visite des 4 cités en béarn des gaves

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Sauveterre-de-Béarn Visite guidée Mercredi à 16h, de juillet à septembre inclus. Inscription (2 pers. minimum) à l’Office de Tourisme. Tarifs : 4,50 adulte 1,50 enfant de 6 à 12 ans 3 dès la 2 e visite guidée en Béarn des Gaves sur présentation du ticket de la 1 re (gratuit pour les enfants). LA CITÉ MÉDIÉVALE « Voici l’un des plus beaux paysages de France. Les œuvres de l’homme y respi- rent la force et la noblesse parmi de splendides présents de la nature. Il n’y aura point de limites au rêve et à la méditation du touriste ». C’est ainsi que Léon Bérard (académicien et maire dans les années 30) qualifiait la « Perle du Béarn ». Alors, entrez sur une terre façonnée par les légendes. Une terre de mystères qui vous invite à la découverte. Laissez- vous porter, pour une heure, un jour ou plus encore, par votre curiosité. Ici, le moindre détour vous conte des histoires et des légendes… Ancien camp retranché, puissamment défendue dans ses vieux murs de pierres, elle a vaillamment contribué à arracher et maintenir durant de nombreux siècles la souveraineté et l’indépendance du Pays de Béarn. Aux portes de l’Espagne et au pied des Pyrénées, Sauveterre est bâtie de façon pittoresque. Aux 10 e et 1I e siècles, ce fut un lieu de passage pour les pèlerins qui trouvaient l’hospitalité et le couvert auprès des divers couvents. Promenade dans la Cité Médiévale Démarrer la promenade par l’es- planade de l’Hôtel de Ville (avec pour toile de fond la superbe chaîne des Pyrénées). Cet édifice magnifiquement restauré de style Renaissance date du 16 e siècle et était la propriété de la puissante famille des marquis de Nays, comtes de Salette. Il a été acheté par la Municipalité en 1972. Se diriger vers l’église St-André. Sur la droite, subsistent des fortifica- tions qui correspondent à l’ancienne porte d’entrée Est de la cité médié- vale : la Porte de Miqueu (1). Cette porte, dotée d’un pont-levis, se situait sur la route de St-Jacques. Devant vous se dresse le chevet de l’Église St-André (2) construite dès la fin du 12 e siècle. Le gothique s’appuie ici sur des bases romanes évidentes. Fortifiée dès son origine avec son très beau clocher autrefois crénelé, elle participait à la défense de la cité. Le chevet semi-circulaire s’adapte bien dans ses proportions à l’ensemble architectural ; par contre, les deux absidioles paraissent bien modestes dans leur nudité. Très peu de décorations extérieures, seules trois fenêtres longues et étroites percent le mur. Sur le mur nord, à voir le curieux chrisme inver- sé, la tour d’angle, la rose à fleurons et l’oculus de pierre. Sur la façade ouest, le tympan présente une belle iconographie de pierre avec un Christ en majesté entouré des quatre évangélistes et de leurs attri- buts. Dans sa partie inférieure, se trouve une clé pendante. L’intérieur de l’église offre une transition intéressante entre les périodes romane et gothique, sym- bolisées dans la nef centrale par les voûtes sur croisées d’ogives. Re- marquer les 2 chapiteaux sculptés : l’un à la croisée du transept repré- sentant le mensonge et la gourman- dise, l’autre dans la partie gauche de l’église. Sur la façade sud de l’église, face au gave, se trouve la porte des cagots. Les mystérieux cagots, appe- lés aussi « crestiaas », constituaient une partie rejetée de la population. Descendaient-ils des Wisigoths, des Sarrazins… ? En contrebas de la place des Salières, se situe la Tour Monréal (3) . Elle doit son nom à la famille qui, au 19 e siècle, l’acheta pour la sauver de la destruction. Cette tour de défen- se et d’habitat du 13 e siècle mesure 33 m de hauteur. Elle se caractérise par son appareil de pierre remar- quable, ses belles archères et ses grandes baies sur la face sud. Cette tour était peut-être le donjon du château ; une courtine les reliait. Après avoir emprunté les escaliers, prendre en bas, à droite, au pied de la tour, le sentier qui mène au pont fortifié dit pont de la Légende (4). Construit sous Gaston VII de Moncade au 13 e siècle, remanié sous Fébus au 14 e siècle, c’était le pont de passage et sortie vers la Navarre. Muni d’un pont-le- vis, il permettait de traverser le gave et donnait accès à l’île de la Glère. C’est ici que la Reine San- cie fut soumise au terrible jugement de Dieu en 1170. Le jugement eut lieu en présence de trois mille per- sonnes. Accusée d’avoir tué son fils nouveau-né, elle fut jetée, pieds et poings liés, dans le gave. Le peuple attendait angoissé que la souveraine fût engloutie. Il n’en fut rien. Sancie remonta à la surface et le courant la porta doucement vers la berge. Sancie était donc innocente et fut acclamée par la foule soulagée et transportée de joie. En continuant le sentier qui longe le camping, vous pourrez accéder à l’île de la Glère et admirer sa flore remarquable. Remonter en- suite par l’intérieur de la vieille ville et passer par la porte de Les- ter (5) qui donne accès à la ville basse. L’ogive supérieure de cette porte n’existe plus, elle est rem- placée par une passerelle légère. Emprunter ensuite la rue Plégui- gnou jusqu’à la maison fortifiée (6) . À gauche, se trouve l’ancien arsenal (7), aujourd’hui restau- ré, où l’on entreposait les armes durant les guerres de religion et la porte fortifiée du Datter (8) , qui, munie d’un pont-levis, ouvrait la Cité vers l’Ouest. Elle conserve encore de nos jours sa structure ogivale ; ses corbeaux supérieurs supportaient le chemin de ronde et la chambre de manœuvre du pont-levis qui franchissait le fossé autrefois. Dirigez-vous sur votre droite vers les vestiges du château vicomtal (9) . Très certainement construit par Gaston VII de Moncade, il fut réhabilité par Gaston Fébus qui en fit sa résidence de chasse. De forme polygonale en pierre de taille, il fut détruit en 1523 puis par les guerres de religion en 1569. Revenir ensuite par la rue Léon- Bérard jusqu’à l’église. The town of Sauveterre first appears in the record books in the 11th century – as Béarn was becoming increasingly independent from Gascony. “Sauve-Terre” literal- ly means “Safe ground”. It is therefore quite possible that the location of Sauveterre has already been used as a refuge or defence well before the 11th century. Guided tour “Miqueu’s Gate” (1) This gate with its drawbridge was on the route to “Santiago de Compostela”. Saint Andre’s Church (2) The romanesque style of the church is in evidence from all view points but it was almost certainly finished around the start of the 13th century. You are facing the main semi circular apse. There are two smaller apses on each side behind and above these are the north and south wings of the rectangular transept. The main apse is decorated with long, thin windows known as “lancets”. Move to the northern side of the church on your right, and stop at the small door. Above the door is a small tympanum on which is carved a roman “Chi-Rho”, an early christian symbol containing a cryptic message called a Christogram. Leave the door and continue along the wall of the church to the main entrance. The remarkable portal with restored tympanum immediately attracts the attention. Its architect obviously tried to emulate the style and iconography of tympanums of the roman epoch. Enter the church and examine closely the vaults which reveal two periods of construction romanesque and gothic. Above the transept, at the point where it meets the main nave, the vault is divided into eight faces. The arches make up a ribbed vault which is a typical gothic construction. The capitals are often decorated with plant motifs and there are some that represent human forms. At the entrance to the chair on the pillar to the left the capital shows two characters. They represent lies and greed. A second capital on a small column in the northern wall shows the Nativity scene. Leave the church and, in the southern wall you will discover a small door ; this is known as the “Cagot’s” Door. The “Cagots» are a people whose ori- gins have long enflamed the curiosity of academics. The “Cagots” or “Crestiaas” as they were originally called were the untounchables of the Pyrénées and, as such, were kept apart. Monréal’s Tower (3) Its name comes from the Monréal family who saved it from demolition in the 19th century. The tower dates from the 12th century; its different storeys were, principally, reserved for defence, with impressive arrow slits piercing the east wall. The tower is almost 100 feet high. The doors, plugholes and corbels are signs of wooden galleries built onto the outside walls of the tower. The bay window at the southern face suggests that the tower had, also been used as living quarters. The Bridge of the Legend (4) At the bottom of the stairway we will continue our walk along the shaded path following the bank of the river leading to “the Bridge of the Legend”. Sauveterre was on a secondary roman road to Spain and the emplacement of a crossing on the “gave d’Oloron” river. The crossing was a principal source of riches for the mediaeval town and was an essential part of Béarn’s defence. An early bridge consisting of “piles of stones and a wooden deck” was fortified by Gaston VII Moncade (13th century). Gaston III, known as Gaston Fébus (14th century) added the drawbridge. It is called “The Bridge of the Legend” because in the year 1170, the viscountess Sancie was accused of having killed her new born child. The king of Navarre, Sancie’s brother, decided to submit her to a trial by cold water and thus let God decided her fate. Sancie was carried onto the bridge with hands and feet bound. 3,000 people waited for the judgement. Then, the king threw Sancie into the turbulent waters of the gave and she disappeared in the torrent…Suddenly, a white form appeared by a violent current. Sancie was unconscious but still alive and so innocent. Lester’s Gate (5) Once you arrive near the summit of the road, you will see the remains of the gate that gave access to the town from bridge. The arch of “Lester’s Gate” is missing and has been replaced by an ornate footbridge. In mediaeval times the gate was closed with a heavy wooden door. The Strong House (6), Arsenal (7), Datter’s Gate (8) Pass through the gate onto “rue Pléguignou”. This road gave access to the upper mediaeval town and was defended by a “Strong House” which was at the top of the street. Walk up to the Strong House and stop at the crossroads. To your left you can see the imposing walls of the old “Arsenal” dating from the 11th century. Between the houses and the end of the street, there is a well preserved stone gate, named «Datter’s Gate». The gate still has its double archway and a line of “corbels” which would have supported a wooden gallery and a gate house from which the drawbridge could be operated. The Viscount’s Castle (9) Head up the hill to the upper town. From the knoll, you can see the impressive ruins of the “Viscount’s castle”. It was almost certainly built in the 13th century by viscount Gaston VII Moncade and renovated in the 14th century by Gaston III de Foix- Béarn, also known as Gaston Fébus. Continue to the end of the road, turn to your right onto “rue Léon Bérard” and then you return the church. Translation: Neil Mc Carty - Extracts from the brochure “Guided visit of Sauveterre”. THE MEDIEVAL TOWN Navarrenx In order to protect his « béarnaise » land, situated on the borders of by France and Spain, Henri II of Albret, King of Bearn and Navarre, decided to build a fortified town in the centre of his territory. Between 1538 and 1547, he entrusted the fortification of Navarrenx to an Italian architect, Fabricio Siciliano. The result of this work still remains today a thick wall in the style of Vauban (a century earlier!), a rampart walk, watchtowers and a fortified gate. Guided tour Leaving the Tourist Information Centre (i ) , you will see the Saint Antoine’s Barracks (1) . In 1546, to 1842 these three barracks were developed in several. They were obviously not sufficient to accommodate all the garrison, especially, during troubled times; the other soldiers had to be accommodated by the inhabitants, which, only created more tensions. Above the main gate is the Guardian House and on the right side, the ancient prisons. In front of you, is the Saint Antoine’s Gate (2) so named because of its proximity to a chapel and an “hospitaü” of the same name that welcomes the pilgrims. This gate is also called Gate of Spain because of its orientation. The entrance is situated in a side protected by an “orillon” and provided shelter from directs hits. The “échauguette” (sentry box) above the “orillon” allowed surveillance of the surroundings and especially the bridge on the river. Take the stairs on the right site of the Gate and you will reach the “terrasse” (3) , a platform highly exposed on the “gave d’Oloron” (one of the richest salmon rivers in France) and its 13 th century bridge, which used to have a central tower. Leave this part of the ramparts to go to the “Bastion de la Clochette” (4) built to defend the bridge and the gate. Take your time and admire the beautiful river and landscape. Here is a copy of one of the cannons of Navarrenx called the “si you ti baü”, béarnaise exclamation meaning “if I do go!” which is now the slogan of the town. Behind you is the “Poudrière” (5). This gunpowder store was built in 1580 so that the church aisles could be cleared of the stored weapons and ammunitions. Originally, the building was surrounded by a protecting wall of which only a mark is visible on the ground. Its total height was 6,10 meters in order to avoid the direct shots of the attackers ; 25,000 pounds of powder were stored here. Then, follow the Saint Antoine Street to the Jeanne d’Albret House (6). Queen of Navarre from 1555 to 1572, Jeanne d’Albret, mother of Henri IV of France, had her own house in each of the main cities of her territory. This old house dating from the time of the “Bastide” (14th century), was credited to her with its Renaissance door style with a basket handle and topped by a triangular pediment. Jeanne d’Albret decided to convert herself and her fel- lows to the protestant faith which pro- jected the kingdom into troubled times with the religious wars. Proceed to the Saint Germain’s Church (7). Finished in 1562, this church was, immediately, transformed into a temple by Jeanne d’Albret. The king Louis XIII, her grand-son, coming to impose the annexation of Bearn to France, gave back the building to the Catholic Church by attending a solemn mass, on October 1620. Outside the church, go to the “Bastion des Contre-mines” (8) by the Echo’s street. It is the most elaborate bastion of the city: its two faces and two sides are protected by an “orillon”. It is, mainly, characterized by an internal gallery which goes down and circles the base of the bastion. This allowed the people inside to hear if the enemy was planting mines, from which comes its name. Very close to it is the “Echo’s Bastion” (9). This bastion defended the Saint Germain’s Gate destroyed at the end of the 19th century and possesses an underground passage and a gate named “of the abattoir”, which allowed a discreet exit of the besieged. You can go inside, don’t forget your flashlight. At the end of the Echo’s street, where the Post office is today, was the Saint Germain’s Gate and the Saint Germain’s barracks. On this part of the town is the “Mili- tary Fountain” (10). Probably made before the construction of the ramparts, this fountain is located 4,60 meters below ground level. The spring, which incendently the location has never been precisely determined, has never been captured nor poisoned by the enemy during the various attacks and blockage of the city. Finally, the “Arsenal” (11) was built in 1680 on the location of the “house of the kings of Navarre”. This impos- ing and strong construction comprised of three main buildings in a U shape. It had with three floors topped by an attic which stored cannon-balls, gre- nades, guns, fire-shovels, fuses and bags of grain or flour. Translation with the help of the C.H.A.R. - Maison Darralde 64190 Navarrenx. LA CITÉ BASTIONNÉE Navarrenx, petite cité tranquille, dresse ses remparts séculaires. Dès le 14 e siècle, elle fut érigée en bastide médiévale. Au 16 e siècle, Henri II d’Albret, grand-père du futur Henri IV, devant la nécessité de protéger son pays de Béarn de la convoitise des royaumes de France et d’Espagne, décida de fortifier la ville, point stratégique. Un architecte italien, Fabricio Siciliano, éleva à Navarrenx la 1 e place bastionnée en France sur le type italien. Les remparts à peine achevés furent aussitôt éprouvés au cours des guerres de religion qui ravagèrent le Béarn. Vaillamment défendus par le Baron d’Arros, lieutenant de Jeanne d’Albret, ils résistèrent durant trois mois au siège de 1569. Ils sont encore intacts aujourd’hui, ainsi que les constructions militaires et vous invitent à une promenade dans le temps… Découverte de la première cité bastionnée de France Quittant l’Office de Tourisme (i ), vous apercevrez les Casernes St-Antoine (1) anciennes ca- sernes militaires construites après les fortifications pour loger jusqu’à 500 hommes de troupe. Le bâti- ment central était le poste de garde de la Porte St-Antoine (2). Seule porte à subsister des deux anciennes entrées dans la ville, elle était protégée par un orillon et ne pouvait être ni bombardée, ni assaillie de front. Elle fut construite en même temps que les fortifica- tions (16 e siècle) et était à l’origine munie d’un pont-levis. Les deux ouvertures destinées au passage des chaînes y sont encore visibles. Revenez vers la place des Casernes pour apercevoir, sur votre droite, les anciennes prisons militaires. Par le petit escalier situé à droite de la porte St-Antoine, vous accéderez à la terrasse (3), plate-forme largement ouverte sur le gave d’Oloron (une des rivières les plus fréquentées par les saumons) et le Pont du 13 e siècle à l’origine muni d’une tour. Directement à droite, vous apercevrez les ruines de la Castérasse, ancien château des Vicomtes du Béarn. Au centre, le puits de défense permettait d’actionner les bras du pont-levis, protégeant ainsi la ville de l’ennemi. Face au gave et sur la partie gauche des remparts, une échauguette, moyen de surveillance et de défense. Quittez cette partie des remparts pour atteindre, à quelques pas de là, le demi- bastion de la Clochette (4), protecteur du pont et de la porte St-Antoine. Le haut de ce bastion offre un très beau point de vue. Vous découvrirez la copie d’un des canons de Navarrenx appelé le « Si You ti baü » exclamation en béarnais qui signifie « Si moi j’y vais ! », devenue la devise de Navarrenx. Dirigez-vous vers la Poudrière (5) qui était l’unique « magasin à poudre » de la place. Construite en 1580 pour débarrasser les bas-côtés de l’église, elle pouvait contenir jusqu’à 25000 livres d’explosifs. La très belle voûte intérieure en pierre transmet curieu- sement la voix et les sons, en dia- gonale d’un coin à l’autre. Empruntez ensuite la rue St-An- toine où se trouve la Maison dite de Jeanne d’Albret (6) : belle demeure du 16 e siècle avec porte Renaissance en anse de panier, sur- montée d’un petit fronton trian- gulaire. Jeanne d’Albret devint, en 1555, souveraine de Navarre et du Béarn. Elle adopta la religion pré- tendue réformée et fit entrer le Béarn dans le petit groupe des États protestants. Continuez ensuite en direction de l’Église St-Germain (7), construite de 1551 à 1562. Jeanne d’Albret fit de cette église, l’année suivant la fin de sa construction, un temple protestant. En 1620, Louis XIII rendit cette église au culte catholique. C’est une église gothique dont l’inté- rieur mérite une attention particu- lière : arcs décorés à la base de têtes sculptées et peintes, entre autres celle d’un pèlerin de Saint-Jacques- de-Compostelle, (Navarrenx se trouvant sur le chemin du Puy), chapiteaux romans, trois tableaux au fond de l’église qui sont des re- présentations de Murillo, Dubois et L. Carrache, offerts par l’Empereur Napoléon III. La tradition accorde à l’église une porte réservée aux cagots, nombreux dans les environs de Navarrenx. À la sortie de l’église, remontez la rue des Échos jusqu’au Bastion des Contremines (8) qui est caractérisé par une galerie souter- raine visitable qui descend et fait le tour interne du bastion dans sa base (se munir d’une lampe de poche). En suivant le chemin de ronde, vous accèderez au Bastion des Échos (9), un exemple des 1 ers tracés bastionnés, sans orillons, ni flancs retirés. Les meurtrières pratiquées à droite en entrant répètent 7 fois l’écho qui leur est confié. L’étroit escalier sur la droite conduit à la Poterne de l’Abattoir qui ménageait une sortie de secours aux assiégés. Bastion qui protégeait autrefois la Porte St-Germain, aujourd’hui détruite. Après avoir repris sur votre droite la rue des Échos, continuez votre chemin jusqu’à la Fontaine militaire (10). Elle a été aménagée en même temps que les remparts et, à l’époque, était le seul point d’eau de la place forte, l’ennemi ne pouvant la détourner. Comblée en 1952, sous prétexte d’une épidémie de typhoïde, elle fut rouverte puis restaurée en 1989. Enfin, longez la rue de la Fontaine puis remontez la vieille ville pour vous diriger vers l’Arsenal (11), qui fut l’ancienne demeure des rois de Navarre. Son véritable rôle était le stockage des armes, des munitions et des vivres. Aujourd’hui, centre culturel et touristique de la cité. Visite guidée Vendredi à 10 h, de juillet à septembre inclus. Inscription (2 pers. minimum) à l’Office de Tourisme. Tarifs : 4,50 adulte, 1,50 enfant de 6 à 12 ans, 3 dès la 2 e visite guidée en Béarn des Gaves sur présentation du ticket de la 1 re (gratuit pour les enfants). THE BASTIONED CITY Pau Bayonne Orthez Navarrenx Sauveterre- de-Béarn Hendaye Biarritz A64 vers Toulouse vers Bordeaux A64 8 7 Salies- de-Béarn A65 ESPAGNE Pyrénées-Atlantiques Pyrénées-Atlantiques Distances Pau Biarritz Salies de Béarn 65 km 71 km Sauveterre de Béarn 75 km 80 km Orthez 46 km 87 km Navarrenx 42 km 99 km Béarn des Gaves Un air de vacances - RCS Toulouse 423 591 668. Crédit photos : CDT 64 - OT BDG - Compagnie Fermière Toutes erreurs ou omissions involontaires ne sauraient engager la responsabilité de l’O.T. Guided tour (only in french) At 16 pm every Wednesday, from July till September inclusive. Registration (2 persons minimum) at the tourist office. Rates: 4.50 adult 1.50 child from 6 to 12 years old 3 from the 2nd guided tour in Bearn des Gaves on production of the ticket of the 1st (free for the children). Guided tour (only in french) At 10 am every Friday, from July till September inclusive. Registration (2 persons minimum) at the tourist office. Rates : 4.50 adult, 1.50 child from 6 to 12 years old, 3 from the 2nd guided tour in Bearn des Gaves on production of the ticket of the 1st (free for the children). - Imp. Basse-Navarre - St-Palais - À SALIES-DE-BÉARN 18, place de la Trompe - 64270 Salies-de-Béarn Tél. 05 59 38 00 33 - Fax : 05 59 38 02 95 [email protected] À NAVARRENX 2, place des Casernes - 64190 Navarrenx Tél. 05 59 38 32 85 - Fax : 05 59 66 54 80 [email protected] À ORTHEZ Maison Jeanne d’Albret - 64300 Orthez Tél. 05 59 38 32 84 - Fax : 05 59 69 12 00 [email protected] À SAUVETERRE-DE-BÉARN Place Royale - 64390 Sauveterre-de-Béarn Tél. 05 59 38 32 86 - Fax : 05 59 38 96 53 [email protected] www.tourisme-bearn-gaves.com www.mysecretholidays.com Flashez-moi et connectez-vous au guide mobile de vos vacances. ou avec

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Navarrenx, Orthez, Salies de Béarn et Sauveterre de Béarn

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Page 1: Visite des 4 cités en Béarn des Gaves

Sauveterre-de-Béarn

Visite guidéeMercredi à 16h, de juillet à septembre inclus.Inscription (2 pers. minimum) à l’Office de Tourisme.

Tarifs :

4,50 adulte 1,50 enfant de 6 à 12 ans3 dès la 2e visite guidée en Béarn des Gaves sur présentation du ticket de la 1re (gratuit pour les enfants).

LA CITÉ MÉDIÉVALE

« Voici l’un des plus beaux paysages de France. Les œuvres de l’homme y respi-rent la force et la noblesse parmi de splendides présents de la nature. Il n’y aura point de limites au rêve et à la méditation du touriste ». C’est ainsi que Léon Bérard (académicien et maire dans les années 30) qualifiait la « Perle du Béarn ». Alors, entrez sur une terre façonnée par les légendes. Une terre de mystères qui vous invite à la découverte. Laissez-vous porter, pour une heure, un jour ou plus encore, par votre curiosité. Ici, le moindre détour vous conte des histoires et des légendes… Ancien camp retranché, puissamment défendue dans ses vieux murs de pierres, elle a vaillamment contribué à arracher et maintenir durant de nombreux siècles la souveraineté et l’indépendance du Pays de Béarn. Aux portes de l’Espagne et au pied des Pyrénées, Sauveterre est bâtie de façon pittoresque. Aux 10e et 1Ie siècles, ce fut un lieu de passage pour les pèlerins qui trouvaient l’hospitalité et le couvert auprès des divers couvents.

Promenade dans la Cité Médiévale

Démarrer la promenade par l’es-planade de l’Hôtel de Ville (avec pour toile de fond la superbe chaîne des Pyrénées). Cet édifice magnifiquement restauré de style Renaissance date du 16e siècle et était la propriété de la puissante famille des marquis de Nays, comtes de Salette. Il a été acheté par la Municipalité en 1972.Se diriger vers l’église St-André. Sur la droite, subsistent des fortifica-tions qui correspondent à l’ancienne porte d’entrée Est de la cité médié-vale : la Porte de Miqueu (1). Cette porte, dotée d’un pont-levis, se situait sur la route de St-Jacques.Devant vous se dresse le chevet de l’Église St-André (2) construite dès la fin du 12e siècle. Le gothique s’appuie ici sur des bases romanes évidentes. Fortifiée dès son origine avec son très beau clocher autrefois crénelé, elle participait à la défense de la cité. Le chevet semi-circulaire s’adapte bien dans ses proportions à l’ensemble architectural ; par contre, les deux absidioles paraissent bien modestes dans leur nudité. Très peu de décorations extérieures, seules trois fenêtres longues et étroites percent le mur. Sur le mur nord, à voir le curieux chrisme inver-sé, la tour d’angle, la rose à fleurons et l’oculus de pierre. Sur la façade ouest, le tympan présente une belle iconographie de pierre avec un Christ en majesté entouré des quatre évangélistes et de leurs attri-buts. Dans sa partie inférieure, se trouve une clé pendante.L’intérieur de l’église offre une transition intéressante entre les périodes romane et gothique, sym-bolisées dans la nef centrale par les voûtes sur croisées d’ogives. Re-marquer les 2 chapiteaux sculptés : l’un à la croisée du transept repré-sentant le mensonge et la gourman-dise, l’autre dans la partie gauche de l’église.Sur la façade sud de l’église, face au gave, se trouve la porte des cagots. Les mystérieux cagots, appe-lés aussi « crestiaas », constituaient une partie rejetée de la population. Descendaient-ils des Wisigoths, des Sarrazins… ? En contrebas de la place des Salières, se situe la Tour Monréal (3). Elle doit son nom à la famille qui, au 19e siècle, l’acheta pour la sauver de la destruction. Cette tour de défen-se et d’habitat du 13e siècle mesure 33 m de hauteur. Elle se caractérise par son appareil de pierre remar-quable, ses belles archères et ses grandes baies sur la face sud. Cette tour était peut-être le donjon du château ; une courtine les reliait.Après avoir emprunté les escaliers, prendre en bas, à droite, au pied de la tour, le sentier qui mène au pont fortifié dit pont de la Légende (4). Construit sous Gaston VII de Moncade au 13e siècle, remanié sous Fébus au 14e siècle, c’était le pont de passage et sortie vers la Navarre. Muni d’un pont-le-vis, il permettait de traverser le gave et donnait accès à l’île de la

Glère. C’est ici que la Reine San-cie fut soumise au terrible jugement de Dieu en 1170. Le jugement eut lieu en présence de trois mille per-sonnes. Accusée d’avoir tué son fils nouveau-né, elle fut jetée, pieds et poings liés, dans le gave. Le peuple attendait angoissé que la souveraine fût engloutie. Il n’en fut rien. Sancie remonta à la surface et le courant la porta doucement vers la berge. Sancie était donc innocente et fut acclamée par la foule soulagée et transportée de joie.En continuant le sentier qui longe le camping, vous pourrez accéder à l’île de la Glère et admirer sa flore remarquable. Remonter en-suite par l’intérieur de la vieille ville et passer par la porte de Les-ter (5) qui donne accès à la ville basse. L’ogive supérieure de cette porte n’existe plus, elle est rem-placée par une passerelle légère. Emprunter ensuite la rue Plégui-gnou jusqu’à la maison fortifiée (6). À gauche, se trouve l’ancien arsenal (7), aujourd’hui restau-ré, où l’on entreposait les armes durant les guerres de religion et la porte fortifiée du Datter (8), qui, munie d’un pont-levis, ouvrait la Cité vers l’Ouest. Elle conserve encore de nos jours sa structure ogivale ; ses corbeaux supérieurs supportaient le chemin de ronde et la chambre de manœuvre du pont-levis qui franchissait le fossé autrefois.Dirigez-vous sur votre droite vers les vestiges du château vicomtal (9). Très certainement construit par Gaston VII de Moncade, il fut réhabilité par Gaston Fébus qui en fit sa résidence de chasse.De forme polygonale en pierre de taille, il fut détruit en 1523 puis par les guerres de religion en 1569. Revenir ensuite par la rue Léon- Bérard jusqu’à l’église.

The town of Sauveterre first appears in the record books in the 11th century – as Béarn was becoming increasingly independent from Gascony. “Sauve-Terre” literal-ly means “Safe ground”. It is therefore quite possible that the location of Sauveterre has already been used as a refuge or defence well before the 11th century.

Guided tour

“Miqueu’s Gate” (1)This gate with its drawbridge was on the route to “Santiago de Compostela”.Saint Andre’s Church (2)The romanesque style of the church is in evidence from all view points but it was almost certainly finished around the start of the 13th century.You are facing the main semi circular apse. There are two smaller apses on each side behind and above these are the north and south wings of the rectangular transept.The main apse is decorated with long, thin windows known as “lancets”.Move to the northern side of the church on your right, and stop at the small door. Above the door is a small tympanum on which is carved a roman “Chi-Rho”, an early christian symbol containing a cryptic message called a Christogram.Leave the door and continue along the wall of the church to the main entrance. The remarkable portal with restored tympanum immediately attracts the attention. Its architect obviously tried to emulate the style and iconography of tympanums of the roman epoch. Enter the church and examine closely the vaults which reveal two periods of construction romanesque and gothic. Above the transept, at the point where it meets the main nave, the vault is divided into eight faces. The arches make up a ribbed vault which is a typical gothic construction.The capitals are often decorated with plant motifs and there are some that represent human forms. At the entrance to the chair on the pillar to the left the capital shows two characters. They represent lies and greed. A second capital on a small column in the northern wall shows the Nativity scene.Leave the church and, in the southern wall you will discover a small door ; this is known as the “Cagot’s” Door.The “Cagots» are a people whose ori-gins have long enflamed the curiosity of academics. The “Cagots” or “Crestiaas” as they were originally called were the untounchables of the Pyrénées and, as such, were kept apart.Monréal’s Tower (3)Its name comes from the Monréal family who saved it from demolition in the 19th century. The tower dates from the 12th century; its different storeys were, principally, reserved for defence, with impressive arrow slits piercing the east wall.The tower is almost 100 feet high.The doors, plugholes and corbels are signs of wooden galleries built onto the outside walls of the tower. The bay window at the southern face suggests that the tower had, also been used as living quarters.The Bridge of the Legend (4)At the bottom of the stairway we will continue our walk along the shaded path following the bank of the river leading to “the Bridge of the Legend”.Sauveterre was on a secondary roman road to Spain and the emplacement of a crossing on the “gave d’Oloron” river. The crossing was a principal source of

riches for the mediaeval town and was an essential part of Béarn’s defence. An early bridge consisting of “piles of stones and a wooden deck” was fortified by Gaston VII Moncade (13th century). Gaston III, known as Gaston Fébus (14th century) added the drawbridge. It is called “The Bridge of the Legend” because in the year 1170, the viscountess Sancie was accused of having killed her new born child. The king of Navarre, Sancie’s brother, decided to submit her to a trial by cold water and thus let God decided her fate. Sancie was carried onto the bridge with hands and feet bound. 3,000 people waited for the judgement. Then, the king threw Sancie into the turbulent waters of the gave and she disappeared in the torrent…Suddenly, a white form appeared by a violent current. Sancie was unconscious but still alive and so innocent.Lester’s Gate (5)Once you arrive near the summit of the road, you will see the remains of the gate that gave access to the town from bridge. The arch of “Lester’s Gate” is missing and has been replaced by an ornate footbridge. In mediaeval times the gate was closed with a heavy wooden door.The Strong House (6), Arsenal (7), Datter’s Gate (8)Pass through the gate onto “rue Pléguignou”. This road gave access to the upper mediaeval town and was defended by a “Strong House” which was at the top of the street.Walk up to the Strong House and stop at the crossroads. To your left you can see the imposing walls of the old “Arsenal” dating from the 11th century. Between the houses and the end of the street, there is a well preserved stone gate, named «Datter’s Gate». The gate still has its double archway and a line of “corbels” which would have supported a wooden gallery and a gate house from which the drawbridge could be operated.The Viscount’s Castle (9)Head up the hill to the upper town. From the knoll, you can see the impressive ruins of the “Viscount’s castle”. It was almost certainly built in the 13th century by viscount Gaston VII Moncade and renovated in the 14th century by Gaston III de Foix-Béarn, also known as Gaston Fébus.Continue to the end of the road, turn to your right onto “rue Léon Bérard” and then you return the church.

Translation: Neil Mc Carty - Extracts from the brochure “Guided visit of Sauveterre”.

THE MEDIEVAL TOWN

Navarrenx

In order to protect his « béarnaise » land, situated on the borders of by France and Spain, Henri II of Albret, King of Bearn and Navarre, decided to build a fortified town in the centre of his territory. Between 1538 and 1547, he entrusted the fortification of Navarrenx to an Italian architect, Fabricio Siciliano. The result of this work still remains today a thick wall in the style of Vauban (a century earlier!), a rampart walk, watchtowers and a fortified gate.

Guided tourLeaving the Tourist Information Centre (i), you will see the Saint Antoine’s Barracks (1). In 1546, to 1842 these three barracks were developed in several. They were obviously not sufficient to accommodate all the garrison, especially, during troubled times; the other soldiers had to be accommodated by the inhabitants, which, only created more tensions. Above the main gate is the Guardian House and on the right side, the ancient prisons. In front of you, is the Saint Antoine’s Gate (2) so named because of its proximity to a chapel and an “hospitaü” of the same name that welcomes the pilgrims. This gate is also called Gate of Spain because of its orientation. The entrance is situated in a side protected by an “orillon” and provided shelter from directs hits. The “échauguette” (sentry box) above the “orillon” allowed surveillance of the surroundings and especially the bridge on the river.Take the stairs on the right site of the Gate and you will reach the “terrasse” (3), a platform highly exposed on the “gave d’Oloron” (one of the richest salmon rivers in France) and its 13 th century bridge, which used to have a central tower.Leave this part of the ramparts to go to the “Bastion de la Clochette” (4) built to defend the bridge and the gate. Take your time and admire the beautiful river and landscape. Here is a copy of one of the cannons of Navarrenx called the “si you ti baü”, béarnaise exclamation meaning “if I do go!” which is now the slogan of the town.Behind you is the “Poudrière” (5). This gunpowder store was built in 1580 so that the church aisles could be cleared of the stored weapons and ammunitions. Originally, the building was surrounded by a protecting wall of which only a mark is visible on the ground. Its total height was 6,10 meters in order to avoid the direct shots of the attackers ; 25,000 pounds of powder were stored here. Then, follow the Saint Antoine Street to the Jeanne d’Albret House (6). Queen of Navarre from 1555 to 1572, Jeanne d’Albret, mother of Henri IV of France, had her own house in each of the main cities of her territory. This old house dating from the time of the “Bastide” (14th century), was credited to her with its Renaissance door style with a basket handle and topped by a triangular pediment. Jeanne d’Albret decided to convert herself and her fel-lows to the protestant faith which pro-jected the kingdom into troubled times with the religious wars.Proceed to the Saint Germain’s Church (7). Finished in 1562, this church was, immediately, transformed into a temple by Jeanne d’Albret. The king Louis XIII, her grand-son, coming to impose the annexation of Bearn to France, gave back the building to the Catholic Church by attending a solemn mass, on October 1620.Outside the church, go to the “Bastion des Contre-mines” (8) by the Echo’s street.

It is the most elaborate bastion of the city: its two faces and two sides are protected by an “orillon”. It is, mainly, characterized by an internal gallery which goes down and circles the base of the bastion. This allowed the people inside to hear if the enemy was planting mines, from which comes its name.Very close to it is the “Echo’s Bastion” (9). This bastion defended the Saint Germain’s Gate destroyed at the end of the 19th century and possesses an underground passage and a gate named “of the abattoir”, which allowed a discreet exit of the besieged. You can go inside, don’t forget your flashlight.At the end of the Echo’s street, where the Post office is today, was the Saint Germain’s Gate and the Saint Germain’s barracks.On this part of the town is the “Mili-tary Fountain” (10). Probably made before the construction of the ramparts, this fountain is located 4,60 meters below ground level. The spring, which incendently the location has never been precisely determined, has never been captured nor poisoned by the enemy during the various attacks and blockage of the city.Finally, the “Arsenal” (11) was built in 1680 on the location of the “house of the kings of Navarre”. This impos-ing and strong construction comprised of three main buildings in a U shape. It had with three floors topped by an attic which stored cannon-balls, gre-nades, guns, fire-shovels, fuses and bags of grain or flour.

Translation with the help of the C.H.A.R. - Maison Darralde 64190 Navarrenx.

LA CITÉ BASTIONNÉE

Navarrenx, petite cité tranquille, dresse ses remparts séculaires. Dès le 14e siècle, elle fut érigée en bastide médiévale. Au 16e siècle, Henri II d’Albret, grand-père du futur Henri IV, devant la nécessité de protéger son pays de Béarn de la convoitise des royaumes de France et d’Espagne, décida de fortifier la ville, point stratégique. Un architecte italien, Fabricio Siciliano, éleva à Navarrenx la 1e place bastionnée en France sur le type italien.Les remparts à peine achevés furent aussitôt éprouvés au cours des guerres de religion qui ravagèrent le Béarn. Vaillamment défendus par le Baron d’Arros, lieutenant de Jeanne d’Albret, ils résistèrent durant trois mois au siège de 1569. Ils sont encore intacts aujourd’hui, ainsi que les constructions militaires et vous invitent à une promenade dans le temps…

Découverte de la première cité bastionnée de France

Quittant l’Office de Tourisme (i), vous apercevrez les Casernes St-Antoine (1) anciennes ca-sernes militaires construites après les fortifications pour loger jusqu’à 500 hommes de troupe. Le bâti-ment central était le poste de garde de la Porte St-Antoine (2). Seule porte à subsister des deux anciennes entrées dans la ville, elle était protégée par un orillon et ne pouvait être ni bombardée, ni assaillie de front. Elle fut construite en même temps que les fortifica-tions (16e siècle) et était à l’origine munie d’un pont-levis. Les deux ouvertures destinées au passage des chaînes y sont encore visibles. Revenez vers la place des Casernes pour apercevoir, sur votre droite, les anciennes prisons militaires.Par le petit escalier situé à droite de la porte St-Antoine, vous accéderez à la terrasse (3), plate-forme largement ouverte sur le gave d’Oloron (une des rivières les plus fréquentées par les saumons) et le Pont du 13e siècle à l’origine muni d’une tour.Directement à droite, vous apercevrez les ruines de la Castérasse, ancien château des Vicomtes du Béarn. Au centre, le puits de défense permettait d’actionner les bras du pont-levis, protégeant ainsi la ville de l’ennemi. Face au gave et sur la partie gauche des remparts, une échauguette, moyen de surveillance et de défense. Quittez cette partie des remparts pour atteindre, à quelques pas de là, le demi-bastion de la Clochette (4), protecteur du pont et de la porte St-Antoine. Le haut de ce bastion offre un très beau point de vue. Vous découvrirez la copie d’un des canons de Navarrenx appelé le « Si You ti baü » exclamation en béarnais qui signifie « Si moi

j’y vais ! », devenue la devise de Navarrenx. Dirigez-vous vers la Poudrière (5) qui était l’unique « magasin à poudre » de la place. Construite en 1580 pour débarrasser les bas-côtés de l’église, elle pouvait contenir jusqu’à 25000 livres d’explosifs. La très belle voûte intérieure en pierre transmet curieu-sement la voix et les sons, en dia-gonale d’un coin à l’autre. Empruntez ensuite la rue St-An-toine où se trouve la Maison dite de Jeanne d’Albret (6) : belle demeure du 16e siècle avec porte Renaissance en anse de panier, sur-montée d’un petit fronton trian-gulaire. Jeanne d’Albret devint, en 1555, souveraine de Navarre et du Béarn. Elle adopta la religion pré-tendue réformée et fit entrer le Béarn dans le petit groupe des États protestants. Continuez ensuite en direction de l’Église St-Germain (7), construite de 1551 à 1562. Jeanne d’Albret fit de cette église, l’année suivant la fin de sa construction, un temple protestant.En 1620, Louis XIII rendit cette église au culte catholique. C’est une église gothique dont l’inté-rieur mérite une attention particu-lière : arcs décorés à la base de têtes sculptées et peintes, entre autres celle d’un pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, (Navarrenx se trouvant sur le chemin du Puy), chapiteaux romans, trois tableaux au fond de l’église qui sont des re-présentations de Murillo, Dubois et L. Carrache, offerts par l’Empereur Napoléon III. La tradition accorde à l’église une porte réservée aux cagots, nombreux dans les environs de Navarrenx. À la sortie de l’église, remontez la rue des Échos jusqu’au Bastion des Contremines (8) qui est caractérisé par une galerie souter-raine visitable qui descend et fait le tour interne du bastion dans sa base (se munir d’une lampe de poche). En suivant le chemin de ronde, vous accèderez au Bastion des Échos (9), un exemple des 1ers tracés bastionnés, sans orillons, ni flancs retirés. Les meurtrières pratiquées à droite en entrant répètent 7 fois l’écho qui leur est confié. L’étroit escalier sur la droite conduit à la Poterne de l’Abattoir qui ménageait une sortie de secours aux assiégés. Bastion qui protégeait autrefois la Porte St-Germain, aujourd’hui détruite. Après avoir repris sur votre droite la rue des Échos, continuez votre chemin jusqu’à la Fontaine militaire (10). Elle a été aménagée en même temps que les remparts et, à l’époque, était le seul point d’eau de la place forte, l’ennemi ne pouvant la détourner. Comblée en 1952, sous prétexte d’une épidémie de typhoïde, elle fut rouverte puis restaurée en 1989.Enfin, longez la rue de la Fontaine puis remontez la vieille ville pour vous diriger vers l’Arsenal (11), qui fut l’ancienne demeure des rois de Navarre. Son véritable rôle était le stockage des armes, des munitions et des vivres. Aujourd’hui, centre culturel et touristique de la cité.

Visite guidéeVendredi à 10 h, de juillet à septembre inclus. Inscription (2 pers. minimum)à l’Office de Tourisme.

Tarifs : 4,50 adulte, 1,50 enfant de 6 à 12 ans, 3 dès la 2e visite guidée en Béarn des Gaves sur présentation du ticket de la 1re (gratuit pour les enfants).

THE BASTIONED CITY

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Un air de vacances - RCS Toulouse 423 591 668. Crédit photos : CDT 64 - OT BDG - Compagnie FermièreToutes erreurs ou omissions involontaires ne sauraient engager la responsabilité de l’O.T.

Guided tour(only in french)

At 16 pm every Wednesday, from July till September inclusive. Registration (2 persons minimum) at the tourist office.

Rates: 4.50 adult1.50 child from 6 to 12 years old3 from the 2nd guided tour in Bearn des Gaves on production of the ticket of the 1st(free for the children).

Guided tour(only in french)

At 10 am every Friday, from July till September inclusive. Registration (2 persons minimum) at the tourist office.

Rates :

4.50 adult, 1.50 child from 6 to 12 years old, 3 from the 2nd guided tour in Bearn des Gaves on production of the ticket of the 1st (free for the children).

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Page 2: Visite des 4 cités en Béarn des Gaves

OrthezCAPITALE MÉDIÉVALE

Orthez s’enorgueillit d’être au nombre des villes béarnaises dont le nom apparaît le plus anciennement dans le temps. Capitale du Béarn pen-dant deux siècles, Orthez doit beaucoup à son bâtisseur, Gaston VII de Moncade. Fortement secouée par les brèves mais sanglantes guerres de religion en 1569, déchue de son titre de capitale, mais dotée d’une uni-versité protestante, elle reste cependant une des villes les plus impor-tantes du Béarn, État indépendant jusqu’en 1620. Le 27 février 1814 voit la Bataille d’Orthez, avec la victoire des Alliés commandés par Welling-ton sur l’armée napoléonienne de Soult. Le Pont Vieux, qui a résisté aux charges de poudre qui devaient l’anéantir, reste le témoin de cette bataille et de la grandeur passée. La Tour Moncade, l’Église St-Pierre, la Maison Jeanne d’Albret, l’Hôtel de la Lune témoignent également du faste et de la prospérité de la cité.

Balade dans le vieil OrthezQuittant l’Office de Tourisme (1), vous vous dirigez vers la rue des Jacobins pour atteindre, à quelques pas de là, l’Église St-Pierre (2) datant des 13e et 14e siècles et remaniée aux 16e et 19e siècles. Le clocher actuel est mo-derne ; l’ancien était situé sur l’extrême partie sud-ouest. L’inté-rieur mérite largement votre at-tention : le chœur, l’abside, le che-vet, la sacristie. On admirera en sortant, au-dessus de la porte, une esquisse du peintre bayonnais Léon Bonnat, représentant la dé-collation de Saint-Denis. Passez devant le Théâtre Francis-Planté (3), illustre pianiste né à Orthez en 1839, accueillant une salle de spectacle au premier étage. Dé-laissant l’animation de la rue pié-tonne, remontez par la place de la Poustelle et la promenade Gas-ton-Fébus le long des anciens murs fortifiés, à l’emplacement de l’ancien fossé du Château Moncade. À l’angle de la rue, une vieille tour ronde, d’origine indé-terminée, adossée au deuxième rempart de la ville. Vous accédez ainsi à la rue Moncade dominée par la fière Tour du Château Moncade (4), édifié vers 1242 par Gaston VII de Moncade sur un emplacement stratégique qui était à l’évidence fortifié depuis des temps très anciens. Gaston Fébus en compléta les fortifications et lui donna sa forme définitive. Il en fit le siège de sa Cour fastueuse. Le Château Moncade fut sauvé de la destruction totale vers 1840 par décision de la Municipalité, car il servait tout simplement de car-rière pour la construction des maisons alentour… Redescendez lentement la rue Moncade et admirez ses vieilles maisons. Lais-sez-vous prendre par le charme indéfinissable de ses portails en-trouverts, de ses galets du gave

usés par tant de pas, tendez l’oreille vers leurs secrets. Croi-sant la rue piétonne, prenez le temps d’un dernier petit détour par le numéro 14, rue de l’Hor-loge (5) où au fond de sa cour vous découvrirez un très beau bâ-timent du 15e siècle, « l’Hôtel de la Lune », halte pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Après avoir repris, sur votre gauche, la rue des Jacobins, vous longez la façade de la mairie et tra-versez le gave de Pau par le Pont Neuf. Vous voici au quartier appe-lé Départ. À gauche, au pied de l’Église St-Barthélémy, se trouve la statue de Gaston Planté, inven-teur de l’accumulateur électrique en 1859. À droite, la Plaçotte vous mène vers l’un des chemins autre-fois fréquenté par les pèlerins de St-Jacques-de-Compostelle, rue du Pont-Vieux. Au tout début de cette rue, à gauche, subsiste un élément de l’Hospice St-Loup qui date au moins du I2e siècle, et fut longtemps un relais important sur l’un des principaux chemins me-nant vers les lieux du célèbre pèle-rinage. Au bas de la rue, enjam-bant le gave de Pau, le Pont Vieux (6). Il date des 13e et 14e siècles et fut commencé par Gas-ton VII de Moncade au moment où celui-ci fit d’Orthez la capitale du Béarn et y transporta sa Cour. Il résista à deux assauts importants : en 1569, les troupes protestantes de Montgomery et en 1814, celles du Duc de Wellington lancées der-rière les troupes napoléoniennes en retraite. À l’origine, le Pont Vieux possédait deux tours ; il est aujourd’hui remarquable par ses arches inégales et sa tour centrale fortifiée. Après avoir retraversé le gave, jetez un coup d’œil derrière vous et admirez les vieilles mai-sons sur le gave, puis remontez à droite par la rue des Aiguilletiers ou la rue Craverie vers la rue Bourg-Vieux. Après avoir contem-plé, sur votre gauche, la salle de la Moutète (7) restaurée, haut lieu des exploits sportifs de l’équipe de basket-ball, arrêtez-vous un instant pour admirer l’une des plus vieilles maisons d’Orthez, presque contemporaine du Pont Vieux où vécut la famille du grand historien local, Louis Batcave. Derrière l’actuelle mairie (8), on peut remarquer des traces d’un bâtiment important, à l’origine une église (I2e siècle) qui fut en-suite désaffectée au profit de l’Église St-Pierre. Depuis le début du 16e siècle jusqu’à la Révolution, elle servit de Maison Commune, lieu de réunion des jurats de la ville. La rue Bourg-Vieux continue et vous retrouvez la Maison Jeanne d’Albret (1), siège de l’Office de Tourisme. Cette riche demeure bourgeoise du 16e siècle fut l’objet d’un don d’Arnaud de Gachissans au roi Antoine de Bourbon et à Jeanne d’Albret (mère du futur Henri IV), en vue d’obtenir des lettres d’anoblisse-ment. À voir, la tourelle d’entrée, la façade Nord le long de la rue Roarie, le colombier, le jardin et, aux premier et deuxième étages, le Musée Jeanne d’Albret, histoire du protestantisme béarnais.

Orthez is proud of being amongst the cities in the Bearn whose name appears in very ancient history books.Capital of the Bearn during two centuries, Orthez owes a lot to his builder Gaston VII de Moncade. Strongly shaken by the brief but bloody religious wars in 1569, deprived of its title of capital of Béarn, but endowed with a Protestant university, Orthez remained one of the most important cities. On February 27th, 1814 took place the Battle of Orthez with the victory of the allies commanded by Wellington over the napoleonic army of Soult. The Old Bridge resisted the assault of the canons, remains the witness of this battle. The tower Moncade, St Peter’s Church, the “Maison Jeanne d’Albret” and the “Hôtel de la Lune” also testify the splendour and the prosperity of the city.

Guided tour

Leaving the Tourist Information Centre, (1) turn left along the “rue des Jacobins” to reach just a few yards away Saint Peter’s Church (2), dating from the 13th and 14th centuries and was restored in the 15th and 16th centuries. The existing steeple is modern; the former one was sited in the extreme south-west of the building. The interior is worth an attentive visit; note the chancel, the apse, the chevet and the sacristy. The back of the chancel will shortly be restored to match the front, thus giving a fine general effect. Note the sculptured capitals of pillars in the apse and chancel, and the painted bosses in the roof of the nave. As you leave the church, you will notice above the South Door, a sketch by the Bayonne painter Léon Bonnat, which represents the beheading of Saint-Denis. A good time to see the exterior of the apse is at sunset, when a pleasant contrast may be seen, between the old stone-work and the modern Francis Planté Theatre (3), named after a famous Orthezian pianist, Francis Planté (born 1839).Turn left at the bottom of the shopping-precinct and cross the end of the “Place de la Poustelle” (Postern-Gate) then climb the ancient “promenade Gaston Fébus” along the town fortifications up to the former moat of Moncade Castle. At the corner you will see an old tower of unknown origin which is part of the second town wall. Turn left at the crossroads and go up the “rue Moncade” to the Castle entrance (4). The Moncade castle was built in 1242 by Gaston VII of Moncade on a strategic point which had been fortified since prehistoric times.Gaston Fébus completed the fortifications and the castle became the scene of his splendid court which was described, with its sometimes tragic events in Froissart’s chronicles. This castle was saved from total destruction in 1840 by a decision of the Town Council to stop the neighbouring citizens using it as a quarry for their houses...All that now remains is the tower which was unfortunately cut down by a third of its height in the 19th century. A little further up the street you can make a detour by the “rue Nardau” and the “rue Mimonce” where some remains may be seen of the stables of Gaston Fébus.Slowly return down the “rue Moncade” with the indefinable charm of these old houses, glance into their courtyards, observe the age-old river-pebbles worn by so many feet and let the imagination run riot - if you know how to listen to their secrets.Cross the modern shopping-precinct to make a last detour at “14, rue de l’Horloge” (5) where, at the end of a passage you will find a little courtyard in front of a beautiful 15th century house named the “Hôtel de la Lune”. This house was built over the foundations of

the hotel where Froissart stayed. Turn left along the “rue des Jacobins” turn right in front of the Town Hall and cross the “gave de Pau” by the new bridge. You are now, at the district called Departure and the little square in front of the church of Saint Bartholomew’s Church, was on the Pilgrims’ way to “Santiago de Compostela”.Turn into Old Bridge Street and you will see on your left, a 12th century pilgrims’ hospice, very important in medieval times.This street leads to the “Old Bridge” (6), which dates back to the 13th and 14th centuries, and was built by Gaston VII of Moncade when he brought his court to Orthez and made it the capital of Béarn. The bridge resisted two important attacks: in 1569, Montgomery’s protestant troops, and in 1814 Wellington in pursuit of Napoleon’s army in retreat. The Old Bridge originally had two towers; you will notice its unequal arches and its central fortified watch-tower.On the other side of the gave, look back at the old houses on the riverside, then turn right to walk up the “rue des Aiguilletiers” (Needlemakers) or “rue Craverie” towards “rue Bourg-Vieux”; this is the oldest part of the town where every house has a story to tell.The crossroads with “rue Pierre Lasserre” (an orthezian writer and classical scholar), brings you back to the busy town-centre. After a look at the “Moutète” Hall (7) on your left, the scene of many victories of the Orthez 1st division basket-ball team, stop to look at the house opposite which was the home of the local historian Louis Batcave and is one of the oldest in Orthez, almost as old as the bridge.Behind the Town Hall (8), are the remains of a large building, originally a 12th century church, which was disused after the building of Saint Peter’s Church. From the beginning of the 16th century until the french revolution, it was also a Community House which was a meeting-place for the town councillors.Walk along to the end of the “rue Bourg-Vieux”, and you are back at the “Maison Jeanne d’Albret”, seat of the Tourist Information Centre (1). This spacious 16th century dwelling-place was offered by Arnaud de Gachissans to the King of Navarre, Antoine de Bourbon, whose wife was Jeanne d’Albret (the mother of the future Henry IV of France). Notice the turret over the entrance, the north face along “rue Roarie”, the dove-cote and garden at the back. On the 1st and the 2nd floor is the Museum Jeanne d’Albret, history of Protestantism in Béarn.

MEDIEVAL CAPITAL

Salies-de-Béarn

This small town owes its renown to the salt which has had a strong influence through-out its history. Its birth is attributed to a boar, discovered near a spring, its bristles covered in salt crystals. Ever since then Salies-de-Béarn watches over its treasure – a source of inexhaustible salt water which provides good health and well-being and still belongs, today, to some 500 Salisiens called “Part-Prenants”. This concession was started in 1587. Two districts inherit this, the oldest one winding around the salt spring like a snail’s shell.

Guided tourDepart from the Office of Turism, place de la Trompe (1).Go to the “place de la Trompe”, facing the town hall. Here is the drinking Fountain of the Sanglier (Boar) (2), which is dated 1927, the boar being the emblem of the town. Salies inhabitants enjoy recounting the legend of how the salt was discovered. On day an injured wild boar pursued by hunters ran across some muddy swamps and died. He was found later, miraculously perfectly preserved and covered in salt crystals, left after the water had evaporated. (A sound track tells you about it).Inside the “Hôtel de Ville” (Town hall) (3), built in full Napoleonic glory in 1810, there is the museum hall which tells you about the crypt and Salisien history. A movie showing details about this City of Salt and in particular the Crypt is available for you to view. You can see some antique furniture and prehistoric remains in glass show-cases. (from an archeological excavation at Mosquéros)The “Place du Bayaà” (the Bayaà square) (4) in the heart of the “City of Salt”, was built like a snail’s shell around an open-air basin and from here the salt water was drawn. This was re-covered in 1865 and the salt water spring is still covered today by the crypt.From the square and its light well, you can admire a stone vault put on 1m wide pillars and 8m long chestnut stakes. A fresco (5) shows the arrival of Jeanne d’Albret in 1568, the mother of Henri IV, in the “rue de la Fontaine Salée”.Take the “Rue Pont Mayou”. At n°8 a “coulédé” (6) or stone trough, the last authentic one, which received the salt water brought by the “tiradous” who work for the “besis”, owners of the source. The salt water from the basin of the Bayaà was brought in “sameaux” (large wooden barrels) which hold 92 litres.Then, turn on the left to the « Rue des Voisins » then on the right to the « rue du Griffon ». Lastly facing you, take the “Rue du Saleys” and the “Rue Loumé”.Opposite the museum, is the Bourg House (7) where you can see Béarnais and Salisien work.At “Rue des Puits Salants” you will find The Salt and Béarnais Traditions’ Museum (8). This museum spreads over three floors of a typical, recently restored, 17th Century house. On the ground floor a salt producer’s whorkshop has been rebuilt and there are some archaeological remains and ancient, local documents on display. The Béarnaise Traditions’ section of the museum mainly shows articles from the 19th and beginning of the 20th century that retraces the lives of our ancestors.Take “Place de la Trompe”, where you will find the “Part-Prenants house”. These are the descendants of the “Bésis” owners of the salt spring in 1587. The salt spring is under jointownership of the direct descendants of the first families living in Salies. To admire the 16th century “Château St Pé” (9) (15th century tower) take Rue Laroumette. Here during the 16th and 17th centuries was the court of justice for witches. Today it is a private property.Facing you, take the little street and then the narrow way on the right to reach the “Impasse Argenton”.Here is the house of Michel de Bergeras (10) who was a talented carpenter. He was a cabinetmaker from the famous School of Salies which developed over 3 generations during the XVIII and IXth centuries. At the end of “Impasse Argenton”, take a right turning to the “Pont de la Lune”, in the bed of the river Saleys. Here you can admire

half- timbered houses on pillars (11) facing the “maison Lacoste”.Follow the “Rue de l’Eglise” and you arrive opposite “Saint-Vincent church” (12), erected in the 11th century and dominated by its watch tower. It was part of the system of fortifications that defended the Salies spring. For a time, the church was protestant during the reign of Jeanne d’Albret.Leave the old centre and head toward the thermal district. During those beautiful days of “thermalism” luxury hotels such as the “Hotel du Parc” prospered. Cross over the public garden by the band-stand (13).

In front of you the Thermal Baths (14). First established in 1857 it was destroyed by fire and rebuilt at the end of the last century in a Moorish style. The right side is reserved for people taking “the cure” which takes advantages of Salies water which is ten times more salty than the sea and which relieves many ailments including gynaecological, rheumatics and pediatrics. “The cure” treatment is similar to the English treatments taken in the towns of Harrogate and Bath in the UK. In the left side of this building is the fitness center “les Bains de la Mude” equipped with modern equipment. Close by the Rehabilitation centre.Imagine the Poet Paul Jean Toulet outside the “Café Cercle du Chalet”(15).The “Hôtel du Parc” built in 1893; view the Italian style lounge and sweeping staircases. The Hotel was used for many movies such as “l’Occitanienne” in 2005, about the last days of M. Chateaubriand. Today it is the Salies Casino (16) with its gaming tables, slot machines, restaurant and 3* hotel.Head for the “quartier de la Gare” to find the saltworks (17). Here we heat salty water from the Oraàs spring to extract the perfectly white and 100% natural salt of Salies.

THE TOWN OF SALT

Visite guidéeJeudi à 10h, de juillet à septembre inclus.Inscription (2 pers. minimum) à l’Office de Tourisme.

Tarifs : 4,50 adulte1,50 enfant de 6 à 12 ans3 dès la 2e visite guidée en Béarn des Gaves sur présentation du ticket de la 1re (gratuit pour les enfants).

12

Mini Golf

rue Laroumette

LA CITÉ DU SEL

Cette petite ville doit sa renommée au sel qui a fortement influencé le cours de son histoire ; on attribue sa naissance à un sanglier, découvert auprès d’une source, les soies recouvertes de cristaux de sel. Depuis lors, Salies-de-Béarn veille sur son trésor : une source d’eau salée intarissable qui procure forme et bien-être, appartenant encore aujourd’hui à près de 500 Salisiens appelés Part-Prenants. Un privilège qui se perpétue depuis 1587. Deux quartiers se succèdent, le plus ancien, tel une coquille d’escargot s’enroule autour de la source salée. On peut aisément y découvrir de belles maisons typiques des 17e et 18e siècles, des ruelles étroites et fleuries, avec, au détour de l’une d’entre elles, le Musée du Sel et des Traditions Béarnaises. À quelques pas, le quartier thermal offre un tout autre aspect : les anciens hôtels et palaces de la Belle Époque côtoient l’établissement de bains de style mauresque, le kiosque à musique et le splendide Hôtel du Parc qui abrite le Casino de Salies. L’ensemble dégage un charme suranné qui n’est pas pour déplaire aux visiteurs.

Salies pas à pasDépart de l’Office de Tourisme, place de la Trompe (1).Dirigez-vous place du Bayaà, face à l’hôtel de ville, la Fontaine du Sanglier (2), monument édifié à la gloire du sanglier. Cette légende raconte qu’un sanglier fut blessé au cours d’une chasse et découvert quelques jours plus tard, mort dans un marécage, les soies constellées de sel : il porte gravées les paroles pro-noncées par le fameux sanglier lors de sa découverte « Si you nou y eri mourt arès n’y bibéré » (si je n’y étais pas mort, personne n’y vivrait). (une bande son vous la raconte).À l’intérieur de l’hôtel de ville (3) reconstruit en 1810, se trouve la Salle du Musée de la Crypte et de l’His-toire salisienne ; un film sur la cité et sur l’exploitation du sel à travers les âges, un beau mobilier de l’école sali-sienne, des vitrines renfermant des objets préhistoriques (découverts lors de fouilles près de Mosquéros).Au cœur de la cité du sel, la place du Bayaà (4) recouvre la source salée depuis 1865 ; la crypte a été construite à l’origine par souci d’hy-giène et pour protéger la source sa-lée à laquelle Salies doit sa naissance. Une voûte de pierre soutenue par des piliers de 1 m de côté posés sur des pieux de 8 m en châtaignier peut être admirée depuis la place grâce à un puits de lumière.Rue de la Fontaine Salée, sur la façade de la boutique du cordonnier, admirez le bas-relief (5) qui relate la visite de Jeanne d’Albret à Salies en 1568.Prendre la rue Pont Mayou.Au numéro 8, un « coulédé » (6) ou auge en pierre qui servait à recevoir l’eau salée apportée par les tiradous.L’eau puisée à la source salée, place du Bayaà (place de la Mairie), était transportée jusqu’à l’atelier dans des « sameaux » ou récipients en bois contenant 92 litres. À gauche, rue des Voisins, puis à droite, rue du Griffon au bout, rue du Saleys, rue Loumé. En face du Musée, la Maison Bourg (7), propriété des Amis du Vieux Sa-lies dont les archives et les ouvrages peuvent être consultés.Rue des Puits Salants, se trouve le Musée du Sel et des Traditions Béarnaises (8). Ce musée oc-cupe les trois niveaux d’une maison typique du 17e siècle, fraîchement rénovée. Au rez-de-chaussée, un atelier de façonneur de sel y a été reconstitué et dans les vitrines sont exposés vestiges archéologiques et documents anciens sur l’histoire locale. La partie traditions béarnaises expose des objets essentiellement 19e et 20e siècles qui retracent la vie de nos ancêtres.Prendre place de la Trompe, là se trouve le siège de la Corporation des Parts-Prenants, descendants directs des « bésis », propriétaires de l’eau salée depuis 1587. Dirigez-vous rue du Moulin, à droite la rue Élysée-Cous-tère et rue Laroumette, et admirez le Château St-Pé (9), reconstruit fin 16e siècle. Au 17e siècle, un tribu-nal pour sorcières y siégeait. De nos jours, c’est une propriété privée. Face à vous, prendre la venelle, puis la galère à droite qui vous fera débou-cher sur l’Impasse Argenton.Vous voici devant la maison de Michel de Bergeras (10) « Maître Charpentier » ; c’était un ébéniste de l’École de Salies qui s’est dévéloppée sur 3 générations aux XVIII et XIXe s. On dit que c’est un descendant de Cagots, parias des Pyrénées dont on a entendu parler dès le IXe s.Au bout de l’Impasse Argenton, prendre à droite le Pont de la Lune, dans le lit de la rivière le Saleys, ad-mirez les Maisons sur pilotis (11) et à colombage. En face, la maison Lacoste.En suivant la rue de l’Église, vous arri-vez devant l’Église St-Vincent (12), dominée par son clocher, ancienne tour de guet. Avec les fortifications elle faisait partie du système défensif de la ville. Quelques pas pour quit-ter la vieille ville et l’on se retrouve

dans le quartier thermal. Les beaux jours du thermalisme (fin 19e siècle, première moitié du 20e siècle) ont vu fleurir grands hôtels et palaces.Traversez le jardin public avec son kiosque à musique (13).Et face à vous, l’Établissement thermal (14). Le 1er bâtiment a vu le jour en 1857 : détruit par un incendie, il fut reconstruit en style Mauresque en 1888. L’aile droite est réservée à l’espace cure, les bienfaits de l’eau, dix fois plus salée que l’eau de mer, permettent de soigner les affections en gynécologie, rhumato-logie et pédiatrie. La partie gauche abrite les Bains de la Mude, un centre de remise en forme doté des instal-lations les plus modernes qui allie les plaisirs de la détente et du bien-être.Imaginez Paul Jean Toulet à la terrasse du Café Cercle du Chalet (15).En face, l’Hôtel du Parc, construit en 1893 ; avec son splendide hall d’en-trée en forme de nef renversée, où de nombreux films ont été tournés, tel que l’Occitanienne, en 2005, qui retraçait les derniers jours de Cha-teaubriand. Il abrite depuis décembre 1999 le Casino (16) de Salies, ses tables de jeux, ses machines à sous, un restaurant et un hôtel 3 étoiles***.Dirigez-vous vers le quartier de la Gare, Les Salines (17) : c’est ici que l’eau de la source salée d’Oraàs est déférisée puis chauffée pour en extraire le sel de Salies, tout blanc et 100 % naturel. Les jambons de Bayonne doivent être salés avec ce sel, condition sine qua non pour avoir droit à cette Indication Géographique Protégée.

Visite guidéeMardi à 15h30, de juillet à septembre inclus.Inscription (2 pers. minimum) à l’Office de Tourisme.

Tarifs :

4,50 adulte 1,50 enfant de 6 à 12 ans3 dès la 2e visite guidée en Béarn des Gaves sur présentation du ticket de la 1re (gratuit pour les enfants).

Guided tour(only in french)

At 10 am every Thursday, from July till September inclusive. Registration (2 persons minimum) at the tourist office.

Rates: 4.50 adult1.50 child from 6 to 12 years old3 from the 2nd guided tour in Bearn des Gaves on production of the ticket of the 1st (free for the children)

Guided tour(only in french)

At 15.30 pm every Tuesday, from July till September inclusive. Registration (2 persons minimum) at the tourist office.

Rates: 4.50 adult1.50 child from 6 to 12 years old3 from the 2nd guided tour in Bearn des Gaves on production of the ticket of the 1st (free for the children).

Médiathèque

ou avec