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Enqute de nouvelle s policiresUne plume en suspenscrite par les lves de seconde de l'option littrature et socit

Prface

Cette nouvelle policire a t rdige dans le cadre du projet en qute de nouvelles policires , qui a t propos au groupe criture de l'option littrature et socit du lyce Odilon Redon.Au cours de ce projet le groupe a rencontr trois officiers de gendarmerie, le Marchal des logis Raphal FERERO, le Gendarme DUBOIS et le Commandant Jos CAUREZ. Grce leur aide, le groupe a pu crire une nouvelle policire raliste. Les mthodes employes par les gendarmes dans cette uvre sont de vraies mthodes utilises par les gendarmes lors de leurs enqutes. Les lieux de l'enqute sont des vrais lieux qui se situent dans le Mdoc. Nous esprons que vous apprcierez l'effort fourni pour donner une impression de ralisme dans cette nouvelle!

Les origines du rcit policier remontent au XIX sicle. Elles ont t dtermines par 4 facteurs. Le premier, c'est un exode rural. Les gens lisaient des romans policiers car les villes se dveloppaient, et la criminalit aussi; donc ces thmes, que l'on retrouve dans les romans policiers, les intressaient. Le deuxime facteur, c'est le positivisme. C'est un mouvement qui consiste tout expliquer par la raison. Comme, dans les romans policiers, tout est expliqu par un raisonnement, cela plaisait au public. Le troisime, c'est la publication de feuilletons la fin des journaux, ce qui incitait les gens acheter le journal chaque semaine. Le rcit policier, plein de suspens, y est particulirement adapt, Le dernier facteur, c'est une tentative d'assassinat. L'assassin a tent de tuer Napolon en faisant exploser un cheval proximit. Les enquteurs ont reconstitu le portrait robot du cheval et sont parvenus retrouver le vendeur du cheval et donc l'acheteur. C'est ainsi qu'est n le roman policier.

Cette nouvelle policire respecte plusieurs codes du rcit policier. Comme vu prcdemment, elle est raliste. De plus, les mthodes employes par les protagonistes sont de vraies mthodes. Et enfin, le suspens dure jusqu' la fin, ce qui donne envie de lire la nouvelle jusqu' la fin. Le groupe d'criture de l'option littrature et socit du lyce Odilon Redon espre que vous apprcierez la nouvelle!

Une plume en suspens

Les marins dpliaient les voiles de lHermione1Bateau du XVIIIme sicle construit par le gnral Lafayette pour les Amricains et reconstruit en 2014. Il a t remis l'eau en Aot 2015.

que le vent avait gonfles. Le grand drapeau franais larrire du bateau se balanait dans le vent. La foule pauillacaise et des villages alentours se pressait sur les quais de Pauillac2Ville o a t rdige la nouvelle. Pauillac est une commune du Sud Ouest de la France connue pour son vin.

pour admirer l'arrive de la frgate qui se dirigeait vers Bordeaux ce Jeudi 20 Aot 2015. Il y avait une atmosphre joyeuse, de nombreuses familles taient prsentes ainsi que de nombreux gendarmes dont ceux de la brigade de Margaux, Gendarme Villier et son quipier Gendarme Oddax3Noms invents par nos soins comme pour tous les personnages.

, nomms en renfort par le prfet de Gironde pour encadrer lvnement. LHermione, frgate de la libert, partie aider lindpendance amricaine sapprocha du quai puis la foule salua les passagers bord du bateau. Ctait la premire mission officielle pour Thomas, tout juste diplm, accompagn de Villier, aguerri et expriment.Paul Villier et son collgue taient devant le restaurant la Salamandre4Animal ressemblant un lzard, de couleur noir et jaune, qui se trouve souvent en Europe Occidentale. Dans l'histoire, il s'agit d'un restaurant (qui existe vraiment).

lorsque Thomas reut un appel:- Bonjour, Gendarme Oddax, jcoute. un cambriolage, o a ? Si jai bien compris Margaux 5 Impasse des lilas daccord, je note Oui, bien, nous arrivons.Son collgue semblait interrogatif:- Que se passe t-il ?- Monte dans la voiture, je texpliquerai pendant le trajet Loic Bejoux, un rsident de Margaux, a t cambriol cet aprs-midi.- Il me semble que jai dj entendu parler de lui, cest un musicien de lopra de Bordeaux, il est collectionneur! Je lai rencontr lorsque jassurais la surveillance dun concert en plein air sur les quais de Pauillac!

Quelques minutes plus tard, les gendarmes se prsentrent devant la porte de M. Bejoux.- Gendarme Villier, dit le premier en tendant la main.- Gendarme Oddax, dit le second.- Nous sommes les gendarmes chargs de l'enqute, Monsieur Bejoux. Pouvez-vous me dire combien de temps vous tiez absent?- Deux ou trois heures je pense, plus ou moins. J'tais parti me promener.- Etiez-vous accompagn ? dit Paul habitu ce genre d'interrogatoire.- Non, j'tais dans la fort en direction d'Hourtin. - Avez-vous rencontr des personnes sur votre chemin, des promeneurs ?- Oh ben non. vous savez, aujourd'hui, tout le monde est parti Pauillac pour le passage de l'Hermione!Paul griffonna quelques notes sur un petit carnet tout en poursuivant lentretien. Thomas Oddax revint quelques minutes aprs:- J'ai fait un tat des lieux, il n'y a pas beaucoup de dsordre, juste une trace d'effraction dans la dpendance de la maison, lecoupable s'est introduit en cassant un carreau d'une fentre, il aensuite travers la cour intrieure et il est entr par la porte de derrire qui n'tait pas verrouille. Il faut faire un GDL.5Le GDL fait partie du jargon des gendarmes. Il consiste essayer de prserver les indices, les traces ainsi que les preuves.

Thomas, tout juste diplm, employait le jargon du mtier sans mme sen rendre compte, ce qui amusait beaucoup son collgue. Devant l'incomprhension de la victime, Paul expliqua en quoi consistait un Gel Des Lieux, la prservation des indices, des traces et des preuves. Il demanda galement Loc s'il pouvait lui faire une liste des objets manquants. Il fut tonn quand celui-ci lui prsenta immdiatement la liste dj prpare : un tableau rectangulaire, une huile sur cuivre reprsentant une scne de jardin avec des femmes musiciennes -Loc insista sur le fait que cette uvre cotait cher-, un bnitier en mail de Limoges reprsentant la Sainte Famille, une bague en or sertie d'un grenat.- Mercia ira plus vite maintenant dit-il en prenant la liste.Puis les deux gendarmes commencrent le relev des empreintes. Au bout d'une demi-heure, Loc les vit plier bagage, il les remercia. Paul lui tendit un bout de papier avec son numro pour pouvoir le joindre, au cas o il se souviendrait de quelque chose .Ils quittrent donc la proprit pour la brigade.- T'as une piste ? demanda Thomas, aussitt mont dans la voiture.- Fraude l'assurance, rpondit Paul sans la moindre hsitation.- FAA ? Ah bon, mais pourquoi ?- Eh bien tu ne trouves pas cela louche que personne ne puisse prouver son absence, qu'il ait dj fait une liste des objets vols, et qu'il insiste autant sur la somme de ces objets! Il est d'ailleurs bien aucourant que tout le monde est Pauillac aujourd'hui, mais lui n'y tait pas! Et toi as-tu relev des indices ?- Non pas grand-chose il devait avoir des gants j'ai juste trouv une plume d'oiseau, je l'envoie au labo mais je ne pense pas que cela vanous aider. Il y a tellement doiseaux dans la rgion! Et la fentre tait casse

Pendant ce temps-l, Loc Bejoux tait parti la recherche d'une de ses partitions. A l'opra national de Bordeaux, on avait dbut une rptition deHamlet de Liszt6Franz Liszt est un compositeur et pianiste virtuose hongrois n le 22 octobre 1811. A l'ge de 15 ans, il est venu se produire Bordeaux,et galement en 1845.

, et le musicien s'tait souvenu qu'il possdait un fac-simil de ce compositeur qu'il avait acquis sur une brocante. Il partit donc en direction de l'tagre o la partition tait range.Aprs avoir retourn tous les coins de la pice, il constata avec stupeur que la partition avait disparue. Il dcida alors d'appeler les gendarmes:- Gendarme Oddax? Paul Bejoux lappareil!... je viens de dcouvrir que ma partition m'a t drobe. Je ne men tais pas rendu compte avant, elle tait soigneusement range sur mon tagre! Cela me contrarie car nous jouons ce morceau avec mon orchestre.Paul Villier se demanda s'il n'y avait pas un rapport avec le vol. Cela le troublait. Il demanda alors:- Monsieur avez vous montr cette partition quelqu'un ? Loc rpondit:- Oui, lors d'un dner o j'avais convi trois musiciens de l'orchestre! Mais ce sont des amis proches! Je ne pense pas qu'ils auraient pu me faire cela!- Leurs noms sil vous plat!- Oui mais tout de mme. Il y avait Gauthier Verchavre, organiste, le trompettiste Benot Stambouli et la harpiste Elisabeth Delalist.

Paul appela un collgue la brigade et lui demanda de faire une enqute rapide sur les trois musiciens, les trois convives prsents lors du diner chez Loc. Il lui demanda galement de les convoquer la gendarmerie ds que possible. Les interrogatoires commencrent le lendemain, en dbut d'aprs-midi. Quelques heures plus tard, les gendarmes se retrouvrent pour faire le point.Le premier suspect, Gauthier Verchavre, avait de gros problmes financiers et paraissait louche aux yeux des gendarmes. Il laissait transparatre une sorte dinquitude et se triturait les mains sans cesse; chaque question du gendarme qui abordait de prs ou de loin la victime semblait le dranger. Lorganiste serrait les poings et les dents et on dcelait facilement dans son discours une certaine animosit envers Loc, un homme cupide selon lui. Le deuxime, Benoit Stambouli, navait absolument pas besoin dargent, de plus son alibi tait confirm. La dernire suspecte Elizabeth Delalist, entra en trombe dans la brigade en sexcusant de son retard.Ctait une jeune femme brune, dune vingtaine d'annes, cheveux boucls, trs chic et lgante, au look dcal; elle semblait appartenir une autre poque. Elle fut accueillie par Thomas.Lentretien se droula sans encombre et linterroge resta naturelle tout au long de linterrogatoire, sans montrer de signes danxit ou dinquitude. Elle restait calme et fixait le gendarme dans les yeux, en ne dtournant jamais le regard. Une fois que lchange fut termin, lofficier salua Elizabeth dune poigne de main et il remarqua un bandage sur son poignet droit.- Vous vous tes blesse ? lui demanda t-il.- Oui, mais ce nest rien! Cest simplement mon chien qui ma mordu la semaine dernire! rpondit-elle, presque automatiquement.- Les animaux sont parfois agressifs mais ce sont de parfaits compagnons! Vous aimez les btes ? - Oui, jaime beaucoup les animaux, jai dailleurs un perroquet enfin javais un perroquet, Franz il est mort la semaine dernire. - Je vous transmets ma sympathie, Mme Delalist.Elizabeth tourna les talons et quitta la pice suivie du gendarme. Paul rejoignit Thomas dans le hall de la gendarmerie :- Alors?- Elle est un peu louche mais pas plus que le premier.- En plus je viens de consulter son compte bancaire: il vient de recevoir un gros virement ce matin. Thomas tait fier davoir eu ce rflexe.

Ils dbattirent un moment sur le sujet sans rellement savoir que faire; ils avaient maintenant abandonn la piste de la fraude lassurance, ils envisageaient une perquisition chez Gauthier Verchavre mais avaient en somme bien peu dlments... Mais quelques heures plus tard, une information parvnt aux gendarmes: le laboratoire les informa que la plume retrouve chez Loc Bjou tait celle dun perroquet, elle ne pouvait pas appartenir un oiseau quelconque et prsent dans la nature ctait celle dun animal domestique.

Les gendarmes firent instantanment le lien avec Elisabeth et ils dcidrent de mener une perquisition. Le gendarme Oddax consulta les archives de son ordinateur et ils prirent la direction de Saint-Laurent, o vivait la harpiste.

Trop tard, les volets taient clos lorsqu'ils arrivrent devant la maison dElisabeth. Thomas Oddax remarqua alors que la porte tait mal ferme, il souhaita entrer, mais son collgue Paul Villier lui rappela qu'en l'absence de tmoin, il ne pouvait entrer seul. Thomas partit alors en qute des voisins et revint accompagn d'un couple g d'une cinquantaine d'annes, habitant la proprit voisine. Ils venaient prcisment de voir Elisabeth quitter les lieux en voiture, elle semblait presse, elle tait partie en trombe! Tous ensemble, ils pntrrent dans la maison. L'entre propre et range ne montrait aucun indice. Ils pntrrent jusqu'au salon. La pice tait dcore avec style, mlangeant meubles anciens et modernes. Au mur, des photographies encadres montrait notre suspecte lors de ses concerts diffrents endroits, et dans un coin du salon se trouvait une cage. A lintrieur et lextrieur de celle-ci, se trouvaient de nombreuses plumes semblables celle prleve sur le lieu du vol mais aucun perroquet! Sur la table basse, plusieurs papiers taient parpills et les gendarmes dcouvrirent parmi eux la fameuse partition de Liszt, celle qui avait t drobe chez Loc Bejoux! Juste ct, sur un bout de papier dchir, les gendarmes trouvrent crits quelques mots: Ma lumire claire les visages des anges. Ils se demandrent ce que cela voulait dire.Un papier glissa de la table et tomba terre, en se penchant pour le ramasser, Thomas Oddax vit, pos sur le sol, un livre spcialis consacr au Grand thtre7Il a t command par Richelieu et a t construit par l'architecte Victor Louis. Le Grand Thtre a t inaugur le 7 avril 1780. C'est un monument historique class.

de Bordeaux.- Elle parle srement dun projecteur qui doit clairer un tableau reprsentant des anges sur un mur du Grand thtre, dit Paul.- Oui tu as srement raison! Cest a coup sr! Elle est peut-tre dj sur place. En route!Le gendarme Oddax tait au volant,Villier ajouta :- a pourrait tre une fentre qui claire un tableauLe reste du trajet se droula dans un silence pesant malgr le bruit de la sirne8Puissant appareil sonore destin produire un signal.

. Au loin, parmi les immeubles haussmanniens9Le baron Haussmann a invent un nouveau style d'immeuble que l'on construit de 1852 1870. Ces immeubles sont construits pour moderniser la capitale franaise.

et les rues pitonnes de Bordeaux, se dessinait la silhouette du Grand thtre.

Arrivs sur place, ils montrent les marches quatre quatre en bousculant les badauds et les danseurs de rue, ils n'avaient pas une seule seconde perdre ! Ils avaientprvenu le concierge qui leur ouvrit immdiatement les portesdu btiment.Ils couraient dans tous les sens la recherche de la harpiste finalement, ils ne s'taientpas tromps, ils la trouvrent dans la grande salle de spectacle. Au parterre, entre les siges rouges, se trouvait Elisabeth Delalist qui fixait trangement le lustre de la grande salle. Les deux gendarmes lobservaient depuis les loges, agenouills derrire le mur du balcon. Paul chuchota :- Cachons-nous et observons-la, le lustre semble lintresser!Elle paraissait presse, elle partait en courant et quitta la grande salle. Paul dcida de la suivre pendant que Thomas restait proximit du lustre. Quelques minutes plus tard, Thomas stupfait vit lnorme lustre descendre lentement. Il tait majestueux, les centaines de cristaux de bohme qui le composent scintillaient, le mcanisme rendait un grondement menaant. Le spectacle tait impressionnant et Thomas frissonnait en entendant le grincement du rouage. Elisabeth fit de nouveau apparition dans la salle et savana vers le lustre imposant, qui atteignait presque le sol maintenant. Elle saisit dlicatement la rosette10Ornement circulaire en forme de petite rose.

quelle dtacha de la coupelle suprieure du lustre. Paul tait revenu dans la loge, les deux gendarmes, bouche be, piaient la harpiste, lorsqu ils la virent extraire un papier jauni de lintrieur du luminaire. Cest alors que la cinquime symphonie de Beethoven se mit rsonner dans la grande salle de lopra ctait le tlphone de Thomas! Elisabeth aperut alors les deux gendarmes et elle prit immdiatement la fuite. Elle s'engouffra donc dans la fosse11Emplacement situ devant la scne d'un thtre et o se placent les musiciens.

puis escalada la scne afin de s'chapper par les coulisses.Derrire le rideau, on entendit un grand bruit suivi d'un hurlement strident : quand les gendarmes arrivrent sur les lieux, ils trouvrent Elisabeth semi-inconsciente, allonge sur le plancher au beau milieu d'une flaque d'eau savonneuse. A ct delle se trouvait la femme de mnage quitentait de la ranimer!Paul, aprs avoir mis les menottes Elisabeth, ramassa le papier prlev dans le lustre.- Quest-ce que cest que ce papier? dit-il dun air intrigu.- Attendez! Je vais vous expliquer je ne suis pas une voleuse !- En effet, je pense que des explications simposent!- Tout a commenc mardi dernier Jtais un repas chez Loic Bejoux... A la fin du dner, nous parlions des morceaux que nous allions travailler au Grand Thtre. Parmi ces morceaux, il y avait Hamlet de Liszt. Loc alla puiser dans sa collection et nous montra alors une partition authentique, crite par la main de mon anctrelui-mme ! Comment pouvait t-il se permettre de se vanter davoir une partition de Liszt ! Cette partition appartient ma tautre solution que de voler dautres objets pour brouiller les pistes. Cest ainsi que je drobai le bnitier12Vase, bassin eau bnite (sacre) dans une glise.

, un tableau, une petite statuetteEn rentrant chez moi, jtais toute tremblante et je ne pus dormir de la nuit. Le lendemain matin, jtais compltement perdue lors des rptitions si bien que les autres musiciens sinquitaient pour moi. Heureusement que le chef dorchestre est un homme comprhensif, ma demand de rentrer me reposer.Une fois rentre, jtais dans mon salon, il y a deux fentres qui donnent sur la ville, la vue est magnifique, en face, il y a la porte par laquelle jtais entre, sur la droite, une trs belle bibliothque. Sur lautre mur, il y a un petit secrtaire13Meuble tiroir et casier comportant une surface pour crire.

avec au dessus, la photographie de mes parents. Tous les deux dcds lorsque javais 12 ans. Je pris la partition que javais vole la veille dans le secrtaire et je minstallai ma harpe et mon pupitre derrire lune des deux fentres. Je mtais assise dos au soleil qui me chauffait la peau travers ma robe.Je me mis la jouer la mlodie me semblait familire mais ou lavais-je entendue?Soudain, jtais dans la mme pice, mais la lumire ntait plus la mme ! Jtais dans un berceau, une belle femme me regardait, elle avait de grands cheveux bruns, boucls, les yeux marrons. Elle souriait, ctait ma mre ! Elle me chantait une chanson, la musique tait la mme que celle sur la partition, mais il y avait des paroles. Elle racontait lhistoire dun trsor, un trsor cach par un grand musicien !

Sortie de mon rve, je me rappelai de tout. Ma mre me chantant cette mlodie le trsor etle message ! J'tais toute abasourdie, des souvenirs de mon enfance taient revenus lorsque j'avais jou cette mlodie ! Je pris la partition, la posai contre la vitre afin de lexposer aux dernier rayons de soleil de la journe. On pouvait lire des inscriptions que je navais pas vues auparavant ! Ma lumire claire les visages des anges Je compris de suite! Saviez-vous que Liszt tait prsent au Grand Thtre de Bordeaux en 1845 pour donner un concert? Voici la suite de la partition ce morceau tait si moderne ce bon vieux Franz savait quil naurait aucun succs en 1845, il a prfr le cacher pour les gnrations venir- Et ce pauvre perroquet, quest-il donc devenu?- Franz mon perroquetrsidait dans ma famille depuis longtemps, 80 ans, j'tais trs attache lui car il me rappelait ma grande tante, je l'avais adopt lors de sa mort. Il rptait depuis toujours, sans cesse, Retrouve la partition! , une phrase que lui avait enseign ma vieille tante... Mardi soir, chez Loc, je compris cette phrase qui jusqu' ce jour navait pour moi aucune signification! Avant mme de commettre le vol, je dcidai deffacer les preuves: je devais le tuer. Je le fis venir grce une friandise, je commenais le caressercomme nous en avions lhabitude, il avait confiance en moi et quand le moment fut opportun, je serrai avec mes mains sa petite gorge douce et pleine de belles plumes bleu azur. le perroquet se dbtit, il agita ses ailes pour essayer de partir, des plumes volaient en tout sens, cest alors quil me griffa. Je fus touche la main, du sang coulait mais je ne le remarquai pas immdiatement, trop concentre essayer de mettre fin ses jours Je le vis steindre entre mes mains, je vis ses yeux sans vie, je commenai pleurer sans pouvoir marrter, je me demandai si ce que j'avais fait en valait la peine Trop tard, le mal tait fait...- Le crime tait presque parfait. Une plume a alors d saccrocher vos vtements, cest elle qui vous a trahie!