une toile baroque monumentale de philippe casanova à notre-dame du laus
DESCRIPTION
Le 1er mai 2013, Monseigneur Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, a présidé la fête de Notre-Dame du Laus. La messe solennelle, qu’il concélébrait avec Mgr Louis Sankalé, évêque de Nice, a été suivie par la bénédiction d’un tableau monumental représentant la cérémonie de reconnaissance officielle des apparitions du 4 mai 2008. Annonçant pour le sanctuaire le début de la haute saison, la fête de Notre-Dame du Laus a aussi marqué le lancement d’un compte-à- rebours de 365 jours : dans un an, le 1er mai 2014, s’ouvrira en effet une année jubilaire pour célébrer le 350e anniversaire des premières apparitions vécues par Benoîte Rencurel. Cette année, la fête de Notre-Dame du Laus avait pour thème le 5e anniversaire de la reconnaissance officielle des apparitions: le 4 mai 2008, en présence de nombreux cardinaux et évêques, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri reconnaissait le caractère surnaturel des phénomènes vécus par Benoîte Rencurel de 1664 à 1718. Pour signifier l’importance de cet événement dans l’histoire du sanctuaire haut-alpin, l’évêque de Gap et d'Embrun a choisi de lui offrir une œuvre d’art commémorative : une peinture monumentale. Il a eu l’idée originale de la faire réaliser en s’inspirant de la composition et des dimensions (3 mètres sur 2,5 mètres) d’un autre tableau situé dans la basilique, qui représente la cérémonie du couronnement de la Vierge de Notre-Dame du Laus en 1855. C’est à Philippe Casanova, artiste Français résidant à Rome, passionné par le baroque italien, qu’a été confiée la création de cette toile. Après une visite à Notre-Dame du Laus durant l’été 2012 pour s’imprégner des lieux, l’artiste a consacrée la quasi-totalité des six derniers mois à la réalisation de l’œuvre dans son atelier romain. Les dernières retouches ont été effectuées in situ, dans la basilique, la veille de la bénédiction.TRANSCRIPT
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Site internet : www.sanctuaire-notredamedulaus.com
Jeudi 2 mai 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le mercredi 1er mai, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque
de Gap et d'Embrun, a présidé la fête de Notre-Dame du Laus. La
messe solennelle, qu’il concélébrait avec Mgr Louis Sankalé, évêque
de Nice, a été suivie par la bénédiction d’un tableau monumental
représentant la cérémonie de reconnaissance officielle des
apparitions du 4 mai 2008.
Annonçant pour le sanctuaire le début de la haute saison, la fête de Notre-Dame du Laus a aussi marqué le lancement d’un compte-à-rebours de 365 jours : dans un an, le 1er mai 2014, s’ouvrira en effet une année jubilaire pour célébrer le 350e anniversaire des premières apparitions vécues par Benoîte Rencurel.
Cette année, la fête de Notre-Dame du Laus avait pour thème le 5e anniversaire de la
reconnaissance officielle des apparitions : le 4 mai 2008, en présence de nombreux
cardinaux et évêques, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri reconnaissait le caractère surnaturel
des phénomènes vécus par Benoîte Rencurel de 1664 à 1718.
Pour signifier l’importance de cet événement dans l’histoire du sanctuaire haut-alpin,
l’évêque de Gap et d'Embrun a choisi de lui offrir une œuvre d’art commémorative : une
peinture monumentale. Il a eu l’idée originale de la faire réaliser en s’inspirant de la
composition et des dimensions (3 mètres sur 2,5 mètres) d’un autre tableau situé dans la
basilique, qui représente la cérémonie du couronnement de la Vierge de Notre-Dame du
Laus en 1855.
Une toile baroque monumentale
pour un haut-lieu spirituel
Le dévoilement du tableau
durant la cérémonie de bénédiction
dans la basilique
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Jeudi 2 mai 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
C’est à Philippe Casanova, artiste Français résidant à Rome, passionné par le baroque
italien, qu’a été confiée la création de cette toile. Après une visite à Notre-Dame du Laus
durant l’été 2012 pour s’imprégner des lieux, l’artiste a consacrée la quasi-totalité des six
derniers mois à la réalisation de l’œuvre dans son atelier romain. Les dernières retouches
ont été effectuées in situ, dans la basilique, la veille de la bénédiction.
Intitulée « Séparer la lumière des ténèbres » par son auteur, l’œuvre a été placée à
l’issue de la bénédiction dans la chapelle latérale gauche de la basilique, en face du tableau
du couronnement.
Elle a été offerte au sanctuaire par Mme Maryvonne Pinault.
En annexes de ce communiqué :
1/ Photo du tableau
2/ Présentation du tableau par l’artiste lors de la cérémonie de bénédiction
3/ Commentaire par Mme Alicia Adamczak, docteur en histoire de l’art
Les photos sont libres de droit. S’adresser au contact presse.
Philippe Casanova effectuant les
dernières retouches sur la toile, in
situ, la veille de la bénédiction
M. Philippe Casanova interviewé
sur RCF Alpes-Provence
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Jeudi 2 mai 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
■ 1/ PHOTO DU TABLEAU
La reconnaissance officielle en mai 2008 à Notre-Dame du Laus
des apparitions à Benoîte Rencurel entre 1664 et 1718
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Jeudi 2 mai 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
■ 2/ MOT PRONONCÉ PAR PHILIPPE CASANOVA
LORS DE LA CÉRÉMONIE DE BÉNÉDICTION
Le titre du tableau est emprunté à
la Genèse (1, 4) : « Séparer la
lumière des ténèbres ».
Sa composition fait écho au
tableau du couronnement par la
gamme des couleurs et par la
présence imposante en son centre
du podium. Celui-ci est traité
comme le dais d’une procession,
avec en son sein la statue de la
Vierge de Bon-Rencontre et,
légèrement proéminente, une
bannière reprenant l’image de
Benoîte.
Il n’y a pas d’unité de temps. Deux
séquences sont juxtaposées : le moment où l’évêque lit le décret de reconnaissance des apparitions,
qui est le point central, l’épicentre du tableau ; et, d’autre part, au premier plan, s’avançant vers le
spectateur, se frayant un chemin au milieu de la foule ondulante, les cardinaux, évêques et prêtres
invitent la multitude à embrasser la dévotion à Notre-Dame du Laus.
Il n’y a pas vraiment non plus d’unité de lieu. Autour de ces deux scènes, j’ai recomposé divers sites
liés à l’histoire du sanctuaire: le Col de l’ange, la chapelle du Précieux-Sang, le groupe sculpté de
Pindreau et, comme fond de la toile, la chaîne de Chabrières.
Le rayon principal illumine le dais et tend à dissoudre les figures qu’il irradie, les rendant plus
abstraites.
La lumière traverse d’abord Benoîte, qui la communique à l’évêque célébrant, avant que celle-ci ne
se répande par vagues successives dans l’assemblée, et dans la nature alentour.
Ce rayonnement symbolise les apparitions, le Ciel qui s’invite, le Ciel en fête, qui vient consoler les
créatures, et, leur ouvrant cette lucarne sur l’infini, remettre nos existences en perspective.
Le mouvement de la procession, son élan, vient nous rappeler que la conversion est un chemin et
nous invite à mettre nos pas dans ceux de Benoîte.
Philippe Casanova
30 avril 2013, Sanctuaire Notre-Dame du Laus
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Jeudi 2 mai 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
« Sa composition fait écho au tableau du couronnement »
« Les cardinaux, évêques et prêtres
invitent la multitude à embrasser la
dévotion à Notre-Dame du Laus »
« J’ai recomposé divers sites liés à
l’histoire du sanctuaire :
le Col de l’ange,
la Chapelle du Précieux-Sang… » « La lumière traverse d’abord Benoîte, qui la
communique à l’évêque célébrant, avant que
celle-ci ne se répande par vagues successives
dans l’assemblée, et dans la nature alentour »
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Jeudi 2 mai 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
■ 3/ COMMENTAIRE DE L’ŒUVRE
Par Alicia Adamczak, docteur en histoire de l’art de l’université de Paris-Sorbonne, chargée
d’enseignement à l’École du Louvre et à l’Institut catholique de Paris.
La reconnaissance officielle des apparitions de la Vierge Marie à Benoîte Rencurel à Notre-
Dame du Laus
Huile sur toile - 316 x 251 cm
Traditionnellement attiré par les intérieurs d’églises et de palais baroques,
Philippe Casanova s’illustre ici dans la peinture d’histoire immortalisant un
événement majeur pour le diocèse de Gap et d’Embrun et pour le sanctuaire marial
de Notre-Dame du Laus : la messe solennelle du 4 mai 2008 qui célébra la
reconnaissance officielle des apparitions de la Vierge Marie à Benoîte Rencurel entre
1664 et 1718. Destiné à l’une des chapelles latérales de la basilique, cet imposant
tableau (plus de 3 mètres de large sur 2 mètres et demi de haut) a été réalisé en
pendant d’une peinture anonyme commémorant le couronnement de la statue de la
Vierge de Bon-Rencontre qui eut lieu le 23 mai 1855. La scène peinte par Philippe
Casanova prend place dans un paysage naturel, au pied du promontoire de Pindreau
que l’on reconnaît dans la partie droite de l’œuvre et auquel répond la chapelle du
Précieux-Sang. Depuis le haut dais blanc où est présentée l’image de la jeune bergère,
une longue procession emmenée par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, coiffé de sa
mitre et tenant sa crosse, s’avance vers un parterre de plusieurs milliers de fidèles
dans un mouvement sinueux souligné par l’animation de la foule.
Natif de Paris, mais Romain d’adoption, le peintre Casanova se plait à nous
livrer dans ses œuvres sa vision personnelle des hauts lieux sacrés de la Ville
éternelle, à travers une palette chromatique vive, toujours équilibrée par un puissant
jeu de lumière et soulignée par une touche nerveuse et enlevée. Dans la composition
qu’il nous offre ici, l’artiste reste fidèle à sa manière, reconnaissable dans les visages
schématisés, voire abstraits des fidèles anonymes, dans les plis des
chasubles suggérant le mouvement ou encore dans les éléments végétaux traités par
de larges touches. Parallèlement à cette technique animée, Philippe Casanova a su
rendre compte de la solennité de l’instant par l’introspection des prélats, mais
surtout par la lumière naturelle à caractère divin qui frappe le cortège pour illuminer
les cardinaux et les évêques. Notre regard ainsi guidé circule sur la toile, depuis la
figure de la vénérable Benoite jusqu’à la silhouette de l’évêque de Gap et d’Embrun
bénissant la foule. Dominée par des tons blancs et or rappelant les couleurs du
Vatican, la toile accorde une large place à la nature, laquelle évoque la montagne
Sainte-Victoire de Cézanne et joue le rôle d’écrin de verdure au sein duquel sont fêtés
les miracles.