ou à cake.4) Préparer la veille pour mettre aufrigo au moins 24 heures.5) au moment de servir saupoudrerde sucre glace, servir avec une boulede glace vanille
Saint Martin Vésubie pré-nommé la Suisse niçoisedu fait de ses paysages
verdoyants, fut durant le secondconflit mondial, un oasis pourles juifs, là en effet, ils n’étaientpas persécutés par Vichy ou lesnazis. L’Italie occupe tout leComté dès 1942 et l’armée ita-lienne s’opposera partout oùelle est présente à la policefrançaise qui pourchassait lesjuifs, sur ordre du gouverne-ment de Vichy. Saint MartinVésubie est un verrou straté-gique, ancienne étape de l’unedes routes du sel ; l’autre étaità Sospel ; le village commandeles accès au Piémont avec la
madone de Fenestres et le Bo-rèon. Ainsi jusqu’au 8 septem-bre 1943, les juifs sontprotégés par l’occupant Italienet les populations du haut paysniçois. Après l’armistice entrel’Italie et les alliés, Mussoliniayant été renversé, c’est l’Al-lemagne qui envahie les AlpesMaritimes. La chasse au juifsest alors organisée par la mi-lice fidèle zélatrice des nazis.L’armée italienne se replie etemmène avec elle ceshommes, femmes et enfantsredevenus des proies . A SaintMartin Vésubie ce sont plus demille réfugiés que la popula-tion avait caché avec la bien-
veillante complicité des Al-pini. C’est un véritable exodequi s’organise. Ces malheu-reux franchissent les cols déjàenneigés avec une armée dé-moralisée qui pourtant ne lesabandonne pas. La gestapo encapturera 350 à Borgo SanDalmazzo, revenus à Nice, ilsseront via Drancy déportés àAuschwitz d’où aucun ne re-viendra. Le village de SaintMartin Vésubie se souvient decette page dramatique de notrehistoire, une stèle rappelle auvisiteur ce geste héroïque desSaints Martinois et de l’arméeitalienne qui sauva plus de 700vies humaines de la barbarie.
Blocnotes
La recette de Don Egidio
L’ALMANACH DE NOVEMBRE
11AZUR informationsNOVEMBRE 2012
Le 11 novembre : Saint MartinSaint Martin de Tours naît vers 316 en Pannonie romaine (Hongrie) où son
père, originaire de Pavie, est officier supérieur (Martin est voué à Mars). En-
fant, il a connu des Chrétiens, mais son père le fait engager comme officier
dès son adolescence. À Amiens, pendant une garde de nuit de l’hiver 338, il
donne la moitié de son manteau à un pauvre transi de froid et rêve la nuit sui-
vante que Jésus s’en est revêtu. Il continue sa carrière tout en refusant de ver-
ser le sang et, baptisé à Amiens à Pâques 356, il quitte l’armée et rejoint
Hilaire, évêque de Poitiers. Allant en Dalmatie pour rejoindre ses parents et
les convertir, il est mêlé aux luttes théologiques de l’époque et se réfugie sur
une île Ligure. En 360, après le concile de Nicée, il rejoint Hilaire et crée à
Ligugé une première communauté monastique. Pendant dix ans, son action
évangélisatrice le fait connaître de tous et en 371 les Chrétiens de Tours le ré-
clament comme évêque malgré ses réticences. Il y crée, à Marmoutier, une
nouvelle communauté qui vit pauvrement et annonce inlassablement le Bonne
Nouvelle. Sa vie d’évêque n’est pas de tout repos, il parcourt l’Europe où il
est écouté et parfois contesté. Allant réconcilier des clercs de son diocèse, à
Candes-sur-Loire, il y meurt le 8 novembre 397. Son corps, ramené à Tours
par le fleuve, y est enterré le 11 novembre. Sa vie a été racontée par ses suc-
cesseurs (faisant de Tours un lieu de pèlerinage), puis par Sulpice-Sévère ou
Grégoire de Tours.
La légende dit que la végétation a refleuri au passage de sa dépouille, c’est
l’été de la Saint-Martin. Comme il avait comparé des oiseaux pêcheurs au
démon attrapant des âmes, ce sont des martins-pêcheurs. Sa c(h)ape (cap-pella) ayant été conservée à Tours par les rois francs dans leur oratoire, celui-
ci est devenu chapelle et le mot s’est répandu. Les rois francs possédant sa
cape sont les Capet et quand Charlemagne la fait venir à Aix, la ville devint
Aix-La-Chapelle. Enfin, la réputation de générosité de Saint Martin est telle
que d’innombrables villes et paroisses portent son nom qui est aussi le pa-
tronyme le plus porté en France.
Puissent les instances européennes se rappeler que tant de lieux ont le souvenir
de sa charité et ne pas réduire la toute petite part de manteau protecteur
qu’elles attribuent aux associations caritatives du continent !
DES DATES EN OCTOBRE■ 27 novembre 1252 : mort de Blanche de Castille, veuve de Louis VIII
et mère de Saint Louis.
■ 5 novembre 1922 : H. Carter découvre à Louxor la tombe de Toutan-
khamon.
■ 18 novembre 1922 : mort de Marcel Proust à l’âge de 51 ans.
■ 25 novembre 1922 : pleins pouvoirs à Mussolini, le fascisme est en
marche.
■ 30 novembre 1922 : à Munich, manifestation du parti Nazi, 50 000 per-
sonnes écoutent Hitler.
■ 11 novembre 1932 : Franklin Délano Roosevelt élu président des USA.
■ 29 novembre 1932 : naissance de Jacques Chirac.
■ 8 novembre 1942 : débarquement allié en Afrique du Nord, c’est l’opé-ration Torch.
■ 4 novembre 1952 : le général Eisenhower est élu président des USA.
■ 6 novembre 1952 : Prix Nobel de littérature à François Mauriac.
■ 8 novembre 1962 : accord unanime à l’ONU pour arrêter les essais nu-
cléaires.
■ 29 novembre 1962 : signature de l’accord franco-britannique pour
construire le Concorde.
■ 3 novembre 1992 : William Jefferson Clinton est élu président des USA.
MARMITON DU BON DIEULa Saint-Martin se situant dans la période de l’ancienne fête Celtes de Sa-
main (Halloween), elle est célébrée comme fête de la lumière et de la vie avec
des défilés de lanternes et de nombreuses spécialités culinaires.
Dans la région niçoise, on déguste à la Saint-Martin une oie farcie et rôtie
grasse à point en novembre, mais le jour des morts, on fait maigre avec une
soupe de pois chiches parfumée à la sauge et agrémentée d’un filet d’huile
d’olive, raiada d’oli.
Gâteaudechâtaignes
Amis lecteurs,faîtes travailler nos annonceurs
Le village des Justes !Balade à:
Thierry JAN
11AzurNovembre.qxd:DocImpaAzur 28-10-2012 17:05 Pagina 1
12 AZUR informations NOVEMBRE 2012
Les visites pastorales révèlent le travailde l’Esprit Saint dans le diocèse de NiceL
es visites pastorales sont
celles de l’évêque aux pa-
roisses du diocèse.
Comme leur nom l’indique, ce
sont des visites du Pasteur du dio-
cèse pour encourager et confirmer
les prêtres, les diacres et les chré-
tiens dans leur foi.
Depuis deux ans, j’ai pu accom-
pagner l’évêque dans une ving-
taine de paroisses.
Chaque fois, j’ai été frappé par le
sérieux qui a présidé à la prépara-
tion des visites avec la rencontre
des différents services diocésains.
En effet, chaque service diocésain
rencontre « sur le terrain » ceux
pour lesquels il est au service.
Cela permet aux services diocé-
sains de mieux ajuster leurs pro-
positions à ce qui est réellement
vécu.
Plus encore, j’ai pu constater que
les Curés qui organisent ces visites
font tout pour montrer le meilleur
de leur communauté chrétienne.
Et ils ont raison. Ils sont tous fiers
des chrétiens qui leur ont été
confiés.
C’est important pour l’évêque,
parce que souvent, lorsque les res-
ponsables d’Eglise se retrouvent,
la tendance est de ne parler que
des problèmes et rarement de la
beauté de l’action de l’Esprit.
La présence de l’évêque permet
cela : écouter ce que l’Esprit ré-
vèle de la vie de l’Eglise.
L’évêque peut ainsi se rendre
compte de la vitalité de la com-
munauté, mais aussi des questions
qui sont posées.
Cela permet aussi à l’évêque, mais
aussi aux pasteurs et aux respon-
sables laïcs de prendre en compte
le contexte humain, social, poli-
tique, économique, culturel.
Cela aide l’évêque pour le gou-
vernement du diocèse dans la me-
sure où la nomination des prêtres
est mise en relation directe avec
les spécificités des paroisses.
Enfin, dans une visite pastorale,
l’évêque exerce visiblement sa tri-
ple fonction de gouvernement, de
sanctification et d’enseignement,
dans les diverses rencontres, célé-
brations et prises de parole.
Les deux ans qui viennent per-
mettront d’avoir une vue d’en-
semble qui sera restituée à tout le
diocèse pour une évaluation, 5 ans
après le Synode diocésain.
Père Jean-Louis BALSAVicaire général
Comment les visites pastorales peuvent-ellesêtre un facteur d’évangélisation ?
par le père Jean-Louis Gazzaniga, vicaire général
L
es visites pastorales qui font partie de la charge ordinaire de l’Evêque
sont un moment privilégié de la vie diocésaine et paroissiale. L’évêque
va à la rencontre d’une paroisse, de ses réalités ecclésiales et humaines et ces
dernières sont souvent plus importantes que les premières.
Ce n’est pas tant une inspection du bon fonctionnement d’une institution
d’Eglise qu’un ministère de proximité. En cela, les visites pastorales partici-
pent à l’évangélisation. Tout d’abord, le rassemblement d’une grande partie
de la communauté chrétienne au lieu même où elle vit en Eglise, autour de
l’évêque, est un signe fort. Les prêtres, diacres, religieux, religieuses, laïcs en-
gagés, tous ceux qui exercent une mission y voient un encouragement. Les
chrétiens se sentent reconnus, entendus. Les plus jeunes y vivent une expé-
rience qui marque ; les questions qu’ils posent en témoignent.
La visite pastorale s’étend à la société civile, à tous ceux que l’évêque est
amené à rencontrer. Une attention particulière au monde de la santé, vers les
plus faibles, les plus démunis, au monde du travail qui caractérise tel ou tel
quartier, tel ou tel village, avec ses joies, ses difficultés, sont manifestement
un facteur d’évangélisation. Non pas tant pour avoir salué ou été salué par
l’évêque que d’avoir ressenti avec l’évêque et ceux qui l’accompagnent, la
présence de l’Eglise, redisons-le, sa proximité. Il y a là quelque chose de la
Bonne Nouvelle qui est semé.
12AzurNovembre2012bis.qxd:DocImpaAzur 28-10-2012 16:09 Pagina 1
L’
information « en boucle »
fait que pendant un jour
ou deux, le même fait-di-
vers revient en leitmotiv, déformé
par la loupe médiatique et la répé-
tition. Certains faits tragiques se
sont produits récemment dans des
collèges ou des lycées, venant de
jeunes préadolescents ou adoles-
cents. Comment tirer un bon parti
éducatif de ces faits-divers ?
Comprendre
Leur omniprésence temporaire per-
met de discuter avec nos enfants
des questions soulevées par ces
événements : relations au collège,
violence juvénile, vie sociale, fé-
minisme/machisme, nécessité de
règles qui permettent la vie com-
mune, etc.
Les réactions des jeunes des éta-
blissements confrontés à ces faits-
divers montrent qu’ils ne les
admettent pas et nous permettent
aussi de réfléchir sur ce que vivent
nos enfants. Les jeunes de ces âges
ont conscience de ce qui se passe
autour d’eux, ils font les efforts né-
cessaires pour s’intégrer à des
groupes de pairs, ils savent déve-
lopper des relations positives avec
les enseignants et rassurer leurs pa-
rents. Leur maturité est suffisante
pour comprendre et tenir compte
de tout ce qui leur est prescrit et
gérer la complexité de ces diffé-
rentes exigences.
S’adapter
tre collégien ou jeune lycéen de-
mande de faire coexister les exi-
gences familiales et scolaires avec
ses nouvelles passions, son désir
d’autonomie croissante, le déve-
loppement de sa vie sociale. Pour
cela il faut s’adapter, trouver son
chemin dans les cadres imposés,
intérioriser les modèles de conduite
à l’école, en famille, entre cama-
rades.
Nos enfants savent que c’est plus
difficile pour certains, qui répon-
dent par la provocation, l’impoli-
tesse, parfois la violence, mais ils
s’en démarquent tout en compre-
nant que ces façons de faire vien-
nent surtout de l’échec et de la
difficulté à intégrer toutes les
contraintes.
Reconnaître
Devant les efforts qu’ils font, les
jeunes comprennent mal que les
adultes pensent qu’ils refusent les
« valeurs », se désintéressent des
apprentissages, ne sont pas sérieux,
rejettent la discipline, car ils vivent
tout le contraire. En les écoutant,
on entend qu’ils attachent beau-
coup d’importance aux connais-
sances acquises, à la confiance, à
l’amitié, à la solidarité, à la justice,
au respect mutuel.
Accompagner
Ces faits-divers ne doivent donc
pas nous obnubiler. Si dramatiques
soient-ils, ils sont l’exception. Les
jeunes de ces âges charnières ont
besoin d’empathie. Accompagnons
les valeurs qu’ils vivent quotidien-
nement entre eux, aidons-les à dé-
coder leur environnement, à
s’approprier les normes de la vie
collective, ne les laissons pas bri-
coler tout seuls leurs arrangements
avec ce monde compliqué qui est
le nôtre et le leur.
Élever les enfants« Du bon usage des faits-divers »
LE MOT DU MOIS Diacre Alain BELMON
13AZUR informationsNOVEMBRE 2012
PAÏS: Pourquoi le diacre lorsqu’ilprépare l’autel pour la consécra-tion verse-t’il de l’eau dans le ca-lice rempli de vin et on a mêmel’impression qu’il s’applique àn’en verser qu’une goutte?A.B. Bien observé. Je crois que laréponse est dans la prière qui estprononcée en même temps.P. La quelle?A.B. « Comme cette eau ce mêleau vin pour le sacrement de l’al-liance, puissions nous être unis àla divinité de Celui qui a pris notrehumanité»P. Cette eau et ce vin vont doncêtre la réalité humaine signifiant etpermettant que se réalise la réalitédivine de l’alliance de notre hu-manité avec Jésus?A.B. Je vois que tu as bien com-pris le sens de «sacrement» (Azur-infos 06/2011)P. Oui mais pourquoi le service ducalice est-il réservé au diacre dansla Liturgie et pourquoi une simplegoutte d’eau?A.B. Regarde, dans la vie, le painest nécessaire pour se nourrir, levin pas du tout.P. On peut dire que le pain, nour-riture du corps annonce la nourri-ture substantielle de l’âme endevenant le Corps du Christ, maisle vin dont on n’a pas besoin?A.B. Et bien le vin va symboliser
la surabondance de l’amour qui sedonne gratuitement et le diacre estconsacré pour être configurer auChrist-Serviteur de l’Amour. P. C’est pour ça que ses missionssont au service des pauvres, desmarginaux, des exclus, des gensdu seuil?A.B. Essentiellement, et tout celaest concentré, vécu, réalisé dans laLiturgie de la Messe. P. Mais pourquoi seulement unegoutte d’eau?A.B. Si le vin, qui va réellementdevenir le Sang du Christ, figurela surabondance infinie del’Amour de Dieu, tu comprendsbien que notre humanité n’estqu’une toute petite goutte d’eaudans l’océan d’amour qu’est Dieu. Dans ce mélange on ne peut plusdistinguer l’eau du vin et ce n’estpas une petite goutte d’eau qui vadénaturer le goût du vin! P. Autrement dit, la goutte d’eauque verse le diacre c’est nous tous,tel que nous sommes, qui sont im-mergés dans l’Amour au delà detout qu’est Dieu.A.B. Tu vois combien tous lesgestes et les paroles ont un sensdans la Liturgie et qu’ on ne peutles faire, les dire, les recevoir, lesvivre qu’avec humilité et dans laprière?P. Et dans la beauté!
PAÏS CHERCHE À COMPRENDRE...« LA GOUTTE D’EAU »
Michel SEYRAT
Cantate vitaleEn écrivant Un peu de toi, après
la mort de Monique son épouse,
Michel SÉONNET a répondu à
trois appels : dire la vie malgré la
mort, chanter l’amour qui les
unissait et dresser un mausolée de
mots, cette seule matière pre-
mière dont dispose l’écrivain. La
dernière page tournée, le lecteur
reste en silence, habité par la vi-
talité poétique de ce récit d’une
double existence.
Vie de l’Aimée
C’est d’abord Monique vivante
que nous rencontrons dans ce
livre, portrait d’une femme du
siècle, profondément animée par
les passions de sa vie : aimer, ac-
compagner tous ses élèves, être
au monde, lire, cultiver l’humour
et l’empathie, pousser sa pierre,encore et encore, croire que la
Bonne Nouvelle de Jésus de Na-
zareth trace pour l’homme le che-
min vers toujours plus
d’humanité.
Vigueur de l’Amour
Du début de leur improbable ren-
contre jusqu’au moment où l’ul-
time sourire éclaire le visage de
l’Aimée passée de l’autre côté, le
récit nous livre l’histoire d’une
vie d’amour, sans pathos ni senti-
mentalisme fleur bleue. L’amour
des corps unis, des esprits qui se
taquinent et se comprennent, des
enfants qui font foyer, des com-
bats partagés, des voyages revi-
gorants, des luttes contre la
douleur, des prières murmurées
ensemble. Le livre parvient ainsi
à la fois à une sincérité sans arti-
fice et à une pudeur sans fards.
La vie en communion
C’est parce que Monique et Mi-
chel ont vécu leur vie en commu-
nion que les mots ont pu dire
l’intensité de leurs liens, car cela
ne s’invente pas. Certes, l’auteur
fait son travail, trie dans la mé-
moire, met de l’ordre dans l’im-
promptu de la vie, donne en fil
rouge Le cantique des cantiques,
évoque en contrepoint l’amour de
Pierre Bonnard pour son modèle
Marthe, obéit aux mots qui s’im-
posent à lui ou cherche ceux qui
diront le mieux une réalité tou-
jours fuyante et incertaine, mais
sans l’amour, que serait ce tra-
vail ?
La lecture de Un peu de toi nous
rend finalement plus heureux, car
le récit d’un bonheur, avec sa lu-
mière et ses douleurs, est un par-
tage d’humanité et de foi, une
communion.
L’Amourier ne pouvait pas igno-
rer ce récit amoureux, merci à lui
de nous l’avoir procuré au milieu
des foisonnantes parutions de
l’automne.
Michel Seyrat
Michel Séonnet, Un peu de toi,ed. L’Amourier, 06390, Coaraze,
octobre 2012, 15,00 €.
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12 000 abonnés Vélobleu + 42% en juillet 2012 par rapport à juillet 2011
2 millions de locations Vélobleu+ 35% en juillet 2012 par rapport à juillet 2011
140 km de pistes cyclables63 km sur Nice + 62% par rapport à 2008
3 200 adhérents au service Autobleuedepuis avril 2011, 200 nouveaux adhérents tous les mois
42 stations et 126 véhicules répartis sur 7 communesà terme 70 stations et 210 véhicules seront à la disposition
des habitants de la Métropole Nice Côte d’Azur
MÉTROPOLENICE CÔTE D’AZUR
Sur la route de la mobilité durable…
14 AZUR informations NOVEMBRE 2012
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Le Conseil œcuménique desÉglises (COE) félicite l’Unioneuropéenne, lauréate du prix
Nobel de la paix, dans un communiquéde ce 15 octobre.Le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétairegénéral du COE, a félicité l’Union eu-ropéenne pour avoir été désignée lau-réate du prix Nobel de la paix 2012.L’Union européenne s’est vu décerner leprix Nobel de la paix le 12 octobre pourses soixante années de travail en faveurde la paix et de la démocratie en Europe. «Après deux guerres mondiales ayantcoûté la vie à des millions de personneset détruit des régions entières, le projet
de l’Union européenne s’est construitautour de l’idée d’apporter la paix et lastabilité à un continent déchiré par lesconflits», a rappelé le pasteur Tveit dansson message.«À un moment où l’Union européenneest confrontée à des épreuves difficiles,aux prises avec de graves difficultés tantsur le plan interne que dans ses relationsextérieures pour maintenir des relationsjustes et équitables permettant la paix,ce prix est un encouragement à mettrel’accent sur les valeurs de paix, de jus-tice et de solidarité dans la quête d’unavenir viable», a affirmé le pasteurTveit.
Dossier du mois Dossier du mois Dossier du mois Dossier du mois Dossier du mois
L’Union européenne s’est construiteautour de l’idée d’apporter la paix
Nobel de la paix : le COEfélicite l’union européenne
15AZUR informationsNOVEMBRE 2012
Une histoire de la musique sous la IIe république. Pendant plusieurs mois, je vous propose de faire un parallèle entre l'opéra et la Religion sous la troisième république (1870 à 1940). En effet, cette époque fut très riche en rebondissements et en créations artistiques ou la musique joua un rôle bien plus important que ce que l'on croit. Au début du XXe siècle, les liens entre l'opéra et la religion prennent un relief particulier, car la France connaît des bouleversements politiques et sociaux importants avec, comme point culminant en 1905, la loi instituant la séparation de l’Église et de l'État. Le 22 novembre 1903, quatre mois après son intronisation, le Pape Pie X recommanda un retour au chant grégorien dans son Motu Proprio (de son propre chef en latin). À cette même époque, Massenet composait son Jongleur de Notre Dame (1902) dans lequel l'expression religieuse est au cœur, non seulement du livret, mais aussi dans la partition. Cet exemple, loin d'être marginal, se retrouvait précédemment dans Les Huguenots (1831) et Robert le Diable (1836) de Meyerbeer, dans Faust de Gounod (1859) ou Parsifal de Wagner (1882). Une loi contestée Sous la IIIe république, les relations entre l'Église et les milieux politiques furent vifs et certains musiciens prirent part au débat publiquement comme ce fut le cas pour Vincent d'Indy qui n'eut pas de mots assez durs pour condamner cette loi et certains compositeurs dramatiques. Pour lui, « personne ne pouvait nier (pas même les plus sectaires) que la base de tout art fut, de tout temps, l'esprit religieux. Architecture, peinture, musique furent, pendant plus de douze cents ans, presque exclusivement consacrés au culte, et, les plus grands, les plus impérissables chefs-d'œuvre sont nés de cette application des arts. » En 1920, il impose en musique sa foi chrétienne en composant sa Légende de Saint-Christophe qui met en relief non seulement les caractéristiques musicales de l’ouvrage, mais aussi les hantises et démons d’un artiste confronté aux transformations de son temps. Mais l’un des paradoxes de cette période qui observe une rupture historique entre l’Église et le pouvoir politique voit naître en France un nombre important d’opéras où la religion tiendra une place de tout premier plan. Nous parlerons dans les prochains articles de ces compositeurs qui prirent une place de tout premier rang dans la création musicale de cette période comme : Gounod, Indy, Lalo, Massenet, Offenbach, Saint Saëns…. Odile THOMAS (Sources : Opéra et religion sous la IIIe République de J.C. Branger Alban Ramaut ) L’emblème de la troisième république - 1898
Le Jongleur de Notre Dame de Massenet
« Son Eminence le cardinal Monteiro de Castro est venu cé-lébrer en l’Eglise St Pierre d’Arène à Nice, à l’occasiond’une messe en l’honneur de Notre Dame de Fatima. Toute la communauté portugaise niçoise, entourée des pa-roissiens était réunie pour cette belle célébration.
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C
laire et Lionel Peradottoont réussi, pourrait-ondire, le mélange des
genres. En effet conjugueravec succès la publicité, l’art etla philosophie était un défi àrelever. C’est dans un café,celui des Galeries Lafayette àl’ambiance chaude, raffinée etmondaine, on domine la placeMasséna qui s’illumine de sesfeux avec le soir tombant sur laville grouillante sous nospieds, que ce concept plein desagesse nous a été présenté. Cesont des Ren qui réussissentcette osmose parfaite entre desgenres que l’on pourrait croireopposés. Un visuel, une de-vise, sa lecture est une clé, unesagesse. Le Ren nous vient dela lointaine Egypte, du confu-cianisme qui le défini comme :« Le sentiment vertueux quepeut ressentir tout être humainlorsqu’il fait preuve d’al-truisme. » Peradotto publicitéoffre des messages au public, àce visiteur qui ici vient prendreune collation, souffler, se ra-fraîchir attablé dans ce lieu in-timiste. A-t-il le cafard, desennuis ou est-il préoccupé ?Qu’il interroge son cœur etporte son regard sur les nom-breux Ren accrochés aux ci-maises de ce café. Une imagelui parle ou plutôt une citation,il aura la réponse. « Dans lavie, si on n’y croit pas, çà nevient pas. » nous explique ma-dame Claire Peradotto. C’estune question de volonté, dechoix, dans ce qui nous arrive :accidents, évènements ou au-tres faits, seul 10% comptent,le reste dépend pour 40% denos actes. Le bonheur est lemoteur de la vie, les gens heu-reux vivent plus longtemps di-sait Aristote. Un Ren, unaccroche bonheur, un talisman,
une devise et pourquoi pas unblason. Chacun peut choisirson Ren avec image et citation.Madame Claire Peradottodonne à la publicité ses lettresde noblesse et ses Ren serontautant d’œuvres d’arts uniqueset personnelles. Nous citeronsle sien auquel le plus grandnombre devrait adhérer : « Unhorizon de rêve, un chemin debonheur. » Jusqu’au 30 octo-bre, boire un café aux GaleriesLafayette ne sera plus un gesteanodin, mais, grâce aux Ren,on pourra y puiser de la sa-gesse, de la philosophie, par-don pour le pléonasme, mais,il était utile de souligner lasubstantifique moelle del’énergie positive des Ren.Vous souhaitez avoir votre pro-pre Ren dans votre salon ? Uneseule adresse : www.ren.fr !
T Jan
Bistro-Philo,le chemin du bonheur
16 AZUR informations NOVEMBRE 2012
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