Dossier de presse

VARIATIONS [sur un même thème]

Davide Balula, Dominique Blais, Jeremy Deller, Rolf JuliusEddie Ladoire, Rainier Lericolais, Elodie Lesourd, Arnaud Maguet

Exposition du 06.07 > 23.09.2017

Vernissage le mercredi 5 juillet à 19h

Elodie Lesourd, 振りきれた風景, 2017.(courtesy AkillsB) Acrylique sur MDF, 85,7 x 128 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Lily Robert, Paris.

Le projet

Si le lien étroit entre la musique et les arts visuels exis-te depuis longtemps (notamment à partir des années 1960 avec les avant-gardes, John Cage et le mouve-ment Fluxus, puis Andy Wharol), il est fascinant d’ob-server à quel point cette symbiose ne cesse d’opé-rer dans les pratiques artistiques actuelles.En échappant au visuel, de plus en plus d’artistes cherchent, en effet, à explorer le potentiel esthétique de l’écoute et du son. D’autres, en revanche, vont s’inspirer de la matérialité des formes et des différen-tes cultures musicales qui les sous-tendent (pochettes de disques, esthétique de concerts et de clips, codes vestimentaires...) pour créer une image culturelle re-nouvelée. L’exposition VARIATIONS [sur un même thème] explo-re les saisissements plastiques d’artistes de la scène contemporaine qui expérimentent les procédés du son et de la musique dans leurs multiples variations, leurs représentations mentales, collectives et socia-les. Comment rendre visible ce que l’on entend ? De quelle façon la musique peut-elle s’incarner dans des formes ? Cette introspection dans la sphère musicale enche-vêtre les sens et balaye les genres.De l’inframince ou de l’imperceptible à « l’hyperroc-kalisme » (concept créé par l’artiste Elodie Lesourd), les mouvements musicaux s’interpénètrent pour faire converger des réalités séparées et amplifier l’image que les cultures musicales populaires renvoient dans le champ des arts plastiques.Les artistes invités (parfois musiciens, producteurs, performeurs...) déjouent et rejouent les scènes artisti-ques en les rendant hystériques, comiques, iconiques, organiques ou poétiques.Cette incursion dans l’antre de la musique exhorte une esthétique sonore, plaçant le visiteur dans un écart, loin de ses repères attendus. « La musique est une chose trop importante pour la laisser à ceux qui pensent savoir la jouer.» L’artiste Arnaud Maguet, influencé par la sub culture musi-cale, cinématographique et littéraire des années 50 à nos jours, produit des œuvres aux axes multiples, entre sons optiques et visions sonores. De l‘encolla-ge sauvage d’affiches à l’effigie de fans hurlantes aux Pass all access démesurés, ses œuvres instaurent un silence des images tout en amplifiant une narra-tion commune. La légende ou icône musicale trouve ici écho dans les œuvres de Rainier Lericolais, ses portraits au lavis mixent les images et leurs représentations pour consti-tuer une nouvelle histoire collective. Combiner les phénomènes sociaux, les traditions po-pulaires et la musique constituent les éléments d’une œuvre multiforme chez Jeremy Deller. L’artiste par-

vient avec The history of the world à faire dialoguer des contextes musicaux apparemment éloignés : la house music et les orchestres de cuivre. Cette mise en relation d’éléments éloignés se re-trouve dans le film Mademoiselle / la chute d’Eddie Ladoire. L’artiste déplace ici le questionnement de nos pratiques d’écoute en tant qu’expériences mo-delées par les contextes sociaux et culturels et nous invite à revoir « La bande-son de notre vie ». Explorer les liens entre arts plastiques et arts sonores (punk, rock, métal...) ouvre également les voies de l’expérimentation de formes visuelles. L’artiste Elodie Lesourd questionne autant l’art que la musique. Elle s’intéresse avant tout à la réception du rock dans l’art contemporain, mais aussi à la fa-çon dont on documente et publie celui-ci. Entre pra-tique conceptuelle et peinture «hyperrockaliste», ses œuvres explorent les signes de l’image et de sa construction. Mais si le son devient matière à réflexion plastique, il s’apparente chez Dominique Blais à une recherche pour « rendre visible l’invisible ». Qu’il s’agisse des pro-priétés physiques d’un matériau, de courants élec-tromagnétiques ou encore de divers flux temporels ou sonores, ses installations (microphones, câbles, enceintes, platines vinyles) - qu’il nomme « l’univers du sound system » - fonctionnent comme des dispo-sitifs de révélation recréant une nouvelle matérialité de formes. Cette subtile hybridation entre arts visuels et création musicale se retrouve dans les œuvres de Rolf Julius. Sa pratique, proche de l’art minimal, requiert une dé-licate attention du regardeur-écouteur. Dans une es-thétique feutrée, ses sculptures deviennent paysages sonores plongeant ainsi le visible et l’audible dans une discrète alchimie. Parce que la musique est une matière organique qui vibre et oscille dans des fluctuations multiples, elle génère chez l’artiste Davide Balula une nouvelle mu-sicalité de l’espace où les éléments naturels cohabi-tent avec les instruments sonores pour une partition du silence. VARIATIONS [sur un même thème] se pense et se vit comme une vibration physique où l’espace musical et visuel se partage autant dans l’absence que dans la présence sonore des œuvres. Texte et mise en œuvre de l’exposition : Karine Mathieu, Chargée de mission de la mise en œuvre du projet du centre d’artCommissariat : Magali Gentet, responsable du centre d’art contemporain

Les oeuvres de l’expositionSélection

Davide Balula

Davide Balula, Urtica, 2004. Installation, pieds de micro, néons, orties, dimensions variables. Courtesy de l’artiste et galerie Frank Elbaz, Paris.

Dominique Blais

Dominique Blais, Transmission, 2008-2009. Meubles Rack 19’, lecteur CD, amplificateur, câbles,CD audio. Dimensions variables. Photo : Laurent Lecat. Courtesy de l’artiste et galerie Xippas, Paris.

Dominique Blais, Sans titre (Melancholia) [wifona],2016. Disque vinyle, tourne disque, câbles. 180 x 40 x 40 cm. Photo : Frédéric Lanternier. Courtesy de l’artiste et galerie Xippas, Paris.

Jeremy Deller

Jeremy Deller, The History of the World, 1997. Peinture murale, 300 x 700 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Art:Concept, Paris.

Rainier Lericolais

Rainier Lericolais, Johnny Cash, 2006. Lavis d’encre sur papier, 88 x 68 cm hors cadre, 91 x 71 cm encadré. Courtesy de l’artiste et Fonds Départemental d’Art Contemporain de l’Essonne,

Domaine Départemental de Chamarande.

Rolf Julius

Rolf Julius, Stonefield A, 2009. 29 haut-parleurs, poussière de pierres, lecteur MP3, câbles, audio, 43 x 43 x 3 cm. Courtesy galerie Thomas Bernard - Cortex Athletico, Paris

Rolf Julius, For the clouds (fishes), 2008. Haut-parleur, câbles, pigments bleus, lecteur MP3, dimensions variables. Courtesy galerie Thomas Bernard - Cortex Athletico, Paris.

Eddie Ladoire

Eddie Ladoire, Mademoiselle / La chute, 2011. Film, 8’10’’. Courtesy de l’artiste.

Elodie Lesourd

Elodie Lesourd, White light, 2008. Acrylique sur MDF, 167,4 x 117,8 cm. Collection particulière.

Elodie Lesourd, Diagonal Science Series (KSCOPE 145/HALO 28v), 2016.

Graphite, encre, stickers sur papier, 40 x 50 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Lily Robert, Paris.

Elodie Lesourd, Diagonal Science Series (SPIN031/HH666-176), 2016. Graphite,encre, stickers sur papier, 50 x 50 cm.

Courtesy de l’artiste et galerie Lily Robert, Paris.

Arnaud Maguet

Arnaud Maguet, Banshees, 2008. 10 impressions offset quadrichromie, 80 x 60 cm chaque. Courtesy de l’artiste et galerie Sultana, Paris.

Arnaud Maguet, Reconstitution 2 (A Hard Days Night), 2013. Perruques, bois, papier aluminium, ventilateur, plexiglas, fil. Courtesy de l’artiste et galerie Sultana, Paris.

Textes et articles de presse (Sélection)

Davide Balula

Dominique Blais

Jeremy Deller

Rolf Julius

Eddie Ladoire

EDDIE LADOIRE.Texte de Charlotte Laubard.

« Nous proposons d’écouter le monde comme une vaste composition musicale - une com-position dont nous serions en partie les auteurs » : cette profession de foi du théoricien et compositeur Raymond Murray Schafer est à la base du concept de « paysage sonore » qu’il développa à partir des années 1970. Les soundscapes incluent aussi bien des environ-nements existants que des constructions plus abstraites liées à la composition et au mon-tage sonore.

On retrouve dans la pratique artistique d’Eddie Ladoire une même appréhension holistique de l’élément sonore : en tant que phénomène physique et sensoriel, en tant qu’élément constitutif d’un environnement, et comme support d’énonciation et de narration. La plu-part de ses créations suivent une même méthode : il s’agit de sons prélevés sur des sites (échos, vibrations, écoulements), d’autres plus immédiatement identifiables tels que des conversations, des mouvements du corps, des gazouillis, aboiements, moteurs de voiture… – avec des compositions plus abstraites qui trahissent la formation musicale électroacousti-que de l’artiste. Si on reprenait la terminologie de Murray Shafer, il y a les sonorités maîtres-ses ou toniques (keynote sounds) qui jouent le rôle de fond sonore. Dans la pièce Squelette présentée au théâtre du Grütli à Genève en 2009, c’est le souffle de la houle, le roulis des bateaux et les cris des mouettes. Bien que notre perception est conditionnée par ces bruits, nous n’en prenons conscience que s’ils s’arrêtent, ou si ils sont décontextualisés comme ce fut le cas dans le couloir du Grütli. Les signaux sonores (signal sounds) tiennent le rôle de figures, ils renvoient à autre chose qu’eux-mêmes : des bruits de pas, une femme qui chuchote, une porte de voiture qui claque, des cris d’enfants qui jouent, que Ladoire a en-registré depuis un appartement vide de la Cité Frugès construite par Le Corbusier à Pessac (Intimités, 2011). Et enfin des marqueurs sonores (soundmarks), sons familiers qui font partie du paysage mais qui en indiquent ses spécifités locales, comme le roucoulement entêtant de la tourterelle turque dans la bande sonore de la Cité Frugès – oiseau qui a colonisé mas-sivement le sud de la France depuis quelques décennies.

Les pièces sonores d’Eddie Ladoire sont souvent restituées sous la forme d’installations : in situ dans le cas de la Cité Frugès à Pessac ou à l’Epi Condorcet à Rennes (2008), avec des haut-parleurs placés à différents points du lieu. Ainsi spatialisé, le son devient immersif et incite celui qui en fait l’expérience à se déplacer. Une étrange équation perceptuelle se joue ente les sons qui apparaissent, disparaissent, et les mouvements du corps du public. On prend non seulement conscience de sons si habituels qu’on ne les entendait pas, mais on (re)découvre aussi l’espace qui les produit. Les ajouts d’éléments abstraits de la com-position électroacoustique renforcent l’impression de schize : l’espace est sculpté acousti-quement et devient le protagoniste d’une fiction. Le montage fragmenté et les superposi-tions phoniques renforcent l’impression de vivre une réalité pour le moins instable, à la fois familière et étrangère.

Ce déplacement met en exergue la centralité du sujet percevant – à la fois spectateur, auditeur, acteur, et auteur - dans les dispositifs perceptuels de Ladoire. Pour l’artiste, il ne s’agit pas seulement de travailler le son en tant que phénomène physique et acoustique, mais de déplacer le questionnement sur nos pratiques d’écoute en tant qu’expériences modelées par les contextes sociaux et culturels, et par notre mémoire…

« La bande-son de notre vie »… cette expression populaire traduit assez justement l’impor-tance de la musique et des sons de notre quotidien dans la formation de notre subjectivité. C’est le cas des différents épisodes de cette histoire d’un couple que l’artiste a choisi de raconter depuis quelques années sous la forme de vidéos ou d’installations sonores sous le titre de Mademoiselle. Le second opus, un film composé d’un long plan-séquence de 45 minutes, raconte le moment de la séparation du couple durant un concert live. Ladoire a fait en sorte que les actions des deux personnages soient indexées sur la partition musicale jouée en directe par le groupe de métal/rock progressif Year Of No Light. Un renversement s’opère et les deux protagonistes semblent devenir les auteurs de la composition, une bande-son qui restera à jamais gravée dans leur (notre) mémoire…

Rainier Lericolais

Elodie Lesourd

• Agnès Violeau – Traces, ed. Casino Luxembourg

• France Culture, Aude Lavigne – Février, interview radio

Arnaud Maguet

Curriculum Vitae(sélection)

Davide BalulaDavide Balula est né en 1978.Il vit et travaille à Paris et à New-York.www.galeriefrankelbaz.com/9/davide-balula/

Davide Balula est représenté par la galerie Franck Elbaz, Paris.

Expositions personnelles

2017 Museo de Arte, Université Nationale de Colombie, Bogota. Gagosian Gallery, Rome. Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles.2016 Broken Thing Float Faster, François Ghebaly Gallery, Los Angeles.2015 Davide Balula, Gagosian Gallery, Athènes. Davide Balula : A light to repeat () on a wall, Alison Jacques Gallery, Londres. A journey through you and the leaves, galerie frank elbaz, Paris.2014 Davide Balula : Ember Harbor, Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles.

Expositions collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. 14e Biennale de Lyon, Mondes flottants, La Sucrière / MAC Lyon, Lyon. PARIS TEXAS, curated by Paul Galvez, galerie frank elbaz, Dallas.2016 Expérience sonore, Musée d’Art moderne, Troyes. Le Temps de l’audace et de l’engagement – De leur temps, IAC, Villeurbanne. Everybody is crazy but me, Maison Particulière, Bruxelles. 2015 The Housebreaker (Burglar), curated by Gaël Charbau, The Latvian Centre for Contemporary Art, Riga. Imaginarii, curated by Francesco Stocchi, Fondazione Carriero, Milan. Prix Marcel Duchamp, Carré d’Art-Musée d’art contemporain, Nîmes. Chromophobia, Gagosian Gallery, Genève. Quiet Tremors, Kate Werble Gallery, New York

Dominique BlaisDominique Blais est né en 1974.Il vit et travaille à Paris.www.xippas.com/fr/artists/domique-blais/

Dominique Blais est représenté par la galerie Xippas, Paris.

Expositions personnelles

2015 La clé de voute, le Cryptoportique, Reims. La Pierre angulaire, le Cellier, Reims.2014 Chapitre II - espace 2, galerie Xippas, Paris.2013 Fade Out, galerie Xippas, Paris. Les Grands Verres, Mac/Val, Vitry-sur-Seine. 35/39, Vitrine de la Maison du peuple, Clichy. MEPIC, Esam Caen/Cherbourg.2012 Mécanique du Temps Présent, Joyce Gallery, Pekin. BF15, centre d’art contemporain, Lyon. L’Ellipse, galerie de l’Ecole des Beaux-Arts, Le Mans.2011 Solaris, Le Transpalette, Bourges.2010 Aposiopesis, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. En aparté, FDC Satellite, galerie Filles du Calvaire, Bruxelles. Inhale-Exhale, centre d’art contemporain Passages, Troyes. L’Ellipse, Frac des Pays de la Loire, Carquefou.

Expositions collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. 2015 Vacarmes, La Maison des Arts, Malakoff. En filigrane, galerie Nicolas Silin, Paris. The World’s Largest Make Believe Ballroom, galerie NaMiMa, ENSA, Nancy. Bricologie, la souris et le perroquet, Villa Arson, Nice. Les narrations de l’absence, Musée d’Aquitaine, Bordeaux. Lage egal #tabs, Temporary artist’s book shop, Lage Egal Raum Für Aktuelle Lunst, Berlin. Mobilis in Mobile, Abbaye de Saint-Florent-Le-Vieil.

Jeremy DellerJeremy Deller est né en 1966.Il vit et travaille à Londres.www.galerieartconcept.com/fr/artis-te/jermey-deller/

Jeremy Deller est représenté par la galerie art:concept, Paris.

Expositions personnelles

2017 Jeremy Deller : The Battle of Orgreave, Woodhorn Museum, Ashington/UK. We’re here because we’re here, traveling exhibition in the UK. Jeremy Deller : Video Works, MOCA, Cleveland. I’ll take your brain to another dimension (projection), 5ème festival de danse Pharenheit, FRAC Normandie Rouen.2016 The Infinitely Variable Ideal of the Popular, Azkuna Zentroa, Bilbao. The Infinitely Variable Ideal of the Popular, Fundaciòn Proa, Buenos Aires.2015 The Infinitely Variable Ideal of the Popular, University Museum of Contemporary Art, Mexico. The Infinitely Variable Ideal of the Popular, CA2M, Madrid. IHME Contemporary Art Festival, IHME Days, Helsinki. Do Touch, IHME Contemporary Art Festival, Helsinki.

Expositions collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. La timidité des cimes, 49 Nord 6 Est - FRAC Lorraine, Metz. Public View, Bluecoat, Liverpool. Skulptur Projekte Münster 2017, Münster. People never notice anything, Guest Projets, Hoxton/UK. North : Identity, Photography, Fashion, Open Eye Gallery, Liverpool. 2016 The Infinite Mix, Contemporary Sound and Image, Hayward Gallery, The Store, London. Fiesta Mobile, part of High Line Channel 14, High Line Art, New York. Metatextile : Ruptured narratives, exchanged values, Edel Assanti, Londres.

Rolf JuliusRolf Julius est né en 1939.Il est mort en 2011.www.galeriethomasbernard.com/fr/artistes/oeuvres/2489/rolf-julius/

Rolf Julius est représenté par la gale-rie Thomas Bernard Cortex Athletico, Paris.

Expositions personnelles

2017 Red (Inside), centre d’art Château Chasse-Spleen, Moulis en Médoc. Musica in a Corner, galerie Thomas Bernard Cortex Athletico, Paris.2016 Musik ist überall. Werke 1979-2010. Förderkoje Junge Klangkunst, Kunsthalle Wilhelmshaven, Wilhelmshaven.2015 Music for the Eyes, galerie Thomas Bernard Cortex Athletico, Paris. Unendlich, galerie Kehrer, Berlin. Small Music, Les Bains-Douches, Alençon. Lullaby for the Fishes, Rumpsti Pumsti, Berlin.2014 Sculpteur sonore, L’orangerie des Musées de Sens, Sens. Franck Eon - Rolf Julius, galerie Thomas Bernard Cortex Athletico, Art Brussels, Bruxelles.

Expositions collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Où sont les sons ?, La Centrale, Bruxelles. Entre limites / Zwischen grenzen, MACO, Oaxaca, Mexique.2016 Rolf Julius, Daniel Romero, Mathieu Kleyebe Abonnenc, hTH, CDN, Montpellier. Gelbe Musik. Works, notes and photographs from the archive of Ursula Block, galerie Mathew, Berlin. The Past is the Past, galerie Thomas Bernard Cortex Athletico, Paris. Das Kaptial. Schuld-Territorium- Utopie, Hamburger Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin. A Thousand Horsepower, Can Trinxet Factory, Barcelone. La vie des oeuvres, ESBA, Nîmes.

Eddie LadoireEddie Ladoire est né en 1975.Il vit et travaille à Saint-Maixant.www.eladoire.free.fr/

Expositions personnelles et collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos.2016 Tracking song, centre d’art de Bagneux. OOOL, Sound Experience, Kunsthalle, Mulhouse. Intimité n°5, Centro de Arte Contemporaneo, Buenos Aires.2015 Beyound the sound, Hong Kong.2014 Bad news from the star, Fabrique Pola. Bègles. Mountains..., Oloron Sainte Marie. Sound by the river, FIAC, Berges de Seine, Paris.2013 Vostok, cabine d’écoute. Paysages Chroniques, Les Carmes / Les Champs Magnétiques, Langon. Chill out, Centre d’Art de Genève, Festival Electron, Genève. Frugès, Artothèque Les arts au mur, Pessac.2012 Knife show – Performance live, Frasq de Gentilly. Pas à Pas – Parcours sonore dans la ville d’Eysines et performance live dans l’église, Eysines. Paysages Sonores – Parcours sonores géolocalisés et performance live dans les parcs des coteaux, biennale PanOramas, Cenon et Bassens. Daralradjin poplar zwervend, installation sonore et bande son pour un film de Nicolas Moulin, Centre Culturel des Carmes, Langon.2011 Mademoiselle... (Piano/ Piano), Le Bon Accueil, Rennes. Rupture mon amour, Maison des Arts, Malakoff. Vostok – cabine d’écoute, Musée de l’air et de l’espace, Le Bourget.

Rainier LericolaisRainier Lericolais est né en1970.Il vit et travaille à Paris et Bordeaux.www.galeriefrankelbaz.com/72/rai-nier-lericolais/

Rainier Lericolais est représenté par la galerie Frank Elbaz, Paris.

Expositions personnelles

2016 Musique expérimentale castelroussine, Ecole municipale des beaux-arts, Châteauroux.2015 Rainier Lericolais, Editions Eric Linard, Le Val de Nymphes, France. 2014 Fossiles, galerie Frank Elbaz, Paris.2013 Rainier Lericolais, Fondation La Borie en Limousin, Solignac.2012 Volume 4, Frac Limousin, Limoges. Sérendipité, galerie Frank Elbaz, Paris.2011 Abstracks, Confort Moderne, Poitiers.2010 Rainier Lericolais, Domaine départemental de Chamarande, Chamarande. Intangible, Ecole régionale des beaux-arts, Rouen. Scannogramme, Clockwork Gallery, Berlin. Lam, bruits de fond(s), galerie Net Art, musée d’Art moderne Lille Métropole, Lille

Expositions collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Agora, Galerie R-2, Paris.2016 L’Esprit du Bauhaus, Les Arts décoratifs, Paris. Animal on est mal, Frac Ile-de- France, Paris. Fondu enchaîné, Frac Aquitaine, Villa Ducontenia, Saint-Jean-de-Luz.2015 Fantômes dans la Machine, Frac Limousin, Limoges. Amphisbène, Kuntverein Bitcherland Artopie, Meisenthal. The World’s Largest Make Believe Ballroom, Galerie Namima, Nancy. Les Belles Images, Eglise des Jacobins - Frac Aquitaine, Agen.

Elodie LesourdElodie Lesourd est née en 1978.Elle vit et travaille à Paris.www.elodielesourd.com

Elodie Lesourd est représentée par la galerie Lily Robert, Paris.

Expositions personnelles

2017 Disperari, galerie L&V, Dijon.2016 Aniline Black, centre d’art contemporain/Passages, Troyes. Lazarus, Zombie, Elvis, galerie Lily Robert, Paris.2015 The Oracular Illusion, Casino Luxembourg, Forum d’art contemporain, Luxembourg.2014 Eleventh Walk, Project Room, Le Quartier, Quimper. Comfort is Being Sad, Standard Deluxe, Lausanne. Epiphyte, Vitrine, FRAC Ile-de- France/Le Plateau, Paris.2013 Musical Perforation, galerie Olivier Robert, Paris .2011 Modern Escapism, galerie Olivier Robert, Paris. Elodie Lesourd, Farah Atassi, Les Eglises, centre d’art contemporain, Chelles.

Expositions collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Peindre, dit-elle (chap.2), Musée des Beaux-Arts, Dole. Lucifer Rising, Monument Historique Hôtel de Vogüé, Dijon.2016 Freux Follets, BBB centre d’art contemporain, Toulouse. Julian Dashper & Friends, Ps projectspace, Amsterdam. Lucite, Musée départemental d’art contemporain, Rochechouart.2015 Un mural, des tableaux, FRAC Ile-de-France/Le Plateau, Paris. La vie de château, Musée départemental d’art contemporain, Rochechouart. Il faut maintenant construire le monde, FRAC Poitou- Charentes, Angoulême. Furiosité, galerie Frédéric Lacroix, Paris.

Arnaud MaguetArnaud Maguet est né en 1975.Il vit et travaille à Nice.www.galeriesultana.com/artists/ar-naud-maguet

Arnaud Maguet est représenté par la galerie Sultana, Paris.

Expositions personnelles

2017 Les Epouvantails aux alouettes, Musée des Beaux-Arts,Reims.2015 On dirait le sud, Musée des Beaux-Arts, Toulon. Dérive Sonique X, festival Villette Sonique, Paris.2014 Nouvelles sèches de l’Interzone, centre d’art Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer. Le Psychédélisme est-il mort ou vivant ?, Le Cartel, Friche Belle de mai, Marseille. Au hasard (sur la route), centre d’art Bastille, Grenoble.2013 La Dernière torpille, galerie des musées, Toulon. In My Room, La Fabrique & Croix Baragnon, Toulouse. La Nostalgie, Camarade !, galerie Sultana, Paris.2012 Collection Amplifiée, Musée départemental d’art contemporain, Rochechouart.2011 33 Révolutions par minute, Centre Pompidou, Paris. La Scène, Le Confort Moderne, Poitiers.2010 Back to La Tomate, Studio Kenzo Onoda, Maebashi, Japon. La Scène, Printemps de Septembre, Toulouse. Spleen le Jeune, galerie Sultana, Paris. Docteur Lo-fi & the Remix, galerie du Musée, Toulon.

Expositions collectives

2017 Variations sur un même thème, Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. La Doublure, Villa Arson, Nice.2016 Désahabillez-moi ! Les costumes de la pop et de la chanson, CNCS, Moulins. On connaît la musique, Verrerie de La Rochère - FRAC Franche-Comté, Passavant-La- Rochère.

InstitutionsLe Parvis Scène Nationale - Centre d’art contemporain

Le centre d’art contemporain du Parvis est un espace à part dans le paysage artistique français. Intégré à la Scène nationale éponyme et implanté dans un centre commercial Leclerc depuis prés de 40 ans, Le Parvis centre d’art est un des tous premiers lieux dédié à la création contemporaine en France et en Midi-Pyrénées. Ces différentes spécificités en font un des lieux les plus atypiques du territoire national.Le nouveau centre d’art contemporain du Parvis, inauguré le 16 janvier 2014 avec une exposition de Michel Blazy, déploie ses surfaces d’exposition sur 300 m2 et profite d’une belle hauteur sous plafond de 4m50. Avec ce nouvel espace, Le Parvis centre d’art contemporain continue à se penser comme une fabrique d’imaginaires où la création la plus actuelle s’exprime en toute liberté.Son projet artistique s’appuie sur “L’esprit des lieux”, autrement dit, sur la multiplicité des enjeux qui le traversent : les pratiques populaires, l’hybridation des disciplines artistiques, le monde rêvé , le monde réel, le rapport au vivant, le paysage et l’architecture. L’action en direction des publics est, par ailleurs, une préoccupation majeure du centre d’art.Innovante et conviviale elle place l’artiste au cœur de son projet et propose aux publics de vivre la création dans le partage, l’expérimentation et l’originalité.Parmi les artistes exposés depuis prés de 40 ans on trouve : Erik Diteman, Alain Séchas, Atelier van Lieshout, Franck Scurti, Xavier Veilhan, John Armleder, Bernard Frieze, Claude Lévêque, Claude Closky, Pierre Joseph, Christophe Drager. Plus récemment Jean-Luc Verna, Lida Abdul, Djamel Ta-tah, Mounir Fatmi, Anita Molinero. Enfin, Jacques Lizène, Arnaud Labelle-Rojoux, Dora Garcia, Les frères Chapuisat, Botto & Bruno, Damien Deroubaix, Myriam Mechita, Philippe Mayaux, Gisèle Vien-ne, John Cornu, Simon Boudvin & Vincent Ganivet, Marnie Weber, Pierre Malphettes, Julien Salaud, Lionel Sabatté, Michel Blazy, Céleste Boursier-Mougenot, Jérôme Zonder, Berdaguer & Pejus, Céline Cléron, Claire Tabouret, Nina Childress, Philippe Quesne, Philippe Ramette, Jean-Xavier Renaud...

Le Parvis Scène Nationale Tarbes Pyrénées – Centre d’art contemporain reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, du Conseil Général des Hautes-Pyrénées, du Grand Tarbes, de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditérranée, du GIE du Méridien Ibos.Le Parvis centre d’art contemporain est membre de l’association DCA et du réseau Air de Midi - Art Contemporain en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon et du LMAC, Laboratoire des Médiations en Art Contemporain de Midi-Pyrénées.

Autour de l’exposition VARIATIONS (sur un même thème)

Pour les scolaires

> La visite d’exposition et son atelier de création : « Lutherie sauvage pour concert domestique » S’emparer du lampadaire, du pomeau de douche, des cuiilers et des fourchettes, de la bassine d’ea et des vieilles casseroles, pour les transformer en d’incroyables instruments de musique ! Les élèves apprendront aussi à mixer et amplifier tous les sons issus de cette l»utherie sau-vage» pour produire, à l’issue de l’atelier, un formidable concert. > Primaires, collèges, lycées - Durée : 2h

> La conférence histoire de l’art : « Art, rock, pop et subculture »Les liens entre plastiques et musique pop débutent avec Andy Warhol. Dès 1963, le Double Elvis fait figure de sym-bole : rêve américain, invasion culturelle, sérialité, mise en joue, tout y est ! Un an plus tard Lou Reed rencontre John Cage et Warhol invente le Velvet Underground. Il lance ainsi une tendance qui ne faiblira pas jusqu’à aujourd’hui : la pluridisciplinarité.> Cycle 3, collèges, lycées - Durée : 1h

> Le Café artistique : « La musique s’affiche »Le concert ne va pas sans son affiche ! C’est à la concep-tion et à la réalisation de posters «qui déchirent» que les élèves sont invités à réfléchir et à oeuvrer dans le cadre de ce Café artistique. Un graphiste spécialiste du genre en dévoile toutes les phases de création, de la conception à l’impression, et à sa diffusion dans l’espace public. > collèges, lycées - Durée : 2h

Pour les familles et les groupes en hors-temps scolaire

> La visite d’exposition et son atelier de création «Lutherie sauvage pour concert domestique »Petits et grands découvrent ensemble une exposition et participent conjointement à un atelier de création originale, expériences irremplaçables pour une approche conviviale des oeuvres d’art. Cette fois-ci nous produirons un incroyable concert de bruits amplifiés par des instru-ments de musique fabriqués à partir de simples objets du quotidien !De 7 à 99 ans – Durée : 2h.- mercredi 19 juillet - 10h30-12h - mercredi 26 juillet - 10h30-12h - mercredi 16 août - 10h30-12h- mercredi 23 août - 10h30-12h- mercredi 13 septembre - 14h30-16h- samedi 23 septembre - 14h30-16h

> Les petits déjeuners histoire de l’art : l’art et la musique Autour d’un panier de croissants et d’une sélection d’ima-ges représentant les plus belles œuvres du patrimoine universel et de livres spécialisés, les enfants découvrent des récits simples et vivants relatant la vie des artistes et les grandes thématiques de l’histoire de l’art. Cette fois ci nous découvrirons l’importance de la musique dans la création plastique - ou comment et pourquoi les artistes se sont servis de la musique pour créer - et cela depuis les premiers temps avec les hommes Préhistorique !De 7 à 99 ans – Durée : 1h.- vendredi 21 juillet - 10h-11h- vendredi 28 juillet - 10h-11h

Pour le tout public

SOIREE VARIATIONS VENDREDI 15 SEPTEMBRE Rendez-vous au STUDIO du Parvis> La conversation d’Elodie Lesourd C’est le rendez-vous à ne pas manquer ! Sous forme de débat partagé avec le public, l’artiste et son invité (une personnalité du monde de l’art... ou pas !) conversent en toute convivialité des différents aspects du travail de l’ar-tiste et de l’exposition présentée au Parvis.> 19h-20h30> Concert Eddie Ladoire et Rainier Lericolais : Gekrümmte PoesieLes deux artistes jouent une musique faite de collages, de voix, de bruits, de musiques extraite de bande originales du cinéma, de la radio, de sons concrets...> 20h30-21h

Informations pratiques

Le Parvis, centre d’art contemporainCentre MéridienRoute de Pau65420 Iboswww.parvis.net

Magali GentetResponsable du centre d’art et commissaire des expositionsmagali.gentet@parvis.net

Karine MathieuChargée de mission de la mise en oeuvre du projet du centre d’artkarine.mathieu@parvis.net

Catherine FontaineService des publics Iboscentredart@parvis.net - 05 62 90 60 82

Horaires d’ouverture Du mardi au samediDe 11h à 13h et de 14h à 18h30Horaires modulables pour les groupesEntrée libreFermé les jours fériés

Scolaires et autres groupesVisites et ateliers adaptés aux niveaux des classes et des groupesUniquement sur réservationExpositions et activités gratuites

Pour venir au centre d’art du Parvis à Ibos

En voiture : Depuis Toulouse : Autoroute A64, sortie 12. Après l’échangeur, au premier rond-point : suivre direction Le Parvis scène nationaleDepuis Pau : Autoroute A64, sortie 12. Après l’échangeur, au premier rond-point : suivre direction Le Parvis scène nationale

En avion : Paris Orly Ouest / Tarbes Lourdes Ossun (2 fréquences par jour avec Air France) Paris Orly Ouest et Paris Charles de Gaulle / Pau Uzein (8 fréquences par jour avec Air France)

En bus depuis Tarbes centre : Place Verdun - ligne de Bus Alezan n°6 - Ibos centre commercial