une nouvelle generation perdue
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B013649
TABLE DES MATIÈRES
1. Introduction....................................................................................................................3
2. Enjeux du chômage après la crise de 2008 ..........................................................4 2.1 L’analyse des statistiques ........................................................................................ 4 2.1.1 Le nombre de chômeurs ...........................................................................................................4 2.1.2 Le taux de chômage ....................................................................................................................6 2.1.3 La comparaison européenne ..................................................................................................8
2.2 Le point de vue des jeunes ....................................................................................... 9 2.3 Le point de vue du gouvernement.......................................................................10 2.4 La récapitulation.......................................................................................................10
3. Les Options................................................................................................................... 11
4. Des Recommandations............................................................................................. 13
5. Références.................................................................................................................... 14
LISTE DES TABLEAUX & GRAPHIQUES Tableaux Tableau 1 : Le nombre de chômeurs en France (2000-‐2012)....................................................5 Tableau 2: Les chômeurs en France selon l’âge (2000-‐ 2012) (en %) ...................................7 Tableau 3: Le chômage des jeunes dans les pays européens en Mars 2013 (en %) ......8
Graphique Graphique 1: Une representation du nombre de chomeurs en France (1982-‐2012) ….6
1. Introduction De nos jours, dans un monde économique qui reste incertain après la crise
financière de 2008, le chômage continue d’être un problème courant pas seulement
en France mais aussi dans le monde entier, surtout pour les jeunes Français. Avant le
crash économique, le niveau de chômage était moins élevé car le monde connaissait
une vague de prospérité. L’économie du monde, qui semblait très saine pendant les
premières années du XXI siècle, a été bouleversée par la crise financière de 2008. Il
est vrai que les origines de cette crise ont commencé au deuxième semestre de 2006
avec la crise des crédits subprime aux Etats-‐Unis. Pourtant, personne ne soupçonnait
que les conséquences de l’éclatement de la bulle immobilière américaine
toucheraient le monde entier avec une telle sévérité. Ensuite vers la fin de 2008, de
nombreuses institutions financières ont dû être renflouées par le gouvernement, ou
rachetées par des concurrents, ou liquidées. Néanmoins beaucoup d’entre elles ont
fait faillite à cause des effets différés de la crise des crédits subprime. On a ressenti
les retombées dans le monde entier. De plus, en Europe plusieurs gouvernements et
même la Banque centrale européenne ont dû intervenir pour sauver leurs
établissements financiers (Delhommais , Gatinois et Michel, 2008).
Par conséquent, aujourd’hui beaucoup de personnes vivent dans l’incertitude du
lendemain. Cette situation est davantage révélée par les résultats statistiques de
l’Institut national de la statistique et des études économiques où l’Insee (2013), qui
montrent qu’entre 2008 et 2012, le chômage a augmenté de plus de 36% en France.
En outre, le problème ne semble pas s’améliorer. En Septembre 2013 il y a eu un
nouveau record de 3,29 millions de chômeurs en France (Le Parisien, 2013 ; Sud-‐
ouest, 2013). Une analyse des statistiques suggère que les jeunes (15 à 24 ans) sont
les plus affectés par ce problème social grave (L’Insee,2013). Par ailleurs, on a peur
qu’il y ait une « génération perdue » n’ayant pas l’opportunité d’obtenir des postes
significatifs.
Dans ce rapport, nous traiterons du niveau du chômage et analysons ses tendances
depuis 2008. Ensuite, nous comparerons la situation en France avec d’autres pays de
l’Europe. Enfin pour conclure, nous formulerons des conseils pour les jeunes afin
qu’ils puissent trouver un poste.
2. Enjeux du chômage après la crise de 2008 Dans le contexte actuel des effets de la crise financière de 2008, le chômage des
jeunes en France se révèle être en hausse, les problèmes auxquels ils sont
confrontés sont de trois ordres. Premièrement les personnes qui ne trouvent aucun
poste et qui doivent donc dépendre de la sécurité sociale. Deuxièmement la
précarité ; il y a un trop grand nombre de personnes ayant un emploi précaire,
souvent dû à des contrats à court terme, ne bénéficiant pas de la sécurité de
l’emploi (Haski, 2013). Troisièmement, il y a des personnes qui n’ont pas
l’opportunité d’accéder à un poste d’importance en relation avec leurs études. De ce
fait, pour survivre ils doivent accepter des postes à court terme pour lesquels ils sont
surqualifiés. Ainsi dans ce climat économique il y a un manque d’opportunités pour
trouver un poste à responsabilité. Par conséquent le court terme devient souvent du
long terme.
Dans la première partie de cette section, nous commencerons par approfondir
l’analyse du chômage en France en évaluant les effets de la crise au niveau du
chômage de manière générale. Puis concernant celui des jeunes, il s’agira de
comparer la situation de la France par rapport aux autres pays de l’Europe afin
d’examiner les perspectives d’avenir des jeunes et du gouvernement.
2.1 L’analyse des statistiques
2.1.1 Le nombre de chômeurs Pour ce rapport nous utiliserons la définition du chômage selon l’Insee (2013) « le
chômage représente l’ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d’emploi et
qui en recherchent un ». Les chiffres présentés dans le tableau 1 « Le nombre de
chômeurs en France (2000-‐2012) » montrent qu’il y a eu une forte augmentation du
nombre de chômeurs en France (de 509 000 personnes), immédiatement après la
crise. De plus, entre 2008 et 2012 le nombre de chômeurs a augmenté de 747 000
personnes (soit une hausse de 36%), représentant une grande variation en
comparaison avec la période de 2004 à 2008 lorsque la même statistique
représentait alors une diminution de 347 000 personnes (15%).
Tableau 1 : Le nombre de chômeurs en France (2000-‐2012)
Année Nombre de chômeurs (millions de chômeurs)
Augmentation/ (Diminution)
2000 2.239
2001 2.046 (193,000)
2002 2.107 61,000
2003 2.294 187,00
2004 2.411 117,000
2005 2.432 21,000
2006 2.432 0
2007 2.223 (212,000)
2008 2.064 (159,000)
2009 2.573 509,000
2010 2.6300 57,000
2011 2.604 (26,000)
2012 2.811 207,000
Source : L’Insee (2013)
Le graphique ci-‐dessous : « Une représentation du nombre de chômeurs en France
(1982-‐2012) » illustre une augmentation du nombre de chômeurs sur le long terme.
Malgré les dépressions du graphique, spécifiquement en 1990, 2001 et 2008, ce
dernier montre que 2008 fut une année avec un niveau de chômage
particulièrement bas. On peut donc suggérer que les effets de la crise semblent être
pire en raison du nombre en baisse de chômeurs en 2008. Cependant, une
évaluation des conditions économiques révèle qu’avant la crise, la situation
économique était excellente. De ce fait il n’est pas surprenant que le niveau de
chômage durant ces années-‐là ait été bas. Pour comprendre la réelle sévérité des
effets de la crise nous allons procéder à une analyse plus détaillée.
Graphique 1: Une representation du nombre de chomeurs en France (1982-‐2012)
Source : L’Insee (2013)
Une analyse des tendances concernant le nombre de chômeurs révèle que quand la
population augmente, le nombre de chômeurs augmente également. Ainsi, de
manière à examiner les fluctuations du chômage, nous utiliserons le taux de
chômage.
2.1.2 Le taux de chômage Dans l’ensemble les statistiques révèlent qu’après la crise de 2008 le chômage a
fortement augmenté en France (Krug, 2010). En 2008 le taux se situait à 7,4%, tandis
qu’en 2012 ce taux a augmenté de 33%, atteignant donc 9,9% de la population
active (L’Insee, 2013). Par ailleurs, une comparaison du taux moyen du chômage
depuis le nouveau millénaire avant et après la crise montre que le chômage
atteignait 8,32 % avant la crise et 9,38% après.
Afin d’illustrer cette analyse, le tableau 2 « Les chômeurs en France selon l’âge (2000-‐
2012) » ci-‐dessous met en relation le taux de chômage avec l’âge des chômeurs.
Nous pouvons ainsi évaluer les divers effets sur les différentes tranches d’âges. Dans
un premier temps, le tableau 2 démontre qu’en général les jeunes sont plus touchés
par le chômage indépendamment de la santé de l’économie. Cependant, une
analyse plus profonde révèle que le changement des chiffres du chômage a affecté
deux tranches d’âge ; celle des 25 à 49 ans et celle des 50 à 64 ans, plus que chez les
jeunes (de 15 à 24 ans). Entre 2008 et 2012 le taux de chômage a augmenté de 28%
pour la tranche des 15 à 24 ans. Ensuite pour la part des 25 à 49 ans de 38%. Enfin
pour celle des 50 à 64 ans, le taux de chômage a augmenté de 40%. En dépit de ce
fait, les jeunes sont vraiment plus affectés par le chômage avec près de 24 % d’entre
eux sans emploi. Par ailleurs, les statistiques dressent un portrait négatif sans être
capables d’indiquer le nombre de personnes qui sont forcées d’accepter un travail
pour lequel elles sont surqualifiées.
Au terme de cette réflexion nous pouvons dire qu'en temps de crise mondiale, le
chômage augmente en causant préjudice aux jeunes de l’hexagone. Nous allons
analyser par la suite les variations de la courbe du chômage chez les jeunes
européens.
Tableau 2: Les chômeurs en France selon l’âge (2000-‐ 2012) (en %)
Source : L’Insee (2013)
De 15 à 24 ans
De 25 à 49 ans
De 50 à 64 ans
2000 16.3 8.0 6.5
2001 15.5 7.2 5.6
2002 16.4 7.2 5.8
2003 18.5 7.8 6.0
2004 20.0 8.0 6.2
2005 20.6 8.1 5.9
2006 21.6 7.8 6.0
2007 19.1 7.2 5.4
2008 18.6 6.5 5.0
2009 23.2 8.0 6.1
2010 22.9 8.3 6.4
2011 22.1 8.3 6.5
2012 23.9 9.0 7.0
2.1.3 La comparaison européenne Il y a de vastes différences économiques entre les divers pays d’Europe,
particulièrement concernant la division entre l’Europe du Sud en difficulté et
l’Europe du Nord relativement prospère. Au regard des chiffres du chômage des
jeunes, cette division se trouve être encore plus sévère. Maxime Vaudano (2013)
s’accorde à dire qu’il y a une division entre l’Europe du Nord « relativement
économe » et l’Europe de Sud « sinistrée par le chômage des jeunes galopant ».
Ainsi, nous tenterons de montrer où se situe l’hexagone entre les deux extrêmes
de l’Europe.
Tableau 4: Le chômage des jeunes dans les pays européens en Mars 2013 (en %)
Pays Chômage Jeunes (pourcent)
Classe
Allemagne 7,6 1=
Autriche 7,6 1=
Pays-‐Bas 10,5 3
Danemark 14,5 4
Malte 14,6 5
République Tchèque 19,5 6
Luxembourg 19,7 7
Finlande 19,8 8
Royaume Uni 20,7 9
Estonie 21,9 10
Roumanie 22,2 11
Slovénie 24,4 12=
Belgique 24,4 12=
Lituanie 24,8 14=
Lettonie 24,8 14=
Suède 25,1 16
France 26,5 17
Pologne 28,0 18
Bulgarie 29,2 19
Hongrie 29,7 20
Irlande 30,3 21
Chypre 32,3 22
Slovaquie 34,5 23
Portugal 38,3 24
Italie 38,4 25
Espagne 55,9 26
Grèce 59,1 27
Source : Vaudano (2013)
Ce troisième tableau « Tableau 3: Le chômage des jeunes dans les pays
européens en Mars 2013 » démontre que la France est classée au 17e rang sur
27, avec un chômage des jeunes atteignant 26,5 %. Elle penche donc vers le
mauvais côté de l’Europe. Bien que les jeunes Français ne souffrent pas autant
que les jeunes Espagnols ou Grecs, dont plus de la moitié d’entre eux sont sans
emploi. Même si en comparaison le taux de chômage reste à moins de 15% dans
les pays prospères tels que le Danemark, les Pays-‐Bas, l’Allemagne et l’Autriche.
Le taux moyen de chômage des jeunes des pays d’Europe est de 26%, la France
dans ce tableau (voir tableau 3) se situe au milieu par rapport aux deux
extrémités (L'Allemagne -‐ La Grèce), ainsi elle est plus proche de la partie basse
du tableau (qui représente les pays en difficultés) que de la partie haute
(montrant les pays prospères).
2.2 Le point de vue des jeunes Il est évident que les conditions économiques ne sont pas favorables pour
trouver un emploi. De plus, notre analyse des statistiques montre que ce sont les
jeunes qui sont les plus touchés par le chômage. Avec un marché du travail peu
attractif, il est possible que les jeunes aient peur de ne pas avoir l’opportunité
d’obtenir des postes d’importance et par conséquent de devenir une nouvelle
génération perdue. Cependant pour la plupart des jeunes c’est leur première
entrée sur le marché du travail, ils n’ont pas connu les temps prospères en
termes d’emploi, par exemple des années soixante-‐dix quand le taux de chômage
pour les jeunes était moins de dix pourcent. De plus, on peut dire que les jeunes
sont très flexibles. De ce fait, ils ne s'inquiètent pas beaucoup du marché du
travail actuel
2.3 Le point de vue du gouvernement Il est indéniable que le chômage est un problème social grave que le
gouvernement tente de réduire au maximum. Néanmoins le gouvernement peut
croire que la situation économique est cyclique et qu’il y a actuellement une
baisse économique et en raison de ce fait le chômage est plus élevé. Cependant,
le gouvernement éprouvant une inquiétude que la situation actuelle peut
empirer et il peut y avoir davantage de conséquences négatives. De plus,
l’Organisation Internationale du Travail s’inquiète de voir les jeunes appartenir à
une « génération perdue » qui n’a pas l’opportunité d’obtenir des postes
d’importance (Krug, 2013). Le gouvernement se doit de trouver une méthode de
manière à limiter les dégâts de cette situation, qui est interconnectée avec le
problème de l’économie en général.
2.4 La récapitulation En somme, nos analyses révèlent que le nombre de chômeurs et le taux de
chômage en France en général ont augmenté considérablement après la crise
financière de 2008. En outre, l’augmentation du chômage français a touché
toutes les tranches d’âges. Cependant ce sont les jeunes qui détiennent le taux de
chômage le plus élevé. En comparaison avec les autres pays européens, la France
appartient au groupe tirant vers le bas de l’Europe, et par conséquent nos
analyses suggèrent que le chômage des jeunes est un grave problème. D’une part
il est clair que les jeunes Français vivent dans un environnement difficile pour
trouver un poste. D’autre part, le gouvernement se trouve face à une situation
pour laquelle il doit trouver une méthode afin d’améliorer la situation de
l’emploi en France.
3. Les Options Les options qui s’offrent aux jeunes dans le climat économique actuel sont peu
nombreuses. Nous diviserons les options en trois sections ; premièrement le
prolongement des études, deuxièmement la possibilité de trouver un poste à
l’étranger et troisièmement la recherche d’emploi dans l’hexagone.
En premier lieu, il est évident que les jeunes peuvent repousser leur entrée dans
le monde du travail en faisant des études plus longues, par exemple des masters
ou des doctorats ; car le marché du travail n’est pas ou peu attractif et il semble
qu’il serait plus facile actuellement de trouver un master que de trouver un
emploi. En outre, c’est un moyen de retarder un problème inévitable: trouver un
emploi après leurs études. Cela n’est pas la solution du problème pour tous les
jeunes au chômage, parce que si les études additionnelles n’amélioraient pas
l’embauche des jeunes ce serait une perte de temps et d’argent. Donc il serait
préférable qu’il n’y ait que deux types de jeunes qui continuent leurs études ;
premièrement ceux qui ont vraiment une passion pour étudier, et deuxièmement
ceux qui doivent étudier pour se qualifier en vue d’un travail et par conséquent
améliorer leurs perspectives d’embauche, par exemple les jeunes qui étudient
afin de devenir des avocats.
En deuxième lieu, ayant observé que le prolongement des études n’est pas
approprié pour tous les jeunes et que beaucoup provenant des pays européens y
compris les pays francophones, comme la Belgique et le Luxembourg, ont un taux
de chômage des jeunes moins élevé que la France, par conséquent les jeunes
Français peuvent s’orienter vers des pays prospères pour chercher des postes à
responsabilité. Dans un monde très ancré dans la mondialisation, cette option est
plus attirante et facile que par le passé. Il est vrai qu’avec la libre circulation des
personnes entre les pays européens, l’exile dans les pays francophones ne
seraient pas un grand changement pour les jeunes Français. Toutefois, il faut
aussi prendre en compte que la Belgique et le Luxembourg sont beaucoup plus
petits que la France en terme de superficie et donc on peut dire qu’il n’y aurait
pas beaucoup d’opportunités pour un grand nombre de jeunes français
d’immigrer vers ces destinations pour chercher un emploi. En revanche, il serait
plus difficile pour les jeunes Français d’aller dans d’autres pays européens à
cause des difficultés linguistiques, par exemple l’étudiant français en marketing
ne pourrait pas réussir à obtenir un emploi de marketing en Allemagne à cause
du fait qu’il ne parle pas le niveau d’allemand requis. D’ailleurs, comme il a déjà
été indiqué, il est possible que les jeunes puissent faire plus d’études afin
d’améliorer leur deuxième langue pour avoir la possibilité de chercher des
postes importants à l’étranger. En France, seulement une minorité de jeunes
français sont bilingues et peuvent avoir la chance de réussir dans un pays où l’on
parle une autre langue, néanmoins pour la grande majorité des jeunes français,
cela n’est pas une solution réaliste au problème.
En troisième lieu, l’autre solution qui s’offre aux jeunes serait de regarder la
situation en face et d’essayer de trouver le meilleur poste possible. De cette
manière ils s’efforceraient être réalistes et étant donné la conjoncture actuelle ;
la patience, la persévérance et la volonté de faire tout son possible pour trouver
un poste sont les qualités dont les jeunes doivent s’inspirer. Cependant, comme
nous l’avons déjà indiqué, le marché du travail n’est pas attirant, en 2012 : 23,4%
des personnes âgées entre 15 ans et 24 ans et disponibles pour travailler étaient
au chômage (L’Insee, 2013). En revanche, la majorité des jeunes (76,6%) ne sont
pas au chômage, par conséquent il y a des postes disponibles, mais ils ne sont
certainement pas des postes de rêve. Il serait préférable pour tout le monde de
pouvoir obtenir un poste idéal, mais cela n’est pas réaliste dans les circonstances
actuelles. Ainsi, il y a des jeunes qui ont le choix entre un emploi pour lequel ils
sont surqualifiés ou de continuer à chercher un poste adapté à leurs niveaux
d'études. Dans une situation comme la nôtre il est important de s’assurer que le
poste donnerait une opportunité d’ascension vers un poste d’importance, parce
qu’il serait préférable pour les jeunes d’accepter un poste avec la possibilité
d’accéder à un poste à responsabilités dans l’avenir qu’un poste sans
perspectives d’avenir.
4. Des Recommandations Au terme de cette analyse, nous voulons formuler des recommandations pour les
jeunes :
• Premièrement, les jeunes devraient faire plus d’études pour des raisons
valables ; dans le cas où les études améliorent leur possibilité d’embauche,
par exemple un étudiant en droit, ou s’ils sont vraiment intéressés par de
longues études.
• Deuxièmement, pour améliorer leurs opportunités de trouver un travail, les
jeunes Français devraient se résoudre à accepter la situation et assumer un
poste qui n’est pas nécessairement un poste à responsabilité mais plutôt un
poste qui leur offrirait la possibilité de progresser vers un poste plus
important.
• Troisièmement, il faudrait que les jeunes aient une ouverture d’esprit pour
trouver un poste à responsabilité et prennent en compte toutes les
opportunités qui sont disponibles pour eux, donc nous encourageons
fortement les jeunes qui ont la capacité d'aller travailler à l'étranger de
réaliser leurs projets
5. Références
Delhommais, P. A., Gatinois, C. & Michel, A. (2008) ‘ La Crise Financière en Questions’, Le Monde, 16 Septembre [En Ligne]. Tiré de: http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/16/la-‐crise-‐financiere-‐en-‐questions_1095762_3234.html (Consulté le 7 mars 2014).
Haski, P. (2010) ‘ Revenons aux Vrais Problèmes : le Chômage de la « Génération Perdue »’, Le Nouvel Observateur, 18 Août [En Ligne]. Tiré de: http://rue89.nouvelobs.com/2010/08/18/revenons-‐aux-‐vrais-‐problemes-‐le-‐chomage-‐de-‐la-‐generation-‐perdue-‐162893 (Consulté le 15 mars 2014).
Le Parisien (2013) ‘Emploi : 3,29 Millions de Chômeurs en Septembre, un Nouveau Record’, 24 Octobre, [En Ligne]. Tiré de: http://www.leparisien.fr/economie/chomage-‐60000-‐demandeurs-‐d-‐emploi-‐supplementaires-‐en-‐septembre-‐24-‐10-‐2013-‐3255635.php (Consulté le 20 mars 2014).
L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (2013). Tiré de: http://www.insee.fr (Consulté le 3 mars 2014).
Krug, F. (2010) ‘ Les Chiffres du Chômage des Jeunes, « Génération Perdue »’, Le Nouvel Observateur, 18 Août [En Ligne]. Tiré de: http://rue89.nouvelobs.com/2010/08/18/les-‐jeunes-‐face-‐au-‐chomage-‐une-‐generation-‐perdue-‐162822 (Consulté le 5 mars 2014).
Sud Ouest (2013) ‘3,29 Millions de Sans-‐Emploi : Nouveau Record du Chômage’, 24 Octobre 2013, [En Ligne]. Tiré de: http://www.sudouest.fr/2013/10/24/3-‐29-‐millions-‐de-‐sans-‐emploi-‐nouveau-‐record-‐du-‐chomage-‐en-‐france-‐1209828-‐705.php (Consulté le 8 mars 2014).
Vaudano, M ;(2013) ‘ Les Jeunes, Victimes Surexposées de la Hausse du Chômage’, Le Monde, 4 Juin [En Ligne]. Tiré de: http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/04/les-‐jeunes-‐victimes-‐surexposees-‐de-‐la-‐hausse-‐du-‐chomage_3421946_3234.html (Consulté le 9 mars 2014).