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Stoumont Site d'Exception N° 28 AVRIL 2004 Les grands feux ont vaillamment brillĂ© dans la plupart de nos villages durant les samedis de fin fĂ©vrier et dĂ©but mars. Bonhomme hiver a dĂ» avoir chaud et est probablement bien fondu. Ici le spĂ©cimen de La Gleize
 fort pareil, sans doute, aux autres grands feux
 Votre agenda trimestriel Au centre Les conseils communaux Pages 15 Ă  17

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Page 1: VRIL 2004 Stoumont

StoumontS i t e d ' E x c e p t i o n

N° 28AV

RIL 2

004

Les grands feux ont vaillamment brillé

dans la plupart de nos villages durant les

samedis de fin février et début mars.

Bonhomme hiver a dĂ» avoir chaud

et est probablement bien fondu.

Ici le spécimen de La Gleize


fort pareil, sans doute,

aux autres grands feux


Votre agenda trimestriel

Aucentre

Les conseilscommunaux

Pages15 Ă  17

Page 2: VRIL 2004 Stoumont

L’origine des grands feuxse perd dans la nuit des

temps. Leurs significa-tions et leurs buts furentnombreux et variablesselon les Ă©poques, les

lieux, les influencespaĂŻennes, religieuses ou

laĂŻques.Ils font parties de nostraditions et de notreculture. Mort donc Ă Bonhomme-Hiver et

vivent les Grands Feux.

Ci-dessus et ci-contre : La chapelle Saint Gilles de Chauveheid Ă  quelques annĂ©es d’intervalle.

Ci-dessus de jeunes et jolies personnes de La Gleize, trĂšs recueillies en cette circonstance, se laissent photographier pour la postĂ©rité 

Page 3: VRIL 2004 Stoumont

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C H A U V E H E I D

A proximitĂ© des pittoresques hameaux des Forges, de Neucy et de Neufmoulin, se situe Ă  300 mĂštres d’altitude,’’Chauveheid’’, un hameaux paisible aux Ă©lans bucoliques qui domine la vallĂ©e de la Lienne. On peut y accĂ©derpar les Forges, en traversant le vieux pont de la Lienne , la route gravit une pente raide qui aboutit Ă  un petit pla-

teau oĂč l’on remarque de suite devant soi, la vieille chapelle de Chauveheid entourĂ©e de hĂȘtres et de chĂȘnes.

Ce hameau, d’oĂč l’on dĂ©couvre la vallĂ©e de la Lienne, et, en face, au-dessus de la Heid des Forges, Chevron et son Ă©gli-se, a la saveur paisible d’autrefois.

Jadis, Chauveheid Ă©tait le fief de Stavelot et s’appelait Kalveheis en 1104, Cavseis en 1135, et Chaveheis en 1188 .

Son nom signifie naturellement ’’Heid chauve’’, c’est-à-dire cîte couverte d’un maigre taillis .

La vieille chapelle est depuis les temps immémoriaux, un but de pÚlerinage trÚs fréquenté. On y invoque Saint-Gilles pour laguérison des maladies nerveuses et infantiles.

La vĂ©nĂ©ration d’une relique du Saint se fait solennellement Ă  Chauveheid le 1er septembre ou le dimanche qui prĂ©cĂšde. Etle dicton populaire de s’exclamer :

Vorchal sint DjĂźles avous sĂšs vints, C’ùst lu qu’amonne dĂšdja l’freĂ»d tins .

RevoilĂ  Saint-Gilles avec ses vents. C’est lui qui amĂšne dĂ©jĂ  le temps froid.

Les traces de la vĂ©nĂ©ration de Saint-Gilles sont prĂ©sents d’abord au MonastĂšre de Saint Hubert oĂč le culte de Saint-Gillesfut introduit vers 1060 par Thierry Ier, AbbĂ© (1055-1086). La Chapelle doit donc ĂȘtre postĂ©rieure au XIe siĂšcle parce que leculte de ce saint patron n’était pas connu dans le pays avant cette Ă©poque.

La chapelle dĂ©pendait de l’église de Rahier, filiale de Bodeux en 1670, et a Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă  la paroisse de Chevron en 1803.

Au-dessus de la petite porte d’entrĂ©e figure la date de 1801, indiquant la construction Ă  cette Ă©poque de la petite annexeajoutĂ©e au corps principal pour agrandir la chapelle et ainsi accueillir prĂ©s de 200 pĂšlerins.

On ignore qui la fit construire mais c’est probablement par la volontĂ© des villageois et leurs dons, tout comme pour cellede HabiĂšmont.

Entre la chapelle et la route de Bodeux il y a un large chemin qui est rĂ©putĂ© ĂȘtre une ancienne ‘’voie Romaine ‘’.

Cet antique chemin de Stavelot Ă  Chevron, monte au-dessus de Chauveheid et suit la CrĂȘte des bois vers Trois-Ponts.

Avant 1800, Chauveheid et Neucy dépendaient, comme Chevron, de la Principauté de Stavelot, mais formaient une com-munauté distincte ayant sa Cour de Justice, son mayeur et ses magistrats habituels.

AprĂšs la RĂ©volution Française en l’an 1803, les hameaux de Chauveheid et de Neucy furent annexĂ©s Ă  la commune deChevron avec les 12 autres hameaux prĂ©sents. Cet ensemble formant dĂšs lors, l’ancienne entitĂ© de Chevron avant les fusionscommunales de 1977, et qui depuis, s’intĂšgre Ă  la commune Ă©largie actuelle de Stoumont.

D’aprĂšs le livre «Chevron dans le passé» de Walther JAMAR de BOLSÉE Paolo TATULLO

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Le billet du Commissaire

Vous trouverez le nouveau code de la route dans son intĂ©gralitĂ© ainsi que les lois coordonnĂ©es, sur le site internethttp://www.mobilit.fgov.be du MinistĂšre des Communications et de la MobilitĂ© ainsi que sur les sites http://poldoc.be de lapolice et http://ibsr.be de l’IBSR.

Je vous rappelle aussi que le radar de notre zone de police effectue quotidiennement des contrîles sur l’ensemble descommunes de la zone.

Et enfin pour terminer, je voudrais attirer votre attention sur le fait que le printemps va ramener sur nos routes de nombreuxcyclomoteurs. Comme l’annĂ©e derniĂšre, nous ne tolĂ©rerons pas les cyclomoteurs trafiquĂ©s ni les conducteurs sans le casque.Je vous invite donc Ă  prendre dĂšs maintenant avec vos enfants, les mesures qui s’imposent.

Espérant avoir pu vous éclairer sur la matiÚre traitée, je reste avec mes collaborateurs à votre disposition pour tout autrerenseignement utile.

Commissaire Emile DELHEZ

Quand vous lirez ces lignes, le nouveau code de la routesera devenu rĂ©alitĂ© depuis dĂ©jĂ  plus d’un mois.

Si la presse a déjà fait un large écho de cette nouvelleréglementation, je me propose néanmoins de parcouriravec vous de la façon la plus simple possible, les principauxchangements.

PremiÚre modification importante, la nouvelle caté-gorisation des infractions.

En effet, Ă  cĂŽtĂ© des infractions dites ordinaires, nous trou-vons maintenant trois degrĂ©s d’infractions graves.

Le premier degrĂ© d’infractions graves concerne notam-ment les comportements susceptibles de gĂȘner ou demettre indirectement en danger les usagers vulnĂ©rables (piĂ©-tons, cyclistes..).

On y retrouve par exemple les excĂšs de vitesse qui sesituent entre 10 et 20 Km/H au delĂ  de la vitesse autorisĂ©e,l’arrĂȘt sur un passage pour piĂ©ton ou un trottoir, l’utilisationd’une bicyclette sans l’éclairage requis


Le deuxiĂšme degrĂ© d’infractions graves, concerne princi-palement les comportements qui mettent directement lesautres usagers en danger. On y retrouve par exemple, l’ex-cĂšs de vitesse entre 20 et 40 Km/H au delĂ  de la vitesserĂ©glementaire, mais aussi l’excĂšs de vitesse entre 10 et 20Km/H dans les zones 30, les zones rĂ©sidentielles et auxabords des Ă©coles, le franchissement de la ligne blanchecontinue, le fait de circuler avec un vĂ©hicule Ă  moteur, ycompris les cyclomoteurs, sans l’éclairage requis


Le troisiĂšme degrĂ© d’infractions graves reprend quant Ă  lui,notamment les comportements qui mettent les autres usa-gers en danger et qui en plus, sont assimilables Ă  des fautes

lourdes ou qui sont susceptibles d’avoir des consĂ©quencesdommageables. On y retrouve ainsi, les excĂšs de vitesse de40 Km/h et plus ou de 20 Km/h et plus en zone 30, en zonerĂ©sidentielle ou aux abords des Ă©coles, le dĂ©passement Ă l’approche du sommet d’une cĂŽte ou dans un virage alorsque ce dĂ©passement y est interdit, le fait de ne pas obtem-pĂ©rer aux injonctions d’un agent qualifié 

Seconde modification significative, le recours pluslarge à la perception immédiate.

Pour autant que l’infraction n’ait pas causĂ© un dommage Ă autrui, que le contrevenant soit ĂągĂ© d’au moins 18 ans, etque s’il est belge, il n’ait pas commis une infraction grave dutroisiĂšme degrĂ©, la perception immĂ©diate peut ĂȘtre propo-sĂ©e par la police. Le contrevenant dispose alors d’un dĂ©laide 5 jours pour s’acquitter du payement de cette percep-tion immĂ©diate, qui sera dans tous les cas, toujours infĂ©rieu-re au montant d’une amende traditionnelle (voir ci-aprĂšs). Lepaiement de cette perception immĂ©diate se fera pour lecitoyen belge, au moyen de timbres amendes et bientĂŽtaussi au moyen d’une carte de banque ou de crĂ©dit.

Les autres sanctions restent bien Ă©videmment la transactionordinaire, les mesures alternatives et l’amende prononcĂ©epar le juge du tribunal de police.

Pour les infractions graves du premier et deuxiĂšme degrĂ©,le juge pourra prononcer une dĂ©chĂ©ance du droit deconduire. Pour les infractions graves du troisiĂšme degrĂ©, ildevra mĂȘme prononcer obligatoirement une dĂ©chĂ©ance.

Le montant dont vous devrez vous acquitter en cas d’in-fraction, varie selon qu’il s’agit d’une perception immĂ©diateou d’une amende.

CatĂ©gorie d’infractions Perception immĂ©diate Amende

Infractions ordinaires 50 euros 55 Ă  1375 euros

Infractions graves premier degré 150 euros 275 à 1375 euros

Infractions graves deuxiÚme degré 175 euros 275 à 2750 euros

Infractions graves troisiÚme degré 300 euros (uniquement pour étrangers) 550 à 2750 euros

Alcoolémie entre 0.22 et 0.35 mg/l 137,50 euros 137,50 à 2.750 euros

Le tableau ci-dessous vous donne une idée de ces montants.

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VOICI REVENU LE TEMPSDES COASSEMENTS


Avec les premiers beaux jours du dĂ©but de l’annĂ©e, et ceci depuis des millĂ©naires, certaines espĂšces debatraciens de nos rĂ©gions ont entamĂ© une migration de leurs lieux d’hivernage vers leurs sites de reproduction. Ilsont traversĂ© prairies, bois, jardins et routes pour aller dĂ©poser des Ɠufs dans la mare qui les a vu naĂźtre
Peut-ĂȘtreavez-vous une mare au fond du jardin, peut-ĂȘtre avez-vous pu observer quelqu’individu traversant une route Ă  lanuit tombĂ©e
 Etait-ce un crapaud ou une grenouille ? Avez-vous observĂ© des tritons ?

Parmi les diffĂ©rentes espĂšces de batraciens indigĂšnes (14 espĂšces recensĂ©es en Wallonie), c’est la gre-nouille rousse qui se montre la plus prĂ©coce. Ses Ɠufs agglomĂ©rĂ©s en masses gĂ©latineuses compactes flottent Ă  lasurface de l’eau. Le crapaud commun, un peu plus tardif, accroche sa ponte, sous forme d’un chapelet doubleautour des plantes aquatiques et des racines. Les tritons, quant Ă  eux, dĂ©posent leurs Ɠufs de façon isolĂ©e sur lesfeuilles des vĂ©gĂ©taux. Les pontes de la grenouille verte passent souvent inaperçues car elles sont immergĂ©es. Unefois la ponte rĂ©alisĂ©e, la plupart des batraciens quittent la mare ou l’étang et rejoignent leurs quartiers d’étĂ©. Il s’agi-ra d’un site humide car ces animaux sont sensibles Ă  la sĂ©cheresse. Ils vont se mettre Ă  engloutir quantitĂ© de limaces,vers de terre, insectes, araignĂ©es
En rĂ©alitĂ©, tout ce qui bouge et qui est plus petit qu’eux est une proie poten-tielle. Ce sont ainsi de prĂ©cieux alliĂ©s du jardinier !

Les batraciens sont également les proies de nombreux prédateurs (des oiseaux, des poissons mais aussides mammifÚres), à tous les stades de leur vie.

Toutes les espĂšces indigĂšnes de batraciens vivant sur notre territoire sont protĂ©gĂ©es. Mais donner un statutde protection ne suffit pas Ă  leur garantir un bel avenir. Parmi les diverses causes de disparition progressive desbatraciens dans notre pays, nous pouvons citer: le comblement des zones humides ou leur drainage, la dĂ©grada-tion physico-chimique de la qualitĂ© des eaux, la capture Ă  des fins mercantiles, le dĂ©veloppement croissant du tra-fic routier, l’évolution du climat, l’introduction d’espĂšces prĂ©datrices


Pour différencier un crapaud d'une grenouille, voici quelques indices:Grenouille

Silhouette élancéeAvance en sautantPeau humide et lisse

Silhouette lourde et trapueAvance en marchand, fait parfois des bondsPeau sùche et verruqueuse (avec une grosseglande à venin en relief derriùre chaque Ɠil)

Nous restons à votre disposition pour toute information concernant les diversesespÚces. Bonnes observations à tous ! N'hésitez pas à nous transmettre vos découvertes !

G.Delhaye, pour l'a.s.b.l. Stoumont Nature. 080/78.66.18.

Crapaud

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L’eau est essentielle Ă  la vie.Il est primordial de la prĂ©server tant du point de vue qualitatif que quantitatif.Je laisse Ă  votre rĂ©flexion les « bons mots de Jacques Mercier »parus dans la Revue « Dialogue Wallonie » de dĂ©cembre 2003.Didier Gilkinet.

Officiellement, il ne semble pas que l’appellation « or bleu » pour dĂ©signer l’eau existe !

On trouve « l’or noir pour le pĂ©trole, « l’or blanc » pour le platine, mais aussi pour les ressources procurĂ©es par lamise en valeur et l’exploitation des stations de sports d’hiver, « l’or vert » pour les ressources de l’agriculture ou de lavente de terrains agricoles en vue de la construction immobiliĂšre et « l’or rouge » pour l’énergie solaire. Dans un« Guide du buveur d’eau », je lis que l’eau en bouteille est parfois baptisĂ©e « l’or blanc », mais pas de trace de « l’orbleu », une appellation que l’eau potable mĂ©riterait sans doute. Car elle doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e comme l’or et utilisĂ©e avecĂ©conomie. Un rĂ©cent dĂ©cret relatif Ă  la qualitĂ© de l’eau destinĂ©e Ă  notre consommation a d’ailleurs Ă©tĂ© promulguĂ© parle MinistĂšre de la RĂ©gion Wallonne pour « protĂ©ger notre santé».

Comme l’eau elle-mĂȘme, le mot a Ă©voluĂ© au fil des annĂ©es. On sait qu’il vient du latin « aqua ». En 1050, il s’écrit« egua » ; en 1150 : « ewe » ; en 1185 : « eaue » et en 1490 enfin : « eau ». Le mot a deux synonymes principaux, l’unest familier, l’autre est littĂ©raire ! Nous avons « flotte » et « onde ».

« Ribouldingue, un jour qu’il faisait les cent pas sur le pont, histoire de braver le roulis, perdit l’équilibre et tombadans la « flotte ». (Louis Forton dans les « Aventures des Pieds NickelĂ©s ») L’origine de « flotte » est incertaine, disentles spĂ©cialistes ; le mot voulait dire « inondation » au Moyen Age. Le mot «onde » quant Ă  lui, trouve son origine dansle mot latin « unda », eau courante. « Le RhĂŽne, avec ses ondes fatiguĂ©es, dormantes, majestueusement tranquilles, pas-sait » (FrĂ©dĂ©ric Mistral dans « Mireille »)

Quant aux expressions et locutions avec « eau », elles sont fort nombreuses et souvent drĂŽles. Elles sont Ă©gale-ment trĂšs « limpides », se comprennent sans beaucoup d’explications. Ainsi se noyer dans un verre d’eau, ĂȘtre commele feu et l’eau, mettre de l’eau dans son vin, suer sang et eau, faire venir l’eau au moulin, les eaux sont basses, donnerun coup d’épĂ©e dans l’eau, ĂȘtre comme un poisson dans l’eau, l’eau va toujours Ă  la riviĂšre, clair comme de l’eau deroche, faire venir l’eau Ă  la bouche
 « Nager entre deux eaux » qui au figurĂ© signifie mĂ©nager les uns et les autres, semaintenir entre les partis et les opinions opposĂ©s, au propre s’applique au nageur qui a la tĂȘte et tout le corps enfon-cĂ©s au-dessous de la surface de l’eau. « Il plongea. Il aimait ouvrir les yeux sous l’eau, et, dĂ©plongeant, repiquer entredeux eaux, comme un dauphin. » (Louis Aragon dans « AurĂ©lien »).

Etant moi-mĂȘme un grand buveur d’eau, j’ai Ă©crit un « grand livre de l’eau » (Renaissance du Livre) et j’ai dĂ©cou-vert Ă  cette occasion beaucoup de choses. Savez-vous, par exemple, que l’eau qui ruisselle en surface vers les coursd’eau et puis vers la mer, reste dans les ocĂ©ans 40.000 ans avant d’ĂȘtre reprises dans le cycle d’évaporation ? Savez-vous qu’au Moyen Age, des tuyaux accrochĂ©s aux façades Ă©vacuaient l’eau sur la chaussĂ©e. Quand ce n’était pas lecas, on jetait les eaux usĂ©es sur la rue en criant « Gare Ă  l’eau ! ». Un mĂ©tier naĂźt alors, celui du « passeur de ruisseaux »qui Ă  l’aide d’une planche, fait traverser les riches d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre de la rue.

On sait aussi qu’une douche consomme de 40 Ă  80 litres d’eau, mais qu’un bain en consomme de 150 Ă  200litres ! On sait aussi que le corps d’un homme adulte contient 60% d’eau, que la pomme de terre en contient 91%et que la mĂ©duse est faite de 95% d’eau ! On sait enfin que pour produire un litre de biĂšre, il faut 25 litres d’eau, pourproduire un 1kg de papier, il faut 250 litres d’eau et pour 1 kg d’aluminium, il en faut 100.000 litres !

L’eau est essentielle Ă  la vie.Il est primordial de la prĂ©server tant du point de vue qualitatif que quantitatif.Je laisse Ă  votre rĂ©flexion les « bons mots de Jacques Mercier »parus dans la Revue « Dialogue Wallonie » de dĂ©cembre 2003.Didier Gilkinet.

Officiellement, il ne semble pas que l’appellation « or bleu » pour dĂ©signer l’eau existe !

On trouve « l’or noir pour le pĂ©trole, « l’or blanc » pour le platine, mais aussi pour les ressources procurĂ©es par la miseen valeur et l’exploitation des stations de sports d’hiver, « l’or vert » pour les ressource de l’agriculture ou de la vente deterrains agricoles en vue de la construction immobiliĂšre et « l’or rouge » pour l’énergie solaire. Dans un « Guide du buveurd’eau », je lis que l’eau en bouteille est parfois baptisĂ©e « l’or blanc », mais pas de trace de « l’or bleu », une appellationque l’eau potable mĂ©riterait sans doute. Car elle doit ĂȘtre protĂ©e comme l’or et utilisĂ©e avec Ă©conomie. Un rĂ©cent dĂ©cretrelatif Ă  la qualitĂ© de l’eau destinĂ©e Ă  notre consommation a d’ailleurs Ă©tĂ© promulguĂ© par le MinistĂšre de la RĂ©gion wal-lonne pour « protĂ©ger notre santé».

Comme l’eau elle-mĂȘme le mot a Ă©voluĂ© au fil des annĂ©es. On sait qu’il vient du latin « aqua ». En 1050, il s’écrit« egua » ; en 1150 : « ewe » ; en 1185 : « eaue » et en 1490 enfin : « eau ». Le mot a deux synonymes principaux, l’unest familier, l’autre est littĂ©raire ! Nous avons « flotte » et « onde ».

« Ribouldingue, un jour qu’il faisait les cent pas sur le pont, histoire de braver le roulis, perdit l’équilibre et tomba dansla « flotte ». (Louis Forton dans les « Aventures des Pieds NickelĂ©s ») L’origine de « flotte » est incertaine, disent les spĂ©-cialistes ; le mot voulait dire « inondation » au Moyen Age. Le mot «onde » quant Ă  lui, trouve son origine dans le mot latin« unda », eau courante. « Le RhĂŽne, avec ses ondes fatiguĂ©es, dormantes, majestueusement tranquilles, passait » (FrĂ©dĂ©ricMistral dans « Mireille »)

Quant aux expressions et locutions avec « eau », elles sont fort nombreuses et souvent drĂŽles. Elles sont Ă©galementtrĂšs « limpides », se comprennent sans beaucoup d’explications. Ainsi se noyer dans un verre d’eau, ĂȘtre comme le feuet l’eau, mettre de l’eau dans son vin, suer sang et eau, faire venir l’eau au moulin, les eaux sont basses, donner un coupd’épĂ©e dans l’eau, ĂȘtre comme un poisson dans l’eau, l’eau va toujours Ă  la riviĂšre, clair comme de l’eau de roche, fairevenir l’eau Ă  la bouche
 « Nager entre deux eaux » qui au figurĂ© signifie mĂ©nager les uns et les autres, se maintenir entreles partis et les opinions opposĂ©s, au propre s’applique au nageur qui a la tĂȘte et tout le corps enfoncĂ©s au-dessous dela surface de l’eau. « Il plongea. Il aimait ouvrir les yeux sous l’eau, et, dĂ©plongeant, repiquer entre deux eaux, comme undauphin. » (Louis Aragon dans « AurĂ©lien »).

Etant moi-mĂȘme un grand buveur d’eau, j’ai Ă©crit un « grand livre de l’eau » (Renaissance du Livre) et j’ai dĂ©couvert Ă cette occasion beaucoup de choses. Savez-vous, par exemple, que l’eau qui ruisselle en surface vers les cours d’eau etpuis vers la mer, reste dans les ocĂ©ans 40.000 ans avant d’ĂȘtre reprises dans le cycle d’évaporation ? Savez-vous qu’auMoyen Age, des tuyaux accrochĂ©s aux façades Ă©vacuaient l’eau sur la chaussĂ©e. Quand ce n’était pas le cas, on jetait leseaux usĂ©es sur la rue en criant « Gare Ă  l’eau ! ». Un mĂ©tier naĂźt alors, celui du « passeur de ruisseaux » qui Ă  l’aide d’uneplanche, fait traverser les riches d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre de la rue.

On sait aussi qu’une douche consomme de 40 Ă  80 litres d’eau, mais qu’un bain en consomme de 150 Ă  200 litres !On sait aussi que le corps d’un homme adulte contient 60% d’eau, que la pomme de terre en contient 91% et que lamĂ©duse est faite de 95% d’eau ! On sait enfin que pour produire un litre de biĂšre, il faut 25 litres d’eau, pour produireun 1kg de papier, il faut 250 litres d’eau et pour 1 kg d’aluminium, il en faut 100.000 litres !

L ’EAU.

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MAISON DU TOURISMELa Maison du Tourisme Ourthe-AmblĂšve et le GREOA nous informent

GĂźtes ruraux, gĂźtes Ă  la ferme, Chambres d’hĂŽtes, meublĂ©s de tourisme.

Vous disposez d’une maison ou d’une partie d’immeuble et vous dĂ©sirez les rentabiliser ?

Pourquoi ne pas exploiter cette opportunité en créant un hébergement touristique ?

DĂ©finitions :‱ Le g Ăź te rura l est un logement meublĂ© amĂ©nagĂ© dans des bĂątiments situĂ©s dans un environnement rural ;‱ Le gĂź te Ă  la ferme est un logement meublĂ© amĂ©nagĂ© dans une exploitation agricole ;‱ La chambre d’hĂŽtes est une chambre meublĂ©e faisant partie de l’habitation personnelle et habituelle d’un propriĂ©taire ;‱ Le meublĂ© de tour isme est un logement consistant en une maison ou un appartement meublĂ©, louĂ© Ă  des fins touris-

tiques.Ces quatre types d’hĂ©bergement sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre louĂ©s Ă  des fins touristiques.

La RĂ©gion Wallonne a organisĂ©, par voie de dĂ©cret, un systĂšme de reconnaissance avec label officiel, ainsi qu’une procĂ©durede subsidiation des travaux d’amĂ©nagement (jusqu’à e 7.500,00 sauf pour les chambres d’hĂŽtes ou le montant maximum desubsidiation est de e 1.250,00 par chambre).Le Commissariat GĂ©nĂ©ral au Tourisme (CGT) publie une brochure instructive sur la question. Si vous souhaitez dĂ©velopperun tel projet, n’hĂ©sitez pas Ă  vous la procurer auprĂšs de la Maison du Tourisme du Pays d’Ourthe-AmblĂšve. Vous pouvezĂ©galement consulter «Accueil ChampĂȘtre en Wallonie», une asbl spĂ©cialisĂ©e dans l’encadrement de propriĂ©taires porteursde projets de gĂźtes et/ou de chambres d’hĂŽtes. Celle-ci pourra utilement vous informer sur le sujet.

Par ailleurs, soucieux de mieux faire connaĂźtre les capacitĂ©s touristiques de la rĂ©gion Ourthe-AmblĂšve, le GREOA, gestionnai-re de la Maison du Tourisme du Pays d’Ourthe-AmblĂšve, Ă©dite depuis plusieures annĂ©es un guide qui reprend de façonexhaustive les diffĂ©rentes possibilitĂ©s offertes aux touristes de passage sur le territoire des communes de Anthisnes, Aywaille,Comblain-au-Pont, Esneux, Hamoir, Lierneux, Ouffet, Sprimont et Stoumont. Ce guide est disponible sur simple demande adres-sĂ©e Ă  la Maison du Tourisme.

Adresses utiles :‱ La Maison du Tourisme du Pays d’Ourthe-Amblùve

Route de LouvegnĂ©e, 3 Ă  4920 – RemouchampsTĂ©l : 04/384.35.44 – Fax : 04/384.35.46 – E-Mail : [email protected] - Site : www.ourthe-ambleve.be

‱ Accueil ChampĂȘtre en WallonieChaussĂ©e de Namur, 47 Ă  5030 – GemblouxTĂ©l : 081/60.00.60 – Fax : 081/60.04.46 – E-Mail : [email protected]

‱ Office de Tourisme de la Commune de Stoumont (OTCS)Route de l’AmblĂšve, 45 Ă  4987 – StoumontTĂ©l : 080/292.680 – Fax : 080/292.669 – E-Mail : [email protected]

BRICOLAGEMerci PĂšre NoĂ«l !Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dit-on avec raison.C’est pourquoi le Centre RĂ©crĂ©at i f Educat i f Br icolage Stoumont ( CREBS), plus facilement appelĂ© ‘Atelier deBricolage de Stoumont’, remercie chaleureusement toutes les personnes qui au cours de l’annĂ©e 2003 ont bien voulului confier des jouets usagers et rĂ©parables. C’est ainsi que Monsieur Angelo Pianezze, vĂ©ritable ‘moteur’ de cet atelier,aidĂ© par quelques bonnes volontĂ©s de tous Ăąges, a pu, en fin d’annĂ©e 2003, confier au CPAS de Stoumont toute unesĂ©rie de jouets rĂ©parĂ©s et remis Ă  neuf. Avec cette hotte, le CPAS a jouĂ© le PĂšre NoĂ«l auprĂšs de 17 enfants moins privi-lĂ©giĂ©s de notre commune.Au nom de ces enfants, MERCI aux donateurs de jouets, merci aux rĂ©paratrices et rĂ©parateurs, et en premier lieu Ă Monsieur A. Pianezze et merci au CPAS de Stoumont pour la distribution.

Mais l’Atelier de Bricolage de Stoumont continue et prĂ©pare dĂ©jĂ  NoĂ«l 2004.C’est pourquoi les dons de jouets sont dĂšs maintenant et pendant toute l’annĂ©e bienvenus.Les bonnes volontĂ©s pour venir en aide Ă  Monsieur Pianezze sont Ă©galement attendues. Pas besoin d’ĂȘtre ingĂ©nieur, artis-

te confirmĂ© ou 1Ăšre couturiĂšre chez Dior. Chacun peut, Ă  sa maniĂšre et Ă  son rythme, porter sa pierre Ă  l’édifice.

RĂ©union les lundis aprĂšs-midi Ă  la salle ‘L’Ecole des Filles’ Ă  Stoumont.Infos : Monsieur Angelo Pianezze : 0476/43.48.89 ou 080/39.83.62

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LES ECOLES DANS NOTRE COMMUNE. ((((SSSSuuuuiiii tttteeee))))

Loin du bruit qui nous entoure, perchĂ©e sur la colline, telle une vigie, se situe l’école de La Gleize.

Remontons un peu le fil du temps.

En 1584, Ernest de BaviĂšre publie une ordonnance qui stipule : « 
de diligemment instruire et enseigner les enfants tant maslesque femelles, les faisant tenir, selon leur possibilitĂ© et facultĂ©, la science de bien et parfaitement lire
 »

Jusqu’à la fin du 18e siĂšcle, cette ordonnance a Ă©tĂ© suivie de maniĂšre faible et irrĂ©guliĂšre.

Les leçons se donnaient Ă  l’église ou dans des locaux peu appropriĂ©s comme des remises ou des granges.

Ce n’est qu’en 1825 que le conseil communal de La Gleize dĂ©cide de fournir Ă  l’instituteur le local de la maison communale,qui Ă©tait situĂ© sur le tracĂ© de la route La Gleize-Rahier.

En 1849, 72 enfants de familles peu fortunĂ©es sont admis Ă  l’école, en plus de ceux venant des familles plus aisĂ©es.

En 1862, un nouveau bĂątiment est construit Ă  l’emplacement actuel de l’école, qui sert en outre de maison communale.

Malheureusement, l’école est rĂ©duite en ruines lors des batailles de 1944.

La reconstruction ne sera achevĂ©e qu’en 1951, ce qui oblige entre-temps les enfants de La Gleize Ă  voyager de local en local.

A cette Ă©poque, une partie du bĂątiment servait d’habitation Ă  l’instituteur et Ă  sa famille.

Au rez-de-chaussée se trouvait une seule classe qui regroupait tous les élÚves et un local tenant lieu de « halte poste ».

A l’étage on trouvait le bureau du secrĂ©taire communal et la salle de conseil.

Les locaux d’aujourd’hui sont organisĂ©s tout autrement.

Que trouve-t-on au rez-de-chaussée ?

A l’avant du bĂątiment, un grand rĂ©fectoire, Ă©quipĂ© d’une cuisine, accueille les enfants pour le repas du midi. Un menu completest servi, pour une somme modeste, aux enfants qui le dĂ©sirent.

A l’arriĂšre de l’école, sont installĂ©es les classes maternelles.

On peut y trouver le coin qu’ils appellent « l’arbre », oĂč des histoires leur sont racontĂ©es et oĂč un tableau prĂ©sente les activi-tĂ©s de la journĂ©e et de la semaine.

Dans l’arbre, Madame Fontaine les rassemble tous Ă  certains moments de la journĂ©e.

Parmi les activitĂ©s proposĂ©es, on peut trouver un atelier d’écriture, un de dessins, un de bricolages avec un banc de menuisier,une belle mezzanine avec des ordinateurs comprenant des jeux Ă©ducatifs pour les enfants de troisiĂšme maternelle.

Un magnifique bac Ă  sable, dans une vĂ©randa bien Ă©clairĂ©e, permet aux petits de jouer Ă  l’abri.

Les classes de primaires sont divisées en deux, dans de larges locaux au premier étage.

Les classes 1, 2 et 3 ont comme professeur Madame André-Hugo.

Les classes 4, 5 et 6 sont suivies par Madame Dumez-Bodeux, chef d’école.

Le souci majeur de Madame Dumez-Bodeux, c’est que les enfants sachent travailler seuls et de façon organisĂ©e et apprennentĂ  respecter les autres et leur environnement.

Cela implique que le professeur prĂ©pare le programme des exercices, aprĂšs les cours, sur diffĂ©rentes feuilles qui sont Ă  la dis-position des Ă©lĂšves. Cette façon de procĂ©der permet Ă  chaque Ă©lĂšve de travailler Ă  son rythme, tout en Ă©tant responsablede son travail et sans avoir toujours quelqu’un derriĂšre lui.

Les travaux terminĂ©s doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©s dans des pochettes de couleurs diffĂ©rentes suivant les matiĂšres.

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LES ECOLES DANS NOTRE COMMUNE.((((SSSSuuuuiiii tttteeee))))

Les Ă©lĂšves qui ont achevĂ© leurs exercices passent Ă  d’autres activitĂ©s suivant un choix qu’ils ont fait au dĂ©but de l’annĂ©e et dif-fĂ©rentes pour chaque jour de la semaine. Par exemple : lecture Ă  la bibliothĂšque, calcul Ă©crit, utilisation du dictionnaire, motscroisĂ©s ou dessin.

L’école initie aussi les Ă©lĂšves aux problĂšmes de notre Ă©poque en les guidant dans la lecture des journaux.

Les Ă©lĂšves doivent venir expliquer ce qu’ils ont lu et ouvrir ainsi le dialogue.

Pour ĂȘtre complet, il faut mentionner aussi une salle de gymnastique amĂ©nagĂ©e avec soin dans les greniers.

Il n’est pas difficile de conclure que l’intĂ©rĂȘt est grand d’avoir autant d’écoles dans notre Commune.

Cette petite Ă©cole du village de la Gleize s’implique dans son village par des visites aux personnes ĂągĂ©es Ă  NoĂ«l ou Ă  la Saint-Nicolas et par l’organisation d’autres activitĂ©s.

Au sein de cette école travaillent 3 enseignantes à temps plein qui se voient plusieurs fois par jour et qui peuvent ainsi com-muniquer entre elles, sans attendre des réunions plus formelles.

Par le fait que les classes ne sont pas cloisonnĂ©es, les Ă©lĂšves peuvent ĂȘtre mieux suivis, car il y a une continuitĂ© sur trois ans etdes contacts journaliers entre professeurs et aussi avec les parents.

Cette situation trÚs privilégiée, dans nos petites écoles, permet ainsi une excellente préparation pour affronter le niveau secon-daire.

Que ces articles sur les Ă©coles dans notre commune nous rendent tous conscients de la chance que nous avons d’avoir desĂ©coles Ă  taille humaine.

(Les données historiques sont tirées du livre de Monsieur Serge Fontaine intitulé : « Histoire et histoires La Gleize »)

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Depuis le 15 fĂ©vrier et jusqu’au 14 mai 2004, l’autoritĂ© fĂ©dĂ©rale consulte la populationsur l’avant-projet de plan fĂ©dĂ©ral de dĂ©veloppement durable 20004-2008. Cet avant-pro-jet peut ĂȘtre consultĂ© Ă  l’administration communale durant les heures d’ouverture nor-males.

Les citoyens qui dĂ©sireraient obtenir un exemplaire de l’avant-projet peuvent en fairela demande Ă  la boĂźte postale 2004 Ă  1000 – Bruxelles.

Des renseignements complĂ©mentaires peuvent Ă©galement ĂȘtre disponibles sur le siteInternet www.plan2004.be

Consultation de la population sur«l’avant-projet de plan fĂ©dĂ©ral de

développement durable 2004-2008»

BibliothĂšque communale de StoumontNOUVEL HORAIRE

Depuis le mois mars, la bibliothĂšque de Stoumont est ouverte :

Le jeudi de 17 Ă  19 heures.

Le samedi de 10 à 12 heures (possibilité de consulter Internet à la bibliothÚque le samedi)

Pour tous renseignements : à la bibliothùque, route de l’Amblùve, 45 ou au 080/292.689.

Le bibliobus passe dans notre commune tous les deuxiĂšmes et quatriĂšmes mardis du mois.

A Rahier : Ă  l’école communale de 13h40 Ă  14h25.A Cheneux : village de 14h30 Ă  15h00

Attention les 13/04 ; 13/07 et 24/08 les horaires de vacances sont de 13h30 Ă  14h00 Ă Rahier et de 14h10 Ă  14h30 Ă  Cheneux.

Les horaires du Bibliobusdans notre commune

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SAGA DES HÔTELS OUBLIÉS

Le saviez-vous ?

Notre superbe région, grùce au chemin de fer a connu un essor touristique sans précédent.

Voici la merveilleuse histoire de l’Hîtel de la Station à Roanne-Coo.

Jean Joseph Philippe, cheminot nĂ© Ă  Coo le 13 mars 1851, va dĂ©cider de construire un hĂŽtel Ă  proxi-mitĂ© de l’emplacement de la future gare dont il a Ă©tĂ© informĂ© dans le cadre de son travail.

Le devis de la construction s’élevait Ă  dix mille francs !

Ce n’était pas une mince affaire car il a fallu creuser dans le rocher, mais heureusement il a pu rĂ©cupĂ©rerles pierres enlevĂ©es du rocher pour les utiliser Ă  la construction.

Le gros Ɠuvre de la maçonnerie n’a donc nĂ©cessitĂ© que les briques et les pierres de taille pour la faça-de. La construction de l’hĂŽtel de la station est achevĂ©e en1886

Marie Catherine, l’épouse de monsieur Philippe, et sa belle sƓur Marie Filot, l’aideront au mieux car ellesbĂ©nĂ©ficient d’une expĂ©rience acquise Ă  l’hĂŽtel « Britannique » Ă  Spa.

Jetons un coup d’Ɠil sur le registre de frĂ©quentation de l’hĂŽtel qui est une vĂ©ritable mine d’informationscar les voyageurs de l’époque devaient dĂ©cliner leurs identitĂ©s ainsi que leurs professions.

Nous y trouvons traces des séjours :

- de nombreux ouvriers et employés du chemin de fer.- des touristes visitant la région, à noter : la proximité de la cascade de Coo.- des vacanciers souvent réguliers, seuls ou en famille.- des professeurs, des médecins, belges ou étrangers, des avocats ainsi que des artistes peintres.

Nous remarquons Ă©galement la prĂ©sence d’artisans venus lĂ  dans le cadre de leur mĂ©tier :

des charretiers, des journaliers, des colporteurs, des bourreliers, des cochers, des marchands de drapset bien d’autres encore qui reprĂ©sentaient les activitĂ©s de l’époque.

Evoquons quelques personnages parmi d’autres :

- le docteur Andreie, professeur Ă  Wageningen, Hollande Ă©tait de passage le16 aoĂ»t 1886.- Monsieur K Meyer, professeur Ă  l’universitĂ© de Liverpool, domiciliĂ© Ă  Middlesbrough le 15 aoĂ»t1893.- Mademoiselle A Marcotte, cantatrice de Paris ainsi que Louise Bourdais, professeur de Paris- Monsieur Jalhay, consul gĂ©nĂ©ral Ă  Bruxelles, passe une semaine de vacances en septembre1901.- Monsieur Marcotte, artiste peintre d’Anvers en 1902.- Monsieur Vleminchx Charles, artiste peintre en juillet 1907.- nous ne pouvons taire ces deux petites notes originales :- Th. Hellinchx, profession : gratte-papier dont on note la prĂ©sence en 1902. - Le chat de Perse, souverain et mangeur 



de souris ! domiciliĂ© Ă  TĂ©hĂ©ran.

Des groupes arrivent Ă©galement pour passer quelques jours de vacances Ă  la campagne.

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SAGA DES HÔTELS OUBLIÉS(SUITE)

Notons :

- Jean Van Hoeymissen, instituteur ùgé de 28 ans ; accompagné de 23 enfants en juin 1913.

Mademoiselle Mertens, institutrice à Bruxelles accompagnée de 28 jeunes filles.

L’hĂŽtel de la station fut rĂ©quisitionnĂ© par les Allemands durant la guerre de 1914-1918.

À suivre

Merci à René pour toutes ces précisions Yvette et Liliane

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SACODO est un service de soins et d’aidescoordonnĂ©s Ă  domicile.SACODO couvre six communes dont STOU-MONT, Malmedy, Stavelot, Trois-Ponts, Lierneux etWaimes.SACODO a pour but d’aider toute personne quidĂ©sire ĂȘtre Ă  domicile et pour qui une aide estutile et nĂ©cessaire voire indispensable.

Vous aider à rester à domicile. COMMENT ? Envous rencontrant à votre domicile ou en cliniqueou en institution, en vous apportant une aide enfonction de vos besoins que ce soit aide familia-le, aide ménagÚre, repas, infirmiÚre, télévigilance,matériel sanitaire,


Vous aider à rester à domicile. POUR QUI ? Pourtoute personne ayant un problÚme de santé quece soit physique, mental ou social.

Comment joindre SACODO ? Les coordinatricesassurent une permanence téléphonique du lundiau vendredi de 9h00 à 11h00 au 080/880.880.Les coordinatrices fixeront un rendez-vous avecvous et se déplaceront à votre domicile, si néces-saire et ce gratuitement.

SACODO n’a pas de propres services exceptĂ©une Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles qui assurent essentiel-lement le transport mais travaille avec tous les ser-vices Ă  domicile qui existent sur la commune.

SACODO – Rue neuve, 30 Ă  4970 – StavelotTĂ©l : 080/880 880 – Fax : 080/880 353 – E-mail :[email protected]

Information communiquĂ©e parYvonne Vannerum – ConseillĂšre CPAS

MAI DANS LES BOIS !

1Dans cette aube de Mai la bise Ăąpre et tenaceSouffle sur la montagne et marque le retourToujours si redoutĂ© des fameux Saints de GlaceQue l’on charge Ă  l’envi de plus d’un mauvais tour.Mais trĂšs tĂŽt le soleil Ă  l’horizon se lĂšveEt dans l’azur du ciel pointe son char de feu,La nature s’éveille, et, secouant son rĂȘve,Chante l’hymne du jour Ă  l’astre radieux.

2C’est le moment d’aller, en longeant la prairieDont la rosĂ©e encor baigne les frais gazons.Promener dans les bois sa lente rĂȘverieTout en prĂȘtant l’oreille aux chansons des buissons.L’air est pur et limpide, et la bise est tombĂ©e,On aspire Ă  longs traits l’ineffable senteurDes tendres arbrisseaux dont la jeune feuillĂ©eDe ses bourgeons nacrĂ©s Ă©tale la splendeur !

3Comme on savoure alors l’intense jouissanceDe s’évader un jour des bruyantes citĂ©s,De n’entendre plus rien qui rompe le silenceQue le bruit des sapins par la houle agitĂ©s,Et le chant des oiseaux enivrĂ©s de lumiĂšreQui gazouillent joyeux, dans les arbres blottis,Tandis que le Coucou drapĂ© dans son mystĂšreSemble nous crier l’heure au fond de son taillis !

4Salut beau mois de Mai ! Salut Ă  ton sourire,A ton riant soleil, Ă  tes premiĂšres fleurs !Sois le prĂ©sage heureux, pour qui pleure et soupireDe retour Ă  la Paix des Nations et des CƓurs.

PoĂ©sie Ă©crite par Monsieur l’AbbĂ© Fincoeur le 5 mai1942.Cependant ce poĂšme vaut aussi pour 2004, y com-pris, malheureusement, les deux derniers vers.

Monsieur l’AbbĂ© Fincoeur a Ă©tĂ© aumĂŽnier Ă  Saint-Edouard pendant et un peu aprĂšs la guerre.Il s’est admirablement dĂ©vouĂ© pour les enfants encure Ă  Saint-Edouard. Durant la guerre 40-45, il fut unhĂ©ros qui a travaillĂ© dans l’ombre. Il respirait la sym-pathie et la bontĂ©.Entre le 19 et le 22 dĂ©cembre 1944, lors de l’offen-sive qui a dĂ©truit les bĂątiments de Saint-Edouard, il aĂ©tĂ© le soutien et le rĂ©confort de plus de 150 enfantset religieuses. Il est dĂ©cĂ©dĂ© dans les annĂ©es 60. Les personnes qui l’ont connu en gardent un souve-nir attachant.

UN SERVICE DE SOIN ETD’AIDE À DOMICILE

Le coin du poùte


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A la demande de Monsieur ArnoldTargnion, membre du CADUSA (ComitĂ©d’Accueil des U.S. Air Born), nouspublions ici un poĂšme qui nous rappel-le l’importance du souvenir, et ce dansl’espoir que l’Histoire cesse d’ĂȘtre unĂ©ternel recommencement dans seserrances et ses barbaries.

CĂ©rĂ©moniesCommĂ©morativesBeaucoup de gens affirment que nousaccordonsBien trop d’honneur Ă  ces commĂ©mo-rations,Que nous pourrions animer l’actualitĂ©Tout en ignorant cet illustre passĂ©.

Plusieurs milliers de braves se sontrĂ©voltĂ©sEn entendant ces gĂ©nĂ©rations d’excitĂ©sIrrespectueux de ces jours bouleversĂ©sPar la convoitise d’un voisin enragĂ©.

Sans leurs aßnés pourtant ils seraient desvalets,A une langue imposée tous obligés,Asservis, jugés comme engeance infé-rieure,Soumis au conquérant imbu de savaleur.

Ces cĂ©rĂ©monies tellement Ă©mouvantesFont chez nos anciens revivre l’épou-vante,Elles ravivent en eux de tristes souvenirsQue jamais plus nos enfants ne doiventressentir.

Les sacrifices d’antan mĂ©ritent nos hom-mages,Supprimer ces rites serait grand dom-mage.Nous ne pouvons les laisser sombrerdans l’oubli,Il faut Ă  nos sauveurs adresser GRANDMERCI.

Michel HalletBoussu, le 5 /7 /2001.

PERMANENCESA STOUMONT

Comme vous le savez sans doute,votre commune et votre CPAS, en collaboration avec FOREM ConseilVerviers, se sont investis dans la crĂ©ation d’une Maison de l’Emploi situĂ©eĂ  Stavelot.

Espace ouvert et gratuit, vous pouvez y bĂ©nĂ©ficier de l’aide et de l’orien-tation des conseillers, y effectuer vos dĂ©marches administratives concer-nant le maintien de vos droits en tant que demandeur d’emploi, utiliserlibrement les ordinateurs, tĂ©lĂ©phones, fax et photocopieur, consulter lesoffres d’emploi mises Ă  jour quotidiennement, consulter une riche docu-mentation sur des matiĂšres telles que la lĂ©gislation sociale, l’emploi, les for-mations et les professions, le travail Ă  l’étranger, le travail indĂ©pendant,etc


En fonction des partenariats qui seront dĂ©veloppĂ©s, diverses activitĂ©s,dont nous vous tiendrons informĂ©s, verront Ă©galement le jour. Dores etdĂ©jĂ , vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de l’aide d’une assistante sociale du CPAS,tous les jeudis de 13h30 Ă  16h30 (Ă  Stavelot).

Afin de vous offrir un service de proximitĂ©, nous serons dans votrecommune 2 fois par mois. Venez donc nous rencontrer lors despermanences que nous tenons au CPAS de Stoumont les 2Ăšme et4Ăšme mercredis du mois de 9h00 Ă  12h00. Vous pourrez y bĂ©nĂ©ficierde nos conseils, vous inscrire ou rĂ©inscrire comme demandeurd’emploi, recevoir des conseils quant Ă  l’accĂšs ou la prĂ©servationde vos droits, consulter notre documentation.

Message important ! ! ! !

Sachez que toutes les dĂ©marches administratives liĂ©es Ă  votre ins-cription comme demandeur d’emploi que vous effectuez au FOREMConseil, peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es Ă  la Maison de l’Emploi de Stavelot ou lors despermanences Ă  Stoumont et Trois-Ponts, soit :

‱ Votre inscription comme demandeur d’emploi

‱ Votre rĂ©inscription comme demandeur d’emploi aprĂšsune pĂ©riode d’interruption (travail, intĂ©rim, dispense,maladie
)

‱ L’obtention de diverses attestations d’inscriptioncomme demandeur d’emploi

Bienvenue Ă  la maison
à Stavelot, tous les jours matin de 8h30 Ă  12h ainsique le lundi, mercredi et jeudi de 13h30 Ă  16h30.Maison de l’Emploi de Stavelot, Stoumont, Trois-Ponts – Place Saint-Remacle,33/4 Ă  4970 STAVELOT tĂ©l. : 080/29.29.80

Maison de l’Emploi de Stavelot,Stoumont, Trois-Ponts

Le coin du poùte
et du souvenir

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Conseil du 9 décembre 2003

Présents : M. Dupont, bourg-mestre ;

MM. Fontaine et MmeCornet-Bonivers, Ă©chevins ;

Mmes Wansart-Grégoire, Rondeux-Philippe, Legrand-Delnoy, Sacré et MM.Monville et Gilkinet,conseillers ;

M. Godart,sec ré t a i r ecommuna la. i. ;

Excusés : M. Lambotte, échevinet M. Jamar de Bolsée, conseiller ;

SEANCE PUBLIQUE

1. Eglise protestante baptisted’Aywaille - modification bud-gĂ©taire 2003/2 – avis :

Le Conseil, par 7 voix pour et uneabstention, Ă©met un avis favorablesur la modification budgĂ©taire2003/2 de l’Eglise ProtestanteBaptiste d’Aywaille.

2. Fabrique d’église de Moulin duRuy - modification budgĂ©taire2003/1 – avis :

Le Conseil, par 7 voix pour et uneabstention, Ă©met un avis favorablesur la modification budgĂ©taire2003/1 de la Fabrique d’église deMoulin du Ruy.

3. Administration – achat d’unphotocopieur – cahier spĂ©cialdes charges – devis – mode depassation du marchĂ© – appro-bation :

Le Conseil, Ă  l’unanimitĂ© :- approuve le cahier spĂ©cial

des charges n°29/09/2003relatif au marchĂ© de fournitured’un photocopieur pour l’ad-ministration communale (mai-son Goffart) ;

- approuve le devis au montanttotal de 2.000 e T.V.A.C. ;

- choisit la procédure négociéesans publicité comme modede passation du marché pré-cité.

4. Travaux – amĂ©nagement et rac-cordement du nouveau rĂ©ser-voir de Moulin du Ruy - cahierspĂ©cial des charges – devis –mode de passation du marché– approbation :

Le Conseil, Ă  l’unanimitĂ© :- approuve le cahier spĂ©cial

des charges n°25/11/2003relatif au marchĂ© d’amĂ©nage-ment et de raccordement dunouveau rĂ©servoir de Moulindu Ruy prĂ©sentĂ© comme suit :

Lot Libellé

1 Empierrement du passage à gué

2 Empierrement du chemin d’ac-cùs

3 MatĂ©riaux de gros-Ɠuvre pourla chambre de vannes

4 Fournitures techniques (piÚcesen fonte) pour le raccordementdu réservoir

5 Machine spécifique de levagepour la pose du réservoir

- approuve le devis au mon-tant total de 10.000e T.V.A.C. ;

- choisit la procédure négo-ciée sans publicité commemode de passation du mar-ché précité.

5. Voirie vicinale - plan d’aligne-ment du chemin vicinal n°1 Ă Roanne-Coo – adoption provi-soire du plan et dĂ©cision de lesoumettre Ă  enquĂȘte publiqueet Ă  l’avis des propriĂ©tairesriverains :

Le Conseil, Ă  l’unanimitĂ© : - adopte provisoirement le plan

d’alignement du chemin vici-nal n°1 Ă  Roanne-Coo reprĂ©-sentant la situation rĂ©elle sur leterrain tel qu’il est Ă©tabli sur leplan du 02 dĂ©cembre 2003dressĂ© par le GĂ©omĂštreexpert J. Werner ;

- dĂ©cide de le soumettre Ă enquĂȘte publique (21 jours)et d’avertir les propriĂ©tairesriverains.

6. Plan communal pour l’emploi –reconduction – dĂ©cision :

Le Conseil,- dĂ©cide, Ă  l’unanimitĂ©, de

reconduire le Plan Communalpour l’Emploi pour l’annĂ©e2004 ;

- et prend acte : ‱ de la dĂ©cision

d’Electrabel de se retirerdu financement des planscommunaux pour l’em-ploi de maniĂšre dĂ©gressi-ve Ă  partir de 2004 Ă  rai-son d’une diminutiond’un tiers de sa participa-tion chaque annĂ©e.

‱ de la dĂ©cision duGouvernement de laRĂ©gion wallonne qui, faceĂ  cette situation, a chargĂ©un groupe de travaild’étudier toutes les alter-natives crĂ©dibles au finan-cement des plans com-munaux pour l’emploi.

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Conseil du 30 décembre 2003

Présents : M. Dupont, bourg-mestre ;

MM. Fontaine et MmeCornet-Bonivers, Ă©chevins ; Mmes Rondeux-Philippe,

Legrand-Delnoy,Sacré et MM. Monville, Jamar de Bolsée et Gilkinet,conseillers ;M. Godart, secrétaire com-munal a. i. ;

Excusés : M. Lambotte, éche-vin et MmeWansart-Grégoire,conseillÚre ;

SEANCE PUBLIQUE

1. Fabrique d’église deTargnon – modification bud-gĂ©taire 2003/1 – avis :

Le Conseil, par 8 voix pour etune abstention, Ă©met un avisfavorable sur la modificationbudgĂ©taire 2003/1 de laFabrique d’église de Targnon.

2. Fabrique d’église de LorcĂ© –modification budgĂ©taire2003/1 – avis :

Le Conseil, par 8 voix pour etune abstention, Ă©met un avisfavorable sur la modificationbudgĂ©taire 2003/1 de laFabrique d’église de LorcĂ©.

3. Fabrique d’église deTargnon – budget 2004 –avis :

Le Conseil, par 8 voix pour etune abstention, Ă©met un avisfavorable sur le budget 2004de la Fabrique d’église deTargnon.

4. Fabrique d’église de LorcĂ© –budget 2004 – avis :

Le Conseil, par 8 voix pour etune abstention, Ă©met un avisfavorable sur le budget 2004de la Fabrique d’église deLorcĂ©.

5. Correspondance – vĂ©rifica-tion de l’encaisse du

Receveur – lecture :

Il est donnĂ© lecture du procĂšs-verbal de la vĂ©rification de l’en-caisse du Receveur rĂ©gionalĂ©tabli en date du 30 sep-tembre 2003 par M. Stassen,Commissaire d’Arrondissement.

6. Finances – un douziĂšmeprovisoire – dĂ©cision :Le Conseil, considĂ©rant que lebudget 2004 n’est pas encorevotĂ© ; vu la nouvelle loi com-munale ;- autorise, par 8 voix pour et

une abstention, le collĂšge Ă effectuer, pour l’exercice2004, les dĂ©penses nĂ©ces-saires Ă  concurrence d’undouziĂšme des crĂ©dits prĂ©-vus au budget de 2003.

7. C.P.A.S. – Modification bud-gĂ©taire 2003/1 – avis :

Le Conseil, Ă  l’unanimitĂ©, Ă©metun avis favorable sur la modifi-cation budgĂ©taire n° 2003/1 duC.P.A.S..

Conseil du 27 janvier 2004

Présents : M. Dupont, bourgmestre ; MM. Fontaine, Lambotte et Mme Cornet Bonivers, échevins ; Mmes Wansart-Grégoire, Rondeux-Philippe,Legrand-Delnoy, Sacré et MM. Jamar deBolsée et Gilkinet, conseillers ; M. Godart,

sec ré ta i recommuna la. i. ;

Excusés : M. Monville, conseiller ;

SEANCE PUBLIQUE

1. Finances – Un douziĂšme provisoire supplĂ©mentai-re – DĂ©cision :

Le Conseil, ConsidĂ©rant que le budget 2004 n’est pas enco-re votĂ©; Attendu qu’en sa sĂ©ance du 30 dĂ©cembre 2003, leconseil communal a autorisĂ© le collĂšge Ă  effectuer, pourl’exercice 2004, les dĂ©penses nĂ©cessaires Ă  concurrenced’un douziĂšme des crĂ©dits prĂ©vus au budget de 2003 ; Vula nouvelle loi communale ;A l’unanimitĂ©,- Autorise le collĂšge Ă  effectuer, pour l’exercice 2004,les dĂ©penses nĂ©cessaires Ă  concurrence d’un deuxiĂšmedouziĂšme des crĂ©dits prĂ©vus au budget de 2003.

2. Levers de terrain par gĂ©omĂštre – MarchĂ© de servi-ce annuel - Cahier spĂ©cial des charges – Mode de

Conseil communal - SĂ©ance du 27 janvier 2004

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passation du marchĂ© :Le Conseil, Ă  l’unanimitĂ©,- approuve le cahier spĂ©cial des charges n° 2004/003 rela-

tif au marché de service annuel de levers de terrain pargéomÚtre ;

- choisit la procédure négociée sans publicité commemode de passation du marché précité.

3. Intercommunale Intermosane – AssemblĂ©e gĂ©nĂ©-rale extraordinaire – Point Ă  l’ordre du jour - Prisede position – DĂ©cision :

Le Conseil, Attendu que M. le PrĂ©sident prĂ©sente une noteexplicative relative Ă  l’évolution des intercommunales mixtesde distribution vers un marchĂ© libĂ©ralisĂ© ; Attendu qu’il estactuellement complexe et alĂ©atoire de mesurer les retom-bĂ©es financiĂšres exactes pour la commune de Stoumontdes transpositions des dispositions relatives Ă  la libĂ©ralisationdes marchĂ©s de l’électricitĂ© et/ou du gaz en RĂ©gion wallon-ne ; Attendu qu’une rĂ©union sera organisĂ©e le 12 fĂ©vrier2004 par Intermosane Ă  l’attention des communes afin declarifier le sujet ; AprĂšs en avoir dĂ©libĂ©rĂ©, A l’unanimitĂ©,

- DĂ©cide d’ajourner le vote du point 3 Ă  l’ordre dujour de la sĂ©ance publique.

4. Imarco - Les Ateliers du relais a.s.b.l. – Bilan 2002- Avis :

Le Conseil, Ă  l’unanimitĂ©, - Emet un avis favorable sur le bilan et les comptes

de l’a.s.b.l. Imarco - Les Ateliers du relais Ă©tablisau 31 dĂ©cembre 2002.

5. DĂ©pĂŽt communal – Achat de mobilier - CahierspĂ©cial des charges – Devis - Mode de passationdu marchĂ© :

Le Conseil, Ă  l’unanimitĂ©,- approuve le cahier spĂ©cial des charges relatif au marchĂ©de fourniture de mobilier pour le dĂ©pĂŽt communal ;- approuve le devis au montant total de 10.500 e T.V.A.C. ; - choisit la procĂ©dure nĂ©gociĂ©e sans publicitĂ© commemode de passation du marchĂ© prĂ©citĂ©.

6. Finances – Emprunts – RĂ©vision anticipĂ©e des tauxd’intĂ©rĂȘt :

Le Conseil, ConsidĂ©rant la composition du portefeuille«dette» de l’administration communale de Stoumont endate du 27 janvier 2004 ; Attendu que les taux d’intĂ©rĂȘt sesituent actuellement Ă  un niveau historiquement bas ; Vu lestechniques de financement alternatives proposĂ©es parDEXIA Banque S.A. permettant de tirer avantage de la situa-tion des taux actuelle et qui offrent la possibilitĂ© Ă  la com-mune de rĂ©duire son risque de taux d’intĂ©rĂȘt tout en profi-tant de la courbe des taux actuellement favorable ; Vu laproposition ci-aprĂšs de DEXIA Banque S.A., qui comprendune simulation chiffrĂ©e permettant de mesurer l’impact del’opĂ©ration pour la commune ;

Attendu que l’opĂ©ration proposĂ©e s’intĂšgre dans le cadrede la gestion de la dette et de contrats existants et se trou-ve de ce fait exclue du champ d’application de la rĂ©gle-mentation sur les marchĂ©s publics ; Attendu que les condi-tions de l’opĂ©ration ont une durĂ©e de validitĂ© trĂšs courte etqu’il est donc nĂ©cessaire de rĂ©agir rapidement ; AprĂšs dĂ©li-bĂ©ration, Ă  l’unanimitĂ©,

- DĂ©cide de marquer son accord sur :‱ la fixation des taux d’intĂ©rĂȘt des crĂ©dits Ă©nu-

mĂ©rĂ©s dans le tableau ci-dessus jusqu’à ladate d’échĂ©ance finale, conformĂ©ment Ă  laproposition de DEXIA Banque S.A. ;

‱ le maintien des tranches d’amortissementsactuelles jusqu’à l’échĂ©ance finale desemprunts ;

‱ le remplacement de la clause d’indemnitĂ©de remploi actuelle par la clause suivante :« Toute opĂ©ration non prĂ©vue contractuelle-ment est assimilĂ©e Ă  une rĂ©siliation unilatĂ©ra-le du contrat par l’administration. Dans cecas, la banque a droit Ă  une indemnitĂ© quicorrespond Ă  la perte financiĂšre rĂ©ellementencourue.

‱ les autres modalitĂ©s et conditions descontrats d’emprunts, qui resteront inchan-gĂ©es. Les modifications Ă©numĂ©rĂ©es ci-avantentreront en vigueur le jour de la conclusionde l’opĂ©ration, Ă  savoir le jour de la rĂ©cep-tion par DEXIA Banque S.A. de l’accordsignĂ© par le CollĂšge.

Le Conseil communal dĂ©cide, Ă  l’unanimitĂ©, d’approuversĂ©ance tenante le procĂšs-verbal relatif au point 6 de l’ordredu jour.M. le PrĂ©sident donne lecture du procĂšs-verbal relatif aupoint 6.

N° prĂȘt 1083 1032

Code fonction 421 874

Dette 92.788,90 5.029,02

Durée 10 20

Echéance 01/07/2007 01/10/2004

Ancienne révision 19/06/2004 13/04/2004

Nouvelle révision 01/07/2007 01/10/2004

Code révision 8 8

Ancien taux 5,14 3,78

Nouveau taux 4 3,19

Impact 2004 858,64 19,51

Impact 2005 680,51

Impact 2006 417,32

Impact 2007 140,62

RĂ©capitulatif

Nombre de prĂȘts 2

Dette 97.817,92 euros

Taux moyen ancien 4,45

Taux moyen nouveau 3,60

Impact jusqu’à Ă©chĂ©ance 2.116,60 euros

Conseil du 27 janvier 2004(suite)

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Le jeu du proverbe cachéJouez et gagnez un bon de 25 eeurosLa solution du jeu du bulletin communal précédent était :

« Les chiens qui chassent ne sentent pas leur puces ». Bravo aux bonnes

réponses et à Coralie qui nous donne sa réponse trÚs bien illustrée.

Une gagnante a été tirée au sort parmi les bonnes réponses ( encore une

dame – dĂ©fendez-vous messieurs !):

il s’agit de Madame HĂ©lĂšne DUMONT de Moulin du Ruy qui gagne

un Panier garni offert par l’épicerie «JoĂ«lle GrĂ©goire-MarĂ©chal Ȉ La Gleize.Pour jouer :Placez les colonnes dans le bon ordre et vous pourrez lirehorizontalement un proverbe. Quel est-il ?Les rĂ©ponses sont Ă  faire parvenir sous pli fermĂ© LE 15 mai 2004 AUPLUS TARD Ă  l’adresse suivante :Administration communale de Stoumont« Jeu-concours n° 28 »Route de l’AmblĂšve, 41 - 4987 – STOUMONTN’oubliez pas de mentionner sur votre courrier rĂ©ponse:1. la phrase du proverbe2. Vos nom et adresseLe rĂšglement du concours peut vous ĂȘtre envoyĂ© sur demande

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Date de NomPrénomnaissance

01/01/2003 Closon François03/01/2003 Prince Simon07/01/2003 Masson Jérémy19/01/2003 Kistemann Lindsay24/01/2003 Laffineur Norat15/02/2003 Thoumsin Valentine04/03/2003 Dester Fannie26/03/2003 Paris Geoffroy26/03/2003 Paris Auriane14/04/2003 Maréchal Maxine06/05/2003 Crawford Florent09/05/2003 Wery Thomas19/05/2003 Onana Alima Guillaume25/06/2003 Noël Léna26/06/2003 Siquet Romain02/07/2003 Adam Aymeric

08/07/2003 Servaty ColineDate de Nom

Prénomnaissance

01/08/2003 DetrozAlexis11/08/2003 Crahay Luka13/08/2003 LambotteArthur20/08/2003 Legros Julie04/09/2003 SimonGilles09/09/2003 TixhonDylan19/09/2003 Dublet Lisa30/09/2003 Van BoggetRĂ©my10/10/2003 HebrantJason

Trente-trois petits stoumontois de plus en 2003.Depuis de nombreuses annĂ©es lacommune de Stoumont alloue uneprime de naissance Ă  toute familledomiciliĂ©e sur son territoire aumoment de la naissance. Et notrepopulation s’est donc agrandie parnaissance de 33 petits bambinsauxquels nous souhaitons tout lebonheur du monde. Pour les stati-tiques, sachons qu’il est nĂ© 13 filleset 20 garçons (ce n’est pas habi-tuel), que le premier de l’annĂ©e estnĂ© le 1er janvier (on ne peut fairemieux) et le dernier de l’annĂ©e estnĂ© le 12 dĂ©cembre. Sept enfantssont de Chevron, 11 de La Gleize,6 de LorcĂ©, 4 de Rahier et 5 de

Stoumont. Bravo donc aux La Gleizoises et La Gleizois chez lesquels un bon vent vivifiant a soufflé ces 20derniers mois !

Ce samedi 28 fĂ©vrier dernier, et pour la premiĂšre fois depuis l’instauration de cette prime, le CollĂšge avaitdĂ©cidĂ© d’organiser une petite rĂ©ception Ă  la salle «l’Ecole des Filles» plutĂŽt que d’envoyer la somme par ver-sement comme prĂ©cĂ©demment.

Nos petits nouveaux «cuvée 2003» sont :

PRIMES DE NAISSANCE

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Depuis quelques mois nous rĂ©servons un espace photos aux amateurs de notre commune qui auraient l’une ou l’autrephoto typique, insolite ou simplement belle de notre commune. Nous publions ci-dessus et ci-dessous Ă  gauchedeux trĂšs belles photos qui sont en notre possession mais dont nous ne connaissons pas l’auteur. Si celui-ci se recon-naĂźt qu’il n’hĂ©site pas Ă  nous contacter car il a vraiment beaucoup de talent. Ci-dessous Ă  droite une jolie photo d’un coin fleuri de terrasse roannaise. Pourquoi Roanne ? “C’est typique d’unejolie terrasse”, nous direz-vous, “mais pas nĂ©cessairement d’une jolie terrasse de Stoumont”. Nous le savons car laphoto a Ă©tĂ© prise par Madame Marcelle Goffin Veuve Vauchel qui habite Roanne et que nous remercions.

ESPACE PHOTOS

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