vaccins - abus de conscience - dr perrier

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  • Docteur Alain Perrier

    VACCINSVACCINSAbus de

    conscience

  • Avant-propos

    Pourquoi un livre de plus ?

    Le sujet des vaccinations a fait lobjet de trs nombreux livres, publis depuis des dcennies, permettant de douter de lefficacit et de linnocuit des vaccins. tous leurs auteurs, nous devons une profonde reconnaissance pour le travail de recherche accompli. Ces livres nous apportent des rfrences scientifiques extraites de publications faites dans des revues daudience internationales dont Nature et Science sont les plus reconnues par la communaut scientifique.

    Le livre du professeur Michel Georget ( Vaccinations, les vrits indsirables ) en contient un millier. Merci son auteur. Ces livres nous apprennent aussi la personnalit de louis Pasteur, dont les traits de caractres semblent voquer de profondes perturbations psychologiques. Mme un livre crit pourtant la gloire de Louis Pasteur en 2008 par Janine Trotereau, ne peut sempcher de dire en parlant de Pasteur : en dpit de sa raideur, de son mutisme, de ses colres, de sa mauvaise foi, de son orgueil et de son art de sapproprier leur travail (celui des autres) pour uvrer sa gloire scientifique personnelle . Cependant le dbat scientifique mrite mieux que de stendre sur la personnalit de Louis Pasteur.

  • Enfin, de nombreux livres expliquent le scandale des vaccinations par les seuls intrts conomiques, la rentabilit, largent. De telles explications entretiennent involontairement un climat dltre, dagressivit gnrale, de suspicion, de peur de lautre, dont il serait bon de se librer ; elles entretiennent aussi cette fcheuse tendance qui consiste penser : Cest la faute aux autres , dans une atmosphre de dpendance, dassistance, dimpuissance et dirresponsabilit.

    voquer largent, lefficacit douteuse et la toxicit certaine pour condamner le systme vaccinal, ne sont pas des critiques que lon peut adresser de faons exclusives aux vaccinations. Nest-ce pas toute la mdecine officielle qui est concerne par ces critiques ?

    Dans ces conditions, les vaccinations apparaissent comme tant larbre qui cache la fort. Malgr tous ces livres, richement documents, les vaccinations perdurent. Mme dans les pays o il ny a pas dobligation vaccinale aussi dictatoriale quen France, les populations se font vacciner autant que dans notre pays. Je pense que la raison vient du fait que tous les livres crits au sujet des vaccinations, hormis louvrage impressionnant du Professeur Georget, utilisent la mme mthode que celle utilise par les vaccinations dans leur principe microbien: cest la faute aux autres, principe sur lequel est fonde la notion arbitraire de maladie infectieuse; cest la faute aux microbes quun autre ma transmis

  • Lessentiel a-t-il t assez mis en relief ?

    La littrature anti-vaccinale ne met pas assez laccent sur le fait que les vaccinations appartiennent une conception thrapeutique qui est trs loin de faire consensus au sein du corps mdical lui-mme : lallopathie, qui utilise la loi des contraires cest--dire lnantiopathie ; elle fait autorit mais pas lunanimit. Cest la seule technique enseigne et pratique par les hpitaux et les cliniques. La pense unique honore-t-elle la science ? Laccent na pas non plus t assez mis sur la notion de maladie contagieuse, dissocie des autres maladies, arbitrairement comme nous le verrons, au dtriment de la notion de terrain, de la notion dtat de maladie qui soppose la notion dtat de sant , au dtriment de la responsabilit individuelle, de la participation active du sujet malade sa maladie , infectieuse ou non.

    Laccent na pas encore t assez mis sur la notion de microbe pathogne , venu de lextrieur par contagion, de faon exclusive, comme un ennemi invisible qui dferle sur les continents, qui voyage par avion, par bateau et qui schange par un simple baiser, une poigne de main ; pourquoi pas par un sourire ? Enfin, laccent na toujours pas t assez mis sur la notion de guerre , conception officielle de la maladie infectieuse limage de toute la thrapeutique allopathique : gurir, cest gagner une guerre dclare au malade, en prescrivant des missiles de synthse appels anti-biotiques pour la guerre bactriologique , mais aussi anti-inflammatoire, anti-pyrtique, anti-spasmodique, anti-dpresseurs, anti, anti Et comme

  • toutes les guerres modernes nous savons quelles font toujours plus de victimes dans les populations non concernes par la dcision de guerre : cest ce quon appelle pudiquement maladies nosocomiales, maladies iatrognes, intoxication mdicamenteuses, faisant des milliers de morts par an. La vaccination a pour but de faire fabriquer par le corps des munitions (terme officiel) appeles anti-corps , qui ne sont autres que des anti-biotiques naturels, fabriqus sur mesure pour mettre fin linvasion microbienne . Cest la thse officielle enseigne.

    On ne dira jamais assez que les vaccinations sont le fruit dune mdecine monopole dtat, comme nagure il y avait une glise dtat, qui imposait la Scolastique mdivale, une cole de pense qui avait invent le diable comme cause des maladies infectieuses, et le bcher promis ceux qui entraient en contact (origine du mot contagion) avec le diable. Depuis on a diabolis le microbe, en le qualifiant de pathogne, en occultant le terrain ; cest comme si lInstitut Pasteur tait une dlocalisation du Vatican, et Louis Pasteur un substitut du Pape, avec pour consquence le dcret dInfaillibilit Vaccinale limage de lInfaillibilit Pontificale. Cest de lhumour mais les faits historiques rels rendent cette analogie un peu moins humoristique et cependant dactualit.

    La Grande Mdecine est Une, dans ses principes fondamentaux : un Art et une Science. Cest lArt dtre au service de son prochain en souffrance, sans aucune discrimination. Et cest aussi la Science dun certain savoir-faire dans lentraide la gurison, fonde sur le

  • diagnostic et la thrapeutique adapte au diagnostic. La pratique vaccinale est-elle en conformit avec cette science du savoir-faire mdical ?

    Mais la Grande Mdecine est aussi Multiple. Les techniques se conjuguent au pluriel et sappliquent en fonction de leurs comptences au sein de limmensit du champ thrapeutique que reprsente toute la pathologie. Le critre de slection affiche officiellement pour liminer les autres faons de penser est la dmarche scientifique . Nous verrons ce quest rellement la dmarche scientifique ; ce qui est certain, cest que la mdecine officielle sest approprie une seule technique, lallopathie , qui na pas lexclusivit de la Science, comme nous le verrons plus loin.

    Les techniques mdicales sont complmentaires, elles ne se font pas la guerre. Ce sont les Hommes qui se font la guerre, par le biais des techniques auxquelles ils sidentifient : je suis allopathe , je suis homopathe , je suis ostopathe , etc. Je , est dabord un Homme ; un Homme au service ; la technique nest quun outil que lon doit adapter au cas par cas. Les vaccinations ne sont quune mthode, revendique par une seule technique, une seule vision du monde.

    Cest une pense unique impose au corps mdical et toute la socit, par des lois. La vrit scientifique a-t-elle besoin de lois pour simposer par la force ? La vrit ne simpose-t-elle pas delle-mme si elle est vraie ? Pourquoi des lois pour imposer la si vidente efficacit des vaccins ? Y aurait il un doute au sujet de cette efficacit, au point que le citoyen ne sen aperoive pas ?

  • Ou bien le doute porterait-il sur laptitude du citoyen pouvoir discerner le vrai du faux en observant par lui-mme les faits rels? Serions-nous tous handicaps de lesprit ?

    Ce livre est une conscience qui sadresse dautres consciences

    Ce livre va faire se dresser beaucoup de barrires psychologiques de la part des lecteurs, jen suis conscient. Mais il est crit avec une intention de rconciliation des thrapeutes quelle que soit la technique de soins utilise. Que la complmentarit prenne enfin le pas sur la notion de concurrence, cest urgent !

    Ce livre est aussi une invitation prendre conscience de notre fcheuse aptitude rpter les paroles, les attitudes, les comportements, les croyances, les jugements, les ides des autres, jamais les ntres ; prendre conscience aussi de notre difficult tre soi-mme, sextraire du mcanisme de la rptition pour remettre en question le savoir des autres, auquel on sagrippe, et derrire lequel on se retranche pour se donner lillusion dexister par soi-mme, tout en se rfrant aux ides des autres jamais des ntres ; comme si nous vivions par procuration intellectuelle. Cessons de rpter inlassablement que nous sommes tous victimes des autres, du systme tabli par les autres.

    Nous ne sommes victimes que de nous-mmes, par ignorance, par peur et soumission. Nous sommes tous responsables de notre ccit psychique :

  • Le mal ne vient pas toujours de ceux qui le font, mais de ceux qui le laissent faire. Albert Einstein

    Ce livre est enfin lexpression dune conscience qui sadresse dautres consciences, avec lespoir que le lecteur puisse se dgager de la dferlante mdiatique , de la pense unique, qui dans tous les secteurs de notre vie quotidienne - et la sant y tient une grande place - a tendance uniformiser, robotiser, cloner, dpersonnaliser chaque citoyen. Nous avons tous une colonne vertbrale et deux jambes pour marcher debout et nous dplacer tout seul, de faon autonome. Nous avons tous un tube digestif pour transformer nos aliments en notre propre substance, pas celle dun autre, de faon autonome.

    Nous avons tous un systme immunitaire pour adapter tout seul notre corps, pas celui dun autre, de faon autonome lvolution du monde, de la vie qui est l depuis des lustres aprs avoir travers victorieusement combien de pandmies ?

    Nous avons tous un cerveau pour penser par nous-mmes, de faon autonome, et non pour rpter sans cesse la pense des autres. Nous avons tous un cur pour vivre et ressentir par nous-mmes, de faon autonome, pas la place dun autre ; pour aimer et comprendre cet autre, pour se comprendre tous ensemble afin de partager la Vie.

    Je madresse tous : dabord ceux qui font des lois, en contradiction avec dautres lois fondamentales (Dclaration Universelle des Droits de lHomme) ;

  • ensuite ceux qui appliquent les lois, excutent des ordres uniquement parce que cest la loi, en contradiction avec lthique mdicale la plus lmentaire, enfin ceux qui subissent les lois, en contradiction avec leur conscience, avec une revendication personnelle du respect de leur vie, de leur libert de penser autrement, de leur dignit Humaine ; tous ceux et toutes celles qui sont humilis par un pouvoir mdical et rpublicain qui semble avoir perdu le sens du mot Dmocratie , en faisant pleurer tous les jours la libert et la fraternit.

  • Introduction

    Le contenu de ce livre est le fruit de quelques dcennies consacres la mdecine gnrale, ce qui implique des dizaines de milliers dobservations, de rflexions, de vrifications exprimentales dans un cadre naturel, le plus authentique de tous les laboratoires : celui de la vie quotidienne des patients qui me faisaient confiance. Lexprience personnelle, cest dire la mise lpreuve par soi-mme des connaissances hospitalo-universitaires acquises, nest-elle pas le moyen le plus irremplaable pour approcher au plus prs la notion de vrit, appele scientifique ? Tout en sachant que cette vrit est toujours temporaire, jamais dfinitive. Voici ce que disait le grand savant Max Planck :

    Le point de dpart de chaque acte de connaissance, et par l de toute science, doit venir de notre exprience personnelle. Max Planck

    Lexprience personnelle dans un cadre dexercice libral de la mdecine fait appel la notion de responsabilit individuelle, car la dcision thrapeutique rend le mdecin la fois spectateur et acteur des checs et des russites. Cest une exprience la fois intellectuelle et vcue, fortement mmorise ; la rflexion personnelle sen trouve enrichie. Cest ainsi que progressivement,

  • mais trs vite la fois, ma rflexion sest dplace du mode analytique quasi exclusif (celui de lenseignement officiel hospitalo-universitaire) au mode synthtique (homopathie de Samuel Hahnemann). Dune pense dchire, je suis pass une pense runifie. Selon le savant-philosophe David Bohm :

    Il est ncessaire pour lHomme de prter attention son habitude de pense fragmentaire, den prendre conscience et dy mettre fin. Lapproche de la ralit pourra alors tre entire et ainsi la rponse sera entire. David Bohm

    Cest ainsi que jai pu prendre conscience que les vaccinations reprsentaient une thrapeutique issue dun mode de pense exclusivement analytique qui dcoupait lhomme en morceaux pour le soigner ; mode de pense qui ne faisait pas du tout lunanimit au sein du corps mdical, mais qui tait impos par la mdecine officielle, lallopathie. Ce mot qui signifie autre mdecine (allo = autre) a t cr par Hahnemann pour dsigner cette mdecine si diffrente de celle quil venait de dcouvrir par observations et exprimentations mille et mille fois renouveles.

    Jai voulu mettre laccent trs fort sur le fait que tout vaccin est le rsultat de la trononneuse analytique rationnelle : ils ne sadressent qu une partie de lHomme, son systme immunitaire qui est trs loin de correspondre au terrain conu dans sa globalit ; de plus les vaccins ne concernent que les maladies infectieuses, dissocies arbitrairement des autres maladies sous le prtexte quelles sont exclusivement dorigine

  • microbienne, ce que contredisent les observations livres dans ce livre.

    Des annes dobservations attentives, de rflexions rigoureuses, agrandissent forcment le champ de la conscience. Encore un grand savant, Sir Arthur Eddington disait :

    La racine commune de laquelle la connaissance scientifique et toute autre doit dcouler est le contenu de ma conscience. Sir Arthur Eddington

    La conscience, cest comme une porte-fentre : elle ne souvre que de lintrieur, elle chappe toutes les contraintes, les lois, la prison ; cest notre seul espace de libert et de respect. Lobligation vaccinale est une violation de la conscience personnelle ; elle est fonde sur lignorance et la peur ; peur de linscurit, de la maladie, de la contagion, de la mort, du futur avec un certain mpris, comme nous le verrons plus loin, pour la Mdecine, la Science et lthique.

    Dans ce livre, jai voulu simplement reproduire lordre chronologique de mes doutes, de mes rflexions et de la mise en application des consquences logiques qui simposaient moi. Il ma paru souhaitable de commencer par un rappel trs bref des notions de base les plus lmentaires, sur lesquelles est fonde la pratique vaccinale ; ces notions sont celles d antigne , d anticorps , de microbes pathognes .

    Jvoque ensuite la mise en application thrapeutique de ces concepts de base dans mon exprience de mdecin

  • gnraliste, allopathe dans un premier temps, par obligation universitaire ; je parle de mes checs et de la recherche dune autre mdecine que jai choisie pour sa rigueur scientifique et sa plus grande efficacit dans le domaine des maladies infectieuses en particulier, sans aucune toxicit : je veux nommer ainsi lHomopathie de Samuel Hahnemann qui ma fait dcouvrir la suprmatie du terrain sur celle du microbe pathogne . Jessaie alors dexpliquer la prise de conscience progressive des proprits thrapeutiques de la mdecine officielle qui a conu le systme vaccinal :

    Partiale Partielle Palliative Addictive Toxique Pharmaco-dpendante,

    donc partiale, partielle Il ma paru absolument ncessaire de parler des difficults rencontres pour oser remettre en question tout le systme vaccinal, dabord en tant que citoyen, ensuite en tant que mdecin. Les facteurs sociaux, psychologiques et intellectuels apparaissent comme des murs infranchissables jusquau jour o lon nomme vraiment les choses : Mal nommer les choses apporte du malheur au monde. Albert Camus

    Vacciner tout le monde sans exception, nest-ce pas considrer les citoyens en tat dimmuno-dficience congnitale gnralise ? Les prjugs, les aprioris, les dogmes seraient-ils devenus compatibles avec la science,

  • limage des religions et des dictatures ? Aprs avoir pris connaissance de mon cheminement personnel fond sur des observations et des vrifications cliniques, le lecteur sera plus apte accepter la dernire partie de cet ouvrage consacr la confrontation de lacte vaccinal, lacte mdical dabord, puis lacte scientifique. La prise de conscience des incompatibilits majeures permettront peut-tre au lecteur dtablir son propre jugement et damorcer un changement de comportement.

    Mais un livre reste un livre ; et chacun doit oser faire sa propre exprience en saffranchissant des peurs et des fausses croyances qui emprisonnent lesprit et barrent la route qui mne une autre conception de la Mdecine centre sur lHomme en respectant son unicit, sa personnalit, sa diffrence et sa dignit. Cette route est trs difficile, pleine dimprvus, dangoisses, de peur de se tromper, dtre jug.

    Cest pourquoi jai prfr commencer ce livre en informant le lecteur de toutes les difficults quil devra surmonter pour oser le lire jusquau bout, dans lespoir quil ne sera pas du. Ce livre nest pas un jugement, mme si la ralit des faits est parfois violente dire. Ce nest pas non plus une liste de recettes, chacun est libre de choisir condition quil le fasse en conscience. Cest pourquoi cet ouvrage nest que le tmoignage dune conscience professionnelle, rien de plus.

  • Les concepts de base

    Les concepts de base

    Pour participer activement au dbat sur les vaccinations, il semble ncessaire de connatre quelques notions fondamentales dans le domaine de la biologie, sans entrer dans le dtail, mais en dgageant les ides directrices accessibles au plus grand nombre. Notion dantigne

    Cest partir des travaux de Von Behring en 1890 et les annes suivantes (Pasteur est mort en 1895), que deux concepts virent le jour : lantigne et lanticorps. Ce sont deux notions la fois antagonistes et complmentaires, comme les deux ples dun aimant, partir desquels sont conus et fabriqus tous les vaccins. Les travaux de Von Behring taient effectus en laboratoire sur des animaux qui on injectait des toxines microbiennes (substances nocives scrtes par certains microbes) considres comme responsables de la diphtrie. Von Behring mit en vidence lapparition dune substance capable de neutraliser la toxine microbienne injecte dans le sang de lanimal dexprience. Cette substance neutralisante fut appele anticorps et la toxine antigne .

  • On appelle donc antigne toute substance reconnue comme trangre par lorganisme ; celle-ci est capable de lagresser et de dclencher une maladie. Lorganisme ragit en scrtant une substance destine inhiber laction nfaste de lantigne afin dempcher lclosion et la maladie. Cette substance scrte est lanticorps .

    Ainsi, la biochimie semblait confirmer la thse de Louis Pasteur qui faisait de toute maladie infectieuse une infection microbienne dorigine exclusivement extrieure au malade. La recherche scientifique avait donc mis la main sur les deux belligrants intervenant dans la guerre bactriologique imagine par Pasteur, en les identifiant sous le microscope de faon indubitable, en nommant lagresseur antigne (le microbe pathogne) et le dfenseur anticorps (le malade). Vacciner consiste donc inoculer avec une seringue dans un corps, un antigne de nature microbienne. Celui-ci tant considr comme le seul et unique responsable de la maladie infectieuse, on entend ainsi en protger le corps. Le fabriquant certifie avoir rendu auparavant lantigne inoffensif, cest--dire non pathogne.

    Notion danticorps

    Lanticorps est cette substance scrte par le corps lorsquun antigne sy introduit. Lanticorps est fabriqu par des cellules du sang appeles lymphocytes B . Cette fabrication implique toute une srie de ractions biologiques fort complexes qui relvent de la biologie molculaire et qui ont permis de mettre peu peu en vidence lexistence du systme immunitaire dont la

  • fonction est de servir la protection et la dfense de lorganisme.

    Chaque anticorps scrt a pour fonction de sopposer la fonction de lantigne, donc de rsister lagression pathogne. chaque anticorps correspond une seule cible viser, cest--dire un seul antigne. On dit quil a une action spcifique. Lanticorps est donc considr comme un protecteur, un vritable antibiotique naturel spcialis et fabriqu sur mesure, destin liminer lintrus indsirable appel microbe pathogne dans le domaine des maladies infectieuses. Le but recherch par la vaccination est donc de susciter la fabrication par le corps du sujet vaccin, lanticorps correspondant exactement lantigne inocul, cest dire au microbe pathogne considr comme seul responsable de la maladie en question, microbe rendu non pathogne, nous affirme-t-on de source officielle.

    Tout ce qui prcde est simplifi pour que le lecteur non spcialis puisse garder lessentiel en mmoire, savoir le schma gnral sur lequel a t conu toute vaccination : mettre un tre vivant en contact direct avec un microbe rendu inoffensif, identifi comme responsable dune maladie prcise, afin que le corps puisse reconnatre lennemi la prochaine rencontre et le dtruire immdiatement grce la rserve de munitions (les anticorps) quil aura stocks au moment du premier contact (linoculation vaccinale). Cette conception de toute maladie infectieuse dorigine microbienne exclusive, extrieure et contagieuse obligatoirement, a t initie par Pasteur il y a plus dun sicle. Cette merveilleuse dcouverte de la raction

  • antigne/anticorps suscita la fabrication de mdicaments usage courant fonde sur le principe attaque/dfense, ou encore monde extrieur dangereux/monde intrieur protecteur. Nous allons voir maintenant lefficacit de ces mdicaments dans la pratique quotidienne de la mdecine gnrale. Si lefficacit est rellement observe sur les patients, on peut dire alors que le principe sur lequel repose toute vaccination est valid. Cest ce que nous allons tudier prsent.

  • Une exprience personnelle,vrification des concepts de base

    Une exprience personnelle

    Je pourrais intituler ce chapitre : les concepts pasteuriens mis lpreuve de lexprience en clinique humaine. Les fils conducteurs de ma carrire. Trois ncessits mont servi de fils conducteurs tout au long de ma vie professionnelle :

    La ncessit dobserver et dcouter, avec minutie, tous les faits quotidiens dont jtais tmoin.

    La ncessit de comprendre les russites et surtout les checs, quitte remettre en question le savoir acquis si celui-ci tait en contradiction avec les faits observs.

    La ncessit de vrifier par expriences quotidiennes dautres mthodes, non enseignes par la Facult, quitte crer la rupture et me mettre dans la marge, si les patients taient bnficiaires de la nouvelle orientation thrapeutique.

  • Les carnets de sant et les vaccins

    Les carnets de sant prsents au mdecin chaque consultation dun enfant, reprsentent une somme dinformations difficilement contestables puisque objectives, sur la nocivit relle des vaccins. Les dates des vaccins inoculs aux enfants et les dates de dbut des infections ORL, pulmonaires, digestives, cutanes, encphaliques concordent beaucoup trop souvent pour oser nier la cause vaccinale des diverses pathologies rencontres. Mais encore faut-il avoir prsent lesprit quun vaccin que la mdecine affirme inoffensif, peut causer une multitude de maladies. Si on ne fait pas le rapprochement entre les dates de vaccination et les maladies apparues, cest quon ne veut pas faire, ce rapprochement.

    Ne voit-on pas les choses comme on les pense ? Oui, bien sr. Jen ai fait lexprience, comme tous mes confrres, au tout dbut de mon activit mdicale. Je ne faisais aucun rapprochement, comme tous ceux issus du formatage hospitalo-universitaire.

    Je peux tmoigner par exprience personnelle de la trs grande difficult admettre, pour un mdecin tout neuf, quun vaccin cens protger contre des maladies infectieuse est capable de provoquer dautres maladies infectieuses ou allergiques ou de toute autre nature. Les carnets de sant sont une preuve flagrante de la nocivit des vaccins. Certains objecteront que tous les enfants vaccins ne sont pas malades. La rponse est claire :

  • nest-ce pas la preuve que cest le terrain du patient qui conditionne la maladie et non pas le microbe ?

    Et ne faudrait-il pas faire avant toute vaccination, de nombreuses analyses dinvestigation du systme immunitaire de chaque enfant ? Heureusement que tous les vaccins ne sont pas malades ; mais il y en a beaucoup trop et le principe de prcaution devrait faire partie de lthique mdicale.

    La notion dantigne

    Des mdicaments fabriqus partir dantignes bactriens censs tre responsables de nombreuses infections chez les enfants (angines, otites, rhino) ont t utiliss assez longtemps. Ils taient censs agir comme un vaccin action locale, par inhalation et pulvrisation dans la gorge. Les rsultats positifs nont jamais dpass, l aussi, ceux dun effet placebo. Ils ne sont plus prescrits depuis des annes.

    Dcouverte dune autre mdecine

    La Mdecine comprend de nombreuses branches que je ne vais pas numrer ici, ce nest pas le sujet de ce livre. Parmi celles-ci, jai opt pour lHomopathie du Dr Samuel Hahnemann.

    Cette mdecine ma enseign dabord que les maladies infectieuses pouvaient tre provoques par des substances non microbiennes; ensuite lhomopathie ma fait dcouvrir le fait que lon pouvait gurir des infections microbiennes sans antibiotiques, trs rapidement pour

  • les cas aigus, sans effets secondaires, sans rechutes rptition pour les cas chroniques. Donc sans tuer de microbes.

    Que pouvais-je dduire de telles expriences, mille fois rptes, sinon que le microbe pathogne est un mythe et que cest le terrain qui est pathogne. Ces expriences furent pour moi bouleversantes sur le plan intellectuel. Tout mdecin qui sinterdit de faire de telles expriences ne peut pas avoir une conception des vaccins dgage de tout prjug. Le principe de la vaccination est le fruit dune cole, celle de Louis Pasteur.

    Lhomopathie ma aussi enseign que la maladie infectieuse, comme toute autre maladie, est une construction artificielle, non relle; le clivage entre maladie et malade est un non-sens puisque chaque malade vit son tat de maladie de faon personnelle et unique, ce que confirme limmunologie en affirmant lunicit du systme immunitaire de chaque tre humain.

    Ainsi, danne en anne, par exprience concrte renouvele tous les jours, sest forge dans mon esprit la conception que le systme des vaccinations nest que lexpression dune pense dogmatique et non scientifique, puisque les faits ne le confirment pas en clinique humaine. Sur ce point le grand savant Claude Bernard tait trs clair ; il disait en substance : Les faits sont des faits, et aucune thorie, mme mise par nos plus grands professeurs, ne pourra les contredire. Claude Bernard

    Avant daborder le systme immunitaire, nous allons aborder les difficults que le lecteur va rencontrer en tant

  • que citoyen pour oser remettre en question toute la thorie pasteurienne.

    La notion de microbe pathogne

    Les enfants consultent frquemment car ils prsentent souvent des infections pulmonaires et ORL rptition de lautomne au printemps. La prescription systmatique dantibiotiques (ce qui tait jadis la conduite officielle) ma toujours tonn : linfection gurissait en quelques jours, mais revenait sans cesse, tous les 15 jours ou tous les mois, chez de nombreux enfants. Le rsultat ngatif sur le moyen et le long terme tait en contradiction avec lenseignement que javais reu. Je supprimais le microbe responsable de linfection, venu dailleurs, mais celui-ci revenait rgulirement alors que lentourage tait trs souvent en bonne sant. Do pouvait donc bien provenir ce microbe ?

    Cest comme si ctait lenfant qui le fabriquait lui-mme, comme si le microbe renaissait de ses cendres chaque fois. La maladie aigu gurissait mais tait devenue chronique ! Le microbe rendu responsable selon la thorie de Louis Pasteur ntait-il pas le rvlateur dune dfaillance du terrain plutt quune cause premire ? Le microbe pathogne ntait-il pas la consquence et non la cause ? La mdecine officielle na aucune rponse cohrente et plausible ce genre de question. Cest la pratique de lhomopathie qui ma donn la rponse et le traitement efficace.

  • La notion danticorps

    1. Premiers soupons

    lhpital o jai exerc des fonctions dinterne hospitalier pendant 4 ans, les premiers soupons ont merg dans mon esprit : la monte en flche du taux danticorps dans le sang des malades atteints dune infection provoquait linquitude des mdecins et la dcision urgente de prescrire des antibiotiques. Ma grande surprise tait due lenseignement que javais reu : les anticorps taient des antibiotiques naturels extrmement efficaces, fabriqus sur mesure par le malade infect, et adapts pour dtruire le microbe nocif qui mettait la vie du malade en danger. Pourquoi le corps mdical hospitalier ne faisait-il pas confiance aux anticorps ?

    Pourquoi leur prfrer des antibiotiques artificiels moins bien adapts que ceux que le corps malade avait fabriqu pour se dfendre lui-mme ? Pourquoi les mdecins ne faisaient-ils pas confiance lenseignement des principes pasteuriens quils avaient reu et mavaient transmis ? Je dois avouer que je nai toujours pas reu de rponses satisfaisantes ces questions.

    2. Les srums

    Ce sont des produits injectables constitus essentiel-lement danticorps correspondant une maladie trs prcise : srum antidiphtrique, antittanique, etc. Ce nest un scoop pour personne de dire que les srums ont t trs dcevants. Lchec du srum antidiphtrique

  • dans les annes 1930 fut lobjet dun livre La diphtrie publi par le Dr Chavanon. Ceci veut dire que lorsque les anticorps, but ultime de toute vaccination, sont utiliss comme mdicament, ils ne sont pas efficaces.

    Si les anticorps avaient cette belle proprit dfensive tant affirme, pourquoi ne pas les prfrer aux antibiotiques qui, eux, sont beaucoup moins spcifiques ? Ce qui se passe dans un tube essai en laboratoire (raction antigne/anticorps) ne semble pas se confirmer en clinique humaine. Dans de telles conditions, comment peut-on croire en lefficacit des vaccins ?

    3. Les gammaglobulines

    Les anticorps appartiennent une grande famille de la biochimie que lon appelle les gammaglobulines. Ces dernires sont donc des anticorps que lon a utiliss longtemps comme mdicaments, essentiellement chez les enfants.

    Par exprience personnelle, je nai jamais trouv que leur efficacit dpassait leffet placebo ; cette observation fut confirme par un ami mdecin pdiatre, qui est devenu homopathe. Encore un chec des vertus thrapeutiques accordes aux anticorps. Plus personne, ou presque, ne prescrit des gammaglobulines. Les vaccins censs faire scrter des gamma-globulines par notre corps, sont-ils vraiment efficaces ?

  • Les difficults rencontrespar tout citoyen, mdecins compris

    Le facteur temps

    Plus lhomme est pntr par la rgularit ordonne des vnements, plus il est convaincu quil ny a pas de place pour des thses de nature diffrente. Albert Einstein

    Cela fait si longtemps que lon vaccine ! Plus dun sicle ! Quatre gnrations au moins ! En France, vacciner fait partie de notre patrimoine national culturel, de nos murs, de nos coutumes, de notre thique humanitaire. Lobligation vaccinale a mme donn naissance quelques expressions populaires du style tre majeur et vaccin , comme si le fait dtre vaccin tait une condition ncessaire pour devenir adulte. Et chacun sait que plus un comportement collectif perdure au fil du temps, plus il devient la norme , plus il saurole de vrit. La remise en question sen trouve dautant plus difficile. Il existe un trs fort besoin pour chacun de nous dappartenir un groupe, un systme de pense, quitte se taire, mme quand le groupe a tort, pour maintenir notre dsir de reconnaissance, quitte renoncer sa libert de penser autrement. Le besoin de scurit ne nous met-il pas parfois en danger ? Ce qui serait quand mme paradoxal.

  • Le rituel social

    Toute collectivit humaine, pour se construire et crer une cohsion entre tous les membres qui la composent, a besoin dlaborer des murs, des coutumes fondes sur des valeurs communes, des conventions sociales, des rituels. Ainsi se forge un esprit communautaire, un sentiment dappartenir un groupe, une solidarit rciproque entre tous les individus de la socit. Ces rituels garantissent lhomognit, la solidit et la spcificit du groupe.

    Les rituels sociaux obligatoires permettent ainsi de concrtiser et dentretenir des croyances collectives trs fortes, et au fil du temps de transformer ces croyances en certitudes et en convictions : Les convictions sont des ennemies de la Vrit plus dangereuses que les mensonges. Nietzsche

    Ne pas se soumettre un rituel obligatoire, ou considr comme fondamental, entrane lexclusion du groupe:

    - mauvais chrtien pour le refus dassister la messe du dimanche, que lglise considrait comme un pch mortel ;

    - mauvais patriote pour le refus du service militaire, avec trois ans de prison pour les objecteurs de conscience.

    Les vaccinations font partie de ces rituels rendus obligatoires par des lois, sous peine dexclusion scolaire ou professionnelle, avec amendes et peines de prison

  • prvues par la loi. Lexclusion renvoie souvent la culpabilit de ne pas adhrer aux croyances impliques dans le rituel lui-mme dont le but proclam est de protger la socit toute entire dans le domaine vaccinal. On peut refuser un vaccin soit par peur des complications post-vaccinales, soit parce que lon pense autrement et que cette libert de penser est garantie par la Dclaration Universelle des Droits de lHomme (article n 18 et 19) que la France a signe en 1948. Tout citoyen nest pas oblig dadhrer aux croyances pasteuriennes :

    - lorigine exclusive microbienne en provenance du milieu extrieur de toute maladie infectieuse ;

    - la contagion, indispensable mcanisme pour que se manifeste une infection dans un corps ;

    - toute maladie infectieuse est une guerre quil faut gagner en liminant le microbe pathogne.

    La Mdecine oblige toute la socit penser ainsi. Et qui oserait dire le contraire, sans prendre de risque, surtout si on veut adapter notre comportement notre conscience en refusant les vaccinations ?

    Le fait dentretenir en permanence une arme toujours prte au combat (les stocks de vaccins usuels), nentretient-il pas en permanence la croyance que lennemi est toujours l, prt passer lattaque de faon imprvisible puisque invisible (le microbe) ? Il est curieux de faire remarquer ici que la Mdecine officielle utilise toujours un vocabulaire militaire en matire de maladie infectieuse et de vaccination :

  • - arsenal (thrapeutique),

    - invasion (microbienne),

    - munitions (anticorps),

    - barrires (de dfense), etc. notre insu, au niveau de lInconscient collectif, le fait dentretenir depuis plus dun sicle lide que toute maladie infectieuse, toute pidmie, toute pandmie, est une vritable dclaration de guerre faite aux tres Humains par un ennemi toujours extrieur, parfaitement invisible et imprvisible (et donc dautant plus angoissant) nentretient-il pas la croyance en la ncessit du vaccin, seule protection possible et dune innocuit contrle par le monde scientifique ?

    La psychologie individuelle

    Nous venons dvoquer les notions de croyances collectives qui cimentent la socit et favorisent la solidarit et la citoyennet. De cette solidarit, la Mdecine, par voie mdiatique, en use et en abuse pour en faire un argument de poids infaillible en faveur des vaccinations ; ce qui implique de faon tacite leur efficacit redoutable et leur innocuit dans nos croyances. Qui oserait ne pas tre solidaire face un danger collectif: les pidmies ?

  • Et si la solution propose, le vaccin, est dune efficacit telle que les pidmies dautrefois nexistent plus grce lui, alors pourquoi sen priver ?

    Langoisse et la peur de tomber malade et dtre contagieux pour les proches que lon aime ne sont-elles pas defficaces stimulants pour se procurer au plus vite les vaccins et les antibiotiques ncessaires fabriqus en urgence ?

    Lespoir de sen sortir malgr le danger toujours imminent et indtectable dattraper un microbe ne fortifie-t-il pas la croyance en lefficacit du vaccin, seul recours possible auquel on saccroche pour sauver sa vie et celle des autres ?

    Derrire la peur de la maladie, ny a-t-il pas toujours, dans la plus insondable inconscience, la peur de la mort ? Qui na pas peur de mourir ? Si le vaccin peut lviter, pourquoi sen priver ?

    Pour que cet espoir puisse se concrtiser, nest-ce pas indispensable de faire confiance en la solution, seule et unique : la vaccination ? Pour empcher la maladie (qui peut tre mortelle) dapparatre et ainsi faire taire la peur. La confiance en la Mdecine, la Science, les vaccins, nest-ce pas le meilleur remde pour vivre en paix avec soi-mme sur le plan sanitaire ?

    Et cette confiance nest-elle pas dautant plus mrite que les vaccinations obligatoires ne datent pas dhier, quelles ont fait leurs preuves et quelles ont bnfici de toutes les garanties scientifiques et mdicales les plus modernes

  • et les plus adaptes aux nouvelles connaissances ? Cest en tous cas ce que lcole obligatoire transmet depuis des dcennies ainsi que les mdias de toute nature. Qui osera vrifier ?

    La crdibilit du discours officiel nest-il pas fond sur la confiance ? Et cette confiance nest-t-elle pas garantie et cautionne par la Science ? Et la vrit scientifique nest-elle pas la seule vrit admise pour tre entendue, comprise et accepte dans notre monde contemporain o la Science sest substitue la Religion ? Aprs tout, la Science ne fait-elle pas aussi des miracles qui nous merveillent, qui blouissent nos yeux denfant rivs sur la matire au point de ne plus voir lessentiel :

    La tyrannie du visible nous rend aveugle. Emilie Dickinson (potesse amricaine), dj au XIXe sicle !

    Albert Einstein, de son ct, sexprimait par contre ainsi : La Science sans la Religion est boiteuse ; La Religion sans la Science est aveugle. Albert Einstein

    La Religion aurait-elle ce point dsert la spiritualit pour que la Science de la matire devienne notre seule issue pour trouver du sens la Vie et la Mort ?

    Largument scientifique

    Pour autant que les lois mathmatiques renvoient la ralit, elles sont incertaines ; et pour autant quelles sont sres, elles ne font plus rfrence la ralit. Albert Einstein

  • Trois grandes sries de questions se posent au sujet de cet argument auquel tout citoyen est confront rgulirement: -La science est-elle un critre de vrit ? Et de quelle vrit sagit-il ?

    -La Mdecine officielle rpond-elle dans ses fondements thrapeutiques la dmarche scientifique ?

    -La Science, par le biais des techno-sciences qui ne cessent dvoluer, aurait-elle dfinitivement loign lobjectif souhait par Francis Bacon au XVIIe sicle, dtre au service de lHomme ?

    1. Un critre de vrit ?

    Chacun de nous na-t-il pas trs souvent constat au cours dune discussion ou dun dbat que le crdit accord nos affirmations dpendait de la valeur scientifique de nos arguments ? En habillant les vaccinations de vrits scientifiques, le crdit quon leur accorde nest-il pas dautant plus grand ? Et nest-ce pas surtout cette garantie de vrit contrle par la Science qui protge les vaccinations de toute ventuelle suspicion, comme une sorte de barrire de protection ?

    Dabord, sur la notion de vrit relative attribue la Science, voici le jugement de deux grands scientifiques, conscients que lanalyse logique et rationnelle est bien limite :

  • Toute notre science, mesur par rapport la ralit, est primitive et enfantine. Albert Einstein

    Nous ne devrions pas laisser toute autre chose satrophier en faveur de la seule facult de lanalyse rationnelle Il est indispensable de saisir la ralit avec tous les organes qui nous sont donns, et esprer que cette ralit refltera alors lessence des choses, lunique, le bon et le vrai. Werner Heisenberg

    Ensuite, dans le domaine de la biologie le phnomne vivant dans un laboratoire est sous squestre. Les rsultats ne peuvent servir comprendre comment ce phnomne se comporte en dehors du laboratoire. Combien de citoyens peuvent contester ces rsultats ?

    Toute crature vivante a pour fonction essentielle de sadapter en permanence aux conditions imposes, toujours instables, par la Nature telle que nous la vivons tous les jours. Dans un laboratoire, la crature vivante, que ce soit un animal, une plante ou un microbe, sadapte aux conditions artificielles imposes par le laboratoire, cest--dire par lHomme : la crature vivante est oblige de changer de stratgie, ne dveloppe pas les mmes fonctions, les mmes aptitudes, les mmes proprits ; dans un laboratoire, certaines disparaissent et dautres mergent pour survivre tout simplement.

    Tout le monde sait bien quen vase clos, dans un zoo ou un laboratoire, lanimal perd ses capacits dadaptation la Nature relle, et, une fois libr, son pourcentage de survie est trs faible.

  • On sait aussi que lincarcration reprsente par lenfermement dans un milieu coup de la Nature, fait chuter la fcondit. Il en est de mme pour les microbes. La preuve men a t donne par les multiples checs de prescriptions dantibiotiques sur les conseils fournis par le laboratoire et son antibiogramme . Un microbe ne se comporte pas de la mme faon dans une boite de ptri (milieu de culture des microbes) et sous un microscope, que dans un corps Humain infect par ce mme microbe. Ceci se comprend trs bien : dans un laboratoire, le microbe nest plus soumis tous les systmes dautorgulation du corps humain dont le but est de rtablir la sant (systme neuro-vgtatif, hormonal, enzymatique, circulatoire, psycho).

    Un microorganisme viable peut se reproduire dans les conditions de laboratoire. Cette dfinition est floue car les conditions naturelles de croissance de la plupart des microorganismes dans la nature ne sont pas connues ! Trait de Microbiologie de Perry-Straley-Lory

    Jai connu un chef de service hospitalier, vieux routard de la mdecine, qui me disait : Attention mon petit, le laboratoire cest fait pour tromper le mdecin ! Conseil donn non sans humour, mais que de fois vrifi ! Largument scientifique a ses limites, lui aussi. Lhomme nest pas une simple addition de proprits physico-chimiques obtenues dans un laboratoire ; pas mme non plus une addition de systmes dorganes.

    Le psychisme est fondamental, la science le sait, mais le laboratoire lvacue. En mdecine, le laboratoire de

  • rfrence ne peut tre que le laboratoire Humain , conu dans sa globalit, corps et esprit. La vrit scientifique merge de lobservation mticuleuse, et de lcoute attentive ; le diagnostic nest toujours quune hypothse que la thrapeutique adapte vient valider ou non ; cest ce que la science appelle la vrification exprimentale . Le laboratoire fournit des rsultats danalyse, normaux dans 90% des cas (chiffre officiel), alors que le patient est en souffrance ! La vrit scientifique biologique a ses limites, et cest bien ainsi.

    Enfin, au sujet de la vrit scientifique , qui oserait mettre en doute le fonctionnement scientifique de tout le systme vaccinal, et de sa mise en application tous les jours ? Qui oserait poser la question outrageante : Pasteur a-t-il observ la lettre la dmarche intellectuelle et la pratique, qualifie de scientifique.

    Pour rpondre cette question, sur laquelle nous reviendrons en dtail plus loin, je cite Claude Bernard, contemporain de Pasteur et reconnu par la mdecine comme tant le pre de la physiologie exprimentale : Ainsi Pasteur suit ses ides et il veut y soumettre les faits ; moi je suis les faits et je cherche en faire sortir des ides sans violence et delle-mme. Pasteur veut diriger la nature, moi je me laisse diriger par elle ; je la suis. Moi, je suis le secrtaire de la nature. Pasteur et les aprioristes veulent lui dicter ses rponses selon leurs ides . (Dans Penses diteur Baillire - texte reproduit par le Dr Couzigou dans Phobie des microbes et manie vaccinale ). Nest-ce pas toute la diffrence qui existe entre lesprit scientifique et lesprit dogmatique ?

  • 2. Lallopathie au risque de la science

    La dmarche scientifique est dfinie ainsi, par la communaut scientifique internationale : cest une succession chronologique de 4 tapes :

    1. observation minutieuse dans le moindre dtail dun phnomne accessible aux sens, dont on ignore la cause,

    2. mission dune hypothse, qui est la cause suppose par lesprit du chercheur permettant dexpliquer le phnomne observ,

    3. vrifications exprimentales rptes, rigoureuses, prouvant ou non la validit de lhypothse mise,

    4. gnralisation de lhypothse : si celle-ci est valide, dans tous les domaines o le phnomne est observ. Les applications pratiques en sont les consquences.

    Concentrons notre attention sur la premire tape, qui concerne lobservation minutieuse dun phnomne. Cette phase est fondamentale, puisque cest partir delle que toute la recherche va sdifier. La mdecine officielle respecte-t-elle cette phase quand elle soigne ? Nous allons prendre quelques exemples, qui eux, nchappent pas lobservation quotidienne : o est la barrire observe qui spare le corps de lesprit ? Au point de crer les maladies du corps (mdecine interne) et les maladies de lesprit (psychiatrie). A-t-on observ une seule fois, un

  • corps humain fonctionner sans psychisme, hormis le coma profond et la phase terminale de la maladie dAlzheimer ?

    Dans notre vie quotidienne, ce qui implique une multitude de mises en relation avec le monde extrieur, les autres, nest-ce pas le psychisme qui dirige le corps pour prendre un livre, couter de la musique ? Le psychisme, nest-ce pas ce qui nous permet dtre au monde, grce au corps, prsent soi-mme et aux autres? De dcoder les menaces reues de lextrieur, par les sens corporels, afin que notre corps tout entier puisse sadapter en permanence, fonction primordiale qui garantit notre survie ?

    Lexpression maladie psycho-somatique nest-elle pas tout simplement un plonasme ? Toute notre physiologie interne, cette bio-intelligence qui nous merveille tant et qui fait vivre toutes nos cellules dans une solidarit exemplaire, dans une totale inconscience de notre part, nest-ce pas aussi du psychisme non conscient qui, lorsquil merge dans notre conscience, vient rclamer boire, manger, etc.?

    O est la frontire que lesprit dit scientifique doit soumettre lobservation minutieuse et dtaille ? Le corps et lesprit ne sont-ils pas en vrit les deux faces opposes et complmentaires, jamais disjointes, dune seule et unique ralit : lHomme ?

    Il serait extrmement satisfaisant si la physique et la psych pouvaient tre vues comme des aspects complmentaires de la ralit. Wolfgang Pauli

  • O sont les barrires observes entre tous les organes du corps lorsquils fonctionnent dans une parfaite complmentarit, indispensable, sous peine de mort ? La fragmentation du corps Humain en une multitude de spcialits mdicales a-t-elle du sens ?

    La solidarit permanente entre tous nos organes lorsque nous sommes en bonne sant cesserait-elle brusquement lorsque nous sommes malades ? Au moment mme o cette solidarit devient encore plus ncessaire ?

    Les milliers de gurisons spontanes de maladies infectieuses, de cicatrisations, de consolidations de fractures, montrent par observation les facults merveilleuses dauto-gurison du corps Humain.

    La dissection intellectuelle du corps humain pour le soigner nest pas conforme lobservation en clinique Humaine. Lanatomie est une chose, elle permet de distinguer les organes les uns des autres ; mais la physiologie, cest de lanatomie en mouvement, vivante ; cest ce qui donne du sens la structure anatomique. La pathologie, cest de la physiologie dsquilibre, dans son ensemble, car tout est interconnect.

    Quand une partie semble dfaillante, de lextrieur, lensemble vient toujours la rescousse pour sauvegarder lquilibre gnral. Cest pourquoi lHomopathie est efficace ; elle intervient, grce au remde unique, sur lensemble, la globalit du patient, sur la totalit des symptmes physiques et psychiques, cest dire sur le Terrain , qui est unique pour chaque patient. Cest

  • pourquoi aussi les symptmes reviennent aprs un traitement allopathique : celui-ci ne sadresse qu un organe, savoir celui qui manifeste le plus de symptmes dans les maladies fonctionnelles, et celles-ci reprsentent 90% des consultations journalires en France (chiffre officiel). Vouloir soigner un seul organe, une partie dun tout, ne soigne jamais le tout, cest dire la Sant ordinaire. Au cours dune vie, o sont les barrires entre les maladies ?

    Cest le corollaire de la question prcdente. Pour la mdecine officielle, autant dorganes, autant de maladies. Avec les progrs techniques dans lexploration du corps Humain, les maladies deviennent de plus en plus localises avec prcision : maladies tissulaires (hma-tologie), cellulaires (cancer), molculaires (gntique) La fragmentation linfini de ltat de maladie en une multitude de maladies dites indpendantes les unes des autres, limine du mme coup le sens profond de ltat de maladie qui soppose ltat de sant , comme les deux plateaux dune balance qui se cherchent en permanence un tat dquilibre, sans cesse instable, et que lon appelle homostasie en jargon mdical.

    Le phnomne dalternance des maladies les unes par rapport aux autres est pourtant bien connu depuis des sicles. Samuel Hahnemann en a publi de nombreuses pages dans son Trait des maladies chroniques en particulier. Aujourdhui, on peut toujours observer ces alternances dont la plus courante est celle de leczma et de lasthme, dans les deux sens. La preuve de lalternance sobserve aussi aprs un traitement homopathique, lorsque danciens symptmes, qui avaient disparus

  • depuis de nombreuses annes, refont surface, comme sils entretenaient toujours une relation, jamais rompue, avec la maladie prsente qui est en train de gurir. O est la barrire entre le malade et la maladie ? Au point de ne soigner que des maladies et jamais des malades.) Cette question est le corollaire de toutes les autres : cest la consquence de lemballement de la machine dissocier, fragmenter, morceler : lanalyse rationnelle scientifique, applique la Mdecine Humaine, pour garantir lobjectivit.

    Sur quelles observations rigoureusement scientifiques a-t-on pu mettre en vidence, de faon indiscutable et accessible aux sens de tous, une barrire sparant le malade de sa maladie, et les symptmes objectifs des symptmes subjectifs ?

    Le subjectif appartient au Sujet, au malade qui souffre ; et la souffrance nest-ce pas du subjectif ? Dissocier le corps en souffrance des sensations intimes et personnelles qui informent de ltat de souffrance du corps, est-ce que cela a du sens ? Deux savants sexprimaient ainsi :

    La division commune du monde en sujet et objet, monde interne et externe, corps et esprit, nest plus adquate et nous mne vers des difficults. Werner Heisenberg

    Sujet et objet sont un seul. La barrire entre les deux nexiste pas. Erwin Schrdinger

    Certains oseront dire que ce sont des propos tenus par les fondateurs de la physique quantique et ondulatoire, la

  • Science de la matire minrale ; ce nest pas de la Biologie ! Cest encore lesprit de la dissociation qui parle, car il ny a, l non plus, comme nous le verrons plus loin, aucune barrire qui spare le rgne minral des rgnes vivants ; ce sont les mmes atomes, les mmes lectrons, qui font fonctionner la biologie.

    On regarde avec les yeux mais cest avec lesprit que lon voit Les barrires nexistent que dans lesprit de celui qui regarde. La Science au plus haut niveau le proclame. Noublions pas que cest la Science du morcellement qui a mis au point le systme des vaccinations.

    3. La science a-t-elle encore du sens ?

    Largument scientifique a du poids, une force de conviction, parce quil est synonyme de cohrence intellectuelle, de logique et defficacit. Examinons rapidement ces trois points essentiels:

    3.1 Dabord la cohrence :

    Nous pouvons faire observer que la cohrence intellectuelle nest pas lapanage de la science, heureusement. Les grands chercheurs dans les domaines de la philosophie et de la spiritualit savent aussi ce quest la cohrence.

    Ce quil est convenu dappeler la dmarche scientifiques avec les quatre tapes que nous avons vues, nest pas lexclusivit du monde scientifique ; observations et vrifications ne sappliquent pas la mme matire, cest tout ; cest celle de lesprit. Dailleurs, toute rflexion,

  • quelle soit scientifique ou pas, nest-elle pas toujours une observation de la pense par elle-mme, une auto-observation de lesprit par lui-mme ?

    3.2 Ensuite la logique :

    Ceci mriterait un dveloppement qui nest pas le sujet de ce livre. Mais je vais essayer dtre bref, tout en restant clair. Rflchir, cest mettre de lordre dans la pense, et nous disposons de deux ordres possibles : lordre dit logique et lordre analogique. Une rflexion est dite juste lorsquelle amne des conclusions qui se vrifient tre exactes, lorsque les faits prdits par la rflexion sobservent bien dans le monde extrieur, lorsque lon met en application concrte les produits de la rflexion. Pour cela, il faut que lordre choisi pour rflchir soit en parfaite concordance avec lordre que la Nature utilise pour enchaner les phnomnes. Or, il existe deux sortes de matire qui se comportent de deux manires diffrentes ; la matire minrale et la matire biologique.

    Les lois de la matire minrale imposent celle-ci un comportement rptitif, lidentique, prvisible avec une exactitude impressionnante : cest la chute des corps, la rvolution des plantes Cest lordre logique que le physicien utilise dans son laboratoire pour reproduire lidentique le phnomne observ dans la nature, lors de la phase vrification exprimentale . Par contre, les lois qui gouvernent la matire biologique, dont lHomme fait partie, obligent celle-ci sadapter en permanence dans un milieu qui ne cesse de changer ; et ladaptation implique une aptitude inne la crativit, changer de

  • forme, de comportement, se diffrencier sans cesse : do la biodiversit.

    Un fait biologique, dans la Nature, nest jamais rptitif, la survie serait compromise. Or la crativit correspond lordre analogique dans la rflexion Humaine ; le chercheur nest plus seulement spectateur mais aussi acteur par lintuition intellectuelle, en sintroduisant par la pense dans le phnomne observ. La philosophie opre de mme, cest pourquoi les grands savants sont toujours aussi des philosophes, comme nous lavons vu par quelques citations prcdentes.

    Il se trouve que les biologistes, en laboratoire, exigent quun fait biologique se reproduise lidentique pour tre vrifi, selon la pure logique. Cest une pense inadapte la biologie qui, elle, ne se rpte jamais lidentique. Lorsque la logique scientifique veut imposer son ordre qui est la rptition lidentique, on peut observer les consquences que cela donne dans le calibrage des fruits et lgumes : tous identiques de forme, de poids, de taille, mais quel prix ! Au dtriment du got, du parfum, de la conservation, de luniformit des couleurs, etc. et mme de la beaut de la diffrence. Cest donc un chec !

    3.3 Enfin lefficacit :

    On peut tre efficace pour construire, btir, difier, mais aussi pour dtruire. Ne sommes-nous pas en train de dtruire et dintoxiquer, avec une rigueur scientifique qui fait peur, la flore, la faune, les mers, les ocans, les rivires, latmosphre toute la biosphre ? Les techno-sciences sont trs efficaces. Dans le domaine mdical,

  • certaines autorits osent dire : la toxicit des mdicaments est au moins une preuve de leur efficacit, par rapport au placebo. Que dire des chiffres officiels, qui nous informent de 34.000 dcs par an de maladies iatrognes et nosocomiales ainsi que de 128.000 hospitalisations annuelles pour intoxication mdicamenteuse ? Dabord ne pas nuire : le grand mdecin Samuel Hahnemann le disait en latin : Primum no nocere aprs Hippocrate qui lavait tout dabord formul en grec. Dans quelle langue faudrait-il le dire pour tre compris ? Une science qui nest plus centre sur lHomme, nest-ce pas une science sans conscience ? Une mdecine qui nest plus centre sur le malade, est-ce une mdecine sans me ? Un corps malade nappartiendrait-il plus une personne humaine?

    La maladie , est-ce un mythe ou une ralit ? La maladie infectieuse aurait-elle un statut si particulier, au point davoir cr le systme des vaccinations, qui ne sadresse qu un corps sans esprit, sans bio-intelligence pour le gurir ? Quel est cet homme de demain que la science est en train de nous programmer ? Un homme objet, docile, sans conscience ? Et la sant, sera-t-elle codifie au point que le bien-tre devra se conformer une norme, logique et rationnelle, mathmatique, statistique, numrique, en occultant la beaut de la biodiversit humaine ? La sant officielle, ne va-t-elle pas faire de nous tous, des malades ?

    4. Le prt penser comme il faut

    La socit contemporaine subit quotidiennement une inondation mdiatique publicitaire : lobjectif est

  • dorienter la consommation. Le domaine mdical ny chappe pas : lobjectif est dorienter la mdicalisation vers des thrapeutiques scientifiques qui donnent lillusion dtre multiples, du fait de la fragmentation de la mdecine officielle en une multitude de spcialisations. Mais la ralit est diffrente ; il sagit dorienter le lecteur, lauditeur ou le spectateur vers un seul et unique mode de pense : la conception allopathique, qui consiste supprimer le symptme apparent par un remde anti (antibiotiques, antirides, antistress, antifatigue )

    Deux grands courants de pense irriguent en permanence la socit, amplifis par cette immense caisse de rsonance que sont les mdias.

    Le premier courant est une affirmation qui ne tolre aucune contestation possible : seule la mdecine officielle est fiable, puisque dAppellation dOrigine Contrle par la Science.

    Le deuxime courant est une ngation : lhomopathie nest pas une vraie mdecine, puisque les remdes ne contiennent aucune substance active ; elle ne peut donc soigner que par effet placebo. Ces deux grands courants sont cautionns, valids et entretenus en permanence, non seulement par les mdias, mais par toutes les institutions, organisations, associations, personnalits : Acadmies des Sciences et de Mdecine ; Ordre des Mdecins, Pharmaciens, Chirurgiens-Dentistes, Vtrinaires ; et encore Facults, hpitaux, mairies, prfectures pour les vaccinations ; scurit sociale ; centres ars, colonies de vacances pour les vaccins

  • Comment le citoyen ordinaire pourrait-il rsister, et oser remettre en question, et avec quels arguments, ce quil faut nommer la pense unique ? Quelle est lalternative aux vaccinations pour chacun de nous puisque lhomopathie nagit pas et que mme la plupart des homopathes vaccinent ? Le mdecin est aussi un citoyen qui subit une pression considrable, dune part par les lois dobligation vaccinale qui le mettent dans une situation psychologique pouvantable, dautre part par les demandes ritres de la Prfecture et de lOrdre des Mdecins, le sommant de sexpliquer pour les certificats de contre-indications vaccinales.

    Mais il y a aussi une autre difficult surmonter. Lexistence de remdes qualifis de vaccins homopathiques contre la grippe en particulier laisse croire que rquilibrer le terrain ne suffit pas et quil faut agir contre le microbe .

    Lentement mais srement, ceci contribue fortement incruster dans lesprit de tous, soignants et soigns, que le microbe est la cause primordiale de toute infection. Dans ces conditions, puisque lhomopathie fabrique et produit elle-mme des vaccins, le systme vaccinal obligatoire a encore de longues dcennies devant lui. Cest un coup dur port la prvalence du terrain sur le microbe !

    La trs forte croyance est, pour tre protg dun microbe bien prcis, davoir absolument prendre quelque chose pouvant agir de faon spcifique. Ceci est mon sens la plus grande de toutes les difficults que nous devons

  • affronter pour esprer un jour voir lobligation vaccinale disparatre.

    Le meilleur livre du monde, aussi bien document quil soit, ne remplacera jamais lexprience personnelle et leffort de remise en question. Cest pourquoi jai voulu commencer ce livre par les difficults rencontres par tous. Les vaccinations obligatoires ne sont quun maillon dune immense chane de programmation, robotisation, dpersonnalisation et surtout de dresponsabilisation personnelle. Louverture desprit ne peut simposer de lextrieur, car la conscience ne souvre que de lintrieur ; cest notre seule libert. Osons ! Osons faire lexprience par soi-mme, quitte franchir le pas de linterdit, celui de lexclusion et de la dconsidration, de la non reconnaissance et parfois mme du mpris. Ce fut mon exprience.

    Quelques divergences notables entre remde homopathique de terrain et vaccin:

    La premire divergence se situe au niveau des principes : Les principes pasteuriens sont dogmatiques, nous le verrons plus loin.

    Les principes hahnemanniens sont scientifiques ; ils respectent les quatre phases indispensables, imposes par la communaut scientifique internationale, et qui permettent de qualifier une dmarche scientifique ou non: observation, hypothse, vrification de lhypothse par exprimentations rigoureuses, gnralisation.

  • La seconde divergence vient de la cause suppose de linfection : Pour la thorie vaccinale, la cause est un microbe venu du monde extrieur. Pour lhomopathie, la cause est un dsquilibre du terrain, un dysfonctionnement des mcanismes biologiques internes. Les autres divergences sont lies au remde lui-mme :

    Son origine Le vaccin a t jusquici dorigine animale : on utilise le srum danimaux, ou un bacille bovin (BCG) ou des tissus animaux servant de milieu de culture. Le remde homopathique provient des trois rgnes de la nature : minral, vgtal, animal, trs puissamment dilus.

    Linnocuit

    Linnocuit prtendue du vaccin reste dmontrer, nous le verrons plus loin. Elle serait obtenue par dissociation de deux principes (pathogne et immunogne) ; dissociation probablement hypothtique compte tenu des nombreux accidents. Linnocuit du remde homopathique est obtenue par dilution, et elle est totale, confirme par les faits.

    Lefficacit Celle des vaccins est renforce, nous dit-on, par stimulation chimique, avec des mtaux trs toxiques tels que lAluminium et le Mercure. Cette efficacit est dmentie par les faits, nous le verrons aussi plus loin. Quant lefficacit du remde homopathique, elle est obtenue par dynamisation, phase indispensable dans la

  • prparation du remde, dmontre par la facult de pharmacie de Lyon en 1960, sous la direction du professeur Cier. Cette mme facult a dmontr que cette efficacit tait certaine.

    Lexprimentation humaine en double-aveugle

    Les vaccins en sont dispenss, semble-t-il, ce qui est trs curieux, puisque toute substance vise thrapeutique doit subir cette preuve. Par contre, ce genre dpreuve fut ralise par les homopathes au XIXe sicle, ainsi que lpreuve placebo et celle du cross-over (alternance de remde et de placebo chez le mme patient et son insu). La prescription

    Les vaccins sont prescrits de faon collective. La dose et le rythme des injections sont dfinies par dcret, et sont identiques pour tout le monde, sans tenir compte des ractions biologiques individuelles puisquil ny a aucun contrle sanguin. Par contre, en homopathie, la prescription est personnelle, individuelle, adapte chaque tre humain.

    Le mode dadministration Celle du vaccin est traumatique, par agression et violation de la premire barrire de dfense immunitaire cutano-muqueuse. Ce nest pas une faon naturelle de sintroduire dans un corps. Par contre le remde

  • homopathique pntre par voies naturelles habituelles : absorption perlinguale ou par inhalation.

    Le mode daction, enfin

    Le vaccin agit sur le systme immunitaire, pour faire secrter des anticorps ; mais ce systme nest quune partie du terrain. Le remde homopathique, quant lui, agit sur la globalit du terrain, physique et psychique. Il vise rtablir lquilibre dune totalit psycho-somatique, dun sujet. Un remde homopathique est aussi bien curatif que prventif. Cest un redoutable concurrent des vaccins. Cet expos, peut-tre fastidieux, des diffrences essentielles entre un vaccin et un remde homopathique, nous fait prendre conscience quaucune confusion nest possible entre vaccin et homopathie ; tout les oppose. Ceci peut faire mieux comprendre lacharnement officiel vouloir faire de lhomopathie une mdecine obsolte, terme utilise par lAcadmie de Mdecine en 2004.

  • Limmunologie

    Petite histoire du concept d immunit

    Alain Rey dans son dictionnaire historique de la langue franaise nous dit : En faisant lhistoire dun mot, on crit aussi celle de lHomme, celle de la socit . Limmunologie est une spcialit biologique mdicale rcente qui a pris son essor aprs les annes 1960 grce aux techniques ultramodernes danalyse des vnements microscopiques.

    Elle sest constitue partir des notions dantignes et danticorps dont la dcouverte fut initie par la pense pasteurienne. Louis Pasteur, mort en 1895, trs contest de son vivant par le non moins clbre Claude Bernard, ne pouvait pas prvoir que le systme intellectuel sur lequel il avait fond la notion de vaccin allait pouvoir voler en clats sous limpulsion des prodigieuses dcouvertes ralises par limmunologie, la bactriologie, la virologie, la mycologie, la gntique, la gobiologie, la biologie molculaire, la psycho-neuroimmunologie, la physique quantique et ondulatoire Malgr cette tempte de connaissances nouvelles qui ouvrent un autre regard sur le monde, la matire et les microbes source de vie, les vaccins

  • perdurent comme une sorte de vestige conceptuel anachronique de croyances ancestrales. Voici comment est dfinie limmunologie aujourdhui :

    Limmunologie a pour but ltude des mcanismes physiologiques dont lhomme et dautres espces animales se servent pour se protger de linvasion microbienne . ( Le systme immunitaire de Peter Parham de luniversit de Standford, 2003).

    Cette dfinition moderne reflte exactement la pense de Pasteur dont Claude Bernard disait : Pasteur suit ses ides, et il veut y soumettre les faits ; moi je suis les faits et je cherche en faire sortir des ides sans violence et delles-mmes.

    Pasteur veut diriger la nature, moi, je me laisse diriger par elle : je la suis . ( Penses ). Comment formuler de faon plus claire le caractre non scientifique du travail de L. Pasteur? Jetons un il sur lorigine du mot immunit qui a t introduit en biologie en 1867, lpoque pasteurienne.

    Immunit

    Lorigine latine munus , veut dire charge , un poids porter ; puis, au sens figur, un impt, une redevance. Avec un prfixe ngatif, munus est devenu immunitas , cest--dire exempt de charge, dimpt, dune obligation impose de lextrieur.

    La dfinition dimmunit, applique la biologie est : proprit que possde un organisme dtre

  • rfractaire certains agents pathognes ; ce qui veut dire en clair, pour ce qui nous concerne : exempt de maladie infectieuse .

    De la notion de charge, on est pass la notion de maladie , comme si celle-ci tait une charge, un fardeau porter impos de lextrieur; comme si la maladie infectieuse tait quelque chose qui pouvait se concevoir indpendamment du malade, distincte de celui-ci, comme trangre au corps malade dont on pourrait le dcharger , le dlivrer sans porter atteinte son intgrit ; comme si la maladie ne faisait pas partie intgrante du malade, mais plutt tait considre comme quelque chose qui se surajoute, comme une addition, un plus indpendant du malade.

    Cest comme si la maladie pouvait avoir une identit propre et sexaminer sans examiner le malade qui en souffre.

    Et cest bien ainsi que la maladie, infectieuse ou non, est conue par la mdecine officielle. Pour la dfinir, on limine tous les symptmes subjectifs, les plus personnels, ceux qui appartiennent en propre au sujet malade qui se trouve ainsi rduit ltat dObjet. La maladie est tellement dissocie du malade, trangre lui, quon en fait des sujets de thses, de confrences, de livres, de conversations, de films Par voie de consquence, la maladie se trouve ainsi dpersonnalise, dshumanise.

    Linterrogatoire approfondi qui sadresse au malade ainsi que lexamen clinique complet explorant tous les

  • systmes dorganes ne sont plus la mode : on ne se fie quaux analyses biologiques objectives et aux spectacles en couleur de limagerie mdicale de synthse. Sur ce point capital, au sein mme du corps mdical, il ny a pas de consensus. Pourquoi ne parle-t-on pas dtat de maladie comme lon parle dtat de sant ? Cest--dire en considrant toujours la personne malade dans sa globalit humaine, comme une personne en tat de rupture dquilibre biopsychique.

    Nous voyons ainsi que le choix du terme immunit est en correspondance avec la conception officielle de toute maladie infectieuse: une charge, un fardeau appliqu sur le malade, sans aucune participation active de celui-ci dans la gense des symptmes puisque la cause est extrieure : le microbe pathogne seul et unique responsable qui sintroduit par contagion pour provoquer une invasion microbienne . Puisque toute dmarche scientifique, par dfinition, procde par observation, a-t-on dj observ une maladie sans malade?

    Notion de spcialit

    Limmunologie est lune des nombreuses spcialits mdicales, et comme toute spcialisation dans un domaine trs prcis, elle na de lHomme quune conception partielle ; elle observe lHomme dans les limites de sa fentre et cette fentre est un microscope dans un laboratoire. Elle tudie une parcelle dHomme, jamais lHomme entier dans son milieu ambiant naturel, dans sa globalit psychocorporelle et relationnelle cest dire un homme rel, en chair et en os qui interagit avec

  • son milieu l o les symptmes sobservent dans toute leur complexit.

    Comment limmunologie peut-elle tirer des conclusions sur le comportement gnral (il faut vacciner tout le monde) partir dobservations de la nature Humaine dans des conditions aussi artificielles et parcellaires ? Comment passer du particulier au gnral, sans se soucier une seconde du gnral, cest--dire de la globalit humaine ?

    Notion de soi et de non-soi

    Tout tre vivant est conu de faon ce quil reconnaisse et tolre ce qui lui appartient en propre (le soi) et quil reconnaisse et rejette ce qui lui est tranger (le non-soi). Limmunologie est donc la discipline biologique et mdicale qui tudie ces mcanismes de reconnaissance de substances antignes et lensemble des consquences de cette reconnaissance : la rponse immunitaire. Peter Parham dans son trait dimmunologie (2003).

    Nous pouvons remarquer lexistence dun conflit, dun antagonisme conflictuel entre le soi et le non-soi, cest--dire entre notre monde intrieur psychobiologique et le monde extrieur, tranger, quil nous faut rejeter . Un autre scientifique, physicien, K. Venkata Romanan, nous dit aussi :

    La division considre autrefois comme finale entre le soi et le non-soi , le subjectif et lobjectif, est rejete, comme tant fausse. K. Venkata Romanan

  • Oser mettre en parallle deux citations manant de deux scientifiques, lun biologiste (Peter Parham), lautre physicien (Venkata Romanan), va paratre incongru, inadmissible peut-tre Et pourtant ! Nest-ce pas la facult psychique danalyse pousse lextrme qui nous fait oublier la ncessit de synthses ?

    Pour rconcilier les deux affirmations prcdentes, sil en tait besoin, citons un autre scientifique, physicien renomm, Richard P. Feynman :

    Si nos petits esprits, par facilit, divisent cet univers en parties, physique, biologie, gologie, astronomie, psychologie et ainsi de suite, souvenons-nous que la nature, elle, ne connat pas ces divisions ! Ainsi, rassemblons-les toutes, sans oublier son but ultime. Et prenons-y un dernier plaisir : buvons et oublions le tout! Richard P. Feynman

    La sparation du soi et du non-soi sur laquelle se fonde toute limmunologie implique ldification dune barrire entre lextrieur et lintrieur ; et cest bien de barrire de protection et de dfense dont parle limmunologie.

    Nous allons voir que ces barrires nexistent que dans lesprit du spcialiste en immunologie, et, que dans le monde rel, ces fameuses barrires ne sont que des surfaces dchanges rciproques et alternatives.

  • Notion de barrires de protection et de dfense

    1. Les trois barrires physiques de limmunologiste

    Tous les traits dimmunologie nous parlent de trois barrires ayant le pouvoir de faire barrage toute intrusion trangre et de repousser ce qui nous mettrait en danger.

    La premire barrire est la peau et les muqueuses qui tapissent toutes nos cavits ouvertes sur le monde extrieur : digestives, respiratoires, urognitales.

    La deuxime barrire est constitue de cellules situes sous la peau et les muqueuses dans le tissu conjonctif et reprsentes par les cellules macrophages et les cellules NK (grands lymphocytes), entre autres.

    La troisime barrire est reprsente par les anticorps scrts par les lymphocytes B du sang (une famille de globules blancs). Prcisons que seule cette dernire barrire est stimule par les vaccinations ; cest la plus profonde, celle qui intervient en dernier, et qui a besoin des deux autres pour fonctionner.

    Ces trois barrires reprsentent les trois grands obstacles que tout microbe, entres autres, devra surmonter pour nous atteindre en profondeur et nous rendre malade, selon la thse officiellement enseigne dans les facults. Prenons dj conscience que les vaccinations ne concernent que la troisime barrire et impliquent donc

  • que les deux premires barrires naient pas rempli leur rle pourtant si fondamental comme nous le verrons tout lheure. Mais ces trois barrires, ne concernent que le corps physique. Limmunologie travaille sur un corps sans esprit, dpourvu de psychisme ; a-t-on dj vu un homme sans psychisme, sans conscience dtre, hormis le coma profond (et encore !) et la phase terminale de la maladie dAlzheimer ? Cest la sparation du corps et de lesprit en mdecine, qui est responsable dune telle aberration : dun ct les maladies de lesprit, de lautre les maladies du corps dont linfection fait partie.

    Nexiste-t-il pas dautres barrires situes plus en amont pour mettre le corps labri des dangers, par exemple viter de fuir un danger, de prendre froid ou de boire et manger nimporte quoi ?

    2. Les trois barrires neuro-psycho-motionnelles

    Limmunologie travaillerait-elle sur un homme dpourvu dintelligence et de sensibilit ? Les interactions entre le psychisme humain et la biologie humaine ont t tudi depuis dj bien longtemps (Freud, Yung, Dolto, etc.) et plus rcemment avec D. Anzieu ( Le moi peau ), Ciccone ( les enveloppes psychiques ), Varella ( Linscription corporelle de lesprit ), Dr Deepak Chopra ( Le corps quantique ).

    Le systme neurosensoriel ne nous informe-t-il pas, par le biais des cinq sens corporels, des situations dangereuses pour notre sant : la vue des aliments, les

  • odeurs ftides, le mauvais got qui nous fait recracher, etc. ?

    Le systme motionnel, vritable paravent, nous fait fuir, ou rejeter ce qui risque de nous mettre en danger.

    Le systme psychique rationnel et la conscience nous ont permis de fonder les notions dhygine qui, elles seules, ont fait reculer nombre de maladies et dpidmies. Le systme psychique nest-il pas prendre en compte dans la protection et la prvention des maladies infectieuses ?

    Un neurophysiologiste de rputation internationale, Antonio R. Damasio, a crit dans Le sentiment mme de soi, corps, motion, conscience :

    Assez curieusement, les motions font partie intgrante de la rgulation que nous appelons lhomostasie. La conscience, comme lmotion, vise la survie de lorganisme, et senracine dans la reprsentation du corps. Lhomostasie est capitale pour comprendre la biologie de la conscience. Les motions ont trait la vie dun organisme, son corps pour tre prcis, et leur rle est daider lorganisme se maintenir en vie. La finalit biologique des motions est claire : ce sont de curieuses adaptations qui font partie intgrante des rouages qui assurent aux organismes la rgulation de leur survie. Les individus disposent dun moyen pour contrler la tyrannie omniprsente de lmotion : cela sappelle la raison. La conscience a t invente pour que nous puissions ressentir la vie. Le secret de son efficacit

  • rside dans le rapport effectif quelle tablit entre la machinerie biologique de la rgulation de la vie et la machinerie biologique de la pense. Antonio R. Damasio

    Limmunologie, en cartant dun revers de la main le psychisme et en lui tant ainsi toute intervention dans les rouages de la biologie du systme immunitaire, travaille-t-elle encore sur lHomme ?

    En refusant la notion de biopsychisme comme elle la fait depuis un sicle, ne fait-elle pas de nous des handicaps de lesprit ? Un corps humain a-t-il du sens sans le psychisme qui lanime, lui faire ressentir la vie, et lui permet de sadapter en permanence, y compris sur le plan immunitaire, grce lhygine invente par lesprit ? Notions dimmunit inne et dimmunit adaptative

    Comme toute spcialisation, plus limmunologie devient pointue moins elle a de points communs avec lobjet de son tude, lHomme, quelle semble perdre de vue dans sa globalit et en tant que sujet responsable. Cest comme un clou, plus il est pointu, moins il offre de surface en commun avec le bois dans lequel il va senfoncer

    Limmunologie officielle enseigne deux sortes dimmunit quelle qualifie dinne pour lune, et dadaptative pour lautre.

  • Limmunit inne est celle que nous possdons tous ds la naissance ; elle concerne les deux premires barrires physiques cites plus avant, plus quelques substances sanguines, comme le complment entre autres.

    Limmunit adaptative concerne les anticorps fabriqus par certains globules blancs du sang (lymphocytes B), tout au long de la vie, grce une interaction permanente avec limmunit inne, sans laquelle elle ne pourrait fonctionner. Cest cette immunit adaptative qui intervient donc la fin seulement de toutes les ractions immunitaires et est seule concerne par les vaccinations, dont certaines obligatoires, comme si nous tions tous immuno-handicaps.

    Cest la troisime et dernire barrire . Ne peut-on pas faire observer que cest tout notre systme immunitaire qui a une fonction adaptative ? La proprit essentielle de toute crature vivante nest-elle pas ce fabuleux pouvoir de sadapter, sous peine de maladies et de mort, au milieu extrieur sans cesse mouvant?

    Limmunit inne que tout tre humain possde ds la naissance, nest-elle pas le fruit de centaines de millions dannes dadaptation la vie terrestre que nous ont transmis nos prdcesseurs , et que nous utilisons ds notre premire respiration pour nous adapter nous aussi aux conditions qui nous sont imposes par le milieu extrieur ? Notre facult dadaptation ne serait-elle donc pas inne ? La distinction entre immunit inne et immunit adaptative a-t-elle du sens ? Limmunit inne ne concerne-t-elle pas lintelligence de la vie ? Mais elle

  • nest pas concerne par les vaccins. Serait-ce pour cela que la vaccinologie locculte entirement ? Voyons ce que dit Limmunologie gnrale , (ASSIM, 2 dition) au sujet de limmunit inne :

    La grande majorit des micro-organismes avec lesquels nous entrons en contact ne peuvent mme pas traverser les barrires constitues par la peau et les muqueuses. (Immunit inne.)

    (Les barrires de limmunit inne) sont dune importance primordiale en tant qulments indispensables toute rponse immunitaire adaptative !

    La rponse immunitaire adaptative, sans tre prcde par la rponse inne, ne peut se dvelopper !

    Presque tous les agents infectieux qui russissent traverser ces barrires et provoquer un dbut dinfection sont rapidement limins par les mcanismes de la rponse immunitaire inne avant toute apparition de symptmes apparents.

    Tout pathogne qui russit traverser les surfaces pithliales (peau, muqueuses) est immdiatement confront aux molcules de reconnaissance et aux cellules effectrices de limmunit inne.

    La plupart des infections sont limines de faon efficace par la rponse immunitaire inne et nentranent ni maladie, ni invalidation.

  • Aprs de tels loges extraits dun trait dimmunologie officielle, on reste perplexe, quand on sait que laiguille de la seringue qui inocule le vaccin, perfore et traverse par effraction les fameuses barrires de limmunit inne, si efficace et indispensable, lempchant ainsi de remplir sa si fondamentale fonction protectrice en la court-circuitant ! Dans de telles conditions, le vaccin peut-il vraiment tre efficace ? Est-il vraiment conforme la science ? Les anticorps produits dans les laboratoires artificiels ont-ils une relle efficacit en clinique humaine, dans le laboratoire de la vie?

    Lhydroxyde dAluminium, adjuvant de nombreux vaccins, pour augmenter artificiellement le taux danticorps dsir, nest-il pas ncessaire parce que justement limmunit inne a t compltement contourne, alors quelle est une tape indispensable pour que limmunit adaptative soit efficace ? De plus, la ncessit de recourir des adjuvants comme lAluminium ou le Mercure pour que le sujet vaccin produise un taux danticorps efficace, est en complte contradiction avec lenseignement transmis par la Facult de Mdecine.

    Cette dernire en effet, affirme quil est possible de faire disparatre la nocivit dun microbe (son pouvoir pathogne), tout en conservant son pouvoir protecteur (pouvoir immunologique). Or les traits dimmunologie (voir bibliographie) affirment que linoculation un animal de laboratoire, dun microbe qui lon a fait perdre son pouvoir de transmettre la maladie (pouvoir pathogne), ne permet pas cet animal de fabriquer un taux suffisant danticorps pour tre protecteur ; lAluminium est alors ncessaire. Ceci revient dire que

  • lon ne peut pas dissocier le pouvoir pathogne , du pouvoir immunogne ; on nous enseigne le contraire! Est-ce rassurant ? Ny a-t-il pas une contradiction conceptuelle majeure ? Un sujet vaccin est-il vraiment un sujet protg, avec en plus de lAluminium dont la haute toxicit pour le cerveau et les articulations a t reconnue ?

    Comment accepter lincohrence intellectuelle ? Dun ct, limmunologie nous dit que nous avons ds la naissance un systme de protection inne extrmement efficace reprsent par la peau, les muqueuses, le tissu conjonctif sous-jacent et des complexes molculaires dans notre sang ; dun autre ct, la vaccinologie nous affirme quil faut vacciner tout le monde ! Ce qui contredit la premire affirmation. Serions-nous tous, encore une fois, atteint du syndrome dimmunodficience congnitale gnralise?

    Notion de protection et de dfense

    Le systme immunitaire de Peter Parham (Stanford university), nous dit : Afin dassurer une future immunit protectrice, le systme immunitaire doit dabord livrer bataille contre le micro-organisme. Cette faon de formuler ltat de guerre latente, omniprsente et parfaitement invisible que reprsente la maladie infectieuse, est une conception unilatrale qui ne fait pas consensus. Le monde est-il rellement coup en de