verticilliose de~ la.~·~tomate
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I.rl F.L U[NU E""~:: ~'LD E~S '~ çQNP)IJ.Q,N,S ~~jP :EtiYJJUJJ1HIDl.~Jil
SUR">'[AfWrANIF~STATION;::~DES"_SY~'PTOMES'~~nE'":lA
VERTICILlIOSE"" DE~" LA.~"·~TOMATE
HER1TIER C. ORSTOM
•••••
•
1 N T R 0 DUC T ION~
Obtenir des variétés nouvelles, résistant aux maladies,
répondant aux exigences du climat et des modes de cultures,
aux contraintes de commercialisation; les axes de recherche
sont multiples et les tests, tant qualitatifs que quantitatifs,
ne sont jamais assez nombreux.
De telles recherches ne sauraient se faire dans une tour
d'ivoire.
Aussi les grands centres de recherche entretiennent des liens
étroits et collaborent ensemble pour mener à bien leurs expé
rimentations et multiplier les chances de réussite.
L'ORSTOM de Montpellier possède un département de phytopatho
logie tropicale placée sous la direction de Monsieur BOISSON.
Actuellement, deux maladies sont les pôles de recherche:
la Fusariose et la Verticilliose.
Le thème de ce rapport porte plus particulièrement sur l'étude
de l'influence des conditions d'environnement au niveau de la
manifestation des symptômes de la Verticilliose.
Ce travail a été effectué avec l'aimable collaboration de l'INRA
de Montfavet et le centre de recherche de VILMORIN à Ledenon,
qui ont bien voulu mettre à notre disposition personnel et
installations.
Je tiens tout particulièrement à remercier toutes les personnes
qui m'ont encadrée lors de ce stage qui a été pour moi une
expérience très intéressante et bénéfique.
Je remercie donc tout d'abord, Monsieur BOISSON qui a bien voulu
m'accueillir au sein de son laboratoire de recherche, ainsi que
toute l'équipe qui a travaillé avec moi pendant ces trois mois
de stage.
Je remercie aussi personnellement, Monsieur LATERROT de l'INRA
et son technicien, ainsi que Madame JACQUET et sa technicienne
de chez VILMORIN pour leur aide et collaboration lors de l'essai
trilocal •
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1/ ŒNERALllES SUR L\ VERTICILLIOSE DE lA m1A'IE
ET SON AŒNT PATHOŒNE
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11
1-1 RE PARTITION ŒOGRAPHIQUE
Les verticillioses sont des maladies vasculaires ou dites
de flétrissements (les wilts en Anglais). Elles sont ren
contrées sous toutes les latitudes mais sévissent plus par
ticulièrement dans les régions à climat méditerranéen.
La répartition géographique est la suivante : Europe,
Amérique du Nord, Afrique du Nord, une partie de l'Amérique
du Sud, URSS et Australie (Schnathorst, 1981 - Lahlou, 1983
Hadisutrisno, 1987).
La verticilliose a été décrite pour la pre~ière fois sur
tomate dans l'état de l'Ohio par Brian en 1925 (in Hadisutrisno 1
1987 ).
1-2 lES PLAN'lES HOlES
Le nOffi~re de plantes hôtes, ligneuses ou herbacées, suscep
tibles d'héberger les \/erticillium, a été estimé à environ trois
cents espèces par Wilhelm (in Kranz et al, l~g1) en 1981
- des plantes ligneuses pérennes : olivier, amandier,
abricotier,
- des plantes herbacées : pOmITle de te~re, tor~te,
aubergine, piment, tabac Ciolanacées) ; tournesol
«(omposées) ; melon, concombre, pastèque (~curbitacées)
luzerne (légumineuses) ; géranium ~raniacées) ;
menthe (tabiées) ; cotonnier (~lvacées) ; etc •••
- des espèces sauvages ainsi que de nombreuses adventices
des grandes cultures (Lahlou, 1983).
Les~ospermes sont indemnes de verticil11ose. Chez les
Angiospermes, la ~jorité des ~nocotylédones sont des plantes
non hôtes du ~rticillium mais on appellera "porteurs sains"
certaines plantes telles l'orge, le blé, qui peuvent héberger
le champignon sans pour autant extérioriser de symptômes relatifs
à la maladie (Krikun,1976 cité par Lahlou, 1983).
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1-) lES SYMPTCMES
Les symptômes de la verticilliose sont variables selon les
conditions du milieu, les plantes hôtes et le pouvoir patho
gène des Verticillium (Green, 1981).
Une plante de tomate infectée par le Verticillium donne des
modifications morphologiques, physiologiques et anatomiques
(Rouambapi9i )
Les premiers symptômes visibles seront les jaunissements et
la chute des cotylédons, le champignon progressant du bas vers
le haut de la plante. Puis, apparattront alors, les jaunisse
ments et nécroses des feuilles qui pourront aboutir à la chute
des feuilles. (planche 1)
Cette maladie vasculaire se traduit donc par un flétrissement
important des plantes atteintes. L'observation d'un ralentis
sement de la croissance, notamment au niveau du premier entre
noeud, sera aussi un symptôme bien qu'il ne soit que transi-
toire.
La pénétration du \lertici11ium s'effectue par le système raci
naire de la plante. Le champignon, après avoir traversé les
tissus corticaux et l'endoderme, se localise au niveau des
vaisseaux du xylème.
En sectionnant la tige longitudinalement, le brunissement
apparatt de façon continue ou discontinue, dans les vaisseaux
conducteurs.
La formation de tyloses, gel et ca110ses est une réponse de
défense de la part des végétaux infectés mais ces barrières,
qui empêchent la progression du champignon, deviennent ineffi
caces quand les conditions sont favorables à la maladie.
D'autres réactions en réponse de l'attaque du champignon
existent, telle l'élaboration de substances variées, mais
celles-ci ne sont pas le thème de ce mémoire (Rouamba).
...
•••••••
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J]
)
1
1-4 AŒNT PA11tOŒNE
1-4-1: Morphologie
Les \(erticillium sont des~eptomycètes appartenant à la
classe des champignons imparfaits dont la reproduction
sexuée n'a pas encore été mise en évidence ou n'existe pas.
En culture, ils produisent un mycélium d'hyphes cloisonnées
et des conidies de forme ovotde ; tous deux hyalins.
Ceci permet de c lasser le genre \4rt ic i llium dans la
famille des Mucédinacées et dans la sous-famille des
verticillées car on note la présence de ramifications
secondaires en verticilles sur les conidiophores •
Les microsclérotes sont les formes de résistance et de
conservation de certains verticilliu=. Capables de survi
vre longtemps dans le sol, même en conditions défavorables
(absence d'eau, absence de plante h6~e, ••• ) les microsclé
rotes vont représenter un taux d'inc:~lum important.
Les verticillioses doivent être ran~éés dans les maladies
dites "à cycle 'unique" (Kranz, 1978) ou à "intérêt simple"
(Van der Plank, 1963, 1975) caractérisées par le fait qu'il
n'y a pas d'infection directe de plê~:€ à plante au cours
d'un cycle cultural. Mais, sur plusie~~s cycles successifs
d'une même culture, les maladies "à ir.:érêt.imple" évoluent
selon le modèle à "intérêt composé".
L'apparition et la progression des ver~icillioses en mono
cultures répétées confirment cette re~rque (Lahlou).
1-4-2 : Détermination des races
Depuis 1951 l'introduction du gène Ve èe résistance aux
verticillioses, sur les cultivars ar-Ér:cains de la varié
té Peru Sauvage par Schaibe et al, pe~et de séparer en-- ~\\
deux races les différents isolats de \lêrticillium dalhiae
issus de la tomate.
- race 1 : les isolats du champignon ne provoquant aucunsymptôme de verticilliose sur les variétés de tomatepossèdant le gène Ve.
- race 2 : les isolats qui provoquent des verticilliosessur toutes les variét~ de tomate, y compris cellesmunies du gène Ve. La race 2 fut décrite pour lapremière fois en 1962 aux Etats-~nis par Alexander.
...
•,
Aujourd'hui, la présence de cette race est~galement signalée dans le sud de la France(Laterrot et Pecaud, 1967, in Hadisutrisno, 1987)en Italie (Cirulli, 1969 cité par Pegg, 1974) ;8U Maroc (Lahlou, 1983) et 8U Brésil (Laterrot et al1983 in Hadisutrisno, 1987) ;(Souop).
•••
~~
1-5 EP1DEMOLOGIE
En saison humide, les micr~lérotes germent et produisent des
conidies. Ces dernières jouent un rôle très important dans la
dissémination du champignon à l'intérieur de la plante. Elles
vont pénétrer au niveau des poils absorbants des racines. Le
champignon devient alors parasite vasculaire dans le xylème de
la plante, entrafnant ainsi des perturbations dans le métabolisme
du végétal infecté.
Le verticilliurn boucle son cycle vital sur la plante hôte.
Les cellules, tissus, organes ou plantes entières tués par
l'agent pathogène, serviront de base nutritive au cours de la
phase de vie saprophytique du champignon. Les structures végé
tales détruites peuvent retourner au sol et la population de
verticillium dans le sol va s'enrichir en propagules infectantes
et résistantes (Lahlou, 1983 citépar Souop).
1-6 MOYENS DE WTlE
.... ].J',.1Ift..
1-6-1 : lutte prophylactigue
utilisation de semences saines exemptes de verticillium
• destruction des débris de récolte et foyers primaires duparasite.
1-6-2 lutte agronomigue
• labour profond
• choix du sol
• fertilisation équilibrée, •••
• rotation culturale avec alternance de cultures sensibleset non sensibles (les graminées).
1-6-3 lu t te ch imigu e
• désinfection des sols
• traitement thermique des semences (SOOe)
• désinfection des graines à l'acide sulfurique.
1-6-4 lutte génétique
• utilisation de variétés résistantes.La recherche de variétés rés~stantes est une préoccupationessentielle dans le domaine de la recherche c~r cec1semblerait ~tre le moyen de lutte le plus adapté et desurcrott, efficade.--------------------'
•
ll-l ESPE ŒS ET VAR lE 'ŒS
• Marmande Verte : variété utilisée comme témoin résistantà l'INRA
• Irat L-3 : variété hybride obtenue par l'INRA-Martinique
• MEL 2668170 G : variété provenant de la Caroline du Nord.
Les graines de Tomate utilisées proviennent des Etabbssements
VILMORIN (Centre de Recherches de la Costière ~ Ledenon dans
le Gard) en ce qui concerne les variétés Marmande RF (sensible
Verticillium, résistant Fusarium), Marmande VR (sensible Fusarium,
résistant Verticillium grâce au gène de résistance Ve). Ces deux
variétés sont celles qui ont été choisies comme témoin à l'ORSTOM.
~elles concernant les variétés suivantes ont été fournies par
l'INRA de Montfavet:
variété utilisée comme témoin sensible chezVII110RIN
variété utilisée comme témoin résistant chezV1I11OR IN
Mona lbo
• Anabe l
•".y...~ II -2 CONDITIONS DE CllLTlJRE
Dans tous les essais, exceptés ceux qui ont été menés à
L'INRA et chez VILMORIN, les conditions de culture des plantes
en chambre climatisée sont les suivantes
q.~~: : température 20 - 30 0 C
• humidité 70 %
• photopériode 12 H
• éclairage artificiel de 4 000 lux
Dans le cadre de l'essai trilocal, les chambres climatisées
appartenant aux deux organismes cités précédemment, ont été
mises à notre disposition.
* 'a l'INRA température
humidité
18 0 C la nuit24 0 C la journée
70 à 90 %
photopériode 10H de nuit/14H de jour
éclairage artificiel de 4 000 lux
...
~.
••Illiq'.-
""]~.,.,.j
.)
)
l
II-3
'* chez VIl110RIN
Température 18°C la nuit24°C le jour
Humidité 70 à 90 %
Photopériode 14H (nuit) 1 10H (jour)
Eclairage artificiel de 4 qoo lux
Les semis sont effectués dans des terrines remplies de terreau.
Selon chaque organisme le substrat de semis est différent :
- terreau non désinfecté de marque MOTEX à l'ORSTOM.
mélange terreau-tourbe (2/3,1/3) désinfecté à lavapeur à l'INRA.
- terreau non déSinfecté surmonté d'une couche d'1 cm de sablechez VIl110RIN •
Les terrines sont placées sous serre (INRA et VIl110RIN) ou en
chambre de culture (ORSTOM). L'arrosage des cultures est régulier
et, au bout de deux semaines, les plantules sont repiquées après
inoculation dans de nouvelles terrines en chambre climatisée.
A noter que VILMORIN a pour habitude de repiquer les plantules
à l'âge de 10 jours et non de 14 jours.
AGE t·a PA TrlOGE NE
Le Verticillium dalryiae possède plusieurs variants.
Une observation importante a été faite par plusieurs auteurs
(Pegg, 1957 ; Boisson et Lahlou, 1982), les variants, après des
repiquages successifs ou une longue conservatio~ en culture,
deviennent hyalins. Ce qui se caractérise par la stabilité de
leur morphologie et du pouvoir pathogène, permettant ainsi de
travailler avec un matériel stable. (planche 2)
200 Gr20 Gr15 Gr
1000 ml
-.-.•••Ilan~.:J&
~.... '1...4
r'.·..L";
Isolat 1 == Toreilles 600
V 1.73 1 RAŒ 1.V 1.2
Iso lat 3 == Isolat Brésil
V.3 17
V.3 190RAŒ 2
V.3 19
V.3 170
V.3 172
ensemble des variants utilisés
11-4 PREPARA. TION DE L'INOCUl1Jl'l
Dans un tube contenant environ Sml d'eau stérile, on
introduit un fragment de culture prélevé dans les cultures
âgées de quelques semaines.
Après agitation, les microconidies en suspension dense sont
étalées à la surface du milieu nutritif PDA (1) contenu dans
les boîtes ~n pétri. Les cultures sont placées dans une étuve
à la température de 25°C. Trois jours après l'ensemencement,
les microconidies sont récoltées dans de l'eau stérile par
lavage de la surface des cultures. La concentration de la
solution en spores est déterminée à l'aide d'une cellule de6Malassez puis ajustée par dilution à 1,6 - 10 spores/ml.
Cette méthode de préparation de l'inocu1um est celle qu'a
adopté l'ORSTOM mais elle n'est pas unique car l'~ et
VlLMORIN opèrent de manière différente. On sera, d'ailleurs,
amené à tester et à juger arbitrairement ces deux méthodes
de prépa ra t ion. (p lanche 3)
Milieu PDA (Potato Dextrose Agar)Produit commercial de BIOMERIEUX. Réf. 5 141 1
Compos it ionInfusion de pomme de terreglucosegeloseeau q.s.p. ...
••••
a
~,
-1
...), ,~
J
1
L'inoculurr est préparé en milieu liquide, agité avec la méthode
de l'INRA. L'agent pathogène a été ensemencé dans un récipient
contenant le milieu 5 de Messiaen (2) et mis sur un agitateur
pendant une semaine. Des glomérules vont se former. Il y aura
présence de mycélium et de microconidies mais absence de micro
sclérotes.
Après adjonction d'eau permutée afin de compléter le volume
jusqu'à 500 rrl, un broyage des glomérules est nécessaire avant
l'inoculation. Aucun comptage n'est fait pour déterminer la
concentration de la solution car l'on considère qu'elle est
proche d'1,6 106
spores/ml.
(2) ~ilieu è€ Mess iaen
(N03 )2 Ca 1 G
N03 K 0,25 G
504 Mg 0,25 G
P04 K H2 0,125 G
P04 K2 H 0,125 G
ext ra it de Malt 1 G
acide citrique 0,05 G
saccharose 5 G
gelose 25 g
eau q.s.p. 1 000 ml
Il
•
Il - 5 n: CHN IQUE D' INOCU 1.ÂTIaN
L'inoculation consiste en un trempage racinaire dans l'inoculum
préparé. Les plantules de tomate sont arrachées soigneusement,
les racines lavées à l'eau puis coupées à l'ongle à environ 1 cm
de longueur afin d'occasionner une ~ssure, voie de pénétration
aisée pour le Verticillium. Elles sont alors plongées dans la
suspension de microconidies pendant 15mn. (planche 4)
Le repiquage des plantules a lieu, selon l'organisme considéré,
dans différents substrats :
• substrat OR5TOM : terreau non désinfecté (marque MOTEX)
• substrat INRA : sable désinfecté à la vapeur et arroséavecme solution nutritive (solution de Knop) (3).
• substrat VILMORIN : terreau non désinfecté surmonté d'lcmde sable.
La diversité de ces substrats est intéressante et l'on essayera
d'évaluer leur influence sur la manifestation des symptômes
de Verticilliose.
Les plants témoins subissent les mêmes traitements à la différence
que le trempage racinaire se fait dans de l'eau stérile.
12
(3 )KNOP
NA NO} 1 G
K NO} 0,25 G
Mg 504, 7 H2 ° 0,25 G
K H2 P04 0,25 GFe C13 traceseau Q.s.p. 1000 ml
r.]...,... .~ .
l-
f1Ii-tl
11
solution d'oligo-éléments
molybdate de Kborate de sodiumperchlorure de fernitrate de cobaltSu lfa te de ca dmiumSu lfate de zincSulfate de cuivreSulfate de manganèseeau distillée
1 ml pour 1000 ml
0,05 G0,05 G1 goutte0,05 G0,05 G0,05 G0,05 G0,05 G
1000 ml
•••1•.......
~
11-6 lECroRE DES RESULTATS (p lanche 5)
Pour suivre l'évolution de la maladie sur les plantes, les
sympt&mes sont estimés une, deux et trois semaines après
l'inoculation. Les altérations foliaires sont un sympt6me
primordial. Le système de notation choisi est celui qui 8 été
établi par Lahlou (1983); puis Hadisutrisno (1987) où .
l'on calcule "l'indice d'altération foliaire" O.A.F.)
Ainsi le système de notation est le suivant
note 0 feui Iles sans sympt6mes
note 1 feui Iles cotylédonaires flétries ou jaunies
note 2 chute des feu i Iles cotylédonaires
note 3 feui Iles vraies flétries ou jaunies
note 4 feu i Iles vra ies nécrosées
note 5 chute des feuilles vraies
note 6 plante morte.
Ces notes aboutissent au calcul de l'indice
l Indice d'altération
foliaire =
somme de toutes les nc:e: affectéesà la plante
4 + 5 x nombre de feu:::esx 100
Le second indice que l'on calcule est celui qu: :oncerne le
symptôme transitoire qui est le rabougrissemen:.
A chaque observation, la croissance du premier €~:re-noeuâ
sera mesurée.
lIndice de rabougrissement
O.R.) 'i~
= 1'1 - X
1'1
Une fois la totalité des observations finie, les trunissements
vasculaires sont contrôlés en coupant longitudi~~:ement les
plantes et l'on note le niveau auquel ils se situent dans les tiges.
11
M
X
accroissemen: ~:yen du témoin
accroissement ces plants inoculés.
)
1
La mise en évidence de la présence du champigno~ pathogène est
faite en laboratoire. Quelques plantules apparte~~nt à une même
terrine, donc inoculées avec le même variant, et étant représenta
tives d'une variété, vont être coupées en fines lamelles. (planche 6
••••••Il
E)
r".).· .· ,~-
l]
Après avoir été plongées pendant 15 rnn dans de l'hypochlorite de
calcium (concentration 10 h) ces lamelles sont déposées sur
un milieu nutritif PDA, en boîtes de pétri.
Trois à quatre jours plus tard, si le champignon est présent,
on observera du myceliurn qui sera issu du morceau végétal déposé.(planche 6).
...
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11
llI-l INFUJENŒ DES HETIiODES DE PREPARATION DE L'INOCUUJM
ET DE L'ENVIRONNEMENT SUR lA MANIFESTATION DES SYMPTCl1ES
Cet essai trilocal, mené sur sept s,emaines, 8 permis un échange
intéressant de techniques car chaque organisme travaille avec ses
propres méthodes. Ceci a pour conséquence des résultats bien
souvent différents.
A titre d'exemple, les symptômes foliaires sont généralement
très marqués à l'ORSTOM, alors qu'ils sont très faibles à
l'INRA et chez VILMORIN.
Une étude plus précise sur les divers facteurs pouvant influencer
la manifestation des symptômes fut donc conduite sur les tras
loca lités.
a) influence des variétés et des races
Les variétés Marmande RF et Marmande VR se sont comportées
normalement puisqu'elles confirmaient les constatations
suivantes :
V1 - 73 (Race 1) V3 - 17 (Race 2
Marmande Rf Sensible Sensible
Marmande VR Résistante Sensible
Comme il a été dit précédemment, la variété Marmande VR
est résistante à la Race 1 du Verticillium grâce à sa posses
sion du gène de résistance Ve.
Quelque soit le lieu considéré, les résultats sont significatifs
entre les deux variétés.
Par exemple, les Marmandes RF ont unndice d'altération foliaire
de 41,6 ~ contre 9,2 pour les Marmandes VR (tableau 1 - inoc~lum
ORSTOM) en ce qui concerne le variant Vl-73.
Par contre, avec le variant V3-17, les Marmandes RF et les
Marmandes VR ont un indice d'altération foliaire équivalent
36,5 4 pour les premières, 33,2 pour les secondes (Tableau 1
inoculum ORSTOM).
De ce fait, l'appartenance du variant Vl-73 à la race 1 et celle
du variant V3-17 à la race 2 :est aussi vé;ifiée.
••••'m.·.f-'l:"-
b) Influence du mode de préparation de l'inoculum
Les deux méthodes de préparation d'inoculum ont été
utilisées et des comptages à l'aide de la cellule de
Malassez ont permis de définir les concentrations de
chaque inoculum.
Concentra tion de l' inocu lum
V 1 - T3 V 3 - 176 6
spores /mlINOCUWM OR5T<:l'1 1,7-10 spores /ml 1,7-10
61,1-10
6spores /mlINOCLiWM INRA 1,6-10 spores/ml
Les deux méthodes de préparatio~ donnent des concen
trations du même ordre. Il n'y aura donc pas des diffé
rences de résultat dues à des f~~nom~nes de concentration
plus ou moins élevÉes de l'inD:~lum.
Pour chaque localité, le plan èe réalisation fut le
suivant :
73L:~Marmandes RF
V 1 Marmandes VR
Inoculum ORSTŒ'< ')0 Marmandes RF
V 3 17L;o Marmandes VR
Inoculum ThTRA
: 0 Marmandes RF
~v 1 73~20 Marmandes VR
? 0 Mannandes RF
V 3 17!'-:o Y.armandes VR
Témoin
~~O Marmandes RF
---•• eau stérileL.....20 Marmandes VR
...
••••••••1
1
1
11
En ce qui concerne l'essai mené à l'ORSTOM (Tableau 1),
l'inoculum ORSTOM est plus efficace pour le variant Vl.73 puisque l'
peut noter des sympt6mes foliaires et un rabougrissement nette
ment plus important qu'avec l'inoculum INRA.
V 1. 73 Variétés I.A.F. '1. I.R. %
Inoculum Marmande RF 41,6 89ORS TOM
Marmande VR 9,2 43
Inoculum Mannande RF 15,8 66INRA
Marmande VR 0,8 33
Mais si l'on regarde les résultats obtenus (tableau 1)
avec le variant V3. 17, l'efficacité des inoculums est
inversé. Celui de l'INRA s'avère dans ce cas plus efficace.
v. 3 17 variétés I.A.F. % I.R. '%
~noculum Marmande RF 36,5 83ORSTŒ1
Marmande 33,2 78VR
~noculum Marmande RF 77,6 93INHA
Marmande VR 70,8 76
Pour l'essai mené à l'INRA, les résultats (tableau 2)
montre une meilleure efficacité del'inoculum ORSTOH avec
le variant Vl.73 comme ci-dessus. Mais, avec le variant
V3.17, les deux modes de préparation d'inoculum semblent Se
valoir car les chiffres sont très proches les uns des autres.
v 3.17 Variétés I.A.F. '% I.R. %
Inoculum Marmande RF 31,9 69ORSTCM
Marmande VR 17 37
IInoculum Marmande RF 33,7 72INRA
Mannande Vt. 22,9 73
•••••
l
lll1
Chez VILHORlN, on retrouvera aussi des résultats
(tableau 3) peu différents entre les deux inoculums
préparés da façon différente. Cette constatation est
valable pour les deux variants bien que l'inoculum INRA
semblerait légèrement plus efficace pour Vl. 73 •
V 1. 73 Variétés I.A.F. '% I.R. "7-
Inoculum Mannande RF 36,2 "7- 0,02ORSml Mannande VR 36,5 33
Inoculum Mannande RF 48,8 46INRA Marmande VR 23,14 30
Il faut noter que les chiffres enregistrés pour la
Marmande VR sont inhabituels. En effet, ils sont relative
ment élevés alors que l'on se trouve en présence du variant
Vl. 73 (race 1). Par conséquent, l'explication probable que
l'on peut émettre, est celle de l'âgE des plantules.
Les graines utilisées avaient un faitle pouvoir germinatif, dû
à une conservation dans de mauvaises conditions. Ainsi les
plantules ont du être inoculées à l'âge de 17 jours et non
de 10 car elles nla~ent pas atteint une taille suffisante
permettant l'inoculation. Les plan~u:es étant plus âgées
ont pu perdre, en partie, leurs capa:ités de résistance.
D'après l'ensemble des résultats, il est difficile de déter
miner si un des deux modes de préparation d'inoculum est
plus valable que l'autre.
Les efficacités des inoculums varient selon les localités
et il ne ressort pas une nette distir.:tion qui puisse
permettre le choix de l'une de ces deux méthodes.
Mais il s'avèrerait que le mode de préparation utilisé
par l'ORSTOM serait plus simple et plus précis au niveau
de la concentration de l'inoculum que celui de l'INRA.
1~
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J
c) Influence de l'environnement
Selon le lieu de l'essai, des remarques ont pu @tre
faites conc~rnant la manifestation des sympt8mes.
A l'INRA, les sympt6mes foliaires (tableau 2) sont plus
faibles que dans les autres localités, tout inoculum confondu •
INRA ORSTœ VIJJ10RU,
V , lnocu lum ORSTQ1 Marmande RF 32,7 41,6 36,2
1 Marmande VR ° 9,2 36,5 -.7 lnocu lum INRA. Marmande RF 10,2 15,8 48,83 Marmande VR 1,76 0,8 23~14
V Inocu lum ORS~Mannande Rf 31,9 36,S 65,4
3 Marmande VR 17 33,2 64,2.1 Inocu lum INRA Marmande RF 33,7 77,6 53
7 Mannande VR 22,9 70,8 66
Indices d'altÉration foliaire des trois localités
On peut souligner aussi que l'inoculum QRSTüM V).17 entraine
des syrnpt6mes foliaires très importants à Lédenon chez VILMORIN •
Toujours à cette dernière localité, les résultats du tableau
ci-dessus, montrent bien l'attaque d es Marmand~VR par le
variant VL 73 dont on a parlé précédemment.
L'environnement a donc une certaine influence sur la manifes-
tation des sympt6mes de verticilliose sur tomate.
Pour essayer d'évaluer plus précisément les variations dues
à ces facteurs d'environnement, des essais complémentaires
ont été conduits par l'ORSTOM de Montpellier.
...
•oD
r~la
11
111-2 CQiPARAISON DE lA SENSIBILITE 00 DE LA RESISTANCE DES VARIE'ŒS
DE 'ro1A'Œ UTILISEES CœME 'IEMOIN.
Chaque organisme a choisi des variétés de tomate différentes
comme témoin. Ces dernières ont été citées dans la partie
intitulée ''Espèces et variétés" (Il-l).
Elles ont été inoculées avec les variants suivants
Variants Concentration de l'inocu1um
Isola t 1 1,1 . lOf> spores Im1
RACE 1 Vl-73 0,89. 10° spores Im1
Vl-2 0,9 • 10° spores Iml
0,88.6
ISOUT 3 10 spores Im1
RAŒ2 V3 -1 7 0,36. lOf> spores Im1
V3-190 0,6. lOt> spores Im1
Le plan de réalisation étant 10 plantes de chaque variété
par conditions (6 souches + témoin), ceci équivaut à 350
plantules soit 70 par variété.
a) comportement des variétés
D'après le tableau 4, les variétés résistantes (Marmande VR,
Marmande Verte, Monalbo) présentent peu ou pas de symptômes
foliaires. En effet, les indices d'altération foliaires varient
entre 0 et 14 %avec les variants appartenant à la race 1.
Les chiffres enregistrés avec la race 2 sont beaucoup plus
importants et se situent dans une assez large fourchette puis
que l'on a pour extrêmes Monalbo V3.17 20,5% et Marmande
verte V3.190 100 %. Ceci est tout a fait logique car ces
variétés sont résistantes à la race 1 par le biais du gène Ve
mais restent sensibles à la race 2.
Au niveau des indices de rabougrissement et des brunissements
vasculaires les résultats (luctuent en fonction de la variété
et du variant considérés. Mais, sur l'ensemble de ces estima
tions, en ce qui concerne ces trois variétés, un classement
peut être établi par ordre décroissant de résistance :
..••••••
J
J']
']
]
]
]
J1
1
1
face à la race 1 r Marmande VR, Monalbo, Mannande Verte
face à la race 2 Monalbo, Marmande VR, Marmande Verte
Marmande VR Marmande Verte Mona Ibo
RaceIsolat 1 0 2,4 0
1Vl.73 3,3 14 1,4
V1.2 0 5,5 0,3
Isola t 3 .50,1 50,3 34,3Race
V3.17 42 40,7 20,52
V3.189 68,2 100 53.5
Indices d'altératioŒ.fpliaires (en %) des variétésreslstantes
Pour les té~oins dits sensibles (Marmande RF, Anabel), les
indices d'altération foliaire varient de ° à 45,8 % avec la
race 1 et ils atteignent des valeurstr~s élev~e5 (64,2 à
100 ,.) avec. la race 2.
Le rabougrissement est tr~s marqué avec les variants appar
tenant à la race 1 et las plantules sont total~ent flétries
en présence de la race 2 du Verti_c-!l1ium _da_!hiae.
Les variét~5 sensibles sont donc tr~s attaquées par le cham
pignon quelque soit la race considérée.
b) pouvoir pathog~ne des variants
Tout d'abo~è, on a pu constater que l'isolat 1 (600 toreilles)
entraina'it que de très faibles symptômes foliaires sur toutes
les variétés, même sur les plus sensibles. Ceci peut s'expliquer
par une perte probable du pou~r pathogène car des cultures
trop âgées peuvent aboutir à ce phénomène.
Par ailleurs, il est facilement remarquable que le variant Vl.73
est le plus agressif de la race 1 et que le V3 190 a le plus
grand pouvoir pathogène de la race 2.
Quelle que soit la variété considérée, le variant Vl.73 provo
que des altérations foliaires qui sont nettement supérieures à
celles constatées avec les variants Vl.2 et l'Isolat 1.
•,1
1
'•.,
n.·.·.U
Il
Pour exemple, Anabel a des indices d'altérations foliaires de
o ~ avec l'Isolat 1, 4 '" avec le variant V1.2 et 45,8 ~ avec
le va riant VI. 73.
Pour le variant V3.190, les variétés présentent aussi des
sympt6rnes foliaires très importants, ce sont même les chiffres
les plus forts que l'on a enregistré au cours de l'essai.
La Marmande verte et Anabel ont pour indice 100 h ce qui prouve
à quel point le variant est agressif.
Toutes les plantules témoins lors de cet essai n'ont présenté
aucun symp~6me.
rv EXISTENCE D'UNE HYPOTHETIQUE "RACE 3"
Deux variétés de Tomate, MEL 2668170 G, provenant de la Caroline
du Nord et IRAT L-3, créée en Martinique par le croisement de
deux variétés (Floralou x 199 UPR 39.15), ont permis de mettre en
évidence l'existence d'une hypothétique "race 3". Les variétés
Marmande RF et Marmande VR ont été utilisées à titre de témoin.
Quinze plantes par variété pour chaque condition (6 souches + témoin)
ont été inoculées, soit un total de 420 plantes. (105 plantes par
variété). Les variants appartenaient tous à la race 2 et les concen
trations des inoculums étaient les suivantes :
Variants Concentrations
Isola t 3 2,5 - 10° spores Iml
V 3.17 1,5 - 106 sporeslml6
sporeslmlV 3.170 0 ,56-10
V 3.172 1,96- 106
spores Iml
V 3.19 0,87- 106
spores Iml
V 3.190 0,64- 106 spores Iml
D'après le tableau 5, lRAT L-3 montre un haut niveau de résistance
face à l'ensemble des variants de la race 2. Ces indices d'altération
foliaire sont très faibles puisqu'ils ne sont pas supérieurs à 13,1 %.
pl
••Il
R
~.'....~
~."..~r.
Il en est de m~e pour le rabougrissement dont l'indice le plus
élevé plafonne à 40;6 t. De plus, les brunissements vasculaires
se situent pour 50 à 90 t au niveau de l'hypocotyle seulement.
Par contre, MEL 2668170 G, nonnalement résistante à la race 2, a un
comportement inattendu face à ces variants. Enaffet, étant consi
dérée comme résistante à la race 2, cette variété ne devrait pas
montrer de symptômes aussi marqués. 'Les indices d'altération foliaire
fluctuent entre 67 et 95~, les rabougrissements sont aussi importants
puisqu'ils vont dans certains cas (YJ-l72, V3-19, V3-190) jusqu'au
flétrissement total des plantules. Par conséquent, l'existence d'une"éventuelle "race 3" peut ~tre envisageable car MEL 2668170 G aurait du
résister à ces variants s'ils appartiennent à la race 2.
De plus, MEL 2668170 G pré~ente une réaction très curieuse
les plantes attaquées par ces variants s'affaissent et l'on a les ti
ges couchées au sol, symptôme remarqué uniquement avec cette variété.
Les brunisse~ents vasculaires envahissent la plante entière
(hypocotyle et épicotyle). Les Marmandes RF ont des symptômes très
proches en p:-c?ortion de ceux observés sur MEL 2668170 G, ce qui
confirme la se~sibilité de cette dernière variété •
Les Marmande~ VR ont des symptômes foliaires légère~ent inférieurs
par rapport a-.:>: Mannandes RF et MEL 2668170 G mais ce n'est pour
autant qu'elle5 présentent une résistance car les indices restent
supérieurs ~ 50 ~ quelque soit le variant considérÉ.
De plus, rabo-.:grissement, brunissements vasculaires, mise en évidence
de la présen:e du champignon prouvent une grande sensibilité.
Aucune plant~:E témoin n'a présenté de symptômes relatifs à la
Vert ic 111105 e.
En résumé, o~ Feut établir le tableau suivant sans pour autant affirmer
l'existence è.'une "Race 3" car il faudrait d'autres Études et 81alyses
pour définir exactement celle-ci.
Va riétés Race 1 Race 2 "Race 3"
~annande RF S S S~armande VR R S StSL 2668170 G R R SIRAT L-3 S R R
]
1
s: sensible R résistante
...
•••
]
]
]
]
J
111
V INfUJENŒ 00 SUBSTRAT DE OJLlURE
Les différents substrats de culture utilisés ont été dé~rits
précédemment (voir II 4 Techniques d'inoculation).
Ce facteur pouvant intervenir comme facteur d'influence sur
l'extériorisation des symptômes, un essai fut conduit à
l'ORSTOH de Montpellier. Ainsi, tous les substrats se trouvaient
dans les mêmes conditions de milieux, éliminant les éventuelles
variations que ces dernières auraient pu entrainer.
20 plantules par variété et par condition ( 3 conditions)
ont été nécessaires, soit 180 plantules au total.
Il faut souligner le fait que les inoculums employés étaient
obtenus à partir d'une ~Jparation en milieu liquide agité mais
le comptage à la cellule de Malassez a été effectué pour déter
miner la concentration.
Va riantS Concentration de l'inoculum
VI. 73 1,2 - 10° spores/ml
V3 .17 1,5 - 10° spores /ml
En se référant au tableau E, on peut comparer les résultats
obtenus avec les différents substrats.
Tout d'abord, les Mannandes '\TR sont résistantes au variant V1. 73
avec les trois substrats considérés.
Les symptômes extériorisés sont très faibles.
Si l'on regarde le reste des résultats, on remarque que le
substrat I~~ a la particularité d'entra1ner que de faibles
symptômes foliaires :
Subst:-.s.t Substrat SubstratVl lliOR I~~ ORSrœ INRA
RFV1.73 11, 9 23,3 14
VRV1.73 0 a 2
RFV3:17 67,3 50,4 28,2
VRV3.17 64,2 46,2 30
Indices d'altération foliaire (en ~)
III
•~1
•••
11
Les chiffres enregistrés avec le substrat VILHORIN sont assez
curieuxCar on est en présence d'indices d'altératin foliaire
élevés alors que VILMORIN a pour habitude d'avoir des symptômes
foliaires peu marqués.
Par conséquent, le substrat qu'ils utilisent n~ serait pas la
cause d'un~ faible extériorisation de ces symptÔ=es •
De plus, l~s rabougrissements sont très marqués (notamment avec
le varian~ V3.17). En conclusion, on peut donc dire que le
substrat VILMORIK n'a aucune influence sur l'ex:ériorisation
des symptô=es mais qu e d'autres facteurs, cert~inement liés à l'enviro.nnernent,agiraient en limitant l'appar~tion des s~wtômes foliaires.
Pour le su~strat ~~, on peut affirmer que celui-ci a une
influence très marquée sur les symptômes foliaires.
Ceci est i::.~,ortant car, dans beaucoup de cas, or; considère les
symptômes foliaires comme un critère dominant po~r juger de
l'attaque èes plantules par le Vertici11ium.
...
r
1I··fl.... ,
VI INfWENŒ DES roNDIrIONS DE ŒRM INA TION
La genmination des plantules a lieu en chambre de culture
pour l'ORSTOM et sous serres pour l'INRA et VILHORIN.
Pour évaluer l'influence de ce facteur, on a effectué des
semis à l'extérieur et d'autres en chambre de culture.
Puis, vingt plantules par variété et par condition ( 2 souches
+ terrain) ont été inoculées et placées en chambre de culture.
chambre de culture Extérieur
TO . 25 oC TO . 15 à 34° C. .Humidité : 7cr4 Humidité . 29 à 100 %.
Photopériode : 12/12 Photopériode . jour 14 H.nuit 10 H
conditions en chambre de culture et à l'extérieur(planche 7)
•Il
\' 1-1 Différence morphologiques
Au bout de quatorze jours, les plantules obtenues présentaient
de nettes différences morphologiques selon leur lieu de
germination:
1·
'·0...;1'.<
d.i .Jal
~.,:....
~
1...·.·....~
11
Plantules obtenuesen chambre de culture
• feuilles vert pâle
• tiges grêles, étiolées
• cotylédons lancéolés
• hauteur totale moyenne- 6,8 cm pour lesMarmandes VR
- 7,5 cm pour lesMannandes RF
Plantules obtenuesà l'extérieur
• feuilles vert foncé
• tiges trapues, rougeviolacé a la base
• cotylédons obobales
• Hauteur totale moyenne- 3 cm pour lesMannandes VR
- 3 cm pour lesMa nnandes RF
D
D
B
,
11
VI-2 ESTlMATION DES SYMPT01ES APRES INOaJUTION
Les conditions de germination n'ont pas d'effet sur l'exté
riorisation des sympt6mes car on note très peu de différence
entre les résultats obtenus pour une m~me variété et variant.
Par exemple:
Germination Germina t ior.en chambre de culture à l'extérieur
I.A.F. 23,7 24,5RF Vl.T3
I.R. 31,2 32,6
Il n'y a que pour les Marrnandes VR inoculées avec le vériant
V3.17 Où l'on observe une dfférence. Les résultats in:~quent
des symptômes foliaires plus faibles pour les plantulE~ ayant
germées à l'ext~rieur (31 '" contre 54% en chambre de c~lture).
QUant aux rabougrissements, ils sont semblables (57,E : à
l'extérieur et 55 % en chambre de culture).
En conclusion, les symptômes s'extériorisent de maniÈ=E pra
tiquement identique pour des conditions de germinatic~ ç~i
différent. Si ces dernières ont une influence sur la c:=pho
logie des plantules, elles n'empêchent pas le charnpi~.:~
pathogène de progresser à l'intérieur des plantules et les
symptômes caractÉristiques de la Verticilliose apparaissent
a lors.
...
2
,
•O····'\"'.
Il'14
·3····",····..
'0' ".
ri·'·,o'
1
If.;.',,.
VII INFUJENŒ DES 1EMPERA nJRES ELEVEES SUR LA VERTICILLIOSE
La Vertici11iose est une maladie qui sÉvit à des températures
généralement inférieures à 26°C. des températures élevées (>26 0 C)
pourraient être un moyen de lutte prophylactique, notamment
pour les cultures sous serre où l'on peut contrôler la tempéra
ture du milieu.
Vingt plantules par variété et par conèition (2 souches +
témoins) ont été repiquées. Soit un to:a1 de 120 plantules.
. Variants Concent ra t ior. de l'inocu1um
Vl. 73 1,2 . lot spores/ml
V3 .17 1,5. lOt spores /ml
Uès l'apparition des symptômes, la mci~iÉ des terrines seront
~ises à l'extérieur de fa~on à compare~ les résultats entre
les plantules restées en chambre de c~l:ure et celles mises
à l'extérieur.
Les températures extÉrieures ont été e~~egistrées à l'aide
è 'un thermohygromèt re (p lanche 7 )
D'après le tableau 8, on constate qu'a_ec le variant VI.73,
les plantules mises à l'extérieur après extériorisation des
s)~ptôrnes retrouvent une certaine vitalité.
Par exemp le, les Marmandes RF avec le va riant V1.73 ont un
indice d'altération foliaire de 73 t e~ chambre de culture
contre 31,2 % à l'extÉrieur.
Pour ce qui est du rabougrissement, les plantules sont entière
ment flétries en chambre de culture'a1ors que celles se trouvant
à l'extérieur ont un indice de 12,8 % seulement.
i•••
]
l
]
11
Une remarque inquiétante est cependant à faire puisque les
Marmandes VR ne montrent qu'une très faible résistance au
variant Vl.73. Ceci est assez invraisemblable mais on a pu
faire la même constatation lors de l'essai tri10cal.
Les causes de cette no~-résistance face à la Race 1 sont
difficilement explicables.
D'autres résultats surp~enants apparaissent avec le variant
V3?17, puisque les symr:6~es s'avèrent semblables entre les
plantules mises en chac:ée de culture et celles de l'extérie~~.
Ceci peut éventue11ernen: s'expliquer par le fait que le Vert:
ci11ium Race 2 serait F:uS adapté aux fortes températures V~
qu'il sévit à l'étrange~ Où les températures sont généraleme~:
plus élevées.
31
Influence des repiquages sur la manifestation des Symrt6mes
c) témoins non inoculés avec un pre~ier repiquage14 jours après le serr.is, plus un deuxième repiquage 15 jours après le serr.is
Des études préalables ont été menées sur l'influence que
pourrait avoir un premier repiquage 24 heures avant l'inocu
lation des plantules de Tomate. C'est dans cette optique qu'un
essai fut mis en place pour essayer d'évaluer l'influence d'une
te !le pra tique.
Variants Concentration de l'inoculum
Vi. 73 1,2 • 106spores Iml
V3.17 1,5. 106spores Iml
Ma nr.a ndes VR
Ma nr.andes RF
Marmandes VR
Marmandes RF
témoins ayant subil1 seul repiquage14 jours après le sen
20 Ma rmandes VR
20 Marmandes RF:
1 ~ 20
~20
4 . . l '3-(201 Jours apres e seCl,donc un seul repiquage
20
..20 Marmandes RFnon inoculés'
\.20 Ma rmandes VR
inoculation
témoins
Premier repiquage 14 jours après le semis, puisun deuxième repiquage 15 jours après le semisavec inoculation
1-------«
a)
b)
d)
Le plan de réalisation est le suivant:
i
• VUl
~
•••••".3
1.l
J
J'.]
:1
l]c
1
11J
•••••1
1
]
]
]
]
11
D'après le tableau 9, on constate que les résultats sont très
intéressants.
En effet, les plantules ayant subies deux repiquages présentent
des symptômes très atténués quel que soit le variant considéré.
Pa r exemp le :
.1 seul rel=' iquage 2 repiquages .
Rf Vl. 73 1.A.F • :=: 65 "7D LA.F. = 34,3 <l'ID
LR. :=: f lÉt ries LR. = 45,6 'D
LA.F. :=: 100 i~ LA.f. :=: 70,3 .'IDVR V3.17
LR. f1É::.ries LR. :=: Flétries:=:
Les indices d'altÉration foliaires et de rabougrissement
sont bien moins iITportants qüa~d les plantules ont subi deux
repiquages. Les brunissements vasculaires sont également moindres
pour ces plantules (tableau 9).
Par conséquent, un repiquage préalable avant l'inoculation
semble être bénéfique à la plantule. Ceci s'expliquerait par le
fait que la plantule, ayant subi un stress, va secréter des
phytoalexines (substances de défen~e non spécifiques) qui vont
permettre une résistance plus ou moins partielle.
•••••11il,.
11··~
]
]
1l)
J]
\1
Cette déco~verte peut être d'un grand intérêt car, par un
changerne~: de technique culturale, on aboutirai: i un moyen
de lutte centre la Verticilliose quelle que S0:: la race
présente.
Mais, atte~:ion, un repiquage préalable avant la plantation
définiti\"e ne serait, en aucun cas, synonyme c'i~~nisation
contre ce::e rnâladie vasculaire. Il ne peut, aF~aremrnent,
qu'accro::re la résistance du végétal face à l'agression de
l'agent pa:hogène ; ce qui reste cependant très intéressant
vu la si~;:icité et le coût peu onéreux de ce L:VËn de lutte.
TABLEAU 1 1 RESULTATS Œ~TBmS AU CDUiŒ !lE LI ESSAI tiEN!!: A
L ' ORSTOf'1 (t·lOllfPlli.IER)
VARIAlIT'S VARIEfES TOt1ATES IAF % IR% Symptômes Présence duJeme lecture (lt:r entreno<;ud) en %Vasculaires champignon
3eIae lecture H E H E
Marmande R F 41,6 89 100 + + + +V 1 - 7 3
IIOOJWti Marmande V R 9,2 43 25 0 - - - -
ORSm1 Marnlande R F 36,5 tH 100 + + + +V 3 - 1 7
Marnlande V R 33,2 78.
100• + + + +.
Marmande R F 15,8 66 100 + + + +V 1 - 7 3
1100Jll.Jt1 Marn&ande V R 0,8 33 58,8 11,7 + + -. -
Marn&ande R F 77,6 93 . 100 + + + +INRA V 3 - 1 7
Marnlande V R 70,8 76 100 + + + +1
j .:
Marmande R F 0 0 0 0 - - - -eau'IEM>LN
stérile Manllande V R 0 0 0 0 - - - -
-
H
E
Hypocotyle
Ep1cotyle-t+ présence à 100 %+- présence à 50 %
absence totale
..
- - -__ 11--11- ....---- . 1
Il l!! " ~ If - li! lit • • • .'
lTABl..EAU 2 1 RESULTATS OB'lENUS AU COURS DE L'ESSAI MENE A L'I.N.R.A. (MONlYAVET)
36
I.A.F. ,. loR. ,. Symptôme Présence du
Variants Variétés Tomates ( 1er entrenoeud Vascu1.aire Champignon(3eme lecture) en •
(3 eme lecture)Il t:: H ~
Mannande RF 32,7 64 80 0 + - + -V 1 - T.3
lNOQJUJM Marmande VR 0 34 0 0 - - - -
ORS lOt Marmande Ri' 31,9 69 100 - + + +V 3 - 1 7
Mannande VR 17 37 . 100 + +•.
Mannande RF 10,2 50 56,25 37,5 + - + -V l - 7 3
INOaJWMMannande VR 1,76 29 25 0 - - - -
.I.N.R.I.. Marmande R,F 33, 7 n 100 + - -
V 3 - 1 7Mannande VR 22,9 i T3 43,75 56,25 + +1 .Mannande RF 0 ; 0 0 0 - - - -
1EHOlN ~AU STERIlEMannande VR 0 0 0 0 - - - -
H
E
Hypocotyle
Epycotyle
-H+-
présence à 100 %présence a 50 habsence totale
••••• 11 ", '" P'r " ~ r" PI!! ~ "" " .. RI • Pi. '....i' \':'1, .
TABLEAU 3 1 RESULTATS OB'IENUS AU COURS DE L'ESSAI MENE A VilliORlN (lliDENON)
J 1
l.i{ • ï. ::iYllIplÔIlIC 1lrél)tSnc~ du
Variants Variétés TomatesI.A.F. 1. <ter cntrenoeud) Vascul'iire champignon
Ol::ME Lecture) )elllc lectureen
H E H E---~-
~.œ5v ........
Marmande RF 36,2 18,75 68,75 + - + - )V 1 73INOœWM Marmande VR 36,5 33 38,8 33,3 +
.~r_____
ORSTClolMarmande RF 65,4 31 6,6 80 + + + +
V 3 17
Marmande VR 64,2 63 0 93,75 + + + +
"
" ~25Marmande RF 48, H " 46
j93,75 + + + +
(,V 1 TJ /
lHOQJWM Marmande VR 23,14 30 41,2 17,6 + +, -"--
I.N.R.A. Marmande RF 53 27 7,7 69,23 + - + -V 3 17
Marmande VR 66 42 0 86,7 + + + +
EAUMannande RF 0 0 0 0 - - - -
·'IEKOINS'IERllE
Marmande VR 0 0 0 0 - - - -
H Hypocotyle -t+ présence 100 .1.a+- présence à 50 1.
E Eptcotyle.dJ:' C ilL C tut'Jlc
•••••• '"' P'Il "" Il Il • •'" ,~ f·.__ .· •\~, ~ -
•••••,·iLI
'Mi.";~
è..,,1W....~-~
lA lLCWRE DES TABlEAUX 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
SE FAIT AINS l
~VARIANTS MARMANDE R F
8,4 Indice d'altération foliaire (e/•.
ISOLAT 1 70 Indice de rabougrissement (~..12 ,5 ·87,5 brunisse:nents vasculaires ('1.:
-H- +t présence du champignon
Hypocotyle Epicotyle
••IlIl
+t présence à 100 %
+- présence à 50 %
absence totale
TABU::AU 4-~ SI::NSUHLlTl:: OU IiliSISTANŒ UE~i VAltU,;'IES DE TOMA'!l:: UTILISEES CŒtMl:: lr;MOIN
MARMANDE R F MARMANDE V R MARMANDE VERlE MONALBO ANABEL
8,4 0 2,4 0 070 7,4 69 31 79
ISOLAT 112,5 87,5 70 20 100 14,3 100+ + + + + + + - + + + + + - +- - + + + +
24,8 3,3 14 1,4 45,8
V 1 7330,S 20,4 - 39,4 70
42,8 57,2 50 10 100 28,6 28,6 100+ + + + ++ + + + + + - + + + - + + + +
6 J 6.1 0 5,5 0,) 441'i,b 22 ,L bO,b 43,4 76,12
V 1 - 266,6 33,4 0 0 42 ,8 57,2 0 0 33 ,4 33,3+ + + + + - + - + + + + + +- - - + + + +
71 50,1 50,3 34,3 90Mortes 83,6 41,6 67,4 Mortes
ISOLAT 3100 100 100 100 100
+ - + - + + + +- + + + + + + + + + +
64,2 42 40,7 20,5 87,5
V 3 - 1764,3 73,3 53,7 65,1 Mortes
100 100 100 100 100
+ + + + + + + + + - + + + + + + + -711,2 68,2 100 53,5 100
Mortes 70,4 Mortes 70,9 MortesV 3 • 190
100 100 100 100 100+ + ... + + + + + + + + + + + + + + +
1 TABLEAU 5 EXISlENŒ D'UNE HYPOTHETIQUE "RACE 3"
MARMANDE RF MARMANDE VR loR.A.T. L-3 MEL 2668170G
78,7 50,5 2,91 72,9
V 3 - 17FLETRIES 68,4 31.6 19.7
100 100 L.4,4 'U,4 100+ + + + + + + - + - + + + + + +
66 51,7 5,45 67V 3 - 170 FLETRIES 67 25,2 38.1
100 20 80 45,4 36,3 100- + + + + + + + + - - - - + + + +
75 67,8 3,8 87,8V 3 - 112
FLETRIES 54,7 35.5 FLEll.IES
100 14,3 85,7 50 20 100+ + + + + + + - + + + - + + + +
84 80,4 7,73 92,3FLETRIES FLETRIES 40,6 FLETRIES
V 3 - 19100 100 90,9 9,1 100
+ ,1- -1- -1 1 .. 1 1 t 1 -1 i + +-100 77,8 4,6 94,4FLETRIES FLETRIES 33 FLETRIES
V 3 - 190100 100 54,5 18,2 100
+ + + + + + + + + - + - + + + +71 47 13,1 68,8
FLETRIES 73,9 29,5 43,8ISOLAT 3
100 100 80 0 100+ + + + + + + + + - + - + + + +
.:•.•••• !. " !J Il " " Il 111 '" - - • • •. , } ....
'l'A II lliAU tJ ]""'-----
Ml:"E l:.N l:.VlUENlJ~ LIE L'lNI"WENŒ LIU ~Ull~1'HA1' lIE GULIUlili
-..
r.
SUHSTHAT SUHSTHAT SUBSTRAT
VILMORIN O. R. S.T. O. M. 1. N. R. A.
11,9 23,3 14
R F VI - 73 58,3 27,5 27,8
14 86 43 28 10 70
+ + + + + + + - .- + + + +
0 0 2CHIFFRE NEGATIF CHIFFRE NEGATIF 3,8
V R VI - 730 0 25 - 30 -
+ - + - + - + - + + + +•
67,3 50,4 28,2
R F V3 17FLE TRIES 80,2 64-
100 100 - 100
+ + + + + + + + + + + +
64,2 46,2 30FLEm IES 62,9 66,6
VR V3 - 17
20 HO 100 100+ + + + t- + + + + + + +
0 0 00 0 0
TEMOINS EAU S'lERllE
0 0 0 0 0 0
- - - - ....; - - - -~'~'III-' '11-'- ~.- 1"r--n
.-..;. --1-" !~!if ..... I:~] 'lf','~ 'lr,;~-,..,. " "1
lAtHLAU 1 Ml~l:: l::N l::VLUl::NŒ ul:: LI lN1"WI::NŒ Ul::~ CONULTWNS UI:: ŒKMlNATLON
l a~ lU"I 1NA T toN
EN CHAMBRE DE CULnJlŒ
Il:; lU-11NA T toN
A l'EX'lERIEUR
23,7 24,531,2 32,6
R F Vl-7331,2 50 54,6 0
+ +
0 0
V R Vl-735;8 18,4
0 0 0 0
+ + + + + +
61, 7 53,3
R F v3 -17Flétri~ti 51
7 80 100
+ + + +
54 31
V R V3 -1 755 57,8
15,8 73, 7 13,4 66,6
+ + + +
0 0
1EMOINS EAU STERIlli0 0
0 0 0 0
a- -- .-.- .. .. •pt-, "<
~ ,
[ TABlEAU 8 MISE EN EV Ull::NŒ UE L'lNFWENŒ UE5 TEMPEHAllJlŒS ELEVEES 43
- ..
PlAN1lJl.ES MISES EN PlAN1lJl.ES MISES A
CHAMBRE DE CUL1lJRE L'EX1ERIEUR
73 31,2. fLETRIES 12,8
R F VI - 73
12 liB 'l') t>~
+- t- -i + + + + +
42,2 12,229,5 9,5
V R VI - 73
36 55 9 9+ + + + + + + +
•
76 96,6
R F V3 17 FLETRIES FLETRIES-100 100
+ + + + + + + +
87,7 86,1FU~TI{ lES F LE Tk lES
V H V3 - 17 -10 90 100
+ + + + + + + +
0 0
TEMOINS EAU S1ERILE 0 0
~J"i;0 0 0- - - - --------- .,.'" _1..0
""'-l!IIII - - .-T -.,. 1 • . • 'lf'" ~ ..~•• --
1 TABLEAU 9 1 INt'Wl::Nœ DES lŒPIQUAŒS 44
1 SEUL kEPIQUAŒ 2 REPIQUAGES
65 34,3FLETRIES 45,6
V1-73.
R F
7 80 26 46
+ + + + + + + +
61,4 350 33
V R V1-7334 66 45 0
+ + + + + + + +.100 79,7.
FLEllUES FLETRIESR F V3-17
100 8 78
+ + + + + + + +
100 70,3
V R V3-17FLETRIES FLETRIES
100 8 66
+ + + + + + ++
0 0
n:MOINS l::AU Sll::KIU::0 0
U II U 0
- - - - - - - ..-
alLIDRE SUR BOIn: DE PETRI DU VARIANT V3 • 17 (âge 14 jours)
VARIANT DEVENU HYALIN
CULTIJRE C·-:- BOITE DE PETRI DE L'ISOLAT 1 (âge 21 jours)
L
.. .......,,1"Vlu.... J
Conidies du variant V3 17 en gerr.ination (prises au microscope)
.. ,
Comptage des conidies à l'aide d'une cellule de Malassez.
"
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Technique d'inoculation (trempage racinaire dans l'ino~clum)
~epiquage des plantules apr~s inoculation
~êmes plantules (terrine de droite) deux semaines plus tardtémoins non inoculés (terrine de gauche)
Plantules venant d'être inoculées avec le variant V3 17 (lnooulum INRA)et repiquées.
...
RF \J i 13
Mise en évidence de la présence du variant VI T3 (race 1) sur Mar-wande Rf
Mise en évidence du variant V3 17 (race 2) sur Marmande VR
..1 1 III
4 ri Il , a -{l, 7 • ri Il , n o.f1 , • ri ~ Hl..fi'? • ri n , Cl '-Ir ? • ri n ,"fil? • , ~ ", O{, ? • , A H' 'I"? • , n '" l' ? • ri A , n -t. I? • t{ A , Cl "1' 7 • ri ~ ,Cl ..; I? • (~ '0 lof
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