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UNE ANNÉE DE DÉVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DANS LE MORBIHAN PAR LE GAB 56
LE GAB 56 LE SPÉCIALISTE DE LA BIO
DU MORBIHAN
____DOMAINES DECOMPÉTENCES 2
→ Agronomie→ Élevage→ Cultures→ Règlementation→ Installation agricole→ Mise en marché→ Transformation à la ferme→ Conseil aux décideurs surla transition agricole alimentaire
→ La substitution de pratiques en faveur de l’agro-écologie
→ Le changement global de systèmede production
→ La production en agriculture biologique
→ Les circuits de commercialisation maitrisés par les producteurs
→ La restauration collective bio et locale
→ Accompagnement des collectivités au déploiement de plans bio
3NOSSPÉCIALITÉS
→ Formations d’agriculteurs
→ Démonstrations matériel
→ Suivi de projets de recherche
→ Organisation d’évènements
→ Mise en place et accompagnementde filières bio & locales
→ Accompagnement au mieux manger
→ Défense syndicale des producteurs biologiques (aides, cahier des charges, foncier…)
NOSACTIONS 4
NOSFORCES VIVES1
387ADHÉRENTS
16PAYSAN(NE)S
au conseild’administration
343PAYSAN(NE)S
24PORTEURSDE PROJET
21OPÉRATEURS
D’AVAL
13ADHÉRENT(E)S
mandaté(e)s par le conseil d’administration, pour
nous représenter dans des réunions réseau ou externes,
expert(es) dans leur filièrede production ou sur une
thématique.
29ADHÉRENT(E)S
référent(e)s sur leur territoiremandaté(e)s par le conseil
d’administration.(dont 13 administrateurs)
11SALARIÉ(E)S
2STAGIAIRES
2
LA BIO DANS LE MORBIHAN EN CROISSANCE D’ANNÉE EN ANNÉE, ET CRÉATRICE D’EMPLOIS !
____
3 357FERMES EN BIO
9,7 %DES FERMES BRETONNE
58 ARRÊTS DE
CERTIFICATION*
11 ARRÊTS DE
CERTIFICATION*
262NOUVELLES FERMES BIO*
LA BIO EN BRETAGNE
Source : Observatoire de la production bio en Bretagne – édition 2020 – chiffres au 30 juin 2019
86%DES COMMUNES
ont au moins une ferme bio
85%DES COMMUNES
ont au moins une ferme bio
+20%EN 1 AN
762FERMES EN BIO
(estimation à fin juin 2019)
+7,5%EN 6 MOIS
+7,5%EN 6 MOIS
10,1 %DES FERMES
DU DÉPARTEMENT
7 %DE LA SAU
DU MORBIHAN
2,2 UTH PAR FERME EN MOYENNE
* Sur le premier semestre 2019
3
Responsables du pôle : Productions animales
Coordinatrice du pôleVéronique JARDIN
Missions du pôle
■ Promouvoir la bio auprès des professionnels et porteurs de projet installation / conversion■ Accompagner en individuel et en collectif les agricul-teurs(trices) et les porteurs de projet■ Mener des programmes essais/expérimentations toutes filières confondues■ Mettre à disposition des adhérent(e)s des outils techniques
Sébastien BARON Éleveur bovins lait - ALLAIRE
Claude LE PRIOL
Éleveur bovins lait - BAUD
Responsable du pôle : Productions végétalesÉtienne RICHARD Polyculteur éleveurNOYAL PONTIVY
Responsable du pôle
Coordinateur du pôle
Pierre BOUILLET Missions du pôle
■ Centraliser toutes les demandes d’approvisionnement en produits bios (collectivités, magasins, transformateurs, expéditeurs)■ Accompagner ces demandes ■ Contribuer à la structuration de l’offre en produits bio ■ Mettre en lien offre et demande■ Accompagner en individuel et en collectif agriculteur(trice)s bio et porteurs de projet sur commercialisation / transformation
Jean-Charles MÉTAYER Éleveur volailles de chair - COLPO
Responsable du pôle
Coordinatrice du pôle
Lise ALLAIN
Missions du pôle
■ Développer des projets/partenariats avec les collectivi-tés (pays, communes, EPCI, bassins versants)■ Animer, et appuyer le réseau des adhérents« référent(e)s territoriaux » du GAB■ Promouvoir la bio et sensibiliser le grand public via des évènements et des actions d’accompagnement
Patrick GUILLERME Éleveur bovins lait - THEIX
Responsable du pôleJean-Luc GICQUEL
Éleveur bovins lait - GUILLIERS
Coordinatrice du pôleSophie MILHEM
Missions du pôle
■ Animer la vie associative du GAB et le lien FRAB et FNAB■ Répondre et être force de proposition sur des actions syndicales■ Dynamiser le lien avec les adhérent(e)s et faciliter la mise en réseau entre adhérents■ Proposer des actions de communication pour accroître la visibilité extérieure du GAB
PÔLE VIEASSOCIATIVE& SYNDICALE
PÔLETERRITOIRES
&PROMOTION
DE LA BIO
PÔLEFILIÈRES
PÔLEPRODUCTION
Dominique DUBREUIL Maraîcher - PLOERMEL
La stratégie de notre GAB à
l’épreuve des défis de demain.La nouvelle orga-
nisation par pôle, rumine et agit de-
puis maintenant une année et son rodage est bientôt optimum.
Le cap et la direction donnés au développement de la bio que l’on souhaite, sont continuellement questionnés par notre réseau et nos partenaires plus ou moins proches. Ce questionnement peut faire douter mais notre charte FNAB reste à ce jour notre référentiel, notre identité, le pro-jet auquel nous nous rattachons pour nos positions, postures et actions du GAB.
Décidons de la stratégie au ser-vice de notre projet, et c’est cela que nous avons travaillé en Conseil d’administration, avec les responsables dédiés de chaque pôle pour définir une planifica-tion de nos orientations, avec une quête d’idéale à 3 ans !
Adoptons ces plans stratégiques par une gouvernance sociocra-tique : l’intelligence collective au service de décisions sans objec-tion.
Agissons de manière engagée et cohérente avec à l’esprit, la pri-mauté du changement indivi-duel au service de la transition de notre modèle agricole et alimen-taire.
Le développement d’une bio du-rable, éthique et avant tout hu-maine, demeure un défi consi-dérable mais est également une belle promesse d’harmonie entres paysans-nes de cette terre et de symbiose avec la nature.
Fabien TIGEOT Éleveur en bovins viande - BOHAL
Président du GAB 56
2019, UNE NOUVELLE ORGANISATION PAR PÔLE DE DÉVELOPPEMENT
____
Le réseau de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des Régions de France (FNAB)
est animé par le souhait d
e voir à terme l’ensemble des surfaces agricoles passer en bio. Il
s’agit d’une tra
nsition indispensable pour fa
ire face aux défis environnementaux, sociaux et
économiques.
Alors que le développement de la production et de la consommation bio s’accélère, l’agriculture
biologique doit s’inscrire dans un projet de développement durable et solidaire.
Adoptée en 2016, la Charte des valeurs du réseau FNAB explicite cette démarche. Socle de
référence pour notre réseau, notamment dans l’accompagnement des producteur-rice-s, c’est
aussi un document que nous voulons fédérateur. Il a vocation à être partagé par to
utes les
organisations citoyennes, économiques et sociales, qui souhaiteraient contribuer dans le
cadre d’un « mouvement bio » à la nécessaire transition de notre société.
CHARTE DES VALEURS
DES PRODUCTRICES ET PRODUCTEURS BIO
DU RÉSEAU FNAB
L’agriculture biologique :
plus qu’un label, le projet d
’une société humaniste et
solidaire
Notre charte
• FNAB
•
Fédéra
tion Natio
nale
d'Agric
ulture BIOLOGIQUE
4
Responsables du pôle : Productions animales
Coordinatrice du pôleVéronique JARDIN
Missions du pôle
■ Promouvoir la bio auprès des professionnels et porteurs de projet installation / conversion■ Accompagner en individuel et en collectif les agricul-teurs(trices) et les porteurs de projet■ Mener des programmes essais/expérimentations toutes filières confondues■ Mettre à disposition des adhérent(e)s des outils techniques
Sébastien BARON Éleveur bovins lait - ALLAIRE
Claude LE PRIOL
Éleveur bovins lait - BAUD
Responsable du pôle : Productions végétalesÉtienne RICHARD Polyculteur éleveurNOYAL PONTIVY
Responsable du pôle
Coordinateur du pôle
Pierre BOUILLET Missions du pôle
■ Centraliser toutes les demandes d’approvisionnement en produits bios (collectivités, magasins, transformateurs, expéditeurs)■ Accompagner ces demandes ■ Contribuer à la structuration de l’offre en produits bio ■ Mettre en lien offre et demande■ Accompagner en individuel et en collectif agriculteur(trice)s bio et porteurs de projet sur commercialisation / transformation
Jean-Charles MÉTAYER Éleveur volailles de chair - COLPO
Responsable du pôle
Coordinatrice du pôle
Lise ALLAIN
Missions du pôle
■ Développer des projets/partenariats avec les collectivi-tés (pays, communes, EPCI, bassins versants)■ Animer, et appuyer le réseau des adhérents« référent(e)s territoriaux » du GAB■ Promouvoir la bio et sensibiliser le grand public via des évènements et des actions d’accompagnement
Patrick GUILLERME Éleveur bovins lait - THEIX
Responsable du pôleJean-Luc GICQUEL
Éleveur bovins lait - GUILLIERS
Coordinatrice du pôleSophie MILHEM
Missions du pôle
■ Animer la vie associative du GAB et le lien FRAB et FNAB■ Répondre et être force de proposition sur des actions syndicales■ Dynamiser le lien avec les adhérent(e)s et faciliter la mise en réseau entre adhérents■ Proposer des actions de communication pour accroître la visibilité extérieure du GAB
PÔLE VIEASSOCIATIVE& SYNDICALE
PÔLETERRITOIRES
&PROMOTION
DE LA BIO
PÔLEFILIÈRES
PÔLEPRODUCTION
Dominique DUBREUIL Maraîcher - PLOERMEL
5
Voilà 3 ans que je re-présente le GAB
et la FRAB sur le dossier aides, au-près du Conseil Régional et de la DRAAF, ap-
puyé par Louise Le Moing, salariée
à la FRAB. Depuis la dernière programmation PAC, le Conseil Régional est devenu autorité de gestion à la place de l’état. Nous participons donc aux différentes Commissions Agro-Environmentales (CAE), pour amender les modalités de financement et de fonction-nement aux côtés des différents financeurs et organisations agri-coles.
La dernière programmation eu-ropéenne censée se terminer en 2020, devrait se prolonger 2 ans supplémentaires. Elle nous a apporté de la frustration, no-tamment sur les versements en retard. La prochaine programma-tion risque d’être moins favorable vu la diminution des budgets.
Pour ma part, cela demande une bonne connaissance du fonc-tionnement de la PAC et des MAEC, pour pouvoir défendre au mieux les producteurs bio quelle que soit la mesure choisie. Louise assure toutes les relations techniques auprès de nos inter-locuteurs, ainsi qu’avec la FNAB. Lorsqu’il y a besoin d’un position-nement politique, pour appuyer ou contrer une décision, nous en parlons systématiquement en CA GAB et FRAB, puis j’interviens pour défendre les dossiers liés aux particularités biologiques.
C’est une mission intéressante et indispensable surtout dans une période de transition pour anticiper les changements et simplifier les déclarations dont les agriculteurs ont la charge.
Sébastien BARON
Éleveur laitier - ALLAIRE Administrateur du GAB 56
Référent aides pour la région Bretagne
CHIFFRES DE L’ACTION :
PÔLE VIE ASSOCIATIVE ET SYNDICALE LE GAB MOBILISÉ EN 2019 SUR LE DOSSIER AIDES BIO
____
2 PARTICIPATIONS DE LA FRAB
- 1 CAE (aides et MAE) - Comité technique de modernisation
(soutiens investissements) 1 GROUPE
TECHNIQUE AIDES BIO ET MAE
5 ARTICLES ET
BRÊVES SYMBIOSE
10 ADMINISTRATEURS
des 4 GAB impliqués
3 RENCONTRES
AVEC LE CONSEIL RÉGIONAL
2 RENCONTRES
AVEC LA DRAAF
Les différents types de soutiens directs aux agriculteurs bio sont une pré-occupation constante du réseau. Le travail syndical se fait aux niveaux dé-partemental par le GAB, régional par la FRAB et national par la FNAB, en lien étroit.
Les gains syndicaux obtenus en 2019 : ■ Retards de paiement
Début 2019, la FNAB attaque l’Etat en justice et obtient gain de cause pour 5 agriculteurs.
La FRAB et les GAB relaient l’action, et un article dans Ouest-France paraît en mars. Rencontres FRAB-DRAAF-Région en mai et juillet, les paiements sont ac-célérés et les dossiers bio sont remis sur le dessus de la pile !
■ Financement des aides bio et des MAE système pour les bio reconduites dans les mêmes conditions que 2018. Une victoire dans un contexte budgé-taire tendu ! Le dialogue s’est poursuivi en fin d’année puis début 2020 afin qu’aucun agriculteur bio ne soit privé d’aides en 2020.
■ Crédit d’impôt bio
Suite au passage de 2 500 à 3 500€ en 2018, le plafond de minimis a été relevé à 20 000€ en 2020.
■ Prochaine PAC
Le bureau FRAB et Sébastien (voir témoignage ci-contre) ont rencontré 11 élus du Conseil Régional afin d’expliquer les propositions du réseau pour la pro-chaine PAC : mettre en son cœur et simplifier, le soutien à l’agriculture biolo-gique
Par Louise LE MOING Chargée de mission politiques publiques à la FRAB Bretagne
6
PÔLE VIE ASSOCIATIVE ET SYNDICALE ON DIT NON AUX SERRES CHAUFFÉES !
____
Le 17 juin 2019, une conférence de presse était organisée sur notre ferme par le GAB, pour amplifier la mobilisation citoyenne au-tour de la pétition « non aux serres chauffées ». L’occasion pour moi d’interpeller le ministre de l’agri-culture pour l’appeler à prendre ses responsabilités !
Au final, le résultat des négocia-tions nous apparaît comme une victoire en demi-teinte, mais avec quand même une évolution no-toire du cahier des charges qui va limiter les dérives.
Il faut encore rester mobilisés, s’assurer du respect des nouvelles règles, la vigilance reste donc de mise au sein du réseau (en particu-lier au sujet de la méthanisation).
J’ai le sentiment que nous sor-tons renforcés de ce bras de fer qui nous a permis d’afficher clai-rement nos différences et nos va-leurs, pour défendre une bio tou-jours plus exigeante et en phase avec les enjeux et les attentes de notre société.
A titre personnel, ce combat syndical a mobilisé beaucoup d’énergie dans des domaines in-habituels (lobbying politique, mé-diatique…) à une période de l’an-née ou le travail ne manquait pas sur la ferme ! Mais c’est surtout une satisfaction d’avoir apporté ma pe-tite contribution pour faire avancer notre cause commune, et l’idée que nous nous faisons de la bio. Il faut savoir reconnaître les avan-cées que nous avons obtenues et surtout se dire que l’avenir serait bien pire si nous n’avions rien fait !
Dominique DUBREUIL Maraîcher - PLOËRMEL
Administrateur du GAB 56
Face à des projets industriels usurpant le label bio en profitant du flou ré-glementaire, le réseau FNAB a réclamé un durcissement du guide de lecture national pour mieux encadrer la production sous serres chauffées pour les légumes d’été en bio.
Au printemps 2019, au fil des négociations avec le Comité National de l’Agri-culture Biologique, le réseau FNAB, s’est allié à différentes ONG partenaires (Fondation Nicolas Hulot, Réseau Action Climat France, Greenpeace) pour faire pression et défendre :
■ Le respect de la saisonnalité et des cycles naturels
■ Une plus grande cohérence environnementale pour les produits bio
■ Une maîtrise des filières et des marchés par les producteurs contre les logiques d’intégration et d’industrialisation de l’alimentation
Cette campagne médiatique a été menée sur différents fronts :
■ Politique, via notre lobbying auprès des parlementaires locaux qui a permis de porter notre message au plus haut lieu
■ Médiatique, la pétition nationale « pas de tomates bio en hiver » et nos re-vendications ont été relayées par de très nombreux médias locaux, régionaux et nationaux
Par Dominique DUBREUIL Administrateur du GAB
50 REPRÉSENTATIONS
EXTÉRIEURES qui ont mobilisé 1 à 3
administrateurs à chaque rendez-vous.
8 CONSEILS D’ADMINISTRATION FRAB
( 2 administrateurs de chaque GAB breton)
CHIFFRES CLÉS DU PÔLE :
8 RÉUNIONS
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
6 RÉUNIONS DE BUREAU le bureau étant composé
de 4 administrateurs
5PARTICIPATIONS
AU COMITÉ SAFER (56)
10FLASHS
VIE ASSOCIATIVE ET SYNDICALE adressés aux adhérents
7
PÔLE PRODUCTION EXPÉRIMENTER, C’EST DANS NOTRE ADN !
____
PERPeT : prolonger la pérennité des prairies d’association graminées-légumineuses.Quels sont les principaux facteurs expliquant la pérennité des prairies, se-mées dans les systèmes laitiers du Grand Ouest ? Comment gérer les prairies, pour améliorer leur pérennité et favoriser leur évolution vers des prairies per-manentes productives de bonne qualité ? Pour répondre à ces questions, le projet « PERPeT » dans lequel le GAB 56 est impliqué depuis 5 ans, a mené depuis 2015 quatre expérimentations sur des fermes du Grand Ouest : sur le pâturage hivernal et estival, l’égrainage naturel et l’alternance fauche pâture. Ces études se sont terminées en 2019 et leurs résultats seront diffusés en 2020.
Par Maëla PEDEN, Céline ROLLAND, Olivia TREMBLAY, et Valérian LEBON Technicien(ne)s au GAB 56
13 STRUCTURES PARTENAIRES
DU PROJET
70 FERMES SITES
D’EXPÉRIMENTATION
4 MODALITÉS DE GESTION DES PRAIRIES ÉTUDIÉES
Programme « Persyst » en maraîchage : pour la pérennité des systèmes maraîchersEn maraîchage, des essais sont lancés sur la station d’essais de la PAIS à Morlaix, et sur plus de 10 fermes bio en Bretagne. Ils ont pour objectif d’améliorer la fertilité des sols, tout en améliorant les conditions de travail et en réduisant la dépendance aux intrants sur la ferme. Deux fermes morbihannaises se sont lancées dans l’aventure avec pour l’une, l’objectif d’arrêter le travail du sol, et pour l’autre, d’optimiser l’utilisation de couverts (en interculture et en culture).
10 FERMES
PARTICIPANTES
5 DÉPARTEMENTS
5 ans DE RECHERCHE
ET D’EXPÉRIMENTATION
6 PARTENAIRES ASSOCIÉS
dont 2 instituts de recherche
CHIFFRES DE L’ACTION :
CHIFFRES DE L’ACTION :
Comme la majori-té des maraîchers d’aujourd’hui je suis non issu du milieu agricole et cultive sur
une petite surface (1ha8) en légumes
diversifiés. Mes pra-tiques, quant à elles, évoluent au fur et à mesure que les saisons défilent. Une visite de ferme, la lecture d’un livre, des vidéos et cela chamboule mon fonctionne-ment.
Mon métier reflète mes valeurs, et celles inscrites dans la charte FNAB résument bien celles que je porte. Adhérer au GAB, c’est adhérer à ses valeurs ! Nos croyances, c’est-à-dire comment nous pratiquons nos métiers, évo-luent via nos rencontres, forma-tions et expérimentations.
Le programme PERSYST aura probablement un impact sur la conduite de ma ferme. J’ai choisi l’angle : expérimentation sur l’évolution de la fertilité des sols et l’organisation du travail. Je participe à ce programme, car j’y vois l’opportunité qu’il donne toujours plus de pertinence à mes pratiques, et que d’autres maraîchers puissent, demain, bé-néficier des essais et expériences menés et analysés dans le cadre de ce travail .
Germain MAHÉO Maraîcher - KERVIGNAC
Reprendre les GRAS
8
6 DEMI-JOURNÉES « MON 1ER RDV AVEC LA BIO »
pour les futur(e)s installé(e)s
-
99 PORTEURS(SES)
DE PROJET à l’installation
ont contacté le GAB
-60
PRODUCTEURS(TRICES) accompagné(e)s pour un changement de pratiques
-
33 JOURNÉES
de formation pour 224 participant(e)s
-4
PORTES OUVERTES organisées en bovins lait, grandes cultures, maraî-chage et bovins viande, pour 250 participant(e)s. Participation de la LPO, pour mise en avant du
programme « des terres et des ailes »
-
1 JOURNÉE
dédiée à l’enseignement agricole dans le cadre du salon La terre est notre métier (3 conférences, 4 fermes ouvertes), pour
477 participant(e)s
-4
DÉMONSTRATIONS
1 PLATEFORME DE
DÉSHERBAGE MÉCANIQUE 300 participant(e)s
-
8 GROUPES D’ÉCHANGES
60aine de participant(e)s
-
Je participe au projet AEP car les échanges en groupe rassurent et permettent d’avancer plus vite.
Je suis de nature curieuse, j’aime la nouveauté et prendre des risques pour expérimenter de nouvelles pratiques ou nouvelles cultures. Le colza était produit sur la ferme, en conventionnel, je l’avais délaissé car c’est une culture compliquée à réussir en bio. Le projet AEP, dé-marré en 2018, permet de ré-en-visager la mise en place de cette culture sur la ferme et ouvre de nouvelles pistes sur la façon de la conduire techniquement.
La culture de colza en association avec d’autres espèces a montré ses preuves pour cette 1ère année d’essais. Il reste à confirmer cette pratique cette année.
Pour moi, s’engager dans des groupes et mener des expérimen-tations sur sa propre ferme est riche d’enseignements et nous place dans une posture de pay-san chercheur que je trouve in-téressante. Le suivi technique des parcelles d’essais nous aide à pro-gresser et à innover. En testant de nouvelles pratiques, je vise aussi une meilleure valorisation de mes cultures.
Jean Yves COUEDEL Cultivateur - SARZEAU
Groupe « AEP » : développer la surface en oléagineux biologiquesL’objectif de ce groupe de 6 agriculteurs, est de développer les surfaces en colza, en précisant les itinéraires techniques. Le bilan de la première année est très positif avec de bons rendements obtenus et un essaimage des sur-faces semées chez d’autres producteurs bio.
Les suivis de parcelles continueront en 2020, avec la même modalité de semis :
4 kg de colza SAMMY
5 kg de trèfle d’Alexandrie
15 kg de sarrasin
CHIFFRES CLÉS DU PÔLE :
6 PARCELLES SUIVIES SUR
LE DÉPARTEMENT
32 Qtx/ha RENDEMENT
DES SURFACES
SEMÉES EN COLZA SUR LE DÉPARTEMENT
5 PARTENAIRES ASSOCIÉS
au projet, dont Ecodis qui en est l’initiateur
CHIFFRES DE L’ACTION :
9
CHIFFRES DE L’ACTION :
PÔLE FILIÈRES PLUS DE BIO EN RESTAURATION COLLECTIVE :
CAAP OU PAS CAAP ?...
____
Après avoir mené le premier Défi français sur le Pays de Vannes en 2017-2018, le GAB a réitéré en 2019, avec une deuxième édition du Défi Cuisines à Alimentation Positive sur le Pays lorientais.
De septembre 2018 à décembre 2019, les cuisines centrales de Lanester et Quéven (1700 et 700 couverts / j), la cuisine municipale de Guidel (810 cou-verts/j) et la cuisine du collège Charles de Gaulle à Ploemeur (450 couverts/j) ont relevé le challenge d’introduire plus de produits bio locaux à budget constant.
Visite de ferme bio, formation diététique, formation à la cuisine des protéines végétales … l’accompagnement collectif couplé au suivi individuel des établis-sements a permis des résultats probants :
■ + 8 points de bio en moyenne dans les repas
■ du bio en majorité local (à 40%) et en circuit-court (à 30%).
■ une baisse moyenne de 0,01€ du coût matière, les participants ont réussi à augmenter leurs achats bio sans augmenter leur budget alimentaire !
Et bientôt d’autres Défis français ?
Après de si bons résultats, les Défis cuisine morbihannais ont commencé à essaimer . L’année 2019 a ainsi vu la création du site :
www.cuisinesaalimentationpositive.fr.
Un outil qui professionnalise et rend accessible l’outil de relevé d’achats.
Et le GAB56 a commencé à former les animateurs du réseau FNAB pour faire naître d’autres Défis cuisine en région !
Par Julie BEAUCÉ Conseillère restauration collective
D’ici le 1er janvier 2022, la loi Egalim im-
pose à la restauration collective publique d’introduire 50% de pro-duits « durables et de qualité », dont au moins 20% de produits bio. C’est une belle opportunité pour les producteurs (trices) du réseau de diversifier leurs canaux de commercialisation et de conti-nuer à ancrer la bio dans les stra-tégies des collectivités locales.
Les Défis « CAAP » (Cuisine A Alimentation Positive), que le GAB56 a développés arrivent à point nommé pour accompagner les collectivités dans la mise en place de cette loi. Ils s’appuient sur une recette gagnante qui fait la spécificité de notre accompa-gnement en RHD : faire dialoguer toutes les parties prenantes de la restauration collective, sélec-tionner les fournisseurs(euses), repenser les menus et surtout, recréer des liens « sensibles » entre la production agricole et la consommation alimentaire.
Dotés de leur site internet, les Dé-fis CAAP se positionnent en outils pratiques de la transition alimen-taire des territoires. C’est pour cela qu’une première formation a été proposée aux salariés(es) du réseau FNAB en janvier 2020 et que les Défis seront présentés sur le stand de l’Agence Bio au Salon International de l’Agricul-ture 2020.
Julian RENARD Chargé de mission
Alimentation à la FNAB
4ÉTABLISSEMENTS
de restauration collective accompagnés
-3660
CONVIVES CONCERNÉS
-
+ 22%DE BIO
pour le lauréat du Défi, AVEC -0,02€ DE COÛT MATIÈRE
-5
PRODUCTEURS ET GROUPEMENT DE PRODUCTEURS
fournisseurs des collectivités
-10
51 PRODUCTEURS(TRICES) appuyés sur des projets de commercialisation
-
25 CONTACTS AVEC DES COLLECTIVITÉS
dont 15 collectivités accompagnées sur le volet restauration
-
4 PORTES OUVERTES
professionnelles avec une entrée filière
-
2 JOURNÉE/SOIRÉE FILIÈRE
œufs et légume frais.
-34
OPÉRATEURS AVAL ACCOMPAGNÉS OU RENCONTRÉS
dans des démarches collectives (dont 9 accompagnés individuellement)
-
Les distributeurs du Morbihan ont sollicité le GAB 56 pour fédérer les maraîchers au-tour d’un projet com-mun de planification et de logistique.
Si les magasins Biocoop et quelques magasins spécialisés indépendants sont demandeurs, peu de maraîchers avançaient avec confiance dans ce projet. Fi-nalement c’est en faisant qu’on a trouvé un certain nombre de ré-
ponses !
Avec l’appro-bation de quelques gé-rants de ma-gasins, moi et
Adrien, nous sommes décidés
à démarrer un sys-tème simple et léger.
Après une mise au point tech-nique, les premières commandes ont démarré rapidement. Les vo-lumes sont vite devenus impor-tants, et bientôt nous allons officia-liser le projet par une association des maraîchers et magasins bio.
Pour notre part c’est un plaisir d’avoir pu participer à la créa-tion de cette filière avec des collègues morbihannais, car elle donne du sens à tout notre travail de maillage local , avec des acteurs motivés et surtout diversifiés.
Nous invitons à nouveau celles et ceux qui seraient intéressés à venir nous rejoindre, à prendre part aux prochaines réunions pour construire ensemble une filière à notre image !
Tudual AUFFRET et Adrien VANDERMERSCH
Maraîchers - CLÉGUEREC et ELVEN
CHIFFRES CLÉS DU PÔLE :
PÔLE FILIÈRES QUAND L’OIGNON FAIT LA FORCE, LA CHARTE FNAB PREND TOUT SON SENS
____
Le projet démarre par le point 2 de notre charte FNAB : « pour une économie équitable dans les territoires ».
Fort de ses adhérents le GAB permet de mettre en relation les acteurs de la filière et de les faire se rencontrer.
Les distributeurs adhérents peuvent s’engager et aller plus loin et travail-ler en coopération avec les producteurs. Biocoop par exemple, a pu jouer la transparence auprès des maraichers en indiquant des quantités de légumes relocalisables auprès des producteurs, sur la base des commandes passées jusqu’ici à la plateforme grand Ouest. Jamais auparavant cela n’avait été fait !
Pour construire des filières innovantes, durables et équitables, il nous pa-rait évident de rassembler tout le monde autour de la table.
La filière légume profite de la volonté de ces hommes et de ces femmes qui souhaitent favoriser le développement d’organisations collectives.
Des pistes d’amélioration ? Oui, il nous reste à construire un projet équitable et donc rémunérateur. Comment et avec qui ? En accueillant et en accompa-gnant les nouveaux acteurs, alors si le cœur vous en dit rejoignez le mouve-ment !
Par Pierre BOUILLET Coordinateur du pôle filières
11
CHIFFRES CLÉS DU PÔLE :
DÉVELOPPEMENT DE LA BIO SUR LES TERRITOIRES
29 PAYSAN(NE)S RÉFÉRENT(E)S
dont 7 nouvelles recrues en 2019
- 110
PARTICIPANTS AU COLLOQUE «OSER LA BIO POUR SON TERRITOIRE»
à Vannes
-
9 ENTRETIENS SPÉCIFIQUES au développement de la bio
avec les collectivités
-20
RÉUNIONS DE COLLECTIVITÉS impliquant nos référents territoriaux
-10
OUTILS DE PLANIFICATION TERRITORIALE
où le GAB est impliqué ( PAT, PCAET…)
-
PÔLE TERRITOIRES ET PROMOTION DE LA BIO
FAIRE ÉMERGER DES PISTES NOUVELLES SUR NOS TERRITOIRES !
____
Les idées reçues pour développer la bio sont nombreuses « Sans incitation financière nous ne changerons jamais les pratiques ! », « Il faudrait des espaces tests pour les laisser essayer ! ». Si on a tous tendance et envie de se projeter dans l’action pour « faire bouger les choses », la posture que propose le GAB dans son accompagnement aux territoires se veut différente. Avant d’entrer dans l’action: redonner confiance aux collectivités qui sont légitimes pour inter-venir sur la question agricole en produisant avec elles et les acteurs du territoire des éléments d’aide à la décision.
C’est le pari que nous avons fait en 2019 en lançant le premier Plan Bio Territo-rial morbihannais sur le Pays de Lorient. En impliquant des partenaires privés locaux dès sa construction (Biocoop 7 épis et Belz saison, Crédit agricole Mor-bihan, Laiterie de Kerguillet, et Véolia Eau Lorient), nous marquions l’ouverture d’un projet singulier.
Nous avons fait la proposition d’élargir notre prisme en collectant auprès de 60 agriculteurs, des données de l’ordre du vécu, du ressenti sur leur mé-tier, grâce à l’outil d’aide à la décision OPAAL construit par notre réseau. En parallèle, s’est opérée la mobilisation des opérateurs aval dont 16 ont été ques-tionnés de manière individuelle sur les freins et leviers pressentis à une struc-turation. Nous savons maintenant quels sont les profils majoritaires sur le territoire, et les propositions d’actions sont déjà bien avancées. Une belle suite qui s’annonce pour 2020.
Par Lise ALLAIN Coordinatrice du pôle territoires
et promotion de la bio
La Charte de l’agri-culture et de l’alimen-
tation du Pays de Lorient, alliance de territoire entre le monde agri-cole (dans sa diversité), les élus et la société civile, porte une ambi-tion spécifique en faveur de la « transition », et ce alors même que la bio est déjà très présente chez nous.
A cet effet, le programme d’ac-tion partenarial ambitionne no-tamment le doublement de la SAU en bio, pour arriver à un ob-jectif plus ambitieux que la loi, et le développement des achats des communes produits bio. Un plan de développement de la bio est apparu nécessaire, et nous avons souhaité :
■ Une approche partenariale à tous les niveaux entre le GAB, la CRAB, Optim’ism, et les 2 inter-communalités, en lien avec les élus et des représentants de la société civile ;
■ Une approche incitative et porteuse d’opportunités écono-miques positives pour les agricul-teurs, en phase avec les caracté-ristiques propres à notre territoire.
Travailler avec les organisations professionnelles compétentes et légitimes, comme le GAB, per-met par exemple de :
■ s’adresser à tous les acteurs économiques du territoire
■ additionner les expertises, ana-lyses et savoir-faire
■ approcher la question de l’agri-culture durable sur notre terri-toire dans un cadre ouvert, parta-gé et… consensuel.
La priorité donnée au « faire avec » fait que notre projet est moins d’aller vite que loin, pour la prospérité et la durabilité du Pays de Lorient.
Tristan DOUARD Vice-président en
charge de l’économie Lorient agglomération
12
Roi MorvanCommunauté Pontivy
Communauté
PloërmelCommunauté
Communauté de commnesPays de Redon(partie Morbihannaise)
QuestembertCommunauté
Arc SudBretagne
Cap Atlantique(partie Morbihannaise)
Golf du MorbihanVannes Agglomération
LorientAgglomération
CCBlavetBellevueOcéan Auray - Quiberon
Terre Atlantique
CC de Belle-Ile-en-Mer
Centre MorbihanCommunauté
De l’Oust à BrocéliandeCommunauté
1
2
8
29
9
28
10
27
15
2118
20
1922
23
2425
16
17
26
11
12
1314
14
3 4
5
6 7
Administrateur
Référent territorial producteur
Auray Quiberon Terre Atlantique
1 Fabrice Le Garrec EARL Les Primevères
2 Yoann Huon Ferme de Kerdelam
3 Sylvain Pichonnet EARL du Champ du Trèfle
Golfe Morbihan Vannes Agglomération
4 Patrick Guillerme GAEC de Brural
5 Jean Charles Metayer EARL Ferme de Kerdroguen
6 Jean Philippe Mahéo EARL Les Bio de Baden
7 Marion Chauveau GAEC Chèvrerie Kerlébik
Questembert Communauté
8 Mathilde Hors GAEC Ker Denved
9 Eric Lucas EARL du Temple de Bas
Pontivy Communuauté
10 Etienne Richard EARL Lis Ar Parkou
11 Stéphane Henry Ferme de Quelenesse
CCBBO
12 Jean Francois Bréhaut Ferme de Legevin
Lorient Agglomération
13 Max Schaffer OPTIM Insertion Solidarité Morbihan
14 Jean Francois Conan GAEC de Bontul
Oust à Brocéliande Communauté
15 Fabien Tigeot GAEC La Ville Aly
16 Benoit Colleaux GAEC Des Ecotones
17 Nathalie Urien Panier du Glouby
Ploërmel Communauté
18 Jean Luc Gicquel EARL la Crème Rit
19 Dominique Dubreuil Ferme de Gourhert
20 Paul Mauguin
21 Jean-François Bato Miellerie Herboristerie de Brocéliande
Centre Morbihan Communauté
22 Ludovic Massard Ferme de Cardenoual
23 Yves Jardin Ferme de Kerhors
24 Jean Noël Le Quintrec
25 Amélie Peckle Ferme de la Roche Bleue
Belle Ile-en-Mer
26 Baptiste Vasseur GAEC de Kerzo
Roi Morvan Communauté
27 Hugo Bogrand SCEA Terres du Launay
Arc Sud Bretagne
28 Nathalie Bodiguel Ferme de Madon
CC Pays de Redon (partie 56)
29 Sébastien Baron GAEC de Brandéha
UNE ÉQUIPE DE PAYSAN(NE)S AU SERVICE DES TERRITOIRES
PROMOTION DE LA BIO
2 COLLECTIVITÉS FORMÉES
pour le déploiement de Défi Foyers À Alimentation Positive
- 16
PARTENAIRES DE L’ALIMENTATION formés à la posture d’accompagnement
aux changements d’habitudes alimentaires
-
6 FERMES MOBILISÉES lors de la Fête du lait
-1 150
PETITS DÉJEUNERSbio servis lors de la Fête du lait
-
15 ÉVÉNEMENTS ORGANISÉS
dans le cadre de la campagne bio et local c’est l’idéal
-14 000
CLICS PAR AN sur notre carte bonplanbio
-
CHIFFRES CLÉS DU PÔLE :
13
LA FÉDÉRATION RÉGIONALE DES AGROBIOLOGISTES DE BRETAGNE :
LA DIFFÉRENCIATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE, ON Y VA… OU PAS ?
____
Dans un contexte d’augmentation de la demande, le marché de la bio a vu ar-river de nouveaux acteurs, engendrant un risque d’une agriculture bio à deux vitesses. C’est dans ce cadre qu’il a été décidé en 2019, d’orienter l’étude théma-tique annuelle de l’observatoire de la production biologique en Bretagne, sur la différenciation. Une étude oui, mais par quelle porte d’entrée ?
Trois grands axes d’étude ont été dégagés :
→ faire un état des lieux des attentes et pratiques des agriculteurs bio bretons
Excepté chez les éleveurs de monogastriques, la plupart des fermes bio bre-tonnes ont des pratiques mieux disantes que le règlement UE. Les producteurs veulent une bio plus respectueuse de l’environnement, du climat ou de la bio-diversité.
→ faire un bilan de BioCohérence 10 ans après sa création (marque privée initiée par le réseau FNAB)
Bio Cohérence n’a pas réussi à séduire : ni les producteurs, ni les consomma-teurs. Manque de visibilité, désaccord avec le cahier des charges… Autant de raisons qui d’après les réponses à l’enquête, expliquent cet « échec ».
→ interroger les Organisations Économiques de Producteurs Bio (OEPB) sur leurs stratégies de différenciation
Elles travaillent toutes avec des produits différenciés, et tendent à avoir un ca-hier des charges commun pour ne pas perdre le consommateur.
Par Sébastien JULLIARD chargé d’études observatoire régional à la FRAB
376 PRODUCTEURS RÉPONDANTS
-
+ de 80% DES OEPB INTERROGÉES
-
CHIFFRES CLÉS DE L’ÉTUDE :
La bio attire et sé-duit de nouveaux opé-
rateurs et consommateurs, c’est un succès dont le réseau FNAB peut se prévaloir ! Mais la rançon du succès, c’est de devoir faire face à des velléités d’opérateurs n’ayant que la vision de marché et peu de préoccupations de cohérence, de durabilité et de relations commer-ciales équitables.
Comment nous différencier et faire valoir les valeurs et la vision de notre réseau ? Notre combat contre les serres chauffées est un exemple d’action de lutte contre le développement d’une bio incohé-rente. Nul doute que d’autres com-bats seront encore à livrer dans les mois et années à venir !
Mais au-delà de cette lutte, le développement actuel de la bio nous amène à ré-interroger notre projet politique et l’enjeu de pouvoir faire valoir nos choix et nos engagements quotidiens sur nos fermes, pour une bio qui a du sens !
N’hésitez pas à venir construire ce projet avec nous, dans vos GAB, à la FRAB ou dans les temps de ré-flexion nationale !
Julien SAUVÉE Producteur en élevage
porçins en Ille et Vilaine président de la FRAB
une dizaine DE PARTENAIRES
impliqués dans le COPIL
-14
4 14
15 7
10 2
1 Fabien TIGEOTPrésident (Bureau)
La Ville Aly - 56140 BOHAL
06.71.51.37.24 [email protected]
2 Jean-François BOULOLe Pâtis - 56220 CADEN
06 72 16 29 13 [email protected]
3 Pascal LE NORMANDLa Hellaye 56250 SULNIAC
02.97.53.26.81 / 06.25.17.26.28 [email protected]
4 Jean Luc GICQUELSecrétaire (Bureau)
La Mormazière 56490 GUILLIERS
02.97.74.42.05 / 06.88.20.20.91 [email protected]
5 Jean Charles METAYERTrésorier (Bureau)
Kerdroguen 56390 COLPO
06.12.62.48.53 [email protected]
6 Patrick GUILLERMEKerrec 56450 THEIX
02.97.43.22.69 [email protected]
7 Amélie PECKLEKerbastard - 56500 MOREAC
02 90 73 54 65 - 06 37 65 85 48 [email protected]
8 Claude LE PRIOLLoposcoal 56 150 BAUD
02.97.51.00.90 / 06.60.30.83.46 [email protected]
9 Sébastien BARONGaudu 56350 BEGANNE
02.99.72.80.34 06.14.39.10.56 / 02.99.72.80.34 [email protected]
10 Jean-Noël LE QUINTRECRoz’avel 56500 BIGNAN
02.97.60.10.97 / 06.70.82.48.83 [email protected]
11 Élodie GUELVOUTKergal Remungol - 56500 EVELLYS
06 20 44 60 23 [email protected]
12 Fabrice LE GARRECLe Noterio / 56340 CARNAC
02.97.52.95.85 / 06.75.48.05.40 [email protected]
13 Etienne RICHARDGuenolay 56250 NOYAL-PONTIVY
06.72.09.38.55 [email protected]
14 Hugo BOGRANDLaunay - Locuon 56160 PLOERDUT
02 97 39 46 32 - 06 88 36 47 06 [email protected]
15 Mathilde HORSKerlac 56230 MOLAC
02.97.45.74.02 / 06.10.13.34.74 [email protected]
16 Dominique DUBREUIL
4 Gourhert 56800 PLOËRMEL
163 6511
19
81312
EN 2019, 16 ADMINISTRATEURS AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT
DE LA BIO MORBIHANNAISE
15
Sophie MILHEM Directrice
[email protected] 02.97.66.32.63
Lise ALLAIN Coordinatrice pôle territoires
et promotion de la bio
[email protected] 02.97.66.88.34
Céline ROLLAND Technicienne cultures
et monogastriques
[email protected] 02.97.66.33.83
Valérian LEBON Technicien élevage bovins
et ovins / caprins
[email protected] 02.97.66.05.84
Véronique RIO Assistante administrative
et financière
[email protected] 02.97.66.32.62
Julie BEAUCÉ Conseillère restauration
collective
[email protected] 02.97.66.38.88
Olivia TREMBLAY Technicienne élevage bovins
[email protected] 02.97.66.88.35
Arnaud LECLER Référent bassins versants
et monogastriques
[email protected] 02.97.66.05.83
Pierre BOUILLET Coordinateur pôle filières
[email protected] 02.97.66.38.88
Maëla PEDEN Technicienne maraîchage
et petits fruits
[email protected] 02.97.66.39.99
Véronique JARDIN Coordinatrice pôle production
Référente installation et transmission
[email protected] 02.97.66.37.77
PÔLE VIE ASSOCIATIVE ET SYNDICALE
PÔLE PRODUCTION
PÔLE TERRITOIRES ET PROMOTION DE LA BIO
PÔLE FILIÈRES
GAB 56
ZA de Keravel - 56390 LOCQUELTAS
02 97 66 32 62 [email protected]
www.agrobio-bretagne.org/gab-56
Con
cep
tion
et
créa
tion
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